Côte d’Ivoire: des journalistes web formés sur la détection des fake news

Un séminaire de formation des journalistes de la presse en ligne, en Côte d’Ivoire, s’est ouvert mardi à Abidjan, avec la participation de quelque 40 professionnels des médias numériques.

Cette formation, qui se tient du 5 au 7 octobre 2021, est organisée par le Fonds de soutien et de développement de la presse (FSDP, public) autour du thème « la production de l’information et la détection des fausses nouvelles (fake news) « .

« Vous êtes déjà très outillés, mais il est toujours bon de challenger ce que nous savons, de confronter nos connaissances avec les autres pour pouvoir nous améliorer », a dit à l’ouverture de la session, le directeur exécutif du FSDP, Mme Bernise N’Guessan, dans une allocution. 

Sur une quarantaine de participants, elle a fait observer que six sont des dames, exhortant les femmes à s’investir dans le secteur de la presse, tout en assurant que le FSDP est prêt à accompagner leurs projets.  

Commentant les flux d’informations sur la toile, elle a souligné que « souvent, les gens disent des choses sur les réseaux sociaux qui détruisent des vies », exhortant les journalistes à « veillez à construire des vies, à construire la Côte d’Ivoire ».

Elle a invité les acteurs des médias à laisser aux futures générations, le souvenir de ce que, en tant que parent, ils auront bâti de bien, avant de lancer « pensez à la Côte d’Ivoire de demain pour être des bâtisseurs d’un pays émergent ».  

La formation des acteurs de la presse en ligne est assurée par le Cabinet Africa Business, qui a remporté l’appel d’offres. M. Marius Kanga, représentant le directeur général, a dit que l’objectif visé est « une meilleure analyse des contenus publiés ». 

Cela, soutiendra-t-il, permettra aux organes de presse en ligne de diffuser des informations « très vérifiées et bien analysées, évitant ainsi le relais d’informations fausses ». 

Le président du Réseau des professionnels de la presse en ligne de Côte d’Ivoire (Repprelci), la faîtière de la presse numérique ivoirienne, M. Lassina Sermé, a salué cet accompagnement du FSDP, « un partenaire privilégié de la presse numérique ». 

« Nous avons encore en mémoire, le geste très salvateur, posé l’année dernière par l’Etat à notre égard en octroyant via le FSDP une subvention exceptionnelle de plus 18 millions de FCFA à 22 entreprises de la presse numérique pour faire face aux effets néfastes de la pandémie de la Covid-19 », a-t-il rappelé.   

Le président du Repprelci a fait remarquer que les réseaux sociaux prennent de plus en plus d’importance dans le quotidien des citoyens et jouent un rôle prépondérant dans tous les secteurs d’activité, montrant l’intérêt de cette session.

Les réseaux sociaux, soulignera-t-il, obligent même les gouvernants et les journalistes à se lancer dans la recherche de stratégies de lutte contre les fake news, un « vecteur de trouble et de déstabilisation de la quiétude des populations ».

Il s’est réjoui de ce que ce séminaire vient doter les journalistes web « d’outils adéquats, de moyens techniques, stratégiques et pédagogiques » dans un cadre d’échanges avec des consultants en vue de renforcer leurs capacités.

M. Sermé s’est dit convaincu que cette formation donnera aux professionnels des médias « les outils nécessaires pour déconstruire et traquer les fake news que les réseaux sociaux relaient avec la rapidité de l’éclair et la perversion du message ». 

Malheureusement, admettra-t-il, les professionnels des médias reprennent parfois de fausses informations dans leurs médias, tout en invitant les journalistes à s’approprier cette formation au regard des enjeux que représentent ces fausses informations, non seulement pour les producteurs d’information, mais également pour des consommateurs d’information numérique. 

La session de formation tourne autour de trois modules: identification des infox et la pratique du fact-cheking dans une rédaction; la typologie des fake news sur la toile en Côte d’Ivoire et l’outil de résilience; et les techniques de détection et de réduction des fake news sur les plateformes en ligne. 

Impôt ivoirien: 35 agents formés sur le Syscohada révisé

Un séminaire visant le renforcement des capacités des services de la direction générale des impôts de Côte d’Ivoire sur le Syscohada révisé, s’est ouvert lundi à Abidjan avec la formation de 35 agents.

Ce séminaire qui se déroule du 4 au 8 octobre 2021 concerne notamment 35 agents de la Direction générale des impôts (DGI) dont des vacataires enseignant la comptabilité en interne et des vérificateurs.

Il est organisé par le Projet d’appui à la gestion économique et financière (PAGEF), financé par la Banque africaine de développement (BAD), et vise la modernisation et une transparence dans la gestion des finances publiques.

Cette formation a pour but d’outiller les agents des impôts sur les nouvelles normes comptables et financières internationales, selon le directeur général adjoint des impôts, Mme M’Bahia Maférima Bamba, représentant le directeur général des impôts, M. Abou Sié.

En vue de vulgariser son système comptable Syscohada révisé, l’Ohada a procédé en mai 2017 à la formation des formateurs de Côte d’Ivoire. Deux cadres formés étaient chargés d’instruire les autres agents, mais dans un souci d’une plus large diffusion, ce séminaire a été initié. 

Elle s’est félicitée de ce que cela permettra aux agents d’être en phase avec les bonnes pratiques internationales, « un gage d’efficacité et d’efficience » des finances publiques et pour le développement de la Côte d’Ivoire.

Le directeur de Cabinet adjoint du ministère de l’Économie et des finances, Vassogbo Bamba, représentant le ministre, a fait savoir que le Syscohada révisé vient corriger des insuffisances.

Il a souligné que ce nouveau système comptable bien qu’ayant relevé les seuils d’assujettissement des entités à un système minimal de trésorerie, permet à celle-ci de disposer d’une comptabilité appropriée en fonction de leur chiffre d’Affaires, a -t -il fait observer.

En outre, il prend en compte les systèmes comptables des secteurs réglementés comme les entités qui exercent une certaine influence au sein d’un groupement pour lequel il concède des allègements comptables, a-t-il poursuivi.

Par ailleurs, ce nouveau système comptable fait obligation aux sociétés cotées en bourse ou procédant à des appels publics à l’épargne, selon les normes internationales « IFS », de respecter les standards internationaux.

Le coordonnateur national du Pagef, N’Galadjo Bamba, a précisé que ce projet d’appui institutionnel au gouvernement Ivoirien est d’un montant total de 15.968.353.380 francs CFA dont 13.455.895.880 F CFA financés par la BAD.

L’Etat ivoirien,  lui, contribue à hauteur de 2 512 457 500 de francs CFA de ce projet signé le 14 juillet 2017 et devenu opérationnel en novembre 2017. Il soutient essentiellement la mise en œuvre du schéma directeur de réformes des finances publiques (SDRFP) et le suivi-évaluation du Plan National de Développement.  

L’adoption par le Conseil des ministres de l’Ohada d’un nouvel acte uniforme des droits comptables et à l’information financière le 26 janvier 2017 a permis d’introduire ce nouveau dispositif comptable harmonisé comprenant le Syscohada révisé.

Côte d’Ivoire: les Guinéens invités à « un engagement sans équivoque »

L’ambassadeur de la Guinée en Côte d’Ivoire, Abdurahamane Sinkoun Camara, a exhorté lundi à Abidjan ses compatriotes à un « engagement total et sans équivoque » pour bâtir leur nation, lors d’une célébration de l’an 63 de l’indépendance du pays.

Dans une déclaration, le diplomate Sinkoun Camara a relevé la « grande mutation socio-politique » opérée en Guinée avec la prise du pouvoir par les forces de défense et de sécurité réunies au sein du Comité national du rassemblement pour le développement (CNRD).

Il a ensuite dit « oui (à) un engagement total et sans équivoque de tous les fils et toutes les filles de la Guinée pour bâtir une nation forte, unie et prospère », exhortant les siens à « prendre une part active dans l’édification d’une Guinée émergente, Eldorado de l’Afrique ».

L’ambassadeur Sinkoun Camara a remercié vivement l’ensemble de la communauté guinéenne vivant en Côte d’Ivoire pour son soutien sans faille à l’ambassade, au personnel diplomatique, à lui-même et à sa famille. 

Le diplomate guinéen a également adressé ses « remerciements » au président ivoirien Alassane Ouattara, au gouvernement et au peuple de Côte d’Ivoire pour leur hospitalité et leur appui constant à la Guinée et aux Guinéens résidents en Côte d’Ivoire.

« Chers frères et sœurs, je vous encourage à la cohésion entre nous et à consolider l’amour de notre patrie, la Guinée », a-t-il lancé devant les coordonnateurs de la Haute Guinée, la Basse Guinée,  la Moyenne Guinée, la Guinée forestière et des membres du Conseil guinéen. 

Le vice-président de la coordination de la Moyenne Guinée, Diallo Yaya, s’est réjoui de la célébration du 63e anniversaire de l’indépendance du pays avec une représentation très importante de figures de la nation.

« Ce qui nous anime pour ce 63e anniversaire, c’est la joie (…) la fête s’est bien passée, on est très content », a-t-il dit, estimant que relativement à la situation socio-politique aujourd’hui « on est tellement content d’être libre dans notre pays », car « les Guinéens sont totalement unis ». 

Pour sa part, Gaston Teah, coordinateur de la Guinée forestière, s’est dit « très fier » de cette commémoration de l’an 63 de l’indépendance de la Guinée, priant Dieu pour que tout se passe bien au pays et qu’ il y ait « la cohésion nationale, que tout le monde s’entende et que la paix règne ».

Le diplomate guinéen a rendu un hommage aux illustres disparus, pionniers de l’indépendance du pays, notamment feu Ahmed Sékou Touré, en passant par Lansana Beavogui, Saifoulaye Diallo et Mafory Bangoura.

L’an 63 de la commémoration de l’indépendance de la Guinée a été célébré le 2 octobre 2021 à Conakry, en présence du chef de la junte, le colonel Mamady Doumbouya, qui a prêté serment le 1er octobre en qualité de chef de l’Etat.    

Marché titres publics Uemoa: la Côte d’Ivoire mobilise 1854 milliards Fcfa à fin août

L’Etat de Côte d’Ivoire, a dans le cadre des émissions de titres publics sur le l’Uemoa, mobilisé à fin août 2021, 1 853,8 milliards (soit 1854 milliards Fcfa) pour un montant émis de 1 602,6 milliards de FCFA.

Ces résultats, jugés « satisfaisants au niveau de la mobilisation  des recettes », ont été présentés par la direction générale du Trésor ivoirien, qui note des émissions de titres publics, à fin août 2021 de 1 853,8 milliards pour un montant émis de 1 602,6 milliards FCFA. 

Le marché des Titres publics de la zone l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) est l’unique marché régional par adjudication dédié exclusivement à la mobilisation des financements des Etats membres.

 Du 29 au 30 septembre 2021, la direction générale du Trésor et de la comptabilité publique a tenu sa revue de direction à mi-parcours au titre de l’année, présidée par M. Jacques Konan Assahoré, le directeur général.  

Cette rencontre s’est déroulée sous la forme d’une téléréunion, via l’applicatif Teams, du fait de la Covid-19. Au terme de deux jours de travaux, l’on note que le Système de Management de la Qualité du Trésor Public continue de répondre aux exigences de la norme ISO 9001 version 2015.

Concernant les bons et obligations du Trésor, sur un objectif annuel de 5 036 805 000 FCFA en 2021, l’on enregistre déjà environ 4 880 664 045 F CFA, au cours des huit mois passés, soit un taux de réalisation de 96,90%, largement au dessus de l’objectif partiel de 67%. 

Au titre des recettes non fiscales, sur un objectif de 33,172 milliards, il a été recouvré 48,928 milliards de FCFA. En outre, au 31 août 2021, le Plan d’actions des processus enregistre un taux de réalisation de 92,31% contre 86,6% au premier semestre 2020.  

Les acquis concernent également l’opérationnalisation des nouveaux moyens digitaux d’encaissement et de paiement, dénommés TrésorPay et TrésorMoney.

Pour les collectivités territoriales et Districts autonomes, le dispositif électronique est dénommé Net-Collect Services. Le directeur général a d’ailleurs invité ses services, notamment les comptables publics, à utiliser davantage ces outils digitaux. 

Il s’est aussi félicité de l’extension du nombre de guichets automatiques et de l’achèvement en cours de la plateforme d’ouverture en ligne des comptes à la banque des dépôts du Trésor public ivoirien.   

Insistant sur la mise en œuvre du Plan Stratégique de Développement (PSD, 2021-2025) du Trésor Public, bâti autour de la vision ‘’maintenir un niveau de performance soutenu, pour un Trésor Public en marche vers l’Excellence », M. Assahoré a souligné que cela vise la transformation digitale du Trésor. 

Cela, devrait en outre permettre la fourniture de prestations de qualité aux usagers/clients dans des délais plus réduits, grâce aux TICs, car, dira-t-il, « les usagers/clients sont nos vrais certificateurs ». 

Dans le cadre du renforcement de la transparence et de la gouvernance, le Trésor public a opéré la révision de son Code d’éthique et de déontologie, intégrant le référentiel de sanctions et procédé à la mise en place d’un dispositif de lutte contre la fraude et la corruption. 

Engagé dans une dynamique d’amélioration continue, le Trésor public entend poursuivre les efforts en vue de la mise en œuvre efficiente de tous ses chantiers majeurs, principalement le maintien du Certificat dont l’audit de suivi n° 2 est prévu au cours du dernier trimestre de l’année.

Côte d’Ivoire: la mairie de Bouaké adopte 40 projets d’un coût de 1,7 milliard Fcfa

Le Conseil municipal de Bouaké (centre ivoirien) a adopté samedi, son programme triennal 2022-2024, qui prévoit entre autres, l’exécution de quarante opérations de développement d’un coût global de 1,760 milliard de francs CFA.

L’annonce a été faite par le conseiller Ettien William Aldo, à l’issue de la 3è session de l’année 2021 du conseil municipal de Bouaké, la métropole du centre ivoirien. Onze points étaient inscrits au menu de cette 3è session 2021 qui s’est tenue à la salle des mariages de la mairie.  

« Au niveau des opérations, nous avons maintenant 40 opérations qui cumulent à près de 1,760 milliard de francs Cfa », a révélé à la presse, le porte-parole du conseil municipal, Ettien William Aldo, au sortir de quatre heures de délibération.    

Pour l’année 2022, a-t-il expliqué, « on a 39 actions qui vont coûter 562 832 000  F Cfa. En 2023, on aura 16 opérations d’un montant de 605 339 000 de F Cfa. Quant à l’année 2024, elle va brasser 8 opérations qui coûteront environ 590,4 millions de F Cfa. Avec tout ceci, Bouaké se dote d’un budget encore plus réaliste ».

« C’est un Conseil très spécial qui nous projette dans l’exercice 2022, l’adoption du programme triennal 2022, 2023, 2024. Le Conseil a donné son quitus à l’adoption du programme triennal 2022 à 2024 », a indiqué dans la foulée, le conseiller Aldo.

Ce programme triennal « se subdivise en 51 actions d’un montant global de 564 millions de francs Cfa. De toutes ces actions, nous avons trois actions novatrices qui mettent Bouaké en face de certaines responsabilités. Désormais, la commune a en charge les COGES et nous avons mis un financement conséquent », a-t-il souligné. 

Le 2ème point de la session a permis de délibérer sur l’appui que la municipalité apportera dans le cadre du projet « Bouaké ville durable ». Ce projet qui bénéficie d’un financement de prés de 2 milliards de francs CFA des partenaires au développement entend faire  « rentrer Bouaké dans l’ère des villes durables ».        

« Il y a une quotte part que nous devons apporter à ce projet », a souligné Ettien Aldo, ajoutant que l’autre point novateur, c’est l’appui financier que la commune a décidé d’apporter au projet « Les Mémoires de la ville de Bouaké ».  

« Notre cité est la 2ème ville du pays, il y a eu des sommités qui y ont vécu et qui ont marqué la vie de la nation ivoirienne. La fondation des Mémoires de la ville de Bouaké a été mise en place, le Conseil a décidé d’en faire une affaire collective en apportant l’appui nécessaire pour immortaliser nos différentes mémoires », a-t-il fait observer.   

Il s’est ensuite intéressé aux grands chantiers en cours à Bouaké, dans la deuxième ville du pays. A ce sujet, il a noté que le Grand Marché de Bouaké (GMB) « est en roue libre » avec « les constructions qui se poursuivent ».  

« La livraison des premiers bâtiments est prévue pour 24 mois », a-t-il précisé, certifiant que toutes les étapes sont respectées à la lettre.                                                                                   

« Nous avons approché l’opérateur pour que ce délai de 24 mois soit raccourci. Ce ne serait pas mauvais d’essayer d’aller vite parce que la population est impatiente et nous sommes totalement d’avis avec elle », a par la suite indiqué le porte-parole du Conseil municipal de Bouaké.

Concernant les projets PIDUCAS (hôtel de ville, stade de Yaoundé, aménagement de l’autoroute A3…), cofinancés avec la Banque mondiale, M. Aldo a dit que le Conseil table sur 21 mois pour tout boucler et les mettre à la disposition de la population.

Banque Atlantique élue 1ère banque ivoirienne de financement du commerce

Banque Atlantique, filiale du groupe marocain BCP (Banque centrale populaire), a été élue meilleure banque de financement du commerce en Côte d’Ivoire en 2020, selon la revue anglaise GTR+ Africa 2021, indique une note de l’établissement.

Cette distinction vient récompenser les performances de la banque, pleinement investie dans l’accompagnement des entreprises en Côte d’Ivoire, ainsi que le secteur des matières premières, de la supply chain et de la fintech.  

Soutenu par le groupe BCP, l’établissement bancaire a en dépit de la pandémie de Covid-19 donné corps aux valeurs du Groupe, à savoir l’innovation, la proximité, la performance et la citoyenneté.

GTR+ Africa, revue financière anglaise dédiée à la finance, diffuse chaque année les principales évolutions et tendances de l’activité Trade. Les prix 2020 ont été attribués aux institutions qui se sont distinguées dans l’appui aux entreprises face aux effets délétères de la Covid-19. 

Filière riz: la FAO renforce l’expertise des acteurs ivoiriens pour une autosuffisance

L’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) renforce l’expertise des acteurs de la filière riz en Côte d’Ivoire, à travers un partage d’expériences avec la Tanzanie et les Philippines grâce à l’appui de la République de Corée.

Ce partage d’expériences s’est opéré via un atelier organisé par la FAO, dans l’optique d’intensifier les bonnes pratiques entre la Côte d’Ivoire, la Tanzanie et les Philippines grâce à un soutien de la République de Corée.  

La FAO a réuni notamment les principaux acteurs de la chaîne de valeur du riz, tels que les représentants établis d’institutions gouvernementales, d’universités, d’instituts de recherche, du secteur privé de la Côte d’Ivoire, de la Tanzanie, des Philippines et de la République de Corée.  

Cela devrait permettre l’élaboration de politiques en vue de parvenir à une production intensive de riz amélioré dans ces trois pays (Côte d’Ivoire, Tanzanie, Philippines) avec l’approche de systèmes alimentaires durables. 

Cet atelier s’inscrit dans le cadre du projet de la FAO financé par la République de Corée, intitulé « Développement des capacités et partage d’expériences pour les chaînes de valeur du riz par le biais de la coopération Sud-Sud et triangulaire ». 

Ce projet FAO de Coopération Sud-Sud et Triangulaire (CSST), financé par le Ministère de l’Agriculture, de l’alimentation et des affaires rurales de la République de Corée (MAFRA), cible ces trois pays, à savoir la Tanzanie, la Côte d’Ivoire et la République des Philippines.  Il est mis en œuvre par l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO).

Durant cet atelier organisé par la FAO, la République de Corée a partagé avec les participants, son expérience dans la réalisation de son autosuffisance en riz. 

L’atelier a aussi permis de mettre en évidence, les forces et les expériences uniques acquises dans les secteurs rizicoles de la République de Corée et partager ces expertises avec ces trois pays cibles, en tenant compte de l’approche des systèmes alimentaires durables.

Le ministère d’Etat, ministère de l’Agriculture et du développement rural de Côte d’Ivoire, représenté par M. René N’Guettia, directeur de Cabinet adjoint, s’est félicité de cette initiative. 

« L’opportunité que nous offre la Coopération Sud-Sud et Triangulaire à travers le projet de renforcement de capacités et de partage d’expériences pour le développement des chaînes de valeur du riz est importante » pour développer la filière riz, a souligné M. N’Guettia.   

C’est pourquoi, dira-t-il, l’Etat ivoirien veut « tirer profit du présent projet afin de contribuer et faciliter l’atteinte des objectifs » du pays, à savoir parvenir à l’autosuffisance en riz à travers la mise en œuvre de la stratégie Nationale de Développement de la Riziculture 2020-2030. 

Le secrétaire général de l’Interprofession de la filière riz de Côte d’Ivoire, Issa Touré, a pour sa part salué la République de Corée pour cette séance de partage d’expérience qui a permis aux acteurs de la filière riz de Côte d’Ivoire de s’inspirer et de capitaliser les bonnes pratiques. 

Il a par ailleurs adressé un plaidoyer au gouvernement ivoirien en vue de soutenir la filière riz. Selon lui, « les producteurs au niveau local peuvent satisfaire la demande nationale en riz. Ils pourront y parvenir à travers un appui de l’État aux acteurs principaux de la chaîne ». 

La FAO a joué un rôle de pionnier dans la promotion de la Coopération Sud-Sud et Triangulaire (CSST), et plus de 370 millions de dollars ont déjà été investis dans des projets et activités connexes au cours des deux dernières décennies.

Le représentant de la FAO, Samy Gaiji, a insisté sur les capacités importantes de la Côte d’Ivoire à retrouver son autosuffisance en riz comme ce fut le cas encore en 1976 et cet objectif pourra être atteint au travers d’une série d’actions conjuguées. 

Ces actions vont de l’approvisionnement en semences améliorées, des engrais mais aussi la technicité, l’expertise requise pour une meilleure gestion de l’irrigation. Il a déclaré que « la coopération sud-sud et triangulaire est un de nos atouts clés pour contribuer à cet objectif ».  

L’introduction dans des pays de nouvelles technologies et expertises par le biais de la CSST a contribué à la réalisation de l’Objectif du Développement Durable 2 qui est d’éliminer la faim, d’assurer la sécurité alimentaire, améliorer la nutrition et promouvoir une agriculture durable.

École ivoirienne: une fondation veut mobiliser des repas pour 50 cantines

La Fondation AWI, basée en Côte d’Ivoire, envisage de mobiliser 1,2 million de repas au profit de 50 cantines scolaires, durant l’année scolaire 2021-2022.L’objectif de la Fondation AWI, est d’offrir 1,2 million de repas à 10.000 élèves de l’enseignement primaire public, à travers la Côte d’Ivoire, pendant 120 jours, pour l’année scolaire 2021-2022. 

La Fondation AWI entend soutenir 50 cantines scolaires à l’échelle nationale, en accord avec la direction des cantines scolaires. Une information donnée le 1er octobre 2021, lors du lancement du projet « Ma cantine, je parraine un repas ».

Le projet « Ma cantine, je parraine un repas chaud » est une initiative de la Fondation AWI qui a pris forme depuis octobre 2019 sur la base d’une convention signée avec le ministère de l’Education nationale et de l’alphabétisation.

Le chef du projet « Ma cantine, je parraine un repas », Fofana Lossoungo, épouse Méité a présenté le bilan des activités de la Fondation sur ce volet, lors d’une conférence de presse.   

Selon elle, 20 cantines scolaires situées à Touba (nord-ouest) et Adzopé (Sud), ont reçu des vivres, alors que 3889 élèves ont bénéficié de 75 jours de repas et 12 groupements de femmes ont reçu un soutien. 

Elle a relevé des difficultés dans le cadre de l’exécution du projet, à savoir, le manque d’appropriation par les entreprises et les communautés, la crise de confiance de populations sur ce type de projet ainsi que la pandémie de Covid-19. 

Un autre défi à relever à travers ce projet, est celui de l’autonomisation des femmes. La présidente du Conseil d’administration de la Fondation AWI, Mariam Fadiga Fofana, a déclaré que « la Fondation mettra un accent particulier sur la satisfaction des commandes des cantines en produits et denrées alimentaires par les Groupements des femmes et contribuera à l’autonomisation de milliers de femmes ». 

La présidente du Conseil d’administration de la Fondation AWI a également lancé un appel aux partenaires financiers et techniques, aux entreprises et aux groupements de femmes, afin de soutenir ce projet et en être des ambassadeurs. 

Le représentant de la direction des cantines scolaires, Savané Yaya a tenu à encourager et féliciter la Fondation AWI pour toutes les actions menées en faveur des enfants de Côte d’Ivoire.

« Je ne peux que dire merci à la Fondation AWI, avec ses partenaires et les femmes, pour ce qu’elle fait. Nous avons essayé de relever tous les points qui touchent à la cantine scolaire. Avec du recul, chacun doit réfléchir et dire ce qu’il peut apporter parce qu’il reste beaucoup à faire », a-t-il affirmé.    

Cette activité a été marquée par la présence du Programme alimentaire mondial (PAM), de l’Uvicoci, du SE-CONNAPE, et d’organisations de femmes transformatrices de produits.   

La Côte d’Ivoire compte depuis  2020, 5594 cantines sur l’ensemble du territoire. Le projet « Ma cantine, je parraine un repas » a été lancé en janvier 2020 à la Chambre de Commerce et d’Industrie de Côte d’Ivoire (CCI-CI). 

Accusation de viol contre KKB: la plaignante, auditionnée, a exhibé « un passeport ivoirien »

Une jeune dame, qui accuse de viol le ministre ivoirien de la Réconciliation et de la cohésion nationale, Kouadio Konan Bertin dit « KKB », a été auditionnée une première fois à la brigarde de recherche de la gendarmerie avec « un passeport ivoirien », selon la Ligue ivoirienne des droits des femmes.

Sur les réseaux sociaux, où cette affaire est abondamment relayée, l’on peut lire que cette dame, une artiste musicienne, est ivoiro-camerounais. La présidente La Ligue ivoirienne des droits des femmes, Meganne Boho, a exigé samedi face à la presse une « enquête » judiciaire. 

La ligue demande qu’il y ait une enquête et que la procédure soit suivie pour « faire la lumière » sur cet acte de viol présumé impliquant une personnalité de haut rang, a déclaré Meganne Boho, soulignant que « l’issue peut être positive ou négative ». 

« On ne rejette pas la parole » de la plaignante, il revient au procureur de permettre que cela soit élucidé via une enquête, a insisté Meganne Boho, mentionnant que la ligue ivoirienne des droits des femmes « accompagne sa démarche ». 

« Elle un passeport ivoirien » qu’elle a présenté lors de son audition, il y a quelques jours, a indiqué Meganne Boho. Au cours de cette édition, à la section de la brigade de recherche, la plaignante avait à ses côtés son « conjoint ». 

La plaignante, « indigente », n’a jusque-là pas d’avocat pour défaut de règlement de ses honoraires,  a fait savoir la présidente de l’organisation de défense des droits des femmes, relevant qu’un avocat qui était sur le dossier a du se désister pour cette raison.  

Son passeport et celui de son conjoint ont été « pris à la brigade de recherche de la gendarmerie », a rapporté de son coté Désirée Dénéo, la secrétaire générale de la ligue ivoirienne des droits des femmes, qui a rapporté qu’on leur a fait comprendre que « c’est par mesure de sécurité ».

« Le fait que la plaignante et son conjoint sont privés de leur titre d’identité, nous pensons que c’est un préjudice, on ne peut pas admettre que dans un État de droit, sans raison apparente », on retienne un document d’identité, s’est insurgée Carelle Goli, responsable juridique de la ligue.

Sur la toile, des internautes disent que la plaignante demande comme dommage 150 à 200 millions Fcfa. Pour Désirée Dénéo qui a échangé avec elle, « c’est archi faux, en aucun moment elle a demandé une compensation financière ».

« C’est une information qui est sortie des laboratoires des cyberactivistes » proches d’une entité politique, a dit Désirée Dénéo, secrétaire générale de la ligue ivoirienne des droits des femmes, sans autre précision.  

Ses attentes, « c’est que justice soit faite, mais aussi quelque part que le préjudice soit réparé parce qu’elle subit des pressions morales et a (la plaignante a) dû quitter le quartier qu’elle habite parce qu’elle est stigmatisée », a-t-elle poursuivi.  

La plaignante accuse le ministre KKB de l’avoir violée et il y a six mois que le présumé acte de viol a eu lieu. La loi en Côte d’Ivoire donne 10 ans de prescription pour pouvoir porter plainte contre une personne sur un acte de viol. 

Le ministre ivoirien de la Réconciliation nationale, Bertin Kouadio Konan, qui a indiqué lors d’une émission sur la RTI 1, la télévision publique, que l’affaire était en justice, a également porté plainte pour « chantage » et « diffamation ». 

Cancer: la Côte d’Ivoire va investir 20 milliards Fcfa pour l’accès aux soins sur 5 ans

Le ministre ivoirien de la Santé, de l’hygiène publique et de la couverture maladie universelle, Pierre Dimba, a annoncé vendredi « pour les 5 ans qui courent, 20 milliards de Fcfa qui seront investis » pour un accès au traitement des malades du cancer. »La Côte d’Ivoire a établi une convention de partenariat avec le laboratoire Roche pour la prise en charge du cancer, du diagnostic, du traitement et en intégrant la formation », a indiqué M. Pierre Dimba, à l’occasion du lancement de l’édition 2021 d’Octobre rose, organisé par le Centre d’oncologie médicale et de radiothérapie Alassane Ouattara (Cnrao).

Selon M. Pierre Dimba, « pour les 5 ans de la convention qui court, c’est 20 milliards de Fcfa qui seront investis pour rendre accessible le traitement aux patients souffrants de cancer » à travers la Côte d’Ivoire.   

En plus de ces subventions, soulignera-t-il, c’est 119 patients atteints du cancer qui ont été pris en charge directement par la présidence de la République de Côte d’Ivoire pour un coût de plus de 29 millions de Fcfa. 

En outre, 316 patients ont été pris en charge dans le cadre du Conseil national de santé à hauteur de 365 millions Fcfa, a-t-il dit , avant d’ajouter que « 809 patients ont bénéficié des actions mises en place par le centre (Cnrao) à hauteur de plus de 800 millions de Fcfa ».  

Dans ce contexte, le coût de certains protocoles thérapeutiques est passé de 1,5 million Fcfa à 150.000 Fcfa la séance. Ce qui a permis que 775 patients soient traités gratuitement. Avec la convention, depuis 2019, la gratuité a été étendue à 12 produits anti-cancéreux.

En vue de soutenir ses populations, l’Etat ivoirien a créé un Programme national de lutte contre le cancer, créé et mis en fonctionnement le Cnrao qui comptait de janvier 2018 au 31 août, au total, plus de 5.000 nouveaux patients dont 1.076 pour le cancer du sein, soit 19,25%.

Le ministre a mentionné que le centre a enregistré 20.313 consultations, 1471 patients traités par radiothérapie et plus de 10.183 cures de chimiothérapie et de thérapies ciblées, tout en relevant que l’hôpital mère-enfant Dominique Ouattara est un continuum de soins.

Plus de 120 sites de dépistage sont répartis dans le pays, où le personnel bénéficie de formation au diagnostic, au traitement. Les patients, eux, ont une accessibilité au traitement par la subvention des coûts des produits anti-cancéreux via la convention avec Roche. 

Le professeur Judith Didi-Kouko Coulibaly, directrice du Cnrao, qui a exposé sur le cancer du sein, a fait savoir que la maladie du cancer du sein, dépistée tôt se guérit. Aujourd’hui, le cancer du sein « n’est plus une fatalité » en raison de l’évolution de la cancérologie.

Et ce, à deux conditions. Le cancer du sein se guérit à condition qu’ il soit découvert tôt et correctement traité. Ensuite, des médicaments « imposent à la cellule de dormir, elles ne se multiplient pas », ce qui donne au patient de mener une vie normale. 

« Ces nouveaux traitements, c’est grâce à eux qu’ on dit aujourd’hui que le cancer n’est plus une fatalité, parce que même quand la médecine ne peut pas guérir, le fait d’imposer aux cellules de dormir, ça devient une maladie chronique comme le diabète ou l’hypertension », a-t-elle dit. 

Le Cnrao, inauguré en 2017,  est un hôpital public qui a effectivement ouvert ses portes en 2018. Les patients ont la possibilité de payer leurs factures par échelonnement. En juin 2021, il a acquis un appareil de radiothérapie intégrant la technologie « Rapid arc ».

Le représentant résident de l’OMS en Côte d’Ivoire, Dr Jean-Marie Vianny Yaméogo, a fait observer qu’à l’échelle mondiale, il y a chaque année, près de 1,380 million de nouveaux cas de cancer dont 458.000 décès dus au cancer du sein, le premier cancer chez les femmes dans le monde.

Les deux tiers de ces décès, dira-t-il, ont lieu dans les pays à revenus faibles ou intermédiaires où la plupart des femmes atteintes de cancer du sein sont diagnostiquées tardivement et chez les femmes de plus de 30 ans du fait de l’absence  d’informations sur le dépistage précoce. 

« Dans la région africaine, la charge du cancer devrait passer plus d’un million de cas de 2018 à plus de 2 millions si rien n’est fait en 2040 ». Dr Yameogo a souhaité que la Côte d’Ivoire, qui fait beaucoup d’efforts, « arrive au traitement zéro ».

Trésor ivoirien: remboursement des cautions des législatives de 2021

Le trésor ivoirien annonce le remboursement des cautions électorales aux législatives de 2021 pour les candidats ayant obtenu 5% du suffrage exprimé et ceux dont le dossier de candidature a été rejeté, dans un communiqué.

Dans le communiqué produit par la direction générale du Trésor et de la compatibilité publique, la structure publique souligne que le remboursement de la caution électorale est requis par l’article 24 du Code électoral ivoirien.

Le trésor, de ce fait, invite les candidats concernés à se présenter « à partir du 11 octobre 2021 à la trésorerie générale d’Abidjan centre (munis d’une demande de remboursement adressée par la Commission électorale indépendante, l’orignal de la quittance de paiement et une photocopie de la CNI) ». 

Les élections législatives ivoiriennes de 2021 sont les plus ouvertes et inclusives depuis 26 ans, en raison de la participation de tous les grands partis politiques, ce qui a élevé le niveau de compétition de ces joutes électorales.  

Depuis 1995, il n’y a pas d’élection législative qui a mis autant en compétition tous les partis politique. À ce scrutin, étaient présents le parti de Alassane Ouattara, de Laurent Gbagbo et de Henri Konan Bédié, chef du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci, ex-parti unique).    

En 2000, des candidatures ont été rejetées ce qui avait conduit au retrait de certains partis, tel le Rassemblement des républicains (Rdr) dirigé par Alassane Ouattara. Il avait ordonné que ses partisans ne prennent pas part au scrutin, estimant que l’élection n’était pas ouverte. 

Au lendemain de la grave crise postélectorale de 2010-2011, Alassane Ouattara accède au pouvoir, suite à une alliance avec le Pdci. Le Front populaire ivoirien  (FPI, opposition), le parti de Gbagbo boycotte les législatives ainsi que celles de 2016.

Le paysage politique a changé. Le Pdci qui avait refusé d’intégrer le Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (Rhdp, la coalition au pouvoir), présidé par M. Ouattara s’est rapproché du FPI, une stratégie visant la conquête du pouvoir d’Etat.  

En dépit du boycott électoral de l’opposition lors de l’élection présidentielle du 31 octobre 2020, tous les partis de l’opposition ont à la faveur du dialogue entre le gouvernement et l’opposition, pris part à ces élections législatives,  remportées majoritairement par le Rhdp (pouvoir). 

Pour ces élections législatives, plus de 1200 candidatures ont été retenues après les contentieux portés devant le Conseil constitutionnel pour 255 sièges pourvus à l’Assemblée nationale au terme du scrutin qui s’est déroulé dans les 205 circonscriptions du pays. 

Une filiale de banque réhabilite une école maternelle à Yamoussoukro

Banque Atlantique, filiale du groupe BCP, a financé les travaux de réhabilitation et de rénovation du groupe scolaire maternelle Sinzibo de Yamoussoukro, inaugurés le vendredi 24 septembre 2021.

L’inauguration a été faite par M. Souleymane Diarrassouba, le ministre ivoirien du Commerce et de l’Industrie et cadre de la Région.

Ces travaux, entièrement financés par cette filiale, se sont échelonnés sur deux mois, permettant d’accueillir, dès la rentrée scolaire 2021–2022, plus de 700 enfants dans des conditions optimales d’hygiène, de sécurité et de bien-être.

Cette action s’inscrit dans le cadre d’un partenariat entre la banque et la Direction régionale de l’éducation nationale, précisément l’Inspection de l’enseignement primaire et préscolaire de Yamoussoukro ainsi que le Comité de Gestion des Etablissements Scolaires (COGES). 

La cérémonie s’est déroulée en présence de plusieurs invités de marque, notamment MM. Yaya Coulibaly, secrétaire général de préfecture représentant le Préfet de Région, Habib Koné, directeur général d’Atlantic Business International.

Étaient aussi présents M. Arsène Coulibaly, directeur général de Banque Atlantique, Mamadou Fofana, directeur régional de l’éducation nationale, ainsi que les autorités administratives, politiques et coutumières.

« Les actions de Banque Atlantique sont aussi sous-tendues par une politique de proximité et de citoyenneté visant notamment l’amélioration des conditions de vie des populations », a déclaré le directeur général de Banque Atlantique. 

Le programme d’engagement citoyen de l’établissement bancaire, en lien avec les axes stratégiques retenus et partagés par le Groupe, vise à concilier performances économiques, progrès social et préservation de l’environnement.

« C’est pourquoi nous avons décidé sans hésiter d’accompagner le projet de réfection de cet établissement dédié à l’accueil de la petite enfance afin d’aider les enfants à apprendre et grandir dans de meilleures conditions », a-t-il dit.

Selon le directeur général, l’éducation étant la base d’un développement social réussi, l’établissement qui se veut une entreprise citoyenne, valeur chère au groupe, a entrepris cette réhabilitation. 

Pour sa part, M. Souleymane Diarrassouba, s’est réjoui de cet acte qui fait « preuve de générosité et de solidarité à l’égard des parents d’élèves, des enseignants et des tous petits de l’EPP Sinzibo grâce à ces travaux de réhabilitation qui améliorent leurs conditions de travail, de sécurité et préservent leur santé ». 

« Tous mes remerciements les plus sincères aux dirigeants de Banque Atlantique pour ce geste fort, salvateur qui vient mettre du baume au cœur des populations de Yamoussoukro », a-t-il ajouté. 

Consciente du rôle majeur que joue l’éducation dans le développement économique et social, la filiale, à travers ces actions, entend renforcer sa promesse de concrétiser et de placer la solidarité au cœur de son engagement.

Banque Atlantique, 3ème plus grand groupe bancaire de la zone UEMOA en termes de parts de marché, est présente dans les huit pays membres de l’Union monétaire (Bénin, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Guinée-Bissau, Mali, Niger, Sénégal, Togo).

Côte d’Ivoire: le kg du cacao fixé à 825 Fcfa pour la campagne 2021-2022

Le prix bord champ du Kg de cacao en Côte d’Ivoire, premier producteur mondial, est fixé à 825 Fcfa pour la campagne 2021-2022 contre 1.000 f l’année précédente.

Le prix garanti du kg de cacao aux producteurs a été dévoilé, vendredi à Abidjan, par le Conseil café-cacao, organe de régulation de ces deux filières, qui a également fixé pour la campagne 2021-2022 le prix du Kg de café qui passe de 550 Fcfa à 700 Fcfa. 

La campagne café, elle, s’ouvre en décembre prochain sur toute l’étendue du territoire. Selon M. Maurice Sawadogo, responsable d’une coopérative, cela permet aux paysans de mieux organiser la traite.  

Le Conseil café-cacao et le Ghana cocoa board, ont mis en œuvre un concept de prix plancher, instituant un Différentiel de revenu décent (DRD) de 400 dollars US par tonne pour tout contrat de vente de cacao obtenu auprès des deux pays.

Après les négociations sur le Différentiel de revenu, la Côte d’Ivoire et le Ghana n’ont pas réussi à convaincre tous les chocolatiers et les industriels à conclure leurs premières ventes de la récolte 2020/2021. 

La Côte d’Ivoire et le Ghana, qui cumulent près de 65% de la production mondiale de cacao, veulent via ce mécanisme influencer les cours mondiaux au profit des paysans. Le contexte de Covid-19 a grippé le mécanisme.   

Le cacao représente plus de 50% du PIB des exportations de la Côte d’Ivoire et 15% du Produit intérieur brut (PIB). Il  fournit de l’emploi à 7 millions d’Ivoiriens, selon un rapport de la Banque africaine de développement (BAD). 

Côte d’Ivoire: les prix des carburants restent inchangés en octobre

Les prix de l’essence super sans plomb et du gasoil, fixés tous deux à 615 Fcfa le litre, restent inchangés pour la période du 1er au 31 octobre 2021 en Côte d’Ivoire, selon une note du ministère ivoirien des Mines, du Pétrole et de l’énergie.

Le prix maxima au détail indique 615 Fcfa le litre à l’ambiant pour le super sans plomb et le gasoil. Quant au pétrole lampant, utilisé en zone rurale, le prix du litre demeure à 555 Fcfa et ce depuis plusieurs années.

Le prix de la bouteille de gaz butane de 6 Kg (B6) a été maintenu à 2.000 Fcfa, ainsi que celui de la bouteille de 12,5 Kg, fixé à 5.200 Fcfa. Ces deux produits sont beaucoup utilisés dans les ménages en Côte d’Ivoire. 

L’ajustement des prix à la pompe du carburant en Côte d’Ivoire et du gaz butane, se fait chaque mois conformément aux dispositions du mécanisme automatique des prix des hydrocarbures sur le marché international.

Prix BJKD: une Ivoirienne remporte le Prix de l’entrepreneuriat féminin

L’Ivoirienne Aimée Egue a remporté le Prix Sodeci (Société de distribution d’eau de la Côte d’Ivoire) de l’entrepreneuriat féminin, à la 4e édition du Prix Bénédicte Janine Kacou Diagou (BJKD) pour le développement de entrepreneuriat jeunes, ouvert à l’international.

Spécialisée dans l’agriculture et la transformation alimentaire avec son entreprise « Les beignets Bassy », l’Ivoirienne Aimée Christelle Egue Essim, a remporté le Prix Sodeci de entrepreneuriat féminin d’une valeur de 5 millions de F CFA.

La finale de cette 4ème édition du Prix Bénédicte Janine Kacou Diagou (BJKD) pour le développement de entrepreneuriat jeunes, s’est déroulée dans un hôtel à Port-Bouët, cité balnéaire dans le Sud d’Abidjan. 

Le parrainage du « Prix de l’entrepreneuriat féminin » par la Sodeci montre l’engagement de l’entreprise à soutenir la femme dans son développement personnel, professionnel et son apport dans le tissu économique du pays.  

Le lauréat du 1er Prix de ce concours a été Fenou Industries du Bénin, pour sa plateforme de e-commerce. Elle est ainsi repartie avec la somme de 25 millions de FCFA. 

Le 2ème Prix, lui, a été attribué au Burkinabé Seydou Traoré, avec son entreprise Kenneya, spécialisée dans l’assistance médicale aux personnes âgées. Il remporte le Prix NSIA Fondation de l’innovation et la somme de 15 millions de FCFA,

La Béninoise Célia Chabi de Kiel bien-être, spécialisée dans la transformation du baobab en tous ses dérivés remporte le 3ème Prix BRVM pour le développement durable et la somme de 10 000 000 FCFA

Le cinquième Prix de la Béninoise Tikry  Z. Corenthin Esperanza, avec son entreprise Tofidoux, est celui de ADN de la performance, d’un montant de 3.000.000 de F CFA.

Ces quatre Prix sont renforcés par les dons matériels des partenaires (ordinateurs, postes téléviseurs, etc.). M. Christophe Kouadio, secrétaire général de la Sodeci représentant la direction générale de la société, a remis le Pix de l’entrepreneuriat féminin, lors de la cérémonie.

Pour cette 4ème édition, le prix BJKD s’est ouvert à l’international avec la participation de huit pays d’Afrique de l’ouest et de l’Afrique centrale : Bénin, Burkina Faso, Cameroun, Congo Brazzaville, Gabon, Mali, Sénégal et le Togo. 

Les participants ont concouru dans les mêmes conditions que les entrepreneurs ivoiriens. Ce prix a été initié depuis 2018 pour contribuer à la réduction du chômage et au développement économique par l’entrepreneuriat Jeunes.  

La Côte d’Ivoire compte 15 institutions (officiel)

La Côte d’Ivoire compte actuellement 15 institutions dont 10 constitutionnelles, selon un manuel de l’architecture institutionnelle de la 3e République rendue publique jeudi à Abidjan.

La mouture de l’architecture institutionnelle de la 3e République a été présentée par le ministre auprès du président de la République de Côte d’Ivoire, chargé des Relations avec les Institutions, Kafana Koné, lors d’une cérémonie. 

Cette cérémonie, tenue dans la salle de conférence du ministère des Affaires étrangères, au Plateau, le centre des Affaires d’Abidjan, a regroupé des présidents d’institutions, des ministres et des membres de la Chambre des rois et des chefs traditionnels. 

Ce manuel intitulé « L’architecture de la 3e République de la Côte d’Ivoire » indique les modalités de saisine des institutions ainsi que leurs missions, a fait savoir le ministre auprès du président,  chargé des Relations avec les Institutions de la République, M. Kafana Koné.

« Nous mettons à la disposition des populations 4.000 exemplaires qui seront distribués gratuitement aux structures et démembrements de l’Etat, aux partenaires bilatéraux et multilatéraux, aux bibliothèques communales, scolaires et universitaires », a-t-il annoncé. 

La Constitution ivoirienne de 2016 a prévu dix institutions, notamment celles exerçant le pouvoir exécutif (président de la République, vice-président, gouvernement), les Institutions parlementaires qui sont l’Assemblée nationale et le Sénat , les Institutions juridictionnelles (Conseil constitutionnel, Cour de cassation, Conseil d’Etat, Cour des comptes).

Elle consacre également comme institution le Conseil économique, social, environnemental et ciculturel (CESEC) ainsi que le médiateur de la République et la Chambre nationale des rois et chefs traditionnels. 

Aux côtés de ces institutions dites constitutionnelles, des structures ont acquis le statut d’institution du fait de la mission d’intérêt général qu’elles assurent. Elles sont considérées comme des structures assimilées. 

Il s’agit, entre autres, de la Grande Chancellerie de l’ordre national, la Commission électorale indépendante  (CEI), la Haute autorité pour la bonne gouvernance  (HABG) et l’Académie des sciences, des arts, des cultures d’Afrique et des diasporas africaines (ASCAD). 

Ces 15 institutions de la République sont de nature politique, juridictionnelle, administrative ou consultative. La Constitution de 2016 est novatrice, car celle-ci ouvre la Côte d’Ivoire au bicamérisme avec l’institutionnalisation du Sénat. 

Le paysage institutionnel tel que fixé par la Constitution du 8 novembre 2016, modifiée par la loi constitutionnelle No 2020-348 du 19 mars 2020, comprend les pouvoirs exécutif, législatif et judiciaire et d’autres institutions ayant des mandats essentiels pour le bon fonctionnement de l’Etat. 

Côte d’Ivoire: plus de 200 millions Fcfa à 9 porteurs de projets d’innovation

Neuf lauréats du Fonds pour la science, la technologie et l’innovation (FONSTI), soutenu par l’Etat de Côte d’Ivoire et ses partenaires, ont reçu jeudi à Abidjan des chèques d’une valeur globale de 210,25 millions Fcfa pour financer leurs projets.

Les résultats de l’appel à projet de cette première session pour l’année 2021, ont été proclamés en présence du ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Diawara Adama.

Les projets retenus sont issus des secteurs de l’agriculture, la biodiversité, la science de la terre, les ressources minières et énergétiques, la santé, le développement durable, la sécurité alimentaire du e-service.

Au cours des prochains, « le Fonsti mettra l’accent sur les financements collaboratifs  (Le co-funding) » fait récemment avec le Centre canadien de recherches pour le développement international (CRDI) et la Fondation nationale de recherche (NRF) d’Afrique du sud », a dit Dr Yaya Sangaré, le secrétaire général du FONSTI. 

« Il faut que nos chercheurs et innovateurs apprennent à faire le plus possible avec le moins possible. C’est un changement de paradigme qu’il faut opérer, car pour nos chercheurs formés dans les universités occidentales, la recherche, c’est faire plus de résultats avec plus de ressources », a-t-il ajouté. 

Le ministre Adama Diawara a assuré que l’Etat apportera sa contribution au fonctionnement du FONSTI, invitant la structure à poursuivre activement ses activités de mobilisation de ressources afin de soutenir davantage projets.

Les projets de recherche, cette année, ont été co-financés par le FONSTI et le CRDI du Canada dans le cadre de l’initiative des organismes subventionnaires de la recherche en Afrique au Sud du Sahara. 

« Le second défi est celui de la valorisation économique des résultats de recherche. Ce (qui) implique que les résultats de la recherche fondamentale ou appliquée soient transformés en services, produits ou procédés d’innovation technologique et en biens de consommation susceptibles de générer des emplois, de la richesse et de la fiscalité », a-t-il poursuivi. 

Il a remercié le gouvernement suisse pour son appui financier et technique lors de la création du PARES qui a atteint son principal objectif avec la mise en place du FONSTI, souhaitant que le PARES soit « transféré vers le FONSTI afin que la Côte d’Ivoire dispose d’un fonds unifié ». 

La société civile ivoirienne tient des Journées du consensus national du 12 au 15 octobre

La Convention de la société civile ivoirienne (CSCI) a annoncé jeudi l’organisation de la 3e édition des Journées de consensus national (JCN) prévues du 12 au 15 octobre 2021.L’annonce a été faite par le coordonnateur national de la Convention de la société civile ivoirienne, M. Mahamadou Kouma, lors d’une conférence de presse au siège de l’organisation, à Angré 8e Tranche, un quartier de Cocody, dans l’Est d’Abidjan. 

Cette 3e édition des Journées de consensus national, dira-t-il, se déroulera les 12, 13, 14 et 15 octobre 2021 à Abidjan autour du thème : « Quelle approche inclusive pour une réconciliation nationale vraie en Côte d’Ivoire? « .

Elle se tiendra en collaboration avec l’Académie des sciences, des arts, des cultures d’Afrique et des diasporas africaines  (ASCAD), ce qui devrait selon M. Kouma permettre aux participants de mettre en relation les productions universitaires et les thématiques liées à la réconciliation.

Pour lui, la situation actuelle de la Côte d’Ivoire apparaît comme la conséquence des relations complexes entre les crises de différentes natures dont les sources principales semblent relever de la conjugaison de facteurs endogènes, exogènes et socio-historiques ».

La CSCI espère alors parvenir à « une solution globale à ces crises qui perdurent depuis plus de trois décennies », a indiqué M. Kouma, ajoutant que des sujets sociopolitiques qui alimentent les débats quotidiens des Ivoiriens seront abordés.  

Il s’agit de la réforme de la Commission électorale indépendante (CEI), le découpage administratif, le code électoral et l’environnement juridique des élections ainsi que la remise en cause de l’autorité de l’Etat par des actes d’atteinte à la sûreté de l’Etat.

Les participants discuteront en outre des attaques armées perpétrées aux frontières de la Côte d’Ivoire, les conflits intercommunautaires,  le phénomène des enfants en conflit avec la loi, des procès à relents politiques, le retour au pays de l’ex-chef d’Etat Laurent Gbagbo.  

Le phénomène des enfants en conflit avec à loi, la cherté de la vie, l’accès aux soins de santé, l’éducation, la corruption, la violation des libertés individuelles sur les réseaux sociaux et les fake news, seront aussi débattus. 

Ces journées visent, selon M. Kouma, à mettre en place les conditions d’une « réconciliation nationale vraie afin que le pays puisse amorcer sa marche véritable vers une croissance économique inclusive, distributive, une industrialisation effective et la création d’emplois ». 

Covid-19: la Côte d’Ivoire franchit la barre des 2 millions de doses administrées

La Côte d’Ivoire, où la pandémie de Covid-19, connaît un regain ces dernières semaines, a franchi la barre des 2 millions de doses de vaccins administrées à la date du 28 septembre 2021.

« Le 28 septembre, 46 168 doses de vaccin ont été administrées soit un total de 2 082 137 doses du 1er mars au 28 septembre » 2021, précise une note du ministère de la Santé, de l’hygiène publique et de la Couverture maladie universelle. 

Le ministère a enregistré le 29 septembre 2021, 118 nouveaux cas de Covid-19 sur 3 854 échantillons prélevés soit 3,1 % de cas positifs, 132 guéris et 10 décès.

La Côte d’Ivoire compte, à la date du 29 septembre 2021, 60 138 cas confirmés dont 57 849 personnes guéries, 621 décès et 1 668 cas actifs.

La vaccination contre la Covid-19 est gratuite et volontaire. Toutes les personnes de plus de 18 ans ont invités à se faire vacciner dans les centres de vaccination du pays.  

Grand-Bassam: plus de 500 personnes dépistées lors de la Journée mondiale du coeur

Plus de 500 personnes ont été dépistées de l’hypertension artérielle, du diabète et des maladies cardiaques, à l’occasion de la 13e édition de la Journée mondiale du coeur, célébrée mercredi officiellement à Grand-Bassam, au Sud-est d’Abidjan.

L’édition 2021 de la Journée mondiale du cœur, abritée par la ville historique de Grand-Bassam, était organisée par le Programme national de lutte contre les maladies métaboliques avec plusieurs partenaires dont le géant agroalimentaire Nestlé.  

Des séances gratuites de dépistage de l’hypertension artérielle, du diabète, de l’obésité, de la cardiopathie ont eu lieu dans des quartiers et villages de Grand-Bassam, notamment à Carrefour jeunesse, au quartier France et à Vitré.

Chaque année, à cette même période, le ministère de la Santé, de l’hygiène publique et de la couverture maladie universelle, sensibilise les populations sur les maladies cardiovasculaires. Cette activité a été également meublée par une séance de fitness avec des élèves. 

Le directeur de Cabinet Dr Charles Koffi Aka, représentant le ministère de la Santé, de l’hygiène publique et de la couverture maladie universelle a appelé les décideurs, le secteur privé ainsi que la société civile à une meilleure implication dans les actions de prévention et de prise en charge des maladies cardiovasculaires.

Selon l’Organisation mondiale de la santé, les maladies cardiovasculaires sont la première cause de mortalité dans le monde. On estime à 17,5 millions le nombre de décès, soit 31% de la mortalité sur la planète en 2012 et 82% se produisent dans les pays à revenus intermédiaires.

D’ici 2030, près de 23 millions de personnes mourront de maladies cardiovasculaires, principalement des cardiopathies telles que les crises cardiaques et les AVC. Une personne sur 10 dont l’âge est compris entre 30 et 70 ans décédera d’une maladie cardiovasculaire. 

Pour faire face à ce défi, l’Etat de Côte d’Ivoire s’est doté d’une politique nationale de lutte contre les maladies non transmissibles. Le pays subventionne des traitements médicamenteux de maladies cardiovasculaires et des cardiopathies nécessitant un appareil. 

La Côte d’Ivoire dispose de neuf unités mobiles polyvalents pour le dépistage et la prise en charge précoce des maladies, surtout les maladies non transmissibles en milieu rural, afin de toucher toutes les populations.

Un deuxième institut de cardiologie est en construction à Bouaké, la métropole du centre ivoirien. Le directeur de Cabinet invite les populations à arrêter le tabagisme, réduire le stress en se relaxant et en prenant du repos. 

Dr Charles Koffi Aka a recommandé aux populations la pratique du sport et l’adoption d’un comportement sain, à savoir mesurer régulièrement sa pression artérielle, connaître son taux de cholestérol, varier les fruits et légumes, doser sa consommation de sucre et manger sainement. 

Il a appelé par ailleurs les populations à respecter les mesures barrières relatives à la Covid-19 et à se faire vacciner, tout en soulignant que les cardiopathies sont des facteurs de co-morbidité. La Côte d’Ivoire a franchi mardi la barre de 2 millions de vaccinés. 

Le directeur général de Nestlé Côte d’Ivoire, Thomas Caso, a relevé que son entreprise, soucieuse du bien-être des populations, a amélioré le profil nutritionnel de leurs produits, en particulier le bouillon Maggi.

« Depuis 2020, Maggi Tablette Light a été mis sur le marché avec une teneur réduite en sel, de l’ordre de 15% et l’addition de sel de potasium comme substitut pour conserver le bon goût », a-t-il renseigné.

Les maladies cardiovasculaires sont la première cause de décès dans le monde. En Afrique, 1 million de décès sont recensés par an. En Côte d’Ivoire, l’hypertension artérielle est la maladie cardiovasculaire la plus répandue. 

Les principaux facteurs de risques sont de nature comportementale et peuvent être prévenus : le tabagisme, le diabète, l’hypertension artérielle et l’obésité. Le thème de cette journée est « Prends soin de ton coeur ». 

Électricité en Côte d’Ivoire: un portail de géolocalisation des travaux BTP annoncé

La Compagnie ivoirienne d’électricité (CIE) envisage d’ouvrir un Guichet pour les travaux BTP, sous forme de portail, d’ici fin 2021, afin d’éviter le piochage de ses câbles électriques dans l’emprise des travaux, grâce à un réseau géo référencé et cartographié.

« Nous sommes en train de mettre en place un guichet pour les travaux BTP, un portail informatique, à travers lequel toutes les entreprises BTP qui veulent faire des travaux » auront la possibilité de consulter le plan cartographié du réseau, selon M. Jean Thomas Bidia, sous-directeur chargé du Système d’information géographique (SIG) de la CIE.    

Dans un stand de la compagnie, à l’occasion du 5e Salon international de la géomatique, à la Caistab à Abidjan, les 22, 23 et 24 septembre 2021, M. Bidia renseignait les participants sur les enjeux d’un réseau géo référencé et cartographié.    

Aujourd’hui, renseignera-t-il, pour anticiper sur les problèmes de piochage des câbles électriques, la société est représentée au Guichet unique de la construction du ministère, où elle voit si son réseau sera impacté par les projets d’infrastructures.   

Quand on veut construire, on fait des travaux de terrassement et on peut piocher des câbles, c’est pourquoi la compagnie met en place ce portail pour les travaux BTP, a justifié M. Bidia.     

Les entreprises et les particuliers pourront désormais consulter ce portail géo référencé avant de commencer leurs travaux pour voir s’il y a des réseaux qui sont dans l’emprise de ces travaux, a-t-il poursuivi, indiquant que « ce portail sera mis en oeuvre avant la fin de l’année ».     

« Aujourd’hui, à Abidjan, on est à 84% de réseau géo référencé et cartographié, et d’ici un mois, on va boucler tout le réseau d’Abidjan », a fait savoir M. Thomas Bidia. 

Au niveau de l’intérieur, « on est à peu près à 30% de réseau géo localisé cartographié », a-t-il ajouté, mentionnant que des équipes sont en train de faire le géo référencement de Bouaké, la métropole du centre ivoirien.  

 

M. Bidia a aussi mentionné que d’autres zones de l’intérieur seront planifiées avant la fin de l’année, notamment la zone nord (Korhogo…), soulignant que la zone centre-Sud et le reste des zones du pays se feront en 2022. 

Avec un réseau cartographié, « quand un client a un problème, on ne perd pas du temps à chercher », a traduit M. Bidia, assurant que les délais de dépannage sont réduits ainsi que les temps de coupure aux clients.   

Expliquant la portée de la géomatique, en présence du directeur général de la CIE, M. Ahmadou Bakayoko, M. Bidia a noté que la digitalisation du réseau permet de réduire les incidents et de bien paramétrer le réseau pour éviter des coupures.

« Quand l’ouvrage est bien géolocalisé, l’accès est rapide, le client est rapidement localisé et les délais de dépannage sont courts », a-t-il renchéri. 

Le réseau cartographié est la représentation du réseau géographique à l’ordinateur et la saisie des données afférentes à ce réseau, selon M. Jean Thomas Bidia, pour qui cela permet une efficacité dans le management des infrastructures électriques.     

Côte d’Ivoire: Dominique Ouattara lance une campagne de distribution de kits scolaires

La Première dame de Côte d’Ivoire, Dominique Ouattara, présidente de la Fondation Children Of Africa, a lancé mardi à Adiaké (Sud-est ivoirien) la campagne nationale de distribution de 16.000 kits scolaires au profit d’écoliers défavorisés du pays.

Le lancement de cette campagne nationale de distribution de kits scolaires a eu lieu au Groupe Scolaire Adiaké 3, en présence de nombreuses personnalités au nombre desquelles Mme Florence Achi, l’épouse du Premier ministre et la ministre de l’Éducation nationale, Mariatou Koné .  

« Pour cette rentrée scolaire 2021-2022, la Fondation Children Of Africa offre 16 000 kits scolaires aux enfants défavorisés de 40 localités et une dizaine d’associations et ONG à travers la Côte d’Ivoire », a précisé Mme Dominique Ouattara.  

Ces kits sont notamment composés de cartables, de fournitures scolaires et de livres de renforcement, pour un montant de 105 millions. L’année précédente, malgré la pandémie du coronavirus, la Fondation a pu offrir 10 000 Kits scolaires aux enfants dans tout le pays.   

« Aujourd’hui, seront distribués 5000 kits scolaires destinés aux enfants de la région du Sud-Comoé, dont 1500 pour la ville d’Adiaké. A cela, s’ajoutent des dons en vivres et non-vivres ainsi que l’équipement des maternelles en jeux extérieurs et jeux éducatifs destinés aux écoles d’Adiaké », a souligné Mme Dominique Ouattara.  

La Première dame de Côte d’Ivoire, a fait savoir que le montant total des kits scolaires et dons en nature distribué ce jour à Adiaké s’élève à 50 millions Fcfa. La commune a pour maire Hien Sié, le directeur général du Port d’Abidjan. 

« Aujourd’hui, nous sommes heureux de renouer avec nos traditionnelles cérémonies de remise de kits scolaires, qui au-delà du geste de solidarité sont un moyen de sensibiliser nos communautés sur la scolarisation de nos enfants », a-t-elle ajouté. 

 Pour elle, l’éducation est un droit fondamental pour chaque enfant. Car, éduquer un enfant, c’est lui donner la chance de réussir dans la vie, quel que soit le milieu social dont il est issu. La Première dame a ensuite salué la politique d’éducation pour tous du gouvernement. 

Elle a également salué l’action de l’UNICEF et de l’UNESCO qui contribuent à améliorer l’éducation de nos chers enfants. En ce qui concerne la Fondation Children Of Africa, l’ONG mettra également un point d’honneur en permettant à tous les enfants d’aller à l’école.  

Mme Dominique Ouattara s’est dit « tellement touchée » par l’accueil, promettant envoyer très bientôt, Mme Patricia Yao, sa directrice de Cabinet pour venir faire des dons à l’endroit de ses  sœurs, à hauteur de 100 millions F CFA afin de les aider dans leurs activités génératrices de revenus. 

« En plus, nous allons augmenter le FAFCI de 300 millions F CFA pour renforcer vos activités. Ceci se fera avant la fin de l’année », a-t-elle poursuivi, se disant « heureuse de renouer » avec ces traditionnelles cérémonies de remise de kits scolaires.

Au-delà du geste de solidarité, la Première dame de Côte d’Ivoire,  considère ces actes comme un moyen de sensibiliser les communautés sur la scolarisation des enfants, qui est rendue obligatoire. A ce jour, la Fondation Children of Africa a distribué 150 000 Kits scolaires, depuis sa création.

Afrobasket féminin 2021: 500 000 Fcfa à chacune des Éléphantes

Les Éléphantes basketteuses, classées 7e sur 12 équipes à l’Afrobasket féminin Cameroun 2021, recevront une prime de participation de 500 000 Fcfa chacune.

Cette promesse leur a été faite, mardi à Abidjan, par le ministre ivoirien de la Promotion des sports et du développement de l’économie sportive, Paulin Claude Danho, lors d’une rencontre avec les athlètes à son Cabinet.

Le ministre en réponse aux doléances du président de la fédération ivoirienne de basket ball, s’est engagé à soutenir financièrement le président de l’organisation Mahama Coulibaly en épongeant la dette de la fédération vis-à-vis de la FIBBA, la tutelle continentale.

M. Danho s’est par ailleurs dit favorable à la création d’une académie fédérale de basket-ball dans les lycées. Cela est envisagé dans le vaste programme de construction des AGORAS et le PRECIS (Programme de réhabilitation, d’équipement et de construction d’infrastructures sportives). 

La fédération de basketball pourra bénéficier gracieusement, dans le cadre du contrat d’objectif qui la lie à la tutelle, d’un accès à ces infrastructures de qualité pour la préparation de l’équipe féminine et masculine.

Qualifiées pour les quarts de finale après avoir battu la Guinée, les Éléphantes basketteuses ont perdu face aux nigérianes qui ont remporté le sacre, et ce trois fois d’affilé, montrant leur suprématie dans cette discipline sur le continent. 

Tourisme: le Groupe Magic System distingué ambassadeur de l’OMT

Le Groupe Magic System a reçu lundi à Abidjan la distinction d’ambassadeur de l’Organisation mondiale du tourisme (OMT) pour le tourisme responsable dont l’objectif est de faire rayonner la destination Côte d’Ivoire.

Cette distinction a été décernée au groupe ivoirien Magic System, à l’occasion de la 41ème édition de la Journée mondiale du tourisme (JMT) dont la Côte d’Ivoire, pays hôte, a accueilli officiellement les festivités.

La cérémonie s’est déroulée sous la férule du secrétaire général de l’Organisation mondiale du tourisme (OMT), Zurab Pololikashvili, autour du thème de la croissance inclusive, dans un contexte de relance post-Covid-19 de l’industrie touristique.

L’ex-footballeur ivoirien Didier Drogba, ambassadeur de l’Organisation mondiale du tourisme (OMT) a pris part à cette cérémonie, haute en couleur, en lumière et en son, avec des représentations culturelles de la Côte d’Ivoire. L’événement a rassemblé 128 pays.

Les projets de l’Etat ivoirien désormais soumis à une « évaluation d’impact »

Dans le cadre de la bonne gouvernance, l’Etat ivoirien entend désormais soumettre à une « évaluation d’impact » tous les projets du gouvernement au profit des structures bénéficiaires et des populations.Cette disposition, selon le professeur Lambert Bamba N’Galadjo, coordonnateur du Projet d’appui à la gestion économique et financière (PAGEF), est une exigence du Premier ministre Patrick Achi, donnée comme instruction aux différents ministères.

M. Bamba N’Galadjo, également conseiller technique du ministre de l’Economie et des finances, s’exprimait en marge d’un séminaire de formation des membres du Comité technique de suivi et de la Cellule technique de coordination du PAGEF en suivi évaluation de projet, à Grand-Bassam, à 40 Km au Sud-Est d’Abidjan.   

« Désormais, dans le cadre de la bonne gouvernance, on demande beaucoup plus de redevabilité, et cela exige que l’ensemble des accompagnements effectués, on puisse évaluer effectivement l’impact non seulement sur la structure bénéficiaire pour savoir si désormais ils arrivent à mieux travailler et également sur les populations qui sont les bénéficiaires en dernier ressort », a dit M. N’Galadjo.

Selon M. N’Galadjo, l’enjeu est de pouvoir « outiller tous les membres des structures bénéficiaires en techniques de suivi et évaluation pour leur permettre de pouvoir évaluer l’impact de l’ensemble des activités du PAGEF » et des structures bénéficiaires.

L’objectif étant surtout de les amener à maîtriser, entre autres, les outils de base du suivi-évaluation, les indicateurs, la gestion du cycle du projet, les techniques de planification, l’évaluation de la performance des projets au niveau des résultats de court, moyen et long terme.

Le PAGEF vise l’optimisation de la mobilisation des ressources budgétaires, d’une part, et le renforcement du cadre de gestion de la dépense publique, d’autre part. Il s’aligne parfaitement sur l’objectif du Plan national de développement (PND).

En termes de réalisation physique, le dernier rapport d’activités élaboré au 30 juin 2021, affiche sur un total de 152 activités, 61 activités achevées, 33 contrats signés et en cours de réalisation, 27 opérations de recrutement en cours et 31 activités restantes.

Il ressort en outre un taux d’exécution des activités de 69,96%, un taux d’engagement sur les ressources du bailleur de l’ordre de 52,06%, a mentionné M. N’Galadjo, avant d’ajouter que le décaissement global se situe à un taux de 33,91% à la date du 30 juin 2021.

Le taux de décaissement est passé à ce jour à 37,94% contre un taux attendu de d’au moins 60% à fin juin 2021, a-t-il poursuivi, tout en notant que la formation vise à résoudre les questions liées aux différents retards observées dans la chaîne d’exécution du projet.

Ce projet est soutenu par la Banque africaine de développement (BAD) qui accompagne l’Etat de Côte d’Ivoire avec un appui institutionnel d’un montant de 13,45 milliards Fcfa. La part de l’Etat ivoirien est de 2,51 milliards de FCFA.

Dans le but de moderniser la gestion budgétaire et économique, en vue du financement efficace de sa politique de développement économique et social, la Côte d’Ivoire s’est engagée à hisser la gestion de ses finances publiques au niveau des meilleurs standards internationaux.  

Dans ce contexte, le pays a sollicité et obtenu un appui institutionnel de la BAD. Cette activité de renforcement des capacités en suivi évaluation organisée par le PAGEF est placée sous l’autorité du ministère de l’Economie et des finances  

Média ivoirien: Fousseni Touré lauréat du Prix CAIDP pour l’accès à l’information

Le journaliste ivoirien, Fousseni Touré, du quotidien Le Patriote, a remporté mardi la 3e édition du Prix CAIDP (Commission d’accès à l’information d’intérêt public et aux documents publics), succédant à Marcelle Aka du journal L’Inter.Le dévoilement du Prix CAIDP a eu lieu à l’occasion de la 6e Journée internationale de l’accès universel à l’information. Le jury a également décerné à M. Fousseni Touré le Prix de la meilleure production sur le thème « Accès à l’information, médias et migration » soutenu par l’Unesco.  

Le 2e Prix CAIDP est revenu au journaliste Sériba Koné du site lepointsur.com et le 3e Prix CAIDP à Traoré Tié Médandjé de la chaîne de télévision NCI (privée). La journaliste Marthe Akissi de Radio Côte d’Ivoire a décroché le Prix d’encouragement Kébé Yacouba, portant le nom du président de l’organisme.

Le Prix CAIDP vise à faire la promotion des grands genres journalistiques (enquêtes, reportages, interviews). Pour cette édition 2021, le jury s’est prononcé sur 26 productions sur 35 soumises par 19 journalistes dans les catégories presse écrite, presse en ligne, radio et télévision.  

Le président du Réseau des journalistes pour l’accès à l’information, Jean Antoine Doudou, s’est réjoui de la croissance des productions au fil des années, ce qui témoigne que les journalistes s’approprient la loi 2013-867 du 23 décembre 2013 relative à l’accès à l’information d’intérêt public.  

A travers ce dispositif légal, les populations ont la possibilité de s’adresser à la CAIDP afin d’accéder à l’information d’intérêt public, ce qui leur permet de diffuser et de publier des informations justes et vérifiées, mais aussi de se faire leur propre opinion de la gouvernance des dirigeants.

La représentante résidente de l’Unesco en Côte d’Ivoire, Anne Lemaistre, a déclaré que son institution soutient que si l’on veut édifier des sociétés inclusives du savoir, l’accès à l’information est essentiel pour permettre à tous les citoyens sans exception de participer et de devenir des membres productifs de la société.

Le 4 septembre 2015, l’Unesco a proclamé le 28 septembre de chaque année Journée internationale de l’accès universel à l’information afin de faire prendre conscience au gouvernement et aux autres décideurs l’importance de ce droit transversal et fondamental.

Le ministre ivoirien de la Communication, des médias et de la Francophonie, Amadou Coulibaly, a réaffirmé l’attachement de son département « au caractère fondamental de l’accès universel à l’information et à la liberté ».

Exposant sur la migration, le directeur général des Ivoiriens de l’extérieur, Issiaka Konaté, a fait savoir que les Africains ont une « obsession de l’Occident », ce qui constitue un facteur majeur des migrations irrégulières. De ce fait, il y a une « mentalité de départ » concernant la migration qu’il faut revoir.                   

Au cours de l’année 2021, la CAIDP a évalué 45 sites web des ministères, des secrétariats d’État et des organismes publics. Le ministère du Budget et du portefeuille de l’Etat, et celui de la Femme, de la famille et de l’enfant, ont été classés premier avec 98 points sur 100. Le ministère chargé de la Promotion des PME occupe le 3e rang avec 70 points sur 100.     

La semaine africaine du pétrole à Dubaï

Les Émirats arabes unis accueillent cet évènement dont l’objectif est de booster la croissance de l’industrie pétro-gazière en Afrique de concert avec les pays du Moyen-Orient.La semaine africaine du pétrole, considérée comme « le principal salon » des hydrocarbures sur le continent, tiendra sa 27e exposition du 8 au 11 novembre 2021 à Madinat Jumeirah. Ce cadre d’échanges vise, d’après un communiqué des organisateurs, à « promouvoir les transactions et les accords, diriger les investissements en faveur des projets africains et faciliter l’établissement de nouveaux partenariats ainsi que l’identification d’opportunités de réseautages pour le marché africain ».

Cette édition de la semaine africaine du pétrole veut construire « un pont de coopération entre l’Afrique et le Moyen-Orient tout en surlignant l’important du potentiel dont jouit le marché africain ».

Les représentants de nombreux pays africains, dont des ministres du Ghana, de l’Ouganda, du Sénégal, de la Côte d’Ivoire, du Kenya et de la République démocratique du Congo, sont attendus à Dubaï.

En outre, « plus de 24 devantures nationales opérant dans l’industrie de l’énergie présenteront leurs produits »  au cours de la semaine africaine du pétrole en mettant à la disposition des participants une plateforme  dédiée notamment à la négociation et à la conclusion d’accords entre les ministres, les sociétés pétrolières, les services publics et les entités régulatrices du secteur.

Les opérateurs économiques ivoiriens sensibilisés sur la 2e édition de l’IATF

Les opérateurs économiques ivoiriens ont été exhortés lundi à participer à la deuxième édition de la Foire commerciale intra-africaine (IATF), qui se tiendra à Durban en Afrique du Sud, du 15 au 21 novembre 2021, lors d’un roadshow.

Le lancement de l’IATF Roadshow 2021 a été fait par le ministre ivoirien du Commerce et de l’industrie, Souleymane Diarrassouba qui s’est réjoui de la présence d’une importante délégation de l’Afreximbank pour cette belle initiative qui renforce la visibilité du pays. 

A l’occasion de cette cérémonie de lancement de la tournée de sensibilisation du milieu des affaires pour sa participation à la deuxième édition de l’IATF, le ministre a salué l’ambassadeur IATF 2021, Guy M’Bengue et son équipe pour le travail abattu pour les préparatifs.  

Il a fait observer que les échanges entre les pays africains insignifiants autrefois, environ 5,3%, sont estimés aujourd’hui à 16% en 2021 selon la Banque africaine de développement.

« Concernant l’offre ivoirienne sur le marché intra-africain, il faut noter que 23% de nos échanges à l’international sont intra-africains, 43% de nos exportations intra-africaines sont destinées au Mali et au Burkina Faso tandis que 58% des importations intra-africaines proviennent du Nigeria (huiles de pétrole brut) », a-t-il souligné.   

De nombreux produits d’exportation intra-africains représentent la majorité des exportations mondiales, notamment l’huile de palme, les produits de beauté, l’énergie électrique, les savons, les extraits de café et les tabacs manufacturés, a-t-il fait remarquer.    

Outre les importations d’huile de pétrole en provenance du Nigeria, les autres produits d’importation sont le poisson, le ciment, les engrais et les véhicules utilitaires, a-t-il relevé. 

Selon le ministre ivoirien du Commerce, 24% des exportations intra-africaines et 26% des importations intra-africaines sont à destination et en provenance de pays africains non membres de la CEDEAO.  

Par ailleurs, 59% de ces exportations sont destinées à l’Afrique du Sud, la totalité étant de l’or brut qui entre sur le marché sud-africain en franchise de droits, a-t-il ajouté.   

Les importations en provenance de pays extérieurs à la CEDEAO comprennent des engrais provenant du Maroc, du poisson congelé de Mauritanie, des véhicules de transport de marchandises d’Afrique du Sud, du ciment (Tunisie) et des additifs pour aliments et boissons d’Égypte.

La Côte d’Ivoire veut aller plus loin dans sa politique de diversification et accroissement du commerce extérieur grâce à la mise en œuvre de son Plan de développement national 2021-2025, d’un montant de 59 000 milliards de FCFA.  

La Foire commerciale intra-Africaine, créé dans le cadre de la Zone de Libre-Echange Continentale Africaine offre aux pays africains d’accéder à un marché africain intégré de plus de 1,2 milliard de personnes avec un Produit intérieur brut (PIB) de plus de 2,5 milliards de dollars américains.

M. Souleymane Diarrassouba a réaffirmé l’engagement de la Côte d’Ivoire d’être présente lors de la 2e édition de la Foire intra-africaine du commerce à Durban en novembre 2021.

Cette foire verra la participation de plus mille cent (1100) exposants et plus de 10 000 visiteurs et acheteurs, pour des accords commerciaux et d’investissements d’un montant de 40 milliards de dollars américains.

Formation des travailleurs et étudiants de la diaspora pour entreprendre en Afrique

Des travailleurs et étudiants de la diaspora souhaitant travailler ou entreprendre en Afrique dans le cadre du programme «Repats for Africa» ont été, formés par Jely Group et la Fondation expérience pour tous (EPT) en partenariat avec Sephis .

L’objectif de ce programme a été de fournir aux membres de la diaspora des outils et des conseils pratiques pour augmenter les chances de succès de leurs projets de retour et réduire l’asymétrie entre leur vision et les réalités du terrain.

Ces sessions de formation ont été animées, entre autres, par M. Mamadou Kouyaté, managing partner de Jely Group, Mme Sylvie Tshisungu Djoman, senior manager au sein du cabinet Jely Group et Patrick Bah, Vice-Président de EPT.

Pour Mme Sylvie Tshisungu Djoman, dont l’ intervention a été axée sur les techniques de recherche d’emploi et de rédaction de CV, « l’Afrique est de plus en plus attractive et pour les postes à pourvoir, et dans le cadre des process de recrutement, les candidatures issues de toute l’Afrique mais aussi de l’Europe, des Etats-Unis et de la Chine sont de plus en plus nombreuses ».

Pour M. Bah, « la carrière en Afrique comme partout ailleurs doit être planifiée. Pour de meilleurs résultats, le candidat au retour doit également entre autres garder un contact permanent avec le continent à travers les visites régulières, les associations et la presse spécialisée ».

Jely Group est le premier cabinet de conseil dédié aux PME, et leur propose une approche globale allant de la restructuration au financement en passant par le recrutement.

Les équipes de Jely Group ont également accompagné des institutions de développement dont la Banque africaine de développement (BAD) et des fonds d’investissement.

Quant à la Fondation expérience pour tous (EPT), elle est une initiative citoyenne qui œuvre gratuitement pour l’insertion professionnelle des jeunes ivoiriens à travers des formations et des programmes de mentoring.

Créée en 2009 par Mme Sefora Kodjo épouse Kouassi, Sephis est une Fondation qui œuvre pour l’éducation et la formation des jeunes notamment des jeunes femmes en leadership.

Décès à Abidjan de l’opposant ivoirien Kabran Appiah

L’opposant ivoirien, Kabran Appiah, président de la Ligue des mouvements pour le progrès (LMP), est décédé lundi à Abidjan, des suites de la Covid-19, selon son entourage.

Hospitalisé à la Polyclinique internationale Sainte Anne-Marie (PISAM), à Abidjan, M. Kabran Appiah « était sorti d’un coma », avant de tirer sa révérence, a rapporté une source proche de l’homme politique ivoirien.

Professeur de droit, Kabran Appiah,  ex-membre du Parti ivoirien des travailleurs (PIT), fut ministre sous l’ère Laurent Gbagbo. Il était signataire de la charte constitutive du Congrès national de la résistance pour la démocratie (CNRD), créé en mars 2006. 

Le CNRD avait pour objectif de mener des actions pour la restauration de la souveraineté nationale et de la démocratie en Côte d’Ivoire, dans un contexte où le pays était divisé en deux avec un Sud gouvernemental et le Nord sous contrôle de l’ex-rébellion des Forces nouvelles.