Guinée : disparition du chanteur et virtuose de la Kora Mory Kanté

Le chanteur et musicien guinéen, Mory Kanté, mondialement connu grâce à son tube « Yéké Yéké » est décédé, ce vendredi, à Conakry, à l’âge de 70 ans.Mory Kanté que l’on surnommait le « griot électrique » s’est éteint vers 9H45 ce matin à l’hôpital sino-guinéen des suites de maladies chroniques que la crise du coronavirus ne lui a permis de soigner hors de la Guinée à cause de la suspension des vols internationaux. 

« On a vu son état se dégrader rapidement, mais j’étais surpris quand même car il avait déjà traversé des moments bien pires », a déclaré à l’AFP son fils Balla Kanté, qui a annoncé la triste nouvelle. 

Sur son compte Twitter, le chef de l’Etat guinéen Alpha Condé a rendu un vibrant hommage à cette « fierté » nationale et africaine, tout en saluant son « parcours exceptionnel ». 

Issu d’une grande famille de griots malienne et guinéenne, Mory Kanté est né le 29 mars 1950 à Albadaria, en Guinée, mais c’est à Bamako, capitale de la République du Mali qu’il va étudier, auprès de sa tante, elle-même griotte, les rites, le chant et le balafon et s’aguerrit en chantant et jouant lors de cérémonies et fêtes familiales.

C’est dans ce Mali des années 60 alors traversé par de nombreuses influences musicales en provenance des différents continents, que Mory Kanté s’intéresse aux musiques amplifiées et à la guitare. C’est ainsi qu’il va rejoindre, en 1961, le Rail Band de Bamako pour lancer une carrière qui va lui mener sur toutes les scènes du monde. 

Installé à Abidjan à partir de 1978, il prend ses distances avec le Rail Band de  Bamako et entame une nouvelle aventure avec le groupe de son demi-frère, le chanteur et compositeur Djeli Moussa Diawara.  Mais ce n’est qu’en 1988 que le natif de Albadaria verra sa riche carrière récompensée par un disque d’or et une Victoire de la musique du meilleur album francophone. 

« La Guinéenne », dernier album de Mory Kanté où il rend hommage à la femme guinéenne est sorti en 2012. Et en 2019, en partenariat avec RFI Talent, il a sorti « Cocorico ! Balade d’un griot !, un livre disque, conte initiatique pour le jeune public ancré dans la culture mandingue. 

Toute chose qui font dire à Balla Kanté que son père « laisse un héritage immense pour la culture, trop vaste pour qu’on puisse tout citer » et que Mory Kanté « a beaucoup fait pour la culture dans son pays en construisant des studios, des structures culturelles ». 

Côte d’Ivoire: création d’une organisation des chorégraphes, danseurs et circassiens

Portée à maturité durant la période de pandémie liée au Covid-19, l’Organisation ivoirienne des chorégraphes, danseurs et circassiens (OICDC), vient de voir le jour sous la ferrure de Georges Momboye, directeur du Ballet national, en vue de fédérer les synergies des acteurs du secteur.Pour Georges Momboye, directeur du Ballet national et président de l’OICDC,  « il est temps (pour les chorégraphes, danseurs et circassiens) de se regrouper autour d’un idéal pour émerger avec succès au sein d’une organisation commune ».

Chorégraphe international, Georges Momboye, a fait le constat que les danseurs et chorégraphes qui sont toujours en première ligne lors des grands événements et spectacles, n’ont pas de véritable plate-forme en Côte d’Ivoire pour vendre leurs œuvres et leurs arts.   

Au Bureau ivoirien des droits d’auteurs (Burida), dit-il, « vous verrez qu’il y a à peine 4 à 5 chorégraphes inscrits, il n’existe pas d’outils véritables pour récolter les droits des danseurs proprement dits ».

Du coup, les chorégraphes et les circassiens qui devaient bénéficier du même droit que les musiciens se retrouvent lésés. Et la situation de  crise du Covid-19  a montré les faiblesses du secteur de la danse.

Il fait observer que même les 500 millions de F cfa déboursés par l’Etat de Côte d’Ivoire dans le contexte de la crise du Covid-19 pour soutenir la culture et les arts, les danseurs n’en ont pas bénéficié.

 Selon le président de l’OICDC, il y a de ce fait urgence. L’organisation vise à repositionner les chorégraphes, danseurs et circassiens dans le monde des arts vis-à-vis de la tutelle, des institutions, des organisateurs de spectacles.

 Désormais, avec cette organisation tous les acteurs du secteur de la danse et du cirque, ont une plateforme  pour les organiser et les mettre en confiance dans l’optique de recueillir facilement leurs droits.

Le Burida facilite la collecte des droits dans tout espace qui fait usage d’œuvre discographique. Mais qu’en est-il pour le chorégraphe, le danseur où même le circassien, s’interroge-t-il.

« Nonobstant les droits voisins, il manque au Burida un outil de vérification à ce niveau pour que cela soit répertorié et recueilli pour permettre aux acteurs de ce secteur d’en bénéficier », relève M. Momboye. 

« Nous voulons donc faciliter la tâche au Burida en se positionnant comme son  interlocuteur en matière de danse, de cirque et de chorégraphie en Côte d’Ivoire », dit-il ouvertement.

Outre la défense des droits des auteurs chorégraphes, danseurs interprètes et circassiens, l’OICDC envisage de réorganiser le secteur de la danse et des arts du cirque en prenant en compte ceux évoluant en Occident, en Afrique et promouvoir la danse, les arts du cirque dans le pays.

Tout chorégraphe professionnel, qui a déjà fait ses preuves sur scène, et qui est auteur d’œuvres existantes, peut adhérer à l’organisation. De même les danseurs ou circassiens appartenant ou non  à une compagnie.

L’OICDC jouit par ailleurs de la caution de la tutelle, le ministère de la Culture et de la Francophonie, dans cette quête d’apporter un nouvel élan au secteur de la danse en Côte d’Ivoire.

« J’ai été récemment reçu en audience par notre ministre, le Dr Raymonde Goudou (…) J’ai présenté nos objectifs », a-t-il poursuivi, avant de souligner que la ministre les a encouragés dans ce sens.

L’organisation projette de proposer une semaine nationale de la danse plurielle sur toute l’étendue du territoire, après la levée des restrictions sanitaires liées au Covid-19. Et, ceci en hommage aux Ivoiriens après avoir traversé cette période de crise.

Côte d’Ivoire/Covid-19: la Fondation Magic System annonce un téléthon pour aider les populations vulnérables

La Fondation Magic System et ses partenaires dont l’Union Européenne (UE) et la Fondation Didier Drogba, organiseront « dès la semaine prochaine » un téléthon pour recueillir des dons en vue d’aider les populations vulnérables ivoiriennes dans la lutte contre la propagation du Covid-19.L’annonce a été faite vendredi à Abidjan par Traoré Salif dit A’Salfo, le président de la Fondation Magic System et lead vocal du célèbre groupe musical ivoirien Magic System. Cette initiative s’inscrit dans le cadre de la caravane de solidarité lancée par cette fondation et ses partenaires et qui a déjà distribué des produits hygiéniques, sanitaires et alimentaires  à des milliers de familles pauvres ivoiriennes pour lutter contre le Covid-19.

« Nous avons eu l’autorisation du gouvernement pour faire ce téléthon, donc dès la semaine prochaine nous allons le mettre en place pour pouvoir élargir encore cet élan de solidarité. Il n’y a pas que des institutions et des organismes officiels qui doivent participer .Même l’Ivoirien lambda qui a 100 FCFA ou 25 FCA peut participer à cet élan de solidarité à travers ce téléthon», a dit A’Salfo à l’occasion d’une cérémonie d’adhésion de l’ambassade d’Allemagne en Côte d’Ivoire à cette caravane de solidarité.

 La représentation diplomatique allemande en Côte d’Ivoire, a en effet rejoint la caravane de solidarité de la fondation Magic System et ses partenaires contre le Covid-19 avec un don de plus de 16 millions FCFA qui permettra d’accroître les familles bénéficiaires de cet élan de solidarité.

«Nous sommes contents de cet appui. Grâce à l’apport de la République fédérale d’Allemagne, nous pourront prendre en charge 500 familles supplémentaires», s’est satisfait A’Salfo estimant « qu’une chaîne de solidarité n’a pas de frontière ».

Avant lui, Alexandre Callegaro, le chargé d’affaires de l’ambassade d’Allemagne en Côte d’Ivoire,  a indiqué que la pandémie du Covid-19 qui  touche le monde entier sans distinction,  nécessite l’implication de tous pour la combattre.

 « La pandémie est mondiale.  Elle ne fait pas de distinction, elle touche tout le monde. Donc tout le monde doit lutter ensemble pour la combattre», a soutenu M. Callegaro.  L’ambassadeur de l’Union européenne en Côte d’Ivoire  Jobst Von Kirchmann, a salué de son côté la solidarité dont l’Allemagne fait preuve en Europe et à l’extérieur dans la lutte contre le Covid-19.  

Depuis le 02 avril dernier, la Fondation Magic System a lancé de concert avec ses partenaires, une caravane de solidarité pour aider les populations vulnérables ivoiriennes contre le Covid-19.

 Après la première phase de cette caravane de solidarité qui a vu la distribution de produits sanitaires et alimentaires à des milliers de familles pauvres de la capitale économique ivoirienne, elle s’est étendue aux villes du Grand Abidjan.

Burkina : les artisans au service du combat contre le Covid-19

Rencontre avec des artisans burkinabè qui mettent leur savoir-faire et leurs moyens dans la lutte contre le coronavirus.Georges Pitroipa s’occupe dans son  atelier de soudure au sud-ouest de Ouagadougou, la capitale du « pays  des hommes intègres ». Cet ouvrier spécialisé a la ferme intention de  participer à l’effort national pour casser la chaîne de transmission du  Covid-19. C’est pour cette raison que ce père de deux enfants vient  d’ailleurs d’inventer un système subtil de lavage des mains. « J’ai  remarqué que les gens utilisaient leurs mains pour ouvrir le robinet, la  boîte de savon liquide, etc. Cela comporte des risques. J’ai donc  réfléchi à un système de lavage des mains avec le moins de manipulations  possibles », raconte l’artisan.

Les  mains constituant, selon les experts, un des plus importants vecteurs de  transmission du virus, le mécanisme mis au point par Georges permet une  utilisation efficace sans contacts manuels. Du coup, les pieds sont  sollicités dans ce système mécanique pour la distribution de l’eau et du  savon liquide.

Georges,  la trentaine révolue, confectionne trois modèles de lave-mains ayant  respectivement une, deux ou trois pédales. Les prix sont compris entre  40.000 et 120.000 F CFA (60 et 182 euros). « Nous pouvons fabriquer  quotidiennement dix lave-mains à une pédale, huit à deux pédales et  trois à trois pédales », informe-t-il.

Le Faso Dan Fani mis en vedette

Ce  pagne tissé a, depuis longtemps, dépassé les frontières burkinabè.  Promu par le charismatique ancien chef de l’Etat Thomas Sankara, le Faso  Dan Fani (pagne tissé de la patrie, en langue locale) s’est imposé dans  le style vestimentaire des Burkinabè. L’actuel président de la  République, Roch Marc Christian Kaboré en est actuellement l’un des plus  illustres ambassadeurs.

Créatrice de  la marque Ange Confection, Césarine Massom a porté son dévolu sur ce  tissu traditionnel pour coudre des masques alternatifs destinés au grand  public. Dans son local niché à Dassasgho, un quartier situé à l’est de  Ouagadougou, le travail bat son plein.

«  Les populations avaient des difficultés à trouver des masques médicaux.  Mon objectif est de contribuer à la bataille contre la propagation de  la maladie », souligne la jeune entrepreneure.

Césarine  Massom, qui répète ne pas être motivée par le profit, vend ses masques  en tissu à 150 F CFA l’unité (22 centimes d’euros). « Il s’agit d’un  prix social. On n’a pas tenu compte de tous les coûts de production  notamment le pagne tissé, les accessoires et le temps de confection »,  explique-t-elle.

Pour la patronne  d’Ange Confection, le but est de permettre au maximum de personnes de «  s’en procurer » afin que le virus ne circule pas sans entraves dans son  pays.

Depuis le 9 mars dernier, le Burkina Faso a dénombré 581 cas de Covid-19 sur son territoire et le virus a déjà causé 38 décès.

En  Afrique, la barre du millier de morts a récemment été franchie. Seuls  deux pays du continent sont officiellement épargnés par la pandémie : le  Lesotho et les Comores.

Burkina : les artisans au service du combat contre le Covid-19

Rencontre avec des artisans burkinabè qui mettent leur savoir-faire et leurs moyens dans la lutte contre le coronavirus.Georges Pitroipa s’occupe dans son atelier de soudure au sud-ouest de Ouagadougou, la capitale du « pays des hommes intègres ». Cet ouvrier spécialisé a la ferme intention de participer à l’effort national pour casser la chaîne de transmission du Covid-19. C’est pour cette raison que ce père de deux enfants vient d’ailleurs d’inventer un système subtil de lavage des mains. « J’ai remarqué que les gens utilisaient leurs mains pour ouvrir le robinet, la boîte de savon liquide, etc. Cela comporte des risques. J’ai donc réfléchi à un système de lavage des mains avec le moins de manipulations possibles », raconte l’artisan.Les mains constituant, selon les experts, un des plus importants vecteurs de transmission du virus, le mécanisme mis au point par Georges permet une utilisation efficace sans contacts manuels. Du coup, les pieds sont sollicités dans ce système mécanique pour la distribution de l’eau et du savon liquide.Georges, la trentaine révolue, confectionne trois modèles de lave-mains ayant respectivement une, deux ou trois pédales. Les prix sont compris entre 40.000 et 120.000 F CFA (60 et 182 euros). « Nous pouvons fabriquer quotidiennement dix lave-mains à une pédale, huit à deux pédales et trois à trois pédales », informe-t-il.Le Faso Dan Fani mis en vedetteCe pagne tissé a, depuis longtemps, dépassé les frontières burkinabè. Promu par le charismatique ancien chef de l’Etat Thomas Sankara, le Faso Dan Fani (pagne tissé de la patrie, en langue locale) s’est imposé dans le style vestimentaire des Burkinabè. L’actuel président de la République, Roch Marc Christian Kaboré en est actuellement l’un des plus illustres ambassadeurs.Créatrice de la marque Ange Confection, Césarine Massom a porté son dévolu sur ce tissu traditionnel pour coudre des masques alternatifs destinés au grand public. Dans son local niché à Dassasgho, un quartier situé à l’est de Ouagadougou, le travail bat son plein.« Les populations avaient des difficultés à trouver des masques médicaux. Mon objectif est de contribuer à la bataille contre la propagation de la maladie », souligne la jeune entrepreneure.Césarine Massom, qui répète ne pas être motivée par le profit, vend ses masques en tissu à 150 F CFA l’unité (22 centimes d’euros). « Il s’agit d’un prix social. On n’a pas tenu compte de tous les coûts de production notamment le pagne tissé, les accessoires et le temps de confection », explique-t-elle.Pour la patronne d’Ange Confection, le but est de permettre au maximum de personnes de « s’en procurer » afin que le virus ne circule pas sans entraves dans son pays.Depuis le 9 mars dernier, le Burkina Faso a dénombré 581 cas de Covid-19 sur son territoire et le virus a déjà causé 38 décès.En Afrique, la barre du millier de morts a récemment été franchie. Seuls deux pays du continent sont officiellement épargnés par la pandémie : le Lesotho et les Comores.

Burkina: les artisans au service du combat contre le Covid-19

Rencontre avec des artisans burkinabè qui mettent leur savoir-faire et leurs moyens dans la lutte contre le coronavirus.Georges Pitroipa s’occupe dans son atelier de soudure au sud-ouest de Ouagadougou, la capitale du « pays des hommes intègres ». Cet ouvrier spécialisé a la ferme intention de participer à l’effort national pour casser la chaîne de transmission du Covid-19. C’est pour cette raison que ce père de deux enfants vient d’ailleurs d’inventer un système subtil de lavage des mains. « J’ai remarqué que les gens utilisaient leurs mains pour ouvrir le robinet, la boîte de savon liquide, etc. Cela comporte des risques. J’ai donc réfléchi à un système de lavage des mains avec le moins de manipulations possibles », raconte l’artisan.

Les mains constituant, selon les experts, un des plus importants vecteurs de transmission du virus, le mécanisme mis au point par Georges permet une utilisation efficace sans contacts manuels. Du coup, les pieds sont sollicités dans ce système mécanique pour la distribution de l’eau et du savon liquide.

Georges, la trentaine révolue, confectionne trois modèles de lave-mains ayant respectivement une, deux ou trois pédales. Les prix sont compris entre 40.000 et 120.000 F CFA (60 et 182 euros). « Nous pouvons fabriquer quotidiennement dix lave-mains à une pédale, huit à deux pédales et trois à trois pédales », informe-t-il.

Le Faso Dan Fani mis en vedette

Ce pagne tissé a, depuis longtemps, dépassé les frontières burkinabè. Promu par le charismatique ancien chef de l’Etat Thomas Sankara, le Faso Dan Fani (pagne tissé de la patrie, en langue locale) s’est imposé dans le style vestimentaire des Burkinabè. L’actuel président de la République, Roch Marc Christian Kaboré en est actuellement l’un des plus illustres ambassadeurs.

Créatrice de la marque Ange Confection, Césarine Massom a porté son dévolu sur ce tissu traditionnel pour coudre des masques alternatifs destinés au grand public. Dans son local niché à Dassasgho, un quartier situé à l’est de Ouagadougou, le travail bat son plein.

« Les populations avaient des difficultés à trouver des masques médicaux. Mon objectif est de contribuer à la bataille contre la propagation de la maladie », souligne la jeune entrepreneure.

Césarine Massom, qui répète ne pas être motivée par le profit, vend ses masques en tissu à 150 F CFA l’unité (22 centimes d’euros). « Il s’agit d’un prix social. On n’a pas tenu compte de tous les coûts de production notamment le pagne tissé, les accessoires et le temps de confection », explique-t-elle.

Pour la patronne d’Ange Confection, le but est de permettre au maximum de personnes de « s’en procurer » afin que le virus ne circule pas sans entraves dans son pays.

Depuis le 9 mars dernier, le Burkina Faso a dénombré 581 cas de Covid-19 sur son territoire et le virus a déjà causé 38 décès.

En Afrique, la barre du millier de morts a récemment été franchie. Seuls deux pays du continent sont officiellement épargnés par la pandémie : le Lesotho et les Comores.

Décès à Abidjan de la célèbre chorégraphe ivoirienne Marie-Rose Guiraud à 76 ans

La célèbre chorégraphe et danseuse ivoirienne Marie-Rose Guiraud est décédée lundi à Abidjan à l’âge de 76 ans des suites d’une longue maladie, a appris APA auprès de ses proches. Son état de santé s’était dégradé quelques temps, et elle avait été évacuée dans un établissement sanitaire privé de la capitale économique ivoirienne, a dit à APA Seydou Koné, l’attaché de presse de l’Ecole de danse et d’échanges culturels (EDEC)  fondée par la défunte.

Danseuse et chorégraphe de renom, Marie-Rose Guiraud est une artiste de renommée internationale qui a fait les beaux jours de la danse africaine et contemporaine.

 Née en 1944 à Kouibly dans l’extrême ouest ivoirien, Marie-Rose Guiraud a débuté sa carrière artistique de danseuse traditionnelle africaine depuis son enfance.

Décès à Abidjan de la célèbre chorégraphe ivoirienne Marie-Rose Guiraud à 76 ans

La célèbre chorégraphe et danseuse ivoirienne Marie-Rose Guiraud est décédée lundi à Abidjan à l’âge de 76 ans des suites d’une longue maladie, a appris APA auprès de ses proches. Son état de santé s’était dégradé quelques temps, et elle avait été évacuée dans un établissement sanitaire privé de la capitale économique ivoirienne, a dit à APA Seydou Koné, l’attaché de presse de l’Ecole de danse et d’échanges culturels (EDEC)  fondée par la défunte.

Danseuse et chorégraphe de renom, Marie-Rose Guiraud est une artiste de renommée internationale qui a fait les beaux jours de la danse africaine et contemporaine.

 Née en 1944 à Kouibly dans l’extrême ouest ivoirien, Marie-Rose Guiraud a débuté sa carrière artistique de danseuse traditionnelle africaine depuis son enfance.

Coronavirus : les artisans d’Abidjan plongés dans la « galère »

Haut lieu du commerce d’objets d’art de la grande mégapole ivoirienne, le marché artisanal d’Abidjan a perdu l’essentiel de sa clientèle composée en majorité d’Européens à cause du Covid-19.Il y a à peine quelques semaines, on se bousculait dans les allées du village artisanal d’Abidjan. Ivoiriens mais surtout touristes et résidants étrangers s’ingéniaient à trouver le moyen de se faufiler au milieu des échoppes. Désormais, presque plus aucun acheteur potentiel n’y pointe le nez.

A l’intérieur des rares boutiques ouvertes, les vendeurs éprouvés trompent l’ennui à longueur de journée. « On est dans la galère », lâche Cissé Brahima. Ce commerçant vient tout juste de reprendre ses activités après un répit forcé. Le regard perdu, il se souvient de l’avant-coronavirus : « Le business marchait bien. On gagnait tranquillement notre vie ».

La Côte d’Ivoire n’échappe pas à la crise sanitaire qui a mis à genoux la planète entière. Ce pays, l’une des locomotives de l’Afrique de l’ouest, a recensé plus de 600 cas de Covid-19 dont six mortels.

Pour juguler la circulation du virus émergent, le président Alassane Dramane Ouattara a déclaré l’état d’urgence et un couvre-feu. En outre, un confinement progressif des populations, par aire géographique en fonction de l’évolution de la maladie, a été amorcé. A cela s’ajoute la suspension des vols internationaux. Autant de mesures draconiennes qui étouffent le village artisanal de la mégapole ivoirienne. « J’étais longtemps resté à la maison mais je suis obligé de rouvrir », se justifie Cissé, qui est aussi vice-président du Centre artisanal.

Sur les 136 magasins de ce lieu de négoce, beaucoup sont fermés. Certains vendeurs préférant attendre un retour à la normale plutôt que de s’exposer en vain.

Kamara Moussa est, quant à lui, revenu pour parachever une commande. « Il n’y a pas de travail », constate avec affliction ce quadragénaire cloîtré chez lui pendant trois semaines.

Sous des abris de fortune, des artisans dont plusieurs ne portent pas de masques, semblent n’avoir pas encore pris la pleine mesure de cette crise sanitaire. Debout à l’entrée du village artisanal, Jérôme Lassina est en première ligne. Cet homme, qui a la charge de nourrir sa petite famille, est désespéré. « Ça ne va pas, c’est vraiment très dur », se désole cet artisan.

L’explosion de la transmission communautaire du virus est la hantise des autorités sanitaires. Pour contenir et lutter efficacement contre la pandémie, le gouvernement ivoirien a interdit tous les rassemblements. Le secteur de l’artisanat en subit de plein fouet les conséquences.

Gérante d’un magasin, Mariam Marie Djobo fait les cent pas devant son espace de vente où sont proposés des articles pour femmes. Plus de deux semaines se sont écoulées sans qu’elle ne vende le moindre produit.

En plus du loyer de leurs boutiques payé au district (Gouvernorat) d’Abidjan, les commerçants doivent régler mensuellement une patente de 2000 F CFA à la mairie de Treichville, la commune dont dépend le marché artisanal. Pour supporter la situation imposée par la pandémie, ils sollicitent en urgence l’appui des pouvoirs publics.

« On a besoin d’une aide de l’Etat. On a entendu à la télévision un soutien destiné aux Petites et Moyennes Entreprises (PME), mais personne ne nous a contactés », informe Brahima Cissé.

A travers un fonds de 200 milliards F CFA, le gouvernement espère maintenir à flot ces entreprises. Pour sa part, le secteur informel bénéficiera d’une aide de 100 milliards F CFA avec la mise sur pied d’un fonds spécifique.

Egypte : Décès du célèbre comédien égyptien George Sedhom

Par Mohamed Fayed
Le célèbre comédien égyptien, George Sedhom, est décédé vendredi à l’âge de 82 ans, dans un hôpital privé d’Héliopolis, des suites d’une longue maladie.Sedhom avait pris sa retraite il y a des années après avoir été victime d’un d’un accident vasculaire cérébral (AVC). Sa dernière apparition avait eu lieu dans la série télévisée « Al Moutazawijoun » (Les mariés) en compagnie des stars Samir Ghanem et Sherine.

Né au gouvernerat de Souhaj le 28 mai 1938, Gerorge Sidhom, qui a décroché la licence en agriculture de l’université Ain Shems en 1961, s’est distingué dans plusieurs œuvres artistiques, notamment les films, les séries télévisés et les pièces théâtrales.

George Sedhom a début sa longue carrière dans la troupe « Toulati Adwaa Al Farah » en compagnie des célèbres comédiens Samir Ghanem et Ahmed Deif, où ils avaient interprété de nombreux spectacles de comédie et plusieurs films.

Le style de comédie de George Sidhom est un mélange de comédie burlesque et de sarcasme tout en jouant le rôle d’une personne stupide. Il a également mis à profit son obésité pour interpréter des rôles de comédie.

George Sidhom a participé à divers films, dont « Al Jarah » (le chirurgien), « Achoka min haq Azouja » (l’appartement, un droit pour la femme », « Ahla Ayya Al Omr » (Les meilleurs moments de la vie » « Nabtidi minine Al Hikaya » (D’où  on débute l’histoire) et autres.

Ses films les plus populaires sont « Akher Shakawa » (derniers cris) et « 30 Yom fi Sijn » (30 jours en prison) et « El Maganeen Talata » (les trois cinglés ».

Cameroun : le célèbre saxophoniste Manu Dibango vaincu par le coronavirus

Le célèbre saxophoniste camerounais Manu Dibango, 86 ans, est décédé mardi matin à l’hôpital de Merlin, situé en région parisienne, des suites de coronavirus, a annoncé son site officiel, indiquant que «les obsèques auront lieu dans la stricte intimité familiale»Considéré comme une icône de la musique locale et africaine, le «Grand Manu», de son vrai nom Emmanuel N’Djoké Dibango, venu au monde le 12 décembre 1933 dans une famille protestante à Douala, la métropole économique, prend la mer en 1949 pour joindre Saint-Calais, avec l’ambition de décrocher son baccalauréat en France et de poursuivre, selon le vœu de son géniteur, des études de médecine ou d’ingénierie.

 «Je suis un enfant élevé dans le ‘’Alléluia », mais cela ne m’empêche pas d’être Africain», aimait-il à rappeler, précisant avoir chopé le virus de la musique de sa maman, qui dirigeait une chorale à sa naissance.

 À Chartre, l’adolescent se met en effet au piano et au saxophone, et débute ses prestations dans les cabarets. «N’Djoké, ça veut dire ‘’l’éléphant » en langue sawa et un éléphant, ça trompe énormément», se remémorait la voix de stentor souvent dans son légendaire éclat de rire. Sauf que papa ne goûte que très peu ce penchant pour la musique considérée à l’époque comme un métier de voyous.

 Bille en tête, Manu Dibango traverse la frontière et dépose ses valises à Bruxelles. C’est dans la capitale belge qu’il fait la rencontre de Joseph Kabasele, artiste congolais est un homme d’affaires prospère. C’est également son dans cette ville que sa route croise la route de celle qui deviendra son épouse, la Belge et blonde Coco, avec qui il se marie en 1957 et qui est décédée en 1995. Parti au Congo-Léopoldville pour quelques jours de concerts, Manu y mettra deux années.

 Après un crochet dans son pays natal, en 1963 sur injonction de papa, le jeune homme pressé reprend la route de l’Occident et de l’Amérique où il se frotte à Henri Salvador, Dizzy Gillespie, Otis Redding, King Curtis, Edith Piaf, Serge Gainsbourg, Nino Ferrer, Georges Moustaki ou encore King Curtis, lequel avouait-il a influencé ses sonorités du saxophone.

 Le déclic de sa carrière intervient par le plus grand des hasards. À la veille de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) de football, qu’organise son pays, le saxophoniste est chargé de composer l’hymne de la compétition. Le titre «Soul Makossa» reçoit un succès phénoménal. Aux États-Unis, il est l’un des tout premiers artistes africains à se produire, en 1979, au légendaire théâtre Appollo de Harlem, puis au Yankee Stadium et au Madison Square Guarden de New-York. Il sera le premier Africain à se produire à l’Olympia, à Paris.

 «Soul Makossa» est présenté, par la critique, comme la prémisse de la «World Music». Très influencé par le jazz, Manu Dibango dirige, de 1975 à 1979, l’orchestre de la Radiotélévision ivoirienne. Parrain d’instrumentistes aussi célèbres de Richard Bona ou Etienne Mbappè, cet auteur d’une trentaine d’albums a également signé de multiples collaborations avec Angélique Kidjo, Huges Masekela, Manu Katché, Papa Wemba, Peter Gabriel, Ray Lema, Salif Keita et autre Youssou N’Dour, il a aussi signé les musiques de films tels que «Comment faire l’amour avec un Nègre sans se fatiguer», ou encore «Kirikou et les bêtes sauvages».

 Trophée d’Or à l’Olympia en 1977 pour l’ensemble de sa carrière, Victoire du meilleur album de musique de variétés instrumentales de l’année 1992, il fut aussi le premier musicien africain à recevoir, en 2003, le Grand Prix de l’Académie Charles Cros. Consacré en 2000 comme Artiste-musicien camerounais du siècle, nommé Artiste de l’Unesco pour la paix en 2004 il a, le 14 juillet 2010, été élevé au rang de Chevalier de la Légion d’honneur française.

Le saxophoniste Manu Dibango meurt du coronavirus

Le saxophoniste camerounais Manu Dibango est mort à 86 ans des suites du Covid-19, a annoncé sa famille mardi.La famille du chanteur et saxophoniste, âgé de 86 ans, a annoncé ce mardi matin son décès.

« Chers parents, chers amis, chers fans, une voix s’élève au lointain… C’est avec une profonde tristesse que nous vous annonçons la disparition de Manu Dibango, notre Papy Groove, survenue le 24 mars 2020 à l’âge de 86 ans, des suites du covid 19 », peut-on lire dans le message de ses proches.

La contamination de cette légende de l’afro-jazz avait été annoncée sur sa page Facebook le 18 mars. Les nouvelles s’étaient voulues rassurantes dans un premier temps.

Arrivé adolescent en France (à Marseille) en 1949, l’artiste camerounais de 86 ans était encore en tournée l’an passé pour ses 60 ans de carrière, avec son « Safari symphonique » mêlant jazz et musique classique.

« Les obsèques auront lieu dans la stricte intimité familiale et un hommage lui sera rendu ultérieurement dès que possible », précise la famille dans son communiqué.

Coronavirus: fermeture en Côte d’Ivoire des parcs publics et sites balnéaires pour un mois

Le ministère ivoirien du Tourisme et des loisirs, a ordonné mercredi la fermeture systématique de tous les parcs publics, sites balnéaires et centres de loisirs pour enfants et adultes pour une période de 30 jours, en raison de la pandémie du Coronavirus, dans un communiqué.Pour éviter la propagation du Coronavirus, dans les lieux de loisirs, le ministère du Tourisme et des loisirs « donne instruction pour la fermeture systématique de tous les parcs publics, sites balnéaires et centres de loisirs pour enfants et adultes pour une période de 30 jours », indique le communiqué.  

Cette décision intervient suite aux mesures de restrictions du Conseil national de sécurité sur la pandémie à Coronavirus. Au travers de cette note, le ministère du Tourisme et des loisirs invite l’ensemble des acteurs du secteur à se conformer strictement aux mesures de sécurité sanitaire notamment édictées par le gouvernement.

Le ministère du Tourisme et des loisirs appelle au « respect d’une distance d’au moins un mètre entre les personnes dans les grandes surfaces, les maquis, les restaurants, les entreprises, la zone aéroportuaire et les lieux publics », note le texte. 

Il invite également au « respect des mesures d’hygiène corporelle, comportementale, hydrique et alimentaire, à l’interdiction des salutations manuelles, les accolades et embrassades » ainsi qu’à la consommation de la viande de brousse.

Eu égard à cette pandémie, le gouvernement a aussi ordonné la fermeture des boîtes de nuit (pub, caves) des cinémas et des lieux de spectacle pour une période de 15 jours, et suspendu tous les événements sportifs et culturels nationaux et internationaux pour une période de 15 jours.  

La mise en place d’un système automatique de lavage des mains est désormais imposée dans les hôtels, restaurants, maquis, buvettes et autres lieux de restauration, de même que l’utilisation pour tous les usagers de solutions hydro alcooliques dans les hôtels, restaurants, maquis, agences de voyage. 

« Ces instructions sont applicables à compter de ce jour et seront renouvelées en cas de nécessité », mentionne le ministre du Tourisme et des Loisirs dans le communiqué, insistant sur un « strict respect des dispositions » tout en invitant tous les acteurs du secteur à un comportement responsable.

A’Salfo annonce le report de la 13è édition du FEMUA en raison du Coronavirus

La 13è édition du Festival des musiques urbaines d’Anoumabo (Femua) initialement prévu du 14 au 19 avril 2020 à Abidjan, a été reportée en raison du Coronavirus, a annoncé lundi son commissaire général Salif Traoré dit A’Salfo, lead du mythique groupe Magic System.« Le Commissariat général décide en toute responsabilité de reporter la 13è édition du Festival des musiques urbaines d’Anoumabo, initialement prévu du 14 au 19 avril 2020 à une date ultérieure afin d’accompagner les efforts du gouvernement dans la lutte contre cette pandémie », écrit A’Salfo dans une note. 

Cette décision, dira-t-il, vise à « marquer notre solidarité aux victimes nationales et internationales du Coronavirus ». Elle intervient après une réunion en session extraordinaire du Commissariat général du FEMUA tenue dimanche.       

« Notre sens de responsabilité nous oblige à ne prendre aucun risque avec la santé de tous les acteurs du FEMUA 13 » face à cette pandémie déclarée par l’Organisation mondiale de la santé et l’intensification du COVID-19 dans le monde et particulièrement en Côte d’Ivoire, poursuit-il.

La Côte d’Ivoire a enregistré quatre cas atteints de coronavirus dont trois ont séjourné en Italie et en France, tandis que le quatrième qui est une dame n’a jamais voyagé hors de la Côte d’Ivoire depuis le début de cette maladie.

Le report de l’événement a été fait « en accord avec les principaux intervenants dans la mise en œuvre du festival», mentionne A’Salfo dans la note, présentant ses excuses aux festivaliers tout en les rassurant « quant à sa volonté de proposer de nouvelles dates, une fois la pandémie maitrisée ».

La 13è édition du FEMUA, l’une des plus grandes plateformes culturelles de la sous-région organisée par le célèbre groupe musical ivoirien Magic System, a été officiellement lancée jeudi à Abidjan autour du thème «Alliance Afrique-Europe: Paix et développement».

Le Molare annonce un «magnifique anniversaire» en hommage à Wattao dimanche

Soumahoro Maury dit Le Molare, un des précurseurs du coupé-décalé, une danse urbaine très prisée en Côte d’Ivoire, a annoncé jeudi à Abidjan un «magnifique anniversaire» à l’endroit de Issiaka Ouattara dit Wattao, dimanche, en hommage au défunt colonel-major ivoirien.« J’organise son magnifique anniversaire avec la plupart des artistes de Côte d’Ivoire, chez lui », a dit Le Molare à «Les jeudis de l’UJOCCI», une tribune d’expression organisée par l’Union des journalistes culturels de Côte d’Ivoire (UJOCCI), ajoutant « on va aller faire un show ».

Très proche de Wattao, Le Molare dit être déjà allé se recueillir sur sa tombe à Doropo, dans le Nord-Est ivoirien, avant-hier (le 10 mars) à l’occasion de son anniversaire. Il a par ailleurs appelé les enfants du défunt, sa femme, pour se rendre à leur côté.   

Wattao qui fréquentait beaucoup le milieu du show biz, était en contact avec des artistes ivoiriens et de l’extérieur. Le Molare confie qu’il allait chez lui, de même que l’officier de l’armée ivoirienne, se rendait à son domicile pour des visites amicales.

Selon Le Molare, avant la mort de Arafat DJ, le roi du coupé-décalé, décédé le 12 août 2019 à Abidjan, une réunion d’artistes était prévue chez l’officier, mais Yorobo (surnom de DJ Arafat) « a refusé de venir chez le colonel Wattao » parce qu’il devait avoir des rencontres et que ce n’était pas une affaire d’antipathie entre eux.    

Arafat DJ, dira-t-il, était très proche de lui que les gens ne pouvaient imaginer. Il rapporte qu’ « il avait été fortement déconseillé à Didier de faire une tournée », peu avant sa mort, se souvient Le Molare qui garde en souvenir quelqu’un qui avait de la « magie » et du génie dans ses touches musicales.

Le Molare a fait savoir qu’Arafat et Serge Beynaud, deux poids lourds du coupé-décalé qui se disputaient la royauté du mouvement, devraient faire un morceau en faveur de la paix et une tournée dans le cadre de la réconciliation. Mais, hélas « Influenmento » a cassé la pipe.    

Issu d’une famille de trois enfants, le colonel-major Ouattara Issiaka est né le 10 mars 1967 à Doropo, dans la sous-préfecture de Bouna, au Nord-Est de la Côte d’Ivoire. Souffrant de diabète, l’ancien commandant de la Garde républicaine, est décédé le 5 janvier 2020 à New-York.   

FEMUA 2020: 21 artistes de 13 pays attendus en Côte d’Ivoire

La treizième édition du Festival des musiques urbaines d’Anoumabo (FEMUA), l’une des plus grandes plateformes culturelles de la sous-région organisée par le célèbre groupe musical ivoirien Magic System prévue du 14 au 19 avril prochain, a été officiellement lancée jeudi à Abidjan autour du thème «Alliance Afrique-Europe: Paix et développement», a constaté APA sur place.Des milliers de festivaliers en provenance des quatre coins du monde sont attendus à ce festival qui verra la participation de 21 artistes issus de 13 pays. Dans un discours prononcé lors de cette cérémonie de lancement, Traoré Salif dit A’Salfo, le commissaire général du FEMUA, par ailleurs, lead vocal du groupe Magic System, a présenté les grandes articulations de l’édition 2020 de ce festival.

« Le FEMUA a 5 volets. Il s’agit du volet social qui est le plus important et  l’ADN même du festival. Cette année, nous allons construire deux écoles, l’une à Tanda et l’autre à Vavoua», a fait savoir M. Traoré énumérant les autres activités qui meubleront ce festival.

Le deuxième volet est le « FEMUA Kids» avec des ateliers ludiques et des jeux, a-t-il  poursuivi soulignant que «Carrefour Jeunesse» (conférences et panels) et le FEMUA Sports constituent respectivement les quatrième et cinquième volets de ce festival.

En ce qui concerne l’innovation de cette édition 2020, le chanteur a  indiqué qu’il y aura l’introduction de « Couleur Café », un festival européen qui permettra à des artistes occidentaux de venir jouer sur la scène du FEMUA et vice-versa. Vingt et un artistes issus de 13 pays sont à l’affiche des concerts du FEMUA 13 qui se dérouleront à Abidjan et à Grand-Bassam (sud d’Abidjan).

Il s’agit entre autres de Youssou N’Dour (Sénégal), Koffi Olomidé (RDC), Vegedream (France) Daphné (Cameroun), Floby (Burkina Faso), David Carreira (Portugal), Soum Bill (Côte d’Ivoire), Kadjeem (Côte d’Ivoire), Magic Diezel (Côte d’Ivoire), Mix 1er (Côte d’Ivoire) et Ariel (Côte d’Ivoire).

Auparavant, A’Safo  a passé revue les chiffres de son festival en 13 éditions. Il a notamment précisé que  3 millions de festivaliers ont été recensés sur les 13 éditions, 5 000 emplois directs et indirects ont été créés, 05 écoles construites, 7000 enfants scolarisés, la construction d’un centre de santé et un centre d’accueil pour orphelins et près de 800 millions de personnes atteintes à travers les différents supports de communication.

Le commissaire général du FEMUA a également annoncé la création pour cette édition d’un prix FEMUA des médias qui va récompenser la meilleure production journalistique sur les activités de ce festival. 

De son côté l’ambassadeur de l’Union européenne (UE) en Côte d’Ivoire, Jobst Von Kirchmann, dont l’institution est l’un des partenaires principaux de ce rendez-vous culturel, a assuré que l’UE a « envie de s’inscrire»  dans ce festival.

Il a conclu en souhaitant que le FEMUA devienne le plus grand festival panafricain du continent. Le FEMUA qui est organisé chaque année par le groupe musical ivoirien Magic System,  est l’un des plus grands festivals de la sous-région. Cette édition dont le Sénégal est le pays invité d’honneur,  a pour marraine Ursulavon Der Leyen, la présidente de la Commission Européenne.

Maroc : Report de la 22ème édition du Festival du cinéma africain de Khouribga

La 22e édition du Festival du cinéma africain de Khouribga (FCAK), initialement prévue du 28 mars au 4 avril, a été reportée à une date ultérieure, annonce la Fondation du FCAK.Dans un communiqué, la Fondation précise que le report de cette édition a été décidé « dans le souci de préserver la sécurité sanitaire du pays et des citoyens, invités du Festival », en conformité avec les mesures de précaution face au nouveau coronavirus (Covid-19).

Le Festival du Film Africain de Khouribga (FCAK) est l’un des festivals internationaux les plus réussis, eu égard à ce qu’il véhicule comme valeurs de coopération et de fraternité avec le continent africain.

Le FCAK est devenu une référence incontournable du septième art africain aux côtés du Festival Panafricain du Cinéma et de la Télévision de Ouagadougou (FESPACO) organisée chaque deux ans au Burkina Faso.

Pour rappel, le ministère de la Culture, de la jeunesse et des sports a annoncé une batterie de mesures de précaution, en exécution des décisions gouvernementales d’urgence visant à faire face à la situation exceptionnelle liée au risque de propagation du coronavirus au niveau du territoire national.

Il s’agit de l’interdiction de toutes les manifestations auxquelles participent des personnes venant de l’étranger, y compris les conférences et les rencontres culturelles et sportives, et d’interdire toutes les manifestations auxquelles participent plus de 1.000 personnes résidant sur le territoire national, si ces manifestations se tiennent dans des lieux fermés ou spécifiques.

Décès aux Etats-Unis de l’artiste-musicien ivoirien Ernest Koffi dit Nst Cophie’s

L’artiste-musicien ivoirien Ernest Koffi dit Nst Cophie’s est décédé, dimanche aux Etats-Unis, a appris APA de sources concordantes dans la capitale économique ivoirienne.Selon ces sources, le concepteur de zôgôda N’zoué est décédé des suites d’une longue maladie. Nst Cophie’s a connu un franc succès dans les années 80-90 en Côte d’Ivoire avec ses œuvres « Faya Largeau », « Zôgôda N’zoué » ou encore « Zopio dance » avant que l’homme aux cheveux frisés et au skaï, ne se fasse rare sur la scène.

Depuis une trentaine d’années, l’artiste ivoirien vivait en France où il avait sa propre boîte de production qui est Nst Cophie’s top on the Pop pour l’Afrique.

Le long-métrage « L’automne des pommiers » remporte le Grand prix du festival marocain du film à Tanger

Par Hicham Alaoui – Le long-métrage « L’automne des pommiers » de Mohamed Mouftakir a remporté, samedi, le Grand prix du festival marocain du film à Tanger.Le film raconte l’histoire d’un jeune garçon qui n’a jamais connu sa mère, disparue mystérieusement alors qu’il n’avait qu’un an. Son père le nie croyant qu’il est le fruit d’une relation incestueuse. Le jeune garçon, Slimane décide d’enquêter et de savoir ce qui s’était réellement passé avant sa naissance. Réalité et fiction s’entremêlent pour tisser la vie.

« Les prix sont une grande responsabilité et une motivation, mais nous en tant que cinéastes, la joie ne nous comble pas. Nous sommes en train de jeter les bases d’un vrai cinéma national. Le vrai décollage du cinéma doit venir du Maroc. On doit décoller depuis notre pays vers l’étranger et non le contraire », a déclaré à APA, le réalisateur Mouftakir, visiblement ému.

C’est le troisième long-métrage de Mohamed Mouftakir après Pégase en 2009 et L’Orchestre des aveugles en 2015. L’Automne des pommiers est un opus fort et fin, un casting tout en douceur.

« Ce film constitue pour moi une trilogie sur le plan thématique et une démarche tout à fait différente de ce que j’avais expérimenté dans les deux films précédents », a-t-il souligné, ajoutant avec toute modestie qu’il apprend toujours de ce qu’il fait.

« Il n’y a pas de certitude dans l’art qui est une émotion dans la vie qu’on essaie de développer en fonction de nos sensibilités et de nos convictions », a-t-il estimé, formant le vœu de voir cet opus participer « d’une manière ou d’une autre à faire développer le cinéma marocain et à aider les cinéastes à poser les bonnes questions et aider aussi les jeunes à prendre la relève et démarrer vers un cinéma dont on sera fier ».

Le public africain va pouvoir aussi voir le film et il va l’aimer sans aucun doute, a-t-il promis.

Les festivités du MASA 2020 s’ouvrent à Abobo avec une parade de milliers de danseurs

Les festivités de la onzième édition du Marché des arts et du spectacle d’Abidjan (MASA) ont démarré, samedi après-midi à Abobo, une commune populaire au Nord d’Abidjan avec une parade de milliers de danseurs qui ont donné un spectacle riche en couleurs et en sons, a constaté APA sur place.Ces danseurs issus de plusieurs troupes artistiques ont donné une animation extraordinaire à l’axe carrefour Samaké-Rond-point de la mairie d’Abobo devant une foule de spectateurs émerveillés.

« C’est la première fois que j’assiste à un spectacle populaire d’une telle envergure à Abobo. Je suis émerveillé et je pense que ce genre d’initiatives doit être multiplié pour montrer une image plus positive de cette commune», a dit à APA  Marcel, un jeune boulanger d’une trentaine d’années résident à Abobo depuis plus de deux décennies.

Plus tard dans la soirée, un concert d’ouverture est prévu au rond-point de la mairie d’Abobo avec des artistes comme Espoir 2000, Kerozen DJ et Ismaël Isaac.

La onzième édition du MASA, l’un des plus grands festivals culturels du continent,  s’est ouverte dans la matinée autour du thème «L’Afrique-Monde»  lors d’une cérémonie solennelle présidée par le vice-président ivoirien, Daniel Kablan Duncan. Plus de 40 pays africains et européens participent à cette édition 2020 du MASA qui s’achèvera le 14 mars prochain.

La culture absorbe 8% de la population en situation d’emploi en Côte d’Ivoire (Officiel)

Les arts et la culture absorbent 8% de la population en situation d’emploi en Côte d’Ivoire avec 655 000 personnes, a révélé samedi à Abidjan, Daniel Kablan Duncan, le vice-président ivoirien qui s’exprimait à l’ouverture de la onzième édition du Marché des arts du spectacle d’Abidjan (MASA).« …En ce qui concerne les emplois et selon les données du recensement général de la population et de l’habitat de 2014, les arts et la culture absorbent 8% de la population en situation d’emploi avec 655 000 personnes. Les personnes exerçant une profession en lien avec les arts et la culture représentent plus du triple du nombre de fonctionnaires et agents de l’Etat qui s’élève autour de 200 000», a fait savoir le vice-président ivoirien.

Se félicitant de l’impact de la culture dans l’économie nationale, il a ajouté que selon l’Institut national de la statistique (INS) de Côte d’Ivoire,  la part des activités culturelles dans le produit intérieur brut (PIB) est passée de 2,43% en 2012 à 4% en 2018.

La onzième édition du MASA, l’un des plus grands festivals culturels du continent s’est ouverte samedi à Abidjan avec plus de 2000 festivaliers. Plus de 40 pays participent à ce marché qui s’achèvera le 14 mars prochain.

Festival national du Film: « Adam » ou lorsque l’humain dépasse les frontières

Par Hicham Alaoui –
Le film « Adam » en compétition pour un des prix de la 21ème édition du festival national du film au Maroc, qui se déroule à Tanger (28 février- 7 mars), raconte un drame psychologique incandescent sur la difficile condition des mères célibataires dans la société marocaine.« J’ai réalisé ce film parce que j’ai senti un besoin, une urgence de raconter cette histoire d’une jeune femme que j’ai rencontré il y a 17 ans et qui a resurgi de manière très violente plus tard. J’ai écrit le scénario de façon instinctive, et non avec une réflexion en amont », a indiqué la réalisatrice Maryam Touzani dans une interview à APA en marge du festival national du film.

Le scénario est inspiré d’une histoire vraie, raconte cette jeune réalisatrice qui aime faire un cinéma de l’intime. « Je vivais à Tanger chez mes parents lorsque, un jour, une jeune femme enceinte a frappé à notre porte. Elle disait chercher du travail. En fait, c’était un toit dont elle avait besoin car elle avait fui son village et n’avait nulle part où aller. Elle est restée chez nous, où elle a accouché. Et moi, j’ai été témoin de son refus d’enfant, puis de la naissance de sa fibre maternelle. J’ai porté en moi cette histoire pendant une quinzaine d’années. Jusqu’au moment où je suis tombée à mon tour enceinte et que j’ai senti mon enfant bouger ».

« J’ai envie qu’on se pose  les vraies questions, qu’on se regarde vraiment dans les yeux. J’ai aussi envie qu’on regarde ces femmes célibataires t qu’on les sent. On doit se regarder les uns les autres dans les yeux et se poser des questions. On a tous des responsabilités », a-t-elle enchainé.

Pour la réalisatrice  Maryam Touzani,  ce long-métrage se situe très près de beaucoup de pays africains. Il aurait pu se passer au Maroc comme en Algérie ou dans des pays de l’Afrique subsaharienne.

« A partir du moment où on parle de l’humain on dépasse les frontières. On est dans des sociétés qui se ressemblent dans plusieurs causes. C’est quelque chose qui nous rapproche. Le film se situe aussi dans le contexte africain car il y a cette porosité entre nous. +Adam+ peut se passer dans n’importe où », a estimé cette ancienne journaliste devenue scénariste et réalisatrice de courts et de longs métrages ainsi que de documentaires.

Pécheresses, hors-la-loi. Comme telles sont jugées au Maroc les femmes qui ont un enfant hors mariage. Rejetées par leur famille, elles se retrouvent dans la rue. Un tabou absolu, dans une société corsetée par les normes patriarcales et religieuses, où les relations sexuelles hors mariage, interdites par la loi, sont passibles d’une peine allant d’un mois à un an de prison.

De nombreuses associations ont été créées pour extirper les mères célibataires de l’exclusion sociale et du désarroi, en leur offrant un toit, un appui moral et matériel. On estime à 220 000 le nombre de mères célibataires au Maroc.

Dans cet état de choses, le film « Adam » rend hommage à la force de ces femmes tenues à l’écart mais la qualité de son écriture, le talent de ses actrices et sa beauté plastique en font beaucoup plus qu’un film dossier.

Dans un espace où deux personnes étrangères vont s’affronter puis s’entraider – une jeune femme enceinte et une veuve –, Maryam Touzani livre un portrait intimiste et pictural d’une grande beauté, un brûlot féministe contre la condition aliénante des femmes.

Née à Tanger, Maryam Touzani a, à son actif, plusieurs courts-métrages notamment « Quand ils dorment » (2011), et « Aya va à la plage » (2015), qui traite de l’exploitation des jeunes enfants comme domestiques.

Ouverture à Abidjan de la 11è édition du MASA avec plus de 2000 festivaliers

La onzième édition du Marché des arts du spectacle d’Abidjan ( MASA), l’un des plus grands festivals culturels du continent qui réunit plus de 2000 participants, s’est ouverte samedi à Abidjan au cours d’une cérémonie solennelle présidée par le vice-président ivoirien, Daniel Kablan Duncan.Plus de 40 pays prennent part à cette plateforme culturelle qui a pour thème « l’Afrique-Monde». Selon le vice-président ivoirien Daniel Kablan Duncan, le MASA n’est pas juste un festival local, mais un véritable marché de dimension internationale.

« Ce programme de développement culturel des arts et du spectacle africain est une formidable opportunité de promotion et d’éclosion des artistes. L’une de ses ambitions est d’œuvrer pour que les cultures et les arts d’Afrique puissent continuer de nourrir la créativité universelle», a indiqué M. Duncan dans une allocution d’ouverture soulignant que ce festival permettra de favoriser la signature de contrats d’affaires entre diffuseurs et groupes d’artistes.

De l’avis de M. Duncan qui a insisté sur l’impact économique des arts et de la culture, le MASA est devenu aujourd’hui « une vitrine de la création » en Afrique. « Le MASA est un véritable outil de brassage humain », a soutenu le vice-président ivoirien appelant à plus de mécénat et d’initiatives philanthropiques en faveur de la promotion des talents artistiques sur le continent.

« Les artistes ont besoin de soutien afin de créer, innover et de vivre pleinement et dignement », a estimé M. Duncan. Avant lui, Maurice Kouakou Bandaman, le ministre ivoirien de la Culture et de francophonie a affirmé dans le même élan que de nombreuses opportunités sont  créées par le MASA qui est selon  lui «un marché culturel mondial ».

Justifiant le thème « Afrique-Monde» pour cette onzième édition du MASA, M. Bandaman a expliqué que c’est parce que le « monde s’invite au MASA ».  Plusieurs activités culturelles et artistiques sont du menu de cette onzième édition du MASA qui s’achèvera le 14 mars prochain.

 Il s’agit entre autres, des spectacles de danse, des arts du cirque et de la marionnette, des contes, des concerts et des spectacles d’humour. Après cette ouverture du MASA 2020 au palais de la culture d’Abidjan (Sud d’Abidjan), dans l’après-midi de ce samedi, une parade de 2020 danseurs est prévue dans la commune populaire d’Abobo au Nord d’Abidjan suivi d’un concert dans la soirée.

La première édition du MASA s’est tenue à Abidjan en 1993. Après un temps d’interruption, ce marché a été relancé en 2014 à la demande du président ivoirien Alassane Ouattara.  Ce festival qui est l’un des plus grands marchés des arts de la scène du continent a plusieurs objectifs dont le soutien à la création et à la production de spectacles de qualité ainsi que la facilitation de la circulation des créateurs et leurs productions en Afrique et dans le monde.

La comédienne Fatima Attif: Le Festival national du Film, un « acquis » et une « fierté » pour les professionnels du cinéma marocain

Par Hicham Alaoui –
Le Festival national du Film (FNF), qui souffle sa 21ème bougie, est un « acquis » et une « fierté » pour les professionnels du cinéma marocain, a affirmé la comédienne très appréciée du public, Fatima Attif.« Le festival national du film est un acquis pour les cinéastes. C’est  notre fierté. J’insiste à y assister parce que ce rendez-vous cinématographique nous appartient et on va voir le fruit du cinéma marocain dans les deux ou trois ans qui viennent » a insisté cette icône du cinéma marocain dans une interview à APA, en marge du FNF, qui se déroule du 28 février au 7 mars courant à la ville du Détroit.

Pour elle, le festival doit continuer et évoluer sur tous les niveaux, formant le vœu de voir aussi de très bons films, car, selon elle, « on est malheureusement dans un va-et-vient ».

« Cette année, il y a la nouveauté de séparer le documentaire des longs métrages de fiction, c’est une bonne chose. Mais, avec mon simple regard, je sens ce mouvement de va-et-vient, et il y a aussi des trébuchements qu’il faut devoir y faire face », a estimé Fatima Attif, l’une des figures artistiques les plus douées au Maroc et qui a confirmé son talent dans des rôles complexes au cinéma.

Selon la lauréate du prix du premier rôle féminin au FNF-2019 pour son rôle dans le long-métrage «La Guérisseuse» de Mohamed Zineddaine, l’évolution de l’industrie cinématographique au Maroc passe immanquablement par la nécessité d’une implication du secteur privé pour y apporter un financement conséquent.

« Il faut consacrer des budgets conséquents pour le cinéma marocain. Il faut les chercher en impliquant le secteur privé dans l’industrie cinématographique », a plaidé cette discrète, modeste et humble actrice marocaine, qui a su se frayer le chemin de la célébrité par ses apparitions distinguées dans plusieurs films mais surtout au niveau du théâtre, son art de prédilection.

Dans cette édition, Fatima Attif est présente dans le film de Mohamed Nadif « Les femmes du Pavillon J », un long métrage en compétition. Cette œuvre cinématographique, écrite par Mohamed Nadif et Asmaa Hadrami, traite de la thématique des femmes en grave dépression et dans laquelle la comédienne Fatima Attif joue le rôle de « Zakia » une femme paranoïaque poursuivie par les services secrets.

Interrogée sur les chances de ce film de remporter l’un des Prix de ce festival, Attif, a répondu avec humilité et modestie : « Je ne suis pas sûre. D’une part, je n’ai pas vu tous les films en compétition au festival et d’autre part je ne m’interdirai pas de dire mon coup de cœur pour certaines prestations des femmes surtout. J’apprécie beaucoup le rôle de la petite Rim dans le film +Les femmes du pavillon J+ ».

Sur une question de la présence du cinéma marocain en Afrique, « l’intello et la sage du cinéma marocain », comme se plaisent à l’appeler ses fans, a estimé que l’Afrique s’impose  actuellement avec force, y compris par le cinéma. « C’est une chose très remarquable ».

« Avant, il n’y avait pas cette grande ouverture sur cinéma africain quoi qu’il y ait des festivals en Afrique dans lesquels les films marocains sont présents et ont remporté même des prix. De même, Des cinéastes et des critiques africains participent à des festivals sur terre marocaine notamment celui de Khouribga », a-t-elle relevé, jugeant que cette ouverture et ces échanges étaient « timides ».

Actuellement, l’Afrique s’impose et est présente sur l’échiquier cinématographique international. « On est maintenant trop ouvert sur l’Afrique. Au niveau du théâtre, le ministère marocain chargé des Marocains résidant à l’étranger organise des tournées en Afrique pour aller à la rencontre des ressortissants marocains et des Africains en général », a affirmé la comédienne Fatima Attif, pour qui l’Afrique c’est la « richesse ».

A une question de savoir si elle accepterait de jouer dans un film avec des cinéastes africains, la brillante actrice  marocaine n’a pas hésité d’un iota à répondre par l’affirmative. « J’accepterai avec grand plaisir de participer dans un film avec des nos confrères Africains », a-t-elle promis.

Lauréate de l’Institut supérieur d’art dramatique et d’animation culturelle, la comédienne Fatima Attif a entamé sa carrière artistique au théâtre avant de se lancer dans le cinéma et la télévision. Fatima Attif, au talent exuberant, ne cherche pas à multiplier ses apparitions au cinéma, mais plutôt des rôles féminins qui la séduisent.

Elle a joué des rôles dans plusieurs de films, dont «What a wonderful word » (2006), de Faouzi Bensaidi « la danse du monstre » (2012), Hors zone (2013) de Noureddine Douguena et « La Guerisseuse » (2019) de de Mohamed Zineddaine.

Festival du film/Maroc: « Dans tes yeux, je vois mon pays », rend hommage à l’héritage musical judéo-marocain

Par Hicham Alaoui
Le riche héritage musical judéo-marocain est une partie peu connue de l’histoire culturelle juive du Maroc. Une cause que le réalisateur Kamal Hachkar a bien voulu dévoiler, à travers son long documentaire « Dans tes yeux, je vois mon pays », en jetant la lumière sur cette composante intégrante et de l’identité plurielle du Maroc et de son du patrimoine bien ancré dans l’histoire.Dans ce documentaire, en lice pour le Grand Prix du long-métrage documentaire instauré pour la première fois dans le cadre du Festival national du film de Tanger (28 février- 7 mars), le réalisateur invite les jeunes à recréer des ponts avec le pays de leurs ancêtres, en mettant en exergue la diversité culturelle du Maroc, à travers l’héritage musical judéo-marocain.

Ce documentaire, qui appelle à la fraternité et à une ouverture sur l’Autre, à travers le chant et la musique qui sont universels et n’ont pas de frontières, retrace l’histoire de quatre personnages centraux, à savoir, la célèbre chanteuse Neta Elkayam, Amit Haï Cohen, Ahmed Hachkar et Fanny Mergui.

Neta Elkayam, est une artiste, chanteuse, peintre vivant à Al-Qods, dont le père et la mère sont issus respectivement de Tinghir et Casablanca. Quant à Amit Haï Cohen il est pianiste autodidacte, vivant également à Al-Qods, sa mère est née à Tizgui, village amazigh proche d’Ouarzazate et son père à Djerba en Tunisie.

Amit et Neta ont grandi dans la même ville à Netivot et ils sont mariés depuis un moment. Le couple parle couramment le dialecte marocain et l’arabe palestinien.

Les deux artistes ont créé un groupe musical où ils se réapproprient et revisitent leur héritage musical judéo-marocain. Sur scène comme dans leur vie quotidienne, ils explorent cette dualité identitaire, afin de réparer les séquelles laissées par l’exil vécues par leurs parents.

« Dans tes Yeux, je vois mon Pays » les accompagne durant un voyage au Maroc,  jalonné de rencontres musicales, qui transforment la perception du couple sur ce qu’ils sont et ce qu’ils veulent devenir. C’est ainsi que se dessine le rêve de reconstruire des ponts avec le pays des ancêtres.

Parallèlement, le documentaire donne un aperçu sur la vie d’Ahmed Hachkar et Fanny Mergui. Ahmed, né à Tinghir, son histoire et son rapport à la terre et au pays natal font écho à l’envie des artistes de retrouver le Maroc. Fanny, née à Casablanca, se réinstalle au Maroc, après de longues années vécues à l’étranger, souhaitant y militer pour la préservation de cette mémoire de la coexistence.

Né au Maroc, Kamal Hachkar a quitté son pays natal à l’âge de 6 mois avec sa mère pour rejoindre son père immigré en France. Titulaire d’une maîtrise en histoire de l’Université de la Sorbonne, il devient professeur d’histoire avant de réaliser, en 2012, son premier long métrage documentaire, «Tinghir Jérusalem : les échos du mellah ».

Début des rencontres interculturelles de la 3è édition du festival du cirque d’Abidjan

Les rencontres interculturelles de la troisième édition du cirque d’Abidjan, l’un des plus grands festivals circassiens de l’Afrique de l’Ouest, ont débuté mardi à l’école primaire publique Gendarmerie d’Abobo, un quartier populaire au Nord de la capitale économique ivoirienne, a constaté APA sur place.Des  cirques venus de plusieurs pays européens et africains, notamment de la France , de l’Allemagne, de l’Italie, de l’Espagne, du Gabon, du Bénin, de la Côte d’Ivoire et du Burkina Faso ainsi que divers spectacles culturels ont meublé l’ouverture de ce festival en présence de Jobst Von Kirchmann, l’ambassadeur de l’Union européenne ( UE) en Côte d’Ivoire.

« On a associé l’image de l’UE à cette activité parce qu’ici on a des cirques venant de plusieurs pays.  Tous les mouvements et les spectacles sont différents et pourtant vous voyez que tout le monde apprécie cette différence. Je dis que ce sont des différences qui peuvent réunir les gens», a estimé à cette occasion le diplomate européen.

 Poursuivant, il appelé les uns et les autres, à apprendre aux jeunes que les différences ne doivent pas les diviser, mais plutôt réunir.  « La Côte d’Ivoire a plus de soixante groupes ethniques et pourtant vous avez une richesse de culture et de tradition extraordinaire. Cette richesse ne doit pas diviser, mais plutôt réunir les gens», a-t-il insisté.

Les activités de  cette troisième édition de ces rencontres interculturelles du cirque d’Abidjan ( RICA) se tiendront jusqu’à jeudi prochain avec la célébration de la journée internationale de la femme à la résidence de l’ambassadeur de l’UE en Côte d’Ivoire.

Mercredi, une conférence de presse est prévue dans la matinée à la résidence de Von Kirchmann suivie dans la soirée d’un spectacle à l’Institut français d’Abidjan.

Créées en 2018 par Mme Chantal Djédjé, les rencontres interculturelles du cirque d’Abidjan ( RICA) ont pour ambitions de valoriser et de populariser le cirque en Côte d’Ivoire et au-delà en Afrique.

Ces rencontres visent également à créer un pont entre les arts traditionnels africains et le cirque contemporain et favoriser des échanges entre circassiens du Nord et du sud.

Maroc : Participation de près de 100 professionnels du cinéma aux 3èmes Rencontres de Tanger

Près de 100 professionnels marocains du cinéma ont participé aux 3èmes Rencontres de Tanger (29 février-2 mars), un événement pour les professionnels marocains de rencontrer et échanger avec des producteurs, vendeurs internationaux, programmateurs de festival ainsi que des représentants d’organismes de financement venus de France, Suisse, Allemagne, Angleterre, Italie et du Qatar.Ces Rencontres, initiées par la Centre Cinématographique Marocain (CCM) dans le cadre du 21ème Festival National de Tanger (FNF/28 février- 7 mars), ont porté sur plusieurs colloques autour des sujets différents tels que le développement de projets à l’international, l’utilisation des réseaux sociaux et des outils digitaux pour la promotion d’œuvres cinématographiques, le documentaire marocain au féminin et l’étude de cas du financement et de la promotion internationale du film « Le Miracle du Saint Inconnu ».

Un concours de pitch de projets marocains, documentaire et fiction, a également eu lieu avec la remise de 2 prix par un jury international composé de Mme Delly Shirazi (experte indépendante), Rémi Bonhomme (directeur artistique du Festival International du Film de Marrakech), et Saïd Hamich (producteur – Barney Films).

Ainis, le Jury a décerné un prix de 15.000,00 DH (1 euro = 10,5 DH), doté par le CCM, au documentaire Bhal Chi Oiseau (Comme un oiseau) de Lyoubi El Mahdi. Le Jury a remis une invitation à participer aux activités des Ateliers de l’Atlas dans le cadre du prochain Festival International du Film de Marrakech au projet de film fiction « Aux couleurs » de Wadii Charrad.

Maroc : L’édition de 2020 du programme Sentoo comprendra 3 résidences au Burkina Faso, au Sénégal et en Tunisie

Le programme d’accompagnement artistique et de soutien au développement de projets de longs-métrages de fiction et documentaires de création en faveur de jeunes cinéastes africains émergent (SENTOO-2020), comprendra trois résidences au Burkina Faso, au Sénégal et en Tunisie, a indiqué lundi le Centre cinématographique marocain (CCM).Réunis en marge du Festival national du Film de Tanger, les directeurs des huit centres et directions du cinéma, désormais associés au programme SENTOO, ont approuvé les grandes lignes de cette édition dont l’appel à candidatures sera lancé courant mars, a fait savoir le CCM.

Créé en 2019 à l’initiative des centres et directions du cinéma de six pays africains, que sont le Maroc, la Tunisie, le Sénégal, le Burkina Faso, le Mali et le Niger, SENTOO comprend trois résidences artistiques, soit deux résidences d’écriture et un atelier de production et de coproduction, organisées en faveur de cinéastes africains émergents, porteurs d’un premier ou second long-métrage en phase de développement et s’accompagne de l’attribution d’une bourse d’une valeur de trente-mille euros aux projets sélectionnés, une par pays membre du programme.

Cette initiative panafricaine, « unique dans son genre, vise à donner aux auteurs et aux producteurs du continent, les outils et les moyens matériels pour développer leurs films en préservant leur identité africaine et leurs droits à les exploiter », a expliqué la même source.

En accompagnant les auteurs africains porteurs d’un projet à fort potentiel, à l’étape de l’écriture et en poursuivant l’accompagnement des auteurs et des producteurs concernés pendant les phases suivantes de développement, le programme favorise ainsi les coopérations Sud-Sud, en particulier les coproductions entre pays d’Afrique subsaharienne et du Maghreb.

Après le succès de la première édition en 2019, dont les résidences se sont déroulées à Dakar, à Hammamet (Tunisie) et à Marrakech, deux nouveaux pays, la Côte d’Ivoire et le Togo ont souhaité rejoindre ce programme, relève le communiqué.

Maroc : Tanger accueille le gotha du cinéma national

Par Hicham Alaoui, envoyé spécial
Le coup d’envoi de la 21ème édition du festival national du film de Tanger a été donné vendredi dans la soiré dans la ville du détroit en présence d’un parterre de cinéastes, de professionnels du cinéma, de producteurs et de critiques de cinéma.Pendant une semaine, les cinéphiles vont découvrir une panoplie de films en compétition dont 15 longs métrages de fiction, 15 courts métrages et 12 long-métrages documentaires.

Le jury est présidé par la productrice française Marie Balducchi, qui sera entourée de Leila Charadi, universitaire spécialisée en cinéma (Maroc), des productrices françaises, Mmes Marie Gutmann et Martine de Clermont-Tonnerre, du producteur, réalisateur et scénariste palestino-suédois, Mouhamad Keblawi,  et du producteur et réalisateur marocain Yassine Marco Marroccu.

Le jury de la compétition court métrage de cette édition sera présidé par Vincent Melilli, Directeur de l’Ecole Supérieure des Arts Visuels de Marrakech. Il sera accompagné  de l’auteure, réalisatrice et  productrice marocaine, Mme Jihane El Bahhar, de la comédienne marocaine Soumaya Akaaboune, de la productrice tunisienne, Sarra Ben Hassen et du réalisateur, scénariste, producteur marocain, Raouf Sebbahi.

Pour la première fois au Festival National du Film, une compétition dédiée au long métrage documentaire sera au programme, les films de cette compétition seront départagés par un jury présidé par la réalisatrice marocaine Hind Bensari, lauréate du Grand prix du FNF 2019. Elle sera entourée de Mme Jamila Ouzahir, attachée de presse cinéma, directrice artistique de festivals (France / Maroc) et de la productrice française Claire Chassagne.

Lors de la cérémonie d’ouverture de festival, un hommage a été rendu aux réalisateurs Farida Bourquia, Abdelmajid Rechiche, feu Mohamed Tazi Ben Abdelouahed (à titre posthume), et au comédien Mohamed Rzine.

Considéré comme un des pionniers du cinéma marocain, Mohamed Tazi Ben Abdelouahed a réalisé son premier long métrage « Alerte à la drogue » en 1966, suivi de « Amina » (1980), « Lalla Chafia » (1982) et « Abbes ou Joha n’est pas

mort » (1986).

Quant à Abdelmajid Rechiche, il a intégré le Centre Cinématographique Marocain en 1964. Directeur de la photographie de formation, il a réalisé plusieurs numéros des « Actualités Marocaines », ainsi que des films de court

métrage tels que « Six et douze » (collectif – 1968), « La forêt » (1970), « Al Boraq » (1973). Il est aussi auteur de trois longs métrages de fiction : « Histoire d’une rose » (2000), « Les ailes brisées » (2004) et « Mémoire d’argile » (2010).

Durant son parcours professionnel, Farida Bourquia a porté la voix des femmes dans toutes ses œuvres cinématographiques et télévisuelles. Pour le cinéma, elle a réalisé « La braise » (1982), « Deux femmes sur la route » (2007) et « Zaynab, la rose d’Aghmat » (2013).

Pour sa part, l’acteur Mohamed Razine a fait ses débuts sur les planches avant de devenir comédien de cinéma et de télévision. Au cours de 40 ans de carrière professionnelle, il a participé à plusieurs films cinématographiques et télévisuels marocains et internationaux.

Crée en 1982 mais annuel, sans connaître d’interruption à partir de sa 11ème édition en 2010, le Festival national du film au Maroc est organisé par le Centre cinématographique marocain.

En 2019, le grand prix de cette manifestation artistique a été remporté par le long-métrage « Lancer ce poids » de Hind Bensari. Pour la compétition des courts-métrages, le film « les enfants des sables » de El Ghali Graimiche s’est adjugé le titre.

Naomie Nishimwe élue Miss Rwanda 2020

Naomie Nishimwe, une jeune étudiante de 21 ans à Kigali a été couronnée Miss Rwanda 2020 tard samedi soir, a appris APA dimanche auprès des organisateurs.Nishimwe, qui a représenté Kigali dans la phase préliminaire de la sélection, est sortie victorieuse du concours de beauté, succédant ainsi à Meghan Nimwiza, Miss Rwanda 2019.

La première dauphine du concours est Phiona Umwiza et la seconde Denise Mutesi.

La nouvelle reine de beauté est rentrée chez elle avec une Suzuki Swift flambant neuve, un salaire mensuel de 800.000 rwf (environ 880 dollars) et plusieurs autres cadeaux offerts par des partenaires de Miss Rwanda.

Elle représentera également le Rwanda au concours de beauté Miss Monde 2020.

Le concours Miss Rwanda 2020 est le 10ème événement du genre après la première édition en 2010, et Meghan Nimwiza, les reines antérieures, présentes et futures ont accès à un salon de beauté pendant tout leur règne ; elles ont également droit à une robe pour chaque occasion à laquelle elles désirent assister.