Des prestations à succès pour le chanteur ivoirien Detty K en tournée américaine

En tournée américaine, aux côtés du célèbre chanteur français Tayc, la star montante ivoirienne Killian Marc Armand Kra Kadet dit « Detty K », connait un autre coup d’accélérateur ces derniers jours pour sa carrière musicale.Detty K vient d’assurer la première partie de la série de spectacles du célèbre chanteur français Tayc aux États-Unis. L’ovation et l’amour qu’il a reçus constituent déjà une caution forte de sa carrière.

 Le jeune rappeur et auto-compositeur ivoirien a joué successivement à New York le 11 mars 2022, Washington DC le 12 mars, et le week-end dernier à Miami en Floride, le 19 mars, et Los Angeles en Californie le 20 mars 2022.

 Ce fut un véritable succès pour Detty K partout où il s’est produit. Ses derniers titres « Yaco » et « Djarassouba » ont été à chaque fois repris en chœur par un public tout acquis à la cause du « Ivorian giant », comme l’ont surnommé les Américains.

 Le concert de New-York, lui, a été le plus fort émotionnellement pour « l’enfant de New-York », qui a débuté sa vie américaine dans cette ville et y a fait ses études secondaires, avant de s’installer à Dallas pour ses études supérieures, puis sa carrière artistique.

 Avant d’accompagner Tayc, Detty K avait « presté » en première partie des concerts du chanteur Dadju à Dallas en janvier 2019, du Canadien A Star à Dallas en février 2019 et du Nigérian Omah Lay en octobre 2021 à Houston (Texas).

 Artiste indépendant polyvalent, ce rappeur et auteur-compositeur ivoirien chante en français et en anglais, langues qu’il utilise à son avantage dans ses titres. Établi à Dallas, dans l’Etat du Texas, il y concilie à la fois études universitaires et carrière musicale.

Né le 15 août 1997 à Abidjan en Côte d’Ivoire, il a grandi sur les bords de la lagune Ebrié, mais aussi ailleurs, comme en France (Paris) et aussi à New-York, où il a fait ses études secondaires au lycée Elmont.

Ayant vécu dans différents pays, il a su s’adapter à différentes cultures et l’appliquer à sa musique. Detty K a commencé sa carrière musicale après que son père ait mis fin à son rêve de devenir footballeur professionnel. Son père a toujours voulu qu’il accorde le plus grand intérêt à ses études.

Il a utilisé la musique comme une escapade en écrivant et en trouvant sa propre passion. Dès l’âge de 13 ans, il a commencé à fréquenter les studios pour enregistrer, volant souvent à ses parents juste de quoi payer sa présence dans les studios d’enregistrement.

La musique a toujours été quelque chose qu’il aimait. Cependant, il n’a vraiment pris sa carrière musicale au sérieux qu’en 2016, à 19 ans quand il a officiellement déménagé à Dallas, au Texas, où il réside depuis lors.

C’est à cette époque qu’il sort son premier album intitulé « The new wave » et son single à succès « So what ». « So what » est le single qui lui a apporté plus de lumière et fait de lui l’artiste musical connu et reconnu dans la communauté africaine et américaine.

Ce premier album a rapidement été suivi du deuxième intitulé « The Apocalypse ». En dehors de ces albums, Detty K a multiplié les collaborations et a continué de prospérer dans l’industrie de la musique en mélangeant son style de musique, attirant aussi bien les francophones que les anglophones.

Ramaphosa reconnaît officiellement le nouveau roi zoulou

Le couronnement de Misuzulu a été annulé l’année dernière à cause d’une affaire de « faux testament » laissé par son prédécesseur.Le président Cyril Ramaphosa a officiellement reconnu le prince Misuzulu Sinqobile Zulu comme le nouveau roi zoulou, quelques semaines après qu’un tribunal a autorisé le report de son couronnement.

La Présidence de la République sud-africaine a expliqué que la reconnaissance du roi élu par Ramaphosa fait suite à des consultations avec la ministre de la Gouvernance coopérative et des Affaires traditionnelles, Nkosazana Dlamini-Zuma, et le Premier Ministre de la province du KwaZulu-Natal, Sihle Zikalala.

« Ramaphosa a, aujourd’hui… en vertu de la section 8(3) (a) et (b) de la loi sur le leadership traditionnel et khoi-san de 2019, reconnu le roi élu prince Misuzulu Sinqobile Zulu comme chef de la royauté amaZulu », a annoncé ce jeudi le cabinet présidentiel.

Cela fait suite au décès du roi Goodwill Zwelithini en mars 2021 et au décès subséquent de la régente, la reine Mantfombi Dlamini, le mois suivant.

M. Ramaphosa a décrit l’accession au trône du roi élu Misuzulu comme « un moment de grande importance dans la fière et distinguée histoire d’AmaZulu ».

« Sa Majesté est le successeur d’une longue lignée de monarques vénérés, qui ont lutté avec beaucoup de courage et de détermination pour le bien-être et la sécurité de leur peuple. Je me joins à tous les habitants de l’Afrique du Sud pour souhaiter à Sa Majesté le roi Misuzulu Zulu un règne long et prospère », a-t-il déclaré.

Le couronnement du roi élu Misuzulu a été reporté l’année dernière après que certains membres de la famille royale ont demandé à la Haute Cour d’arrêter le processus jusqu’à ce que la question d’un testament prétendument falsifié du défunt roi Zwelithini soit réglée.

La Haute Cour a toutefois jugé que l’affaire de succession en cours n’avait rien à voir avec le couronnement du nouveau roi, puisque la candidature du roi élu Misuzulu en tant qu’héritier du trône n’était pas en cause.

Togo/Covid-19 : reprise des activités culturelles et sportives

La décision, qui fait suite à l’allègement des mesures anti-Covid-19, a été communiquée via un arrêté, par les ministres des Sports et du Tourisme.
Officiellement suspendues il y a deux ans, avant d’être tour à tour réaménagées au gré de l’évolution de la situation sanitaire, les activités culturelles, physiques et sportives de masse peuvent désormais reprendre au Togo avec la participation du public.

Si elles sont soumises à un régime de simple déclaration, il faudra néanmoins se munir d’une preuve de vaccination ou d’un test PCR négatif de moins de 72h. Du reste, les responsables de fédérations, gérants d’espaces hôteliers et de restauration, ou encore les organisateurs d’événements sont tenus de veiller au respect des mesures édictées et à l’installation de dispositifs de vaccination.

Au Togo, la vie reprend progressivement après deux ans de lutte contre la covid-19. La semaine dernière, aucun malade n’avait été recensé dans les centres de prise en charge, une première.

Maroc: la 51e édition du Festival national des arts populaires du 1er au 5 juillet à Marrakech 

L’Association Le Grand Atlas  a annoncé ce lundi la tenue, du 1er au 5 juillet, de la 51e édition du Festival national des arts populaires à Marrakech, placé sous le thème « Chants et Rythmes éternels ». Le festival, organisé en collaboration avec le Ministère de la Culture et qui célèbre les arts populaires depuis plus de 50 ans à travers toutes les régions du Maroc se veut être une véritable action culturelle de préservation du patrimoine marocain, indique un communiqué des organisateurs qui insistent sur l’originalité et la diversité de l’héritage des arts du pays. 

L’édition de cette année plongera les spectateurs dans une authentique fusion artistique et une véritable « rénovation en profondeur d’un patrimoine aux multiples facettes artistiques et aux dimensions sociales et spirituelles », affirme le communiqué. 

Cette 51e édition du Festival national des arts populaires après la pandémie du Covid-19 « est plus qu’une promotion de la cité ocre et du patrimoine culturel national; c’est un véritable défi du temps par l’authenticité des arts ancestraux qui demeurent encore plus vivants au fil des années », ajoute-t-on.

La Représentante de l’OIF pour l’Afrique de l’Ouest en visite à Abidjan

La Vietnamienne Thi Hoang Mai Tran est dans la capitale économique de la Côte d’Ivoire dans le but d’expliquer la méthode de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF) pour financer des projets au profit des populations.La 12e édition du Marché des arts et du spectacle d’Abidjan (Masa) réunit l’Afrique, l’Europe et l’Amérique latine. En marge de ce rendez-vous culturel majeur, Thi Hoang Mai Tran a été reçue par Bernise N’Guessan.

Selon une note d’information, une rencontre entre la Représentante de l’Organisation Internationale de la Francophonie  pour l’Afrique de l’Ouest et la Secrétaire Générale par intérim de la Commission Nationale de la Francophonie (CNF) a eu lieu vendredi dernier.

Celle-ci a permis à l’OIF d’exposer ses stratégies de financement de projets. Après quoi, Bernise N’Guessan a marqué l’entière disponibilité de la CNF à s’y conformer dans une approche participative.

Au nom d’Amadou Coulibaly, ministre de la Communication et de la Francophonie et des Médias, porte-parole du gouvernement, la Secrétaire Générale par intérim a remercié son hôte pour sa visite.

La 12e édition du Marché des arts du spectacle d’Abidjan (Masa) a officiellement été ouverte samedi dernier par le Premier ministre Patrick Achi. Elle s’achève ce vendredi 12 mars 2022.

Maroc : Un crâne fossile de crocodile datant de 56 millions d’années présenté à Rabat

Un crâne fossile de crocodile datant de 56 millions d’années, extrait du Royaume de manière illicite et restitué par les autorités américaines en février 2022, a été présenté jeudi lors d’une cérémonie, en présence du ministre marocain de la Jeunesse, de la culture et de la communication, Mohamed Mehdi Bensaid et des représentants des ambassades étrangères au Maroc.

Cette cérémonie organisée, au parc zoologique de Rabat, a été également l’occasion de présenter des fossiles paléontologiques rapatriés au Maroc après avoir été extraits du pays de manière illicite.

Le crâne fossile du Crocodilus phosphaticus a été retrouvé par le Bureau fédéral des investigations des Etats-Unis d’Amérique dans une ferme appartenant à un archéologue amateur américain dans l’Etat d’Indiana en 2014, aux côtés de 7.000 autres artefacts. Cette restitution s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de la Convention de l’UNESCO de 1970 concernant les mesures à prendre pour interdire et empêcher l’importation, l’exportation et le transfert de la propriété illicite des biens culturels.

Elle entre également dans le cadre de la coopération entre le Maroc et les Etats-Unis d’Amérique, notamment le Mémorandum d’entente pour la préservation du patrimoine culturel marocain, signé le 14 janvier 2021 à Rabat.

Aux côtés de ce fossile, d’autres artefacts ont été présentés, saisis sur le territoire français entre 2005 et 2006 et restitués au Maroc le 5 janvier 2021, grâce aux efforts du Royaume et de la France ainsi que la coopération des autorités compétentes des deux pays.

« Nous nous retrouvons aujourd’hui ici, au zoo de Rabat, à l’occasion de cette cérémonie pour rappeler à ceux qui font de l’Histoire des Peuples et des espèces un marché lucratif, que nous sommes attachés, auprès de nos partenaires, à ce que l’Histoire reste un bien commun de l’humanité, et qu’il nous revient, en tant que responsables, de veiller sur cet indispensable devoir de mémoire », a indiqué le ministre marocain dans une allocution prononcée à cette occasion.

Et d’ajouter que « ce fossile qui a traversé les siècles protégés dans la roche marocaine peut désormais y retourner et nous contera son Histoire, et nous livrera plusieurs de ses secrets ».

M. Bensaid a exprimé sa détermination à prévenir toutes « les atteintes faites à notre patrimoine, que ce soit à travers la spoliation des biens historiques, ou de l’Histoire elle-même par les uns ou les autres, à des fins politiques ou pécuniaires, il ne saurait être question de rester sans agir ».

Selon lui, la sécurité du patrimoine national et la lutte contre le trafic illicite des biens culturels marocains constituent un enjeu prioritaire de la politique culturelle « que nous menons et notre rencontre aujourd’hui en est un témoin clé ».

De son côté, la conseillère culturelle à l’Ambassade de France, Clélia Chevrier Kolačko, a relevé que cette opération reflète la volonté commune des autorités marocaines et françaises de lutter fermement contre le trafic illicite des biens culturels.

Pour sa part, la conseillère aux Affaires publiques à l’Ambassade US, Kathleen Eagen, a souligné l’engagement des Etats-Unis d’Amérique à appliquer le mémorandum d’entente signé entre les deux pays pour la préservation du patrimoine culturel marocain, se disant « heureuse de voir le crâne fossile du Crocodilus phosphaticus revenir à sa terre d’origine après avoir été présenté lors d’une cérémonie à l’Ambassade du Maroc à Washington ».

Elle a, en outre, estimé que l’engagement américain que dénote cette restitution renseigne sur la « coopération étroite entre nos deux gouvernements ».

Rabat abrite l’exposition et le musée international de la vie du prophète 

L’Organisation du monde islamique pour l’éducation, les sciences et la culture (ICESCO), la Ligue islamique mondiale (LIM) et la Rabita Mohammadia des oulémas ont annoncé le lancement des préparatifs pour la tenue de l’exposition et du musée consacrés à la vie (Sîra) du prophète et la civilisation islamique au siège de l’organisation à Rabat.L’événement coïncide avec la célébration de la ville de Rabat, désignée capitale culturelle du monde islamique pour l’année 2022, selon un communiqué de l’ICESCO.

L’exposition internationale et le musée de la Sîra du Prophète et de la civilisation Islamique, abritée à Médine, s’emploie à la présentation du message de l’Islam qui prône la justice, la paix, la compassion, la tolérance, la coexistence et la modération, en se basant sur le Coran et la Sunna et la brillante histoire islamique, indique le communiqué.

Maroc : Saidia abrite la 6ème édition de son Festival du cinéma du 24 au 26 février

La 6ème édition du Festival de cinéma de Saidia «Cinéma sans frontières», aura lieu du 24 au 26 février, à l’initiative de l’Association Al Amal pour la cohabitation et le développement.Reportée à deux reprises en raison des circonstances liées à la pandémie de Covid-19, cette édition se tiendra avec le soutien du ministère de la Jeunesse, de la culture et de la communication, du Centre cinématographique marocain (CCM), de la préfecture de la province de Berkane et des autorités locales et de la commune de la ville Saidia, indique jeudi un communiqué de l’association.

Pour les organisateurs, ce Festival est de nature à de contribuer à l’animation de la «Perle Bleue» et faire connaître la production cinématographique nationale et internationale.

Au menu de cette édition figurent 14 films (7 longs métrages et 7 courts métrages) représentant le Maroc, la Tunisie, l’Egypte, l’Algérie, la Palestine, la France, l’Espagne, la Macédoine du Nord et les Etats-Unis d’Amérique.

Les films participants concourront pour les prix de la meilleure réalisation, du meilleur scénario, du meilleur acteur et actrice et du jury en plus du Grand Prix «La Perle Bleue» du long métrage, et du «Prix de l’Orange» du court métrage.

Le programme de ce festival comporte des conférences, rencontres et ateliers autour de questions culturelles et sociales, dont l’industrie cinématographique dans la région de l’Oriental, l’écriture dans le cinéma marocain et international et le langage cinématographique.

Ces rencontres connaîtront la participation d’experts et spécialistes de la chose cinématographique, et seront rehaussées par la signature d’ouvrages sur le cinéma.

Avec ses quatorze kilomètres de sable doré et son interminable plage sablonneuse conjuguée à un éclat solaire ensorcelant, la ville marocaine de Saidia s’impose en tant que perle incontournable de la Méditerranée et un pôle d’attraction pour de nombreux estivants nationaux et étrangers.

L’UE appuie le développement du secteur culturel sénégalais

Onze projets sont sélectionnés pour participer à dix résidences qui auront lieu à Dakar et en régions.Le Réseau européen des organisations engagées dans les relations culturelles (EUNIC, sigle anglais) a organisé à Dakar le lancement du projet Crea.Sen (Créativité Sénégal). Ce projet a pour objectif d’encourager la communauté créative sénégalaise à valoriser ses productions culturelles grâce au numérique afin de booster son développement.

« Crea.Sen rassemble des créatifs du Sénégal et de l’Europe qui seront invités à travailler ensemble à travers des résidences sur des projets à l’intersection de la création et du numérique. Ils auront également l’opportunité de mettre en commun leurs savoirs, de mutualiser leurs expériences et de créer des complémentarités. Ce projet est mis en œuvre avec l’appui de l’Union européenne », a appris APA auprès de son initiateur.

La cérémonie de lancement dudit projet s’est déroulée en présence d’Abdoulaye Diop, ministre de la Culture et de la Communication, de Jutta Urpilainen, Commissaire européenne aux Partenariats internationaux,  du Président Philip Küppers et des membres du pôle EUNIC Sénégal ainsi que des représentants des autorités sénégalaises et des ambassades européennes.  Elle s’est inscrite dans le cadre de la visite au Sénégal (9-11 février) de Commissaires de l’Union européenne, conduits par leur présidente, Ursula Von Der Leyen, en prélude au Sommet Union européenne-Union africaine des 17 et 18 février 2022 à Bruxelles  (Belgique).

La rencontre a été l’occasion de présenter les porteurs de projet sélectionnés à l’issue d’un appel à candidatures lancé aux créatifs de Dakar et des régions désireux de développer des projets culturels faisant appel au numérique. 

Sur 123 candidatures reçues, 11 projets ont été retenus pour participer à 10 résidences qui auront lieu à Dakar et en régions. A ce titre les candidats auront l’opportunité d’échanger et de collaborer avec des homologues européens.

« Dans le contexte actuel global, le numérique offre des solutions innovantes et constitue une réelle valeur ajoutée pour le secteur des industries culturelles et créatives. Il contribue également au développement économique des acteurs du secteur et leur donne la possibilité d’inventer de nouveaux modes d’interactions avec le public », conclut notre dource.

Maroc: Marrakech abrite le 1er festival international du conte

La ville ocre, Marrakech va abriter du 12 au 20 février, la première édition du Festival international du conte.Plus de quarante conteurs en provenance des cinq continents sont attendus à cet évènement, indiquent les organisateurs dans un communiqué publié jeudi.

« Une série d’événements d’une semaine respectant et s’appuyant sur une tradition de narration aussi vieille que la ville rouge elle-même. L’invité d’honneur sera Haj Ahmed Ezzarghani, le plus vénéré des maîtres conteurs de la tradition de Marrakech », souligne la même source.

Le festival se veut multilingue. En effet, le programme comprend des récits en anglais ainsi que dans de nombreuses autres langues, notamment le français, la darija et l’amazigh, fait-on savoir.

Le point culminant du festival sera le vendredi 18 février avec une procession du Centre Al Muniya à la place Jamaa El Fnaa. Tout au long de l’après-midi, cinq cercles de contes fonctionneront simultanément, chacun supervisé par l’un des cinq maîtres conteurs survivants de Marrakech, selon les organisateurs.

Le film « Annatto » met en évidence des aspects des relations maroco-africaines

Le long-métrage «Annatto» de la réalisatrice et scénariste Marocaine Fatima Ali Boubakdy, met en évidence certains aspects des relations maroco-africaines en les tissant sur les toiles d’une histoire d’amour, tout en remettant en question certaines pratiques.Cet opus, qui sortira dans les salles du Royaume mercredi prochain, 16 février 2022, met en lumière la richesse, la synergie et l’interculturalité que représentent les mélanges ethniques. En mettant le doigt sur l’intolérance et le racisme, le film prône aussi l’importance de privilégier les valeurs humaines au détriment de tout profit.

Le scénario relate ainsi les relations fortes et ancestrales et les affinités entre les deux pays et qui sont l’aboutissement d’une longue entente. Ce long métrage retrace le parcours d’Annatto, interprété par la sénégalaise Nissia Benghazi, retrace le parcours d’Annatto,. Pendant son séjour au Sénégal, Adnane, jeune commerçant marocain, épouse Annatto, une métisse franco-sénégalaise.

Leur union fut un « mariage de plaisir », une liaison particulière qui autorise aux voyageurs, notamment les commerçants musulmans, de se marier en toute légalité, pour une durée bien définie, afin d’éviter toute tentation de tomber dans le péché.

Le jeune musulman découvre avec Annatto le vrai sens de l’amour, il brise alors la règle et décide d’emmener sa femme au Maroc, malgré l’expiration de leur contrat de mariage. Et c’est ainsi que Annatto se retrouve tiraillée entre deux cultures. Elle fait face à toutes sortes de défis. Sa vie se transforme en souffrances périlleuses et interminables.


 

Projeté en avant-première au cours de la 37e édition du Festival méditerranéen d’Alexandrie, du 25 au 30 septembre derniers, «Annatto» a aussi remporté le Prix de la meilleure photographie et le Prix de la meilleure conception de costumes. Il a de même raflé le grand Prix au 25e Festival des Écrans Noirs, à Yaoundé.

La réalisatrice, Fatima Ali Boubakdy a débuté sa carrière en tant qu’assistante à la réalisation et scripte. En 2000, elle a signé son premier téléfilm «Bawabate Al-Amal» (la porte de l’espoir). Sa carrière a débuté en 2001, quand elle a réalisé la mini-série historique «Tighalline», et décidé de se spécialiser dans la fantaisie historique et le cinéma patrimonial. Elle accorde beaucoup d’importance aux contes populaires et aux événements historiques.

Foot : Malang Diédhiou, cet arbitre qui fait la fierté du Sénégal

Les arbitres ne sont pas les acteurs qui comptent le plus d’amis dans le football. Alors que l’arbitrage sénégalais continue de briller à la Can 2021 au Cameroun, Samba Oumar Fall nous plonge dans l’univers de Malang Diédhiou (48 ans), arbitre retraité depuis 2018 et considéré comme le meilleur sifflet sénégalais de ces deux dernières décennies. Cet inspecteur principal des Douanes a réussi à forger le respect autour de sa carrière internationale, jusqu’à inspirer le dernier livre de l’écrivain et journaliste sénégalais au quotidien national Le Soleil.Votre dernier ouvrage raconte la trajectoire d’un arbitre international sénégalais. Pourquoi avoir choisi de raconter son parcours dans un livre plutôt que dans un portrait au journal « Le Soleil » ?

En tant que journaliste au service sport du quotidien « Le Soleil », j’avais fait le pari d’écrire au moins dans ce domaine. Au départ, j’avais opté pour l’équipe nationale, mais à l’arrivée, j’ai jeté mon dévolu sur l’arbitrage, parce que je me suis rendu compte que l’arbitrage est le parent pauvre de la littérature alors que les arbitres sénégalais font de l’excellent travail au niveau international et méritent qu’on leur rende hommage. Partant de là, j’ai été séduit par la trajectoire de Malang Diédhiou après avoir brossé son portrait intitulé « Le Graal arbitral ». Ce papier a d’ailleurs été repris par beaucoup de sites. C’est ainsi qu’est venue l’idée d’écrire le livre «Malang Diédhiou, l’étoile venue de Badiana*» (Editions Salamata) pour l’offrir en modèle aux jeunes. Parce que son parcours est, à tout point de vue, exceptionnel.

 Le Sénégal compte plusieurs figures arbitrales dont Badara Mamaya Sène, qui a eu des postes de responsabilité au niveau de la CAF. Pensez-vous que Malang Diédhiou jouit du même prestige ?

On ne peut pas parler de l’arbitrage sénégalais et même africain sans évoquer Badara « Mamaya » Sène qui a été le mentor de Malang Diédhiou. « Mamaya » a marqué le microcosme de l’arbitrage. Son nom se conjugue avec cette corporation. Il est entré dans l’histoire en devenant le premier arbitre sénégalais à officier une finale de Can ; celle de 1992, au Sénégal, entre la Côte d’Ivoire et le Ghana. Son engagement et sa détermination lui ont valu d’être membre de la Commission des arbitres de la Fifa de 2002 à 2017. Sous le magistère du Camerounais Issa Hayatou, il a été aussi vice-président de la Commission des arbitres de la Caf, entre 2002 et 2017. Il a permis à beaucoup d’arbitres d’éclore, de se distinguer sur la scène internationale. Il s’est toujours battu pour que le Sénégal puisse disposer d’une relève à même de hisser le drapeau national très haut. « Mamaya » est toujours intervenu dans le choix des hommes. Malang Diédhiou, à l’image de nombreux de ses pairs, est passé entre ses mains en 2008. Et il a eu une carrière bien remplie, devenant ainsi une sommité de l’arbitrage grâce à ses performances. Quand il a pris sa retraite, il a endossé le costume d’instructeur de la Fifa et de la Caf, avant de prendre en charge les destinées de l’arbitrage sénégalais, auprès de la Fédération. Il ne fait aucun doute qu’il jouit d’un grand prestige, même si ce n’est pas le même.

Quelle appréciation portez-vous sur la carrière arbitrale de Malang Diédhiou ?

C’est une carrière exceptionnelle à tout point de vue. Malang Diédhiou s’est laissé tenter par l’expérience et a connu un destin international à partir de 2008. Une belle récompense de sa détermination, de son travail, de son talent, de sa soif de progresser, mais aussi de ses sacrifices familiaux et professionnels. Il a accumulé une grande expérience et l’exigence de la performance et l’envie de progresser l’ont poussé à maintenir le cap. En 2018, lors de la Coupe du monde qui s’est déroulée en Russie, il a été la plus grande satisfaction sénégalaise grâce à ses qualités au sifflet, sa maîtrise des lois du jeu, sa fermeté et sa capacité à gérer une énorme pression. Son parcours force le respect. Il est le premier Sénégalais à devenir arbitre international sans avoir été fédéral. Avec ses prédispositions, il a été promu international alors qu’il était arbitre de Ligue. Il a gravi les échelons à une vitesse remarquable et a officié à toutes les grandes compétitions : Coupe du monde U17 et U20, Coupe des Confédérations, Coupe du monde des clubs, Jeux olympiques, Coupe du monde senior, Coupe d’Afrique des Nations, Championnat d’Afrique des Nations. À force de détermination et de persévérance, il s’est imposé comme une figure incontournable de l’arbitrage et a montré la voie à de nombreux arbitres dont le rêve est de devenir des internationaux.

Comment analysez-vous le niveau de Malang Diédhiou comparativement à ses successeurs aujourd’hui à la CAN 2021 au Cameroun ?

Chaque arbitre, chacun, à sa manière, a écrit de belles pages dans l’histoire de cette corporation. Badara « Mamaya » Sène a dirigé la finale de la Can 92, au Sénégal. Badara Diatta a été au sifflet de la finale de la Can 2012, entre la Zambie et la Côte d’Ivoire. Youssou Ndiaye en 1974 et 1978 et Falla Ndoye en 2002 ont officié à la Coupe du monde. D’autres grands noms comme Falla Ndoye, Mamadou Ndoye, Idrissa Seck, Amadou François Guèye « Francky », Pape Moussa Ndiaye, Fatou Gaye et autres ont aussi porté haut le flambeau de l’arbitrage sénégalais.

En 2018, Malang Diédhiou s’est aussi retrouvé à diriger un huitième de finale de Coupe du monde en Russie. C’était une première dans l’histoire de l’arbitrage sénégalais. Il a su s’imposer avec autorité et n’a eu de cesse de gravir les marches menant au sommet de l’arbitrage national, continental et mondial.  Il ne fait aucun doute que Malang Diédhiou, vu son parcours, a réussi à marcher sur les pas de ses illustres prédécesseurs. C’est ce qui fait qu’aujourd’hui, il est un ambassadeur apprécié et respecté du football, de l’arbitrage sénégalais, africain et mondial. Son nom demeure, pour des générations, comme un exemple, aussi bien pour sa compétence que pour son intégrité, son courage et son esprit ouvert et impartial. 

Le trio sénégalais à la CAN 2021, Maguette Ndiaye en particulier, est apprécié par plusieurs observateurs. Est-il sur les traces de Malang Diédhiou ?

Le Sénégal a bien joué sa partition au niveau de l’arbitrage lors de cette Can. Que ce soit Maguette Ndiaye, Issa Sy ou encore Djibril Camara et El Hadj Malick Samba, ils ont tous été irréprochables. Ce n’est guère une surprise, car l’arbitrage sénégalais fait référence en Afrique.

Les prestations de Maguette Ndiaye ont vraisemblablement été bonnes. Je peux dire, sans risque de me tromper, qu’il est sur les traces de Malang Diédhiou avec qui il a évolué pendant quelques années dans l’élite africaine. Le destin de Maguette Ndiaye est lié à celui de Malang Diédhiou depuis des années. De 2014 à 2018, il a été son arbitre de réserve pour tous les matches que l’enfant de Badiana a dirigés. Il gravit les échelons pour atteindre l’élite. Aujourd’hui, il fait partie du club des arbitres africains officiant au plus haut niveau. Une dizaine d’années a déjà défilé entre sa toute première expérience sifflet en bouche et son arrivée parmi l’élite de l’arbitrage. L’exigence de la performance a poussé Maguette Ndiaye à maintenir le cap pour garder sa place dans le panorama du football mondial. Il figure d’ailleurs parmi les six officiels africains sélectionnés pour la Coupe du monde Qatar 2022. Ce choix est la preuve que l’arbitrage sénégalais se porte bien.

Cependant, l’arbitrage lors de cette CAN 2021 est souvent critiqué par les acteurs. Donnez-vous raison à ceux qui disent que l’arbitrage africain à un problème de niveau ?

Les critiques dans l’arbitrage ne sont pas seulement spécifiques à la Can. Dans toutes les grandes compétitions internationales, et même les plus grands championnats de football, l’arbitrage a souvent été au cœur de controverses. La Can « Cameroun 2021 » n’y a pas dérogé. Il est vrai que l’arbitre est le maître du jeu, le garant des lois du jeu, et cette posture lui impose de faire preuve de lucidité, de clairvoyance et de maîtrise. Mais dès fois, il y a des paramètres que l’arbitre ne maîtrise pas. La preuve, lors de la rencontre opposant le Mali à la Tunisie comptant pour le premier match du groupe F, l’arbitre zambien, Janny Sikazwe, qui a à son actif plus de 20 ans d’expérience, a multiplié les bourdes. Il a sifflé la fin du match à la 85e minute avant de récidiver pour mettre un terme définitif à la rencontre après 89 minutes et 45 secondes. Il a par la suite expliqué qu’il n’était plus lui-même et cela peut se comprendre. Parce qu’un arbitre a beau améliorer ses performances, être le meilleur, il n’est jamais à l’abri d’une erreur. Il n’y a que ceux qui ne font rien qui ne se trompent jamais. Depuis le début de cette Can, des arbitres ont été vilipendés à chaque match, critiqués, traînés dans la boue pour avoir commis des erreurs d’appréciation. Et la VAR n’est pas étranger à cette situation. Mais c’est cela le football ; tant que l’enjeu prime, les arbitres seront toujours responsables des contreperformances des mauvais perdants.

 Est-ce que les arbitres se sont appropriés du livre ?

Cet ouvrage, le premier dédié à l’arbitrage au Sénégal, doit être un livre de chevet pour tout arbitre qui veut réussir dans le milieu. Parce que Malang Diédhiou est un modèle, un exemple à travers son parcours exceptionnel, pas seulement dans l’arbitrage, mais aussi dans la douane sénégalaise. Les arbitres sénégalais et ceux qui ont une vocation pour devenir arbitre doivent donc s’approprier du livre qui est plein d’enseignements. Malheureusement, ce n’est pas encore le grand rush. Pour l’instant, les non-arbitres sont de loin plus intéressés par l’ouvrage qui les éclaire sur le fonctionnement et les vertus de l’arbitrage et leur apprend des choses qu’ils ignoraient dans ce domaine. Mais j’espère que dans les prochains jours, la donne va s’inverser et que chaque arbitre et élève-arbitre se procurera le livre.

*Badiana est un village de la région de Ziguinchor, au sud du Sénégal, en Casamance.

Sénégal : en quête d’archéologie pour tous

Des archéologues sénégalais œuvrent pour la démocratisation de leur discipline à travers une exposition itinérante qui a fait halte au Centre de recherche de l’Afrique de l’Ouest (Warc, sigle en anglais) de Dakar au Sénégal.

Un pectoral en or, un disque en cuivre, des objets en métal cuivreux, une collection de barres de laiton et des cauris abandonnés dans le Sahara mauritanien, des fragments de fibres textiles… A travers neuf bannières, l’exposition itinérante présente l’importance de l’archéologie pour comprendre l’histoire et la culture du Sénégal.

« L’Archéologie au Sénégal », nom de l’exposition, explique comment la culture matérielle contribue à la compréhension des valeurs, des expériences et de la complexité du Sénégal. Elle explore plusieurs des nombreux sites de découverte archéologique du Sénégal et fait revivre certains de ses trésors.

L’identification des techniques, les relations entre l’Homme, l’animal et l’environnement ou encore la façon de conserver voire restaurer les objets archéologiques sont autant de sujets abordés.

Ce travail est le fruit d’une collaboration entre l’Unité de Recherche en ingénierie culturelle et en anthropologie (Urica) de l’université de Dakar, le Warc, le bureau des partenariats stratégiques du Musée National de l’histoire et de la culture afro-américaine (NMAAHC, sigle en anglais) et le Service des expositions itinérantes (Sites) de l’Institution Smithsonian.

« Nous essayons de repenser le rapport que l’université, la recherche scientifique d’une manière générale, a avec nos communautés. Dans la plupart de nos laboratoires, de nombreuses choses se passent. Malheureusement, elles ne parviennent à la population sous des formes digestes », a expliqué le Commissaire de l’exposition, Professeur Ibrahima Thiaw.

Pour lui, « il n’est pas normal d’aller dans le village le plus reculé du Sénégal, d’effectuer des recherches, les publier dans un article de côte A, et que la communauté de là où vous avez fait ces travaux n’a aucune idée de ce que vous avez trouvé et de les représenter sous des formes qu’elle n’est pas en mesure de contester. C’est un problème ».

Pour corriger cette anomalie, « L’Archéologie au Sénégal » s’est fixé comme objectif de vulgariser la discipline. Cela, a indiqué M. Thiaw, reviendrait à comprendre la valeur éducationnelle de l’archéologie, mais aussi de faire en sorte que chacun puisse en tirer profit.

« Pour que l’archéologie soit démocratique, il faut qu’elle soit accessible, plus digeste pour que l’on puisse montrer sa vraie valeur », a souligné le Commissaire de l’exposition.

Ce processus a d’ailleurs commencé grâce à la traduction en wolof, premier dialecte au Sénégal, des légendes qui accompagnent chaque photo. « Nous nous sommes engagés à aider les étudiants et les enseignants sénégalais à voir l’archéologie en pratique. Cette expression de bannières (français et wolof) permet de connecter les enfants à leur histoire d’une manière visuellement attrayante et facilement accessible », a fait savoir Professeur Ibrahima Thiaw.

Par ailleurs, des audios en pulaar et en sereer, deux autres langues répandues, seront bientôt disponibles. Selon ce spécialiste, il y a une sorte de fétichisation de l’écriture qui nous fait croire que tout ce qui n’est pas écrit n’a pas de valeur.

« Il faut véhiculer ces informations par l’outil le plus approprié et qui soit beaucoup plus adapté à nos réalités culturelles. Il est donc important que ces données soient dans nos langues nationales, sous une forme écrite d’accord, mais également sous forme d’audios. La technologie nous permet aujourd’hui de le faire. Et nous devons en profiter », a plaidé M. Thiaw.

Restaurer la dignité de l’Homme noir

Au-delà de rendre accessible cette science, « L’Archéologie au Sénégal » ambitionne de réhabiliter l’Homme noir. « Quand Descartes dit +je pense donc je suis+ au 18ème siècle, à cette époque pour lui +et je pèse bien mes mots+ il y avait des gens qui pouvaient penser et d’autres qui en étaient incapables. C’est en pleine période de l’esclavage. Le noir était considéré comme incapable de penser. Et ça a été, pendant longtemps, l’histoire racontée par l’Europe durant le siècle des lumières », a rappelé le chercheur sénégalais.

A l’en croire, cette condescendance est parfois reproduite sous une forme déguisée dans les ouvrages et articles. Partant de ce constat, Professeur Ibrahima Thiaw a estimé indispensable de rétablir notre histoire.

« On nous apprend toujours que presque toutes les disciplines sont l’œuvre des Grecs ou des Romains. Mais non ! Il faut que l’on reconnaisse la contribution des Noirs à l’histoire universelle. Et ces objets nous permettent de déconstruire cette une idéologie », a-t-il espéré.

C’est en tout cas, a ajouté M. Thiaw, le sens de cette exposition : « Raconter notre histoire à partir des objets. Et nous voulons que ça soit transformationnel et accessible à nos enfants, mais également à toutes les couches de la société. Parce qu’après tout, c’est le contribuable sénégalais qui paie nos salaires et finance nos recherches ».

« L’Archéologie au Sénégal » a mobilisé, durant cinq ans, une trentaine de chercheurs. L’exposition est encore visible au Warc pour plusieurs jours avant de rejoindre définitivement l’Institut fondamental d’Afrique noire (Ifan) qui héritera des droits exclusifs de propriété.

Le Maroc réitère sa détermination à faire face aux actes de destruction de l’héritage patrimonial de l’humanité

Le Maroc entend poursuivre son implication à tous les niveaux contre le terrorisme et ses effets, notamment dans le domaine culturel, où il met à disposition des pays victimes d’actes terroristes ou de catastrophes naturelles, son expérience dans la prévention, la protection et la restauration du patrimoine et des œuvres muséales, a affirmé le ministre marocain de la Jeunesse de la Culture et de la Communication, Mehdi Bensaid.S’exprimant lors de la 2ème conférence des donateurs de la Fondation Aliph pour la protection du patrimoine dans les zones de conflit et les zones à risque pour la protection du patrimoine dans les zones de conflit et les zones à risque, tenue lundi par visioconférence à Paris, le ministre marocain a réitéré la détermination du Royaume, à faire face « aux actes de destruction de l’héritage patrimonial de l’humanité, perpétrés par des individus dans le seul objectif de briser les traces du génie humain à travers les siècles », indique un communiqué du ministère, parvenu à APA. 

Dans son message, le responsable gouvernemental a rappelé que le Maroc, qui a fait le choix du multilatéralisme, poursuivra son investissement dans la lutte pour la préservation du patrimoine mondial dans toutes ses dimensions tant technique que politique et juridique.

Le ministre a également fait part de l’engagement du Maroc à lutter contre l’obscurantisme, le fanatisme et toute autre idéologie « qui se donne pour mission de porter atteinte aux sentiers qui éclairent notre Histoire commune, notre héritage et notre identité », mettant en exergue l’importance de la culture dans la projection de la civilisation, nécessaire tant pour nourrir l’esprit des Hommes que pour les lier à leur histoire commune.

La conférence de la Fondation Aliph s’inscrit dans le cadre de l' »Alliance internationale pour la protection du patrimoine dans les zones de conflit ».

Côte d’Ivoire: un gala des amoureux pour célébrer la Saint-Valentin

Autour de la Saint-Valentin, sont développées des initiatives de rencontres à Abidjan, où du 12 au 13 février 2022, une structure de l’industrie du loisir organise, à un beach resort, un gala des amoureux assorti d’une conférence dénommée « secrets de riche ».

M. Sagesse Bokoro, l’un des promoteurs de cet évènement, a expliqué samedi, face aux médias,  que « le Gala des amoureux est une conférence fusionnée avec des moments concoctés, assez féeriques », destinés aux couples et aux personnes solitaires.  

Il conseille, pour pousser les limites du divorce, et surtout quand il y a quelques petites difficultés qui parfois freinent l’évolution de la stabilité du couple, soulignant par ailleurs que cet espace se veut un creuset pour la recherche d’une âme soeur. 

Ces instants seront meublés de conférences « secrets de riche » visant notamment à organiser des expériences transformatrices de vie pour susciter le déclic et fournir des outils nécessaires aux participants afin de se bâtir la fortune de leur rêve. 

Au travers des conférences secrets de riche, trois modules sont proposés aux couples et aux personnes solitaires, le coaching matrimonial, l’éducation financière et les opportunités d’investissements. 

Selon les organisateurs, l’édition spéciale Saint-Valentin des conférences secrets de riche est née du « choquant » résultat du rapport d’une étude réalisée par leur département marketing qui ressort qu' »en Côte d’Ivoire, 81% des cas de mariage divorcent en moins de deux ans ».

L’étude révèle, en outre, que « 73% des cas de divorces étaient dus, soit à l’argent, soit à la sexualité, soit à la belle famille ». A cet effet, le gala et ces conférences secrets de riche viennent contribuer à réduire ce taux, voire l’amener au plus bas niveau possible.

Le Nigéria veut se réapproprier son héritage culturel

Le Nigeria a signé un protocole d’accord avec les Etats qui doit permettre à la nation la plus peuplée du continent de réduire le pillage de ses biens culturels.Le ministre nigérian de l’Information et de la Culture, Alhaji Lai Mohammed, a exprimé son optimisme quant à l’accord sur le Cultural Property Implementation Act (CPIA), signé par le Nigeria et les Etats-Unis d’Amérique jeudi à Abuja. « Cette législation a été promulguée par les Etats-Unis pour restreindre l’importation aux Etats-Unis de matériaux archéologiques allant de 1500 avant J.-C. à 1770 après J.-C., ainsi que de matériaux ethnologiques, y compris ceux associés à l’activité royale, à l’activité religieuse, etc. provenant de nations qui ont conclu le type d’initiative bilatérale que nous signons ici avec les Etats-Unis aujourd’hui » a-t-il indiqué

Mohammed a déclaré que sur la base de cet accord, les antiquités nigérianes importées aux Etats-Unis sans le permis d’exportation requis seraient saisies à la frontière des Etats-Unis et renvoyées au Nigeria sans la tâche ardue et coûteuse de passer par les processus judiciaires et diplomatiques. « Nous avons bon espoir que cet accord réduira le pillage de nos matériaux archéologiques et ethnologiques irremplaçables, car le marché de ces matériaux est fermé aux Etats-Unis contre les trafiquants illicites ».

« L’accord durera est conclu pour une période de cinq ans. Si les résultats sont positifs, comme nous le prévoyons, il sera renouvelé pour une plus longue durée. Nous implorons les autres nations amies de s’inspirer des Etats-Unis d’Amérique et de se joindre à nous pour trouver des moyens d’empêcher l’importation illégale de nos objets d’arts antiques dans leurs pays », a-t-il déclaré.

Le ministre a déclaré que la signature du protocole d’accord était devenue nécessaire car, malgré tous les efforts déployés par le ministère de l’information et de la culture et la Commission nationale des musées et des monuments, avec l’aide des organismes chargés de faire respecter la loi, pour empêcher l’exportation illicite des matériaux archéologiques et ethnologiques de la nation, le pillage généralisé et les fouilles illicites de ces matériaux se poursuivent. Il a déclaré que les objets volés étaient pour la plupart acheminés clandestinement vers l’Europe, les Etats-Unis d’Amérique et d’autres endroits pour le bénéfice de collectionneurs d’art.

Le ministre a remercié le gouvernement des Etats-Unis, en particulier l’ambassade des Etats-Unis au Nigeria, d’avoir rendu le protocole d’accord possible. Il a déclaré que le gouvernement nigérian attendait avec impatience la mise en œuvre diligente de cet accord historique, afin qu’il puisse changer la donne dans les efforts de la nation pour empêcher le pillage de ses œuvres d’art anciennes et inestimables.

Le communiqué du ministère cite l’ambassadrice des Etats-Unis au Nigeria, Beth Leonard, déclare que l’accord vise à préserver, restaurer et protéger le patrimoine culturel du Nigeria. « Au Nigeria, au cours de la dernière décennie, la mission américaine s’est associée au gouvernement nigérian et aux institutions de l’Etat pour préserver les sites et les monuments culturels grâce à des projets d’une valeur de plus d’un million de dollars et financés par le fonds de l’ambassadeur américain pour la préservation culturelle ».

« Pas plus tard qu’en novembre dernier, j’ai signé un accord de subvention pour la numérisation du sanctuaire Busanyin situé dans le bosquet sacré d’Osun Osogbo. Cette subvention de 125.000 dollars permettra de documenter une série de sanctuaires au sein de la forêt et de former des professionnels locaux aux outils numériques et à la gestion du patrimoine culturel », a-t-elle conclu.

Côte d’Ivoire: « application obligatoire » des normes de classement aux restaurants et hôtels

Les restaurants et hôtels, en Côte d’Ivoire, sont désormais soumis à des normes de classement, selon un décret adopté mercredi en Conseil des ministres, portant « application obligatoire de la norme de classement des hôtels et des restaurants ».

« Le Conseil a adopté un décret portant application obligatoire de la norme de classement des hôtels et de la norme de classement des restaurants dits maquis en Côte d’Ivoire », a dit à la presse le porte-parole du gouvernement, Amadou Coulibaly, à l’issue du Conseil des ministres.

Il a relevé que depuis 1985, les établissements hôteliers et les restaurants dans le pays n’ont pas été classés et quand on aspire à être la cinquième destination africaine en termes de tourisme avec comme objectif plus de 5 millions de touristes, c’est important d’avoir des normes. 

Ces normes de classification de ces différents réceptifs sont élaborées selon les standards et schémas d’harmonisation des activités, d’accréditation et de certification de l’Uemoa qui s’appliquent à tout établissement d’hébergement touristique et des restaurants, a-t-il ajouté. 

« Cela va permettre de classifier nos restaurants et nos maquis, de créer un label et nous pensons que cela pourra contribuer à l’atteinte des objectifs de notre politique en matière de tourisme », a-t-il poursuivi.   

Le ministre ivoirien du Tourisme et des loisirs, Siandou Fofana, a lancé en décembre l’opération d’estampillage des écriteaux classant les hôtels et restaurants selon les normes et standards internationaux de qualité.

Désormais, les hôtels et restaurants de Côte d’Ivoire se verront estampillés des panonceaux indiquant leurs étoiles (1*, 2*, 3*, 4*, 5* et +…). L’opération concerne les hôtels battant pavillon aussi bien d’enseignes internationales que de marques africaines qu’ivoiriennes.

Les panonceaux, en fonction du niveau des prestations qualitatives d’hébergement, de gastronomie et autres commodités des établissements, seront apposés au frontispice de chaque établissement de tourisme.   

Les Patrons en concert au Zénith de Paris le 10 septembre 2022

Le groupe « Zouglou » Les Patrons, se lance à l’assaut du Zénith, une mythique salle de spectacle à Paris, où Éric et Clemso, deux jeunes ivoiriens, donneront un concert le 10 septembre 2022.

Cet événement, arrêté avec le staff managérial du groupe, intervient dans la célébration de leur 20 ans de carrière musicale. Ce concert en Europe qui intervient également dans un contexte de la pandémie de Covid-19, dénote d’un engagement de relance de leur projet.

Depuis le 2 octobre 2021, le groupe de musique a signé avec un promoteur dans l’arène du showbiz, « pour toute l’année 2022 ». Le 5 février, débute le premier concert dans un prestigieux hôtel d’Abidjan. 

Après cette étape, Les Patrons communieront avec leurs fans le 12 février au Palais de la culture de Treichville, dans le Sud d’Abidjan, avant d’effectuer une « tournée nationale » à l’Intérieur de la Côte d’Ivoire. 

Nguessan Kouakou Clément « Clemso » a dit que c’est une fierté pour lui. Le groupe a maintes fois joué au Palais de la culture, en bordure de la lagune Ebrié, mais au Zénith du Paris, c’est un autre challenge.

Pour sa part, Yahou Corneille Éric dit « Éric », s’est réjoui de cette expérience qui hisse, à l’extérieur, la musique ivoirienne. Rempli d’émotions, il a remercié Dieu qui « trace l’histoire des Patrons » dans cette aventure musicale.    

La marraine des différents concerts du groupe Les Patrons, en Côte d’Ivoire, est la ministre ivoirienne de la Culture, de l’industrie des arts et du spectacle, Mme Arlette Badou Nguessan Kouamé. 

Maroc : Fès, la capitale spirituelle célèbre sa journée annuelle

Riche de ses douze siècles d’existence et de son rayonnement mondial, la capitale spirituelle du Royaume a célébré, ce mardi, sa journée annuelle proclamée en janvier 2011 et qui coïncide avec la pose en l’an 808 de ses premières fondations.Réputée mondialement comme cité gardienne de son patrimoine, ouverte sur le monde et attachée à son style de vie, la ville de Fès, capitale spirituelle du Maroc a rendez-vous le 4 du mois de janvier de chaque année avec cette journée, devenue au fil des ans une messe publique de débat, de questionnement et d’initiatives.

Classée patrimoine mondial de l’humanité par l’UNESCO, la cité Idrisside subjugue par la profusion de ses monuments, dont ses 9.000 maisons historiques, ses 11 medersas, ses 43 écoles coraniques, ses 83 mausolées et ses 176 mosquées, son université Al Quaraouiyine, outre ses 1.200 ateliers d’artisanat d’art et ses grandes tanneries traditionnelles. La cité, un espace d’art et de culture et de spiritualité par excellence, constitue bel et bien un modèle vivant de la ville méditerranéenne et arabo-musulmane. Aux splendides Borjs et pittoresques murailles, Fès tente désormais tant bien que mal à retrouver son lustre d’antan et à relever les défis pour assurer son développement local et favoriser son décollage économique.

La Journée annuelle de Fès, instituée depuis l’année 2011, à l’initiative de nombreuses associations de la société civile actives dans les domaines de la préservation du patrimoine, de la protection de l’environnement et de la diffusion des valeurs de citoyenneté, demeure une opportunité de mobilisation et d’examen des mécanismes à même d’élaborer une vision prospective de la ville, d’accompagner son expansion urbanistique et la remettre sur les rails du développement durable.

Le chanteur ivoirien Detty K, un vivier de talents, installé aux USA

L’artiste ivoirien, Killian Marc Armand Kra Kadet dit « Detty K », cumulant les qualités de rappeur, chanteur et auteur-compositeur, est un véritable vivier de talents, installé aujourd’hui aux États-Unis.

Connu professionnellement sous le nom de Detty K (24 ans), « The Ivoirian Giant », est un artiste indépendant polyvalent : rappeur, chanteur et auteur-compositeur. Sa maîtrise du français et de l’anglais lui permet de jouer du rap ou de chanter dans ces deux langues.  

Adolescent, Detty K a commencé sa carrière musicale après que son père ait mis fin à son rêve de devenir footballeur professionnel. Son géniteur a toujours voulu qu’il reste à l’école, s’assurant qu’il termine ses études.

Detty K a utilisé la musique comme une escapade en écrivant et en trouvant sa propre passion dans cet art. Dès l’âge de 13 ans, il commence à aller en studio pour enregistrer, dérobant souvent ses parents pour pouvoir payer son temps de studio. 

A l’école, beaucoup de ses condisciples le trouvaient « cool » dans son style. Il aimait surtout l’attention qu’il recevait des filles. Mais, il prendra sa carrière musicale au sérieux qu’en 2016, où il avait 19 ans et a officiellement déménagé à Dallas, au Texas, où il réside maintenant.

Lors de son déménagement à Dallas, il a sorti son premier album intitulé « The new wave » qui comprenait le titre « So what », une chanson qui lui a apporté plus de lumière et a fait de lui ce qu’il est en tant qu’artiste musical aujourd’hui dans la communauté africaine et américaine.

Detty K n’est pas seulement connu pour son propre style de musique, mais aussi pour son style de vie somptueux au pays de l’Oncle Sam, où il réside maintenant à Dallas, au Texas. Il côtoie de grandes stars de la musique américaine,  ce qui lui donne de perfectionner son art. 

 Killian Kra Kadet est un exemple d’abnégation. Né le 15 août 1997 à Abidjan, ce jeune homme a grandi sur les bords de la lagune Ebrié, avant de s’envoler pour Paris, en France, et aussi à New York, où il a fait ses études secondaires au lycée Elmont. 

Depuis qu’il a grandi dans différents pays et a su s’adapter et se rapporter à différentes cultures et l’appliquer à sa musique. En dehors de ces albums, Detty K a d’autres chansons avec quelques collaborations et fonctionnalités. 

Aujourd’hui, Detty K continue de prospérer dans l’industrie de la musique en mélangeant son style de musique avec le français et l’anglais qui attire aussi bien les francophones que les anglophones.

Maroc : Création de l’Observatoire international pour la préservation du patrimoine gnaoui

L’Observatoire international pour la préservation du patrimoine gnaoui et la créativité culturelle a vu le jour à Marrakech, à l’initiative d’une pléiade de maâlems et de jeunes talents de l’art gnaoui.Lors de l’assemblée constitutive de l’Observatoire, tenue en présence d’une brochette d’intellectuels spécialisés dans le patrimoine et l’histoire millénaire issus de plusieurs villes du Royaume, Othman Hamiti a été élu président de cette structure.

« L’idée de créer l’Observatoire international pour la préservation du patrimoine Gnaoui a germé dans la tête de nombreux maâlems de l’art gnaoui depuis la mise en place de l’Association « Folklore de Marrakech pour les œuvres sociales » en 2016 avant de changer son nom pour devenir l’Association Hamiti pour la culture et la créativité artistique », a souligné Othman Hamiti.

Cette ambition, a-t-il relevé, s’est renforcée par la décision, à Bogota (Colombie) en 2019, du Comité intergouvernemental de sauvegarde du patrimoine culturel immatériel de l’Organisation des Nations Unies pour l’Education, la Science et la Culture (UNESCO) d’inscrire l’art et la musique Gnaoui sur la liste du patrimoine mondial immatériel de l’humanité.

Et d’ajouter que la création de cette structure contribuerait à fédérer tous les efforts pour préserver le patrimoine de l’art Gnaoua et le promouvoir dans le cadre d’une vision renouvelée qui bâtit des ponts entre les différentes générations d’artistes gnaouis surtout entre les pionniers et les jeunes.

La création de l’observatoire a pour objectif d’insuffler une nouvelle dynamique à l’art Gnaoui, à travers la préservation du patrimoine gnaoui et la créativité culturelle en tant que levier pour la promotion des valeurs de paix, de coexistence et de fraternité et le rejet de la violence, de la haine et de l’extrémisme sous toutes leurs formes.

Il vise également à ériger un pont de dialogue entre les maâlems et les jeunes qui porteront le flambeau de l’art Gnaoui, à mettre en place un nouveau modèle de développement pour la promotion du patrimoine gnaoui, afin de consacrer son rayonnement à l’international, et à organiser des séances de formation et des séminaires aux niveaux national et international pour promouvoir ce patrimoine culturel millénaire.

Un géant feu d’artifice annoncé à Abidjan

Un géant feu d’artifice pour créer un spectacle lumineux dans le ciel de la capitale économique ivoirienne est annoncé à Abidjan dans la nuit de vendredi pour marquer le passage au nouvel an 2022.

Ce spectacle sera offert à partir de 22h00, heure locale par le District autonome d’Abidjan dirigé par le ministre-gouverneur Robert Beugré Mambé, au palais de la culture de Treichville, dans le Sud d’Abidjan.

Pour mieux profiter du spectacle haut en couleurs, les visiteurs  pourront se poster sur les deux berges de la lagune, les côtés Plateau ou Treichville.

« On aura également une belle vue au palais de la culture en restant avec les hôtes officiels du ministre-gouverneur Robert Beugré Mambé, le maitre d’œuvre de l’évènement », explique une note d’information du Comité d’organisation de cet évènement qui sera retransmis en directe à la télévision nationale première chaîne de la Radiodiffusion télévision ivoirienne (RTI 1).

Cette année encore, le feu d’artifices pyromédiques est placé sous le parrainage de Mme Dominique Ouattara, Première dame de Côte d’Ivoire.

Le District autonome d’Abidjan proposera également un show orchestré par Mulukuku DJ dans une ambiance festive de maquis géants avant l’explosion, les crépitements et les détonations dans le ciel.

Lancement à Abidjan de la fête des lumières

La fête des lumières dénommée «Abidjan perle de lumières» a été lancée, jeudi, dans la capitale économique ivoirienne en présence de la première dame Dominique Ouattara autour du thème, de la « solidarité et de l’union ».

A cette occasion, le ministre-gouverneur du District autonome d’Abidjan, Robert Beugré Mambé, a dévoilé les grandes lignes de cette fête des lumières qui durera du 23 décembre au 31 janvier 2022.

 «Abidjan Ville Lumière a fini par s’imposer depuis quelques années, comme un évènement culturel national de haute portée internationale, faisant de la Côte d’Ivoire et particulièrement d’Abidjan, le lieu rêvé pour passer d’agréables fêtes de fin d’année », a soutenu Robert Beugré Mambé.

Ce jeudi 23 décembre, tout a démarré au Parc urbain Dominique Ouattara, site de lancement officiel des illuminations 2021. Le palais de la culture de Treichville, servira de lieu où partira le feu d’artifice du 31 décembre 2021. L’espace canal aux bois à Treichville et le Grand carrefour de Koumassi seront aussi le siège des belles lumières savamment montées par le District d’Abidjan et ses partenaires.

Enfin, les ronds-points et autres espaces importants de la ville d’Abidjan recevront tous leurs parts d’illuminations. Ce sont entre autres la Place de la République, le carrefour de la cathédrale Saint-Paul et l’hôtel du District au Plateau, les ponts De Gaulle et Houphouët-Boigny, les carrefours Saint-Jean et Riviera 2 à Cocody, l’esplanade du Pont HKB, la Place Akwaba et le jardin de l’aéroport à Port-Bouët, le Rond-Point d’Abobo, le Boulevard Alassane Ouattara (de Siporex à Kouté-Palais de Justice) et le carrefour Jacqueville à Yopougon.

Depuis plus de dix ans, ‘’Abidjan Ville Lumière », éclaire l’identité de la capitale économique ivoirienne, renforce la promotion et la valorisation de sa destination et consolide la cohésion au sein de ses populations. L’évènement est parrainé par la première dame de Côte d’Ivoire, Dominique Ouattara.

« Cette année encore, Abidjan retrouve  son merveilleux décor lumineux.(…) Des milliers de petites étincelles qui, unies dans un harmonieux scintillement, mêlent leur beauté les unes aux autres, pour créer la plus belle des magies, celle de la solidarité. En étant solidaires ces petites ampoules, deviennent plus rayonnantes, plus belles et plus puissantes » a déclaré Mme Ouattara.

 « Aussi, le thème retenu cette année pour ces illuminations à savoir +Côte d’Ivoire solidaire et unie+ est tout à fait à propos et nous incite à garder à l’esprit ces valeurs cardinales à savoir la solidarité et l’unité pour notre Pays», a poursuivi la Première dame.

 « Je suis heureuse que cette édition d’Abidjan Ville Lumière se déroule sous le thème de la solidarité et de l’union. Lorsque nous sommes unis, nous assurons à notre belle Côte d’Ivoire un magnifique rayonnement. Ma joie est encore plus grande par le fait que ces illuminations apportent des moments de retrouvailles à de nombreuses familles », a conclu Dominique Ouattara.

Dans le beau parc multifonctionnel qui porte son nom et bâti sur une superficie de 11 000 m², Mme Ouattara et ses hôtes ont procédé à la mise sous tension des illuminations de la première ville de Côte d’Ivoire. L’évènement festif s’est déroulé devant de nombreuses personnalités politiques, religieuses et coutumières du pays.

Sénégal : l’histoire au service du tourisme

L’Agence Sénégalaise de Promotion Touristique (ASPT) et la Place du souvenir africain ont signé, jeudi à Dakar, une convention visant à valoriser la destination Sénégal à travers l’histoire.Dans le long cheminement de son histoire, le Sénégal a produit de grandes figures. Ces hommes et femmes ont contribué par leurs idées, leurs prises de position et leur combat à la reconnaissance de la dignité de la race noire.

La Place du souvenir africain sert actuellement de rempart contre l’oubli de ce pan important du passé. Mieux, cet espace culturel, inauguré en juin 2009, va davantage promouvoir ces héros grâce au soutien de l’Agence Sénégalaise de Promotion Touristique (ASPT).

« Compte tenu des missions transversales de la Place du souvenir, il est prétentieux pour la culture à elle seule de faire bouger la place. Il nous faut donc des partenaires, des personnes ressources pour nous aider à conceptualiser, mais aussi à mettre en œuvre des projets qui vont rendre
la Place du souvenir africain plus attractive », a expliqué Ngakane Gningue Diouf.

Selon la Directrice Générale du lieu de mémoire, cette nouvelle initiative débutera autour du concept Jazz Africa. « Chaque mois, une figure du continent noir ou de la diaspora sera célébrée lors d’un concert de Jazz qui se tiendra à la Place du souvenir africain », a-t-elle expliqué, précisant que « ce concept n’est pas que du folklore, mais c’est une initiative qui va participer à la promotion touristique du Sénégal ».

Présidant la rencontre, le Directeur Général de l’ASPT, Pape Mahawa Diouf, a salué cette action dont le but est de conjuguer les efforts pour la valorisation de la destination Sénégal.

« Grâce à cette convention, nous allons, ensemble, mettre en tourisme ce bel édifice qu’est la Place du Souvenir, à travers une programmation destinée à la rendre attractive toute l’année. A cet effet, nous nous focaliserons sur les événements qui drainent le plus de visiteurs à travers l’art, les festivals et toute une série d’activités communicationnelles. Nous valorisons également la Place du Souvenir avec l’installation prochaine d’un point d’information et d’orientation touristique », a indiqué M. Diouf.

Pour lui, l’histoire du Sénégal en particulier et de l’Afrique en général séduit les touristes. Par conséquent, a-t-il indiqué, il revient à l’ASPT, à la Place du souvenir africain et aux différents acteurs de ce segment, d’analyser, de comprendre et de se positionner sur ce marché du tourisme culturel.

Pour y arriver, les professionnels du voyage et du tourisme devront davantage proposer une panoplie d’expériences de visites uniques et des excursions principalement motivés par des aspects du passé et la recherche de l’identité, a suggéré le Directeur Général de l’ASPT.

Côte d’Ivoire: les restaurants et hôtels désormais estampillés

Le ministre ivoirien du Tourisme et des loisirs, Siandou Fofana, a lancé lundi à Abidjan l’opération d’estampillage des écriteaux classant les hôtels et restaurants selon les normes et standards internationaux de qualité.

M. Siandou Fofana a indiqué que les hôtels et restaurants de Côte d’Ivoire se verront notamment estampillés des panonceaux indiquant leurs étoiles (1*, 2*, 3*, 4*, 5* et +…),  lors du lancement de la normalisation et du classement des établissements de tourisme. 

L’opération concerne les hôtels battant pavillon aussi bien d’enseignes internationales que de marques africaines qu’ivoiriennes, à travers la ville d’Abidjan; avant que l’intérieur du pays ne soit investi. 

« La normalisation et le classement des hôtels répond à un souci communautaire, mais surtout en période de pandémie (…). Pour que des entités soient rendues viables et exploitent leurs activités de façon pérenne, il faut les installer dans une démarche qualité », a dit M. Siandou Fofana. 

Selon lui, cela va fédérer les forces pour pouvoir préserver la clientèle. En outre, « quand les établissements savent que l’autorité a une main de contrôle rigoureuse derrière, tout le monde se met au pas et c’est le moyen que nous avons pour piloter la compétitivité du secteur ». 

« Si le contrôle n’est pas conforme aux cahiers de charges, vous allez être simplement déclassé, (avec des mesures) allant jusqu’à la fermeture si les fautes constatées sont graves », a fait savoir M. Siandou Fofana. 

Le président du Fonds de développement touristique, Marcel Nguettia, qui pilote l’opération, a relevé qu’qu’elle commence par une mission d’évaluation effectuée par quatre évaluateurs munis chacun d’une tablette.

Il a souligné que 175 critères incorporés dans le logiciel, subdivisés en neuf rubriques, permettent aux techniciens de passer au peigne fin tout l’établissement en attribuant au fur et à mesure des notes dont la synthèse est faite automatiquement sur une cinquième tablette. 

Les  9 rubriques sont : extérieur de l’hôtel; réception et services aux clients; locaux  communs; chambres; restaurants; administration et ressources humaines; équipements et mesures de sécurité; hygiène et développement durable.  

Le total des points est de 520 et tous les hôtels qui obtiennent moins de 286 points sont non classés, a déclaré M. Nguettia, précisant que de 286 à 337 points, soit au moins 55% du total des points est classé 1 étoile, de 338 à 389 points, soit au moins 65% du total des points est classé 2 étoiles. 

« De 390 à 441 points, soit au moins 75% du total des points est classé 3 étoiles; de 442 à 493 points, soit au moins 85% du total des points est classé 4 étoiles; de 494 à 520 points, soit au moins 95% du total des points est classé 5 étoiles », a-t-il ajouté. 

Lancée depuis 2019 conformément aux dispositions du Code du Tourisme édicté en 2014, l’opération de contrôle et d’inspection des établissements de tourisme aux fins de mise aux normes et de classement, connaît ainsi un aboutissement. 

Le processus est effectué avec l’inscription des panonceaux pour les hôtels et restaurants, notamment, qui ont sacrifié à tout le process par des agents assermentés du Ministère du Tourisme et des Loisirs ainsi qu’avec l’expertise de Côte d’Ivoire Normalisation (Codinorm), Office national de codification, normalisation et de qualité. 

Les panonceaux, en fonction du niveau des prestations qualitatives d’hébergement, de gastronomie et autres commodités, seront apposés au frontispice de chaque établissement de tourisme.   

Maroc: La « Tbourida » inscrite au patrimoine culturel immatériel de l’UNESCO

L’UNESCO a intégré, mercredi 15 décembre 2021, la «tbourida» à son patrimoine immatériel, un statut permettant de préserver cette ancienne pratique équestre très populaire au Maroc.L’inscription de la «tbourida» sur la Liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité a été annoncée par le Comité du patrimoine culturel immatériel de l’Unesco, qui se réunit en ligne, du 13 au 18 décembre 2021, pour examiner 55 nouvelles demandes d’inscription soumises par les Etats parties.

Le Maroc avait officiellement déposé en 2019, auprès de l’Unesco, le dossier de candidature pour inscrire la «tbourida» sur la Liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité.

La «tbourida» constitue, au sein du patrimoine national marocain, une composante majeure des pratiques liées au cheval. Cet art équestre, profondément ancré dans la culture marocaine, est associé aux festivités tant nationales que régionales. Elle cristallise aussi de multiples dimensions du patrimoine culturel immatériel, notamment les rituels, aptitudes et savoir-faire relatifs à l’habit traditionnel, à l’artisanat, outre le legs oral indissociable de cette pratique équestre et du cheval.

Composé de 24 représentants élus parmi les 180 Etats parties à la Convention pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel, le Comité intergouvernemental pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel devra examiner, lors de sa réunion, 45 demandes d’inscription sur la Liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité, 5 demandes d’inscription sur la Liste du patrimoine culturel immatériel nécessitant une sauvegarde urgente et 5 propositions d’inscription au Registre des bonnes pratiques de sauvegarde.

Le Comité examinera également 3 demandes d’assistance financière internationale.

Avec ce couronnement, le bilan du Maroc s’élève à 12 éléments du patrimoine inscrits sur les listes de l’UNESCO, ce qui est un nombre important aux niveaux régional et africain, et reflète les efforts déployés par le Maroc pour la sauvegarde de son patrimoine culturel immatériel, la recherche scientifique et la sensibilisation et la valorisation.

Sénégal : inauguration du siège de l’Institut Cervantes de Dakar

L’espace de dissémination de la culture et de la langue espagnoles est le premier du genre au Sénégal et dans toute l’Afrique subsaharienne.

Dakar, carrefour des cultures, abrite le siège de l’Institut Cervantes. Il se situe sur l’avenue Cheikh Anta Diop, à proximité de l’université publique éponyme. L’Institut Cervantes dispose notamment « de quatre salles de classe, d’une bibliothèque, d’une salle polyvalente, de plusieurs bureaux, d’espaces extérieurs pour accueillir des activités culturelles, académiques et de loisirs », indique un communiqué reçu mardi à APA.

Très engagée dans la promotion de la culture espagnole, la Reine Letizia Ortiz a inauguré, hier lundi, le quartier général de l’Institut Cervantes à Dakar en présence d’Abdoulaye Diop, le ministre sénégalais de la Culture et de la Communication.

Lors de cette cérémonie d’inauguration, Néstor Nongo Nsala, Directeur de l’institution, a déclaré que « l’enseignement d’une langue, c’est bien plus que le vocabulaire. Notre tâche est de collaborer avec les plus de 3000 professeurs d’espagnol travaillant au Sénégal et de promouvoir la connaissance de notre langue ».

Porté à la tête de l’Institut Cervantes le 9 mars 2020, le Congolais d’origine a souligné que son travail consiste à faire en sorte que « la connaissance de l’Espagne au Sénégal signifie aussi la connaissance du Sénégal en Espagne ». L’enseignement d’une langue et d’une culture étant par essence un aller-retour.

En Europe, a expliqué M. Nsala, les situations économiques et les conjonctures dues à la migration simplifient parfois certaines images qui ont trait à la pauvreté. Pour ce polyglotte, « cette image est trompeuse et biaisée » car le Sénégal est « un pays fort, en plein développement économique et culturel et avec de nombreuses opportunités pour l’avenir ».

Dans le monde, l’espagnol est la deuxième langue en termes de locuteurs natifs après le mandarin avec 500 millions de locuteurs. L’Afrique subsaharienne compte plus d’un million et demi d’apprenants de l’espagnol, soit 6,5 % du total de personnes qui étudient cette langue. C’est la troisième région du monde en nombre d’élèves.

Rien qu’au Sénégal, « l’État finance, à travers son ministère de l’Éducation, un système éducatif public qui propose l’enseignement gratuit de l’espagnol à plus de 350.000 » élèves et étudiants, s’est réjoui Néstor Nongo Nsala.

L’Institut Cervantes de Dakar est né en 2009 grâce à un accord signé avec l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad). Son objectif est de promouvoir l’étude de la langue espagnole et de favoriser la connaissance mutuelle entre les cultures hispaniques, locales et ouest-africaines.

Lancement de la 12e édition du Marché des arts et du spectacle d’Abidjan

Le ministre ivoirien de la Culture, des arts et du spectacle, Mme Harlette Badou Kouamé a procédé mercredi soir au lancement officiel de la 12e édition du Marché des arts et du spectacle d’Abidjan (MASA) prévue du 5 au 12 mars 2022.

Cet évènement qui se déroulera pendant une semaine, mettra en valeur l’industrialisation des arts du spectacle. La Côte d’Ivoire va accueillir 98 artistes et groupes sélectionnés issus de 26 pays dans neuf disciplines.    

La 12e édition du Masa regroupera des professionnels du monde des arts et de la culture de tous les continents. Ils auront un dialogue dans ce creuset de promotion d’échanges, de formation, de diffusion, de développement et de professionnalisation de leurs métiers. 

Le ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères, de l’intégration africaine et de la diaspora, Kandia Camara, la marraine de la cérémonie de lancement du Masa 2022, représentait le Premier ministre ivoirien Patrick Achi.

Depuis sa création en 1990 et son lancement en 1993, cet évènement n’a cessé de gagner en notoriété. Mme Kandia Camara s’est félicitée de ce qu’il est devenu un rendez-vous incontournable de standard international. 

 Pour elle, le Masa est un symbole de la créativité artistique et constitue un moyen de redynamiser les œuvres d’arts contribuant au rayonnement du continent et un catalyseur économique et touristique. 

Le Masa est un rassemblement biennal, regroupant les acteurs du monde culturel. Il est célébré à Abidjan pendant une semaine et met un focus sur les arts vivants. Il a lieu à un moment où la planète sort de la crise sanitaire de Covid-19.  

La Côte d’Ivoire ambitionne d’être un hub culturel. Le Masa se veut une activité structurante pour le pays et une plateforme de promotion des arts dans l’esprit de développer l’industrie du spectacle.  

Au cours de la cérémonie de lancement de l’événement, il a été fait la présentation de la Mascote Masa 2022. Un défilé de mode a par ailleurs meublé ces moments qui ont rassemblé un parterre de personnalités. 

Le Caire, capitale culturelle du monde islamique en 2022

La mégalopole égyptienne a été choisie par l’Organisation islamique pour l’éducation, les sciences et la culture (Icesco, sigle en anglais) pour sa « valeur symbolique ».Aux yeux du Docteur Salim AlMalik, Directeur Général de l’Organisation islamique pour l’éducation, les sciences et la culture (Icesco), Le Caire présente des « atouts culturels et civilisationnels » avec un riche patrimoine matériel et immatériel.

Dans un discours prononcé, hier mardi à l’Opéra du Caire, le Saoudien a affirmé que cette ville répond aux critères de capitale culturelle du monde islamique. Ce qui enchante la ministre égyptienne de la Culture.

Pour Docteure Ines Abdel-Dayem, « Le Caire est, depuis longtemps, un carrefour de cultures et une plaque tournante de la créativité, de la pensée et des arts. Les points de repère et les monuments de la ville reflètent différents aspects de la civilisation humaine en général et de l’héritage islamique en particulier ».

En outre, elle a renseigné que « le programme de célébration du Caire comme capitale culturelle du monde islamique sera lancé mi-février 2022 et durera toute l’année ». La capitale égyptienne devait bénéficier de ce statut en 2020, mais l’Icesco a différé sa décision en raison des circonstances exceptionnelles imposées par la pandémie de Covid-19.

Avant Le Caire, Rabat a été désignée capitale culturelle du monde islamique en 2022. C’est pourquoi, Docteure Ines Abdel-Dayem a tendu la main à la partie marocaine pour travailler en « synergie » sur les activités à mener.

Car l’ambition de la ministre égyptienne de la Culture est de donner « une image fidèle de la civilisation islamique et de promouvoir la coexistence, la tolérance et la communication entre les populations ».

La Côte d’Ivoire élue à la présidence du Conseil exécutif de l’OMT

La Côte d’Ivoire a été élue, vendredi, à la présidence du Conseil exécutif de l’Organisation mondiale du tourisme (OMT) au terme de la 24e Assemblée générale de l’Organisation tenue à Madrid (Espagne) où elle a son siège.

Avec 22 voix contre 13 pour le Bahreïn, la Côte d’Ivoire à travers son ministre du Tourisme et des loisirs, Siandou Fofana, a été élue par les 35 membres statutaires de l’organe décisionnel de cette institution spécialisée des Nations unies pour présider le Conseil sur les 12 prochains mois.

A l’occasion de cette Assemblée générale, M.  Zurab Pololikashvili a été réélu en qualité de Secrétaire général de l’Organisation. En prélude à cette élection, le ministre Fofana  a porté la voix de l’Afrique pour soutenir sa candidature au regard des actions fortes qu’il a menées  en faveur du continent.

L’Ouzbékistan a obtenu l’organisation de la 25e Assemblée générale  de l’Organisation, en 2023, avec   61 voix contre 52 pour le Portugal.

 Pour succéder à la Côte d’Ivoire qui a abrité la Journée mondiale du tourisme  (JMT), en  2021, l’île de Bali en Indonésie  a été  désignée  par l’Assemblée générale pour organiser l’édition 2021 autour du thème, « Repenser le tourisme ».

Dans le même élan, le pays-hôte de la  JMT 2023 a été désigné. Il s’agit de  l’Arabie-Saoudite qui l’organisera  autour du thème, « Les investissements verts ».