Le Liberia ferme ses frontières avec la Sierra Leone (officiel)

Le Liberia a annoncé la fermeture de ses frontières avec la Sierra Leone pour contenir la propagation du coronavirus qui a coûté la vie à des dizaines de milliers de personnes dans le monde.Cette fermeture est intervenue un jour après que les autorités sierra-léonaises ont annoncé la fermeture de leur frontière avec le Libéria.

 Le commandant de la sécurité commune au port d’entrée de Bo Waterside, le major Saxon S. Tambo, a déclaré aux journalistes que cette mesure visait à réduire les nombreuses interactions humaines qui, selon lui, étaient l’une des causes de la propagation de cette maladie mortelle.

 Selon Tambo, les frontières resteront fermées jusqu’à ce que le gouvernement du Liberia juge bon de les rouvrir.

 Toutefois seuls les véhicules de transport de marchandises essentielles ne comptant que deux apprentis et un chauffeur et qui seront soumis à une stricte surveillance seront autorisés.

 Il a révélé que la sécurité aux différents points d’entrée a été renforcée pour garantir qu’il n’y ait pas d’entrée ou de sortie de personnes le long des frontières entre le Libéria et la Sierra Leone.

 « Nous avons augmenté la présence du personnel de sécurité ici à la frontière afin de nous assurer que personne ne viole cette mesure », a indiqué le major Tambo.

 « Nous avons également du personnel médical ici qui effectue des tests de température quotidiens et qui s’assure que les gens, y compris le personnel de sécurité, observent le lavage régulier des mains et les autres pratiques d’hygiène », a-t-il ajouté.

Nigéria : un professeur de médecine développe un traitement contre le Covid-19

Le traitement breveté à base de plantes contre le Covid-19 a été présenté au ministre nigérian de la science et de la technologie ; laissant ainsi espérer un traitement contre le coronavirus dès que les tests du médicament seront terminés. Le professeur de pharmacognosie de l’Université Nsukka du Nigeria (UNN), qui est également le président du groupe de travail de l’État d’Imo sur le Covid-19, Maurice Iwu, a présenté le médicament au ministre, le Dr Ogbonnaya Onu, mercredi à Owerri. 

 Le célèbre professeur, qui a fait une recherche sur la valeur médicinale du cola amer, a déclaré que le traitement était également testé aux États-Unis.

 Le Pr. Iwu a indiqué qu’il y avait un signe positif que le traitement serait bientôt prêt.

 « Le travail sur le médicament que nous développons est toujours en cours. Nous sommes encouragés par les résultats que nous obtenons. Nous recevons des signes très positifs.

 « Heureusement, le médicament est sûr. C’est un médicament déjà utilisé. Nous l’utilisons à nouveau dans ce but précis. Ainsi, lorsque nous aurons terminé les études et les tests que nous effectuons, je pense qu’il sera bientôt disponible », a-t-il déclaré.

 Si la pandémie s’aggrave, a-t-il expliqué, l’Agence nationale pour l’administration et le contrôle des aliments et des médicaments (NAFDAC) accélérerait l’utilisation de la chloroquine.

Le décès de Pape Diouf, «une grosse perte» pour l’Afrique, selon le journaliste ivoirien José Djati

Le décès de Pape Diouf, ancien président de l’Olympique de Marseille, à la suite de la pandémie du Covid-19, est « une grosse perte » pour l’Afrique, la France et le monde entier, estime le journaliste sportif et écrivain ivoirien José Djati, dans un entretien à APA.« J’ai appris sa mort avec beaucoup de détresses et j’en suis toujours affligée, parce que c’est une grosse perte pour moi-même, pour l’Afrique, pour la France et même pour le monde de entier », déclare le journaliste et consultant sportif ivoirien José Djati, dans un entretien téléphonique avec APA.

José Djati qui a eu plusieurs contacts avec Pape Diouf dans le cadre professionnel et amical, se dit « vraiment choqué ». Il est l’auteur de l’ouvrage intitulé « Pape Diouf de vous à moi », sorti en France le 1er juin 2019.

Dans ce livre-testament, le journaliste sportif ivoirien évoque des choses que l’ancien dirigeant de l’Olympique de Marseille laisse à l’humanité, ses passions et des valeurs. Pour lui, c’était « un homme de culture d’abord » qui était « très attachant, simple et ouvert ».

« J’ai appris à le connaître et il m’a transmis beaucoup de valeurs », raconte Jose Djati, qui se souvient encore de ses qualités d’écoute : « il écoutait beaucoup et ne prenait pas les gens de haut, Diouf considérait tout le monde ».

« Ce n’est pas parce que vous veniez vers lui, habillé en costume, roulant dans un 4×4 dernier cri, il écoutait, mais jugeait la valeur de l’homme selon ce que celui-là avait dans sa matière grise et sa tête », dit-il.

L’ouvrage est parti à la faveur d’un événement au Tchad en 2014, une campagne de lutte contre le paludisme de l’Unicef à laquelle la Fondation Didier Drogba, où il officiait à la communication était  partenaire. Les valeurs de vie de Pape Diouf, invité d’honneur, l’ont accroché.  

« On a fait quatre ans à écrire ce livre intitulé Pape Diouf de vous à moi », mentionne José Djati qui ne cesse de vanter l’homme, d’une grande simplicité et qui aime foncièrement sons prochain au-delà de toute considération sociale.

José Djati qui exerce le métier de journaliste depuis plus de 25 ans, a travaillé au quotidien ivoirien Le Patriote où il a été chef de service, de même qu’au Courrier d’Abidjan, sous le journaliste émérite Théophile Kouamouo.  

Un syndicat d’enseignants ivoiriens du supérieur s’engage dans la lutte contre le Covid-19

La plate-forme des organisations et syndicats des enseignants-chercheurs et chercheurs de Côte d’Ivoire (POSEC-CI) annonce le retrait de son préavis de grève et une campagne de lutte contre le Covid-19, dans une déclaration lue mercredi par son président, Dr Oumar Kanabin Yéo.« Le Conseil d’administration de la POSEC-CI a acté le retrait de son préavis de grève, en adressant à cet effet un courrier au ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique », a-t-il indiqué dans une déclaration issue d’une réunion de la plate-forme syndicale tenue mardi.

Après analyse de la question, le Conseil d’administration de la POSEC-CI a conclu que pour l’heure, le seul combat qui vaille la peine d’être menée, est celui de la protection et de la défense de la nation contre le Covid-19, note la déclaration de la plate-forme syndicale.

En outre, la POSEC-CI prévoit-elle une campagne de solidarité dénommée « Grande contribution verte pour la lutte contre le Covid-19 », tout en appelant tous les enseignants et chercheurs des universités et grandes écoles publiques à participer massivement à cette campagne.

A travers ces actes, l’organisation syndicale veut soutenir les efforts du gouvernement dans la lutte contre le Covid-19. Elle invite de ce fait le gouvernement à utiliser les compétences et expertises issues du monde universitaire.

La faîtière syndicale appelle par ailleurs à une « trêve politique et sociale pour lutter contre le Covid-19 » vu l’extrême gravité de la situation et demande une prise de mesure pour le reversement rapide des salaires suspendus des enseignants du supérieur et du secondaire.

« Nous tenons à rassurer tous nos collègues, en ce qui concerne nos revendications que notre lutte syndicale reprendra au moment opportun, c’est-à-dire après la victoire contre le Covid-19, marquée par la reprise d’une vie normale en Côte d’Ivoire », a conclu Dr Oumar Kanabin Yéo.

A l’instar de plusieurs pays dans le monde, la Côte d’Ivoire fait face à la propagation du Covid-19 qui constitue un défi de santé publique. La pandémie touche aujourd’hui quelque 200 pays dans le monde avec plus de 700 000 cas confirmés. 

Avec 11 nouveaux cas confirmés au 31 mars 2020, la Côte d’Ivoire enregistre 179 personnes contaminées au Covid-19 dont sept guéris et un décès. Pour casser la chaîne de contamination, les autorités ont décidé de l’isolement du Grand Abidjan des villes de l’intérieur du pays. Un couvre-feu est également en vigueur de 21h00 à 05h00.

Côte d’Ivoire: une coiffure et un pagne symbolisant le Covid-19 enflent la toile

Une coiffure arborée par une jeune dame dénommée « coiffure Coronavirus » et un pagne à l’effigie de la cellule souche du Coronavirus (Covid-19) enflent la toile en Côte d’Ivoire, une manière pour des internautes de tourner en dérision cette maladie.Sur une photo publiée sur les réseaux sociaux, l’on aperçoit le cliché d’une tresse appelée « coiffure Coronavirus », faite par une jeune dame avec les particules virales de couleur rose, présentant les couronnes de piques du Covid-19.

Outre ce virion avec des couronnes de piques matérialisant la famille des coronavirus, des internautes ont baptisé un pagne Coronavirus. Cette tof montre un pagne de fond blanc avec de fines lignes sous forme de vagues et des protéines de surface bleues, symbolisant le Covid-19.

« Est-ce que l’Ivoirien est normal », écrit un internaute visiblement vexé par cette imagerie, qui pour certains est une façon de tourner en dérision cette pandémie qui, à l’échelle mondiale enregistre une mortalité record.

La grippe aviaire, elle, apparue dans le pays, il y a quelques années, a fait l’objet d’une chanson. L’artiste DJ Lewis, auteur du titre « grippe aviaire », a d’ailleurs sorti en 2009 un album intitulé « stop grippe aviaire » pour amener les gens à dominer ce spectre. 

Selon des images sur la souche du Covid-19, l’on découvre des protéines de surface qui couronnent l’enveloppe des particules virales, permettant au virus de s’accrocher aux cellules biologiques pour les infecter. Une fois à l’intérieur de la cellule, le virion se reproduit. 

A l’instar de plusieurs pays dans le monde, la Côte d’Ivoire fait face à la propagation du Covid-19 qui constitue un défi de santé publique. La pandémie touche aujourd’hui quelque 200 pays dans le monde avec plus de 700 000 cas confirmés. 

Avec 11 nouveaux cas confirmés au 31 mars 2020, la Côte d’Ivoire enregistre 179 personnes contaminées au Covid-19 dont sept guéris et un décès. Pour casser la chaîne de contamination, les autorités ont décidé de l’isolement du Grand Abidjan des villes de l’intérieur du pays.

Covid-19: deuxième décès enregistré au Togo

Le Togo enregistre un deuxième décès lié au Covid-19 selon une information donnée ce mercredi 1er avril par le gouvernement.L’information qui circulait au petit matin de ce mercredi, a été confirmée vers la mi-journée par les sources officielles.

Le défunt, testé positif au coronavirus et sous traitement depuis plusieurs jours, a fini par succomber. A en croire le site gouvernemental d’information sur la pandémie, il aurait des antécédents de diabète.

Des indiscrétions vont plus loin sur l’identité du défunt et parlent d’un employé de la Présidence de la République Togolaise.

Au-delà du deuxième décès enregistré, deux nouvelles infections ont été confirmées ce mercredi, ce qui porte désormais à trente-six (36) le nombre total de personnes contaminées au Togo. 

Parmi ces cas de contamination, il faut noter que dix (10) ont été guéris et vingt-quatre (24) sont sous traitement.

Coronavirus: 18 mesures du patronat camerounais pour sauver les entreprises

Le Groupement interpatronal du Cameroun (Gicam) a publié ses 18 premières propositions au gouvernement en vue de freiner l’impact de la pandémie du coronavirus sur les entreprises.Au plan fiscal et social, le patronat préconise la suspension des contrôles fiscaux ainsi que le gel des redressements fiscaux en cours, le report, sans pénalités, des délais des déclarations statistiques et fiscales pour autant que les soldes ont déjà été payés le 15 mars au plus tard, l’assouplissement des conditions de délivrance des attestations de non-redevance.

Dans cette catégorie, il demande aussi le report du paiement des acomptes de l’impôt sur les sociétés (IS), l’ajournement du paiement de l’impôt sur le revenu des personnes physiques (IRPP) sur les salaires, le renvoi du paiement des contributions au Crédit foncier et au Fonds national pour l’emploi, ainsi que celui du paiement des cotisations sociales pour les entreprises dans l’impossibilité de verser des salaires à leur personnel avec cependant le maintien des couvertures y relatives pour les salariés concernés.

Dans la sphère douanière, le Gicam demande l’assouplissement des mesures de quarantaine de 14 jours des navires pour les secteurs stratégiques et produits sensibles, la suppression, durant la période de crise, des surestaries et des frais de stationnement liés aux opérations de dédouanement, l’allègement et l’adaptation des procédures de dédouanement et de paiement des fournisseurs, mais également la suspension des contrôles douaniers après enlèvement des marchandises.

S’agissant du volet monétaire et financier, le gouvernement est invité à activer les leviers visant à approvisionner le système bancaire en liquidités à travers la baisse des taux d’intérêts, l’augmentation des plafonds de refinancement. Il s’agit également d’accompagner les banques et établissements financiers dans l’octroi des crédits de trésorerie aux entreprises et de geler, par voie règlementaire, les échéanciers de remboursement de crédits et de leasing des entreprises et des particuliers auprès des établissements de crédit, et de supprimer les pénalités et les coûts additionnels y afférents.

Au-delà d’autoriser la tenue des assemblées générales des entreprises au-delà de juin 2020, le patronat espère de l’État l’accélération des remboursements des crédits de taxe sur la valeur ajoutée (TVA) et de la dette intérieure, la suspension des pénalités pour d’éventuels retards dans l’exécution des marchés publics, ainsi que l’institution d’un fonds de soutien aux petites et moyennes entreprises (PME) et à l’artisanat.

Voici une semaine, le Gicam a exprimé ses vives préoccupations et inquiétudes face aux répercussions, déjà perceptibles auprès de nombreuses entreprises, mais surtout sur le désastre économique, social et humain que pourrait entraîner la pandémie du Covid-19.

Son conseil d’administration a ainsi appelé non seulement à mobiliser en urgence l’ensemble des instruments de politique monétaire, budgétaire et commerciale, mais également à mettre en place des politiques inédites de soutien aux entreprises et aux ménages, afin de gagner la «guerre» contre le coronavirus.

Fermeture de tribunaux ghanéens à cause du Covid-19

Les tribunaux des deux villes les plus peuplées du Ghana, Accra et Kumasi, sont fermés dans le cadre de mesures visant à contenir la propagation du coronavirus (Covid-19) dans le pays, a appris APA mercredi.Le juge en chef du Ghana, Anin Yeboah, a annoncé que toutes les affaires de ces tribunaux seront ajournées afin de restreindre les mouvements des employés des tribunaux et avocats.

Dans cette optique, les greffiers des tribunaux doivent donc les reprogrammer en mai et juin, mais certains des tribunaux ont été désignés pour traiter des cas critiques qui pourraient survenir, tels que la violation des ordres de restriction de mouvement pendant 14 jours décrétés par le président Nana Addo Dankwa Akufo Addo la semaine dernière.

À Cape Coast et dans d’autres villes non concernées par le confinement, il a été demandé aux employés des tribunaux qui ont des problèmes de santé de prendre leur congé annuel afin de ne pas les exposer au virus.

Covid-19 au Nigeria: vers la libération de 52.226 détenus

Le Nigeria a décidé de libérer 52.226 détenus en attente de jugement dans le cadre des mesures visant à contrôler la propagation du coronavirus dans le pays.Une directive dans ce sens a été émise à l’intention du Service correctionnel nigérian (NCoS) afin de libérer ces détenus, qui constituent 70% de la population carcérale nationale.

Le ministre nigérian de l’Intérieur, Rauf Aregbesola, a déclaré que cette mesure vise à empêcher la propagation du coronavirus dans les prisons.

Lors d’une réunion à Abuja, M. Aregbesola a affirmé que cette mesure garantirait la sécurité des détenus, des membres du personnel du Service correctionnel du Nigeria et des Nigérians.

Le ministre a conseillé au procureur général de la Fédération et au ministre de la Justice, aux juges en chef des États, aux gouverneurs des États d’identifier également des mesures pour décongestionner les centres de détention.

Le Nigeria compte actuellement 244 centres de détention, dont 85 centres satellites, avec un total de 74.127 détenus, dont 1450 femmes, 21.901 condamnés et 52.226 en attente de jugement.

Parallèlement, Mme Sadiya Farouk, ministre des Affaires humanitaires, de la Gestion des catastrophes et du Développement social, a déclaré que le gouvernement mettra en place des mesures palliatives au bénéfice de plus de 11 millions de personnes vulnérables.

Elle a confirmé mercredi que le pays a commencé la distribution aux personnes déplacées internes dans le nord-est du pays de deux mois de ration alimentaire et de matériels de secours.

Le gouvernement, renseigne-t-elle, a déjà établi un registre social avec des détails sur les personnes considérées vulnérables.

« (…) Le registre social a recensé 11.045.537 individus, couvrant 2.644.995 ménages pauvres et vulnérables dans tout le pays, avec 47.698 communautés, 4.946 quartiers et 453 zones de gouvernement local dans 35 états », a-t-elle précisé.

Hommage des Tchadiens à Pape Diouf, le natif d’Abéché

Le Sénégalais Pape Diouf, décédé ce mardi à Dakar des suites de coronavirus, reçu beaucoup de messages d’hommage de la part des Tchadiens qui ont salué sa mémoire.Youssouf Sakkal, rappelle que né à Abéché en 1951, dans l’est du Tchad, avant l’indépendance, Pape Diouf a vécu aussi au quartier Djambal Bahr de Fort Lamy (actuel N’Djaména). « Son père était le président fondateur et entraineur de l’équipe de football Yal-Tchad (fils du Tchad) championne des années 1970 », dit-il.

Pour l’homme politique Abderaman Koulamallah, le monde du football est en deuil. Il perd « un de ces hommes les plus prestigieux, l’Africain le plus prestigieux qui a percé dans le monde du foot ». « Les Tchadiens n’oublient pas qu’il est né à Abéché. Pape Diouf vient d’être emporté par le coronavirus », écrit-il. 

« Mababa Diouf, né le 18 décembre 1951 à Abéché au Tchad et mort ce 31 mars 2020 à Dakar au Sénégal, est un journaliste sportif, agent de joueurs, et président de l’Olympique de Marseille », lance un animateur radio.

Pour sa part, l’éditorialiste de tchadinfos écrit que « le natif d’Abéché au Tchad, Pape Diouf tire sa révérence à 68 ans », précisant qu’au Tchad, Pape Diouf a été parrain de l’élection Miss Waouw. Ce qui lui a permis de revenir sur la terre de sa naissance.

Le journal Alwihda rappelle que Pape Diouf a vécu les six premiers mois de son existence au Tchad avant de partir au Sénégal. « Il ne m’en reste qu’une trace administrative, mon extrait de naissance, mais pas une photo, pas une anecdote, évidemment pas un souvenir. Le Tchad était un pays de passage pour mon père, qui était mécanicien dans l’armée française », rapporte Alwihda qui cite les propos du défunt tenus en 2013.

« Je ne suis jamais retourné à Abéché, cette ville du massif du Ouaddaï qui se situait sur le trajet des caravanes », disait Pape Diouf, qui avait séjourné en 2013 à N’Djaména pour une conférence dans le cadre de la lutte contre la malaria.

Lutte contre le Covid-19: 150 millions f cfa d’UBA pour le Sénégal

United Bank of Africa (UBA) Sénégal par le biais de la Fondation UBA a remis aux autorités sénégalaises 150 millions f cfa pour appuyer la lutte contre la pandémie du Covid-19. L’enveloppe a été remise au ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération, Monsieur Amadou Hott, par l’Administrateur Directeur Général d’UBA Sénégal, Eric Obeng Saah, accompagné de membres du Conseil d’Administration et de membres du Comité de Direction, rapporte un communiqué reçu mercredi à APA.

« Cette assistance financière de la Fondation UBA vise à soutenir la riposte globale contre la pandémie et  constitue un important soutien aux autorités publiques puisque permettant de doter les structures sanitaires de matériels de secours et d’équipements de soins essentiels », a déclaré M. Saah.

Il a abondé dans le même sens que le président du Groupe, Tony Elumelu qui, lors de l’annonce de la contribution massive d’UBA Plc aux pays africains, a déclaré : « Nous saluons les efforts des gouvernements et nous sommes disposés à collaborer et à contribuer avec nos ressources à l’effort collectif, qui permettra une riposte rapide et efficace contre la pandémie ».

Covid-19 : la croissance économique ivoirienne pourrait être réduite de moitié et s’établir à 3,6% à fin juin (PM)

La croissance économique ivoirienne estimée à 7,2% pour l’année 2020 pourrait être réduite de moitié et s’établir à 3,6%, dans l’hypothèse d’une maîtrise du Coronavirus (Covid-19) à fin juin 2020, a indiqué mardi le Premier ministre Amadou Gon Coulibaly, dans une déclaration.« Selon les données actuelles, la croissance économique (de la Côte d’Ivoire) estimée à 7,2% pour l’année 2020 serait réduite de moitié et s’établirait à 3,6%, dans l’hypothèse d’une maîtrise de la pandémie à fin juin 2020 », a dit M. Gon Coulibaly. 

M. Gon Coulibaly a fait observer que « l’Afrique quant à elle connaitrait, sur la base des données provisoires disponibles, une réduction de sa croissance au niveau du continent de 3,2 % à  1,8 %, tandis qu’au niveau mondial, il est projeté une récession ». 

L’impact de la crise sanitaire liée au Covid-19 est déjà perceptible sur l’économie ivoirienne qui connait une baisse d’activité. Pour prévenir la propagation de la pandémie, le gouvernement a décidé de la fermeture des restaurants, boîtes de nuit, des bars et même interdit l’accès aux plages.

« De nombreux secteurs clés de notre économie sont touchés, notamment, les exportations en particulier agricoles, les importations, les BTP, le tourisme, le commerce, l’hôtellerie, la restauration et le transport », a fait savoir le chef du gouvernement ivoirien.  

Les populations sont durement frappées au plan socio- économique  par les mesures de restriction liées à la pandémie. Par conséquent, le gouvernement a décidé de la mise en place d’un fonds de soutien au secteur privé pour un montant de 250 milliards de FCFA.

Le Premier ministre ivoirien a noté que ce fonds de soutien au secteur privé prend en compte le renforcement du soutien aux PME pour au moins 100 milliards de FCFA et la mise en place de fonds de garantie, afin d’avoir un effet de levier sur l’accès au crédit. 

Un plan pour atténuer l’impact de la crise sanitaire indique également la mise en place d’un fonds spécifique d’appui aux entreprises du secteur informel touchées par la crise  pour un montant de 100 milliards de FCFA. 

« Cette mesure sera pérennisée après la crise avec une fiscalité simple et des modalités novatrices de financement », a-t-il poursuivi, avant d’annoncer le soutien aux principales filières de l’économie nationale, notamment l’anacarde, le coton, l’hévéa, le palmier à huile, le cacao, le café, pour un montant de 250 milliards de FCFA. 

Il a aussi annoncé le soutien à la production vivrière, maraichère et fruitière pour un montant de 50 milliards de FCFA, dont 20 milliards au titre des intrants. Le gouvernement entend par ailleurs poursuivre le dialogue avec les principaux acteurs économiques.

Le Premier ministre ivoirien Amadou Gon Coulibaly envisage de rencontrer les acteurs des faitières agricoles, les coopératives ainsi que des organisations de la société civile, afin d’améliorer le plus rapidement possible la reprise économique dans les meilleures conditions de succès.

 Avec 11 nouveaux cas confirmés au 31 mars 2020, la Côte d’Ivoire enregistre 179 personnes contaminées au Covid-19 dont sept guéries et un décès. Pour casser la chaîne de contamination, les autorités ont décidé de l’isolement du Grand Abidjan des villes de l’intérieur du pays depuis dimanche à minuit.

Covid-19: Corlay Côte d’Ivoire offre 8130 litres de carburant au ministère de la Santé

L’élan de solidarité pour la lutte contre le coronavirus (Covid-19) se poursuit en Côte d’Ivoire où la société d’hydrocarbures Corlay a fait don, mardi à Abidjan, de bons de carburant au ministère de la Santé et de l’Hygiène Publique afin de faciliter la «mobilité» des différents services de santé engagés dans la lutte contre cette pandémie dans le pays, a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.A travers ce don, Corlay Côte d’Ivoire qui opère sur le marché de la distribution et de la commercialisation de produits pétroliers, répond ainsi  à l’appel des plus hautes autorités ivoiriennes, notamment celui du président de la République, Alassane Ouattara.

«Répondant à l’appel du chef de l’Etat et de son gouvernement, en particulier celui de sa tutelle, le Ministère du Pétrole, de l’énergie et des énergies renouvelables, le Conseil d’administration, la Direction générale et le personnel (…), affichant leur détermination à freiner la pandémie du Coronavirus en Côte d’Ivoire, offrent des bons d’essence d’une valeur de 5 millions FCFA, soit l’équivalent de 8130 litres au ministère de la Santé et de l’hygiène publique pour le soutenir dans cette guerre sanitaire », a déclaré Amadou Touré, le Directeur général de Corlay Côte d’Ivoire.

Ces bons, a-t-il précisé, sont destinés à l’Institut national de l’hygiène publique (INHP), au Service des maladies infectieuses et tropicales (SMIT) sis au Centre hospitalier et universitaire (CHU) de Treichville, au Service d’aide médicale urgente (SAMU) et à l’Institut Pasteur à « l’effet d’apporter une riposte rapide et efficace contre la maladie à Coronavirus ».

Cette entreprise citoyenne « entend ainsi jouer sa partition dans la lutte contre la propagation de cette pandémie qui prend une ascension vertigineuse au sein de la population », a conclu son Directeur général, espérant que cette démarche fasse tache d’huile auprès d’autres entreprises.

Saluant ce geste citoyen de Corlay Côte d’Ivoire, le ministre ivoirien de la Santé et de l’hygiène publique, Dr Eugène Aka Aouélé, a souligné que le gouvernement a fait le premier pas et attend d’être appuyé par les bonnes volontés et les partenaires techniques et financiers.

« La mobilisation est totale », s’est félicité le ministre de la Santé et de l’hygiène publique, ajoutant que « cela nous fait penser qu’avec un peu de chance, nous pourrons faire barrage à la propagation de cette pandémie ».

Dimanche, la Côte d’Ivoire a annoncé son premier cas de décès de Coronavirus (Covid-19). A ce jour, le pays compte officiellement 179 cas confirmés au Covid-19 dont  sept déclarés guéris et un décès.

Pour casser la chaîne de progression du Coronavirus en Côte d’Ivoire, les autorités ivoiriennes ont interdit toute entrée dans le Grand Abidjan, depuis le dimanche 29 mars 2020 à minuit, isolant la capitale économique de l’intérieur du pays et du reste du monde.  Un couvre-feu est également en vigueur de 21h00 à 05h00 sur l’ensemble du territoire national.

Covid-19: le gouvernement ivoirien prend en charge les factures d’électricité et d’eau des pauvres

Le premier ministre ivoirien Amadou Gon Coulibaly a annoncé mardi que le gouvernement ivoirien a décidé de «prendre en charge» le paiement des factures d’électricité et d’eau des mois d’avril et de mai 2020 des couches défavorisées de la Côte d’Ivoire, soit environ un million de ménages du pays.Cette mesure vise notamment à atténuer les conséquences sociales de la maladie à Coronavirus en Côte d’Ivoire où 179 cas ont été officiellement confirmés à ce jour avec un décès et sept cas de guérison.

 « (…Le gouvernement) prend en charge les factures d’électricité et d’eau qui devraient être payées en avril et mai 2020 des couches défavorisées c’est-à-dire des ménages abonnés au tarif social d’électricité et des ménages facturés uniquement dans la tranche sociale pour l’eau. Cela concerne plus d’un million de ménages, soit environ six millions de nos concitoyens », a indiqué M. Coulibaly dans un discours diffusé sur les antennes de la Radiodiffusion télévision ivoirienne (RTI, télévision nationale).

 Il a ajouté au titre de ces  mesures sociales que le gouvernement entend décaler pour l’ensemble des abonnés les dates limites de paiement des factures d’électricité et d’eau d’avril à juillet 2020 et de mai à août 2020.

 A cet effet, a précisé le premier ministre,  des facilités de paiements seront proposées pour soulager les populations. Poursuivant, il a annoncé plusieurs autres décisions prises par l’exécutif ivoirien en vue de soulager les populations en cette période de crise sanitaire.

 Il s’agit notamment de l’instauration d’un fonds de solidarité pour un montant de 170 milliards FCFA en vue de financer les populations les plus vulnérables dans le cadre du soutien humanitaire d’urgence à travers l’élargissement du champ des filets sociaux, le renforcement du contrôle des produits de grandes consommations et l’application des sanctions aux contrevenants, l’invitation des propriétaires de logements à faire preuve de souplesse et à discuter avec leurs locataires.

M. Coulibaly a également souligné qu’une éducation à distance sera assurée pour les élèves en commençant par ceux des classes d’examen par le biais de la télévision.

« C’est en étant disciplinés,  vigilants et solidaires qu’ensemble nous arriverons à bout de cette pandémie», a estimé le chef du gouvernement ivoirien appelant ses compatriotes au « strict respect » des mesures barrières contre le Coronavirus. A ce jour, la Côte d’Ivoire enregistre officiellement 179 cas confirmés de maladie à Coronavirus avec un décès et sept cas de guérison.

Côte d’Ivoire: 1700 milliards Fcfa pour «atténuer l’impact» du Covid-19

Le Premier ministre ivoirien Amadou Gon Coulibaly, en charge du Budget et du portefeuille de l’Etat, a présenté mardi le plan de riposte du gouvernement pour «atténuer l’impact » du Coronavirus (Covid-19) en Côte d’Ivoire, d’un coût de 1700 milliards Fcfa, soit environ 5% du Produit intérieur brut (PIB) du pays.« En complément au plan de riposte sanitaire, le gouvernement a engagé des consultations avec l’ensemble du secteur privé,  les différentes organisations professionnelles entre le 24 et le 30 mars 2020, ayant permis d’élaborer un plan de soutien économique, social et humanitaire évalué à 1700 milliards de Fcfa, soit environ 5% de notre PIB », a dit M. Gon Coulibaly dans une déclaration télévisée.

Ce plan, dira-il, permettra d’ «atténuer l’impact de la pandémie sur les populations et les acteurs économiques des secteurs formels et informels et permettra également de préparer une reprise rapide des activités à la fin de la pandémie ».

Il se décline en trois principaux axes, à savoir des mesures de soutien aux entreprises, les mesures d’appui à l’économie  et les mesures sociales en faveur des populations.

A court terme, les mesures de soutien aux entreprises visent à maintenir les activités économiques afin de soulager leur trésorerie et à préserver l’emploi. A cet égard, le gouvernement a décidé de suspendre les contrôles fiscaux pour une période de trois mois.

Le gouvernement a entrepris de reporter de trois mois le paiement des taxes forfaitaires des petits commerçants et artisans, notamment les maquis, les restaurants, les boîtes de nuit, les bars, les cinémas et les lieux de spectacles.

Sont également différées pour une période de trois mois,  le paiement des impôts, taxes et versements assimilés dus à l’État ainsi que des charges sociales du fait des difficultés de trésorerie des entreprises. En outre, le secteur du transport bénéficiera d’une réduction la patente à hauteur de 25%.

Le plan prévoit que soit différés pour une période de trois mois le paiement de l’impôt sur les revenus de capitaux (IRC) aux entreprises du tourisme et de l’hôtellerie qui éprouvent des difficultés, puis une exonération des droits et taxes de porte sur les équipements de santé, matériels et autres intrants sanitaires entrant dans le cadre de la lutte contre le Covid-19.

Selon M. Gon Coulibaly, sont annulées les pénalités de retards dans le cadre de l’exécution des marchés et commandes publics avec l’État et ses démembrements durant la période de crise. L’Etat va rembourser les crédits de TVA sous un délai de deux semaines, grâce à un allègement des contrôles à priori et le renforcement des contrôles à posteriori.

En dépit de cette situation de crise sanitaire mondiale, la Côte d’Ivoire a décidé de continuer le paiement de la dette intérieure, notamment aux entreprises des sous-secteurs sinistrés du fait de la crise, en privilégiant les factures inférieures à 100 millions pour atteindre le maximum d’entreprises, en particulier les Petite et moyenne entreprises (PME) et les Très petites entreprises (TPE).

Il prévoit de réaménager en liaison avec les ports d’Abidjan et de San-Pedro (sud-ouest ivoirien) le paiement des frais de magasinage durant la période de la pandémie pour surseoir aux pénalités et suspendre la facturation de surestaries, c’est-à-dire les pénalités dues en cas de dépassement des délais de présence des navires.

A l’instar de plusieurs pays dans le monde, la Côte d’Ivoire fait face à la propagation de la maladie à Coronavirus (Covid-19) qui constitue un défi de santé publique à l’échelle de la planète. La pandémie touche plus de 200 pays dans le monde avec plus de 700 000 cas confirmés. 

Avec 11 nouveaux cas confirmés au 31 mars 2020, la Côte d’Ivoire enregistre 179 personnes contaminées au Covid-19 dont sept guéries et un décès. Pour casser la chaîne de contamination, les autorités ont décidé de l’isolement du Grand Abidjan des villes de l’intérieur du pays depuis dimanche à minuit.

Maroc/Covid-19 : Plus de 77.000 entreprises en banqueroute (ministre)

Le ministre marocain de l’emploi et de l’insertion professionnelle, Mohamed Amkraz, a annoncé que plus de 77.000 entreprises sont en banqueroute ou au bord de la faillite, en raison de la situation d’urgence sanitaire décrétée par le pays pour enrayer la propagation du coronavirus.« Plus de 77.000 entreprises marocaines ont déclaré qu’elles étaient en faillite ou au bord de la faillite à la date de lundi 30 mars », a fait savoir le ministre, qui était l’invité ce mardi de la chaine de télévision « Tamazight », notant que « ce nombre est important » car il a des conséquences au niveau à la fois des salariés et du paiement des impôts pour, car l’économie marocaine étant liée au nombre de transactions de ces entreprises.

Pour lui, « à l’heure actuelle, il n’y a que deux options, soit sacrifier la vie des citoyens afin de protéger l’économie, soit sacrifier l’économie pour le bien des citoyens », ajoutant que « le Maroc a préféré la dernière option ».

Et de conclure que « la situation économique actuelle est très difficile ».

Il est à signaler que les opérateurs ont appelé à une aide plus soutenue, alors que le fonds spécial pour la gestion du coronavirus vient à peine d’entamer son travail.

Ainsi, les textiliens qui s’estiment sinistrés exigent un accompagnement adapté jusqu’à fin 2022 pour sortir la tête de l’eau. Les exportateurs, de leur côté, veulent être représentés au sein du Comité de veille économique au vue de leur importance en matière d’entrée de devises.

L’industrie textile est profondément touchée par cette crise du Covid-19, en raison des annulations de commandes constatées juste après la propagation de la pandémie.

Selon le président de l’Association marocaine des industries du textile et de l’habillement (AMITH), 90% des entreprises du secteur sont actuellement à l’arrêt, estimant que les mesures prises sont bonnes mais insuffisantes, car le secteur peut rapidement se remettre à rapporter des devises, dès son redémarrage.

A ce jour, le Maroc compte 617 cas testés positifs au Covid-19, dont 36 décès et 24 personnes guéries entièrement de la maladie.

Pour rappel, les autorités publiques ont pris des mesures drastiques pour enrayer la propagation du virus. Ainsi, un état d’urgence sanitaire a été décrété depuis vendredi 20 mars et jusqu’au 20 avril prochain.

Sénégal : Pape Diouf décède du coronavirus

Pape Diouf, l’ancien président de l’Olympique de Marseille (Ligue 1 française), est décédé ce mardi à Dakar (Sénégal), à cause du Covid-19.C’est la Radiodiffusion Télévision Sénégalaise (RTS, publique) qui a annoncé la triste nouvelle dans son journal télévisé de 20 heures. A 68 ans, Pape Diouf a perdu son ultime match face au coronavirus.

Cette sommité du football africain a notamment dirigé l’Olympique de Marseille entre 2005 et 2009. Plus tôt dans la journée, le club phocéen a tenu « à apporter tout son soutien » à son charismatique dirigeant.

Sur Twitter, Eric Besnard, journaliste à Canal et présentateur de l’émission Late Football Club a rendu un hommage au défunt : « Si triste d’apprendre la disparition de Pape Diouf, que j’avais eu le privilège, car c’en était un, de côtoyer régulièrement à Canal ».

Né le 18 décembre 1951 à Abéché (Tchad), le Sénégalais qui avait plusieurs cordes à son arc, a aussi été journaliste et agent de joueurs. Pape Diouf est la première personne qui succombe au coronavirus au Sénégal.

Covid-19: la Chine offre un centre de maladies infectieuses à la Mauritanie

Un centre de maladies infectieuses réalisé par la Chine au profit de la Mauritanie a été réceptionné mardi à Nouakchott, a constaté sur place.Composé de deux étages, ce centre comprend plusieurs pavillons d’une capacité de 50 lits, ainsi que des laboratoires de grande et moyenne dimension et des appareils de radiologie.

Pékin a également pris en charge la réhabilitation de l’hôpital de l’Amitié, situé dans un quartier populaire de Nouakchott, et qui avait été construit par la Chine il y a une dizaine d’années.

Cette réhabilitation a porté sur des bâtiments administratifs, une pharmacie centrale, des salles multifonctionnelles, un service du personnel et des équipements médicaux.

Ces infrastructures ont été officiellement réceptionnées par le ministre mauritanien de la Santé, Mohamed Nedhirou Ould Hamed, en présence de l’ambassadeur de Chine à Nouakchott, Zhang Jianguo.

Elles revêtent une importance particulière pour la Mauritanie, surtout en cette période de lutte contre la pandémie du Covid-19, a déclaré le ministre Hamed, qui y a vu une aide précieuse aux équipes médicales dans leur travail permanent de lutte contre la propagation du Coronavirus.

De son côté, le diplomate chinois a indiqué que l’appui de son pays à la Mauritanie ne se limitera pas à ces infrastructures.

La Mauritanie a découvert jusqu’à présent 5 cas de coronavirus dont deux sont guéris. Mais une sixième personne est décédée lundi à Nouakchott des suites de cette pandémie alors qu’elle n’avait pas été dépistée positive même si elle était confinée par précaution dans un hôtel depuis son retour de France le 16 mars courant.

Covid-19 en RDC: 500 lits et des respirateurs annoncés pour Kinshasa

Le ministre congolais de la Santé publique, Eteni Longondo, a annoncé l’arrivée prochaine des respirateurs supplémentaires et des lits supplémentaires pour Kinshasa.Aucune précision n’a cependant été donnée sur le nombre, le coût, encore moins sur le pays de provenance de ces respirateurs par l’homme d’État congolais qui s’est contenté de dire que le gouvernement a pris à ce sujet des contacts avec des partenaires se trouvant à Kinshasa.

Le ministre Eteni Longondo qui visitait des sites qui sont en train d’être aménagés dans différents hôpitaux de la capitale a également annoncé que 500 lits sont incessamment attendus à cet effet.

La RDC a enregistré 98 cas des personnes atteintes du coronavirus dont 8 décès et 3 guéries, selon les derniers chiffres des autorités sanitaires qui indiquent que la pandémie touche la ville de Kinshasa ainsi que les provinces de l’Ituri, du Nord et du Sud Kivu.

L’Afrique du Sud va faire du porte-à-porte pour les tests du coronavirus

L’Afrique du Sud a, dans une première mondiale, décidé d’entreprendre des tests de porte-à-porte pour le coronavirus, en profitant du confinement actuellement en vigueur pour 21 jours sur l’ensemble du territoire, a déclaré le président Cyril Ramaphosa.S’adressant à la nation dans un discours télévisé lundi soir, le président Ramaphosa a déclaré que l’exercice « sans précédent » serait lancé dans les prochains jours.

Quelque 10.000 travailleurs sur le terrain seront déployés à travers le pays, représentant 57 millions de personnes, a déclaré le président.

« Cette campagne est de grande envergure, elle est intensive et son ampleur est sans précédent », a-t-il déclaré, ajoutant que le nombre d’infections confirmées dues au coronavirus dans le pays était passé à 1.326 cas avec trois décès.

« Nous entrons maintenant dans une nouvelle phase de la lutte contre la pandémie de coronavirus », a-t-il ajouté, en référence au dépistage de masse, le premier du genre dans le monde.

Selon le président, les agents de terrain se rendraient dans les maisons des villages et des villes pour dépister les résidents et ceux qui présentent des symptômes graves seraient hospitalisés immédiatement.

Les personnes infectées mais asymptomatiques ou présentant des symptômes modérés devraient rester isolées à la maison ou dans les centres de quarantaine du gouvernement, a-t-il ajouté.

Alors que la plupart des gens ont « répondu de manière responsable » au confinement, le président s’est dit préoccupé par ceux qui avaient défié l’ordre et « n’ont pas encore apprécié la gravité de cette maladie ».

En attendant, la police a déclaré avoir arrêté des centaines de contrevenants au confinement, car l’exercice reste un grand défi pour la majorité des pauvres qui ont perdu leurs moyens de gagner leur vie au jour le jour.

RD Congo : la pandémie du Covid-19 s’accroit et touche le Nord-Kivu

Les derniers chiffres communiqués lundi soir par le secrétariat technique du comité multisectoriel de la riposte contre le Covid-19, présentent une inquiétante expansion de la pandémie tant du côté du nombre des personnes contaminées que des provinces touchées.Avec 17 nouveaux cas confirmés le lundi 30 mars, le cumul des cas depuis le début de la pandémie déclarée le 10 mars s’élève à 98, avec 8 décès enregistrés et trois personnes guéries,  selon les autorités sanitaires du pays.

Mais ce qui inquiète est que la province du Nord-Kivu (est du pays) est à son tour atteinte par le coronavirus. C’est la quatrième province, sur les 24 que compte le pays, à être

touchée par cette pandémie en dehors de la ville province de Kinshasa, la capitale, avec 95 cas, l’Ituri (un cas) et le Sud-Kivu (deux cas). Comme le Nord-Kivu, ces deux dernières provinces se situent également à l’Est de la RD Congo.

Lors d’un point de presse à Goma, le gouverneur du Nord-Kivu, Carly Nzanzu Kasivita, a indiqué que le cas de coronavirus confirmé dans sa juridiction concerne un sujet nigérian de 44 ans travaillant dans une ONG internationale humanitaire et qui est parti du Nigéria le 18 mars pour  Goma via Kigali, au Rwanda.

Il a assuré que des dispositions ont déjà été prises pour la prise en charge de ce premier cas au Nord-Kivu, avant de confirmer la suspension des mouvements des populations entre les villes les villes de Bukavu, chef-lieu du Sud-Kivu, et celle de Goma à partir du 1er avril.

Seuls les véhicules et les embarcations convoyant des marchandises seront autorisés à circuler.

Ghana : La police et l’armée déployées pour faire respecter le confinement

Le gouvernement ghanéen a déployé plus de 37.000 policiers et soldats à travers le pays pour faire respecter le confinement partiel destiné à contenir la propagation du coronavirus.La Directrice des affaires publiques du Service de police du Ghana, Sheila Abayie Buckman, a déclaré mardi que quelque 35.000 policiers et 2.000 militaires avaient été déployés dans la région du Grand Accra, la région d’Ashanti et Kasoa dans le centre du pays.

Le président Nana Addo Dankwa Akufo Addo a annoncé un confinement partiel de deux semaines à compter du 30 mars pour lutter contre la pandémie de coronavirus à l’échelle nationale.

Entre autres mesures, le Président Akufo-Addo a imposé des restrictions à la circulation des personnes dans la zone métropolitaine peuplée du Grand Accra, la zone métropolitaine de Kumasi et Kasoa pendant 14 jours.

Cela signifie que toutes les personnes résidant dans ces zones doivent rester chez elles pendant deux semaines ou 14 jours, à l’exception des médias, des parlementaires, des compagnies d’électricité, entre autres parties prenantes.

Seuls les mouvements essentiels sont tolérés, tels que les sorties pour se procurer de la nourriture, de l’eau et de médicaments, les transactions bancaires ou les toilettes publiques. Mais, dans la mesure du possible, il est conseillé aux gens de rester à la maison.

Covid-19: les Cités universitaires de Ouaga en confinement

Les cités universitaires de Ouagadougou seront placées en confinement à partir de demain mercredi, dans le cadre de la lutte contre la propagation de la pandémie du coronavirus (Covid-19), annonce un communiqué administratif.Dans le communiqué parvenu à APA mardi, le directeur du Centre régional des œuvres universitaires de Ouagadougou (CROU-O), Issa Ouédraogo informe l’ensemble des usagers que les cités et résidences universitaires resteront en «confinement à partir du 1er avril 2020 et ce jusqu’à nouvel ordre».

Le document précise que durant cette période, les «cités universitaires ne reçoivent aucune visite et aucun résident n’est autorisé à sortir de l’espace desdites cités».

Et d’ajouter que «les repas du restaurant universitaire seront disponibles pour les résidents uniquement et les plats devront être emportés conformément aux mesures édictées».

La situation de la pandémie du coronavirus au Burkina Faso à la date du 30 mars 2020 fait état de 246 cas confirmés, soit une augmentation de 24 nouveaux cas, comparativement au bilan de la veille.

Sur les 24 nouveaux cas confirmés, on dénombre 19 à Ouagadougou, 2 à Bobo-Dioulasso, 2 à Ziniaré et 1 à Dano. A la même date, on a  enregistré 23 guérisons et 12 décès.

Covid-19: des médecins contaminés au Togo

Des membres du corps médical sont contaminés au Covid-19, dans l’exercice de leur fonction au Togo selon une information rendue publique par leur syndicat de tutelle.Le Syndicat national des praticiens hospitaliers du Togo (SYNPHOT), a tenu ce mardi une conférence de presse pour faire part de leur inquiétude. 

Il s’agit, dans les détails, de trois (03) médecins et d’une (01) infirmière. A en croire le Secrétaire Général dudit syndicat, Dr Gilbert Tsolenyanu et les siens, ces agents ont été infectés dans l’exercice de leur métier.

L’information était déjà éventée  lundi par le Président-Fondateur de l’ONG Aimes-Afrique, dans un message de sensibilisation.

Ces quatre (04) agents sont les premiers cas de contamination annoncés au sein du personnel soignant au Togo.

Officiellement, le nombre de personnes infectées dénombré dans ce pays se chiffre à trente-quatre (34). Parmi ces cas, dix (10) malades ont été guéris, un (01) est décédé et les vingt-trois (23) autres sont encore sous traitement.

Covid-19 : le Cameroun face à l’équation des personnes venant des pays à risque

Les autorités camerounaises continuent de courir, par voie de communiqués et d’alertes, après des personnes récemment entrées dans le pays, testées positives au coronavirus ou ayant déserté les lieux de confinement, avec de forts risques de contamination de masse au sein de la population.Après des appels répétés en direction de fugueurs débarqués de vols ayant révélé plusieurs cas positifs au Covid-19, le ministre de la Santé publique, Manaouda Malachie, a fini par sortir de ses gonds. Après avoir mentionné que «la majorité des cas positifs sont des personnes venant des pays à risque et qui se cachent dans les familles», il a qualifié leur attitude d’«irresponsable», appelant en outre à dénoncer «systématiquement ces voyageurs pour qu’ils viennent se faire dépister».

Pour démontrer l’acuité de la situation, ce membre du gouvernement, dans un post publié mardi matin sur Twitter, a indiqué que des analyses effectuées sur des échantillons de 94 voyageurs, en quarantaine dans les hôtels à Yaoundé, la capitale et actuellement le plus grand foyer du pays, ont révélé 51 cas positifs, 19 douteux et à reprendre, 24 négatifs pour un total de 193 cas au Cameroun.

 Sur les réseaux sociaux, des appels à témoins sont désormais diffusés contre des malades, cités nommément, ayant subrepticement quitté leurs lits d’hôpital pour disparaître dans la nature.

 L’autre cas d’indiscipline signalé à Yaoundé concerne le phénomène des prostituées dont une cinquantaine, retrouvées dans des chambres de deux hôtels réquisitionnés pour confinement de personnes ayant voyagé sur un vol à risque, ont été interpellées et mises en quarantaine le week-end dernier.

Le Ghana prévoit 100 m $ pour lutter contre le Covid-19

Le ministre ghanéen des Finances, Ken Ofori Atta, a annoncé la mise en place d’un fonds national doté de 100 millions de dollars pour lutter contre le coronavirus dans le pays.S’exprimant lundi devant le Parlement à Accra, le ministre des Finances a déclaré aux législateurs que l’argent était prêt à être décaissé, conformément aux procédures et réglementations en vigueur pour la gestion des finances publiques du Ghana.

Ofori Atta a fait remarquer que contrairement aux sceptiques qui soutiennent que l’argent n’est pas disponible, « je tiens à vous assurer de la disponibilité du fonds et du décaissement imminent ».

Même si le gouvernement n’a pas communiqué sur l’origine du fonds,  le chef de la minorité, parlementaire, Haruna Iddrisu, semble s’opposer à l’exécutif qui a fait allusion à l’utilisation d’une partie du fonds du patrimoine pour lutter contre la maladie du Covid-19.

Le Fonds du patrimoine est un fonds spécial créé avec des revenus pétroliers épargnés pour les générations à venir et aucun gouvernement n’est autorisé à retirer une partie de cet argent.

Le ministre a expliqué que son département travaillait en collaboration avec tout son département pour fournir tout l’équipement nécessaire pour lutter contre la pandémie.

Le Mozambique décrète l’état d’urgence pour 30 jours

Le président mozambicain, Filipe Nyusi, a déclaré l’état d’urgence pour une durée de 30 jours dans le cadre d’un effort stratégique pour contenir la propagation du coronavirus.Dans une émission diffusée en direct lundi soir, M. Nyusi a déclaré qu’au cours de la période de 30 jours, le mouvement des personnes sera limité et les réunions publiques interdites pour veiller a ce que la maladie ne se propage pas.

Le président a également annoncé une quarantaine obligatoire de 14 jours pour toutes les personnes ayant voyagé à l’extérieur du pays au cours du mois dernier.

L’état d’urgence sera effectif à partir de ce jeudi à minuit.

Filipe Nyusi a par ailleurs appelé tous les Mozambicains à se consacrer à la lutte contre Covid-19.

Le nombre de cas confirmés de cette maladie respiratoire au Mozambique est de huit, selon le ministre de la Santé, Armindo Tiago.

Covid-19 au Cameroun: vers une grève des transporteurs

Une vingtaine de syndicats des transports routiers du Cameroun ont adressé, au Premier ministre Joseph Dion Ngute, un préavis de grève illimitée pour décrier le «choc économique» né du durcissement des mesures anti-Covid-19.Rappelant l’adhésion du secteur auxdites mesures en vue de contenir la propagation du coronavirus, ainsi que la nécessité d’une rencontre en vue d’explorer les voies et moyens permettant de supporter ces contraintes, les leaders de ces organisations constatent qu’au mépris de leurs bonnes dispositions, le pouvoir «a davantage durci les mesures préalablement édictées, suscitant un grand désarroi au sein de la corporation».

«A notre grande surprise, et au grand désespoir des professionnels des transports, certaines mesures ont été davantage durcies et rendues publiques par le ministre des Transports, le 24 mars 2020», notent-elles, dont l’ stricte «va entraîner inéluctablement l’asphyxie de l’activité de transport des personnes, tous secteurs confondus». 

Les protestataires exigent, du gouvernement, de procéder à la baisse immédiate des prix du carburant à la pompe à hauteur de 400 et 350 FCfa le litre de super et de gasoil, contre 630 et 575 FCfa actuellement. 

On rappelle que le gouvernement, en dehors de l’exigence de la désinfection des véhicules de transport en commun a décidé, sous peine de sévères sanctions administratives et pécuniaires de la réduction de 4 à 3 passagers dans les taxis de ville, et de 70 à 50 passagers dans les cars de transport interurbain.

Covid19 au Kenya: Moody’s salue les baisses d’impôts

L’agence mondiale de notation Moody’s a salué mardi le train de mesures de politique monétaire et budgétaire prises par les autorités kenyanes pour atténuer l’impact de l’épidémie de coronavirus sur l’économie.L’agence de notation a déclaré qu’elle s’attend à ce que ces mesures atténuent l’impact négatif des perturbations économiques sur la qualité des actifs et la liquidité des banques.

« Des mesures monétaires telles que les réductions du taux de la banque centrale (CBR) et du ratio de réserve de trésorerie (CRR) permettront au crédit de continuer à affluer vers les entreprises et les ménages, et aideront le système bancaire à rester suffisamment liquide », a déclaré Christos Theofilou, analyste bancaire chez Moody’s.

Les mesures monétaires annoncées par la Banque centrale du Kenya la semaine dernière comprennent des réductions de 100 points de base du CBR à 7,25% et du CRR à 4,25%, ainsi qu’une extension de la durée des accords de rachat (repos) à 91 jours, contre 28 jours actuellement.

Les mesures visent à garantir que le crédit continue à circuler vers les entreprises et les ménages et que le système bancaire reste suffisamment liquide.

La réduction du CRR devrait libérer quelque 35,2 milliards de shillings (environ 332 millions de dollars) de liquidités, permettant aux banques d’étendre de nouveaux prêts ou de rééchelonner les facilités existantes aux emprunteurs concernés, condition pour que les banques accèdent à ces fonds.

Congo: décès de l’ancien président Joachim Yhombi Opango

L’ancien président congolais (1977-1979), Joachim Yhombi Opango, 81 ans, est décédé, lundi en France, des suites du coronavirus, a annoncé ce mardi la télévision nationale.Originaire du Nord-Congo, Opango a dirigé le pays pendant deux ans, après l’assassinat du président Marien le 18 mars 1977 à la tête d’un comité militaire. Après son éviction du pouvoir par l’actuel président, Denis Sassou N’Guesso, il a eu une traversée du désert qui le mène en prison. Libéré avant la Conférence souveraine qu’a connue le pays à la faveur du vent de la démocratie de 1991, Joachim Yhombi Opango fonda son parti, le Rassemblement pour la démocratie et  le Développement (Rdd).

Allié au président Pascal Lissoubi de 1992 à 1997, ce dernier avait fait de cet officier  son Premier ministre de 1994  et 1996, avant son exil en France au retour au pouvoir de Sassou N’Guesso en 1997. Il revient au pays en 2007 avec une santé dégradante qui le contraint d’être en mouvement entre la France et le Congo, jusqu’à sa mort  ce lundi 30 mars 2020.

Né en 1939 dans le Département de la Cuvette, au nord du pays, il entra à l’Ecole militaire préparatoire Général Leclerc de Brazzaville en 1954, où il en sortit en 1957 avec le grade de sergent. Admis à l’Ecole militaire interarmes de Saint-Cyr en 1960, l’illustre disparu revint au Congo avec le grade de lieutenant.