Côte d’Ivoire : entre Ouattara et moi, «il n’y a pas de rupture» (Bédié)

L’ex-chef de l’État, Henri Konan Bédié, président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI) rassure dans une interview accordée, lundi, à Le Nouveau Réveil, qu’entre le président ivoirien et lui, «il n’y a pas de rupture», ajoutant que « Ouattara et moi avons des mandats pour nous parler…».Dans cet entretien accordé au confrère, proche de lui, le président Bédié a passé en revue ses rapports avec son ex-allié, Alassane Ouattara, la vie de son parti ainsi que la situation sociopolitique nationale.

Concernant ses relations avec le Chef de l’État, Alassane Ouattara, le président Henri Konan Bédié se veut formel.

«Entre Alassane et moi, il n’y a pas de rupture puisque tous les deux, nous avons toujours des mandats pour nous parler quand l’occasion se présente et quand l’intérêt du moment le commande également », précise M. Bédié qui s’offusque  qu’on «mobilise des cadres ou des personnalités » pour lui «demander de renouer le dialogue » avec M. Ouattara.

Sur la vie de son parti, Henri Konan Bédié rassure que «le PDCI-RDA vit. Il poursuit sa marche paisiblement, comme le dit l’adage, + les chiens aboient, la caravane+», rappelle-t-il.

Comme pour mettre fin aux supputations liées à «une gouvernance améliorée» du parti voulue par une frange de militants, le président du PDCI n’y va pas avec le dos de la cuillère.

«De quelle gouvernance s’agit-il? Moi-même qui suis le président du parti, je suis assisté par un cabinet de plus de 20 membres qu’on appelle le Secrétariat exécutif qui est chargé de transmettre et d’appliquer les directives du président que je suis (…)», fait remarquer M. Bédié.

Selon lui, ce n’est pas le «Secrétariat exécutif qui dirige le parti. Il ne fait rien sans que je ne sois d’accord et il ne publie rien sans que je ne valide le texte », précise-t-il encore.

Pour ce qui est de l’Alliance annoncée avec l’opposition et principalement, le Front populaire ivoirien (FPI), le président Bédié révèle que « les négociations se poursuivent et avancent normalement. Bientôt, verra le jour, la plateforme des partis politiques pour une Côte d’Ivoire réconciliée ».

Côte d’Ivoire: plus de la moitié des impôts payée en ligne à fin juin 2018 (ministre)

Plus de la moitié des impôts en Côte d’Ivoire, pour l’année fiscale 2018, a été payée en ligne à fin juin, a indiqué lundi le ministre ivoirien de l’Économie et des finances, Adama Koné, à l’ouverture de la 9è conférence annuelle de Ease Doing Business Initiative (EDBI), à Abidjan.« A fin juin 2018, plus de la moitié des impôts a été payée en ligne », a dit M. Adama Koné, dans un discours à l’ouverture de la 9è conférence annuelle de Ease Doing Business Initiative (EDBI), qui se déroule du 26 au 27 novembre 2018 à Abidjan.

Ce résultat a été obtenu grâce à une nouvelle génération de réformes, engagée par l’Etat ivoirien, ce qui a contribué au retour de la Côte d’Ivoire dans le top 10 des pays réformateurs dans le rapport Doing Business 2019.

Ces réformes ont favorisé la mise en place du système de déclaration de paiement en ligne des impôts appelé e-impôt, permettant à la Côte d’Ivoire de devenir le premier pays en Afrique de l’Ouest francophone à introduire ce système dans la collecte des recettes fiscales. 

Pour aller plus loin dans le processus de transformation structurelle de son économie par l’industrialisation, le gouvernement ivoirien a adopté en juillet 2015 une Charte pour l’amélioration de l’environnement des affaires. 

Cette charte, axée sur une nouvelle génération de réformes, vise au renforcement des acquis, notamment par la dématérialisation des procédures administratives, l’optimisation de la fiscalité, l’accroissement de la transparence et l’efficacité de l’offre du service public.  

Dans cette optique, l’Etat a mise en place un portail unique et services à l’investisseur dénommé www.225.invest.ci qui fédère en son sein différents services offerts en ligne par les administrations publiques et structures compétentes aux investisseurs nationaux et internationaux.

La Côte d’Ivoire a dans cet élan réalisé la plus forte progression sur le continent africain en matière de gouvernance au cours de ces dix dernières années selon le rapport 2018 de la Fondation Mo Ibrahim. Le pays occupe la 22è place sur 54 pays. 

Les entreprises relevant d’un régime réel d’imposition seront dès 2019 soumises à l’e-impôt, une plateforme de paiement des impôts en ligne, a annoncé fin octobre le directeur général des impôts, Abou Sié Ouattara , en marge d’un séminaire bilan de l’administration fiscale. 

Les services des impôts en Côte d’Ivoire ont recouvré pour le troisième trimestre 2018 un montant de 530 milliards Fcfa.  Le cumul des recettes depuis début 2018 donne « un solde positif de 21,7 milliards Fcfa, grâce à des réalisations effectives de 1 641 milliards de Fcfa ».  

Côte d’Ivoire : 123 agents de Fraternité Matin en sit-in pour dénoncer un «licenciement abusif»

Un collectif des 123 agents dont 11 journalistes concernés par le licenciement pour motifs économiques annoncé par Fraternité Matin, le quotidien pro-gouvernemental ivoirien, a été créé lundi à Abidjan au terme d’une Assemblée générale extraordinaire (AGO) marquée par un sit-in pour dénoncer un « licenciement abusif », a constaté APA sur place.Cette nouvelle organisation dont l’objectif est de défendre les intérêts des travailleurs concernés par ce licenciement a pour porte-parole, Marcelline Gneproust, une journaliste et ancienne lauréate du prix Ebony récompensant les meilleurs journalistes ivoiriens.« Il ne s’agit pas d’un licenciement pour motifs économiques. Mais plutôt, d’un règlement de compte  car 98% des travailleurs concernés par ce licenciement ne rentrent pas dans les critères établis par la direction », a estimé Mme Gneproust dénonçant une « irrégularité dans la procédure».Poursuivant, la journaliste a indiqué que ce que « nous attendons en ce moment, c’est de continuer les échanges avec les autorités pour que les départs se fassent dans la dignité ».  Avant elle, Marc Yevou, le porte-parole des syndicats des travailleurs de ce journal à capitaux publics, s’est étonné de ce projet de licenciement dénonçant à son tour, une chasse aux sorcières. « Il y a une irrégularité qui entache la liste de ceux qui partent. Dans 80% des cas figurant sur cette liste, nous sommes dans un licenciement abusif », a-t-il soutenu appelant les initiateurs de ce « projet de licenciement » à « revoir leur copie ». M. Yévou a, par ailleurs, encouragé ses camarades concernés par le licenciement à l’union. « Nous syndicats, nous allons jouer pleinement notre partition. Nous allons défendre bec et ongle  nos camarades », a-t-il assuré.Avec des bandeaux rouges, des membres du collectif des 123 agents licenciés,  ont organisé au terme de cette AG extraordinaire, un sit-in d’une heure dans l’enceinte du groupe Fraternité Matin pour exprimer leur mécontentement.La semaine dernière, la nouvelle société de presse et d’édition de Côte d’Ivoire ( SNPECI), éditrice du quotidien pro-gouvernemental ivoirien, Fraternité Matin a annoncé le licenciement pour motifs économiques de 123 agents dont 11 journalistes.Ces derniers, selon la direction de l’entreprise devraient effectivement cesser toute activité au sein de ce groupe le mardi 18 décembre prochain.Mais avant cette cessation définitive d’activités des travailleurs concernés, une réunion d’explications et d’informations est prévue le 11 décembre prochain à l’inspection du travail avec les délégués du personnel. Dans une note d’information adressée aux délégués du personnel, la SNPECI justifiait ce licenciement collectif par trois difficultés opérationnelles auxquelles elle est confrontée. Notamment, la dégradation de son outil de production, le niveau pléthorique de son effectif et l’absence d’une vision stratégique clairement définie et acceptée par tous.Trois critères, à en croire cette note, ont également guidé le choix des travailleurs concernés par ce licenciement. Il s’agit  des emplois à faible valeur ajoutée, les employés peu qualifiés et le personnel en situation particulière (grands malades, longues indisponibilité…).

Finance : la Banque Atlantique désignée, « Meilleure banque de Côte d’Ivoire »

Le Groupe Banque centrale populaire (BCP), un établissement bancaire international marocain, a officiellement lancé à Abidjan, la première édition de son programme d’innovation des star-up d’Afrique et d’ailleurs dénommé « Fintech Challenge», a appris APA sur place dans la capitaine économique ivoirienne.Selon une note d’information de cette institution transmise dimanche à APA, ce «projet inédit » vise à créer un partenariat durable et mutuellement bénéfique entre le groupe et les jeunes entreprises les plus prometteuses».

 «Le groupe BCP connaît actuellement une réelle transformation qui vise notamment à optimiser l’expérience client dans laquelle le digital joue un rôle majeur. Afin d’accompagner cette dynamique, la nourrir et l’accélérer, notre groupe a décidé de s’ouvrir aux sources d’innovation externes, en particulier, les star-up afin de co-concevoir avec elles et déployer des solutions agiles et à fort impact», a expliqué dans une adresse,  Kamal Mokdad, le directeur général du groupe BCP en charge de l’international.

Une conférence-débat sur le thème «banques-star-up: quels modèles de collaboration, pour quels impacts?», a notamment meublé cette cérémonie de lancement du Fintech Challenge. 

« Le programme Fintech challenge intervient en pleine transformation du groupe BCP, qui vise à offrir à ses clients un meilleur accès à ses services ainsi qu’une plus grande valeur ajoutée », souligne par ailleurs, la note.

 Poursuivant, l’institution bancaire rappelle que dans la perspective de ce «partenariat prometteur », un appel à candidatures est ouvert jusqu’au 23 décembre 2018.

«Les star-up sélectionnées à l’issue de cet appel, auront la possibilité de signer un contrat de collaboration avec la BCP et/ou ses filiales Banque atlantique, et d’avoir une occasion privilégiée de donner un coup d’accélérateur à leurs activités et à leur croissance », conclut la note.

Le groupe BCP est l’une des premières institutions bancaires du Maroc et est présent dans 28 pays dans le monde.

Climat des affaires en Afrique: ouverture à Abidjan de la 9è conférence annuelle de EDBI

La 9è édition de la conférence annuelle de Ease of Doing Business Initiative (EDBI 2018), axée sur le climat des affaires en Afrique, s’est ouverte lundi à Abidjan autour du thème, : «Amélioration du climat des affaires et défis de la croissance économique en Afrique».Cette rencontre qui se déroule, du 26 au 27 novembre 2018, a pour objectif le partage d’expériences et des bonnes pratiques en matière de réformes en vue de la facilitation des Affaires. Elle regroupe une trentaine de pays de différentes régions du continent africain.

Le ministre ivoirien de l’Économie et des finances, Adama Koné, représentant le Premier ministre, Amadou Gon Coulibaly, s’est félicité de ce que la Côte d’Ivoire, pays hôte, soit le premier Etat en Afrique francophone et en Afrique de l’Ouest à accueillir pour la première fois cette conférence.

Il a relevé que la Côte d’Ivoire, qui figure dans le Top 10 des pays les plus réformateurs au monde, a grâce à des réformes structurelles et sectorielles engagées depuis 2013, amélioré son classement dans le Doing Business 2019, passant de la 139e place à la 122e sur 190 économies, soit une progression de 17 rangs.

Cette rencontre vise en outre le renforcement de l’expertise des pays en matière de réformes et la révision de leur agenda ainsi que leur plan d’actions Doing Business en particulier. Et ce, aux fins de créer les conditions de développement inclusif.

La progression du continent dans les indicateurs du Doing Business est remarquable. L’Afrique est la région qui réforme le plus au monde selon le Doing Business 2019. Elle génère un tiers de l’ensemble des réformes dans le monde, destinées à améliorer notamment le climat des affaires pour les PME.

Quatre pays de la région Afrique se sont hissés parmi les dix pays les plus réformateurs au monde dans le Doing Business 2019, notamment le Togo, le Kenya, le Rwanda et la Côte d’Ivoire. Le partage d’expériences à EDBI 2018 devrait permettre l’adoption des bonnes pratiques par l’ensemble des pays du continent. 

En dépit des progrès réalisés, il reste encore beaucoup à faire pour les économies africaines pour concurrencer les grands pôles d’investissement au monde. La plupart des économies de la région figurent au bas du classement Doing Business, selon la Société financière internationale (SFI).

La Société financière internationale  (SFI), une branche de la Banque mondiale, travaille d’ailleurs avec de nombreux pays d’Afrique pour exécuter d’ambitieux programmes et réformes des environnements des affaires. 

L’amélioration du climat des affaires et la compétitivité des économies est un engagent sur le long terme. Il est primordial pour l’émergence de l’Afrique et reste un facteur déterminant pour la création  des conditions d’expansion du secteur privé, considéré comme le cœur des solutions du développement. 

La BAD lance une campagne de nettoyage de la commune d’Attécoubé, à l’Ouest d’Abidjan

La Banque africaine de développement ( BAD) lancera, jeudi à Abidjan, une vaste campagne de nettoyage de la commune d’Attécoubé, un quartier populaire à l’ouest de la capitale économique ivoirienne, a appris APA lundi auprès de cette institution.« Dans le cadre des activités marquant la journée de la responsabilité sociale des entreprises ( RSE),  le Conseil du personnel de la Banque africaine de développement lance le 29 novembre 2018, une vaste campagne de nettoyage du quartier Nemattoulaye à Attécoubé, commune d’Abidjan durement frappée par les inondations cette année», rapporte la BAD dans une note d’information publiée sur son site officiel.

« Sous le slogan nettoyons Attécoubé, le Conseil du personnel a décidé de s’associer au Lion’s club Strelitzia pour accompagner et apporter son soutien à la commune d’Attécoubé», ajoute la note.

 Six personnes ont perdu la vie à Attécoubé en juin dernier après des pluies diluviennes qui ont fait une vingtaine de morts  en Côte d’Ivoire dont 18 à Abidjan.

Côte d’Ivoire: 5 000 emplois verts créés pour la gestion d’équipements électroniques et pneus usagés

Quelque 5000 emplois verts seront bientôt créés à travers le projet de gestion d’équipements électriques et électroniques et des pneus usagés qui sera lancé, mardi à Abidjan, a appris APA sur place dans la capitale économique ivoirienne. La création de ces emplois fait partie du 3ème module de  la mise en place d’une filière de gestion des déchets d’équipements électriques et électroniques avec ce projet initié par le ministère de l’Environnement et du Développement durable.

Selon une note d’information parvenue, lundi, à APA, avec ce module,  « le projet passera dans sa phase beaucoup plus pratique et avantageuse pour les populations car débouchant sur la création de plus de 5 000 emplois verts ».

 « De fait, le module trois consistera à la mise en place d’un système de gestion des déchets fiables et professionnels comprenant l’installation de centres de collecte dans des endroits clés du pays ainsi que le traitement et le recyclage industriels des objets collectés », précise le texte .

Auparavant, «  le premier module dudit projet va consister à l’enregistrement des produits concernés importés en Côte d’Ivoire tout en s’assurant que lorsqu’ils sont déclarés comme étant des produits de seconde main».

Quant au  second module du projet, il « va se charger de collecter pour le compte de l’État ivoirien l’écotaxe sur les produits concernés importés en Côte d’Ivoire neufs et de seconde main en vertu du principe pollueur-payeur et du principe de la Responsabilité étendue du producteur (REP) ».

Selon le Coordonnateur du Programme national de gestion des déchets, Jacques Kouassi  Koffi, le projet « va permettre sur le plan environnemental de réduire significativement les nuisances liées à ces déchets non sans permettre à la Côte d’Ivoire de marquer un grand coup dans la lutte contre le changement climatique ».

Le Gouvernement ivoirien a décidé de donner une réponse adéquate à la question des déchets d’équipements électriques et électroniques (D3E) à travers l’adoption en Conseil des ministres le 5 avril 2017 d’un texte sur la  gestion écologique des D3E.

Dans le cadre de sa mise en œuvre, un  Protocole d’accord entre l’Etat de Côte d’Ivoire et un groupement  a été signé en janvier dernier, pour la  mise en place de la filière de valorisation et de recyclage des déchets d’équipements électriques et électroniques ainsi que des pneus usagés, en Côte d’Ivoire.

Menu diversifié à la Une des journaux ivoiriens

Les journaux quotidiens ivoiriens parus, lundi, sur l’ensemble du territoire national, offrent un menu diversifié allant de la politique nationale à la justice internationale en passant par le sport.« PDCI-RDA (Parti démocratique de Côte  d’Ivoire)/ Déclaration de non-rupture et de paix : la liste des premiers  signataires», titre en Co-Une le journal gouvernemental Fraternité  Matin. Voici «la liste des 116 signataires du PDCI qui sont en faveur du  parti unifié», reprend Le Patriote à côté de L’Intelligent d’Abidjan  qui précise que Duncan, Ahoussou, Diby, Ahoua Ndoli, Lambert Kouassi et  Mambé sont « dedans ». 

En outre, poursuit ce  journal, à travers cette liste, ce sont «9 ministres, 3 présidents de  région, 13 députés, 4 sénateurs, 8 maires, 4 sages et 60 membres du  Bureau politique du PDCI qui se désolidarisent ainsi des va-t-en guerre»  et d’une alliance anti-RHDP (Rassemblement des Houphouëtistes pour la  démocratie et la paix). 

Les rapports de force  sont-ils en train de changer autour de Bédié ?, s’interroge par la suite  le confrère, quand Le Mandat croit savoir ce qui oppose Ouattara à  Bédié et Soro.

Toujours en page politique,  citant un journal français, L’Inter dévoile : «Soro échappe à un  assassinat, craignant des empoisonnements il change sa garde rapprochée  ».  

Le procès conjoint de Laurent Gbagbo et  Blé Goudé à la Cour pénale internationale (CPI) occupe également une  place de choix à la Une des journaux ivoiriens. 

La  défense demande l’arrêt du procès, «les avocats de l’Etat disent non,  non et non», informe à ce sujet Le Jour Plus, là où Le Nouveau Courrier  rétorque : «craignant un verdict en faveur des prévenus, ce que les  avocats du régime réclament aux juges».

En page sport, les tabloïds ivoiriens reviennent sur la fin de carrière du footballeur international Didier Drogba. 

«Le  king s’en va et ouvre la porte à une carrière d’entraineur», affiche à  ce propos Super Sport. Ce qui fait dire à Le Jour Plus qu’après avoir  annoncé la fin de sa carrière en tant que footballeur, «Didier Drogba  choisit de devenir entraineur».

Le PM ivoirien lance les travaux de construction de l’Université de San-Pedro vendredi

Le Premier ministre ivoirien Amadou Gon Coulibaly, procédera vendredi au lancement des travaux de construction de l’Université de San-Pedro, dans le Sud-ouest du pays, selon une note transmise dimanche à APA.Ce projet, piloté par le ministère ivoirien de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, s’inscrit dans le cadre du Programme de décentralisation des universités (PDU).

La cérémonie de lancement de ces travaux est prévue se dérouler sur le site du village de Goréké, et devrait être présidée par le Premier ministre, Amadou Gon Coulibaly, également en charge du Budget et du portefeuille de l’Etat. « Envol Partenariats.ci, un partenaire extérieur »,  est chargé des travaux. 

Dans le cadre du Programme de décentralisation des universités, l’Etat ivoirien prévoit en outre la construction d’autres universités, notamment à « Abengourou, Bondoukou, Dabou, Daoukro et la ville universitaire d’Adiaké outre celles de Man et San-Pedro ». 

Le PDU assure les extensions de l’Université Lorougnon Guédé de Daloa (Ouest) et celle de Péléfolo Gon Coulibaly de Korhogo (Nord). Ses missions devraient s’étendre à l’Université Alassane Ouattara de Bouaké (centre), Félix Houphouët-Boigny de Cocody et à Nangui Abrogoua d’Abobo-Adjamé.

San-Pedro, ville balnéaire dans le Sud-ouest ivoirien, abrite le deuxième port de la Côte d’Ivoire. Le Port autonome de San-Pedro est par ailleurs le premier exportateur mondial de fèves de cacao, dont la Côte d’Ivoire est le premier producteur mondial.

Le feu d’artifice de l’Asec face à Moossou (6-0), la première du WAC devant Lys (2-0)

La 11è journée de la Ligue 1 ivoirienne de football qui s’est poursuivie, samedi sur quatre stades, a enregistré la première victoire du WAC vainqueur du Lys Sassandra (2-0) et la démonstration de l’Asec Mimosas face à Moossou FC pulvérisé (6-0) au stade Houphouët-Boigny.C’est au stade Biaka Boda de Gagnoa (278 km au centre-ouest), loin  de ses bases, que Williamsville Athlétic Club (WAC) signe son premier  succès de la saison grâce à son capitaine Zan Bi Roland impliqué sur les  deux réalisations.

D’abord, auteur de  l’ouverture du score en première période (1-0; 34è), Zan Bi Roland  provoque un pénalty pour son équipe en deuxième mi-temps. Fauché en  pleine surface de réparation adverse, Zan Bi obtient le pénalty  indiscutable.

Le capitaine williamsvillois se  fait justice et voit son tir repoussé par le gardien de Sassandra.  Ettien Arthur plus prompt que les défenseurs du Lys, reprend le cuir  pour corser l’addition (2-0; 62è). C’est le score final en faveur du WAC  qui cède le banc de dernier de la classe à Moossou FC après sa  déculottée face à l’Asec Mimosas (0-6).

Dans  leur jardin du stade Houphouët-Boigny, les Mimosas se font un bon moral  avant de recevoir, mercredi, Mangasport du Gabon, dans le tour  préliminaire Aller de la Ligue des Champions CAF.

Deux  doublés de Gonazo Bi Ya Thomas (41è et 64è) et de Touré Amed (81è et  87è) deux réalisations de Tapsoba Abdoul (39è) et Ta Bi Willy Bracciano  (55è, sur pénalty) crucifient les insulaires de Moossou .

Moossou  FC victorieux de la Soa (3-0) lors de la 10è journée n’a pu confirmer  devant les Mimosas qui se font un énorme capital confiance avant  d’aborder la Ligue des Champions.

Pendant ce  temps, au stade de la Paix à Bouaké, l’AS Tanda surprend l’équipe  locale, FC Bouaké battue(2-1) quand à Abengourou, l’ASI ramène, sur  terre, le Racing- Club d’Abidjan défait (1-0).

La 11è journée a pris fin, dimanche, au stade Biaka Boda de Gagnoa où le match entre le leader, la Soa, et l’Afad est délocalisé. Dans ce clôture de la 11 journée, les militaires de la Société monisports de l’armée (Soa) ont été accrochés par l’Afad (1-1). 

Côte d’Ivoire: «Je souhaite qu’un jour Blé Goudé retrouve la liberté» (Guillaume Soro)

Le président du parlement ivoirien, Guillaume Kigbafori Soro a affirmé dimanche à Abidjan, son souhait de voir «qu’un jour » l’ex- ministre de Gbagbo , Charles Blé Goudé jugé à la Cour pénale internationale (CPI) recouvre sa liberté.« Je veux souhaiter dans la grâce de Dieu, qu’un jour Blé Goudé retrouve la liberté pour que la famille se retrouve. Nous sommes tous ivoiriens et nul ne se réjouit du malheur de l’un d’entre nous», a estimé M. Soro à la faveur d’une Assemblée générale constitutive de l’Union nationale des anciens de la Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire ( UNA-FESCI).

Cette nouvelle organisation des anciens de la FESCI, le  plus grand syndicat d’élèves et d’étudiants du pays créé dans les années 1990, est une association qui se veut apolitique et qui prône la solidarité et la réconciliation nationale.

Le chef du parlement ivoirien, Guillaume Soro et le coaccusé de Laurent Gbagbo, Charles Blé Goudé  ont tous les deux, été des anciens  secrétaires généraux de la FESCI. Poursuivant, M. Soro a appelé les exilés politiques, notamment ses anciens camarades de la FESCI (Serge Koffi et Damana Pickass) à regagner le pays.

 « Je souhaite qu’un jour, tous les fils de ce pays, nous puissions nous retrouver pour regarder ensemble l’avenir car c’est là que se trouve le salut de la Côte d’Ivoire », a-t-il dit en présence de plusieurs anciens dirigeants de ce mouvement estudiantin et du ministre ivoirien de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Albert Toikeusse Mabri, lui-aussi, leader estudiantin des années 1990.

Par ailleurs, il a encouragé longuement ses ex-camarades à l’Union et à la solidarité en faisant fi des diversités politiques, ethniques et religieuses.

« L’acte de ce jour est un acte historique. Nous sommes ici pour ouvrir un autre chapitre de la vie de la nation. Il fut un temps où nous nous sommes affrontés pour des raisons politiques. Certains ont pensé que nous étions ennemis. Mais je gardais le secret espoir que le temps nous réconcilierait », a indiqué M. Soro, exhortant à une « solidarité agissante » entre anciens « fescistes».

« Je veux souhaiter que nos retrouvailles soient fondées sur la sincérité et la confiance », a-t-il espéré. Dans la même veine, le ministre ivoirien de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Albert Toikeusse Mabri, a estimé à son tour, que « la réconciliation s’impose à nous parce que nous sommes appelés à avancer ensemble et à construire cette Côte d’Ivoire ».

 Dans la foulée, M. Mabri a assuré les anciens de la FESCI à compter sur sa « fraternité ». « Nous devons nous souvenir de notre responsabilité devant la nation. Celle de contribuer à la paix et à la cohésion », a-t-il lancé.

La FESCI est une association d’élèves et d’étudiants ivoiriens née dans les années 1990 qui a été dirigée par une dizaine de secrétaires généraux depuis sa création dont Guillaume Soro ( 1995-1998) et Charles Blé Goudé (1998-2000).

La Soa accrochée par l’Afad (1-1) en match de clôture de la 11è journée

En match de clôture de la 11è journée de la Ligue 1 ivoirienne de football, le leader, la Société omnisports de l’armée (Soa) a arraché un nul inespéré (1-1) face à l’Académie de football Amadou Diallo de Djékanou (Afad), dimanche, au stade Biaka Boda de Gagnoa.Bassolé Boubou à la réception d’un corner, trompe le gardien de  l’Afad, N’drin Ulrich, pour assurer la parité au score (1-1; 90è) d’un  match contrôlé par les Académiciens, pourtant en infériorité numérique  après l’expulsion de Koné Ibrahim (47è) pour jeu dangereux.

Auparavant,  Ibrahim Karim Diomandé, héritant d’un service de son compère d’attaque  Joseph Guédé, se joue de trois défenseurs de la Soa pour battre Kouadio  Serginho, le denier rempart des soldats pour l’ouverture du score en  faveur de l’Afad (1-0; 60è).

Les poulains de  Maxime Gouamené tiennent le résultat jusqu’à cette ultime minute où ils  concèdent l’égalisation sur la frappe de Bassolé Boubou. L’Afad laisse  filer deux précieux points qui l’auraient propulsé au 5è rang.

Classement à l’issue de la 11è journée

1  Soa    25 pts +9

2  Racing   21  pts +7

3  SC Gagnoa   19 pts + 3

4   FC San Pedro   18 pts+4

5  Tanda   17 pts + 2

6  Asec    16 pts + 3

7  Bouaké FC   15 pts +0

8  Afad  14 pts +1

9  Abengourou  14pts + 0

10 Bassam  13 pts – 4

11 Sassandra   11 pts -1

12 Africa   10 pts -8

13 Wac    7 pts – 5

14 Moossou FC   7 pts -11

Beugré Djoman, candidat Rhdp aux élections locales, retrouve sa famille politique, le Pdci

Beugré Djoman, un cadre du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci, ex-allié au pouvoir), qui s’était présenté sous la bannière Rhdp, la coalition au pouvoir, lors des élections locales, s’est affiché samedi aux côtés des membres de sa famille politique, à l’occasion d’une campagne d’adhésion au parti.M. Djoman, tête de liste du Rassemblement des Houphouëtistes pour  la démocratie et la paix (Rhdp) pour les élections municipales du 13  octobre 2018 à Bingerville, à l’Est d’Abidjan, a pris part à la Maison  du parti (siège du Pdci), au lancement de la campagne d’adhésion et  d’immatriculation.

Le retour de M. Djoman à sa  base politique intervient après un échec aux élections municipales à  Bingerville. Le maire sortant de cette cité historique qui conduisait la  liste Rhdp, a été battu par le député Issouf Doumbia, qui a par la  suite remis sa victoire au Rhdp.    

En dépit du  retirait du Pdci du processus de création du Parti unifié Rhdp, certains  de ses cadres sont restés attachés à cette coalition. Dans cet élan, M.  Djoman s’était mis sous le parrainage du Rhdp malgré la rupture de  l’ex-parti unique avec la mouvance présidentielle.

Plusieurs  cadres du Pdci ont obtenu lors des élections municipales et régionales  couplées du 13 octobre 2018, l’onction du Rhdp. Le président du Pdci,  Henri Konan Bédié, a fustigé une tentative de débauchage et d’ «  intimidation » de ses cadres par le pouvoir.   

Résolu  à reconquérir le pouvoir d’Etat en 2020, le Pdci, ex-allié au pouvoir, a  lancé samedi officiellement une campagne d’adhésion et  d’immatriculation au parti, qui vise un objectif de 1 million de  militants. Et ce, d’ici à l’orée des prochaines joutes électorales. 

Le secteur de la santé en Côte d’Ivoire suspend ses grèves jusqu’en février

Les syndicats du secteur de la santé en Côte d’Ivoire regroupés au sein de le Coordination des centrales syndicales de la santé (Coordisante), ont décidé samedi de suspendre leurs grèves jusqu’en février 2019 aux fins de privilégier le dialogue avec l’Etat sur leurs revendications.Il s’agit de « privilégier le dialogue et la  finalisation des dossiers par le gouvernement », a confié à la presse le  porte-parole de la Coordisante, Boko Kouaho, en marge d’une Assemblée  générale de l’organisation syndicale au Centre hospitalier universitaire  (Chu) de Yopougon, dans l’Ouest d’Abidjan.

Les  différents syndicats de la Coordisante ont par conséquent « différé de  deux mois » tout mouvement de grève, en attente d’une suite favorable de  leurs revendications, qui se trouve actuellement sur la table du  Premier ministre ivoirien Amadou Gon Coulibaly.     

La  centrale syndicale envisage toutefois de marquer un autre arrêt de  travail après sa « prochaine Assemblée générale prévue le 2 février 2019  ». Et ce, si le gouvernement ne prend pas en compte ses revendications  portant essentiellement sur des questions financières.    

La  Coordisante, faîtière regroupant 12 syndicats, avait lancé du 5 au 9  novembre 2018 un mot d’ordre de grève pour revendiquer, entre autres,  une prime d’incitation, des indemnités de logement et une revalorisation  indiciaire.   

Le PDCI vise «1 million de militants» pour sa campagne d‘adhésion au parti

Le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI), ex-allié au pouvoir, vise « 1 million de militants » pour sa campagne d’adhésion et d’immatriculation au parti, a annoncé samedi son secrétaire exécutif en chef, Maurice Kakou Guikahué, lors du lancement de l’opération.«Le président du parti fixe comme objectif à atteindre au terme de  cette campagne 1 million de militants à enregistrer dans la base de  données du parti», a dit M. Guikahué, qui représentait le leader du  Pdci, l’ex-chef d’Etat Henri Konan Bédié. 

Le  lancement de la campagne d’adhésion et d’immatriculation, dirigée par  Isaac Aka, secrétaire exécutif en charge des nouvelles adhésions et du  recrutement, a eu lieu au siège du PDCI à Cocody, une comme huppée dans  l’Est d’Abidjan, en présence de plusieurs cadres de la formation. 

Selon  la directrice de la communication du PDCI, Mme Djenebou Diomandé, 3.000  adhérents ont été enregistrés « à ce jour ». Quant aux inscriptions en  ligne, l’ex-parti unique notait 2.348 inscrits en ligne à 17h30 GMT, au  cours du lancement de la campagne.

« Grâce à  cette opération, tous nos militants, les anciens comme les nouveaux  d’ici ou de la diaspora auront leurs cartes de membre », a assuré M.  Guikahué, qui a appelé les délégués départementaux et les responsables  politiques du parti à s’organiser et à se tenir prêt à recevoir les  prochaines missions.

Pour M. Guikahué cette «  chaleur militante » démontre que « les piliers et les fondements du PDCI  restent inoxydables ». Et, en dépit de ce que des « mains obscures  …veulent déstabiliser le parti et ses instances dirigeantes », le PDCI maintient le cap pour la reconquête du pouvoir en 2020. 

Dans  l’enceinte du siège du PDCI, formation politique en rupture avec le  Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP,  ex-allié au pouvoir), plusieurs jeunes venus de divers horizons et de  l’intérieur, ont répondu à l’appel du Parti pour se faire enrôler. 

La  campagne est assurée par trois jeunes de 40 ans, a fait savoir le  secrétaire exécutif en chef du PDCI, Kakou Guikahué, soutenant qu’«il  n’y a jamais eu de conflit de génération » au sein du parti, qui a  engagé ses marques pour son retour aux affaires en 2020. 

Quel  que soit le statut, l’adhésion au PDCI est de 1.000 Fcfa. En fonction  du grade, le militant paie ses cotisations ; les militants de base, eux,  s’acquittent de 1.000 Fcfa comme cotisation annuelle à l’inscription,  tandis que les cadres paient 50.000 Fcfa. 

Des  recrutements éclatés sont prévus à l’intérieur du pays. Suite à cette  étape, devrait aussi suivre l’enrôlement des militants de la diaspora.  Et ce, jusqu’en 2020, une année électorale pour la Côte d’Ivoire, qui  devra renouveler ses dirigeants.

 

Ouverture à Abidjan d’un séminaire international chrétien sur le développement économique

La troisième édition du séminaire international de la coalition des chrétiens hommes et femmes d’affaires et décideurs dénommé « New Africa’s builders 2018» s’est ouverte samedi à Abidjan avec en ligne de mire des réflexions sur le développement économique du continent africain, a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.Des centaines de femmes et hommes d’affaires chrétiens en provenance d’une dizaine de pays africains participent à ce conclave qui a pour thème « bâtir son entreprise et sa carrière professionnelle sur le roc éternel ».

« L’Afrique n’est en retard sur personne. Elle n’a personne à rattraper, ni à envier. Elle est unique et doit le rester. Elle doit simplement se décider à l’accepter, à assumer et à écrire sa propre histoire dans la fierté et la confiance de son créateur. Elle doit se bâtir et écrire son histoire en s’appuyant sur le roc éternel, le créateur de toute chose: Dieu», a affirmé dans une allocution d’ouverture de ces assises, Mariam Dao Gabala, la présidente internationale de la coalition des chrétiens hommes et femmes d’affaires et décideurs.

De son avis, les africains dans leur marche, « doivent faire le saut qualitatif du changement de mentalité» et  doivent prendre conscience que « le temps » de leur continent est arrivé. Poursuivant, Mme Gabala a appelé les hommes et femmes d’affaires africains à bâtir leurs entreprises en s’appuyant sur leur foi  en Christ pour transformer les économies africaines en économies prospères.

« Notre continent va se relever à l’horizon 2050 et elle va impacter les décisions des nations», a prédit Mme Gabala. Avant elle, Armand Akobé, le président du comité d’organisation de ce séminaire international a fait savoir qu’il s’agit d’exhorter les businessmen africains à mener « leurs affaires selon un protocole divin et cela en toute équité ».

Plusieurs communications sur les thèmes de  la création et  le management d’entreprises seront prononcées par une trentaine « d’éminents panelistes» durant ce conclave qui s’achèvera dimanche. Il  s’agira notamment d’un partage d’expériences avec les hommes et femmes d’affaires chrétiens du continent.

 La coalition des chrétiens hommes et femmes d’affaires et décideurs créée en 2016 est un groupe d’hommes et femmes chefs d’entreprises, dirigeants d’entreprises, décideurs, créateurs de richesses, engagés à impacter l’histoire de l’humanité par la transformation des économies des États, en particulier de l’Afrique,  en économies fortes et inclusives.

Elections locales en Côte d’Ivoire: Bacongo et Hamed Bakayoko confirmés, Tehfour débouté

La Chambre administrative de la Cour suprême de Côte d’Ivoire a vidé vendredi une vague des recours des élections municipales et régionales du 13 octobre 2018, confirmant deux poids lourds du parti présidentiel, Cissé Bacongo et Hamed Bakayoko notamment déclaré vainqueur face à Tehfour Koné.M. Bacongo, candidat du Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (Rhdp), la coalition au pouvoir, a été « confirmé » à Koumassi (commune Sud d’Abidjan), selon un membre de son staff joint par APA. Il était opposé à Raymond Ndohi, maire sortant et cadre du Parti démocrate de Côte d’Ivoire (Pdci), en poste depuis 17 ans.

A Abobo, dans le Nord d’Abidjan, le ministre d’Etat, en charge de la Défense, Hamed Bakayoko, qui défendait les couleurs du Rhdp pour la mairie, a été également confirmé face à Tehfour Koné, un proche de Guillaume Soro, le président de l’Assemblée nationale ivoirienne.

La Chambre administrative de la Cour suprême a invalidé l’élection des conseillers régionaux dans le Lôh-Djiboua (Sud-ouest), où Zakpa Komenan, conseiller régional sortant, déclaré vainqueur, devra affronter à nouveau Dominique Babli, candidat du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci, ex-allié au pouvoir).

Dans cette même région, la juridiction en charge des contentieux en matière d’élections locales, a ordonné la reprise du vote pour les municipales à Lakota, dans le Sud-ouest ivoirien, initialement en faveur de Abdoulaye Kouyaté (candidat Rhdp), qui avait pour principal rival Samy Merhy.

Clément Nabo, le maire sortant de San-Pedro (Sud-ouest), la deuxième ville portuaire du pays, lui, a eu sa requête déclarée « irrecevable dans le fond et la forme» selon un post sur Facebook de son adversaire Félix Anoblé qui a été confirmé comme élu à ce scrutin municipal.

La juridiction a aussi vidé son délibéré dans le contentieux à Tiassalé (Sud). Elle a rejeté la requête du maire sortant Sylla Soualiho, qui dénonçait des irrégularités et des fraudes, rapporte sur sa page Facebook, son rival le journaliste Assalé Tiémoko, candidat indépendant, confirmé comme maire élu. 

La Chambre administrative de la Cour Suprême de la République de Côte d’Ivoire devrait se prononcer sur d’autres recours fin novembre 2018, selon des sources proches de la juridiction.

Côte d’Ivoire/Bourses d’étude: 15 milliards FCFA alloués aux étudiants de 2017 à 2018

Le budget alloué aux bourses d’étude et aux secours financiers pour les étudiants en Côte d’Ivoire en 2017 et 2018 est de l’ordre de 15 milliards FCFA, a révélé vendredi à Abidjan, le ministre ivoirien de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Albert Toikeusse Mabri.« Au titre des étudiants, le budget alloué aux bourses d’étude et aux secours financiers pour l’année académique 2016-2017 et 2017-2018 est de l’ordre de 15 milliards FCFA», a indiqué M. Mabri qui s’exprimait dans un discours lors d’une cérémonie de rentrée solennelle (2018-2019)  des établissements de  l’enseignement supérieur de Côte d’Ivoire  présidée par le Premier ministre ivoirien, Amadou Gon Coulibaly.

« Nous devons procéder à une revue de cette question importante de la bourse d’étude puisqu’aujourd’hui l’enveloppe qui est disponible permet d’allouer les bourses et secours financiers à environ 31 167 étudiants », a-t-il ajouté, expliquant au chef du gouvernement ivoirien la vision de son département ministériel  déclinée en six axes stratégiques.

Poursuivant, M. Mabri a fait savoir qu’en termes de capacité d’hébergement  des étudiants, « nous disposons de 19 cités universitaires dont une dizaine sont fonctionnelles avec à peine 6000 lits ».

Cependant, il a assuré que cette capacité d’accueil des résidences universitaires « pourra être doublée si les travaux en cours s’achèvent ».

Auparavant, M. Mabri a exprimé la gratitude de son département ministériel à l’exécutif ivoirien pour les efforts consentis en faveur de l’enseignement supérieur ivoirien.

 « Malgré les efforts consentis, les établissements d’enseignement supérieur continuent d’être l’objet de mouvements d’humeur qui perturbent son fonctionnement et qui ne nous permet pas d’être totalement performants», a-t-il déploré énumérant une série de défis à relever.

Au nombre de ceux-ci , il a entre autres cité, les défis de l’accès à l’enseignement supérieur et l’employabilité ainsi que l’insertion professionnelle des diplômés.  « Je voudrais vous dire notre engagement à travailler pour un enseignement supérieur apaisé et efficace au service du développement », a-t-il promis au Premier ministre ivoirien.

Football : après la trêve internationale, la Ligue 1 ivoirienne reprend ses droits

Après la trêve internationale, la Ligue 1 ivoirienne de football a repris ses droits, vendredi, par les deux rencontres, Africa-FC San Pedro (2-1) et Gagnoa – Bassam (2-1), en ouverture de la 11è journée.Au stade Robert Champroux de Marcory (Sud d’Abidjan) où l’Africa Sports accueillait le FC San-Pedro, le match a valu par son intensité en seconde période.

Après une première mi-temps (0-0) où les deux formations ont manqué de lucidité dans le geste final à l’image de Franck Sylvain Dago de l’Africa (42è) et Konan Anicet de FC San-Pedro (44è) qui seuls, face aux gardiens, tergiversent pour laisser le cuir à l’adversaire, la rencontre se débride au retour de la période d’oxygénation.

C’est l’Africa qui trouve, en premier, la faille dans la défense des portuaires de San Pedro pour ouvrir le score par Aubin Kouamé Kramo (1-0; 57è). Dès lors, le match redouble d’intensité et les joueurs de FC San-Pedro se projettent vers le camp adverse pour recoller au score.

Ils y parviennent grâce à un pénalty transformé par Konan Anicet (1-1) pour rétablir la parité avant que Koffi Fobah n’inscrive le but victorieux de l’Africa (2-1; 79è). Un deuxième succès de la saison pour les Aiglons qui pataugent, toujours, dans les profondeurs du classement.

Quand FC San-Pedro enregistre sa première défaite qui l’éjecte du podium où accède  le Sporting de Gagnoa, vainqueur également, ce vendredi sur ses bases, de l’USC Bassam (2-1). La 11è journée se poursuit samedi pour prendre fin dimanche.

Le président de la BAD en lice pour le Prix Sunhak de la paix 2019

Le Président du groupe de la Banque africaine de développement ( BAD), le Nigérian Akinwumi Adesina est en lice pour le Prix Sunhak de la paix 2019 prévu en février prochain à Séoul en Corée, a appris APA vendredi de source officielle dans la capitale économique ivoirienne.Selon un communiqué de la BAD transmis à APA, M. Adesina est en lice pour l’édition 2019 de ce prix aux côtés de Waris Dirie, une ancienne top modèle internationale de 53 ans et fervente activiste dans la lutte contre les mutilations sexuelles.

Le Prix Sunhak honore les personnes et les organisations qui apportent une contribution significative à la paix et au bien-être des générations à venir.

 « Le comité Sunhak prend acte des réalisations de M. Adesina en matière de bonne gouvernance dans les opérations de la banque en Afrique, qui visent à renforcer la capacité du continent à se nourrir et à transformer ses systèmes économiques afin de générer de la richesse pour les millions d’agriculteurs africains des zones rurales », explique le communiqué.

Selon le texte, le président de la BAD est depuis plus de trente ans, un chef de file en matière d’innovation dans le secteur de l’agriculture.

 «Il a considérablement œuvré à l’amélioration de la sécurité alimentaire sur tout le continent, contribuant ainsi à la croissance dynamique de l’Afrique et à l’éradication de la pauvreté », souligne le communiqué parlant des atouts du patron de l’institution financière panafricaine pour ce prix.

Poursuivant, l’énumération des actions posées par M. Adesina en faveur de la sécurité alimentaire sur le continent, le communiqué souligne que celui-ci a été le premier à lancer de grandes transformations dans le domaine agricole, notamment en développant la production du riz.

 « M. Adesina a travaillé avec diverses institutions bancaires et ONG internationales dans le but de mettre en place un système de financement novateur où des prêts sont octroyés aux petits exploitants agricoles pour leur donner les moyens de sortir de la pauvreté», conclut le texte.

Agé de 58 ans,  M. Akinwumi Adesina qui est économiste de formation,  dirige la BAD depuis 2015. Il a occupé pendant de nombreuses années auparavant, le poste de ministre de l’agriculture et du développement rural de son pays.

Alassane Ouattara préside le 5 décembre le Conseil de sécurité de l’ONU (officiel)

Le chef de l’Etat ivoirien, Alassane Ouattara, préside le 5 décembre 2018 le Conseil de sécurité de l’ONU, dont la Côte d’Ivoire tient la présidence en décembre, a indiqué vendredi, à Abidjan, le ministre des Affaires étrangères, Marcel Amon-Tanoh, lors d’une conférence de presse.« Le 5 décembre, le Conseil de sécurité des Nations-Unies sera présidé par Son Excellence Monsieur Alassane Ouattara, président de la République de la Côte d’Ivoire », a déclaré le chef de la diplomatie ivoirienne Marcel Amon-Tanoh.

Admise en qualité de membre non-permanent du Conseil de sécurité pour la période 2018-2019, la Côte d’Ivoire assure la présidence de cet organe pendant tout le mois de décembre. Au cours de sa présidence, l’Etat ivoirien prévoit deux débats de haut niveau. 

 « Nous avons proposé un débat de haut niveau présidentiel sur le thème : La reconstruction économique post-conflit, pilier de la consolidation et de la pérennisation de la paix, et facteur de stabilité et de sécurité », a dit M. Amon-Tanoh.

Le débat présidentiel permettra de réfléchir sur les rapports entre le développement économique et la consolidation de la paix, de même que sur les synergies à établir entre les agendas de développement durable et les objectifs de paix et de sécurité de l’ONU.

Le second débat dit « débat ministériel », prévu le 6 décembre, sera présidé par le chef de la diplomatie ivoirienne, autour du thème : « Une plus grande implication des États et des organisations sous-régionales et régionales pour plus d’efficacité dans la prévention et la résolution des conflits, en étroite collaboration avec les Nations-Unies ».

Pendant la présidence ivoirienne du Conseil de sécurité, trois projets de résolution seront négociés, notamment la résolution sur le financement des opérations africaines de paix (portée par les A3), la résolution sur l’Etat de droit dans les opérations de maintien de la paix, portée par la Côte d’Ivoire et les Pays-Bas.

La troisième résolution, elle, a trait à la réforme du secrétaire général des Nations-Unies dénommée « Action for peace (A4P, Action pour la paix) », portée également par la Côte d’Ivoire et les Pays-Bas. Elle vise à rechercher des voies pour favoriser la paix.

M. Amon-Tanoh a fait savoir que les points inscrits à l’agenda du Conseil de sécurité sont, pour l’Afrique, la question du Mali avec le problème de financement du G5 Sahel et le terrorisme, la crise en Guinée-Bissau avec les prochaines élections législatives et la révision de la Constitution devant permettre d’y enlever les prémices confligènes.

Il a en outre souligné que le Conseil de sécurité planchera en son agenda en décembre sur la stabilité et le retour à la démocratie en Gambie, les élections en RDC, la gestion post-conflit de la République centrafricaine, et la question du Sud Soudan.

La Côte d’Ivoire qui souhaite, par ailleurs, marquer son passage à la présidence du Conseil de sécurité de l’ONU, envisage d’y ajouter une dimension culturelle à travers l’organisation d’activités mettant en valeur la richesse du patrimoine national du pays.

Dans cette optique, elle a prévu des prestations de groupes artistiques ivoiriens, au niveau des arts de la scène ainsi que des séances de découverte de l’art culinaire ivoirien, et un vernissage sur l’ex-Opération des Nations-Unies en Côte d’Ivoire (Onuci), montrant à travers des images inédites une « success story ».   

Children of Africa lance une campagne de vaccination de 10 000 enfants d’Abidjan contre la typhoïde

Quelque 10 000 enfants de quartiers défavorisés d’Abidjan seront vaccinés contre la fièvre typhoïde à l’initiative de la Fondation Children Of Africa.« Au total 10 000 enfants âgés de  3 à 15 ans  seront  vaccinés gratuitement  contre la fièvre  typhoïde durant  ces quelques jours, en plus du déparasitage systématique qui leur sera administré », a indiqué la présidence fondatrice de Children of Africa, la première Dame ivoirienne,   Dominique Ouattara au lancement de cette campagne de vaccination.

Selon Mme Ouattara, « jusqu’au  5 décembre 2018 (…), notre objectif sera de couvrir les zones les plus précaires  des quartiers qui sont exposés à la menace de cette maladie, Attécoubé-Centre , Mossikro, la Djibi, Abobo-Baoulé et Biabou 1 et 2 , Gesco, Kossihouan , Abatta et M’Badon ».

Dressant un bilan de sa Fondation Mme Dominique Ouattara a rappelé qu’elle  intervient depuis 20 ans « dans trois domaines d’activités distincts que sont l’éducation, le social  et la santé ».

« Nous  avons également vacciné 74 000 enfants  contre la fièvre  typhoïde et la méningite  et fait déparasiter plus de 127 000 autres », a- t- elle ajouté.

Le ministre ivoirien de la santé et de l’hygiène publique, Dr Eugène Aka Aouélé  a félicité les actions «de haute portée sanitaire » de la Fondation Chilidren Of Africa.

Sur l’importance de la prévention, le ministre a révélé que   «le taux de mortalité des enfants de 5 ans a baissé de 50 % grâce à la vaccination  de 1990 à 2013 ».

Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), « chaque année 11 à 20 millions de personnes contractent cette maladie et  128 000 à 161 000 en meurent ».

Côte d’Ivoire: «la réforme de la CEI sera faite en 2020» (chef de la diplomatie)

Le chef de la diplomatie ivoirienne, Marcel Amon-Tanoh, a indiqué vendredi à Abidjan que « la réforme de la CEI (Commission électorale indépendante) sera faite en 2020 » tel qu’annoncé par le président Alassane Ouattara, lors d’une conférence de presse.« Concernant la réforme de la CEI, je n’irai pas plus loin que ce que le président de la République a déclaré à l’occasion de son allocution pour la fête de l’indépendance, il a dit que la réforme de la CEI sera faite en 2020 », a dit M. Amon-Tanoh.

Il a soutenu que le président de la République « tient ses engagements », avant d’ajouter que « s’il ne voulait pas la faire, (il ne l’aurait pas fait savoir), mais je pense qu’il le fera », face aux caméras, au ministère des Affaires étrangères.

Le chef de l’Etat ivoirien, Alassane Ouattara, a marqué son accord à l’occasion de son message à la Nation le 6 août 2018 pour une réforme de l’institution. En novembre 2016, la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples avait rendu un arrêt concernant la réforme de la CEI.  

Des responsables de l’opposition dénoncent notamment une Commission électorale « inféodée » du Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (Rhdp, la coalition au pouvoir), exigeant qu’elle soit réformée en profondeur et dissociée de l’emprise des partis politiques. 

La CEI a été à l’occasion des récentes élections locales mise en cause comme dépourvue d’impartialité. Selon Jean-Louis Billon, un cadre du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci, ex-allié au pouvoir), ces joutes électorales ont « monté que la réforme s’avère plus qu’urgente ».

La CEI est l’institution en charge de l’organisation des élections en Côte d’Ivoire. Plusieurs acteurs de la classe politique souhaitent sa refonte avant l’élection présidentielle prévue en octobre 2020.

Produits pétroliers : une entreprise libyenne annonce 3 milliards FCFA d’investissement en Côte d’Ivoire

Le distributeur panafricain de produits pétroliers « Ola Energy », anciennement connu sous la marque « Groupe Oilybia» prévoit un investissement minimum de 3 à 5 milliards FCFA pour les deux prochaines années en Côte d’Ivoire où il possède quatre-vingt-huit stations-service, a appris APA de source officielle.« En Côte d’Ivoire, on aura au minimum entre 3 et 5 milliards FCFA d’investissement pour les deux prochaines années. Cet investissement, c’est pour la remise en l’état et l’ouverture de nouvelles stations-service selon les normes», a annoncé jeudi à Abidjan, Elyes Chérif, le directeur général de cette société à la faveur d’une cérémonie de présentation de la nouvelle marque et de la nouvelle identité visuelle de son institution.

« Le nom de la société change en passant de Oilybia à Ola Energy avec un nouveau logo et une nouvelle identité visuelle », a fait savoir M. Elyes  expliquant que ce changement répond au besoin  de « changer l’image » de la société et de « mettre l’accent davantage sur l’excellence du service client, tout en offrant de nouvelles gammes de produits et services».

Selon lui, il ne s’agira pas seulement de peindre et de changer les couleurs de sa société, mais, de mettre en place des installations plus modernes. « Notre objectif, c’est d’être les premiers. Nous avons des plans de développement très ambitieux qui sont sur une période de cinq ans», a-t-il souligné.

 Le groupe « Ola Energy», ex-Oilybia, a un réseau de distribution panafricain de carburant constitué de 1100 stations-service à travers 17 pays africains dont la Côte d’Ivoire où il dispose de 88 stations-service. 

La nouvelle marque verra le jour d’abord dans plusieurs stations-service pilotes à travers huit pays du réseau dont la Côte d’Ivoire avant de se déployer progressivement sur l’ensemble du réseau de la société.

La politique et la justice en exergue à la Une de la presse ivoirienne

Le Conseil des ministres de jeudi, la crise entre les ex-alliés du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI-RDA, ex-parti unique) et du Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP, coalition au pouvoir) ainsi que le procès de Blé Goudé à la Cour pénale internationale (CPI) font la Une des journaux quotidiens ivoiriens parus, vendredi, sur l’ensemble du territoire national.« Autoroute de contournement, échangeur Akwaba, port d’Abidjan : le visage d’Abidjan (la capitale économique ivoirienne) va changer », barre en Une Fraternité Matin dans son compte rendu du conseil des ministres, présidé, jeudi, au palais de la présidence par le chef de l’Etat Alassane Ouattara.

En diplomatie, « la Côte d’Ivoire va assurer la présidence du Conseil de sécurité du 1er au 31 décembre prochain », ajoute ce quotidien.

Membre non permanent du Conseil de sécurité de l’ONU, la Côte d’Ivoire prend la présidence en décembre, renchérit Le Jour Plus qui croit connaître les raisons profondes de ce choix.       

Hier en Conseil des ministres, le gouvernement a clarifié le cas des 123 employés de Fraternité Matin (ndlr : inscrits sur une liste de licenciement), titre pour sa part Le Mandat, quand se faisant l’écho de cette réunion hebdomadaire des membres du gouvernement, Le Patriote annonce de grands chantiers en Côte d’Ivoire.

La presse ivoirienne s’intéresse également aux différentes évolutions de la crise entre les ex-alliés du PDCI et du RHDP. A ce propos, L’Intelligent d’Abidjan dit savoir ce qui se prépare dans l’ombre en vue d’un appel à de nouvelles négociations entre les présidents Henri Konan Bédié (PDCI) et Alassane Ouattara (RHDP).

Ne serait-ce pas là « un retour vers l’esprit de 2010 ? », s’interroge ensuite ce journal, là où Soir Info entonne un autre son de cloche en dévoilant les dessous de la détermination de Bédié à aller jusqu’au bout dans cette crise RHDP-PDCI.

Bédié va-t-il écouter ses cadres après leur appel au dialogue ?, ou va-t-il privilégier la paix et la stabilité pour son pays ?, se questionne à son tour Le Patriote. Ce qui fait dire à Le Nouveau Réveil que traité d’ennemi de la paix, Guikahué (ndlr : le secrétaire exécutif du PDCI) se révolte et crache ses vérités.

Le procès conjoint de Laurent Gbagbo et Blé Goudé occupe également une place de choix à la Une des tabloïds ivoiriens. « Procès pour acquittement à la CPI, hier : privé de parole, voici le discours que Blé Goudé a été empêché de prononcer », titre à ce sujet Soir Info.

« C’est une violation d’un droit fondamental de l’accusé », a stipulé selon Le Quotidien d’Abidjan, le juge-président après le refus de l’accusation d’accorder la parole à l’ex-ministre ivoirien de la jeunesse.

Pour Notre Voie, il n’y a aucun doute que cette décision prouve que la procureure Bensouda « a peur de la vérité ».

En page société, les quotidiens reviennent sur les violences intercommunautaires de Zouan Hounien, dans l’Ouest ivoirien et le drame de Yopougon à l’Ouest d’Abidjan, dans le Sud du pays où 8 membres d’une même famille ont péri dans un incendie dans la nuit de mercredi à jeudi.

La Compagnie ivoirienne d’électricité atteint la barre des 2 millions de clients (DG)

La Compagnie ivoirienne d’électricité (CIE) a atteint la barre des deux millions de clients globalement dont 5000 clients industriels, a annoncé, jeudi à Abidjan, son Directeur général, Dominique Kakou.« Aujourd’hui, nous avons atteint les deux millions de clients globalement. Si vous retirer les 5000 clients industriels, tous ceux qui restent sont des clients segmentés domestiques, administrations, institutions, diplomatie (…) » a expliqué M. Kakou à la presse, en marge d’un forum avec les clients du segment «diplomatie» composé des ambassades, consulats et institutions internationales.

La première édition du Forum Business a eu lieu en septembre dernier à l’intention des clients du segment «network».  Dans le cadre du déploiement de sa stratégie commerciale et marketing, la CIE  prévoit des rencontres périodiques avec ses clients Business, Institutions et Gros clients particuliers, en vue de mieux adresser leurs besoins et proposer des solutions adaptées à chaque segment.

« Il y a le sous segment diplomatie parce que nous pensons dans notre analyse commerciale et marketing que ceux-là ont des besoins spécifiques que nous pouvons traiter » a ajouté M. Kakou, avant d’évoquer la fraude sur l’électricité qui fait perdre annuellement 30 milliards de FCFA à l’Etat ivoirien.

« La fraude est un fléau depuis la grande crise que notre pays a traversée. Nous sommes organisés pour combattre cette fraude. Ce qui nous intéresse c’est de redresser le rendement global du système qui nous a été confié et en particulier le rendement de la distribution » a-t-il poursuivi.

« Nous avons amélioré les choses. Depuis la sortie de la crise, nous avons atteint un point où nous avons vraiment besoin  de la force publique pour nous accompagner. C’est ce qui se passe aujourd’hui. La force publique nous accompagne pour que nous pussions régler cette question », a ajouté M. Kakou, précisant que « ça (la fraude sur l’électricité) représente une perte d’environ 30 milliards par an à l’Etat ».

« Les factures que nous recouvrons ne sont pas pour nous. L’Etat nous a donné une mission de les recouvrer  et faire les dépenses du secteur. (…)  Il s’agit de l’argent public » a insisté le Directeur général de la CIE.

L’Etat de Côte d’Ivoire a  concédé à la Compagnie ivoirienne d’électricité (CIE), le service public de l’électricité sur le territoire national ainsi que l’importation et l’exportation de l’énergie électrique.

Le secteur des assurances enregistre un taux de pénétration d’à peine 2% en Côte d’Ivoire

Le secteur des assurances en Côte d’Ivoire, nonobstant les progrès remarquables et les innovations enregistrées ces dernières années, reste faiblement connu du grand public avec un « taux de pénétration qui atteint avec peine les 2 % », a déploré, jeudi, à Abidjan le Directeur général du Trésor et de la comptabilité publique, Jacques Konan Assahoré.Le patron du Trésor public ivoirien s’exprimait à l’ouverture de la deuxième édition des Journées nationales de l’assurance qui réunit jeudi et vendredi à Abidjan le régulateur, les assureurs, les associations professionnelles, les opérateurs économiques et le grand public.

« C’est une occasion pour nous d’apporter des éléments de réponse aux préoccupations des consommateurs d’assurance, mais aussi un forum d’échanges sur les problématiques du secteur », a-t-il souligné.

« Le secteur des assurances, nonobstant les progrès remarquables et les innovations enregistrées ces dernières années, reste faiblement connu du grand public. En témoigne le faible taux de pénétration qui atteint avec peine les 2 % » a poursuivi M. Assahoré.

Par ailleurs, il a relevé qu’il « urge d’apporter des réponses concrètes à certaines problématiques relevant du métier d’assureur ». A ce propos, Jacques Konan Assahoré a cité entre autres, le manque de diligence observé de la part de certains assureurs face aux demandes de prestations des assurés et principalement celles des victimes des accidents de la circulation ou de leurs ayants droit. Cela concerne également la pratique généralisée de la sous-tarification et de l’assurance à crédit.

S’agissant des cas de lenteur dans le règlement des sinistres, un diagnostic a permis d’en déterminer la cause qui serait liée aux tensions de trésorerie auxquelles font face bon nombre de sociétés d’assurances du marché.

« C’est la raison pour laquelle le Conseil des ministres en charge des assurances a décidé de porter le capital social minimum des sociétés d’assurance à cinq milliards de francs CFA dont trois milliards devront être libérés au plus tard en avril 2019 », a conclu M. Assahoré.

En Côte d’Ivoire, le Trésor public dispose d’une mission de supervision du secteur des assurances.

La Côte d’Ivoire assurera la présidence du Conseil de sécurité de l’ONU en décembre

La Côte d’Ivoire assurera la présidence du Conseil de sécurité de l’Organisation des Nations Unies (ONU) du 1er au 31 décembre 2018, a annoncé, jeudi, le gouvernement ivoirien à l’issue d’un Conseil de ministres présidé par le Chef de l’Etat Alassane Ouattara.La Côte d’Ivoire siège pour la 3è fois de son histoire au Conseil de sécurité de l’ONU en qualité de membre non permanent depuis le 1er janvier 2018 pour la période 2018-2019. « Notre pays assurera la présidence de cette illustre institution durant la période du 1er au 31 décembre 2018 », annonce le communiqué final du Conseil de ministres, transmis à APA.

« Conformément aux priorités du mandat ivoirien, cette présidence sera axée sur le partage d’expériences en matière d’Opérations de Maintien de la Paix de l’ONU, ainsi que sur la problématique de stabilité et du développement économique », ajoute le texte.

Dans cette perspective, un débat de haut niveau présidentiel est prévu le 05 décembre prochain aux Nations Unies sur le thème, « La reconstruction économique post-conflit, pilier de la consolidation et de la pérennisation de la paix, et facteur de stabilité et de sécurité ».

Le lendemain 06 décembre, un débat de haut niveau ministériel est également prévu sur le thème, «Une plus grande implication des Etats et des organisations sous-régionales et régionales pour plus d’efficacité dans la prévention et la résolution des conflits, en étroite coopération avec les Nations Unies ».

Outre ces débats de haut niveau, le programme de travail comportera, entre autres, des séances d’information relatives à la consolidation et à la pérennisation de la paix et de la sécurité internationales.

Côte d’Ivoire: les crédits bancaires pour les entreprises passent de 4599 milliards FCFA à 6180 milliards

Les crédits bancaires pour les entreprises sont passés de 4599 milliards FCFA en 2015 à 6180 milliards FCFA en 2017 en Côte d’Ivoire, soit une hausse de 1581milliards FCFA, a annoncé jeudi à Abidjan, le ministre ivoirien du commerce, de l’industrie et de la promotion des Petites et moyennes entreprises (PME), Souleymane Diarrassouba.« J’ai pu noter une évolution des crédits bancaires à l’endroit de la clientèle entreprise passant de 4599 milliards FCFA en 2015 à 6180 milliards FCFA en 2017. Et nous avons pu constater que sur les 1581 milliards FCFA consentis par le secteur bancaire à la clientèle, 901 milliards FCFA, soit 57% correspondent à des crédits à moyen et long terme»,  s’est félicité M. Diarrassouba qui s’exprimait à l’ouverture de la troisième édition  du forum « La finance s’engage » organisé par la Confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire (CGECI, patronat).

Ce forum organisé autour du thème « Le financement des PME : états des lieux et solutions aux contraintes de l’écosystème financier en Côte d’Ivoire » a pour but de mobiliser les acteurs de l’environnement financier pour faciliter le financement des PME.

« L’étude sur les données de la croissance relève cette année que malgré l’évolution favorable du financement et le respect des engagements, le coût du financement demeure selon les entreprises, l’un des principaux obstacles à leur croissance», a fait cependant remarquer, M. Diarrassouba, estimant que pour améliorer la confiance entre le secteur financier et les PME, « il est nécessaire d’améliorer le système d’informations, la formation et les formes de garantie».

Dans le même élan, il a égrené une série de réformes et d’actions du gouvernement ivoirien en faveur des PME.

« J’encourage les acteurs du secteur bancaire à mettre en œuvre des mécanismes innovants. Je vous invite à soutenir l’industrie ivoirienne», a plaidé M. Diarrassouba.

Avant lui, Pierre Magne, le vice-président de la CGECI a expliqué que l’initiative « La finance s’engage » s’inscrit dans une logique d’accompagnement des entreprises de notre pays». Poursuivant, M. Magne a fait savoir que l’édition 2018 de ce forum permettra de faire un bilan des différentes actions mises en œuvre depuis la première édition en 2016.

« Au cours de cette édition, en plus des awards du financement qui verront décerner trois prix dans les domaines de l’innovation, de la banque et de la microfinance, il y aura la signature de la charte d’engagement entre les faîtières des PME et les faîtières des établissements financiers », a ajouté le vice-président du patronat ivoirien.

« Les PME constituent un maillon incontournable de l’économie en Côte d’Ivoire », a estimé à son tour, Guy Koizan, le président de l’Association professionnelle des banques et des établissements financiers de Côte d’Ivoire ( APBEF-CI), soulignant que « c’est pourquoi dans leur ensemble les établissements financiers ont souscrit à l’initiative -La finance s’engage- ».

M. Koizan qui a réaffirmé l’engagement des établissements financiers à accompagner les PME, a assuré ces dernières que « nous avons entendu vos griefs et nous sommes engagés à les corriger».

 L’initiative « La finance s’engage » est une rencontre annuelle institutionnalisée depuis 2016 en Côte d’Ivoire  où les acteurs du financement classique, alternatif, privé et étatique, s’engagent publiquement sur des programmes et des montants à fort impact sur le financement du secteur privé, et en particulier des PME.

Afreximbank annonce 345 milliards FCFA pour des infrastructures routières en Côte d’Ivoire

Au moins 600 millions de dollars, soit environ 345 milliards FCFA seront dégagés dans les mois à venir par Afreximbank pour soutenir des projets d’infrastructures routières en Côte d’Ivoire).L’information a été donnée, jeudi soir à Abidjan,  par son Président, Dr Benedict Oramah au terme d’un entretien avec le chef de l’Etat ivoirien, Alassane Ouattara.        

«Nous avons échangé sur les différents projets  d’infrastructures que  l’Etat de Côte d’Ivoire a entamés et sur lesquels nous prenons une part en matière de financement », a-t-il expliqué, annonçant dans la foulée que « dans les mois avenir on pourrait décaisser au moins 600 millions de dollars pour cette infrastructure routière ».   

Cette rencontre  a été l’occasion pour  aborder avec le chef de l’Etat ivoirien «les différentes modalités de la participation » de la Côte d’Ivoire  à la Foire commerciale intra-africaine, qui se tiendra, au Caire, du 11 au 17 décembre 2018.

Selon Dr Benedict Oramah, tous les Etats africains devraient prendre part à ces assisses en Egypte au Caire. Le cacao a été également été au menu de cette rencontre.

Créée en 1993,  Afreximbank  est une institution financière africaine basée au Caire, en Égypte, dont l’objectif principal est de promouvoir et de financer le commerce sur le continent africain et le commerce entre l’Afrique et les autres continents.