Maroc : Un nouveau complexe cinématographique voit le jour à Tanger

Le complexe cinématographique « Megarama Goya » a été inauguré ce samedi de Tanger, en marge de la 20e édition du Festival national du film de Tanger (FNFT) qui se déroule du 1er au 09 mars dans la ville du Détroit.Situé au centre-ville, ce complexe, a nécessité un budget de près de 1,9 millions d’euros (20 millions de dirhams). Il comprend une grande salle avec une capacité de 440 fauteuils et deux autres au rez-de-chaussée avec 80 places chacune. Il dispose du plus grand écran de la ville de Tanger et propose des projections en numérique et en 3D.

Selon le ministre de la Culture et de la Communication, Mohamed Laaraj, qui a inauguré ce complexe, le manque de salles de cinéma et des infrastructures cinématographiques pose un vrai problème, notant que cette nouvelle structure insufflera une nouvelle dynamique au cinéma marocain et encouragera l’ouverture des salles de cinéma dans les différentes régions du Royaume.

Cette dynamique permettra de promouvoir la culture cinématographique et d’accompagner les dernières nouveautés du 7e art, a-t-il indiqué, mettant en avant la place de choix qu’accorde son département au développement de l’industrie cinématographique nationale.

Les longs-métrages hors compétition du FNFT sont projetés à Megarama Goya. Il s’agit de « De sable et de feu » de Souheil Benbarka, « Amparo 54 » de Maria Dobli, « Le grand petit Miloud, une échappée d’antan » de Leila El Amine Demnati, « Nomades » de Olivier Coussemacq, « Renaut 12 » de Mohamed El Khatib, « Taxi Bied » de Moncef Malzi et « Echos du Sahara » de Rachid Kasmi.

Le Festival national du film est un rendez-vous artistique incontournable, qui célèbre le film marocain, favorise le développement de la production cinématographique nationale et contribue à la diffusion du film réalisé par des cinéastes marocains.

Magic system en tournée pour promouvoir les valeurs de l’UE en Côte d’Ivoire

La Fondation du groupe musical ivoirien Magic system et l’Union européenne (UE) ont lancé, vendredi soir à Abidjan, une tournée qui mobilisera une vingtaine d’artistes autour d’activités culturelles et sportives pour promouvoir les valeurs de l’institution européenne dans plusieurs villes ivoiriennes, a constaté APA sur place dans la capitale économique du pays.Ce lancement a été marqué par la signature d’un accord entre le Président de la Fondation Magic system, Salif Traoré dit A’Salfo et l’Ambassadeur de l’UE en Côte d’Ivoire, Jobst Von Kirchmann sous le regard du ministre ivoirien de la Culture et de la Francophonie, Maurice Kouakou Bandaman, ses collègues des Sports, Paulin Danho, et de la Promotion de la jeunesse et de l’Emploi des jeunes, Mamadou Touré.

«Toutes les actions sont basées sur des valeurs et des principes (…) J’ai trouvé en A’Salfo quelqu’un qui est attaché aux mêmes valeurs que nous », a justifié l’Ambassadeur Jobst Von Kirchmann, insistant avoir trouvé en « Magic system un partenaire qui partage les valeurs de l’UE ». 

Se disant honoré par cette confiance de l’UE, A’Salfo a estimé que la première valeur que doit avoir un artiste est celle du «partage de l’émotion ».  En Afrique, a-t-il poursuivi, les parents pauvres sont la santé et l’éducation. C’est pourquoi, Magic system s’est engagé dans la construction de centres de santé, maternités, écoles et pouponnières.

«Quand on prend goût à cela, on ne veut plus arrêter », a relevé A’Salfo qui ne voit pas « seulement Magic system pour cette confiance de l’UE, mais l’honneur fait à la culture pour passer des messages ».  

La paix, la démocratie, la stabilité, l’égalité, la dignité, l’Etat de droit, la prospérité, le développement durable, la protection de l’environnement, la promotion du genre et le partage de la croissance sont notamment des valeurs de l’UE qui seront partagées au cours cette tournée dénommée « UE-Magic Tour » qui se déroulera en deux phases.

La première phase est prévue du 12 avril au 09 mai par l’étape d’Abidjan, la capitale économique ivoirienne à l’occasion du mois d’Europe. Elle s’étendra ensuite aux villes de Daloa (Centre-Ouest) du 17 au 20 octobre, Odienné (Nord-Ouest) du 23 au 27 octobre, Bouaké (Centre-Nord) du 31 octobre au  03 novembre avec des escales prévues dans des villes situées sur les axes concernés.

La deuxième phase est prévue à Bondoukou (Nord-Est) et à San-Pédro (Sud-Ouest) à une date non encore déterminée.  «UE-Magic Tour» sera ponctuée par des actions culturelles et sportives, a conclu A’Salfo.

Burkina: Nelly Dahani désignée miss Université 2019

Mademoiselle Nelly Dahani, étudiante en 2eannée de finance comptabilité à l’Institut africaine de management (IAM), a été élue Miss Université édition de 2019 au Burkina Faso, a-t-on appris auprès des organisateurs.Selon cette source, la finale de la 17eédition du concours de beauté Miss Universités Burkina a connu son apothéose dans la soirée du vendredi 1ermars 2019, dans la salle des fêtes de Ouaga 2000. 

La gagnante Nelly Dahani, précise-t-on, a eu la  note de 76,33 sur 100 et a été élue également par le public avec plus de 3000 voix, faisant d’elle la miss ONATEL (Office national des télécommunications, sponsor officiel).

Mlle Dahani succède ainsi à Aïda Ouédraogo, lauréate de l’édition 2018.

Elle est suivie par Fleur Batiana et Eve Coulibaly respectivement classées 1ère dauphine et 2ème dauphine avec les notes 74,50 et 73 sur 100.

Nelly Dahani est repartie avec  la couronne de miss Burkina 2019, deux millions de francs  CFA, offerts par le sponsor officiel (ONATEL), un million par le partenaire Beaufort, une moto offert par le Groupe by CFAO.

La première et deuxième dauphine repartent respectivement avec un million et huit cent milles franc CFA offerts par ONATEL et Beaufort.

La finale du concours de beauté féminine Miss Université 2019 a connu la participation de 19 candidates.

FESPACO 2019: Le Rwandais Joel Karekezi remporte l’Etalon d’or de Yennenga

Le réalisateur rwandais Joel Karekezigrâce à son long métrage « The mercy of de jungle » remporte l’Etalon d’or de Yennenga (plus prestigieuse récompense), lors de la 26eédition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO) qui a refermé ses portes, ce samedi soir dans la capitale burkinabè.

Le lauréat empoche la somme de dix millions de francs CFA en plus du trophée. Il succède ainsi au franco-sénégalais Alain Gomis qui a remporté l’édition de 2017.

La 26e édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO) qui correspondait au cinquantenaire de la biennale, s’est déroulée du 23 février au 2 mars 2019 sous le thème central : «Mémoires et avenir des cinémas africains».

Le Rwanda a été le pays invité d’honneur de cette édition. Son président Paul Kagamé a assisté à la cérémonie de clôture du FESPACO 2019 aux côtés de ses homologues burkinabè Roch Marc Christian Kaboré et malien Ibrahim Boubacar Kéita.

 

FESPACO 2019: Le Burkina rafle six prix, l’Etalon d’or de Yennenga attribué ce samedi

Les cinéastes burkinabè, lors de la cérémonie officielle de remise des prix spéciaux de la 26eédition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO), ont remporté six trophées sur les 14 distribués, a appris APA samedi matin, auprès du comité d’organisation.Selon cette source, la cérémonie de remise des prix spéciaux s’est tenue dans l’après-midi du vendredi 1er mars 2019, au Centre national des arts, du spectacle et de l’audiovisuel (CENASA). 

«Sur quatorze prix spéciaux, les œuvres cinématographiques du Burkina Faso en ont remporté six », précise-t-on.

Ainsi, le film «Le Prince» de Zalissa Zoungrana (Burkina Faso) remporte  le prix de la Chance de la Loterie nationale du Burkina (LONAB) doté d’un chèque de 5 000 000 FCFA plus un trophée.

Le Prix de l’Assemblée nationale du Burkina Faso a récompensé «Desrances» de Apolline Traoré (Burkina Faso). Il est composé d’un chèque de 7 000 000 FCFA et  d’un trophée.

Le même film «Desrances» de Apolline Traoré (Burkina Faso) remporte le prix de la ville de Ouagadougou doté d’un chèque de 3 000 000 FCFA  et d’un trophée.

L’œuvre «DUGA: Les charognards» de Abdoulaye Dao et Hervé Lengani (Burkina Faso) reçoit le prix Signis constitué d’un chèque de 2 000 000 FCFA, en plus d’un trophée et d’une attestation.

 Le même long métrage «DUGA: Les charognards» de Abdoulaye Dao et Hervé Lengani est primé par l’UEMOA, avec un chèque de 10.000.000 FCFA en plus d’un trophée.

Quant au court métrage intitulé «Rêve brisé» de Modeste Ganafé Mofé Dog-Na (Burkina Faso), il reçoit un autre prix spécial de l’UEMOA composé d’un chèque de 8.000.000 FCFA et d’un trophée. 

La 26e édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO) qui correspond au cinquantenaire de la biennale, se déroule du 23 février au 2 mars 2019 sous le thème central : «Mémoires et avenir des cinémas africains».

La cérémonie de clôture, prévue ce samedi après-midi, sera marquée par la remise de l’Etalon d’or de Yennenga (la plus prestigieuse récompense). 

 

 

 

Côte d’Ivoire: des artistes obtiennent un Comité de réflexion sur la réforme des droits d’auteurs

Un groupe d’artistes dirigé par Salif Traoré dit A’Salfo, lead vocal du groupe musical Magic System a obtenu, jeudi à Abidjan, l’autorisation pour la mise en place d’un Comité scientifique en vue d’aborder les questions de la réforme des droits d’auteurs, a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.Cette décision fait suite à une rencontre avec le ministre ivoirien de la Culture et de la Francophonie, Maurice Kouakou Bandaman sur ce sujet. Selon le  chef de file de ce groupe d’artistes,  il y’a «la recrudescence de querelles dans notre maison sur la répartition des droits d’auteurs ».

Pour A’Salfo, il est important « de  trouver ensemble des réponses  qui pourront nous aider à mettre en place des règlements adaptés, des  solutions pour être plus efficaces» d’où la proposition de la mise en place de ce Comité.

«Ce mouvement  se détache de toute dissidence », a-t-il insisté. Pour sa part, le ministre de la Culture et de la Francophonie, Maurice Kouakou Bandaman a salué cette initiative des artistes. 

« Les droits d’auteurs évoluent. C’est un secteur dynamique qu’il faut maîtriser », a fait remarquer le ministre, par ailleurs écrivain. « Nous accédons à cette demande. Nous prendrons  un acte pour la rendre plus opérationnelle et officielle», a-t-il indiqué.

 Revenant sur la situation au  sein du Bureau ivoirien de droits d’auteurs (BURIDA), miné par de nombreuses dissensions, le ministre de la Culture et de la Francophonie a estimé  qu’il «s’agit d’une crise de communication».

Le BURIDA « n’est pas paralysé», a ajouté M. Bandaman qui a également annoncé que les résultats de l’audit au sein de ce Bureau seront publiés dans les semaines à venir.

FESPACO 2O19 : le prix spécial «Thomas Sankara» décerné vendredi

Le prix spécial «Thomas Sankara », d’une valeur de 3 millions FCFA et qui récompense le meilleur court métrage du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO) 2019, sera décerné demain vendredi, ont annoncé les organisateurs.Selon la Présidente du comité d’organisation de la cérémonie de remise de ce prix spécial, Koro DK, «le prix du court métrage à l’honneur de Thomas Sankara, a été sélectionné parmi les 26 films en compétition du FESPACO 2019».

Prévue vendredi soir, la cérémonie sera saisie pour rendre hommage au père de la Révolution burkinabé, surnom donné à feu Thomas Sankara, président du Faso entre 1983 et 1987.

Lancé en 2009,  le prix « Thomas Sankara » du court métrage se veut un cadre de promotion des cinéastes africains.

Ouverte le samedi 23 février dernier, la 26e édition du FESPACO, correspondant au cinquantenaire de la biennale, prend fin samedi 2 mars.

La semaine de manifestation qui se veut une vitrine d’échanges et de partage d’expériences des professionnels du cinéma africain, se déroule autour du thème central : «Mémoires et avenir des cinémas africains».

L’UNESCO salue l’engagement du Burkina dans la promotion de la diversité culturelle

La Directrice générale de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO), Audrey Azoulay à l’issue d’une audience avec le président Roch Marc Christian Kaboré, a salué l’engagement du Burkina Faso dans le domaine de la promotion de la diversité culturelle, a-t-on appris mercredi auprès de la présidence du Faso.Dans son compte rendu de l’audience, la Direction de la communication de la présidence du Faso relate que la DG de l’UNESCO, présente à Ouagadougou dans le cadre de la 26e édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO), a rendu une visite de courtoisie au président Kaboré.

«J’ai salué l’engagement du pays, la constance dans cet engagement même dans les situations les plus difficiles pour tenir ce festival, pour accueillir le monde entier et pour mettre à l’honneur les cinémas africains», a déclaré Mme Azoulay dont les propos sont rapportés par la Direction de la communication de la présidence du Faso.

La même source fait remarquer qu’Audrey Azoulay  dit avoir aussi abordé avec le président du Faso, la matinée consacrée aux femmes et au cinéma, organisée plutôt ce mardi matin.

Et de souligner que la DG de l’UNESCO  a ainsi félicité le Burkina Faso pour les efforts dans la promotion de la diversité culturelle.

«Mme Azoulay  dit également avoir évoqué avec le président Kaboré, le sujet du multilatéralisme et la nécessité d’une coopération internationale sur les grandes questions qui concernent le monde notamment la région du Sahel», rapporte le service de communication de la présidence du Faso.

FESPACO 2019: débat autour de l’avenir du cinéma panafricain

Des acteurs du cinéma africain, présents dans la capitale burkinabè, à l’occasion de la 26e édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO), ont entamé des débats autour de l’avenir du cinéma en Afrique.Selon les organisateurs, il s’agit d’un colloque qui réunit  les cinéastes, doyens comme jeunes, autour du thème: «Confronter notre mémoire et forger l’avenir d’un cinéma panafricain dans son essence, son économie et sa diversité».

A l’occasion, les participants devraient discuter et revisiter les 50 années d’existence du FESPACO, «afin de se projeter vers l’avenir pour un cinéma africain qui a sa place dans le monde».

Le colloque connait la participation de grands noms de cinéma sur le continent africain mais aussi de jeunes cinéastes, des chercheurs, des historiens.

Pour Gaston Kaboré, coordonnateur du colloque, il s’avère nécessaire de  «comprendre d’abord le fruit de cette longue marche qu’est le FESPACO et en tirer toutes les leçons et nous asseoir ensemble pour inventer le futur de ce festival».

Ainsi, l’une des doyennes du FESPACO, Alimata Salembéré est revenue sur la genèse du festival dont elle a été la première présidente du comité d’organisation, en 1969.

A leur tour, Dikongué Pipa du Cameroun, Timithé Bassory de la Côte d’Ivoire, et bien d’autres ont évoqué les souvenirs de leur premier passage au FESPACO dans les années 69.

Pour l’ensemble des cinéastes, le FESPACO est incontestablement l’une des manifestations panafricaines la mieux réussie du continent et qui traverse le temps.

La 26e édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO) qui correspond au cinquantenaire de la biennale, se déroule du 23 février au 2 mars 2019 sous le thème central : «Mémoires et avenir des cinémas africains».

La Directrice générale de l’UNESCO en visite de 48h en Côte d’Ivoire

La Directrice générale de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO), Audrey Azoulay entame, mardi, une visite de 48 heures en Côte d’Ivoire où elle s’entretiendra avec le Chef de l’Etat ivoirien, Alassane Ouattara.Selon un communiqué de cette organisation onusienne transmis à APA lundi soir, après son entretien avec le Président Alassane Ouattara, Mme Azoulay ira ensuite, en présence notamment de la ministre de l’Education nationale, de l’enseignement technique et de la formation professionnelle, Mme Kandia Camara, à la rencontre de femmes commerçantes suivant un programme d’alphabétisation de l’UNESCO par le numérique.

Lancé en 2017, ce projet a d’ores et déjà atteint deux groupes de 260 femmes sur deux marchés d’Abidjan, la capitale économique ivoirienne.

Puis, ajoute le communiqué, « elle se rendra en présence du ministre de la Culture et de la Francophonie, Maurice Bandama, sur le site du Patrimoine mondial Ville historique de Grand Bassam, inscrit depuis 2012 ».

Première capitale de Côte d’Ivoire, « la ville balnéaire est un exemple urbain colonial de la fin du XIXe siècle, qui fait face aujourd’hui à de nouveaux enjeux liés au changement climatique », souligne l’UNESCO.

Au cours de son séjour ivoirien qui s’achèvera mercredi, la patronne de l’UNESCO visitera également les archives de la Fondation Amadou Hampâté Bâ qui dispose notamment d’une vaste collection de plus de 3000 ouvrages rares, ainsi que des dizaines de milliers de manuscrits sur les traditions orales africaines.

« L’enjeu est ici de préserver, de restaurer et de valoriser ces manuscrits en raison de leur fragilité, notamment par un travail de numérisation », explique encore le texte, ajoutant que « cette démarche vient marquer l’importance que l’UNESCO accorde à la préservation du patrimoine documentaire ».

Née en 1972, Audrey Azoulay a été ministre de la Culture et de la Communication de la France de février 2016 à mai 2017. Elle est la 11è Directrice générale de l’UNESCO et la deuxième femme à occuper ce poste.

FESPACO 2019: Roch Kaboré salue la création par l’UA d’une commission de l’audiovisuel

Le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré a, dans son intervention, à l’issue de la cérémonie d’ouverture de la 26e édition de Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO), samedi soir, salué la création, par l’Union africaine (UA), de la commission de l’audiovisuel.«Je voudrais saluer le fait que l’Union africaine (UA) ait mis en place une commission de l’audiovisuel qui va commencer à participer au financement», a déclaré le président Kaboré.

Il a ajouté : «Nous devons encourager cette initiative parce qu’il s’agit de filmer les réalités et de promouvoir les valeurs productives, d’émancipation, de développement de l’Afrique et de conscientisation de nos peuples».

Roch Marc Christian Kaboré a également salué «l’ensemble de ces cinéastes, de ces acteurs, pour les difficultés qu’ils ont traversées pour des questions de financements et d’autres».

Le chef de l’Etat burkinabè a, avant tout, rendu hommage à «tous les acteurs du cinéma africain, aux devanciers, tous ceux qui nous ont quittés».

«Nous avons pris l’engagement de poursuivre le FESPACO de manière à ce que nous puissions franchir une autre étape», a fait remarquer Roch Marc Kaboré, soulignant que 50 ans constituent un âge de maturité.

La 26e édition du FESPACO qui correspond au cinquantenaire de la biennale, se déroule du 23 février au 2 mars 2019, autour du thème : «Mémoires et avenir des cinémas africains».

Le Rwanda est le pays invité d’honneur de la manifestation qui regroupe des milliers de festivaliers venus d’Afrique et d’ailleurs.  

Cinquantenaire du FESPACO : démarrage des festivités

Les festivités du cinquantenaire du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO)ont débuté samedi après-midi dans la capitale burkinabè, a constaté APA.La cérémonie officielle d’ouverture de la 26e édition du FESPACO correspondant au cinquantenaire de la biennale, s’est déroulée en présence de nombreuses personnalités dont le président du Faso Roch Marc Christian Kaboré.

Prestations d’artistes, allocutions, feux d’artifices, entre autres, ont ponctué la cérémonie qui a était placée sous la haute surveillance des Forces de défense et de sécurité (FDS).

Prévu jusqu’au 2 mars, le FESPACO 2019 a pour thème : «Mémoires et avenir des cinémas africains».

Parmi les manifestations phare, il est prévu un colloque sur le thème : «Confronter notre mémoire et forger l’avenir d’un cinéma africain dans son essence, son économie et sa diversité».

Pour les organisateurs, le FESPACO est l’occasion «d’aider et inspirer les professionnels africains de l’image à faire rayonner, par des œuvres plus pertinentes, plus audacieuses, l’industrie cinématographique africaine».

Burkina : plus de 2000 policiers mobilisés pour le FESPACO

Plus de 2 000 agents des Forces de défense et de sécurité (FDS) sont mobilisés pour la sécurisation des festivaliers de la 26e édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO), dont l’ouverture est prévue ce samedi après-midi, a-t-on appris de source sécuritaire.Dans un communiqué de presse parvenu à APA samedi, le président de la Commission sécurité pour le cinquantenaire FESPACO, le commissaire divisionnaire de police, Joseph Toni, invite les milliers de festivaliers à «respecter scrupuleusement les consignes sécuritaires».

Lors d’une conférence de presse, en prélude à la manifestation, les responsables en charge de la sécurité avaient indiqué que ce sont plus de 2 000 agents des Forces de défense et de sécurité (FDS) qui seront mobilisés pour la sécurisation de la manifestation et des festivaliers.

Ces éléments en charge de la sécurité, précise-t-on,  sont répartis entre la police nationale, la gendarmerie nationale, la police municipale, la brigade des sapeurs-pompiers et la Garde de sécurisation de la présidence de la République (GSPR).

Plusieurs points stratégiques de la ville de Ouagadougou sont occupés par des policiers qui multiplient les contrôles d’identité des usagers.

Le commissaire Joseph Toni invite les festivaliers à respecter les consignes, en évitant  « toute tentative de se soustraire de quelle que manière que ce soit au contrôle des forces de sécurité, éviter de porter sur soi des armes à feu, des objets tranchants, contondants ou tous autres objets dangereux».

Le responsable de la commission sécurité exhorte les festivaliers à éviter de forcer les barrières de police, à signaler discrètement tout fait ou individu suspect aux forces de défense et de sécurité sur place ou via les numéros verts suivants, 17, 16, 10 10 ou 80 00 11 10, à avoir sur soi un document d’identité

La 26e édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO) coïncide avec le cinquantenaire de la manifestation.

La cérémonie d’ouverture du FESPACO 2019 est prévue ce samedi dans l’après-midi au stade municipal Joseph Colombo sous la présidence du Chef de l’Etat, Roch Marc Christian Kaboré.

Présentation à Abidjan de la 3è édition du festival François Konian

La troisième édition du festival François Konian 2019, du nom du célèbre producteur et promoteur culturel ivoirien (décédé en 2016), prévue à Morofé (district de Yamoussoukro, capitale politique et administrative ivoirienne) du 07 au 09 juin prochain, a été présentée vendredi à Abidjan à la presse, a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.Organisé pour cette édition 2019 autour du thème « François Konian, quel héritage pour la musique ivoirienne », ce festival a essentiellement pour objectif de perpétuer l’œuvre culturelle de feu François Konian et de rassembler la communauté ivoirienne autour de sa culture et de ses potentialités.

«Nous avons initié ce festival pour promouvoir les œuvres de François Konian et honorer sa mémoire. Au cours de cette édition, nous allons réhabiliter le foyer des jeunes de Morofé ( village natal de M. Konian) et installer nos mamans à l’intérieur des marchés », a expliqué Rodrigue Kouadio, le commissaire général de ce festival dans une conférence de présentation aux journalistes.

Environ 5000 festivaliers en provenance de toute la Côte d’Ivoire et notamment de 24 villages du district de Yamoussoukro,  sont attendus à ce rendez-vous culturel, a précisé M. Kouadio.

«Cette troisième édition qui durera trois jours au centre culturel de Morofé, s’articulera autour de 4 temps forts. Notamment, les hommages, les journées commerciales et gastronomiques, les concerts géants, les actions sociales, les journées sportives avec le lancement du tournoi de football », a souligné le promoteur, lançant un appel au soutien des cadres de Yamoussoukro et au-delà de tous les acteurs culturels ivoiriens ayant bénéficié de la formation culturelle  de feu François Konian.

Poursuivant, M. Kouadio a fait savoir que des actions seront entreprises auprès de plusieurs générations artistiques ivoiriennes et de nombreuses stars de la musique ivoirienne dont David Tayorault et  Bebi Philip pour meubler les animations musicales de ce festival.

Fils de Morofé, fondateur de la célèbre radio commerciale JAM, François Konian était l’une des icônes de l’industrie musicale ivoirienne durant plusieurs décennies.

Célèbre producteur des années 1980, M. Konian a travaillé avec des figures mondiales de la musique dont la star américaine James Brown. En Côte d’Ivoire, il a produit plusieurs artistes de renom dont Nayanka Bell, Dapley Stone et le groupe Woya.  Appelé affectueusement « le Boss» par ses proches,  François Konian est décédé le 07 juin  2016 des suites d’une courte maladie.

Présentation à Abidjan d’un collectif d’artistes pour la victoire du RHDP en 2020

Un collectif d’artistes pour la victoire du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP) a été présenté, jeudi à Abidjan, au cours d’une cérémonie aux allures festives, a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.Selon le Président du Collectif des artistes pour la victoire du RHDP (CAVR), Lamine Diomandé alias Tassouman, «notre pays est en train de changer de  coloration politique », c’est pourquoi, les artistes doivent agir pour demander aux uns et autres d’avoir le «bon ton».

Le CAVR qui entend également s’engager dans la promotion de la paix, de la cohésion sociale et de la réconciliation nationale lancera le 1er mars prochain une caravane artistique à partir de Bouaké, la capitale de la paix.

« Après Bouaké, la caravane sera le  16  mars à Yamoussoukro, le 23 mars à Dimbokro, le 30 mars à Adiaké pour prôner la paix, la cohésion sociale et la réconciliation nationale» a expliqué Tassouman, rassurant qu’elle se fera avec «tout le monde sans exclusion d’artistes et de genre musicale».

Plusieurs figures emblématiques de la scène musicales ivoiriennes dont Daouda le Sentimentale, Mawa Traoré et Antoinette  Konan appartiennent à ce collectif qui revendique plus de 500 artistes.

Le CNDH signe un partenariat pour sensibiliser les festivaliers du FEMUA 12 sur les droits de l’homme

La Fondation Magic System ( du nom du mythique groupe musical ivoirien Magic System) a renouvelé mardi à Abidjan, son partenariat avec le Conseil national des droits de l’homme (CNDH) de Côte d’Ivoire dans l’optique de sensibiliser les festivaliers de la 12è édition du Festival des musiques urbaines d’Anoumabo ( FEMUA) sur les droits de l’homme, a constaté APA sur place .La douzième édition du FEMUA qui est l’un des plus des grands festivals d’Afrique est prévue à Abidjan du 23 au 28 avril 2019 autour du thème «Genre et développement».

«La thématique du FEMUA 12 nous concerne à plus d’un titre. Nous allons poursuivre avec la Fondation Magic System notre mandat de promotion, de protection et de défense des droits de l’homme à travers des actions de communication, des espaces de débats constructifs», a assuré Namizata Sangaré, la présidente du CNDH après la signature de ce renouvellement de partenariat avec Salif Traoré dit A’Salfo, le président de la Fondation Magic System.

« Nous allons mettre à la disposition de la Fondation Magic System des experts pour animer des panels sur les droits de l’homme. Nous sommes convaincus que cette édition permettra encore d’initier des actions concrètes dans le cadre de la sensibilisation et de l’éducation des populations », a ajouté Mme Sangaré, rappelant que depuis la 10è édition du FEMUA en 2017, son institution a scellé un partenariat avec la Fondation Magic System.

« L’Union entre le CNDH et la Fondation Magic System contribue à faire connaître aux populations leurs droits et à valoriser la dignité humaine », a-t-elle par ailleurs souligné, estimant que « le FEMUA est une vitrine culturelle pour notre pays ».

Avant elle, Salif Traoré dit A’Salfo, le président de la Fondation Magic System a dit sa joie de renouveler ce partenariat avec le CNDH. « Nous voulons être une courroie de transmission des actions du CNDH », a-t-il dit, souhaitant que le FEMUA demeure une plateforme de communication pour cette institution.

« Cette troisième année de collaboration doit être la consécration de nos excellents rapports. Comme les deux précédentes années, il s’agira pour nos deux structures de conjuguer leurs efforts à travers ce prestigieux événement qu’est le FEMUA pour nous rapprocher davantage des populations », a expliqué auparavant, Jean-Louis Boua, le directeur exécutif de la Fondation Magic System.

Poursuivant, M. Boua a fait savoir que «notre collaboration consistera comme les éditions précédentes à offrir au CNDH nos différentes plateformes culturelles, scientifiques, sportives et celles dédiées aux enfants afin d’y déployer ses activités ».

En plus de l’aspect festif, le FEMUA se veut une tribune d’échanges, de promotion des droits de l’homme.

Le FEMUA qui se définit comme un des plus grands festivals de l’Afrique subsaharienne, se tient tous les ans dans une ville cosmopolite. Sa programmation artistique symbolise l’intégration. C’est également le témoignage d’une reconnaissance au village Anoumabo (commune de Marcory au Sud d’Abidjan) qui a vu naître les membres du groupe Magic System et de permettre à travers ce festival de poser des actions sociales au profit des populations ivoiriennes et africaines.

En outre, le FEMUA est un facteur de développement par ses actions sociales. Ainsi donc depuis sa création à ce jour, il compte à son actif la réhabilitation et l’équipement d’hôpitaux, d’orphelinats, de pouponnières, des dons aux réfugiés ainsi que la construction de plusieurs écoles primaires et maternelles offertes à l’Etat de Côte d’Ivoire.

Dobet Gnahoré en concert à l’Institut français d’Abidjan, samedi

L’artiste ivoirienne Dobet Gnahoré se sera en concert, samedi, à l’Institut français d’Abidjan où elle promet un show époustouflant aux mélomanes de la capitale économique ivoirienne.Ce concert de Dobet Gnahoré, transfuge du village Kiyi de Werewere Liking Gnépo se déroulera sous l’impulsion de Gaou Productions, la structure de production du groupe musical ivoirien, Magic System.

« Dobet Gnahoré, l’une des dignes ambassadrices de la musique ivoirienne va se produire dans un spectacle inédit sur sa terre natale, Abidjan », rapporte une note d’information transmise à APA.

 La lauréate du Grammy Awards 2010, auteure de cinq albums dont le dernier en date est « Miziki » va offrir un spectacle de près de deux heures.

 « Je serai à Abidjan le 23 février à 20 heures à l’Institut français d’Abidjan pour un concert de ouf et une énergie de ouf. Je vous invite à vous y rendre massivement pour qu’on puisse s’amuser », déclare l’artiste citée par cette note.

Originaire de l’Ouest de la Côte d’Ivoire, Dobet Gnahoré est la fille aînée de Boni Gnahoré. Elle quitte l’école à l’âge de 12 ans pour rejoindre le Kiyi M’Bock de Werewere Liking Gnépo où elle apprend le théâtre, la danse, la musique et le chant.

Formée aux arts de la scène au sein de la Compagnie Kiyi M’Bock, Dobet Gnahoré y rencontre en 1996 Colin Laroche de Féline, guitariste français venu s’imprégner des musiques panafricaines avec qui elle compose ses premières chansons.

Et depuis près de quinze ans, Dobet Gnahoré vend la musique ivoirienne à travers le monde.

SIEL-2019 : Le Prix national de la culture attribué aux férus de la lecture

Le Prix national de la lecture, dans sa 5-ème édition, a été décerné, samedi à Casablanca, à dix lauréats amoureux et ce dans le cadre de la 25ème édition du Salon international de l’édition et du livre (SIEL-2019).Initié par le Réseau de lecture au Maroc, avec l’appui du ministère de la Culture et de la communication et le club Alif pour la lecture, ce Prix a été attribué à 10 personnes âgées entre 8 et 21 ans pour avoir lu entre 30 et 100 livres tout au long de cette compétition.

Ce Prix vice à faire de la lecture une pratique quotidienne pour l’ensemble des citoyens et d’encourager la lecture chez les jeunes.

La promotion de la lecture est un axe central de la politique sectorielle du ministère, a indiqué à cette occasion le ministre de la Culture et de la communication, Mohamed Laaraj, notant que le volet relatif à l’écriture et la lecture publique revêt une grande importance qui se manifeste par le nombre des activités et de manifestations organisées ainsi que les infrastructures, les institutions et les mécanismes d’appui.

Le Prix national s’inscrit dans le cadre d’un grand chantier qui vise à encourager la pratique de la lecture et à élargir le réseau des bibliothèques publiques modernes à l’échelle nationale, a-t-il indiqué, louant les efforts déployés par le réseau pour ancrer la pratique de la lecture chez les jeunes.

Présidentielle sénégalaise : quand les artistes célèbrent les réalisations de Macky Sall

Macky Sall est presque toujours devancé dans ses meetings de campagne par des chanteurs et comédiens qui, par des chants et des sketchs bien à propos, rappellent ou font découvrir à l’assistance ses réalisations durant son septennat.Ainsi, Sokhna Dieng, une adolescente originaire de la région de Kaolack (centre) qui s’est fait d’abord connaître dans « Sen Petit Gallé », une émission de vacances de la chaîne privée TFM dédiée aux enfants, à travers ses talents d’imitation des œuvres musicales d’artistes sénégalais, a impressionné mardi soir la foule de gens qui s’est déplacée au stade régional Lamine Guèye, du nom du premier président de l’Assemblée nationale du Sénégal indépendant.

S’inspirant d’une célèbre chanson de la diva Fatou Guéwel Diouf dédiée à Cheikh Ibrahima Fall, fidèle lieutenant de Cheikh Ahmadou Bamba, « Sokhou BB » (surnom de la jeune fille) a magnifié les réalisations du candidat Macky Sall (TER, autoroute Ila Touba, bourses familiales, etc.). Les envolées lyriques étaient telles que le chef de l’Etat n’a pu s’empêcher d’applaudir, imité en cela par le public qui, malgré l’heure tardive –il était un peu plus de minuit– s’est longuement livré à un standing ovation.

Sonorités locales

Les meetings et caravanes de Macky Sall, ainsi pour cette campagne qui a débuté le 3 février, sont savamment animés dans les différentes zones que traverse son cortège par des sonorités locales (sud, nord, centre) de musiciens chantant son œuvre, à la grande joie des grosses foules drainées par les meetings du candidat sortant.

Plus de dix morceaux ont ainsi été répertoriés par l’envoyé spécial d’APA. A commencer par Youssou Ndour, qui a repris la chanson « Alboury », jusqu’à Souleymane Faye et Pape Ndiaye Thiopet, en passant par les frères du mythique groupe casamançais « Touré Kunda ». Dans leurs chansons, ils célèbrent tous le bilan de Macky Sall et finissent par conclure qu’il mérite largement  un second mandat.

Pour sa part, le « Touré Kunda » réinterprétant son célèbre tube mandingue « Fondinké », en a profité pour déclamer que Macky Sall est le premier chef d’Etat sénégalais à mener son pays à un niveau jamais imaginé.

Ce morceau et « Alboury »  de Youssou Ndour servent, alternativement,  d’introduction à toute adresse de Macky Sall dans ses meetings de campagne.

Pas en reste, le comédien Sa Nekh et ses collègues Cheikh Ndiaye et Aziz Niane, membres de la troupe Soleil ainsi que Serigne Ngagne de la troupe Janxeen, toutes deux de Thiès, ville réputée être le fief du candidat Idrissa Seck, animent souvent les sorties du chef de l’Etat.

Le maire de cette région, située à 70 km de Dakar, Talla Sylla, a lui aussi concocté une chanson pour souhaiter un second mandat au candidat Macky Sall. Elle sera probablement jouée à fond lors du passage de la caravane de ce dernier dans la zone dimanche prochain, à la quinzième journée de la campagne électorale qui s’achève le 22 février, soit 24h avant le premier tour.

Touche internationale

Par ailleurs, le Gambien Jaliba Kuyateh qui a récemment chanté la réalisation du pont de Farafenni, une œuvre des présidents Macky Sall et Adama Barrow, a joué lui aussi sa partition durant cette campagne présidentielle sénégalaise en faveur du candidat de la coalition Benno Bokk Yaakaar (BBY, ensemble pour un même espoir) lors des meetings organisés dans des localités de la région naturelle de la Casamance (Ziguinchor, Kolda et Sédhiou).

Toutefois dans la région de Sédhiou, certains habitants se sont offusqués, dimanche dernier, du fait qu’on n’ait pas permis au célèbre groupe local, UCAS Band, de faire une prestation. Seuls Jaliba et le « Touré Kunda » ont joué.

Lancement de la nouvelle saison culturelle en Côte d’Ivoire

La rentrée culturelle 2019 a été officiellement lancée, mercredi à Abidjan, au cours d’une cérémonie festive qui a réuni les acteurs et opérateurs culturels ivoiriens, a constaté APA sur place.Au cours de cette rencontre, Maurice  Kouakou Bandaman, le ministre ivoirien de la Culturel et de la Francophonie a invité la famille culturelle ivoirienne à la cohésion et à travailler de concert avec son département ministériel « pour faire avancer les choses».

 « J’invite la famille culturelle de notre pays, les artistes à la cohésion. Les négociations avec les consommateurs culturels vont permettre aux artistes de vivre de mieux en mieux. Nous travaillons à renforcer les acquis. Aujourd’hui, nous pouvons rassurer les artistes qu’au-delà des attaques et des critiques, qu’il faut travailler ensemble pour faire avancer les choses», a plaidé M. Bandaman dans un discours d’orientation de cette nouvelle saison culturelle du pays.

 Selon lui, son département ministériel « avance » et les résultats positifs « sont nombreux ». Au nombre de ces bons points enregistrés par son ministère, il a entre autres fait savoir que la Côte d’Ivoire est classée dans le top 5 des pays africains ayant une promotion culturelle dynamique.

 « Nous sommes enviés et respectés. Soyez donc patients », a-t-il conseillé à la famille culturelle ivoirienne assurant dans la foulée, de la « mise en œuvre effective de la copie privée » en cette année 2019.

Auparavant M. Bandaman, a rappelé aux artistes la nécessité « d’épargner et investir » leurs ressources financières afin de garantir leur retraite.

Avant lui, Assé Alexandre et Fausseni Dembélé, respectivement, porte-parole des acteurs culturels et ex-directeur de cabinet du ministère de la culture (nommé directeur général de la Radiodiffusion télévision ivoirienne), ont salué les qualités managériales de M. Bandaman à la tête du ministère de la Culture et de la Francophonie.

 « Nous les acteurs, nous vous assurons de notre disponibilité à vous soutenir pour vos futures actions», a assuré M. Assé au ministre. Dix-sept personnalités culturelles ont été distinguées lors de cette cérémonie dans l’ordre du mérite culturel ivoirien dont l’artiste-chanteur DJ Arafat élevé au grade d’officier de l’ordre du mérite culturel.

L’exigence de cadeaux à la Saint-Valentin «galvaude» la célébration de l’amour (psychologue)

L’exigence de cadeaux à la Saint-Valentin, célébrée chaque 14 février, «galvaude» la fête de l’amour, estime la psycho-pédagogue ivoirienne Odile Pohan, pour qui «l’amour n’est pas quantifiable», mais est plutôt «qualité».«Aujourd’hui, on met plus l’accent sur les cadeaux, il faut éviter cela (car) la Saint-Valentin est une célébration de l’amour », affirme Mme Odile Pohan, qui relève que « de plus en plus, ce qu’on offre commence à prendre le pas sur ce que la fête devrait être réellement, la fête des amoureux ».

Magnifier l’amour est, selon elle, « montrer qu’au-delà des disputes dans un couple, on peut rester dans des relations intelligentes, affectives et célébrer l’autre ». Si la Saint-Valentin est une saison où les commerçants font leurs choux gras, on ne devrait pas toutefois regarder ce qu’on donne.

Elle réfute qu’on « galvaude » cette fête en étant exigeant sur ce que le partenaire offre le jour de la Saint-Valentin pour exprimer sa flamme, tout en soutenant que « l’amour n’est pas quantifiable, l’amour est qualité : comment je t’aime et non combien je t’aime ».   

La journée de la Saint-Valentin, considérée dans de nombreux pays comme la fête de l’amour, est une aubaine pour les couples pour échanger des mots doux et des cadeaux comme preuves d’amour ainsi que des roses rouges qui sont l’emblème de la passion. 

A Cocody, une commune huppée dans l’Est d’Abidjan, Amadou Méga, un vendeur de fleurs, a fait des commandes de roses rouges auprès de ses fournisseurs qui, eux, s’approvisionnent au Kényan, au Liban ou en France. Il compte faire de bonnes affaires avec les femmes, les plus gros demandeurs.  

Le 14 février ne correspond à aucune fête dans la religion romaine et n’a pas d’origine antique. La Saint-Valentin n’est pas reconnue comme une fête liturgique au sein de l’église catholique, affirme un prêtre ivoirien qui a requis l’anonymat. 

« Je pense que c’est bon (de célébrer l’amour car), ce sont les choses que les gens vivent » au quotidien,  estime ce prêtre. Pour lui, on peut fêter la Saint-Valentin au sein de l’église catholique, toutefois on peut lui « donner un caractère saint et spirituel ».   

La légende prétend que Valentin, dans la Rome antique, acceptait discrètement d’unir les fiancés par les liens du mariage. Et ce, après que l’empereur romain Claude II, un homme cruel, engagé dans des campagnes militaires sanglantes, a décidé d’annuler tous les mariages sur son territoire.

Éprouvant des difficultés à recruter des soldats, l’empereur pense que beaucoup d’hommes préfèrent rester auprès de leur épouse ou de leur fiancée. Il lève la loi stipulant que tout nouveau marié ne peut aller sur un champ de guerre, contraignant tous les jeunes à être disponible pour livrer la bataille. 

Un fois les jeunes hommes assurés par les paroles de Valentin, celui-ci leur donnait en guise d’offrande une fleur de son jardin, et que ceux-ci s’empressaient de rejoindre leurs dulcinées pour leur offrir ces fleurs.

L’empereur informé de ces consultations de Valentin, ordonne qu’ il soit arrêté. Pris vers l’an 270, il répond avec ferveur à l’empereur Claude qui l’interroge avant de le faire conduire devant le juge. Et, après différents tourments et tortures, Valentin est décapité vers 273.

Fiancés et célibataires se sont placés sous son patronage. Valentin est également le « Saint patron des amoureux » et le jour supposé de son martyr, le 14 février, correspondait déjà dans la Rome Antique, aux festivités païennes de l’amour, marquant l’arrivée du printemps.

 On vénère la plupart de ses reliques à Rome, dans l’église Sainte Praxède.  La fête religieuse de Saint Valentin a été otée du calendrier liturgique romain en 1969 par le Pape Paul VI, mais conservée dans les calendriers régionaux. Au XXe et XXIe siècles, cette fête prend un virage commercial.

DJ Arafat élevé au grade d’officier de l’ordre du mérite culturel ivoirien

L’artiste-chanteur ivoirien Huon Ange Didier alias DJ Arafat, l’un des plus célèbres artistes faiseurs de Coupé-décalé ( Rythme musical urbain ivoirien) du pays, a été élevé mercredi à Abidjan, au grade d’officier de l’ordre du mérite culturel ivoirien pour sa « contribution au rayonnement de la culture ivoirienne », a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.Cette distinction a été faite à la faveur du lancement officiel de la rentrée culturelle 2019 du ministère ivoirien de la Culture et de la Francophonie.

« Cette année, nous admettons notre fils Huon Ange Didier. C’est un jeune artiste travailleur qui contribue au rayonnement mondial de la culture ivoirienne. Notre fils a grandi et mûri et il s’est engagé à être un modèle pour la jeunesse ivoirienne », a dit Maurice Kouakou Bandaman, le ministre ivoirien de la Culture et de la Francophonie remettant à l’artiste sa médaille au nom du président de la République.

Hormis DJ Arafat, seize agents du ministère ivoirien de la Culture et de la Francophonie ont été distingués dont six  élevés au grade d’officier de l’ordre du mérite culturel ivoirien et dix au grade de chevalier de l’ordre du mérite culturel.

Décès à Abidjan de Noël Zakri, une ancienne gloire de la musique ivoirienne (Entourage)

L’artiste-chanteur Noël Zakri, une ancienne gloire de la musique ivoirienne, est décédé dimanche à Abidjan des suites d’une longue maladie à l’âge de 72 ans, a appris APA lundi auprès de sa famille.Selon cette source, le sexagénaire qui avait fait un accident vasculaire  cérébral (AVC) en 2014 traînait encore les séquelles de cette maladie jusqu’à « hier dimanche où il a fait une nouvelle crise et a succombé à ce mal  alors qu’on l’évacuait vers un centre de santé».

 Noël Zakri était l’une  des figures de proue de la musique ivoirienne dans les années 1970-1980  avec plusieurs tubes à succès dans sa discographie dont «Loterie nationale» et « Super Yohou».

L’artiste musicienne burkinabè Stelbee nominée au prix ‘’Lifetime Achievement Award »

L’artiste burkinabè Stella Aïcha Sagnon, alias Stelbee, est nominée au prix «Lifetime Achievement Award» 2019 de l’ONG Indienne Peaceful mind, a-t-on appris dimanche auprès de la musicienne.«L’année 2019 débute avec une nouvelle que j’aimerais partager avec vous », écrit la chanteuse sur sa page Facebook, visitée par APA, dimanche. 

Elle ajoute dans le même texte : «Nous avons été nominés pour recevoir le « Trophée rendant hommage aux œuvres réalisées tout au long de notre vie « , décerné pour la première fois à des Artistes par la Fondation Indienne Peaceful mind». 

Il en ressort également que le trophée sera remis à Lusaka (en Zambie), lors de la cérémonie du « Executive Leadership Summit, The heroes we deserve », en présence de ministres, Ambassadeurs, Leaders et autorités les plus influentes du continent.

Stella Aïcha Sagnon, allias Stelbee, dit merci à tous ses fans et tous ceux qui la suivent, avant de préciser : «Nous représentons les valeurs de notre Culture et de notre Continent !».

 Le prix «Lifetime Achievement Award» est un trophée qui rend hommage aux œuvres réalisées tout au long de la vie. C’est pour la première fois qu’il est décerné à des artistes par l’ONG Indienne Peaceful mind. 

Originaire du Burkina Faso, Stelbee, depuis le Maroc où elle réside actuellement, s’est imposée comme une artiste légendaire focalisée sur la promotion des valeurs culturelles et ancestrales du continent africain.

L’artiste musicienne a mis  sur le marché discographique, sa première œuvre musicale intitulée «Femme consciente», en 2013.

 

 

Le journaliste Samba Oumar Fall publie deux romans

Samba Oumar Fall, journaliste au quotidien national Le Soleil, annonce dans un communiqué reçu à APA, la publication de « Mortelles solitudes » et «Benjamin», deux romans qui jettent un regard sur « la pêche et ses conséquences néfastes » et sur «l’univers du trafic de la drogue» au Sénégal.Parus aux éditions Harmattan du Sénégal, ces deux ouvrages portent à quatre les romans déjà publiés Samba Oumar Fall, auteur de « Un amour au fond de l’océan » et « La misère des temps », tous parus en 2013.

Rédigé sur 140 pages, « Mortelles solitudes » raconte l’histoire d’une famille de pêcheurs saint-louisiens qui voient leur gagne-pain et leur mode de vie s’évanouir progressivement devant les dégâts causés par l’avancée de la mer.

« Des centaines de décès et disparitions sont enregistrées chaque année », au sein des familles de Guet-Ndar, le quartier de pêcheurs saint-louisiens habitant le long de la mer, signale le journaliste-écrivain qui pointe la fragilité des embarcations face à la furie des vagues et « les accrochages » des pêcheurs avec les garde-côtes mauritaniens.

Tout ce cocktail est une « sérieuse menace » pour Guet-Ndar, mais également Gokhu-Mbathie, autre quartier situé sur le front de mer, avertit Samba Oumar Fall dont l’autre nouveau roman, « Benjamin », évoque sur 250 pages un autre problème tout aussi poignant : le trafic de drogue au Sénégal.

« Fric, fastes et fesses font leur loi » dans l’univers du héros, le « jeune et téméraire Benjamin » qui a basculé dans cette vie après un voyage raté en Europe via une embarcation de fortune.

La cérémonie de dédicace des deux ouvrages est prévue en fin mars prochain à Saint-Louis, ville où l’auteur a séjourné comme correspondant du quotidien national Le Soleil.

Côte d’Ivoire: le secteur touristique offre plus de 230.000 emplois (Ministre)

Le secteur touristique et principalement celui de l’hôtellerie offre plus de 230.000 emplois en Côte d’Ivoire, a indiqué jeudi à Abidjan, Siandou Fofana, le ministre ivoirien du tourisme.« Aujourd’hui, en Côte d’Ivoire, c’est un plus de 230.000 emplois que le secteur touristique et principalement le secteur de l’hôtellerie offre. Tout ce secteur contribue à hauteur de 5,9% dans le Produit intérieur brut ( PIB) national », a déclaré M. Fofana au terme d’une visite guidée des chantiers des hôtels « Movenpick» et «Noom» et des travaux de rénovation de «Pullman Hôtel», tous les trois,  situés au Plateau, le centre des affaires d’Abidjan.

 « Ce sont des hôtels qui viennent pour rentrer dans la démarche de gouvernance qui vise principalement à faire en sorte que d’ici 2020, nous soyons véritablement un pays tourné vers le tourisme d’affaires et au-delà faire du tourisme un levier important de notre économie », a-t-il expliqué.

Par ailleurs, le ministre a annoncé,  dans la foulée que « dans les prochains jours, nous allons lancer le projet d’envergure qui est le palace d’Abidjan-Bingerville. C’est un hôtel de 1000 chambres dont les travaux de construction seront lancés d’ici la fin de l’année ».

Poursuivant, M. Fofana a réaffirmé la volonté du gouvernement ivoirien à œuvrer de sorte à ce que la  Côte d’Ivoire devienne la cinquième puissance touristique de toute l’Afrique.

« Nous avons visité un certain nombre de chantiers. Mais, au niveau de l’hôtel Pullman, ce n’était pas un chantier. Nous avons vu un hôtel qui a été rénové avec l’introduction de beaucoup de nouveautés », a-t-il déclaré.

« Nous avons visité aussi le chantier de  Movenpick, un hôtel de quatre étoiles avec plus de 160 chambres qui avance merveilleusement bien.  Quant au chantier de l’hôtel Noom que nous avons aussi visité, les travaux s’achèveront au mois de juillet prochain », a expliqué le ministre, se félicitant  de ce que ces hôtels en construction viennent pour « compléter l’offre touristique et hôtelière » de la capitale économique ivoirienne.

Le rappeur français Maître Gims annonce un studio d’enregistrement «gratuit» à Abobo

Le célèbre rappeur et chanteur français d’origine congolaise, Maître Gims de son vrai nom Gandhi Djuna, a annoncé mardi à Abidjan, la création d’un studio d’enregistrement « gratuit » pour les jeunes artistes « les plus démunis» d’Abobo, une commune populaire au Nord de la capitale économique ivoirienne.« Le projet de création d’un studio d’enregistrement ici est très sérieux. C’est une très bonne idée de créer un studio d’enregistrement ici à Abobo. Dans le fonctionnement de ce studio, il faudrait que ce soit gratuit pour les artistes les plus démunis et les grands artistes devront payer», a annoncé Maître Gims au cours d’une rencontre d’échanges avec les artistes et les jeunes d’Abobo qui s’est déroulée dans une ambiance électrique à la mairie.

Le rappeur français a été invité à Abobo par Hamed Bakayoko, le ministre ivoirien de la défense, par ailleurs, nouveau maire de cette commune. 

« On m’a soumis le projet de parrainer un jeune artiste d’ici à l’issue d’un concours. J’ai trouvé cela intéressant. Je vais apporter mon soutien au vainqueur de ce concours. On m’a tendu la main dans ma carrière, donc c’est à mon tour de tendre la main», a également promis l’artiste expliquant que le but, « c’est de faire sortir un talent de ce quartier ».

Avant lui, Hamed Bakayoko, le premier magistrat d’Abobo, a fait  savoir aux jeunes de sa commune que « j’ai invité Maître Gims pour qu’il puisse vous inspirer. Il est une grande fierté parce que c’est le succès d’un jeune qui s’est battu».

Selon la « conviction » de  M. Bakayoko, pour réussir dans la vie,  il faut s’inspirer de modèles. « J’ai voulu qu’il vienne vous apporter son énergie, son aura pour que vous soyez aussi des succès pour Abobo », a-t-il déclaré, annonçant successivement lui-aussi, la création du studio d’enregistrement (sus-indiqué) et un concours artistique dont le vainqueur sera parrainé par Maître Gims.

Avant cette rencontre d’échanges avec les jeunes de cette commune, Maître Gims a visité le lycée municipal d’Abobo où il a communié avec les élèves de cet établissement.

FESPACO 2019 : 165 films convoitent les prix en jeu (officiel)

Au total 165 films dans sept catégories sont en concurrence pour les prix mis en jeu à l’occasion du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO), prévu du 27 février eu 2 mars prochain, a-t-on appris auprès des organisateurs.Selon un document parvenu à APA, mardi, et signé par le Délégué général (DG) du FESPACO, Arzouma Soma,  20 réalisateurs dont quatre femmes sont en lice pour l’Etalon d’Or de Yennenga, la plus importante récompense de l’évènement cinématographique.

Le Burkina Faso dans cette catégorie a réussi à positionner trois films : celui de la réalisatrice Apolline Traore qui présente «Desrances», celui des réalisateurs Abdoulaye Dao et Eric Lingani dont l’œuvre est «Duga ou les charognards» et enfin le film d’Issiaka Konaté intitulé «Hakilitan ou mémoire en fuite».

Dans la catégorie documentaire, long métrage, 21 films sont sélectionnés dont trois venant du Burkina. Il s’agit de «Les cimetières des éléphants» d’Eléonore Yameogo, «Le loup d’or de Balolé» de Aîcha Boro et «Pas d’or de Kalsaka» de Michel Zongo.

Au niveau de la catégorie fiction court métrage, 28 films sont en compétition.

Le Burkina Faso domine la partie avec quatre films sélectionnés, tandis qu’un pays comme le Sénégal y est présent avec trois films.

Dans la compétition films des écoles, 16 œuvres  ont été sélectionnées. Le Burkina Faso domine encore dans cette catégorie avec trois films : «L’aube d’un crépuscule» de Ahmed Assane Zeda, «La poupée» de Isabelle Kouraogo et «Maison de retraite» de Ismael Kafando.

Cette année, le Festival panafricain du Cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO) célèbre son cinquantenaire placé sous le thème: «Confronter notre mémoire et forger l’avenir d’un cinéma panafricain dans son essence, son économie et sa diversité».

La Côte d’Ivoire signe un accord de coopération touristique avec l’Espagne

Le ministre ivoirien du Tourisme et des loisirs, Siandou Fofana, a signé un protocole d’accord de coopération avec son homologue d’Espagne Reyes Maroto IIIera, dont le pays est la deuxième puissance touristique mondiale, en marge du « Fitur et d’Investour », selon une note transmise mercredi à APA.Cet accord signé entre M. Siandou et la ministre du Commerce, de  l’industrie et du tourisme d’Espagne, Reyes Maroto Illera, devrait  permettre de renforcer « le partage d’expériences, les investissements,  l’assistance technique et la promotion du tourisme dans les pays  respectifs ».

L’Espagne qui comprend 17  territoires autonomes, s’est doté d’une stratégie pour le développement  du secteur touristique jusqu’à l’horizon 2030,  avec pour objectif de  rester un leader mondial. Cette coopération vise pour le pays à  valoriser son patrimoine culturel et touristique. 

Pour  sa part, le ministre ivoirien du Tourisme, Siandou Fofana, s’est dit «  très heureux de la signature de cet accord qui viendra ouvrir de  nouveaux horizons au secteur du tourisme de la Côte d’Ivoire et  favoriser la création de richesses au profit des acteurs du tourisme et  des populations ».  

Il a présenté le projet «  Sublime Côte d’Ivoire »  qui est la stratégie de développement  touristique dont s’est doté le gouvernement ivoirien. Le pays développe  aujourd’hui un nouveau leadership en matière de tourisme et envisage  d’investir plus de 3.000 milliards Fcfa dans le secteur d’ici à 2025. 

M.  Siandou a été par ailleurs reçu par le secrétaire général de  l’Organisation mondiale du tourisme (OMT), Zurab Pololikashvili. Cette  visite de courtoisie et d’amitié a été l’occasion de renforcer les liens  existants entre l’OMT et la Côte d’Ivoire. 

Le  secrétaire général de l’organisation, Zurab Pololikashvili, a réaffirmé  son soutien dans la mise en œuvre de la stratégie « Sublime Côte  d’Ivoire » et s’est enquis de l’état d’avancement des projets en  cours. 

Il a félicité le ministre ivoirien du  Tourisme et des loisirs pour avoir posé la candidature de la Côte  d’Ivoire au Conseil exécutif de l’OMT et s’est réjoui de voir le pays  occuper les premiers plans de l’organisation.  

La  10ème  édition du Forum touristique sur les investissements et les  opportunités d’affaires en Afrique (Investour), est conjointement  organisée par l’OMT, la Foire internationale du tourisme (FITUR), et  Casa Africa (Représentant du gouvernement espagnol).

Ce  forum, prévu le 24 janvier 2019 à la FITUR,  à Madrid, en Espagne, vise  à stimuler le développement du tourisme durable, attirer les  investissements et à booster l’entrepreneuriat en Afrique. L’événement  comprend deux sessions : des tables rondes et des rencontres B to B.  

Décès de la star zimbabwéenne Oliver Mtukudzi

Oliver Mtukudzi, la star de la musique zimbabwéenne, est décédé mercredi dans une clinique privée de Harare, a-t-on appris de sources médiatiques.Selon le quotidien officiel Herald, Mtukudzi, surnommé affectueusement «Tuku» par ses millions de fans a succombé à une maladie chronique.

L’artiste zimbabwéen a été hospitalisé plusieurs fois depuis 2018 et avait dû annuler certains de ses concerts. Il avait 66 ans.

Sa famille n’a pas encore fait de déclaration.

Mtukudzi était le musicien zimbabwéen le plus connu. Il a collaboré avec plusieurs artistes africains et étrangers.