Le Qatar et le Rwanda signent un accord d’exemption de visa

Les détenteurs de tous les types de passeports rwandais peuvent se rendre dans au Qatar sans visa, a révélé, mercredi à Kigali, une source diplomatique.Les ressortissants rwandais peuvent désormais entrer au Qatar sans visa et y passer jusqu’à 30 jours au cours d’un seul voyage ou plusieurs jours avec la possibilité de prolonger leur séjour, renseigne la source.

Cette décision intervient au moment où le président rwandais, Paul Kagame était en visite de travail au Qatar, où il a assisté à la 5e Conférence et exposition sur les technologies de l’information au Qatar (QITCOM 2019).

Selon le dernier classement mondial des passeports les plus puissants, le Rwanda occupe la 62e place, devenant ainsi l’un des pays d’Afrique les plus puissants en termes d’exemption de visa.

Les Généraux Nicolas Kouakou et Sékou Touré nommés Ambassadeurs au Gabon et en Mauritanie

L’ancien Chef d’Etat-major des forces armées de Côte d’Ivoire, le Général de corps d’armée Touré Sékou a été nommé Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la Côte d’Ivoire près la République islamique de Mauritanie avec résidence à Dakar, a annoncé mercredi à Abidjan, Sidi Tiémoko Touré, le porte-parole du gouvernement ivoirien au terme d’un Conseil des ministres présidé par le président Alassane Ouattara.Selon Sidi Tiémoko Touré, également ministre de la Communication et des médias, le Général Touré Sékou cumule à la fois  les fonctions d’Ambassadeur de la Côte d’Ivoire au Sénégal et en Mauritanie. Au Sénégal, il a succédé à son « frère d’arme», le Général Kassaraté Tiapé Edouard décédé en 2018.

« Le Conseil a adopté un décret portant nomination du Général de Division Nicolas Kouakou Kouadio en qualité d’Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République de Côte d’Ivoire près la République Gabonaise avec résidence à Libreville », a également fait savoir M. Touré.

Le Général de division Nicolas Kouakou qui est l’ancien Commandant de la gendarmerie nationale remplace à ce poste,  le général Philippe Mangou nommé Ambassadeur de la Côte d’Ivoire en Allemagne.

Le Rwanda invité à la réunion de la Francophonie à Monaco

Le Rwanda a été invité à la 36e Conférence ministérielle de la Francophonie qui a débuté mercredi à Monaco, en France, marquant un énième signe d’un dégel dans les relations entre Kigali et Paris.La réunion de la Francophonie se tient pour la première fois à Monaco.

Il réunit, pendant deux jours, les ministres responsables de la Francophonie de 88 États et gouvernements de la Francophonie.

 Lors du sommet, les participants et le sommet ministériel stratégique discuteront des aspects clés conformément au mandat de l’organisation, notamment la promotion de la paix, de la démocratie et des droits de l’homme et le soutien à l’éducation, la formation, l’enseignement supérieur et la recherche scientifique entre les pays membres.

 L’organisation a été créée en 1970 pour promouvoir la langue française, la paix et le développement durable avec le Rwanda comme membre fondateur.

 Les 84 États membres et observateurs de la Francophonie représentent plus du tiers des membres de l’ONU et représentent une population de plus de 900 millions de personnes, dont 274 millions de francophones.

 En octobre 2018, l’ancienne ministre rwandaise des Affaires étrangères Louise Mushikiwabo a été élue à l’unanimité secrétaire générale de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) lors du sommet des chefs d’État et de gouvernement de l’organisation qui s’est tenu à Erevan, la capitale arménienne.

 

Baisse significative du flux de migrants sur la route de la méditerranée (Diplomate)

Le flux des migrants clandestins sur la route de la méditerranée centrale passant par la Lybie a « baissé significativement », a affirmé mercredi à Abidjan, Pascal Teixeira, diplomate et chargé des migrations à l’ambassade de la France en Côte d’Ivoire. « Concernant le flux de la migration irrégulière, on a effectivement une décrue assez significative de migrants sur ce qu’on a appelé la route de la méditerranée centrale passant par la Lybie. C’est  moins 90% des flux par cette route. Même sur ce qu’on a appelé la route de la méditerranée occidentale par le Maroc, on est depuis le début de l’année à moins de 50% par rapport à la même période de l’année dernière », a fait savoir M. Teixeira.

 Il s’exprimait dans la conférence de presse qui a clôturé la 2è conférence régionale sur la lutte contre le trafic illicite de migrants et la traite des êtres humains. Plusieurs recommandations ont sanctionné  ce conclave qui a réuni dans la  capitale économique ivoirienne depuis mardi, une douzaine de pays de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO), des pays européens et des organisations internationales.

Il s’agit entre autres, du renforcement de la coopération judiciaire et policière entre les États de l’Afrique de l’ouest ainsi que la mise à niveau et l’harmonisation des législations nationales. « Il faut vraiment que les pays coopèrent entre eux. La mise à niveau des législations est également très importante dans cette lutte », a estimé le diplomate français.

« Nous sommes en train de mettre en place un mécanisme de coopération pour avoir une avancée dans la lutte contre le trafic illicite des migrants et la traite des êtres humains » a dit pour sa part, le Contrôleur général de police, Nebout Jean-François, par ailleurs conseiller diplomatique au ministère ivoirien de la sécurité.

Quant à Chantal Lacroix, la représentante de l’Office des Nations-Unies contre la drogue et le crime (ONUDC), elle a indiqué qu’il s’agit de mettre en place une stratégie pour lutter contre le trafic des migrants et la traite des êtres humains.

Cette conférence régionale s’inscrit dans le cadre du mécanisme de suivi de la déclaration conjointe de Niamey de 2018 qui a été faite par les ministres de l’intérieur et des affaires étrangères de plusieurs pays de la CEDEAO dans le cadre de la lutte contre le trafic des migrants.

Cette concertation d’Abidjan avait ainsi pour objectif de mesurer les progrès réalisés dans la mise en œuvre des engagements issus de la déclaration de Niamey, de présenter les bonnes pratiques et d’envisager les perspectives en matière de lutte contre le trafic illicite de migrants et la traite des êtres humains.

Le Drian attendu au Cameroun pour une visite de trois jours (officiel)

Le ministre français en charge de l’Europe et des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, est attendu ce mercredi au Cameroun pour une visite de travail de trois jours durant laquelle il sera reçu en en audience par le chef de l’Etat, rapporte un communiqué de l’ambassade de France parvenu le même jour à APA.En dehors de l’audience avec le président Paul Biya, le chef de la diplomatie française rencontrera les responsables des partis politiques représentés au Parlement camerounais, ainsi que les principaux animateurs du Grand dialogue national tenu du 30 septembre au 4 octobre 2019 afin d’apporter une réponse politique à la crise sécessionniste dans les régions anglophones du Nord-Ouest et du Sud-Ouest.

Selon la représentation diplomatique, M. Le Drian en profitera pour inviter ses interlocuteurs à poursuivre la dynamique de dialogue engagée, et marquera le soutien de la France à la mise en œuvre des conclusions de la grande palabre, «notamment en faveur de la décentralisation».

Avant d’aller à la rencontre des milieux d’affaires français et camerounais dans la métropole économique, Douala, il réaffirmera le soutien de l’Hexagone dans la lutte contre le terrorisme, en particulier contre la secte islamiste Boko Haram dans l’Extrême-Nord, où il est attendu jeudi pour une rencontre avec des représentants des populations touchées par le terrorisme.

Paul Biya et Jean-Yves Le Drian avaient déjà eu un entretien le 10 octobre dernier à Lyon, en marge de la 6ème Conférence de reconstruction des ressources du Fonds mondial de lutte contre le Sida, la tuberculose et le paludisme.

Le président Tshisekedi annule sa visite au Japon après un accident ayant fait 30 morts

Le président Félix Tshisekedi à annulé, dimanche, son voyage au Japon prévu le 22 octobre pour assister à l’investiture du nouvel empereur, suite à un grave accident de circulation ayant fait une trentaine de morts et au moins 16 blessés graves à Mbanza Ngungu, à une centaine de kilomètres de Kinshasa, dans la province du Kongo central (ouest du pays).La présidence de la RDC indique, dans un communiqué reçu à APA, que des instructions ont été données pour assurer les soins appropriés aux survivants et pour des obsèques dignes aux victimes.

Selon des témoins, une défaillance du système de freinage serait à la base de cet accident d’un  autobus bondé de clients et de marchandises en provenance du marché de Lufu frontalier avec l’Angola.

La diversification des partenaires, une chance pour l’Afrique (député congolais)

L’augmentation des partenariats, notamment dans le cadre du Sommet Russie-Afrique prévu à Sotchi du 22 au 24 octobre 2019, est une opportunité que le continent africain se doit de saisir afin d’accélérer son développement, a soutenu ce vendredi, dans un entretien accordé à APA, le député Lambert Mende.« L’Afrique n’a aucun intérêt à n’avoir qu’un seul partenaire qui lui dicte sa volonté. La Russie est donc en droit de marquer sa vision dans ses relations avec l’Afrique », a affirmé cet ancien ministre et porte-parole du gouvernement congolais.

De l’avis de M. Mende, l’Occident, particulièrement l’Europe qu’il qualifie de « puissance du passé » n’a presque plus « rien à apporter à l’Afrique » mais se sert de ce continent immensément riche en ressources comme « une bouée de sauvetage ».

Poursuivant, l’ex-ministre de la Communication et des Médias a souligné que « des puissances étrangères convoitent les potentialités et l’influence, aussi minime soit-elle, dans les institutions internationales de Afrique afin d’influencer le cours de l’histoire ».

Partant de là, il a souhaité que les Africains vendent ces potentialités et cette influence « au plus offrant ». Evoquant la coopération avec la Russie, Lambert Mende a noté que ce pays de l’Europe de l’est a beaucoup à partager notamment dans le domaine de la formation des jeunes africains.

Se définissant comme un « souverainiste », le porte-parole du gouvernement du président Joseph Kabila de 2007 jusqu’aux élections du 30 décembre 2018, a dénoncé les restrictions que des puissances occidentales veulent imposer à l’Afrique alors qu’elles n’ont plus grand-chose à lui proposer.

Sommet Russie-Afrique:une rencontre «plus sécuritaire qu’économique» (analyste)

La ville russe de Sotchi va accueillir du 22 au 24 octobre prochain le tout premier sommet Russie-Afrique, une rencontre, certes placée sous le signe du renforcement des relations entre les deux entités, mais qui sera « plus sécuritaire qu’économique », a confié à APA l’éditorialiste camerounais, Louis Magloire Keumayou.« J’espère que les diplomates et les chefs d’Etats africains vont suffisamment préparer leurs cahiers de stratégie pour savoir très précisément ce qu’ils attendent de la Russie parce qu’il me semble que ce n’est pas la coopération économique avec l’aide budgétaire comme on en voit dans les autres pays qu’ils auront » à Sotchi, a notamment dit M. Keumayou, président du Club de l’Information Africaine.

Depuis 2014 et suite à « l’annexion » de la Crimée, autrefois ukrainienne, par la Russie, cette dernière est frappée par une série de sanctions occidentales sans précédent, qui ont mené son économie au bord de la récession. D’où, souligne l’ancien éditorialiste de TV5 Monde, « la Russie n’a visiblement pas d’argent pour apporter une aide financière ou économique aux pays africains ».

A en croire M. Keumayou, la seule chose que la Russie est capable d’offrir aux pays africains, dans ces conditions, est son droit de véto qu’elle peut faire valoir pour protéger l’intégrité territoriale de certains Etats et bloquer des résolutions pouvant leur être défavorables.

Si la Russie n’a pas grand-chose à proposer au continent noir, elle attendra, cependant, des Africains qu’ils lui vendent des matières premières à un prix préférentiel et dans des conditions similaires à celles obtenues par la Chine ou les autres pays, a-t-il souligné.

Toutefois, relativise le journaliste camerounais, la Russie étant elle-même productrice de certaines matières premières qu’on trouve en Afrique n’accordera pas beaucoup d’intérêt sur ce plan.

Cela le pousse à dire que Vladimir Poutine « ne va pas beaucoup donner, mais attendra beaucoup de la part des africains et surtout l’Afrique sera très probablement une variable d’ajustement dans la diplomatie russe plus qu’autre chose ».

Partant de cette analyse, il dit espérer que « les Africains iront à ce sommet en tant que groupe africain parce que s’ils y vont en rangs dispersés, probablement c’est ce qui va se passer, c’est la Russie qui tirera avantage de la situation ».

Revenant sur les raisons de l’organisation de ce tout premier sommet entre et l’ancienne puissance soviétique et les pays africains, Louis Magloire Keumayou a souligné la nécessité pour la Russie de « réaffirmer son rayonnement sur le plan militaire et celui des matières premières mais également l’élargissement de son champ d’influence qui s’était rétréci avec l’implosion de l’Union soviétique ».

« Elle a commencé avec la RCA en matière de coopération militaire et je pense qu’elle va accroitre cette coopération sur le plan sécuritaire en allant chercher également d’autres partenaires vers le Sahel », a-t-il fait remarquer.

Selon l’analyste, le sommet de Sotchi sera donc « une occasion pour la Russie de montrer qu’elle est aussi intéressante que tous les autres membres permanents du Conseil de sécurité de l’ONU mais également que tous les autres pays émergents qui vont aujourd’hui trouver des parts de croissance en Afrique ».

Guillaume Soro porte plainte Contre X devant la justice espagnole après son arrestation manquée

L’ex-président de l’Assemblée nationale ivoirienne, Guillaume Kigbafori Soro a porté plainte contre X devant la justice espagnole après son arrestation manquée par des policiers à Barcelone la semaine dernière, ont annoncé mercredi ses avocats espagnols du cabinet Del Castillo.« La plainte est portée contre X devant le juge espagnol de garde à Barcelone. Nous demandons au juge de diligenter une enquête pour savoir la vérité sur les faits, sur ce qui se sont  passés. La procédure, c’est d’expliquer avec une enquête ce qui s’est passée», a dit Berthe Castillo, l’un des avocats espagnols de M. Soro dans une conférence de presse diffusée en direct sur la toile depuis Barcelone.

 « Nous ne portons pas plainte contre la police. Mais, nous voulons savoir ce qui s’est passé. Pourquoi la police est partie dans la chambre de M. Soro? Nous mettons en marche cette procédure pour rechercher les responsables de son arrestation manquée », a expliqué le conseil de M. Soro. 

Poursuivant, elle a soutenu qu’après l’enquête, « si  c’est un délit qui demande une peine de prison, on va la demander ».  Mme Castillo qui dit « avoir foi» aux explications données par son client sur les faits, dit également détenir des « indices de preuves ». 

Le ministère ivoirien des Affaires Étrangères a « démenti formellement » mardi dans un communiqué les « allégations » de M. Soro «tendant à incriminer les autorités ivoiriennes » après son arrestation manquée dans la nuit du 07 au 08 octobre dernier dans un hôtel à Barcelone ( Espagne).

 Selon M. Soro, au petit matin du mardi 08 octobre 2019, des policiers espagnols armés de pistolets automatiques et de Talkies-walkies ont fait irruption dans la chambre 521 de l’hôtel El Palace de Barcelone en Espagne où il séjournait prétextant exécuter un mandat émis par Interpol. 

L’ancien président du parlement ivoirien qui s’est déclaré candidat pour la présidentielle ivoirienne de 2020, a rencontré dans le cadre d’une rencontre politique, la diaspora ivoirienne en Espagne après cette arrestation manquée. 

Israël soutient le Kenya pour un siège non permanent au Conseil de sécurité

Israël soutiendra la candidature du Kenya au siège non permanent du Conseil de sécurité des Nations Unies pour la période 2021-2022, a déclaré mercredi l’ambassadeur Joseph Oded.« Israël a officiellement pris position pour soutenir la candidature du Kenya au siège non permanent du Conseil de sécurité des Nations Unies pour 2021-2022. C’est parce que le Kenya a prouvé qu’il peut jouer un rôle important en matière de sécurité régionale », a déclaré M. Oded.

S’exprimant lors de sa rencontre avec le vice-président William Ruto à Nairobi, M. Oded a déclaré que son pays continuera à soutenir le Kenya dans la guerre contre le terrorisme, parmi d’autres activités criminelles dans la région.

Ruto avait demandé à Israël, par l’intermédiaire de son ambassadeur, d’appuyer la candidature du Kenya, qui s’appuie sur le rôle crucial que joue le Conseil de sécurité de l’ONU dans le maintien de la paix et sécurité internationales.

« En tant que pays, nous apprécions l’appui d’Israël en termes de coopération en matière de sécurité qui a été bénéfique dans la lutte contre les activités terroristes en Somalie et dans la Corne de l’Afrique. Il s’agit d’une menace mondiale et nous devons travailler ensemble pour l’éliminer », a déclaré M. Ruto.

Lundi dernier, l’Algérie a officiellement apporté son soutien au Kenya.

Le Kenya a gagné sa candidature dans la région de l’Afrique de l’Est après avoir obtenu 37 voix contre 13 pour Djibouti lors d’une élection organisée par le Comité des représentants permanents de l’Union africaine (COREP).

Arrestation manquée de Soro en Espagne: le gouvernement ivoirien dément son implication

Le ministère ivoirien des Affaires étrangères a «démenti formellement» dans un communiqué les «allégations» de Guillaume Soro, l’ex-président du parlement ivoirien «tendant à incriminer les autorités ivoiriennes» après son arrestation manquée en Espagne par Interpol la semaine dernière. « Le gouvernement ivoirien n’est en aucune manière impliqué dans cette tentative d’interpellation. En outre, le ministère des Affaires étrangères voudrait réaffirmer son engagement à assurer la défense et la protection des ivoiriens, partout où ils se trouvent en cas de besoin, dans le strict respect des lois des pays respectifs», a assuré le ministère.

 Le communiqué souligne par ailleurs, que l’Ambassadeur de la Côte d’Ivoire en Espagne, Jean Roger Kouadio Bouaffo, « n’a nullement été informé de la présence de M. Guillaume Soro sur le territoire espagnol ».

Selon les autorités ivoiriennes, ce dernier n’a appris la présence de M. Soro en Espagne qu’à travers ces déclarations sur les réseaux sociaux.

 A en croire M. Soro, dans la nuit du 07 au 08 octobre dernier, des policiers espagnols armés de pistolets automatiques et de talkies-walkies ont fait irruption dans la chambre 521 de l’hôtel El Palace de Barcelone (Espagne) où il séjournait prétextant exécuté un mandat émis par Interpol.

Après cette arrestation manquée, l’ancien président du parlement ivoirien et ses partisans soupçonnent les autorités ivoiriennes d’avoir joué un rôle dans cette tentative d’interpellation.

 Mardi, dans une conférence de presse, des députés de l’opposition ivoirienne proches de M. Soro se sont « indignés devant de tels traitements à l’égard d’une haute personnalité ivoirienne » et ont réclamé des explications aux autorités ivoiriennes sur cette affaire.

Depuis sa démission en février dernier de la présidence de l’Assemblée nationale ivoirienne pour divergence d’opinion avec le président Alassane Ouattara, M. Soro a rejoint l’opposition. Il s’est même déclaré candidat à la présidentielle ivoirienne de 2020.

Arrestation manquée de Guillaume Soro par Interpol en Espagne (Proche)

Les autorités ivoiriennes ont « tenté de faire arrêter Guillaume Soro pendant son séjour en Espagne en s’appuyant sur Interpol », a indiqué samedi Mousa Touré, chargé de communication de l’ex-président de l’Assemblée nationale.« Le régime d’Alassane Ouattara a tenté de faire arrêter Guillaume Soro pendant son séjour en Espagne en s’appuyant sur Interpol », accuse Moussa Touré, sur son compte Facebook. 

Le régime d’Abidjan, poursuit-il,  a  essuyé « une autre défaite dans sa volonté démentielle d’humilier Guillaume Kigbafori Soro par tous les moyens ». 

« L’opération a échoué et les policiers d’Interpol ont désigné le commanditaire de cette ignominie : le régime d’Abidjan et ses serviteurs zélés », a-t-il relevé, avant d’ajouter que « cette affaire n’en restera pas là ».

M. Soro a pris part samedi à Valencia, en Espagne, à une rencontre dénommée « Crush party » avec des ressortissants Ivoiriens. Au cours de cet événement, il s’est enrôlé via un lien de la plate-forme politique Générations et peuples solidaires (GPS) dont il est le président. 

GPS, créé au travers d’un élan « participatif » des citoyens, se veut un éventail représentatif de la Côte d’Ivoire, a dit M. Soro, devant des ressortissants Ivoiriens à Valencia, en Espagne, à l’occasion d’une rencontre dénommée « Crush party 2019».   

Nouakchott exprime son appui inconditionnel à l’indépendance de la Syrie

La Mauritanie a exprimé, vendredi, son « appui inconditionnel à l’indépendance, à l’unité et à la souveraineté » de la Syrie sur son territoire, après l’intervention militaire turque.Dans un communiqué, le ministère mauritanien des Affaires étrangères et de la Coopération a fait savoir son attachement « au droit naturel des Syriens à vivre dans leur patrie en toute sécurité, stabilité et quiétude ».

L’armée turque a lancé mercredi des opérations militaires dans le nord-est de la Syrie contrôlé par des milices kurdes en disant vouloir instaurer une zone sécuritaire de 120 km de longueur et de 100 km de profondeur.

« Nous exprimons notre profonde inquiétude face aux conséquences des opérations militaires sur les vies des civils syriens innocents sans défense », peut-on lire dans le communiqué du ministère mauritanien des Affaires étrangères et de la Coopération.

Le communiqué a en outre appelé tous les acteurs dans la région à privilégier la raison et la sagesse pour parvenir à une solution pacifique de la crise, insistant sur le respect de la légalité et des principes du droit international et des arrangements obtenus par les différents protagonistes.

Un nouvel ambassadeur des Etats-Unis prend officiellement fonction en Côte d’Ivoire

Le nouvel ambassadeur des Etats-Unis en Côte d’Ivoire, Richard Keith Bell a présenté officiellement, jeudi, ses lettres de créances au président ivoirien Alassane Ouattara qui les a acceptés, indique un communiqué de la représentation diplomatique américaine transmis le même jour à APA.« Ma mission est de renforcer encore davantage les relations déjà excellentes entre la Côte d’Ivoire et les États-Unis, de promouvoir la croissance économique inclusive par le commerce et l’investissement. Les États-Unis reconnaissent le rôle crucial de la Côte d’Ivoire dans cette région», indique la note citant M. Bell  après cette rencontre avec le numéro un ivoirien.

Le diplomate américain  s’est par ailleurs, félicité de la mise en œuvre d’un « accord majeur» entre la Côte d’Ivoire et le MCC du gouvernement américain.

 « Je suis fier également du programme PEPFAR grâce auquel des centaines de milliers d’ivoiriens sont vivants au lieu d’être morts du SIDA et sont suffisamment libres du virus pour ne pas le transmettre à autrui», a-t-il poursuivi, assurant que « je ferai de mon mieux pour faire fructifier au maximum le partenariat entre les États-Unis et la Côte d’Ivoire ».

 Dans un autre registre, le nouvel ambassadeur des États-Unis en Côte d’Ivoire a fait savoir que « le peuple et le gouvernement américain sont convaincus que les élections démocratiques, libres et passibles renforcent la stabilité, et qu’il en va de même avec la bonne gouvernance inclusive et respectueuse des droits des individus ».

Richard Keith Bell  est un diplomate de carrière du département d’État avec une expérience en Afrique, au Moyen-Orient et en Europe.

Alassane Ouattara attendu au Japon et en Russie pour une visite de travail

Le président ivoirien Alassane Ouattara est attendu au Japon du 20 au 23 octobre prochain et en Russie du 23 au 26 octobre prochain où il effectuera successivement deux visites de travail, a appris APA mercredi de source officielle dans la capitale économique ivoirienne.« Le chef de l’État Alassane Ouattara effectuera deux visites de travail. La première sera au Japon du 20 au 23 octobre prochain pour l’intronisation du nouvel empereur. La seconde visite aura lieu en Russie du 23 au 26 octobre prochain pour prendre part au sommet de haut niveau Russie-Afrique», a annoncé Sidi Tiémoko Touré, le ministre ivoirien de la Communication et des médias, par ailleurs porte-parole du gouvernement au terme d’un Conseil des ministres présidé par le président Alassane Ouattara. 

Auparavant, M. Touré a également annoncé que la Côte d’Ivoire « aura le bonheur » d’accueillir  Paul Kagamé, président du Rwanda qui sera en visite de travail en Côte d’Ivoire le 14 octobre prochain dans le cadre de la 8è édition du Forum économique annuel de la CGECI Academy, un événement organisation par la Confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire (CGECI, patronat ivoirien). 

Voho Sahi, un proche de Gbagbo nommé Ambassadeur de la Côte d’Ivoire en Algérie

Le professeur Alphonse Voho Sahi, un proche de l’ex-président ivoirien Laurent Gbagbo, a été nommé Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République de Côte d’Ivoire près la République Algérienne, a appris APA mercredi de source officielle dans la capitale économique ivoirienne.« Au titre du ministère des Affaires étrangères, le Conseil a donné son accord en vue de la nomination de M. Voho Sahi Alphonse en qualité d’Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République de Côte d’Ivoire près la République Algérienne démocratique et populaire avec pour résidence Alger», a annoncé Sidi Tiémoko Touré, le porte-parole du gouvernement ivoirien à l’issue d’un Conseil des ministres présidé par le président Alassane Ouattara.

M. Voho qui a été un proche collaborateur de l’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo (en liberté conditionnelle en Belgique), a été pendant longtemps le rédacteur des discours officiels de celui-ci.

Avant le professeur Voho Sahi Alphonse, plusieurs ex-collaborateurs de M. Gbagbo ont été nommés à de hautes responsabilités du pays par le président ivoirien Alassane Ouattara.

Parmi ces derniers, l’on peut citer l’ancien Chef d’état-major des armées ivoiriennes, Philippe Mangou qui est l’actuel Ambassadeur de la Côte d’Ivoire en Allemagne et l’ex-ministre  Alcide Djédjé en service au ministère des Affaires étrangères.

La Gambie ferme deux missions diplomatiques pour raisons financières

La Gambie, dans le cadre de sa politique de réduction des dépenses du gouvernement, a fermé deux missions diplomatiques, a annoncé ce mercredi Saikou Ceesay, le responsable de la communication au ministère des Affaires étrangères, de la Coopération internationale et des Gambiens de l’extérieur.« Le processus est en marche. Nous allons fermer temporairement certaines représentations diplomatiques. Mais quand nos conditions financières deviendront meilleures, nous penserons même à ouvrir des ambassades ailleurs comme au Japon et en Scandinavie », a indiqué M. Ceesay.

Sa déclaration fait suite à celle de Mamadou Tangara, ministre des Affaires étrangères. Face aux parlementaires, il avait expliqué la fermeture des deux missions diplomatiques comme une mesure temporaire compte tenu des contraintes financières de son pays. Toutefois, le ministère des Finances avait recommandé davantage de fermeture.

En ce qui concerne les employés des ambassades fermées, M. Tangara a assuré que son département s’est occupé de leur cas et que des dispositions sont prises pour leur rapatriement.

La Gambie compte au total 26 missions diplomatiques dans le monde : Sierra Leone, Nigeria, Sénégal, Afrique du Sud, Maroc, Algérie, Guinée-Bissau, Mauritanie, Ethiopie, France, Turquie, Belgique, Suisse, Royaume-Uni, Espagne, Malaisie, Russie, Qatar, Arabie Saoudite, Cuba, Etats-Unis, Inde, Chine, Emirats Arabes Unis, Nations Unies et Bureau de l’ONU à Genève.

Demande de Visa Schengen : le calvaire des Gambiens…de Banjul à Dakar

« Un parcours du combattant »! C’est ainsi que de nombreux Gambiens qualifient les procédures de demande de visa Schengen. Car, pour trouver le sésame, ils sont obligés de se rendre auprès des missions diplomatiques étrangères basées dans la capitale sénégalaise Dakar, à quelque 300 kilomètres de Banjul.Banjul, la capitale du plus petit pays d’Afrique de l’ouest, compte très peu d’ambassades étrangères, ce qui signifie que les options pour les demandeurs de visa en Gambie sont limitées, voire inexistantes.

Au cours des 22 ans de règne de l’ancien président Yahya Jammeh, il y a eu plus de missions étrangères fermées que de représentations diplomatiques ouvertes en Gambie.

Cette situation n’a pas été de tout repos pour les demandeurs de visa pour les pays de l’espace Schengen, tels que la France, l’Espagne, l’Italie, la Suède, la Norvège et le Danemark, pour ne citer que ceux-là.

Au fil des ans, certains de ces pays ont progressivement réduit au strict minimum le personnel d’appui affecté à leurs missions diplomatiques en Gambie. Et ce, parce que le pays renvoyait, à maints égards, à l’image d’un Etat paria, aux yeux de plusieurs gouvernements étrangers qui considéraient alors que la Gambie sous Jammeh vivait dans un climat politique répressif.

Aujourd’hui, trois ans après la défaite et l’exil de Jammeh et malgré les changements politiques notés en Gambie, les conséquences de cet isolement international se font encore sentir à Banjul, en particulier chez les Gambiens désireux d’obtenir un visa ordinaire pour se rendre en Europe.

Ce faisant, l’on en déduirait que le malheur de Banjul fait le bonheur de Dakar la capitale du Sénégal voisin.

A l’inverse, la capitale sénégalaise, une métropole plus internationaliste et qui depuis longtemps est considérée comme la plaque tournante de l’intense activité diplomatique en Afrique de l’ouest a, mieux que Banjul, tiré profit de la situation.

Les Gambiens désireux de se rendre en Espagne, par exemple, sont tenus de braver la durée et autres aléas du voyage au Sénégal, pour accéder aux services de demande de visa. 

Ainsi, semaine après semaine, des centaines de personnes effectuent un voyage de cinq heures et demie, soit 303 km, pour déposer leurs demandes de visa à Dakar, où elles trouvent sur place de longues files d’attente déjà formées par d’autres demandeurs originaires du Mali voisin, de la Guinée Bissau et de la Guinée.

Ces démarches peuvent prendre des jours, voire des semaines, pour ces Gambiens qui quittent le confort relatif de leur pays et sont obligés de débourser gros pour se nourrir et se loger, surtout s’ils n’ont ni parents ni connaissances au Sénégal.

Selon Yoro Cham qui a récemment obtenu le sésame après rude épreuve, la plupart des Gambiens demandeurs de visa Schengen vivent un cauchemar.

« En plus de la nature coûteuse des voyages à Dakar, j’ai dû dépenser beaucoup d’argent pour obtenir un visa pour l’Europe, alors que j’avais tous les documents requis et leurs photocopies », a martelé Cham, responsable des innovations en matière de santé chez Action Aid International – Gambie.

Parmi ces calvaires, il se rappelle avoir eu des échanges avec des éléments de la gendarmerie frontalière de Karang qui lui avaient demandé de retourner à Banjul afin d’obtenir un nouveau passavant de circulation pour son véhicule, car celui qu’il avait en sa possession, selon la douane sénégalaise, n’était pas valable.

« Mais après une longue discussion, j’ai été autorisé à entrer au Sénégal », a-t-il déclaré à l’Agence de presse africaine (APA).

Cham s’est également plaint d’extorsion de fonds à Karang, une ville frontalière sénégalaise, où abondent les cambistes.

« Et comme la plupart des voyageurs gambiens ne connaissent pas les taux de change entre la monnaie sénégalaise (le franc CFA) et le dalasi gambien, beaucoup sont à la merci des cambistes qui profitent de cette ignorance pour les escroquer », a expliqué Cham.

Un autre Gambien qui a requis l’anonymat affirme que Banjul est peut-être stratégiquement situé, mais les politiques étrangères antérieures sous l’ère Jammeh ne lui ont pas rendu service, en particulier pour attirer des missions étrangères offrant des services de visa.

« Ce nouveau gouvernement va peut-être se lancer dans une offensive de charme pour attirer des représentations diplomatiques à Banjul de sorte que les citoyens ne soient plus obligés de se rendre à Dakar pour des services minimum de visa », a-t-il suggéré.

« Nous pouvons avoir toutes ces ambassades à Banjul. L’agence Visa-For-Schengen (VFS) pourrait même, comme solution alternative, ouvrir un bureau secondaire à Banjul géré par des Gambiens qui vont assurer le traitement de nos demandes de visa « , a-t-il ajouté avec un brin d’optimisme.

Baba Hydara, co-éditeur et responsable de la production du Point Newspaper (journal local), s’est interrogé sur le motif des frais de visa exorbitants imposés aux demandeurs d’Afrique subsaharienne, du fait qu’ils proviennent des régions les plus pauvres et les plus économiquement exploitées du monde.

Selon lui, même si la plupart des Gambiens ont des parents à Dakar, ils n’ont aucune garantie de bénéficier d’un séjour confortable dans la capitale sénégalaise, étant donné que les conditions de vie sont beaucoup plus chères qu’à Banjul.

« Avant, je restais chez des parents, mais après par la suite je payais une chambre pour la plupart de mes voyages. Et pourtant, les conditions sont toujours épouvantables dans ces hôtels de fortune », s’est plaint Baba Hydara.

En attendant une solution, les députés et autres officiels vivent également ce calvaire, au même titre que les Gambiens ordinaires.

Le ministère gambien des Affaires étrangères n’a apparemment pas voulu se prononcer sur la question, malgré les tentatives répétées du correspondant de l’Agence de presse africaine à Banjul qui souhaitait recueillir l’avis des autorités compétentes.

L’Afrique du Sud et le Nigeria renforcent leurs liens économiques

L’Afrique du Sud et le Nigeria ont convenu de renforcer leurs échanges bilatéraux et d’augmenter le nombre de petites et moyennes entreprises (PME) nigérianes en Afrique du Sud, a annoncé jeudi à Pretoria le président Cyril Ramaphosa.M. Ramaphosa s’exprimait à Pretoria au terme de sa rencontre avec son homologue nigérian, Muhammadu Buhari.

Buhari est en visite d’Etat de trois jours dans la Nation Arc-en-ciel, environ un mois après que des attaques xénophobes contre des étrangers, y compris des Nigérians se sont calmées en Afrique du Sud.

Quelque 12 personnes sont mortes dans les violences, dont deux ressortissants étrangers et 10 Sud-africains. Aucun Nigérian ne figure parmi les victimes de ces incidents regrettables, a annoncé la police.

« Le Nigeria représente 64% du commerce total de l’Afrique du Sud (pour une valeur de quatre milliards de dollars US) dans la région ouest-africaine. Il est également l’un de nos plus importants partenaires commerciaux sur le continent », a déclaré Ramaphosa.

Washington rouvre son ambassade à Mogadiscio

Les États-Unis ont rouvert, mercredi, leur ambassade à Mogadiscio, la capitale de la Somalie, près de trois décennies après que le pays a plongé dans la guerre civile en 1991, a appris APA jeudi.L’ambassade a été fermée le 5 janvier 1991 à la suite du déclenchement de la guerre civile qui a vu le dirigeant somalien Mohammed Siad Barre renversé.

Depuis la fermeture de sa représentation diplomatique, les États-Unis ont maintenu leur partenariat avec le peuple somalien, notamment en rétablissant une présence diplomatique permanente à Mogadiscio en décembre 2018 avec la Mission des États-Unis en Somalie.

« La réouverture de l’ambassade de Mogadiscio est un autre pas vers la reprise des relations régulières entre les États-Unis et la Somalie, symbolisant le renforcement des relations entre les États-Unis et la Somalie et la promotion de la stabilité, du développement et de la paix en Somalie et dans la région », a déclaré l’ambassade.

L’envoyé américain en Somalie, Donald Yamamamoto a déclaré que la réouverture de l’ambassade est un jour important et historique qui reflète les progrès réalisés par la Somalie ces dernières années.

« Aujourd’hui, nous réaffirmons les relations entre le peuple américain et le peuple somalien, et nos deux nations. C’est un jour important et historique qui reflète les progrès accomplis par la Somalie ces dernières années et constitue une nouvelle étape dans la régularisation de l’engagement diplomatique des États-Unis à Mogadiscio depuis la reconnaissance du gouvernement fédéral de la Somalie en 2013 », a-t-il ajouté.

Il a souligné que l’ambassade des États-Unis à Mogadiscio agira pour renforcer la coopération, promouvoir les intérêts stratégiques nationaux des États-Unis et appuyer les buts et objectifs généraux de sécurité et de développement politique et économique.

Vers une feuille de route pour renforcer la coopération entre Rabat et Nouakchott

Une commission mixte mauritano-marocaine a été désignée, jeudi à Nouakchott, avec pour mission de soumettre des propositions pour le renforcement de la coopération entre les deux pays, a-t-on constaté dans la capitale mauritanienne.La mise en place d’une telle commission a été décidée lors d’une réunion de travail entre la Chambre de commerce, d’industrie et d’agriculture de Mauritanie (CCIAM) et la Chambre de commerce, d’industrie et services de Rabat-Salé et Kenitra.

Ladite commission devra soumettre une feuille de route pour une action commune entre Nouakchott et Rabat dans les différents domaines de développement. Elle s’est vu accorder un délai de deux mois pour présenter ses propositions.

La réunion a été présidée conjointement par Ahmed Baba Ould Aleya, président de la CCIAM et Abdellah Abad, président de la Chambre de commerce, d’industrie et services de Rabat-Salé et Kenitra.

Elle a notamment permis d’explorer les possibilités de consolider la coopération économique entre les deux chambres et le développement du secteur privé dans les deux pays.

Nigeria : Buhari en visite en Afrique du Sud après les violences xénophobes

Le président nigérian Muhammadu Buhari est arrivé jeudi en Afrique du Sud pour une visite d’Etat, un mois après que la nation Arc-en-ciel a été le théâtre d’une série d’attaques xénophobes contre des ressortissants étrangers, notamment des Nigérians.Une douzaine de personnes ont été tuées dans ces violences, dont deux étrangers et 10 Sud-Africains, a indiqué la police sud africaine qui souligne toutefois qu’aucun ressortissant nigérian n’a été tué au cours de ces attaques xénophobes.

Cependant, des centaines de Nigérians, avec l’aide de leur gouvernement et des autorités locales, ont fui le pays, craignant pour leur vie, au plus fort des attaques.

Cette visite d’Etat de Buhari est la première rendue au président Cyril Ramaphosa, sous sa nouvelle administration, a annoncé jeudi la Présidence sud-africaine.

Pendant le séjour du chef d’état nigérian à Pretoria, il est prévu entre autres événements un forum commercial nigério-sud africain axé sur le commerce et les investissements.

« La visite d’Etat donnera aux deux présidents l’occasion de renforcer et d’approfondir les relations politiques, économiques, sociales et culturelles entre les deux pays.

« En outre, cette visite créera un espace de discussions sur les questions d’intérêt mutuel et les préoccupations relatives au continent et à la gouvernance mondiale », a ajouté la présidence sud africaine. 

Les Sud-Africains peuvent désormais visiter 100 pays sans visa (IATA)

Les ressortissants sud-Africains peuvent désormais voyager dans au moins 100 pays sans visa, la Namibie et la Sierra Leone étant les derniers pays à avoir assoupli leurs conditions d’entrée, a appris APA mercredi.L’Association du transport aérien international (IATA, sigle anglais) a déclaré qu’avec cette avancée, Monrovia et Freetown offraient désormais des visas à l’arrivée aux citoyens d’un certain nombre d’autres États africains, dont les Sud-Africains.

Cela signifie que les détenteurs de passeports sud-africains peuvent visiter au moins 100 pays sans visa préalable, ce qui permet à ce document de voyage de progresser à la 53e place dans l’indice Henley Passport Index.

Malgré les récentes attaques xénophobes contre des compatriotes africains, l’Afrique du Sud autorise la plupart d’entre eux à entrer dans le pays sans visa pendant 30 jours.

Le Rwanda accuse l’Ouganda de « propagande négative »

Le ministre rwandais chargé de la Communauté de l’Afrique de l’est, Olivier Nduhungirehe a déclaré que la diffusion de fausses informations par les médias ougandais sur la rencontre présumée entre le président rwandais Paul Kagamé et le chef de l’opposition ougandaise, Kizza Besigye, est une « propagande négative » violant l’accord de Luanda signé entre le Rwanda et l’Ouganda.Cette réaction rwandaise intervient après la publication par le quotidien national ougandais « New Vision » d’un article publié samedi et selon lequel le président Paul Kagamé aurait rencontré Kizza Besigye, un rival de longue date du président Yoweri Museveni.

En outre, le journal ougandais a également indiqué que le président Kagamé avait rencontré Besigye à New York en marge de l’Assemblée générale des Nations Unies.

Sur Twitter, le haut diplomate rwandais qui réagissait aux informations susmentionnées a déclaré que c’était le genre de mensonge et de propagande négative que la Commission ad hoc du Mémorandum d’accord de Luanda entre le Rwanda et l’Ouganda s’était engagé à faire cesser.

« La diffusion de fausses informations (par les médias ougandais) viole l’accord de Luanda », a déclaré Nduhungirehe.

En fin d’août dernier, le président rwandais Paul Kagamé et son homologue ougandais, Yoweri Museveni, ont signé en Angola un pacte visant à mettre fin aux mois de tensions au cours desquels les deux voisins se sont mutuellement accusés d’espionnage, d’assassinats politiques et d’attaques contre les intérêts commerciaux respectifs.

Les deux présidents ont convenu de respecter la souveraineté de chacun et celle des « pays voisins ».

Ils se sont également engagés à « s’abstenir de tout acte de déstabilisation ou de subversion sur le territoire de l’autre partie (et) d’actes, tels que le financement, la formation et l’infiltration de forces déstabilisatrices ».

Le Rwanda a accusé Kampala de soutenir les groupes rebelles opposés au régime en place à Kigali, notamment le Congrès national du Rwanda et les Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR), les vestiges des milices hutu ayant perpétré le génocide rwandais contre les Tutsis en 1994.

Le Soudan ferme ses frontières avec la Libye et la RCA

Le Soudan a déclaré avoir fermé ses frontières terrestres avec la Libye et la République centrafricaine pour renforcer sa sécurité après une récente vague de contrebande illégale de voitures dans le pays.Cette décision a été prise jeudi lors d’une réunion du Souverain Conseil dans la ville de Nayala, au sud du Darfour, pour discuter de la situation sécuritaire et du manque de pain dans la région.

Ses frontières avec le Tchad, le Soudan du Sud, l’Ethiopie et l’Erythrée ne sont pas affectées par les nouvelles mesures de sécurité, a justifié le porte-parole du conseil, Mohamded al-Fakey Suliman, déclarant que plus de cent voitures ont été introduites clandestinement dans le pays ces dernières semaines.

« Cela a eu un impact négatif sur les recettes douanières et a exercé une pression sur les ressources du pays, notamment le blé et le carburant », a-t-il ajouté.

« Nous nous occuperons du problème de ces voitures déjà introduites au Soudan, mais nous confisquerons toute nouvelle arrivée de voitures dans le pays », a-t-il averti.

Le Soudan est confronté à une crise économique depuis que le Soudan du Sud a pris son indépendance en 2011et a pris plus de 70% de ses champs pétroliers.

En avril, l’armée soudanaise a destitué le président Omar el-Béchir après des protestations nationales. Le mois dernier, l’armée et le représentant des manifestants ont signé un accord de partage du pouvoir pour conduire le pays dans une transition de trois ans.

Côte d’Ivoire/Coup d’Etat militaire de 1999: «Chirac m’a sauvé la vie» (Bédié)

L’ex-président français Jacques René Chirac « m’a sauvé la vie après le complot qui a abouti au coup d’Etat militaire de 1999 », s’est souvenu, jeudi, l’ancien président ivoirien Aimé Henri Konan Bédié dans un message d’hommage parvenu à APA quelques heures après le décès de M. Chirac.« Je viens d’apprendre la douloureuse nouvelle du décès du Président Jacques Chirac » a écrit M. Bédié, relevant que «le Président Chirac a été mon aîné de quelques années, élu à la magistrature suprême en France presqu’en même temps que moi en Côte d’Ivoire».

« Je me souviens que le Président Chirac m’a sauvé la vie après le complot qui a abouti au coup d’Etat militaire de 1999, le premier en Côte d’Ivoire qui développe encore des effets négatifs sur la vie politique en Côte d’Ivoire », a ajouté M. Bédié, adressant ses « sincères condoléances » à Bernadette Chirac, l’épouse du défunt.

L’ex-président ivoirien (1993-1999) qui a eu l’occasion de le côtoyer, de le recevoir en visite en Côte d’Ivoire, a rappelé qu’ensemble dans la « ligne tracée par le Général De Gaulle et le Président Félix Houphouët-Boigny, nous avons intensifié et élargi la coopération entre la France et la Côte d’Ivoire ».

« Ensemble à Treichville (Côte d’Ivoire), nous avons lancé ce qui est devenu l’ONU-SIDA.  A Hanoï (Viêt Nam) nous avons également créé la chaîne de télévision mondiale TV5 dans le cadre de la Francophonie » a-t-il poursuivi.

C’est avec tristesse, a indiqué M. Bédié, « que j’apprends la disparition de ce grand homme d’Etat qui demeure un modèle de courage, de lucidité et de persévérance en dépit d’échecs répétés », lui rendant « un hommage digne de son rang et de ses grandes qualités ».

Jacques René Chirac, est décédé, jeudi, en France à l’âge de 86 ans. Il a été président de la République durant 12 années. Il a remporté l’élection présidentielle face à Lionel Jospin, le 7 mai 1995, avant d’être réélu le 5 mai 2002 face à Jean-Marie Le Pen.

Figure emblématique de la droite française, il a successivement été membre de l’UDR (1971-1976), du RPR qu’il a créé (1976-2002) et de l’UMP (2002-2007).

Il a terminé sa carrière politique au Conseil Constitutionnel, un organe où sont admis les anciens chefs de l’État français. Chirac avait cessé d’y siéger depuis le 9 décembre 2010.

Cinq millions de dollars du Japon pour la Mauritanie

La Mauritanie a signé, mercredi à Nouakchott, deux subventions financières avec le gouvernement japonais pour un montant global de 550 millions de yens, soit un peu plus de cinq millions de dollars US, a-t-on constaté.La signature a eu lieu par le ministre de l’Economie et de l’Industrie mauritanien, Cheikh Kebir Moulaye Taher, et l’ambassadeur à Nouakchott, Norio Ehara.

L’une des subventions, de l’ordre de 3,2 millions de dollars, est destinée au financement d’un programme d’assistance alimentaire, alors que l’autre (1,8 million) devra permettre de lancer des programmes de développement économique et social.

Il s’agit plus concrètement de permettre l’achat de produits et/ou services nécessaires pour la mise en œuvre du programme de développement économique et social et du programme alimentaire national dans le pays, a expliqué M. Taher.

Ce dernier a ajouté, dans un mot pendant la cérémonie de signature, qu’une partie des dons nippons sera affectée à l’appui des opérations de distribution gratuites des denrées alimentaires au profit des couches défavorisées.

D’autres parties seront utilisées pour financer des activités génératrices de revenus, garantir l’approvisionnement régulier du marché national en produits alimentaires, réguler les prix et améliorer le pouvoir d’achat des couches démunies.

Le Japon est un partenaire de taille pour la Mauritanie dans des domaines vitaux comme la sécurité alimentaire et les infrastructures hydrauliques, médicales et scolaires.

ONU: la Côte d’Ivoire prépare sa participation à la 74è Assemblée générale

Le ministre ivoirien des Affaires Etrangères, Marcel Amon Tanoh séjourne depuis, mardi, aux États Unis où il prépare activement la participation de la Côte d’Ivoire à la 74è Assemblée générale des Nations-Unies prévue à New-York du 24 au 30 septembre prochain.« Arrivé au siège de l’ONU le 17 septembre dernier, le ministre des Affaires Etrangères Marcel Amon Tanoh s’est immédiatement mis à la tâche. Des séances de travail assorties de consultations diverses ont ainsi meublé sa première journée sur le sol américain», rapporte une note d’information transmise vendredi à APA.

 En compagnie de l’ambassadeur, Léon Kacou Adom, représentant permanent de la Côte d’Ivoire auprès des Nations-Unies, précise la note,  le chef de la diplomatie ivoirienne s’est attelé à parachever les derniers détails de la participation ivoirienne à ce rendez-vous Onusien.

Selon le texte, la participation de la Côte d’Ivoire à cette Assemblée Générale revêt plusieurs enjeux en ce sens que le pays prendra une  part active à plusieurs réunions de haut niveau sur la couverture maladie universelle, la lutte contre le terrorisme et le financement de développement.

« La délégation ivoirienne à New-York est conduite par le vice-président Daniel Kablan Duncan», souligne la note.

L’Assemblée générale est l’un des six organes principaux des Nations-Unies. Elle a un rôle consultatif pour les questions relatives au maintien de la paix et de la sécurité internationale. Le débat général qui clôture sa session constitue pour les chefs d’État et de gouvernement une tribune pour se prononcer sur des questions qui touchent au maintien de la paix et de la sécurité internationale.

L’Ethiopie rejette la proposition égyptienne de remplir le Grand barrage

L’Ethiopie a rejeté une proposition présentée par l’Egypte sur le remplissage du réservoir du Grand barrage de la Renaissance éthiopienne (GERD) en cours de construction sur le Nil Bleu.Le ministre de l’Eau, de l’Irrigation et de l’Energie, le Dr. Seleshi Bekele a informé mercredi les médias locaux des résultats de la réunion tenue dimanche et lundi derniers entre l’Ethiopie, le Soudan et l’Egypte au Caire à propos du barrage.

Dans cette proposition, l’Egypte demande à l’Ethiopie de remplir le réservoir du barrage en sept ans et de libérer 40 milliards de mètres cubes d’eau par an.

Il a également exigé que le but principal du barrage soit uniquement de libérer de l’eau lorsque son volume au barrage d’Assouan atteigne 165 mètres au-dessus du niveau du sol, a-t-il ajouté.

L’Ethiopie a déclaré avoir rejeté la proposition parce qu’elle viole l’accord signé entre les trois pays sur l’utilisation équitable des eaux du Nil.

Le président sud-africain présente ses excuses au Ghana pour ses attaques xénophobes

Le président de l’Afrique du Sud, Cyril Ramaphosa, a présenté les excuses de son pays au Ghana pour les récentes attaques xénophobes en Afrique du Sud qui ont fait plusieurs morts et blessés.Le message de Ramaphosa a été remis mardi au Président Nana Addo Dankwa Akufo-Addo au Jubulee House, siège du gouvernement par l’Envoyé spécial de l’Afrique du Sud, M. Jeffery Thamsanqa Radebe, par ailleurs ministre d’Etat au Cabinet de la Présidence sud-africaine.

Il a noté que les attaques étaient contraires aux principes de la démocratie et de l’Etat de droit, ajoutant que son président avait déjà condamné ces violences visant des étrangers, notamment des Africains, qui y exerçaient leurs activités.

Il a toutefois noté que le Ghana et l’Afrique du Sud entretenaient des relations de longue date et que « ce qui s’est passé ne devrait pas faire obstacle à une coopération plus étroite entre le Ghana et l’Afrique du Sud ».

Pour sa part, le président Akufo-Addo a félicité le gouvernement sud-africain d’avoir pris l’audace de s’excuser, ajoutant que les « excuses sont acceptées ».