Pacification du Pool : le Congo cherche 6,3 milliards pour boucler le budget

Le gouvernement congolais, qui dispose seulement de 2 milliards F CFA pour la mise en œuvre de son programme de désarmement, démobilisation et réintégration des ex-combattants (DDR) dans le département du Pool (sud), sollicite l’appui des partenaires au développement pour boucler le budget de ce programme chiffré à 8,3 milliards F CFA.« Force est de constater que le contexte financier national ne peut permettre en toute objectivité à l’Etat congolais de financer entièrement ce programme », a reconnu Euloge Landry Kolélas, le Haut-commissaire congolais à la réinsertion des ex-combattants.

Il s’exprimait, jeudi à Brazzaville, au cours d’une table ronde sur la mobilisation des ressources nécessaires à la mise en œuvre du programme DDR-Pool et à laquelle ont participé des ambassadeurs accrédités au Congo, des représentants des agences du système des Nations Unies et d’autres partenaires au développement du pays.

La mise en œuvre de ce programme a pour but de contribuer à la pacification et la sécurisation du département du Pool qui a connu deux ans de conflit armé.

Le Congo bien parti pour sortir de la récession (Banque Mondiale)

Albert Zeufack, économiste en chef de la Banque Mondiale pour l’Afrique a annoncé, hier mercredi, lors d’une conférence vidéo à laquelle il participait depuis Washington (Etats-Unis) que le Congo est en train de sortir de la récession.« Le Congo est vers la sortie de sa récession nonobstant la conclusion d’un programme avec le Fonds monétaire international (FMI) qui tarde à être acté », a soutenu Albert Zeufack qui faisait le point sur la situation des économies de la zone CEMAC (Communauté économique et monétaire de l’Afrique Centrale) lors de la présentation du rapport semestriel Africa’s Pulse.

Poursuivant son analyse, M. Zeufack a fait savoir que « le chemin est parsemé d’embuches mais il faut d’énormes efforts dans les réformes pour maintenir cette croissance ».

Concernant les stratégies concrètes de la Banque Mondiale pour que l’Afrique subsaharienne en général et le Congo en particulier équilibrent leur compte, Albert Zeufack a déclaré : « les pays de l’Afrique subsaharienne doivent investir dans les secteurs promoteurs d’emplois pour rendre leur dette soutenable ».

Le Congo, membre de la zone CEMAC, a une dette représentant plus de 117 % de son Produit intérieur brut (PIB). Depuis 2014, le pays est confronté à une crise économique frappant de plein fouet la population.

Timide rentrée scolaire au Congo

La rentrée des classes, effective depuis hier lundi, a été timide et morose partout au Congo, comme a pu se rendre compte, durant sa tournée des établissements scolaires, le ministre de l’Enseignement primaire, secondaire et de l’Alphabétisation.Anatole Collinet Mackosso, qui tout en visitant quelques écoles à Brazzaville s’est enquis de la situation des établissements de l’intérieur du pays, a constaté que si le personnel enseignant et administratif était en place, il n’était pas de même des élèves dont beaucoup ont brillé par leur absence.

Partant de là, il a dit son espoir son espoir de voir les élèves «rejoindre les établissements scolaires, au plus tard lundi prochain pour que cette rentrée soit effective ».

Beaucoup de parents contactés par APA, ont mis l’absence des élèves sur le fait qu’ils n’ont pas pu, faute de salaire ou de pensions de retraite, leur acheter  les tenues et fournitures nécessaires.

Pour sa part, le président de l’Association des parents d’élèves, Jean Epouma, a invité les parents d’élèves à « mobiliser leurs enfants » pour qu’ils aillent à l’école car « la réussite d’un examen se prépare dès le premier jour » de l’ouverture des classes.

200 soldats congolais rejoignent la mission de l’ONU en Centrafrique

Deux-cents policiers et gendarmes congolais, dont quatorze femmes, rejoingnent ce mardi la Mission intégrée multidimensionnelle des Nations Unies en République centrafricaine (MINUSCA), annonce le ministère de l’Intérieur dans un communiqué reçu à APA.« Dirigé par le commandant de police, Honoré René Tchikaya, ce contingent sera déployé dans la capitale de la République Centrafricaine, Bangui, et ses environs », renseigne le communiqué, précisant par ailleurs que le ministre Raymond Zéphirin Mboulou a rencontré les équipes lors de la cérémonie de remise du fanion et du transfert d’autorité.

A l’occasion, il « les a exhorté à un niveau de discipline, de tolérance, de patience et de jugement très élevé dans cet environnement multiculturel et multinational », souligne le communiqué.

Les 200 policiers et gendarmes ont subi pendant six mois un stage de formation dans plusieurs domaines dont ceux relatifs aux opérations de maintien de la paix et de règlement des conflits, indique le communiqué.

Ils ont également reçu une formation technique et pratique au maniement des armes, une instruction tactique au maintien de l’ordre, sans oublier les techniques d’intervention professionnelle, la sensibilisation au droit international humanitaire et au droit international des droits de l’homme ainsi que la connaissance de la gestion du matériel.

Le dernier contingent congolais à avoir rejoint la mission multidimensionnelle des Nations Unies en RCA date de juillet 2016.

Séjour à Brazzaville d’une mission du FMI

Une mission d’assistance technique du Fonds monétaire international (FMI) séjourne depuis hier lundi à Brazzaville en vue de renforcer les dispositifs techniques de préparation des prévisions macroéconomiques et budgétaires du Congo, a appris APA mardi auprès du ministère congolais des Finances.Cette mission qui séjournera au Congo jusqu’au 12 octobre prochain, est supervisée par le conseiller en gestion macro-budgétaire au Centre régional d’assistance technique du Fonds monétaire international (FMI) -Afritac Centre (basé au Gabon), Séverin Yves Kamgna.

Selon le service de la communication du ministère des Finances, citant Séverin Yves Kamgna, « cette mission fait suite à celle du mois d’avril 2018 sur le renforcement de l’analyse macroéconomique et sera l’occasion de renforcer l’appropriation par les cadres nationaux du dispositif de cadrage macroéconomique ».

« Je vais travailler en atelier restreint, avec l’équipe technique (comité technique ad hoc), en charge d’élaborer le cadrage macro-budgétaire », a précisé le superviseur de cette mission technique du FMI.

«Pendant ces deux semaines, nous allons surtout élaborer un plan d’actions 2019-2022 intégrant les activités à réaliser pour la révision et l’approfondissement du modèle mac-Congo ainsi qu’à renforcer l’analyse et la prévision macroéconomique et budgétaire », a-t-il ajouté.

Par ailleurs, « la situation macroéconomique du Congo nécessite un plan d’activités à moyen terme », a-t-il souligné, ajoutant que « les participants vont plancher sur les besoins en renforcement des capacités des cadres, afin d’assurer leur autonomie dans l’utilisation du modèle ».

L’arrivée de cette mission d’assistance technique d’Afritac Centre du FMI au Congo est un signal fort pour le Congo qui attend toujours que le Conseil d’administration de cette institution financière internationale approuve un programme triennal pour le pays afin de juguler la crise qui affecte le pays depuis 2014.

Congo : le manque d’argent plombe la rentrée scolaire

De mémoire de Congolais, il faut remonter très loin dans le temps pour trouver une rentrée scolaire aussi morose que celle de cette année. A 24h de l’ouverture des classes, prévue officiellement le lundi 1er octobre 2018, les vendeurs de manuels et les tailleurs spécialisés dans la confection des tenues scolaires se tournent les pouces en attendant l’arrivée des parents d’élèves.Désargentés, ces derniers ne savent pas à quel saint se vouer. La crise financière est passée par là, vidant les poches des pères de famille qui, pour la plupart d’entre eux, n’ont pas perçu leurs pensions de retraite depuis plusieurs mois ou sont victimes du retard du paiement des salaires au sein, surtout, de la fonction publique.

Signe de cette morosité, les librairies et les lieux de vente occasionnels de manuels scolaires sont quasi déserts, de même que les ateliers des confectionneurs de tenues scolaires.

Clément Mackoumbou, un parent d’élèves, ne cache pas son angoisse devant le retard des salaires. Sa solde, il la trouvait généralement dans son compte au plus tard le 25 du mois, mais cette fois-ci il n’y a « aucun signe dans les banques », souligne-t-il

«Les temps sont durs, je n’ai pu avoir jusqu’à ce jour que quelques cahiers et une seule tenue pour mon dernier fils », confie Mackoumbou avant d’ajouter que pour la première fois, ses quatre autres enfants feront la rentrée sans manuels ni tenue. Un manquement à ses obligations qu’il va réparer dès le paiement des salaires.

Hélas, tous les écoliers n’ont pas la même patience que ceux de Mackoumbou. Sébastien N’Dalla, un retraité, confie qu’il ne cesse de «subir le feu roulant des questions» de ses enfants et petits-fils, lui demandant ce qu’il attend pour leur acheter fournitures et tenues scolaires.

Très angoissé, il lâche : « Même dans le cas où on me vire cette pension, je ne saurai pas par quel bout commencer. D’abord, il faut que je paye les dettes que j’ai contractées pour vivre, puisque l’Etat nous doit près de 13 à 14 d’arriérés de pension. Vraiment avec cette rentrée, je ne sais pas comment m’en sortir puisque tout est cher».

Autant les poches des parents d’élèves sont vides, autant les librairies et autres étals de marchands de manuels manquent de fréquentation.

« Nous attendons les salaires », indique le libraire Rigobert Nsali, signifiant par là que la visite des clients dépend du paiement des soldes et pensions de retraite.  

Trouvé en train de ranger dans leurs rayons ses manuels, histoire de tuer son oisiveté, il reconnait que « la crise financière est là et la population est dépourvue de moyens financiers ».

Du côté des ateliers de couture spécialisés dans la confection des tenues scolaires comme celui de Cyrille Atipoh, on prie également pour que l’Etat vire au plus vite les salaires.

« Dès que les salaires vont passer dans les banques, nous serons débordés. En attendant, et c’est déplorable, beaucoup d’enfants n’iront pas à l’école, faute de tenue comme l’exigent les autorités », déplore Apitoh.

Dans un élan de compassion, il fait cette proposition : « Il faudrait que l’Etat soit indulgent pour permettre aux élèves d’aller à l’école au début sans tenue scolaire surtout pour les nouveaux ».

Du côté de l’administration des établissement scolaires qui a effectué sa rentrée depuis le 25 septembre, l’heure est au nettoyage des salles de classe et des cours de récréation pour l’accueil, demain lundi, des élèves.

Crise financière, diplomatie et politique à la Une de la presse congolaise

Les quotidiens congolais parvenus vendredi à APA font focus sur la crise financière qui sévit dans le pays, le renouvellement de l’accord des flux migratoires entre le Congo et la France et la visite des membres de l’opposition congolaise à leur collègue nouvellement libéré de prison, Paulin Makaya.« Situation économique nationale : la masse monétaire a régressée de 1,7% », titre le quotidien Les dépêches de Brazzaville, soulignant que les experts de la Banque mondiale ont dans un rapport, publié récemment à Brazzaville, relevé que la quantité de la monnaie en circulation dans l’économie congolaise, depuis décembre 2017, s’est établie à 1938 milliards FCFA, soit une régression de 1,7% par rapport à 2016.

Le journal, citant la Banque mondiale, note que cette baisse est « provoquée par la diminution de la contrepartie extérieure issue des recettes d’exportations ».

Abordant toujours la crise financière, l’hebdomadaire Le nouveau regard se demande, pour sa part, si ce ne sont pas « Jean Jacques Bouya et Gilbert Ondongo (membres du gouvernement congolais) (qui) ont causé le naufrage de l’économie congolaise ? »

L’auteur de cet article fonde son interrogation sur les rumeurs de leurs avoirs respectifs, chiffrés en milliards de FCFA à l’étranger, et dont même les réseaux sociaux font écho.

Dans le journal Polélé-Polélé, le président du parti ‘’La chaîne » (opposition), Joseph Kingoumbi Kia Mboungou, indique que cette crise serait « un plan monté pour rendre vulnérables les Congolais, les réduire à la mendicité, mieux les manipuler et pérenniser le pouvoir du clan Sassou (chef de l’Etat) ».

Sur la coopération bilatérale, Les dépêches de Brazzaville annoncent le renouvellement de l’accord de la gestion des flux migratoires entre le Congo et la France. En effet, cela entre « dans le cadre de la poursuite de leur politique conjointe en la matière qui avait conduit à la signature, le 25 octobre 2007, d’un accord entre les deux gouvernements et qui dispense de visas de court séjour aux ressortissants congolais et français détenant le passeport diplomatique ».

Les deux pays, dont la partie congolaise a été représentée par Cyprien Sylvestre Mamina, secrétaire général du ministère congolais des Affaires étrangère et pour les Français par Gilles Roussy, chargé d’affaires à l’ambassade France, ont ainsi échangé le 26 septembre en vue du renouvellement de cet accord dès le 1er octobre 2018 après son échéance le 30 septembre 2018, ajoute le journal.

Au plan politique, Le nouveau regard relate que la Fédération de l’opposition congolaise, avec à sa tête sa présidente Claudine Munari, a rendu visite à Paulin Makaya président de l’UPC (Uni pour le Congo) qui venait d’être libéré par la justice congolaise, après 1100 jours de détention à la maison d’arrêt de Brazzaville.

Crise financière : le Congo exhorté à des réformes triennales

La représentante de la Banque Mondiale, Mme Korotoumou Ouattara a exhorté le gouvernement congolais à s’engager dans un ensemble cohérent et coordonné de réformes au cours des trois prochaines années afin de sortir le pays de sa fragilité économique et éviter la dérive.« Afin de sortir le pays de cette situation économique fragile, le gouvernement congolais doit s’engager dans un ensemble cohérent et coordonné de réformes au cours des trois prochaines années », a-t-elle recommandé, soulignant que « le changement de cap nécessite de s’éloigner du modèle économique insoutenable basé sur le pétrole, dont les prix sont très volatiles ».

 Mme Ouattara s’exprimait mercredi soir à Brazzaville au cours de la publication du rapport de son institution sur la situation économique au Congo.

Ce rapport intitulé « Situation économique du Congo, changer de cap et éviter la dérive » présente une économie congolaise plus affectée et qui continue de subir une récession dans la zone de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEMAC), avec un taux d’endettement de près de 117% du PIB, alors qu’au niveau régional et international, la situation semble favorable.

Intervenant à son tour lors de la présentation de ce document, Samba Bâ, économiste principal de la Banque mondiale a relevé que « l’économie congolaise  pourra connaitre une croissance de son PIB estimé en 2% en 2018, mais qui devrait s’accélérer à 3,7% en 2019 ».

Toutefois, M. Bâ a affirmé que le pays pourrait retomber dans une récession en 2020 à cause de la fragilité de sa croissance.

Après avoir félicité la Banque mondiale pour ce rapport qui « met à nu les points forts et faibles de l’économie congolaise », le directeur de cabinet du ministre de l’Economie, de l’Industrie et du Portefeuille public, Raymond Dirat a promis que le gouvernement va « s’approprier de ce document pour en faire bon usage ».

                                                 

Un milliard f cfa du Japon aux écoles congolaises

Le gouvernement du Japon, par le canal de son ambassadeur au Congo, Hiroshi Karubé, a fait un don d’un milliard f cfa au gouvernement congolais pour la sécurité alimentaire et la lutte contre la malnutrition en milieux scolaires, a annoncé mercredi la chancellerie nippone au Congo.« Ce don vise la prise en charge de près de cinquante-quatre mille (54.000) élèves répartis dans trois cent dix écoles de sept (7) départements du Congo, avec une attention particulière  sur soixante-cinq écoles ORA (Observer, réfléchir et Agir) qui visent à promouvoir l’éducation des enfants autochtones », explique le donateur dans un communiqué dont APA a obtenu copie.

L’agence de l’exécution de ce programme est le PAM (programme alimentaire mondial), dont le représentant au Congo, Jean Martin Bauer qui a salué le soutien du Japon aux cantines scolaires dans le pays, en soulignant que ce soutien du don s’inscrit dans une dynamique rassemblant d’autres partenaires au développement.

Le ministre congolais de l’Enseignement primaire, secondaire et de l’alphabétisation, Anatole Collinet Makosso qui a réceptionné mardi dernier ce don au nom du gouvernement, le geste du Japon contribuera  à l’amélioration de la qualité de l’éducation, à la formation d’une élite responsable et à la lutte contre la déperdition scolaire observée dans certaines localités du pays à cause du manque de soutien.

Campagne de vaccination contre la fièvre jaune au sud du Congo

Une campagne de vaccination contre l’épidémie de la fièvre jaune a démarré, ce mardi au sud du Congo, notamment dans les départements de Pointe-Noire et du Kouilou (350 km de Brazzaville) où sévit cette maladie depuis le 21 août, a annoncé la radio nationale.Selon la même source, cette compagne de vaccination qui a été lancée par la ministre de la Santé et de la Population, Jacqueline Lydia Mikolo, concerne toute les populations de Pointe-Noire et du Kouilou, hormis les enfants de moins de neuf mois, les femmes allaitantes ayant de bébés de moins de six mois .

« Près d’un million deux cent mille doses de vaccins antiamarils ont été acquis par le gouvernement congolais avec l’appui des partenaires comme l’Unicef, l’OMS, Gavi pour cette campagne de vaccination de la fièvre jaune qui est une réponse du gouvernement à cette épidémie déclarée à Pointe –Noire et au Kouilou avec un cas confirmé le 21 août», a déclaré le médecin chef du programme élargi de vaccination(PEV).

Alexis Mourou Moyoka a ajouté : « outre ces 1200.000 doses de vaccins, le gouvernement a pris toutes les dispositions, notamment l’acquisition du matériel d’injection et du matériel qui permet de sécuriser les seringues qui vont être utilisées dans cette grande opération. »

Alexis Mourou Moyoka a profité de ce début de campagne pour lancer un appel à l’endroit des autorités politico- administratives, des leaders d’opinion, des acteurs de la société civile, leur assurant que « cette campagne de vaccination est gratuite ».

La fièvre jaune est devenue une question préoccupante à l’échelle internationale, depuis l’épidémie survenue en Angola en 2016 et la volonté de l’Organisation mondiale de la santé(OMS) de l’éradiquer du continent africain.

Les quotidiens congolais offrent un menu diversifié

La presse congolaise de ce mardi traite de divers sujets, allant de la politique à la crise économique, en passant par l’alerte de l’Unicef sur le taux de mortalité élevé des enfants de moins de 15 ans dans le monde.« Rentrée politique de la COPAR : le nouveau coordonnateur de la COPAR (Coordination de la Convention des partis républicains) signe le clash », note l’hebdomadaire pro-gouvernemental Le Patriote.

« Le nouveau coordonnateur de cette plateforme politique, Chris Antoine Walembeaud exclut toute +renégociation+ avec le chef de l’opposition (Pascal Tsaty Mabiala) qu’il accuse d’escroquerie politique et de mauvaise foi », poursuit Le Patriote.

« L’opposant Pascal Tsaty Mabiala dans la +marmite+ du régime Sassou », écrit en manchette Epanza Makita, qui relaie les accusations du président du parti « La chaîne », Kignoubi Kia Mboungou lors d’une conférence qu’il animée samedi dernier.

Poursuivant toujours sur le volet politique, Sel-Piment relève que plusieurs ministres n’inspirent plus confiance aux Congolais.

Parlant de la crise économique, Sel-Piment constate que « ça chauffe au sein du pouvoir », avant d’expliquer que « face à la crise dans le pays, le directeur général des impôts et domaines, Antoine Ngakosso qui a imposé la paie de l’impôt aux membres du gouvernement, devient l’homme à abattre par ces derniers et autres dignitaires du régime ».

Le quotidien Les Dépêches de Brazzaville fait écho de l’alerte de l’Unicef sur les décès croissants des enfants qui sont estimé à près de 6,3 millions en 2017 dans le monde.

Congo : validation du Plan national de développement sanitaire 2018-2022

Le Plan national de développement sanitaire (PNDS) 2018-2022, couplé à la stratégie de la politique national de santé 2018-2030, a été validé, samedi à Brazzaville, au cours d’une cérémonie présidée par Premier ministre.Clément Mouamba, qui avait notamment à ses côtés le ministre de la Santé et de la Population, Jacqueline Lydia Mikolo, et la représente de l’OMS/Congo, Fatoumata Binta Tidiane Diallo, a fait l’éloge des deux documents, soulignant qu’ils garantissent « la mise en œuvre des objectifs de développement durable et de la couverture sanitaire universelle en vue d’améliorer la santé de la population congolaise ».

Aussi le premier ministre a-t-il invité « le gouvernement à s’approprier ces documents »qui sont une profonde analyse de la situation sanitaire du pays. »

« Ils doivent susciter un intérêt particulier pour tous les membres du gouvernement car la politique sanitaire du pays en dépend » dans la mesure où elle « est une réponse adéquate à la perception du président de la République qui fait de la santé un de ses crédos pour un Congo réellement émergent», a ajouté Clément Mouamba.

La représentante de l’Organisation mondiale de la santé au Congo (OMS/Congo), le Dr Fatoumata Binta Tidiane Diallo, a félicité le gouvernement congolais pour la validation de ces documents qui, a-t-elle estimé, vont faire « bouger les choses » en contribuant à la relance des soins de santé primaires et au renforcement des districts sanitaires.

Elle s’est réjouie de la validation de ces documents dont le processus d’élaboration a semblé long et fastidieux mais qui s’avère nécessaire au vu de la situation sanitaire du pays qui reste tributaire « de la persistance de la mortalité due aux maladies transmissibles (…), de la mortalité maternelle, néonatale et infanto- juvénile toujours préoccupante et d’une menace permanente des épidémies des urgences des catastrophes naturelles et anthropiques».

« Pour arriver à ces documents de stratégie, qui procèdent à une analyse sans complaisance des performances du système de santé et de l’état de santé de la population, il a fallu deux ans », a fait savoir la ministre de la Santé et de la Population, Jacqueline Lydia Mikolo, qui a profité de l’occasion pour remercier les partenaires au développement sanitaire du Congo.

Le Congo en est à son troisième Plan national de développement de la santé(PNDS).

Denis Sassou N’Guesso au 58ème anniversaire de l’indépendance du Mali

Le chef de l’Etat congolais, Denis Sassou N’Guesso a quitté Brazzaville en début d’après-midi de ce vendredi pour le Mali, où il prendra part samedi au 58ème anniversaire de l’accession de ce pays à la souveraineté internationale.A son départ, le président N’Guesso a été salué par les membres du gouvernement et de son cabinet, et par le haut commandement de la force publique.

Congo : vers la création d’une haute autorité de lutte contre la corruption

Le gouvernement congolais a approuvé au cours de sa réunion hebdomadaire de jeudi la création d’une haute autorité de lutte contre la corruption (HALC), dans le souci de prévenir et réprimer plus efficacement les actes de corruption, de concussion et de fraude dans le pays, a annoncé le texte rendant compte de cette réunion dont APA a eu copie vendredi.«L’objectif de cette HALC est de rompre avec les mentalités déviantes et les comportements négatifs du passé, et ce dans le souci de prévenir et réprimer plus efficacement les actes de corruption, de concussion et de fraude », explique le porte-parole du gouvernement, Thiérry Lézin Moungalla

La haute autorité de lutte contre la corruption (HALC), née sur les cendres de la Commission nationale de lutte contre la corruption et de l’Observatoire anti-corruption crées en 2007, réaffirme de manière solennelle la priorité qu’accorde le chef de l’Etat congolais à la lutte contre les antivaleurs et contre la corruption.

Le président Denis Sassou Nguesso avait tenu un tel discours lors de son message devant le parlement réuni en Congrès le 30 décembre 2017, d’après le porte-parole du gouvernement congolais.

Selon le gouvernement congolais, cette nouvelle autorité sera composée d’un président et d’autres agents dont la nomenclature est rappelée dans le corps du texte en examen. Elle connaîtra un mode de recrutement fondamentalement nouveau et original (…) ouvert à candidature publique.

Tout Congolais jouissant de ses droits civiques et non condamné pour des crimes ou délits, ou à une sanction privative de liberté, pourra postuler, précise le texte.

Il sera fait obligation à cet organe de lutte contre la corruption, dont le projet portant sa création approuvé par le gouvernement sera transmis au parlement pour adoption, de faire un ‘’reporting » de ses activités auprès des hautes autorités de l’Etat que sont le président de la République et le Premier ministre.

Visite de John Dramani Mahama à Denis Sassou-N’Guesso

L’ancien président ghanéen, John Dramani Mahama a rendu visite au président Denis Sassou-N’Guesso, mercredi, en provenance de Kinshasa où il pris part à la conférence internationale sur les investissements en Afrique centrale, a informé jeudi la présidence de la République congolaise.L’homme d’Etat ghanéen a abordé avec  Denis Sassou N’Guesso, entre autres sujets, les négociations entre le Congo et le Fonds Monétaire International (Fmi).

«J’étais là pour parler du cas du Ghana et comment apporter de la valeur ajoutée à nos produits et comment valoriser le code du secteur du Gaz », a affirmé l’ancien président ghanéen, cité par un communiqué de presse de la présidence congolaise.

Il a saisi l’occasion de son passage à Brazzaville pour recueillir les sages conseils du président Denis Sassou-N’Guesso sur la démocratie en Afrique, un autre sujet qui a été largement abordé par les deux personnalités.

 La conférence internationale sur les investissements en Afrique centrale qui s’est tenue récemment à Kinshasa concernait la République Démocratique du Congo et le Ghana.

Congo : forces de l’ordre et société civile initiés aux droits humains

Des agents de la gendarmerie, de la police et les acteurs de la société civile évoluant dans le département du pool (sud de Brazzaville) s’imprègnent depuis mardi à Kinkala des connaissances en droits humains, dans le cadre du plan de réponse humanitaire à l’endroit des populations de ce département victimes d’exactions des ex-ninjas nsiloulou durant près de deux ans.
Cette session de formation, organisée par le gouvernement congolais avec l’appui des agences du système des Nations unies au Congo, est destinée à la force publique et à la société civile du département du pool en vue de consolider la paix et la sécurité dans cette partie du pays.

Ouvrant les travaux de cette session, Anthony Ohemeng Boamah du système des nations a déclaré que « la signature de l’accord de cessez-le feu et des hostilités le 23 décembre dernier entre le gouvernement et le représentant de Ntumi a enclenché dans le Pool une quiétude encore fragile au niveau des communautés ».

« Cependant, cet environnement sécuritaire très fragile mérite d’être consolidé, à travers le renforcement de la confiance de la population qui constitue une condition sine qua non de la construction d’une paix durable », a ajouté M. Boamah.

Pour le Haut-Commissaire à la réinsertion des ex-combattants, Euloge Landry kolélas, « cette formation est un des maillons à mettre en œuvre pour le retour définitif de la paix et la sécurité dans ce département conformément au programme DDR (désarmement, démobilisation et réinsertion) dont le document a été signé le 31 décembre dernier entre le gouvernement congolais et le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD). »

La libération de Paulin Makaya et le drame de Chacona font les choux gras de la presse congolaise

Les journaux congolais de ce mardi traitent essentiellement de la libération de l’opposant et président du parti politique Uni pour le Congo après plusieurs tractations et du plaidoyer d’une ONG des droits de l’Homme axé sur l’accompagnement des familles des 13 victimes du drame de Chacona.« Condamné pour complicité d’évasion en 2016, en sus de la première inculpation pour incitation aux troubles à l’ordre public en 2015, puis emprisonné à la maison d’arrêt de Brazzaville ( …), le président de la 3ème chambre correctionnelle, François Ibombo a annoncé le 13 septembre dernier la libération de Paulin Makaya, après 3 ans de détention », informe l’hebdomadaire Le Patriote.

Le journal Epanza Makita se demande « quel (sera) l’avenir politique de Paulin Makaya après sa libération» là où le quotidien Manager Horizon met un accent sur les suites du verdict de la libération de Paulin Makaya.

Toujours dans domaine judiciaire, le journal Les dépêches de Brazzaville fait un focus sur la condamnation par la Cour pénale internationale (CPI) de l’ex-chef de guerre et sénateur de la République démocratique du Congo (RDC) au paiement de 300 000 euros pour subordination de témoins.

Les journaux traitent aussi de la lutte contre la corruption. Le journal Polélé-polélé se demande si « les discours du (président Denis) Sassou N’Guesso à propos de la lutte contre les voleurs de la République vont pourrir sans résultats », estimant qu’une fois « dénoncés, ces derniers ne sont pas punis ».

Le quotidien Le Patriote se fait l’écho du message des jeunes de l’opposition congolaise qui, lors de leur Assemblée générale du 14 septembre dernier à Brazzaville, ont  exigé « du gouvernement des mesures concrètes » pour endiguer ce problème.

La presse congolaise revient sur le drame du Commissariat de Chacona qui avait occasionné la mort de 13 jeunes et met en relief le plaidoyer de l’Observatoire congolais des droits de l’Homme (OCDH) pour l’accompagnement des parents de disparus.

Le quotidien Les Dépêches de Brazzaville renseigne qu’au cours d’une conférence de presse tenue samedi dernier, le directeur de l’OCDH, Trésor Nzila, a lancé un appel au gouvernement afin « qu’il prenne des mesures sociales plus conséquentes à l’endroit des parents des treize victimes ».

Selon l’OCDH dont les propos du directeur sont rapportés par Polélé-polélé, « l’enquête a été bâclée ». C’est la raison pour laquelle, ladite structure « exige l’exhumation des corps des victimes pour faire la lumière sur ce drame ».

Epanza Makita rapporte que « malgré l’allocation du gouvernement de 2 millions F CFA par famille pour les enterrements, l’OCDH demande l’exhumation des corps pour l’autopsie et le départ du ministre de l’Intérieur Zéphirin Mboulou ».

Quarts de finale coupe de la CAF : Raja bat Cara à domicile

L’équipe du Raja de Casablanca (Maroc) a battu son homologue congolaise Aiglons Cara à domicile, dimanche au stade Massamba Débat, par 2 buts à 1en match aller des quarts de finale de la Coupe de la Confédération.C’est après un score vierge en première mi-temps que le Raja a marqué le premier but de cette rencontre à la 47ème minute par le numéro 21, Tidjana.

Le Cara va réagir et ramener le score à un but partout à la 68ème minute par son attaquant, Kivoutouka, mais la joie sera de courte durée, puisqu’à la 79ème minute, le Raja va marquer son deuxième but par le numéro 8 Mahmoud.

Score final deux buts à un pour le Raja de Casablanca du Maroc. Une victoire qui réduit les chances de Cara pour la suite de cette Coupe de la Confédération, quand on sait que depuis le début de cette compétition cette équipe n’a jamais fait mouche à l’étranger, même si elle a gagné tous ses matchs à domicile.

Si elle ne gagne pas en match retour de ces quarts de finales prévu dans une semaine au Maroc, l’équipe de Cara sera éliminée.

Une ceinture de bambous contre l’érosion au nord de Brazzaville

La députée de la 5ème circonscription de l’arrondissement 6 « Talangaï » de Brazzaville, Claudia Ikia Sassou N’Guesso a mobilisé, samedi, les populations du quartier 68 dont elle est l’élue pour le lancement d’une opération de plantation de bambous afin de freiner l’avancée des érosions dans cette zone, en cette période du début de la saison des pluies.« L’Etat seul ne pourra pas freiner les érosions. C’est pourquoi nous avons initié ce reboisement de bambous », a dit Mme N’Guesso.

« Je suis très heureuse de constater que dans ce quartier 68, les populations se sont regroupées en comité pour lutter contre ce phénomène d’érosion. Car, tout seul, l’Etat ne pourra pas tout faire. C’est très compliqué et cela demande beaucoup d’argent », a ajouté Ikia Sassou N’Guesso, revenant sur le sens à donner son action.

Dans ce quartier, plusieurs parties sont ravagées par les érosions qui ont fait plusieurs victimes sans abris et réduit de nombreuses familles à la pauvreté.

« Nous saluons l’action de notre député qui a répondu à notre appel pour réduire tant soit peu l’avancée de ces érosions dans notre zone. Vous savez que dans cette zone de Gamakosso, beaucoup de parcelles ont été emportées par ces érosions. A l’approche des périodes de pluies comme c’est le cas aujourd’hui, les populations ne savent pas à quel saint se vouer», a souligné Itoua Gabriel, un habitant de cette zone.

Il y a quelques semaines, le gouvernement congolais a ordonné la reprise des travaux de réparation à Gamakosso à hauteur de neuf milliards f cfa.

A propos de lutte contre les érosions dans les grandes villes que sont Brazzaville et Pointe-Noire, le gouvernement avait pris la résolution de décaisser de l’argent pour y faire face, mais la crise qui gangrène l’économie du pays ne le permet pas.

Une société danoise projette la construction d’une usine d’engrais au Congo

La société danoise Haldor Topsoe projette de construction usine d’engrais agricoles dans la zone économique de Pointe-Noire (sud) pour un montant de 2,5 milliards de dollars américains, soit environ 1 410 milliards de FCFA.Pour ce faire, un protocole d’accord a été signé, jeudi à Brazzaville, entre le ministre de l’Economie, de l’Industrie et du Portefeuille public, Gibert Ondongo qui a été assisté par son homologue des Hydrocarbures, Jean Marc Thystère Tchicaya, et Paul Marie Taty Mouanda, représentant local de Haldor Topsoe.

La production de l’ammoniac nécessaire à la fabrication des engrais agricoles sera assurée par la société locale MGI internationale spécialisée dans la fourniture d’énergie électrique et la danoise Haldor Topsoe. Ainsi, MGI fournira du gaz naturel à Haldor Topsoe qui se chargera de produire des fertilisants puis de fabriquer des engrais mélangés et l’urée.

Une fois installée, l’usine  va à terme créer cinq mille emplois directs pendant la phase de construction, mille emplois directs et dix mille autres indirects lors de la phase d’exploitation.

Le démarrage des chantiers proprement dit n’est pas attendu avant 2022, puisque les études de faisabilité vont durer six mois et la phase de construction nécessitera au moins trois ans.

Vers le renforcement de la coopération entre Brazzaville et Nairobi

Le Vice-président de la République du Kénya, William Ruto qui a entamé une visite de travail depuis plusieurs au Congo, a déclaré au sortir de l’audience qu’il a eue jeudi avec le Chef de l’État congolais Denis Sassou N’Guesso « être venu revitaliser la coopération entre Brazzaville et Nairobi ».L’homme d’Etat kényan, accompagné d’une forte délégation, s’est réjoui de constater au sortir de son tête-à-tête avec Sassou N’Guesso que « la coopération entre Brazzaville et Nairobi est d’avantage en bons termes ».

« Nous avons abordé des questions qui portent sur le progrès de ce continent, notamment la question de 8 millions de jeunes gens qui sont dans ce continent et qui ont besoin d’opportunités de formation », a indiqué le vice-président kényan, soulignant que « c’est ce qui doit constituer l’ossature des discussions de tous les leaders du continent africain ».

Les deux responsables ont également évoqué, d’après M. Ruto, des questions qui concernent l’avenir du continent et l’échange en matière de tourisme et d’agriculture. Le Kenya, qui regorge de nombreux parcs zoologiques, entend aider dans ce sens le Congo dans la formation de son personnel.

Par ailleurs, un accord cadre de coopération dans les domaines des mines, de l’élevage et de l’agriculture a été signé mercredi par le ministre congolais des Affaires étrangères Jean Claude Gakosso et le ministre kényan du Pétrole et des Mines John Munyes, témoignant ainsi de la revitalisation de la coopération entre le Congo et le Kenya.

En outre, la délégation kényane devrait poursuivre son séjour congolais ce vendredi à Oyo, à 415 km de Brazzaville, dans le département de la cuvette au nord-Congo

Affaire Commisimpex/Congo : la justice française tranche en faveur de l’Etat congolais

La cour d’appel de Paris a cassé un arrêt rendu le 6 septembre dernier, invalidant ainsi la décision de saisie des comptes de l’Etat du Congo en France dans l’affaire qui l’opposait à la société Commisimpex de l’homme d’affaire libanais, Mohsen Hojeij, rapporte un communiqué de la présidence congolaise reçu vendredi à APA.« Dans son délibéré, la cour a condamné la société Commisimpex aux dépens de première instance et d’Appel tout en rejetant toute autre demande », souligne le communiqué.

Au titre de dommages et intérêts pour saisie abusive, la République du Congo a demandé à Commisimpex le payement de 10.000 euros, tout en supportant les dépens de la première instance et de l’appel.

Cet arrêt de la Cour d’appel de Paris est une victoire du Congo qui va désormais retrouver toute la fonctionnalité de ses comptes gelés, en raison de la décision rendue par la justice américaine.

En effet depuis près de 30 ans, la société Commisimpex affirme avoir « conclu d’importants contrats d’infrastructures avec le gouvernement de la République du Congo dans les années 1980 pour lesquels elle n’a jamais été payée ».

Pour tenter de recouvrer sa créance estimée par le cabinet d’audit Mazart à 986 millions d’euros au 15 octobre 2016, Commisimpex s’était tournée vers plusieurs instances judiciaires avec son associé américain John Anton Grosso. Ainsi, Mohsen Hojeij a saisi deux tribunaux fédéraux de Washington qui lui ont donné raison en 2015.

La société Commisimpex avait fait l’objet de deux décisions de justice rendues par la cour commune de justice et d’arbitrage de l’Ohada, lesquelles confirmaient celles rendues par la justice congolaise qui avait prononcé sa faillite et sa liquidation.

Le ministre de la Justice avait alors annoncé que toutes les poursuites que Moshen Hojeij avait engagées contre l’Etat congolais en France et aux Etats-Unis d’Amérique étaient suspendues au verdict des poursuites pénales contre sa personne.

Le 19 novembre 2016, le gouvernement congolais par le biais de Pierre Mabiala, alors ministre de la Justice et des Droits humains, avait enjoint le procureur général près la cour d’appel de Brazzaville d’engager et de faire engager des poursuites pénales contre Moshen Hojeij, patron de la société Commisimpex, pour escroquerie et fraudes fiscales aggravées.

Pour le gouvernement congolais, cette affaire résulterait d’une lettre d’engagement datant du 3 mars 1993 qui consacrait la renonciation de manière définitive et irrévocable, et à invoquer toute immunité de juridiction ainsi que toute immunité d’exécution de l’Etat congolais.

Libération de l’opposant congolais Paulin Makaya

La troisième chambre correctionnelle de la Cour d’appel de Brazzaville a ordonné, jeudi, la remise en liberté définitive de l’opposant congolais et président du parti Unis pour le Congo(UPC), Paulin Makaya.Le président de la chambre François Ibombo Ibarra, rendant le verdict du procès de l’opposant Paulin Makaya, condamné en 2016 à deux ans de prison pour complicité d’évasion, a ordonné sa mise en liberté après qu’il a fini d’exécuter sa peine à la maison d’arrêt de Brazzaville.

Son avocat Me Yvon Ibouanga dit « avoir une agréable impression, parce qu’il n’y a plus d’autres issues que sa remise en liberté ». Il a cependant qualifié « d’illégal » la décision du tribunal de condamner son client « à verser un franc symbolique au titre de dommages et intérêts à l’Etat congolais qui s’est constitué partie civile ».

« Pour moi cette décision est illégale, le franc symbolique représente l’étendu du préjudice, les dommages et intérêts sont proportionnels aux préjudices occasionnés. Or si l’on réclame un franc symbolique à l’inculpé, cela veut dire qu’il n’a occasionné aucun préjudice, mais ce qui nous réjouit c’est qu’il reprend sa liberté et va rentrer chez lui », a déclaré l’avocat.

Me Ibouanga soutient que son « client a un moral haut » malgré qu’il a été détenu « pendant plus de trois ans arbitrairement et illégalement ».

L’opposant Paulin Makaya, qui recouvre la liberté après un procès ouvert en juin dernier pour complicité d’évasion à la maison d’arrêt de Brazzaville, fut condamné à deux ans pour la première fois, en 2015, pour avoir manifesté contre la tenue du référendum sur la modification de la constitution de 2002.

Coopération et ramassage d’armes au pool en vedette dans la presse congolaise

La coopération en santé publique entre le Centre hospitalier universitaire de Montréal (Canada) qui va appuyer en matière de gestion celui de Brazzaville, le ramassage d’armes dans le département du pool en vue du retour effectif de la paix et la sécurité font la une des journaux congolais de ce mercredi.« Santé publique : le CHU de Montréal prêt à apporter un appui technique au CHU de Brazzaville », titre le quotidien Les dépêches de Brazzaville. Ce journal souligne qu’un accord de partenariat sur l’assistance technique à long terme a été signé, hier dans la capitale, entre le CHU de Montréal et celui de Brazzaville. En effet, « les documents ont été paraphés par le ministre de la Santé et de la Population, Jacqueline Lydia Mikolo, et la directrice de l’unité de santé internationale du CHU de Montréal, Karina Dubois Nguyen ».

L’accord prévoit, entre autres, le transfert des connaissances dans le domaine du management hospitalier, du génie biomédical et de la logistique, selon le journal.

Les dépêches de Brazzaville font également un clin d’œil à la coopération militaire, avec l’accréditation par le ministère congolais de la Défense de trois nouveaux attachés de défense (de nationalités sud-africaine, marocaine et belge) au Congo.

Le Patriote aborde le volet paix et sécurité dans le pool, avec le ramassage d’armes entamé depuis près de deux semaines dans ce département. Cette localité était en proie à une insécurité entretenue pendant deux ans par la milice Ninjas Nsiloulou de l’ex rebelle Pasteur Ntumi, souligne l’hebdomadaire.

« Le ramassage des armes dans le département du pool prendra du temps et exigera beaucoup d’argent », indique le journal qui précise par ailleurs que « ces ex-miliciens détenteurs d’armes viennent de tous les recoins de ce département avec des armes, et la contrepartie financière établie va de 200.000 FCFA pour une lance-roquette, à 150.000 FCFA pour un PMAK et à 50.000 FCFA pour un fusil de chasse. »

Le journal Sel-Piment, relayant surtout les points de vue des observateurs de la vie publique congolaise, souligne que « les 8 milliards offerts par l’Organisation des Nations Unies(ONU) pour le compte de l’opération de démobilisation-désarmement et réinsertion des ex-combattants du pool sont une aubaine pour ceux qui sont impliqués dans l’exécution de cette opération ».

21 milliards f cfa levés par le trésor congolais au 3ème trimestre

Le trésor public congolais a levé 21 milliards FCFA au 3ème trimestre 2018, contre 22 milliards pour toute l’année 2017, a révélé, mardi à Brazzaville, le directeur de cabinet du ministre des Finances, Henri Loundou.Il a fait l’annonce en ouvrant une concertation entre les cadres du trésor congolais, les spécialistes en valeur du trésor et les experts de la Banque des Etats de l’Afrique Centrale (BEAC).

« Durant ces douze derniers mois, le Congo a adopté et mis en œuvre une batterie d’actions visant à améliorer la perception sur la destination Congo ainsi que nos performances sur le marché », a ajouté Henri Loundou.

Selon lui, les négociations en cours avec le Fonds monétaire international sont l’illustration parfaite d’une démarche visant à améliorer à la fois la transparence et la discipline dans la gestion des Finances publiques au Congo.

La stratégie congolaise, a-t-il indiqué, consiste à diversifier les sources de financement de l’Etat par un recours accru au marché sous-régional.

Mais, selon les spécialistes en valeur de trésor (SVt), malgré cette légère hausse, la participation des investisseurs aux opérations d’adjudication au Congo demeure faible.

Ainsi, ont-ils fait remarquer, une année après son entrée dans le marché des titres publics de la Banque des Etats de l’Afrique centrale (BEAC), le Congo est en quête de nouvelles pistes de solution pour renforcer sa politique de gestion de la dette publique. Le pays devrait très vite remédier au manque de transparence sur l’utilisation des fonds levés sur le marché financier.

À cela s’ajoute la nécessité de réduire l’impact négatif qu’entraîne la dégradation de ses critères de convergence sur les ratios de pondération des risques. Brazzaville devra aussi rassurer les spécialistes en valeurs du Trésor (SVT), en général les banques locales, et d’améliorer son mécanisme d’évaluation du risque souverain.

Ce qui justifie la concertation de ce jour qui porte sur le mécanisme de souscription libre et les bénéfices en lien avec la nouvelle réglementation de la Banque centrale. Elle vise à améliorer l’émission et la gestion des valeurs du trésor au Congo.

L’arrestation de 67 douaniers et la grève à l’Université Marien Ngouabi au menu des quotidiens congolais

Les quotidiens congolais parvenus à APA ce mardi traitent essentiellement de l’arrestation de 67 douaniers pour fraude douanière et la grève illimitée déclenchée par les enseignants de l’Université de Marien Ngouabi pour réclamer 6 mois de salaire et près de 2 ans d’heures supplémentaires.« Grève à l’Université Marien N’gouabi depuis le vendredi 7 septembre 2018 » barre à sa une le quotidien Sel-Piment qui informe que les syndicalistes de l’unique université publique du pays dénoncent « le manque de volonté du gouvernement pour résoudre les problèmes posés par les travailleurs depuis d’une année ».

Ces problèmes sont entre autres six mois de salaires impayés, le paiement de 50% des heures dues au titre de l’année 2015-2016 et l’injustice des autorités congolaises dans le traitement des personnels de l’université par rapport à ceux de la fonction publique, souligne le journal.

Evoquant les causes de cette grève, le quotidien Polélé-polélé informe que l’université a fermé ses portes pour « faire la lumière sur la situation sociale des travailleurs de cette Université ».

Sous le titre « Arrestation de plus de 67 douaniers dans la magouille de détournement de 800 milliards F.CFA » l’hebdomadaire Manager Horizon revient sur l’affaire de ces agents de l’Etat accusés de fraude sur une déclaration des marchandises en transit avant d’informer que les mis en cause ont été déférés à la maison d’arrêt.

« Pourquoi chercher le FMI (Fonds monétaire international), alors que les recettes portuaires et douanières bloquées auraient pu payer la dette congolaise en six mois ? » s’interroge pour sa part le quotidien Sel-Piment qui publie les noms des douaniers interpellés.

Sur ce même sujet, le quotidien national Les Dépêches de Brazzaville cite le nouveau directeur de la caisse de traite des fonctionnaires (CRF), François Nguimbi, qui invite la justice congolaise à faire la lumière sur « le détournement de pensions des mois de novembre et décembre 2016(près de 9 milliards FCFA) au niveau de cette caisse ».

Eliminatoires Can 2019: Échec du Congo devant le Zimbabwe

L’équipe congolaise des Diables rouges du Congo a été tenu en échec par leur homologues du Zimbabwe en match comptant pour la deuxième journée des éliminatoires Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2019 par un score nul de 1-1au stade Massamba Débat de Brazzaville ce dimanche.C’est le Zimbabwe qui a marqué le premier but en première période et le Congo a égalisé en deuxième période par son meneur de jeu. Thierry Bimfouma.

Lors de la première journée de ces éliminatoires, le Congo avait été battu par la R.D Congo.

Congo : l’Université « Denis Sassou N’Guesso » non prête pour la rentrée 2018-2019

L’Université « Denis Sassou N’Guesso » n’ouvrira pas ses portes à la rentrée 2018-2019 parce que le gouvernement congolais n’a pas mobilisé l’enveloppe de 70 milliards de FCFA devant permettre de finaliser la construction de l’établissement, a annoncé Serge Periéra.Le directeur de la société en charge de la construction de l’université qui s’exprimait, jeudi, lors d’une visite du Premier ministre congolais sur ce chantier, a invité l’Etat à respecter ses engagements pour achever le chantier dont le niveau d’exécution est estimé à « 54%, dans la phase partielle du projet ».

Pour sa part, le Premier ministre congolais, Clément Mouamba, s’est engagé, au nom du gouvernement à œuvrer pour que « le travail se fasse au plus tard fin juin 2019 » afin que la rentrée ait lieu dans cette université pour l’année académique 2019-2020.

La deuxième université publique du Congo dont les travaux avaient été lancés en février 2016, ambitionne d’accueillir plus de 30.000 étudiants et près de 100 enseignants avec un campus pouvant héberger 50 mille personnes.

La presse congolaise fait un focus sur la reprise du trafic du chemin de fer Congo-Océan

Les journaux congolais de ce vendredi traitent essentiellement de la reprise imminente du trafic du chemin de fer Congo-Océan (CFCO), notamment dans le département du Pool en butte à des conflits.« Le train sifflera bientôt », titre le journal Epanza makita, soulignant « qu’à la faveur de la paix revenue dans le département du Pool, l’heure est à la reprise des activités dont le trafic sur le chemin de fer Congo-Océan (CFCO) interrompu depuis deux à cause de la destruction de certains ouvrages par les ex-ninjas du Pasteur Ntumi ».

Le retour de la paix dans le département du Pool suscite moult interrogations pour le quotidien La griffe qui se demande « si le Pasteur Ntumi est-il le pion du président Sassou ? » A en croire ledit journal, depuis le retour de la paix dans ce département, « des bribes de vérité sur Ntumi concernant son histoire et la genèse des conflits à répétition dans le Pool commencent à sortir ».

Pour sa part, le journal Les dépêches de Brazzaville se fait l’écho « des préparatifs du championnat africain de gymnastique aérobic que va abriter le Congo du 9 au 15 septembre avec la participation du Sénégal, du Bénin et du Burkina-Faso ».

Le quotidien national aborde aussi la coopération entre la Chine et l’Afrique et titre à ce sujet : « Chine/Afrique : Macky Sall opposé aux critiques liées à la dette africaine ». « L’Afrique ne doit pas avoir la conscience perturbée par les allégations des pays occidentaux concernant sa créance vis-à-vis de la Chine », a dit le président sénégalais dans les colonnes du journal Les dépêches de Brazzaville. Le Chef de l’Etat du Sénégal faisait face à la presse lors du 7ème forum sur la coopération Chine/Afrique qui s’est tenue du 3 au 4 septembre à Beijing (Chine).

Enfin, Le journal Epanza Makita, abordant la politique nationale, fait remarquer que « face aux exigences de la crise, la majorité présidentielle est en débandade et l’opposition manque d’inspirations pour prendre le devant de la scène ».

Visite de N’Guesso en Chine : quatre accords de coopération signés

Le président congolais Denis Sassou N’Guesso, qui a entamé depuis mercredi une visite d’Etat en Chine, a signé quatre accords de coopération économique et technique avec son homologue chinois Xi Jinping.Les accords paraphés portent sur un don de 26 milliards de FCFA de la Chine au Congo, la prévention de l’évasion fiscale, le développement de la zone économique de Pointe-Noire et la coopération économique et technique.

Au cours de sa visite, Denis Sassou N’Guesso a eu droit à un accueil solennel au grand palais du peuple par son homologue chinois, Xi Jinping, avant une réunion qui a mis face à face les délégations chinoise et congolaise dirigées par les deux chefs d’Etat.

Cette troisième visite d’Etat du président Sassou N’Guesso en Chine sous la présidence de Xi Jinping, a été placée sous le signe du renforcement des relations de coopération bilatérale et d’amitié entre Brazzaville et Pékin, vieilles de 50 ans.