Un million de jeunes arrivent chaque mois sur le marché de l’emploi en Afrique (Ministre)

Un million de jeunes arrivent chaque mois sur le marché de l’emploi en Afrique, a révélé jeudi à Abidjan, le ministre ivoirien de la promotion de la jeunesse et de l’emploi des jeunes, Mamadou Touré à l’ouverture du cinquième sommet des partenaires sociaux pour l’emploi en Afrique.entreprises de Côte d’Ivoire (CGECI- patronat ivoirien), ce sommet se déroule sous  le thème, «Développer, mettre en œuvre et superviser les plans d’actions nationaux pour l’emploi ». 

Ce sommet, organisé pour la première fois en Côte d’Ivoire et en Afrique subsaharienne, vise  à promouvoir la coopération entre les partenaires sociaux pour générer des emplois en Afrique, notamment l’emploi des jeunes sur le continent où 63% des personnes ont moins de 25 ans.

« Selon les statistiques concernant notre continent, 63% des personnes ont moins de 25 ans. En moyenne, chaque année un million de jeunes arrivent sur le marché de l’emploi et la population active s’accroît de 18 millions chaque année », a fait savoir M. Touré, ajoutant que 80% des emplois sur le continent sont dans l’informel.

Poursuivant, il a rappelé les « efforts déployés » par le gouvernement ivoirien en réponse à la problématique de la crise de l’emploi. « Malgré ces résultats obtenus, l’emploi, surtout celui des jeunes, reste un défi important et une priorité pour le gouvernement », a soutenu M. Touré réaffirmant l’intérêt de son département ministériel à participer à ce conclave « afin de construire un avenir décent pour la jeunesse de notre pays ».

Auparavant, Jean-Marie Ackah, le président de la CGECI, a estimé que l’emploi des jeunes est une question de « première importance » pour l’Afrique. Il s’agira au cours de ce sommet de faire le point des sommets précédents et consolider les plans d’actions nationaux pour l’emploi.

Réitérant l’engagement de son institution à œuvrer pour venir à bout du sous-emploi des jeunes, M. Ackah a insisté sur la nécessité du « travail décent» qu’il considère comme une condition nécessaire pour éradiquer la pauvreté.

 « Maintenant, nous devons passer à l’action. Nous devons avoir une stratégie d’implémentation d’actions. On va faire des propositions et développer des stratégies efficaces pour l’emploi », a pour sa part, promis, Roberto Suarez Santos, le secrétaire général par intérim de l’Organisation internationale des employeurs (OIE).

Ce sommet qui réunit des fédérations patronales et de travailleurs en provenance de plusieurs pays africains, refermera ses portes vendredi.

Assurance: sensibilisation des gendarmes et policiers sur la carte Brune CEDEAO

Un séminaire de sensibilisation et d’informations des gendarmes et policiers ivoiriens sur la systématisation de la carte Brune d’assurance de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) s’est ouvert, jeudi, à Abidjan autour du thème, « fonctionnement et principe de la carte Brune CEDEAO) », a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.L’objectif de ce séminaire est d’amener les agents en charge des constats ou procès-verbaux d’accident de la circulation impliquant au moins un véhicule d’un pays membre de la CEDEAO à se familiariser avec le nouveau protocole signé en juin 2017 par les chefs d’Etat et de gouvernement.

« Le Président séminaire s’inscrit dans ce contexte et constituera un cadre d’échanges avec tous les acteurs intervenant dans la chaîne d’administration des dossiers sinistres transfrontaliers », a déclaré à l’ouverture des travaux, le Président du Conseil de gestion du Bureau national de la carte Brune d’assurance CEDEAO, Karim Diarrassouba.

Le 16 juin 2016, le ministre en charge des assurances, a-t-il rappelé, « a par arrêté, systématisé la délivrance de l’attestation de la carte Brune CEDEAO à tout preneur d’assurance à responsabilité civile automobile ».

« Nous avons estimé que pour que la systématisation de cette carte soit en vigueur et une réalité, il faut bien former nos agents de sécurité pour qu’ils pussent réaliser cette activité », a ajouté M. Diarrassouba.

« Lorsque vous souscrivez à une police d’assurance par rapport à votre véhicule, immédiatement aussi bien vous payez la valeur de la police, vous payez une carte additionnelle qui a une valeur de 1000 FCFA », a-t-il encore expliqué, ajoutant que «c’est une obligation et elle est systématisée»,  devenant une «couverture mixte, nationale et internationale».

Les élections municipales et régionales à la Une ne de la presse ivoirienne

Les journaux quotidiens ivoiriens parus, jeudi, sur l’ensemble du territoire national offrent un menu essentiellement consacré aux sujets de politique nationale avec un point de mire sur les élections locales du 13 octobre prochain.«Régionales et municipales : la campagne électorale s’ouvre le 28 septembre », souligne le journal gouvernemental Fraternité Matin dans son compte-rendu du conseil des ministres hebdomadaire.

La campagne fixée du 28 septembre au 11 octobre, précise Le Patriote, pour qui, le RHDP (Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix) part déjà favori à ces élections locales avec 10 mairies et 3 régions gagnées d’office.

Dans le même élan, L’Expression se fait plus critique en se demandant pourquoi « le plus vieux parti » (ndlr : PDCI-RDA) a été « incapable » de quadriller le territoire nationale pour ces échéances.

Ce journal accuse ensuite le secrétaire exécutif en chef du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI-RDA, ex-parti unique), Maurice Kakou Guikahué, qui, dans son refus de l’Houphouëtisme, sa rébellion contre Ouattara et son alliance avec le FPI (Front populaire ivoirien) aurait entrainé Bédié avec lui dans le gouffre.

S’exprimant pour sa part en couverture de Le Jour Plus sur le sujet des élections municipales et régionales du 13 octobre, le président exécutif du mouvement « Sur les traces d’Houpouet-Boigny », Kobenan Kouassi Adjoumani a dit douter « de la bonne foi de ceux qui réclament le report » de ces échéances.

Selon Soir Info, qui aborde tout autre sujet, « un autre coup dur » a été porté à Bédié, hier, lors du conseil des ministres où « deux de ses proches ont été virés de leurs postes ».

Ce qui fait dire à Notre Voie que la guerre Ouattara-Bédié « bat son plein » avec le renvoi de ces deux cadres du PDCI.

Toujours concernant le parti septuagénaire, Le Nouveau Réveil se demande si on est en train de s’acheminer vers la suspension des décisions approuvées le 17 juin dernier par le Bureau politique du PDCI-RDA, après une entrevue entre les deux parties plaignantes avec le juge assigné à cette affaire.

Après l’Union européenne, les Etats-Unis « accablent » Ouattara, révèle Le Temps, quand L’Inter dévoile de son côté, « la machine Billon » qui est en train de se mettre en place pour la présidentielle de 2020.

Alassane Ouattara à Accra pour les obsèques de Kofi Annan

Le Chef de l’Etat ivoirien Alassane Ouattara se rend, jeudi, à Accra au Ghana où il assistera aux obsèques de l’ancien Secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies (ONU) et Prix Nobel de la paix, Kofi Annan décédé le 18 août dernier à l’âge de 80 ans.Selon la présidence ivoirienne, M. Ouattara quittera Abidjan ce jeudi à « 7h00 », heure locale et Gmt pour Accra où Kofi Annan sera enterré dans le nouveau cimetière militaire de la capitale ghanéenne.

M. Annan qui a été Secrétaire général de l’Organisation des Nations unies de 1997 à 2006, est décédé  dans un hôpital de Berne, en Suisse. Sa dépouille accompagnée de son épouse, Nane Maria Annan, ses enfants et de hauts responsables de l’ONU est arrivée, lundi, à Accra en provenance de Genève.

Le drapeau bleu des Nations unies qui recouvrait le cercueil a été remplacé à Accra par celui du Ghana  (rouge, jaune et vert). A l’annonce de son décès le pays avait décrété une semaine de deuil national.

Né au Ghana en 1938, Kofi Annan a également obtenu le prix Nobel de la paix en 2001, conjointement avec l’Organisation des Nations unies pour leur travail « pour un monde mieux organisé et plus pacifique ».

Evaluation des politiques et institutions en 2017: la Côte d’Ivoire dans le Top 10 africain (Banque mondiale)

La Côte d’Ivoire figure dans le Top 10 africain dans l’Évaluation des politiques et des institutions nationales (CPIA 2017), a annoncé mercredi l’économiste en chef pour la Région Afrique de la Banque mondiale, Albert Zeufack, dans une vidéoconférence.« La Côte d’Ivoire est dans le Top 10 cette année (sur 73 pays évalués), ce score a augmenté entre 2016 et 2017 (avec) des progrès qui ont été faits dans des domaines », a dit Albert Zeufack, ajoutant que des secteurs requièrent cependant des « efforts soutenus ».

Il a fait observer que « de façon fondamentale, la Côte d’Ivoire a eu une augmentation assez soutenue de son score CPIA depuis 2010 » à  l’instar du Rwanda qui arrive en tête de classement « pour l’Afrique et tous les pays en développement ».

La Côte d’Ivoire affiche une note globale de 3,4 contre une moyenne de 3,2 pour l’Afrique subsaharienne et 3,1 pour le continent. Le pays enregistre un score de 3,7 au niveau de la gestion économique et 3,3 pour les politiques structurelles (commerce 4.0, secteur financier 3.0, cadre réglementaire des entreprises 3.0).

Quant à la politique de lutte contre l’exclusion sociale et de promotion de l’équité, l’Etat de Côte d’Ivoire obtient un score de 3,3 ; tandis que pour la gouvernance budgétaire et des institutions, l’indicateur pays est de 3,2 (la transparence, la redevabilité et la corruption dans le secteur public évalué à 3.0).

La CPIA est un outil de diagnostic visant à mesurer la qualité des institutions et des politiques publiques dans un pays. Et ce, dans l’optique d’accroître l’efficacité de l’aide au développement et de l’investissement dans les États évalués. 

 Elle se base sur 16 critères réunis en quatre groupes également pondérés : la gestion économique (1) ; les politiques structurelles  (2); les politiques de lutte contre l’exclusion sociale et de promotion de l’équité (3) et la gouvernance budgétaire et des institutions du secteur public (4) qui compte pour 68% dans l’évaluation. 

Pour chacun des 16 critères, les pays sont notés sur une échelle allant de 1 (faible) à 6 (fort). Le plus faible indicateur de la Côte d’Ivoire est 3.0. Les notes dépendent du niveau de performance enregistré au cours d’une année par rapport aux critères, précise la Banque mondiale.

Le secteur des transports représente 7 à 12% du PIB de la Côte d’Ivoire

Le secteur des transports représente 7 à 12% du Produit intérieur brut (PIB) de la Côte d’Ivoire, a annoncé, mercredi à Abidjan, Benjamin Soro, Directeur de cabinet du ministre ivoirien des transports.« Le secteur des transports joue un rôle extrêmement important dans le développement de la Côte d’Ivoire,  un rôle important dans l’économie nationale. Aujourd’hui la part que représente le secteur des transports dans le PIB est entre 7 et 12% », a déclaré M. Soro à la presse après l’ouverture de la cinquième édition de la concertation Etat/Secteur Privé dédiée au secteur des Transports.

« Nous avons connu ces dernières années une forte amélioration aussi bien au niveau routier, aérien que dans le domaine portuaire », a ajouté le directeur de cabinet, mettant en exergue les efforts du gouvernement pour améliorer l’environnement des affaires et accroître la compétitivité des différents secteurs dont celui des transports. 

Cette cinquième édition organisée par le Comité de concertation Etat / Secteur Privé (CCESP), et dédiée au secteur des Transports, vise à apporter des réponses aux préoccupations des acteurs privés du monde des transports aériens, terrestres, lagunaires et maritimes vis-à-vis de l’administration publique.

A ce propos, la Secrétaire exécutive du Comité de concertation Etat/Secteur privé, Mariam Fofana Fadiga a relevé l’importance de cette rencontre qui «favorise les échanges avec les différentes administrations autour de problématiques de l’environnement des affaires ».

« Cette activité s’impose aujourd’hui comme une plateforme d’échanges et de rencontre d’une grande importance dans le processus de Dialogue Public Privé, inscrit au titre des leviers de l’action gouvernementale », a-t-elle indiqué.

Cette édition intervient dans un contexte particulier marqué par les difficultés multiformes auxquelles sont confrontés les différents acteurs des secteurs d’activités et vise à recueillir le niveau de satisfaction du Secteur Privé sur les différentes réformes initiées par le ministère des transports.

Les rencontres sectorielles se présentent comme une tribune privilégiée d’échanges entre les ministères techniques et les principales organisations professionnelles de leur secteur spécifique.

Au cours des quatre années précédentes, les rencontres sectorielles ont été dédiées respectivement aux secteurs du tourisme, du pétrole et de l’énergie, de la construction et de l’agriculture.

Elles ont permis de renforcer le dialogue public-privé au niveau sectoriel, de déceler et de trouver des solutions aux difficultés d’ordre multiforme (fiscalité, financement, formation, procédures administratives…) rencontrées au sein des secteurs visés.

Le marketing de réseau présenté aux journalistes comme un vecteur «sûr» de succès

Le marketing de réseau a été présenté, mercredi à Abidjan, à des journalistes ivoiriens comme étant un vecteur «sûr» pour avoir une bonne « santé physique et financière ».Cette thèse a été défendue  par M.  Augustin Zinsou Gbaguidi,  un expert en marketing relationnel et membre de la société « Forever Living Products», une entreprise internationale américaine spécialisée dans le marketing de réseau qui produit et commercialise des compléments alimentaires et des produits cosmétiques.

M. Gbaguidi s’exprimait lors d’une cérémonie de  dédicace à la Maison de la presse d’Abidjan ( MPA) où il a présenté son ouvrage intitulé « Mes 7 ans dans le marketing de réseau ». « Ce livre relate mon parcours dans une structure qui fait du marketing relationnel et qui m’a permis de quitter la misère la plus farouche, à l’opulence la plus folle », a expliqué M. Gbaguidi exhortant les hommes et femmes de médias ivoiriens à adhérer à ce système de vente.

« Le marketing relationnel, qui est l’art de partager les services par recommandation et à en être rémunéré,  est une corde en acier que vous joignez à votre arc», a-t-il estimé, annonçant un soutien aux médias dont la remise en service de l’ambulance des journalistes ivoiriens et la réfection de la peinture de la MPA. 

Après lui, Youssouf Bamba, un ancien journaliste de la télévision nationale ivoirienne a instruit l’auditoire sur son parcours dans cette société de marketing relationnel encourageant à son tour, ses confrères à y adhérer.

« Le métier de journaliste est passionnant. Et il doit se faire dans la liberté. Or cette liberté ne peut se faire sans argent », a soutenu M. Bamba. « Mes 7 ans dans le marketing de réseau » est un ouvrage de  neuf chapitres qui relate l’ascension sociale de l’auteur grâce au marketing relationnel.

Les personnes impactées par le 4è pont d’Abidjan seront dédommagées, (Gouvernement)

Le gouvernement ivoirien a rassuré, mercredi, que les personnes impactées par les travaux de construction du 4ème pont d’Abidjan seront dédommagées au moment opportun.Selon le porte-parole du gouvernement, Sidi Tiémoko Touré, également ministre en charge de la communication et des médias qui s’exprimait à l’issue d’un Conseil de ministres présidé par le Chef de l’Etat Alassane Ouattara, « une infrastructure qui est construite appelle toujours une analyse, une étude».

«Les personnes concernées, impactées vont être touchées (contactées), les négociations auront lieu, l’indemnisation se fera », a fait avoir le ministre pour qui   il ne faut « pas aller trop vite en besogne », car  « les discussions ne font que démarrer ».

Les populations d’Adjamé-village ont manifesté vendredi dernier contre un éventuel déguerpissement dans le cadre de ce projet.

Le 4ème pont d’Abidjan qui s’étend sur une longueur totale de 7,2 Km, consiste à construire une voie express reliant la commune de Yopougon (Ouest) à celle d’Adjamé (nord) et du Plateau en passant par celle d’Attécoubé avec un pont sur la baie du Banco d’une longueur de 1,4 Km.

Les travaux prévus se dérouler sur 30 mois, ont été ramenés à 26 mois et devrait s’achever « fin août 2020 », pour un coût de 142 milliards Fcfa, soit 103 milliards pour la construction du pont et 31 milliards pour l’indemnisation des populations.

Le projet comprendra, un viaduc, trois échangeurs sur les voies principales franchies par le projet à Yopougon et une plateforme de péage sur une longueur de 0,8 Km à Attecoubé. Au niveau de la section d’Adjamé, il est prévu une chaussée 2×2 voies entre la fin de l’échangeur de Boribana et l’Indénié.

L’objectif global est de réduire les embouteillages et surtout de désengorger l’Autoroute du Nord (créée en 1978), accueillant 130.000 véhicules par jour actuellement. Cette voie express relie Yopougon,  commune populaire de plus de 1 million d’habitants, à la cité du Plateau.

Les frais annexes sont de l’ordre de la gestion des parents d’élèves (Gouvernement)

Le porte-parole du gouvernement ivoirien Sidi Tiémoko Touré, a souligné mercredi face à la grogne de mouvements estudiantin qui dénoncent les frais annexes qu’il s’agit d’une question qui relève des parents d’élèves.«Les éléments évoqués sont de l’ordre de la gestion des parents d’élèves  qui adressent des éléments de frais», a précisé au terme du Conseil des ministres le Porte-parole du gouvernement, Sidi Tiémoko Touré,  également ministre de la communication et des médias.

Pour lui, «il faut savoir raison garder, les différents mouvements ne relèvent pas de la responsabilité du gouvernement ». Comme solutions à ces mouvements qui troublent la période de la rentrée scolaire,  M. Touré estime qu’il faut un dialogue entre les syndicats d’élèves, notamment la Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire (FESCI)  et les parents d’élèves.

« Il est question de faire asseoir tous les différents acteurs pour  que la raison soit entendue dans ce dossier   pour que les débordements ne fassent pas jour. C’est un débat, une négociation qui doit avoir lieu entre les syndicats et les parents qui sont gestionnaires  des différents établissements scolaires concernés » , a insisté le porte-parole du gouvernement.

Toutefois, Sidi Tiémoko Touré a fait savoir que la FESCI ne doit pas agir dans l’espace  scolaire. « Le syndicat ne doit agir que dans la sphère de l’enseignement supérieur …C’est un problème en terme de son champ d’action », a-t-il conclu.

Une manifestation de la Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire (FESCI) contre les frais annexes à l’inscription physique des élèves dans les lycées et collèges publics a été dispersée, mardi , au lendemain de la rentrée scolaire 2018-2018 à Abidjan, par la police à coups de gaz lacrymogène.

A Bouaké (2ème ville du pays)  également , la rentrée a été perturbée par des mouvements  suite  à un mot d’ordre de boycott lancé par le Comité des élèves et étudiants de Côte d’Ivoire (CEECI, principal syndicat d’étudiants du Nord du pays), qui dénonce des frais annexes « injustifiés » liés à l’inscription physique dans le secondaire général public.

Municipales et régionales: la campagne électorale fixée du 28 septembre au 11 octobre

La campagne électorale pour les élections municipales et régionales couplées du 13 octobre prochain se déroulera du 28 septembre au 11 octobre prochain, a annoncé mercredi, le porte-parole du gouvernement ivoirien, Sidi Tiémoko Touré, à l’issue d’un Conseil de ministres présidé par le président Alassane Ouattara au palais présidentiel d’Abidjan Plateau.Quelque 6 498 215 électeurs ivoiriens sont concernés par ces échéances électorales qui se dérouleront dans 10 464 lieux de vote, soit 20 219 bureaux de vote, a précisé M. Touré qui est également le ministre de la communication et des médias.

Cette décision gouvernementale intervient au lendemain de la publication par la Commission électorale indépendante (CEI) de 684 dossiers de candidatures retenus dans le cadre des municipales ivoiriennes sur 699 dossiers reçus.

Sur cette liste retenue figurent 389 listes d’indépendants, 104 du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI) et 176 du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP). Pour les élections régionales, 88 dossiers de candidatures ont été retenus.

Le nombre de candidats retenus pour cette élection, précise l’organe électoral, est de 22.391 soit 18.226 candidats hommes et 4165 candidates femmes. La Côte d’Ivoire compte à ce jour, 201 communes et 31 régions.

Les rois et chefs traditionnels ivoiriens s’engagent dans la lutte contre la déforestation

Instruits sur les actions de REDD+, un projet visant la réduction des émissions de gaz à effet de serre dues à la déforestation et à la dégradation des forêts en Côte d’Ivoire, les rois et chefs traditionnels ivoiriens ont « marqué leur adhésion » dans la lutte contre la déforestation dans le pays, selon une note transmise mercredi à APA.La séance de sensibilisation s’est tenue le 6 septembre 2018 au siège de la Chambre des rois et chefs traditionnels à Yamoussoukro, en présence de Sa majesté Amon Tanoé, président de l’institution,  qui s’est dit « satisfait » de cette initiative.

Il s’est en outre félicité de ce que cette réunion « permettra aux chefs coutumiers de renforcer leurs capacités afin d’être mieux outillés » sur les questions de déforestation et de protection du couvert forestier du pays.  

Le président de la Chambre nationale des rois et chefs traditionnels de Côte d’Ivoire a par ailleurs appelé à un renforcement des actions en faveur des communautés à l’instar du Mécanisme Spécial de Don en faveur des Communautés Locales (DGM).

Pour sa part,  Laurent N’Dri Joseph, chef  traditionnel en charge de l’Agneby Tiassa (sud), les rois et chefs pourront ainsi accroître l’impact de la sensibilisation à l’attention des communautés locales.

 Cette réunion devrait permette de renforcer davantage l’implication des têtes couronnées dans la mise en œuvre des activités REDD+ à travers « la sensibilisation, l’information, l’éducation, la mobilisation et le suivi du processus », a indiqué Ernest Ahoulou Kouamé, secrétaire exécutif permanent de REDD+ Côte d’Ivoire. 

Dans le cadre de la protection du couvert forestier, l’Etat ivoirien a signé avec une trentaine d’acteurs, un Cadre d’action commune de l’initiative cacao-forêt en Côte d’Ivoire afin de préserver les forêts et lutter contre la déforestation dans les zones de production du cacao. 

La Côte d’Ivoire a adhéré au mécanisme de Réduction des Emissions de gaz à effet de serre issue de la Déforestation et de la Dégradation des forêts (REDD+) en juin 2011. Ce mécanisme a pour objectif de contribuer à la lutte mondiale contre les changements climatiques et d’agir pour la restauration du couvert forestier.

Le projet REDD+ est une initiative internationale conçue et développée dans le cadre du Programme d’Investissement forestier (PIF), programme pour lequel la Côte d’Ivoire bénéficie d’un financement de 24 millions de dollars soit 13,36 milliards F CFA.

Ce fonds devrait permettre de mettre en œuvre des projets pour la réduction des émissions de gaz à effet de serre dues à la déforestation et à la dégradation des forêts dans 14 forêts classées des zones du Sud-Ouest et  du centre  ainsi que  le Parc national de Tai (financement Banque mondiale).

Des projets seront également initiés dans le domaine rural autour des forêts classées du centre du pays sur financement de la Banque africaine de développement (BAD).

Le couvert forestier ivoirien est estimé à environ 3,4 millions d’hectares selon des données officielles publiées en 2015 contre 16 millions en 1900.

La liste des candidats aux élections locales occupe la Une des journaux ivoiriens

La liste des candidats aux élections couplées municipales et régionales publiée par la Commission électorale indépendante (CEI) occupe la Une des journaux quotidiens ivoiriens parus mercredi sur l’ensemble du territoire.Municipales et régionales du 13 octobre: « La liste complète des  candidats », titre Fraternité Matin ajoutant que  « RHDP, PDCI, FPI,  RPC, UDR et des indépendants dans la course ». Le candidat Adon Roland  «  se désiste en faveur de celui du RHDP », révèle, pour sa part, Le Jour  Plus.

Selon l’Intelligent d’Abidjan,  « 772  candidats vont à l’assaut des électeurs » pour ces scrutins couplés.  «  Voici la liste complète » des candidats retenus aux électeurs  municipales et régionales, affiche Le Patriote.

Soir  Info relève  « la grosse surprise du Pdci au Rhdp unifié » soulignant  «  plusieurs dossiers de candidature rejetés ». Le Nouveau Réveil  comptabilise  « 684 candidats aux municipales et 88 candidats aux  régionales ». Pour Notre Voie, c’est  « une liste illégale » publiée par  la CEI.

L’Expression revèle  « les candidats  élus d’avance », donnant la clé de  « répartition par parti ». Pour  L’Inter,  « Bédié perd une importante bataille face à Ouattara ».

Le FPI exige le report des élections locales et l’ouverture des discussions pour la réforme de la CEI

Le Front populaire ivoirien (FPI, tendance Sangaré) a exigé, mardi, le report des élections locales et l’ouverture sans délai des discussions inclusives pour la réforme de la Commission Electorale Indépendante (CEI).C’est le leader de cette tendance, Abou Drahamane Sangaré qui l’a annoncé, dans une conférence de presse à la résidence privée de l’ex-président ivoirien, Laurent Gbagbo.

 « Le FPI exige le report sans conditions des élections locales du 13 octobre 2018, et l’ouverture sans délai des discussions inclusives en vue de la réforme et de la mise en place d’une CEI consensuelle », a-t-il fait remarquer.

Selon Abou Drahamane Sangaré, son parti «rejette toute l’idée d’organisation d’élection en violation de la décision de la Cour africaine des Droits de l’Homme et des Peuples» et met  «en garde le régime Ouattara contre cette énième tentative de porter un coup d’arrêt brutal au légitime espoir des Ivoiriens de voir leur pays renouer enfin avec la normalité démocratique ».

Cette déclaration de M. Sangaré intervient alors que six cent quatre-vingt et quatre (684) dossiers de candidatures ont été retenus par la Commission électorale indépendante (CEI) dans le cadre des élections municipales ivoiriennes dont 389 listes d’indépendants, 104 du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci), 176 du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (Rhdp) et 12 pour le Front populaire ivoirien (FPI, opposition), le parti de l’ex-Président Laurent Gbagbo.

Pour l’élection des conseillers régionaux qui se tient le 13 octobre 2018, le même jour que les municipales, 88 dossiers de candidatures ont été retenus et un rejeté sur 89 dossiers au total.

En dépit de la publication des listes retenues ce jour et non le 07 septembre dernier comme initialement prévue, cette publication « n’a aucune incidence sur le calendrier électoral » et la date de la campagne qui sera fixée par décret, a fait savoir la porte-parole de la CEI, Me Victoire Alley. 

Sécurisation des vacances: 8132 personnes interpellées, 408 déférées, 14 armes à feu saisies (Police)

Pendant les dernières vacances scolaires, l’opération de sécurisation de la période a enregistré « 8132 personnes interpellées dont 408 déférées, 14 armes à feu saisies», a révélé, mardi, le Commissaire Yéo Koulla, Adjoint au Préfet de Police d’Abidjan, Chef des opérations.Le Commissaire Yéo faisait le bilan de l’opération de sécurisation baptisée « Vacances sécurisées III » des forces de l’ordre pendant la période du 31 juillet au 10 septembre 2018 qui couvre les vacances scolaires dans le pays.

L’opération a été menée par 36.737 agents dont 25097 éléments de la police, 6250 de la gendarmerie, 3304 des Forces armées et 1856 du Centre de coordination des décisions opérationnelles (CCDO) déployés dans le District d’Abidjan et les villes de l’intérieur.

 « La conjugaison de toutes ces forces a permis d’interpeller 8132 personnes dont 408 déférées, 2078 personnes signalisées, 132 personnes détectées connues…  », a précisé le Commissaire Yéo en présence du Commissaire Divisionnaire Joseph Yao Kouadio, Directeur général adjoint de la Police nationale.

Au niveau des armes,  14 armes à feu dont 7 pistolets automatiques, 3 kalachs et 4 fusils calibre 12 ainsi que diverses armes blanches (couteaux, ciseaux, manchettes…) sont tombées dans l’escarcelle des forces de l’ordre qui ont également détruit 295 fumoirs et saisi plusieurs quantités de drogues (cocaïnes, boulettes, héroïne) et des produits prohibés.

Pour le DGA de la police, le commissaire Yao Kouadio « les résultats de l’opération sont satisfaisant », appelant les populations à plus de « collaboration » avec la police qui veille à leur « sécurité ».

Deux candidats investis par le Pdci et le Rhdp pour les prochaines élections régionales

Deux candidats aux élections régionales ivoiriennes du 13 octobre 2018 bénéficient de deux investitures, notamment celle du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci) et du Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (Rhdp, coalition au pouvoir).Interrogée, la porte-parole de la Commission électorale indépendante (CEI), Victoire Alley, a soutenu qu’il est « possible » qu’un même  candidat bénéficie de l’investiture de plusieurs formations politiques, lors d’un point de presse, au siège de l’institution où ont été publiés mardi les dossiers de candidatures retenus. 

Le code électoral indique que « pour les différents scrutins il faut la lettre d’investiture du ou des partis qui parrainent la candidature. Donc, un candidat peut avoir plusieurs investitures, il produit ces candidatures en ce moment et nous l’enregistrons sous ces différentes investitures », a -t-elle souligné.

Pour la circonscription de la Nawa, dans l’Ouest ivoirien, le ministre des Eaux et forêts, Alain Richard Donwahi, se présente sous la bannière « Pdci-Rhdp ». Il sera face au candidat indépendant René Netro Tagro qui conduit la liste Unis pour la paix et le développement de la Nawa.

Le secrétaire général de la présidence ivoirienne, Patrick Achi, un cadre du Pdci, lui, également se présente sous les investitures du  Pdci et du Rhdp, dans la circonscription de la Mé, au Nord-Est d’Abidjan, où il affrontera deux candidats indépendants, MM. Camille Séka Atsé et Yapo Atsé.

Dans la Région de l’Indénie-Djuablin, le ministre de l’Emploi et de la protection sociale, Pascal Abinan, issu du Pdci, n’a pas eu l’onction de son parti. Il figure en tête de liste d’une candidature indépendante et sera opposé à Bernard Adou N’Gouan, parrainé par le Pdci.

Au niveau du Gbêkê, dans le centre ivoirien, plusieurs gros calibres s’affrontent. L’on a la liste Rhdp dirigée par Jean-Claude Kouassi de la coalition présidentielle, celle du Pdci conduite par Jacques Koffi Mangoua Saraka et un cadre de la région, Jean Abonouan Kouassi, candidat indépendant et président sortant du Conseil régional.

Le président exécutif du mouvement « Sur les traces de Félix Houphouët-Boigny », Adjoumani Kouassi Kobenan, issu du Pdci, se présente sous la bannière Rhdp. Il sera opposé au candidat du Pdci, Serge Yvon Vremen et au candidat indépendant Jean-François Sonan.

L’élection des conseillers régionaux,  couplée avec les municipales, se tiendra le 13 octobre 2018. La période de la campagne devra être fixée par décret afin que les 88 listes retenues pour les régionales s’engagent officiellement dans la course à ces postes électifs.

Côte d’Ivoire/Elections municipales: 684 listes dont 389 indépendants

Six cent quatre-vingt et quatre (684) dossiers de candidatures ont été retenus dans le cadre des élections municipales ivoiriennes dont 389 listes d’indépendants, 104 du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci) et 176 du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (Rhdp), a annoncé mardi la Commission électorale indépendante (CEI).Selon les statistiques des dossiers de candidatures retenus par parti et groupement politique, 684 listes ont été jugées recevables sur 699 dossiers reçus, indique la CEI qui précise que 15 listes ne remplissant pas les conditions ont été rejetées. 

Pour le Front populaire ivoirien (FPI, opposition), le parti de Laurent Gbagbo, 12 dossiers de candidatures ont été retenus, contre 389 dossiers d’indépendants, 104 pour le Pdci, 176 pour le Rhdp, la coalition au pouvoir.

Le parti « RPC » enregistre une candidature, tandis que l’ « UDR », une autre formation politique affiche deux listes agréées par la Commission électorale indépendante (CEI), l’institution en charge de l’organisation des élections en Côte d’Ivoire.

Le nombre total de candidats retenus est de 22.391, soit 18.226 candidats hommes (81,4%) et 4.165 candidates femmes (18,6%) pour cette élection municipale, rapportent les données statistiques dont APA a reçu copie. 

Me Victoire Alley, porte-parole de la CEI, a dans un point de presse, indiqué que pour l’élection des conseillers régionaux qui se tient le 13 octobre 2018, le même jour que les municipales, 88 dossiers de candidatures ont été retenus et un rejeté sur 89 dossiers au total.

Le FPI enregistre pour ces régionales deux candidatures, les indépendants 41 dossiers, le Pdci 17 dossiers, le « Pdci-Rhdp » deux candidatures bénéficiant de deux investitures et le Rhdp (la coalition présidentielle) 26 dossiers de candidatures. 

« Le contentieux s’ouvre dès aujourd’hui », a-t-elle dit, ajoutant que « la liste des candidats dont les dossiers ont été rejetés ont trois jours pour saisir la Chambre administrative de la Cour suprême à compter de la publication de la décision de rejet ».

En dépit de la publication des listes retenues ce jour et non le 07 septembre dernier comme initialement prévue,  cette publication « n’a aucune incidence sur le calendrier électoral » et la date de la campagne qui sera fixée par décret, a fait savoir Mme Victoire Alley.

Rentrée scolaire: 15 000 kits scolaires distribués cette année par la Fondation Children of Africa

Quelque 15 000 kits scolaires seront distribués par la Fondation Children of Africa dans toutes les régions de la Côte d’Ivoire, a appris APA mardi sur place dans la capitale économique ivoirienne de source officielle.«Pour cette rentrée scolaire 2018-2019, la Fondation fera un don de 15 000 kits scolaires dans toutes les régions de la Côte d’Ivoire », a indiqué la Première dame ivoirienne, Dominique Ouattara, Présidente-fondatrice de  Children of Africa à l’occasion du lancement de cette opération couplée à l’inauguration d’un établissement qui porte son nom à Yopougon Micao, dans l’Ouest de la capitale économique ivoirienne.

D’un coût total de 108 millions de FCFA, les  kits sont composés «de cartables et de fournitures scolaires ainsi que de livres de soutien».

Depuis sa création Children of Africa a distribué dans le monde scolaire 100 000 kits scolaires, a souligné Mme Ouattara, réitérant  de poursuivre son «engagement à offrir un meilleur avenir aux enfants d’Afrique ».

A cette occasion, l’épouse du chef de l’Etat ivoirien a également encouragé les enseignants dans l’exercice de leur métier. « Il faut de la passion pour transmettre la connaissance et s’engager pour l’éducation des futures générations »,  a-t-elle insisté.

 L’établissement inauguré à Yopougon  (ouest d’Abidjan) est bâti sur 3000 m2 et compte sept salles de classes, une cantine, une salle multimédia et un terrain de sport. Construit et équipé par la Fondation volontaire Afrique en  collaboration avec Solektra International et Akon Lighting Africa, cet établissement a la particularité de fonctionner avec l’énergie solaire.

Dans le même élan, le  ministère de l’éducation, de l’enseignement technique et de la formation professionnelle va mettre à la disposition des élèves gratuitement 3 865 000 kits scolaires d’un montant d’environ 8 milliards FCFA.

L’année scolaire 2018-2019  a officiellement débuté, lundi,  avec  plus de 7 millions d’élèves qui sont concernés par cette vie scolaire pour cette année, selon le ministère de l’éducation nationale, de l’enseignement technique et de la formation professionnelle. Elle devrait s’achever le 31 juillet 2019 avec un quantum horaire de 1320 heures, soit 33 semaines de cours.

Côte d’Ivoire: validation d’un plan d’actions de lutte contre la déforestation liée à la cacaoculture

Le groupe agroalimentaire Mondelez International a organisé mardi à Abidjan, un atelier de validation du «Plan d’actions Cocoa Life» dans le cadre de l’initiative Cacao et Forêts, un programme qui vise essentiellement à lutter contre la déforestation liée à la Cacaoculture dans le pays, a constaté APA sur place.L’agriculture est la première cause de la déforestation en Côte d’Ivoire ( 62%) avec à la tête la cacaoculture. «L’objectif de cet atelier de validation est de voir comment avec les coopératives et les exportateurs avec qui on travaille, on peut limiter et même arrêter la déforestation dans les zones productrices de cacao en Côte d’Ivoire », a expliqué Cédric Van Cutsen, le directeur des opérations de Cocoa Life, soulignant la validation de «toutes les actions inscrites dans ce plan d’actions dont la reforestation et la formation des cacaoculteurs».

 Dans la même veine, M’Balo N’Diaye, le directeur-pays du programme Cocoa Life  a indiqué que des modèles de production de cacao sans déforestation sont en train d’être mis en place en Côte d’Ivoire depuis plus d’un an.

 « Nous sommes en train de traiter le modèle dans la région de la Nawa ( Sud-ouest ivoirien) avec près de 5000 planteurs impliqués. C’est ce modèle que nous voulons mettre en œuvre sur toute la boucle du cacao dans le cadre de notre programme de durabilité», a-t-il annoncé.

Poursuivant, M. N’Diaye a soutenu que pour produire le cacao sans détruire la forêt, il faut d’abord faire une cartographie des zones forestières et des bassins d’approvisionnement en matière de cacao.

 « Nous sommes en train de mettre en place un projet de zéro déforestation dans la région de San-Pédro (Sud-ouest ivoirien), et nous allons voir comment inclure cela dans ce plan de cocoa Life», a renchéri Christian Schnier, conseiller à l’agence allemande de  coopération internationale(GIZ).

Le programme dénommé Cocoa Life, mis en œuvre par le groupe agroalimentaire, Mondelez International,  vise à améliorer les moyens de subsistance des communautés productrices de cacao et inspirer une nouvelle génération de cacaoculteurs.

Ce programme repose sur cinq composantes qui soutiennent chacune, les objectifs de lutte contre la déforestation. Selon une étude, la couverture forestière ivoirienne est passée de 16 millions d’hectares dans les années 1960 à 3,4 millions d’hectares en 2015.

Plusieurs initiatives dont le mécanisme international REDD+, né en 2005 pour l’atténuation des changements climatiques sont en cours dans le pays pour restaurer ce couvert forestier.

Le mécanisme REDD+ vise à fournir des rémunérations aux pays en développement pour la réduction des émissions de gaz à effet de serre résultant de leurs activités de lutte contre la déforestation et la dégradation des forêts, pour la conservation et la gestion durable de leurs forêts.

La Côte d’Ivoire a adhéré à ce mécanisme international en juin 2011 en vue de contribuer aux efforts internationaux et de restaurer son couvert forestier fortement dégradé.

Les chefs traditionnels africains pour une «reconnaissance institutionnelle dans chaque pays»

Le président du Conseil panafricain des autorités traditionnelles et coutumières (CPATC), Octave Houdegbé, Roi de Dahê (Bénin), a appelé mardi à Abidjan à « une reconnaissance institutionnelle » de leur valeur dans chaque pays, lors d’une Assemblée générale.« Notre devoir est depuis le début, d’avoir une reconnaissance institutionnelle, et que l’ensemble des rois d’Afrique que nous sommes, soyons reconnus dans chaque pays », a déclaré le roi Octave Houdegbé, à l’ouverture de cette Assemblée générale.

Ces assises visent à unir les chefs traditionnels et coutumiers pour « la lutte vers la Constitution des rois, que les rois appartiennent à la Constitution pour aider » les gouvernants à gérer, a souligné sa Majesté Houdegbé, soutenant que les rois peuvent gérer des dossiers de différends. 

Il s’est félicité qu’« au Nigéria et surtout dans les pays anglophones, il y a cette reconnaissance parce que les colons qui ont dirigé ces pays ont aussi des rois, les autres (colons francophones) qui avaient déjà ôté la tête de leurs rois avant de venir en Afrique, n’ont pas du tout voulu avoir des rois égaux ».

« Comment considérez-vous que ceux qui ont interdit chez eux la royauté puissent venir reconnaître des rois noirs ? », s’est-il interrogé, faisant observer qu’avant l’arrivée des colons, « des États étaient dirigés par des rois » en Afrique. 

Dans cette optique, dira-t-il, « les colons sont venus trouver une organisation égale à l’organisation administrative de leur pays. Les pays étaient sans guerre, une harmonie qu’on ne retrouve plus aujourd’hui (…) le colon est venu pour organiser un commerce entre l’Afrique et l’Europe ».

Il a déploré que les fils de l’Afrique pour qui les peuples ont voté pour devenir président de la République « n’ont fait aucun effort, au contraire, certains ont poussé de côté les royautés, ce qui a encouragé la disparition de certains rois et la négligence totale des traditions ».

Les détenteurs de pouvoirs des ancêtres, à travers ces assises, « revendiquent la place qu’occupaient nos aïeux », a-t-il relevé, avant d’ajouter « c’est cette poursuite qui nous réunit aujourd’hui car nous n’avons pas encore gagné cette bataille ».

Pour ces têtes couronnées d’Afrique, il s’agit de reconquérir leur identité pour s’affirmer devant les autres peuples du monde. Et ce, à travers l’héritage culturel du continent « sans se mêler des politiques politiciennes ».

A cette occasion, un hommage des têtes couronnées d’Afrique a été rendu au président ivoirien Alassane Ouattara « pour l’estime et l’honneur qu’il a bien voulu reconnaître à l’autorité traditionnelle à travers son statut désormais institutionnalisé en Côte d’Ivoire ».

A travers cet hommage, les Autorités traditionnelles et notables voudraient traduire leurs «sentiments de satisfaction et d’encouragement pour le combat qu’il mène pour le retour de la paix et qui s’est illustré par l’amnistie accordée aux fils et filles de la Côte d’Ivoire », affirme sa Majesté Tchiffi Zié, le Secrétaire général du forum des souverains et leaders traditionnels d’Afrique.

A l’instar de la Côte d’Ivoire, le Cameroun accorde un salaire aux chefs traditionnels. Dans ce pays, la chaufferie traditionnelle se constitue sur trois groupes, les chefs de premier degré (regroupant au moins 15 villages), de deuxième degré (au moins dix villages) et de troisième degré (quartiers et autres).

La Constitution a consacré dans ce pays de l’Afrique central deux tribunaux traditionnels. Un tribunal coutumier dirigé par des chefs traditionnels qui jugent, font un procès-verbal (PV) et le déposent auprès des juridictions où les magistrats statuent à partir des procès-verbaux. Puis, le tribunal de conciliation.

Ce troisième Conseil panafricain a réuni plus de 30  chefs traditionnels et rois venus du Nigeria, Sénégal,  RDC, Cameroun, Burkina Faso, Niger, Mali et de la Côte d’Ivoire.

Lancement à Abidjan d’un programme pour prévenir la toxicomanie en milieu scolaire

L’Office des Nations-Unies contre la drogue et le crime (ONUDC), de concert avec le ministère ivoirien de l’éducation nationale, de l’enseignement technique et de la formation professionnelle a lancé, mardi à Abidjan, le programme «UNPLUGGED» qui se veut un outil de prévention de l’usage des drogues et des stupéfiants en milieu scolaire destiné aux jeunes de 12 à 14 ans et à leurs parents.Ce programme, implémenté pour la première fois en Afrique francophone, a été lancé au cours d’un atelier, qui réunira pendant trois jours (du 11 au 13 septembre 2018), des acteurs nationaux et internationaux de la lutte contre la toxicomanie en milieu scolaire.

 «Ce programme est composé de 12 leçons que nous allons donner aux enseignants. Ils pourront ainsi introduire un cours sur les addictions de manière générale et sur l’usage des drogues et de leurs conséquences », a expliqué  Babacar Jean-Pierre Diouf, chargé de programme à l’ONUDC ajoutant «qu’il y aura des jeux pour enfants » en rapport avec la prévention de la toxicomanie.

 « L’usage des drogues compromet toutes les performances scolaires et créé la violence », a déploré M. Diouf, justifiant que « c’est pourquoi, nous avons voulu proposer ce programme pour qu’on fasse la prévention de l’usage des drogues en milieu scolaire ».

 Saluant la coopération entre la Côte d’Ivoire et l’ONUDC dans la lutte contre la drogue, M. Diouf a regretté que l’Afrique de l’ouest, en plus d’être une zone de transit de la drogue, est devenue une zone de production et de consommation.

Poursuivant, il a indiqué que l’usage de la drogue créé trois principaux problèmes en milieu scolaire, notamment l’insécurité, les mauvaises performances scolaires et la détérioration de la santé. « Un prisonnier sur quatre en Afrique, est en prison du fait de la drogue», a-t-il souligné à propos de l’insécurité engendrée par ce fléau.

Dr  Traoré Mory Brahima, qui a présidé cette rencontre au nom de la ministre ivoirienne de l’éducation nationale, de l’enseignement technique et de la formation professionnelle, a, à son tour, rappelé les conséquences néfastes de l’usage des drogues en milieu scolaire.

 Au nombre de ces conséquences, il a entre autres,  relevé, l’absentéisme, la baisse des rendements scolaires, l’agressivité et l’abandon de l’école.

 « Cette situation exige l’adoption d’une approche concertée. Et ce programme vient renforcer l’offre de services dans la prévention de l’usage des drogues », a dit le représentant de la ministre Kandia Camara réaffirmant que la lutte contre la drogue en milieu scolaire reste « un grand défi» pour les autorités éducatives ivoiriennes.

Auparavant, M. Modi Diop, a réitéré l’engagement de l’Union européenne ( UE), le partenaire financier de ce projet, à accompagner la prévention et la lutte contre l’usage des drogues.

 Cet atelier de formation sur le programme « UNPLUGGED» est organisé dans le cadre du projet de soutien au plan d’action régional de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO) en matière de lutte contre le trafic illicite de stupéfiants.

En 2016, rappelle-t-on, une étude de l’ONUDC a établi que 12% de la population ivoirienne dont l’âge varie entre 15 et 64 ans consomment des drogues.

La police disperse une manifestation d’étudiants à Abidjan

Une manifestation de la Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire (FESCI) contre les frais annexes à l’inscription physique des élèves dans les lycées et collèges publics a été dispersée, mardi à Abidjan, par la police à coups de gaz lacrymogène, a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.Ces échauffourées entre étudiants  et policiers se sont déroulées en fin de matinée à quelques encablures de l’Université Félix Houphouët-Boigny de Cocody, dans l’Est d’Abidjan. L’accès à cette université  par le côté du Centre hospitalier et universitaire (CHU) était quasi-impossible, les forces de l’ordre y ayant pris position.

«Le motif de notre mécontentement est lié aux frais annexes. L’année dernière nous avons manifesté contre ces frais annexes et en début du mois de juillet (2018), nous avons même adressé des courriers à Mme la ministre de l’éducation nationale, au Premier ministre et au Président de la République pour les inviter à prendre des décisions allant dans le sens de mettre hors état de nuire le système éducatif certains chefs d’établissement qui s’adonnent à ce type de pratique», a expliqué à APA  le secrétaire général de la FESCI, Fulgence Assi, ajoutant qu’on « n’a pas reçu de réponde de la part de nos autorités ».  

« Depuis hier (ndlr, lundi jour de la rentrée scolaire), nous nous sommes mis sur le terrain pour observer de nous-mêmes ce qui était la réalité. Nous nous sommes laissés surprendre que dans tous les établissements publics, il y a des frais annexes qui varient de 10 000 à 30 000 ou à 40000 FCFA dans certains établissements publics », a-t-il poursuivi.

Dans le privé, a précisé le leader syndicaliste, « pour les affectés de l’Etat, on a des montant qui varient de 5 000 à 200 000 FCFA. On veut que l’Etat nous dise le vrai montant des frais d’inscription ».

Pour lui, « si l’Etat nous dit que les frais d’inscription sont à 50 000 FCFA, on ne va plus réagir. Nous voulons aider l’Etat à mettre hors état de nuire tous ces chefs d’établissement véreux qui veulent arnaquer les parents d’élèves ».

Mais, a regretté le secrétaire général de la FESCI, « on ne comprend pas pourquoi ce matin des forces de l’ordre nous empêchent à attirer l’attention des autorités sur ces chefs d’établissement qui s’adonnent à ces pratiques ».

Ce sont plus de 7 millions d’élèves qui sont concernés par cette année scolaire 2018-2019 qui a démarré lundi. Elle devrait s’achever le 31 juillet 2019 avec un quantum horaire de 1320 heures, soit 33 semaines de cours.

Sécurité maritime: Abidjan accueille la réunion préparatoire du G7++ des Amis du Golfe de Guinée

La réunion préparatoire du G7++ des Amis du Golfe de Guinée se tiendra, jeudi à Abidjan, dans le cadre du vaste élan de la mobilisation internationale autour de la lutte contre la piraterie et autres crimes maritimes dans le Golfe de Guinée.Cette réunion d’Abidjan permettra à 50 experts africains du secteur maritime de porter leurs réflexions autours de divers sujets afin   de mettre en place une synergie d’actions devant conduire de manière plus efficiente à l’application de solutions issues d’une vision commune, d’identifier de manière inclusive les besoins issus d’un diagnostic partagé, explique une note d’information transmise à APA, mardi.

Cette approche nouvelle inclusive et africaine en matière de coordination des actions est plus en phase avec l’Agenda 2063 de l’Union Africaine relatif à la « mise en œuvre d’un plan pour la transformation structurelle de l’Afrique». Un tel plan passe par la mutualisation des efforts, l’identification d’un projet commun, la collaboration entre Etats africains dans la prise en compte de leurs besoins.

La tenue de la réunion préparatoire  permettra aussi de galvaniser les efforts autour de la vision commune d’une Afrique pacifique, intégrée, prospère et sécurisée étant donné l’importance de l’économie bleue dans le développement économique des Etats africains.

Il s’agira de relever trois grands défis à savoir la coordination interrégionale, le renforcement des capacités nationales de lutte contre la piraterie maritime et le renforcement de la coopération policière et judiciaire.

L’objectif du G7++ est d’aider les pays du Golfe de Guinée à améliorer la sécurisation de leurs espaces maritimes, à harmoniser les différents cadres législatifs dans le cadre de la lutte contre la criminalité maritime, à renforcer la coopération inter-Etat et à promouvoir l’économie bleue.

Il s’agit d’accompagner les Etats du Golfe de Guinée dans la mise en œuvre des résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies et dans l’implémentation de l’architecture de Yaoundé validée lors du sommet des Chefs d’Etat et de Gouvernement de juin 2013.

Le Groupe des Amis du Golfe de Guinée dit G7++ est composé de l’Allemagne, du Canada, des Etats-Unis, de l’Italie, du Japon, du Royaume-Unis, de la France, de la Belgique, du Brésil (observateur), de la Corée du Sud, du Danemark, de l’Espagne, de la Norvège, des Pays-Bas, du Portugal, de la Suisse, de l’Union Européenne, de l’ONUDC et d’Interpol.

Les sessions passées avaient  toujours été présidées par les Etats du G7 (Portugal, France, Italie…). Afin de donner une nouvelle dimension au groupe et d’impliquer davantage les Etats africains dans ce processus, sous l’impulsion de la Côte d’Ivoire, le principe d’une coprésidence des sessions a été accepté lors de la réunion de Rome, les 26 et 27 mai 2017.

C’est ainsi, qu’en décembre 2017, à la rencontre de Lagos au Nigéria, le choix s’est porté sur la Côte d’Ivoire pour co-présider les travaux de la session 2018 avec le Canada.

En dépit des efforts déployés par les Etats du Golfe de Guinée, les statistiques relatives à la criminalité maritime dans cette zone demeurent élevées.

Toutefois, les Etats du Golfe de Guinée poursuivent leurs efforts par le renforcement des capacités matériel et logistique des forces de sécurité, la multiplication des exercices inter administrations, l’accroissement du nombre des patrouilles dans les eaux,  et le renforcement des capacités des personnels chargés de l’application de la loi.

La rentrée scolaire 2018-2019 en exergue à la Une des journaux ivoiriens

La rentrée scolaire 2018-2019 qui a démarré, lundi, sur l’ensemble du territoire national, fait la Une des journaux quotidiens ivoiriens parus mardi.« La rentrée scolaire effective depuis hier », titre le quotidien à capitaux publics, Fraternité Matin, ajoutant que le premier ministre Amadou Gon Coulibaly a fait le constat sur le terrain en se rendant au lycée classique d’Abidjan où il a salué la trêve dans le milieu éducatif.

Dans le même élan, ce journal qui explique également comment ce premier jour a été vécu à Bouaké (Centre-Nord), Daoukro (Centre-Est) et Duékoué (Ouest).

« Rentrée scolaire 2018-2019 : Gon Coulibaly donne le top départ et annonce l’ouverture de 30 nouveaux collèges ainsi que la construction de 4600 nouvelles classes cette année », renchérit Le Patriote.

« L’école a retrouvé son rythme normal », se félicite le chef du gouvernement en couverture de L’Expression là où L’Inter constate que la rentrée a été perturbée dans plusieurs villes, hier.

« Tension à Bouaké : les élèves arrêtent les inscriptions », confirme Notre Voie à côté de Le Temps qui enfonce en rapportant qu’élèves et étudiants « disent non » aux frais annexes liés à l’inscription physique à Bouaké et à Abidjan.

« L’Ecole est gratuite », persiste la ministre de l’éducation, de l’enseignement technique et de la formation professionnelle, Kandia Camara en Une de Soir Info.

Les journaux ivoiriens s’intéressent également aux vives critiques proférées par les Etats-Unis contre la Cour pénale internationale (CPI). « Sale temps à la Haye », titre à ce propos Notre Voie qui ajoute que les Etats-Unis « se déchainent » contre la CPI.

Grave crise entre la justice internationale et Washington. Les Etats-Unis menacent de sanctionner les juges de la CPI, reprend pour sa part Le Temps.

OIF: La candidate rwandaise se félicite du « soutien » de la Côte d’Ivoire

La ministre rwandaise des Affaires étrangères, de la Coopération et de la Communauté de l’Afrique de l’Est, Mme Louise Mushikiwabo, s’est félicitée du « soutien de la Côte d’Ivoire » à sa candidature au poste de Secrétaire générale de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF).A l’issue d’un entretien avec le président ivoirien Alassane Ouattara, lundi, au Palais présidentiel, Mme Louise Mushikiwabo, qui « s’est félicitée d’avoir le soutien de la Côte d’Ivoire et de l’Afrique à sa candidature, a précisé l’importance pour le Président du Rwanda, Paul Kagamé, de faire part de cette intention à son grand ami et frère, le Président Alassane Ouattara, afin de recueillir ses idées et partager sa sagesse, son expérience et sa connaissance de l’organisation », rapporte une note d’information de la présidence ivoirienne transmise à APA.

Par ailleurs, Mme Mushikiwabo « a évoqué ses priorités relativement à la Francophonie», souligne-t-on.

Pour rappel, le sommet de la Francophonie est prévu en octobre prochain, à Erevan, en Arménie.

D’un coût de 95 milliards FCFA, l’université de San Pedro ouvrira en septembre 2020

L’université de San Pedro, deuxième ville portuaire située dans le sud-ouest ivoirien dont les travaux de construction coûteront 95 milliards FCFA, ouvrira ses portes en septembre 2020, a appris APA de source officielle sur place dans la capitale économique ivoirienne.Selon le ministre ivoirien de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Albert Toikeusse Mabri, l’ouverture pour la rentrée de septembre  2020 de cette université dont le projet a fait l’objet d’une signature de convention, lundi, entre le gouvernement ivoirien et le groupe panafricain Envol Immobilier permettra de «désengorger  les universités excitantes et d’améliorer le taux d’accès de formation en lien avec  les grandes activités économiques» de la région.

Ainsi, ce temple du savoir sera spécialisé, poursuit le ministre, dans les domaines de la «construction navale, du développement des ressources halieutiques, du génie civile et du tourisme ».

Le Président du Conseil d’administration de Envol Immobilier, l’économiste Madani Tall  s’est réjoui de la confiance des autorités ivoiriennes. « Ce projet est extrêmement important pour la Côte d’Ivoire. Nous  nous engageons à respecter les délais, à faire un projet dans lequel vous serez tous fier », a rassuré l’ex-directeur des Opérations de la Banque mondiale pour la Côte d’Ivoire.

Le premier ministre  ivoirien, Amadou Gon Coulibaly a pour sa part rassuré  que son gouvernement fera « tout pour que les diligences côtés Etat soient remplies à bonne date ».

Le lancement des travaux qui coûteront 95 milliards FCFA  est prévu pour en octobre prochain.

Importation de bétails en Côte d’Ivoire: une faîtière accusée de « détenir le monopole »

Le vice-président de la Société coopérative simplifiée Djiguiya (Scoops Djiguiya), Aboulaye Bouaré, a accusé lundi à Abidjan le président de la Confédération de la filière bétail et viande de l’Afrique de l’Ouest (Cofenabvi-Ao), Issiaka Sawadogo, de vouloir « détenir le monopole » de l’importation de bétails en Côte d’Ivoire.« Dans le cadre de ses activités de commercialisation de bovins, d’ovins et de caprins importés depuis le Mali et le Burkina Faso en direction de la Côte d’Ivoire, Scoops Djiguiya est confronté à des difficultés sur la ligne du Burkina Faso», a précisé M. Bouaré, lors d’une conférence de presse.

Selon le vice-président de Scoops Djiguiya, M. Sawadogo « tente depuis l’année dernière de perturber les activités » de leur organisation, estimant « détenir le monopole » sur l’axe Côte d’Ivoire Burkina Faso.

Dans cet élan, dira-t-il, M. Sawadogo « a instruit ses collaborateurs d’empêcher toute activité de Scoops Djiguiya, et des individus ont attaqué le samedi 9 septembre le siège de la Société coopérative à Ouangolo », occasionnant une bagarre rangée qui a fait un blessé de leur côté et trois chez les agresseurs.

Scoops revendique « en moyenne 175 camions de bœufs chargés chaque mois, soit entre 6.000 et 7.000 têtes importées en Côte d’Ivoire ». A travers cette conférence, cette structure qui existe depuis deux dans la filière bétail et volaille, veut attirer l’attention du gouvernement sur « la gravité de ces agressions répétées », a-t-il poursuivi.

Contacté par APA, le président de la Fédération nationale de la filière bétail en Côte d’Ivoire, Kouadio Konan, a affirmé que « M. Sawadogo n’a rien à voir dans cette histoire ».

II a fait observer que des membres de la Société coopérative ont tenté de prendre à leur compte un camion de bétail sur lequel « des financements ont été déjà opérés », créant des échauffourées à la frontière où ils ont fait violence à un gendarme ivoirien. 

Selon M. Konan, la Fédération nationale de la filière bétail de Côte d’Ivoire a signé une convention avec des opérateurs économiques burkinabé pour livrer 120 camions à la faîtière pour 30 millions Fcfa. Et ce, depuis la Tabaski, mais seulement une quarantaine a été fournis, d’où un reliquat de 80 camions.

L’approvisionnement en bétail du Burkina Faso vers la Côte d’Ivoire connaît une baisse drastique. Les petites coopératives, qui n’ont pas d’agrément pour opérer hors du territoire, achètent à la frontière où plusieurs camions sont déjà financés par la Fédération nationale de la filière bétail.  

Avec la réforme de la filière bétail en Côte d’Ivoire, pilotée par la Direction des organisations professionnelles et de l’appui au financement (DOPAF) et le Fonds interprofessionnel pour la recherche et le conseil agricoles (FIRCA), les coopératives sont appelées à se mettre en règle aux fins d’intégrer l’Interprofession, qui devrait être mise en place, ce qui faciliterait leurs opérations. 

Lors de la fête de Tabaski 2018 la faîtière a importé en Côte d’Ivoire près de 495 camions de moutons et 535 camions de bœufs pour approvisionner l’ensemble du marché ivoirien.

Un symposium des leaders traditionnels africains sur la préservation de la paix s’ouvre à Abidjan

Un symposium sur le thème « renforcement du rôle des autorités traditionnelles et coutumières en matière de préservation de la paix, de stabilité et de sécurité dans nos États » s’ouvre, mardi, à Abidjan, a appris APA, lundi, sur place.Ce symposium qui se tiendra en marge d’une cérémonie d’hommage des têtes couronnées d’Afrique au président ivoirien Alassane Ouattara, a été initiée par le Conseil panafricain des autorités traditionnelles et coutumières ( CPATC), une organisation regroupant des leaders traditionnels africains.

Plusieurs communications d’éminentes personnalités africaines dont le professeur Antoine Manda Tchebwa  sont au menu de ce symposium. « Nous sommes des leaders traditionnels. Nous sommes loin de la politique et nous ne faisons pas de politique », a affirmé lundi à Abidjan, sa Majesté Tchiffi Jean Gervais Zié, le secrétaire général du forum des souverains et leaders traditionnels d’Afrique qui conduisait une délégation du CPATC chez le ministre ivoirien de la Culture et de la Francophonie, Maurice Kouakou Bandaman.

Cette visite des leaders traditionnels africains à M. Bandaman intervient  à la veille de la  cérémonie d’hommage des membres de cette organisation au président ivoirien Alassane Ouattara.

Justifiant cet hommage des leaders traditionnels africains à M. Ouattara, sa Majesté Tchiffi Jean Gervais Zié a expliqué que cela a été suscité pour saluer deux actions majeures du président ivoirien.

Notamment, le combat de celui-ci pour le retour de la paix en Côte d’Ivoire (libération des prisonniers politiques) et la création de la Chambre nationale des rois et chefs traditionnels qui institutionnalise désormais le statut de l’autorité traditionnelle dans le pays.

« J’ai trouvé qu’il y a eu des avancées notables pour la paix en Côte d’Ivoire. Je pense qu’il faut respecter tous ces chefs d’État qui nous aident à donner un repère à notre continent », a-t-il ajouté.

Après lui, le ministre Maurice Bandaman a exprimé sa « joie», de voir que des leaders traditionnels du continent reconnaissent le « mérite » du président Ouattara.

 « L’institution étatique sera forcément présente auprès de vous. Nous vous remercions pour ces belles initiatives », a indiqué M. Bandaman.

Une cinquantaine de leaders traditionnels africains en provenance de plusieurs pays dont le Nigeria, le Niger, la RDC, le Bénin et le Cameroun, séjournent à Abidjan où est prévue mardi une cérémonie d’hommage au président ivoirien Alassane Ouattara en reconnaissance à son combat pour le retour de la paix dans son pays.

Cet hommage à M. Ouattara, est précédé par une Assemblée générale du CPATC lundi soir dans un hôtel à l’Est de la capitale économique ivoirienne.

Créé en 2016 au Bénin à l’initiative des gardiens des traditions de plusieurs pays d’Afrique, le CPATC a plusieurs objectifs dont celui de promouvoir le dialogue inter et intracommunautaire, la réconciliation et la tolérance entre groupes ethniques, en particulier dans les pays en conflits.

Inauguration d’une usine de production de lait de soja à Touba, dans le Nord-Ouest ivoirien

L’ex-ministre ivoirien de la Construction, du logement, de l’assainissement et de l’urbanisme, Mamadou Sanogo, a inauguré samedi à Touba (Nord-Ouest) une usine de production de lait de soja, dont il est le principal actionnaire avec 85% des parts, a appris lundi APA.La réalisation de ce projet annoncé par le chef de l’Etat lors de sa visite présidentielle dans le Bafing est effective grâce à « M. Sanogo, fils de la région et de Mamadou Haïdara (fils du Denguélé), Ambassadeur de la Côte d’Ivoire aux États-Unis », rapporte une note d’information transmise à APA.

Ce projet qui a nécessité un investissement de 1,2 milliard FCFA devra permettre de réaliser un chiffre d’affaires de 700 millions FCFA lors de la première année d’exercice, selon les prévisions.  

Appartenant à la Société agricole de transformation (SAT), cette usine dispose d’une capacité de production de plus de 20 000 litres de lait par mois, soit plus d’un million de bouteilles de 500 ml de lait de soja par an. L’unité de production est composée d’un système de décorticage, de purification d’eau, de mixage, de stérilisation, de fermentation et de remplissage.

Elle a aussi la capacité de transformer le soja en produits finis tels que : yaourt,  lait concentré et non sucré, tofu, crème glacée, huile, jus de fruits, margarine, farine, biscuits, pain, aliment de bétail et de volaille.  

Cette unité qui a également la capacité de faire du jus de mangue, d’ananas et d’anacarde, devrait permettre de relancer la culture du Soja dans la région et la création d’emplois pour les jeunes du Bafing, une préoccupation majeure de l’Etat ivoirien.

Un échangeur bientôt construit au Carrefour Akwaba, non loin de l’aéroport d’Abidjan

L’Etat ivoirien et la Banque mondiale ont signé lundi un accord de financement du Projet Port d’intégration-ville du Grand Abidjan, comprenant la construction d’un échangeur au Carrefour Akwaba, non loin de l’Aéroport international Félix Houphouët-Boigny.Ce Projet Port d’intégration-ville du Grand Abidjan qui s’inscrit dans le cadre du Plan national de développement (PND, 2016-2020), s’élève à environ 217 milliards Fcfa. Il bénéficie d’un financement conjoint de l’Etat de Côte d’Ivoire, de la Banque mondiale et du secteur privé.

La Banque mondiale contribue au projet avec un crédit IDA (Association internationale de développement) pour environ 170 milliards Fcfa, tandis que l’Etat de Côte d’Ivoire apporte 9 milliards de Fcfa contre 38 milliards Fcfa pour le secteur privé prévu notamment sous forme de Partenariat public-privé (PPP).

Ce crédit qui a une maturité de 28 ans avec un différé de 12 ans, vise l’amélioration de la gestion urbaine, l’efficacité logistique, l’accessibilité portuaire et la mobilité dans l’agglomération du Grand Abidjan, a précisé le ministre ivoirien de l’Économie et des finances, Adama Koné.

D’une durée de sept ans, le projet financera la réalisation de la section 2 et section 3 de « l’autoroute de contournement d’Abidjan YA », la construction d’une plateforme ou zone logistique y compris des parcs de stationnement, court et long séjour pour les camions poids lourds.

« L’objectif de développement du projet est pleinement justifié compte tenu de son caractère favorable à la transformation sociale et économique de l’agglomération du Grand Abidjan et de la Côte d’Ivoire dans son ensemble », a dit le directeur pays des opérations de la Banque mondiale, Pierre Laporte.  

La forte croissance économique d’Abidjan a entraîné des migrations massives de populations, qui ont abouti à des installations informelles et une occupation des emprises. Sur les sites colonisés par ces migrations, devraient être construites des infrastructures futures. 

Le ralentissement du trafic à Abidjan entrave la croissance et la compétitivité de l’économie, en particulier pour le transbordement et le transit au niveau du port, engendrant des coûts substantiellement élevés pour les services. Ces investissements devraient permettre la mobilité urbaine. 

Le Carrefour Akwaba est situé à l’entrée de Port-Bouët, une cité balnéaire qui abrite l’aéroport Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan, la capitale économique ivoirienne.

Ligue 1 ivoirienne de football: l’Asec bat Tanda (1-0) en match de clôture de la 1ère journée

L’Asec Mimosas, le champion en titre, a défait, lundi au stade Houphouët-Boigny, l’AS Tanda (1-0) en match de clôture de la 1ère journée de la Ligue1 de football.L’unique but a été l’oeuvre de l’attaquant international burkinabé Amed Touré, revenu d’une opération d’un kyste au bas-ventre. 

Rentré  cinq minutes plus tôt, en lieu et place de Badié Gbagnon, le  buteur-maison mimos a, magnifiquement, repris un centre de Gonazo Ya Bi  Thomas pour inscrire le but victorieux (1-0, 72è). Suffisant aux  champions sortants de réussir leur entrée dans la compétition. 

A Gagnoa, le deuxième promu, Lys de Sassandra a contraint l’Afad au partage des points après un nul blanc (0-0).

Tous les résultats de la 1ère journée

Bassam-Africa: 2 – 0

Racing Abidjan-FC San Pedro: 2-2

Moossou FC-Wac: 3-1

Gagnoa-Soa: 0-1

Abengourou-Bouaké FC: 1 – 1

Asec- AS Tanda: 1-0

Sassandra-Afad: 1-1