Le président sénégalais œuvrera au succès de l’initiative du Roi Mohammed VI pour la gestion de la pandémie du Covid-19 en Afrique

Le président sénégalais Macky Sall a remercié le Roi Mohammed VI pour son initiative visant à aporter « une réponse solidaire et concertée » contre le Covid-19 et exprimé sa volonté d’œuvrer au succès de la démarche, indique un communiqué de la présidence sénégalaise, parvenu à APA.Le Souverain marocain a fait part au président Macky Sall d’une initiative visant à réunir quelques pays amis, dont le Sénégal, pour apporter une réponse solidaire et concertée contre la pandémie du Covid-19.

« Le Président a remercié Sa Majesté pour cette heureuse initiative, et exprimé sa volonté d’œuvrer au succès de la démarche qui fera prochainement l’objet d’une visioconférence entre les chefs d’Etat et de Gouvernement des pays concernés », indique la même source.

Lundi, le Roi Mohammed VI a eu des entretiens téléphoniques, respectivement, avec les présidents sénégalais, Macky Sall, et ivoirien Alassane Dramane Ouattara, qui ont porté sur l’évolution alarmante de la pandémie du Covid-19 dans le continent africain.

Au cours de ces entretiens, le souverain a proposé  le lancement d’une initiative de chefs d’Etat africains visant à établir un cadre opérationnel afin d’accompagner les pays africains dans leurs différentes phases de gestion de la pandémie, a indiqué un communiqué du cabinet royal.

Il s’agit d’ « une initiative pragmatique et orientée vers l’action, permettant un partage d’expériences et de bonnes pratiques, pour faire face à l’impact sanitaire, économique et social de la pandémie », ajoute-t-on de même source.

Covid-19: Le PAM fait d’Addis-Abeba sa pour distribuer les fournitures en Afrique

Le gouvernement éthiopien et le Programme alimentaire mondial (PAM) ont ouvert mardi un nouveau hub à l’aéroport international de Bole à Addis-Abeba à partir duquel les fournitures, le matériel et les travailleurs humanitaires du Covid-19 seront transportés par avion à travers l’Ethiopie et le reste de l’Afrique.Le centre aérien humanitaire d’Addis-Abeba s’inscrit dans le cadre d’une initiative des Nations Unies visant à intensifier l’achat et la distribution d’équipements de protection et de fournitures médicales pour la réponse face au Covid-19. Avec les conseils et le soutien du Gouvernement éthiopien, le PAM a installé la plaque tournante à Addis-Abeba et commencé ses opérations cette semaine.

Le premier vol de fret est arrivé en Ethiopie le 13 avril 2020 en provenance des Emirats arabes unis chargé de tabliers, de masques faciaux, de gants, de lunettes, de blouses, de masques et de thermomètres achetés par l’Organisation mondiale de la santé des Nations Unies (OMS) pour être ventilés dans 32 pays africains.

« Grâce au gouvernement de l’Ethiopie, le PAM a collaboré avec les autorités aéroportuaires et douanières pour établir cette plaque tournante aérienne en quelques jours », a déclaré le directeur de pays et représentant du PAM pour l’Ethiopie, Steven Were Omamo. « L’Ethiopie a prouvé sa volonté et son agilité d’agir en tant que dispensateur de soins régional en cette période de crise ».

 Une équipe de 25 personnes de l’aviation et de la logistique du PAM est basée à l’aéroport international de Bole à Addis-Abeba et gère les opérations 24h/24.

L’équipe organise un espace d’entreposage pour le vrac sec, la cargaison à température contrôlée et le stockage frigorifique et ses vols en avant. Le PAM assure également le suivi du fret, la gestion des entrepôts et le service client dans les pays africains en collaboration avec les Centres africains de contrôle et de prévention des maladies.

« Ce partenariat entre le gouvernement éthiopien, le PAM et l’OMS est conforme à la vision des Nations Unies en Ethiopie et met en évidence la valeur de la collaboration pour répondre aux besoins de millions de personnes », a déclaré le Coordonnateur résident et coordonnateur humanitaire des Nations Unies en Ethiopie. Catherine Sozi.

 Après de nouvelles discussions avec le Gouvernement éthiopien, le PAM prévoit d’organiser et de traiter des vols pour le personnel humanitaire via la plaque tournante d’Addis-Abeba, ainsi que des évacuations médicales.

 Dans le cadre d’un appel mondial à lever deux milliards de dollars pour la réponse contre le Covid-19, lancé par le Bureau des Nations Unies pour la coordination des affaires humanitaires le 25 mars, le PAM demande 350 millions de dollars pour soutenir l’aviation commune, les transports maritimes, le stockage et services de transport et d’ingénierie dans les zones touchées par la pandémie.

Covid-19: la répression contre le non-respect des mesures barrières dans le transport ivoirien débute «cette semaine»

Après près d’un mois de sensibilisation des acteurs du secteur des transports en Côte d’Ivoire sur le respect des mesures barrières contre la maladie à Covid-19, la phase de répression débute « cette semaine», a appris APA mardi auprès du ministère ivoirien des transports.« (…) L’opération est menée par la police spéciale de sécurité routière (PSSR) sur instruction du ministre des transports. Il s’agit pour cette opération d’achever la phase de sensibilisation qui a cours depuis près d’un mois avant la phases répressive qui démarre effectivement cette semaine»,  rapporte une note d’information de ce département ministériel.

Selon cette note,  l’opération de contrôle et de sensibilisation au respect des mesures barrières contre cette pandémie dans le secteur des transports porte notamment, sur le port obligatoire du cache-nez pour les conducteurs et leurs apprentis et la réduction du nombre de passagers dans les véhicules de transport en commun.

Jeudi dernier, à l’issue d’une réunion du Conseil national de sécurité, les autorités ivoiriennes ont rendu obligatoire le port du cache-nez dans le « Grand Abidjan » (Abidjan et ses banlieues). La Côte d’Ivoire enregistre à ce jour 626 cas confirmés de maladie à Covid-19 avec six décès et 89 guéris.

Covid-19 : Buhari étend le registre social à 3,6 millions de foyers

Alors que la pandémie de coronavirus continue de s’aggraver, le président nigérian Muhammadu Buhari a annoncé lundi soir que le registre social actuel passerait de 2,6 millions à 3,6 millions de ménages dans le cadre de la période de confinement qui a été prolongée de 14 jours.Dans une allocution à la Nation, le leader nigérian a déclaré que les personnes les plus vulnérables recevraient une assistance durable pour les aider à supporter dans les deux semaines à venir, les souffrances causées par le confinement, à compter du lundi 13 avril à 23 h 59.

« Au cours des deux dernières semaines, nous avons annoncé des mesures palliatives, tels que la distribution de nourriture, les transferts en espèces et les dispenses de remboursement des prêts pour réduire les peines causées par nos politiques restrictives en cette période difficile. Ces mesures palliatives seront maintenues ».

Elles permettront de soutenir un million de foyers supplémentaires, grâce aux programmes d’investissement social du pays et qu’un comité technique y travaillait et soumettrait un rapport avant la fin de cette semaine.

 « Aucun pays ne peut se permettre de supporter les conséquences d’une restriction soutenue des mouvements sur son économie. Je suis pleinement conscient des grandes difficultés rencontrées notamment par ceux qui gagnent un salaire journalier, tels que les commerçants, les journaliers, les artisans et les ouvriers.

« Pour ce groupe, leur subsistance dépend de leur capacité à sortir. Leurs moyens de subsistance dépendent de leur interaction avec les autres et de la recherche d’un emploi », a-t-il déclaré.

A cet égard, le président Buhari a déclaré qu’une politique globale commune est la voie toute tracée pour construire une économie durable malgré la pandémie.

« Pour veiller à ce que notre économie s’adapte à cette nouvelle réalité, j’ai donné des directives aux ministres de l’´Industrie, du Commerce et de l’Investissement, de la Communication et de l’Economie numérique, des Sciences et de la Technologie, des Transports, de l’Aviation, de l’Interieur, de la Santé, des Travaux et du Logement, du Travail et de l’Emploi et de l’Education pour élaborer ensemble une politique globale, pour une économie nigériane fonctionnant avec le Covid-19 ».

«Les ministres seront soutenus par le Conseil consultatif économique présidentiel et le Comité de durabilité économique dans l’exécution de ce mandat.

«J’ai également demandé au ministre de l’Agriculture et du Développement rural, au conseiller à la sécurité nationale, au vice-président du Conseil national de sécurité alimentaire et au président de la Presidential Fertilizer Initiative de travailler avec le Presidential Task Force on Covid-19 pour s’assurer que l’impact de cette pandémie sur notre saison agricole 2020 est minimisée.  »

Dans son discours, toutes ces mesures sont justifiées par le nombre croissant de cas de Covid-19 au Nigéria.

A la date du lundi 13 avril, le pays avait 323 cas confirmés dans 20 Etats, avec 10 décès et 85 guérisons, l’Etat de Lagos restant l’épicentre et représentant 54% des cas confirmés. Il représente avec la capitale fédérale Abuja plus de 71% des cas.

Le président Buhari a rappelé que, lors des 14 premiers jours d’isolement (Lagos, Abuja et Ogun) décidés le 30 mars, le Nigeria a mis en œuvre des mesures de santé publique complètes qui ont intensifié les capacités d’identification, de dépistage, d’isolement et de recherche des contacts.

Covid-19: l’Ordre des médecins ivoiriens appelle au renforcement des moyens de protection du corps médical

Le Conseil national de l’Ordre des médecins de Côte d’Ivoire a encouragé dans un communiqué transmis, mardi à APA, le ministère ivoirien de la Santé et de l’hygiène publique, « à mettre un accent particulier» sur la protection du personnel soignant qui s’occupe de la prise en charge des patients du Covid-19 dans le pays. « Eu égard aux risques liés à l’exposition des personnels soignants, l’Ordre national des médecins de Côte d’Ivoire, tout en reconnaissant les efforts du ministère de la Santé et de l’hygiène publique, l’encourage à mettre un accent particulier sur les moyens de protection de ces personnels», a souhaité Dr Aka Kroo Florent, le président de cet Ordre.

Auparavant, il a félicité les médecins ivoiriens pour leur dévouement et l’abnégation dont ils font preuve tant  dans l’application des mesures de sécurité édictées par les autorités sanitaires que dans la prise en charge des patients.

La semaine dernière, la plateforme des syndicats de la santé et syndicats associés de Côte d’Ivoire s’était inquiété d’une contamination «à grande échelle» des agents de la santé au Covid-19, estimant que ceux-ci sont «sans matériels de travail, ni équipements de protection individuelle». La Côte d’Ivoire enregistre à ce jour 626 cas de maladie à Covid-19 avec six décès et 89 guéris.

Covid-19: 8 nouvelles contaminations portant le nombre de cas à 299 ce 14 avril

La directrice de la santé, Marie Khémés Ngom Ndiaye, a annoncé, mardi, 8 nouvelles contaminations au nouveau coronavirus et la guérison de 5 patients.
Faisant le point quotidien de la situation de l’épidémie, elle a précisé que ces nouvelles contaminations concernent 6 cas contacts suivis par les autorités sanitaires et 2 cas issus de la transmission communautaire.
Ces nouvelles infections ont été confirmées à partir de tests virologiques réalisés sur 272 personnes, a indiqué la directrice de la santé. Elle a signalé que 5 malades du Covid-19 vont sortir de l’hôpital, ce qui porte désormais à 183 le nombre de personnes déclarées guéries depuis le début de l’épidémie.
Elle a souligné que l’état des patients hospitalisés est stable.
A ce jour, 299 cas ont été déclarés positifs au Sénégal dont 183 guéris. Deux patients sont décédés et un autre évacué en France. Au total, 113 patients sont sous traitement dans les établissements de santé.
Le directrice de la Santé a réitéré aux populations l’appel constant des autorités au respect strict des règles d’hygiène édictées contre la maladie à coronavirus.

Covid-19 au Sénégal: les priorités de collecte de données revues

Devant la pandémie du Covid-19 qui affecte actuellement le Sénégal, l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (ANSD) a décidé de revoir ses priorités en matière de collecte de données statistiques, ont annoncé mardi à Dakar les responsables de cette structure.« Dans ce contexte difficile, l’ANSD, en vue d’assurer la continuité de ses missions, a revu ses priorités et adapté ses méthodes organisationnelles et opérationnelles de travail », ont notamment souligné les dirigeants de cette structure statistiques. Ils ajoutent que pour les enquêtes qui sont maintenues, l’ANSD a plus que jamais besoin de la collaboration des ménages et des entreprises sollicités.

L’ANSD annonce ainsi qu’elle continuera d’assurer la gestion du répertoire national des entreprises et association(RNEA) qui est essentielle à l’organisation de la vie économique. En conséquence, les activités d’immatriculation des entreprises et associations au Numéro d’identification nationale des entreprises et associations (NINEA) sont maintenues à travers tout le pays. Les délais de délivrance du NINEA restent inchangés. 

Concernant les enquêtes auprès des ménages qui sont programmées et maintenues, elles seront réalisées par téléphone. « Par conséquent, souligne l’ANSD, les questionnaires de ces enquêtes seront fortement allégés. Il en sera ainsi pour les enquêtes programmées relatives, notamment, à la conjoncture sociale ». 

En revanche, les enquêtes nécessitant l’interrogation des répondants en face-à-face de manière intensive, telles que les enquêtes démographiques et de santé continues (EDS-Continues) sont provisoirement suspendues.

 De leur côté, les enquêtes de conjoncture menées auprès des entreprises sont maintenues compte tenu de leur schéma de collecte en vigueur. Il en est de même des achats de produits non standardisés pour le calcul de l’indice des prix à la consommation (IPC). 

En conséquence, l’ANSD assure que les indices statistiques, en l’occurrence, l’indice harmonisé des prix à la consommation (IHPC), l’indice du coût de la construction (ICC), l’indice des prix de production industrielle (IPPI), les indices des prix de production des services (IPPS), l’indice harmonisé de production industrielle (IHPI), les indices du chiffre d’affaires (ICA) et l’indice des prix du commerce extérieur (IPCE) seront diffusés conformément au calendrier de publication.

 Toutefois, les responsables de l’ANSD précisent qu’au « cas où l’évolution de la situation socio-économique et les difficultés de recueil de l’information viendraient à dégrader la qualité de certains indicateurs, cela sera systématiquement documenté ».

Il sera également maintenu la production des comptes nationaux du Sénégal. 

Au plan de la gestion administrative et logistique, les responsables de l’ANSD soulignent qu’ils ont pris les dispositions pour assurer la sécurité sanitaire de leur personnel. C’est ainsi que les enquêteurs qui continuent à réaliser le travail sur le terrain sont dotés de moyens d’auto protection sanitaire et observent les règles de distanciation spatiale et sociale requises. 

De même, « le taux d’occupation des locaux de l’ANSD est réduit de 66 % : les deux tiers des agents sont soumis à un système présentiel de rotation hebdomadaire et le tiers restant travaille à domicile », précisent les responsables de l’Agence. Ils ajoutent que leurs agents restent, toutefois, joignables par email et téléphone.

L’ANSD a par ailleurs annulé les réunions externes, au niveau national et international. A défaut, elles se déroulent par vidéoconférence.

L’Afrique de l’Est invitée à préparer son économie à l’après-coronavirus

Le Secrétariat de la Communauté de l’Afrique de l’est a appelé mardi les Etats membres à commencer à élaborer des plans nationaux de relance économique après la pandémie mondiale du Covid-19.Les entreprises de tous les secteurs de la région, notamment l’agro-industrie et en particulier le secteur informel, souffrent en raison de la pandémie en cours qui a causé des effets mondiaux dévastateurs.

Les chaînes de valeur ont été perturbées et le tourisme, principale source de revenus dans la région, est au point mort.

« Alors que de nombreuses personnes ont déjà perdu leur emploi et peinent à nourrir leur famille, il existe une fenêtre d’opportunités pour se préparer à l’après-Covid-19 et pour éviter une autre catastrophe », a déclaré Christophe Bazivamo, Secrétaire général adjoint de la CAE, en charge des secteurs productifs et sociaux.

Il a notamment exhorté les pays de la CAE à renforcer leurs systèmes de production alimentaire en permettant aux activités agricoles de se poursuivre, soulignant que les Etats partenaires devraient plus que jamais, promouvoir l’utilisation de technologies et de solutions numériques pour améliorer la production agricole et le commerce des produits agricoles.

Covid-19 : la France propose l’annulation massive de la dette africaine

Le président français Emmanuel Macron a plaidé lundi soir, dans le contexte du Covid-19, d’aider les pays africains « en annulant massivement leurs dettes ».« Nous devons aussi savoir aider nos voisins d’Afrique à lutter contre le virus plus efficacement, à les aider aussi sur le plan économique en annulant massivement leurs dettes », a déclaré Macron dans une allocution télévisée, peu après avoir annoncé la prolongation du confinement jusqu’au 11 mai dans son pays qui déplore près de 15.000 morts.

Certains chefs d’Etats africains comme le Sénégalais Macky Sall avaient déjà demandé l’annulation de la dette des pays du continent. Sur Twitter, le président Sall a remercié son homologue français « pour cette marque de solidarité internationale ».

En Conseil des ministres, le 8 avril denier, il avait prôné « une stratégie d’annulation de la dette des pays africains assortie d’un plan de rééchelonnement de la dette commerciale ».

La Banque Mondiale et le Fonds Monétaire International (FMI) avaient eux aussi appelé, à la suite du président sénégalais, « à agir pour alléger le poids de la dette des pays IDA (ou pays les plus pauvres de la planète) ».

« Nous ne gagnerons jamais seuls. Parce qu’aujourd’hui à Bergame, Madrid, Bruxelles, Londres, Pékin, New-York, Alger ou Dakar, nous pleurons les morts d’un même virus », a martelé le chef de l’Etat français. À en croire le locataire de l’Elysée, « notre monde, sans doute, se fragmentera. (Mais), il est de notre responsabilité de bâtir, dès aujourd’hui, des solidarités et des coopérations nouvelles ».

En outre, Emmanuel Macron a souligné que « nous sommes à un moment de vérité qui impose plus d’ambitions, plus d’audace, un moment de refondation ».

Ainsi, pour lui, nous devons saisir la « chance » offerte par cette crise en « nous ressoud(ant) et prouver notre humanité ».

Covid-19: la Côte d’Ivoire franchit le cap des 600 cas confirmés avec un nouveau décès

La Côte d’Ivoire a enregistré, lundi, 52 nouveaux cas d’infection au Covid-19, portant à 626 le nombre total de cas confirmés dont 89 guéris et six morts incluant un nouveau décès, selon un bilan du ministère ivoirien de la Santé et de l’hygiène publique.« Le ministère de la Santé et de l’hygiène publique a enregistré ce lundi 13 avril 2020, 52 nouveaux cas d’infection à Covid-19 sur 260 échantillons prélevés, portant à 626 le nombre total de cas confirmés et 4 nouveaux guéris », renseigne un communiqué dont APA a reçu copie.  

Cependant, l’on déplore ce jour le décès d’un patient de 73 ans, diabétique et hypertendu au Service des maladies infectieuses et tropicales du CHU de Treichville, dans le Sud d’Abidjan. La Côte d’Ivoire compte au total 626 cas confirmés,  89 guéris et six décès.  

Pour prévenir la propagation du Covid-19, le Conseil national de la sécurité a rendu jeudi obligatoire le port de masque dans le Grand Abidjan. En outre, les populations sont invitées à se procurer un laissez-passer pour entrer ou sortir du Grand Abidjan. 

La Côte d’Ivoire a annoncé le 11 mars 2020 son premier cas de Covid-19 à la suite d’une analyse avérée positive chez un sujet de nationalité ivoirienne qui a séjourné en Italie et qui a présenté une fièvre, une toux et un rhume. Après un mois et deux jours, le pays a franchi la barre des 600 cas confirmés.  

Côte d’Ivoire: une église Harris tient un culte en violation des mesures barrières, selon la police

Un église Harris sise à Djokrobité, dans le District d’Abidjan, a organisé lundi à l’occasion de la fête de Pâques, un culte en violation des mesures barrières de lutte contre le Covid-19, selon une note de la police ivoirienne.« Ce lundi 13 avril 2020, les services de police ont reçu l’information selon laquelle l’Église Harris de Djokrobité organisait des cérémonies et des cultes en violation des mesures » barrières de lutte contre le Covid-19, indique une note de la direction générale de la police nationale ivoirienne. 

Informés, des agents de police se sont immédiatement rendus sur les lieux où ils ont prié les fidèles de cette église Harris de regagner leurs domiciles,  poursuit la note de la direction générale de la police nationale de Côte d’Ivoire.

Le Conseil national de sécurité a édicté le 16 mars 2020 des mesures pour prévenir la propagation du Covid-19, instaurant en autres une distanciation sociale d’un mètre entre les individus et un regroupement maximum de 50 personnes. 

Au regard de la progression de la maladie à Coronavirus dans le pays qui établit à la date du 13 avril 2020 un nombre total de 626 cas confirmés dont 89 guéris et six décès, les populations sont invitées au respect strict des mesures édictées par les autorités. La Côte d’Ivoire a franchi, en un mois et deux jours, le cap des 600 cas confirmés. 

Le Roi Mohammed VI propose  le lancement d’une initiative africaine pour la gestion de la pandémie du coronavirus

Le Roi Mohammed VI a eu, lundi, des entretiens téléphoniques, respectivement, avec les présidents ivoirien, Alassane Ouattara, et sénégalais Macky Sall, portant sur l’évolution alarmante de la pandémie du coronavirus, indique un communiqué du cabinet royal.Au cours de ces entretiens, le Souverain marocain a proposé le lancement d’une initiative de Chefs d’Etat africains visant à établir un cadre opérationnel afin d’accompagner les pays africains dans leurs différentes phases de gestion de la pandémie.

« Il s’agit d’une initiative pragmatique et orientée vers l’action, permettant un partage d’expériences et de bonnes pratiques, pour faire face à l’impact sanitaire, économique et social de la pandémie », précise la même source.

Le 15 mars, le Roi Mohammed VI avait donné ses instructions pour  la création d’un fonds spécial dédié à la gestion de la pandémie du coronavirus au Maroc, doté initialement de près de 1 milliard d’euros, qui en quelques jours a pu lever plus de 3 milliards d’euros, grâce aux contributions de personnes physiques et morales.

A ce jour, l’Afrique recense 14.525 cas confirmés de coronavirus, dont 788 décès et 2.570 personnes déclarées guéries, selon le Centre pour la prévention et le contrôle des maladies de l’Union africaine. Quatre pays ont déjà dépassé la barre des 1.000 cas. Il s’agit de l’Afrique du Sud, de l’Algérie, de l’Egypte et du Maroc.

Mauritanie: Lancement d’un vaste programme pastoral d’urgence

Le président mauritanien, Mohamed Ould Cheikh El GHazouani, a lancé, lundi à Nouakchott, un vaste programme pastoral d’urgence visant à venir en aide aux éleveurs pendant cette période de soudure après une saison des pluies fortement déficitaire, a constaté APA sur place.D’un coût global de 1,2milliard d’ouguiyas MRU (32 millions de dollars US), ce programme comporte trois composantes : aliment de bétail, forages et santé animale.

La première composante porte sur la distribution de 88.000 tonnes d’aliment de bétail dont la moitié du prix est prise en charge par l’Etat et qui seront acheminées vers toutes les régions du pays.

La deuxième consiste à la mise en place de forages et l’équipement d’un grand nombre de puits artésiens dans plusieurs régions. 

La troisième composante prévoit la fourniture, à titre gratuit, de traitements et de médicaments vétérinaires à près d’un demi-million d’éleveurs à travers le pays.

L’Etat prend en charge, en outre, le transport de l’aliment de bétail et des produits vétérinaires aux chefs-lieux de toutes les communes, urbaines ou rurales.

Covid-19 : l’Afrique tient ses quatre mandataires pour coordonner l’aide internationale

Le Rwandais Donald Kaberuka, l’Ivoirien Tidjane Thiam, le Sud-Africain Trevor Manuel et la Nigériane Ngozi Okonjo Iweala vont coordonner l’aide que la communauté internationale a promise à l’Afrique dans le cadre de la lutte contre le coronavirus.Désignés par Cyril Ramaphosa, chef de l’Etat sud-africain et président en exercice de l’Union Africaine (UA), ces économistes de renom, surnommés déjà les « quatre fantastiques », vont mener leur mission sous le titre d’envoyé spécial.

Banquier et homme d’affaires, Tidjane Thiam a dirigé la deuxième banque helvétique, le Crédit Suisse, tandis que le Sud-Africain Trevor Manuel fut à maintes reprises ministre sous les présidents Nelson Mandela, Thabo Mbeki et Jacob Zuma. La Nigériane Ngozi Okonjo Iweala, ancienne directrice de la Banque Mondiale, est quant à elle réputée connaître sur le bout des doigts cette institution où elle avait fait ses premières armes.

Le président de l’UA a déclaré que la nomination de ces envoyés spéciaux, qui bénéficient de relations de longue date au sein de la communauté financière internationale, va accélérer le processus d’obtention d’un soutien économique pour permettre aux pays du continent de répondre rapidement à cette grave urgence de santé publique.

« Nous devons maintenant nous concentrer sur les efforts visant à mobiliser toutes les ressources à notre disposition pour faire en sorte que cette pandémie soit contenue et n’entraîne pas l’effondrement des économies et des systèmes financiers déjà en difficulté sur le continent », a affirmé le président Ramaphosa.

La Banque Mondiale a indiqué, jeudi dernier, dans un rapport que l’Afrique va vivre cette année sa première récession depuis un quart de siècle, redoutant même une crise alimentaire dans certains pays.

Cependant, la « coopération » entre les pays africains pourrait atténuer les « pertes » en bien-être social dues à la pandémie, a souligné Albert Zeufack, économiste en chef de la Banque Mondiale pour l’Afrique.

Covid-19 : Le Maroc met la polyclinique de Sébéninkoro à la disposition du gouvernement malien

Le Roi Mohammed VI a répondu favorablement à une demande du président malien Ibrahim Boubacar Keïta de mettre la polyclinique de Sébéninkoro à la disposition du gouvernement malien pour recevoir les patients infectés par le coronavirus.Dans un communiqué du gouvernement malien, dont copie est parvenue à APA, le chef de l’Etat malien, a, dans le cadre de la lutte contre Covid-19, « demandé au Souverain marocain de mettre la polyclinique de Sébéninkoro à la disposition du gouvernement malien ».

« La décision du Souverain marocain a été annoncée samedi par le ministre marocain des Affaires étrangères lors d’un entretien avec son homologue malien », précise la même source, ajoutant que le Maroc et le Mali entretiennent « d’excellentes relations de fraternité et d’amitié qui plongent leurs racines de notre histoire commune ».

Le président malien a, par la même occasion, adressé ses « sincères remerciements à Sa Majesté le Roi Mohammed VI, au gouvernement et au peuple marocain pour ce geste significatif »,  souligne-t-on.

Les modalités et la date d’ouverture de la polyclinique seront arrêtées en commun accord, précise le communiqué du gouvernement malien.

Le Mali compte à ce jour 116 cas testés positifs au Covid-19, dont 25 sont déclarées guéries et 9 décédées.

Maroc : Testée positive au coronavirus, elle met au monde un bébé en bonne santé

Une infirmière testée positive au Covid-19, a donné naissance vendredi au centre hospitalier universitaire d’Oujda, à l’est du Maroc, à un bébé non-infecté, rapportent les médias marocains.La femme a accouché par césarienne d’un bébé, ajoutent les mêmes sources, ajoutant que la santé de la patiente et du nourrisson est très stable.

L’infirmière, qui a découvert sa contamination au virus ainsi que trois membres de sa famille, a été admise  au Centre hospitalier universitaire d’Oujda pour recevoir les traitements nécessaires du coronavirus.

A ce jour, le Maroc compte 1746 cas de contamination du Covid-19, dont 120 décès et 196 cas de guérison, selon le ministère de la santé.

Covid-19: Le masque alternatif, la trouvaille des tailleurs sénégalais

A l’échelle planétaire, la pénurie prononcée des masques médicaux favorise l’essor des protections alternatives destinées au grand public. En Afrique, les initiatives dans ce sens fleurissent. Reportage à Dakar.Au cœur du marché Tilène de la Médina (commune de Dakar), se mène une bataille discrète contre le coronavirus. Dans un immeuble abritant un atelier de couture, la confectionne des habits est suspendue pour privilégier celle de masques de protection en tissu.

Pas de temps à perdre pour les couturiers dont le cliquetis des ciseaux et le vrombissement des machines à coudre offrent un concert sonore stimulant.

Avec dextérité, les tailleurs fabriquent plusieurs lots de masques alternatifs pour les populations sous l’œil vigilant d’Amadou Oury Diallo, le maître des lieux.

« Toutes nos activités étaient à l’arrêt à cause de la pandémie. Ces masques sont pour nous une opportunité inespérée. Cela nous permet non seulement de subvenir à nos besoins mais aussi de participer à l’effort national de lutte contre le Covid-19 », explique M. Diallo, maître tailleur chevronné.

Dans cette fabrique, une vingtaine d’employés produisent chacun 200 à 300 masques par jour. Une cadence soutenue dont se satisfait Amadou qui, tout comme les couturiers, porte un masque : « On s’en sort pas mal. Ce travail vaut mieux que de rester assis sans rien faire ».

Si cette entreprise tourne à plein régime, c’est grâce au concept « un Sénégalais, un masque » lancé par deux promoteurs aux profils surprenants. Il s’agit de Babacar Bathily, ingénieur dans les énergies solaires et d’Alassane Diop, un mordu de littérature.

« Nous avons eu cette idée en marchant dans les rues de Dakar. Nous nous sommes rendu compte que les gens n’avaient pas de masques. Quand nous avons essayé d’en acheter, nous avons trouvé que les prix étaient exorbitants », raconte M. Diop.

Guidés par leur fibre philanthropique, les deux amis sentent la nécessité d’agir. « Initialement, notre objectif était de vendre les masques à des personnes nanties pour qu’elles les offrent ensuite aux nécessiteux. Mais après avoir constaté qu’on n’avait pas accès aux bonnes personnes, on a décidé de baisser le coût et de financer l’activité sur fonds propres », retrace Bathily.

L’adhésion des tailleurs a permis de donner corps à ce projet avec un kit de quatre masques en tissu lavables et réutilisables qui est vendu à 1000 F CFA seulement.

Les bénéfices tirés de la commercialisation sont aussitôt réinvestis « parce qu’on n’attend pas de retour sur investissement. C’est notre contribution dans ce combat », assurent MM. Bathily et Diop.

En raison de la rareté des masques médicaux, l’écoulement des protections alternatives se révèle être un bon filon. Dans les rues de la capitale, de nombreux marchands ambulants ont fait de la revente de ces produits leur gagne-pain.

Demba Guèye, dont le digital est le domaine de prédilection, a ainsi créé sa propre marque : « Dakar Masks ». « Quand j’ai vu qu’il n’y avait plus de masques dans les pharmacies (…), j’ai alors décidé, avec des artisans, de lancer cette initiative », détaille-t-il au bout du fil.

Le business est lucratif mais, modère M. Guèye, « la petite marge nous permet de fabriquer d’autres masques que nous distribuons gratuitement au personnel médical, aux forces de l’ordre et aux talibés (élèves coraniques qui mendient dans les rues en Afrique de l’ouest) ».

L’efficacité en question

Les promoteurs de ces masques dits alternatifs n’ont pas sollicité le ministère sénégalais de la Santé et de l’Action sociale pour avoir des autorisations. Mais, ils ont consulté des professionnels de ce secteur afin de proposer aux citoyens un produit capable de réduire les risques de contamination.

Demba Guèye dit s’être inspiré des normes définies par le Centre Hospitalo-Universitaire de Grenoble (France). Pour s’assurer de l’efficacité des masques, il a mis au point un test : « On actionne un briquet devant chaque masque, puis on souffle. Si la flamme ne s’éteint pas, cela montre que l’air ne traverse pas le tissu; le virus non plus ».

De son côté, Babacar Bathily informe avoir contacté des experts de la fabrication de masques médicaux pour bénéficier de conseils sur « le choix des matériaux et les spécificités des normes » de production.

Certains estiment que ces protections sont uniquement palliatives. Elles n’auraient pas la même efficacité que les masques chirurgicaux qui protègent des postillons. Mais actuellement, le masque médical est un produit précieux que s’arrachent tous les pays, même les grandes puissances. Seule la Chine, « l’atelier du monde », en produit suffisamment pour sa consommation et pour l’exportation.

Ces dernières semaines, le monde entier s’est rendu à l’évidence : les masques sont un allié de taille dans la croisade contre la pandémie.

Leur port, qui fait partie d’un ensemble de mesures barrières, est de plus en plus recommandé. Dans plusieurs pays comme le Maroc, il est même devenu obligatoire. A Niamey, la capitale nigérienne, il y est également interdit de sortir sans porter de masque, à partir de ce samedi 11 avril.

Pour l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), les masques seuls ne constituent pas la « solution miracle » contre le coronavirus. Tout de même, l’organisation internationale, à l’instar des États-Unis ou de la France, plaide pour leur utilisation massive.

A en croire Mike Ryan, l’expert en situation d’urgence à l’OMS, « il peut y avoir des circonstances dans lesquelles l’utilisation des masques, qu’ils soient faits maison ou fabriqués en tissu, à l’échelle d’une communauté, peut participer à la réponse globale et complète à cette maladie ».

Récemment invité à la matinale de la Radio Futurs Médias (RFM, privée, Sénégal), le docteur Aloyse Diouf, directeur de cabinet du ministre sénégalais de la Santé et de l’Action sociale, a soutenu que « le port du masque doit être généralisé ».

Cette volte-face, tant au niveau national qu’international, a fait s’envoler le prix des masques médicaux voire alternatifs.

Covid-19: des kits alimentaires à 20.000 familles de Nouakchott

Au total, 20.000 familles nécessiteuses de Nouakchott vont bénéficier de kits alimentaires dans le cadre d’une vaste opération lancée, hier dimanche, pour alléger la souffrance des populations affectées par les restrictions d’activité à cause du coronavirus.Ces populations ont vu leurs activités génératrices de revenus réduites par les mesures anti Covid-19, comme le couvre-feu nocturne, la fermeture des commerces autres que ceux qui vendent des produits alimentaires et l’arrêt du transport entre les régions du pays.

Les kits distribués comprennent chacun 25 kilogrammes de riz, 10 kilogrammes de pattes alimentaires, la même quantité de sucre, 5 kilogrammes de lait en poudre, 4 litres d’huile de cuisson et 10 savons, en plus de 15 kilogrammes de poissons livrés à raison d’un kilogramme par jour.

Ces distributions font partie du plan d’urgence annoncé récemment par le président mauritanien, Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, pour contrer les effets économiques négatifs du Covid-19.

Sur le terrain, l’opération a été confiée à l’armée qui se charge de faire parvenir les kits aux bénéficiaires dans leurs maisons sur la base de statistiques préétablies, et ce, afin d’éviter les attroupements devant les lieux de distribution, interdits pour cause de prévention du coronavirus.

Selon le Délégué général à la solidarité nationale et à la lutte contre l’exclusion, Mohamed Mahmoud Bouassriya, dont l’institution supervise l’opération, la distribution des kits alimentaires sera étendue aux autres régions du pays.

Selon, dans les prochains jours, il y aura le lancement du volet « appui financier » annoncé aussi par le président Ghazouani dans le même plan d’urgence, et qui profitera à une trentaine de milliers de familles pauvres dans toutes les régions du pays.

La Mauritanie compte jusqu’ici sept cas confirmés de Covid-19 dont deux ont été guéris et un décédé.

Covid-19 : en un mois, la Côte d’Ivoire approche la barre de 600 cas confirmés

La Côte d’Ivoire, qui a officiellement déclaré le 11 mars 2020 son premier cas de Covid-19, enregistre ce dimanche 41 nouveaux, portant à 575 le nombre total de cas confirmés dont 85 guéris et cinq décès, selon un bilan du ministère ivoirien de la Santé et de l’hygiène publique.« Le ministère de la Santé et de l’hygiène publique a enregistré ce dimanche 12 avril 2020, 41 nouveaux cas d’infection à Covid-19 sur 293 échantillons prélevés, portant à 574 le nombre total de cas confirmés et 27 nouveaux guéris », renseigne un communiqué dont APA a reçu copie.  

Cependant, l’on enregistre ce jour le décès d’un patient de 32 ans dans un établissement sanitaire privé. Ce dernier présentait une obésité morbide, souligne le ministère de la Santé, précisant que la Côte d’Ivoire compte 574 cas confirmés,  85 guéris et cinq décès. 

Pour prévenir la propagation du Covid-19, le Conseil national de la sécurité a rendu obligatoire jeudi dans le Grand Abidjan le port du masque. De plus, les populations sont invitées à se procurer un laissez-passer pour entrer ou sortir du Grand Abidjan. 

Le ministère ivoirien de la Santé et de l’Hygiène publique a annoncé le 11 mars 2020 le premier cas de Covid-19 en Côte d’Ivoire à la suite d’une analyse avérée positive chez un sujet de nationalité ivoirienne qui a séjourné en Italie et qui a présenté une fièvre, une toux et un rhume. 

Les cambriolages s’amplifient en Côte d’Ivoire en plein couvre-feu

Le grand banditisme s’amplifie ces derniers temps en Côte d’Ivoire avec des cambriolages perpétrés nuitamment malgré le couvre-feu instauré de 21h à 05h du matin depuis le 24 mars dernier par les autorités ivoiriennes en vue de lutter contre la propagation de la maladie à Covid-19 dans le pays, a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.Plusieurs cas de braquages ou de cambriolages opérés dans la nuit ont été signalés par des individus ou par des institutions tant à Abidjan qu’à l’intérieur du pays.

Dans la nuit de vendredi à samedi aux environs de 03h du matin (heure locale et GMT), des individus armés de kalachnikovs et de pistolets ont cambriolé le siège du Fonds de soutien et de développement de la presse (FSDP) à la Riviera Attoban dans l’Est d’Abidjan emportant le coffre-fort de cette institution avec plusieurs ordinateurs.

A Abobo, une commune populaire au Nord d’Abidjan, des boutiques de particuliers ont également été dévalisées en plein couvre-feu par des délinquants. Des scènes similaires sont signalées à Yopougon, dans l’Ouest de la capitale économique ivoirienne.

A l’intérieur du pays, plusieurs cas de cambriolages nocturnes sont également signalés, notamment à Odienné dans l’extrême Nord ivoirien dans les quartiers Libreville, Yankafissa et résidentiel.

Depuis le 24 mars dernier, le président ivoirien Alassane Ouattara a décrété l’état d’urgence et un couvre-feu sur toute l’étendue du territoire national de 21h à 05h du matin en vue de casser la chaîne de transmission du Coronavirus dans le pays où à ce jour 533 cas ont été confirmés avec quatre décès et 58 guéris.

Covid-19 : un vol d’Air France endommagé par des tirs à Brazzaville

Un avion de la compagnie Air France qui devait effectuer un vol de rapatriement des français entre Pointe Noire – Bangui et Paris ce 12 avril 2020, a subi des tirs de PMK d’un soldat congolais ivre.Cet incident regrettable aurait été occasionné le samedi 11 avril par un gendarme qui serait  ivre. Ce dernier a tiré deux balles de PMK sur un  Airbus A 330 de la compagnie Air France en escale à l’aéroport Agostino Neto. L’avion qui était sans passagers ni équipage, devait décoller en direction de la France ce dimanche 12 avril à 10 heures afin de rapatrier près de 220 français a Paris. 

Régissant à cet incident, François  Barateau, l’ambassadeur de France au Congo rassure que : « cet incident ne remet pas en cause la rude collaboration de ces dernières semaines dans le contexte un peu spécial du Covid-19, notamment le retour en France des ressortissants français. »

« Cet avion ne peut pas voler parce qu’il est légèrement endommagé. Mais un avion de remplacement est actuellement en route. Les passagers seront embarqués demain », a expliqué François Barateau.

Le ministre congolais des Affaires étrangères, de la Coopération et des congolais de l’étranger, Jean Claude Gakosso, a dans une lettre adressée à son homologue français Jean-Yves Le Drian exprimé au nom du peuple congolais « ses profonds regrets face à cet incident malheureux » tout en l’informant qu’une « enquête  a été ouverte par les services habilités afin d’établir les circonstances et les responsabilités. »

Par ailleurs, Jean Claude Gakosso, a réitéré « la disponibilité du gouvernement congolais à accompagner les efforts du gouvernement français dans la réalisation des opérations de rapatriement de ses citoyens en séjour dans le pays et à veiller au renforcement des relations entre le Congo et la France.

70 cas confirmés, 5 cas guéris, 5 décès ont été enregistrés au Congo dans cette pandémie du Covid19.

Covid-19: Comment le Maroc a anticipé sur le coronavirus

Notre confrère www.maghreb-intelligence.com explique comment le succès de la stratégie industrielle du roi Mohamed VI est révélé par la lutte contre l’épidémie du Covid-19.Quand un jeudi pluvieux du mois d’avril 2014, Mohammed VI donnait le coup d’envoi de la nouvelle stratégie industrielle du royaume chérifien, ils étaient plusieurs observateurs à penser à un simple effet d’annonce. Il faut dire que le Plan d’accélération industrielle concocté par la team Moulay Hafid Elalamy ( richissime homme d’affaires et ministre actuel de l’Industrie, du commerce et de l’économie verte et numérique)

était audacieux. En voulant réorganiser l’industrie marocaine autour de 54 écosystèmes, en partenariat avec 32 associations professionnelles et universités, MHE avait bousculé plusieurs « mauvaises habitudes » et surtout obligé certains secteurs à une modernisation à pas forcés. Rendez-vous était donc pris pour un bilan du PAI en 2020.

Seulement, en guise de bilan, Moulay Hafid Elalamy n’a eu besoin ni de communiqué chiffré ni de conférence de presse convenue. Obligée de se déployer pour faire face à la pandémie du coronavirus, l’industrie marocaine a su répondre, en un temps record, à la demande en masques et en appareils de respiration artificiels. La filière de fabrication de sacs en plastique, entre autres, qui avait traîné les pieds pour opérer sa mise à niveau après l’interdiction de la fabrication et la commercialisation des sacs en plastique, a relevé le défi. Le Maroc est l’un des seuls pays du pourtour méditerranéen à pouvoir produire jusqu’à 6 millions de bavettes de protection par jour, conformes aux normes en vigueur dans l’Union européenne.

Une autre prouesse a été réussie par d’autres écosystèmes mis en place pour le Plan d’accélération industriel, notamment les clusters des industries aéronautiques et électroniques qui ont, en partenariat avec l’Université Polytechnique Mohammed VI, de l’Institut National des Postes et Télécommunications et du Centre Marocain des Sciences, de l’Innovation et de la Recherche, conçu et procédé à la fabrication d’appareils de respiration artificielle 100 % marocains, destinés dans un premier temps aux établissements hospitaliers chargés de l’accueil des patients atteints du Covid-19.

Enfin, au niveau des solutions hydro-alcooliques, une usine de la ville de Kénitra, spécialisée dans la production d’éthanol à l’arrêt depuis 2018, s’est remise à fonctionner en une semaine afin d’alimenter le marché marocain. Aujourd’hui les gels antiseptiques sont disponibles dans tous les commerces à des prix à la portée des plus petites bourses.

Togo : le coronavirus éclipse la fête de Pâques

La pandémie du coronavirus qui secoue le monde a éclipsé la fête de Pâques obligeant les différentes congrégations de la communauté chrétienne à célébrer la résurrection de Jesus-Christ dans la plus grande sobriété.

Dimanche 12 avril 2020. Jour de Pâques. Jour de célébration de la résurrection de Jésus-Christ. Jour sacré pour tous les chrétiens du monde, particulièrement ceux du Togo. Mais la fête n’était pas au rendez-vous. Pas de messes dans les différentes congrégations de la communauté chrétienne. Ni chez les évangéliques presbytériens, ni les Assemblées de Dieu ou autres églises dites réveillées. Les rares cultes qui ont eu lieu, notamment chez les catholiques, ont été juste symboliques, restreints et retransmis sur les ondes et les réseaux sociaux. Même décor pour le Vendredi Saint où le traditionnel Chemin de Croix n’a pas été observé, en tout cas dans sa forme traditionnelle. Pour cause, coronavirus est dans la cité. Une messe sans fidèles à la Cathédrale de Lomé

Dimanche 12 avril 2020. Cathédrale Sacré-Cœur de Lomé. Il est 9 heures. L’archevêque métropolitain de Lomé, Mgr Nicodème Barrigah-Benissan célèbre la messe pascale. Sa toute première depuis son ordination comme premier dirigeant de l’Eglise catholique. Mais sans fidèles, ni le faste idoine devant entourer l’événement. Comme assistance, il n’y avait qu’une poignée d’évêques, de sœurs et autres collaborateurs triés sur le volet. Vous ne rêvez pas, c’est la messe pascale. Dans la paroisse constituant le cœur même de l’Eglise catholique au Togo.

Eh oui, la messe pascale s’est déroulée sans fidèles. Ces derniers avaient dû la suivre en direct sur la radio Maria, la chaine de l’Eglise, mais aussi sur Facebook et You Tube. Scotchés à ces moyens de communication, ils ont tout suivi. « Ma femme et moi, nous avons suivi la messe de bout en bout depuis notre chambre, comme si nous y étions », a confié Isidore, un fervent catholique, et de nous confier que « dans aucune paroisse, il n’y a eu de messe comme celle-ci ». Il nous revient que symboliquement, des prêtres ont observé dans des paroisses des cultes à différentes heures de la journée, mais dans l’isolement total, à l’intention des fidèles.

Ce décor inédit ressemble fort à celui d’un plateau de Hollywood, c’est-à-dire à de la   mise en scène. Mais ce sont les circonstances qui l’exigent. Le Covid-19 est dans la cité, et il faut éviter les attroupements. Mais ce décor bien inhabituel n’a pas empêché l’archevêque métropolitain de Lomé d’observer les différentes séquences de la messe jusqu’au bout. Mgr Nicodème Barrigah-Bénissan a même encore eu le sens de l’humour et utilisé l’anecdote d’une jeune dame venue qui s’est vu gifler par son père à qui elle est pourtant venue se plaindre d’une baffe de son mari, pour illustrer la situation du peuple togolais balloté entre plusieurs maux, surtout la division de la classe politique. Le prélat a, par-dessus tout, imploré la grâce du Seigneur de « voir très vite la fin de cette pandémie », mais aussi celle d’« une unité vraie entre ses fils et filles ».

Un Vendredi Saint sans Chemin de Croix

Un Vendredi Saint sans Chemin de Croix. Sans hordes de fidèles catholiques dans les rues, tout de rouge vêtus. Mais cloués à la maison. C’était le décor au Togo le vendredi 10 avril.

Ce jour devrait voir les fidèles le marquer du sceau du Chemin de Croix. Il s’agit d’un acte dévotionnel privé ou communautaire. Mais dans la tradition au Togo, ce cérémonial voit les fidèles observer symboliquement le parcours de Jésus-Christ quelques heures avant sa mort et sa crucifixion, sous le chaud soleil, tout de rouge vêtus, symbole de son sang versé. Mais une fois n’est pas de coutume, ce rituel n’a pas été respecté dans sa forme originelle, à cause de la pandémie de l’heure dans le monde et des besoins de confinement.

En lieu et place de la célébration habituelle, le Vendredi Saint a été observé à Lomé, ainsi qu’à l’intérieur du pays, dans le symbolisme. Pas de marche de fidèles dans les rues en cohortes, pas de Jésus-Christ improvisé recevant des coups de chicotte, pas de prières à différentes stations du parcours…Rien du décor et de l’ambiance habituels. L’événement a été observé au sein des diocèses et des paroisses, sans fidèles. Seuls les prêtres et quelques collaborateurs triés sur le volet y ont eu accès. Rien n’était fondamentalement oublié des rituels. La Passion du Christ, l’ensemble des événements ayant précédé la mort de Jésus de Nazareth, a été aussi observée. Tout ce qui manquait, c’étaient les fidèles.

En effet, ils en étaient tenus bien éloignés, au nom de la lutte contre le Covid-19. Leurs seuls recours ce Vendredi Saint, c’étaient la radio et les réseaux sociaux. Certaines célébrations étaient retransmises sur la radio Maria. Dans plein de quartiers, beaucoup de fidèles étaient scotchés à leurs transistors pour suivre ces célébrations.  Ailleurs, c’est sur les réseaux sociaux qu’elles étaient retransmises.

Des fidèles comprennent tout de même

C’est inédit, mais prêtres et fidèles n’avaient pas le choix. A cause de la pandémie du coronavirus, les rassemblements de plus de quinze (15) personnes sont interdits. Toutes les églises sont fermées sur le territoire, et donc les cultes interdits. C’est d’ailleurs la routine depuis plusieurs semaines au Togo. Les catholiques togolais ne doivent pas être seuls à vivre ces restrictions ce Vendredi Saint. Il y a leurs frères et sœurs des autres pays d’Afrique et de par le monde aussi. Même au Vatican, les célébrations ont été observées sans fidèles.

« C’est la première fois que je vis ça depuis que je suis né. Un Vendredi Saint sans Chemin de Croix est impensable », a déclaré l’interlocuteur sus-évoqué. Il comprend tout de même la légitimité des restrictions : « Devant cette situation de crise sanitaire liée au Covid-19, nous sommes tenus de respecter les mesures barrières pour éviter ou limiter la propagation de la maladie virale ».

Pierre-Claver, un autre fidèle, renchérit et va même plus loin : « Pâques sans Chemin  de Croix, ça pourra embêter les partisans de l’observance des rituels, parce qu’il faut respecter les préceptes. Mais pour un homme de foi, ça ne pose aucun problème. Le Chemin de Croix n’est qu’une reconstitution par l’Eglise de ce qui s’est passé avec Jésus il y a plus de 2000 ans, pour rappeler ses pas aux fidèles. Ce n’est qu’une pratique rituelle que l’Eglise catholique a instituée. Ça relève de la croyance et là, il faut distinguer croyance et foi. Du point de vue de la foi, en tant que chrétien, ce qui importe, ce sont le recueillement, la méditation profonde sur le parcours de Jésus sur terre et les enseignements à en tirer pour notre marche d’humain de la cité terrestre vers la cité céleste».

Juste l’expression extérieure abandonnée

Un Vendredi  Saint sans Chemin de Croix ? Le Père Florentin Ofori du diocèse d’Atakpamé, administrateur de la  communauté chrétienne, paroisse St Michel de Langabou répond : « Je ne sais pas si ça a une fois existé dans l’histoire de l’Eglise (…) Mais ce Vendredi Saint, il y a eu des Chemins de Croix partout. C’est le peuple seul qui n’était pas là. Il y a eu des Chemins de Croix parce que des prêtres ont célébré un peu partout la Passion du Christ ». « Le Chemin de Croix en réalité, c’est un exercice spirituel que les chrétiens se donnent pour dire qu’ils veulent cheminer avec le Christ (…) Les chrétiens peuvent vivre leur spiritualité sans le Chemin de Croix en se retirant et en priant. Le Vendredi Saint, c’est revivre la spiritualité, cette Passion du Christ. Le Chemin de Croix veut dire simplement que les chrétiens veulent participer à la souffrance qu’a endurée le Christ», a-t-il ajouté.

Même son de cloche chez le Directeur national de l’enseignement catholique, le Père Pierre Marie Chanel Affognon. « Ce Vendredi Saint n’est pas un Vendredi Saint sans Chemin de Croix, c’est mal comprendre la réalité. Dans toutes les cathédrales, on a célébré le Chemin de Croix et la Passion de notre Seigneur Jésus-Christ et les fidèles, depuis leurs familles et leurs lieux où ils sont comme en retraite spirituelle que le monde appelle le confinement ou l’autoconfinement, peuvent participer spirituellement à tout cela grâce aux médias ou aux textes qu’ils ont déjà en famille ou simplement par recueillement ou communion spirituelle (…) C’est son expression très extérieure qui prenait nos rues et nous mettait tous ensemble qui n’est pas là. Les célébrations sont là ; c’est la façon de les vivre qui a changé », a-t-il déclaré.

Les restrictions du gouvernement qui impactent le rituel de cette année, le prêtre dit les  comprendre  parfaitement. « Ici il s’agit de protéger la vie (…) Cela n’est pas en contradiction avec notre façon de vivre notre foi. Dieu n’est pas que dans les églises. Dieu est d’abord dans nos cœurs, dans nos familles et Dieu est une réalité spirituelle (…) Au lieu de parler d’interdiction, parce que c’est le gouvernement qui a pris cette décision, nous au niveau de l’Eglise, on parle plutôt de dispositions au service de la vie et de la communauté », a-t-il relevé.

Le symbolisme, c’est sous ce sceau qu’aura été placée cette année la fête célébrant la résurrection de Jésus-Christ. Les catholiques étaient mieux lotis, ayant suivi les festivités (sic) à la radio et sur les réseaux sociaux. D’autres fidèles de la communauté chrétienne, eux, n’ont pas eu cette chance, les célébrations étant carrément annulées. Coronavirus et besoin de confinement obligent.

Covid-19: en Côte d’Ivoire, les chrétiens célèbrent la Pâques via les ondes et les cultes à domicile

La Pâques, une fête joyeuse pour les chrétiens, célébrée en mémoire de la mort et de la résurrection de Jésus, a été célébrée dimanche en Côte d’Ivoire par les chrétiens via les ondes radios et télés ou des cultes à domicile, en raison des restrictions liées au Covid-19.Suzanne, une chrétienne catholique, qui a célébré en confinement le chemin de croix la veille, a réuni ce dimanche sa petite famille pour suivre à la télévision nationale la messe, question d’édifier sa foi et rester connectée à la parole de Dieu.

 « Les hommes et les femmes, qu’ils soient riches ou pauvres se rendent compte de leur finitude et de la vanité de bien de choses, parce que tous sont logés à la même enseigne devant la mort implacable », a déclaré dans son homélie le Cardinal Jean-Pierre Kutwa.

« Finalement, cette pandémie implique à mon avis pour nous aujourd’hui, un retour  au sens premier dans la réalisation de notre vocation d’hommes et de femmes créés à l’image de Dieu et appelés à sa ressemblance », a-t-il soutenu.

 

La mort de Jésus est précédée de la « cène », c’est à dire le dernier repas de Christ avec ses apôtres avant son arrestation et sa crucifixion à Golgotha. En famille, des chrétiens ont célébré discrètement la Pâques, symbole fort d’un passage de la mort à la vie ou des ténèbres à la lumière.

Pour la plupart des églises évangéliques, telles les Assemblées de Dieu, les leaders spirituels ont appelé leurs fidèles à des temps de prière à domicile. Ce dimanche de Pâques, les ménages ont été le foyer d’un culte pascal.

A contrario, plusieurs initient des temps d’édification à travers les réseaux sociaux. Sur Facebook, l’église Vase d’honneur du pasteur Mohammed Sanogo, un éminent homme de Dieu dans le pays, a organisé un séminaire pascal pour célébrer l’œuvre de Christ à la croix.

Cela a eu pour épilogue un « culte spécial de pâques» dimanche, où le pasteur Mohammed Sanogo a proclamé la victoire de Jésus, le Sauveur, sur les ténèbres afin que s’éloigne de la terre le Covid-19 à cause des élus, rachetés par le sang de l’Agneau de Dieu.

La fête de Pâques, dans le centre ivoirien dénommé « Paquinou », n’a pas eu lieu cette année dans la ferveur habituelle. Des cadres et élus de la région ont exhorté les populations à éviter les rassemblements pour casser la chaîne de propagation du virus.

Malgré les distances, la chaleur familiale et communautaire sont entretenues par certains qui ne manquent pas de poster leurs émotions de Pâques sur les réseaux sociaux. Des chrétiens ont diffusé à profusion sur Facebook des messages de réconfort face à cette pandémie qui restreint les libertés. 

Coronavirus : Ould Bouamatou offre 1 milliard F CFA au Sénégal

Le richissime homme d’affaires mauritanien, Mohamed Ould Bouamatou, veut aider le Sénégal, qu’il considère comme sa seconde patrie, dans la lutte engagée contre le Covid-19.Mohamed Ould Bouamatou allonge la liste des donateurs en mobilisant, à lui seul, un milliard F CFA. Le président de la République Macky Sall a récemment lancé un appel à la mobilisation nationale pour résister au coronavirus. 

Cette invite a eu un écho favorable auprès de la population en général. Toutes les couches de la société, des plus riches aux moins nanties, ont participé financièrement ou matériellement à l’effort de guerre dans le cadre d’un fonds dénommé Force Covid-19.

Dans un élan national, près de 500 bienfaiteurs ont permis à l’Etat du Sénégal de récolter 29,6 milliards F CFA. Le geste du fondateur du groupe Bouamatou SA (BSA) se justifie par son attachement au Sénégal frontalier de sa Mauritanie natale.

Un pays qu’il a dû observer de loin durant un exil de 10 ans provoqué par un différend avec son cousin et ancien chef de l’Etat, Mohamed Ould Abdel Aziz. Mais à la faveur de l’élection de Mohamed Ould Ghazouani, il a foulé à nouveau le sol de ses ancêtres. C’était le 10 mars dernier.

 

Guinée-Bissau/COVID-19 : L’état d’urgence prolongé

Le gouvernement bissau-guinéen propose de prolonger de quinze jours l’état d’urgence qui expire ce samedi à minuit pour éviter la propagation du coronavirus dans le pays.Dans un communiqué, le gouvernement informe que, suite à cette proposition faite au chef de l’État, Úmaro Sissoco Embaló, plusieurs mesures concrètes de soutien à l’économie et aux entreprises sont en discussion pour sauvegarder les emplois et les revenus.

« Après avoir écouté les recommandations de la Commission interministérielle sur la lutte contre le Covid-19, et compte tenu d’une probable augmentation du nombre de personnes infectées, nous avons décidé de proposer au président de la République de prolonger l’état d’urgence de 15 jours supplémentaires », lit-on sur la note du gouvernement.

Par ailleurs, le chef du gouvernement, Nuno Gomes Nabiam, a salué le geste de solidarité et de protection de 12 entreprises et associations qui ont mobilisé un « soutien important » composé de matériel de protection, des produits d’hygiène et de désinfection.

Des bonnes volontés et d’autres entités privées ont également apporté leurs contributions.

Sur la même note, l’exécutif déclare avoir constaté une « évolution positive » de la prise de la charge de la pandémie dans le pays.

Il a en effet décidé de prendre plusieurs mesures de soutien aux hôpitaux, centres de santé, équipes médicales, infirmières, et personnel paramédical.

Les ménages les plus vulnérables vont bénéficier de paniers alimentaires de base (riz, sucre, huile).

Selon le communiqué de la primature, en plus de ces mesures, la gratuité a été appliquée sur les transports publics pour faciliter la circulation des personnes impliquées dans la lutte contre le virus, en plus d’un numéro vert pour faciliter la communication entre elles.

A ce jour, la Guinée-Bissau compte 38 cas confirmés dont trois guéris.

Avec 53 nouveaux cas, la Côte d’Ivoire franchit le cap de 500 malades du Covid-19

Avec 53 nouveaux cas enregistrés, samedi, la Côte d’Ivoire a franchi le cap de 500 malades du Coronavirus (Covid-19), a appris APA de source officielle dans la capitale économique ivoirienne.Selon les chiffres communiqués par le ministère ivoirien de la Santé et de l’hygiène publique, la Côte d’Ivoire a enregistré ce samedi 11 avril 2020, 53 nouveaux cas portant le total à 533 malades, dont 58 guéris et 4 décès.

Pour prévenir la propagation de la maladie à Coronavirus, le Conseil national de la sécurité a rendu obligatoire dans le Grand Abidjan le port du masque, a commencé dans le secteur de la santé et au niveau des forces de l’ordre.

Covid-19: Bavette et distanciation sociale désormais obligatoires à Niamey

Le port de la bavette et la distanciation sociale, d’au moins 1 mètre, sont désormais obligatoires sur toute l’étendue du territoire de la ville de Niamey, à compter de ce samedi 11 avril 2020, pour espérer freiner la propagation du coronavirus.Dans le communiqué rendu public à cet effet, le président de la Délégation spéciale de Niamey, Mouctar Mamoudou, explique que cette décision a été prise eu égard à l’augmentation des nombres de cas testés positifs au covid-19, en dépit des mesures de préventions régulièrement rappelées aux populations de la capitale où sévit lourdement la pandémie.

Outre le port de la bavette et de la distanciation sociale, la ville de Niamey décide également d’encourager tout autre gadget (turban, hidjab, foulards et autres), pouvant protéger le nez et la bouche au niveau des transports urbains, dans les marchés, les supermarchés, les commerces et les places publiques.

De ce point de vue, non seulement les tourniquets des supermarchés, sources potentielles de contamination, sont interdits, mais les chariots d’achats d’articles, et les paniers doivent systématiquement être désinfectés, de même que les poignets des portes des supermarchés et des boutiques qui, au passage, doivent désormais disposer de mécanisme d’ouverture automatique.

A noter aussi que le premier cas de covid-19 a été enregistré le 19 mars dernier au Niger. A la date du 10 avril, le pays enregistrait 448 patients déclarés positifs dont une dizaine seulement à l’intérieur du pays.

Du fait de cette forte concentration des malades dans la capitale, il a été décidé de l’isolement sanitaire de la ville et de l’instauration d’un couvre-feu de 19h à 6h du matin, depuis le 28 mars pour une période de deux semaines.

Ce délai étant arrivé à expiration, ces mesures ont été reconduites ce samedi même.

Côte d’Ivoire: des organisations communautaires lancent une chaîne de solidarité pour les pauvres pendant le ramadan

Des organisations civiles communautaires avec la collaboration des médias confessionnels islamiques lancent du 16 au 30 avril prochain une opération nationale de solidarité à l’endroit des personnes vulnérables au sein de la communauté musulmane pendant le mois de Ramadan.Selon une note d’information transmise samedi à APA,  cette initiative vise à créer une chaîne de solidarité à l’occasion du mois de Ramadan pour soutenir les guides religieux et les personnes vulnérables privées de soutien de la communauté du fait de la fermeture des lieux de culte en raison de la pandémie du coronavirus (Covid-19).

Cette opération qui bénéficie de l’onction du Conseil supérieur des imams, des mosquées et des affaires islamiques en Côte d’Ivoire (COSIM) et de l’Association des musulmans sunnites de Côte d’Ivoire (AMSCI) est à l’initiative d’un collectif de plusieurs organisations.

Il s’agit de la Fondation Réveil des Cœurs, de la Fondation Djigui la Grande Espérance, de la Fondation Zakat et Wakf, de l’ONG AMBEF-CI, de l’ONG Rouchdiya Charity et des structures leaders de jeunesse musulmane que sont l’Amicale des anciens de l’AEEMCI (3A), de l’Association des élèves et étudiants musulmans de Côte d’Ivoire (AEEMCI),  de l’Association des jeunes musulmans de Côte d’Ivoire (AJMCI), de la Jeunesse musulmane de Côte d’Ivoire (JEMCI), de la Communauté des élèves et étudiants musulmans de Côte d’Ivoire (CEEMUCI) et de la Citadelle.

« Si la solidarité est une vertu cardinale en l’islam, elle l’est davantage en ce mois béni de ramadan et devrait revêtir encore plus un caractère obligatoire dans une situation de crise sanitaire mondiale sans précédent »,  explique la note, soulignant que cette action est destinée aux veuves, aux orphelins, aux personnes âgées, aux muezzins, aux  prédicateurs, aux imams…

« Grâce à la chaîne de solidarité,  les imams, leurs conseils et les familles vulnérables sont soutenus par des dons en nature et en numéraire par leurs communautés respectives. Cette chaîne de solidarité se déroulera sur toute l’étendue du territoire national dans la période du jeudi 16 avril au dimanche 30 avril 2020 au sein de chaque mosquée »,  conclut la note.

Le jeûne du Ramadan est le quatrième pilier de l’Islam durant lequel les musulmans restent à jeun de l’aube jusqu’au coucher du soleil tous les jours pendant 29 ou 30 jours de même qu’ils s’abstiennent d’avoir des rapports sexuels avec leur époux ou épouse dans la journée.

Ce mois « béni » de l’Islam qui a vu la révélation du Saint Coran au Prophète Mohammed (Paix et salut d’Allah sur Lui) et 9ème mois lunaire est également accueilli en tant que période de grande générosité, de solidarité et de partage.

Il constitue aussi une période de grande consommation où de nombreuses publicités de produits autour du Ramadan sont visibles à travers le pays. L’édition du Ramadan 2020 (1441 H) pourrait commencer le 24 avril prochain.

Depuis le 18 mars dernier, les dignitaires religieux musulmans ont décidé de la fermeture des mosquées sur toute l’étendue du territoire ivoirien en vue de lutter contre la propagation du Covid-19 en Côte d’Ivoire où 480 cas ont été confirmés à ce jour avec trois décès et 54 cas de guérison.

Le Covid-19 domine le menu de la presse en ligne burkinabè

Les médias en ligne burkinabè visités par APA ce samedi privilégient l’information relative à la pandémie de coronavirus (Covid-19), notamment les mesures pour y faire face.Lefaso.net rapporte qu’il y a un mois, soit le 9 mars 2020, le Burkina Faso enregistrait ses premiers cas de Coronavirus, soulignant que «depuis, c’est une course contre la montre avec un virus invisible qui a bouleversé la vie des Burkinabè comme il continue à le faire dans le reste du monde».

Ce journal en ligne fait remarquer qu’aujourd’hui, le Burkina Faso est le pays le plus touché de la sous-région (443 cas à la date du 8 avril), mais aussi celui qui compte le plus grand nombre de cas de guérisons (146 guéris).

«Covid-19 au Burkina: 5 nouveaux cas, 3 guérisons, 2 décès», affiche, de son côté, Fasozine.com qui précise que ces chiffres constituent la situation de la maladie à Coronavirus au Burkina Faso à la date du 9 avril 2020.

Wakatséra.com, quant à lui, fait observer que le Professeur Martial Ouédraogo, coordonnateur national de la réponse à l’épidémie de Coronavirus, a soutenu vendredi à Ouagadougou, face à la presse, que «le dépistage n’est pas la seule solution» pour circonscrire la pandémie qui a atteint à ce jour, 448 personnes au Burkina. 

Selon le confrère, pour Pr Ouédraogo, il faut «plutôt mettre l’accent sur le civisme» pour le respect des consignes sanitaires.

Pendant ce temps, Burkina24.com revient sur le communiqué de la Banque mondiale publié jeudi dernier dans laquelle l’institution évoque les conséquences fâcheuses du Covid-19 en Afrique. 

A en croire Burkina24.com qui se fie au document de la Banque mondiale, «cette pandémie a un impact considérable sur la croissance en Afrique subsaharienne qui, selon les prévisions, devrait chuter brutalement de +2,4% en 2019 à une fourchette comprise entre -2,1 et -5,1% en 2020».

Et de mentionner qu’il s’agit de la première récession dans la région depuis plus de 25 ans.

Burkina24.com aborde aussi«les recettes présidentielles contre le Covid-19 (qui) font le buzz», parlant de l’Ouganda et de la Guinée.

Le média en ligne relate que les présidents ougandais et guinéen, Yoweri Museveni et Alpha Condé font le buzz sur la toile. «L’un pour s’être spontanément converti en coach sportif et l’autre pour sa recette pas moins  insolite, tous deux dans la veine des solutions anti-coronavirus».