Plus de 88 milliards f cfa d’appui budgétaire de Paris à Brazzaville

La France va allouer un appui budgétaire de 88,5 milliards de francs CFA au Congo pour la période 2019-2021 afin de permettre au pays de restaurer son équilibre budgétaire après des années de crise occasionnées par la chute des cours de matières premières.Selon la radio  nationale du Congo, l’accord cadre relatif à cet appui budgétaire entre la France et le Congo a été signé le 18 novembre dernier à Brazzaville par la ministre congolaise du Plan, de la Statisque et de l’Intégration sous-régional, Ingrid Ebouka- Babakas  et l’ambassadeur de France au Congo, François Barateau qui était assisté par le directeur de l’Agence française de développement (AFD), Lionel Cafferin.

Citant le diplomate français, notre source indiqué que « la première tranche de cette aide estimée à 29,581 milliards FCFA sera disponible vers la fin de ce mois ou courant décembre 2019 ».

Cet appui financier intervient quatre mois après la signature d’un programme économique entre le Fonds Monétaire international(FMI) et le Congo. 

Ainsi, la France vient de concrétiser la promesse faite lors de la réunion de la zone franc en 2018 par son ministre des Finance Bruno Lemaire, qui à l’époque, conditionnait cette aide à la conclusion d’un accord du Congo avec le Fonds monétaire international(FMI).

Pluies au Congo : trois départements en état de catastrophe naturelle

Les trois départements du Congo de la Likouala, la Cuvette et des Plateaux ont été déclarés en état de catastrophe naturelle et d’urgence humanitaire suite à des pluies diluviennes ayant fait dans ces localités « plusieurs pertes en vies humaines et près de 50.000 personnes en détresse », rapporte le communiqué du Conseil des ministres dont APA a reçu copie jeudi.Lors de la réunion du gouvernement tenu mercredi à Brazzavile, le Premier ministre, Clément Mouamba a, souligne le communiqué, informé que « le pays connaît depuis quelques semaines des pluies diluviennes (qui) ont entraîné des inondations, notamment dans les localités situées le long du fleuve Congo ».

« Ces inondations ont occasionné des pertes en vies humaines ainsi que des dégâts matériels importants, notamment la destruction d’habitations, l’inondation et l’effondrement de certaines infrastructures publiques (écoles, centres de santé, etc.), d’énormes pertes de moyens de subsistance des populations (plantations, bétail, volailles, réserves alimentaires) et, enfin, la recrudescence de certaines maladies hydriques », a déploré M. Mouamba cité par  communiqué.

Compte tenu de l’ampleur de la situation, précise le gouvernement, les éléments techniques laissent craindre encore la poursuite des inondations dans les prochaines semaines même si « le ministère en charge de l’action humanitaire suit cette situation en temps réel ».

Le Premier ministre a indiqué également avoir alerté, par une correspondance datée du 19 novembre 2019, la coordinatrice du système des Nations unies au Congo.

Selon les données collectées par le gouvernement, «environ cinquante mille personnes, qui se trouvent dans les localités les plus impactées, à savoir celles situées le long du fleuve Congo, sont en état de détresse ».

Toutefois, « le Conseil des ministres prend note avec émotion de cette situation, marque sa compassion pour les familles éprouvées et en détresse », invitant « les différents services de l’Etat à poursuivre leur mission d’aide et d’assistance aux populations concernées ».

Congo : le permis d’exploration de la société nationale prolongé

Le gouvernement congolais a adopté lors de son conseil des ministres de mercredi cinq projets de décret portant attribution, renouvellement et prorogation du permis d’exploration d’hydrocarbures de la Société nationale des pétroles du Congo (SNPC) et ses partenaires, a appris APA jeudi.Le premier de ces cinq projets est le projet de décret portant attribution à la SNPC d’un permis d’exploration d’hydrocarbures liquides et gazeux dit « permis Nsoko II ». Initialement attribué en 2003 à la société TotalFinaElf EP, ce permis a été prorogé en 2013 pour une période de cinq ans.

Le deuxième projet de décret porte attribution à la SNPC d’un permis d’exploration d’hydrocarbures liquides ou gazeux dit « permis Nanga I ».

D’une superficie de 686,7 km2, la zone d’exploration dite « Nanga I » a fait l’objet d’un accord particulier signé le 6 décembre 2017 entre le Congo et la société Total E&P Congo.

Conformément aux dispositions de l’article 9 de la loi de 2016 portant Code des hydrocarbures, les parties proposent que ce permis d’exploration soit attribué à la SNPC pour quatre ans et trois années pour les deux périodes de renouvellement éventuel.

Le groupe « contracteur » sera composé de la SNPC (15%) et Total E&P Congo (85%), avec possibilité pour la SNPC d’associer d’autres sociétés au moment de la mise en production.

Le troisième projet attribue à la SNPC un permis d’exploration d’hydrocarbures liquides ou gazeux dit « permis Marine XX ». Située en offshore très profond, cette zone d’exploration s’étend sur une superficie de 3285,8 km2 pour une profondeur d’eau estimée à 2000 m.

Conformément à l’article 9 du code des hydrocarbures précité, il est proposé d’attribuer le permis d’exploration « Marine XX » à la SNPC là où la conduite des opérations pétrolières serait confiée à Total E&P Congo.

Par ailleurs, le gouvernement a également adopté deux projets de décret portant respectivement deuxième renouvellement du permis d’exploration d’hydrocarbures liquides ou gazeux dit « permis Marine III » pour le premier, et prorogation du permis d’exploration d’hydrocarbures liquides ou gazeux dit « permis Haute Mer B » pour le second.

La sécurité l’alimentaire au menu d’un forum des parlementaires d’Afrique centrale

Le Forum sous-régional des parlementaires d’Afrique centrale sur la sécurité alimentaire et nutritionnelle a démarré, mardi à Brazzaville, en présence du président congolais, Denis Sassou N’Guesso, a constaté APA.Ouvrant les travaux de ce forum, le président congolais a invité les Etats de l’Afrique à faire de sorte que « la nourriture devienne un médicament de base pour les populations de la sous-région ».

Denis Sassou N’Guesso s’est préoccupé de l’alimentation des femmes enceintes et enfants à bas âges qui reste une préoccupation pour l’Afrique centrale, avant d’appeler à « une intégration sous-régionale portée, par entre autre, une agriculture structurante à vocation communautaire ».

Le président congolais a saisi cette occasion pour appeler à « une plus grande autonomisation des femmes et à une égalité des genres », estimant que ces facteurs sont des leviers de sécurité alimentaire et nutritionnelle au sein de la CEEAC.

Ce faisant, il a exhorté les « parlementaires de l’Afrique centrale à quitter le domaine des incantations stériles et à s’engager résolument dans des politiques, des plans et des projets agricoles cohérents et intégrateurs, afin de rétablir l’Afrique centrale dans son rôle incontestable de grenier de l’Afrique ».

« En tant qu’élus du peuple, les parlementaires de l’Afrique centrale devraient être des acteurs de première ligne sur le terrain, au rythme d’un parlementaire un champ », a dit le président N’Guesso.

Selon un rapport onusien, en 2018, trois personnes sur quatre sont sous-alimentées dans la sous-région d’Afrique centrale.

Au Congo, plus de 14,2% des ménages souffrent d’une insécurité alimentaire sévère ou modérée et 73,6% des ménages connaissent une sécurité alimentaire aléatoire.

Congo: la quinzaine des droits de l’homme s’ouvre mercredi

La 4ème édition de la quinzaine des droits de l’homme de délégation de l’Union européenne (UE) au Congo débutera le 20 novembre 2019 et sera consacrée au 30ème anniversaire de la convention internationale des droits de l’enfant, ont annoncé, mardi à Brazzaville, les responsables de cette institution.Selon les responsables de l’UE qui animaient une conférence de presse, cette quatrième édition de la quinzaine des droits de l’homme au Congo aura pour  première grande activité  la projection du film intitulé « Capharnaüm » qui a reçu le prix du jury au Festival de Cannes en 2018. C’est un long métrage de la réalisatrice franco-libanaise, Nadine Labaki,  qui retrace l’incroyable parcours de Zain, un enfant en quête d’identité et qui se rebelle contre la vie qu’on cherche à lui imposer.

Elle connaîtra aussi d’autres  événements organisés par les partenaires soutenus par l’UE au Congo, à Brazzaville et Pointe-Noire. Le 13 décembre, les étudiants clôtureront la quinzaine par la finale de la cinquième édition du concours de plaidoirie lancé le 11 novembre dernier.

Cette cinquième édition a pour spécificité d’être ouverte, non seulement aux étudiants en droit, mais également aux autres filières. La règle est que chaque équipe comporte au moins un étudiant en droit. Nombreuses activités seront également lancées par plusieurs organisations de la société civile.

D’après Azaad Manté, la chargé de la communication de l’UE, la spécificité de cette édition est qu’elle se focalisera sur l’enfant en mettant l’accent sur les étudiants de toutes les filières de l’Université Marien N’gouabi, rappelant que «le 20 novembre, la communauté internationale célèbre les droits de l’enfant, mais cette année, nous fêtons le  trentième anniversaire de la Convention relative aux droits de l’enfant».

Selon l’UE, à l’instar de la déclaration universelle des droits de l’homme, « la Convention relative aux droits de l’enfant est une boussole qui nous aide à préserver les droits de l’enfant et à exercer notre vigilance lorsqu’ils sont menacés, à agir lorsqu’ils sont bafoués ». 

Près de 3000 accidents routiers enregistrés en neuf mois au Congo

Le Congo a enregistré 2848 accidents corporels, touchant à 2521 victimes entre janvier et septembre 2019, indiquent les statistiques publiées dimanche par le ministère congolais des Transports, à l’occasion de a Journée africaine de la sécurité routière.« Ce chiffre est légèrement en hausse de 4,21% par rapport à l’année dernière », précise notre source, expliquant que la vitesse excessive et l’usage du téléphone au volant figurent parmi les principaux facteurs d’accidents.

« L’observation de 3000 conducteurs de véhicules sur les grandes artères de Brazzaville révèle que 61,2% font usage du téléphone au volant pendant la conduite et 38,2% ne le font pas », souligne ministère congolais des Transports.

Pour éviter la récurrence des accidents de la circulation, le gouvernement a pris l’engagement de continuer à œuvrer avec les partenaires publics pour accroître la mobilisation des unités de sécurité routière sur les routes nationales et départementales.

Par ailleurs, le gouvernement prévoit d’amplifier la vulgarisation du Code de la route, la conscientisation des automobilistes sur les dangers, les conséquences de l’usage du téléphone au volant pendant et l’installation de ralentisseurs de vitesse sur les routes.

Il invite également les conducteurs de véhicules à observer les règles du Code de la route, en respectant les prescriptions mentionnées sur les panneaux de signalisation, dont la limitation de la vitesse.

Au niveau mondial, environ 1,2 millions de personnes décèdent chaque année dans des accidents de la circulation et 90% de ces décès sont enregistrés dans les pays à revenu faible ou intermédiaire, signalent les statistiques de l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

CAN 2021, santé et économie au menu de la presse congolaise

Les journaux congolais ont traité ce samedi divers sujets portant sur les éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2021, la lutte contre le diabète et les assurances du gouvernement sur la mise en œuvre des recommandations du Fonds Monétaire International.Après leur défaite à l’extérieur (2-0) en match comptant pour la première journée des éliminatoires de la CAN 2021 face aux Lions de la Téranga le 13 novembre dernier au Sénégal, le onze national congolais aura l’occasion de se relancer ce dimanche à domicile.

Le quotidien Les Dépêches de Brazzaville annonce déjà la couleur : « Un autre résultat sera fatal » face aux Djurtus de la Guinée Bissau, actuels leaders du Groupe I à la suite de leur victoire (3-0) sur l’Eswatini.

« Les Diables- rouges déjà au pied du mur après leur défaite contre les Lions de la Téranga du Sénégal », avertit La Semaine Africaine.

Selon cette publication, cette défaite « sans surprise » des Diables Rouges qui ont déjà laissé trois points sur la route met la pression sur toute l’équipe.

« Le Congo n’a plus d’autres choix », estime La Semaine Africaine.

Par ailleurs, l’hebdomadaire revient dans sa rubrique santé sur la journée internationale de lutte contre le diabète qui a été célébrée le 14 novembre sous le thème « la famille et le diabète : protégez votre famille ».

« Le gouvernement congolais en partenariat avec l’association +Diabaction+ a organisé une campagne de dépistage de cette pandémie qui constitue aujourd’hui une un problème de santé publique dans le pays avec une prévalence estimée entre 3 à 7% », écrit la publication.

Quant à l’hebdomadaire L’Horizon Africain, il fait écho de l’indignation des députés de l’Assemblée nationale face à la précarité du plus grand établissement sanitaire du pays.

Les parlementaires se sont mobilisés pour que le budget du Centre hospitalier universitaire de Brazzaville (CHU-B) soit exécutoire et réalise son plan de redressement.

Enfin le quotidien Les Dépêches de Brazzaville revient sur le programme économique FMI –Congo du 11 juillet dernier et fait état de l’assurance donnée par le Premier ministre congolais, Clément Mouamba aux députés lors de son interpellation par ces derniers.

« Le chef de l’exécutif congolais a rassuré les députés que le gouvernement était à la manœuvre pour achever d’ici la fin de l’année l’exécution des 48 mesures relatives à la mise en œuvre de l’accord du programme économique entre le Congo et le FMI », écrit ce quotidien.

Mise en service des grues du port de Brazzaville

Quatre grues dont deux de 40 tonnes et deux autres de 6 tonnes du port de Brazzaville, financées par le Fonds Européen de Développement (FED) à hauteur de 10 millions d’euros, ont été mises en service, jeudi, par le Premier ministre congolais, Clément Mouamba, en présence de l’Ambassadeur de l’UE au Congo, Raul Mateus Paula.« Une page se tourne aujourd’hui avec la mise en service de ces quatre grues au port de Brazzaville (…) C’est avec une subvention de 10 millions d’euros que l’Union européenne a décidé d’accompagner la réhabilitation du port autonome de Brazzaville en le dotant de ces infrastructures », a déclaré Raul Mateus Paula.

Pour le diplomate européen, « la mise en service de ces grues permet désormais d’améliorer l’attractivité du port, en réduisant les délais de passage portuaire. Cela répond ainsi de manière fiable et adéquate aux besoins des opérateurs économiques désireux de multiplier leurs échanges dans la sous-région ».

Poursuivant, le diplomate européen a pris l’engagement au nom de son institution d’appuyer le développement du Corridor 13 grâce à une subvention de 30 millions d’euros pour appuyer le programme d’extension et de mise à niveau environnementale des infrastructures du port autonome de Pointe-Noire.

Pour le ministre congolais des Transports, Fidèle Dimou, « ces nouvelles grues vont permettre au port de Brazzaville d’offrir un point de connexion entre le port autonome de Pointe-Noire (sud), la RCA et la République Démocratique du Congo (RDC).

Il a salué l’expertise des travaux de génies civil et électrique préfinancés par Bolloré Ports qui assure la gestion du port de Brazzaville à travers sa filiale Terminaux du Bassin du Congo (TBC), soulignant que pour opérer ces équipements, huit agents et techniciens de TBC et Congo Terminal ont été formés par Unit Export et le centre de formation panafricain d’Abidjan.

Pour les autorités du port de Brazzaville, la mise en service de ces grues va, entre autres, réduire le temps de passage de marchandise dans ce port, créer des emplois directs et indirects, développer les échanges dans la sous-région et réduire les prix des denrées pour soulager le panier de la ménagère.

Le port autonome de Brazzaville avait été construit en 1921 avec la vocation de regrouper les matières premières de l’Afrique Equatoriale Française (AEF) dont le coton du Tchad, le caoutchouc de l’Oubangui Chari et le bois du Congo afin de les acheminer vers l’Europe.

Éliminatoires CAN 2021 : le Sénégal bat le Congo (2-0)

Le Sénégal a battu mercredi à Thiès (70km de Dakar) le Congo Brazzaville sur le score de 2 buts à 0, en match comptant pour la première journée du Groupe I des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2021 prévue au Cameroun.Le premier but des Lions a été inscrit par Sidy Sarr à la 25è, à la suite d’un corner et d’un retourné acrobatique manqué du nouveau capitaine Kalidou Koulibaly. À la récupération, le milieu offensif de Nîmes Olympique (Ligue 1 France) trompe le portier congolais Christoffer Mafoumbi.

Deux minutes plus tard, le Messin Habib Diallo marque de la tête son premier but en sélection sur un centre de Sadio Mané.

A l’issue de la première journée, la Guinée Bissau qui s’est imposée à domicile ce mercredi face à l’Eswatini (3-0) est en tête du Groupe I, suivie par le Sénégal.

La deuxième journée sera marquée dimanche par le déplacement des Lions à l’Eswatini pendant que les Djurtus iront affronter les Diables Rouges à Brazzaville.

La RDC et le Congo signent un accord pour accélérer le projet de pont route-rail reliant leurs capitales

La République démocratique du Congo et la République du Congo ont signé, mardi, dans le cadre de l’Africa Investment Forum à Johannesburg, un accord interétatique visant à accélérer la construction du pont reliant leurs capitales, Brazzaville et Kinshasa.L’accord signé par les deux Congo, en présence de leurs partenaires principaux, la Communauté économique des états d’Afrique centrale (CEEAC), la Banque africaine de développement et Africa50, fixe les principes de coopération pour l’élaboration, la construction, l’opérationnalisation et la maintenance du pont. 

Une fois ratifié, cet accord interétatique servira de cadre opérationnel pour le recours à des appels d’offres, la recherche de partenaires techniques stratégiques et la mobilisation des financements.

Les deux gouvernements congolais ont mandaté Africa50 sur le développement du projet aux côtés de la Banque africaine de développement, qui fournira le financement (dette), sous l’égide de la CEEAC. En tant que développeur principal, Africa50 aidera à structurer le projet sous la forme d’un partenariat public privé (PPP), dirigera la phase de préparation et de développement du projet et investira des fonds propres pour la construction, rapporte une note transmise à APA, mercredi.

Projet emblématique du Plan d’Action Prioritaire du Programme pour le Développement des Infrastructures (PIDA), l’ouvrage consiste en un pont à péage de 1,575 kilomètre de long, au-dessus du fleuve Congo. Il comprend une voie ferrée, une route à double ligne, des passages piétons et un poste de contrôle frontalier de chaque côté. Il sera connecté aux infrastructures routières existantes dans chaque pays. Son coût était estimé à 459 millions de dollars américains en 2017.

Le fait d’établir une connexion directe entre Kinshasa et Brazzaville permettra d’augmenter le trafic actuel, estimé à 750 000 personnes et à 340 000 tonnes de fret par an, à plus de 4 millions de personnes et plus de 3 millions de tonnes de fret d’ici à 2025.

Par ailleurs, l’impact positif du projet s’étendra bien au-delà des deux villes, créant un lien essentiel pour le développement des corridors de transport est-ouest et nord-sud de l’Afrique.

Dans son allocution, Mme Élysée Munembwe Tamukumwe, vice-Premier ministre du Plan de la République démocratique du Congo a rappelé les enjeux économiques de cette signature, en évoquant les projets d’infrastructure qui en découleront à l’échelle régionale et panafricaine.

« Ce pont constitue une liaison de transport essentielle pour la réalisation du transafricain qui regroupera plusieurs corridors, de Tripoli à Windhoek jusqu’à Cape Town. Nous sommes heureux de coopérer avec la République du Congo, notre pays frère, et tous les autres partenaires sur ce projet historique qui vient matérialiser la volonté des chefs d’états de la CEEAC de renforcer l’intégration régionale ».

 «Ce pont est une contribution idoine de l’Afrique centrale et surtout des deux Congos à l’opérationnalisation de la Zone de libre-échange continentale africaine. Nous sommes très enthousiastes à signer cet accord qui fixe en substance, le cadre légal de réalisation du projet de pont route-rail et nous relevons le professionnalisme des partenaires stratégiques qui gèrent sa structuration pour aboutir à un modèle consensuel de gestion », a déclaré Jean-Jacques Bouya, ministre de l’Aménagement, de l’équipement du territoire, des grands travaux de la République du Congo.

Selon le président de la Banque africaine de développement, Akinwumi Adesina, « le projet de pont des deux Congo établira enfin un lien physique direct entre Kinshasa et Brazzaville, les deux capitales les plus proches du monde. De tels projets de transport ont pris une nouvelle importance avec la signature en avril dernier de l’accord sur la zone de libre-échange continentale africaine. Les réductions tarifaires de 90% proposée sur les marchandises n’auront que peu d’effet si ces marchandises ne peuvent pas traverser rapidement les frontières. »

« Les projets régionaux présentent des défis particuliers. Nous sommes reconnaissants envers les leaders de ces deux grands pays pour leur soutien indéfectible en faveur de cet accord interétatique. Nous sommes à la fois heureux de pouvoir franchir cette étape importante et fiers de la confiance qui est accordée à Africa50 » a précisé Alain Ebobissé, Directeur général d’Africa50.

 « Nous sommes prêts à déployer notre expertise en matière de développement de projet et de capital-investissement ainsi que notre savoir-faire technique et opérationnel pour accélérer la mise en œuvre de cet important projet, en travaillant étroitement avec nos pays actionnaires, la Banque africaine de développement, la CEEAC et les autres partenaires du projet », a-t-il conclu.

Africa50 est une plateforme d’investissement créée par les chefs d’États africains et la Banque africaine de développement, dont le mandat est de développer et d’investir dans des projets d’infrastructures à fort impact de développement, à travers la mobilisation de fonds publics et privés, tout en proposant un rendement attractif aux investisseurs.

A ce jour, Africa50 compte 30 actionnaires, dont 28 pays africains, la Banque africaine de développement, la banque centrale du Maroc Bank Al-Maghrib, et la Banque des États d’Afrique de l’Ouest (BCEAO), pour un capital engagé de plus de 876 millions de dollars américains.

Éliminatoires CAN 2021 : Le match Sénégal-Congo domine la presse congolaise

Les journaux congolais de ce mercredi ont fait de larges commentaires sur le match de la première journée des éliminatoires de la 33ème édition de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2021), qui va opposer les Lions de la Téranga aux Diables Rouges du Congo à Thiès au Sénégal.« Ça y est, c’est ce mercredi que les Diables Rouges du Congo seront reçus à Thiès (Sénégal) par les Lions de la Téranga dans », écrit Le Patriote.

Selon cette publication « il s’agit là d’un match qui du côté congolais est considéré à juste titre comme celui de la peur, car les Diables Rouges s’attaquent à l’occasion à l’équipe vice-championne (de la CAN 2019) et donc à l’une des plus grosses cylindrées du continent en ce moment ».

La Semaine Africaine s’interroge « Les congolais réussiront-ils à surmonter l’obstacle sénégalais ?

Avant de poursuivre que « c’est du David contre Goliath (récit biblique), le combat s’annonce déséquilibré, du moins théoriquement ».

Pour la semaine africaine avec ce match de la première journée des éliminatoires de la CAN 2021, les Diables Rouges recommencent à Thiès une aventure continentale.

Ce journal conclut que « le public espère tout simplement pour sa sélection nationale, que son déplacement à Thiès connaisse une issue semblable au célèbre récit biblique cité ci-dessus tout en invitant les férus du football congolais à avoir les oreilles collées à leurs postes radio.

Le quotidien Les Dépêches de Brazzaville annonce que dans le cadre des éliminatoires CAN 2021 « le Congo affronte le Sénégal à Thiès en soulignant que peu avant le départ pour le Sénégal, le sélectionneur des Diables Rouges, le brésilien Valdo Candido, a affiché son optimiste face à la presse congolaise sur l’issue de ce match qui opposera ce mercredi ses poulains à ceux du coach sénégalais Aliou Cissé.

Divers sujets au menu de la presse congolaise

Les journaux congolais parus ce lundi traitent de divers sujets portant sur l’environnement, l’économie, la santé et le sport.« Planter un arbre, c’est lutter contre l’aggravation des phénomènes d’érosions des sols », écrit La Semaine Africaine.

Ce bihebdomadaire ajoute qu’à l’occasion de la journée de l’arbre qui était célébrée le 6 novembre sur le thème « Verdir nos cités pour contre les érosions et les effets climatiques », des milliers d’arbres ont été plantés à travers le pays ».

Il rappelle en outre que « l’objectif de cette journée instituée depuis près de 33 ans est de sensibiliser les citoyens sur les enjeux de l’arbre et son importance dans la lutte contre les changements climatiques. »

La Semaine Africaine commente le devenir de l’accord conclu entre le Fonds Monétaire International et le gouvernement congolais le 11 juillet 2019.

Outre la mise en place d’une commission de suivi de l’exécution de l’accord du Congo, cette publication rapporte les propos du président de l’Assemblée nationale, Isidore Mvouba qui lors du début des activités de cette commission demande au gouvernement « rigueur et pugnacité de l’exécution des 48 mesures ou clauses de cet accord. »

La Griffe, un hebdomadaire satirique souligne que « le Congo est dans la boue des critiques dans tous les domaines », insistant sur celui de la bonne gouvernance qui risque de mettre en péril le programme signé avec le FMI. »

Le quotidien Les Dépêches de Brazzaville revient quant à lui sur les conclusions d’une mission d’évaluation du FMI, après un séjour deux semaines au Congo. Selon le journal, le FMI qui exige au Congo plus d’effort en faveur des pauvres.

« L’institution financière internationale qui vient de séjourner au Congo invite le gouvernement a redoublé des efforts afin de renforcer l’efficacité dans la chaîne de dépenses, en privilégiant les couches sociales défavorisées. »

Sur le volet santé le quotidien pro -gouvernemental fait savoir que les Congolais ont participé massivement à la campagne de dépistage du cancer du sein et du col de l’utérus dénommée « Octobre rose » organisée par le ministère de la Santé.

Il en résulte, selon ce quotidien, que « sur mille femmes qui ont été dépisté au long du mois d’octobre, cent cinq d’entre elles ont présenté une anomalie bénigne, quarante-sept cas déclaré suspects contre six cas de cancer avérés. »

Afin La Semaine Africaine parle aussi de Coupe d’Afrique des nations(CAN) 2021 au Cameroun dont les éliminatoires démarrent cette semaine.

A cet effet, pour la première sortie des Diables Rouges, le coach du Congo Valdo Candido, a déclaré au cours d’une conférence de presse avant le départ pour Thiès au Sénégal pour le match avec les Lions de la Téranga qu’« il est optimiste quant à la qualification à la phase finale de cette CAN au Cameroun.

« Nous allons au Sénégal pour la bataille et non pour participer à la fête du Sénégal », a lancé le brésilien Valdo Candido dans les colonnes du bihebdomadaire.

Le FMI exhorte Congo à poursuivre les réformes pour retrouver la croissance

Le chef de la délégation du Fonds monétaire international (FMI), Alex Segura-Ubiergo a exhorté la République du Congo à poursuivre l’exécution des principales réformes retenues par les deux parties pour la réussite du programme économique conclu le 11 juillet 2019 visant le retour positif de la croissance économique du pays, a appris APA samedi de source officielle.Le chef de la délégation du FMI a fait cette exhortation aux autorités congolaises, mercredi dernier, après une séance de travail avec le ministre des Finances, Calixte Nganongo, rapporte un communiqué reçu à APA.

Ainsi, après avoir relevé des  progrès dans la mise en œuvre du programme économique entre le FMI et le Congo lié au retour de la croissance hors pétrole et à l’exécution des principales réformes, Alex Segura-Ubiergo a déploré le fait que « ce retour de la croissance hors pétrole demeure relativement faible », même s’il peut être qualifié « de positif, après trois ans de récession dans le pays ».

La dernière mission du FMI au Congo a loué « les efforts du régime pour réduire le poids de la dette, maîtriser les dépenses publiques », avant d’inviter les autorités à poursuivre les réformes sur la transparence, de la bonne gouvernance publique et de l’environnement des affaires.

Pour Alex Segura-Ubiergo, « ces efforts sont également à faire pour la dette commerciale extérieure qui a encore un poids très important sur l’économie congolaise ».

Vingt-deux «Diables rouges» retenus pour les éliminatoires de la Can 2021

Le sélectionneur national de la République du Congo, Valdo Candido, a rendu publique une liste de 22 joueurs appelés à jouer face au Sénégal et à la Guinée-Bissau, les éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations(Can), prévue en 2021 au Cameroun, rapporte ce jeudi la radio nationale.Voici la liste des 22 « Diables rouges » :

Gardiens de but :  Christoffer Mafoumbi (Blackpool / Angleterre), Pavhel Ndzila (Etoile du Congo) et Giscard Mavoungou (AS Cheminots / Congo)

Défenseurs centraux : Fernand Mayembo (Le Havre / France), Carof Bakoua (Otohoo/ Congo), Elie Ikouma (Cara / Congo), Beranger Itoua (Sohar Fc / Oman)

Latéraux : Ravy Tsouka (Vasteras SK FK/ Suède), Dorvel Dibekou (Etoile du Congo / Congo), Hugo Konongo (SEPSI OSK/ Roumanie), Dimitri Bissiki (AS Otoho/ Congo)

Milieux de terrain : AmourLoussoukou (Stade tunisien / Tunisie), Durel Avounou (SM Caen/ France), Gaius Makouta (AS Braga B/Portugal), Itali Ossété (Diables Noirs /Congo), Thievy Bifouma (Yeni Malatyaspor / Turquie)

Attaquants : Junior Makiéssé (US Tataouine/ Tunisie), Yhoan Andzouana (KSV Roeselare / Belgique), Prince Vinny Ibara (Beerschot/ Belgique), Silvère Ganvoula (VFL Bouhum/ Allemagne), Juvhel Tsoumou (FCSB / Roumanie), Yann Moukombo (Etoile du Congo / Congo)

Brazzaville abrite mercredi un congrès des syndicats d’Afrique centrale

La capitale congolaise, Brazzaville accueille les 6 et 7 novembre 2019, le 3ème congrès de l’Organisation syndicale des travailleurs d’Afrique centrale(OSTAC) qui sera axé sur le thème : « Migration des travailleurs : enjeux et perspectives », a appris APA auprès du comité d’organisation.«Quatre-vingt-quatorze délégués des pays d’Afrique centrale et quatre invités de marque des organisations syndicales régionales et sous-régionales sont attendus à ces assises », explique un communiqué du comité d’organisation du 3ème congrès de l’OSTAC.

Il souligne que les congressistes vont débattre de l’immigration des travailleurs, « un phénomène courant et d’actualité en Afrique et particulièrement en Afrique centrale ».

« Ce congrès entend ainsi, conformément aux recommandations du Bureau International du Travail (BIT) sur cette question migratoire des travailleurs, en faire un atout pour le développement, en favorisant l’intégration des travailleurs dans les pays d’accueil. Pour ce faire, il est prévu la mise en place de structures de certification de compétences ».

Divers sujets au menu de la presse congolaise

La série d’actions entrepris par le gouvernement dans le cadre des prescriptions contenues dans l’accord signé avec le Fonds monétaire international (FMI), l’aggravation des érosions suite aux dernières pluies enregistrées à Brazzaville, l’intérêt des Américains au secteur agropastoral congolais et le début la semaine prochaine des éliminatoires de la 33ème de la CAN de football avec les Diables rouges à l’assaut des Lions de la Téranga sont les divers sujets traités ce mardi par la presse congolaise.« Accord Congo-FMI : le gouvernement passe aux actes concrets » titre Le Patriote à sa Une. Le journal ajoute que « dans le cadre des prescriptions contenues dans l’accord signé le 11 juillet dernier entre le Congo et le FMI le gouvernement (…) a décidé de réduire les subventions des produits pétroliers, de suspendre les exonérations fiscales et de revoir à la baisse les effectifs du personnel diplomatique, consulaire et assimilé du Congo à l’étranger. »

Certes, poursuit le Patriote « ce n’est certain pas encore suffisant, mais le chemin le plus long commence par le premier pas», soulignant que « par ces actes majeurs le gouvernement engage un pas de course des réformes porteuses d’espoir pour cet accord Congo-FMI ».

Le quotidien Les Dépêches de Brazzaville fait un zoom sur l’environnement avec les pluies qui s’abattent sur Brazzaville et signale que « outre les érosions existantes, ces pluies en causent d’autres qui menacent dangereusement les habitations et le réseau routier. »

Sur le même sujet, les journaux Epanza Makita, le Nouveau Regard et bien d’autres comme La Griffe déplorent l’indifférence des autorités face à ce phénomène d’érosion.

Ces quotidiens mettent l’accent sur la montée des eaux de pluie dans certains quartiers de Brazzaville. Une situation qui fait le bonheur des désœuvrés qui transportent des citoyens d’un bout du quartier à un autre moyennant 100 FCFA ou plus.

Abordant l’angle de la coopération, le quotidien Les Dépêches de Brazzaville fait écho de la volonté d’investir dans le secteur agropastoral au Congo manifestée au Premier ministre congolais, Clément Mouamba, par des hommes d’affaires de la société américaine « Eagle business solutions » en séjour au Congo. 

Toujours sur ce volet coopération, Manager Horizon relaie la volonté du Japon à développer la riziculture au Congo.

À en croire le quotidien, « à cet effet le gouvernement nippon par l’entremise de son ambassadeur au Congo Horichi Karube a signé le 31 octobre dernier avec le gouvernement congolais un accord de financement de 1,1 milliard F.CFA, soit deux cent millions de yens. »

Sur le plan sportif, la presse congolaise annonce le début la semaine prochaine de la 33ème édition de la Coupe d’Afrique des Nations 2021.

Le quotidien Le Patriote qualifie d’« un voyage de la peur » le déplacement en terre sénégalaise des Diables rouges du Congo pour y affronter le 13 novembre les Lions de la Teranga.

Congo : la chasse sportive suspendue pour six mois

Le ministère de l’Economie forestière a suspendu, le 1er novembre 2019, la chasse sportive pour une durée de six mois à compter du 1er novembre 2019, a appris APA samedi de source officielle, qui précise que cette décision est conforme dispositions de l’arrêté n°3772 du 12 août 1972 fixant les périodes d’ouverture et de fermeture de la chasse sportive en République du Congo.Selon le Directeur général de l’Economie forestière, Joseph Moumbouilou, cette fermeture de la chasse sportive sur toute l’étendue du territoire national à compter du 1er novembre ne constitue en rien une disposition qui vise « à priver les citoyens de consommer la viande de brousse».

« Cette disposition, a-t-il justifié, vise à garantir une disponibilité de la ressource faunique à travers une exploitation planifiée et durable au profit des générations présente et future ».

Il a ajouté que la « disparition de cette ressource dans nos massifs forestiers pourrait mettre sérieusement en péril l’équilibre écologique avec pour effets néfastes, le dérèglement climatique et entraîner des conséquences pour la survie de l’homme sur la planète terre ».

Pendant six mois donc, la population des grands centres urbains se contentera de la viande d’élevage et des ressources halieutiques afin de satisfaire leurs besoins alimentaires en protéine animale.

De ce fait, Joseph Moumbouilou a invité la force publique, les communautés locales et la population autochtone (qui vit de la chasse et de la cueillette) à conjuguer leurs efforts pour assurer la bonne conservation des espèces sauvages.

Au Congo, malgré les nombreux appels à la protection de la faune sauvage, cette ressource subit une grande menace à cause du braconnage perpétré par des nationaux et des étrangers.

Cinq milliards f cfa du Fonds d’adaptation au changement climatique pour le Congo

Le projet « Renforcement des capacités d’adaptation aux changements climatiques des communautés vulnérables vivant dans le bassin du fleuve Congo » a reçu, le 11 octobre 2019, cinq milliards f cfa du Fonds d’adaptation au changement climatique en vue d’accompagner les populations vulnérables du Congo, a appris APA samedi d’une source médiatique.L’annonce est fait dans par le quotidien national Les dépêches de Brazzaville dans sa parution du jour, citant la ministre du Tourisme et de l’Environnement, Arlette Soudan-Nonault et le représentant du Programme alimentaire mondial, (Pam), Jean-Martin Bauer.

Ce projet soutiendra l’accompagnement de la population autochtone et des petits exploitants agricoles pour faire face aux changements climatiques dans les départements de la Bouenza, la Likouala et la Sangha. Il s’exécutera dans la période allant de 2020 à 2024. Environ cent soixante-dix-neuf mille personnes basées dans cent vingt-quatre villages en bénéficieront.

Selon les experts du climat, il est probable que le réchauffement au Congo vers la fin du 21ème siècle soit de l’ordre de +1,5-3 degré Celsius pour les scénarii optimistes et de +3,5-6 degrés Celsius pour les scénarii pessimistes.

Au regard de ces indices inquiétants, le projet vise à améliorer les conditions d’adaptation, la sécurité alimentaire et la résilience aux changements climatiques des communautés vulnérables.

«C’est une grande satisfaction de constater que ce long processus a enfin abouti à l’obtention de ce financement pour soulager et accompagner les populations plus vulnérables », s’est réjouie la ministre Arlette Soudan-Nonault.

Le Congo est le45ème pays au monde le plus vulnérable et le 19ème le moins prêt en termes de préparation à l’urgence d’adaptation aux changements climatiques.

Diplomatie et politique en vedette dans la presse congolaise

Les journaux congolais parus lundi à Brazzaville traitent d’une diversité de sujets dominés par le compte-rendu du sommet Russie-Afrique tenu du 23 au 24 octobre dans la ville côtière de Sotchi et le consensus qui se dégage pour la tenue du dialogue national.« Coopération : une nouvelle ère s’ouvre entre la Russie et l’Afrique », titre le quotidien les dépêches de Brazzaville, soulignant que ce premier sommet « a débouché sur une déclaration dans laquelle les deux parties ont convenu d’établir un forum de partenariat devant coordonner le développement de leurs relations ».

D’après ce journal, ce rendez-vous qui se tiendra désormais chaque trois ans a posé les bases d’une nouvelle forme de coopération, incluant les domaines politique, économique, commercial, technologique, juridique, sécuritaire et environnemental.

Sur un autre sujet, Le Patriote note qu’un « consensus se dégage pour la tenue d’un dialogue national au Congo ».

« La trame de l’ordre du jour du dialogue national en perspective se précise au fur et à mesure que la Conseil national du dialogue (CND) avance dans les contacts avec les partis politiques, les associations et notabilités nationales ainsi qu’internationales», écrit cet hebdomadaire proche du pouvoir.

Pour sa part, La Semaine africaine revient dans sa page politique sur la guerre de leadership au sein de l’Union pour le mouvement populaire(UMP) qui a conduit à l’annulation du récépissé de ce parti politique par le ministère congolais de l’Intérieur. Pour le journal, «les politiciens ne devraient confondre les courants de pensée avec le parti».

Sur un tout autre sujet, Les dépêches de Brazzaville s’intéressent à lutte contre la pauvreté en relayant l’appel du ministère des Affaires sociales et l’Action humanitaire à l’endroit des bénéficiaires du projet de lutte contre la pauvreté  dénommé « lisungi » pour la gestion des microprojets issus de ce financement avec plus de rigueur.

 

Congo: campagne de lutte contre la hausse des prix des denrées de première nécessité

Le ministère congolais du commerce, des approvisionnements et de la consommation via sa direction générale du commerce intérieur, a lancé ce dimanche à Brazzaville une campagne de lutte contre la hausse des prix des denrées de première nécessité, en publiant les prix plafonds de ces denrées à travers le territoire national.« Ces prix plafonds d’application immédiate vise à soulager les ménages congolais le papier qui ploient sous l’emprise de la crise économique qui secoue le pays depuis plusieurs années », a déclaré le directeur général du commerce intérieur, M. Martin Moubari en menaçant de sévir contre les grossistes qui ne respecteraient pas la réglementation des prix et les normes commerciales.

Pour le directeur général du commerce intérieur, « ni la mise en service des postes de péage entre Brazzaville et Pointe-Noire (principale voie de ravitaillement du pays), ni à la pénurie des devises due à la mise en application du nouveau règlement des changes de la Communauté économique et monétaire des Etats de l’Afrique centrale (CEMAC) décriés par les opérateurs économiques, ne justifient la hausse des prix des produits de première nécessité constatée sur le marché congolais ».

Il qualifie la flambée de prix de première nécessité observée depuis quelques mois dans le pays de « spéculative » surtout « d’opportuniste » destinée à pénaliser les ménages congolais en ce temps de crise économique.

Ainsi, le directeur général du Commerce intérieur sous l’impulsion de sa tutelle, après consultation des commerçants importateurs et les associations de consommateurs a lancé cette restructuration des prix qu’elle vient d’homologuer afin d’améliorer le panier de la ménagère.

En effet, le carton de certains produits congelés tels que le poulet qui était monté à 12 000 FCFA retombe à 8100 FCFA, celui de cuisse de poulet qui était de 10 000 FCFA, revient à 7000 FCFA, le riz blanc qui était monté à 11000 FCFA revient maintenant à 6000 FCFA.

Les directeurs départementaux du commerce intérieur et départementaux de la concurrence et de la fraude commerciales sont tenus de veiller à l’application stricte des dispositions de cette campagne de lutte contre la hausse de prix, a conclu Martin Moubari.

Présence Africaine a prôné l’idéologie fédératrice de la civilisation noire (Editeur)

La Maison d’édition « Présence Africaine » qui a célébré ce weekend à Paris son 70 anniversaire, a incarné l’idéologie fédératrice de la civilisation noire, avec une mission d’affirmer son existence et son écriture au monde, a fait savoir Mukala Kadima Nzuji, directeur des Éditions Hémar et ancien directeur littéraire à Présence Africaine.Pour l’écrivain congolais, ancien collaborateur (1971-1983) à Présence Africaine, par la création de cette Maison d’éditions, le Sénégalais Alioune Diop (1910-1980) affirmait la présence africaine dans le monde ».

« Présence Africaine, c’est l’affirmation d’une civilisation dans un contexte de déni. De tout cela, il y avait une idéologie comme toute activité humaine », a indiqué Mukala Kadima Nzuji dans une interview accordée à APA.

Rappelant le contexte colonial de la naissance de Présence Africaine, caractérisé par « le mépris du noir », il continue de dénoncer ces stéréotypes d’alors selon lesquels « l’homme noir n’avait pas de culture, pas de civilisation, pas de passé et donc pas d’histoire. »

L’écrivain congolais francophone reconnait par ailleurs que le philosophe sénégalais Alioune Diop avait pris le contre-pied des attaques des fascistes occidentaux qui à cette époque, pour avoir eu le courage de fonder Présence Africaine dans un contexte difficile.

« En créant en 1949 la Maison d’édition après la création de la Revue en 1947, malgré plusieurs tentatives des actions qui ont été menées contre Présence Africaine, Alioune Diop a tenu bon, contre les attaques fascistes occidentaux », a déclaré Mukala Kadima Nzuji.

Au-delà de la Revue, la Maison d’édition était également une tribune offerte alors aux écrivains noirs.

« Les productions de Présence Africaine nous ont nourris intellectuellement. Quand je dis, nous je parle de tous ceux de la génération, nous avons vécu à l’ombre de présence africaine, nous avons pensé, réfléchi un peu à la manière de présence africaine », a clamé l’écrivain.

A cet effet, l’ancien directeur littéraire de Présence souhaite que cette « mémoire » qui mérite d’être « entretenue et soutenue », classée « patrimoine culturel de l’UNESCO » pour son « long parcours dans des combats culturels, politiques, économiques ».

Cependant, le professeur de littérature estime que Présence Africaine doit continuer à publier en offrant plus d’espace aux jeunes auteurs.

Politique, sport et culture au menu de la presse congolaise

Les journaux congolais de ce mercredi traitent essentiellement de la crise secouant l’Union pour un mouvement populaire (UMP), la qualification des Diables rouges au Championnat d’Afrique des nations (Chan) 2020 et les préparatifs du festival du rire TuSeo.Le journal Les dépêches de Brazzaville annonce que « l’UMP (Union pour un mouvement populaire) avance vers le schisme ». Le quotidien national explique que « la crise que traverse (ce parti) a atteint son paroxysme avec la bagarre ayant opposé, le 16 octobre dernier, son président (Digne Elvis Okombi Tsalissan) et le député Jean Valère Mbani » qui est à la tête de l’aile dissidente de l’UMP.

Dans Le patriote, Martin Mbéri, le Secrétaire permanent du Conseil national du dialogue déclare que cette confrontation est « intolérable », non sans inviter les protagonistes à privilégier « la force de l’argument plutôt que l’argument de la force ».

En tout cas, La Semaine africaine remarque que « rien ne va plus à l’UMP », parti de l’ancien ministre Okombi Tsalissan.

Sur un tout autre sujet, La Semaine africaine se fait l’écho de la qualification de l’équipe nationale locale de football au Championnat d’Afrique des nations (Chan) prévu en 2020 au Cameroun. Ce journal fait savoir que les Diables rouges locaux, « aux prises avec la Guinée équatoriale dimanche (dernier) au stade Alphonse

Massamba-Débat, ont décroché leur ticket à la faveur de leur courte victoire (1-0) après un match nul (2-2) à Malabo lors de la manche aller du dernier tour des éliminatoires » de cette compétition.

En outre, La Semaine africaine précise que « grâce à ce succès, le Congo disputera pour la troisième fois, après 2014 en Afrique du sud et 2018 au Maroc, la phase finale du Chan ».

Pour sa part, le journal Les dépêches de Brazzaville annonce la tenue, du 24 au 26 octobre, du « festival du rire TuSeo » dans la capitale congolaise sous la thématique « quinze ans d’éclats…de rire ».

71 millions d’euros de Paris pour des projets intégrateurs de la Cemac

La Banque développement des Etats de l’Afrique centrale (BDEAC) a bénéficié d’une aide financière de 71 millions d’euros de la France pour des projets intégrateurs de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac), annonce mardi un communiqué de la BDEAC.Cette aide financière fait suite à un accord signé récemment entre la BDEAC et la Commission de la Cemac qui permet aux aides françaises d’être directement virées dans ses comptes.

« Avant la signature de cet accord, l’aide française était versée directement sur le compte de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac) », explique ce communiqué

Cet accord va permettre à la BDAEC de recevoir un montant additionnel de six millions d’euros, en plus de soixante-cinq millions initialement mobilisés pour le financement des projets intégrateurs.

Il n’y a pas de trafic de voitures au port de Pointe-Noire (concessionnaire)

La direction de Congo-Terminal, concessionnaire du terminal à conteneurs du port de Pointe Noire, a contesté mardi dans un entretien avec APA l’information relayée par les réseaux sociaux sur un supposé trafic de voitures au Port Autonome de Pointe-Noire (PAPN).Une vidéo qui circule actuellement sur les réseaux sociaux montre des scènes d’un supposé trafic de voitures au Port Autonome de Pointe-Noire (PAPN), mais selon le service communication de Congo-Terminal aucune réclamation pour vol ou vandalisme n’a été enregistrée jusque-là.

« Le quai de déchargement des voitures est clôturé, éclairé et sous contrôle d’accès et de vidéo surveillance 24h/24 », a précisé l’entreprise, notant que les espaces qu’elle gère sont soumis aux dispositions de ses certifications ISPS (code international pour la sécurité des navires et des installations portuaires) et Pedestrian free yard (terminal sans piétons).

Par ailleurs, Congo terminal rassure quant à la solidité du dispositif de sécurisation de ses installations mis en place ainsi que du respect et de l’intégrité des biens qui lui sont confiés.

Congo Terminal est une filiale de Bolloré Ports créée en 2009 après la signature d’un partenariat public-privé avec le gouvernement congolais pour la concession du terminal à conteneurs du PAPN.

Bolloré Ports y a entrepris de nombreux travaux de modernisation et d’extension pour accompagner son développement. Cette initiative a permis la création de plus de 850 emplois permanents et plus de 300 emplois indirects, souligne l’entreprise.

Congo : 5 morts et 51 blessés dans un accident de bus

Un bus de la société de transport Océan du Nord, en provenance de Pointe-Noire pour Brazzaville, s’est renversé à hauteur de la ville de Dolisie (sud), occasionnant cinq morts et cinquante et un blessés, a appris APA mardi de sources concordantes.Selon un policier interrogé sous anonymat, le bus emprunte régulièrement cette route de la nationale n°1 longue de près de 530 km, mais n’a pu s’empêcher de faire une fausse route tragique dimanche dernier.

Sur cette même route, un autre bus de la même société avait causé il y a moins de deux semaines un accident qui avait fait un mort et quelques blessés légers.

« L’excès de vitesse serait (la cause) de cet accident dans cette partie de la route nationale une, où le relief est abrupt », a expliqué l’agent de l’ordre public.

Selon des sources officielles, les blessés graves ont été acheminés à la capitale Brazzaville pour des soins intensifs tandis que les autres ont été conduits à l’hôpital de Dolisie.

Par ailleurs, une enquête est ouverte pour connaitre les véritables raisons de cet accident.

Congo : vers l’instauration d’une assurance obligatoire des risques sportifs

Le gouvernement congolais a approuvé un projet de loi relatif à l’institution d’une assurance obligatoire des risques sportifs, rapporte le compte rendu du conseil des ministres tenu vendredi à Brazzaville« L’assurance ainsi proposée obéit aux dispositions du Code des Assurances des Etats membres de la Conférence Interafricaine des Marchés des Assurances (CIMA). Elle devra pallier les conséquences dramatiques dues aux risques de la pratique sportive, en instituant une obligation de prise en charge des sportifs licenciés et/ou membres d’associations et de clubs sportifs », a expliqué à la presse le ministre des Sports et de l’Education physique.

Selon  Hugues Ngouolondélé, « cette assurance, constitue une avancée considérable qui va conduire à rassurer celles et ceux qui s’adonnent à la pratique des disciplines sportives ». Et le ministre d’ajouter  que « l’instrument efficace de protection des sportifs ainsi institué permettra de renforcer les chances d’une pratique sportive de haut niveau dans notre pays ».

Le présent projet de loi par les ministres sera transmis au Parlement pour examen et adoption.

Politique et économie au menu de la presse congolaise

Les journaux congolais de ce mardi traitent essentiellement du souhait de l’opposition de s’unir pour faire face à la mouvance présidentielle mais aussi du dernier rapport ‘’Africa Pulse » qui crédite le Congo d’un taux de croissance de 5,4 % en 2019.La Semaine africaine se demande si « l’unité de l’opposition prônée par Pascal Tsaty Mabiala (son chef de file) est-elle possible ? ». Ce journal analyse la désunion de l’opposition congolaise comme « une malédiction », avant de rapporter les propos de Pascal Tsaty Mabiala : « Nous étions rassemblés hier autour de la défense de l’ordre constitutionnel. Il est aussi possible, au-delà de nos divergences supposées ou réelles, de mener ensemble ce combat pour l’obtention des conditions pour une élection libre et crédible ».

Par ailleurs, cet hebdomadaire indique que « le Conseil national du dialogue et l’opposition congolaise évoquent la possibilité de mettre en place un cadre idéal de réflexion sur le dialogue national » qui devrait se tenir en 2020.

De son côté, Le Patriote annonce que le Parti congolais du travail (PCT, au pouvoir) « accélère les pas vers son Congrès du cinquantenaire prévu du 27 au 30 décembre 2019 ».

En économie, le journal Les dépêches de Brazzaville renseigne que la visite des hommes d’affaires belges au Congo « a été couronnée de succès ». Pour le quotidien national, cette mission conduite par Isabelle Grippa a jeté « les bases d’une coopération soutenue dans plusieurs secteurs entre Brazzaville et Bruxelles ».

En effet, Les dépêches de Brazzaville se font l’écho du rapport ‘’Africa Pulse ». Selon cette étude de la Banque Mondiale, rendue publique mercredi dernier, « le taux de croissance du Congo est estimé à 5,4 % en 2019 ».

D’après l’économiste Etaki Wa Dzon cité par le quotidien national « l’origine de cette croissance est le secteur pétrolier dont l’activité devrait croître à un rythme modéré avant de parvenir à une hausse considérable ».

Brazzaville tient sa première foire des métiers de la mode

La première foire des métiers de la mode de Brazzaville a démarré, vendredi, à l’initiative de l’Association Mode 242 (FDMX2) pour informer et former les jeunes sur les différents métiers de la mode.Selon la promotrice de cette foire et présidente de l’Association mode 242, Sakia Lékoundzou, « le but de cet évènement est de faire connaitre aux populations que la mode est en relation avec beaucoup de secteurs dont, entre autres, les métiers de l’agriculture, du pétrole, les finances ». « C’est important que la population congolaise, notamment les jeunes, s’imprègne des relations de la mode avec d’autres secteurs d’activités », a expliqué Mme Lékoundzou.

« Nous allons, au cours de cette foire, faire des exposés sur les métiers de la mode pour permettre au public de venir poser des questions sur ces métiers. En Afrique, la mode est un secteur sur lequel les africains peuvent compter », a poursuivi la promotrice de la foire prévue sur deux jours.

Outre les exposés sur les métiers de la mode, le public pourra visiter des expositions, suivre des ateliers de formation ou encore participer aux concours sur l’entreprenariat et assister aux défilés de mode.

Ebola : des experts planchent au Congo sur une stratégie de riposte sous-régionale

Les experts des Etats membres de la Conférence Internationale de la région des Grands Lacs (CIRGl) sont en conclave vendredi et samedi à Brazzaville pour bâtir une stratégie de riposte communautaire contre Ebola et parvenir à un plan sous-régional de recherche de financements auprès des partenaires pour venir à bout de cette maladie.« Les présentes assises expriment à la fois notre solidarité fraternelle, le sens du devoir et la conscience collective d’un danger qui pèse sur nos têtes comme l’épée de Damoclès », a déclaré le ministre congolais des Affaires étrangères et des Congolais de l’étranger, Jean Claude Gakosso qui ouvrait les travaux de cette réunion.

Pour lui, « ce qui est urgent, c’est de juguler ce fléau ravageur, de l’éradiquer totalement afin d’empêcher que les populations de notre espace géographique soient plus longtemps exposées à ce danger de mort».

Prenant la parole, le Secrétaire général de la CIRGl, Onyango Kakoba et la ministre congolaise de la Santé, de la Population, de la Promotion de la femme et de l’Intégration de la femme au développement, Jacqueline Lydia Mikolo, ont exhorté les experts de la CIRGL à partager leurs expériences afin de parvenir à une coordination des actions de la riposte contre le virus Ebola dans l’espace sous-régional.

Pour rappel, le virus Ebola qui sévit à l’est de la RDC depuis 2018 a déjà fait près de 2000 morts et des cas confirmés ont été signalé en Ouganda.

Le manque de carburant à Brazzaville fait la Une de la presse congolaise

La presse congolaise parue ce mercredi accorde la part belle au manque de carburant à Brazzaville et d’autres sujets relatifs notamment à la loi de finances 2020.« Congo-pénurie de carburant à Brazzaville : la poignée de sable qui vient gripper la rentrée scolaire », barre à sa Une le journal Epandza Makita pour qui « Le manque de carburant n’est désormais plus un évènement (…) sa disponibilité étant devenue périodique ».

Toutefois, souligne le journal, « son manque en pleine période de la rentrée scolaire crée un problème de transport dans la ville et du désordre avec un flux massif d’élèves dans les arrêts de bus, au grand bonheur des chauffeurs et contrôleurs de bus qui utilisent les demi-terrains ».

Sur le même sujet, La griffe déplore « le manque de ce produit qui occasionne la résurgence du phénomène des ‘’Kaddafi » (personnes qui vendent le carburants dans les grandes avenues), et met en difficulté les populations obligées de dépenser beaucoup d’argent pour aller d’un point à l’autre de la ville ».

Sur un tout autre sujet, le quotidien les dépêches de Brazzaville met le cap sur l’économie et titre : « Loi de finances 2020 : le « social », priorité du budget 2020 ». Selon quotidien national, « le gouvernement congolais prévoit 400 millions de F.CFA en faveur des activités du secteur social ».

En politique, le journal Le Patriote informe que « le processus des actes préparatoires au dialogue national enclenché par le secrétariat permanent du conseil national du dialogue suit son cours normal. Le but recherché est d’organiser à brève échéance le dialogue national réclamé à cor et à cri par l’opposition ».

Enfin le quotidien les dépêches de Brazzaville aborde le volet sécurité publique et annonce le démantèlement d’un réseau de braqueurs à main armée et informe que « la police a présenté, hier à Brazzaville, trois délinquants présumés coupables de plusieurs assassinats et braquages, notamment dans les stations-service des grandes villes du pays que sont Brazzaville et Pointe-Noire. »