Tchad : arrestation d’un musicien pour incitation à la haine

Le rappeur tchadien Ngueltar Alfred de son d’artiste « N2A » a été mis en arrestation par la police judiciaire pour incitation à la haine, a-t-on appris, mardi de sources proches de l’entourage du musicien.Selon des sources policières, l’artiste sera présenté aujourd’hui même au procureur de la République pour être auditionné.

On reprocherait au rappeur d’inciter à la haine à travers ce message estampillé sur des tee-shirts qu’il a imprimés : « Population Gay Kor, Akouma basma Korr – La population pleure, le gouvernement écoute les pleurs».

L’artisanat africain et les exigences du marché passés à la loupe du SIAO 2018

De notre correspondant Alban Kini -Des acteurs du monde artisanal ont entamé, lundi dans la capitale burkinabè, un atelier de réflexion sur le thème de la 15è édition du Salon international de l’artisanat de Ouagadougou (SIAO), «Artisanat africain, exigences du marché et développement des technologies».La rencontre dont l’ouverture a été présidée lundi matin par le  ministre burkinabè du Commerce, de l’industrie et de l’artisanat, Harouna Kaboré, réunit plusieurs acteurs du monde des artisans.

Selon le ministre Kaboré, «cet atelier devrait permettre un échange fructueux et un partage d’expérience et de bonnes pratiques  en matière de qualité des produits artisanaux africains et d’exploitation  de technologies nouvelles».

Toute chose qui, de son avis, devrait aboutir à des solutions durables pour un développement de l’artisanat africain.

A entendre M. Kaboré, dans un contexte de mondialisation marqué par une rude concurrence, «l’artisanat africain doit pouvoir allier la fibre artistique d’avec les exigences économiques».

C’est à juste titre que le ministre estime que les initiatives artisanales informelles  doivent  se formaliser  par  la création d’entreprises.

Et l’introduction  de technologies  aussi bien au niveau des matériaux  qu’au niveau des prestations de service, a-t-il poursuivi, reste incontournable dans le domaine de l’artisanat.

Durant les trois jours que vont durer les travaux de l’atelier, plusieurs  sous-thèmes seront développés par les acteurs  de l’artisanat.

La 15e édition du  Salon international de l’artisanat de Ouagadougou (SIAO), ouverte le vendredi dernier, se poursuit jusqu’au 4 novembre, avec comme pays invité d’honneur le Madagascar.

Un musée Cheikh Ahmadou Bamba annoncé à Touba

Le ministre sénégalais de la Culture, Abdou Latif Coulibaly a présenté, dimanche à Touba (centre), la maquette du musée du fondateur du mouridisme, Cheikh Ahmadou Bamba, un projet gigantesque qui vise à consigner les « écrits » et les « effets » laissés par le cheikh au profit de la jeunesse sénégalaise et des étrangers.« Ce musée sera indispensable à la fois pour nos jeunes et pour les étrangers qui viennent chez nous. Nous avons quelque chose à montrer, montrer comment nous avons pu, à partir de nos propres croyances, cultiver un islam moderne, avant-gardiste, rigoureux par rapport au dogme, en donnant notre part et notre spécificité par rapport à l’islam », a expliqué M. Coulibaly, très « enthousiaste » du fait que le khalife général des mourides, Serigne Mountakha Mbacké, « ait béni ce projet ».

Ainsi pour l’ancien journaliste, « il est remarquable de voir l’exposition itinérante à partir de laquelle j’ai pu voir et observer ce qu’il (Cheikh Ahmadou Bamba) a laissé sur terre ».

« Il me semblait indispensable de constituer un endroit, un lieu où l’on devrait pouvoir garder les objets appartenant à ce saint homme, les sauvegarder, les préserver », a-t-il ajouté, soulignant qu’il « y a un certain nombre d’ajustement à faire » avant de démarrer les constructions.

Pour l’architecte du projet, Malick Mbow, ce musée sera construit sous une forme « circulaire, du type du musée des Civilisations noires de Dakar qui sera inauguré bientôt ».

Composé de « deux bâtiments bâtis sur 19.000 mètres carrés », le musée prévoit d’inscrire en son sein « les technologies les plus performantes pour en faire l’un des plus meilleurs du monde », a indiqué M. Mbow.

« La cérémonie du thé », une valeur culturelle nippone exposée au SIAO

Le Japon expose à cette 15e édition du SIAO, une de ses valeurs culturelles, « la cérémonie du thé », codifiée depuis le 16e siècle pour répondre aux impératifs de patience et d’humilité, a constaté APA sur un des six stands nippons.« La voix du thé est un art de service du thé à la japonaise qui a été importé de la Chine au 12e siècle. Et au 16e siècle, les Japonais ont codifié ce service pour qu’il réponde à deux impératifs : l’impératif de patience et l’impératif d’humilité », explique un membre du stand au thé japonais, l’assistant en coopération à l’ambassade du Japon au Burkina Faso, Ismaël Tindrébéogo.

Il poursuit que « la cérémonie du thé est une occasion d’enseigner la patience à celui ou celle qui va prendre le thé et la patience à celle ou celui qui va servir le thé. Chaque étape est millimétrée. Ce qui aurait pu se faire en 30 ou 45 secondes, prendra 1 à 1mn 30 secondes ».

« Au moment de remettre la tasse, c’est un cérémonial parce que la tasse se remet avec les deux mains. Elle est reçue par les deux mains en signe d’humilité. On va faire pivoter la tasse entre les mains par patience avant de boire le thé », détaille avec maitrise l’assistant en coopération.

Pour déguster ce délicieux liquide, on ne débourse rien. « C’est gratuit. L’ambassade ne vend rien. C’est juste pour montrer comment la cérémonie du thé se réalise au Japon », explique Ismaël à tous les curieux festivaliers qui passaient par là.

Avant de boire ce thé, un délicieux petit gâteau est également servi avec tous les respects enseignés dans le service. « C’est un trait de culture très important sur place là-bas. Ce gâteau va contraster avec le gout légèrement amer du thé pour révéler sa profondeur. C’est cette image de la culture du Japon qui est valorisée », mentionne Ismaël Tiendrébéogo.

Le Japon est présent au SIAO avec six stands dans le « Pavillon du soleil levant », un bâtiment qu’il a financé la construction. Un premier stand où on présente la culture japonaise, « l’art de l’arrangement floral appelé « Ikébana », ensuite la calligraphie japonaise et la cérémonie du thé, la JICA (le bras technique de la coopération au Burkina Faso avec son stand de présentation des projets).

Il ya également des associations que le Japon appuie, notamment Tajima qui est une société japonaise de broderie, « Bissongo » qui est une association locale qui bénéficie de l’appui technique et financier de l’ambassade du Japon, la FAJAPS qui est l’association Faso solidarité pour arranger la relation de solidarité entre les peuples japonais et burkinabè.

La 5e édition de Mod’Afrik prévue fin novembre à Ouagadougou

La cinquième édition de Mod’Afrik, une manifestation culturelle biennale pour «des causes humanitaires», va se tenir les 24 et 25 novembre prochain à Ouagadougou autour du thème : « VIH/SIDA et grossesses non désirées chez les adolescents», a-t-on appris samedi auprès des organisateurs.Selon le comité d’organisation qui a animé une conférence de presse à Ouagadougou,«il s’agit d’une rencontre qui valorisera la mode africaine et engagera, notamment, les acteurs de la mode dans la lutte contre le VIH/SIDA et les affections connexes».

Durant la manifestation, il est prévu une grande soirée caritative de présentation de collections des stylistes invités sous forme de défilé à la Salle des Fêtes de Ouaga 2000.

A cela s’ajoutent une vente aux enchères de certaines tenues, le samedi 24 novembre 2018 et exposition-vente des tenues des stylistes le dimanche 25 novembre 2018.

Mod’Afrik se veut un rendez-vous biennal des grands créateurs de mode africaine et dont le principal objectif est de s’en servir pour «mener des actions de bienfaisance».

La manifestation dont le credo est «la mode au rendez-vous des causes humanitaires», vise à «servir de plateforme de mobilisation sociale pour des causes humanitaires, engager les acteurs de la mode dans la lutte contre le VIH/SIDA et les affections connexes».

Elle permet aussi de collecter des fonds au profit des personnes vulnérables, participer au bien-être des couches défavorisées et offrir l’opportunité au grand public de rencontre des professionnels de la mode.

Au Burkina Faso Mod’Afrik a été initié par la styliste burkinabè Korotimi Decherf, plus connue sur le surnom de  ‘’Koro D. K ».

Au niveau continental, la première édition de Mod’Afrik s’est tenue du 15 au 20 novembre 2006 à Kigali (Rwanda).

SIAO 2018 : un officiel burkinabè regrette que « rien ne soit associé au nom de Sankara »

Le président de l’Assemblée nationale burkinabè, Alassane Bala Sankara, par ailleurs parrain du 15e SIAO, a regretté vendredi à Ouagadougou, de ne pas voir le nom de l’initiateur de ce Salon, le défunt président Thomas Sankara, associé à ce rendez-vous de la fête de l’artisanat africain.Sacrifiant à un devoir de mémoire, le président de l’Assemblée Bala Sakandé a rendu « un hommage mérité à tous ceux qui sont à l’origine de ce rendez-vous bis annuel. Je pense particulièrement au président Thomas Sankara à qui se rattache l’initiative du SIAO mais dont il ne sera jamais témoin. Le fait que jusque-là, rien ne soit associé à son nom, est une ingratitude mémorielle qui doit cesser ».

Pour le chef du Parlement burkinabè, « afin de nous réconcilier avec notre histoire, j’exhorte le commissariat général du SIAO à faire en sorte qu’à partir de la prochaine édition, le plus gros pavillon ou le pavillon de la créativité le soit dédié, de même qu’un prix spécial ».

« Ce prix Thomas Sankara devra récompenser l’œuvre d’art dont l’originalité tiendra à la fois du génie créateur et de l’esprit panafricaniste de son auteur », a précisé Bala Sakandé mentionnant que son institution « est disposée à accompagner le SIAO par l’institutionnalisation d’une ligne budgétaire consacrée au financement du prix Thomas Sankara ».

Le SIAO se tient du 26 octobre au 4 novembre 2018 dans la capitale burkinabè, Ouagadougou.

Roch Kaboré et Julie Payette ont ouvert le 15ème SIAO

Le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré et son hôte, la gouverneure générale du Canada, Julie Payette ont donné le top de départ, vendredi, de la 15ème édition du Salon international de l’artisanat de Ouagadougou (SIAO).C’est le ministre du Commerce, de l’Industrie et de l’Artisanat, Harouna Kaboré qui a prononcé le discours d’ouverture avant que le président du Faso et son hôte Julie Payette ne coupent le ruban de l’ouverture du Salon.

La ministre malgache du Commerce et de la Consommation, Yvette Sylla dont le pays est invité d’honneur de ce salon, a rappelé que le SIAO est « le plus grand salon qui rend justice à nos artistes ».

Tout en citant le défunt président Thomas Sankara, « comptons sur nos propres forces », Yvette Sylla lui a rendu un vibrant hommage, en tant qu’initiateur du SIAO.

Après la coupure du ruban, place a été faite à la visite des stands. Le chef de l’Etat burkinabè et ses invités ont fait un tour dans le pavillon climatisé du SIAO où il a discuté avec les exposants.

Kossi Kouami (Togo) venu exposer les vêtements et les sacs en Batik de son pays « remercie Dieu pour la visite du président au niveau de notre stand. Il a été vraiment patient. Il nous a demandé les prix de nos produits qu’il trouve abordable et il a été très gentil avec nous ».

La styliste spécialiste de couture à la main burkinabè Djénébou Ouattara qui est également au SIAO pour exposer ses œuvres trouve que la visite des stands du président a été « impeccable parce qu’il a pris le temps de passer dans les stands et échanger avec les exposants et c’est encourageant ».

Le SIAO qui se tient du 26 octobre au 4 novembre 2018 et dont plus de 600 stands ont été attribués, est placé sous le thème : « Artisanat africain, exigences du marché et développement technologique ».

Sénégal : les RECIDAK 2018 se veulent « didactiques » (Organisateur)

L’édition 2018 des Rencontres cinématographiques de Dakar (RECIDAK) se veulent être « didactiques » pour permettre à la jeune génération de pouvoir consommer un film, de le comprendre et bien l’interpréter, a déclaré, jeudi soir à Dakar, le président de son Comité d’organisation, le Pr Maguèye Kassé.« Malheureusement, nous n’avons pas d’activités pédagogiques en lien avec le cinéma dans nos établissements scolaires et c’est pour cela que nous voulons mettre l’accent sur l’aspect didactique au cours de ces RECIDAK », a notamment dit M. Kassé qui s’exprimait lors d’une conférence de presse organisée en prélude à cette célébration du 7ème art prévue du 22 au 28 novembre 2018 dans la capitale sénégalaise.

Placée sous le thème « Cinéma et développement en Afrique », cette 10ème édition des RECIDAK proposera, durant sept jours, une sélection nationale et internationale de près d’une cinquantaine de films de fiction, d’animation, de documentaires de long et de court métrages à projeter, adressés à tous les publics.

« Cela prouve que nous avons ratissé large et que nous ne voulions pas faire une rencontre de cinéma entre sénégalais », a dit Baba Diop, un des organisateurs des RECIDAK qui justifie ainsi la présence de cinéastes antillais, belges, canadiens, marocains…  

Au-delà des films qui seront projetés dans différents salles de cinéma tel que le Complexe Ousmane Sembène qui va abriter également « Les villages des Récidak », il prévu un colloque international pour « discuter des sujets de fonds du secteur cinématographique », des rencontres professionnelles, un salon du film, des ateliers d’initiation en techniques cinématographiques, des expositions, une animation culturelle et artistique multiforme (ciné-musique, ciné-mode, ciné-littérature, ciné-hommages, ciné-média).

Initiées pour la première fois par le Consortium de Communication Audiovisuelle en Afrique (CCA) en 1990, les RECIDAK sont une manifestation qui a pour objectif principal « la relance du cinéma sénégalais tout en participant à la promotion de l’ensemble des cinématographies africaines ».

Burkina: L’organisation du SIAO 2018 évaluée à 700 millions f cfa

Au total, 700 millions f c fa sont prévus pour l’organisation de la 15e édition du Salon international de l’artisanat de Ouagadougou (SIAO), a appris APA jeudi, auprès des organisateurs, à la veille de l’ouverture de la manifestation.Selon le comité d’organisation, le SIAO 2018 prévu du 26 octobre au 4 novembre 2018 a enregistré à ce jour 652 stands, avec des participants venus des quatre coins du monde.

Il rappelle que la manifestation va s’articuler autour de plusieurs activités, dont des expositions-ventes thématisées, des séminaires-ateliers liés au thème de l’édition, des rencontres B to B, la journée du pays invité d’honneur «Madagascar Day» et la compétition des meilleures créations.

Le thème de cette année est : «Artisanat africain, exigences du marché et développement technologique».

 Quinzième du genre, cette édition du Salon attend 3 500 exposants venus de 27 pays africains, 250 acheteurs au moins et 350 000 visiteurs.

L’édition coïncide avec les 30 ans de la manifestation et est essentiellement marquée par plusieurs innovations. Il s’agit, entre autres, du  paiement des titres d’accès au site d’exposition par Mobile money et dans les stations-services, de la mise en œuvre du «Pôle des régions du Burkina Faso».

A cela s’ajoute la mise en compétition pour la 1ère fois d’un prix du ministre en charge de l’artisanat aux éditions du SIAO dénommé «Prix d’excellence pour la transformation et la promotion des produits locaux».

Au Burkina Faso, l’artisanat fait vivre 18 millions de personnes, soit 11,11 % de la population. C’est le 2e pourvoyeur d’emplois après l’agriculture.

Crise entre artistes: un audit en cours au Bureau ivoirien du droit d’auteur (Ministre)

L’inspection générale d’État a commandité un audit qui est en cours au Bureau ivoirien du droit d’auteur ( Burida), l’institution de gestion collective du droit d’auteur et des droits voisins dans le pays, suite à la crise qui secoue cette organisation et divise les artistes entre pro et anti Irène Viera, la directrice générale, a annoncé mercredi le ministre ivoirien de la Culture et de la Francophonie, Maurice Kouakou Bandaman dans un communiqué transmis à APA« L’inspection générale d’État a commandité un audit au Burida conduit techniquement par l’un des plus grands cabinets d’audit dans notre pays. Le gouvernement attend les conclusions de cet audit pour prendre toutes les décisions nécessaires», rapporte le communiqué invitant de ce fait,  « les parties prenantes à faire preuve de retenue et de responsabilité ».

Depuis quelques temps, le Burida est l’objet d’une crise entre les artistes divisés entre pro et anti Irène Viera, la directrice générale de l’institution, rappelle notamment,  le communiqué. En effet, explique auparavant M. Bandaman, un groupe d’artistes réunis dans un collectif a saisi le Conseil d’administration du Burida aux fins de limoger la directrice générale Irène Assa Viera accusée de « fautes lourdes et de mauvaise gestion».

 Ce groupe a saisi par courrier différentes institutions dont l’inspection générale d’État et la haute autorité pour la bonne gouvernance. D’un autre côté, fait savoir le communiqué, d’autres collectifs d’artistes constitués se sont portés à la défense du bilan de la gestion de la directrice générale. Pour eux, sous la gestion de Mme Irène Assa Viera, le Burida est passé de 60 millions FCFA par an de financement des droits d’auteur de 2008 à 2011 à plus d’un milliard FCFA par an depuis 3 ans.

Ces collectifs notent également que la directrice générale et son équipe ont réalisé au titre de l’exercice 2017, un excédent de 100 millions FCFA. Ce qui n’était pas arrivé au Burida depuis 20 ans, estiment-ils.

Festival: la justice en Afrique au centre de la 10ème édition de Ciné Droit Libre

La 10ème édition du festival de la promotion des Droits humains à travers le film, Ciné Droit Libre, se tiendra du 14 au 17 novembre prochain à Abidjan, a appris APA des organisateurs.Selon un communiqué de presse du Commissaire général dudit festival, Yacouba Sangaré,   « la problématique de la justice au cœur des débats », est le thème retenu pour cette édition.

« Il (le festival) s’attaquera, à la question de l’accès à la justice,  ou plus précisément au manque ou à l’insuffisance de justice en Afrique et dans le monde », indique le communiqué.

Selon le programme , une dizaine de films entre autres « essentiellement des documentaires engagés sur les questions des droits humains, seront projetés au Goethe-Institut, à l’Institut Français, à l’Espace Balafon (Cocody Attoban), dans des établissements scolaires et sur des places publiques au cœur des quartiers défavorisés à Yopougon, Treichville et Port-Bouët, dans le village d’Agbabou.

Il s’agit entre autres de « The Congo Tribunal » de Milos Rau (Allemagne-Suisse) ;« Kinshasa Makambo » de Dieudo Hamadi (RD Congo-France); « La République des corrompus » de Salam Zampaligré (Burkina Faso) ; « Bienvenue à la Maco » de Janusz Mrozowski (France-Pologone) ; « Malaria Business » de Bernard Crutzen (Belgique); «La maladie du démon» de Lilith Kugler (Allemagne) ».

Le festival ciné droit libre, est un festival alternatif consacré aux films sur les droits humains et la liberté d’expression en Afrique. Il a été créé en 2005, par l’association Semfilms au Burkina Faso et est organisé en Côte d’Ivoire par l’association ciné connexion depuis 2008.La projection d’un film au cours de ce festival est suivie d’un débat.

Un livre sur « le génocide des Laris » interdit d’entrée au Congo

Le gouvernement congolais a interdit l’entrée, la circulation, la distribution et la mise en vente sur tout le territoire national de l’ouvrage intitulé « Le génocide des Laris au Congo », selon les termes de l’arrêté N° 9829 rendu public, lundi à Brazzaville.Cet arrêté  a été  dévoilé lors d’un point de presse animé conjointement  par Aimé Ange Wilfrid Bininga, ministre de la Justice, des Droits humains et de la Promotion des peuples autochtones et Thierry Moungalla, ministre de la Communication  et porte parole du gouvernement, en présence du ministre de l’Intérieur et de la  Décentralisation, Raymond Zéphirin Mboulou.

Signé par les ministres Raymond Zéphirin Mboulou et Aimé Ange Wilfrid Bininga, cet arrêté stipule en son article premier que « l’entrée, la circulation, la distribution et la mise en vente de l’ouvrage intitulé +Le génocide des Laris au Congo (publié aux éditions l’Harmattan par Dominique Kounkou) + sont interdites sur l’ensemble du territoire national ».

Qualifiant cet ouvrage « d’imposture et de tribalisme », le ministre de la Justice a annoncé que « conformément au code de procédure pénale du Congo en son article 24, le ministre de la Justice demande au Procureur général près la Cour suprême pour que des poursuites soient engagé contre Kounkou Dominique et ses complices afin qu’ils viennent répondre devant la justice de leur pays ».

« Le gouvernement du Congo a également constitué ses conseils pour traduire devant  les juridictions françaises les éditions l’Harmattan pour avoir publié des faits qui remettent en cause les fondements de sa République », a ajouté  Aimé Ange Wilfrid Bininga, ministre de la Justice, des Droits humains et de la Promotion des peuples autochtones.

Selon lui, « le Congo par le passé a connu des crises, il a connu des problèmes internes, mais jamais, jamais à aucun moment de notre histoire que ce soit au plan interne ou international, nous n’avions jamais été à l’origine des soupçons de génocide ».

Le centenaire de la fin de la 1ère guerre mondiale célébré à Dakar

Le pole des producteurs associés composé de « Diama Sarl », « Merina Sarl » et du « Studio Ndofféne » regroupés sous le Label « Mérina Production » organise, en partenariat avec le ministère des Forces armées et le ministère de la Culture du Sénégal, « la commémoration du centenaire de la fin de la 1ère guerre mondiale » du 02 au 11 novembre à Dakar, a annoncé jeudi à Dakar, Mamadou Diop, l’un de ses membres.« Cette commémoration est considérée comme un devoir de mémoire. Le centenaire de la fin de la 1ère guerre mondiale s’appuie sur le concept +armée nation+ et rend hommage à nos ancêtres tombés sur le champ d’honneur, » a expliqué Mamadou Diop, au cours d’une conférence de presse.

Au programme, il y aura une exposition sur la 1ère guerre mondiale, des projections de films, des panels, une journée de l’armée nationale, une soirée de Gala et un concert de clôture.

Le vendredi 02 novembre se tiendra à la Place du Souvenir de Dakar « la cérémonie commémorative ». Elle sera aminée par la musique principale des forces armées et la fanfare française, en présence des autorités militaires sénégalaises et françaises. Le dimanche 04 novembre, il y aura une animation de la fête de Saint Charles à Gorée.

Les deux du lundi 05 novembre seront suivies d’une projection de films, entre autres programmes.

Le budget des festivités du centenaire de la fin de la 1ère guerre mondiale est estimé à 84 500 000 f cfa, « un budget est bouclé à 80℅ », selon le comité d’organisation.

27 pays attendus au 15e Salon international de l’artisanat de Ouagadougou (officiel)

Vingt-sept pays sont attendus au Burkina Faso, à l’occasion de la 15e édition du Salon international de l’artisanat de Ouagadougou (SIAO) qui s’ouvre la semaine prochaine dans la capitale burkinabè, a-t-on appris jeudi, de source gouvernementale.Selon le compte rendu du conseil des ministres (tenu la veille) parvenu à APA jeudi matin, la manifestation va se dérouler du 26 octobre au 4 novembre 2018, sous le thème : «Artisanat africain, exigences du marché et développement technologique».

«Cette édition offrira plus de 550 stands à l’ensemble des exposants de 27 pays africains et verra la participation d’au moins 250 acheteurs et visiteurs professionnels venant de tous les continents», renseigne le document, précisant que le SIAO 2018 est placé sous le très haut patronage du président du Faso Roch Marc Christian Kaboré.

Le Salon international de l’artisanat de Ouagadougou (SIAO) est une manifestation d’envergure  qui se déroule chaque deux ans au Burkina Faso depuis 1988.

Il s’agit d’un cadre commercial et d’exposition (durant une semaine) d’objets artisanaux de tous les continents. Cette année, le pays invité d’honneur est le Madagascar.

Décès du comédien burkinabè Adama Ouédraogo alias « Adam Ligdi »

Le comédien burkinabè Adama Ouédraogo, plus connu sur le surnom de « Adam Ligdi », est décédé à Ouagadougou, a-t-on appris mardi matin, de sources concordantes.

Celui dont la nouvelle de la mort est relayée par les médias locaux et les réseaux sociaux, a joué dans plusieurs films dont la série à succès «Vis-à-vis », une production de la Radiodiffusion télévision du Burkina (RTB).

Comédien et humoriste, Adam Ligdi incarnait, dans la plupart de ses films, le rôle d’un riche commerçant yadga (Ethnie du Nord du Burkina) ou celui d’un chef imperturbable et arrogant.

Sa mort intervient deux jours après celui de l’artiste comédien et écrivain burkinabè Brahima Kéré dit ‘’Kher-Bra », décédé dimanche dernier des suites d’un accident de la circulation.

Elisée Tiendrébéogo lauréat du Music Faso Académy 2018

Elisée Tiendrébéogo, étudiant en médecine de 18 ans, est le lauréat de l’édition 2018 de l’émission de téléréalité dénommée Faso Académy (Fac’ 2018), dont le but est de détecter des talents dans le domaine musical.Le vainqueur de Fac’ 2018 a eu, entres autres prix, une enveloppe de 3 millions de FCFA et une moto, de la part de la Radiodiffusion télévision du Burkina (RTB), organisatrice de l’émission.  

Elisée Tiendrébéogo succède ainsi à Déborah Zabsonré, lauréate de l’édition de 2017.

Lors de la finale qui s’est déroulée vendredi soir, Elisée Tiendrébéogo était en compétition avec quatre autres finalistes. Il s’agit de Séphora Ouédraogo (2e), Josué Benedite Sawadogo (3e), Koko Flore sam (4e) et Bassiratou Bonkoungou (5e).

Faso Académy est une émission de compétition musicale créée par la RTB depuis plus d’une dizaine d’années. A travers des interprétations et créations personnelles, elle permet de détecter des jeunes talents ayant des atouts dans la voix.

Louise Mushikiwabo, nouvelle Secrétaire générale de l’OIF

La ministre rwandaise des Affaires étrangères, Louise Mushikiwabo, a été élue par consensus, vendredi à Erevan (Arménie), Secrétaire générale de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) pour un mandat de 4 ans.L’élection de Louise Mushikiwabo, 57 ans, a été actée lors d’un huis clos des Chefs de l’Etat et de gouvernement membres de plein droit à l’occasion du 17ème Sommet de la Francophonie qui se tient dans la capitale arménienne.

Elle remplace la Canadienne Michaëlle Jean qui quitte l’OIF après un unique mandat suite à son élection en 2014 à Dakar (Sénégal).

60% des 300 millions de locuteurs en français vivent en Afrique (étude)

Le français, considéré aujourd’hui comme la 5e langue au monde après le chinois, l’anglais, l’espagnol et l’arabe, est parlé par 300 millions de locuteurs, enregistrant ainsi depuis 2014 une progression de 10 % à l’échelle planétaire et 17 % en Afrique, continent où la langue de Molière reste la plus usitée, rapporte un communiqué de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF).Citant une étude de l’Observatoire de la langue française, l’OIF dont le 17e sommet s’ouvre demain jeudi à Erevan en Arménie, souligne que « prés de 60 % » des francophones ayant « un usage quotidien de la langue française (…) résident en Afrique».  

Par ailleurs, le français est la « seconde langue étrangère la plus apprise » avec 8% d’élèves et d’étudiants en plus au niveau mondial, ajoute l’étude de l’organe de l’OIF avant de relever que la langue de Molière est « un allié du développement (…) d’un point de vue macroéconomique (où) le partage de la langue française favorise les échanges entre les pays de l’espace francophone (+18% en moyenne), tout particulièrement dans le domaine des biens culturels (+153%) ».

«Incontournable dans les médias et sur la toile », le français est la « 4ème langue pour Internet, tout usage confondu » et il trône dans les programmes de certaines chaines comme TV5MONDE qui est présente dans 360 millions de foyers et plus de 200 pays, note l’étude.

« Le français est également la langue de médias tels que les chaînes européennes Euronews et BBC News ou la chaine chinoise CGTN et la russe RT notamment », souligne l’Observatoire de l’OIF dont la mission est de recueillir et d’analyser des données sur la situation du français par pays, par secteur d’activité et dans les organisations internationales.

Au plan administratif, l’OIF dont le 17e sommet est prévu sur deux jours devrait connaitre peu avant la clôture de ses travaux une nouvelle secrétaire générale en la personne de la ministre rwandaise des Affaires étrangères, Louise Mushikiwabo, bien partie pour remplacer la Canadienne, Michaëlle Jean.

En poste depuis le 1er janvier 2015, cette dernière a perdu le soutien de son pays, contrairement à son challenger qui, outre l’appui de l’Afrique francophone, bénéficie du soutien de la France, principal bailleur de fonds de la Francophonie.

Festival Méditerranéen de Tanger : Des films de « haute facture » en compétition (Présidente du Jury)

–Propos recueillis par Hicham Alaoui —
La présidente du jury de la 16ème édition du Festival du court métrage méditerranéen de Tanger, la réalisatrice et productrice Tala Hadid, a souligné que les films en lice pour la compétition officielle de ce rendez-vous cinématographique sont de « haute facture ».« Les courts-métrage sélectionnés pour la compétition officielle sont d’une qualité très haute et d’un niveau élevé », a affirmé dans une déclaration à APA la productrice, réalisatrice et photographe britannique d’origine marocaine Tala Hadid, qui préside la 16ème édition de ce Festival qui se déroule du 1er au 06 octobre à la perle du Détroit.

Selon elle, cette manifestation est rehaussée par la participation de nombreux courts-métrages  de pays du pourtour méditerranéen, tels que le Maroc, la France, l’Espagne, l’Italie, la Grèce, la Tunisie et autres, ce qui reflète, d’après elle, la diversité de ce festival qui cherche toujours à s’imposer en tant que carrefour cinématographique incontournable.

« C’est important d’avoir des professionnels de cinéma présents ici au Maroc en vue d’échanger les expériences et de partager les bonnes pratiques en matière du cinéma », a-t-elle soutenu, ajoutant que ce festival est un espace adéquat pour réunir l’ensemble des acteurs de l’industrie cinématographique, cinéastes, metteurs en scène, critiques de cinéma et experts, pour discuter et débattre des moyens de promouvoir le secteur du cinéma.

Pour la lauréate du Grand Prix du Festival National du Film de 2015 pour son premier long-métrage intitulé « La Nuit entr’ouverte », le court-métrage est une étape cruciale et une école importante pour les cinéastes afin d’acquérir de nouvelles connaissances techniques dans le domaine cinématographie avant d’entamer l’expérience du long métrage.

Certes, la production de courts-métrages est une étape importante pour les jeunes cinéastes qui désirent s’engager dans la réalisation de longs-métrages de haute qualité, a-t-elle tenu à souligner.

Et de conclure qu’elle est hautement honorée de présider le jury de cette édition du festival qui ouvre la voie à un échange d’expériences entre les cinéastes de différents pays. « Ce qui est important est d’échanger, de discuter et de dialoguer avec nos pairs de différents horizons », a renchérit la productrice et réalisatrice marocaine.

Née à Londres d’une mère marocaine et d’un père irakien, Tala Hadid s’intéresse surtout au court-métrage et au genre documentaire. Elle est également écrivaine et photographe.

Diplômée de l’université Columbia de New York, Tala Hadid a à son actif plusieurs courts métrages, dont « Tes cheveux noirs Ihsan », qui reçoit un Student Academy Award et remporte le Prix Panorama du Meilleur Court Métrage à Berlin. Elle réalise plusieurs documentaires, notamment « Sacred Poet » consacré au réalisateur Pier Paolo Pasolini. Son travail est exposé en particulier au Museum of Modern Art de New York, à l’Institut du Monde Arabe de Paris, au Goteborg Kunsthalle en Suède, au Goethe Institute du Caire, à la Cinémathèque Française de Paris.

Tout récemment, elle a obtenu le Prix Spécial du Jury de l’édition 2018 et le Grand prix du Festival du Cinéma Méditerranéen de Tétouan pour son film documentaire « House in the fields ».

La 16ème édition du Festival du court métrage méditerranéen de Tanger connaît la participation de 44 films représentant quelque 18 pays de pourtour méditerranéen.

Cette année, le Festival a introduit une nouveauté dans sa programmation. Ils’agit de la création de la section « Invité du festival », qui sera consacrée, cette année, au court métrage français.

Ainsi, le programme de cette édition figure une section « compétition » ouverte aux films de court métrage réalisés en 2017 et 2018, une leçon de cinéma, animée par le metteur en scène marocain, Mohamed Mouftakir, et des débats autour des films en compétition, mais aussi un Colloque international sur « les enjeux du court métrage de la production à la diffusion », et une réunion des responsables des institutions du cinéma arabes.

Maroc : Les salles de cinéma au bord du gouffre

Un grand nombre de salles de cinéma souffrent de difficultés financières et risquent de cesser définitivement leur activité à cause de la faible affluence du public, de la piraterie et du manque de soutien, a mis en garde la Chambre marocaine des salles de cinéma.« Les 27 salles encore ouvertes dans diverses régions du Royaume sont au bord de la faillite et se dirigent vers la fermeture », a indiqué la Chambre à l’occasion de la tenue de son assemblée générale ordinaire, estimant que la « situation tragique » de ces salles « les pousse à rejoindre le lot de plus de 250 salles ayant fermé définitivement ».

Les membres de la Chambre, dont la plupart sont des propriétaires de salles de cinéma, ont demandé aux autorités concernées d’accélérer le « sauvetage » de ces salles qui endurent en raison de plusieurs facteurs dont « la faible affluence, le piratage et le manque de support matériel et logistique ».

Il y a eu de nombreuses tentatives pour sauver ces salles notamment la modernisation des équipements avec la dernière technologie numérique et le changement de la décoration afin de satisfaire les demandes des cinéphiles au moment où les recettes n’ont pas dépassé près de 3,9 millions d’euros (41 millions de DH) les huit premiers mois de l’année en cours.

Selon les données du Centre Cinématographique Marocain (CCM), les recettes de 28 cinémas ont dépassé 6,7 millions d’euros (72 millions DH) alors que le record des recettes a été enregistré en 1988 à plus de 13,5 millions d’euros (144 millions DH) générés par 245 salles de cinéma.

Les professionnels ont, à cet effet, réclamé une révision du montant de la TVA, passé de 13% à 20% actuellement, et la mise en œuvre des dispositions de la loi 43-05 pour lutter contre le phénomène de piratage.

Ils ont également appelé les parties concernées à accorder un soutien financier afin d’éviter la faiblesse des recettes à hauteur d’un dirham quotidien pour chaque siège ainsi que d’équiper les salles avec un deuxième dispositif de numérisation pour le cas éventuel de panne du premier.

L’ouverture de complexes de cinémas, qui comptent jusqu’à présent 43 salles à Casablanca, Marrakech, Fès et Tanger, n’a pas répondu aux objectifs escomptés puisqu’ils souffrent des mêmes problèmes.

Maroc : Découverte d’un outil en os vieux de 90.000 ans

Un outil en os datant de 90.000 ans a été découvert ce mercredi dans une grotte à Rabat par une équipe internationale composée de chercheurs de l’Institut National des Sciences de l’Archéologie et du Patrimoine (INSAP, Rabat), du Natural History Museum et de l’Université d’Oxford.Selon une étude publiée le 3 octobre 2018 par la revue américaine Plos One cet artefact osseux est parmi les plus anciens outils spécialisés. La fabrication de cet outil se distingue des artefacts découverts en Afrique de l’Est et en Afrique du Sud et d’âge similaire.

D’après un communiqué du ministère de la Culture et de la Communication, cette découverte s’est effectuée dans la grotte de Dar es-Soltan 1, située au Sud de la ville de Rabat à environ 260 mètres de la côte atlantique marocaine.

Après un examen approfondi par le microscope électronique à balayage et le scanner tomographique, l’équipe dirigée par Abdeljalil Bouzouggar, professeur à l’Institut National des Sciences de l’Archéologie et du Patrimoine a pu découvrir que l’outil a été obtenu à partir d’une grande côte de mammifère, façonnée et affilée en un couteau mesurant un peu moins de 13 cm de long à travers une série complexe de modifications, explique la même source.

La couche contenant cet outil a été datée d’environ 90 mille ans. Les groupes humains qui se sont installés dans le site de Dar es-Soltan 1 il y a 90 mille ans portent le nom des Atériens, ceux-ci étaient capables d’une séquence complexe et contrôlée d’actions impliquées dans la fabrication d’outils en os spécialisés.

Cette découverte implique l’émergence de techniques en Afrique du Nord 45.000 ans plus tôt qu’en Europe des Néandertaliens. Elle représente un nouvel aperçu du développement de la cognition humaine. Les auteurs suggèrent également que cette nouvelle technique de fabrication des outils pourrait être une réponse aux changements dans le régime alimentaire des groupes humains, orientées vers l’exploitation des ressources marines il y a environ 90 mille ans.

Robert De Niro à l’honneur au festival international du film de Marrakech

Le Festival international du film de Marrakech, qui revient cette année, du 30 novembre au 8 décembre, décernera une Etoile d’or à Robert De Niro, un ténor du cinéma mondial, en hommage à sa prodigieuse carrière.« Même si je me suis rendu à Marrakech à de nombreuses reprises, je sens que je m’apprête à voir un autre visage de la ville. Un visage que j’ai toujours voulu découvrir. Je suis très reconnaissant pour cette invitation et j’ai hâte de prendre part à ce grand festival », affirme Robert De Niro, cité dans un communiqué.

Acteur, réalisateur et producteur, Robert De Niro enchaîne les succès et les récompenses depuis ses débuts dans le cinéma à la fin des années 1960. Il entame sa carrière sous la direction de Brian De Palma avec un premier rôle remarqué dans « The wedding Party » en 1969. Mais c’est dans « Mean Streets » (1973), sous l’impulsion de Martin Scorsese, que le talent de De Niro apparaît au grand jour.

Robert De Niro enchaîne dès lors les rôles marquants. Ses films deviennent de véritables objets de culte. Ses répliques sont répétées par des millions de personnes à travers la planète.

En 1974, il remporte l’Oscar du meilleur second rôle pour son interprétation du jeune Vito Corleone dans « Le Parrain II » de Francis Ford Coppola. « Taxi driver » de Martin Scorsese (Palme d’or 1976) l’installe définitivement dans la cour des grands et lui permet d’obtenir une nouvelle nomination aux Oscars.

Parallèlement à sa riche carrière d’acteur, Robert De Niro est aussi à la tête de Tribeca Productions et l’un des fondateurs du Tribeca film festival (New York).

Côte d’Ivoire: une photographie pour célébrer les acteurs de la chaîne de production de café

Les acteurs de la chaîne de production du café ont été célébrés à travers une exposition photo de Thierry Nangbo présentée jeudi nuit à Abidjan, a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.Cette exposition fait suite à des visites des champs  d’Adzopé  (Est-ivoirien) par des agents de la compagnie agroalimentaire Nestlé d’une part et des usines à Abidjan par des producteurs pour  découvrir le processus  après  leurs labeurs, d’autre part

« Il s’agissait pour moi de capter les émotions,  d’extérioriser », a expliqué l’artiste photographe  Thierry Nangbo, exprimant sa satisfaction face à ses productions.

« Beaucoup de gens apprécient, ce sont des émotions », a-t-il expliqué lors de cette soirée, agrémentée par des notes musicales d’un groupe d’étudiants de l’Institut national supérieur des arts et de l’action culturelle (INSAAC) qui  retrace à travers la musique et une chorégraphie toutes les étapes du café ivoirien.

Pour le Directeur général de Nestlé Côte d’Ivoire, Stanislas Guedj, cette initiative montre également que  « les producteurs, employés, consommateurs » constituent « une famille ».

Cette exposition a été initiée en prélude à la célébration des  80 ans de la marque, prévue le 1er octobre prochain.

Avec une moyenne annuelle de 108.000 tonnes, il y a quelques années, la Côte d’Ivoire, troisième producteur africain derrière l’Ethiopie et l’Ouganda, entend produire 200.000 tonnes de café à l’horizon 2022. 

Décès du réalisateur burkinabè Missa Hébié

Le réalisateur burkinabé, Missa Hébié est décédé, mercredi après-midi, alors qu’il était en plein tournage d’un film, a appris APA de sources concordantes.La nouvelle relative à la mort de cet homme de cinéma burkinabè et africain, survenue sur son plateau de tournage, a surpris plus d’une personne d’autant plus qu’il n’était pas malade.

Missa Hébié est considéré comme l’un des réalisateurs les plus prolifiques des 15 dernières années au Burkina Faso. Il a réalisé, entre autres films, les séries à succès dont ‘’L’as du lycée », ‘’Commissariat de Tampy » et ‘’Stop corruption‘’.

Le défunt réalisateur est également auteur de longs métrages, dont ‘’ le fauteuil  » (prix Oumarou Ganda au 21ème Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou et présenté au Festival international du film de Pusan 2009 en Corée du Sud).

Missa Hébié a réalisé aussi ‘’Cellule 512 » (meilleure affiche au FESPACO 2015 ), ‘’raison du plus fort » et bien d’autres.

« Je savais que le mariage PDCI-RDR ne pouvait pas marcher » (Tiken Jah)

La reggae-star ivoirienne, Tiken Jah Fakoly a déclaré, dimanche à Abidjan, qu’il savait que le mariage entre le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI) et le Rassemblement des républicains (RDR, parti présidentiel) dans le cadre du Rassemblement des Houphouétistes pour la démocratie et la paix (RHDP) « ne pouvait pas marcher ».L’artiste engagé ivoirien qui animait une conférence de présence pour parler de « la sortie prochaine de son nouvel album » discographique a rappelé que « quand je disais cela au début de leur union, personne ne me croyait mais la vérité là ».

« Je savais que c’est un mariage qui ne pouvait pas marcher. C’était un serpent à deux têtes qu’on ne voyait pas. C’était une invention du grand-frère et du petit-frère (ndlr : Henri Konan Bédié et Alassane Ouattara) et la Côte d’Ivoire ressemblait à un partage de gâteau », a insisté l’artiste.

Il a émis le vœu que  les Ivoiriens votent en 2020 (Présidentielle : ndlr) en fonction des programmes des candidats et non en fonction des affinités régionales et que les élections soient ouvertes, transparentes et justes.

Sur la sortie de son nouvel album prévue pour « mars ou avril 2019 », l’artiste a indiqué  qu’il sera « enregistré en Côte d’Ivoire avec des musiciens locaux », contrairement aux derniers albums « enregistrés en Angleterre et en Jamaïque ».

« L’objectif est de retrouver la valse du reggae en Afrique. Il est temps de donner la chance aux jeunes musiciens et artistes africains qui ont de réelles potentialités », a souligné Tiken Jah  indiquant que « les textes des 18 titres que comptera cet album sont prêts » dans le même feeling que les précédents où  l’artiste  aborde les thèmes «  de l’immigration, l’actualité nationale, les faits de société, la géopolitique, le changement climatique… ».

Une présélection a retenu cinq groupes, notamment, Reggae Light, Kingston Gangsta, Simon’s Roots, Wisamen et Reggae Unity qui « vont entrer en studio pour l’enregistrement dès mercredi  pour un casting. Et c’est le groupe qui sera retenu qui jouera avec moi pour le nouvel album », a dit le reggaeman ivoirien.

Il a, également, souligné que l’album comptera quatre featuring avec trois artistes dont un Africain de la Diaspora, un artiste jamaïcain et un autre africain à choisir en Côte d’Ivoire, au Mali ou en Guinée. « Pour l’arrangement, j’ai fait confiance à un jeune qui est ici à Yopougon, Moussa Doumbia et à Akatché qui réside à Dakar », a conclu l’artiste-musicien Tiken Jah.

Décès d’Ahmed Souaney : les artistes saluent la mémoire du professionnel très « sociable »

Plusieurs artistes de divers domaines mobilisés pour accompagner à sa dernière demeure l’artiste-comédien Ahmed Souaney, décédé jeudi, ont salué la mémoire de l’artiste « sociable » pour les uns et « humaniste » pour les autres.« Souaney  est avant tout un artiste, un frère  qui  aimait son métier, ses collègues .En  gros il aimait l’être  humain », a confié à APA l’artiste Kébé Mamadou qui dit connaître l’homme depuis plus de 20 ans.

Coulibaly Lanciné, figure de proue de l’émission satirique à succès « Faut pas fâcher » diffusée depuis des années,  sur les antennes de la Radiodiffusion télévision ivoirienne (RTI 1)  évoque difficilement l’homme.

« Ahmed Souaney  décédé ! », lance-t-il et observe une minute avant d’expliquer qu’il « s’agit d’une grosse perte pour nous artistes et surtout pour les musulmans de ce milieu ». Difficile, ajoute-t-il « de croire au décès de ce pieux croyant ».

La jeune génération du milieu cinématographique salue également l’homme de culture.

Ben Ibrahim Koné, de la dernière série « deux couples un foyer »  qui a incarné  le rôle de Stéphane Kobo salue le grand frère qui était « sociable ». Selon lui, l’acteur qui a également tourné dans la série  National Security  « Dr Boris » passait son « temps à  toujours donner des conseils ».

 A la morgue, de nombreux artistes notamment Adama Dahico, Clémentine Papouet, Glazai Dohoun Kevin étaient présents.

Ces derniers qui ont fait plier la famille pour le report de l’inhumation de leur défunt collègue à samedi, retracent aussi ses qualités humaines  et le professionnalisme de l’artiste.

«  Le corps d’Ahmed Souaney n’appartient plus à sa famille biologique, mais il est national », a tranché Clémentine Papouet.  

Le corps était attendu vendredi après-midi  dans la mosquée Al Houssein de Treichville où il était très actif  pour la prière mortuaire et l’inhumation par la suite au cimetière de Williamsville, dans la commune d’Adjamé (Centre d’Abidjan).

Décédé jeudi, Ahmed Souaney a joué dans plusieurs productions cinématographiques tant en Côte d’Ivoire que sur le continent dont la célèbre série télévisée comique ivoirienne  «Dr  Boris».  

Côte d’Ivoire : les artistes ajournent l’inhumation de leur collègue Ahmed Souaney

L’inhumation de l’artiste Ahmed Souaney, initialement prévue cet après-midi a été reportée à samedi à la suite d’une protestation des artistes, a constaté APA sur place dans la capitale économique.Plusieurs artistes et collègues de l’illustre disparu avec en tête Clémentine Papouet, Glazai Dohoun Kévin ont bloqué le corps de leur collègue à Ivosep (Société ivoirienne de sépulture), Treichville (Sud d’Abidjan) qui devait être porté en terre selon le  rite islamique pour, disent-ils, rendre un hommage à leur « frère » s’opposant ainsi à une partie de la famille.

 Le corps était attendu au même moment  dans la mosquée Al Houssein du même quartier où il était très actif  pour la prière mortuaire et l’inhumation par la suite au cimetière de Williamsville, dans la commune d’Adjamé (Centre d’Abidjan).

«  Le corps d’Ahmed Souaney n’appartient plus à sa famille biologique, mais il est national », a insisté l’artiste comédienne Clémentine Papouet.

Une médiation sur place menée par l’ex- Président de l’Assemblée nationale, Mamadou Koulibaly qui était sur les lieux a permis de trouver un compromis pour samedi matin après un hommage.

Décédé jeudi, Ahmed Souaney a joué dans plusieurs productions cinématographiques tant en Côte d’Ivoire que sur le continent dont la célèbre série télévisée comique ivoirienne  «Dr  Boris».

Cinéma: décès à Abidjan de l’acteur ivoirien Ahmed Souaney

L’acteur ivoirien, Ahmed Souaney est décédé jeudi soir à Abidjan, a appris APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.Selon son entourage, le célèbre acteur aurait succombé des suites d’un arrêt cardiaque. Visage connu du septième art ivoirien et même au-delà, Ahmed Souaney a joué dans plusieurs productions cinématographiques tant en Côte d’Ivoire que sur le continent dont la célèbre série télévisée comique ivoirienne  «Dr  Boris». 

Dans cette série à succès de 52 épisodes,  diffusée depuis 2008 sur plusieurs chaînes de télévision du continent, Ahmed Souaney a campé le personnage principal de « Dr  Boris». 

Le cinéaste a remporté plusieurs trophées dans sa riche carrière dont celui de la « meilleure participation » en avril 2014 à Lomé au Togo lors du Festival du cinéma de Lomé ( Fescilom) où il était formateur.

L’actrice sénégalo-burkinabè Mouna N’diaye dans le visuel du FESPACO 2019

L’actrice sénégalo-burkinabè Mouna N’diaye figure dans le visuel de la prochaine édition couplée avec le cinquantenaire du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO), dévoilé ce jeudi dans la capitale burkinabè.Le visuel de la 26e édition du FESPACO, prévue du 23 février au 2 mars 2019, a été dévoilé jeudi à Ouagadougou, au cours d’une cérémonie présidée par le ministre en charge de la Culture, Abdoul Karim Sango.

Sur le visuel l’on peut apercevoir Mouna N’diaye,  l’actrice sénégalo-burkinabè. L’œuvre traduit les principes du cinéma : le charme, la beauté, le rêve.

L’actrice y est en mouvement de projection vers l’avenir. «L’Afrique avec la couleur noire, l’obscurité des salles de ciné. Mais aussi le thème, mémoire et avenir avec toutes ces bandes de pellicules qui sont le bagage filmique de l’Afrique», décrit-on.

La 26e  édition couplée au cinquantenaire du FESPACO va se tenir autour du thème «Confronter notre mémoire et forger l’avenir d’un cinéma panafricain dans son essence, son économie et sa diversité».

En plus du dévoilement du visuel de l’évènement, ses grandes articulations ont été présentées, ainsi que le budget de la manifestation.

Il en ressort que le gouvernement burkinabè veut injecter 1 milliard de FCFA dans l’organisation du cinquantenaire du Festival dont le Rwanda est le pays invité d’honneur.

Le président du Faso Roch Marc Christian Kaboré avait mis un milliard de F CFA  à la disposition des cinéastes burkinabè pour la production de films, en vue d’une meilleure représentation de notre cinéma au cinquantenaire du FESPACO.

Les inscriptions des films pour la compétition courent jusqu’au 31 octobre 2018.

Le court-métrage méditerranéen en fête à Tanger

La 16ème édition du Festival du court-métrage méditerranéen de Tanger (FCMMT), se déroulera du 1er au 6 octobre 2018 dans la ville du Détroit avec la participation de 44 films représentant 18 pays méditerranéens, a annoncé le Centre Cinématographique Marocain (CCM).Ce festival, organisé depuis 2002, a pour objectif de promouvoir les courts-métrages produits par les réalisateurs méditerranéens. Quatre films représentent le Maroc à la compétition officielle. Il s’agit de « Jour d’Automne » de Imad Badi (17 min), « Les Corbeaux Madane » de El Ghazouani (26 min), « Roujoula » de Ilias Al Faris (22 min) et de « Yara Zed » Hamza Atifi (17 min).

Les 44 films sélectionnés pour la compétition officielle, parmi les 300 courts-métrages reçu par le Jury, concourent pour décrocher un ou plusieurs prix de cette manifestation. Il s’agit du Grand prix du Festival et prix spécial du jury, de la réalisation et du scénario outre ceux de la meilleure interprétation féminine et masculine.

Le jury de cette édition regroupe de grands noms du 7ème art national et international. Il est présidé par la réalisatrice et productrice marocaine Tala Hadid et comprend la réalisatrice roumaine Ana Lungu, la journaliste et critique de cinéma franco-allemande Barbara Lorey de Lacharriere, le réalisateur tunisien Nidhal Chatta, la responsable de « Kimuak », Agence Basque du Court-Métrage, Txema Muñoz, le réalisateur, programmateur à l’Agence française du Court Métrage, Fabrice Marquat, et le romancier et chercheur marocain Mohamed Bouissef Rekab.