Côte d’Ivoire: suspension de la DG et du PCA du BURIDA (Ministre)

Le ministre ivoirien de la Culture et de la Francophonie, Maurice Kouakou Bandaman a suspendu mercredi de leurs fonctions, Irène Assa Viera et Sery Sylvain, respectivement, Directrice générale et Président du Conseil d’administration ( PCA) du Bureau ivoirien du droit d’auteur (BURIDA), l’institution de gestion collective du droit d’auteur et des droits voisins en Côte d’Ivoire.« En raison des tensions persistantes au BURIDA qui mettent en péril la vie de la société, et suite à l’audit commandité par l’Inspection générale d’Etat, qui mettent en évidence de nombreuses faiblesses dans la gouvernance de la maison, le ministre de la Culture et de la Francophonie en accord avec le gouvernement prend les mesures conservatoires suivantes : M. Sery Sylvain et Mme Irène Assa Viera, respectivement PCA et DG sont suspendus de leurs fonctions », a annoncé M. Bandaman dans une déclaration.

 Au nombre des autres points de ces mesures conservatoires, le ministre a nommé M. Akpatou Serges, le directeur juridique du BURIDA au poste de Directrice générale par intérim et a invité le Conseil d’administration à procéder à la désignation d’un nouveau président en son sein.

« Pendant son intérim, le Directeur général gèrera les affaires courantes, les comptes du BURIDA sont mis sous scellés. Le ministère de la Culture et de la Francophonie prend toutes les dispositions urgentes pour la continuité régulière de la société», a précisé M. Bandaman invitant les artistes et les sociétaires du BURIDA « au calme et à la cohésion ».

 Cette décision du ministre de la Culture intervient dans un contexte de crise profonde au sein du BURIDA. En effet, un collectif d’artistes réclamait depuis plusieurs mois la révocation de la directrice générale Irène Assa Viera pour « mauvaise gestion» alors qu’un autre groupe était favorable à son maintien.

Un audit de l’institution a ainsi été commandité par l’inspection générale d’État en vue de faire la lumière sur cette prétendue mauvaise gestion de Mme Viera. Mardi soir face à des artistes devant qui il devait restituer les résultats de cet audit, le ministre Bandaman n’a pu le faire, estimant « qu’il n’y a pas d’huissier pour lire le rapport de synthèse de l’audit ».

Crise au BURIDA: «Si j’ai fauté, je rends ma démission», affirme le ministre Bandaman

Le ministre ivoirien de la Culture et de la Francophonie, Maurice Kouakou Bandaman a affirmé mardi à Abidjan relativement à l’audit du Bureau ivoirien du droit d’auteur ( BURIDA), l’institution de gestion collective du droit d’auteur et des droits voisins en Côte d’Ivoire, que «si j’ai fauté, moi-même en tant que ministre, je rends ma démission au président de la République ».M. Bandaman s’exprimait au cours d’une rencontre de restitution  publique des résultats de cet audit du BURIDA dont il  a plaidé pour le  report estimant « qu’il n’y a pas d’huissier pour lire le rapport de  synthèse de l’audit ». 

« Je veux vous supplier d’accepter qu’on reporte  cette restitution du rapport d’audit», a plaidé le ministre devant une  foule d’artistes brandissant néanmoins le document. 

« J’ai demandé au  Président du Conseil d’administration du BURIDA de choisir un huissier  qui va venir lire le rapport de synthèse. Il m’avait donné son accord.  Mais, on constate que l’huissier n’est pas là… Il n’est pas possible  de trafiquer ou de résumer le rapport d’audit d’un cabinet », a  expliqué  M. Bandaman aux artistes dans une ambiance tendue.  

Poursuivant, il a fait savoir que le collectif d’artistes à l’initiative  de l’audit de cette institution lui a demandé dans un courrier,  le  report de cette restitution publique. « Dans un courrier, Fadal Dey (  Meneur de la fronde) me demande l’intégralité du rapport d’audit, le  report de sa lecture et recommande qu’il soit lu par le cabinet qui l’a effectué », a-t-il fait savoir ajoutant « qu’ils ( les  frondeurs) vont donc faire la requête auprès du cabinet qui a fait  l’audit ». 

M. Bandaman a conclu en insistant que « je veux la paix  malgré les injures, les calomnies dont je suis l’objet ».

Le BURIDA est  secoué par une profonde crise depuis plusieurs mois. Un collectif  d’artistes réclament le départ de la directrice générale de  l’institution, Irène Viera pour « mauvaise gestion » alors qu’un autre  groupe soutient son maintien. Un audit de l’institution a ainsi été  commandité par l’inspection générale d’État en vue de faire la lumière  sur la prétendue mauvaise gestion de Mme Viera.

Décès à Abidjan de l’artiste-chanteur ivoirien Larry Cheick

L’artiste-chanteur reggae ivoirien Seydou Diabaté dit Larry Cheick est décédé vendredi au Centre hospitalier universitaire (CHU) de Cocody (Est d’Abidjan) des suites d’un diabète, a appris APA auprès de sa famille.Malade du diabète depuis quelques années, Larry Cheick avait été amputé d’une jambe en 2016.  L’auteur des « 10 commandements de Dieu» dont les soins médicaux étaient pris en charge par la présidence ivoirienne (selon ses proches) avait pourtant repris goût à la vie après cette mauvaise passe avec une prothèse à la place de la jambe amputée.

Il est rentré à Abidjan fin mars dernier après un séjour de plus d’un mois à Paris en France où il y était pour une rééducation. Depuis la semaine dernière, l’auteur de « Djandjou Star» a piqué à nouveau une crise et a été admis au CHU de Cocody pour des soins intensifs.

Le reggaeman qui a son actif plusieurs albums dont les «10 commandements de Dieu» a marqué le mélomanes ivoiriens, notamment, les amateurs du Reggae.

« Je demande à mes fans et à tous ceux qui m’aiment de ne pas écouter les ragots parce que les gens racontent n’importe quoi. Je vais bien et je reviendrai bientôt sur scène», avait pourtant promis Larry Cheick en 2016 lors d’un entretien avec APA.

A Adiopodoumé, un village d’Abidjan, des habitants témoignent de leurs réalités par la photographie

Formés à l’art de la photographie par l’ONG internationale Action Contre la Faim (ACF France), cinq habitants dont deux jeunes femmes d’Adiopodoumé, un village de plus de 80 000 âmes dans l’Ouest d’Abidjan, témoignent à travers une exposition photo les réalités de leur environnement.Sous un préau de la chefferie d’Adiopodoumé, les membres de la communauté ayant participé à un atelier photographique initié par Action Contre la faim, du 5 au 10 décembre 2018, exposent leurs images empruntes d’émotions et de chaleurs. Et ce, six mois après l’atelier d’apprentissage.

Fatoumata Dosso, une étudiante de 26 ans et Mariam Diarrassouba (35 ans), une poète dans l’âme, bénéficiaires de la formation, présentent aux côtés de trois hommes, leurs images prises à partir d’appareils amateurs, selon des thématiques inspirées. Un exercice qui se déroulera du 03 au 06 juillet 2019.

Visiblement émerveillée, Fatoumata qui ignorait plusieurs fonctions de la photographie y voit, aujourd’hui, une « très grande force de  communication » après la formation assurée par le photographe indépendant Guillaume Binet. Elle compte raconter via les images l’entrepreneuriat féminin et la précarité dans laquelle vivent les populations.

« Ici, les femmes travaillent dur et dans un cadre informel. De plus, l’accès au village est difficile à cause des routes non bitumées et les falaises, et c’est tout cela que j’ai voulu montrer à travers mes photos pour que nous-mêmes les premiers concernés (habitants), on puisse en prendre conscience», affirme-t-elle.

Quant à Mariam Diarrassouba, secrétaire du Cercle d’échanges communautaires, ce projet lui permet de réaliser un rêve d’enfance. Adepte de la poésie, elle y trouve un canal pour illustrer ses mots et ses ressentiments. Ses photos, selon elle, témoignent de « la capacité de la femme à tout endosser (…) pour aider sa famille ».  

« J’avais une manière de voir les choses avec mon cœur, mes yeux et de les transposer sur un papier, mais avec l’appareil photo, approcher des personnes, ce n’était pas simple, cependant au fil du temps le travail devenait plus intéressant, la photo me permet aujourd’hui d’écrire et de réaliser un rêve », confie-t-elle. 

Son cri de cœur est que « les femmes qui sont dans l’informel, aient une aide plus sociale». Car, plusieurs sont « illettrées et supportent beaucoup de fardeaux et des charges qui sont un peu trop pour elles ». C’est pourquoi il est nécessaire de leur octroyer des machines pour les aider à transformer le manioc, qui permet de faire l’attiéké, un mets très prisé fait à base de semoule de cette culture.  

La photographie a permis à ces habitants de documenter leur vie, leur environnement et de traiter des thèmes qui leur semblent importants. Un objectif de l’ONG internationale Action Contre la Faim qui est de leur donner la possibilité de s’exprimer grâce à l’image et de raconter leurs propres histoires.

Le projet a en outre permis à la communauté de se redécouvrir à travers des photographies flamboyantes et expressives. Des outils de plaidoyer via le reflet des réalités des populations avec qui les partenaires au développement formulent les besoins locaux.

Faustin Gapka, responsable administratif du Centre de santé communautaire d’Adiopodoumé est l’un des bénéficiaires de la formation photographique. Au travers de ses clichés, il a voulu montrer le brassage des peuples, car ce village cosmopolite est pour lui une représentation de l’Afrique en miniature.

Ses photos montrent un mélange culturel, social et religieux du village. « J’ai voulu faire ressortir la cohésion et montrer que dans la différence, on peut vivre ensemble », rapporte-il. Une vision également partagée par Innocent Dago, chef des ressortissants Dida, une ethnie du pays.  

Interrogée par APA, sur les lieux, Rachel Alessandri,  directrice pays de Action Contre la Faim,  a fait observer que l’organisation veut mettre en avant le regard de la population d’Adiopodoumé sur ses préoccupations, ses priorités et son quotidien.

Cela, soulignera-t-elle, devrait permettre d’ « alerter, au besoin, sur les principaux besoins et de voir comment on peut adresser mieux et donner la voix aux populations» sur des sujets qui les concernent, une sorte de gestion participative à la formulation des enjeux réels du développement.   

L’exposition vise notamment à présenter aux autorités sanitaires, administratives, coutumières et religieuses et à l’ensemble de la communauté, les réalités de leurs quartiers sur tous les plans (sanitaire, environnemental, habitation, jeux, commercial…) afin de mener des efforts pour un changement social et comportemental.

Action Contre la Faim est un acteur majeur de la lutte contre la faim dans le monde. Structurée en réseau international, elle mène une réponse coordonnée dans près de 50 pays. La priorité de l’organisation est d’agir concrètement sur le terrain et témoigner sur le sort des populations. 

Ces images photographiques devraient par ailleurs être intégrées dans un livre publié à l’occasion de la commémoration des 40 ans d’existence d’Action Contre la Faim dont la célébration est prévue pour cette année.  

Un concours de dessin pour véhiculer les messages des mutuelles sociales en Côte d’Ivoire

La Côte d’Ivoire connaît ces dernières années un développement du mouvement mutualiste dont les messages parfois «complexes» sont expliqués à travers un concours de dessin remporté, vendredi à Abidjan, par Raoul N’guessan Kouadio, étudiant en 3è année à l’Institut national supérieur des arts et de l’action culturelle (INSAAC) d’Abidjan.Le thème de la santé solidaire a été bien respecté par l’ensemble des huit participants issus de l’INSAAC, de l’Institut des sciences et techniques de la communication (ISTC Polytechnique) et de l’Ecole de spécialités multimédia d’Abidjan (ESMA).

La qualité et la diversité des productions étaient telles que le jury composé du ministère de l’emploi et de la protection sociale, de l’Agence ivoirienne de régulation de la mutualité sociale (AIRMS), du Programme d’appui aux stratégies mutualistes (PASS), de l’Union nationale des mutuelles de Côte d’Ivoire (UNMCI), de l’Alliance des mutuelles sociales de Côte d’Ivoire (AMSCI), de Gbich éditions, de Afrika Toon a eu du mal à sélectionner les lauréats du concours après l’examen des dessins qui étaient tous magnifiques, mais il fallait bien choisir, selon le porte-parole de ce jury, Lassiné Méïté.

Selon les critères de la pertinence du message, de l’originalité et de l’esthétique, le premier prix de ce concours promu par le PASS a été décroché par Raoul N’guessan Kouadio (INSAAC), suivi de Bernard Tia (2è, INSAAC) et de Mlle Samuelle Kouamé (3è, ISTC Polytechnique). 

« J’ai relaté l’histoire d’un jeune couple dont l’époux n’avait aucune conscience de la mutualité. La femme a souhaité leur adhésion à une mutuelle, mais l’époux a refusé. Un jour après la survenue d’un problème de santé, l’époux a regretté de n’avoir pas suivi les conseils de son épouse parce qu’il devrait beaucoup d’argent, quand son voisin mutualiste ne devrait payer qu’un tarif dérisoire », a expliqué Raoul N’guessan Kouadio qui bénéficie d’un ordinateur portable et d’un stage chez Afrika Toon, un studio de production de films d’animation 2d/3d.

Le directeur du PASS, Jean-Philippe Huchet a rappelé à la cérémonie de clôture de ce concours que l’objectif était « d’essayer de mettre ensemble à la fois les porteurs du mouvement mutualiste et des talents qui sortent des écoles qui sont en capacité de transformer des messages qui sont un peu complexes des fois à faire passer en les illustrant et aidant à la compréhension de ces messages des mutuelles à destination de leur mutualistes et surtout de leurs futures mutualistes ».

A travers le thème de la solidarité au niveau de la couverture santé, il s’agissait de montrer l’intérêt de se mettre ensemble pour se couvrir collectivement au niveau des dépenses de santé, a poursuivi le patron du PASS.

« Nous avons réuni tous les étudiants de trois écoles pour une formation, pour leur parler de ce qu’est la protection sociale, la couverture santé ou la mutualité, on a leur a donné tous les éléments de manière qu’à partir de ces éléments, ils transforment ça en message humoristique pour mieux faire passer encore les idées », a-t-il conclu.

 

Au moins 15 humoristes africains attendus à la 10è édition du FIRA à Abidjan

Au moins 15 humoristes issus de 11 pays africains sont attendus à la 10è édition du Festival international du rire d’Abidjan (FIRA) prévue du 6 au 11 août 2019, a indiqué samedi à APA le promoteur de l’événement, l’humoriste Dolo Adama dit Adama Dahico.« Il y a déjà 11 pays, on peut dire qu’ il y a au moins 15  humoristes qui viennent (à Abidjan) parce qu’ il y a des pays qui vont  faire venir deux », a dit Adama Dahico, en marge d’une conférence de  presse de lancement à l’Institut national supérieur des arts et de  l’action culturelle (Insaac) d’Abidjan.

Pour  l’édition 2019, des plateaux de spectacles sont prévus dans des communes  du District d’Abidjan, notamment à Abobo, à Cocody, à Koumassi, à  Marcory, à Attecoubé et à Yopougon, où des jeunes talents dans le  domaine de l’humour seront sélectionnés via un casting. 

Sur  ces plateaux, interviendront gratuitement des humoristes de renom avec  ces talents bruts. Pour Adama Dahico, cela vise à révéler des talents à  l’Afrique, au monde et à promouvoir l’humour, qui est un métier qui a  besoin d’être pratiqué sous un prisme professionnel. 

Le  FIRA 2019, dira-t-il, se déroulera en deux grandes étapes du 6 au 11  août 2019 à Abidjan autour du thème « Humour et développement durable en  Afrique ». Cette thématique a pour but d’éveiller les consciences sur  les défis du continent africain. 

Aujourd’hui,  des « politiques jouent la comédie » à la place des comédiens, a ironisé  Adama Dahico, qui à travers l’humour socio-politique veut caricaturer  certaines réalités et amener les décideurs et les dirigeants à prendre  leurs responsabilités en vue d’un développement durable de l’Afrique.

Comme  innovation, les organisateurs ont décidé de faire des scènes dans des  communes et du coaching appelés « FIRA OFF », tandis que les prestations  traditionnelles prévues au palais de la culture de Treichville, dans le  Sud d’Abidjan, sont dénommées « FIRA IN ».  

Pour  le FIRA IN, trois spectacles sont notamment prévus « Le rire a Show », «La nuit du One man show (casting pour un gouvernement formé avant les  élections)» et le mythique spectacle appelé « Le Maquis le Doromikan  chez Dahico », une buvette où les meilleurs clients seront célébrés  cette année.

Le Maquis le Doromikan,  expliquera-t-il, « est un peu l’école de l’humour ivoirien ». Ici, des  anciens et des jeunes se mettent ensemble pour créer un spectacle. Pour  cette 10è édition, trois prix sont en jeu pour les supers clients: « le  décapsulaire d’or, la bouteille d’argent et le verre de bronze ». 

Le  FIRA réunit chaque année les meilleurs humoristes locaux et d’ailleurs  sur une même scène. Cette année, 11 pays africains sont les invités  d’honneur : Burkina Faso, Mali, Guinée Conakry, Bénin,  Cameroun, Gabon,  Congo-Brazzaville, RDC, Tchad, Maroc, Sénégal. 

Quelque  20 artistes humoristes et hommes de culture d’autres pays et 40 de la  Côte d’Ivoire sont attendus pour la 10è édition du Festival  international du rire d’Abidjan dont le budget estimatif est de 108  millions de Fcfa. 

Le FIRA est le premier  festival d’humour professionnel en Côte d’Ivoire. Il a été créé en 2003,  mais après une interruption de 2011 à 2017, le festival a repris son  envol en août 2018 avec la 9è édition.  L’inscription des jeunes talents  dans les mairies est prévue du 24 au eu juin 2019.  

La Teranga, la vitrine de la cuisine sénégalaise à Abidjan

Célèbre restaurant sénégalais à Abidjan, La Téranga, apparaît comme la vitrine de la cuisine sénégalaise aux bords de la lagune Ebrié.Sis à Treichville, une commune cosmopolite, dans le sud d’Abidjan, la Teranga ne désemplit pas, chaque jour, entre 9 h et 18h, sauf dimanche. Avec une clientèle « selecte» qui s’est fidélisée aux spécialités sénégalaises et africaines proposées par le maître des lieux, Fallou Diop.  

Ce jeune restaurateur, à l’allure d’un gentleman, un peu au-dessus de la cinquantaine, est le modèle achevé du self-made-man, rare sous les tropiques. Son parcours est aussi édifiant que sa réussite dans un secteur qu’il ne connaissait guère. « Seuls le travail, la foi et la détermination comptent », dit-il à APA. 

De fait, raconte son neveu Thiam N’djouga, son assistant, Fallou Diop  a débarqué en Côte d’Ivoire, il y a 36 ans. L’aventure a commencé dans l’adolescence quand M. Diop décida de quitter les siens  à Dakar pour Abidjan via Bamako par le train. « C’est après une semaine de route entre Bamako et Abidjan qu’il est arrivé en Côte d’Ivoire ».

Comme la plupart de ses compatriotes, Fallou Diop travaille dans la bijouterie d’un parent avant d’exercer quelques petits autres métiers qui lui permettent de voyager. « C’est au cours de ses nombreux voyages où il mangeait dans les grands restaurants que l’idée de se lancer dans la restauration a germé dans sa tête », poursuit Thiam N’djouga.

Depuis 12 ans, La Teranga a vu le jour à Treichville « sans apport extérieur ». Pour proposer à sa clientèle qui se recrute aussi dans la haute sphère ivoirienne que dans la classe moyenne, un authentique tchep sénégalais agrémenté de délicieux jus naturels (ananas, bissap, gingembre, passion, tamarin…).

Comme pour promouvoir l’intégration, Fallou Diop  n’a pas hésité à ajouter au menu de La Teranga les spécialités ivoiriennes, notamment, les kédjénous  de pintade ou de poulet, la soupe de poisson et bien d’autres célébrités de la gastronomie locale.  

« Il faut satisfaire toute la clientèle qui débourse son argent », souligne M. Thiam. « C’est la marque de fabrique de la Teranga », apprécie un client (cadre dans une institution internationale) qui suivait, discrètement, l’entretien avec APA. 

Pour Fallou Diop, « la réussite n’a pas de secret. Il faut croire en ce qu’on veut faire, sans jamais baisser les bras », conseille-t-il en bénissant ce pays, la Côte d’Ivoire qui l’accueilli « à bras ouverts » afin de se « réaliser ». 

Aujourd’hui, la Teranga compte parmi les grands restaurants abidjanais qui  font la livraison à domicile et dans les bureaux en attendant « la plateforme de la commande en ligne  dans moins d’un mois », précise l’assistant de Fallou Diop dont l’ambition est de multiplier les restaurants Teranga dans la capitale économique ivoirienne. 

«Outre ce projet, nous comptons ouvrir la Teranga version ivoirienne à Dakar pour valoriser la gastronomie de la Côte d’Ivoire au Sénégal », indique Thiam N’douga. Symbole de l’intégration ! En attendant, La Teranga Abidjan et son patron Fallou Diop qui se confond avec son personnel mixte (sénégalais et ivoirien) font la fierté des Abidjanais en matière culinaire. 

70 000 visiteurs attendus à la 3è édition de Yaye festival de Dabou

La 3è édition du Yaye, festival des arts et culture de Lodjoukrou de Dabou (49 km au Sud-ouest) prévue du 6 au 10 août, a été lancé, samedi au Musée des civilisations d’Abidjan-Plateau, autour du thème: « Promotion culturelle et cohésion sociale ».Le Yaye, espace d’affirmation identitaire du peuple Odjoukrou, alliant cultre, tourisme et développement, selon Sébastien Lath Meless, le Commissaire général,  qui aura des articulations intégrant une foire culturelle, commerciale et touristique, attend 70 000 visiteurs en cinq jours.

« Le festival se veut une plate-forme d’expression culturelle, industrielle et de cohésion sociale qui veut offrir une occasion de célébrer et de valoriser les potentialités culturelles, promouvoir la gastronomie et l’artisanat du peuple Odjoukrou », a-t-il insisté en présence  du Pr Kaboré Kiénou Hélène, Conseillère technique, représentant Maurice Kakou Bandama,  le ministre de la culture et de la francophonie.

Pour Pr Hélène Kaboré, le Yaye festival « est une activité importante qui compte pour le ministère de la culture au même titre que les autres festivals du pays qui mettent en lumière nos traditions et us et coutumes, facteurs de cohésion sociale », s’est-elle réjouie, annonçant « la création  prochaine de 12 autres musées de civilisations pour le rayonnement » de la culture ivoirienne.

Outre les activités culturelles et touristiques, des activités de développement communautaire et action participative dont  un planting d’arbres, des consultations médicales et juridiques, des opérations coup de balais meubleront le Yaye 2019 avec des conférences thématiques.

Le Yaye festival est une initiative de l’Organisation non gouvernementale (ONG) Socraff N’gbaffrê de Dabou, créée en décembre 2008 et qui s’est fixé pour objectifs, entre autres, d’œuvrer à l’épanouissement socio-culturel des peuples de Dabou et à la consolidation de la paix par l’action culturelle.

RDC: réception officielle du Musée national

La Corée du Sud a procédé, vendredi à Kinshasa, à la remise officielle au gouvernement congolais des clés du bâtiment du Musée national de la RDC (MNRDC) construit grâce à un financement de l’Agence coréenne de coopération internationale (KOICA) à hauteur de 21 millions USD.A cette occasion, la vice-présidente de KOICA, Baek Sook Hee qui a fait le déplacement de Kinshasa pour la circonstance, a souligné que ce bâtiment est le plus grand projet réalisé par son agence en Afrique.

Ce musée  va présenter la diversité de la culture congolaise tout en  créant un environnement pour l’éducation et un espace optimal pour permettre au peuple congolais d’apprendre et de mieux préserver son histoire.

Le MNRDC qui sera officiellement inauguré et ouvert au public au mois d’octobre prochain comprend notamment des salles d’exposition,  de stockage, de conférences et des cafétérias ainsi que  des bureaux et d’autres espaces aménagés dans l’enceinte du bâtiment.

Présentation à Abidjan d’un roman pour dénoncer les vicissitudes des enfants orphelins

L’écrivain ivoirien, Sabana Barro a présenté mercredi à Abidjan, son roman intitulé « Les Nuits Blanches », un ouvrage de 123 pages qui dénonce les vicissitudes des enfants orphelins, l’injustice et la corruption dans la société, a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.« Les nuits blanches sont le récit des aventures d’un orphelin qui va se  retrouver dans des situations difficiles, mais qui comprendra qu’il  faut se battre dans la vie et tout mettre en oeuvre pour avancer… Dans  cet ouvrage, j’aborde les thèmes de l’enfance en difficulté, la  corruption, l’injustice, les conflits identitaires et les lacunes  système éducatif ivoirien », a expliqué l’auteur  au cours d’une  cérémonie de présentation de son oeuvre. 

Regrettant les conflits  identitaires dans la société, M. Barro qui est enseignant de formation,  a estimé que « dans la division nous ne pouvons rien réussir ». « Nous  serons forts si nous conjuguons nos efforts, nos intelligences et nos  cultures », a dit l’écrivain qui dit militer pour « un monde plus juste  et  équitable ». 

De l’avis de Richard Gbeuly, le critique littéraire de  ce roman, les thèmes abordés sont d’actualité. « Lorsqu’on vous parle  d’injustice, de favoritisme, de corruption, vous convenez avec moi que  c’est ce que nous vivons tous les jours », a indiqué M. Gbeuly  soulignant la « simplicité » de l’écriture de cette oeuvre. 

« Cet  ouvrage est un bijou dans le fond comme dans la forme. Les thèmes  utilisés sont connus. Mais la manière de les utiliser fait la différence  et la qualité de cette oeuvre. Quand nous lisons ce roman, nous avons  l’impression de vivre dans l’au-delà. 

Autrement dit, vivre ici-bas en  rechignant la haine», a expliqué à son tour, Dr Djofolo Doumbia,  enseignant-chercheur et directeur de la communication de l’Université  Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan. « Les Nuits Blanches » édités en 2014,  est un roman de 123 pages  subdivisé en cinq chapitres.

Réunion lundi à Ouagadougou des experts du patrimoine culturel mondial

Une réunion des experts du patrimoine culturel mondial s’ouvre lundi à Ouagadougou, rapporte un communiqué du service de communication du ministère de la Culture, des Arts et du Tourisme reçu dimanche à APA.Prévue jusqu’ à vendredi, la rencontre enregistrera la participation des membres des experts du Groupe 5A pour le Patrimoine mondial, précise le communiqué, ajoutant que ces derniers vont, au cours de la réunion, examiner les biens culturels et naturels de valeur universelle exceptionnelle proposés pour inscription sur la Liste du patrimoine mondial, à la 43è session du Comité du patrimoine mondial, à Bakou, en Azerbaïdjan.

Les cérémonies d’ouverture et de clôture de la rencontre « sont placées sous le co-patronage des Ministres en charge des Affaires étrangères, de la Culture, de l’Enseignement supérieur et  de l’Environnement», note le communiqué qui souligne qu’«en marge de la réunion du Groupe 5a, des directeurs du patrimoine culturel conviés, ainsi que des partenaires techniques, examineront l’état du patrimoine mondial culturel et naturel en Afrique».

Le Groupe 5A est composé des représentants des pays d’Afrique subsaharienne dont l’Angola, l’Ouganda, la Tanzanie, le Zimbabwe et le Burkina Faso.

Crise au Burida: A’Salfo dévoile un projet de réformes prenant en compte le droit digital

Traoré Salif dit A’Salfo, leader emblématique du mythique groupe ivoirien Magic System, qui conduisait jeudi un Collectif des artistes du Comité de réflexion sur les droits d’auteurs en Côte d’Ivoire, a dévoilé un Projet de réformes du Bureau ivoirien des droits d’auteurs (Burida), devant le ministre de la Culture et de la Francophonie, Maurice Bandaman.Pour A’Salfo, « les réflexions sont une solution à ces crises à répétition » au Burida,  qui selon lui fait l’objet de critiques acerbes de certains artistes en raison des textes régissant la structure qui sont devenus « vétustes » et inopérants face aux défis actuels du numérique .

« Nous ne sommes pas d’accord sur certaines manières de mener la barque », a-t-il laissé entendre, avant d’ajouter « nous, on a voulu plus évoluer dans la proposition (par la réflexion) que dans l’opposition » face à la crise que connaît le Burida. 

Le problème fondamental, dira-t-il, porte sur l’organisation des droits d’auteurs, depuis le recouvrement jusqu’à la distribution. Car, l’organisation actuelle ne peut pas permettre à cette instance de mieux organiser les droits d’auteurs.

« Ce n’est pas dans la belligérance qu’on peut changer cela », a-t-il poursuivi. Il a suggéré notamment des réformes prenant en compte la réorganisation de la « copie privée » des œuvres artistiques, la mutuelle de la santé, les droits d’exécution publique et le droit voisin.

La prise en compte des droits numériques devraient permettre de taxer la copie de certaines œuvres artistiques à travers le téléchargement, ce qui devrait renflouer les caisses du Bureau ivoirien des droits d’auteurs, en proie à une crise sans précédent.

 « Tout n’est pas parfait au Burida », a admis M. Maurice Bandaman, faisant observer que « cette maison vient de loin » et figure aujourd’hui à la quatrième place en Afrique après celle de l’Afrique du Sud, de l’Algérie et du Maroc.

Le Burida, a-t-il rappelé, « était endetté et en faillite » en 2011 avant son arrivée, selon un audit, et « devait plus de 5 milliards Fcfa dont 4,35 milliards Fcfa de droits d’auteurs aux artistes ». Une gestion faite par les artistes eux-mêmes de 2000 à 2010.

« De 2011 à 2018, le Burida est passé de 600 millions de Fcfa de recettes dont la moitié reversée aux artistes, à 3,5 milliards Fcfa de recettes à ce jour dont plus de un milliard reversé aux artistes », a indiqué M. Bandaman face au comité à son Cabinet. 

Avec ces efforts, le Burida est également passé à moins de 50 artistes bénéficiant des droits d’auteurs à plus de 200 artistes sur plus de 8 000 sociétaires aujourd’hui du Burida dont le Conseil d’administration est composé de 70% d’artistes,  a-t-il relevé. 

M. Bandaman a annoncé avant la tenue de l’Assemblée générale devant consacrer le renouvellement des instances du Burida, des journées de concertation qui devraient prendre en compte toutes les propositions sur sa table et celles des artistes mécontents.

Fin de Ramadan: le groupe français «Le Silence des mosquées» à Abidjan pour un concert

Le groupe français, « Le Silence des mosquées » est à Abidjan pour un concert, vendredi au palais de la culture d’Abidjan, à l’occasion de la fin du mois de Ramadan en partenariat avec la Radio nationale islamique, Al Bayane, a appris APA jeudi auprès de ce média.«Nous sommes ici, à Abidjan, on vous attend  pour un spectacle hors du commun », a promis Kader Rouba,  l’un des membres de ce groupe sur les antennes de la radio Al-Bayane, ajoutant que le lien entre son groupe et la Côte d’Ivoire «est fraternel ».

« Vous  êtes un peuple qu’on a adopté. C’est toujours un plaisir de venir et de communier avec le public ivoirien », a témoigné Kader.

Le Silence des mosquées  a été créé en 1996 par un groupe de jeunes musulmans de l’agglomération dijonnaise (France). La paix, la tolérance et  le partage sont les valeurs promues par ce groupe musical.

Décès du célèbre acteur égyptien Mohamed Najm

Le célèbre acteur égyptien Mohamed Najm est décédé mercredi matin à l’âge de 75 ans. Il est entré dans le coma après avoir été victime d’un infarctus la semaine dernière.Najm a débuté sa carrière en 1968 où il a participé dans la pièce théâtrale « Mouza et 3 couteaux » avant de jouer le rôle principal dans la pièce théâtrale « Haja Tilakhbet » en 1970. Il a également joué des rôles dans plusieurs films tels que « Moulad Ya Donia », « Je ne reviendrai pas », « Menteur », « La lune du temps » et la « fin de l’amour ».

Il a également fondé une troupe de théâtre portant son nom, ainsi que son propre théâtre, situé dans le quartier des Mohandissine, où il a joué de nombreuses pièces de théâtre, notamment le « Bulldozer », « Aaqal Ya Majnoon », « Abdou défi Ramboe et le « Tigre ».

L’Ivoirien Armand Gauz et le Camerounais Timba Bema sur le toit de la littérature africaine (Portrait)

Le Grand Prix Littéraire d’Afrique Noire 2018 a été décerné cette année à l’Ivoirien Armand Gauz pour son second roman « Camarade papa » et au poète Camerounais Timba Bema pour son recueil « les seins de l’amante ». Portrait.

Les deux ouvrages primés ont pour particularité de traiter de sujets tournant autour de la colonisation et de l’émancipation des populations africaines. 

Après  le  Prix Ivoire 2018, le Grand prix national Bernard Dadié de la littérature 2019, le Grand Prix littéraire d’Afrique noire 2018 est décerné au romancier ivoirien Armand Gauz  pour son roman « Camarade papa », paru aux éditions le Nouvel Attila qui, en espace d’un an, a raflé presque tous les prix littéraires importants de par le monde.  

Biochimiste de formation, Armand Patrick Gbaka-Brédé, à l’état civil, Armand Gauz (diminutif de Gauzorro, son grand-père), originaire de Dignago, au centre-ouest du pays dans le département de Gagnoa, a abandonné la science pure pour flirter avec la photographie, le film documentaire, des émissions culturelles et la presse écrite.
 
Armand Gauz fut rédacteur en chef d’un journal économique satirique en Côte-d’Ivoire avant d’être propulsé sur le devant de la scène littéraire par son premier roman « Debout Payé »  tiré à 50 000 exemplaires.
 
Selon le Critique littéraire Auguste Gnaléhi, « Camarade papa », l’ouvrage de 256 pages est porté par « une plume pleine de maîtrise et, surtout,  pleine de surprises dans son rapport particulier avec la langue ».

« Gauz ne se contente pas d’attendre la langue et de l’utiliser avec un respect sacro-saint des règles de bon usage. Au contraire, il va à la rencontre de cette langue. Il la tient par le collet. Il lui mène  un combat frontal, pour l’obliger à  épouser ses pulsions singulières d’écrivain et d’homme libre », apprécie le critique littéraire.

A travers Camarade papa, « on découvre ce besoin de faire avancer la langue, la culture urbaine contemporaine,  d’un auteur bien  dans son élément « , juge encore M. Gnaléhi.

Les énergies langagières déployées par l’écrivain sont un délice. Gauz sublime la langue française et percute le lecteur de plein fouet. Il joue, selon Julien Vallon, « le jeu du choc culturel dans une langue qui sert de pont et qui rassemble: bien pendue, précise,  inventive, drôle toute en contorsions et jonglages étonnants ». 

Dans une langue inventée,  Gauz (48 ans, l’aîné de son père, Cadre de banque et troisième fils de sa mère, sage-femme, tous deux à la retraite), cet invincible amour des histoires entraîne le lecteur dans la magie des mots. Un régal !

Armand Gauz est le huitième lauréat ivoirien du Grand Prix Littéraire d’Afrique noire après Aké Loba (1961, pour Kocumbo , l’étudiant noir), Bernard Dadié (1965, pour Patron de New-York), Jean-Marie Adiaffi (1981, pour La Carte d’identité), Ahmadou Kourouma (1990, pour Monnè, outrages et défis), Maurice Bandaman (1993, pour Le fils de la femme mâle), Véronique Tadjo (2005, pour Reine Pokou) et Venance Konan (2012, pour Edem Kodjo, un homme, un destin).

Le Grand prix littéraire d’Afrique noire est décerné depuis 1961 par l’Association des Écrivains de Langue Française, aux auteurs originaires d’Afrique noire francophone. Le jury de ce prix est composé de 11 personnalités issues du monde littéraire. L’Ivoirien Aké Loba a été le premier lauréat.
 

Grosse polémique sur la nationalité de la nouvelle Miss Côte d’Ivoire sur les réseaux sociaux

Après son élection dans la nuit de samedi à dimanche au prestigieux titre de la plus belle fille de Côte d’Ivoire au terme de la grande finale du concours Miss Côte d’Ivoire 2019, mademoiselle Tara Gueye est l’objet d’une grosse polémique sur les réseaux sociaux à propos de sa nationalité ivoirienne, a constaté APA.En effet, alors que certains internautes confondant certainement nationalité et patronyme mettent en doute  la nationalité ivoirienne de la nouvelle reine de la beauté ivoirienne, d’autres se choquent de ce débat sur la toile.

 Ces derniers estiment que « si mademoiselle Tara Gueye a  été autorisée à participer à ce concours national de beauté,  c’est qu’elle est bel et bien ivoirienne ». gée de 22 ans et étudiante en licence de sciences économiques à Fez au Maroc après des études à Abidjan, rappelle-t-on,  Tara Gueye est née d’une mère ivoirienne et d’un père d’origine sénégalaise.

 « Non, il ne s’agit pas de xénophobie sinon elle n’aurait même pas postulé pour être Miss Côte d’Ivoire. Elle est ivoirienne et c’est ce que l’opinion retient. Pour le reste, le sentiment pour la préférence nationale est ancré dans tous les pays au monde. Reconnaissons-le», s’est invité dans le débat sur son compte officiel twitter, le parlementaire et ancien ministre ivoirien des sports, Alain Michel Lobognon.

Une sortie de M. Lobognon qui a fait réagir bon nombre d’internautes. « Elle est ivoirienne au regard de la loi, donc nationale. Je ne comprends pas pourquoi vous employez et justifiez la +préférence nationale+ en parlant d’elle. N’est-ce pas pour mettre fin à ces aberrations que vous avez pris les armes en 2002?», s’est interrogé un internaute en réaction au tweet du député.

 « L’usage de l’expression +sentiment de préférence nationale+ ne vise pas la Miss. Loin de moi. J’en fais l’usage pour expliquer qu’il ne faut pas demander aux ivoiriens d’avoir honte de dire je suis ivoirien », s’est justifié à son tour M. Lobognon.

Mademoiselle Tara Gueye, porteuse du brassard N°9  (pendant le Concours), âgée de 22 ans, 1m78 et étudiante en licence 2 d’économie à l’Université Sidi Mohamed Ben Abdallah de Fez ( Maroc) a été élue la plus belle de Côte d’Ivoire ( au détriment de 26 autres candidates) au terme de la 23è édition du concours Miss Côte d’Ivoire, la plus prestigieuse compétition de beauté féminine du pays réservée aux jeunes filles ivoiriennes.

Mademoiselle Gueye avait été présélectionnée auparavant à Yamoussoukro, la capitale politique et administrative ivoirienne.

Concours de beauté: Tara Gueye élue la plus belle fille de Côte d’Ivoire

Mademoiselle Tara Gueye, porteuse du brassard N°9, âgée de 22 ans et étudiante en licence 2 d’économie à l’Université Sidi Mohamed Ben Abdallah de Fez ( Maroc), a été élue dans la nuit de samedi à dimanche à Abidjan, la plus belle fille de Côte d’Ivoire au terme de la grande finale de la 23è édition du concours Miss Côte d’Ivoire, la plus prestigieuse compétition de beauté féminine du pays.La  nouvelle reine de la beauté ivoirienne, présélectionnée à Yamoussoukro, la capitale politique et administrative ivoirienne, a été choisie par le jury au détriment de 26 autres candidates.  Du haut de ses 1m78, mademoiselle Gueye succède ainsi à Suy Fatem qui a remporté la couronne de la plus belle fille ivoirienne l’an dernier.

Les candidates N°16 Irié Satya, N°27  Leila Koné, N°19 Calixte Lavry et N°5 Leaticia Deza  ont été respectivement désignées première, deuxième, troisième et quatrième  dauphine de cette compétition.

La nouvelle ambassadrice de la beauté ivoirienne dont le mandat durera un an, gagne plusieurs lots dont  une enveloppe de 10 millions FCFA et un véhicule. Au-delà de ces récompenses, elle a reçu une enveloppe de 3 millions FCFA de la part de la première dame ivoirienne Dominique Ouattara qui lui permettra également de prendre part à des compétitions internationales (Miss Monde, Miss univers).

Mme Ouattara a aussi récompensé les quatre dauphines, la première ( 2 millions FCFA) la deuxième (1 million FCFA), la  troisième ( 500.000 FCFA) et la quatrième ( 500.000 FCFA) ainsi que les candidates réparties sans couronne (3 millions FCFA).

 « Avoir le statut de Miss Côte d’Ivoire est un titre prestigieux. L’élue de ce soir a un devoir de défendre l’image de notre pays partout dans le monde, par ses actes, ses gestes et ses paroles», a conseillé auparavant dans un discours,  la ministre Ly Ramata Bakayoko au nom de la première dame ivoirienne Dominique Ouattara qui est la marraine de cette compétition de beauté.

« Aussi voudrais-je lui demander d’être un modèle pour la jeunesse ivoirienne en général et pour la jeunesse féminine en particulier en mettant sa notoriété et sa grâce au service des causes nobles », a ajouté la représentante de Mme Ouattara, également ministre de la femme, de la famille et de l’enfant.

La 23è édition du Concours Miss Côte d’Ivoire s’est tenue autour du thème, « Non à la drogue pour une jeunesse saine et autonome ».

Jean-Baptiste Ouédraogo désigné président de la fédération des cinéastes burkinabè

Le jeune réalisateur-producteur, Jean-Baptiste Pazouknam Ouédraogo est nommé à la tête de la Fédération nationale des cinéastes du Burkina (FNCB), a-t-on appris mardi auprès de la structure.Réagissant à sa désignation, Jean-Baptiste Pazouknam Ouédraogo a affirmé que  «l’un des défis du nouveau bureau sera de contribuer au développement du pays».

M. Ouédraogo a expliqué que sans cette contribution des uns et des autres, il sera impossible de concevoir ce que l’on appelle «industrie du cinéma» qui, de son point de vue, passe nécessairement par la formation  des acteurs.

« L’autre défi, a-t-il poursuivi, sera de faire en sorte que le cinéaste burkinabè puisse vivre de son métier ».

La Fédération nationale des cinéastes du Burkina (FNCB) a vu le jour le 23 mai dernier sur les cendres de l’Union nationale des cinéastes du Burkina (UNCB) qui regrouperait tous les métiers du cinéma burkinabè et était dirigé par Emmanuel Sanon.

Elle regroupe une dizaine d’associations des acteurs du cinéma. Les membres du nouveau bureau sont tous des jeunes qui ont pour ambition d’«insuffler un souffle nouveau au cinéma burkinabè».

BURIDA : le ministre de la culture annonce le renouvellement des organes dirigeants

Le ministre de la Culture et de la Francophonie, Maurice Kouakou Bandaman, a annoncé, vendredi, le renouvellement des instances du Bureau ivoirien de droits de l’auteur (Burida).Selon le communiqué parvenu à APA, à cet effet, « le Ministre de la Culture et de la Francophonie tient à informer les artistes membres du Burida qu’il a instruit le Conseil d’Administration et la Direction générale des dispositions urgentes à prendre pour respecter les échéances des mandats des différents organes dirigeants du Burida dont les renouvellements doivent être observés à date pour éviter une crise organisationnelle »

Dans cette optique, le chronogramme de ces opérations s’établit comme suit : « du 15 au 30 juillet 2019: renouvellement des collèges pour la constitution des membres de l’Assemblée générale; du 15 au 30 août 2019: élections des membres du Conseil d’Administration, Septembre 2019: nomination du Directeur général et Octobre 2019: première réunion budgétaire du Conseil d’Administration », précise M. Bandaman.

Afin de réaliser ces différentes opérations dans la paix et la cohésion et pour prendre en compte les avis, les propositions, les contributions de l’ensemble des artistes, ainsi que des recommandations de l’audit, le ministre Kouakou Bandaman  a informé «le Conseil d’Administration et la Direction générale de sa décision de faire précéder la tenue de l’Assemblée générale par l’organisation de Journées de Concertation de l’ensemble des artistes », souligne le texte.

À cet effet, un Comité de sages pour le pilotage et l’organisation des dites journées sera créé et mis en place les jours prochains. Par conséquent, le ministre Bandaman invite « l’ensemble des artistes de Côte d’Ivoire à s’inscrire dans la dynamique du renouvellement des organes du Burida, à apporter leurs propositions et contributions à la consolidation des acquis de leur maison commune, à l’amélioration de ses prestations pour une plus grande satisfaction de toutes et de tous ».

Depuis novembre 2018, suite à une saisine par un Collectif d’artistes sur la gouvernance au Burida, l’Inspection Générale d’Etat a engagé un audit (dont les conclusions sont attendues ces jours-ci selon M. Bandaman) aux fins de vérification des allégations mentionnées.

Un Fonds de 3,6 milliards FCFA pour l’autonomisation des jeunes en Côte d’Ivoire

La Banque Atlantique Côte d’Ivoire (BACI), filiale du groupe Banque Centrale Populaire (BCP) du Maroc a signé, mercredi, avec l’Agence Emploi Jeunes de Côte d’Ivoire, une convention-cadre de partenariat portant sur la création d’un Fonds de 3,6 milliards FCFA.Cette convention s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de la 2ème édition de l’opération «Agir pour les jeunes» , un programme initié par le Gouvernement ivoirien avec pour objectif de financer des projets jeunes.

« La convention porte sur la création d’un fonds d’un montant total de plus de trois milliards et demi (3 692 000 000 de Francs CFA) par l’Agence Emploi Jeunes, en vue de financer des projets jeunes, via les microfinances », souligne un communiqué transmis à APA.

A travers cette convention, la Banque Atlantique devra faciliter l’octroi de crédits aux jeunes entrepreneurs débutants, assurant également le rôle de conseil et de suivi des crédits accordés.

Lancement de la 8è édition du Salon international des sports et des loisirs d’Abidjan

La huitième édition du Salon international des sports et loisirs d’Abidjan (SISLA) prévue du 12 au 16 novembre 2019 à l’initiative de la Fondation valeurs sportives (FVS) autour du thème, «sport et économie durable» a été officiellement lancée, mardi à Abidjan, en présence des acteurs du sport et des loisirs du pays, a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.Le SISLA qui se veut un rendez-vous incontournable de promotion des sports et loisirs est un espace d’échanges entre les professionnels du secteur et du public, mais également un lieu de découverte des innovations technologiques en matière de sports et loisirs.

« A travers le thème de cette édition, nous voulons faire le lien entre le sport et le développement pour montrer que le sport reste un levier important pour le développement », a expliqué le promoteur de ce Salon, Dr Philippe Ibitowa, également président de la Fondation valeurs sportives (FVS).

Poursuivant, il a annoncé deux innovations majeures qui caractériseront cette édition 2019 du SISLA. Il s’agit de la participation ouverte aux pays de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et au Maroc, et de l’intégration d’un musée des légendes du sport. Un village gastronomique et artistique figure également sur la liste des innovations.

Présentant à son tour les différentes articulations de l’événement, le Commissaire général Guy Modeste Dogbo a souligné que cette édition sera meublée par une expo-vente, des showcases, des forums d’échanges, des matches et une soirée de gala au palais des sports de Treichville et au palais des Congrès du Sofitel hôtel Ivoire.

Le ministère ivoirien des sports, et celui du tourisme et des loisirs représentés respectivement  par l’Inspectrice Madeleine Ahou Djomo, et l’Administrateur en chef des services financiers et Inspecteur général, Pascal Mahan ont apporté le soutien de leur département à cette initiative.  

Le SISLA s’adresse aux professionnels et amateurs de sports et loisirs de divers niveaux, aux équipementiers, aux gestionnaires de clubs sportifs, aux autorités politiques et administratives, aux responsables de collectivités, aux journalistes, aux professionnels des métiers connexes au sport, aux professionnels de tourisme et loisirs, aux ministères techniques, aux étudiants des filières sportives, aux médecins et auxiliaires de santé chargés du sport. 

Côte d’Ivoire : des artistes assiègent les locaux du BURIDA à Cocody

Des artistes regroupés au sein de trois syndicats ont assiégé, mardi, les locaux du Bureau ivoirien des droits de l’auteur (BURIDA) pour réclamer le départ de la directrice générale Irène Vieira dont ils décrient la gouvernance.Tout de blanc vêtus et conduits par Ibrahim Koné Kalilou alias Fadal Dey, artistes-musiciens, humoristes, comédiens, interprètes…venus nombreux à l’appel de leurs syndicats, ont pris d’assaut leur « maison », brandissant des pancartes hostiles à la directrice générale Irène Vieira et réclament son départ. Du Burida dont les locaux sont restés fermés durant la manifestation en présence de la police.

Pour Fadal Dey, le sit-in de ce jour vise à appliquer « l’article 37 qui stipule qu’en cas de faute grave du gestionnaire du Burida, le ministre de la culture et de la francophonie est appelé à mettre fin à ses fonctions. Nous sommes là donc pour libérer le Burida», dit-il.

 Le Collectif d’Artistes pour le Changement au Burida (CACB) de Fadal Dey, le Syndicat des Artistes Musiciens de Côte d’Ivoire (SAMCI) de Dan Log et le  Syndicat National des Artistes Interprètes et Intermittents du Spectacle de Côte d’Ivoire (SYNARIS-CI) de l’artiste comédien Nestor Eboua dit Akowé, reprochent à Mme Vieira d’avoir organisé une soirée à « 120 millions pour ne récolter que 35 millions FCFA ». C’est la goutte d’eau qui a débordé le vase.

« Nous maintiendrons cette manifestation chaque jour jusqu’à ce que Mme Vieira quitte définitivement le Burida », assurent les manifestants dont les dirigeants du collectif ont été reçus,  par la suite, en audience à la Primature, par les Conseillers Yayoro Karamoko et le Prof. Diawara Adama qui leur ont demandé d’arrêter le mouvement pour « donner une chance à la négociation ».

Vers la réécriture de l’histoire de la Mauritanie (ministre)

Les mesures nécessaires ont toutes été prises pour mener à bien le projet de réécriture de l’histoire de la Mauritanie, a annoncé le ministre mauritanien de la Culture, de l’Artisanat et des Relations avec le parlement.Sidi Mohamed Ould Maham qui s’exprimant dimanche soir à Nouakchott lors du lancement de la saison des espaces culturels, a indiqué qu’il compte, pour la réussite de ce projet d’envergure, sur les écrivains, les chercheurs et les spécialistes.

L’idée de la réécriture de l’histoire de la Mauritanie a été agitée il y a quelques années. En effet, le président mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz estimait que ce projet devait se matérialiser par « une encyclopédie exhaustive, détaillée et simplifiée » pour les élèves, les étudiants, les enseignants et les chercheurs.

Pour donner corps à ce projet, le ministre de la Culture a annoncé en mars dernier avoir fait appel à un Comité de spécialistes (historiens, pédagogues et géographes) afin de relater la richesse et la diversité de l’histoire et du patrimoine de la Mauritanie.

L’encyclopédie retraçant l’histoire de la Mauritanie devrait comporter trois parties. La première va traiter de la préhistoire avec un accent particulier sur les moyens d’éclairage et l’environnement.

La deuxième partie portera sur l’histoire ancienne et médiévale avec notamment un focus sur les royaumes qui se sont succédé dans cette région.

Enfin, dans la troisième partie, il sera question de l’histoire contemporaine ainsi que de ses courants artistiques et littéraires.

Sidi Mohamed Ould Maham a souhaité que l’opération bénéficie du « maximum de rigueur en s’assurant de l’authenticité des sources mais aussi des photos, des schémas et des cartes qui serviront d’illustrations ».

Côte d’Ivoire: des artistes annoncent un sit-in éclaté pour « libérer » le BURIDA

Dans un courrier adressé au Préfet d’Abidjan pour autorisation et dont APA s’est procuré copie, samedi, des artistes regroupés dans trois syndicats annoncent un « sit-in pacifique éclaté illimité » pour exiger le départ de Mme Irène Vieira à la tête du Bureau ivoirien des droits de l’auteur (BURIDA).Cette manifestation prévue pour le 14 mai prochain se tiendra, simultanément, « devant le siège du BURIDA à Cocody-2 Plateaux, devant le Ministère de la Culture et de la Francophonie au Plateau et devant les locaux de la Grande Chancellerie à Cocody », lit-on.

A l’initiative conjointe du Collectif d’Artistes pour le Changement au Burida (CACB) de Fadal Dey, du Syndicat des Artistes Musiciens de Côte d’Ivoire (SAMCI) de Dan Log et du  Syndicat National des Artistes Interprètes et Intermittents du Spectacle de Côte d’Ivoire (SYNARIS-CI) de l’artiste comédien Nestor Eboua dit Akowé, « ce sit-in éclaté illimité se tiendra de 06h du matin à 23h45 minutes chaque jour jusqu’à ce que Mme Vieira quitte définitivement notre maison à tous le BURIDA », précisent les organisateurs.

Une accusation « infondée », réplique un autre groupe d’artistes  favorables au maintien à son poste de la directrice générale. Pour ces derniers, sous la gouvernance d’Irène Vieira, « le BURIDA est passé de 60 millions FCFA de financement des droits d’auteurs de 2008 à 2011, à plus d’un milliard depuis 3 ans ».

Un débat télévisé sur la première chaîne de la télévision nationale réunissant  Nahounou Paulin représentant les artistes pro-Vieira, Fadal Dey pour les contestataires, Fausseni Dembélé, alors Directeur de cabinet au ministère de la Culture et de la francophonie et la directrice générale du Burida est organisé le 13 novembre 2018.

Ce jour-là, Mme Vieira explique que le BURIDA est sorti de son déficit. « Depuis 2017, nous avons non seulement équilibré les comptes, mais nous avons fait un résultat excédentaire. Nous avons dégagé un excédent de 116 millions de FCFA », a-t-elle asséné, se défendant des accusations de mauvaise gestion de ses pourfendeurs.

Répondant au collectif d’artistes qui réclame son départ pour « faute lourde» relativement à une activité de son institution où elle aurait engagé 120 millions FCFA et récolter en retour 35 millions FCFA, Mme Vieira a soutenu que certes l’investissement « a été déficitaire, mais n’a pas montré de fraude» en rappelant aux artistes « les enjeux » sur lesquels ils doivent se « reconcentrer », notamment, celui du « numérique ».

Dans la même veine, Fausseni Dembélé, a invité, à son tour, les artistes « à sortir du cycle de l’instabilité » estimant « qu’avec cette façon de fonctionner le BURIDA n’ira nulle part ».

Dans la foulée de ce plateau télévisé, le ministre de la culture, Maurice Bandama Kouakou annonce dans un communiqué que « l’Inspection Générale d’Etat a commandité un audit général du BURIDA ». Cette enquête a été confiée à « l’un des plus grands cabinets d’audit implanté en dans notre pays », précise le ministre Bandama qui, dans l’attente des conclusions de l’audit, invite « toutes les parties prenantes à faire preuve de retenue et de responsabilité ».

À l’issue d’une réunion de Conseil d’Administration tenue ce vendredi 10 mai à la salle de conférence BURIDA, dix Administrateurs dont le Président du Conseil d’administration (PCA) Sery Sylvain se sont «désolidarisés » du sit-in dont ils ne se « reconnaissent nullement pas ».

Par ailleurs, le Conseil d’Administration invite les initiateurs de la manifestation, à « attendre les résultats de l’Audit qui éclaireront tout le monde sur la matérialité des fautes dont le CACB accuse la Directrice générale  et de savoir  raison garder et de cesser ces activités de nature à troubler non seulement la sérénité des sociétaires du BURIDA et du BURIDA lui-même, mais aussi éventuellement l’ordre public ».

Pour Yves Konan, le nouveau Directeur de cabinet du ministre de la Culture et de la Francophonie, qui a marqué sa surprise pour une telle « manifestation », le cabinet n’est pas informé.

Cependant, il a estimé que « la situation du BURIDA est suffisamment connue des Ivoiriens pour avoir suivi le débat organisé à la télévision sur la question » qu’il parait judicieux pour les organisateurs de ce sit-in « d’attendre les conclusions de l’audit ».

 Depuis mi-août 2018, le BURIDA est secoué par une crise. Des artistes réunis au sein d’un collectif ont demandé le limogeage d’Irène Viera, la Directrice générale du BURIDA, pour selon eux, «mauvaise gestion ».

La version française des films de Nollywood « faite au VITIB » en Côte d’Ivoire

La version française des films de Nollywood est « faite au VITIB », le Village des technologies de l’information et de la biotechnologie (VITIB), à Grand-Bassam, au Sud-Est d’Abidjan, a indiqué lundi le directeur général du VITIB, Philippe Pango.« Peu de gens le savent, mais tous les films de la chaîne nigériane Nollywood que vous écoutez en français,  la version française est faite au VITIB», a fait savoir M. Pango, lors d’une présentation de ce village technologique à l’occasion d’un forum d’Affaires ivoiro-mauricien.  

Selon le directeur général du VITIB, Philippe Pango, « il y a des acteurs et des actrices (ainsi que) des réalisateurs et tout l’équipement qu’il faut » pour la production cinématographique et le doublage des films sur ce site.

« C’est entièrement fait en français au VITIB, chez nous », a-t-il insisté. Ces productions sont réalisées notamment par Europa Dubbing, un groupe spécialisé dans le doublage de films, qui s’est installé sur ce parc technologique.  

Le VITIB accueille des entreprises du secteur des TIC et de la biotechnologie. Une trentaine de structures nationales et internationales y sont déjà installées sur ce site où quatre usines pharmaceutiques sont en construction.

Les entreprises agréées au VITIB bénéficient d’avantages fiscaux et douaniers. Ce hub numérique se veut une cité technologique où on y travaille, un espace où on y vie et on y s’amuse, une zone administrative, de TIC et de production, a souligné M. Pango. 

L’Etat de Côte d’Ivoire a investi 18 milliards de FCFA pour les travaux d’aménagement, les routes, le raccordement à l’eau, l’électricité et les  fibres optiques. Aujourd’hui, 180 hectares viabilisés sont prêts à recevoir des entreprises dans ce village technologique, assure M. Pango.  

Les acteurs du tourisme ivoirien en séminaire pour s’approprier le plan «Sublime Côte d’Ivoire»

Le Fonds du développement touristique (FDT) en Côte d’Ivoire a organisé, vendredi à Abidjan, un séminaire qui a regroupé les différents acteurs de la chaîne du tourisme pour s’approprier le plan de développement «Sublime Côte d’Ivoire» en vue de booster le secteur.« Il s’agit de montrer à travers ce document que le tourisme peut contribuer à l’accroissement du Produit intérieur Brut (PIB), a un bassin d’employabilité pour le développement du pays », a expliqué le Directeur de cabinet du ministère du tourisme et des loisirs,  Germain N’Dri Aphing Kouassi.

 Pour lui,  la formation occupe une place fondamentale dans le développement du secteur touristique.

«Nous voulons mener une activité touristique  durable et soutenue », a insisté le Directeur de cabinet, notant que la formation est l’une des priorités de son département ministériel. « Pour avoir des opérateurs efficaces qualifiés, il faut qu’ils soient formés », a-t-il indiqué.

Par ailleurs, M. Kouassi  a rappelé que le ministère  compte axer ce développement autour de 9 projets phares de « Sublime Côte d’Ivoire » qui seront mis en œuvre dans le cadre du développement du secteur.

Ces projets concernent le plan aérien, les infrastructures, le foncier, la sécurisation, les soins, la formation, le financement et la remise à niveau des compétences du ministère.

Le Président du comité de gestion du Fonds développement du touristique (FDT), Marcel N’Guettia Kouadio, a quant à lui,  soutenu que le développement de ce secteur vital, passe par la promotion du tourisme domestique.

 «Le tourisme ivoirien est dominé par le tourisme sous régional. Le tourisme domestique doit prendre un envol pour accroître cette capacité », a-t-il estimé.

Le continent africain a généré environ 38 milliards de dollars US du tourisme international en 2018, soit 3% des recettes touristiques mondiales. En 2017, l’Afrique a enregistré près de 63 millions d’arrivées de touristes internationaux, soit 5% du total des flux mondiaux.

L’industrie du tourisme est reconnue aujourd’hui comme le leader des services marchands dans le monde. Selon l’Organisation mondiale du tourisme, elle génère plus de 1.159 milliards de dollars US de recettes, soit 9% du PIB mondial du secteur des services et plus de 1,1 milliard de voyageurs.

En Côte d’Ivoire, le volume touristique total en 2016, s’est chiffré à 2 millions de personnes. Le pays est parmi les 3 premiers  en Afrique en termes de  tourisme d’affaires. Le plan sublime Côte d’Ivoire va nécessiter  un investissement de 3 200 milliards de FCFA.

Le Premier ministre d’Ethiopie lauréat 2019 du Prix Houphouët-Boigny-UNESCO

Le Premier ministre de la République fédérale démocratique d’Ethiopie, Abiy Ahmed Ali, a été désigné lauréat de l’édition 2019 du Prix Félix Houphouët-Boigny–UNESCO pour la recherche de la Paix, rapporte, jeudi, un communiqué de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO).Abiy Ahmed Ali a été désigné par le Jury du Prix en raison de ses actions dans la région et en particulier pour avoir été l’instigateur d’un accord de paix entre la République fédérale démocratique d’Éthiopie et l’Érythrée.

Le Jury reconnaît également les mérites du lauréat pour les réformes entreprises en vue de consolider la démocratie et la cohésion sociale.  

Enfin, ajoute le communiqué, le jury considère cette distinction comme un encouragement à poursuivre son engagement en faveur de la promotion d’une culture de la paix dans la région et sur le continent africain.

Le Jury international s’est réuni le 29 avril 2019 au Siège de l’UNESCO à Paris pour désigner le lauréat de l’édition 2019 du prix qui marquera le 30e anniversaire de sa création, précise le communiqué.

Ce jury est composé de Ellen Johnson Sirleaf, ancienne Présidente du Liberia et Lauréate du Prix Nobel de la Paix (2011), François Hollande, ancien Président de la France,  Princesse Sumaya bint El Hassan de Jordanie et Envoyée spéciale de l’UNESCO pour les sciences de la paix.

Michel Camdessus de la France, également ancien Directeur général du Fonds monétaire international (FMI), Professeur Yunus Mohama (Bangladesh) et fondateur de Grameen Bank-Lauréat du Prix Nobel de la Paix (2006) et Forest Whitaker (Etats-Unis d’Amérique), fondateur de l’initiative Paix et Développement, sont également membres de ce Jury.

Audrey Azoulay, Directrice générale de l’UNESCO, en visite officielle en  Ethiopie les 2 et 3 mai à l’occasion de la Journée mondiale de la  liberté de la presse, s’entretiendra avec le Premier ministre et lui  fera part de ses chaleureuses félicitations, conclut le communiqué.

Pour rendre hommage à l’action du Président Félix Houphouët-Boigny en faveur de la paix, dans le monde, 120 pays ont parrainé, en 1989, une résolution adoptée à l’unanimité des Etats membres de l’UNESCO en vue d’établir le Prix Félix Houphouët-Boigny–UNESCO pour la recherche de la Paix.

Le Prix se propose d’honorer les personnes vivantes, institutions ou organismes publics ou privés en activité ayant contribué de manière significative à la promotion, à la recherche, à la sauvegarde ou au maintien de la paix dans le respect de la Charte des Nations Unies et de l’Acte constitutif de l’UNESCO.

La Mauritanie remporte la direction générale de l’ALESCO

Le candidat mauritanien a remporté le poste de directeur général de l’Organisation arabe pour l’éducation, la culture et la science (ALESCO) lors de l’élection tenue lundi à Nouakchott, a-t-on constaté.L’académicien Mohamed Ould Amar a gagné son rival tunisien au second tour par 14 voix contre 6, alors que l’autre candidat du Sultanat d’Oman est tombé au premier tour.

Ces élections ont eu lieu au cours d’une assemblée générale extraordinaire de l’ALESCO tenue pour la première fois de l’histoire en Mauritanie.

La diplomatie mauritanienne avait mené une vaste campagne dans les pays arabes pour obtenir le soutien à son candidat, ce qui a permis notamment le retrait de la candidature saoudienne.

Professeur à l’Université de Nouakchott, Ould Amar avait occupé par le passé plusieurs postes ministériels, dont ceux de l’Enseignement et de la Culture.

Il fut également directeur général de l’Ecole normale supérieure, la plus ancienne institution d’enseignement supérieur dans le pays, et directeur du Centre d’études et de recherches économiques à la Faculté des sciences économiques.

Le nouveau président de l’ALESCO a, à son actif, un grand nombre de recherches dans des domaines aussi variés que la surveillance de l’inflation, la sécurité alimentaire, la lutte contre la pauvreté ou encore la dette extérieure de la Mauritanie.

Le FEMUA 12 s’achève à Gagnoa avec un concert géant et l’inauguration d’une école primaire publique Magic System

La douzième édition du festival des musiques urbaines d’Anoumabo (FEMUA), l’un des plus grands festivals de l’Afrique subsaharienne, s’est achevée dans la nuit de dimanche à lundi, à Gagnoa dans le Centre-ouest ivoirien par un grand concert de clôture précédé de l’inauguration d’une école primaire publique (EPP) baptisée « Magic System ».Cette école primaire publique, construite dans le village de Bayekou Bassi dans la localité de Gagnoa et offerte par la Fondation Magic System, a été inaugurée dans une ambiance festive par le mythique groupe musical ivoirien Magic System en présence du célèbre rappeur franco-ivoirien Kaaris qui est originaire de cette région (Gagnoa).

Un concert live donné par plusieurs artistes en vogue dont Molière, Claire Bailly, Kerozen et Kaaris  a clôturé,  à Gagnoa dans la soirée de dimanche,  ce festival qui a débuté mardi dernier.

Dans une ambiance électrique, ces artistes-chanteurs ont égayé les mélomanes de cette ville jusqu’au petit matin. « Merci Gagnoa. J’ai rêvé d’être là. Je vous aime les frères. On est ensemble comme jamais », a dit au public avec une voie empreinte d’émotion au terme de sa prestation, le rappeur Kaaris qui a joué pour la première fois devant les siens.

Le FEMUA, organisé chaque  année par le groupe musical ivoirien Magic System,  est l’un des plus grands festivals de la sous-région. Cette douzième édition qui s’est ouverte mardi dernier à Abidjan autour du thème « Genre et développement », avait pour pays invité d’honneur, le Burkina Faso.

Plusieurs activités ont meublé ce festival dont des concerts, des panels thématiques et des journées culturelles. Seize artistes-chanteurs venus d’horizon divers, dont la diva de la musique malienne, Oumou Sangaré et le célèbre rappeur franco-ivoirien Kaaris, ont animé les grandes scènes du FEMUA 2019.

Les «8 reines» à l’affiche du FEMUA 12 célébrées par le Bureau ivoirien du droit d’auteur

Le Bureau ivoirien du droit d’auteur (BURIDA), l’institution de gestion collective du droit d’auteur et des droits voisins en Côte d’Ivoire, a célébré dans la nuit de jeudi à vendredi à Abidjan, les huit artistes chanteuses à l’affiche de la 12è édition du festival des musiques urbaines d’Anoumabo (FEMUA), indique une note d’information transmise vendredi à APA.Il s’agit de Oumou Sangaré, Allah Thérèse, Josey, Chantal Taïba, Claire Bailly, Mani Bella, Chidinma et Maria Bissongo.

« Au cours d’un dîner-Causerie, la directrice générale du BURIDA, Irène Viera et ses convives ( les 8 artistes chanteuses) ont, pour l’essentiel échangé sur le thème  »Genre et art »», souligne la note, expliquant qu’au cours de cette rencontre, Mme Viera et ses invitées ont levé l’équivoque sur les préjugés qui entourent les femmes artistes.

« On parle de l’accès des femmes au financement. La question du financement de l’art est déjà un problème. Ce problème est décuplé quand il s’agit des femmes artistes. Ce qui nous a motivé à initier en marge du FEMUA un dîner du BURIDA avec les huit femmes qui ont été sélectionnées sur les scènes de ce festival », a fait savoir la directrice générale du BURIDA.

 « Ce fut l’occasion d’échanger sur les questions du genre et surtout la participation des femmes dans le domaine artistique et musical », conclut la note.

Le FEMUA qui est l’un des plus grands festivals de la sous-région ouest africaine est organisé chaque année par le groupe musical ivoirien « Magic System ». Cette douzième édition de ce festival qui s’est ouverte mardi autour du thème « Genre et développement » s’achève dimanche.