Découverte d’un champ pétrolier dans le bassin de la cuvette au nord Congo

Un champ pétrolier dénommé « le Delta-cuvette », d’un volume de production estimé à 900 barils par jour a été découvert dans le bassin de la cuvette dans la localité de »Mikounga » au Nord -Congo par la société africaine de recherche pétrolière et de distribution (SARPD-OIL), a annoncé samedi à Oyo à 415 km de Brazzaville, son président, Claude Wilfrid Etoka.« Cette  découverte a été trouvée sur un site de forêts marécageuses de9392 km2  d’une profondeur de forage de 3400 m et le choix du forage s’est fait sur la base des études géologiques », a déclaré lors de cette annonce, le géologue Giles Tondo soulignant que : « l’intérêt majeur de cette découverte  est qu’il existe des hydrocarbures dans la partie nord du pays ce qui permettra au Congo de renforcer son indépendance énergétique. »

« Ce champ pétrolier est constitué de quatre prospects. Pour le premier prospect, la production estimative est de 346 barils /  Jours et sur  tous les quatre prospects (puits), les perspectives envisagés sont de 900 barils / jour, c’est énorme au regard du potentiel du bassin du Congo. C’est pourquoi nous avions dénommé ce site « le Delta de laCuvette » en référence au Delta du Niger », a expliqué Mohammed Jawad Rahmani, expert-comptable, conseiller financier du groupe SARPD Oil international.

«Ces chiffres sont issus du rapport d’un cabinet de renommée internationale Egis. Pour l’instant, on est à l’étape du forage,  la
quatrième phase sera terminée dans deux semaines et après on va demander un permis d’exploitation. A partir de ce permis, dans six mois, au début de l’année 2020, il y aura quelque chose au niveau de la production », a précisé l’expert- comptable.

Parlant de la part du Congo dans cette découverte du groupe SARPD-Oil, Mohammed Jawa Rahmani a souligné que : « la part du Congosera de  50%  et 50% reviendront à la société SARPD-Oil  pour lesquatre prospects en chiffres. Le Congo gagnera chaque année près de10,5 milliards de dollars, la production va dépasser largement celle de Total qui est celle de 300 mille barils par Jour .

« Cette  société congolaise  a réalisé une performance sur un site de forêts marécageuses situé au frontières de la République Démocratique du Congo (RDC) et le Congo Brazzaville qui situé au centre du Congo très loin, en prenant des risques d’ investir  de millions de dollars. Les chiffres officiels ne sont pas dévoilés, maisla SARPD-Oil a investi plusieurs millions de dollars pour parvenir à ce résultat, aprécisé l’expert-comptable marocain et conseiller financier de cegroupe.

Cette nouvelle découverte des hydrocarbures dans la zone nord du pays, est le résultat des études qui sont menées depuis les années 80dans cette partie du pays, signale les autorités.

 Le  groupe SARPD-Oil, créé  en 2006 par son directeur Claude Wilfrid Etoka est une société qui intervient dans le commerce, la distribution et le transport des hydrocarbures dans plusieurs pays d’Afrique, elle est également dans l’agriculture avec la société
Eco-Oil.

Congo : des diplômés réclament leur intégration dans la fonction publique

Des dizaines de jeunes diplômés sortis de différentes écoles de formation du Congo ont manifesté ce mercredi devant le ministère des Finances pour demander leur intégration à la fonction publique, a constaté APA.« Nous sommes ici  au ministère des Finances, au centre-ville de Brazzaville depuis le début de la matinée, pour interpeller le gouvernement sur notre intégration à la fonction publique. Voilà presque 3 ans voire 5 ans que certains d’entre nous ont fini leur formation et on nous fait toujours attendre », a déclaré Dominique Ngatsé, porte-parole du mouvement.

Selon lui, le gouvernement a fait plusieurs recensements pour la maîtrise des effectifs de la fonction publique et dont le dernier les a évalués autour de 50.000 dans la fonction publique. Mais selon ces diplômés, les conclusions de ce recensement notent que la fonction publique est surtout « vieillissante ».

Ainsi, a ajouté M. Ngatsé, « nous ne comprenons pas pourquoi le gouvernement ne nous recrute pas voilà la raison pour laquelle nous sommes ici ».

« Nous voulons avoir l’assurance du ministre des Finances, puisque partout où nous frappons les portes, la raison est que le pays est en crise et on ne peut faire des recrutements malgré les besoins en personnels qui sont réels dans tous les secteurs de l’administration publique », a indiqué pour sa part Géneviève Abia, présente dans la manifestation malgré son état de grossesse et sous l’œil vigilant des forces de l’ordre.

« Nous osons croire qu’avec l’accord financier avec le FMI (Fonds monétaire international), la situation sera vue d’ici là », espère-t-elle.

Plusieurs Congolais interrogés tiennent presque le même langage, estimant que le chômage est devenu presque endémique dans leur pays. Il est estimé à près de 34% et frappe des jeunes de la tranche d’âge comprise entre 25 et 35 ans et qui ont généralement fini leur formation. 

Transport à Brazzaville : quand les rabatteurs s’achètent une conduite

Longtemps considérés à Brazzaville, la capitale de la République du Congo, comme des désœuvrés voire des ratés, les rabatteurs ou chargeurs de bus ou d’autocar de transport en commun ont eu le mérite de corriger cette vision négative, en donnant à leurs fonctions une image qui force, aujourd’hui, le respect.Pour ce faire, ils se sont, sous la supervision des forces de l’ordre, regroupés en associations dont les membres portent des gilets jaunes ou kaki. La confiance des transporteurs et des voyageurs est telle que les rabatteurs comptent maintenant dans leurs rangs des jeunes filles. Une nouveauté car jusqu’à une date récente, il n’y avait que des hommes de 15 à 35 ans qui s’évertuaient dans les différentes gares routières  de Brazzaville à orienter les voyageurs.

 De fait, les jeunes filles font partie du décor des gares routières et on les voit, du matin au soir, aller au devant des voyageurs ou les avertir à grands cris du départ imminent d’un bus ou d’un autocar.  Ne le cédant en rien à leurs collègues masculins, des filles encadrent même les voyageurs jusqu’à la voiture à bord de laquelle ils doivent s’embarquer.

De 8h à 22h voire 23h, heure d’arrêt des voitures de transport en commun, les chargeurs effectuent leurs incessant ballets, des voyageurs aux véhicules, puis une fois terminé le chargement on les voit s’approcher du chauffeur pour recevoir le « salaire » de leur prestation : 100 FCFA. 

C’est le prix d’un « chargement », explique Gabriel Tsali, soulignant que les 100 F mis bout à bout peuvent se traduire par une recette journalière de 15 à 20 mille FCFA. « A la fin du mois nous nous partageons ces recettes qui constituent nos salaires. Nous sommes  dix  (rabatteurs) dans notre association, repartis dans deux gares » de Bzzaville, ajoute-t-il. A l’en croire, cette période des vacances n’est pas tellement « rentable » par rapport à l’année scolaire où lui et ses collègues se frottent vraiment les mains.

Malgré tout, Gabriel s’en sort, car parvenant à faire vivre sa famille et à payer régulièrement  la location du deux-pièces qu’il occupe,  soit 35.000 F.CFA par mois.

Agé de 25 ans, le jeune homme qui a quitté l’université par « manque de soutien » rêve d’avoir son permis de conduire et d’être enfin chauffeur de transport en commun. A la question de savoir pourquoi il veut quitter la corporation des chargeurs, il dit que ce métier lui prend trop de temps, sans compter qu’il faut être constamment sur ses gardes pour que les chauffeurs ou leurs contrôleurs s’acquittent de leurs dus après chaque chargement.

Trouvée à la gare routière de Gamakosso (nord- ouest de Brazzaville), Jeannette Ongoli se plait pour le moment dans son activité et ne pense pas faire autre chose. Un petit sac en bandoulière, elle sillonne infatigablement la gare, rameutant les voyageurs et tendant prestement la main aux chauffeurs ayant fini de faire le plein de passagers et s’apprêtant à partir. A peine la pièce de 100 FCFA déposée sur sa paume, elle l’enfouit dans son sac, puis  s’en va a pas de course vers le prochain véhicule sur la liste des départs.

« J’occupe ma journée, c’est mon travail. Je suis ici tous les jours, malgré le froid et le soleil », déclare Jeannette Ongoli, entre deux cris adressés aux voyageurs à la recherche d’un véhicule en partance.

La vingtaine révolue, Jeannette qui n’aime pas « être à la remorque des hommes et à la charge des parents » renseigne qu’elle parvient  à subvenir à ses besoins et à s’occuper de son enfant.

N’ayant pas pu trouver de travail, malgré des études en gestion sanctionnées par un diplôme, elle a, au lieu de rester en chômage, jeté son dévolu sur le métier de rabatteur, une activité qu’elle estime être à sa « portée ».

Deux autres filles officient avec Jeannette à la gare routière de Gamakosso. Elles se relaient avec les garçons, plus nombreux et qui, par une entente tacite, restent en poste jusqu’à 23h en cas de nécessité. Les trois filles, elles, plient bagage à 20h.

D’après Jeannette, le partage des recettes avec leurs collègues masculins ne pose « aucun problème », surtout que, dit-elle,  tout se passe sous la supervision des policiers commis à la surveillance de la gare routière.

Juste retour des choses, les éléments des forces de l’ordre voient d’un bon œil la nouvelle image des chargeurs qui, en réglementant leurs activités, ont contribué à mettre un tant soit peu d’ordre dans la pagaille régnant jadis au niveau des gares routières de Brazzaville.

Divers sujets font la Une des journaux congolais

Les journaux congolais parvenus mardi à APA traitent de divers sujets dont le décès, dimanche dernier à Paris (France), de l’artiste musicien Fernand Mabala.« L’artiste musicien congolais Fernand Mabala, alias +le Grand Moumbafouneur+ est décédé le 4 août à Paris (France) des suites d’une longue maladie », annonce le quotidien Les dépêches de Brazzaville.

Ce dernier rapporte que l’« Auteur-compositeur et interprète des plus grands succès des années 80 au Congo est mort à l’âge de 60 ans ».

Ce même quotidien fait état de l’ouverture, hier à Brazzaville, d’un séminaire consacré à la pré-évaluation du système national de lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme.

« Cette session vise à sensibiliser toutes les parties prenantes nationales à la lutte contre le blanchissement des capitaux, à la nouvelle méthodologie du groupe d’action financière(Gafi) et aux obligations communautaire », explique le quotidien.

Manager Horizon se fait l’écho des revendications des opérateurs économiques congolais qui réclament déjà le paiement de la dette intérieure.

L’opérateur économique, « Jean Paul Matsima réclame ses 32 milliards F.CFA à l’Etat suite à l’accord du gouvernement congolais avec le FMI », informe Manager horizon.

Au moment où le journal La Griffe relaie le cri du cœur des chauffeurs de taxi et bus obligés de payer désormais de débourser 50.000 F.CFA, au lieu de 5000  FCFA, pour se voir délivrer un certificat d’aptitude physique par le ministère de la Santé et de la Population.

« Ces derniers crient à une escroquerie à ciel ouvert du ministre en charge de ce département », écrit ce journal.

Economie et politique en vedette dans la presse congolaise

Les journaux congolais parus ce lundi à Brazzaville traitent des suites de l’accord économique Congo- FMI, qui appelle à la mise en place de 48 mesures pour sa mise en œuvre dont un « gouvernement de guerre » et du projet de réhabilitation du département du pool dans lequel s’activent les ex-rebelles ninjas du pasteur Ntumi.« Programme Congo –FMI : des mesures qui appellent à un +gouvernement de guerre+ » titre Le Patriote qui précise que « pour rendre performant l’accord conclu entre le Fonds monétaire international et le Congo, quarante-huit mesures devraient être observées .Tel est le grand chantier qui attend le gouvernement pendant les trois ans d’exécution du programme de facilité crédit ».

« Nul doute, le Congo a plus que besoin d’une équipe gouvernementale bien soudée, résolument engagée et comptable de son action, appelée +gouvernement de guerre+ », ajoute Le Patriote.

Le quotidien Les dépêches de Brazzaville évoquant les suites de l’accord Congo-FMI, fait échos de la volonté de l’Assemblée nationale de créer une commission ad hoc chargé de son suivi.

Selon ce quotidien ce principe a été retenu, le 2 août dernier, lors de l’adoption du projet de loi portant création des zones économiques spéciales d’Ignié, d’Oyo-Ollombo et de Ouesso.

Les journaux Le patriote et Les dépêches de Brazzaville font un zoom sur les ninjas  qui sont engagés dans un projet de réhabilitation des pistes rurales et des centres de santé intégrés (CSI) dans le département du pool.

« Un projet à haute intensité de main d’œuvre (HIMO) mobilise depuis le 2 août 2019, les populations civiles et les ex-combattants ninjas nsiloulous dans le pool (…), un projet qui s’inscrit dans le cadre des activités du projet +Consolidation de la paix et de démarrage du processus DDR dans le pool+, lancé par le haut- commissaire à la réinsertion des ex-combattants, Euloge Landry kolélas », écrit Le Patriote.

Ce projet « est financé par le Fonds des Nations Unies pour la consolidation de la paix et le démarrage de l’opération démobilisation, désarmement et intégration(DDR) », rapporte Les dépêches de Brazzaville

La viabilité de la dette de l’Afrique suscite des préoccupations (BM)

La qualité des politiques publiques et des cadres institutionnels des pays les plus pauvres d’Afrique s’est peu, voire pas du tout, améliorée en moyenne, selon les conclusions de l’Évaluation annuelle 2018 des politiques et institutions nationales (Country Policy and Institutional Assessment ou CPIA) rendue publique, mercredi, par la Banque mondiale.La note CPIA moyenne attribuée aux 38 pays africains remplissant les conditions nécessaires pour bénéficier de l’aide de l’Association internationale de développement (IDA) est restée inchangée en 2018 à 3,1 sur une échelle allant de 0 à 6.

La politique sociale s’est certes améliorée dans certains domaines, mais la gestion macroéconomique s’est détériorée. Le contexte actuel en matière de primauté du droit, de redevabilité et transparence ainsi qu’en ce qui concerne la qualité des administrations publiques est toujours un obstacle à une utilisation efficiente des ressources publiques dans la région, selon la BM.

Le rapport CPIA de cette année sur l’Afrique examine plus attentivement la question de la gestion de la dette. En 2018, en effet, le montant de la dette publique par rapport au PIB a atteint environ 54,9 % du PIB, soit une hausse de 18,5 points de pourcentage depuis 2013. Dans le même temps, la proportion d’obligations libellées en devises dans l’ensemble de la dette extérieure s’est accrue de 10 %, tandis que la proportion de l’endettement envers des créanciers commerciaux et extérieurs au Club de Paris a augmenté de cinq points depuis 2010 et les émissions d’obligations souveraines ont fortement progressé.

« Certains pays africains risquent d’hypothéquer l’avenir de leur population en privilégiant la consommation immédiate », avertit Albert Zeufack, économiste en chef pour l’Afrique à la Banque mondiale.

Selon lui, lorsque les pays consacrent la majeure partie de leurs recettes au service de la dette, une quantité moindre de ressources est disponible pour l’éducation, la santé et d’autres services essentiels pour les habitants. « Le progrès est alors stoppé net dans son élan », conclut-il.

Combinés, la hausse des niveaux d’endettement et le glissement de la dette extérieure vers des sources de financement plus risquées, plus coûteuses et reposant davantage sur le marché ont sensiblement accru la vulnérabilité des pays IDA d’Afrique subsaharienne vis-à-vis de l’endettement.

Le rapport recommande à ces pays d’améliorer leurs capacités et systèmes de gestion de la dette. Cela contribuerait à accroître la transparence et à stabiliser l’économie à long terme.

Avec une note de 4.0, le Rwanda continue d’occuper la première place au classement CPIA tant en Afrique que dans le monde. Dans la région, il est suivi par Cabo Verde (3,8) et le Kenya, le Sénégal et l’Ouganda (tous trois notés 3,7). Le Soudan du Sud reste le pays le plus mal noté (1,5) au classement CPIA.

Les pays fragiles d’Afrique subsaharienne ont légèrement amélioré leurs résultats dans les domaines de l’égalité hommes-femmes, du développement humain et de la stabilité environnementale.

« Traditionnellement, l’amélioration de l’inclusion sociale et de la prestation de services a été un facteur crucial pour que les pays sortent de leur situation de fragilité, donc même quelques modestes pas en avant ont leur importance », estime Gerard Kambou, économiste senior et principal auteur du rapport CPIA.

Le rapport recommande aux pays IDA d’Afrique d’accélérer la réforme de la réglementation de l’activité économique afin de promouvoir le développement du secteur privé et d’améliorer la mobilisation des recettes publiques intérieures en plus de renforcer leur gestion de la dette. En septembre 2019, l’équipe du rapport a l’intention de participer à des échanges de vues dans plusieurs pays africains sur les résultats et recommandations publiés cette année.

Un taux de réussite de 30,44% au baccalauréat général au Congo

Le jury du Baccalauréat général 2019 a annoncé, mardi à Brazzaville, un taux de réussite de 30,44%, soit une hausse de 2,48% par rapport à 2018.Selon le président du jury, le professeur Dieudonné Tsokini, « sur 74 309 inscrits, 73 054 étaient présents. Au total, 22240  sont admis, soit 30,44% de taux de réussite ».

« Le taux de réussite de cette année est de 30,44% contre  27,97% en 2018, soit une hausse de 2,48%. Le département de la Sangha (nord) est sorti premier des douze départements du Congo pour avoir réalisé un taux de réussite de 42,01% », a expliqué le professeur Tsokini.

Il a précisé que sur les 22240 admis au Baccalauréat, seuls trois ont obtenu la mention Très bien, 125 mentions candidats ont eu la mention Bien, là où il y a eu 2722 mentions Assez bien.

Les résultats par département se présentent comme suit :

1- Sangha : 42,01%

2- Cuvette : 37,97%

3- Plateaux : 37,52%

4- Bouenza : 36,73%

5- Niari : 32,72%

6- Cuvette-Ouest : 30, 21%

7- Brazzaville : 29, 25%

8- Pool : 27,51 %

9- Likouala : 27,49%

10- Pointe-Noire : 27,29%

11- Kouilou : 23,24%

12- Lékoumou : 21,48%

Réunion des ministres africains de la Santé le 19 août à Brazzaville

Les ministres africains de la Santé se réuniront le 19 août prochain à Brazzaville pour discuter des problèmes que rencontre leur département, annonce dans un communiqué reçu mardi à APA la directrice de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) pour l’Afrique.Selon Dr Matshidiso Moeti, cette réunion permettra notamment ministres de « voir comment améliorer la capacité des pays africains à faire face aux épidémies à l’image de ce qui est en train de se faire au niveau de la RD Congo ».

Cette rencontre permettra également d’aborder les problèmes causés par le Chikungunya, une maladie transmise par les moustiques.

Congo : un projet promet cinq milliards f cfa aux agriculteurs

Le Projet d’appui à l’agriculture commerciale (PDAC) financé par le gouvernement congolais et la Banque mondiale à hauteur de 60 milliards f cfa pour une durée de cinq ans (2017-2022) va mettre à la disposition des associations, groupements agricoles et petits agriculteurs du Congo une enveloppe de 5 milliards f cfa, a annoncé, lundi à Brazzaville, son coordonnateur, Isidore Andoki.M. Andoki a fait cette annonce lors du lancement d’une campagne de sensibilisation à l’endroit des associations, des groupements et des petits agriculteurs congolais.

« Tous les dossiers sélectionnés seront transmis à un bureau indépendant pour examen et validation », a expliqué Isidore Andoki, soulignant que l’objectif est d’atteindre  près de 500 mille bénéficiaires.

Congo : près de 3 milliards f cfa des USA pour le développement social du Pool

Le département du Pool qui était en proie à une insécurité entretenue pendant deux ans (2016-2017) par les « Ninjas Nsiloulous » du pasteur Ntumi va bénéficier d’une aide sociale de 5 millions de dollars (près de 3 milliards f cfa) des USA, a annoncé jeudi l’ambassade américaine à Brazzaville.Selon le texte, c’est l’ambassadeur des Etats-Unis d’Amérique au Congo, Todd Haskell qui a fait l’annonce le 24 juillet 2019 à Brazzaville  lors d’un entretien avec le Haut-commissaire à la réinsertion des ex-combattants, Euloge Landry Kolélas.

« Le Congo va bénéficier d’une assistance sociale et financière de 5 millions de dollars sera destinés aux populations du département du Pool », a promis le diplomate américain.

Cette enveloppe sera dédiée à la construction d’infrastructures hydrauliques et d’assainissement, à la sensibilisation, à l’agriculture et  à la sécurité alimentaire, à la fourniture de cultures de base et de semences de légumes, à l’assistance des cultivateurs de manioc, entre autres.

Transfert d’argent au Congo : le diktat des sociétés de téléphonie

Jusqu’ici bien connues dans le transfert du crédit téléphonique, les deux sociétés de téléphonie en République du Congo, MTN et Airtel, ont sans crier gare montré une autre facette de leurs activités en investissant le créneau du transfert d’argent. Le déploiement est tel qu’elles sont en passe d’avoir le monopole du secteur.Au grand dam des sociétés traditionnelles qui crient à la concurrence déloyale et appellent l’Etat à freiner l’ardeur de leurs rivales.

Pour mener cette opération que plusieurs Congolais décrivent comme un success-story, les deux sociétés de téléphonie ont ciblé les jeunes filles et garçons en chômage à qui ils ont proposé la gestion de kiosque. Ainsi, à l’activité traditionnelle de transfert de crédit, ils pourront y joindre celle de transfert d’argent.     

Une révolution car jusqu’ici, cette opération se faisait uniquement via « Mawouné », « Charden Farrel » et autres « Horty service », des sociétés n’ayant rien à voir avec la téléphonie

Misant sur leurs 3,5 millions d’abonnés –la population  du pays est d’environ 4,6 millions d’habitants–, MTN et Airtel inondent les grandes artères de Brazzaville, la capitale, de kiosques. Ainsi, on ne peut faire aujourd’hui 50 mètres à Brazza sans tomber sur un kiosque jaune (MTN-Money) ou rouge (Airtel-Congo).

Face à cette offre omniprésente, favorisée par la rapidité et la sûreté que confère l’électronique, les Congolais ont tôt fait d’affluer vers les kiosques pour l’envoi ou la réception de leur argent.   

« Le transfert à travers la téléphonie mobile me satisfait en ce qu’il est rapide et se déroule dans la ville (ndlr, Brazzaville) et au-delà, contrairement aux sociétés d’avant » qui ne faisaient pas de telles opérations, déclare Nganga André, trouvé en train d’envoyer de l’argent à sa femme

Parti de chez lui sans le sou, il s’est fait dépanner par un ami et aussitôt il a filé ventre à terre au kiosque le plus proche pour envoyer à sa femme de quoi préparer le déjeuner. Visiblement soulagé, il lâche dans un sourire : « je viens de l’envoyer à madame. Avant, cela n’était pas possible ; il fallait revenir à la maison pour cela. Aujourd’hui sans moindre frais on le fait par le canal de la téléphonie mobile, c’est une bonne chose ».

Autant les clients comme Nganda sont satisfaits, autant les tenanciers des kiosques bénissent le ciel pour avoir trouvé un travail rentable.   « Avec ce transfert d’argent couplé au transfert de crédit, j’ai un gain qui me permet de joindre les deux bouts et d’entretenir ma petite famille », confie Claude Mbani.

Plus volubile sur la manière dont elle s’en tire, Arlette Biyoudi, une jeune fille détentrice d’un kiosque Airtel Money, explique qu’à chaque envoi  elle perçoit 0,25% du montant contre 1% quand il s’agit d’un retrait. Mis bout à bout, ces pourcentages rapportent un pactole aux gérants de kiosque, souligne Arlette, révélant que « dés 8h » à l’ouverture de son échoppe, elle est assaillie de clients dont le défilé continue  « jusqu’à 18 heures voire 20 heures ».

Ce rush vers les kiosques des sociétés de téléphonie est vu d’un mauvais œil par les sociétés traditionnelles de transfert dont les affaires ne marchent plus. Pour ce responsable de « Charden Farrel »,  la situation est telle que sa «société ne réalise plus les mêmes bénéfices depuis l’apparition de ces transferts» d’argent new look.

Ce marasme est, selon lui, imputable pour une grande partie à l’Etat qui fait preuve de « laxisme » à l’égard de la méthode peu cavalière dont les sociétés de téléphonie se sont accaparées de l’envoi et du retrait d’argent des Congolais.

Face au tollé, le gouvernement est monté au créneau pour sommer  MTN-Congo et Airtel Money de réglementer leurs nouvelles activités en vue d’une saine concurrence dans le transfert d’argent au Congo.

Entre autres rappels signifiés aux deux opérateurs, l’achat de leurs cartes SIM ne se fera plus dans l’anonymat et tout client devra obligatoirement se faire identifier.

Manifestation des expropriés de l’université de Brazzaville et les agents de la poste

Les expropriés du site de l’université Denis Sassou N’Guesso de Kintélé et les agents de la Société des postes et d’épargne du Congo manifestent ce mardi au centre-ville de Brazzaville pour réclamer leurs dusLe ton a été donné par les expropriés du site de l’université Dénis Sassou N’Guesso de Kintélé (30 km au nord de Brazzaville) qui, regroupés en association, se sont retrouvés très tôt ce matin devant le ministère des Finances. Sous l’œil de force de l’ordre, ils ont revendiqué bruyamment les indemnisations promises par le gouvernement, suite à la confiscation de leurs terrains.

« Nous sommes fatigués d’attendre les suites de cette expropriation. Le gouvernement avait promis de le faire aussitôt après l’expropriation mais depuis près de 5 ans rien ne se fait. L’université est en passe de finition et nous sommes toujours là à attendre, nombreux d’entre nous attendent ce paiement pour avoir un chez-soi », a confié à APA, Clément Ngoya.

« Je suis locataire avec près de dix enfants », clame Ossié Fidèle, un ancien fonctionnaire. « Nous sommes, ajoute-t-il, venus au niveau du ministère des finances afin que suite au financement dont vient de bénéficier le pays du Fonds Monétaire International(FMI) que l’on pense à nous, nous avions trop attendu et la raison du non-paiement était que le pays n’avait pas d’argent. Il faut que le gouvernement pense à nous maintenant qu’il a un peu
d’argent ».

« Les agents de la police sont là pour assurer de l’ordre (…)  nous voulons que cela se passe dans la discipline comme ailleurs », a confié à APA un policier.

Pour leur part, les agents de la Société des postes et d’épargne du Congo réclament le départ de leur directeur chargé des ressources humaines, des affaires juridiques et du patrimoine. Ils le qualifient d’ « incompétent », car incapable de payer trois mois de salaire sur les seize qui leur sont dus comme il avait promis.

Le 18 juillet, ces agents avaient promis une grève illimitée, ponctuée d’un sit-in indéterminé. Ces mesures ne sont apparemment payantes et ils sont passés ce matin à l’offensive.

Economie, politique au menu de la presse congolaise

Les journaux congolais parus ce mardi traitent essentiellement de l’accord avec le Fonds monétaire international (FMI), des résultats des Sénatoriales partielles et de la visite de la chanteuse Yvonne Chaka Chaka.Le Patriote indique que, dans le cadre de l’Accord signé avec le Fonds monétaire international (FMI), « le Congo (est) face à son destin ». Ce journal fait savoir que « les gouvernants doivent changer de comportement durant les trois ans du programme pour permettre au pays de rebondir » sur le plan économique.

La Semaine africaine rapporte que le gouvernement congolais s’est engagé, le 18 juillet dernier, « pour la réussite totale du programme signé avec le FMI ». Le journal Les dépêches de Brazzaville souligne que « les autorités congolaises, dont le pays vient de bénéficier d’un arrangement financier avec le FMI au titre de la Facilité Elargie de Crédit, sont appelées à poursuivre les réformes pour parvenir à une croissance inclusive ».

En outre, ce quotidien national annonce que le Parti Congolais du travail (PCT, au pouvoir) a conservé ses quatre sièges au Sénat. Les Sénatoriales partielles se sont déroulées le 21 juillet dernier dans quatre départements : le Pool, la Cuvette, la Cuvette-ouest et la Likouala.

Le journal Les dépêches de Brazzaville se fait aussi l’écho du séjour de la chanteuse Yvonne Chaka Chaka au Congo du 22 au 26 juillet. Engagée dans l’humanitaire, la Sud-africaine fera un plaidoyer auprès du secteur privé afin de renforcer le partenariat en faveur de la promotion des droits de l’enfant au Congo.

780 milliards f cfa mobilisés par les partenaires après l’accord du FMI (Pm)

Le Premier ministre congolais, Clément Mouamba a annoncé, jeudi à Brazzaville, la mobilisation de 780 milliards f cfa par les partenaires après l’accord sur le programme économique signé le 11 juillet 2019 entre le Congo et le Fonds monétaire international(FMI).«En plus des 259 milliards que va bénéficier le Congo de la part du FMI, d’autres partenaires vont intervenir pour aider le Congo à sortir son économie de l’impasse actuelle. Ainsi, la Banque africaine de développement va octroyer une aide de 262 milliards CFA, la Banque mondiale environ 171 milliards CFA et la France plus de 89 milliards, soit environ près de 780 milliards de F CFA que va bénéficier le Congo à l’issue de son accord économique avec le FMI », a expliqué le chef du gouvernement congolais.

Selon lui, ces aides vont permettre au pays de soutenir les efforts de rétablissement des équilibres macroéconomiques, assainir les finances de l’État mises en branle au lendemain du déclenchement de cette crise en 2014, et reconstituer le niveau des réserves de change du pays au niveau de la Banque des Etats de l’Afrique centrale (Beac).

Clément Mouamba a rassuré l’opinion nationale sur la volonté de son gouvernement à faire face aux problèmes sociaux dont le paiement des pensions des retraités et d’autres charges sociales, et investir de nouveau dans les infrastructures.

« Près de 80% du premier décaissement devraient être alloués au financement des hôpitaux, des écoles, de l’accès à l’eau et à l’électricité, y compris des programmes des filets sociaux +Lisungui+ », a-t-il indiqué.

Il a précisé que la dette extérieure et intérieure du Congo est chiffrée actuellement à 5580 milliards FCFA.

Dans la folle ambiance des «kermesses» de Brazzaville

En ce début de vacances scolaires, Brazzaville, la capitale congolaise, vibre au rythme des opérations de promotion, organisées, surtout, par les brasseries et les sociétés de téléphonie mobile. Des particuliers désireux de lancer leurs produits sont également à l’initiative des ces manifestations, baptisées « kermesses» à cause de leur propension à se muer en des fêtes où l’on boit et danse sans retenue jusqu’au petit matin.Organisées généralement dans des lieux publics, les « kermesses » démarrent timidement dans la journée avant de s’animer à partir de 18h, moment où un public âgé pour la plupart entre 15 et 25 ans,  s’amène. Bercés par une musique tonitruante, ces adolescents boivent, mangent et dansent jusqu’à l’aube, sous le regard complice des vendeurs de boissons et de brochettes.

Selon le responsable d’une brasserie, chaque jour les ventes de bière peuvent atteindre,  entre 18h et 5h, « pas moins de 60 casiers toutes marques confondues ».

L’astuce utilisée par  Alfred Ngatsé, gérant d’une brasserie, est sans doute pour quelque chose dans ces soirées bien arrosées. « Le client qui achète deux bouteilles de bière est gratifié d’une troisième bouteille. Ce qui fait que les clients affluent et qu’on soit parfois débordé », indique-t-il.

Couvant du regard sa clientèle juvénile, il explique que les jeunes s’associent par groupes de deux ou quatre en vue de se cotiser jusqu’à avoir « au moins 5000 FCFA », une somme nécessaire pour garnir de bouteilles de bière une table.  Un regard circulaire à l’intérieur d’une « kermesse » permet de se rendre compte que des dizaines bouteilles de bière et des plats de grillade trônent sur plusieurs tables autour desquelles sont assis de guillerets adolescents. 

L’ivresse aidant et à mesure qu’avance la nuit, l’ambiance bon enfant cède de plus en plus le pas à des gestes et comportements à la limite du permis. Eclatent alors de vives discussions et de violentes bagarres au sortir desquelles certains protagonistes harcèlent sans retenue les filles ou vident leur vessie sur place.

Face au silence des autorités municipales, en dépit de plusieurs plaintes, les populations riveraines ne cessent d’élever la voix pour dénoncer la nuisance sonore des «kermesse » et les salissures que laissent derrière eux les fêtards.

« Nous n’arrivons plus à passer des nuits paisibles comme avant, non seulement il y a le bruit de la musique, mais il y aussi l’odeur des urines et des matières fécales. Ce malgré la présence des forces de l’ordre », s’emporte Garcia Ngoma, un habitant de Nkombo, un des quartiers de prédilection des organisateurs de « kermesses ».

La lutte contre le Sida en Afrique nécessite 26 milliards de dollars (parlementaires)

Les parlementaires africains ont plaidé, jeudi à l’ouverture du sommet de haut niveau sur le financement du Sida et de la santé à Brazzaville, pour la mobilisation de quelque 26 milliards de dollars pour contrer les avancées de cette pandémie et l’éliminer du continent africain d’ici 2030.« La lutte contre le VIH/Sida nécessite la mobilisation de ressources importantes et les chiffres avancés sont de 26,2 milliards de dollars américains en 2020 et 22,3 milliards de dollars américains en 2030 », a indiqué le président du parlement congolais, Isidore Mvouba à l’ouverture de ce sommet.

Pour mobiliser ces fonds, Isidore Mvouba propose entre autres solution la mise en place d’une redevance numérique. Ces collègues parlementaires et autres responsables de l’ONU ont, de leur côté, plaidé pour une action concertée afin de ne plus regarder vers l’étranger pour trouver des financements.

L’Afrique subsaharienne demeure la partie du monde la plus touchée par cette maladie avec un taux de prévalence de plus de 70%. 

Depuis l’apparition du Sida, près de 17 millions d’africains en ont été victimes.

 

Prêt de 224 milliards FCFA du FMI au Congo

Le Fonds monétaire international (FMI), dans le cadre de l’accord portant sur la facilité élargie de crédit, va mettre à la disposition du Congo un prêt de 448,6 milliards de dollars, soit un peu plus de 224 milliards de F.CFA a annoncé, vendredi à Brazzaville, le Premier ministre, Clément Mouamba.Signé hier, jeudi,  entre l’institution de Bretton Woods et la République du Congo, l’accord libérant le crédit est destiné à alléger la dette publique congolaise estimée à plus de 5329 milliards de FCFA, a indiqué M. Mouamba.

Grâce à ce prêt, le Congo devait pouvoir bénéficier à nouveau de la confiance des autres partenaires et investisseurs étrangers, même s’il est obligé de poursuivre les réformes et d’améliorer sa gouvernance publique.

Si le gouvernement se réjouit de l’assistance du Fonds monétaire internationale, de nombreux congolais confrontés à des problèmes de survie au quotidien estiment que cette aide ne va pas améliorer leurs conditions actuelles.

Le gros du problème reste, à leurs yeux, la gestion des ressources financières du Congo vu que ce n’est pas la première fois que le pays bénéficie d’un programme d’appui des institutions de Bretton Wood.

D’où cet appel qu’ils lancent aux autorités de bien gérer ces fonds pour le bien du peuple « puisque c’est une dette que le Congo sera appelé à rembourser ».

Lancement officiel du Conseil national du dialogue du Congo

Le Premier ministre congolais, Clément Mouamba a procédé, mardi à Brazzaville, au lancement officiel des activités du Conseil national du dialogue (CND).« Le lancement officiel des travaux du Secrétariat permanent du Conseil National du Dialogue a une portée politique indéniable qui marque un tournant dans notre capacité à intégrer progressivement le dialogue comme une exigence de salut patriotique et politique », a indiqué Clément Mouamba lors de cette cérémonie.

Il a salué cette belle innovation congolaise dans la recherche de sa paix et de sa stabilité, affirmant que « nous devons avoir le courage de tirer les leçons de notre passé politique qui a connu de nombreux concertations et dialogues politiques, souvent tenus sous pression d’évènements critiques ».

Pour Clément Mouamba, « cette rencontre résulte de la manifestation souveraine du Congo qui a décidé de tourner le dos à l’inertie dans le domaine de la vie politique, économique et sociale ».

Prenant la parole, Mbéri Martin, président du CND a déclaré que « l’heure a sonné pour qu’ensemble le peuple congolais s’engage résolument et définitivement dans une voie du dialogue afin que nous soyons unis ».

Le lancement des activités du CND a été suivi de l’ouverture d’un séminaire de trois jours qui connait la participation des acteurs politiques, de la société civile, des femmes, des jeunes, des sages et des notabilités traditionnelles. Cette rencontre vise à chercher des stratégies de pérennisation de la paix dans le département du Pool qui a connu près de vingt-six mois de troubles armés entretenus par les Ninjas du Pasteur Ntumi.

Un accident ferroviaire, sujet dominant dans la presse congolaise

Les journaux congolais parus ce jeudi traitent principalement de l’accident sur une ligne du Chemin de Fer Congo Océan (CFCO) ayant causé 16 morts et 15 blessés mais aussi des dispositions prises par le Ministère de l’Enseignement primaire, secondaire et de l’alphabétisation pour lutter contre la fraude durant les examens.Le journal Les dépêches de Brazzaville renseigne que « le gouvernement a ordonné, lors de sa réunion de mercredi, une enquête pour déterminer les causes de l’accident ferroviaire survenu dans la nuit de dimanche à lundi à quelques kilomètres de Pointe-Noire ».

La Semaine africaine indique, pour sa part, que l’accident est dû à la « collision de deux trains du Chemin de Fer Congo Océan (CFCO) ».

Ce bihebdomadaire ajoute que « vraisemblablement, l’accident serait causé par une mauvaise coordination entre les agents du CFCO », non sans noter que les locomotives sont fortement endommagées et plusieurs wagons sont irrécupérables.

De son côté, Le Patriote informe de l’utilisation « de caméras de surveillance dans les salles d’examen » lors des épreuves écrites du CEPE et du baccalauréat général afin de lutter efficacement contre la tricherie.

En effet, ce journal rapporte que « malgré le bon déroulement du BEPC qui prend fin demain vendredi, le dispositif anti-fraude est monté en puissance avec l’installation de caméras de surveillance dans les salles d’examen ».

La griffe, qui fait un focus sur la fragile situation économique du Congo, se demande si ce pays « est vraiment au pied du mur ? ». De l’avis de ce journal, « le pouvoir n’a plus de solution pour sortir le Congo de la crise ».

Enfin, Le patriote annonce la tenue des Sénatoriales partielles prévues le 21 juillet prochain. Ce journal souligne que le Parti Congolais du travail (PCT, au pouvoir) a déjà désigné ses candidats pour cette joute électorale qui aura lieu dans quatre départements : les deux cuvettes, la Likouala et le Pool.

Congo : le bilan de la collision entre les deux trains passe à 16 morts (gouvernement)

Le bilan du choc entre deux trains qui avait eu lieu lundi à la gare de Patras (511 km au sud de Brazzaville) est passé de 13 à 16 morts, selon un nouveau bilan annoncé par le ministre congolais des Transports, de l’Aviation civile et de la Marine marchande, Fidèle Dimou.«Nous regrettons la perte de seize compatriotes, mais nous demandons à la population de ne plus prendre place à bord des trains qui ne sont réservés que pour les marchandises », a indiqué Fidele Dimou qui s’était hier mardi au chevet des blessés.

Après la visite des blessés, il a dirigé une séance de travail avec les responsables des deux sociétés impliquées dans cet accident, le CFCO (Chemin de fer Congo Océan) et Sapro qui exploite le minerai de fer de Mayoko. L’objectif était d’arrêter voir les modalités de l’organisation des obsèques des 16 personnes décédées.

Il a invité ainsi les deux compagnies à mutualiser leurs efforts pour que les victimes soient inhumées dignement et que les blessés reçoivent des soins appropriés.

Fidèle Dimou a en outre annoncé qu’une enquête allait être ouverte pour déterminer les responsabilités de chaque partie  dans cet accident.

Congo : 99.389 candidats au BEPC

Au total, 99.389 candidats répartis dans 300 centres d’examen ont commencé ce mardi 2 juillet les épreuves du Brevet d’études du premier cycle (BEPC) à travers le territoire du Congo, y compris les candidats inscrits en Angola et dans l’enclave du Cabinda, a constaté APA.Lançant les épreuves de cet examen à Brazzaville, le ministre de l’Enseignement primaire, secondaire et de l’Alphabétisation, Anatole Collinet Makosso, a exhorté les candidats au travail et à ne pas compter sur les fuites des matières.

A l’endroit des surveillants et des forces de l’ordre par ailleurs, il a les appelés à la vigilance.

Pour cette première journée, les candidats ont eu comme épreuves dans la matinée les mathématiques avant l’histoire-géographie prévue l’après-midi.

Pour lutter contre la fraude, des caméras ont été placées dans certains centres jugés à risque pour cet examen qui prendra fin vendredi prochain.

Congo : 13 morts dans un choc entre deux trains

Une collision entre un train minéralier et un train de voyageurs survenu très tôt ce lundi à la gare de Patras (511 km au sud de Brazzaville), a fait 13 morts et de nombreux blessés, a appris APA auprès des autorités du Chemin de fer Congo-Océan (CFCO).« Les victimes sont en majorité des clandestins qui n’ont pas payé leur billets », a indiqué notre source, soulignant que ce bilan provisoire pourrait s’alourdir dans les prochaines heures vu le nombre important de personnes grièvement blessées.

Cet accident sur le CFCO survient sept mois après la reprise du trafic sur cette voie qui a été paralysée pendant deux ans (2016 et 2018), à cause des affrontements entre l’armée et les ex-combattants ninjas dans la région du Pool au sud de Brazzaville.

La dernière catastrophe enregistrée sur le CFCO avait fait officiellement 53 morts en juin 2010.

La CAN de football en vedette dans la presse congolaise

Les journaux congolais parus ce samedi traitent de la Coupe d’Afrique des Nations(CAN) 2019 dont le match d’ouverture hier s’est soldé par la victoire (1-0) de l’Egypte pays hôte face à l’équipe du Zimbabwe.« C’est parti pour la 32eme édition de la Coupe d’Afrique des nations », écrit le quotidien Les dépêches de Brazzaville, ajoutant que  « La CAN 2019 a débuté, vendredi soir, dans un stade du Caire plein à craquer par un court succès de l’Égypte face au Zimbabwe un(1) but à zéro (0) ».

L’horizon Africain, sous cette grosse manchette « La Coupe d’Afrique 2019 chez les pharaons c’est parti! »,  écrit que pendant un mois, l’Afrique va vibrer au rythme de son football, à travers les 24 nations qui ambitionnent d’arriver au sommet (…) C’est la toute première édition de la CAN où compétissent 24 sélections nationales ».

« CAN 2019 de Football, l’Afrique cherche son roi en Égypte », titre, pour sa part La Semaine Africaine », avant d’ajouter : « On y est la compétition reine du continent a débutée le vendredi 21 juin sur la victoire de l’Égypte face au Zimbabwe qui prend une bonne option ».

Cette publication rappelle que « l’Egypte qui abrite cette compétition a été désignée au pied levé il y a six mois devant l’incapacité du Cameroun ».

Coopération et société en vedette dans la presse congolaise

Les quotidiens congolais parvenus jeudi à APA traitent principalement des questions de coopération, dont l’ouverture d’une semaine du Maroc au Congo, les interrogations sur le devenir de la loi sur les partis politiques au Congo et les concertations entre les populations du pool.«Semaine du Maroc : une bonne opportunité d’affaires », écrit le quotidien les dépêches de Brazzaville, soulignant que l’épouse du chef de l’Etat, Antoinette Sassou N’Guesso, a lancé le 18 juin à Brazzaville la première édition de cette manifestation marquée lors de sa première journée par une exposition d’objets d’art valorisant la richesse des deux pays.

Sur un autre sujet, le même journal fait écho du partenariat entre les Etats Unis et le Congo dans le domaine de la faune et la flore, rapportant que l’ambassade américaine et le ministère congolais de l’économie forestière ont souligné, lors de la célébration du 25-ème anniversaire du parc national Nouabalé-Ndoki, les efforts de préservation consentis par les deux pays à travers la Wildlife conservation society(WCS).

Par ailleurs, les dépêches de Brazzaville mettent en exergue l’intention des deux pays de consolider ce partenariat.

Pour sa part¸ Le Patriote s’interroge sur ce qu’est devenue la loi sur les partis politiques au Congo et relève que seuls 55 partis politiques sur les 200 recensés étaient conformes après une publication du ministère de l’Intérieur datant de trois ans.

La semaine africaine s’intéresse aux assises de la plateforme départementale du pool tenues du 12 au 13 juin. D’après le journal, elles se sont avéré une véritable palabre au cours de laquelle les fils et filles de cette localité ont échangé sans détour sur leur destin en jetant les bases d’une véritable paix.

Ces assises, renseigne La semaine africaine, se sont tenues en présence des chefs religieux du pool, des représentants du système des Nations unies au Congo et du gouvernement congolais, représenté par le haut-commissaire à la réinsertion des ex-combattants.

25% des Congolais atteints de la drépanocytose (ministère)

Vingt-cinq pour cent des Congolais sont atteints de la drépanocytose, selon les statistiques du ministère congolais de la Santé rendus publiques, mercredi à Brazzaville, à l’occasion de la célébration de la journée mondiale de lutte contre cette pathologie.Selon le ministère de la santé, « 25% des Congolais sont touchés par la drépanocytose dans sa forme partielle et deux enfants sur cent sont atteints de sa forme totale ».

« Plus de 50 mille personnes (enfants et adultes) vivent sous cette forme totale, très symptomatique avec un risque élevé de mortalité durant la période infantile », a précisé notre source.

 

Plus de 74 mille candidats au Baccalauréat général au Congo

Au total, 74216 candidats repartis dans 197 centres sont inscrits au Baccalauréat général, dont les épreuves ont démarré ce mardi 18 juin 2019 sur toute l’étendue du territoire congolais.Au terme d’une visite dans quelques centres d’examen, le ministre de l’Enseignement primaire, secondaire et de l’Alphabétisation, Anatole Collinet Mackosso a exhorté les candidats a plus de responsabilité. 

« Vous avez eu neuf mois pour préparer votre examen. Vous ne devez vous intéresser à l’industrie de fraude qui s’organise chaque année pour divertir les élèves », a dit le ministre aux élèves. 

Aux surveillants et aux forces de l’ordre, il a demandé de la rigueur afin de permettre à ces enfants de mériter leur diplôme de manière digne. 

Pour cet examen du Bac général, les candidats du département du Pool qui vient de retrouver la paix ne se sont  pas déplacés comme les années passées. Ils composent sur place dans les quatre centres qui ont été retenus pour cette zone de la République du Congo. 

Congo : 1,3 million d’enfants souffrent de privations (rapport)

Le gouvernement de la République du Congo, dans un rapport publié jeudi à Brazzaville et portant sur la situation des enfants et des adolescents congolais, a informé que 1,3 million d’entre eux souffrent de multiples privations.« 1,3 million d’enfants subissent des privations dans les domaines de la santé, de la nutrition, de l’éducation, de la protection, de l’eau, de l’assainissement, de l’habitat et de l’accès à l’information », renseigne le rapport.

 Cette étude sur la situation des enfants et des adolescents au Congo s’est basée sur l’équité et l’approche dite « par cycle de vie ». Elle met en évidence des vulnérabilités spécifiques à chaque groupe d’âge notamment les enfants de 5 ans, ceux âgés entre 5 à 11 ans et les adolescents.

 Micaela Marques De Sousa, la représentante du Fonds des Nations-Unies pour l’enfance (Unicef) au Congo a fait savoir que ce rapport « contribue à apporter des réponses utiles pour appuyer le gouvernement dans la mise en œuvre des politiques visant l’atteinte des Objectifs de Développement Durable (ODD) ».

 De son côté, Suze Percy Filippini, la Coordinatrice résidente du système des Nations-Unies au Congo a indiqué que « l’Onu ne ménagera aucun effort pour accompagner les efforts du gouvernement sur la voie de l’accélération de l’atteinte des ODD à travers les plans nationaux qui visent à améliorer les conditions de vie de la population en général et les groupes les plus vulnérables en particulier ».

 Pour sa part, le Premier ministre Clément Mouamba a réaffirmé la volonté de son gouvernement à travailler pour la transformation du Congo. « Je suis convaincu que les planificateurs nationaux sauront prendre en compte cette étude pour faire avancer l’accès aux services sociaux ainsi que l’amélioration de leur qualité pour qu’ils soient adaptés aux bénéficiaires ».

 

Le Congo attribue un permis d’exploitation d’hydrocarbures à une société nigériane

Un contrat de partage de production (CPP) du permis d’exploitation d’hydrocarbures liquides et gazeux Sounda a été signé, mardi à Brazzaville, entre le ministère congolais des Hydrocarbures, la société des pétroles du Congo (Snpc) et la société nigériane Pelfaco représentée par son directeur général, Gési Asamaowel.Le permis d’exploitation Sounda, d’une superficie de 134,20 km2 et d’une profondeur d’eau de 500 m est issu de l’ancien permis marin VI, situé dans la zone offshore au large de ville océane de Pointe-Noire.

Selon le directeur de cabinet du ministre congolais des Hydrocarbures, Marcelin Dibou, « la signature de ce contrat est l’aboutissement d’une longue période de discussions et de négociations avec un partenaire dont l’expertise aussi bien technique que financière est internationalement établie ».

Remis à l’Etat congolais en 1998 par la société Eni Congo qui était son détenteur en 1997, ce permis attribué à Pelfaco avait fait l’objet d’une demande de la part de la Snpc qui en avait bénéficié en avril 2015.

Congo : 1,3 milliard F CFA du Japon pour reconstruire le Pool

Le Fonds japonais pour le développement social (JSDF) a mis à la disposition du Congo un financement de 1,3 milliard F CFA pour la mise en œuvre d’un projet d’appui à la promotion des moyens de subsistance durable dans le département du Pool (sud).« Ce projet permettra de fournir les matériaux nécessaires à 1920 ménages du département du Pool. Il sera non seulement le déclencheur de l’amélioration de la paix et de la stabilité, mais surtout le catalyseur pour l’utilisation optimale des potentialités agricoles du Pool afin qu’il soit le département le plus dynamique du Congo », a notamment déclaré Hirochi Karubé, l’Ambassadeur du Japon au Congo.

Le projet d’appui à la promotion des moyens de subsistance durable a été officiellement lancé par Euloge Landry Kolélas, le Haut-commissaire à la réinsertion des ex-combattants, le 8 juin à Kinkala, chef-lieu du département du Pool, à environ 75 km au sud de la capitale Brazzaville.

Dans son discours, elle a indiqué que « ce projet permettra d’apporter un appui à la fois technique, matériel et financier aux ménages pauvres, aux femmes et aux jeunes organisés en coopératives dans les activités agropastorales telles que l’agriculture, le maraîchage, l’élevage, la pisciculture et la pêche ».

De son côté, Korotoumou Ouattara, la représentante résidente de la Banque Mondiale au Congo a estimé que ce projet va faciliter « l’accès de la population la plus vulnérable aux moyens de subsistance, en favorisant les opportunités économiques dans ce département meurtri par des guerres civiles à répétition, en vue de poser les jalons d’un avenir prospère ».

La phase pilote du projet sera mise en œuvre dans les villages de Koubola, Linzolo, Missafou, Yangui, Yalavounga et Matensama, tous dépendant administrativement des districts de Kinkala, Mindouli et de Goma Tsét-tsé.

L’UE et le Congo pour la bonne exécution du processus APV-FLEGT

L’ambassadeur de l’Union européenne (UE) au Congo, Raul Mateus Paula et la ministre congolaise de l’Economie forestière, Rosalie Matondo se sont accordés, à travers la signature d’un document, sur la bonne marche du processus de l’accord (APV) sur l’application des réglementations forestières, la bonne gouvernance et les échanges commerciaux (FLEGT) entre le Congo et l’UE.Les deux parties ont émis cette appréciation à l’occasion de la session du 10eme Comité de cet accord, tenue du 5 au 6 juin 2019 à Brazzaville, pour faire le point de l’évolution du processus APV-FLEGT au Congo.

« Je me réjouis de cette rencontre qui nous permet de faire le bilan du processus APV-FLEGT. Nous avons constaté que beaucoup de choses ont été faites. Donc nous ne sommes pas loin du bout du tunnel d’un processus qui débuté en 2013 ici au Congo », a déclaré l’ambassadeur de l’U. E au Congo, Raul Mateus Paula.

Rappelant ainsi la nécessité « de poursuivre les efforts pour finaliser les outils de communication, de se concentrer sur la levée de tous les prérequis pour pouvoir aller vers le déploiement effectif, et ce dans les meilleurs délais »

Pour sa part la ministre de l’Economie forestière du Congo, Rosalie Matondo a magnifié l’accompagnement de l’Union européenne. « Vous avez accepté de nous accompagner depuis plusieurs années, nous nous engageons avec vous afin d’aller vers la documentation des informations de notre secteurs, pour la traçabilité, la légalité de la gestion de nos forêts grâce à vous », a-t-elle soutenu

Par ailleurs, Rosalie Matondo a émis le souhait de voir le « le bois congolais intégrer le marché européen ». Pour y arriver, l’autorité exhorte les experts à « redoubler d’efforts afin de réunir, d’ici à la prochaine session du Comité conjoint, les conditions permissives d’un déploiement effectif du SIVL (système informatique de la vérification de la légalité) »