Ligue 1 ivoirienne de football: l’Asec domine l’AFAD ( 3-2)

En confrontation dimanche soir au stade Robert Champroux de Marcory ( Sud d’Abidjan) pour le compte de la 18è journée de la ligue 1 ivoirienne, l’Asec Mimosas a dominé ( 3-2) l’Afad.Dès l’entame de l’opposition,  Amed Touré, l’attaquant burkinabé  des « Jaune et noir» ouvre le score sur un but matinal  inscrit à la 9è  minute. L’Afad rétablit aussitôt la parité à la 11è minute grâce à  Gnadou Joseph. De retour des vestiaires après la récréation, les poulains  d’Amani Yao, le coach de l’Asec, reprennent le dessus. 

Sur une balle en  profondeur de N’Dao Lamine, l’attaquant Mimos, Amed Touré se retrouve  seul face au portier de l’Afad qu’il prend à contre-pied réalisant ainsi un doublé à la 61è minute. 

Amed  Touré, bien inspiré corse l’addition  pour l’Asec Mimosas en inscrivant un triplé à la 65è minute sur une  belle complicité avec son coéquipier Bagaté Salif. Menés ( 3-1), les  Afadistes, fouettés dans leur orgueil, multiplient les offensives et  sont récompensés à la 86è par Gnadou Joseph qui inscrit un doublé.

C’est  sur ce score de (3-2) en faveur des «Jaune et Noir) que l’arbitre  Sinko Bienvenu met fin à la rencontre. Au stade Biaka Boda de Gagnoa (  centre-ouest), les militaires de la SOA, les leaders de la compétition,  ont été tenus en échec par le Lys FC (1-1).

Classement après la 18è journée

1er- SOA: 39 pts+12

2è-FC San-Pédro : 33 pts+11

3è-Racing: 32 pts+10

4è-Bouaké FC: 28 pts+2

5è- Asec: 27 pts+4 ( -1 match)

6è- Afad: 25 pts+0 ( -1 match)

7è- SC Gagnoa : 24 pts-1

8è- Africa sports : 24 pts-5

9è- As Tanda : 22 pts-4

10è- Usc Bassam: 21 pts-4

11è- Abengourou : 20 pts-3

12è- Wac: 19 pts+0

13è- Lys FC Sassandra : 19 pts-2

14è- Moossou FC : 8 pts-22

Présidentielle sénégalaise: 20 606 Sénégalais de Côte d’Ivoire votent dans 48 localités ivoiriennes

Quelque 20 606 ressortissants sénégalais ont commencé à voter, dimanche matin, dans 69 bureaux de vote répartis dans 48 localités ivoiriennes dans le cadre de la présidentielle sénégalaises, a constaté APA sur place.Selon des sources consulaires  interrogées par APA, «20 606 ressortissants  inscrits sur la liste électorale voteront  dans 48 localités à travers 69 bureaux de vote» en Côte d’Ivoire. L’Ambassadeur du Sénégal en Côte d’Ivoire après avoir accompli son vote, a invité ses compatriotes à voter dans le calme.

«Nous sommes à la 11ème élection. Les élections se sont toujours déroulées correctement et de manière démocratique », a fait remarquer Abdou Lahad Sourang, rencontré dans les locaux du Consulat du Sénégal à Abidjan qui abritent deux bureaux de vote.

« Qu’ils viennent, qu’ils votent  et qu’ils attendent les résultats », a  lancé le diplomate à l’endroit des électeurs. M. Sourang a rappelé  que  « le Sénégal est un pays démocratique où les gens ont toujours voté  correctement, où les résultats sortent en moins de 24 heures ».

Outre le chef de l’Etat sortant Macky Sall, parrainé par la coalition « Benno Bokk Yaakaar » (BBY, majorité présidentielle), quatre opposants prennent part à cette présidentielle sénégalaise. Il s’agit de El Hadj Issa Sall (Parti de l’unité et du rassemblement, PUR), Idrissa Seck (coalition Idy 2019), Madické Niang (coalition Madické 2019) et Ousmane Sonko (coalition Sonko 2019).

Ce sont au total 6 683 043 Sénégalais qui sont inscrits sur la liste électorale.  Ils accompliront leur devoir civique dans  les 15 397 bureaux de vote ouverts dans le pays et à l’étranger pour élire leur président parmi ces cinq candidats. Pour cette présidentielle, 746 bureaux de vote ont été ouverts à l’intention des Sénégalais de la diaspora.

Ligue 1 ivoirienne de football: FC San-Pédro étrille Moossou FC ( 3-0)

Le FC San-Pédro a étrillé samedi soir ( 3-0) le club de Moossou FC à domicile au Stade Auguste Denise au terme d’un match de la 18è journée de la ligue 1 ivoirienne de football. Pour le compte de cette même journée, l’ASI d’Abengourou et l’AS  Tanda se sont neutralisés ( 1-1), l’Africa sports d’Abidjan et le  Sporting club de Gagnoa se sont également quittés sur le score nul et  vierge de ( 0-0).

Quant aux clubs de  Williamsville Athletic  Club ( WAC) et le Racing Club d’Abidjan, ils ont respectivement dominés  Bouaké FC (2-0) et l’USC Bassam ( 1-0). La 18ème journée de cette  compétition se poursuit dimanche avec les confrontations Afad-Asec  Mimosas au Stade Robert Champroux de Marcory ( Sud d’Abidjan) et Lys  FC-SOA au stade Biaka Boda de Gagnoa ( Centre-ouest).

Classement provisoire Ligue 1 ( 18ème journée)

1er- SOA: 38 pts+12 ( -1 match)

2è- FC San-Pédro: 33 pts+11

3è- Racing Club d’Abidjan: 32 pts+10

4è- Bouaké FC: 28 pts+3

5è- Afad: 25 pts +1 ( -1 match)

6è- Asec: 24 pts+1 ( -1 match)

7è- Sc Gagnoa: 24 pts+1 ( -1 match)

8è-Africa sports : 24 pts-5

9è- As Tanda : 22 pts-1

10è- Usc Bassam: 21 pts-1

11è- Abengourou:  20 pts-3

12è- WAC: 19 pts+0

13è- Lys FC: 18 pts-2  ( -1 match)

14è- Moossou FC : 18 pts-22

Côte d’Ivoire: plus de 600 candidats participent aux concours pédagogiques

Quelques 608 candidats composent ont entamé, samedi, les épreuves écrites des concours et examens pédagogiques du ministère de l’éducation nationale, de l’enseignement technique et de la formation professionnelle, a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.Il s’agit du concours aux fonctions d’Adjoints au chef d’établissement (ACE) qui enregistre 268 candidats pour 202 postes et du concours d’accès aux fonctions d’Adjoints au Directeur de Centre d’animation et de formation pédagogique (CAFOP).  Quelque 25 candidats participent à ce concours des ADC pour 10 postes disponibles.

Au programme de ces épreuves, figurent des candidats pour l’obtention du   Certificat d’aptitude pédagogique (CAP, 106 candidats) et  le   Certificat  élémentaire  d’Aptitudes pédagogiques   (CEAP-209  candidats).

 Selon le chef de cabinet du ministère de l’éducation nationale, de l’enseignement technique et de la formation professionnelle, Abdoulaye Kouyaté  qui a sillonné les 3 centres de composition  (Lycée classique d’Abidjan, lycée moderne de Cocody et collège moderne du Plateau), il s’agit de « donner la culture de la compétence, pour impulser une école de qualité ».

« Depuis 2011, l’éducation nationale a amorcé des  réformes. Il faut des collèges de proximité  pour faire en sorte que tous les enfants bénéficient d’un encadrement qui puisse leur permettre de donner le meilleur d’eux-mêmes », a expliqué le Chef de cabinet.

M. Kouyaté a rappelé qu’à «l’horizon 2020, il est prévu la construction de plus de 200 collèges à travers  le Contrat de désendettement et de développement (C2D),70 collèges prévus par l’Etat ». «Tout cela consomme du personnel », a  conclu Abdoulaye Kouyaté.

SIA 2019: « Il faut repenser l’agriculture dans la chaîne des valeurs » (Sangafowa Coulibaly)

Le ministre ivoirien de l’agriculture et du développement rural, Mamadou Sangafowa Coulibaly a estimé, samedi à Paris, où s’est ouverte la 56è édition du Salon international de l’agriculture (SIA) que la pénibilité des métiers agricoles n’était pas l’obstacle à la motivation des jeunes dans ce secteur d’activité, mais «plutôt la rentabilité», proposant de « repenser l’agriculture dans la chaîne des valeurs ».« En Afrique jusqu’à une date récente,  on avait considéré que la pénibilité était l’obstacle à l’intéressement des jeunes à l’agriculture. Cela a changé, et ce n’est vraiment plus la pénibilité qui est le frein mais plutôt la rentabilité », a-t-il expliqué.

Selon M. Coulibaly, il faut que l’agriculture soit rentable. «Il faut repenser l’agriculture dans la chaîne des valeurs », a insisté le ministre ivoirien de l’agriculture et du développement rural.

La 56è édition du Salon international de l’agriculture de Paris a ouvert ses portes ce samedi avec la visite du Président Emmanuel Macron qui a invité les agriculteurs européens à une politique commune.

« Le danger pour notre agriculture n’est pas la concurrence des fruits espagnols. C’est le fait que notre bétail soit nourri au soja  importé et que le prix de nos volailles en dépende. Le danger n’est pas en Europe mais dans notre dépendance à l’égard d’autres puissances. Aucun agriculteur, aucun consommateur ne souhaite être soumis aux normes, au prix et au diktat de non européens », a-t-il souligné.

« Pour protéger nos agriculteurs, permettre à chacun d’avoir dans son assiette une nourriture de qualité et lutter contre le changement climatique, il nous faut inventer notre Europe agricole », a ajouté M. Macron devant des centaines de jeunes agriculteurs et la presse.

Le Salon international de l’agriculture 2019 enregistre 1000 exposants venus de 27 pays des quatre coins du monde. La Côte d’Ivoire y est représentée par le ministère de l’agriculture et du développement rural ainsi que celui en charge des ressources animales et halieutiques.

«Militer au Rhdp serait trahir ma conviction et le président Bédié» dont «je suis le protégé» (Soro)

L’ex-président de l’Assemblée nationale ivoirienne, Guillaume Soro, affirme avoir démissionné du perchoir parce militer au Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (Rhdp, la coalition au pouvoir), serait « trahir » sa conviction, lors d’une visite, samedi, au président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci) Henri Konan Bédié à Daoukro (Centre-est).« Je ne pouvais pas militer au Rhdp, ça serait trahir ma conviction et le président Henri Konan Bédié » dont « je suis le protégé », a expliqué Guillaume Soro à la résidence du président du Pdci à Daoukro.

Selon M. Soro « il ne fallait pas se précipiter pour créer le Rhdp unifié (parti au pouvoir) » car « créer le Rhdp unifié sans le Pdci (ex-allié de taille) reviendrait à créer le Rhdp unifié contre le Pdci et ceci risquerait de mettre en péril la tranquillité des Ivoiriens ».

Le Pdci qui n’a pas pu obtenir l’alternance politique au sein du Rhdp,  s’est retiré du processus de création du Parti unifié Rhdp. Notre objectif, soulignera Guillaume Soro, « n’est pas de creuser la haine » mais d’ « apporter le réconfort et l’apaisement».

« Dans le projet de création du Rhdp, le président de la République m’a reçu et m’a demandé de rendre ma démission si je n’acceptais pas de militer au sein du Rhdp », a révélé Guillaume Soro, vêtu en costume bleu sombre, debout devant un micro.

 « Il n’était pas opportun de m’accrocher à un poste à la présidence même si cela aurait pu être légitime (…). Je me suis dit, pour la paix pour mon pays, même si je considère que c’est injuste, j’accepte de démissionner pour garder la paix en Côte d’Ivoire », a-t-il dit. 

L’ancien Premier ministre a indiqué n’avoir pas voulu par son attitude s’accrocher à la présidence du Parlement et « créer une crise institutionnelle déstabilisante pour le pays ». C’est pourquoi il a « sacrifié ce poste » d’autant plus que « les postes passent, mais la fraternité et l’amour demeurent ».

« Je suis désormais un homme libre de discuter de toutes les questions qui touchent à la Nation », a -t -il poursuivi, présentant le Comité politique dont il est le président, tout en insinuant que ce n’est pas un parti mais un cadre sui generis (propre à une chose) pour réfléchir à l’avenir de la Côte d’Ivoire.

Revenant sur la cache d’armes de guerre découverte au domicile de son chef de protocole, Souleymane Kamaraté dit Soul To Soul, à Bouaké dans le Centre ivoirien, en mai 2017, M. Soro a regretté les intentions qu’on lui prêtait de vouloir faire un coup d’État. 

M. Soro a salué le président du Pdci qui l’a soutenu, arguant que son « protégé » ne pouvait pas faire un coup d’État à Ouattara, alors que M. Bédié était « détaché et loin des faits ». Il a en outre déploré les mêmes attitudes tenues à son encontre à la suite de la mutinerie militaire.

Élu en janvier 2017 président de l’Assemblée nationale ivoirienne avec 95% des voix des députés, grâce à l’« entente politique » de MM. Ouattara et Bédié, Guillaume Soro a démissionné le 8 février 2019, lors d’une session extraordinaire. Il demeure toujours le député de Ferkéssédougou (extrême nord). 

Ouattara, Soro et Bédié se partagent la Une des journaux ivoiriens

Le chef de l’Etat Alassane Ouattara, l’ancien président du parlement, Guillaume Kigbafori Soro ainsi que le président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI-RDA, ex-parti unique), Henri Konan Bédié se partagent la Une des journaux quotidiens ivoiriens parus, samedi, sur l’ensemble du territoire national.« Coopération : le président Alassane Ouattara a reçu un émissaire du Roi du Maroc », informe en manchette le journal à capitaux publics Fraternité Matin.

« Ouattara fascine le monde », fait remarquer de son côté Le Patriote avant d’expliquer comment ce dernier a réussi à « ressusciter » l’économie ivoirienne.

Contrairement aux propos de Soro, Soul To Soul (le directeur du protocole de Soro) a bien été nommé par le président Ouattara, révèle ensuite le journal proche du pouvoir, quand abordant un sujet différent, notamment celui se rapportant à l’éducation nationale, Le Temps estime que le président ivoirien est rattrapé par ses promesses.

« Personne ne sera eternel à un poste (…) Je veux le fauteuil », rapporte Soir Info en attribuant ces propos à l’ancien président de l’Assemblée nationale, Guillaume Soro qui s’adressait au RHDP (Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix) devant ses parents à Ferkessédougou.

« Je sais où je vais (…) Arrêtez de mentir, le pouvoir du Nord a chassé les fils du Nord », poursuit-il dans les colonnes de Générations Nouvelles. Ce qui fait dire à L’Inter que Soro était très en colère sur ses terres à Ferkessédougou.

Depuis Daoukro, Bédié enfonce : « nous allons balayer tous les faussaires », reprend Soir Info. « 2020, rien n’est bouclé…parce qu’on ne peut rien boucler sans nous », fait remarquer M. Bédié en Une de Le Nouveau Réveil.  

Présentation à Abidjan de la 3è édition du festival François Konian

La troisième édition du festival François Konian 2019, du nom du célèbre producteur et promoteur culturel ivoirien (décédé en 2016), prévue à Morofé (district de Yamoussoukro, capitale politique et administrative ivoirienne) du 07 au 09 juin prochain, a été présentée vendredi à Abidjan à la presse, a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.Organisé pour cette édition 2019 autour du thème « François Konian, quel héritage pour la musique ivoirienne », ce festival a essentiellement pour objectif de perpétuer l’œuvre culturelle de feu François Konian et de rassembler la communauté ivoirienne autour de sa culture et de ses potentialités.

«Nous avons initié ce festival pour promouvoir les œuvres de François Konian et honorer sa mémoire. Au cours de cette édition, nous allons réhabiliter le foyer des jeunes de Morofé ( village natal de M. Konian) et installer nos mamans à l’intérieur des marchés », a expliqué Rodrigue Kouadio, le commissaire général de ce festival dans une conférence de présentation aux journalistes.

Environ 5000 festivaliers en provenance de toute la Côte d’Ivoire et notamment de 24 villages du district de Yamoussoukro,  sont attendus à ce rendez-vous culturel, a précisé M. Kouadio.

«Cette troisième édition qui durera trois jours au centre culturel de Morofé, s’articulera autour de 4 temps forts. Notamment, les hommages, les journées commerciales et gastronomiques, les concerts géants, les actions sociales, les journées sportives avec le lancement du tournoi de football », a souligné le promoteur, lançant un appel au soutien des cadres de Yamoussoukro et au-delà de tous les acteurs culturels ivoiriens ayant bénéficié de la formation culturelle  de feu François Konian.

Poursuivant, M. Kouadio a fait savoir que des actions seront entreprises auprès de plusieurs générations artistiques ivoiriennes et de nombreuses stars de la musique ivoirienne dont David Tayorault et  Bebi Philip pour meubler les animations musicales de ce festival.

Fils de Morofé, fondateur de la célèbre radio commerciale JAM, François Konian était l’une des icônes de l’industrie musicale ivoirienne durant plusieurs décennies.

Célèbre producteur des années 1980, M. Konian a travaillé avec des figures mondiales de la musique dont la star américaine James Brown. En Côte d’Ivoire, il a produit plusieurs artistes de renom dont Nayanka Bell, Dapley Stone et le groupe Woya.  Appelé affectueusement « le Boss» par ses proches,  François Konian est décédé le 07 juin  2016 des suites d’une courte maladie.

Côte d’Ivoire : baisse du taux de redoublement de 31,78% dans le secondaire (Officiel)

Le taux de redoublement a chuté de 31,78% dans l’enseignement secondaire ivoirien passant de 44,6% en 2011 à 12,82% en 2018.L’annonce a été faite jeudi à Abidjan par Kandia Camara, la ministre ivoirienne de l’éducation nationale,  de l’enseignement technique et de la formation professionnelle qui s’exprimait dans une conférence de presse des « Rendez-vous du gouvernement » (plateforme d’échanges entre un membre du gouvernement ivoirien et la presse).

Selon Mme Camara qui s’est satisfaite des bons résultats de son département ministériel dans sa lutte contre le redoublement en milieu scolaire, cette tendance à la baisse des redoublements,  a été observée également dans le primaire ivoirien sur la même période.

 « Le redoublement a baissé de 21,6% à 10,6% dans le primaire, soit une réduction sensible de 11%», a-t-elle précisé. Au cours de ces échanges avec les journalistes, Mme Camara a construit son exposé autour de trois temps forts. Notamment, les acquis de son département ministériel de 2011 à 2018, les défis à relever et les perspectives du système éducatif ivoirien.

Dans la foulée, elle a plaidé pour l’engagement de la communauté éducative afin de «réhabiliter l’institution scolaire» ivoirienne.

« Nous avons clairement conscience de notre mission. Celle de produire pour notre pays, le capital humain capable de lui permettre d’assurer son développement harmonieux. Nous voulons assumer pleinement notre responsabilité car pour les enfants de notre pays, aucun sacrifice n’est de trop », a promis Mme Camara.

Le 5è Recensement général de la population et de l’habitat de Côte d’Ivoire mobilisera 40 000 agents

Le cinquième Recensement général de la population et de l’habitat (RGPH 2019) de Côte d’Ivoire d’un coût de 19,6 milliards FCFA mobilisera 40 000 agents, a appris APA, vendredi, dans la capitale politique et administrative ivoirienne, Yamoussoukro où la ministre du Plan et du développement, Nialé Kaba, a procédé à l’installation des comités locaux de cette opération.Au cours de cette cérémonie d’installation des comités locaux, la ministre Nialé Kabé a expliqué à l’ensemble des préfets de région du pays ainsi qu’à des élus locaux,  les objectifs, les intérêts et les grandes étapes de cette opération avant la remise de leur feuille de route.  « Cette phase de terrain est le nœud de cette opération » dont « nous venons de lancer le départ », a conclu la ministre du Plan.

Le processus de recrutement des 40 000 agents nécessaires pour mener l’opération est en cours, a ajouté le Directeur général de l’Institut national de la statistique (INS), Doffou N’guessan, présentant les grandes articulations de ce cinquième RGPH.

La Côte d’Ivoire a  réalisé son quatrième RGPH en 2014 pour disposer d’une base d’informations fiables en vue d’orienter les importantes réformes économiques et sociales ainsi que les ambitieux investissements du programme économique et social décliné dans les Plans nationaux de développement successifs.

Malheureusement, des contraintes d’ordre financier, technique et politique n’ont pas permis d’obtenir les résultats escomptés. L’évaluation des résultats du RGPH 2014 effectuée par le Fonds des Nations unies pour la population (FNUAP)  à la demande du Gouvernement, a recommandé la reprise du processus.

S’exprimant au nom des bailleurs de fonds, la Représentante du Fonds des Nations Unies pour la Population (FNUAP) en Côte d’Ivoire, Mme Argentina Matavel Piccin, a rassuré les autorités ivoiriennes de la disponibilité des partenaires techniques et financiers à accompagner cette opération pour sa réussite.

« La Côte d’Ivoire est de plus en plus un acteur important au plan international », a-t-elle souligné, faisant référence à la présidence du Conseil de sécurité de l’ONU assurée par la Côte d’Ivoire pendant le mois de décembre 2018.

« Le succès de cette opération dépendra de votre implication pleine et entière », a lancé au corps préfectoral Félicien Ipou Amani, représentant le ministre de l’intérieur et de la sécurité. Poursuivant, M. Amani, également Directeur général de l’administration du territoire, a exhorté les différents acteurs à prendre toutes les « dispositions pour garantir le succès » de ce cinquième recensement général de la population et de l’habitat.

Ce cinquième RGPH,  consistera à recueillir des données démographiques, sociales et économiques sur toute la population vivant sur le territoire national qu’elle soit ivoirienne ou étrangère.

Les résultats du recensement permettront d’avoir une meilleure connaissance de la répartition et de la structure de la population. Ils permettront également de renseigner sur l’habitat, les infrastructures et les équipements publics.

Le RGPH 2019 se situe dans le contexte des importantes opérations à caractère statistique que la Côte d’Ivoire mène actuellement notamment le Registre national des personnes physiques (RNPP), l’enquête sur le niveau de vie des ménages et l’adressage des rues.

Le coût du RGPH 2019 est de 19,6 milliards de FCFA pour lequel l’Etat de Côte d’Ivoire a déjà décaissé 3 milliards de FCFA pour les travaux préparatoires.

Selon le chronogramme de mise en œuvre du RGPH 2019, après les activités préparatoires et la cartographie qui ont lieu en 2018, le recensement pilote s’étendra de février à mars 2019. Le dénombrement se fera de novembre à décembre 2019, quand les résultats préliminaires sont prévus de décembre 2019 à janvier 2020. 

L’enquête post censitaire est prévue de janvier 2020 à avril 2020. Les résultats globaux définitifs interviendront dans le mois de mai 2020. La phase de traitement des données s’étendra de décembre 2019 à juin 2020, quand l’analyse thématique est prévue de juillet 2020 à mai 2021. Enfin, la publication des résultats et rapports ainsi que la dissémination des résultats sont prévues de mai 2020 à mai 2021.

Côte d’Ivoire: ouverture des inscriptions pour l’admission des étudiants en résidence universitaire

Le Centre régional des œuvres universitaires d’Abidjan (CROU-A I) a invité les étudiants désireux d’obtenir une chambre en résidence universitaire au titre de l’année 2018-2019, à s’inscrire avant le 08 mars 2019 (délai de rigueur), a appris APA vendredi auprès de cette institution.Selon une note d’information, du  jeudi 21 février 2019 au vendredi 08 mars 2019 (délai de rigueur), les étudiants et les étudiantes intéressés par l’obtention d’une chambre en résidence universitaire sont priés de déposer les pièces y afférentes sur les sites du CROU A I.

Les pièces concernées par cette inscription,  précise la note,  sont notamment, le formulaire de la demande d’admission 2018-2019 dûment renseigné et signé à imprimer sur le site du CROU-A I, l’attestation de réussite ou relevé de note 2017-2018 du département ou UFR, le certificat de scolarité 2018-2019 ou celui de 2017-2018.

La photocopie de la carte nationale d’identité ( CNI) du demandeur et quatre photos d’identité de même tirage, la fiche d’engagement individuel et parental, les photocopies de la CNI du parent et l’attestation de réussite au baccalauréat pour les nouveaux étudiants avec la mention Assez-bien, figurent également sur la liste des documents à fournir.

Pour les étudiants des grandes écoles et universités privées,  il faut être « affecté de l’Etat» (cette mention est portée sur la carte et certificat de scolarité de l’étudiant). Le dossier complet de l’étudiant doit être déposé dans les différents ateliers ouverts à la sous-direction de l’accueil et des logements et dans les résidences universitaires du campus de Cocody.

Le Centre régional des œuvres universitaires d’Abidjan (CROU-A I) est une institution universitaire qui assure plusieurs missions. Il est chargé entre autres,  d’assurer la gestion des résidences universitaires ainsi que des services qui s’y rattachent et de développer les activités sportives et culturelles au profit des étudiants.

Les DRH des ministères publics ivoiriens formés sur la gestion prévisionnelle des emplois

Les Directeurs des ressources humaines (DRH) des ministères publics ivoiriens ont été formés jeudi sur la Gestion prévisionnelle des emplois et des compétences (GPEC) afin de renforcer les capacités des agents et fonctionnaires de l’Etat.Cette formation a été organisée par la Direction du Programme de Gestion des politiques économiques  (GPE) d’Abidjan dénommée Programme GPE-Abidjan, à son siège à Cocody, une commune huppée dans l’Est d’Abidjan.

Moussa Dembelé, expert en gestion des ressources humaines, a exhorté les DRH à l’utilisation d’outils modernes de gestion des ressources humaines telle la GPEC, tout en relevant la nécessité de renforcer les capacités des agents face aux défis futurs du développement. 

La Gestion prévisionnelle des emplois et des compétences vient en réponse à la prévision des métiers dans les entreprises privées, publiques et/ou parapubliques afin d’anticiper sur les changements, et permet de développer les compétences des salariés afin d’améliorer leur employabilité.

Cet outil innovant, dira-t-il, lie notamment les actions des ressources humaines au déploiement de la stratégie de l’organisation et vise l’anticipation des besoins futurs (emplois, compétences, outils opérationnels) ainsi que l’implication des employés dans leur relation de travail. 

La GPEC se veut un outil permettant à l’organisation de projeter les activités et prérogatives de Gestion des ressources humaines dans le temps, tout en incitant les praticiens RH (ressources humaines) à dépasser les problématiques du quotidien. 

Dans ce contexte, le directeur du Programme GPE-Abidjan, le professeur agrégé en économie Mama Ouattara, a fait savoir les possibilités qu’offre le Programme GPE-Abidjan pour le renforcement des capacités de leurs collaborateurs.

La direction du Programme GPE-Abidjan envisage de mettre en place un « partenariat » avec les DRH des ministères publics afin de renforcer les compétences des agents selon les standards internationaux et améliorer leur capacité administrative, a indiqué M. Ouattara. 

L’administration étant pour les Etats, une arme indispensable, dans un contexte de compétition mondiale, le Programme GPE-Abidjan veut ainsi outiller  le secteur public ivoirien en vue d’impulser davantage son efficacité pour mieux répondre aux attentes des citoyens. 

Cela devrait permettre un management public moderne au service d’une croissance inclusive et au secteur public de porter les réformes administratives telles que la bonne gouvernance, la dématérialisation des finances publiques et le renforcement des capacités humaines.  

La modernisation de l’administration publique par le renforcement des capacités humaines, constitue d’ailleurs un choix stratégique du gouvernement ivoirien pour accompagner tous les chantiers économiques, politiques et institutionnels que connait le pays. 

Pour contribuer à la réalisation de cet objectif, la Direction du Programme GPE-Abidjan projette mettre en place une « plateforme de collaboration » entre le GPE-Abidjan et les Directeurs des ressources humaines de l’administration publique ivoirienne.

Trésor public ivoirien: Baobab, une plate-forme interactive et de suivi en ligne de dossiers, présentée à des populations du Nord

La plateforme Baobab, un outil interactif et de suivi en ligne des dossiers clients du trésor public ivoirien, a été présentée les mercredi 20 et jeudi 21 février 2019 aux populations de Kabadougou et de la Bagoué, dans le Nord de la Côte d’Ivoire, selon une note, transmise à APA, vendredi.Les fonctionnalités de la plateforme « Baobab » ont été notamment  expliquées aux autorités administratives,  aux opérateurs économiques,  aux fournisseurs et autres usagers des services du Trésor de Boundiali  (Nlord) et d’Odienné (Nord-Ouest) les mercredi 20 et jeudi 21 février 2019.  

Mme  Castehlie Legré, chef du service du Centre écoute-clients de la  Direction générale du trésor et de la comptabilité publique (DGTCP),  responsable de la mission sur l’axe-nord du pays, a échangé avec les  participants sur les caractéristiques de cet outil numérique du Trésor.

Ce  dispositif, a-t-elle indiqué,  vise particulièrement à améliorer le  taux de satisfaction des clients en leur offrant en toute transparence,  un outil interactif de traitement de leurs préoccupations et de suivi en  ligne de leurs dossiers. 

Outils de satisfaction  clients,  « Baobab » est aussi un système d’écoute client à travers le  traitement des plaintes et réclamations. Il permet le chat en ligne, le  suivi des dossiers des clients et la visualisation en ligne des mandats  des  fournisseurs et des prestataires des services de l’Etat. 

Cette plateforme, accessible à partir du lien
https://baobab.tresor.gouv.ci,  cadre avec la bonne gouvernance et l’amélioration de l’environnement  des affaires. Elle s’affiche comme un outil innovant permet aux usagers  de suivre en temps réel le statut de leurs dossiers ou mandats assignés  dans les postes comptables et services du trésor.  

Via  Internet, le client peut à partir de sa tablette ou d’un smartphone,  avoir une vue de l’ensemble des services du trésor public à travers la  page d’accueil, le formulaire libre de saisie des préoccupations, des  réclamations ou de demande d’information.  

Le système intègre  un formulaire de souscription avec réception par e-mail et sms des  paramètres de première connexion du client ainsi qu’un espace personnel  fournisseur pour visualiser en un seul endroit le statut de tous ses  mandats, quel que soit le poste comptable auquel les mandats sont  assignés.

La plateforme héberge par ailleurs un  espace de connexion pour chaque client permettant de visualiser les  réponses apportées par les services. Son système de notification par  e-mail et par sms, créé une véritable interactivité avec les clients  (usagers, prestataires ou les fournisseurs).   

Les autorités américaines accordent la «certification bio» au karité ivoirien

Les autorités américaines viennent d’accorder la «certification bio» au karité ivoirien, permettant à la Côte d’Ivoire de vendre ses produits sur le marché international, et surtout de booster l’autonomisation économique des femmes, fortement ancrées dans la filière.L’information a été officiellement portée jeudi à la ministre  ivoirienne de la Solidarité, de la cohésion sociale et de la lutte  contre la pauvreté, Mariatou Koné par la Représentante Résidente de  ONU-Femmes en Côte d’Ivoire, Antonia Ngabala Sodomon.  

«  Je suis heureuse d’annoncer à la ministre que le projet qu’elle a  initié dans le cadre de ses anciennes fonctions a été accueilli avec  succès. C’est le projet relatif à la chaine de valeur de la filière   karité. Nous venons de recevoir la certification bio de cette filière  », a dit Antonia Ngabala Sodomon.  

«  Félicitations à la Côte d’Ivoire pour le travail abattu », a déclaré la  fonctionnaire onusienne, qui s’est félicité des efforts de la Ministre  Mariatou Koné qui a initié ce projet en 2017 alors qu’ elle était en  charge du ministére de la Femme.

La ministre  Mariatou Koné avait notamment inscrit cette question au nombre de ses  priorités. L’objectif étant de permettre au karité ivoirien de se vendre  sur le marché international en vue de booster davantage  l’autonomisation économique des femmes.   

La  plupart des femmes dans le secteur en Côte d’Ivoire exercent dans cette  filière sans pouvoir véritablement en tirer profit. Dans l’optique d’une  « reconnaissance internationale », le professeur Mariatou Koné a initié  une série d’actions avec l’appui de ONU-Femme. 

Le  projet portait  notamment sur  la formation de 300 femmes issues de  neuf coopératives et huit Petites et Moyennes Entreprises (PME), et  l’élaboration d’une feuille de route et bien d’autres actions, en vue de  valoriser le potentiel de la filière karité en Côte d’Ivoire.    

Port d’Abidjan: inauguration du Canal de Vridi élargi et approfondi d’un coût de 150 milliards FCFA

Le Premier ministre ivoirien, en charge du Budget et du portefeuille de l’Etat, Amadou Gon Coulibaly a procédé jeudi, au Port autonome d’Abidjan (PAA), à l’inauguration du Canal de Vridi élargi et approfondi d’un coût d’investissement de 150 milliards Fcfa.Ce projet d’envergure d’un coût global de 150 milliards Fcfa dont un prêt de 127,5 milliards Fcfa de Eximbank de Chine (85%) et 15% de fonds propres du PAA soit 22,5 milliards, devrait permettre une économie d’échelle pour les chargeurs et les armateurs par la possibilité d’accueil de grands navires.

« Les navires transportant 10.000 conteneurs au voyage pourront désormais fréquenter notre port contre 3.500 conteneurs au voyage antérieurement », a dit le directeur général du Port autonome d’Abidjan Yacouba  Hien Sié, lors d’une cérémonie sur la berge Ouest du Canal de Vridi. 

Le Premier ministre ivoirien, Gon Coulibaly, a qualifié de « gigantesque » cet ouvrage qui concrétise l’ambition de l’Etat de Côte d’Ivoire de faire du Port d’Abidjan un hub régional et qui s’affiche comme un outil essentiel des échanges commerciaux du pays à travers le monde.

Il va notamment permettre au Port autonome d’Abidjan d’accueillir des navires porte-conteneurs et conventionnels sans limitation de longueur avec 16 mètres de Tirant d’eau (TE) contre (260 m maximum et 12 mètres de TE auparavant).

Avec sa configuration antérieure, le Canal de Vridi ne pouvait pas accueillir des navires de plus de 260 mètres de longueur avec 12 mètres de tirant d’eau, un facteur limitant au développement du Port autonome d’Abidjan.

La mise en service du Canal de Vridi élargi et approfondi permettra en outre de consolider la position de hub portuaire de la  Côte d’Ivoire sur la côte africaine de l’Atlantique et de renforcer le rôle de locomotive du pays dans le développement économique de toute la sous-région.

Les travaux ont été exécutés par China Harbour engineering Company Ltd. L’ambassadeur de Chine, Sem Tang Weibin, s’est félicité des relations sino-ivoiriennes. Aujourd’hui, la Chine est le premier bailleur de fonds bilatéral de la Côte d’Ivoire et le troisième partenaire commercial du pays.

L’élargissement du Canal de Vridi, porte d’entrée au Port d’Abidjan, va permettre la suppression des temps d’attente dus à la fermeture du Canal pour certains types de navires permettant ainsi aux navires d’avoir accès aux quais à tout moment sans attendre en rade extérieure. 

Le Canal de Vridi a permis au Port d’Abidjan d’assurer pleinement son rôle d’infrastructure économique stratégique et de développement de l’économie nationale. 

Le port d’Abidjan représente aujourd’hui 85% des échanges extérieurs de la Côte d’Ivoire et 75% des recettes douanières. Les trafics du PAA en 2018 sont estimés à plus de 24 millions de tonnes.

Le Canal de Vridi, inauguré en février 1951, a permis l’accostage des navires dans les eaux calmes de la lagune Ebrie permettant au Port autonome d’Abidjan son rayonnement sous régional et international. 

 

Présentation à Abidjan d’un collectif d’artistes pour la victoire du RHDP en 2020

Un collectif d’artistes pour la victoire du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP) a été présenté, jeudi à Abidjan, au cours d’une cérémonie aux allures festives, a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.Selon le Président du Collectif des artistes pour la victoire du RHDP (CAVR), Lamine Diomandé alias Tassouman, «notre pays est en train de changer de  coloration politique », c’est pourquoi, les artistes doivent agir pour demander aux uns et autres d’avoir le «bon ton».

Le CAVR qui entend également s’engager dans la promotion de la paix, de la cohésion sociale et de la réconciliation nationale lancera le 1er mars prochain une caravane artistique à partir de Bouaké, la capitale de la paix.

« Après Bouaké, la caravane sera le  16  mars à Yamoussoukro, le 23 mars à Dimbokro, le 30 mars à Adiaké pour prôner la paix, la cohésion sociale et la réconciliation nationale» a expliqué Tassouman, rassurant qu’elle se fera avec «tout le monde sans exclusion d’artistes et de genre musicale».

Plusieurs figures emblématiques de la scène musicales ivoiriennes dont Daouda le Sentimentale, Mawa Traoré et Antoinette  Konan appartiennent à ce collectif qui revendique plus de 500 artistes.

La France désignée pays d’honneur du 5è Salon international de l’agriculture d’Abidjan

La France est désignée pays d’honneur de la cinquième édition du Salon international de l’agriculture et des ressources animales d’Abidjan (SARA) qui se tiendra du 22 novembre au 1er décembre 2019 autour du thème, « agriculture intelligente et innovations technologiques : quelles perspectives pour l’agriculture africaine ? ».L’annonce a été faite, jeudi à Abidjan, par le ministre ivoirien de l’agriculture et du développement rural Mamadou Sangafowa Coulibaly, par ailleurs représentant le Premier ministre Amadou Gon Coulibaly lors d’une cérémonie marquant le lancement officiel de cette cinquième édition du SARA.

« Je me réjouis du choix porté sur la France, notre partenaire de toujours » pour être « le pays d’honneur » de cette cinquième édition, s’est félicité  Mamadou Sangafowa Coulibaly, ajoutant que c’est un choix qui renforcera les partenariats entre la Côte d’Ivoire et la France.

Le SARA 2019 bénéficiera du « savoir-faire » de la France en matière d’agriculture, a-t-il ajouté, soulignant que le « développement du secteur agricole qui est la base de l’essor de la Côte d’Ivoire occupe une place de choix » dans la politique du gouvernement, mais également dans la « structuration de notre économie ».  

Auparavant, son collègue des eaux et forêts, Alain Richard Donwahi s’exprimant au nom des ministères qui portent le SARA, un événement biennal, a dressé un bilan élogieux des éditions de 2015 et 2017. « La pérennité du SARA réside dans sa capacité à produire des résultats », a-t-il souligné.

«Le SARA n’est plus un salon sous-régional, ce n’est plus un salon régional, mais c’est maintenant un salon international »,  a déclaré l’Ambassadeur de la France en Côte d’Ivoire, Gilles Huberson, se félicitant également du choix de son pays pour être le « pays d’honneur de cette édition».

« Je me réjouis de cette désignation de la France comme pays d’honneur du SARA 2019 parce que nous avons tant de choses en commun, nous sommes deux pays qui ont de grands territoires agricoles », a relevé le diplomate français.

« Nous achetons 650 millions d’euros (environ 425 milliards FCFA) par an à la Côte d’Ivoire, essentiellement des produits agricoles. Les importations de produits agricoles ont augmenté de 4,4% » a expliqué M. Huberson, insistant que « nous investissons en Côte d’Ivoire parce que nous avons confiance».Poursuivant, il a promis que le nombre d’exposants français à cette cinquième édition du SARA doublera.

Le SARA 2019 qui sera bâti sur une superficie de 12 ha sur la route menant à l’Aéroport international Félix Houphouët-Boigny de Port-Bouët (Sud d’Abidjan), attend 800 exposants contre 718 pour l’édition 2017, selon Fabrice Sawegnon le directeur général de l’agence Voodoo Communication, en charge de l’organisation pratique de ce salon. L’édition de cette année est celle de la « maturité et de l’originalité », a-t-il ajouté.

Avant lui, la Commissaire générale du SARA, Mme Condé Touré Diénébou, a salué l’appui sans cesse du gouvernement qui a permis aux deux dernières éditions d’enregistrer un «succès franc».

Le SARA se veut une vitrine où les acteurs du monde agricole ont des opportunités d’affaires pour la promotion de leurs produits et le développement de l’agriculture. C’est également une plateforme d’opportunités d’investissements directs dans le secteur agricole, des ressources animales, halieutiques et forestières.

Ce salon est porté par trois ministères ivoiriens. Il s’agit du ministère de l’agriculture et du développement rural, de celui en charge des ressources animales et halieutiques et du ministère des eaux et forêts.

 La 4è édition du SARA qui avait pour thème en 2017, « la transformation structurelle de l’économie agricole face au changement climatique », a eu comme pays à l’honneur l’Afrique du Sud après le Maroc en 2015.

Côte d’Ivoire : plus de 50.000 enseignants et personnel d’encadrement recrutés de 2011 à 2018 (Ministre)

Quelque 54318 enseignants et personnel d’encadrement ont été recrutés en Côte d’Ivoire de 2011 à 2018, a appris APA jeudi de source officielle dans la capitale économique ivoirienne. «Au titre du recrutement des personnels, parallèlement à l’accroissement des infrastructures d’accueil,  54 318 enseignants et personnel d’encadrement ont été recrutés sur la période 2011-2018. Il s’agit de 43.137 enseignants du préscolaire et du primaire, 8641 enseignants du secondaire et 2540 personnel d’encadrement », a indiqué la ministre ivoirienne de l’éducation nationale, de l’enseignement technique et de la formation professionnelle, Kandia Camara.

Elle s’exprimait à la tribune les  Rendez-vous du gouvernement », une plateforme d’échanges où des membres du gouvernement ivoirien expliquent à l’opinion les politiques publiques.

Poursuivant, Mme Camara qui a égrené face à la presse, les acquis de son département ministériel de 2011 à 2018, a fait savoir que l’offre éducative s’est accrue dans le pays sur cette période.

« Au titre des constructions d’infrastructures, le gouvernement a accru l’offre éducative à travers la construction de 30 621 salles de classe au préscolaire et au primaire, 242 établissements secondaires, 1 lycée de jeunes filles, 2 CAFOP (Centre d’animation et de formation pédagogique), 237 établissements d’enseignement technique et 307 établissements de formation professionnelle», a-t-elle précisé.

Dans la même veine, la ministre a souligné que la réhabilitation des infrastructures scolaires dans le pays sur la période 2011-2018 a concerné 3 616 salles de classe du préscolaire et du primaire, 09 CAFOP,  36 lycées et collèges, 24 établissements techniques et professionnels et 12 structures centrales et déconcentrées.

Dévoilant les perspectives de son ministère, Mme Camara a entre autres annoncé le « recrutement régionalisé » de 10 300 enseignants dans le primaire et le secondaire, la construction de 8400 latrines dans 1400 écoles en zones rurales, la construction de 4 503 classes dans l’enseignement primaire, l’achèvement de la construction de 14 lycées, la construction de 60 collèges à base quatre et l’ouverture en septembre 2019 du lycée d’excellence Alassane Ouattara de Grand-Bassam dans le cadre de la coopération Sino-Ivoirienne. 

Plus de 700 milliards FCFA d’investissements privés captés en Côte d’Ivoire en 2018 (DG CEPICI)

Quelque 703 milliards de FCFA d’investissements privés ont été captés en 2018 par le Centre de promotion des investissements en Côte d’Ivoire(CEPICI), a annoncé jeudi à Abidjan, le Directeur général de cette institution, Emmanuel Esmel Essis par ailleurs Secrétaire d’État auprès du Premier ministre chargé de la promotion de l’investissement privé.Selon M. Emmanuel Essis, « la Côte d’Ivoire est en marche, dynamique, reconnue comme étant forte».  Ces investissements de 703 milliards FCFA  concernent de nombreux domaines comme  l’agro- industrie 27 % ?  le transport et entreposage 24%, les BTP 9%, les TIC 6 % et l’industrie du plastique 4%.

 Ce bilan révèle également « un accroissement de  26% du nombre d’entreprises » créées en 2018,  soit 14 812 contre 11 800 en 2017.

Le chef du service d’attractivité, Thierry Badou a fait remarquer « un regain des investisseurs pour la Côte d’Ivoire ».

«  Le CEPICI a mis l’accent sur la sélections des missions à fort potentiel. C’est une approche stratégique », a indiqué M. Badou qui note qui 1307 structures ont été reçues  en Côte d’Ivoire en 2018 contre 1004 en 2018.

En terme de perspectives, le Directeur général du CEPICI, a cité entre autres  la vulgarisation du nouveau code des investissements 2018 adopté depuis le 01 août 2018, la mise en œuvre du programme social du gouvernement, l’élaboration de la politique d’investissement de la Côte d’Ivoire.

Créé en 1993, le Guichet des formalités des entreprises est chargé d’assurer la facilitation des formalités administratives relatives à la création, à l’exploitation, à la transmission ou à l’extension des entreprises. Il a également pour rôle de contribuer à la réduction des coûts et délais relatifs à ces formalités.

Le CEPICI est  le Guichet Unique de l’investissement direct en Côte d’Ivoire et à cet effet, il fédère, coordonne et rationalise l’ensemble des initiatives et actions gouvernementales en matière de promotion des investissements et de développement du secteur privé.

Côte d’Ivoire : réduction du taux de grossesse en milieu scolaire de 33,53% (Ministre)

Les cas de grossesse en milieu scolaire ont baissé en Côte d’Ivoire passant de 5076 cas en 2013 à 3374 cas en 2017, soit une réduction de 33,53%, a révélé jeudi à Abidjan, Kandia Camara, la ministre ivoirienne de l’éducation nationale, de l’enseignement technique et de la formation professionnelle.« Dans le cadre de la lutte contre les grossesses en cours de scolarité, de 5076 cas en 2012-2013,  nous sommes passés à 3374 cas en 2016-2017, soit une réduction de 33,53% », a indiqué Mme Camara, soulignant que l’objectif de son département ministériel est d’avoir zéro cas de grossesse en milieu scolaire.

Elle s’exprimait à la tribune des « Rendez-vous du gouvernement », une plateforme d’échanges  offerte aux membres du gouvernement ivoirien pour expliquer dans une conférence les politiques publiques dans le cadre du programme social du gouvernement en 2019-2020.

A cette occasion, la première responsable du système éducatif ivoirien a passé en revue, les acquis de son département ministériel de 2011 à 2018, les défis à relever et les perspectives de l’école ivoirienne.

Au nombre des « gros défis » à relever par son ministère, Mme Camara a entre autres, cité la satisfaction  des besoins en infrastructures, l’atteinte du taux de 25% de pré-scolarisation et de 100% de scolarisation et la promotion de la formation professionnelle.

 Dans la foulée, la ministre a lancé un « appel solennel » aux organisations syndicales d’enseignants en grève dans le pays depuis plus de trois semaines,  à reprendre les cours le lundi prochain.

« Nous demandons aux enseignants de respecter leurs engagements. Ils ont signé un accord de trêve sociale de cinq ans avec le gouvernement en 2017. Nous sommes en discussions depuis lundi. Mardi, certaines plateformes se sont retirées des discussions, mais elles sont revenues mercredi à la table de discussion », a-t-elle fait savoir assurant que ces négociations se déroulent dans de  « bonnes conditions et dans un bon esprit ».

« Nous réaffirmons notre foi en l’éducation. L’espoir est permis car en dépit de tout, nous enregistrons des résultats en constante progression. Nous avons conscience de notre mission. Nous devons agir pour construire l’Ivoirien nouveau. Nous appelons à la mobilisation de tous les acteurs du système éducatif ivoirien», a-t-elle conclu.

Marche pacifique à Abidjan pour réclamer la libération de deux enseignants d’université

Des enseignants de l’Université Félix Houphouët-Boigny, la plus grande de la Côte d’Ivoire, ont marché «pacifiquement » jeudi à Abidjan, pour protester contre l’arrestation et l’emprisonnement de deux enseignants de la Coordination nationale des enseignants-chercheurs ( CNEC) dont son secrétaire général, Johnson Kouassi.Vêtus de leurs toges universitaires, ces enseignants  brandissaient des écriteaux où l’on pouvait entre autres lire, «ne traînez pas l’Université dans la boue».

Deux enseignants de l’Université Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan dont le secrétaire général de la CNEC, Johnson Kouassi, accusés d’avoir perturbé les cours dans cette université publique, ont été emprisonnés mardi soir à la Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan (MACA).

Les deux syndicalistes, interpellés lundi dernier par la police sur le campus de l’Université Félix Houphouët-Boigny,  ont été présentés au procureur avant d’être mis sous mandat de dépôt, confiait à APA, Ehui Bédikou, un responsable de la CNEC, soulignant que ses deux camarades ont été inculpés pour « troubles à l’ordre public, séquestration, menaces et injures».

La CNEC, un syndicat de l’Université Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan a lancé depuis le  04 février dernier une grève d’un an équivalent à la suspension de deux enseignants-chercheurs  et pour exiger l’annulation des sanctions encourues.

Côte d’Ivoire: clôture des inscriptions aux examens du BEPC et du BAC session 2019

La Direction des examens et concours de Côte d’Ivoire (DECO) annonce la clôture des inscriptions aux examens du BEPC (Brevet d’étude du premier cycle) et du Baccalauréat (BAC) session 2019, dans un communiqué transmis à APA jeudi.« La plateforme AGCE, dédiée à l’enregistrement des candidats aux  examens du secondaire est désormais fermée. Tout élève des classes de 3e  et de Terminale ou tout prétendant à la candidature libre non inscrit à  ce jour est donc forclos et ne pourra prendre part aux épreuves de la  session 2019 », indique le communiqué. 

La  période des inscriptions aux examens scolaires du BEPC et du BAC session  2019, ouverte le 15 octobre 2018, a pris fin le 15 février 2019, au  lieu du 14 décembre 2018 comme initialement programmée, soit après une  prolongation de deux mois.  Et ce, afin de permettre des examens  inclusifs et ouverts à tous.

Pour le CEPE  (Certificat d’étude primaire et élémentaire), « la plateforme AGCEPE  demeure encore ouverte pour permettre l’inscription des retardataires,  en particulier les élèves du CM2 dont l’immatriculation est encore en  cours », souligne le texte.  

La DECO invite tous les candidats inscrits et les parents d’élèves à imprimer à partir de son site www.men-déco.org les fichiers d’inscription définitive pour s’assurer de l’effectivité  des inscriptions et de la conformité des informations saisies sur la  plateforme, conclut le communiqué.  

   

Finale Fintech Challenge: six start-up décrochent des partenariats avec le groupe BCP du Maroc

Six start-up ont décroché des partenariats avec le groupe Banque centrale populaire (BCP) du Maroc à l’issue d’un «processus de sélection approfondi » dans le cadre de la première édition du programme Open Innovation du groupe dénommé, «Fintech Challenge» , rapporte un communiqué du groupe transmis, jeudi, à APA.Ces start-up ont proposé des « solutions dans les domaines du mobile wallet, du marketing digital, de l’inclusion financière, de la digitalisation des processus, ou encore des objets connectés »,  et elles deviennent de «facto des partenaires du groupe BCP et verront leurs solutions déployées au sein de la Banque et de ses filiales », précise le communiqué.

Ce partenariat permettra au « groupe de déployer rapidement de nouvelles solutions agiles pour répondre aux besoins évolutifs de nos marchés », a déclaré le Directeur général du groupe BCP en charge de l’international, Kamal Mokdad cité par le communiqué.

Poursuivant, il a adressé ses félicitations aux « six start-up gagnantes pour la qualité de leur mobilisation et des solutions proposées ». Pour lui, cette phase de collaboration permettra à ces start-up d’accéder ainsi à un « large écosystème bancaire au Maroc et en Afrique subsaharienne ».

En novembre dernier, le groupe BCP a lancé la première édition de son «Fintech Challenge», visant à identifier les start-up les plus prometteuses en vue de co-construire et de déployer des solutions innovantes en réponse à des problématiques de métiers clés.

L’appel à candidature clôturé le 23 décembre 2018 a connu un succès auprès des start-up d’Afrique et d’ailleurs, avec plus de 1200 manifestations d’intérêts reçues en provenance de 34 pays.

 A l’issue de cette sélection, une vingtaine de start-up finalistes issues de 11 pays différents ont été invitées à participer au Bootcamp de Bouznika,  une ville balnéaire marocaine.

Suivi de trêve sociale: 8 syndicats ivoiriens suspendent leur participation

Quelque huit syndicats ont suspendu, mercredi, leur participation au Comité national de suivi et du dialogue social pour protester contre l’arrestation de deux enseignants dont le Pr Johnson Kouassi Zamina, secrétaire général de la Coordination nationale des enseignants chercheurs (CNEC).Cette information a été donnée par Théodore Gnagna Zadi, Porte-parole de la Plateforme nationale des organisations du secteur public de Côte d’Ivoire face à la presse.

Selon les syndicalistes,  les deux enseignants  ont été emprisonnés  «hier mardi 19 février 2019, à la suite d’un procès expéditif ».

 «Il s’agit-là d’une violation flagrante des libertés syndicales et de la pratique de l’activité syndicale en Côte d’Ivoire, lesquelles sont contenues dans l’article 17 de la constitution et dans les conventions 87 et 92 de l’OIT (Organisation internationale du travail), ratifiées par l’Etat de Côte d’Ivoire », regrette le porte-parole de cette faitière de syndicats.

Ainsi la Plateforme « demande au gouvernement la libération immédiate et sans conditions des camarades emprisonnés ».

Par ailleurs,  plusieurs actions sont annoncées dans toutes les localités du pays où  les représentants vont lire «une motion de protestation dans les sous-préfectures, préfectures et départements, le vendredi 22 février 2019 à 10 heures ».

L’Université Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan est paralysé depuis plus d’un mois du fait d’une grève des enseignants chercheurs de la CNEC. Une autre grève d’enseignants dans le primaire et le secondaire perturbent depuis plus de trois semaines le système éducatif ivoirien.

Les organisations syndicales du secteur Education-formation ne devraient pas faire de grève en Côte d’Ivoire jusqu’en 2022,en raison d’une trêve sociale signée en 2017,   a estimé vendredi à Abidjan, Kandia Camara, la ministre ivoirienne l’éducation nationale, de l’enseignement technique et de la formation professionnelle à l’ouverture d’un  dialogue avec des syndicats.

Côte d’Ivoire: l’Autorité nationale de la presse dénonce un «parti pris notoire» de Amnesty

Le président de l’Autorité nationale de la presse (ANP, organe officiel de régulation la presse écrite et numérique), Raphaël Oré Lakpé, a dénoncé mercredi à Abidjan «un parti pris notoire» de l’ONG Amnesty International dans son dernier rapport sur la situation des droits de l’homme en Côte d’Ivoire.« L’ANP affirme que lors de ses enquêtes, Amnesty International ne l’a nullement approché afin de recueillir sa version des faits qui lui étaient reprochés. Une telle pratique révèle un parti pris notoire de cette organisation, qui manifestement, s’est livrée à une manipulation des faits en leur donnant, très souvent, un sens qu’ils n’ont pas en réalité», a soutenu M. Lakpé dans une conférence de presse.

Dans son dernier rapport publié le 11 février dernier sur la situation des droits de l’homme en Côte d’Ivoire ces cinq dernières années, Amnesty International a accusé l’ANP d’avoir sanctionné à maintes reprises « essentiellement » les journaux proches de l’opposition.

« Il n’est pas juste de faire croire qu’en Côte d’Ivoire, la presse de l’opposition est bâillonnée et réprimée à tout vent et que, pour ce faire, les pouvoirs publics s’appuient sur deux bras séculiers que sont le procureur de la République et l’ANP», a estimé le président de l’ANP, soulignant que « nous sommes une autorité administrative indépendante vraiment indépendante ».

Poursuivant, M. Lakpé a soutenu avec insistance que toutes les décisions de son institution sont motivées et s’appuient sur des textes de loi régissant la profession et sur le code d’éthique et de déontologie rédigés par les journalistes eux-mêmes.

«Le rapport d’Amnesty International en indexant la seule ANP fait un acharnement contre cette autorité de régulation, acharnement dont on ignore les motivations», a-t-il indiqué assurant que son institution « continue de travailler en toute indépendance ».

De l’avis de M. Lakpé, ce « rapport à charge »  d’Amnesty International contre son institution fait le «lit de l’impunité» et encourage la  «médiocrité ».

M. Lakpé a conclu en invitant les enquêteurs d’Amnesty International « à prendre beaucoup plus de temps pour faire un travail fouillé et équilibré rendant compte de la réalité du terrain»  pour leur prochain rapport.

Le 12 février dernier, le gouvernement a qualifié pour sa part « d’allégations » ce dernier rapport d’Amnesty International indiquant que dans la constitution ivoirienne, sont garanties à tous la liberté d’expression, notamment, la liberté de conscience, d’opinion philosophique et de convictions religieuses.

Dans son dernier rapport sur la situation des droits de l’homme en Côte d’Ivoire, Amnesty International s’est inquiété « d’arrestations arbitraires et d’harcèlements judiciaires»  alors que se profile à l’horizon la présidentielle de 2020.

 « Au moins 17 détentions de journalistes et blogueurs ont été recensées ces cinq dernières années et l’ANP a sanctionné des organes de presse à maintes reprises, notamment ceux proches de l’opposition, en imposant des interruptions de publication ou de lourdes amendes », accusait également l’organisation.

Des groupes de travail pour des «solutions durables» aux problèmes des transports en Côte d’Ivoire

Le ministre ivoirien des transports, Amadou Koné a mis en place mercredi à Abidjan quatre groupes de travail devant proposer au bout de six mois des « solutions durables » aux préoccupations des acteurs des transports dans le pays, a constaté APA sur place.Ces quatre groupes composés d’acteurs des différents secteurs des transports,   qui ont reçu leur « feuille de route » des mains du ministre sont respectivement dénommés, groupe de travail du transport aérien, groupe de travail du transport lagunaire, groupe de travail du transport routier et groupe de travail du transport maritime.

Ces équipes de travail ont été mises en place dans le cadre des rencontres sectorielles dédiées au secteur des transports pilotées par le Comité de concertation État-Secteur privé (CCESP).

Les rencontres sectorielles constituent une plateforme d’échanges et de collaboration qui permet de renforcer le dialogue public-privé autour des problématiques d’un département ministère donné.

« Au terme de la phase de réflexions précédentes et au regard des matrices élaborées, il s’agit pour les groupes de travail de proposer des solutions durables aux préoccupations des acteurs des transports, d’identifier les moyens de mise en œuvre des solutions proposées, de mettre en place des indicateurs pour le suivi des actions et enfin de suivre et évaluer la mise en œuvre des actions identifiées», a fait savoir le ministres Amadou Koné dans un discours de lancement des activités desdits groupes.

« J’invite les membres des groupes de travail à travailler avec ardeur et célérité afin de nous soumettre un travail de qualité à l’échéance des travaux », a recommandé M. Koné.

Se félicitant des acquis du secteur des transports ivoirien l’année dernière, il a appelé les acteurs de son département ministériel à « maintenir le cap pour bâtir un secteur des transports moderne et compétitif».

« L’objectif à ce stade dédié au lancement des groupes de travail, est d’approfondir les réflexions sur les pistes de solutions proposées, les traduire en actions concrètes et d’assurer le suivi-évaluation de leur mise en œuvre », a expliqué auparavant, Mariam Fadiga Fofana, le secrétaire exécutif du Comité de concertation État-secteur privé ( SE-CCESP).

Poursuivant, elle a précisé que chacun des quatre groupes de travail constitué,  se réunira au moins une fois par mois et transmettra ses conclusions au ministre des transports dans un délai de six mois à compter de ce jour.

« Les rencontres sectorielles constituent l’un des outils essentiels d’animation du dialogue public-privé qui s’inscrivent dans le cadre de l’amélioration permanente du dialogue dévolue au comité de concertation État-Secteur privé», a, par ailleurs précisé Mme Fofana.

Cette cérémonie de lancement des activités  de ces quatre groupes de travail intervient après la restitution des travaux du comité scientifique des rencontres sectorielles dédiées au secteur des transports tenue le 12 décembre 2018 autour du thème: « contribution du dialogue public-privé pour la performance du secteur des transports ».

Côte d’Ivoire: l’enregistrement des victimes des crises possible pour les réfugiés et exilés

L’enregistrement des victimes des crises en Côte d’Ivoire reste possible pour les réfugiés et exilés, a indiqué mercredi à des organisations de victimes, Kouamé N’guessan, chef de Cabinet du ministère de la Solidarité, de la cohésion sociale et de la lutte contre la pauvreté.« Aujourd’hui,  les personnes pour lesquelles il y a possibilité d’enregistrement, ce sont les réfugiés et les exilés parce qu’au moment où on faisait l’enregistrement ils étaient hors de la Côte d’Ivoire », a dit Kouamé N’guessan, à une rencontre de la Confédération des organisations de victimes de la crise ivoirienne (COVICI).  

L’authenticité de l’identité des réfugiés et des exilés « va se faire en collaboration avec le HCR (Haut-commissariat pour les réfugiés) », a fait savoir Pr Kouamé N’guessan, ajoutant qu’il faut figurer sur la liste du HCR pour être pris en charge. 

« Si tu n’as pas ton nom là-dessus tu n’es pas réfugié », a-t-il dit aux victimes, tout en insistant que « la possibilité d’enregistrement reste ouverte pour les réfugiés ». Et ce, en collaboration avec le HCR, impliqué dans le retour des exilés en Côte d’Ivoire. 

Concernant les victimes de la crise post-électorale de 2010-2011 qui a fait plus de 3.000 morts dans le pays, Pr  Kouamé N’guessan a relevé que « seule » la liste de la Commission nationale pour la réconciliation et l’indemnisation des victimes (CONARIV) demeure l’unique matrice.  

« Aujourd’hui, la liste de référence est celle fournie par la CONARIV. Elle a traité presque 874.000 dossiers dont près de 7000 dossiers qui ont été rejetés. C’est une structure de l’Etat de Côte d’Ivoire, nous assumons ce qui a été fait par la CONARIV», a-t-il poursuivi. 

Il a fait observer que des personnes apportent de faux documents, avant de rassurer que des vérifications sont faites en amont, notamment dans les communes et les sous-préfectures. Dans une commune d’Abidjan, ajoutera-t-il, « les deux tiers des documents produits étaient faux ».    

« Si  une personne a été identifiée comme victime, et que vous avez eu droit à réparation, les ayants-doit peuvent se rendre au service en charge des victimes au ministère de la Solidarité, où les services sont gratuits », a-t-il souligné.   

« Des personnes se sont inscrites à plusieurs endroits (…). Pour enlever les doublons, on a reversé tout cela à la CONARIV qui a sorti une liste unique consolidée.  Aujourd’hui, on ne peut plus parler de victimes dont les dossiers ont été déposés à la 7è tranche (un quartier à l’Est d’Abidjan) », a -t-il lancé. 

« Il y a Ies associations qui s’en vont établir leur liste de victimes et qui viennent pour qu’ on prenne en compte leur liste, alors que l’opération est déjà close et font croire qu’elles ont la capacité de faire enregistrer leurs victimes. La seule liste que nous connaissons, c’est la liste de la CONARIV », a -t-il dit. 

Pr Kouamé a également évoqué l’aide aux victimes via le financement des projets. Il a noté qu’il existe une convention passée avec un établissement bancaire qui s’est disposée à accompagner les projets avec un taux de 12% qui a été renégocié à 10%, mais qui n’est pas encore lancé. 

Toutefois, mentionnera-t-il, vingt projets ont été déjà financés à  ce jour. Un programme est d’ailleurs en vue afin de former des formateurs en rédaction de projets afin que toutes les victimes puissent bénéficier de l’appui d’un projet bancable.

Les données de la Commission nationale d’enquête révèlent qu’ « il a eu 3.248 victimes. Et sur ce chiffre, plus de 2.700 ont déjà bénéficié de réparation », a fait observer Pr  Kouamé N’guessan, précisant que peuvent bénéficier des prises en charge, les ayants-droit des victimes ou les blessés.  

La campagne cajou officiellement lancée en Côte d’Ivoire avec 800 000 tonnes visées en 2019

La campagne de commercialisation du cajou pour l’année 2019 en Côte d’Ivoire, premier producteur mondial, a été officiellement lancée mercredi par le Conseil du coton et de l’anacarde qui prévoit une production de 800 000 tonnes contre 761.000 tonnes l’année précédente.« Nous avons arrêté les chiffres à 761 000 tonnes en 2018 contre 711 000 tonnes en 2017, ce qui indique une augmentation de 50.000 tonnes », a dit à la presse le directeur général du Conseil coton-anacarde, Adama Coulibaly, au siège de l’organe de régulation, à Abidjan.

Il a fait savoir que 16 000 tonnes de noix de cajou se trouvent dans les magasins, cependant « il n’y aura pas d’intégration » de ce stock  dans la production de 2019. Un volume que le régulateur entend favoriser la transformation.  

Dans un discours d’ouverture de la campagne 2019, le président du Conseil d’administration du Conseil coton-anacarde, Mamadou Bamba, a relevé que « le prix bord champ plancher est fixé à 375 Fcfa/Kg de noix de cajou bien séchées, bien triées et exemptes de matières étrangères ».

Il a ajouté que le prix magasin intérieur est de 400 Fcfa/Kg et le prix magasin portuaire de 459 Fcfa/Kg, appelant l’ensemble des acteurs de la filière au « respect des prix planchers en dessous desquels aucune transaction commerciale n’est autorisée ». 

M. Bamba a en outre relevé l’utilisation obligatoire des documents de transaction ainsi que des sacheries de la filière, faisant remarquer que le non-respect du prix plancher et des dispositions pratiques exposent tout contrevenant à des sanctions pouvant aller au retrait de l’agrément.

Vu le contexte international, le gouvernement ivoirien a décidé de baisser de 25% le prix du Kg de la noix de cajou aux producteurs pour la campagne 2019 contre 500 Fcfa/Kg en 2018. Pour se faire une marge plus importante de certains acteurs vendent leurs noix au Ghana, pays voisin à la Côte d’Ivoire.   

Concernant la fuite de l’anacarde aux frontières, le patron du Conseil coton-anacarde, a déploré des tentatives d’exportation de sacs de noix de cajou hors du pays par la voie terrestre, notamment à Bondoukou, dans l’Est ivoirien.  

Sur l’ensemble de la campagne en 2018, le Conseil coton-anacarde a fait arrêter 31 camions pour tentative de sortie avec un volume total de 216 tonnes de noix de cajou, a indiqué M. Coulibaly, qui a mentionné que « tous les produits saisis sont dorénavant la propriété du Conseil coton-anacarde ».

L’achat en dessous de 375 Fcfa le Kg ne sera pas toléré et « nous serons sans pitié » pour ces opérateurs, a prévenu Dr Adama Coulibaly,  qui se félicite de ce que « les premiers contrats qui sont signés permettent de donner au moins 375 Fcfa aux producteurs ». 

En termes de volumes d’anacardes transformées, la Côte d’Ivoire a enregistré « un peu moins de 69.000 tonnes de produits en 2018 », en deçà des objectifs que le Conseil s’est fixé. Le régulateur envisageait de transformer notamment 100 000 tonnes. 

Ce volume transformé reste toutefois une progression par rapport à 2017  où le pays a atteint un taux de 53%, représentant 44 000 tonnes. Le  Conseil coton-anacarde construit actuellement une « usine école » à  Yamoussoukro, ce qui devrait hisser davantage la transformation.

L’objectif de transformation en 2019 est de 130.000 tonnes, a annoncé Dr Adama Coulibaly, qui a fait remarquer que « les capacités installées opérationnelles sont de l’ordre de 122.000 tonnes ». Avec l’ouverture de nouvelles unités, la transformation devrait connaître un bond.  

Les axes majeurs des actions du Conseil pour la campagne en cours touchent, entre autre, le dispositif visant la compétitivité. Le régulateur veut combattre la fraude et améliorer la qualité des noix. A titre pilote, il a introduit la mesure du taux d’humidité départ intérieur qui devrait être inférieur à 10%.

L’incivisme, dira-t-il, est l’un des problèmes qui favorisent la fuite des produits de l’anacarde aux frontières et des pertes de taxes pour l’Etat. Le Conseil coton-anacarde envisage de s’attaquer à ce phénomène, via la sensibilisation, afin de régler cela.  

Côte d’Ivoire: le coût du Hadj maintenu à 2 millions FCFA avec une augmentation du quota à 9000

Le coût du pèlerinage à la Mecque (Hadj) a été maintenu à 2 millions de FCFA, a annoncé, mercredi à Abidjan, le ministre ivoirien de l’intérieur et de la sécurité, Sidiki Diakité qui a officiellement lancé les procédures de l’édition 2019, a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne. Pour le ministre Sidiki Diakité, la reconduction de ce coût  « est un effort considérable » de la part du gouvernement ivoirien pour permettre à plusieurs de ses concitoyens de confession musulmane d’accomplir le 5ème pilier de l’islam.

Outre le coût, Sidiki Diakité a annoncé  l’augmentation du quota des pèlerins qui passe à « 9000 pour l’édition 2019 contre 6800 en 2018», soit « 6000 places pour le contingent étatique et 3000 pour le privé ».

Expliquant  cette augmentation à la suite d’une requête du chef de l’Etat ivoirien aux autorités saoudiennes, le ministre a relevé les performances réalisées dans l’organisation du Hadj aux cours de ces dernières années.

A en croire le ministre en charge des questions de cultes, le royaume  saoudien estime que « la Côte d’Ivoire se positionne comme le meilleur  organisateur du pèlerinage parmi les pays africains».

« La Côte d’Ivoire rivalise avec l’Indonésie qui est le meilleur organisateur au niveau du moyen orient»,  a salué M. Diakité, invitant tous les acteurs du Hadj à maintenir le cap.

Pour sa part, le Directeur général des cultes, Messamba Bamba a indiqué que « les visites médicales pré-pèlerinages débutent le 25 février 2019 ». Quant aux inscriptions, poursuit le Directeur des cultes, elles «  commencent le 27 février pour s’achever le 03 mai ».

 Chaque année, des millions de personnes convergent en Arabie Saoudite pour l’accomplissement du Hadj, le cinquième pilier de l’Islam.

Deux enseignants de l’Université Houphouët-Boigny dont le SG de la CNEC transférés à la MACA

Deux enseignants de l’Université Félix Houphouët-Boigny (publique) dont le secrétaire général de la Cordination nationale des enseignants et chercheurs (CNEC), Jonhson Kouassi Zamina, accusés d’avoir perturbé les cours, ont été transférés mardi à la Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan (MACA), selon une source syndicale.M. Jonhson Zamina et Joël Dade, un professeur de chimie,  interpellés lundi par la police sur le campus de l’Université Félix  Houphouët-Boigny d’Abidjan, ont été présentés au procureur de la  République avant d’être mis sous mandat de dépôt, a indiqué Ehui  Bedikou, un responsable de la CNEC.

Ces deux  enseignants, dira-t-il, ont été inculpés pour « troubles à l’odre  public, séquestration, menaces et injures », a fait savoir M. Bedikou,  chargé de la communication de la CNEC, qui a relevé qu’ils « seront  jugés dans 15 jours ».

Plusieurs syndicats du  secteur de l’éducation et formation, ont dénoncé mardi cette  arrestation. Des enseignants qui avaient entamé des pourparlers avec le  gouvernement à l’effet de se pencher sur leurs revendications, ont  suspendu les discussions. 

La Coalition des  syndicats du secteur public (CSSP) a, dans une note, exprimé son «  indignation » face à cette arrestation, demandant au gouvernement «  d’arrêter les menaces qui ne font que jeter de l’huile sur le feu et  d’apporter des solutions durables aux préoccupations que posent les  fonctionnaires ». 

Les membres de la CNEC, un syndicat de  l’Université Félix Houphouët-Boigny, la plus grande du pays, ont engagé  depuis le 4 février 2019 une grève de un an équivalent à la durée de  suspension de deux de leur collègue, et pour exiger l’annulation des  sanctions encourues.