Dakar parmi les invités d’honneur des Journées Cinématographiques de Carthage

Le Sénégal est choisi comme l’un des trois pays invités d’honneur de la 29ème édition des Journées Cinématographiques de Carthage (JCC) de Tunisie prévues du 03 au 10 novembre 2018, a informé lundi la Direction de la cinématographie.Ainsi, « une mission des JCC conduite par Mohamed Nejib AYED, son Directeur général, et Taoufik JABEUR, Chargé des Relations internationales, va séjourner à Dakar du 07 au 10 août 2018 pour présenter ce festival et justifier le choix honorifique porté sur le Sénégal », explique la direction de la cinématographie dans une annonce faite à la presse.

Dans le cadre de cette visite, une rencontre avec les professionnels du cinéma, les réalisateurs dont les films sont retenus, la presse nationale et étrangère est prévue le jeudi 09 août 2018 à 10H30 à la salle polyvalente de l’Institut Sup’Imax sis à Dakar.

L’humoriste Adama Dahico ouvre un « maquis» au palais de la culture d’Abidjan

Le comédien-humoriste ivoirien, Adama Dahico a ouvert dans la nuit de samedi à dimanche, un maquis baptisé « le Doromikan» au palais de la culture d’Abidjan lors de la neuvième édition du festival international du rire d’Abidjan ( FIRA), l’un des premiers festivals d’humour professionnels en Côte d’Ivoire qui a démarré vendredi dans la capitale économique ivoirienne.Le « Maquis le Doromikan» a été l’un des spectacles phares de ce festival qui a réuni sur une même scène une vingtaine de comédiens et humoristes  qui ont égayé les spectateurs avec des prestations aussi enlevées les unes que les autres.  Ainsi plusieurs figures de proue du théâtre et de l’humour ivoirien dont Zongo, Joël, Glazaï Dohoun Kevin, Abass, Manu Jolie et  Fortuné  ont animé ce « maquis» avec le Propriétaire-démarcheur et gérant ( PDG), Adama Dahico lui-même. 

« La nuit du One Man Show ( avec une dizaine de comédiens) qui a eu lieu vendredi et l’après-midi des nouveaux talents (avec un spectacle dénommé une visite à la Haye) » sont les deux autres spectacles majeurs de ce festival qui prend fin ce dimanche.

 Le FIRA,  initié en 2003 par les productions Doromikan de l’humoriste-comédien ivoirien, Adama Dahico, est un cadre d’échanges et de dialogue culturel. Il vise essentiellement la promotion des humoristes ivoiriens et l’éclosion de nouveaux talents. Cette neuvième édition du FIRA a pour thème « humour et développement durable en Afrique ».

Un spectacle dénommé «visite à la Haye» au menu du 9è Festival du rire d’Abidjan

Un spectacle dénommé « visite à la Haye » est prévu lors de la 9ème édition du Festival international du rire d’Abidjan ( FIRA) qui débute vendredi dans la capitale économique ivoirienne, a annoncé mercredi, le directeur-promoteur de ce festival, l’artiste-comédien et humoriste Adama Dolo dit Adama Dahico.« Le troisième jour du festival, nous aurons la visite à la Haye. Cette visite est maintenue,  car autorisée par la Comédie politique ivoirienne (CPI). Mala Adamo campera le personnage du président Alassane Ouattara qui ira voir l’ancien président Laurent Gbagbo à la Haye », a expliqué M. Dahico lors d’une rencontre avec la presse, ajoutant que plusieurs  acteurs de la politique ivoirienne dont MM. Henri Konan Bédié et Guillaume Soro,  seront  imités pendant ce spectacle.

« Nous aurons un spectacle engagé et responsable », a-t-il poursuivi estimant que les ivoiriens «doivent apprendre à s’aimer et à se pardonner. Et la seule arme qui peut donner cette possibilité, c’est l’humour, la comédie ».

Selon le président du « Doromikan », ce spectacle, est une façon de dire à la Côte d’Ivoire « qu’il n’y a pas mieux qu’un spectacle pour accompagner le processus de paix et de réconciliation ».

Dans la même veine, M. Dahico,  a exhorté les politiques ivoiriens à soutenir son festival estimant  que « les vrais RHDP, c’est nous les comédiens et humoristes, pas eux. Le RHDP c’est le rassemblement des humoristes pour la détente et la paix ».

En plus de la « visite à la Haye », a fait savoir, Adama Dahico, deux autres grands spectacles sont au menu de la neuvième édition de ce festival. Il s’agit de la « nuit du One Man show» avec une dizaine de comédiens et du « Maquis le Doromikan chez Dahico» avec  25 comédiens sur scène.

 Assurant de la mobilisation de tous les humoristes et comédiens ivoiriens pour ce festival, M. Dahico a indiqué qu’après le festival, « nous continueront la bataille au niveau de la formation ».

 Le FIRA produit pour la première fois en 2003 par les productions Doromikan de l’humoriste Adama Dahico, est le premier festival d’humour professionnel en Côte d’Ivoire.  Il se veut un cadre d’échanges et de dialogue culturel.

Il a, entre autres, pour objectif, de promouvoir les humoristes en leur offrant des opportunités de participer à d’autres festivals dans le monde et permettre l’éclosion de nouveaux talents.

 La neuvième édition de ce festival qui se tiendra de vendredi à dimanche prochains au palais de la culture d’Abidjan a pour thème : « Humour et développement durable en Afrique ».

Francophonie: 10 ouvrages pour la finale du Prix des cinq continents

Les cinq comités de lecture pour le Prix des 5 continents de la Francophonie 2018 ont sélectionné, au sortir de leur réunion du 26 juillet 2018, 10 ouvrages qui vont représenter un total de 9 pays pour la finale de cette édition, a appris APA auprès de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF).Il s’agit de ‘’1994 » de Adlène Meddi (Algérie) paru aux éditions Barzakh, de ‘’Balkis » de Chloé Falcy (Suisse) (éditions Pearlbooks), de Bénédict de Cécile Ladjali (France / Iran) (éditions Actes Sud), d’« Il est à toi ce beau pays » de Jennifer Richard (France / Etats- Unis) (Albin Michel), entre autres.

Créé en 2001 par l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), le Prix des cinq continents, qui récompense chaque année un texte de fiction narratif d’expression française et doté d’un montant de 10.000 euros, a vu la participation de « 131 œuvres pour sa 17è édition », rappelle un communiqué de l’OIF.

« La sélection 2018 met en lumière les oubliés de l’Histoire », de l’avis des comités de l’Association Passa Porta (Fédération Wallonie-Bruxelles), l’Association des écrivains du Sénégal, l’Association du Prix du jeune écrivain de langue française (France), le Collectif des écrivains de Lanaudière (Québec) et l’Association Culture elongo (Congo).

« Si ‘’mal nommer les choses ajoute au malheur du monde » (A. Camus), mettre des mots sur la détresse et la déshérence mène à une prise de conscience qui, sans changer le passé, peut réparer le présent. Ces romans redonnent voix aux vaincus, laissés pour compte et marginaux », laissent penser les membres des comités.

Le prix sera remis le 9 octobre 2018, en marge du XVIIe Sommet de la Francophonie en présence du prestigieux jury international, présidé par Paula Jacques (France-Égypte), soutient le communiqué, précisant par ailleurs que le jury accueille cette année deux nouveaux auteurs, Xu Jun et Abdourahman Wabéri, originaires de Chine et de Djibouti.

Permettant de « mettre en lumière des talents littéraires » reflétant l’expression de la diversité culturelle et éditoriale en langue française sur les cinq continents et de les promouvoir sur la scène internationale, le Prix des cinq continents 2017 a été attribué à Yamen Manai pour son roman L’Amas ardent (Elyzad).

L’artiste-comédien Zongo plaide pour des «critères de diffusion» de la musique

L’artiste comédien et humoriste ivoirien Maréchal Zongo a plaidé mercredi à Abidjan pour que les autorités ivoiriennes mettent en place des «critères de diffusion» des œuvres musicales dans le pays estimant qu’en « Côte d’Ivoire, on danse trop».M. Zongo a fait ce plaidoyer lors de la cérémonie de lancement  de la 9è édition du Festival international du rire d’Abidjan (FIRA). « Il faut que les autorités mettent en place des critères de diffusion de la musique. La Côte d’Ivoire est le seul pays où il n’y a pas de grand prix des arts. Si chaque année on décerne des prix aux meilleurs artistes, ça va pousser les gens à travailler. Mais il n’y a pas de prix. Donc, on danse et on danse alors qu’un pays ne se construit pas que dans la danse», a-t-il soutenu.

Selon M. Zongo, « l’art sans revendications, ça n’a pas de sens». C’est pourquoi, faisant allusion au Coupé-Décalé (un rythme musical ivoirien en vogue depuis plus d’une décennie), Maréchal Zongo a déploré qu’en Côte d’Ivoire « on danse beaucoup » admettant en même temps que « ce n’est pas mauvais si on danse pour déstresser».

 Relevant dans la même veine l’importance du théâtre dans la vie d’une société, le comédien a soutenu que « c’est parce qu’il y a moins de salles de théâtre en Côte d’Ivoire qu’il y a beaucoup de maquis».

Pour lui, « avec le bruit»,  on ne se construit pas, on se détruit. « La musique ivoirienne est en train d’être définie au plan international comme une musique d’amusement », a-t-il regretté soulignant que «nous, notre préoccupation, c’est de dire qu’en tant qu’artiste, nous avons  une obligation de construction, de sensibilisation et de réparation des mentalités ».

Lancement de la 9è édition du Festival international du rire d’Abidjan

La neuvième édition du Festival international du rire d’Abidjan ( FIRA), l’un des premiers festivals d’humour professionnel en Côte d’Ivoire, prévue du 03 au 05 août prochain dans la capitale économique ivoirienne, a été officiellement lancée mercredi à Abidjan par son directeur-promoteur, le comédien et humoriste Dolo Adama dit Adama Dahico.Près de 4000 spectateurs sont attendus et plus de 25 comédiens joueront dans les différents spectacles de cette 9è édition qui aura pour thème  « humour et développement durable en Afrique». 

« Cette année, l’innovation, c’est d’abord la reprise du FIRA après sept ans d’interruption (8è édition en 2010). Trois spectacles seront conçus et réalisés avec plus de 25 comédiens», a expliqué Adama Dahico dans un discours lors de cette cérémonie de lancement soulignant qu’ « après le FIRA, notre objectif c’est d’aller à l’intérieur du pays et dans les autres capitales africaines pour promouvoir l’humour ».

Selon le président du « Doromikan», le niveau de l’humour en Côte d’Ivoire est en train de connaître  une phase de professionnalisation. « La Côte d’Ivoire a un niveau humoristique acceptable», a-t-il soutenu ajoutant que la Côte d’Ivoire est « l’un des premiers exportateurs d’humour en Afrique ».

Poursuivant, M. Dahico a sollicité le soutien des politiques ivoiriens en faveur de l’humour et du théâtre. « Les politiques peuvent nous aider par la construction d’infrastructures culturelles. Ils peuvent nous aider également lors de ce festival en achetant des tickets pour leurs militants», a plaidé Adama Dahico avant d’indiquer avec un brin d’humour que « le budget de cette édition est de 50 millions FCFA. Mais nous ne l’avons pas encore réuni ».

Le FIRA, produit pour la première fois en 2003 par les productions Doromikan présidées par l’humoriste Adama Dahico,  se veut un cadre d’échanges et de dialogue culturel. Il a, entre autres pour objectif de promouvoir les humoristes en leur offrant des opportunités de participation à d’autres festivals dans le monde et permettre l’éclosion de nouveaux talents.

Trois grands spectacles sont au menu de cette 9è édition qui se tiendra au palais de la culture d’Abidjan du 03 au 05 août prochain. Il s’agit notamment de la « nuit du One Man Show», « Le maquis du Doromikan chez Dahico» et « l’après-midi des nouveaux talents ».

Démarrage à Dakar de la 5ème édition du Festival afropolitain nomade

La 5ème édition du Festival afropolitain nomade a démarré lundi à Dakar avec au programme 40 artistes dont 10 Sénégalais qui comptent assurer pleinement le spectacle en musique, arts visuels et numériques.« La culture africaine est très riche et nous devons participer à sa promotion. L’objectif de ce festival est de valoriser ladite culture et de favoriser un dialogue entre les cultures du Nord et du Sud. 40 artistes de 12 pays francophones d’Afrique, d’Amérique du Nord et de l’Europe vont prendre part à ce festival », a informé Vanessa Kanga, fondatrice et directrice du Festival afropolitain nomade.

Créé en 2012 au Cameroun, le festival qui se poursuivra jusqu’au 28 juillet dans la capitale sénégalaise, se veut un cadre d’échanges de savoirs, de savoir-faire et d’expériences entre des artistes venant de divers horizons.

Notant avec regret que les artistes africains n’ont pas très souvent les moyens financiers pour participer à ce type de manifestation, Vanessa Kanga a déclaré que « cela a clairement un impact négatif sur leur développement ».

Alibeta, artiste sénégalais partage largement ce point de vue et invite les dirigeants africains à accorder plus de considération aux artistes du continent. « L’économie est importante mais la culture est le pilier du développement. Il faut avoir une meilleure vision et mettre plus d’énergie dans les politiques culturelles car les artistes apportent énormément de satisfaction à leurs pays respectifs », a-t-il soutenu.

Les organisateurs du Festival afropolitain nomade, soucieux de forger les bonnes pratiques en matière de création artistique et d’échange interculturel, ont porté leur choix sur « la musique et les arts visuels à l’ère du numérique » comme thème du festival afin d’encourager les jeunes artistes dans leur démarche d’appropriation de la chose numérique.

Pendant une semaine, Dakar va vibrer au rythme des prestations d’artistes comme Natasha Kanapé Fontaine, Charles Koroneho, Nix, Fredy Massamba et Akua Naru. Outre les concerts, des conférences, des ateliers de création dans le village numérique sont au programme de la 5ème édition du Festival afropolitain nomade.

Lancement à Dakar d’une diffusion de films et séries chinois en Afrique

Le Groupe StarTimes Média a lancé, jeudi soir à Dakar, le « Projet de diffusion des films et séries télévisées chinois en Afrique francophone ».Evènement s’est déroulé en présence de représentants du Bureau de l’Information du Conseil des Affaires d’État de la République populaire de Chine, de l’Administration d’État de la radio, du film et de la télévision de la République populaire de Chine, de l’ambassade de la République populaire de Chine au Sénégal, du ministère de la Communication de la République du Sénégal et du Directeur de la RTS (radiodiffusion télévision sénégalais, publique), Racine Talla.

« Le plan du projet prévoit 26 films et 20 séries chinois doublés en français qui seront diffusés au Sénégal et dans d’autres pays de l’Afrique francophone. Les films et séries sélectionnés seront diffusés à travers de multiples canaux », a expliqué Zhang Yanbing, représentant du Groupe StarTimes Média.

Il a souligné que « la recherche d’une vie heureuse est l’objectif et le souhait commun des peuples chinois et sénégalais ».

« C’est pourquoi, ce projet de diffusion des films et séries chinois en Afrique francophone va ouvrir une nouvelle page pour les échanges et la coopération sino-africaine dans le domaine du cinéma et de la télévision », a indiqué Zhang Yanbing.

Pour sa part, Racine Talla, Dg de la Rts a salué l’initiative du groupe chinois, avant de dire la disponibilité de sa structure à œuvrer davantage pour la promotion des liens socio-économiques et culturels qui unissent le Sénégal et la Chine, dont le président effectue une visite d’Etat à Dakar les 21 et 22 juillet 2018.

Bob Zion, la nouvelle étoile de l’Afro-Beat à la conquête du monde

L’artiste-musicien nigérian Bob Zion, la nouvelle étoile de l’Afro-Beat continue sa conquête du monde par ses talents multidimensionnels d’artiste, compositeur, musicien et réalisateur. Portrait.La valeur n’attend point le nombre des années. Au jeune nigérian, Bob Zion, à peine la quarantaine, peut s’appliquer cette maxime. Lui qui, à 12 ans déjà, donnait  ses premiers concerts qui soulèvent les foules dans son Nigéria natal. « Une étoile de la musique afro-beat » est née, appréciaient les mélomanes.

Une étoile ? Ça brille dans le céleste. Tout le monde s’accorde sur les cordes vocales particulières de Bob Zion  qui chante en Pidgin, « un pantois mi anglais-mi nigérian dans lequel j’écris la plupart de mes textes », précise l’artiste qui veut « chanter pour changer le monde ».

Encouragé  par  son oncle  Samuel  Itiku Esemi  lgeleke, lui-même  musicien, Bob Zion organise  pendant son adolescence  de nombreux concerts  et  soirées musicales   qui  rencontrent un vif succès  à Bénin City, la capitale de l’Etat d’Edo, au Sud du Nigéria.

Au cours de ses tournées, il reprend le répertoire traditionnel en yoruba, qu’il modernise grâce aux influences des grands noms de la Soul Music et Reggae comme Bob Marley, l’idole de sa génération.

Bob Zion touche, également, à l’Asologun music  (High Life music), musique urbaine nigériane qu’il mélange  au « Mbube », chants envoûtants des chorales sud-africaines. « Sa voix unique et ses mélodies suscitent l’émotion partout où il   se produit », témoigne un de ses fans.

Repéré par les producteurs locaux, il enregistre ses premières maquettes en 1991. Ce qui lui vaut de participer en guest-star d’un concert de Shabba Ranks, l’un des artistes de Dance hall jamaïcain les plus populaires de l’époque en 1994 à Lagos.

Le succès est immédiat. Bob Zion acquiert une notoriété auprès d’artistes de renommée nationale qui lui proposent d’écrire les textes  et de chanter ensemble. Tantôt  Hip-hop, tantôt  acoustique ou traditionnel, ses collaborations sont variées, mais son engagement pour l’amour et la beauté de son continent est touchant.

Désormais, reconnu par ses pairs, Bob Zion participe à de nombreux concerts à travers  l’Afrique avant de décider de poursuivre sa carrière en Europe,  en 1998, précisément à Paris, le tremplin de nombreux artistes d’origine africaine. Bob Zion est, alors, sollicité pour des concerts à Londres, en Guyane, en Allemagne, en Italie, à Trinidad, Curaçao, au Pays-Bas…

En tant qu’artiste engagé, il est invité à des projets comme le concert pour le Darfour en 2007 ou encore celui organisé par ONE LOVE production pour Haïti en 2008. Suivra,  « l’enfant soldat d’ici et d’ailleurs », un album et une série de concerts pour le financement de deux organismes de lutte contre l’exploitation des enfants dans le travail.

Artiste multidimensionnel (chanteur, auteur, compositeur, producteur, réalisateur …) , en 2014,  Bob Zion a écrit, composé et produit une chanson pour le film Nollywood « Enjoyment Prophete ». 

« Je préfère avoir plusieurs cordes à mon arc pour avancer », se réjouit-il. Depuis, il continue à participer à des séries  françaises dont « Cyber Débrouille, Barber shop… diffusées sur la chaine cryptée Canal +, en même qu’il travaille sur son prochain album disponible bientôt. Sacré l’artiste.

Côte d’Ivoire: Fayda Voice accompagne l’insertion des jeunes chantres musulmans

Les promoteurs de «Fayda Voice», un festival culturel de chants islamiques, créé il y a trois ans, et leurs partenaires ont organisé dans la nuit de vendredi à samedi à Abidjan, un dîner-gala pour récolter des fonds en vue d’accompagner les jeunes chantres musulmans pour leur insertion dans la vie active.« Ce festival a été initié pour aider les jeunes à s’éloigner du radicalisme religieux et à s’occuper sainement lors des vacances scolaires. L’un des buts est aussi de les insérer dans le tissu social à travers les activités qu’ils apprécient notamment, l’art et la culture », a expliqué à APA, Adja Diaby Ramatoulaye Cheriffa, la directrice générale de ce festival, soulignant que « ce dîner gala est organisé tous les mois de Ramadan pour collecter des fonds et accompagner l’insertion de ces jeunes ».

Poursuivant, elle a justifié que « nous n’avons pas pu organiser ce dîner gala lors du Ramadan dernier parce que les parrains et marraines de notre festival avaient un calendrier chargé. C’est pourquoi nous le faisons maintenant ».

 Expliquant, à son tour, le choix, du thème de « l’entrepreneuriat des jeunes » à l’édition précédente du ce concours, l’initiateur de cette compétition religieuse, le guide spirituel, Cheick Chérif Oumar Abdelaziz, a soutenu que « c’est parce que l’être humain doit être de façon naturelle un entrepreneur ».

Selon lui, l’islam qui  met l’accent  sur le travail, « dit que le musulman doit produire (travailler) jusqu’à  la dernière seconde de sa vie ». Le guide religieux a soutenu également que « tout le monde ne peut pas être embauché par l’État. Donc si chacun entreprend un peu, cela va permettre d’atteindre un niveau de vie assez respectable ».

 « Il s’agit  ici d’organiser cette cérémonie pour dire que Fayda Voice est là et c’est aussi un moment pour nous de se rappeler des vainqueurs de la finale de cette compétition », a-t-il conclu. Ce dîner-gala a été marqué par une vente aux enchères (Coran, tableau d’art…), des prestations d’artiste ainsi qu’une communication de Salifou Traoré, expert en planification et en développement durable, autour de la thématique de l’entreprenariat.  

Initié par la section ivoirienne de Nasrul-ilm, Fayda Voice est un concours national  culturel de chants et de cantiques religieux inspirés des poèmes dédiés à la Gloire du Prophète de l’Islam.

Les Scouts musulman Nasr ilm avec un total de 1026 points avaient remporté la deuxième édition de ce concours en août 2017, avec à la clé un trophée et un chèque d’une valeur d’un million de FCFA.

Créée en 1988 au Sénégal par son éminence Cheick Hassan Cissé, héritier spirituel de Cheick Ibrahim Niass, Nasrul-ilm est une organisation à but non lucratif, à caractère religieux et social qui existe à travers le monde.

Le ministre ivoirien du Tourisme et des loisirs promet faire «rêver» la Côte d’Ivoire

Le ministre ivoirien du Tourisme, Siandou Fofana, à qui il a été attribué le portefeuille des loisirs dans le nouveau gouvernement, a promis vendredi de faire « rêver » la Côte d’Ivoire, à l’occasion d’une passation de charges.M. Siandou qui recevait le flambeau de l’ex-ministre des Sports et des loisirs, François Amichia, désormais ministre de la Ville, s’est engagé à faire en sorte que « la Côte d’Ivoire fasse rêver une certaine jeunesse afin que demain soit encore mieux ». 

Il a en outre assuré faire du secteur des loisirs un levier « essentiel pour développer le tourisme et partant faire vivre la jeunesse ivoirienne au rythme d’une Côte d’Ivoire qui promet des lendemains qui chantent et qui feront rêver plus d’un ».

Dans cette optique, le ministre ivoirien du Tourisme et des loisirs, Siandou Fofana,  a lancé il y a quelques jours à Port-Bouët, sur les berges de la mer, les travaux du plus grand parc d’attraction de la sous-région, en présence du secrétaire général de l’Organisation mondiale du tourisme (OMT), Zurab Pololikashvili.

Il a dit pouvoir compter sur M. François Amichia qui cumule plus de 30 ans d’expériences en matière de gestions des collectivités,  afin de  donner une note de noblesse aux loisirs. Et ce, grâce à la nouvelle politique de la ville qui serait définie « pour éviter des bidonvilles et qu’une précarité gagne » les cités.

Le ministre des Sports et des loisirs sortant, François Amichia, qui a passé trois années à la tête de ce département, a remis les dossiers des questions sportives à M. Paulin Danho et celui des loisirs au ministre Siandou Fofana, qui occupait le portefeuille du ministère du Tourisme. 

A l’horizon 2020, l’Etat ivoirien envisage de faire du tourisme le troisième pôle de l’économie du pays. La Côte d’Ivoire qui développe aujourd’hui un nouveau leadership en matière de tourisme, projette investir d’ici à 2025 un volume de 3.200 milliards Fcfa dans le secteur. 

Le nouveau ministre ivoirien de l’Artisanat promet rendre «active» la Chambre des métiers

Le nouveau ministre ivoirien de l’Artisanat, Sidiki Konaté, assure rendre «active» la Chambre nationale des métiers qu’il considère comme une « priorité », lors d’une passation de charges avec M. Souleymane Diarrassouba, reconduit avec pour portefeuille le ministère du Commerce, de l’industrie et de la promotion des Petites et moyennes entreprises (PME). « Il est impérieux que la Chambre nationale des métiers soit active et que les élections se tiennent » afin que cette instance qui est une Chambre consulaire puisse tisser des partenariats avec d’autres entités similaires dans le monde, a dit  M. Sidiki Konaté.

Si la Côte d’Ivoire « n’est pas en règle, ces pays ne composeront pas avec nous » avec en terme d’accompagnement institutionnel, a fait observer le nouveau patron du département de l’Artisanat, qui a déjà géré ce portefeuille ministériel.

M. Sidiki Konaté compte donner une « impulsion » au processus de mise en place de la Chambre nationale des métiers conformément aux dispositions réglementaires afin que le ministère « n’ai pas un problème de gouvernance ».

La question des sites constitue également une priorité pour le nouveau ministre de l’Artisanat, un volet qu’il trouve « extrêmement important ». Il entend aussi s’attaquer à la problématique du financement dans l’optique de soutenir l’industrie artisanale et rendre le secteur compétitif.

Le ministre du Commerce, de l’industrie et de la promotion des PME, Souleymane Diarrassouba, qui passe ce portefeuille à M. Sidiki Konaté, s’est dit rassuré et fière de ce que son successeur ait « une parfaite maîtrise du secteur et de l’écosystème » où il dispose de nombreuses attaches. 

M. Diarrassouba a indiqué avoir engagé des actions sur quatre chantiers, à savoir la mobilisation et l’aménagement de sites artisanaux, la promotion du secteur, le renforcement des capacités des artisans et la redynamisation de la Chambre nationale des métiers.

Comme chantier à suivre, le ministre entrant devra poursuivre le dossier concernant l’institution dans les plans directeurs d’urbanisme des villes et régions des sites dédiés à l’artisanat, l’institution dans tous les lotissements de plus de 500 lots des réserves destinées à l’activité artisanale de proximité. 

Le secteur de l’artisanat en Côte d’Ivoire constitue un pilier stratégique pour la croissance économique. Il représente 12% de contribution au Produit intérieur brut (PIB), 40% de la population active et plus de 245 corps de métiers pourvoyeurs d’emplois et créateurs de richesses.

Le secteur privé sénégalais sollicité pour le festival des arts et de la culture

Abdou Latif Coulibaly, ministre de la Culture a appelé, jeudi à Dakar, les entreprises privées à participer davantage au financement du Festival national des arts et cultures (Fesnac).« Le soutien du secteur privé au Fesnac n’est pas encore à la hauteur de nos attentes. Il y a très peu de sponsors intervenant dans ce festival qu’ils le considèrent comme une activité gouvernementale. La culture est assez abstraite dans la tête de nombreux responsables d’entreprise. Ils ne voient pas forcément au bout une rentabilité. Il faut donc communiquer avec eux pour les convaincre », a déclaré Abdou Latif Coulibaly.

Il présidait un atelier d’évaluation de la 10ème édition du Festival national des arts et cultures (Fesnac).

M. Coulibaly, regrettant l’insuffisance des moyens financiers consacrés à l’organisation du festival, a estimé que la réflexion doit être ouverte pour faire du Fesnac une biennale, ce qui permettra à terme « d’agréger les budgets » pour un meilleur résultat.

Partant d’un constat, M. Coulibaly s’est ensuite réjoui « de la bonne collaboration des organisateurs du Fesnac avec le monde universitaire, jetant ainsi les bases d’un partenariat fécond devant être consolidé afin de tirer pleinement profit de la science universitaire ».

Concluant son propos, le ministre de la Culture, a souligné « l’importance de consigner les résultats des échanges dans des documents pour leur vulgarisation ». A cet effet, il dit avoir « donné des instructions aux responsables du Fesnac pour que les actes des colloques soient finalisés et édités ».

De l’avis de Fatou Guèye Sidibé Diallo, administrateur du Festival national des arts et cultures (Fesnac), ladite activité est « un outil de décentralisation, un cadre de valorisation du patrimoine culturel, un élément porteur de plus-value au regard de l’ensemble des échanges qu’il occasionne ». Elle a aussi affirmé que le Fesnac apporte « une réponse culturelle aux difficultés d’ordre social » auxquelles le Sénégal fait face.

Au cours de cet atelier, les acteurs culturels vont débattre de la gouvernance du Fesnac, de son organisation, de l’animation scientifique et celle artistique.

Le Fesnac, une des fortes recommandations du Colloque sur les convergences culturelles au sein de la nation sénégalaise tenu en 1994 à Kaolack (centre), a vu le jour trois ans plus tard. Son objectif est d’encourager l’expression des spécificités culturelles, tout en mettant en exergue leurs éléments de convergence pour la sauvegarde de l’unité nationale.

La parole a perdu sa sacralité dans nos sociétés, selon un philosophe

Le chef du département de philosophie de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad), le professeur Malick Diagne a déploré, mercredi à Dakar, la perte de la sacralité de la parole dans la société sénégalaise.« La force de la parole est diluée, elle n’a plus cette force qu’elle avait. La parole était sacrée parce qu’elle était inviolable. Ce n’était pas l’individu qui a donné sa parole qui devrait se donner les moyens de la respecter, mais la société », a argumenté le professeur Diagne.

Il s’exprimait à la clôture du séminaire sur l’esthétique de la parole organisé par le département de philosophie de l’Ucad.

Poursuivant, le professeur Malick Diagne a souligné qu’avec l’héritage de la colonisation occidentale, tout se fait sur engagement écrit. « Cela fait qu’il y a une sorte de délaissement de cette parole au profit de l’engagement écrit. C’est pourquoi, la parole n’a plus cette force qu’elle avait du temps des sociétés précoloniales », a-t-il dit.

Il a ajouté : « Dans cette société de l’oralité, il n’y avait pas de document écrit. Quand il s’agissait de prendre un accord, c’était juste sur la parole donnée car, il y avait un certain mécanisme permettant aux uns et aux autres de respecter leur parole ».

Pour sa part, le professeur Babacar Mbaye Diop, enseignant au département de philosophie de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, « la parole doit être sacrée, une fois qu’on la sort on ne doit pas se dédire car, ce qui fait la personne c’est aussi la parole ».

« Une fois qu’on dit une chose, on  doit la faire. Il y va même de la morale. La parole est un pouvoir, elle est sacrée, elle est même divine », a dit l’universitaire.

Lancement à Abidjan des travaux de relocalisation de la direction des examens et concours

Le ministre ivoirien de la Culture et de la Francophonie, Maurice Kouakou Bandaman et sa collègue de la santé et de l’hygiène publique, Raymonde Goudou Coffie ont lancé officiellement, lundi à Abidjan, les travaux de relocalisation de la Direction des examens et concours (DECO), du Centre médico-scolaire et du Programme national de santé scolaire et universitaire (PNSSU) sur le terrain de la Société internationale de transport africain par rail (SITARAIL ) du Plateau dans le quartier administratif d’Abidjan, a constaté APA sur place.Les travaux de reconstruction de ces trois structures sur un site de 6200 m² dans la même commune du Plateau devront coûter 4 milliards FCFA et dureront 6 mois. Sur l’ancien site de la DECO, sera construite la bibliothèque de la renaissance africaine d’Abidjan (BRAA). 

Le démarrage des travaux de construction de la bibliothèque de la renaissance africaine dénommée BRAA était soumis à la relocalisation de cette importante structure qu’est la DECO, a fait savoir le ministre de la culture  dans un discours, se félicitant de ce que le lancement officiel de ces travaux de relocalisation marque le « démarrage symbolique» des travaux de construction de la BRAA.

« Nous exprimons notre engagement à faire en sorte que ces relocalisations donnent satisfaction», a assuré M. Bandaman  réitérant la confiance de l’État au maître d’œuvre de ces projets qu’est la société « Côte d’Ivoire Investissements».

 A son tour, la ministre de la santé et de l’hygiène publique, s’est satisfaite de la parfaite collaboration entre son département ministériel et ceux de la culture et de l’éducation nationale dans le cadre de ces projets.

« J’espère que ce projet va vite sortir de terre. Je suis pressée de voir la fonctionnalité de ces trois structures», a dit Mme Coffie.

 Expliquant pour sa part, le contenu du projet de construction de la bibliothèque de la renaissance africaine d’Abidjan ( BRAA) qui devra être bâtie sur l’ancien site de la DECO,  Ahmed Cissé, le directeur général de « Côte d’Ivoire Investissements», le maître d’œuvre dudit projet, a révélé que tout le financement est « réuni».

« Le projet de construction de la bibliothèque, c’est le plus gros projet. Il y aura sur ce site une bibliothèque, un commerce, des bureaux, un motel de cinq étoiles avec près de 240 chambres», a expliqué M. Cissé soulignant que ce projet devrait durer trois ans, soit jusqu’en 2021.

Le 27 juin dernier à l’issue d’un conseil des ministres à Yamoussoukro, la capitale politique et administrative ivoirienne, le porte-parole du gouvernement ivoirien, Bruno Koné annonçait à la presse, la construction d’un centre des arts et des affaires d’Abidjan dans le quartier administratif de la capitale économique ivoirienne sur l’actuel site de la DECO.

« Le contrat prévoit la rétrocession à l’État d’une partie de ce centre qui permettra d’abriter la bibliothèque nationale de la renaissance africaine d’Abidjan », avait précisé M. Koné.

Cameroun : 2000 participants attendus au Festival national des arts et de la culture

Quelque deux mille participants sont attendus à la neuvième édition du Festival national des arts et de la culture (FENAC) qui se tiendra du 16 au 22 juillet 2018 à Bertoua, à l’Est du Cameroun, a annoncé lundi, le Comité d’organisation.Pendant une semaine, il sera question pour les festivaliers venant des 58 départements du pays de « faire étalage de la richesse culturelle du Cameroun, véritable Afrique en miniature », a déclaré le ministre des Arts et de la Culture (MINAC), Narcisse Mouelle Kombi.

En dehors des artistes camerounais, il y aura la participation d’une délégation des réfugiés, histoire de montrer « l’hospitalité légendaire du Cameroun », a précisé le membre du gouvernement.
En dehors des articulations habituelles marquées par diverses prestations artistiques et culturelles, expositions, foires, conférences-débats et rencontres scientifiques, il y a la construction des édifices, à l’instar du monument de la culture.
A en croire les organisateurs, c’est déjà l’effervescence au village du FENAC où sera exposé « tout ce que le Cameroun compte d’excellence culturelle pendant les sept jours que va durer le Festival », a assuré le commissaire du FENAC.

Par ailleurs, on assure avoir pris toutes les dispositions, puisque « les sites d’hébergement sont fin prêts » alors que les délégations sont attendues au plus tard dimanche prochain.

Faisant le point des préparatifs, le MINAC a saisi « l’occasion pour inviter chaque maillon de la chaîne à jouer sa partition pour faire du FENAC Bertoua 2018, un rendez-vous de haute valeur culturelle réussi ».

Lancement à Bouaké de la 1ère édition de « Gbêkê reggae festival »

La première édition de « Gbêkê Reggae festival » a été lancée, samedi soir à Bouaké par son commissaire général, le journaliste de la Radiodiffusion télévision ivoirienne (RTI, chaîne publique), Abou Sanogo, en présence de plusieurs leaders de la communauté rasta de la Côte d’Ivoire ainsi que de nombreux mécènes, artistes-chanteurs et amateurs de la musique Reggae, a constaté APA sur place dans la deuxième ville du pays.Prévu du 26 au 28 juillet prochain dans la cours du palais du carnaval au quartier commerce, « Gbêkê Reggae festival 2018», se veut, selon son promoteur Abou Sanogo, « un créneau pour éveiller dans les cœurs des populations de Bouaké, l’amour, la solidarité, la cohésion, l’unité et la paix qui sont l’essence de la musique Reggae ».

A travers ce festival « nous voulons amener les populations d’ici et d’ailleurs à voir Bouaké autrement, pas comme un No man’s land mais comme une ville fréquentable comme toutes les autres villes de Côte d’Ivoire » qui elle aussi « a des potentialités, des richesses que nous voulons faire découvrir », a expliqué M. Sanogo.

Poursuivant, il a ajouté que « si la culture peut permettre de rehausser l’image de cette ville, je pense que nous sommes partant parce que l’un de nos objectifs c’est de vendre et faire la promotion de cette ville, à travers la musique qui n’agresse pas les oreilles, qui conscientise et qui sensibilise, c’est-à-dire le reggae ».

 En outre, a-t-il souligné, «ce festival est pour la ville de Bouaké (populations et artistes locaux) qui doivent se l’approprier ».

Toujours selon Abou Sanogo, environ 1000 personnes sont attendues pour cette édition, la première du genre dans la deuxième ville ivoirienne qui accueillera à cette occasion une trentaine d’artiste Reggae de Côte d’Ivoire. Il s’agit notamment de Fadal Dey, Hamed Farras, Goody Brown, Kajeem, Spryrow, Black Mojah, Kingstone Gangstar, Kalujah, Queen Adjoba et Tom D Genese.

Une conférence publique animée par l’artiste Nephtali sous le thème de la cohésion sociale et de la réconciliation ainsi que des actions d’envergure sociale et humanitaire et la mise en place d’un village rasta meubleront également cette 1ère édition de « Gbêkê Reggae festival ».

Le Maroc abritera le 11è Festival international de la mode en Afrique

Le Maroc a été choisi comme pays hôte pour abriter la 11ème édition du festival international de la mode en Afrique (FIMA) sous le thème « L’art et la culture, vecteurs d’intégration africaine» qui se déroulera du 21 au 26 novembre 2018 à Dakhla.L’information a été donnée, jeudi, au cours d’une conférence de presse organisée au siège de l’Unesco à Paris, par le Président fondateur de ce festival, Alphadi.

Répondant aux questions des journalistes sur le choix de ce pays, il a souligné que « le Maroc à travers  Feu Hassan II alors à la tête du Royaume chérifien, a soutenu le Festival dès sa première édition en 1998. Le FIMA 2018 à Dakhla est donc un hommage à ce grand Monarque, pour le soutien qu’il a apporté à l’Etat du Niger et au Festival ».

Selon lui, le thème de l’édition 2018 « L’art et la culture, vecteurs d’intégration africaine» est très à au successeur de Hassan II, le Roi Mohamed VI qui ne lésine sur aucun moyen pour rassembler les peuples. « La 11ème édition du FIMA à Dakhla sera une occasion de plus pour consolider les acquis (…) », a ajouté M. Alphadi.

Des ateliers, des défilés de mode, des concours de jeunes créateurs et  des tops modèles ainsi que des concours du meilleur bijoutier, du meilleur maroquinier et du meilleur tisserand seront au menu de cette édition qui sera par ailleurs, l’occasion de voir à l’œuvre des créateurs venus des 5 continents dont 20 d’Afrique et 5 du reste du monde.

Alphadi nommé en 2016 par la Directrice générale de l’Unesco Irina Bokova, « Artiste de l’Unesco pour la paix », était notamment accompagné de Firmin Matoko, Sous-Directeur Général du département Afrique auprès de l’Institution, et des diplomates marocains et nigériens.

Fondée en 1884, la ville de Dakhla concrétise parfaitement le mariage de la mer et du désert. Elle représentait le premier comptoir de pêches pour la présence espagnole au Sahara et se situe sur le golf du même nom. Elle se trouve à 600 km au Sud de la ville de Laâyoune. Aujourd’hui Dakhla est devenue une ville moderne, portuaire, industrielle, agricole et touristique. 

Fally Ipupa nommé ambassadeur de bonne volonté contre le recrutement d’enfants en RDC

L’artiste musicien congolais de renommée internationale, Fally Ipupa, a été désigné par la Mission de stabilisation de l’ONU au Congo (MONUSCO) ambassadeur de bonne volonté pour mettre fin au recrutement d’enfants par les groupes armés et les milices en RD Congo, a annoncé à APA la porte-parole de la mission onusienne.Selon Florence Marshal, « Fally Ipupa a gracieusement accepté de joindre sa voix et son image aux efforts de la MONUSCO pour protéger les enfants contre toutes les formes de violations perpétrées en période de conflit armé ».

Cet artiste musicien œuvre déjà dans l’humanitaire dans son pays, à travers sa fondation qui combat la malnutrition aux côtés de l’UNICEF, a rappelé la porte-parole de la MONUSCO.

Selon la MONUSCO, tous le groupés armés, sauf les Forces armées de la RDC (FARDC – armée nationale) comptent des enfants soldats dans leurs rangs.

Maroc : Record d’affluence au festival Mawazine 2018

L’association Maroc-Cultures a annoncé une fréquentation de 2,5 millions de spectateurs pour la 17e édition du festival Mawazine (22 au 30 juin 2018) contre 2,4 millions de spectateurs une année auparavant.« Le festival a franchi la barre des 2,5 millions de spectateurs, en plus des millions de téléspectateurs qui ont célébré cette année, les musiques du monde entier, à travers les chaînes de télévision nationales et internationales ainsi que par le biais des réseaux sociaux », indiquent les organisateurs de l’événement.

« Mawazine est aujourd’hui l’un des rares festivals au monde à ne pas percevoir d’argent public », explique Maroc-Cultures, précisant qu’ « entièrement autonome, son modèle économique s’appuie sur les revenus tirés des ventes de tickets et du sponsoring des sociétés privées, éliminant ainsi toute aide publique ».

 

Sénégal : vers un doublement du Fonds de développement des cultures urbaines

Le budget alloué au Fonds de développement des cultures urbaines (FDCU) va être doublé et passera ainsi de 300 à 600 millions de FCFA, a annoncé, mardi à Dakar, le directeur de cabinet du ministère de la Culture, Amadou Lamine Sarr.«Les résultats du Fonds de développement des cultures urbaines sont, jusque-là, très probants et son budget va passer du simple au double, c’est-à-dire de 300 à 600 millions F CFA. Nous voulons une gestion participative du FDCU et cela passe par la promotion de toutes les disciplines de la culture urbaine», a déclaré Amadou Lamine Sarr, directeur de cabinet du ministère de la Culture.

Il présidait la présentation des résultats du comité de gestion du Fonds de développement des cultures urbaines (FDCU).

A sa suite, Abdoulaye Koundoul, le directeur des Arts, a informé que « ce fonds a pour vocation de structurer le secteur des cultures urbaines en ayant toujours comme ligne de mire la transparence et l’inclusion ». « En 2017, a-t-il rappelé, 39 structures en ont bénéficié et cette année, elles sont au nombre de 71. »

Parmi les bénéficiaires, il y a Cheikh Sadibou Kâ, de l’association jeunesse, action et développement (AJAD) de Kaolack qui a acquis du matériel de sonorisation grâce notamment au financement du FDCU. « 10 emplois fixes et des emplois temporaires ont ainsi été créés avec la location de ce matériel », a-t-il indiqué.

De son côté, Oumar Sall, le Coordonnateur du Fonds de développement des cultures urbaines (FDCU), a mis un accent particulier sur les principales difficultés des demandeurs de financement qui peinent, le plus souvent, à présenter leurs projets ou à rédiger des rapports lisibles.

Mis sur pied il y a deux ans, le Fonds de développement des cultures urbaines a initialement été doté d’un financement de 300 millions F CFA par le président de la République. Les cultures urbaines recouvrent l’ensemble des pratiques culturelles, artistiques et sportives issues de l’espace urbain comme le graffiti, le rap et le roller.

Tourisme: l’OMT prête à engager des démarches pour « former les formateurs » en Côte d’Ivoire

Le secrétaire général de l’Organisation mondiale du tourisme (OMT), Zurab Pololikashvili, a assuré lundi à Abidjan que son institution est prête à engager des démarches pour « former les formateurs » du secteur du tourisme en Côte d’Ivoire, lors d’une visite de deux écoles hôtelières.« Nous allons entreprendre des démarches pour recevoir vos  formateurs, peut-être cinq, dix, quinze ou vingt, pour une période de  trois mois en vue de les mettre à niveau », a dit M. Zurab  Pololikashvili, lors d’une rencontre avec les dirigeants du Lycée  hôtelier de la Riviera, une établissement dans l’Est d’Abidjan. 

 M.  Pololikashvili qui conduisait une délégation de l’organisation, a fait  savoir que la priorité de l’OMT est la formation pédagogique. Dans cette  optique, il a suggéré faire des recommandations en vue des « ajouts »  dans le programme ivoirien pour aider à l’élaboration d’un système de  formation optimal qui permettrait de générer des emplois. 

L’organisation  a élaboré « autour de 45 à 50 projets qui sont en cours » et «  je  pense qu’on peut déjà entamer quelque chose ici en Côte d’Ivoire » , a  ajouté M. Pololikashvili, avant de renchérir « notre objectif, c’est de  pouvoir former des professionnels de qualité », capables de répondre aux  défis du secteur.  

« Vous pouvez compter sur  notre soutien et notre organisation », a poursuivi le nouveau secrétaire  général de l’OMT, qui a déjà entamé des discussions avec le ministre  ivoirien du Tourisme, Siandou Fofana, pour accompagner la vision du  gouvernement et développer le secteur en Côte d’Ivoire.  

Le  nouveau secrétaire général de l’OMT avait à ses côtés le secrétaire  d’Etat chargé de l’Enseignement technique et de la formation  professionnelle, Mamadou Touré. Après l’étape du Lycée hôtelier  d’Abidjan, ils se sont rendus au Centre multisectoriel de formation  Mohammed VI.

Cet établissement ultra-moderne,  situé à Yopougon, dans l’Ouest d’Abidjan, comprend un pôle hôtellerie,  tourisme et restauration, et un pôle bâtiment et travaux publics. M.  Mamadou Touré s’est félicité de l’accompagnement de l’OMT qui va  permettre de continuer à former des jeunes.  

L’enjeu  de tout cela, dira-t-il, « c’est essayer de trouver le maximum  d’emplois pour nos jeunes à travers le secteur du tourisme ». Le  secrétaire d’Etat chargé de l’Enseignement technique et de la formation  professionnelle a fait remarquer que le système est d’ailleurs « en  pleine réforme ».

La réforme du secteur de  l’enseignement technique et de la formation professionnelle devrait  permettre à terme au secteur privé d’être « impliqué directement dans la  gestion des établissements », en vue d’une compétitivité de l’industrie  du tourisme, a-t-il souligné. 

Le secteur  hôtelier en Côte d’Ivoire est en constante évolution en raison  d’investissements importants du secteur privé enregistrés ces dernières  années. Dans le Programme national de développement (PND 2016-2020)  estimé à 30.000 milliards de Fcfa, 65,5% sont d’ailleurs réservés au  secteur privé. 

A l’horizon 2020, l’Etat  envisage de faire du tourisme le troisième pôle de l’économie du pays.  Cette mission de l’OMT qui se déroule du 1er au 4 juillet devrait donner  une impulsion plus forte à ce secteur avec la mise en œuvre de projets  structurants, en vue de positionner la Côte d’Ivoire comme un hub  touristique régional. 

Le secrétaire général de l’Organisation mondiale du tourisme entame une visite à Abidjan

Le secrétaire général de l’Organisation mondiale du tourisme (OMT), Zurab Pololikashvili, a entamé dimanche à Abidjan une visite de travail prévue du 1er au 4 juillet dans le cadre du renforcement de la coopération entre l’institution et l’Etat de Côte d’Ivoire.M. Pololikashvili, qui avait à ses côtés le ministre ivoirien du Tourisme, Siandou Fofana, a débuté sa visite par l’École hôtelière de Grand-Bassam, un établissement privé, situé à 40 km au Sud-Est d’Abidjan, et qui offre des formations en management hôtelier et touristique.

Le nouveau secrétaire général de l’Organisation mondiale du tourisme s’est dit « impressionné » par la qualité de l’infrastructure, qui forme des étudiants jusqu’au niveau bachelor (licence), un « titre international » co-signé par l’Ecole hôtelière de Genève et de Casablanca. 

Au regard de cette initiative, il a félicité les membres fondateurs, affirmant être certain que son « séjour va produire assez de fruits dans les relations avec l’OMT et la Côte d’Ivoire ». L’organisation entend par cette visite démontrer son engagement à accompagner l’industrie hôtelière dans le pays. 

Cette mission du nouveau secrétaire général de l’Organisation mondiale du tourisme vise par ailleurs à poser un diagnostic du tourisme ivoirien en vue d’un meilleur accompagnement technique du secteur qui enregistre ces dernières années des investissements importants. 

Le ministre Siandou Fofana a salué la présence effective, en Côte d’Ivoire, du secrétaire général de l’OMT qui a pris l’engagement de visiter le pays et de faire du continent une « priorité » au cours de son mandat. Il s’est en outre réjoui de ce « témoignage vivant de son intérêt pour l’Afrique ».  

M. Pololikashvili conduisait une délégation qui comprenait la directrice du programme Afrique de l’OMT Mme Elcia Grandcourt. Le délégation devrait rencontrer au cours de ce séjour un pools de partenaires au développement, entre autres la Banque africaine de développement (Bad) et le Pnud.

Ces rencontres devraient permettre la mise en place d’un plan stratégique pour le développement du secteur touristique ivoirien. La Côte d’Ivoire a été choisie dans le cadre des pays que l’OMT placera en « phase pilote dans une nouvelle expérimentation du développement touristique en Afrique». 

L’organisation accompagnera le ministère ivoirien du Tourisme à travers un plan stratégique. Le pays qui développe aujourd’hui un nouveau leadership en matière de tourisme, envisage d’investir d’ici à 2025 un volume de 3.200 milliards Fcfa dont « 1200 à 1400 milliards » devraient être consacrés au secteur public.

Burkina: 939 millions FCFA pour accompagner des projets culturels et touristiques

Le ministère burkinabè de la Culture, des Arts et du Tourisme vient de lancer la deuxième édition de l’«appel à projets culturels et touristiques» dont le montant global s’élève à 939 millions de FCFA, a-t-on appris de source proche dudit département ministériel.Selon cette source, cet appel à projets lancé hier vendredi, entre dans le cadre du Fonds de développement culturel et touristique (FDCT) qui vise à permettre aux acteurs culturels et touristiques de bénéficier de l’appui de l’Etat pour la réalisation de leurs projets.

Le dépôt des dossiers pour cette 2e édition est prévu du 13 juillet au 13 août 2018 au siège du FDCT et dans les directions régionales de la Culture et du tourisme.

La somme totale (939 millions de francs CFA) mobilisée pour le 2e ‘’Appel à projets culturels et touristiques » est répartie comme suit : 242 millions de francs CFA pour les crédits directs, 45 millions de francs CFA pour les avances sur recette et 152 millions de francs CFA pour les subventions.

Le Fonds de développement culturel et touristique (FDCT)  a été lancé en mai 2017, avec pour mission claire et principale d’offrir aux  secteurs culturels et touristiques un accompagnement financier et technique pour assurer le développement des industries culturelles et touristiques au Burkina Faso.

Le premier appel à projets du FDCT, lancé le 30 mai 2017, a permis de réceptionner 417 dossiers dont 262 projets pour la subvention et 155 pour le prêt.

Concert des 60 ans de carrière de Manu Dibango: le célèbre saxophoniste enchante le public Abidjanais

Le célèbre saxophoniste et chanteur camerounais Manu Dibango, de son vrai nom Emmanuel Dibango, a séduit le public Abidjanais dans la nuit de vendredi à samedi lors du tout premier concert marquant la célébration de ses 60 ans de carrière musicale qu’il a donné dans un grand hôtel de la capitale économique ivoirienne.Dans une prestation enlevée,  Manu Dibango et ses musiciens ont passé en revue plusieurs titres de  sa riche discographie, interprétant parfois des monuments de la musique ivoirienne telle qu’Ernesto Djédjé et François Lougah en mémoire à ces derniers.

En retour, des icônes de la culture et des arts ivoiriens,  ont retracé la vie et le riche parcours musical de Manu Dibango à travers des témoignages émouvants.  Le choix d’Abidjan par l’illustre musicien pour donner le coup d’envoi de la célébration de ses 60 ans de carrière musicale qui sera marquée par une tournée africaine, n’est pas fortuit.

 En effet, le célèbre musicien, qui a marqué les esprits des mélomanes africains et même au-delà à travers le jazz et la world Music où il excelle pendant plus de deux quarts de siècles, a choisi Abidjan en raison de ses liens particuliers avec la Côte d’Ivoire.

Manu Dibango a, en effet, dirigé l’orchestre de la Radiodiffusion télévision ivoirienne ( RTI) pendant plusieurs années avant de poursuivre sa riche carrière internationale. gé de 85 ans, Manu Dibango est l’un des plus grands et célèbres musiciens africains qui aura marqué plusieurs générations de mélomanes.

Ouverture à Brazzaville de la 1ère édition du salon du pagne africain

La première édition du salon du pagne africain axé sur le thème « Promouvoir la culture et la femme africaine à travers le pagne » s’est ouverte, vendredi à Brazzaville, avec la participation de créateurs et de stylistes de 15 pays d’Afrique.D’une durée de deux jours,  l’évènement qui a été ouvert officiellement en présence de la première Dame du Congo, Antoinette Sassou N’Guesso, prévoit notamment à son programme un défilé de mode, une soirée de gala ainsi qu’un concert en guise clôture.

« Cette première édition du salon du pagne africain est une manière de célébrer le pagne et de rendre hommage à nos artisans qui grâce à leur travail et leur créativité permet à notre culture de traverser le temps en réconciliant les générations »,  a déclaré, à l’ouverture du salon, Prisca Pamela Okemba, directrice de l’agence de communication événementielle ‘’La Fleur de Lys », initiatrice de la manifestation.

« Il s’agit aujourd’hui pour les Africains de promouvoir le pagne, sous un ciel nouveau et capable de susciter des vocations », a-t-elle ajouté, précisant que l’objectif majeur visé par « Fleur de  Lys » est de « créer une plateforme d’échanges, avec les producteurs, les distributeurs, les stylistes, les couturiers et les consommateurs du pagne».

Ainsi, le salon sera l’occasion « de découvrir les richesses de l’art africain et de promouvoir son émergence », a souligné Pamela Okemba avant d’insister sur la nécessité de « susciter une adhésion active des populations à l’utilisation du pagne dans leur port vestimentaire et le développement de l’entrepreneuriat ».

Avec le pagne, a-t-elle souligné, les jeunes peuvent y trouver matière à se lancer dans la création d’emplois, grâce « aux multiples activités » qu’offre sa commercialisation.

Après la coupure de ruban symbolisant l’ouverture officielle du salon la première Dame du Congo, Antoinette Sassou N’Guesso, a visité les différents stands de ce salon.

L’agence de communication événementielle « Fleur de Lys »  a été créée en 2013 par Prisca Pamela Okemba dans le but de promouvoir la culture
africaine.

Le FIMA prévu en fin novembre au Maroc

Le Festival international de la mode africaine (FIMA) se déroulera cette année à Dakhla au Maroc, du 21au 24 novembre 2018, a annoncé le promoteur de l’évènement.Selon Saydinali Sidi Hamed dit Alphadi, qui donnait une conférence de presse, jeudi à Niamey, la manifestation a été délocalisée au Maroc « pour rendre hommage à feu sa majesté Hassan II pour le soutien qu’il n’a cessé d’apporter à l’Etat nigérien et au FIMA depuis sa première édition en 1998 mais surtout pour rendre hommage à la créativité artistique et culturelle de l’Afrique ».

Organisé pour la première fois en dehors du territoire nigérien, le FIMA, a indiqué son promoteur, sera toujours  « un rendez-vous du donner et du recevoir, dans une ambiance conviviale, de solidarité et d’union des cœurs, pour une unité africaine par le brassage des cultures, la promotion de la paix et la revalorisation de la dimension économique du secteur de la culture».

Comme à l’accoutumée, des conférences, des spectacles musicaux et une exposition sur les arts contemporains seront organisés, sans compter la grande nuit FIMA qui verra défiler de grands noms de la mode, venus de tous les continents.

Le FIMA a été créé en 1998 et la première édition s’est tenue à Tiguidit, en plein désert du Ténéré. Les neuf éditions qui ont suivi essentiellement ont eu lieu aux alentours de Niamey.

Avant sa prochaine tenue au Maroc, une première, le FIMA avait tenté sans succès de s’exporter au Gabon  en 2004.

Le gouvernement annonce la construction d’un Centre des arts et des affaires à Abidjan

Un Centre des arts et des affaires sera bâti au Plateau, le quartier administratif d’Abidjan, a annoncé mercredi le gouvernement ivoirien au terme d’un Conseil des ministres présidé à Yamoussoukro (Capitale politique et administrative) par le chef de l’État, Alassane Ouattara. « Le Conseil a adopté un décret portant approbation d’un avenant conclu le 03 janvier 2017 entre l’État et Côte d’Ivoire Investissement. Ce contrat est relatif à la construction du Centre des arts et des affaires d’Abidjan », a rapporté à la presse, Bruno Nabagné Koné, le porte-parole du gouvernement au terme de cette rencontre.

 « Ce Centre sera construit sur le terrain actuel de la Direction des examens et concours (DECO)», a-t-il ajouté précisant que   « ce contrat prévoit la rétrocession à l’État d’une partie de ce Centre qui permettra d’abriter la bibliothèque nationale de la renaissance africaine d’Abidjan ».

 M. Koné a par ailleurs, expliqué que ce centre « règle la question du transfert des titres fonciers de la DECO et du centre de santé scolaire du Plateau qui retardaient le démarrage de ce projet ».

Poursuivant, il a également annoncé que le Conseil a adopté un décret portant création d’une « zone d’aménagement différée sur le périmètre couvert par le schéma directeur et d’urbanisme  du Grand Abidjan».

Cette zone, a expliqué le porte-parole du gouvernement ivoirien, contribuera à « maîtriser le développement urbain de la ville d’Abidjan».

 Il a conclu en précisant que « le  périmètre couvert comprend celles de plusieurs communes et sous-préfectures à la périphérie d’Abidjan dont Bingerville, Anyama et Azaguié.

Diplomatie culturelle : un diplomate met en exergue les atouts du Sénégal

L’ancien diplomate sénégalais Falilou Kane a mis en exergue, mercredi à Dakar, les atouts du Sénégal pour mener une diplomatie culturelle et une diplomatie économique.« La diplomatie culturelle et la diplomatie économique sont deux greniers pour moi. (…) Et les véhicules sont nombreux (pour les faire fonctionner) à travers notamment le théâtre, les films, les séminaires, les expositions, … », a soutenu l’ancien ambassadeur, un des premiers diplomates du Sénégal indépendant.

Invité par l’Institut fondamental d’Afrique noire (IFAN), organisateur du séminaire de recherche sur la diplomatie culturelle et économique, M. Kane a rappelé beaucoup d’anecdotes dans lesquelles on voit que son pays a maintes fois usé de ces deux « artifices » pour réussir certains coups politico-diplomatiques.

Par exemple, « le Festival mondial des arts nègres de 1966 (organisé au Sénégal) avait une portée mondiale. Les nègres étaient honorés, soutient Falilou Kane qui, cerise sur le gâteau, ajoute qu’il y avait un impact sur la diplomatie parce que partout où on allait on nous disait : ‘’Votre pays a osé et a réussi » », a-t-il dit.

Les retombées de ce festival avaient permis aussi à trouver les voix nécessaires parmi certains pays, non africains parfois, à soutenir son compatriote Jacques Diouf dans son élection à la tête de l’Organisation des Nations unis pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), a-t-il renchéri.

Cependant le succès de la diplomatie culturelle n’est pas seulement, d’après lui, tributaire de l’action des « illustres hommes politiques ou religieux ». La part des universitaires, des militants (politiques) et même des résistants de la colonisation est également à prendre en compte, conseille M. Kane, également conseiller du président de l’Assemblée nationale, Moustapha Niasse.

Sur un autre angle, il a appelé à la création d’un module culture au sein de l’Ecole nationale d’administration (ENA) afin d’aider à la formation des « jeunes diplomates sur les questions culturelles ». Parce que « la culture doit irriguer tous les secteurs de l’Etat », reprend un intervenant, agent au ministère sénégalais des Affaires étrangères qui, comme réponse à l’invite de son aîné, a promis qu’ils vont « y veiller ».

Concernant la diplomatie économique, Falilou Kane pense que « l’essentiel » réside sur le fait de convaincre les « investisseurs » à venir au Sénégal et d’accepter de collaborer avec les « nationaux » sur la base d’un « cahier de charges » pour un partenariat « gagnant-gagnant ».

Pour le directeur des Arts, Abdoulaye Coundoul, également modérateur de la cérémonie, l’objectif d’une telle rencontre « est d’aider les autorités à prendre des décisions ». Parce que la culture, en particulier, est « reconnue dans les relations diplomatiques comme une politique douce », a-t-il indiqué.

Marrakech : La 17ème édition du FIFM du 30 novembre au 8 décembre 2018

Le Festival international du film de Marrakech (FIFM) est de retour après une année sabbatique, a 17e édition de Festival de renommée internationale étant prévue du 30 novembre au 8 décembre 2018 dans la cité ocre.« La Fondation du festival international du film de Marrakech a tenu son conseil d’administration et son assemblée générale ordinaire le vendredi 22 juin 2018. Comme cela avait été annoncé le 30 juin 2017 lors du précédent conseil d’cdministration, le Festival avait décidé en 2017 de marquer une pause et de mener une réflexion sur sa ligne éditoriale », indique la Fondation dans un communiqué.

En 2018, l’organisation du FIFM est confiée aux équipes de la Fondation, précise la même source, notant que Mme Melita Toscan du Plantier, Directrice des relations publiques en 2001 et 2002 et Directrice du Festival de 2003 à 2016 a été désignée conseillère du Prince Moulay Rachid, Président de la Fondation du Festival.

 Christoph Terhechte, qui a présidé la section Forum du festival de Berlin de 2001 à 2018, a été désigné directeur artistique, précise-t-on.

L’équipe de programmation est également composée de Ali Hajji, qui a travaillé à la programmation chez MK2 à Paris, et fut de 2002 à 2004 le coordinateur général du Festival International du Film de Marrakech, puis directeur délégué du festival de Casablanca de 2005 à 2011 et directeur artistique des Semaines du film européen au Maroc de 2006 à 2017. En plus de sa participation à l’équipe de programmation, Ali Hajji est également désigné coordinateur général.

Elle comprend aussi Rasha Salti, curatrice d’art, qui a collaboré en tant que sélectionneuse avec différents festivals dont ceux d’Abu Dhabi (2009 – 2010) et de Toronto (2011 – 2015), Anke Leweke, critique de cinéma, membre du comité de sélection du Festival de Berlin depuis 2002, qui est consultante pour le Festival International du Film de Shanghai depuis 2012 et depuis 2014 consultante pour le Festival International du Film de Hong Kong, et Rémi Bonhomme, coordinateur général de la semaine de la critique au festival de Cannes.

Fondé en 2000, le FIFM est la principale manifestation consacrée au 7e art au Maroc, lieu de tournage de nombreuses productions internationales. Ce festival rassemble chaque année de nombreuses personnalités du cinéma de renommée internationale.

Le jury du festival regroupe des cinéastes, des comédiens, personnalités, mais aussi des écrivains, et s’attache à récompenser par des Étoiles d’or la meilleure production marocaine et étrangère de longs et courts-métrages.