Des pasteurs « viennent chez nous prendre des talismans », révèle un prêtre Vodou

Azim Orou Gouraabdou, un prêtre Vodou, révèle accueillir des pasteurs pour des talismans, objets portant des signes consacrés auxquels sont attribuées des vertus de protection et de pouvoir, lors d’une conférence de presse lundi soir à Abidjan.« Des pasteurs viennent chez nous pour prendre des talismans, des bougies bien préparées pour aller allumer dans les églises, ou parfois à la construction des églises, c’est nous qui allons enterrer des trucs » pour le succès de leur ministère, a dit Azim Orou, en visite à Abidjan, précisant que « ce n’est ni pour critiquer des religions» parce qu’il a des amis pasteurs.

Il a insisté que le Vodou à l’instar du GPS sert de guide, donc quelque chose qu’on peut utiliser et aller de pas à pas dans le chemin de sa destinée. Pour celui qui le pratique, il empêche ce dernier de faire certaines erreurs tout en étant en harmonie avec l’humanité.

Cependant, « d’autres personnes utilisent le Vodou pour l’escroquerie ou dans leur intérêt égoïste, par exemple faire du mal à une personne. (Car) on peut prendre le Vodou et envoûter quelqu’un comme on peut prendre le Vodou pour désenvoûter parce que c’est une épée à double trachant », a-t-il ajouté.    

« Tel qu’il est bon, c’est tel qu’il est mauvais. Mais moi, le Vodou, je l’utilise pour mon propre bien-être et pour ceux qui m’entourent », a-t-il fait savoir, insinuant qu’en réalité le Vodou sert à contrôler des événements au travers de certains éléments tels l’eau, l’air, le feu, la terre, le tonnerre.

«Le tonnerre, on le sait, est un dieu de foudre et tout ce qui est brutal, agité, c’est son rôle, mais dans son utilité normale, on le prend pour contrôler la météo ; si on doit l’utiliser dans les règles de la nature, c’est pour arrêter par exemple la pluie, faire tomber la pluie ou réduire le taux de soleil », a-t-il noté.

Le Vodou « représente chaque branche de la nature », a synthétisé Azim Orou, invitant les Africains à « revenir à leur source » et leur culture pour faire face aux défis des futures générations qui ont besoin d’être guidées.  

Décès à Abidjan de l’homme de Lettres, Pr Barthélémy Kotchy

L’homme de Lettres Pr Barthélémy Kotchy est décédé, ce samedi, à Abidjan, a appris APA de sources concordantes.gé de 85 ans, Pr Barthélémy Kotchy, universitaire émérite et écrivain, était jusqu’à son décès, des suites d’une «longue maladie», président Honoraire de l’Académie des sciences, de la culture et des arts, des diasporas (ASCAD).

Militant de la gauche démocratique, il était, également, un cadre du Front populaire ivoirien (FPI, parti de Laurent Gbagbo).

Lancement du 10è Festival des Nomades en Mauritanie

La 10e édition du Festival des Nomades a été lancée, jeudi soir au nord de Nouakchott, avec des courses de chevaux et de chameaux, des chants folkloriques et des expositions de l’artisanat, a-t-on appris auprès du ministère de la Culture, vendredi à Nouakchott.La présente édition organisée sous le thème « L’authenticité nationale pour rejeter la violence et la haine » se propose de souligner le rôle de la culture dans le renforcement des relations internationales et dans le rapprochement des peuples.

Elle connait une présence canadienne matérialisée notamment par l’ambassadeur de ce pays résidant au Maroc et une mission artistique canadienne.

Dans un mot à l’ouverture de l’évènement, le ministre mauritanien de la Culture, de l’Artisanat et des Relations avec le Parlement, Sidi Mohamed Ould Maham, s’est appesanti sur la relation intime liant la vie nomade et les valeurs chevaleresques.

Il a également considéré que ce festival offre une opportunité réelle pour faire connaître les valeurs exemplaires de la société nomade, rappelant le rôle fondamental que joue la culture dans la promotion du secteur touristique.

De son côté, le promoteur du festival qui dure 10 jours, Mohamed Mahmoud Ould Atigh, a expliqué que la présente manifestation a pour but de faire connaitre la culture des nomades transhumants mauritaniens qui ont vécu sur cette terre pendant les siècles passés.

Il s’agit particulièrement de vulgariser les valeurs, la culture et les traditions de la Mauritanie, a-t-il précisé.

Fespaco 2019: trois films burkinabè à la conquête de l’Etalon d’or de Yennenga

Le Burkina Faso sera représenté au prochain Festival panafricain du Cinéma et de la télévision de Ouagadougou (Fespaco) prévu en fin février 2019 par trois films parmi les 20 longs métrages de fiction en compétition pour l’Etalon d’or de Yennenga (trophée le plus convoité).

Selon la liste des films sélectionnés rendue publique par le comité d’organisation, le Burkina Faso sera représenté par «Desrances» de la réalisatrice Apolline Traoré,  «Hakilitan (Mémoire en fuite)» de Issiaka Konaté et «Duga (les charognards)» des réalisateurs Abdoulaye Dao et Hervé Eric Lengani.

Cette année, le Festival panafricain du Cinéma et de la télévision de Ouagadougou (Fespaco) célèbre son cinquantenaire qui va se tenir du 23 février au 2 mars 2019.

La biennale est placée sous le thème : «Confronter notre mémoire et forger l’avenir d’un cinéma panafricain dans son essence, son économie et sa diversité».

Le comité d’organisation, avec à sa tête, le ministre burkinabè en charge de la Culture, a animé une conférence de presse, le mardi 15 janvier 2019 au siège de l’UNESCO à Paris.

Le cinéma burkinabè est à la recherche du premier prix du festival depuis plus de 20 ans, après le sacre de Gaston Kaboré avec son film «Buud-Yam» en 1997.

Le défunt Idrissa Ouédraogo (décédé en février 2018) a été, quant lui, le premier réalisateur burkinabè à décrocher l’Etalon d’or de Yennenga en 1991.

Liste des films sélectionnés dans la catégorie long métrage

Titre

Réalisateur (trice)

Nom et prénoms

Pays

1

FIVE FINGERS FOR MARSEILLES

Michael MATTHEWS

Afrique du Sud

2

SEW THE WINTER TO MY SKIN

Qubeka JAHMIL X.T

Afrique du Sud

3

ILA AKHIR EZZAMAN (JUSQU’A LA FIN DES TEMPS)

Yasmine CHOUIKH

Algérie

4

DESRANCES

Apolline TRAORE

Burkina Faso

5

DUGA
(LES CHAROGNARDS)

Abdoulaye DAO/ Hervé Eric LENGANI

Burkina Faso

6

HAKILITAN
(MEMOIRE EN FUITE)

Issiaka KONATE

Burkina Faso

7

MIRACULOUS WEAPONS
(LES ARMES MIRACULEUSES)

Jean-Pierre BEKOLO

Cameroun

8

RESOLUTION

Boris OUE/ Marcel SAGNE

Côte d’Ivoire

9

KARMA

Khaled
YOUSSEF

Egypte

10

KETEKE

Peter SEDUFIA

Ghana

11

RAFIKI

Wanuri KAHUI

Kenya

12

BARKOMO
(LA GROTTE)

Aboubacar Bablé DRABA & Boucary OMBOTIMBÉ

Mali

13

INDIGO

Selma BARGACH

Maroc

14

MABATA BATA

Joao Luis SOL DE CARVALHO

Mozambique

15

HAKKUNDE

Oluseyi Asurf AMUWA

Nigeria

16

THE MERCY OF THE JUNGLE

Joel KAREKEZI

Rwanda

17

AKASHA

Hajooj
KUKA

Soudan

18

T-JUNCTION

Amil SHIVJI

Tanzanie

19

FATWA

Mahmoud BEN MAHMOUD

Tunisie

20

REGARDE-MOI
(LOOK AT ME)

Nejib BELKADHI

Tunisie

Prise de fonction de la nouvelle représentante de l’UNESCO en Côte d’Ivoire

La nouvelle représentante et chef du Bureau de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) en Côte d’Ivoire, Anne Lemaistre a officiellement pris ses fonctions, lundi à Abidjan.Selon un communiqué transmis à APA, Mme Lemaistre, titulaire d’une maîtrise de droit et relations internationales, obtenue à Paris en 1988, portant sur des travaux de recherche relatifs à la Convention de 1970 de l’UNESCO, remplace M. Yao Ydo qui a occupé ce poste pendant plus de 5 ans.

Passionnée de culture, Anne Lemaistre est entrée à l’UNESCO en 1993 en tant qu’experte associée au sein de la Division du patrimoine culturel où, jusqu’en 1999, elle a travaillé tout particulièrement sur le Programme international en faveur d’Angkor (Cambodge).

Elle a ainsi contribué à la création et à la mise en place du Comité international de coordination pour la sauvegarde et le développement du site d’Angkor.

Après avoir travaillé à la conservation du patrimoine mondial à l’UNESCO au siège à Paris, c’est en tant que chef du Bureau à Phnom Penh et Représentante de l’UNESCO au Cambodge qu’elle a foulé de nouveau le sol cambodgien en 2010.

« C’est une représentante enthousiaste, chaleureuse et heureuse de venir en terre d’Eburnie, qui a rencontré ce matin le personnel de l’UNESCO en Côte d’Ivoire, dans le cadre d’une réunion de prise de contact », rapporte le communiqué, ajoutant qu’ « elle a annoncé quelques activités majeures de l’UNESCO en Côte d’Ivoire pour 2019, tout en rappelant les valeurs de l’organisation ».

Anne Lemaistre  n’a pas manqué de relever l’excellente relation qu’elle entretient depuis des années, avec son prédécesseur Yao Ydo, désormais Directeur régional de l’UNESCO pour l’Afrique de l’Ouest, basé à Abuja.

Spécialiste de la Convention de 1972 sur la protection du Patrimoine mondial culturel et naturel, Anne Lemaistre a été de 1999 à 2004, responsable de projets opérationnels pour la conservation du patrimoine culturel dans les régions Asie du Sud-Est et Europe centrale et orientale, où elle a été chargée des projets de l’UNESCO au Musée de l’Hermitage, au Théâtre du Bolchoï et plusieurs villes historiques de la région.

Elle est aussi spécialiste de la Convention de 1970 concernant les mesures à prendre pour interdire et empêcher l’importation, l’exportation et le transfert de propriété illicite des biens culturels.

Recensement de près de 800 éléments du patrimoine culturel immatériel ivoirien

Quelque 800 éléments du patrimoine culturel immatériel ivoirien ont été recensés en Côte d’Ivoire au terme d’un inventaire qui a coûté 260 millions FCFA, a indiqué mercredi à Abidjan, Maurice Kouakou Bandaman, le ministre ivoirien de la Culture et de la Francophonie.« 800 éléments ont été recensés au terme de l’inventaire du patrimoine culturel immatériel sur l’ensemble du territoire. Cet inventaire a coûté 260 millions FCFA et a été financé par l’UNESCO (150 millions FCFA) et par l’État de Côte d’Ivoire ( 110 millions FCFA) », a révélé M. Bandaman qui animait une conférence publique sur la question de la préservation du patrimoine culturel national et la restitution des biens culturels de la Côte d’Ivoire à l’extérieur.

 « Nous avons formé 500 personnes qui seront outillées  pour continuer ce travail de recensement des éléments culturels sur le terrain. C’est une première phase qui devrait être approfondie dans chaque région», a-t-il ajouté, soulignant l’intérêt de cette opération pour le pays.

Selon le ministre Bandaman,  ces éléments culturels ont un impact important sur la vie sociale et économique de la Côte d’Ivoire.  « Nous avons un savoir-faire important qui se perd. Ce sont des milliers de milliards de FCFA qui échappent à l’Afrique avec la perte de ces éléments culturels », a regretté le ministre de la Culture et de la Francophonie.

 Parlant du processus de restitution des biens culturels de la Côte d’Ivoire à l’extérieur qui a constitué le deuxième point à l’ordre du jour de sa communication, M. Bandaman a fait savoir  que ce sont au total entre 15 000 et 20 000 objets d’art ivoiriens estimés à une valeur de 6000 milliards FCFA qui sont détenus en occident.

« Dans les musées et galeries françaises, il y a environ 90 000 pièces d’origine africaine dont au moins 10% viennent de la Côte d’Ivoire», a-t-il poursuivi, précisant que « nous avons adressé aux autorités françaises, une liste de 148 objets d’art à nous restituer».

 Il a par ailleurs assuré que la Côte d’Ivoire est « bien engagée » dans le processus de retour de ces biens culturels avec un plan à plusieurs axes. Dans la foulée, le ministre de la culture a annoncé la construction de plusieurs infrastructures culturelles dans le pays dont  12 centres culturels intégrés avec en leur sein des musées et un «musée futuriste» à Abidjan.

« Nous nous réjouissons de la décision du président français Emmanuel Macron de restituer à l’Afrique ses biens culturels », a conclu M. Bandaman, saluant la « collaboration diplomatique et non conflictuelle» avec les autorités françaises.

En novembre 2017, le président français Emmanuel Macron annonçait à Ouagadougou au Burkina Faso, sa volonté de restituer au pays africains, qui feraient la demande, leurs objets d’art détenus en France.

Burkina : la problématique migratoire au menu du festival ‘’Dialogue de corps »

La 12e édition du festival de danse contemporaine ‘’Dialogue de corps » se déroule à Ouagadougou du 15 au 22 décembre 2018, autour de la problématique de la migration, a-t-on appis dimanche auprès des organisateurs.Selon un communiqué de presse du Centre de développement chorégraphique (CDC) la Termitière, organisateur de la manifestation, le thème retenu est : «Territoires et imaginaires».

«Par cette réflexion, nous voulons exprimer un état du monde et dire comment la danse contemporaine peut aiguiser le regard, éveiller les esprits et engager un mouvement personnel et collectif qui se doit de rester la force vive en chacun de nous», a expliqué le directeur artistique du festival, Salia Sanou.

Plusieurs activités sont au programme de la 12e édition du festival Dialogue du corps. Il s’agit de spectacles de danse, de table-rondes autour de la thématique du festival, d’expositions et de marché des arts chorégraphiques. 

Les différentes activités vont se dérouler essentiellement sur le site du CDC-La Termitière, au jardin de la musique Reem-Doogo et à la Place de la femme de Ouagadougou. 

Initié en 1997 par les chorégraphes Salia Sanou et Seydou Boro, le festival de danse contemporaine ‘’Dialogues de corps » constitue, de nos jours, un des rendez-vous incontournables de la création chorégraphique en Afrique.

Festival du Cinéma Africain de Khouribga : 15 films en compétition officielle

La 21ème édition du Festival du Cinéma Africain de Khouribga (FCAK), qui aura lieu du 15 au 22 décembre 2018, a programmé 15 films en compétition officielle qui seront départagé par un jury africain d’exception, présidé par M. Balufu Bakupa – Kanyinda, réalisateur congolais reconnu.Les films, qui seront en lice pour décrocher le « Prix Ousmane Sembène », proviennent de 14 différents pays d’Afrique, à savoir, le Cameroun, le Kenya, l’Afrique du Sud, le Maroc, l’Algérie, la Tunisie, la Tanzanie, le Benin, le Ghana, la Côte d’Ivoire, le Congo, le Rwanda, le Mali ou encore la Zambie, annoncent les organisateurs de ce festival, Initié par la Fondation du Festival du Cinéma Africain.

 Rendez-vous marquant de l’histoire du cinéma africain, le Festival du Cinéma Africain de Khouribga, qui souffle sa 41ème année d’existence, rendra hommage au patrimoine culturel angolais. Ainsi, quatre films angolais, « Alda & Maria », « Angola Année Zéro », « Paroles Cinéastes » ainsi que « Un Héros » seront projetés. Ils mettront en avant le relief exceptionnel de ce pays renaissant de ces cendres après avoir été lourdement affecté par les conflits et les guerres.

La production cinématographique angolaise a connu plusieurs évolutions ces dernières décennies, notamment depuis 2002 où le gouvernement a doté le cinéma angolais des budgets conséquents à sa réhabilitation. Une nouvelle génération de réalisateurs apparaît, et leurs projets cinématographiques sont encouragés.

Le Groupe OCP, à l’instar des éditions précédentes, soutiendra cette édition à travers l’organisation d’activités et rencontres culturelles pour la promotion des cultures et créations artistiques africaines. A cet effet, un vernissage d’une exposition internationale d’art contemporain d’Afrique en partenariat avec l’association Arkane, une rencontre littéraire avec l’écrivain angolais, Cornélio Caley, ainsi qu’une animation musicale locale sont prévus, le 21 décembre prochain, journée consacrée à l’hommage de la culture angolaise.

Plateforme incontournable des cinéastes et artistes africains de renom, cette 21ème édition du FCAK connaîtra la participation d’un jury africain d’exception, présidé par M. Balufu Bakupa – Kanyinda, réalisateur congolais reconnu. Le jury sera également composé de 6 autres membres dont M. Licínio Azevedo, cinéaste et écrivain brésilien installé au Mozambique, M. Oumar Sall, auteur et critique sénégalais, Mme Apolline Traore, cinéaste burkinabé, M. Zézé Gamboa, réalisateur angolais, Mme Noufissa Ben Chehida, actrice marocaine ainsi que Mme Yasmine Bel Mahi, journaliste marocaine.

Près de 20 000 objets d’art ivoiriens d’un coût de 6000 milliards FCFA détenus en Occident (Officiel)

Près de 20 000 objets d’art, d’origine ivoirienne estimés à 6000 milliards FCFA sont détenus à l’extérieur du pays, a appris APA, mercredi de source officielle, dans la capitale économique ivoirienne.Ce bilan a été dressé dans le  cadre du plan d’identification de  promotion et de restitution des biens culturels ivoiriens à l’étranger à l’instar d’autres pays africains.

Selon le ministre ivoirien de la communication et des médias,  Sidi Touré,  « notre pays compte des milliers d’œuvres d’art irrégulièrement détenus à l’extérieur,  notamment en occident ».

« Au moins 50 musées en Europe et en Amérique en dehors des collections privées  détiennent dans leurs collections respectives,  environ 20 000 objets d’art d’origine ivoirienne  estimés à 6000 milliards FCFA », a-t-il révélé.

« Dans le cadre du processus de retour de ces biens culturels mis en place avec  l’UNESCO et  la branche africaine du conseil international des musées (AFRICOM) , la Côte d’Ivoire a désigné deux médiateurs et conciliateurs auprès de ces organisations et une première liste  de 148 objets d’arts à  restituer  a été  transmise », a poursuivi le ministre Sidi Touré , porte-parole du gouvernent. 

 Ainsi, M. Touré a rappelé que « le musée des civilisations de Côte d’Ivoire  a été réhabilité ».

« Le gouvernement a engagé  diverses  actions en vue de construire un nouveau  musée de  stature internationale et 12 musées  régionaux  afin de créer un cadre favorable à  la conservation ,à la gestion et à la sécurisation  des œuvres d’arts qui seront restituées », a conclu le porte-parole du gouvernement ivoirien , face à la presse .

 Un rapport prônant un changement de la loi pour restituer des œuvres d’arts africaines a été remis récemment au président français, Emmanuel Macron. La France a décidé de restituer une vingtaine d’œuvres d’art au Bénin. Le Sénégal a dans la même veine réclamé ses objets d’art.

Macky Sall se dévoile dans son  »Sénégal au coeur »

Le président sénégalais Macky Sall a présenté, mardi soir à Dakar, « Le Sénégal au coeur », son nouvel ouvrage de 168 pages où il parle principalement de lui, de sa famille, de ses amis et de son engagement politique dans le but de « présenter ce qu’il est et incarne réellement ». »J’ai voulu parler de moi et de ma famille, pour une fois. Parce qu’on a voulu me présenter par ce que je ne suis pas (…) par cupidité politique. Je me suis dit : +Mettons la vraie histoire devant eux+ », a expliqué Macky Sall, assis devant une assemblée de partisans et membres de son régime. 

Revenant sur ses origines, le président Sall, né à Fatick (centre) le 11 novembre 1961, révèle qu’il est « issu d’une lignée de guerriers. Il faut aller au Fouta et s’informer », a-t-il ajouté, comme pour répondre à certaines personnes qui le regardent de haut.

« Je parle en tant qu’africain, puisque nous sommes méprisés. Si vous n’êtes pas riches et n’avez pas de belles villas, on a tendance à dire que vous êtes un +deum+ (anthropophage) », a souligné Macky Sall.

 »Ce n’est pas qu’on est considérés comme des pays sous-développés qu’on doit raser les murs. Voilà le combat », a lancé le chef d’État, appelant les Africains à  »être fiers de ce que l’on a », tout en étant  »patients dans la construction de cette Afrique unie » qui « est en bonne voie ».

Macky Sall  a rendu en outre un hommage appuyé à ses défunts parents,  qui n’ont ménagé aucun effort, selon lui, pour la poursuite de ses études en dépit de leurs revenus modestes.

« Sans la volonté et l’éducation de mes parents, je ne serais pas ici », a-t-il dit, vantant par ailleurs les qualités de son épouse, la Première dame Marième Faye Sall.

Dépeint aussi comme une personne au visage fermé, d’où le surnom wolof  »niangal », Macky Sall a indiqué que cela est « peut-être un masque, mais dans les relations de tous les jours (il nest) pas +niangal+ ».

Pour sa part, le Pr Ousmane Sène du WARC, l’un des critiques, a trouvé dans sa lecture de l’ouvrage du président Sall  »une écriture sobre et dépouillée », des  »descriptions très touchantes »,  »un discours très sincère » dans un  »style » qui laisse transparaître  »la manière de parler de l’homme (Macky Sall) ».

 »Ce livre est une conversation directe avec le lecteur. (…) Le discours parle même si le discours n’est pas très politicien », a ajouté M. Sène.

Par ailleurs, renseigne Macky Sall, les bénéfices de la vente des exemplaires de « Le Sénégal au coeur », dont l’unité est commercialisé à 5000 FCFA, seront  »versés à l’école Aminata Mbaye » de Dakar, un établissement spécialisé dans l’enseignement des enfants déficients mentaux.

La huitième édition du Tchologo festival fixée du 26 décembre au 02 janvier

La huitième édition du «Tchologo festival», l’une des plus grandes manifestations culturelles et artistiques du Nord ivoirien, est prévue du 26 décembre 2018 au 02 janvier 2019 dans les trois départements ( Ferkéssedougou, Ouangolodougou et Kong) de cette région située dans l’extrême Nord de la Côte d’Ivoire, a appris APA mardi sur place dans la capitale économique ivoirienne.Selon le site Web officiel du président de l’Assemblée nationale ivoirienne, Guillaume Kigbafori Soro, visité par APA, plus de 40.000 festivaliers sont attendus à cette édition qui a pour thème: «Combattre l’immigration clandestine à travers la promotion de la culture dans la région du Tchologo».

 Le «Tchologo festival»  2018 sera meublé par plusieurs activités. Il s’agit entre autres, des conférences, une campagne de vaccination, de déparasitage et de soins gratuits, une exposition commerciale des entreprises et coopératives de la région,  un carnaval, des prestations de danses du terroir, un tournoi de maracana et bien d’autres activités, rapporte la même source.

 Le Tchologo festival est une manifestation culturelle initiée en 2011 par l’actuel président de l’hémicycle ivoirien alors premier ministre.

Ce festival se veut un cadre de rencontre annuelle des ressortissants de la région du Tchologo en vue de promouvoir les cultures des peuples sénoufo et malinké.

C’est également une tribune de rassemblement et de brassage entre les communautés de la région, de la diaspora et des invités.

Vers une politique culturelle commune dans l’espace Cedeao

Les experts en culture des quinze pays membres de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) ont entamé, mardi à Cotonou, une réunion pour discuter de l’harmonisation de leurs politiques culturelles.Il s’agit, pour les 15 pays de l’espace Cedeao, de mener des réflexions afin de donner corps au projet d’harmonisation de leurs politiques culturelles. Ainsi, les experts de l’organisation sous-régionale comptent miser sur la culture pour en faire un facteur de création de richesses économiques.

De l’avis d’Ernest Guillaume Sossou, le directeur de cabinet du ministre béninois de la Culture, « malgré tous les efforts des gouvernants, la pauvreté résiste et continue d’être le premier mal profond des pays africains ».

C’est pourquoi, explique-t-il, il est temps de « diversifier les sources de revenus » en explorant tous les secteurs d’exportation et de création de richesses économiques dont la culture qui peut être le premier levier de développement économique.

En outre, M. Sossou a émis le souhait que les travaux des experts contribuent à l’intégration des peuples et à une réelle politique commune pour la participation de la culture au développement économique des États membres de la Cedeao.

Pour sa part Komlan Agbo, le représentant résident de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa) au Bénin, a souligné que l’examen et la validation d’un document de politique culturelle régionale revêtent un intérêt politique, économique et social.

Selon M. Agbo, « l’adoption d’une vision commune sur le plan culturel va jouer un rôle important dans le processus d’intégration régionale davantage centrée sur les Hommes ».

De son côté, le Pr Léopold Amado, Commissaire Éducation, Science et Culture de la Cedeao a rappelé le potentiel économique de la culture qui, toutefois, n’a pas une grande part dans les budgets nationaux des États de la sous-région.

D’une durée de trois jours, les travaux des experts en culture de la Cedeao déboucheront sur des recommandations visant l’adoption d’une politique culturelle régionale capable de faire de la culture le socle du développement des Etats membres de l’institution régionale.

Fespaco 2019: la Chine alloue 36 millions f cfa l’organisation

L’ambassade de Chine populaire au Burkina Faso a offert, lundi à Ouagadougou, du matériel électronique et un appui financier d’un montant total de 36 millions f cfa au comité d’organisation du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (Fespaco).Le don remis est composé de 60 tablettes d’une valeur de 20 millions f cfa et d’une  enveloppe financière de 16 millions f cfa pour soutenir les festivités du Fespaco 2019.

Le ministre burkinabè de la Culture, Abdoul Karim Sango a remercié la République populaire de Chine pour  le geste à l’endroit du Burkina Faso.

«Ce qui est important dans les relations entre les Etats, ce sont les initiatives qui sont entreprises pour rapprocher les peuples», a-t-il dit, ajoutant : « Au-delà de ce don, la Chine, à travers l’initiative de son ambassadeur, va mettre à la disposition du comité une grande chaine de télévision chinoise ».

Le ministre Sango a précisé que cette chaine  sera chargée de faire  des reportages afin de promouvoir la destination  Burkina Faso dans l’Empire du milieu.

De son côté, l’ambassadeur de la République populaire de Chine au Burkina, LI JIANG a indiqué que son pays va envoyer une équipe de  techniciens, des cameramen et une chaine de télévision appelée « Voyage pour le cinéma dans le monde entier » pour accompagner le FESPACO.

Pour le diplomate chinois, cette télévision  va permettre de faire connaitre le Burkina Faso en Chine.

Présentation à Abidjan du single « Samedi Soir » de l’artiste-chanteuse Tasha Blanca

L’artiste-chanteuse ivoirienne, Yesso Nelly Michelle dite Tasha Blanca a présenté samedi à Abidjan, son nouveau single intitulé « Samedi Soir», a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne. « C’est une hymne au relâchement après une semaine de travail. C’est un single qui invite à décompresser le week-end d’où le titre Samedi Soir » a expliqué Tasha à la presse lors d’une cérémonie de présentation de sa nouvelle oeuvre. 

Décrivant son style musical, l’artiste affirme que « c’est un style urbain, une sonorité Afro qui passe partout. On peut faire n’importe quel pas de danse sur cette chanson».  Cependant, elle précise que « ce n’est pas mon style définitif». Une prestation exécutée avec brio par l’artiste a clôturé cette rencontre avec les médias. 

Diplômée en gestion commerciale, Tasha Blanca a été piquée par le virus de la musique depuis l’âge de neuf ans avant de s’y consacrer après l’obtention de son baccalauréat. Selon son staff managérial, ce nouveau single annonce la sortie prochaine du premier album de la chanteuse.

Macky Sall annonce un mémorial de la porte du retour à Gorée

Le président Macky Sall a annoncé, jeudi à Dakar, son intention de bâtir sur l’île mémoire de Gorée (3 km de Dakar) un mémorial de la porte du retour au courant de l’année 2019.« J’entends construire un mémorial de la porte du retour à Gorée à partir du deuxième semestre de l’année 2019, ainsi que le Palais des arts avec la rénovation de l’ancien Palais de justice de Dakar. Nous allons engager de grands chantiers culturels au Sénégal », a indiqué Macky Sall. 

Le président de la République s’exprimait à l’inauguration du Musée des civilisations noires. Le Chef de l’Etat a relevé le fait que « cette cérémonie se tient quelques jours seulement après la remise au président Emmanuel Macron du rapport de Bénédicte Savoy et Felwine Sarr sur la restitution du patrimoine africain ». 

Pour l’heure, le Chef de l’Etat français a décidé de restituer immédiatement au Bénin 26 œuvres culturelles qu’il réclamait depuis belle lurette. Ainsi, Macky Sall a dit souhaiter que « l’acte posé » par son homologue français « ouvre la voie d’un dialogue serein et apaisé sur le rapatriement du patrimoine africain ». 

Faisant un bilan de sa politique culturelle au Sénégal, le président de la République a renseigné que « le fonds de soutien à la créativité et aux industries créatives est passé de 2,8 milliards F CFA en 2013 à 5,5 milliards F CFA aujourd’hui. Le Fonds de promotion de l’industrie cinématographique et de l’audiovisuel a été porté à 1 milliard puis à 2 milliards F CFA à partir de cet exercice et celui de la Biennale de l’art africain contemporain a évolué de 500 millions à 1 milliard F CFA ». 

En outre, a-t-il fait savoir, la récompense du Grand prix du président de la République pour les arts et les lettres a été doublée. Par ailleurs, Macky Sall a annoncé avoir mis en place le Fonds de promotion des cultures urbaines qui sera doté de 600 millions F CFA à partir du budget 2019 afin d’accompagner les projets culturels de la jeunesse.

Concluant son propos, Macky Sall a déclaré « son ambition de faire plus pour la culture qui n’a pas de prix » car, étant une identité remarquable et un reflet de l’âme du peuple. 

Huit pays africains au Festival international B. Boy B.Girl Africa à Ouagadougou

La 3e édition du Festival international B. Boy B.Girl Africa (FIBBA), regroupe à partir de ce jeudi à Ouagadougou, des danseurs professionnels de huit pays du continent africain, a-t-on appris auprès des organisateurs.La manifestation, une initiative de l’Association «BBA», se déroule  jusqu’au samedi prochain à l’Atelier théâtre burkinabè (ATB) à Ouagadougou. 

Les huit pays prenant part au FIBBA sont le Cameroun, le Togo, le Benin, le Mali, le Niger, le Nigeria, la Guinée Conakry et bien attendu, le Burkina Faso.

Selon le coordinateur de l’Association BBA, Cyrille Misse, la danse transcende et fait naître des vocations. «Sa place est centrale dans nos cultures et elle reste incontournable», a-t-il dit. 

«La communication, l’échange, le partage, l’écoute et le développement personnel d’un danseur l’amènent à trouver ses marques dans la société », a ajouté M. Misse, avant de souligner que «c’est dans cet esprit que le FIBBA est né avec la ferme volonté de démontrer que la culture urbaine participe à l’école du savoir-vivre et du savoir-être en Afrique».

Créé en 2016, le Festival international B.Boy B.Girl Africa (FIBBA) est une manifestation annuelle qui vise à promouvoir et développer les danses urbaines en Afrique par la mise en place de projets multiples et variés (battle, spectacle, ateliers de formation et de création…).

Il envisage aussi promouvoir les talents africains en leur garantissant une meilleure visibilité sur la scène continentale et intercontinentale et montrer la diversité, ainsi que la vitalité des acteurs culturels.

Les deux premières éditions se sont déroulées au Sénégal en 2016 et 2017.

Sénégal : Macky Sall inaugure le Musée des civilisations noires

Le président Macky Sall a procédé, jeudi à Dakar, à l’inauguration officielle du Musée des civilisations noires, en présence de Shugang Luo, ministre de la Culture et du Tourisme de la République populaire de Chine et d’Azali Assoumani, président de la République de l’Union des Comores.« Ce moment est historique. Il fait partie des repères qui, nous reliant à notre passé, résistent à l’usure du temps, se bonifient avec l’âge et nous projettent dans le futur en gardant nos pieds fermes dans le socle de notre histoire. Notre devoir est de rester les sentinelles vigilantes de l’héritage des anciens et de toutes ses formes d’expression contemporaine qui serviront de viatique aux générations futures », a déclaré Macky Sall.

A en croire le président de la République du Sénégal, « ce musée n’est pas une singularité isolée dans son temps et dans son contexte. Il s’inscrit dans la continuité de l’histoire et rejoint une dynamique au long cours de confluence et de symphonie entre africains et afro-descendants unis dans l’affirmation de leur valeur de culture et de civilisation ».

Poursuivant, le Chef de l’Etat a précisé que « ce musée, ouvert à toute l’Afrique et à sa diaspora, servira à tous les peuples épris de paix, de partage et de vivre-ensemble ». En outre, Macky Sall a souligné que « sa construction a été un don de la République populaire de Chine ». 

« Comme le Grand théâtre national, le musée porte le symbole de l’amitié et de la solidarité des peuples chinois et sénégalais. Le musée des civilisations noires traduit l’attachement commun du Sénégal et de la Chine au respect de l’égale dignité des cultures et des civilisations et à la sauvegarde de la diversité culturelle du monde », a-t-il indiqué.

Pour sa part, Shugang Luo, le ministre de la Culture et du Tourisme de la Chine a affirmé que le musée des civilisations noires est « le symbole du statut du Sénégal comme un grand pays culturel de l’Afrique mais aussi le symbole du partenariat de coopération stratégique et global sino-sénégalaise ». 

Par ailleurs, l’envoyé du président Xi Jinping salué la collaboration technique entre les deux pays dans le cadre de la construction de l’édifice culturel notant que « les concepteurs et les constructeurs sénégalais et chinois ont concentré leurs efforts et énergies ».

Invité d’honneur de la cérémonie d’inauguration, Azali Assoumani, le président de la République de l’Union des Comores a exprimé toute sa gratitude à l’endroit du président Macky Sall. Pour M. Assoumani, « le musée va permettre aux civilisations noires de renouer avec une perspective historique. Il est le symbole d’une Afrique redevenue maîtresse de son histoire et de son destin ». 

Toutes choses qui, selon lui, font du Sénégal « un pays à l’avant-garde du mouvement intellectuel du continent noir ». 

 

Cinéma: l’Ivoirienne Naky Sy Savané remporte le prix de la meilleure actrice de l’Afrique de l’ouest

La comédienne ivoirienne Naky Sy Savané a remporté samedi à Ouagadougou au Burkina Faso, le prix de la meilleure actrice de l’Afrique de l’ouest à la troisième édition des « Sotigui Awards», un concours qui récompense les meilleurs acteurs d’Afrique et de la diaspora.Selon une note d’information transmise lundi à APA, ce sont au total 39 nominés issus de l’Afrique et de la diaspora qui avaient été sélectionnés pour 12 prix des « Sotigui Awards» d’un budget total estimé à 100 millions FCFA.

Cette troisième édition a vu  la participation de plusieurs célèbres acteurs du septième art africain dont l’acteur et dramaturge Sud-africain, John Kani. Elle s’est tenue autour du thème, « la piraterie dans l’audiovisuel: comment valoriser, protéger et défendre les œuvres cinématographiques et audiovisuelles africaines?».

 Pour cette édition, les promoteurs « des Sotigui» ont annoncé la création d’une académie dont la mission est d’œuvrer à la professionnalisation des acteurs-comédiens africains et de la diaspora, rapporte par ailleurs, le texte.

Le célèbre acteur malien et  burkinabé Sotigui Kouyaté dont le nom porte ce concours, est décédé en avril 2010 à Paris en France à l’âge de 73 ans. Comédien, metteur en scène et footballeur,  Sotigui Kouyaté était considéré comme l’un des plus grands acteurs africains contemporains.

Décès à Abidjan du Pr Séry Bailly, un ex-ministre de Gbagbo à 70 ans

L’ancien ministre ivoirien de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Pr Séry Bailly est décédé dimanche à Abidjan à l’âge de 70 ans, a appris APA auprès de son entourage.Selon cette source,  l’universitaire, ex-cadre du Front populaire ivoirien ( FPI, parti de Gbagbo) est décédé dans une polyclinique de la capitale économique ivoirienne où il était en instance d’une opération chirurgicale.

 Universitaire, homme politique et écrivain, Pr Séry  Bailly est né en 1948 et  était vice-président de l’Académie des sciences, des arts, des cultures d’Afrique et des diasporas africaines ( ASCAD). 

Il  était membre du Front populaire ivoirien ( FPI, opposition) et a  occupé plusieurs postes ministériels en Côte d’Ivoire dont celui de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique sous le régime de la refondation de Laurent Gbagbo. 

Sous l’actuel Président Alassane Ouattara, il a été membre de la Commission nationale pour la réconciliation et l’indemnisation des victimes (CONARIV).

Ce décès du Pr Séry  Bailly intervient au lendemain de l’inhumation d’Abou Drahamane Sangaré, l’ex-leader de la branche radicale du parti de Laurent Gbagbo et moins de deux mois après la mort de Marcel Gossio, un autre pilier du FPI et ancien directeur général du port autonome d’Abidjan.

 La vague de décès des proches de l’ex-président ivoirien, Laurent Gbagbo a aussi emporté en septembre dernier, Raymond Abouo N’Dori, un ancien ministre de la santé.

Le comédien Bulldozer tué accidentellement par un camion à Abidjan

Le comédien Brahima Sidibé alias Bulldozer est décédé, samedi soir, peu avant 22 heures ( heure locale et GMT) à son domicile de Marcory dans le Sud d’Abidjan après avoir été percuté accidentellement par un camion-remorqueur, a appris APA dimanche auprès de son entourage.Selon ses proches, le conducteur du camion qui voulait échapper à un contrôle routier de police, a brûlé un feu rouge perdant ainsi  le contrôle de son engin. Dans sa folle course, le camion a défoncé le portail du domicile du comédien avant de le percuter mortellement.

Le comédien bulldozer, a été révélé au grand public grâce à la série télévisée satirique et populaire ivoirienne « Faut pas fâcher ».

Cette disparition brutale de Bulldozer intervient deux mois après celle du célèbre acteur ivoirien Ahmed Souaney arraché lui-aussi subitement à l’affection des siens et des amateurs de cinéma des suites d’un arrêt cardiaque en septembre dernier.

Près de 300 artisans exposent leur savoir-faire sur un marché à Abidjan

Quelque 300 artisans exposent leur savoir-faire à la troisième édition du Marché ivoirien de l’artisanat (MIVA 2018) qui se tient au stade de l’hôtel du Golf de la Riviera à Cocody, une commune huppée à l’eEst d’Abidjan, a-t-on appris sur place dans la capitale économique ivoirienne.Selon une note d’information transmise dimanche à APA,  six mille visiteurs sont attendus sur ce marché ouvert depuis jeudi dernier et ce, jusqu’au 09 décembre prochain.

« Le jour où nous allons admettre et prendre en compte le coiffeur du quartier, le mécanicien, le chauffeur de Gbaka, le petit tailleur, le bijoutier, le plombier, le menuisier, la vendeuse de poisson fumée, le boutiquier, le peintre, le calligraphe, le cordonnier, le vendeur de garba (semoule de manioc) , alors nous aurons compris le sens de l’émergence. Car, eux-aussi, créent de l’emploi et des richesses », indique la note citant Sidiki Konaté, le ministre ivoirien de l’artisanat.

De l’avis de M. Konaté, l’artisanat est un atout pour l’émergence de la Côte d’Ivoire où ce secteur occupe 40% de la population et est le plus grand employeur après l’agriculture. En Côte d’Ivoire, le secteur de l’artisanat, c’est huit branches d’activités, quarante corps de métiers constitués de deux-cent quarante-cinq métiers.

Au total, cinq panels thématiques sont au menu du MIVA 2018. Il s’agit entre autres des thèmes portant sur « le dispositif de financement de l’artisanat en Côte d’Ivoire », «la fiscalité spécifique pour le monde de l’artisanat » et « l’accès des artisans à la couverture sociale ».

A l’ouverture de ce marché jeudi dernier, le ministre Konaté annonçait au titre des projets phares de son département ministériel, la construction prochaine à Abidjan sur un site de 80 hectares, de la  plus grande casse moderne de l’Afrique.

 Ce site, avait précisé M. Konaté, abritera 55.000 artisans. La construction de 10 marchés exclusivement dédiés à l’artisanat est également prévue dans le pays à court terme, avait-il également annoncé.

Le MIVA 2018 qui s’achèvera le 09 décembre prochain, a pour thème, « artisanat: un atout pour l’émergence de la Côte d’Ivoire ».

La réécriture de l’histoire du Sénégal va couvrir « tout son passé » (historienne)

L’historienne sénégalaise, Rokhaya Fall a déclaré, vendredi à Dakar que le « Projet de réécriture de l’Histoire générale du Sénégal » a pour ambition de mettre à la disposition de son pays une histoire écrite par ses fils et « couvrant toutes les périodes de son passé ». »Ce projet a pour ambition aussi de constituer un corpus de savoir. Un corpus de référence culturelle solide. De doter la communauté nationale d’un outil pour mieux comprendre le passé. Ce qui nous permettra d’agir plus efficacement dans le présent et de prendre en main notre destin afin de mieux préparer l’avenir », a déclaré Mme Fall, professeur assimilé d’histoire à l’Université Cheikh Anta Diop (Ucad) de Dakar.

Elle s’exprimait ce soir, en compagnie de certains de ses collègues historiens, à la clôture du colloque international de 3 jours organisé en hommage au défunt professeur sénégalais Yoro Khary Fall (1949 – 2016), un des rédacteurs dans ce projet initié en 2013 et dont « le travail de terrain ne fait que commencer ».

« C’est la raison pour laquelle tous ont été convié pour faire ce projet, pour qu’ensemble on puisse déconstruire tout ce qu’il y avait », a indiqué Rokhaya Fall, précisant toutefois que « nous continuons à utiliser les sources qui étaient là ».

« Mais nous nous sommes dit qu’il faut qu’on fasse une relecture des différentes unités politiques de la Sénégambie, comme le Tekrour, le Djolof, le Gabou, … Une relecture différente en considérant ces espaces non pas comme des espaces fermées, mais comme un continuum culturel », a souligné l’ancien chef du département d’histoire de l’Ucad. 

Dans cette lancée, l’historiographie africaine, qui est d’une « thématique riche, vaste et passionante », pourrait être d’un grand apport, a souligné le l’historien guinéen, Pr Thierno Moctar Bah.

De même, il ne faudra pas négliger l’iconoclasme dans cette quête, a ajouté le Pr Mohamed Mbodj, s’exprimant sur la démographie historique. 

« L’histoire et les histoires ne peuvent faire quelque chose que lorsqu’ils sont iconoclastes », a-t-il expliqué, appelant ainsi ses pairs à intégrer notamment « tous les outils nouveaux » et être en même temps « un griot moderne ».

Par ailleurs, le Pr Mbodj « salue » l’initiative du département d’anglais en organisant ce colloque en hommage à Feu Yoro Khary Fall, même s’il a plaidé pour une célébration des personnes de leur vivant. 

« Il faut en faire quelque chose qui soit beaucoup plus systématique et programmé dans le temps », a indiqué l’historien. 

 

Le Sénégal rend hommage à l’un des rédacteurs de son Histoire générale

Le défunt historien sénégalais, Pr Yoro Khary Fall, décédé en 2016, est « irremplaçable » dans le projet de réécriture de « l’Histoire Générale du Sénégal des origines à nos jours » et au niveau de l’espace universitaire », selon le président du comité d’organisation du colloque international d’hommage qui lui est dédié, Pr Idrissa Bâ.« Le Pr Yoro Khary Fall était le rapporteur général du projet de l’Histoire Générale du Sénégal des origines à nos jours. Il était à l’origine, véritablement, de la mise en place des thèmes, de la structuration et des différents séminaires qui ont été organisés jusqu’à présent avant son rappel à Dieu », a soutenu Idrissa Ba, par ailleurs professeur d’histoire médiévale au département d’histoire de l’Université Cheikh Anta Diop (Ucad) de Dakar.

Il s’exprimait mercredi à Dakar à l’ouverture dudit colloque qui prend fin vendredi.

De vifs hommages ont été rendus au Pr Yoro Khary Fall, considéré par ses pairs comme un « savant » et « érudit ».

Pour le recteur de l’Ucad, Ibrahima Thioub, son institution regrette toujours la perte de cet « excellent professeur ».

« Yoro Khary Fall a formé pendant plus de 20 ans des générations et des générations d’historiens. Il n’était pas seulement un historien, il était aussi archéologue, anthropologue, philosophe, et maitrisait treize langues », a souligné M. Thioub, confiant être un de ses disciples.

Le colloque, en hommage au professeur Yoro Khary Fall, est co-organisé par l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar et « Histoire générale du Sénégal des origines à nos jours », un projet national pour la réécriture de l’histoire du pays piloté par le célèbre historien, Pr Iba Der Thiam.

Parents et amis n’ont pas manqué par ailleurs de témoigner leurs « affections et respects » à l’endroit du Pr Yoro Khary Fall, « un brillant intellectuel » qui était également le « fondateur de l’Alliance nationale pour la solidarité (ANS) », un parti politique.

« Après sa carrière de diplomate, il s’était lancé dans la course aux élections présidentielles de 2007. Puis il a créé l’ANS, en 2011, qui est aujourd’hui membre de la coalition Benno Book Yaakar (pouvoir) », a retracé Pape Thiam, vice-président de l’ANS.

La Côte d’Ivoire établit une liste d’une centaine d’œuvres d’arts à restituer par la France

La Côte d’Ivoire a adressé une liste d’une centaine d’œuvres d’arts aux autorités françaises pour leur restitution, a appris APA, mercredi, de source officielle sur place dans la capitale économique ivoirienne.Selon le ministre ivoirien de la communication  et des médias, par ailleurs porte-parole du gouvernement  Sidi  Tiémoko Touré, « la Côte d’Ivoire a dressé une liste d’environ une centaine de chefs d’œuvre  aux experts désignés par l’Etat français  en vue de leur restitution ».

« Notre musée  est  à même de récupérer et d’accueillir les objets », a rassuré le ministre Touré qui a ajouté que « le musée national a été réhabilité ».

Poursuivant, il a ajouté que « le ministère de la culture a mis en place un comité chargé  de cette question et d’en faire le suivi diligent ».

Un rapport prônant un changement de la loi pour restituer des œuvres d’arts africaines a été remis récemment au président  français, Emmanuel Macron. La France  a décidé de  restituer une vingtaine d’œuvres d’art au Bénin. Le Sénégal a dans  la même veine réclamé des objets d’art.

Côte d’Ivoire: un projet de formation des acteurs du secteur du tourisme lancé

Le directeur de Cabinet du ministère ivoirien du Tourisme et des loisirs, Germain Aphing Kouassi, a procédé mardi à Abidjan au lancement du Projet d’appui au renforcement de la compétitivité des opérateurs du secteur hôtelier et du tourisme, lors d’une cérémonie.Ce projet, initié par la Fédération nationale de l’industrie hôtelière de Côte d’Ivoire (FNIH-CI), connaîtra une phase pilote avant d’être étendu à l’ensemble des établissements, a dit le président de la FNIH-CI, Lolo Diby, lors du lancement à la Chambre de commerce et d’industrie, à Abidjan. 

Il vise dans sa phase pilote, le renforcement de la capacité de 100 salariés provenant de 20 établissements d’hébergement et de restauration. Et ce, en vue de l’amélioration de la  compétitivité du secteur du tourisme par le renforcement des capacités des acteurs.

La formation est notamment financée par le Fonds de développement de la formation professionnelle (FDFP). Selon Mme Espoir Assemian, représentant la structure, la formation concerne les techniciens du secteur, les comptables, les commerciaux et les personnels d’accueil.

Elle devrait permettre d’outiller les dirigeants à une meilleure gestion de leur établissement tenant compte de l’environnement économique, et les techniciens métiers à l’amélioration des services à la clientèle, et à une maîtrise des éléments clés de la gestion comptable et de commerce.  

La phase pilote de ce projet coûtera 25,92 millions de Fcfa. La formation, à en croire les organisateurs, permettra outre la qualification des différents acteurs du secteur du tourisme et des loisirs, de contribuer à améliorer la qualité des prestations dans les hôtels et restaurants.

Pour M. Aphing Kouassi, « il faut assainir ce secteur », en proie aux activités informelles, et « cela suppose que les acteurs doivent acquérir la connaissance et le savoir, (car)  on ne vient pas dans le tourisme parce qu’on a échoué ailleurs ».

« On doit prendre notre avenir en main », a-t-il exhorté les acteurs du secteur du tourisme, rappelant qu’en 2017, il a été mis en place la stratégie sublime Côte d’Ivoire pour l’horizon 2020-2025. Par conséquent, les opérateurs devraient se professionnaliser pour créer la richesse.       

La formation, étalée quasiment sur trois semaines, devrait prendre fin le 20 décembre 2018. Quant au suivi post-formation il se déroulera au cours du premier trimestre 2019, a fait savoir Maurice Koué, directeur général de CCDE, structure spécialisée dans la formation, associée au projet.

« Pour y bénéficier, il suffit d’être membre de la faîtière. Quand on est membre on envoie son personnel se former gratuitement », a souligné M. Lolo Diby,  qui encourage les dirigeants des réceptifs hôteliers à se hisser aux standards internationaux pour booster la chaîne touristique ivoirienne. 

La France va restituer des œuvres d’art au Cameroun

Le ministère des Arts et de la Culture a annoncé, lundi, que la France va restituer les œuvres d’art au Cameroun arrachées au début du 20è siècle alors que la Société des nations (SDN), dont le pays était sous mandat avait placé le Cameroun sous administration de la France et de la Grande-Bretagne.S’il est vrai que pour le moment les autorités camerounaises n’ont pas encore publié l’inventaire de ces œuvres, on sait toutefois que le siège du 11ème roi Bamoun dans la région de l’Ouest arraché par des militaires français en 1925 sera restitué au Cameroun.

Dénommé le Mfon, un titre de noblesse qui signifie littéralement roi, ce siège avait été arraché sous le règne du roi Mbouombouo qui avait régné au 18e siècle.

Né en 1757, il mourut en 1814 après qu’il a succédé au roi Kouotou après avoir notamment contribué pour le rayonnement du royaume Bamoun, un peuple dont la fête traditionnelle le Ngouon fait partie des plus emblématiques du pays.

Le Festival de la musique live de Gounghin débute vendredi à Ouagadougou

La 3e édition du Festival de la musique live de Gounghin (FEMULIG) se tiendra du 30 novembre au 2 décembre 2018 à Ouagadougou, a-t-on appris dimanche auprès du comité d’organisation.Selon l’ensemble musical «Le levain», initiateur de la manifestation, le FEMULIG 2018 va se tenir à l’Institut national de formation artistique et culturelle (INAFAC), dans la capitale burkinabè. 

Le thème retenu cette année pour la plateforme qui valorise les musiciens instrumentistes est : «Rôle  et place du musicien instrumentiste dans le rayonnement de la musique au Burkina Faso».

Le coordonnateur du festival, Maximilien Somé a expliqué qu’une trentaine d’artistes et groupes évoluant dans le live, seront de la partie pour l’animation du festival.

Il a cité, entre autres, le ballet national, le levain, Lamine Diara, Salif Dembélé, Maï  Lingani, Nourat Zoma,  Wili Somé.

«Aussi,  au cours de la nuit des lauréats et des partenaires qui aura lieu le dimanche 2 novembre, des trophées dénommés +tam-tam du Faso Awards+ seront décernés aux doyens dans chaque instrument», a annoncé M. Somé. 

Le coordonnateur du FEMULIG a également renseigné que des  personnalités du monde musical et les partenaires recevront des attestations, au cours de la soirée de clôture.

Macron décide de restituer au Bénin 26 œuvres d’art

Le président français, Emmanuel Macron, s’appuyant sur le rapport que lui ont remis vendredi l’historienne de l’art, Bénédicte Savoy, et l’économiste sénégalais, Felwin Sarr, a décidé de restituer au Bénin 26 œuvres d’art spoliées durant la colonisation, annonce l’Elysée dans un communiqué reçu samedi à APA.« Le président français, Emmanuel Macron qui a reçu ce vendredi 23 novembre le rapport de la commission Savoy-Sarr a choisi d’accéder à la requête des autorités béninoises en leur restituant  certaines œuvres, notamment vingt-six (26) œuvres », indique le communiqué.

Soulignant qu’il s’agit de « prises de guerre » opérées par le Général Dodds dans le palais du roi Béhanzin, après les sanglants combats de 1892, l’Elysée assure que les œuvres d’art seront « restituées sans tarder ».

L’opération se fera « en cohérence avec la démarche engagée, et sur proposition du musée du Quai Branly – Jacques Chirac et du ministère de la Culture », ajoute le communiqué, soulignant que « Les mesures opérationnelles, et le cas échéant législatives, seront prises pour que ces œuvres puissent retourner au Bénin, accompagnées du savoir-faire du musée qui les a conservées jusqu’à présent ».

Le musée parisien du quai Branly est particulièrement concerné par cette restitution car elle abrite plusieurs œuvres emblématiques de l’art classique du royaume du Dahomey, actuellement Bénin.

Culture et Dividende démographique objet d’une conférence à Dakar, dimanche

Le Sénégal abrite, à partir de dimanche 25 novembre, une conférence régionale sur le « Partenariat pour la culture, la communication et le Dividende Démographique », co-organisée par le Fond des Nations Unies pour la Population (UNFPA) et le ministère sénégalais de la Culture du Sénégal, informe un communiqué reçu vendredi à APA.L’objectif de cette  conférence régionale est de « mettre en place un Réseau régional des communicateurs traditionnels et des chefs traditionnels en vue d’impulser et de coordonner la mise en œuvre d’un plan d’action pour accélérer les transformations sociales propices à la capture du dividende démographique dans les pays d’Afrique de l’Ouest et du Centre, » explique le communiqué de presse.

La rencontre qui s’achever le 27 novembre « sera un moment fort pour mettre en évidence le rôle de catalyseur de la culture et de la communication dans les transformations sociales et économiques ». Elle permettra de « valoriser le rôle crucial des communicateurs traditionnels et des leaders de la chefferie traditionnelle dans la mise en œuvre de la Feuille de route de l’Union africaine pour la capture du Dividende Démographique (DD) ».

La conférence va regrouper près de 300 participants composés de communicateurs traditionnels, de chefs traditionnels, de leaders religieux, de représentants des organisations de femmes, de jeunes, de parlementaires et de journalistes, et  servira aussi de cadre pour la définition d’un partenariat stratégique entre les ministres de la Culture des pays de la sous-région et l’UNFPA.

Burkina : la justice au cœur du festival Ciné Droit Libre

La 14ème édition du festival Ciné Droit Libre (CDL) aura lieu du 8 au 15 décembre 2018, dans la capitale burkinabè, autour du thème «Justice, levez-vous !», ont annoncé, mercredi à Ouagadougou, ses organisateurs au cours d’une conférence de presse.Selon le comité d’organisation du CDL, plusieurs innovations majeures vont marquer cette manifestation, dont «une simulation du procès de la justice burkinabè le 13 décembre».

Les organisateurs ont expliqué que  cette simulation vise à montrer leur colère face à la lenteur de la justice dans le traitement du dossier Norbert Zongo (journaliste d’investigation assassiné le 13 décembre 1998).

«L’idée c’est de faire le  procès de ceux qui n’arrivent pas à faire le procès de Norbert Zongo. Avocats, journalistes, membres d’organisations de la société civile et de la famille Zongo passeront à la barre pour expliquer leurs plaintes ou se défendre», a indiqué Abdoulaye Diallo, Coordonnateur du festival Ciné Droit Libre.

La deuxième innovation va porter sur des hommages à deux illustres disparus. Il s’agit des artistes Black So man et de Hamidou Valian, membres du groupe de slam «Qu’on Sonne et Voix Ailes».  

Quant à la troisième innovation de ce festival, elle concernera la soirée spéciale Sahel au cours de laquelle interviendra la réalisation d’un direct depuis la ville «martyre» de Djibo pour permettre à des élèves locaux de s’exprimer sur leur situation à l’ouverture du festival.

Il y aura également l’enregistrement de l’émission «Génération  Consciente» avec l’animateur de Radio France internationale (RFI), Claudy Siar.

Du 12 au 14 décembre, il est prévu à l’université Ouaga 1 professeur Joseph Ki-Zerbo, des dialogues démocratiques, des projections débats et le concours 10 minutes pour convaincre.

Le programme prévoit également (du 12 au 15 décembre) au Village du festival, des projections de films, des animations musicales et humoristiques avec des artistes comme Fleur, Roger Wango, Nourat, Dicko fils, Youssoupha, etc.