Coronavirus au Sénégal: Les Dakarois entre panique et vigilance

A Dakar, la capitale sénégalaise, l’angoisse est le sentiment le mieux partagé suite à la confirmation du deuxième cas de coronavirus (covid-19) importé dans le pays, amenant ainsi plusieurs personnes à changer de comportement.Le coronavirus, à ce jour, a causé plus de 3200 décès sur les quelque 94.200 cas de contamination recensés dans le monde, soit un taux de mortalité de 3,4 %. Après l’Egypte, l’Algérie et le Nigeria, le Sénégal est devenu, lundi dernier, le quatrième pays africain touché par cette épidémie létale.

Mame Mbacké Ndiaye, assistante dans une société de la place, a été très précautionneuse à l’annonce du premier cas de Covid-19 dans son pays. Elle s’est empressée d’aller à la pharmacie pour s’approvisionner en masques et en gels hydro-alcooliques.

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« Je ne suis pas surprise. Je savais qu’on ne serait pas épargné en raison de la propagation rapide de cette maladie dans le monde », lance-t-elle comme dans un air de désolation.

Un peu plus loin, à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad), l’enseignant en odontologie Moctar Guèye est surpris dans une discussion, à son bureau, avec son ami orthodontiste Abdou Salam Diongue.

Comme Mme Ndiaye, M. Guèye pense que « n’importe qui est susceptible d’être porteur de ce virus car le monde est devenu un village planétaire ».

Parti de Wuhan, au centre de la Chine continentale, le covid-19 a fait irruption dans une trentaine de pays. Tout de même, plus de 50.000 patients ont recouvré la santé après des soins médicaux appropriés. Mais n’empêche, Moctar Guèye, colonel dans les forces armées sénégalaises, reste « animé par une inquiétude à retardement, puisque ce sentiment a commencé depuis qu’on a appris l’existence de cette pathologie ».

Panique

Au Sénégal, le premier cas de contamination a été annoncé lundi, mettant une grande partie de la population dans une panique terrible. N’ayant pas fini de retrouver leurs esprits, les Sénégalais furent informés le lendemain d’un second patient de 80 ans contrôlé positif dans un hôpital de la banlieue dakaroise.

Si les autorités louent la qualité des ressources humaines de la santé au Sénégal, M. Guèye fait également « confiance à notre système (sanitaire) qui a permis de prendre en charge ce patient », le premier en l’occurrence, de nationalité française comme le deuxième cas. Revenu le 26 février à Dakar, il a été reconnu positif au Covid-19 cinq jours plus tard.

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D’après les autorités, ce « patient 0 », dont l’état « continue de s’améliorer », n’a pas contaminé ses proches qui ont été mis en quarantaine à la suite de son hospitalisation au Service des Maladies Infectieuses de Fann, à Dakar. Ce qui rassure d’emblée M. Guèye qui se demandait si « d’autres mesures (allaient) être prises, notamment, concernant les personnes qui étaient dans son environnement familial et aussi les gens avec lesquels il a voyagé ».

Même si plusieurs sources indiquent que lesdits passagers ont été identifiés et suivis, son ami Abdou Salam Diongue, basé à Bordeaux (France), ne semble pas pour autant rassuré. Revenu samedi dernier à Dakar, l’orthodontiste continue d’émettre des réserves sur l’efficacité du dispositif anti-Covid-19 mis en place à l’Aéroport international Blaise Diagne (AIBD) de Diass.

A l’arrivée, « tous les passagers sont pris en charge pour la détection de l’hyperthermie », raconte-t-il avant de poursuivre: «J’ai vu un personnel consciencieux, mais à mon avis pas assez bien équipé ».

Le dispositif aéroportuaire en question

Sur place, ajoute M. Diongue, « il n’y avait pas d’équipements spécifiques, ni de masques ni de protection supplémentaire. Et si jamais parmi les passagers, certains porteurs du virus échappent au contrôle, je crains (et) pour leur santé » et pour la santé de ceux qu’ils vont croiser.

Néanmoins, lui et son camarade entendent se conformer aux consignes et recommandations hygiéniques pour se prémunir.

Dans le même temps, certains pharmaciens interrogés notent que le prix des masques de protection et des gels ont doublé, même s’ils essaient de leur côté d’arranger la situation en vendant un lot de 5 masques par famille.

Mais pour autant, Moctar Guèye affirme ne pas être obnubilé par le Covid-19 qui, bien que se propageant plus vite, est pour lui moins mortelle qu’Ebola ou le Syndrome respiratoire aigu (STRAS).

Pretoria prêche contre la stigmatisation du coronavirus

Une agence locale pour la santé a mis en garde les Sud-Africains contre la stigmatisation des personnes infectées par le coronavirus dans le pays, affirmant que la maladie ne cible pas les gens venant de populations, d’ethnies ou d’origines raciales spécifiques.L’Institut national des maladies transmissibles (NCID) a déclaré avoir noté un schéma inquiétant de stigmatisation contre les personnes des zones touchées par le coronavirus, qui comprend désormais l’Asie, l’Europe et le Moyen-Orient.

La stigmatisation se poursuit malgré l’absence de cas confirmé de virus dans le pays, a déclaré le NICD, ajoutant que « la stigmatisation peut inciter les gens à cacher leur maladie pour éviter la discrimination et empêcher davantage les gens de demander des soins de santé ».

« Cela peut entraîner des difficultés à identifier et à contrôler la propagation du COVID-19 s’il venait à atteindre notre pays », avertit le NCID, notant que sur les 160 personnes qu’il a testées dans le pays pour le virus, aucune ne s’est révélée positive.

« Etant donné que le COVID-19 est une nouvelle maladie, il est compréhensible que son émergence et son éventuelle importation en Afrique du Sud puissent causer de la confusion, de l’anxiété et de la peur parmi le grand public. Mais nous exhortons le public à renoncer à participer aux stéréotypes et à la discrimination contre un groupe identifiable de personnes, un lieu ou une nation », a poursuivi le NICD.

Les symptômes du coronavirus comprennent une maladie respiratoire comme la toux, la fièvre et l’essoufflement. A ce jour, plus de 3.000 personnes sont décédées de la maladie partie de la Chine en décembre 2019.

Zimbabwe : les visiteurs sans quitus pour le coronavirus seront expulsés

Les visiteurs arrivant au Zimbabwe en provenance de pays touchés par le coronavirus (COVID-19) seront expulsés, s’ils ne présentent pas des certificats médicaux prouvant qu’ils n’ont pas la maladie, a annoncé mardi soir un membre du gouvernement.Le ministre de la Santé, Obadiah Moyo a déclaré que cette décision fait partie de mesures strictes approuvées mardi par le Cabinet, pour s’assurer que le COVID-19 ne se propage pas dans ce pays d’Afrique australe.

« A ceux qui viennent sans certificat médical prouvant qu’ils ont été examinés par des médecins du gouvernement de leur pays d’origine, nous dirons simplement +Merci pour la visite+, mais nous sommes obligés de vous renvoyer », a déclaré Moyo aux journalistes mardi après la réunion du Cabinet.

Il a ajouté que l’adoption d’une telle mesure vise à « faire en sorte que nous n’ayons pas de personnes qui introduisent le COVID-19 dans notre pays ».

« Nous prendrons toutes les mesures strictes pour nous assurer que nous n’avons pas de coronavirus au Zimbabwe », a poursuivi le ministre.

Il y a aujourd’hui plus de 90.000 cas confirmés de coronavirus et plus de 3.000 décès à travers le monde. La maladie est apparue de Chine et s’est propagée à d’autres pays, notamment l’Iran, l’Italie, la Corée du Sud et le Royaume-Uni, entre autres.

Le Sénégal confirme un 2e cas de coronavirus, premiers reports d’évènements publics

Le Sénégal a confirmé mardi un deuxième cas de coronavirus, sur un Français de 80 ans arrivé samedi dans ce pays d’Afrique de l’Ouest, et annoncé le report de premiers événements publics, dont le concert d’un chanteur populaire et un gala de lutte.

« Ce 3 mars 2020, l’Institut Pasteur de Dakar nous a notifié un second cas positif au Covid-19. Il s’agit d’un résident français âgé de 80 ans, vivant à Sarcelles, dans la banlieue parisienne, arrivé au Sénégal le 29 février 2020 », a indiqué dans un communiqué le ministère de la Santé.

L’état du patient, suivi au service des maladies infectieuses de l’hôpital de Fann, à Dakar, est « stable » et « toutes les dispositions ont été prises pour identifier les personnes contacts et assurer leur prise en charge », selon le ministère.

Le ministre de l’Intérieur Aly Ngouye Ndiaye a par ailleurs décidé mardi « de reporter jusqu’à nouvel ordre » un évènement culturel de trois jours, prévu à partir du 6 mars dans la commune de Linguère (nord), dont il est le maire.

Le report est destiné à « faire face à la propagation du coronavirus récemment enregistré au Sénégal », a annoncé le ministre sur Twitter.

L’évènement devait inclure un concert du très populaire Wally Seck, un gala de lutte, sport très prisé au Sénégal, et une journée de nettoiement populaire.

Un premier cas de coronavirus au Sénégal a été annoncé lundi, sur un Français également, ayant séjourné dans une station de ski de la région Auvergne-Rhône-Alpes (centre-est de la France) en février avant de revenir au Sénégal, où il réside habituellement. L’état de ce patient, marié et père de deux enfants, également hospitalisé à Fann, « continue de s’améliorer », a dit mardi le ministère.

Un autre patient, de nationalité gambienne, venant d’Espagne et mis en quarantaine, a été libéré lundi après les résultats des tests qui se sont révélés négatifs, selon la même source.

Mardi soir, le continent africain comptait un cas confirmé au Nigeria, deux en Egypte, trois en Algérie et à présent deux au Sénégal. Mais aucun décès.

Coronavirus : le Sénégal enregistre son deuxième cas de contamination (officiel)

Le ministère sénégalais de la Santé et de l’Action sociale a annoncé mardi dans un communiqué la découverte d’un deuxième cas de coronavirus (Covid-19) chez un ressortissant français âgé de 80 ans, après que l’un de ses compatriotes a été contrôlé positif la veille.Dans le document, le ministère indique que ce second cas positif lui a été notifié par l’Institut Pasteur ce mardi à 16h10. Cet octogénaire est un résidant de Sarcelles, dans la banlieue parisienne en France, qui « est arrivé au Sénégal le 29 février 2020 ».

Selon le ministère de la Santé, « il a été consulté le 02 février 2020 à l’hôpital Roi Baudoin (banlieue dakaroise), où il a été pris en charge, puis transféré au service des maladies infectieuses de l’Hôpital de Fann ».

Le communiqué assure que « son état clinique est stable et toutes les dispositions ont été prises pour identifier les personnes (en) contact et assurer leur prise en charge ».

Par ailleurs, les autorités sanitaires informent que « l’état de santé du patient de nationalité française » testé positif lundi et hospitalisé au Service des maladies infectieuses de Fann « continue de s’améliorer ».

Dans le même sillage, l’individu de nationalité gambienne suspecté d’avoir contracté le coronavirus et mis en quarantaine dans ce même service a quitté l’hôpital lundi « après les résultats des tests qui se sont révélés négatifs », signale le ministère de la Santé qui « s’engage à fournir quotidiennement aux populations, des informations mises à jour sur l’épidémie », et les « invite à la sérénité et au respect strict des mesures recommandées ».

Face à une contamination massive, l’Afrique a des capacités « limitées » (expert)

Les capacités de réponse restent « limitées » pour la plupart des pays africains s’ils se retrouvent face à une situation de contamination massive au coronavirus, a confié à APA Michel Yao, responsable des opérations d’urgence pour l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) en Afrique.« Seul 20% des cas de coronavirus sont jugés sévères et graves et ils se traitent dans des unités de soins intensifs. Et malheureusement en Afrique, la plupart de ces unités ont des capacités limitées » a déploré M. Yao, interrogé après l’apparition du Covid-19 dans un sixième pays africain.

Pour Michel Yao, la détection rapide, la collaboration effective des populations, la sensibilisation et la mise en place de moyens pour protéger le personnel médical  restent des activités de préparation à mettre en œuvre.

Cependant, les systèmes de santé en Afrique sont débordés par d’autres problématiques et maladies comme le paludisme. Ainsi, recommande-t-il aux autorités d’augmenter les capacités d’accueil des structures de soins et de travailler avec l’ensemble des partenaires pour pouvoir faire face à une éventuelle contamination massive.

A en croire le responsable des opérations d’urgence pour l’OMS, les pays doivent se mobiliser « parce qu’une non maitrise de la maladie peut avoir un impact majeur sur la santé et les activités économiques ». Il est important donc pour lui que des mesures soient prises et les autorités sensibilisées au plus haut niveau.

Ce mardi, la Coordonnatrice-résidente du Système des Nations Unies au Sénégal, Lena Savelli, a plaidé à Dakar pour la mise en place d’un plan d’actions conjoint de lutte contre le coronavirus (Covid-19) qui a déjà touché en Afrique : l’Algérie, l’Egypte, le Maroc, le Nigéria, le Sénégal et la Tunisie.

Coronavirus : La Guinée ne fermera pas sa frontière avec le Sénégal (ministre)

Le ministre guinéen de la Santé Colonel Remy Lamah, a indiqué ce mardi, dans une radio de la place, que la Guinée ne fermera pas sa frontière avec le Sénégal.« Nous n’allons pas fermer la frontière avec le Sénégal. Le pays est signataire du règlement sanitaire international. Ce n’est pas parce que le Sénégal avait fermé sa frontière pendant Ebola, que nous allons aussi fermer la nôtre », a-t-il souligné, tout en indiquant que des mesures sont prises pour éviter ce virus en Guinée.

« Les mesures ont été prises bien avant qu’on ne parle du cas du Sénégal. Dès l’annonce du coronavirus en Chine, tous les pays y compris la Guinée, se sont mobilisés pour prendre des mesures préventives afin de se préparer pour d’éventuels cas. N’allons pas inventer de nouvelles actions. Les actions sont déjà mises en place en termes de mesures préventives. A l’aéroport, on a mis en place un système de contrôle de température », a-t-il dit, avant de rassurer qu’il n’y a « pas de souci par rapport à ce niveau ».

Coronavirus: SOS médecins donne des éclaircissements sur le cas détecté au Sénégal

Les spéculations vont bon train depuis l’annonce du premier cas de Coronavirus au Sénégal. Et le Docteur Boubacar Signaté de SOS Médecins, a tenu à clarifier certains points erronés dans une déclaration télévisée.

En effet, le médecin a tenu à « rétablir la vérité » à travers une publication Facebook.

« Il a été décrit aujourd’hui, sur le plateau de la TFM, avec comme invités les Dr O.G et le Pr. A.ND, que le patient contaminé par le covid-19, a été consulté à SOS médecin, ensuite s’est rendu de lui-même à l’hôpital de Fann, que c’est à ce moment qu’il a été détecté, pris en charge, testé et mis en quarantaine. Je vous donne la bonne version des faits.

Le patient, qui a l’habitude d’appeler SOS médecin, nous a appelé le 28 février 2020, pour un syndrome grippal (toux, fièvre, éternuement, courbatures) évoluant depuis 48 heures.  Depuis l’apparition du Covid-19 en Chine, nous avons, mis en place un système de détection de cas possibles avec un questionnaire utilisé par le centre d’appel, et une régulation médicale gérée par un médecin de garde. » explique Docteur Signaté.

L’organisation a alors conseillé au patient de rester chez lui, une fois qu’elle a détecté ce cas. Elle lui a également recommandé de mettre un masque chirurgical, de s’isoler du reste de sa famille, tout en lui préconisant un traitement symptomatique, selon le docteur qui précise qu’ils ont alerté la cellule du ministère de la santé.

« Le patient n’est jamais venu en consultation, n’est jamais allé de lui-même a l’hôpital de Fann et aucun soignant de SOS médecin n’a été en contact avec lui, ni aucun autre soignant » a t-il ajouté.

« Nous avons fait alerter le médecin Chef de district, qui, en collaboration avec l’Institut pasteur a procédé aux prélèvements, confirmé la positivité des tests, puis le patient a été prise en charge à l’hôpital de Fann via un transport sécurisé. Vous pouvez faire confiance à notre centre d’appel, à nos médecins, nos infirmiers, qui sont très bien formés, qui se sont entraînés à la gestion de cette crise, et c’est d’ailleurs ce qui a permis de détecter de premier cas. » rassure le docteur Signaté en appelant la population à être mobilisée « pour sensibiliser et communiquer sur les bonnes pratiques et insister sur les mesures d’hygiène individuelles et collectives« .

« Quant aux autorités, nous faisons tout pour les aider à bien gérer cette épidémie, ils doivent aussi tout faire pour améliorer leur communication, veiller sur le respect strict des données personnelles, le devoir de confraternité et œuvrer pour la coopération mutuelle. » conclut-il.

Afrique: l’ONU pour un plan d’actions conjoint de lutte contre le Covid-19

La Coordonnatrice-résidente du Système des Nations Unies au Sénégal, Lena Savelli, a plaidé, mardi à Dakar, pour la mise en place d’un plan d’actions conjoint de lutte contre le coronavirus (Covid- 19) sur le continent africain, après que six pays ont été touchés.« Nous ne doutons point qu’en mutualisant nos efforts, nous parviendrons à apporter une réponse efficace à cette pandémie qui nous menace et cette réponse devra nécessairement passer par l’élaboration d’un plan conjoint efficace de préparation et de réponse, qui engage tous les partenaires régionaux et continentaux », a notamment dit Mme Savelli.

S’exprimant à l’occasion d’une réunion de coordination et de planification des partenaires en vue de la préparation de la région africaine à la maladie, la responsable onusienne a insisté sur la nécessité de « mutualiser nos efforts et nos énergies pour apporter une réponse efficace, cohérente et rassurante face au Covid-19 qui fait planer une pandémie sur le monde ».

Partant de là, elle a appelé tous les gouvernements à intensifier leurs efforts et faire tout leur possible pour contenir la maladie, et ce, sans stigmatisation et dans le respect des droits de l’homme.

Par ailleurs, souligne Lena Savelli, cette lutte devra ainsi passer par « une communication correcte et factuelle » sur le Covid-19, ainsi que par des actions en matière de préparation, de prévention et de réponse.

Présidant l’ouverture de cette rencontre, le ministre sénégalais de la Santé et de l’Action sociale, Abdoulaye Diouf Sarr, a estimé que la riposte ne doit pas seulement être « une dynamique nationale, mais africaine ». De plus, préconise-t-il, l’Afrique « doit avoir une démarche concertée et harmonisée pour mieux combattre le fléau ».

Rassurant sur les dispositions prises pour combattre la maladie au Sénégal, M. Sarr a indiqué que le président Macky Sall a donné des instructions à son collègue des Finances et du Budget pour que le budget dédié à cette lutte soit rapidement mis en place.

Estimé à plus d’un milliard de francs CFA, il doit être mis en œuvre dans des conditions de procédures extrêmement rapides, tenant compte de l’urgence, a précisé le ministre.

Angoisse en Gambie après l’entrée du coronavirus au Sénégal

Un sentiment d’anxiété règne en Gambie suite à la confirmation, hier lundi, d’un cas de coronavirus au Sénégal voisin.Le Sénégal qui entoure la Gambie rejoint ainsi le Nigeria, le Maroc, l’Egypte, l’Algérie et la Tunisie qui sont les premiers pays africains ayant des cas confirmés de coronavirus apparu en décembre 2019 dans la province centrale chinoise de Wuhan.

Depuis que la nouvelle du cas de cette maladie à Dakar a fuité jusqu’à Banjul, de nombreux Gambiens redoutent les implications pour leur pays de ce virus grippal très contagieux.

Les Gambiens ont appelé des stations de radio pour exprimer leur inquiétude face au système de santé du pays qu’ils considèrent comme faible et qui pourrait être submergé, si l’épidémie mondiale de la maladie atteignait la Gambie.

Le niveau de préparation de la Gambie à faire face à tout cas de virus sur son territoire suscite une grande angoisse au sein de la population.

Depuis le mois dernier, le seul aéroport de la Gambie a pris des mesures préventives pour empêcher la maladie de pénétrer dans le pays.

Au cours du week-end, le ministère gambien de la Santé a tenu à dissiper des rumeurs d’un cas de coronavirus qui n’a finalement été qu’un canular.

Le cas du coronavirus au Sénégal implique un Français qui est revenu à Dakar en provenance de sa France natale le 26 février et a depuis été mis en quarantaine, alors que des membres de sa famille ont été mis sous étroite surveillance.

L’épidémie a déjà causé plus de 3.000 décès sur les 89.197 cas confirmés à travers le monde.

Jusqu’à présent, il n’existe aucun traitement efficace contre la maladie.

Selon Tedros Adhanom, Directeur de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), plus de 20 vaccins sont en cours de développement, alors que des produits thérapeutiques sont en cours d’essais cliniques.

Coronavirus: dix mesures « fondamentales » de l’OMS pour se prémunir

L’Afrique en est à son sixième pays touché par le coronavirus avec les deux dernières découvertes en Tunisie, au Sénégal et au Maroc, amenant ainsi l’OMS à communiquer sur « dix choses fondamentales » que doivent savoir les populations, appelées à redoubler de vigilance et à changer de comportement.« Tout d’abord, comme nous ne cessons de le répéter, il faut se laver régulièrement les mains avec un produit à base d’alcool ou les laver à l’eau et au savon », a indiqué le Directeur Général de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), l’Ethiopien Tedros Adhanom Ghebreyesus, lors du point de presse du 28 février sur le covid-19.

Se toucher le visage après avoir touché des surfaces contaminées ou des personnes malades est pour lui « l’un des modes de transmission du virus ». Mais les risques peuvent être réduits « en vous lavant les mains ».

Il faut également nettoyer « régulièrement » les surfaces comme les bancs de cuisine et les bureaux de travail « avec un désinfectant », tout en continuant de se renseigner sur cette épidémie.

« Assurez-vous que vos informations proviennent de sources fiables – votre agence de santé publique locale ou nationale, le site web de l’OMS ou votre professionnel de santé local. Tout le monde devrait connaître les symptômes – pour la plupart des gens, cela commence par une fièvre et une toux sèche, et non par un écoulement nasal. La plupart des gens auront une maladie bénigne et iront mieux sans avoir besoin de soins particuliers », a noté Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus.

Quatrièmement, préconise-t-il, il faut éviter de voyager si vous avez de la fièvre ou si vous toussez, et si vous tombez malade pendant un vol, informez immédiatement l’équipage. « Une fois rentré chez vous, prenez contact avec un professionnel de la santé et dites-lui où vous êtes allé ».

« Si vous toussez ou éternuez, faites-le dans votre manche ou utilisez un mouchoir. Jetez immédiatement le mouchoir dans une poubelle fermée, puis nettoyez-vous les mains ».

Par ailleurs, si vous avez plus de 60 ans, ou si vous souffrez d’une maladie sous-jacente comme une maladie cardiovasculaire, une affection respiratoire ou le diabète, « vous avez un risque plus élevé de développer une maladie grave ».

Ainsi, « vous souhaiterez peut-être prendre des précautions supplémentaires pour éviter les endroits bondés ou les endroits où vous pourriez être en contact avec des personnes malades ».

« Septièmement, pour tout le monde, si vous ne vous sentez pas bien, restez chez vous et appelez votre médecin ou un professionnel de la santé local. Il ou elle vous posera des questions sur vos symptômes, sur l’endroit où vous êtes allé et sur les personnes avec lesquelles vous avez été en contact ».

« Si vous êtes malade, restez à la maison, mangez et dormez séparément de votre famille, utilisez des ustensiles et des couverts différents pour manger », mais « si vous souffrez d’essoufflement, appelez votre médecin et faites-vous soigner immédiatement ».

Et en dernier lieu, « il est normal et compréhensible de se sentir anxieux, surtout si vous vivez dans un pays ou une communauté qui a été touchée. Découvrez ce que vous pouvez faire dans votre communauté. Discutez de la manière d’assurer la sécurité sur votre lieu de travail, à l’école ou dans votre lieu de culte », a recommandé le DG de l’OMS qui souligne que « notre plus grand ennemi en ce moment n’est pas le virus lui-même », mais « la peur, la honte et la stigmatisation ».

Par ailleurs, « nos plus grands atouts sont les faits, la raison et la solidarité », a-t-il fait remarquer.

Le Maroc enregistre un premier cas du coronavirus à Casablanca

Le ministère marocain de la santé a annoncé avoir enregistré, lundi soir, un premier cas du nouveau coronavirus confirmé au laboratoire de l’Institut Pasteur-Maroc, d’un ressortissant marocain résidant en Italie.Selon un communiqué du ministère, l’état de santé du patient est « stable » et n’est pas « préoccupant », ajoutant que le malade est actuellement dans l’unité de mise en quarantaine à l’hôpital Moulay Youssef à Casablanca.

Aussitôt informés des résultats des analyses, une équipe d’experts a arrêté une liste des personnes qui étaient en contact avec le patient en vue de les surveiller et de prendre des mesures nécessaires pour freiner la propagation du virus.

Suite à l’apparition de ce cas, le ministère de l’agriculture a annulé la 15ème édition du Salon international de l’agriculture au Maroc (SIAM), prévue du 14 au 19 avril prochain à Meknès.

Sénégal: pas d’inquiétude majeure pour le cas confirmé de coronavirus (ministre)

Abdoulaye Diouf Sarr, le ministre de la Santé et de l’Action sociale, a affirmé lundi soir à Dakar que l’état de santé du patient ayant contracté le coronavirus, ne suscite « aucune inquiétude majeure ».« Les résultats des tests effectués par l’Institut Pasteur de Dakar (IPD) se sont avérés positifs. Le patient est actuellement mis en quarantaine au Centre de traitement du Service des maladies infectieuses et tropicales de l’hôpital Fann. A ce jour, (son) état de santé ne suscite aucune inquiétude majeure », a soutenu Abdoulaye Diouf Sarr lors d’un point de presse.

Le ministre de la Santé et de l’Action sociale a précisé que le patient est un ressortissant français « marié et père de deux enfants » vivant au Sénégal avec sa famille depuis plus de deux ans.

Poursuivant, M. Sarr a retracé l’itinéraire du malade : « Il a séjourné en France, à Nîmes, à la station de ski d’Auvergne-Rhône-Alpes, dans la période du 13 au 25 février 2020. Il est arrivé au Sénégal le 26 février 2020 ».

C’est une structure médicale privée de la place qui a contacté, le 28 février dernier, la Cellule d’alerte du ministère de la Santé et de l’Action sociale après avoir reçu en consultation le patient « présentant une fièvre à 39°C, un mal de gorge et des maux de tête ».

Pour éviter tout risque de la propagation express de la maladie, le ministre a assuré que « le dispositif de surveillance et de riposte au Covid-19 (nouvelle appellation du coronavirus) est renforcé et tous les moyens sont mis en oeuvre pour circonscrire la maladie ».

Le Sénégal, conformément au Règlement sanitaire international, a informé l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS). Concluant son propos, Abdoulaye Diouf Sarr a invité « l’ensemble de la population à la sérénité et au respect strict des mesures de prévention recommandées ».

Découvert en décembre 2019, à Wuhan (centre de la Chine), le coronavirus a déjà fait plus de 3000 morts sur les 89.254 cas confirmés dans une trentaine de pays en date du 2 mars.

Jusque-là, aucun traitement efficace n’a été trouvé. Selon Tedros Adhanom, Directeur de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), plus de vingt vaccins sont en train d’être développés et des produits thérapeutiques sont en cours d’essais cliniques.

La Tunisie enregistre son premier cas de coronavirus

Le ministre tunisien de la Santé a annoncé ce lundi la découverte du premier cas de coronavirus sur son sol.Le malade, un quadragénaire rentré le 27 février dernier d’Italie à bord d’un bateau, a été mis en quarantaine, selon le ministre, ajoutant que les personnes avec qui il voyagé doivent être dépistées.

Les autorités sanitaires tunisiennes assurent par ailleurs être en contact permanent avec les personnes rentrées des zones infectées.

Après l’Algérie, l’Egypte, le Nigéria et le Sénégal, la Tunisie est le cinquième pays africain à être touché par cette épidémie apparue en décembre 2019, à Wuhan, au centre de la Chine.

Le coronavirus (covid-19) a déjà causé plus de 3000 morts sur les 89.254 cas confirmés dans une trentaine de pays du monde.

Coronavirus au Sénégal : Le gouvernement donne des précisions

Suite à l’annonce d’un premier cas suspect de Coronavirus au Sénégal, ce 02 mars, le président Macky Sall a appelé ses compatriotes au « calme » et à la « sérénité.

Le Chef de l’Etat a également invité la presse à accompagner le gouvernement et les services de santé dans cette phase critique. Le ministre de la Santé et de l’Action Sociale Abdoulaye Diouf Sarr a confirmé ce cas de Coronavirus au Sénégal.

« C’est le vendredi 28 que les services de santé ont été alertés par une structure sanitaire privée d’un cas d’un patient de nationalité française qui présente les symptômes du coronavirus. Aussitôt, les services du ministère de la santé se sont déplacés sur les lieux pour constater. Immédiatement, il a été transporté à l’hôpital de Fann. Des tests ont été faits par les scientifiques de l’institut Pasteur de Dakar et ils se sont avérés positifs. » explique t-il à la presse.

Le ministre de la santé au Sénégal a ajouté que la femme du patient ainsi que ses deux enfants ont été mis en quarantaine. « L’état actuel du patient n’est pas préoccupant pour le moment et nous avons alerté l’organisation mondiale de la santé (OMS) comme le veut la procédure. Nous appelons les citoyens à ne pas paniquer mais de mettre en rigueur les dispositifs de prévention pour se protéger. Une cellule de presse est ouverte au ministère de la Santé et de l’Action Sociale pour toute information… » a t-il assuré.

Coronavirus: Macky Sall appelle au calme après la découverte d’un cas suspect

Le chef de l’Etat sénégalais, Macky Sall, a appelé ses concitoyens au calme et à la sérénité après l’annonce lundi de la détection d’un cas suspect de coronavirus sur le sol sénégalais, a appris APA dans une dépêche de l’APS (publique).« J’appelle au calme et à la sérénité », a déclaré le président Sall lors du Conseil présidentiel consacré à l’épidémie du coronavirus (Covid-19) où la découverte d’un cas suspect de « de nationalité étrangère » a été annoncée.

« Les services de santé sont en train de prendre en charge le patient en question suivant la procédure recommandée par l’Organisation mondiale de la santé », a-t-il précisé avant d’inviter « la presse à nous accompagner dans cette phase critique ».

Le chef de l’Etat a également appelé les populations à la « vigilance », soulignant que le pays était « prêt » à faire face à cette situation. « Nous faisons aujourd’hui entièrement confiance aux services de santé et aux personnels de santé, qu’ils ont prouvé par le passé et continue à prouver leur savoir-faire. Ils (les agents) sont restés mobilisés dans la prévention, la riposte et le suivi de l’épidémie », a fait valoir Macky Sall.

Il a dans le même temps appelé les sénégalais à suivre les consignes des services de santé et de sécurité entre autres, non sans inviter tous les acteurs à poursuite le travail de coordination des interventions dans le cadre du renforcement de l’alerte, et de la fonctionnalité du dispositif H24.

Le président de la République a indiqué que l’Etat va dégager les moyens. Il ainsi demandé au Comité de riposte d’asseoir la coordination optimale des activités de sensibilisation.
« Si on doit mettre en quarantaine, on le fera. Si on doit interdire des manifestations, on va les interdire », a-t-il poursuivi, tout en soulignant que ces mesures devraient reposer sur des consignes sanitaires.

Par ailleurs le président de la République a validé le plan national de riposte du Covid-19, d’un coût de plus d’un milliard et demi de francs Cfa.

Coronavirus : premier cas confirmé au Sénégal (officiel)

Le ministre sénégalais de la Santé et de l’Action sociale, Abdoulaye Diouf Sarr, a confirmé la présence du premier cas de Coronavirus (covid-19) dans le pays.Selon Abdoulaye Diouf Sarr, la victime est un expatrié français rentré au Sénégal le 26 février dernier après un séjour dans son pays d’origine. Il est actuellement mis en quarantaine au Centre de Traitement du Service des Maladies Infectieuses et Tropicales de l’hôpital Fann, a indiqué M. Sarr.

Toutes les dispositions ont été prises pour une meilleure prise du malade, de ses filles et de sa femme a assuré le ministre de la Santé.

Apparu en décembre 2019, à Wuhan, au centre de la Chine, le coronavirus (covid-19) a déjà causé plus de 3000 morts sur les 89.197 cas confirmés dans une trentaine de pays dans le monde.

Jusque-là, il n’y a pas un traitement efficace pour cette maladie contagieuse. D’après Tedros Adhanom, le Directeur de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), plus de vingt vaccins sont en train d’être développés et des produits thérapeutiques sont en cours d’essais cliniques.

Un cas suspect de coronavirus au Sénégal

Les autorités sénégalaises ont détecté un cas suspect de coronavirus (covid-19) dans le pays, a appris APA sur le site de l’Agence de Presse Sénégalaise (APS, publique) visité ce lundi. Pour en avoir le cœur net, des tests de validation se font à l’Institut Pasteur de Dakar (IPD), informe la source.

Selon une personne présente à la réunion d’urgence sur l’épidémie, tenue aujourd’hui au palais de la République en présence du chef de l’Etat Macky Sall, l’Etat promet que « les résultats (des analyses) seront incessamment rendus publics ».

D’après plusieurs sources contactées par l’Agence de Presse Sénégalaise (APS, publique), le porteur éventuel du virus serait un étranger.

Pour l’heure, on ne connaît ni la nationalité, ni la provenance, encore moins le lieu d’isolement du patient.

Apparu en décembre 2019, à Wuhan, au centre de la Chine, le coronavirus (covid-19) a déjà causé plus de 3000 morts sur les 89.197 cas confirmés dans une trentaine de pays dans le monde.

Jusque-là, il n’y a pas un traitement efficace pour cette maladie contagieuse. D’après Tedros Adhanom, le Directeur de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), plus de vingt vaccins sont en train d’être développés et des produits thérapeutiques sont en cours d’essais cliniques.

Cas suspect de Covid19 au Sénégal : de « fortes probabilités » que les tests soient positifs (Macky Sall)

Le président sénégalais, Macky Sall, a déclaré lundi qu’il y avait de fortes probabilités que les tests de coronavirus effectués à Dakar sur un individu en provenance de l’étranger soient positifs.« Les services de Santé à travers l’Institut Pasteur de Dakar (IPD), nous ont signalé un cas suspect qui est en cours de validation. Vers 13 heures, nous aurons les résultats pour confirmer ou infirmer », a dit Macky Sall dans une dépêche de l’Agence de presse sénégalaise visitée par APA.

Le président sénégalais s’exprimait au cours d’un conseil présidentiel spécial consacré à cette épidémie.« Il y’a de fortes chances, de fortes probabilités que les tests soient positifs. Il s’agit d’un homme de nationalité étrangère. Les services des maladies infectieuses sont déjà mobilisés », a assuré le chef de l’Etat.Les autorités sénégalaises ont confirmé au cours de ce conseil présidentiel d’urgence la présence d’un cas suspect de coronavirus (Covid-19) dans le pays.

Il s’agirait d’un individu de nationalité étrangère, selon plusieurs sources. Aucune information n’a pour l’heure filtrée sur la nationalité, la provenance ou le lieu d’isolement du patient en question.

Des experts africains formés à Brazzaville sur la prise en charge du coronavirus

Des professionnels de santé de 24 pays d’Afrique ont entamé, lundi à Brazzaville, une formation sur la prise en charge des cas du coronavirus (Covid-19).Dans une note à la presse dont APA a obtenu copie, le Bureau régional de l’Organisation mondiale de la santé (Oms) explique que suite à la confirmation de trois cas de coronavirus en Afrique, notamment en Egypte, en Algérie puis dernièrement au Nigéria, « la mise en place d’un mécanisme de traitement efficace est crucial et la préparation en est un élément clé ».

Notre source précise qu’à ce jour, 298 personnes ont déjà fait l’objet d’un test du coronavirus en Afrique, mais que  293 ont été diagnostiquées négatives.

Coronavirus: premier cas suspect au Sénégal

Les autorités sénégalaises ont détecté un cas suspect de coronavirus (covid-19) dans le pays, a appris APA sur le site de l’Agence de Presse Sénégalaise (APS, publique) visité ce lundi.Pour en avoir le cœur net, des tests de validation se font à l’Institut Pasteur de Dakar (IPD), informe la source. Selon une personne présente à la réunion d’urgence sur l’épidémie, tenue aujourd’hui au palais de la République en présence du chef de l’Etat Macky Sall, l’Etat promet que « les résultats (des analyses) seront incessamment rendus publics ».

D’après plusieurs sources contactées par l’APS, le porteur éventuel du virus serait un étranger.

Pour l’heure, on ne connaît ni la nationalité, ni la provenance, encore moins le lieu d’isolement du patient.

Apparu en décembre 2019, à Wuhan, au centre de la Chine, le coronavirus (covid-19) a déjà causé plus de 3000 morts sur les 89.197 cas confirmés dans une trentaine de pays dans le monde.

Jusque-là, il n’y a pas un traitement efficace pour cette maladie contagieuse. D’après Tedros Adhanom, le Directeur de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), plus de vingt vaccins sont en train d’être développés et des produits thérapeutiques sont en cours d’essais cliniques.

Coronavirus: Nairobi crée un comité national de réponse d’urgence

Le président Uhuru Kenyatta a ordonné la mise en place d’un comité national de réponse d’urgence contre le coronavirus dans le cadre des mesures visant à contenir cette épidémie mortelle qui secoue le monde.Dans un décret publié vendredi, Kenyatta a ordonné l’achèvement d’un centre d’isolement à l’hôpital Mbagathi de Nairobi dans un délai d’une semaine.

« L’épidémie du coronavirus s’est maintenant manifestée au niveau international sur plusieurs continents, avec un nombre croissant de nouveaux cas signalés dans différents pays isolés et par des moyens de transport variés », a déclaré Kenyatta, promettant que son gouvernement renforcera également la surveillance dans tous les ports et points d’entrée au Kenya.

M. Kenyatta a appelé la communauté internationale à s’unir pour gérer l’épidémie.

La directive présidentielle fait suite à un tollé de protestations de la part des Kenyans qui accusent le gouvernement d’avoir autorisé un avion de 239 passagers en provenance de Chine à atterrir à l’aéroport international Jomo Kenyatta mercredi dernier.

Le Nigeria, premier pays ouest-africain touché par le coronavirus

Un ressortissant italien travaillant au Nigéria est rentré, mardi dernier de Milan, en Lombardie (région d’Italie la plus touchée par le Covid-19), alors qu’il était contaminé du coronavirus, a déclaré vendredi le ministre nigérian de la Santé, Osagie Ehanire.Il s’agit ainsi du premier cas de Covid-19 enregistré au Nigéria depuis le début de l’épidémie en Chine en décembre, souligne-t-il. C’est le même constat aussi dans la sous-région ouest-africaine en dépit des deux premiers cas recensés au plan continental, en Egypte et en Algérie.

Le cas nigérian a été confirmé par le laboratoire de virologie du centre hospitalier universitaire de Lagos, faisant partie du réseau de laboratoires du Centre de contrôle des maladies du Nigeria.

« Le patient est cliniquement stable, sans symptômes graves, et est pris en charge à l’hôpital des maladies infectieuses de Yaba, à Lagos », a précisé Osagie Ehanire, avant d’assurer que le gouvernement a renforcé les mesures de contrôle et de prévention dans le pays.

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« Je tiens à assurer à tous les Nigérians que nous avons renforcé nos capacités de préparation depuis la première confirmation des cas en Chine, et que nous utiliserons toutes les ressources mises à disposition par le gouvernement pour répondre à ce cas. Nous avons déjà commencé à travailler pour identifier tous les contacts du patient, depuis son entrée au Nigeria », a rassuré le ministre.

D’ores et déjà, le groupe multisectoriel de préparation au coronavirus, dirigé par le Centre nigérian de contrôle des maladies (NCDC), a activé son Centre national des opérations d’urgence. Le ministre de la Santé ajoute que le NCDC va travailler en étroite collaboration avec les autorités sanitaires de Lagos pour répondre à ce cas et mettre en œuvre des mesures de contrôle strictes.

Par ailleurs, « nous vous rappelons que la plupart des personnes infectées peuvent ne souffrir que d’une maladie légère et se rétablir facilement, mais qu’elle peut être plus grave chez d’autres, en particulier les personnes âgées et les personnes souffrant d’autres maladies chroniques sous-jacentes », a noté M. Ehanire, avant de recommander à ses compatriotes d’appliquer certaines mesures d’hygiène.

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Il s’agit de se laver régulièrement et soigneusement les mains avec de l’eau et du savon, utiliser un désinfectant pour les mains à base d’alcool, maintenir une distance d’au moins 1,5 mètre (5 pieds) entre les gens et toute personne qui tousse ou éternue.

« Les personnes qui toussent ou éternuent de manière persistante doivent rester chez elles ou garder une distance sociale avec les foules », a-t-il conseillé.

Il est aussi recommandé de se couvrir la bouche et le nez avec le pli du coude ou avec un mouchoir en cas de toux ou d’éternuement, jeter le mouchoir immédiatement après et se laver les mains. Enfin, il est conseillé à chaque personne de rester chez soi si elle se sent mal ou présente des symptômes comme de la fièvre, de la toux et des difficultés respiratoires.

Coronavirus: le Nigeria suspend le pèlerinage à la Mecque

La Commission nationale du Hadj du Nigeria (NAHCON) a annoncé, vendredi, la suspension du voyage des pèlerins en Arabie Saoudite à cause de l’épidémie du coronavirus.La NAHCON a expliqué que les dispositions prises pour les pèlerins du Nigeria qui se rendent en Arabie Saoudite pour la Oumra ou pour visiter la mosquée du Prophète à Médine ont été suspendues jusqu’à nouvel ordre.

Mme Fatima Sanda Usara, responsable des affaires publiques du NAHCON, a déclaré que cette décision est devenue nécessaire suite à la suspension temporaire de la Oumra par le Royaume d’ Arabie Saoudite par précaution contre la propagation du coronavirus.

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Le Nigeria a confirmé vendredi le premier cas de coronavirus par l’intermédiaire d’un ressortissant italien qui travaille dans le pays.

Le coronavirus a fait de nombreux morts et certains pays où des cas ont été confirmés ont fermé des écoles et d’autres lieux de rassemblement public.

Le Centre national de contrôle des maladies, une agence et un ministère fédéral de la santé ont pris toutes les mesures nécessaires pour empêcher la propagation de la maladie au Nigeria.

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« Le NAHCON s’identifie à cette mesure courageuse prise par l’Arabie saoudite et affirme son engagement et sa coopération dans l’intérêt des musulmans du monde et de l’humanité en général. Les pèlerins nigérians pour la Oumra doivent noter que cette suspension est effective pour ceux qui ont déjà reçu des visas de voyage et qui sont sur le point de voyager ainsi que pour ceux qui prévoient de le faire dans un avenir proche », a déclaré la Commission.

Coronavirus : Pretoria va évacuer ses ressortissants vivant en Chine

Le gouvernement sud-africain a décidé d’évacuer ses citoyens vivant dans la ville de Wuhan touchée par une épidémie de coronavirus, a indiqué vendredi le président Cyril Ramaphosa.« L’évacuation fait suite aux demandes des familles des Sud-Africains vivant dans la ville », a justifié le président Ramaphosa.

Il y a près de 200 Sud-Africains à Wuhan, a révélé de son côté le ministère des Relations internationales et de la Coopération, soulignant que 132 personnes ont exprimé le souhait d’être rapatriées chez elles.

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« Ces compatriotes vivent actuellement dans des conditions de confinement à la suite de l’épidémie de coronavirus », a ajouté M. Ramaphosa, précisant qu’aucun Sud-Africain vivant en Chine n’a été diagnostiqué positif du coronavirus.

« À leur arrivée en Afrique du Sud, ils seront mis en quarantaine pendant 21 jours à titre de mesure de précaution supplémentaire », a déclaré le dirigeant sud-africain.

Plus de 2000 personnes sont décédées du coronavirus rien qu’en Chine, et des morts ont été signalés dans d’autres pays en dehors du pays asiatique car, le virus continue de se propager dans le monde entier depuis son apparition en décembre 2019.

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L’Organisation mondiale de la santé a appelé tous les pays à se préparer à l’arrivée éventuelle du coronavirus sur leur territoire afin de réduire le nombre de décès.

Sénégal: «Le dispositif de lutte contre le coronavirus est au point» (ministre)

Abdoulaye Diouf Sarr, le ministre de la Santé et de l’Action sociale, à l’issue d’une réunion avec le Comité de gestion des épidémies tenue ce jeudi à Dakar, a déclaré que le dispositif sénégalais de lutte contre le coronavirus est au point.« Au niveau national, nous devons redoubler d’efforts et être plus vigilants. Ce que j’ai entendu tout à l’heure me permet de dire que dans les domaines de la surveillance, de la préparation de la riposte, de la détection et de la prise en charge (d’éventuels cas de coronavirus) au Sénégal, l’ensemble du dispositif est au point », s’est félicité Abdoulaye Diouf Sarr.

L’épidémie de coronavirus (covid-19), apparue en décembre 2019 à Wuhan (ville située au centre de la Chine), a déjà fait 2810 morts sur les 82.549 cas confirmés dans le monde. Aucun continent de la planète n’est épargné par cette maladie contagieuse.

Pour l’heure, seuls deux pays africains (Egypte et Algérie) ont enregistré un cas de coronavirus sur leur territoire. Malgré tout, le Sénégal reste sur ses gardes. « Une surveillance est effectuée au niveau des points d’entrée comme l’aéroport et le port. La vigilance reste aussi de mise aux frontières », a souligné le ministre de la Santé et de l’Action sociale.

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Pour parer à toute éventualité, M. Sarr a informé de la tenue prochaine de deux réunions importantes : « Je présiderai la première avec mon collègue du Tourisme et des Transports aériens pour informer les hôteliers. J’aimerai aussi rencontrer les patrons de presse et les journalistes spécialisés en santé ».

Au moment où les rumeurs foisonnent dans les médias et surtout sur les réseaux sociaux, dont la dernière est la supposée efficacité de la chloroquine (un antipaludique utilisé depuis plus de 70 ans) sur le coronavirus, Abdoulaye Diouf Sarr a soutenu, qu’en de pareilles situations, l’ennemi à tuer, « c’est la rumeur nocive ».

A l’approche d’évènements religieux comme le Magal de Porokhane (village de Mame Diarra Bousso, mère de Serigne Touba, fondateur du mouridisme), le Kazou Rajab (commémoration de la naissance de Serigne Fallou Mbacké, 2ème khalife général des Mourides) ou encore l’Appel des Layènes qui rassemblent des milliers de fidèles, l’ancien Directeur du Centre des œuvres universitaires de Dakar (Coud) a demandé aux pèlerins d’adopter « les bons comportements ».

Conscients des difficultés éprouvées par la Chine pour contenir ce virus, certains pays africains ont décidé de coordonner leurs actions. De l’avis du ministre de la Santé et de l’Action sociale, « l’Afrique doit se concerter et avoir une stratégie cohérente ».

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Pour ce faire, « nous avons tenu une première rencontre à Bamako (Mali) dans le cadre de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (Cedeao). Nous avons eu une deuxième rencontre à Addis-Abeba (Ethiopie) où se trouve le siège de l’Union Africaine (UA) pour échanger nos expériences et pour avoir, sur des aspects, une synergie d’actions ».

Le Sénégal, contrairement au Maroc, à l’Algérie, à la Tunisie, à l’Egypte et à la Mauritanie, n’a pas jugé nécessaire de rapatrier ses ressortissants. Sur ce point, M. Sarr a tenté de rassurer l’opinion. Selon lui, les étudiants sénégalais de Wuhan suivent leurs cours « en ligne » et la Cellule de suivi psychologique mise en place suit de très près leur situation.

Le coronavirus (covid-19) qui ébranle la Chine, l’atelier du monde, a désormais une dimension planétaire. Des scientifiques du monde entier travaillent d’arrache-pied pour trouver un traitement efficace. Mais le temps est compté puisque le nombre de décès ne cesse de croître.

L’Afrique enregistre son deuxième cas de Covid-19 en Algérie

Un ressortissant italien arrivé le 17 février en Algérie a été diagnostiqué positif du coronavirus, ont annoncé mardi soir les autorités de ce pays qui enregistre ainsi le deuxième cas du continent officiellement touché par l’épidémie après l’Egypte, deux semaines plus tôt.Le cas algérien a été suspecté en même temps que son compatriote, tous deux « de nationalité italienne » et « âgés de 55 ans et 61 ans », a précisé le ministre algérien de la Santé à la télévision d’Etat.

Au bout de huit jours de veille sur eux, un seul « cas a été confirmé positif au coronavirus », a-t-il assuré, avant de louer le dispositif de « surveillance et d’alerte mis en place au niveau national (qui) a permis de détecter deux cas ».

Selon la télévision d’Etat, reprise par plusieurs médias, la personne infectée a été placée en isolement à l’institut Pasteur d’Alger, la capitale, même si les circonstances de son infection ne sont pas établies.

Parti en décembre de Chine qui a déjà enregistré 2615 décès sur 78.064 cas, le Covid-19 se propage également dans plusieurs pays comme l’Italie où le bilan s’établit à 10 morts sur 322 personnes infectées.

Par ailleurs, les autorités algériennes assurent de la mise en place d’un « dispositif de surveillance et de veille au niveau de tous les points d’entrée » dans le pays.

Selon RFI, des épidémiologistes ont indiqué, dans un rapport publié dans la revue The Lancet, que l’Algérie, l’Égypte et l’Afrique du Sud constituaient les « trois portes d’entrée les plus importantes de l’épidémie sur le continent ». Quand on sait également que ces deux derniers faisaient partie avec le Kenya, le Maroc et l’Ile Maurice des destinations préférées des Chinois sur le continent. (https://apanews.net/pays/guinee-bissau/news/coronavirus-un-manque-a-gagner-pour-le-tourisme-africain)

Le système de santé africain en alerte ?

Il y a près de deux semaines déjà, le ministère égyptien de la Santé annonçait dans une déclaration conjointe avec l’Organisation mondiale de la santé (OMS) le premier cas de coronavirus en Afrique. Un étranger dont la nationalité n’a toutefois pas été précisée, encore moins son état de santé actuel.

En Afrique de l’ouest, les ministres de la Santé des pays membres de la Cedeao, réunis le 14 février à Bamako, au Mali, ont décidé de renforcer au niveau communautaire la coordination, la communication et la collaboration transfrontalière dans le cadre de la préparation à l’épidémie de Covid-19.

Les initiatives ne manquent pas aussi au niveau continental après que l’Union africaine (UA) a convoqué le 22 février à son siège, à Addis-Abeba, les ministres de la Santé pour partager les informations existantes et connaissances actuelles sur le Covid-19, les médicaments en cours de développement et essais cliniques.

Des réunions se tiennent régulièrement aussi à Dakar où l’Institut Pasteur, référence sur le continent, prépare des experts de pays africains face à la maladie.

Déjà hier mardi dans la capitale sénégalaise, il a ouvert un atelier régional de formation sur le diagnostic biologique du coronavirus à l’intention des 15 pays de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) et du Tchad.

Les recettes de Wathi pour améliorer les systèmes de santé ouest africains

Au moment où l’épidémie du coronavirus prend des proportions inquiétantes et menaçantes dans le monde, le Think tank Wathi pose le débat pour améliorer des systèmes de santé en Afrique de l’ouest.En  Afrique, particulièrement dans sa région occidentale, l’accès à des  services sociaux de base constitue encore un des défis majeurs à relever  pour certains pays.

En janvier 2019, Wathi a lancé un débat en  ligne sur « les systèmes de santé de la région et les conditions de son  amélioration au service des populations ».

En conclusion, le  rapport Mataki (« mesures » en langue houassa) a consisté à une  sélection des principaux constats et recommandations formulés dans le  cadre du débat, complétée par des pistes d’action élaborées par l’équipe  de Wathi sur la base de consultations supplémentaires avec des  professionnels et experts du secteur.

Même si des indications  sur la situation sanitaire dans les pays d’Afrique de l’ouest montrent  des « progrès incontestables », il reste évident que ces acquis sont  souvent tributaires à des chocs externes inopportuns.

Dans le  document publié ce mardi à Dakar par le directeur exécutif de Wathi,  Gilles Olakounlé Yabi, il est noté des progrès sur le plan sanitaire  souvent freinés par des « contextes de conflits armées, des crises  sanitaires exceptionnelles ».

La plus marquante et récente en  Afrique de l’Ouest, rappelle-t-il, est l’épidémie à virus Ebola qui a  lourdement affecté le Libéria, la Sierra Leone et la Guinée.

Selon  le rapport Makati, les indicateurs de l’état de santé se sont améliorés  en grande partie grâce à l’ampleur des contributions financières  internationales pour « combattre les grandes pandémies, le paludisme, la  tuberculose, et le VIH Sida.

Le Fonds mondial de lutte contre  le Sida, la tuberculose et le paludisme a joué « un rôle central dans  tous les pays de la région et permis d’alléger considérablement la  facture sanitaire des Etats et des populations », souligne M. Yabi.

Cependant,  les objectifs maintes fois visés « n’ont jamais était atteints, le plus  connu de ces objectifs étant l’engagement des Etats à consacrer 15% de  leur budget national au secteur de la santé », conformément à la  Déclaration d’Abuja de 2001.

Pour améliorer les systèmes de  santé en Afrique de l’ouest, Makati recommande dans un premier temps la  mise en place d’une politique préventive de lutte contre les maladies au  cœur du système de santé.

Comme préalable, il faut inclure la  prévention, les soins de santé primaire et les principes de base de la  santé mentale dans le parcours de formation de tous les professionnels  de santé.

Makati suggère aux autorités ouest-africaines  d’assurer la formation de ressources humaines suffisantes dans le  domaine sanitaire, y compris la santé mentale, leur déploiement  équitable sur les territoires nationaux et leur encadrement effectif.

Au-delà  du financement durable des systèmes de santé pour promouvoir  l’accessibilité aux soins et aux médicaments, il faudra également  améliorer le fonctionnement au quotidien de tous les établissements  délivrant des services de santé. Et enfin, le renforcement des systèmes  de santé nationaux par le développement de la recherche, la  mutualisation des ressources au niveau régional et  l’institutionnalisation d’un débat public sur les politiques nationales  de santé.

Okf /Dng/te/APA

Coronavirus : la Cedeao opte pour une synergie des forces

Les pays de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (Cedeao), sous la houlette de l’Institut Pasteur de Dakar, entendent coordonner leurs actions de riposte contre le coronavirus.« Tous les pays africains doivent travailler main dans la main pour mieux préparer notre région à faire face à l’épidémie de coronavirus », a déclaré mardi à Dakar, Abdourahmane Sow, le représentant du Directeur de l’Organisation Ouest-Africaine de la Santé (OOAS).

Des experts des seize pays membres de cet espace communautaire ont participé à l’atelier régional de formation sur le diagnostic biologique du covid-19, nouvelle appellation du coronavirus.

En outre, deux pays que sont la République Démocratique du Congo et le Tchad ont adhéré à la dynamique unitaire. Le Centre africain de prévention et de lutte contre les maladies (CDC) a également a pris part à cette journée de réflexions.

A en croire Amadou Sall, le Directeur de l’Institut Pasteur de Dakar, le travail sera entre autres axé sur l’expérience pratique, la mise à jour de la connaissance du virus dans le domaine du diagnostic et la construction d’un écosystème de laboratoires en Afrique.

L’Institut  Pasteur de Dakar, en raison de son expertise avérée, a été choisi par l’Union Africaine (UA) pour la coordination de la recherche sur le continent.

Parti de Wuhan, au centre de la Chine, le coronavirus a déjà touché une trentaine de pays dans tous les continents. Pour l’heure, sur les 80.346 personnes ayant contracté le virus, 2705 sont mortes et 27.844 rétablies.

Coronavirus : les ressortissants botswanais pour une évacuation

Au moins 25 citoyens du Botswana résidant dans la ville chinoise de Wuhan, épicentre du Coronavirus (Covid-19) ont supplié les autorités de Gaborone de les évacuer vers ce pays d’Afrique australe car ils craignent pour leur sécurité, a appris APA mercredi.Dans une lettre adressée au gouvernement du Botswana, les ressortissants ont déclaré que « les actions et l’inaction (surveillance de la situation) de notre gouvernement, couplées à l’aggravation des conditions ici, nous ont laissés en plan et nous nous sentons donc abandonnés ».

 « L’urgence de cette demande est résumée par les gestes de bonne volonté du gouvernement algérien qui a évacué ses citoyens et ceux de la Tunisie, de la Libye et de la Mauritanie en tant qu’acte amical ainsi que de la Nouvelle-Zélande qui a transporté par avion des citoyens de Papouasie-Nouvelle-Guinée pour des raisons humanitaires », indique la lettre.

 Au 18 février, plus de 73.000 personnes sont infectées par le COVID-19, avec près de 2.000 décès en Chine et dans le monde.