Côte d’Ivoire: lancement d’une étude de positionnement stratégique des filières ananas et mangue

L’étude de positionnent stratégique des filières ananas et mangue de la Côte d’Ivoire a été lancée, mercredi à Abidjan, au cours d’un atelier par le Projet d’appui au renforcement de la compétitivité du secteur industriel (PARCSI) qui vise à rendre les industries du pays plus compétitives, permettant ainsi de diversifier les sources de croissance de l’économie ivoirienne, a constaté APA sur place dans la capitale économique du pays.La Côte d’Ivoire est le premier exportateur de fruite en Afrique de l’Ouest depuis plusieurs années. Le volume de ses exportations représente plus de 50% des exportations de fruits et légumes dans la région.

Dans son discours de lancement, le Directeur général de l’industrie de Côte d’Ivoire, Frédéric N’da Mougo Koménan a rappelé les enjeux de cette étude sur la filière fruit et légume. 

Cette étude, a-t-il expliqué, permettra à la Côte d’Ivoire de disposer d’éléments pertinents, lui permettant d’élaborer sa stratégie de développement et de la transformation des fruits et légumes.

L’objectif est de « nous proposer des axes de développement de cette filière importante qui recèle d’innombrable opportunités d’investissements », mais « malheureusement très peu exploitée », a poursuivi M. Koménan, déplorant qu’on «ne transforme en Côte d’Ivoire que moins de 2% des fruits et légumes ».

 A ce propos, il a fait remarquer que les fruits pourrissent dans les champs, faute de moyens de conservation, de stockage et de transformation. « La politique industrielle du gouvernement est connue. Il s’agit de faire en sorte que le secteur industriel joue un rôle plus important dans le PIB (Produit intérieur brut). Aujourd’hui cette contribution dans le PIB est de l’ordre de 25 à 30% », a encore ajouté Frédéric N’da Mougo Koménan.

 « Il est question aujourd’hui de faire en sorte que cette filière fruit et légume où nous avons beaucoup de potentiel puisse jouer sa participation dans le développement industriel de notre pays », a conclu le directeur général de l’industrie de Côte d’Ivoire. 

Cette étude confiée à la Société française de réalisation, d’études et de conseil (SEFRECO) « consistera à dénicher nos potentialités de transformation de mangue et d’ananas », a renchéri pour sa part Adrien Faé, le Coordonnateur du PARCSI. L’étude conduite par Jean Jacques Sgaravizzi démarre en juin et les résultats sont attendus d’ici fin août 2019 si le chronogramme est respecté.

 « Si la BAD a décidé d’accompagner l’Etat de Côte d’Ivoire c’est que le potentiel est important. Nous avons comme vous le savez, toute la partie centre et nord du pays qui produit la mangue. Malheureusement, cette mangue est très peu transformée », a-t-il expliqué.

Selon M. Faé, « les paysans ont d’abord du mal à produire une mangue de qualité, et aussi ils ont du mal à conserver cette mangue ». « C’est le même cas pour l’ananas », a-t-il poursuivi, rappelant que «vous savez dans les années 70 jusqu’à 80, notre pays abritait en son sein pas mal d’unités de transformation de l’ananas. Nous exportons même l’ananas transformé ».

« Malheureusement à ce jour, toutes ces unités ont disparu. Nous n’avons aujourd’hui que deux unités de transformation de l’ananas. Il faut voir comment inciter les producteurs locaux, nos investisseurs locaux et étrangers à pouvoir investir dans la transformation de ces deux matières premières », a conclu M. Faé.

Par ailleurs, les études en cours permettront de ressortir les besoins en investissement dans la filière fruit et légume. La Côte d’Ivoire produit annuellement 160 000 tonnes de mangue et 50 000 tonnes d’ananas.

Placé sous la tutelle du ministère du Commerce, de l’industrie et de la promotion des Petites et moyennes entreprises PME, le Projet d’appui au renforcement de la compétitivité du secteur industriel (PARCSI) s’inscrit comme une composante essentielle du Programme national de restructuration et de mise à niveau des entreprises (PNRMN).

Il est financé par un don de 13 millions d’euros (8,23 milliards FCFA) alloué par le Fonds africain de développement du Groupe de la Banque africaine de développement (BAD) assorti d’une contrepartie du gouvernement ivoirien d’environ 2 millions d’euros (1,22 milliards FCFA).

Ce  projet finance la mise à niveau des entreprises industrielles à travers la prise en charge des actions immatérielles (diagnostic global et stratégique,  démarche qualité, assistante technique, formations, études etc.).

Il accompagne également l’industrialisation de la filière fruits et légume (ananas et mangues) par la formation et l’organisation des acteurs, la réalisation d’études stratégiques ainsi que par la promotion de l’investissement.

Le PARCSI contribue au renforcement de l’infrastructure de la qualité par l’acquisition d’équipement, des formations, des ateliers de sensibilisation et la promotion de la marque ivoirienne de conformité aux normes (NI).

Affaire riz avarié: l’exportateur assigne l’Etat ivoirien en justice

Le ministre ivoirien de la communication et des médias, porte-parole du gouvernement, Sidi Tiémoko Touré, a relevé mercredi, que la société exportatrice de riz prétendu avarié, a saisi la justice ivoirienne, entraînant ainsi une suspension de sa destruction.« Contre toute attente, le 09 mai 2019, suite à une assignation de l’Etat de Côte d’Ivoire par la société exportatrice, le Tribunal du Commerce d’Abidjan ordonne la suspension de l’opération de destruction et désigne un nouveau cabinet d’expert afin de déterminer à nouveau si la cargaison de riz est effectivement impropre à la consommation humaine »,  a souligné M. Touré.

 Face à cet appel, les autorités ivoiriennes entendent faire appel contre cette décision. « Compte tenu du caractère sensible de cette affaire qui fait peser des menaces graves sur l’ordre public, le Conseil a instruit le Ministre chargé du Commerce, le Ministre de la Justice et l’ensemble des Ministres concernés à l’effet d’engager une procédure d’appel contre cette décision », a souligné le Porte-parole du gouvernement.

Cette décision intervient dans un contexte où quelque « 11 293,62 tonnes métriques de riz détruites, soit 62,3% du stock initial » à la date du  mercredi 15 mai 2019. Sidi Tiémoko Touré a toutefois rassuré que,  « ce riz ne se retrouvera pas sur le  marché quel que soit  la longueur de la procédure ».

Revenant sur les faits, M. Touré a rappelé que le 11 mars 2019, un navire transportant une cargaison de 18 105 tonnes de riz birman a accosté au Port Autonome d’Abidjan (PAA).

 « De l’expertise et de la contre-expertise de quatre structures nationales et internationales, il est ressorti que le riz birman mis en cause est corrompu et impropre à la consommation », a regretté M. Touré.

Coton: 22 milliards FCFA d’accompagnement de l’Etat ivoirien aux producteurs en 2019-2020

Le gouvernement ivoirien a entériné, mercredi, le prix d’achat aux producteurs de coton graine de premier choix au titre de la campagne 2019-2020, fixé à 300 FCFA/kg contre 265 FCFA/kg durant la précédente campagne, a annoncé le ministre de la Communication et des Médias, Sidi Tiémoko Touré, Porte-parole du gouvernement, à l’issue du Conseil des ministres présidé par le Chef de l’Etat, Alassane Ouattara.Le ministre Sidi Tiémoko Touré a précisé que « les 300 FCFA /kg incluent une subvention de 44 FCFA/ kg consentie par le gouvernement  et le chef de l’Etat afin d’accompagner les différents parents paysans dans leurs efforts au quotidien ».

Ces 44F/ kg, a-t-il expliqué, représentent « la somme de 22 milliards FCFA » d’accompagnement accordé aux parents producteurs.

La production de coton graine de la Côte d’Ivoire, 3è producteur africain, a atteint 458. 000 tonnes  soit une hausse de 11% au cours de la campagne 2018-2019, représentant 7% des recettes d’exportation du pays et contribuant à hauteur de 1,7% au Produit intérieur brut (PIB).

Plus de 3,5 millions de personnes vivent directement ou indirectement de la culture de l’or blanc dans les régions du Centre et du Nord de la Côte d’Ivoire.

Côte d’Ivoire: 11 morts et 108 blessés après les violences communautaires de Béoumi (Gouvernement)

Le bilan actualisé des affrontements inter-communautaires survenus la semaine dernière à Béoumi dans le Centre ivoirien fait état de 11 morts, 108 blessés, 300 déplacés et d’importants dégâts matériels, a annoncé mercredi à Abidjan, le gouvernement ivoirien au terme d’un Conseil des ministres présidé par le président Alassane Ouattara.«  Le bilan actualisé le 20 mai 2019 fait état de 11 personnes décédées, 108 personnes blessées, 300 personnes déplacées et d’importants dégâts matériels », a indiqué à la presse,  Sidi Tiémoko Touré, le porte-parole du gouvernement ivoirien à l’issue de cette rencontre hebdomadaire de l’exécutif.

 « En vue de ramener la paix et la cohésion sociale entre les différentes communautés, le Conseil a décidé de maintenir pour une durée de deux semaines les unités des forces de sécurité déployées dans le département de Béoumi», a fait savoir M. Touré, soulignant que le gouvernement condamne « avec fermeté » ces violences.

Poursuivant, il a annoncé la prise en charge par l’État, des frais médicaux de toutes les personnes blessées lors de ces affrontements,  le convoyage des dons de vivres et non-vivres aux personnes déplacées et l’assistance aux familles qui ont perdu un membre ainsi qu’aux personnes ayant vu leurs biens détruits.

Dans la foulée, il a assuré « qu’aucune armes de guerre» n’a été utilisée lors de ces affrontements communautaires.  Le porte-parole du gouvernement a aussi annoncé l’ouverture d’une enquête pour identifier les auteurs ou les acteurs de ces violences.

« Il s’agit exclusivement des fusils de chasse traditionnels qui ont été utilisés lors de ces affrontements. Aucune arme de guerre n’a été utilisée », a insisté M. Touré qui est également le ministre de la communication et des médias.

Une altercation entre un conducteur de moto-taxi et un chauffeur de mini-car, est à l’origine de ces affrontements  survenus mercredi et jeudi.

Création de l’Office national de l’état civil et de l’identification en remplacement de l’ONI

L’Office national de l’état civil et de l’identification (ONECI) a été créée, mercredi, en remplacement de l’Office national de l’identification (ONI) dans « le cadre de la mise en œuvre de la nouvelle politique nationale de l’identification et de l’immigration », a annoncé le Porte-parole du gouvernement ivoirien, Sidi Tiémoko Touré.« Ces décrets (création et dissolution)  interviennent dans le cadre de la mise en œuvre de la nouvelle politique nationale de l’identification et de l’immigration. Ils  concourent à accélérer le processus d’opérationnalisation du Registre national des personnes physiques (RNPP)  », a indiqué le ministre de la communication et des médias, Sidi Tiémoko Touré, par ailleurs Porte-parole du gouvernement à l’issue du Conseil des ministres.

Ainsi, la  nouvelle structure dénommée ONECI sera «  chargée notamment de l’identification et de la production des titres sécurisés ».

Organisé sous la forme d’une Agence d’exécution,  selon M. Touré, l’ONECI  est conçu pour répondre au mieux aux exigences de la politique de modernisation de l’état civil, de l’identification des nationaux et des étrangers ainsi que du suivi de l’immigration et de l’émigration.

Par ailleurs, cette réunion gouvernementale a adopté « un décret portant utilisation obligatoire du Numéro national d’identification (NNI) dans la vie civile ».

Selon le ministre Sidi Tiémoko Touré,  les nouveaux textes  « précisent les caractères personnel, incessible et permanent du Numéro national d’identification (NNI) issu du RNPP et déterminent les actes de la vie civile pour lesquels l’utilisation du NNI est exigible ».

«  Il s’agit globalement de toutes les démarches administratives de la vie civile que tout individu titulaire de ce numéro sera amené à entreprendre sur toute l’étendue du territoire national »,  a-t-il conclu.

Le RNPP est une base de données qui centralise l’ensemble des informations sur l’état civil des personnes. Il s’agit d’un système intégré, global, fiable et sécurisé qui associe à chaque citoyen ivoirien et à tout étranger résident ou de passage en Côte d’Ivoire un Numéro national d’identification (NNI) unique. Ce numéro devra figurer sur tous les actes de la vie de chaque individu.

Ce projet de RNPP, d’un coût de 460 milliards de FCFA sur la période 2017-2027, s’inscrit dans le cadre du renforcement de la gouvernance administrative et sécuritaire de la Côte d’Ivoire en vue d’améliorer de façon substantielle les conditions de vie de la population.

Côte d’Ivoire : le président du Sénat, Ahoussou Kouadio, annonce son adhésion au RHDP

Le président du sénat ivoirien, par ailleurs, vice-président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI, ex-allié au pouvoir), Jeannot Ahoussou Kouadio a annoncé mercredi à Abidjan son départ de cette formation politique pour rejoindre le Rassemblement des Houphouétistes pour la démocratie et la paix (RHDP), la coalition au pouvoir.« A partir du mois de juin, vous le savez tous, je vais rejoindre officiellement la famille des Houphouétistes. Je vais le dire devant mes parents à Didiévi», a déclaré M. Ahoussou qui s’exprimait dans un discours d’ouverture d’un séminaire de renforcement des capacités des 33 sénateurs nommés de Côte d’Ivoire. 

 Cette déclaration de M. Ahoussou, qui est l’un des plus proches collaborateurs du président du PDCI-RDA Henri Konan  Bédié, intervient dans un contexte tendu entre ce parti politique et le RHDP.  

En effet, certains partisans du président Alassane Ouattara, qui préside aux destinées du RHDP, demandent de plus en plus une « clarification» des positions politiques des cadres issus du PDCI qui occupent encore de postes de responsabilité publique dans le pays.  

« Peut-être qu’on a raison, peut-être qu’on a tort. N’ayez pas peur. La presse peut écrire ce qu’elle veut. On a dit tout sur moi… A mon âge, j’ai le cuir épais », a souligné M. Ahoussou.  

Le 28 avril dernier, Charles Koffi Diby, l’actuel président du conseil économique, social, environnemental et culturel,  une autre figure de proue du PDCI,  a été nommé par le président Alassane Ouattara au conseil politique du RHDP rejoignant ainsi la coalition au pouvoir au détriment de son parti d’origine. 

A quelques mois de la présidentielle ivoirienne de 2020, le climat politique est délétère dans le pays. Notamment entre le parti d’Alassane Ouattara (RHDP) et ses anciens alliés du PDCI-RDA et des partisans de Guillaume Soro, l’ancien président de l’Assemblée nationale ivoirienne.

La situation sécuritaire de la Côte d’Ivoire à la Une des journaux

Les journaux quotidiens ivoiriens parus, mercredi, sur l’ensemble du territoire national se font l’écho de la situation sécuritaire du pays, quelques jours après les conflits intercommunautaires de Béoumi (Centre-Nord) et Kocoumbo (Centre) ainsi que les tensions enregistrées à Attécoubé dans le district d’Abidjan (Sud) entre populations civiles et policiers.« Tensions sociopolitiques : le régime rend la Côte d’Ivoire ingouvernable », écrit LG Infos qui constate que « Ouattara rattrapé par ses propres paroles ». Le confrère apprend également à ses lecteurs que trois groupes parlementaires accusent le gouvernement.

« Situation sécuritaire en Côte d’Ivoire : les députés de l’opposition dénoncent le laxisme du gouvernement », renchérit Notre Voie, selon qui les conflits intercommunautaires sanglants répertoriés dans le pays sont les conséquences du désarmement raté.   

« Bouna 2016, Kanakono 2017, Bangolo 2018, Béoumi 2019 : pourquoi le pays s’embrase sous le régime RDR (Rassemblement des républicains) », s’interroge pour sa part Le Quotidien d’Abidjan à côté de Le Nouveau Réveil qui pense que les crises de Béoumi et Sakassou (ndlr : guerre de succession à la tête du royaume Baoulé) ont été suscitées pour « le contrôle du V Baoulé ».

« L’armée assiège Béoumi» une semaine après les affrontements intercommunautaires qui ont fait 10 morts, une centaine de blessés et d’importants dégâts matériels dans ce département de la région de Gbêkê (Bouaké, Centre-Nord), souligne à son tour Générations Nouvelles.

Ce qui fait dire à Soir Info qu’un « sérieux danger plane sur la Côte d’Ivoire ».

Les députés de l’opposition appellent le gouvernement à se pencher sur la question sécuritaire du pays

Les députés de l’opposition ont déploré, mardi, les affrontements intercommunautaires qui ont fait 10 morts à Béoumi, jeudi dernier, et ont appelé le gouvernement à se « pencher sérieusement » sur la question sécuritaire du pays.Les groupes parlementaires PDCI (Parti démocratique de Côte d’Ivoire), Rassemblement et Vox Populi ont déploré les événements de Béoumi (centre) qui ont endeuillé des familles suite à des affrontements intercommunautaires.

Leurs porte-paroles, les députés Tra Bi Sui Guillaume (Vox Populi), Olivier Akoto (PDCI) et Koné Gnagadouman (Rassemblement) ont, tour à tour, condamné, face à la presse,  ces affrontements où « des armes lourdes, des armes de guerre ont été utilisées par une partie des  protagonistes ».

Ce qui, selon les parlementaires, pose « le problème crucial du désarmement » sur l’ensemble du pays. Car, avant Béoumi, ont-ils expliqué, une dizaine de localités ivoiriennes a été le théâtre de ces affrontements avec souvent, « l’utilisation d’armes lourdes ».

Le PDCI-RDA, selon le député Olivier Akoto,  marque sa grande inquiétude devant « les armes qui circulent encore, aux mains des civils qui ne manquent pas de s’en servir à tout venant » et exige « la mise en place d’une véritable politique de désarmement ».

Pour le député Koné Gnagadouman, la récurrence de ces conflits communautaires est tributaire de « l’absence d’une réelle volonté de réconcilier les Ivoiriens », soulignant qu’on a plus fait de la communication autour du processus de réconciliation que l’opération elle-même ».

 « Aujourd’hui on paie le tribut de cette ruse. Tant que les rancœurs ne sont pas tues, dans un vrai processus de réconciliation, ces genres de situation referont surface », a-t-il asséné.

Ce qui a fait dire à Tra Bi Sui Guillaume que ces conflits intra-communautaires, mettent à mal la cohésion sociale à la veille des élections présidentielles de 2020.

«  Il faudra que le gouvernement prenne cette question de sécurité à bras le corps au lieu de s’auto satisfaire d’une normalisation ( ?) de l’indice de sécurité qu’il chante à tout moment », a déploré le porte-parole de Vox Populi qui s’offusque qu’une « manifestation d’une rancœur mal contenue se transforme en un grave conflit intercommunautaires avec utilisation d’armes de guerre ».

Quelques heures plus tôt, sur sa page Facebook, le ministre Sidi Tiémoko Touré, Porte-parole du gouvernement et fils de Béoumi, annonçait, au terme d’une séance de travail à Abidjan, une matrice d’action qui se décline en trois étapes pour une meilleure gestion de cette crise ».

 Il s’agit de  l’envoi « en mission ce week-end dans tout le département afin de rassurer et informer les parents sur les dispositions prises par le gouvernement pour la sécurisation des personnes et des biens », de la mise sur pied d’un « Comité d’Ecoute et de Dialogue piloté par Monsieur Méledj Mel  (Préfet de Béoumi) à charge « d’œuvrer à la réconciliation et au renforcement de la cohésion sociale entre toutes les communautés vivant dans le département ».

« Enfin, une grande rencontre de +dialogue, vérité et réconciliation+ est prévue à Béoumi avec l’ensemble de la population. Elle sera dirigée par le Comité d’Ecoute et de Dialogue afin de crever l’abcès et mettre fin définitivement à toute cette vague de violence dans notre département », a écrit le ministre Sidi Tiémoko Touré.

A la suite d’une rixe  entre deux transporteurs, l’un de la communauté allogène malinké et l’autre de la communauté autochtone baoulé, la ville de Béoumi  a été le théâtre, mercredi, d’affrontements interethniques et meurtriers qui ont  fait « 10 morts, 104 blessés et plus de 500 personnes victimes de dégâts matériels » selon M. Touré, citant le préfet Méledj Mel.

Un réseau d’esclaves sexuelles démantelé à Abidjan par la police

La police nationale a démantelé un réseau d’esclaves sexuelles alimenté par deux proxénètes nigérianes mises aux arrêts, rapporte, mardi, la page officielle Facebook de la direction générale de la police nationale (DGPN).Selon cette source, la nommée Joy O (39 ans), de nationalité nigériane, «prostituée et proxénète », a fait venir en Côte d’Ivoire ses compatriotes  « Alaby C., 36 ans et Adaézé E., 21 ans, le 12 mai 2019 » en leur faisant  croire qu’elles venaient aux bords de la lagune Ebrié «pour vendre des vêtements ».

Contre toute attente, elle les confie à « sa complice la nommée R. Nwokoro, 40 ans, Nigériane, prostituée, le temps de trouver des ghettos où elle pourrait les placer pour être utilisées comme des esclaves sexuelles », explique la police.

Manque de pots pour les deux proxénètes. Car la petite sœur de la complice, «éprise de compassion » pour les filles, leur avoue la vraie raison pour laquelle elles sont en Côte d’Ivoire.

Se livrer au  plus vieux métier du monde et «payer la somme de 2.5 millions FCFA à leur Madame » avant de recouvrer la liberté.

« Profitant d’un moment d’inattention, les deux victimes s’échappent du domicile et se rendent au commissariat de Police du 22ème puis au 30ème pour finalement être conduites à la Brigade Mondaine de la Préfecture de Police d’Abidjan pour compétence »,  relate la police.

Après les investigations, les fins limiers de la Brigade Mondaine interpellent les deux proxénètes le 16 mai 2019 aux environs de 18 heures et les  déferrent au Parquet d’Abidjan Plateau pour répondre de leurs actes.

Opérations de maintien de la Paix : « l’ONU évite au continent africain l’enfer», (Expert ivoirien)

L’Expert-Consultant international en sécurité, défense et stratégie, Dr Jean Jacques Konadjé a soutenu, lundi, à Grand-Bassam que l’Organisation des nations unies (ONU) qui intervient dans les différentes crises « nous évite l’enfer sur terre ».De son  constat, «  l’Onu est très souvent objet de critiques parce que les parties  en présence la jugent à travers les crises. Certaines trouvent  qu’elle en fait trop, d’autres estiment qu’elle n’en fait pas assez  d’autres encore  pensent qu’elle agit mal  ».

« Ce qu’il faut retenir,  de toute évidence en période de crise même si l’ONU ne nous envoie pas au paradis, elle nous évite l’enfer sur terre », a soutenu Dr Jean Jacques Konadjé, lors d’une communication pendant  la 4è  Session internationale de réflexion stratégique (SIRS) de l’Institut d’Etudes Stratégiques et de Défenses (IESD) dont  il en est le  Président du Comité scientifique.

Face à plusieurs représentants de missions diplomatiques, d’experts en défense, de cadres d’armées africaines,  ce Chercheur a indiqué que la session de Grand-Bassam  «  est le lieu pour nos conférenciers  et nos auditeurs de mettre en commun leurs expériences et de passer en revue  leurs différentes expériences afin de faire des propositions concrètes et innovantes  à l’Union africaines  à nos communautés économiques  régionales ».

L’expert a dépeint un tableau sombre du continent africain qui «   totalise le plus grand nombre d’opérations de maintien de la paix ».

« Au titre de l’année 2019, 7 des 14 opérations de la paix  des Nations-Unies se situent en Afrique. Il s’agit des 7 missions onusiennes les plus importantes en terme de coûts et d’effectifs », a révélé Dr Konadjé.

Poursuivant, il a précisé que « l’ensemble de ces missions qui se déroulent en terre africaine  représente un peu plus de 80 % des forces militaires  et civils ».

« L’Afrique demeure le centre des préoccupations des Nations-Unies en matière de maintien de la paix. Elle occupe 60 % de l’agenda du Conseil de sécurité »,  a-t-il par ailleurs mis en exergue.

Dans ce contexte géo- politique, il propose «  l’intérêt pour nous Etats africains de prendre, une part active aux missions de maintien de la paix qui se trouvent justifiées».

La mise sur pied du Conseil de paix et de sécurité  de l’Union Africaine (UA) et la création de la force africaine en attente  apparaissent comme « une avancée  majeure dans la recherche des solutions africaines   aux crises qui minent  le continent »

 Malheureusement, à en croire le Responsable scientifique de la 4è session   internationale de réflexion stratégique (SIRS) « ce processus d’africanisation semble montrer  quelques limites ». Il a en veut pour preuve entre autres le manque de moyens,  « les  problèmes économiques auxquels s’ajoutent les capacités réelles de certaines armées à prendre part à ces opérations ».

La Session internationale de réflexion stratégique est une initiative du ministère de la Défense à travers l’Institut d’études stratégiques et de défense (IESD).

Cet institut qui s’inscrit dans le cadre de la réforme du secteur de la sécurité  vise à doter le pays d’un cadre d’analyse et de renforcement des capacités des hauts responsables de l’administration, du secteur privé et des forces armées en matière de réflexion stratégique, construction d’un esprit de défense et d’échanges d’expérience sur les grandes thématiques nationales et internationales.

Côte d’Ivoire: relance des activités de SAF Cacao après son rachat par la SACC

Les activités de SAF Cacao, une structure opérant dans le secteur du cacao en Côte d’Ivoire, notamment basée à San-Pedro, dans le Sud-ouest du pays, connaissent une relance après le rachat des actifs de l’entreprise par la Société agricole de café cacao (SACC).Attribuée à la SACC à la suite d’une ordonnance judiciaire « depuis à peu près quatre mois », les activités de SAF Cacao sont « en train d’être reprises», a dit à APA le secrétaire d’Etat auprès du ministre du Commerce, de l’industrie et de la promotion des PME, chargé de la Promotion des PME, Félix Anoblé.    

SAF Cacao avait fait l’objet d’une liquidation pour le remboursement de sa dette. Ses entrepôts ont été repris par la SACC, entreprise présidée par Nicolas Djibo, le maire de Bouaké (centre ivoirien), tandis que sa structure Choco Ivoire a été reprise par l’Etat de Côte d’Ivoire à travers le Conseil café-cacao. 

Selon une source proche du Cabinet chargé de la liquidation, l’usine Choco Ivoire, a été cédée au Conseil café-cacao dans le cadre d’une « compensation » de la dette de l’organe de régulation de la filière qui envisage de donner un autre nom à cette unité de transformation.   

« Si SAF Cacao reste fermée, c’est le cacao ivoirien qui va avoir de véritables problèmes et la ville de San-Pedro qui aura de sérieux problèmes dans son fonctionnement (puisqu’elle représentait) au moins 30% du cacao vendu localement », a affirmé M. Anoblé, également maire de cette cité balnéaire.

SAF Cacao accusait une créance d’environ 160 milliards de Fcfa. L’entreprise devait « environ 80 milliards de Fcfa à l’Etat de Côte d’Ivoire au niveau du DUS (Droit unique de sortie), etc », un manque à gagner que le gouvernement a récupéré à travers l’usine Choco Ivoire. 

La Côte d’Ivoire est le premier producteur mondial de cacao avec près de 2 millions de tonnes. La majeure partie  des fèves est exportée à partir du port de San-Pedro, le second du pays et le premier port exportateur mondial de cacao.

Port de San-Pedro : les recettes douanières et fiscales passent de 300 milliards FCFA à 500 milliards FCFA (DG)

La contribution des résultats opérationnels du Port Autonome de San Pedro aux recettes douanières et fiscales s’élève à « plus de 500 milliards FCFA contre 300 milliards FCFA en 2010 », selon le Directeur général, Marcel Hilaire Lamizana.Au Port de San-Pedro, la communauté portuaire a compris que c’est en mutualisant les capacités, les intelligences que malgré sa taille modeste, ce port peut relever les défis de son développement.  De près de 1,200 million de tonnes en 2010, le port enregistre en fin 2018, un trafic global stabilisé à 4,5 millions de tonnes.

Les résultats opérationnels de l’activité portuaire à San-Pedro, selon M. Lamizana, sont en hausse constante avec « une contribution aux recettes douanières et fiscales de plus de 500 milliards FCFA contre 300 milliards FCFA en 2010, un trafic global de marchandises multiplié par 4 par rapport à son niveau de 2010 ».

«  Sur la même période, le taux de conteneurisation a connu un accroissement se situant à 86%. Le trafic d’origine destination à forte valeur ajoutée est en remarquable progression, de 3% entre 2016 et 2017, cette hausse s’est appréciée à 6% sur la période 2017 à 2018 », a-t-il précisé, jeudi, lors de la visite des installations portuaires par le ministre des Transports Amadou Koné.

A l’horizon 2035, le Port de San-Pedro entend être un port moderne aux standards internationaux grâce à son nouveau schéma directeur dont les projets portent sur le déplacement et l’extension du terminal à conteneurs comprenant deux postes à quai pouvant accueillir, simultanément, deux navires d’une capacité de 14.000 EVP (Equivalent Vingt Pieds) avec 30 ha de terre-pleins d’une capacité de 1.000.000 EVP l’an.

Au nombre des défis, figurent, également,  la construction et l’exploitation d’un terminal industriel polyvalent de deux quais de 300 mètres chacun avec 14 ha destinés au trafic de minerais (fer, manganèse, clinker, nickel…).

Il est prévu, aussi, l’aménagement et l’exploitation d’un terminal polyvalent commercial dans l’enceinte portuaire actuel  sous douane pour le «traitement de marchandises conventionnelles, de trafic routier, d’exportation d’huile de palme et d’importations de céréales », a souligné M. Lamizana.

Enfin, l’aménagement d’une zone économique de 150 ha viabilisée dans le domaine portuaire comprenant la mise en œuvre de voiries et réseaux divers ainsi que le bitumage d’une voie de 4km reliant le terminal à conteneurs à la zone viabilisée, constitue un pan du projet d’extension du Port autonome de San-Pedro.

Atlantique Assurances lance une offre dédiée aux agriculteurs de coton en Côte d’Ivoire

La filiale du Groupe Banque centrale populaire (BCP) du Maroc, Atlantique Assurances a lancé à Boundiali dans l’extrême nord ivoirien, une offre dédiée aux agriculteurs de coton, rapporte un communiqué transmis à APA, mardi.Baptisée « Atlantique Assur’ Coton », cette offre est un ensemble de garanties qui assurent aux agriculteurs de coton, une indemnisation en cas de baisse de rendement, suite à une sécheresse et/ou en cas d’inondation due à de fortes pluies, préservant ainsi leurs revenus.

Elle est positionnée comme une solution qui permet aux cultivateurs de coton de faire face aux effets néfastes du changement climatique, contribuant à enrayer la baisse de performance observée dans le secteur de l’agriculture en Côte d’Ivoire.

 Ainsi, « Atlantique Assur’ Coton » propose le bénéfice d’une excellente protection. En contrepartie d’une prime modérée, l’agriculteur recevra un dédommagement par hectare en cas de survenance du sinistre.

 «Atlantique Assurances est heureuse de proposer aujourd’hui,  Atlantique Assur’ Coton, un nouveau produit de micro-assurance indicielle. A travers cette offre, notre compagnie s’engage à soutenir le monde rural en ciblant en particulier les agriculteurs des zones cotonnières afin de compenser la perte de rendement d’exploitations agricoles à l’échelle d’un village, à la suite d’une sécheresse ou d’une inondation », a  déclaré Mme Rosalie Logon, Directeur général d’Atlantique Assurances.

La Société financière internationale (SFI) du Groupe de la Banque mondiale à travers le Projet Global index Insurance Facility (GIIF) de la Banque mondiale et Mamda Ré compagnie de réassurance, spécialisée dans le risque agricole, ont eu une part active dans la création de ce nouveau produit.

Ouverture à Abidjan d’un forum régional sur la sécurité des denrées alimentaires

Un forum régional sur la sécurité des denrées alimentaires organisé par la Société financière internationale ( SFI, Groupe de la banque mondiale) s’est ouvert mardi à Abidjan sur le thème de la création des opportunités à travers la sécurité des denrées alimentaires, a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.Cette conférence régionale qui réunit des représentants de gouvernements africains, des entreprises privées et publiques de la sous-région ainsi que des partenaires au développement, entend créer et développer des marchés dans le secteur de la sécurité sanitaire des aliments en Afrique de l’ouest.

Au-delà, cette initiative de la SFI vise à apporter un appui en matière d’évaluation, de coaching pour aider les entreprises à se conformer aux standards internationaux relatifs à la sécurité des denrées alimentaires et à renforcer leur compétitivité.

«  Les maladies d’origines alimentaires ont un impact négatif sur le  développement socioéconomique et représentent une menace pour les  économies nationales et le tourisme. Selon l’organisation mondiale de la  santé ( OMS), 600 millions de personnes tombent malades dans le monde  chaque année après avoir consommé des aliments contaminés, 420.000 en  meurent. Il en résulte la perte de 33 millions d’années de vie en bonne  santé», a révélé Charlotte N’Daw Sacko , chargée des opérations seniors à  la SFI qui s’exprimait dans une allocution d’ouverture de ce forum au  nom du représentant-pays de cette institution en Côte d’Ivoire.

Selon elle, les investissements dans la sécurité des denrées alimentaires sont essentiels pour garantir une meilleure santé et une meilleure productivité de la population.

« Selon le rapport de Global Food Safety Partnership,  les problèmes  liés à la sécurité des denrées alimentaires mènent à des pertes en  productivité de 16,7 milliards de dollars en Afrique tous les ans»,  a-t-elle précisé.

Poursuivant, elle a appelé à une synergie d’actions pour améliorer la  qualité et la sécurité des aliments en Afrique de l’ouest estimant que «  c’est à ce prix que nous pourrions redorer l’image des produits  provenant de la sous-région et attirer plus d’investissements pour  booster la croissance.

Avant elle, Pierre Magne, le vice-président de la Confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire (CGECI, patronat ivoirien) a fait remarquer pour sa part, que les denrées alimentaires impropres à la consommation peuvent avoir de « terribles conséquences » pour les consommateurs.

« La sécurité des denrées alimentaires est un facteur essentiel pour la maîtrise des risques qui pourraient affecter la rentabilité et la crédibilité de nos entreprises… Les gouvernements de l’Afrique de l’ouest ont la lourde responsabilité d’accompagner les entreprises à se conformer aux standards internationaux en définissant des lois et des réglementations sur les normes et certifications en matière de sécurité des denrées alimentaires », a soutenu M. Magne.

 Il a conclu en réaffirmant l’engagement du patronat ivoirien à jouer sa partition pour des denrées alimentaires sécurisées dans le pays.

Une spécialiste présente à Abidjan «la dernière technologie dans la prédiction du risque de cancer du sein»

Le docteur Mahasti Saghatchian, spécialiste en oncologie médicale à l’Hôpital Américain de Paris, présente à Abidjan les 23 et 24 mai 2019 «la dernière technologie dans la prédiction du risque de cancer du sein et ses traitements».Cette nouvelle technologie, mise au point par la Polyclinique Internationale Sainte Anne-Marie (PISAM) d’Abidjan en partenariat avec l’Hôpital Américain de Paris, vise à renforcer la prévention et le dépistage précoce du risque de cancer du sein chez la femme, rapporte une note transmise mardi à APA.

Le docteur Mahasti Saghatchian « effectue le déplacement d’Abidjan les 23 et 24 mai» dans le cadre de cette innovation technologique. Elle présentera au cours d’une conférence publique, dans la soirée de jeudi, «la dernière technologie dans la prédiction du risque de cancer du sein et ses traitements ».

Elle partagera en outre sa riche expérience aux référents, au cours d’une session de formation avec des cas pratiques à la PISAM, avant une série de consultations de patientes et de dépistage dans la journée du 24 mai, indique son agenda.

 La PISAM, l’une des meilleures polycliniques en Côte d’Ivoire avec un plateau technique de pointe, s’est engagée à relever les défis technologiques en matière de soins hospitaliers. De façon récurrente, elle fait intervenir des spécialistes de renom dans la recherche de solutions technologiques.   

Dans cette dynamique, elle a mis au point cette technologie qui permet grâce à « un algorithme d’intelligence artificielle non seulement une identification des risques et une prévention ciblée mais aussi et surtout, un dépistage encore plus précoce ». 

Avec cette offre, la PISAM et l’Hôpital Américain de Paris contribuent à l’amélioration de l’offre de soins au plan national. Sont concernées pour les consultations les femmes à partir de 35 ans, sans antécédents personnels de risque de cancer du sein.

Une convention de partenariat entre les deux structures hospitalières a été signée le 11 octobre 2016. Elle prévoit un échange de compétences dans toutes les spécialités, la prise en charge personnalisée et rapide lors de transferts de patients ainsi que la continuité du service médical.

Côte d’Ivoire: le gouvernement appelle à une action décisive pour préserver la biodiversité

Le ministre ivoirien de l’environnement et du développement durable, Pr Joseph Séka Séka a appelé, mardi à Abidjan, à une action « urgente et décisive » pour préserver la biodiversité.Le ministre a lancé cet appel dans un message du gouvernement en prélude à la Journée mondiale de la biodiversité célébrée, mercredi, autour du thème, «notre biodiversité, notre nourriture, notre santé».

Selon Pr Joseph Séka Séka, « il est de notre intérêt de protéger la biodiversité car les produits de la nature sont à la base d’activités aussi diverses que l’agriculture, les cosmétiques, la pharmacie, les pâtes et papiers, l’horticulture, le bâtiment et le traitement des ordures ».

«La réduction de la diversité biologique menace notre approvisionnement en nourriture, la possibilité de profiter de nos loisirs et de faire du tourisme, ainsi que nos ressources en bois, en médicaments et en énergie », a averti  le ministre, appelant à une « action urgente et décisive pour préserver et conserver  les gènes, les espèces et les écosystèmes ».

Le thème de cette édition de la Journée mondiale de la biodiversité met « l’accent sur la biodiversité en tant que fondement de notre alimentation et de notre santé», a-t-il expliqué, soulignant que «la biodiversité contribue de diverses manières, à la production  agricole et alimentaire».

A ce propos, le ministre de l’environnement et du développement durable a indiqué qu’il s’agit «de plantes cultivées, d’animaux sauvages ou domestiques mais aussi d’organismes génétiquement modifiés».

Le dernier rapport d’évaluation datant du 06 mai 2019  de la Plateforme intergouvernementale sur la biodiversité et les services écosystèmes (IPBES), tire la sonnette d’alarme sur la perte de « notre diversité biologique, a conclu Pr Joseph Séka Séka.

UFOA B/Football-Dames : Ange Koko, la meilleure joueuse du tournoi aime « jouer balle aux pieds » (Portrait)

Le rideau est tombé, samedi soir, sur la 2è édition du tournoi de l’Union des fédérations ouest-africaines (UFOA) de football dames, remportée par le Nigeria face à la Côte d’Ivoire (5-4 Tab ; 1-1) qui peut se consoler avec le titre de meilleure joueuse de la compétition décerné à sa footballeuse Ange Koko N’guessan qui a éclaboussé la compétition de sa classe. Portrait.38è minute de jeu de cette finale. Ange Koko s’empare du ballon pour exécuter un coup-franc. Elle envoie, tout en finesse le cuir qui va se loger sous la lucarne droite des buts  de la gardienne nigériane scotchée sur sa ligne, sans esquisser le moindre geste.  

Un but exceptionnel qui met tout le monde d’accord sur les différentes panoplies de l’internationale ivoirienne. Sang-froid, malice et précision, tout y est dans la réalisation de ce but.    

 Ange Koko N’guessan (29 ans), évoluant au club espagnol de Granadilla Tenerife, du haut de ses 1, 51m a survolé le tournoi par ses dribles chaloupés et déroutants, avec une force de pénétration à nulle autre pareille en dépit de son petit gabarit. Difficile de lui ravir le ballon dans les pieds. 

« J’aime jouer balle aux pieds », fait remarquer la native de Yopougon (Ouest d’Abidjan) où repérée par son instituteur de CM1, Ange Koko a commencé à jouer au football à l’école primaire Saint Job. Depuis, la petite Ange a évolué dans cette discipline sportive, sa « passion ». 

Elle qui a fait le « choix du football » au détriment des études qu’elle a arrêtées en classe de terminale. « J’avais du mal à concilier les deux, et comme dans la vie, il faut savoir prendre certaines décisions alors j’ai choisi le football », relate-t-elle. 

Après un doublé (championnat et coupe nationale) en 2013 avec son club Omness de Dabou, Ange Koko est élue meilleure joueuse de Côte d’Ivoire. La consécration. « C’était fabuleux, nous formions une bande de joyeuses copines qui prenions du plaisir à jouer au football », se souvient l’attaquante ivoirienne. 

La petite merveille étalera tout son talent en 2014 lors de la phase finale de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) de football en Namibie où elle a brillé de mille feux pour offrir la médaille de bronze (3è place) à son pays.  

A l’été 2016, après une coupe du monde au Canada où Ange Koko marque les esprits grâce un but d’anthologie inscrit face à la Norvège, l’internationale ivoirienne pose ses valises au FC Barcelone, dans le championnat espagnol. 

« Je ne croyais pas à mes yeux », se souvient-elle de son passage remarqué au FC Barcelone où Ange a côtoyé Lionel Messi.  Après avoir trainé sa petite silhouette sur les pelouses  en Lituanie et à Chypre, Ange Koko évolue donc dans l’équipe féminine du plus prestigieux club catalan où tous l’adulaient pour ses performances. 

Avec son nouveau club Granadilla Tenerife, Ange Koko auteure de quatre réalisations depuis le début de saison, ne cesse de progresser. Elle en a donné la preuve lors du tournoi de l’UFOA qui l’a désignée meilleure joueuse du tournoi par sa vivacité sur l’aire de jeu.

 

Pour gagner la CAN 2019 de football, il faut battre les meilleurs (Nicolas Pépé)

Auréolé de son Prix Marc-Vivien Foé du meilleur footballeur africain du championnat de France, l’Ivoirien Nicolas Pépé a estimé, lundi, dans un entretien accordé à Rfi, initiateur du Prix, que pour gagner la CAN (Coupe d’Afrique des nations), prévue du 21 juin au 19 juillet 2019 en Egypte, « il faut battre les meilleurs ».Pour le lauréat du Prix Marc-Vivien Foé 2019, « ce ne sera pas facile » pour la Côte d’Ivoire qui évoluera dans le groupe C dit « la mort » en compagnie du « costaud » Afrique du Sud, du « favori » Maroc et de la Namibie.

« Mais on fait ce métier pour disputer ce genre de matches et ce genre de compétitions. On sera prêt à relever ce défi et à passer ce premier tour. On sait que ce ne sera pas facile. Mais pour gagner cette CAN 2019, il faudra battre les meilleurs », déclare Nicolas Pépé qui va disputer sa première CAN.

Le nouveau joueur qu’il est, Nicolas Pépé « arrive pour apporter un plus »  à la sélection nationale et non en « leader offensif ». 

« Des éléments offensifs comme Max Gradel, qui a remporté la CAN 2015, pourront  apporter davantage d’expérience que moi. Moi, j’apporterai davantage mon explosivité, ma combativité. Ce sera une CAN assez compliquée », insiste l’attaquant lillois.

Faisant partie d’une nouvelle et belle  génération, « composée de beaucoup de binationaux », reconnait-il, « c’est à nous d’écrire notre histoire, après la génération dorée, en commençant par la CAN 2019 en Egypte ». 

« Il faudra bien la préparer pour pouvoir la gagner », en attendant « 2023 une CAN en Côte d’Ivoire qui sera très importante pour nous », concède le joueur de 23 ans qui estime que « c’est déjà bien » d’être lauréat du Prix Marc-Vivien Foé.

« Oui, ça représente quelque chose. Être le meilleur joueur africain en Ligue 1, c’est déjà bien, parce que le Championnat de France est très relevé. Mais ça ne dit pas tout, parce qu’il y a encore beaucoup de choses à accomplir. Mais c’est un bon début », se réjouit-il.

Cité dans des rassemblements publics, le Colonel Hervé Touré fait des précisions

Objet d’une « attention particulière » dans des rassemblements publics, le Colonel Touré Hervé-Armand Pélikan réitère son « engagement à servir la Côte d’Ivoire sous les ordres » du Président Alassane Ouattara, précise un communiqué parvenu, mardi, à APA.Depuis quelques temps, écrit l’Officier Supérieur des Forces Armées de Côte d’Ivoire (FACI) en formation depuis 2017 à l’Ecole Nationale d’Administration (ENA) , « il nous a été donné de constater un bouillonnement de la sphère politique avec l’usage  de noms d’officiers de l’armée au cours de rassemblement public ».

« Nous réitérons notre engagement sans faille à servir la Côte d’Ivoire sous les ordres du Président Alassane Ouattara, Chef Suprême des Armées, garant des Institutions de la République de Côte d’Ivoire », déclare le Colonel Touré Hervé Pélikan plus connu sous le sobriquet de Vetcho qui est « l’objet d’une attention particulière » pendant ces rassemblements.

Il rappelle qu’en « tant que militaire républicain », il est au « service de la Nation ».

« Tout citoyen sait que l’armée est et demeure une institution au service de l’Etat, avec impartialité. Nous ne saurions donc être membre ou soutien d’un quelconque mouvement politique », fait remarquer le Colonel Vetcho, « en service à l’état-major général des armées en tant que Chef du Bureau des Relations Internationales ».

Depuis septembre 2017, major de sa promotion dans la filière diplomatie des auditeurs libres de l’ENA, le Colonel Touré Hervé-Armand Pélikan, ancien commandant de zone (ex-rébellion), ex-Commandant de la 3è Région militaire de Bouaké, est régulièrement inscrit dans cette école.

Menu diversifié à la Une des journaux ivoiriens

Les journaux quotidiens ivoiriens parus, mardi, sur l’ensemble du territoire national offrent un menu diversifié allant de la politique à la justice militaire en passant par la sécurité et des faits de société.« La guerre entre l’ex-président de l’Assemblée nationale et le président Ouattara fait rage. Le régime menace de remettre Guillaume Soro à la CPI (Cour pénale internationale) », barre en Une LG Infos, expliquant « ce qui a déclenché toute cette affaire et les crimes qui sont imputés à l’ex-chef rebelle ».

Au même moment, Le Quotidien d’Abidjan se fait l’écho du « mauvais coup que Soro prépare contre Ouattara ». Ce qui fait dire à Générations Nouvelles que Soro prend « une mesure importante ».

Toujours en page politique, LG Infos revient sur l’annonce de l’adhésion prochaine du président du sénat au RHDP (Rassemblement des Houphouetistes pour la démocratie et la paix), relevant à ce sujet, pourquoi Jeannot Ahoussou Kouadio « lâche Bédié pour Ouattara ». 

Entre autres raisons, explique à son tour Le Patriote, voila déjà 8 ans (21 mai 2011-21 mai 2019) que Ouattara « reconstruit la Côte d’Ivoire » en développant, construisant, sécurisant, rassemblant, créant des emplois et en faisant rayonner ce pays aux yeux du monde.        

Le Temps s’invite de son côté à la séance plénière de l’Assemblée nationale, où selon lui, 89 députés de l’opposition ont boycotté, hier, Amadou Soumahoro.

« Je suis ouvert aux discussions », répond le président Soumahoro en Une de L’Inter, là où Le Nouveau Réveil reprend une déclaration du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI-RDA, ex-allié de la coalition au pouvoir) dans laquelle son président Konan Bédié interpelle Alassane Ouattara sur les récents événements de Béoumi.

« A l’instar de Béoumi, toutes les régions de Côte d’Ivoire sont-elles infestées de caches d’armes ? », interroge M. Bédié dans cette communication reprise par ce journal proche de son parti.

En page justice, Le Jour Plus s’intéresse à la rentrée judiciaire du tribunal militaire d’Abidjan où s’ouvrira près de 200 procès dont celui d’un officier supérieur qui est poursuivi pour escroquerie d’un milliard de francs CFA.

« Vol d’argent dans l’armée : Morou Ouattara, deux autres officiers ainsi qu’un gendarme qui a escroqué 1 milliard FCFA devant le juge », renchérit L’Inter.

La situation sécuritaire du pays intéresse également les journaux ivoiriens. A ce propos, Le Temps rapporte qu’en visite à Abidjan, le ministre français de l’intérieur très inquiet, affirme qu’« il y a de réels risques en Côte d’Ivoire ».

Le confrère croit ensuite savoir ce que l’émissaire du gouvernement français a dit à Ouattara sur cette affaire.  

Concernant les faits de société, Le Rassemblement consacre sa Une aux événements de Béoumi où le bilan s’est alourdit à 10 morts et 104 blessés, selon le confrère.

Dans ce département de la région de Gbêkê (Bouaké, Centre-Nord), théâtre d’un conflit intercommunautaire la semaine dernière, des corps n’ont pas été encore identifiés et des comités d’écoute ont été installés sur le terrain, ajoute ce journal, qui livre tout sur la réunion des cadres de la région sur cette situation.

Soir Info poursuit dans le même élan en écrivant : après Béoumi, Kocoumbo explose. Le poste de gendarmerie et la mairie de cette ville du Centre ivoirien ont été vandalisés, tandis que des affrontements avec les forces de l’ordre ont fait 1 mort, affiche le journal indépendant.

Soir Info enchaîne avec la situation d’Attécoubé (District d’Abidjan, Sud) où des blessés ont été enregistrés après une descente des populations dans la rue contre les microbes (jeunes délinquants armés d’armes blanches).

« Affrontements interethniques : après Béoumi des violences éclatent à Kocoumbo, faisant un mort et des commerces saccagés », reprend à son tour Le Temps.

Ce qui fait écrire à LG Infos que les ivoiriens sont unanimes sur la responsabilité du pouvoir après les affrontements meurtriers à Béoumi.

Côte d’Ivoire: le lancement de l’enquête « Balance des paiements 2018 » prévu jeudi

Le ministère ivoirien de l’Economie et des finances, organise jeudi, en collaboration avec la direction nationale de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO), une journée de lancement de l’enquête « Balance des paiements 2018 », indique une note transmise lundi à APA.Cette journée, qui débute à 8 heures (GMT), à la Chambre de  Commerce et d’Industrie de Côte d’Ivoire sise à Abidjan-Plateau, sera  marquée par un atelier destiné à l’ensemble des acteurs intervenant  directement ou indirectement dans les relations financières entre la  Côte d’Ivoire et l’étranger.  

La Balance des  paiements est un état statistique qui retrace, sous forme comptable,  l’ensemble des flux d’actifs réels, financiers et monétaires entre les  résidents d’une économie et les non-résidents, au cours d’une période  donnée. 

L’enquête permettra d’ « évaluer  l’insertion de l’économie dans son environnement extérieur, d’identifier  l’apparition de déséquilibres et de comprendre comment ces  déséquilibres sont financés par le reste du monde », souligne la note.  

Cet  exercice constitue, en outre, une source contributive à l’élaboration  de certains agrégats nationaux et apparaît comme un élément essentiel de  la statistique nationale. A travers l’atelier, l’Etat ivoirien et la  BCEAO veulent sensibiliser les acteurs concernés par la collecte des  données.     

L’objectif recherché par cette  journée est également d’informer les différents acteurs sur l’importance  de l’enquête de la Balance des paiements et de les amener à apporter  leur contribution à la réussite de ladite enquête.  

Au  cours de ce moment, il sera présenté aux différents acteurs le contenu  des questionnaires conçus suivant la typologie de l’activité des  différents agents économiques. Et ce, en vue de leur donner des  explications sur la manière de les renseigner convenablement. 

Il  est par ailleurs prévu la présentation et l’explication de la notice  technique à l’intention des déclarants, ce qui devrait permettre  d’identifier les difficultés éventuelles rencontrées par les structures  faisant l’objet d’enquête et de trouver les solutions idoines. 

Dans  chaque Etat membre de l’Union économique et monétaire ouest-africaine  (UEMOA), un Comité de Balance des Paiements notamment présidé par le  ministre en charge des Finances ou son représentant est mis en place. 

Ce  comité a pour missions de rechercher les méthodes propres à améliorer  la collecte des données nécessaires à l’établissement de la balance des  paiements et de la position extérieure globale, d’arrêter  périodiquement, de valider et de publier les statistiques sur la balance  des paiements.  

L’enquête implique les  autorités institutionnelles, administratives et monétaires, les  intermédiaires financiers, les organisations professionnelles et les  acteurs du secteur privé, ainsi que les partenaires au développement,  les représentations des organisations internationales et des ONG  internationales.

En Côte d’Ivoire, le Comité de  la Balance des paiements est présidé par le directeur général du Trésor  et de la comptabilité publique et le secrétariat technique. Il est  assuré par la direction nationale de la BCEAO.  

Côte d’Ivoire/CMU: signature de deux conventions entre la profession pharmaceutique et la Nouvelle pharmacie de santé publique

La Nouvelle pharmacie de la santé publique de Côte d’Ivoire (NPSP) et la profession pharmaceutique ont signé lundi à Abidjan deux conventions dans le cadre de la Couverture maladie universelle (CMU) en vue de la disponibilité géographique et l’accessibilité financière des médicaments dans les établissements publics, parapublics et dans les officines privées de pharmacie.Ces conventions qui interviennent dans le cadre de la mise en œuvre de la Couverture maladie universelle constituent une étape devant aboutir à la généralisation de l’assurance maladie, en rendant disponibles les produits pharmaceutiques remboursables par la CMU dans les pharmacies privées.

La cérémonie de signature, s’est tenue sous l’égide du Premier ministre, Amadou Gon Coulibaly, qui s’est félicité de cette « avancée majeure pour faciliter l’accès aux médicaments aux populations, particulièrement les plus démunies » grâce à ce partenariat innovant entre les acteurs du secteur pharmaceutique.  

Par ailleurs, il a rappelé que le prélèvement pour les cotisations démarre le 1er juillet prochain, quand le 1er octobre 2019, les ivoiriens qui seront assujettis à cette assurance pourront bénéficier des prestations de ladite assurance.   

Les documents paraphés sont notamment la Convention d’approvisionnement en produits de santé dans le cadre de la CMU et le Mémorandum d’entente sur le schéma opérationnel d’approvisionnement et de distribution des médicaments dans le cadre de cette CMU.

La convention d’approvisionnement en produits de santé, elle, définit les conditions et les modalités de partenariat entre la NPSP Côte d’Ivoire et la Chambre syndicale de la répartition pharmaceutique dans le cadre de la prise en charge globale médicale des adhérents de la CMU dans les officines privées de pharmacie.

Elle définit particulièrement les modalités d’approvisionnement des Grossistes privés pharmaceutiques (GPP), les acteurs en charge de la distribution auprès des officines privées de pharmacie, le règlement des prestations des GPP, le suivi-évaluation et les conditions de recouvrement. 

Quant au mémorandum d’entente sur le schéma opérationnel d’approvisionnement et de distribution des médicaments, il établit les modalités de partenariat entre la NPSP de Côte d’Ivoire, le Conseil national de l’ordre des pharmaciens  (CNOP-CI) et l’Union nationale des pharmaciens privés (UNPPCI).

L’un des volets fondamentaux de la prise en charge des usagers de la CMU est la disponibilité géographique et financière constante des médicaments essentiels de qualité, sûrs et  efficaces. Dans l’optique de la généralisation de la CMU, intervient notamment cette stratégie pour rendre disponibles les produits de santé dans tout le pays à destination des adhérents. 

Les différents signataires sont le professeur Yapi Ange-Désiré pour la Nouvelle pharmacie de la santé publique, Diawara Ibrahim pour la Chambre syndicale de la répartition pharmaceutique, Arounan Diarra pour le Conseil national de l’Ordre des pharmaciens de Côte d’Ivoire et Ouattara Kanigui pour l’UNPPCI.

Le mémorandum d’entente entre la Nouvelle PSP Côte d’Ivoire, le Conseil National de l’Ordre des Pharmaciens de Côte d’Ivoire (CNOP-CI) et l’Union Nationale des Pharmaciens Privés de Côte d’Ivoire (UNPPCI) « permettra la mise à disposition aux assurés CMU de bénéficier de médicaments efficaces, de qualité, moins chers et au même prix dans les pharmacies des hôpitaux et les pharmacies privées sur toute l’étendue du territoire ivoirien », a déclaré professeur Yapi Ange-Désiré, Directeur général de la NPSP.

C’est dans cet objectif que les parties ont collaboré efficacement à la mise en œuvre du schéma opérationnel d’approvisionnement et de distribution des médicaments dans le cadre de la CMU.  Dans ce schéma, la Nouvelle PSP Côte d’Ivoire, compte tenu de son statut particulier assure de manière exclusive l’achat des médicaments moins chers et les distribue dans le circuit public.

En ce qui concerne le circuit privé, la distribution sera assurée par les quatre distributeurs pharmaceutiques privés et la dispensation par les pharmaciens privés.

Arounan Diarra du Conseil national de l’Ordre des pharmaciens de Côte d’Ivoire (CNOP) a  soutenu que la signature de ces conventions «témoigne de la ferme volonté des pharmaciens d’accompagner le gouvernement » dans ce projet.

La Couverture maladie universelle (CMU) est un système national obligatoire contre le risque maladie. Elle vise à garantir l’accès à moindre coût à l’ensemble des populations ivoiriennes ou non, résidant sur l’ensemble du territoire.

La Caisse nationale d’assurance maladie (CNAM) est l’organe chargé de réguler et de piloter la CMU en Côte d’Ivoire.

Le gouvernement ivoirien a fixé en mars dernier, le début du paiement des cotisations du régime général de base et du régime d’assistance médicale de la Couverture maladie universelle (CMU), au 1er juillet prochain.

Les soins de la CMU se feront dans les centres conventionnés. L’assuré paie un ticket modérateur de 30% et l’assurance le reste, à hauteur de 70%. Quant à la cotisation, elle s’élève à 1 000 FCFA par mois et par individu. C’est donc à l’issue du délai de carence que le patient bénéficie des prestations. 

La Couverture maladie universelle se veut une assurance sociale qui prend en compte le secteur formel et informel. Les cotisations sont prélevées avec des organismes de gestion déléguée, chargée de faire la collecte des cotisations des assurés.

Des experts dressent le bilan des opérations de maintien de la paix sur le continent à Grand-Bassam

La 4è Session internationale de réflexion stratégique (SIRS) de l’Institut d’Etudes Stratégiques et de Défenses (IESD), s’est ouverte, lundi dans la cité balnéaire de Grand-Bassam avec pour principal sujet le bilan des opérations de maintien de la paix en Afrique, a constaté APA sur place.Selon le Directeur général des affaires administratives et financières du ministère d’Etat, ministère de la défense,  le général Mamby Koné, représentant le ministre d’Etat Hamed Bakayoko,  le thème « les opérations de maintien de la paix en Afrique : force africaine en attente, armées africaines. Etat des lieux et perspectives » permet de passer «  en revue  les différentes actions menées aussi bien au niveau des  Nations unies  que pour les organisations africaines  pour  prévenir  les conflits et maintenir la paix et la sécurité ».

« Il est un cadre  de partages d’expériences  entre les différents acteurs impliqués dans le opérations de maintien de la paix, un  lieu pour les différents acteurs  de  confronter leurs points de vue, de créer une synergie d’actions dans les nouvelles opérations en matière de maintien de la  paix », a ajouté Mamby Koné.

L’émissaire du ministre d’Etat a invité les auditeurs de cette session à faire « des propositions concrètes en vue de faire de l’africanisation des opérations une réalité ».

Par ailleurs, le Directeur en charge des affaires financières du ministère de la défense a annoncé le déploiement « imminent  (…) d’un bataillon de 650 Hommes sur le théâtre des opérations au Mali », rappelant les performances de l’ex Opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire (ONUCI) qui a permis  à son pays « d’emprunter le chemin de la paix durable ».

Le Représentant -Résident du PNUD en Côte d’Ivoire, partenaire de  l’Institut a, quant à lui, fait remarquer que le SIRS 2019 est une «  excellente opportunité pour débattre de l’efficacité de la contribution  des forces africaines  dans les opérations de maintien de la paix  et pour orienter les politiques ».

Ce sont 76 auditeurs dont 30 nationaux 46 internationaux originaires de 20 pays d’Afrique et de 6 communautés régionales qui prendront part à cette 4è réunion  de la session internationale qui s’achèvera vendredi prochain.

La Côte d’Ivoire et la France intensifie leur coopération contre l’immigration irrégulière

La Côte d’Ivoire et la France ont décidé d’intensifier leur coopération contre l’immigration irrégulière, a annoncé lundi à Abidjan, Sidiki Diakité, le ministre ivoirien de l’intérieur et de la sécurité au terme d’un entretien avec son homologue français Christophe Castaner qui séjourne à Abidjan depuis dimanche.« Sur les questions abordées, je dirai que nous avons abordé toutes les  questions de sécurité intérieure, mais particulièrement celles  consacrées à l’immigration irrégulière. Sur la question, nous avons  décidé d’intensifier notre coopération», a déclaré M. Diakité estimant «  qu’un ivoirien en situation irrégulière n’a pas sa place dans les pays  de l’Union européenne». 

« Le gouvernement travaille à cela et la France a  également promis de nous apporter son concours pour nous appuyer non  seulement dans le contrôle aux frontières, mais aussi nous aider à  mettre en place des projets qui puissent permettre à nos jeunes de  rester sur place en Côte d’Ivoire », a-t-il ajouté. 

En ce qui concerne  les réseaux de passeurs, a poursuivi, M. Diakité, la Côte d’Ivoire a  initié d’importantes actions qui ont permis l’arrestation de près de 40  passeurs et l’interpellation de 200 autres passeurs. « Nous avons décidé  de mettre l’accent sur la lutte contre tous les moyens de financement  du terrorisme y compris les enlèvements qui se multiplient et dans ce  cadre des formations vont être dispensées à la police ivoirienne », a  également fait savoir M. Diakité. 

 Avant lui, Christophe Castaner, le  ministre français de l’intérieur a dévoilé à la presse, le contenu de  ces échanges avec son homologue ivoirien. 

« Nous avons abordé des  projets que portent la Côte d’Ivoire. Nous avons abordé les questions  migratoires, les sujets de lutte contre le terrorisme, d’échanges de  renseignements et d’échanges de partenariats forts», a dit à son tour,  M. Castaner annonçant que « nous avons pris un engagement commun sur un  sujet qui pourrait se développer et contre lequel nous voulons lutter  ensemble qui est celui des enlèvements ». 

Selon lui, les risques  terroristes ne respectent aucune frontières et «  les risques que nous  connaissons au Mali, au Burkina Faso, peuvent  frapper la Côte d’Ivoire  et nous souhaitons aider ce pays à lutter  activement contre ce risque».  

Après cet entretien avec son homologue ivoirien, le ministre de  l’intérieur français a mis le cap sur l’école nationale de police sis à  Cocody, un quartier huppé dans l’Est d’Abidjan où il a instruit des  élèves-commissaires sur le terrorisme avant d’assister à un exercice de  maintien de l’ordre public.  

Dimanche, en début de soirée, M. Castaner a  été reçu en audience par le président ivoirien Alassane Ouattara avec  qui il a évoqué les relations de coopération entre la France et la Côte  d’Ivoire, notamment, la lutte contre le terrorisme, les différentes  formes de criminalité et la migration irrégulière.

La Chair UNESCO Eau, femmes et pouvoir de décisions signe une convention avec un cabinet

La Chair UNESCO « Eau, femmes et pouvoir de décisions» (EFPOD) de Côte d’Ivoire a signé à Abidjan une convention avec le cabinet CI-Excelsior pour former, accompagner et coacher les jeunes filles dans les collèges, lycées et universités du pays, rapporte une note d’information transmise, lundi à APA.Cette convention a été paraphée, samedi, par la titulaire de la Chair UNESCO « Eau, femmes et pouvoir de décisions» (EFPOD), Euphrasie Kouassi Yao et la responsable du cabinet CI-Excelsior, Pascale Guéï-Ecaré, en marge de la deuxième édition de Excell, un panel bimensuel du cabinet destiné à la promotion de la jeune fille en valorisant ses compétences pour son autonomisation.La Chaire UNESCO « Eau, femmes et pouvoir de décisions » (EFPOD), est un programme qui œuvre à créer un environnement favorable à la promotion du Genre et à l’autonomisation des femmes dans une perspective de développement équitable, inclusif et durable.Justifiant cette signature, Mme Yao, également coordonnatrice du Compendium des compétences féminines de Côte d’Ivoire (COCOFCI) et Conseillère du Chef de l’Etat en matière de Genre, a noté que ce Compendium a fait « ses preuves avec les femmes cadres de haut niveau, les femmes rurales et les femmes de la diaspora ».C’est pourquoi, dans sa deuxième phase, ce programme a décidé d’aller vers « ces jeunes filles futures leaders qui sont dans les lycées, collèges et universités pour les former, les accompagner et les coacher ».Cette deuxième édition de Excell, qui a réuni au Lycée Sainte-Marie de Cocody (Est d’Abidjan) des personnalités de la vie économique, politique et sociale ivoirienne a été un moment de partage d’expériences au cours d’une conférence de motivation animée notamment par la parlementaire Véronique Aka, Euphrasie Kouassi Yao et la vice-présidente de l’Assemblée nationale, Jeanne Peuhmond.

Une manifestation contre l’insécurité vire à l’affrontement entre policiers et civils à Abidjan

Une manifestation des populations d’Attécoubé dans l’ouest d’Abidjan contre l’insécurité, notamment contre les microbes (Jeunes délinquants mineurs baptisés microbes dans le jargon ivoirien), dans leur commune, s’est muée lundi en un violent affrontement avec les forces de l’ordre, a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.Plusieurs détachements de la police et de la gendarmerie ivoirienne  avec un dispositif impressionnant anti-émeute,  ont tenté pendant des  heures de contenir une foule de jeunes manifestants surexcités et  déterminés à tenir leur marche ( non autorisée par les autorités  locales). Jets de pierres contre jets de gaz lacrymogènes et autres  projectiles, policiers et civils se sont affrontés des heures durant.  

Dans la matinée de ce lundi,  des populations d’Attécoubé ont initié une  manifestation pour réclamer des autorités plus d’infrastructures  sécuritaires dans leur commune en proie à une insécurité grandissante.  

Les manifestants brandissaient des écriteaux où l’on pouvait entre  autres lire, « 10 ans sans commissariat, je veux mon commissariat » et «On ne veux plus de microbes ( Jeunes délinquants qui attaquent à la  machette) à Attécoubé ».

 Ces affrontements entre forces de l’ordre et  populations civiles ont créé la psychose dans cette commune  obligeant commerces et écoles aux encablures de la mairie à fermer.

Projet Sublime Côte d’Ivoire: 480 milliards FCFA d’investissements touristiques prévus pour la zone de San-Pedro

Quelque 480 milliards de FCFA d’investissements touristiques sont prévus pour la zone de San-Pedro, dans le Sud-ouest ivoirien, a indiqué dimanche le ministre du Tourisme et des loisirs, Siandou Fofana, au terme d’une visite touristique dans le Sud-ouest du pays.Cette visite, qui s’est déroulée du 15 au 19 mai 2019, intervient dans le cadre de la Caravane Sublime Côte d’Ivoire, la stratégie nationale de développement du secteur du tourisme à échéance 2025, dont le financement global est estimé à 3 200 milliards de Fcfa.    

   Pour la zone San-Pedro, chef-lieu de préfecture, « c’est 480 milliards Fcfa d’investissements » qui sont prévus pour le développement du secteur du tourisme de la région, a fait savoir M. Siandou Fofana, face à la presse, dans cette cité balnéaire.

« Dans les 480 milliards Fcfa, il y a deux modules de financement », ceux essentiellement du ressort des infrastructures touristiques, des loisirs et hôtelières, tandis que le second module concerne les infrastructures d’accompagnement telles la réhabilitation des routes, a relevé M. Siandou Fofana.   

Pour la stratégie Sublime Côte d’Ivoire, ajoutera-t-il, c’est 1 500 kilomètres de routes « définies » pour la région du sud-ouest ivoirien. Des travaux d’infrastructures intégrés dans l’enveloppe des 480 milliards de Fcfa dont « les financements sont déjà acquis ».  

La Côte d’Ivoire qui ambitionne d’être un pays émergent en 2020, a élaboré un Programme national de développement  (PND 2016-2020) de 30 000 milliards Fcfa dont « une enveloppe de 3 557 milliards Fcfa » est destinée pour les travaux neufs et de renforcement des chaussées. 

« Sur le modèle de ces deux modules, il y a 1 500 milliards de Fcfa que l’Etat va engager pour faire la mise en œuvre de sa stratégie Sublime Côte d’Ivoire, le reste étant à rechercher auprès des investisseurs privés »,  a poursuivi le ministre ivoirien du Tourisme et des loisirs.  

Sept zones d’investissements ont été élaborées. Selon le ministre du Tourisme, les financements se feront au regard des priorités du gouvernement. San-Pedro est la première région visitée par cette caravane qui devrait s’étendre chaque mois dans une région touristique.    

 « Au terme de cette stratégie, en 2025, on devrait être à mesure d’être parmi les quatre pôles de croissance du pays, notamment le troisième pôle économique ivoirien »,  a dit M. Siandou Fofana, qui a souligné que le secteur enregistre « un peu plus de 6,5% » dans le PIB de la Côte d’Ivoire. 

San-Pedro abrite le deuxième port de la Côte d’Ivoire. Ce port est le premier exportateur mondial de cacao. L’Etat ivoirien veut mettre à niveau les infrastructures routières et hôtelières pour la Coupe d’Afrique des nations de football (CAN ) prévue en 2023 et qui se déroule en partie dans cette cité.

La Côte d’Ivoire, troisième destination du tourisme d’Affaires en Afrique après le Nigeria et le Maroc, envisage de devenir un hub touristique sur le continent et une destination de référence en Afrique de l’Ouest avec 5 millions de visiteurs à l’horizon 2025.

Les sujets politiques dominent la Une des journaux ivoiriens

Les sujets politiques dominent la Une des journaux quotidiens ivoiriens parus, lundi, sur l’ensemble du territoire national.Dans une interview accordée à Le Jour Plus, Kobenan Kouassi Adjoumani, porte-parole du Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP, coalition au pouvoir) revient sur l’affaire : « Amadou Gon est-il présidentiable ? », soulignant à ce propos qu’à travers cette interrogation, l’opposition politique ne fait que démontrer qu’elle « craint » et « redoute » cet homme.

C’est d’ailleurs pourquoi, poursuit-il dans le même journal que le Premier ministre « suscite tant de levées de bouclier ». « Gon Coulibaly fait peur à l’opposition », coupe court M. Adjoumani en couverture de Le Patriote.

Ce qui fait dire à Le Mandat que le ministre et porte-parole du RHDP répond au PDCI (Parti démocratique de Côte d’Ivoire). « En se jetant dans les bras de Gbagbo, Bédié a mangé son totem », écrit Le Patriote en rapportant en Une les propos de Kouassi Adjoumani.

Ce journal s’intéresse par la suite au député-maire FPI (Front populaire ivoirien) de Yakassé-Attobrou (Sud) qui selon le confrère a viré au RHDP.

« Séduit par le travail de Ouattara, le député-maire de Yakassé-Attobrou atterrit au RHDP », confirme L’Expression à côté de Soir Info, qui écrit à son tour qu’un « bonnet du FPI vire au RHDP ».

Dans le même élan, citant le maire de Didiévi, Dr Brice Kouassi, Le Partiote annonce cette fois-ci « l’adhésion prochaine » du président du Sénat, Jeannot Kouadio Ahoussou au RHDP.

Ce qui fait écrire à Soir Info qu’au cours d’une rencontre samedi à Didievi, Dr Kouassi a annoncé l’arrivée d’Ahoussou au RHDP.

Désillusionné et très amer, Guillaume Soro avoue : « Gbagbo vaut mieux que Ouattara », affiche pour sa part Le Temps. « Gbagbo m’avait averti » à propos de la dictature de Ouattara « mais je ne l’ai pas écouté », reprend Le Quotidien d’Abidjan en citant à son tour M. Soro.

Pour LG Infos, ces aveux de Soro « clarifient tout » sur la rébellion de 2002 et les violences électorales en 2010. L’Inter dresse quant à lui, le répertoire du week-end des tirs groupés de personnalités contre Guillaume Soro, quand dans les colonnes de Notre Voie, le vice-président du FPI de Pascal Affi, Kouakou Krah prévient que « le peuple n’acceptera pas un passage en force en 2020 ».

Côte d’Ivoire: la télévision islamique Al Bayane démarre ses programmes dans quelques jours

La télévision nationale islamique, Al Bayane démarrera ses activités dans quelques jours, a annoncé, vendredi à Abidjan, le Directeur général du Groupe Radio-télévision Al Bayane, Djiguiba Cissé au cours de la 3è édition du «Dîner Thinks» pour témoigner la reconnaissance de la radio Al Bayane à ses partenaires et annonceurs.«Nous voulons vous adressez nos sincères remerciements et vous exprimer nos sincères gratitudes », a lancé l’Imam Djiguiba Cissé à l’endroit des partenaires et  annonceurs de la radio Al Bayane rassemblés dans un hôtel luxueux, dans le sud de la capitale économique ivoirienne, en présence du ministre de la communication et des médias, Sidi Tiémoko Touré et du Secrétaire d’Etat auprès du Premier ministre chargé du budget et du portefeuille de l’Etat, Moussa Sango.

Après avoir dressé un bilan élogieux de la radio Al Bayane, classée première radio ivoirienne en terme d’audience par l’Agence française de mesure d’audience des médias «Médiamétrie» et la Haute autorité de la communication audiovisuelle (HACA), de 2013 à 2019, Djiguiba Cissé a présenté  « les prochaines étapes de notre évolution vers notre objectif commun, celui de la promotion de l’Islam à travers les médias ».

« Permettez-moi de vous annoncer que dans quelques jours, la télévision Al Bayane verra le jour. Vous verrez les images de ce média qui viendra agrandir le portefeuille de notre maison commune », a-t-il annoncé, projetant que « la télévision Al Bayane sera l’une des meilleures chaînes pour la qualité et la richesse de son programme ».

 «Cette étape marque le début de nouveaux défis », a poursuivi le Directeur général de ce Groupe, soulignant la responsabilité commune de la communauté à « les relever tous ensemble».

Une opération dénommée « Tempête verte » destinée à mobiliser un milliard de FCFA pour la mise en place de cette télévision nationale islamique a été lancée en mai 2018 avec en ligne de mire un million de fidèles musulmans à raison de 1000 de FCFA par personne.

Ce sont au total 106 émissions et rubriques dans divers domaines (Coran, culte, économie, santé, marketing commercial, droit, société, animation, divertissement, sport, culture et l’information qui meublent la grille de programme de la radio Al Bayane.

La Radio nationale islamique Al Bayane émet depuis le 11 novembre 2001 et elle couvre aujourd’hui plus de 95 % du territoire national grâce à 17 stations dont 5 autonomes. Outre le français, elle émet dans une vingtaine de langues locales de même qu’internationales comme l’anglais et l’arabe.

La lutte contre le terrorisme au centre des échanges entre Ouattara et Castaner

Le Président ivoirien Alassane Ouattara, a échangé, dimanche, en début de soirée, à sa Résidence sise à Cocody Riviera – Golf, avec le ministre français de l’Intérieur, Christophe Castaner, rapporte une note d’information de la présidence ivoirienne transmise à APA.M. Castaner a évoqué avec Alassane Ouattara « les relations de  coopération entre les deux pays, notamment la lutte contre le  terrorisme, les différentes formes de criminalité et la migration  irrégulière », précise la note d’information.

Sur cette dernière  question,  poursuit le texte, Christophe Castaner a révélé que « la  France accueille de nombreux étudiants Ivoiriens dans le cadre de la  migration régulière, ainsi que d’autres Ivoiriens qui y viennent dans le  cadre de la coopération économique ou des regroupements familiaux ».

«  Mais à côté de ces personnes, se trouvent d’autres Ivoiriens qui  viennent en France de manière irrégulière » ajoute la note  d’information.

A ce niveau, M. Castaner a précisé, selon la note, que la France et la Côte d’Ivoire ont convenu de conjuguer leurs efforts pour mieux adresser la question, de façon à éviter cette migration irrégulière qui comporte beaucoup de risques.

Le Ministre français de l’Intérieur a réaffirmé sa foi en la Côte d’Ivoire, « un pays sûr, en développement, puissant politiquement et économiquement », conclut le document qui note que le ministre d’Etat, ministre de la Défense, Hamed Bakayoko, le ministre de l’Intérieur, Sidiki DIakité et des membres du Cabinet présidentiel ainsi que l’Ambassadeur de France en Côte d’Ivoire, Gilles Huberson, ont pris part à la rencontre.