Le Soudan suspendu de l’UA jusqu’à la création d’une autorité civile

L’Union africaine (UA) a annoncé, jeudi 6 juin 2019, suspendre avec effet immédiat le Soudan de l’organisation panafricaine, jusqu’à la création d’une autorité civile de transition dans ce pays confronté à une escalade de la violence, a appris APA de source médiatique.L’Union africaine a « suspendu avec effet immédiat la participation de la République du Soudan à toutes les activités de l’UA jusqu’à l’établissement effectif d’une autorité civile de transition, ceci étant le seul moyen de permettre au Soudan de sortir de la crise actuelle », a annoncé le Conseil de paix et de sécurité de l’UA (PSC) sur son compte Twitter, visité par l’AFP.

Cette décision intervient quatre jours après le début de la répression meurtrière de la contestation par les militaires et les milices alliées au pouvoir, qui a fait au moins 108 morts et plus de 500 blessés, selon le comité de médecins proche des manifestants.

Lundi dernier, l’armée et des milices affiliées aux militaires qui ont pris le pouvoir après la chute d’Omar el-Béchir, le 11 avril dernier, ont mené une « opération de nettoyage » (pour reprendre les termes employés par le ministre soudanais de la Santé) de la place de Khartoum devenue l’épicentre de la contestation.

Moussa Faki Mahamat, président de la Commission de l’Union africaine, avait alors « condamné fermement la violence » et « demandé une enquête immédiate et transparente » pour dégager les responsabilités.

Par ailleurs, a précisé dans Le Monde le Sierra-Léonais Patrick Kapuwa, président en exercice du PSC, « le Conseil imposera automatiquement des mesures punitives sur les individus et les entités qui ont empêché l’établissement d’une autorité civile ».

Idriss Deby réconforté de voir Ali Bongo Ondimba en bonne santé

Le président tchadien, Idriss Déby Itno s’est dit réconforté de voir son homologue gabonais, Ali Bongo Ondimba, à l’issue de sa visite d’amitié et de travail ce mercredi à Libreville.« Je suis réconforté de le voir en bonne santé », a déclaré le président Deby Itno.

Au cours de leur entretien, les deux dirigeants ont évoqué les questions d’actualité dans la sous-région notamment celles liées au fonctionnement de la Communauté Economique et Monétaire de l’Afrique Centrale (CEMAC) et d’autres sujets d’intérêt commun. Les questions sécuritaires sur le plan continental ont été également abordées.

Tout en se félicitant de l’excellence des relations historiques, étroites et fraternelles qui unissent nos nations depuis plusieurs décennies, les deux chefs d’Etat ont exprimé leur volonté de porter à un niveau supérieur leurs relations bilatérales.

 

Le président tchadien Idriss Déby en visite au Gabon

Le chef de l’Etat du Tchad, Idriss Deby Itno a quitté, mercredi N’Djaména, pour Libreville (Gabon) pour une visite officielle.Selon la direction de la communication de la présidence tchadienne, le président Déby « se rend au Gabon pour une visite d’amitié et de travail ».

 Mais des sources proches de la présidence ajoutent que c’est à la demande du président Bongo que son homologue Idriss Déby se rend au Gabon, après qu’un émissaire gabonais a été reçu en audience, lundi dernier à N’Djaména, par le président du Tchad.

La Secrétaire générale de l’OIF s’entretient avec Ali Bongo Ondimba

La secrétaire générale de l’Organisation internationale de la francophonie (OIF), Louise Mishikiwabo s’est entretenue, lundi à Libreville, avec le chef de l’Etat gabonais, Ali Bongo Ondimba.Ali Bongo Ondimba et son hôte ont fait un tour d’horizon des défis auxquels l’espace francophone fait face. Ils ont affiché leur volonté de hisser à un niveau plus élevé les relations qui existent entre le Gabon et cette organisation.
 
La secrétaire générale de la Francophonie a saisi l’occasion qui lui a été donnée pour présenter au président gabonais son programme ainsi que les actions menées, notamment celles en faveur de la jeunesse, de la femme en général, de l’égalité Homme-femme et de l’entreprenariat.
 
En fonction depuis janvier 2019, Mme Louise Mushikiwabo avait été nommée par consensus au poste de Secrétaire Général de cette organisation internationale en octobre dernier. Elle a été soutenue par l’ensemble des pays de l’Union africaine.

 

Vers un accord d’exemption de visa entre le Botswana et la Russie

Le Botswana et la Russie vont signer un accord qui prévoit l’exemption mutuelle des obligations de visa pour les citoyens des deux pays afin d’encourager le tourisme, les investissements et le commerce mutuels, a appris vendredi.Dans un communiqué, le ministère des Affaires étrangères et de la coopération internationale du Botswana a déclaré que sa ministre Unity Dow devait se rendre en Russie à l’invitation du gouvernement russe pour assister au Forum économique international de Saint-Pétersbourg du 5 au 7 juin.

« Mme Dow aura ensuite des entretiens politiques avec le ministre des Affaires étrangères de la Fédération de Russie, Sergueï Lavrov, et signera un accord portant exemption de visa pour les ressortissants de la République du Botswana et de la Fédération de Russie », indique le communiqué.

Le texte souligne que la ministre va également discuter du Processus de Kimberley avec des représentants du ministère russe des Finances, et rencontrer des représentants du ministère russe de la Culture pour discuter d’un éventuel programme conjoint visant à célébrer le 50e anniversaire des relations diplomatiques entre les deux pays.

Une réunion tripartite RDC-Angola-Rwanda en marge des obsèques de Tshisekedi

Une réunion tripartite a regroupé, vendredi à N’Sele, dans la banlieue est de Kinshasa, les présidents rwandais, Paul Kagame et angolais, Joao Lourenço autour de leur homologue congolais, Félix Antoine Tshisekedi, en marque des obsèques de l’ancien opposant et père de l’actuel chef de l’Etat congolais, Etienne Tshisekedi wa Mulumba, qui se déroulent dans la capitale congolaise.A cette occasion, les trois chefs de l’Etat ont décidé de « renforcer l’axe Congo-Angola-Rwanda (CAR) en y associant d’autres chefs d’Etat de la région pour trouver les voies et moyens d’éradiquer le phénomène des groupes armés congolais et étrangers ainsi que toutes les questions liées à la sécurité des Etats », lit-on dans le communiqué final sanctionnant cette rencontre.

A cet effet, la tripartite a décidé la redynamisation de la Conférence internationale pour la région des Grands lacs (CIRGL), « cadre idéal pour la résolution des problèmes de la sous-région », poursuit le communiqué.

Sur le plan du développement et de la coopération régionale, la réunion tripartite s’est prononcée sur l’intensification des échanges économiques et commerciaux et sur la réhabilitation du chemin de fer qui part de Kolwezi-Dilolo (sud-ouest de la RD Congo) jusqu’au port de Benguela au bord de l’océan Atlantique en Angola.

Après la tripartite, les présidents angolais et rwandais ont rejoint leur homologue congolais qui les a précédés au stade des Martyrs, où la dépouille d’Etienne Tshisekedi est exposée depuis le début de l’après-midi de vendredi en provenance de la morgue de l’hôpital du Cinquantenaire.

C’est pour la première fois que les chefs de l’Etat angolais et rwandais, dont les relations n’étaient pas au beau fixe avec l’ancien  président congolais, Joseph Kabila, séjournent en RD Congo depuis l’investiture, le 24 janvier 2019, de Félix Tshisekedi à la magistrature suprême de son pays.

Par ailleurs, l’arrivée à Kinshasa du président du Congo-Brazzaville, Denis Sassou Nguesso, était annoncée en fin de journée.

La Côte d’Ivoire et le Portugal signent à Abidjan trois accords de coopération

La Côte d’Ivoire et le Portugal ont signé, mardi à Abidjan, trois accords de coopération dans les domaines de l’administration, du sport et de l’éducation, a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne où le chef de la diplomatie portugais effectue une visite.Ces accords ont été signés lors de la 3ème session de la Commission bilatérale ivoiro-portugaise qui s’est déroulée  en présence des ministres des affaires étrangères  Augusto Santos Silva et Marcel Amon Tanoh.

Le protocole de coopération entre le ministère de la Présidence et de la modernisation administrative de la République portugaise et le ministère de la modernisation de l’administration du service public ivoirien signé par les ministres  Raymonde Goudou Coffie et Augusto Santos Silva  concerne les domaines du digital et de l’innovation de la Fonction publique.

 Quant aux deux accords signés entre l’hôte ivoirien et le ministre des affaires étrangères Marcel Amon Tanoh, ils sont relatifs à la coopération dans les domaines des sports et des Programmes de formation à la langue Portugaise pour le personnel  diplomatique  du ministère.

«Le Portugal a salué le rôle joué par la Cote d’Ivoire en faveur de la sécurité international en tant qu’actuel membre non permanent de Conseil de sécurité de l’ONU, de la stabilité régionale  notamment au niveau de la Guinée- Buissau », indique le Procès-verbal  (PV) lu par le Directeur général des relations bilatérales de Côte d’Ivoire, Louis Bony au terme des travaux.

« Les deux ministres ont  convenu que la piraterie maritime dans le Golfe de  Guinée est un frein au développement du trafic maritime  et entendent mutualiser leurs efforts pour lutter efficacement contre ce fléau », souligne le procès-verbal .

« Je souhaite que  le Comité paritaire de suivi et d’évaluation  joue son rôle. Il faut qu’on fasse l’évaluation des accords signés », a  souhaité le ministre Amon Tanoh.

 Une visite du Président Portugais, Marceli Rebelo De Souza es prévue les 13 et 14 juin.

L’harmonie règne en Tchétchénie (président Kadyrov)

Ramzhan Akhmadovitch Kadyrov, président de la Tchétchénie, un des Etats constitutifs de la Fédération de Russie, a déclaré lundi à La Mecque que son pays vit aujourd’hui «en harmonie et de façon prospère », même si la guerre civile a perturbé dans un passé récent cette quiétude, surtout chez les musulmans.« De grands crimes ont été commis au nom de l’islam en Tchétchénie. Aujourd’hui, le pays vit en harmonie et de façon prospère », a soutenu M. Kadyrov, dans un discours prononcé à l’ouverture du colloque international sur les valeurs de la modération et du juste milieu à la lumière du Coran et de la Sunna.

« Nous vous invitons par vous-mêmes à venir vous rendre compte de cette réalité dans notre pays », a lancé à l’assistance le président tchétchène, en tenue militaire et la barbe touffue plongée dans son texte.

Au début des années 2000, un conflit armé ayant opposé l’armée fédérale russe à des indépendantistes tchétchènes, s’est soldé par la mort de plusieurs citoyens tchétchènes avant la réinsertion de leur pays dans la Fédération de Russie.

Par ailleurs, plusieurs défenseurs de droits humains accusent aujourd’hui Ramzhan Kadyrov, 42 ans et en fonction depuis 2007, d’avoir installé une dictature en Tchétchénie.

Peu dérangé par ses pourfendeurs, il a déclaré : « aujourd’hui, mes enfants apprennent le Coran et la langue arabe » alors que cela n’était pas possible il n’y a guère longtemps.

Par ailleurs, il a salué la lutte menée par le président russe Vladimir Poutine pour la considération de toutes les communautés religieuses de l’Etat fédéral.

« En Russie, nous sommes 30 millions de musulmans et nous vivons en toute quiétude et liberté. Cela est dû à la politique sage de Vladimir Poutine », a-t-il insisté, notant par ailleurs que « le terrorisme n’a pas de religion ».

« Nous appelons à combattre toutes ces formes d’extrémisme, et grâce à Allah nous allons y arriver », a martelé Ramzhan Akhmadovitch Kadyrov.

Dans la même veine, il a invité les pays musulmans à s’unir derrière l’Arabie Saoudite pour remporter le combat contre l’extrémisme religieux.

En plus d’être « l’élément fédérateur des musulmans », a expliqué Ramzhan Kadyrov, « le royaume d’Arabie Saoudite travaille à l’unité des musulmans et à combattre l’extrémisme sous toutes ses formes ».

« Le Cameroun a besoin de la paix et de la stabilité » (SG de l’OIF)

La secrétaire générale de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF), Louise Mushikiwabo a déclaré que le Cameroun est « un pays-socle d’Afrique » qui a besoin de la « paix et de la stabilité pour réussir son développement ».Dans une déclaration à la presse, samedi, au terme d’une visite de travail au Cameroun, la patronne de l’OIF a révélé « les trois raisons principales » qui l’ont conduite dans le pays.

D’abord prendre contact avec les autorités nationales six mois après son élection à la tête de cette institution internationale parce que « le Cameroun est un pays d’importance pour la Francophonie » et parler au Président des nouvelles orientations de l’organisation.

Ensuite, s’enquérir de la situation politique et sécuritaire du pays, notamment la lutte contre le groupe terroriste Boko Haram et la situation dans les régions du Nord-ouest et du Sud-ouest en proie à des violences sécessionnistes, où l’OIF est favorable à une solution négociée avec en prime le respect des institutions républicaines.

Enfin, il était question pour l’hôte du Cameroun de signifier que la Francophonie veut accompagner ce pays dans la recherche de solutions aux défis actuels et dans ses efforts de développement.

Alors ministre des Affaires étrangères, de la Coopération et de la Communauté de l’Afrique de l’Est de la République du Rwanda, Mme Mushikiwabo était au Cameroun en juin 2018 en campagne pour le poste de secrétaire générale de l’OIF et sollicitait à cet effet le soutien des autorités camerounaises à sa candidature.

C’est au cours du 17e Sommet de cette institution regroupant les pays ayant en partage le français, qui s’est tenu à Erevan en Arménie, en octobre 2018, qu’elle a été portée au poste de secrétaire générale de l’OIF.

La coopération au développement est toujours utile (ministre suisse)

La coopération au développement, même si elle a beaucoup évolué dans ses approches et les enjeux thématisés, reste toujours un utile instrument, a soutenu la Secrétaire d’Etat suisse, Pascale Baeriswyl, dans un entretien paru ce vendredi au portail d’information « Reflets ».Toutefois, relativise Mme Baeriswyl, « le but ultime de la coopération (au développement) est bien de disparaître : une fois que les populations (auxquelles elle est destinée) auront entièrement pris leur destin en mains, l’aide internationale sera devenue superflue ».

La secrétaire d’Etat qui a abordé divers sujets dans cet entretien est largement revenue sur les relations diplomatiques et économiques qui lient la fédération Suisse au continent africain.

S’agissant de l’aspect économique, Pascale Baeriswyl a indiqué que la Suisse souhaite surtout renforcer ses échanges commerciaux et économiques avec l’Afrique, vu le grand potentiel du continent.

Ainsi, informe-t-elle, la Suisse négocie des accords bilatéraux avec un grand nombre de pays africains pour renforcer les investissements et le commerce. Cela passe notamment par la conclusion d’accords de suppression de la double-imposition jusqu’à des accords concernant le transport aérien, utiles pour le commerce et le tourisme.

Ces derniers permettent l’ouverture de vols directs entre les pays africains et la Suisse, a-t-elle souligné, rappelant que Kenya Airways va inaugurer en mi-juin son vol Nairobi-Genève.

Abordant la place de l’Afrique dans la diplomatie suisse, la secrétaire d’Etat a soutenu que la Suisse entretient des relations dynamiques et extrêmement diversifiées avec le continent et que ce dernier occupe une grande importance pour son pays.

En guise d’exemple, elle a cité la récente visite officielle du Président de la Confédération Alain Berset au Kenya et en Afrique du sud, mais aussi son déplacement à Kigali (Rwanda) à l’occasion de la célébration du 25ème anniversaire du génocide des Tutsis.

Pascale Baeriswyl a profité de l’occasion pour féliciter le continent africain à l’occasion de la célébration du 50eanniversaire de la création de l’organisation de l’unité africaine (OUA) devenue Union africaine (UA).

La Gambie reporte en 2022 l’organisation du Sommet de l’OCI

Après plusieurs semaines de fortes réticences, le gouvernement gambien a enfin confirmé qu’il reportait à 2022, l’organisation du Sommet de l’Organisation de la coopération islamique (OCI) qui était initialement prévue vers la fin de cette année.Banjul, l’une des plus petites capitales d’Afrique, a été choisie pour accueillir l’événement 2019 à l’issue du 13ème Sommet tenue en Turquie en 2016.

L’annonce de mardi a mis fin à des semaines de spéculation sur le niveau de préparation de la Gambie avant d’accueillir le sommet phare des chefs d’Etat de pays principalement musulmans dans le monde.

Du fait de ce report, l’accueil du sommet incombe à l’Arabie saoudite, le siège de l’OCI.

Selon une déclaration de la State House (présidence gambienne), la décision de Banjul de différer l’organisation du sommet fait suite à une série de consultations avec d’autres pays africains sur le manque de temps pour mettre en place les infrastructures indispensables pour accueillir avec succès, le sommet de cette année.

Le gouvernement avait concédé que l’hôtel cinq étoiles proposé, un centre de conférence pour accueillir le sommet et une route à deux voies ne seraient pas prêts à temps pour accueillir ce grand évènement.

Il est généralement admis qu’il y a un déficit d’hébergement de qualité pour les 1.000 délégués envisagés pour le sommet de l’OCI. 

Pour la préparation du sommet, le gouvernement avait mis en place l’année dernière, un Secrétariat national de l’OCI chargé de superviser les actions visant à assurer le succès de l’organisation, notamment en mobilisant des ressources à cet effet.

“Compte tenu de ces énormes tâches contre le facteur temps limité, il est devenu évident que la capacité du pays à accueillir le sommet cette année semble remise en cause”, a indiqué la State House dans un communiqué.

Ce n’est pas la première fois que l’organisation du sommet de l’OCI est reportée pour permettre aux pays hôtes de bien se préparer.

Le Maroc, le Pakistan, le Sénégal, l’Egypte et l’Arabie saoudite ont par le passé, reporté l’organisation du sommet.

L’OCI, deuxième organisation intergouvernementale regroupant 57 pays membres, tient tous les trois ans, de telles rencontres, considérées comme étant le plus grand rassemblement de dirigeants de la communauté islamique mondiale.

Commerce et sécurité au menu des discussions Kenya-UE

Le président Uhuru Kenyatta a rencontré mardi à Nairobi une délégation de haut niveau de l’Union européenne (UE) conduite par Mme Federica Mogherini, la Vice-présidente de la Commission européenne, qui fait également fonction de Haute représentant de l’UE pour la politique étrangère.Les entretiens entre le Président et Mme Mogherini ont porté sur les relations commerciales et le rôle du Kenya dans la sécurité régionale.

Mme Mogherini a assuré au président Kenyatta de la détermination de l’UE à continuer de soutenir les activités en faveur de la paix et de la sécurité dans la Corne de l’Afrique et dans toute la région de l’Afrique orientale et centrale.

Elle a félicité le Kenya pour son rôle dans la recherche de la paix et de la sécurité, et son leadership dans la conduite du processus d’intégration régionale.

Auparavant, Mme Mogherini a inauguré la nouvelle ambassade de l’Union européenne à Nairobi, la deuxième plus grande au monde, ce qui témoigne de l’importance croissante de Nairobi pour l’Union.

La Chef de la diplomatie européenne a également rencontré Monica Juma, La Secrétaire du Cabinet kenyan aux Affaires étrangères, dans le cadre de discussions axées sur la coopération entre le Kenya et l’UE en matière de paix et de sécurité régionales, d’économie bleue, de commerce et de multilatéralisme.

Mogherini, actuellement en visite dans la Corne de l’Afrique, achèvera sa visite à Djibouti. Elle y rencontrera le président Ismaïl Omar Guelleh, le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Mahmoud Ali Yousouf, ainsi que le Secrétaire exécutif de l’Autorité intergouvernementale pour le développement (IGAD), Mahboub Maalim.

Elle a entamé sa visite lundi à Mogadiscio en Somalie, où elle a rencontré le Premier ministre Hassan Ali Khayre.

L’UE œuvre activement au renforcement de son partenariat avec la région qui partage de nombreux intérêts communs avec l’union, allant de la lutte contre le changement climatique à la stimulation des investissements, en passant par une meilleure gestion de la migration et la création d’opportunités pour les jeunes.

La France mobilise 300 millions d’euros pour divers projets en RDC

La France va financer la feuille de route du nouveau partenariat avec la RD Congo à hauteur de 300 millions d’euros qui seront affectés en priorité aux secteurs de l’éducation, de la santé et de la sécurité, a annoncé lundi le ministre français de l’Europe et des Affaires étrangères, Jean Yves Le Drian, à l’issue de ses entretiens avec le président Félix Tshisekedi.Dans le communiqué conjoint signé à l’occasion de la première visite d’un ministre français des Affaires étrangères en RD Congo depuis sept ans, il est relevé qu’en matière de l’éducation, la coopération française a notamment déjà permis la construction de 700 salles de classe et le financement des salaires de 30.000 enseignants congolais depuis 2013.

La France et la RD Congo  ont décidé de donner une nouvelle dimension à cette coopération, notamment pour former les élites de demain dont la RDC a besoin, indique le communiqué, qui précise que cela passera par un appui renforcé aux grandes écoles de formation de l’Administration congolaise, dont l’Ecole Nationale d’Administration (ENA), l’Institut national de formation judiciaire (INAFORJ) et l’Académie Diplomatique.

Dans le secteur de la santé, le communiqué mentionne l’appui  renforcé aux hôpitaux de référence, en particulier dans le domaine de la santé maternelle et infantile. L’épidémie Ebola qui touche particulièrement Beni, Butembo et une partie de l’Ituri à l’Est de la RD Congo depuis presque dix mois est une priorité majeure dans le cadre de ce nouveau partenariat entre la RD Congo et la France.

La stabilisation de la RD Congo, notamment sa partie est, passe par une ambitieuse réforme du secteur de la sécurité et un renforcement des capacités des forces armées de la RDC (FARDC), conclut le communiqué.

Réouverture de la frontière Cameroun/Nigeria par Amchidé

Les autorités camerounaises ont annoncé la réouverture, depuis mercredi dernier et ce après 5 ans de verrouillage, de la frontière du pays d’avec le Nigeria au niveau de la localité d’Amchidé (Extrême-Nord), connue comme une des cibles de la secte islamiste Boko Haram.Considérée comme un pôle des échanges commerciaux entre les deux pays, avec prolongement vers la République centrafricaine (RCA), la République démocratique du Congo (RDC) et le Tchad, cette zone de quelque 15.000 âmes s’était peu à peu vidée du fait des incursions répétées et sanglantes du mouvement jihadiste.

L’un de ces assauts, survenu le 4 février 2015 dans la ville de Fotoko adossée à la cité nigériane de Banki, avait coûté la vie à environ 400 civils.

Selon des sources sécuritaires, Boko Haram caresse, depuis des années, le rêve d’investir cette zone, qui fait partie des portes du nord-est du Nigeria vers l’Afrique centrale, et dont il a toujours espéré faire un point de ravitaillement.

Ce retour à une activité quasi-normale est, pour le pouvoir de Yaoundé, la preuve que le terrorisme, malgré des attaques sporadiques, est en déroute dans la région de l’Extrême-Nord.

Les populations, appelées à la plus grande vigilance et à collaborer avec l’armée, seront ainsi étroitement encadrées par les forces de défense et de sécurité qui assureront également le convoyage des biens et des personnes.

Alassane Ouattara ravi de trouver Ali Bongo Ondimba en pleine forme

Le président ivoirien, Alassane Dramane Ouattara en visite de travail et d’amitié de quelques heures, mercredi à Libreville, s’est dit ravi d’avoir vu son homologue gabonais en pleine forme et l’a invité à venir dès qu’il le voudra en Côte d’Ivoire.« J’ai invité mon frère le président Ali Bongo que j’ai vu en pleine forme à venir en Côte d’Ivoire dès qu’il le souhaite », a déclaré Alassane Dramane Ouattara au terme d’un entretien avec Ali Bongo Ondimba au palais présidentiel.
 
Les   deux chefs d’Etat ont échangé sur le renforcement de la coopération bilatérale et multisectorielle entre Libreville et Abidjan, mais également sur des sujets d’intérêt commun liés, entre autres, aux questions de paix, de sécurité et de développement des sous-régions Afrique centrale et Afrique de l’ouest.
 
Cette visite est la 2ème d’un chef d’Etat en l’espace d’une semaine après celle effectuée le 7 mai dernier par le président togolais, Faure Essozimna Gnassingbe.
 
Ces derniers jours, le président gabonais que l’on dit encore convalescent suite à son accident vasculaire cérébral (AVC) a intensifié son rythme de travail. Il a reçu en audience certains ambassadeurs accrédités à Libreville lundi dernier.
 

Nouakchott solidaire de l’Arabie saoudite et des EAU face aux opérations terroristes

La Mauritanie a exprimé, mercredi, « sa pleine solidarité avec les directions et les peuples » du Royaume d’Arabie saoudite et des Emirats arabes unis face aux « opérations terroristes » qui les ont visés.Dans un communiqué de presse reçu à APA, le gouvernement mauritanien Elle a aussi promis « son appui fort et absolu à toutes les mesures prises pour faire face à tout ce qui peut constituer une menace pour la sécurité et la stabilité » de ces deux pays et de la région.

Le communiqué du ministère des Affaires étrangères et de la Coopération de la Mauritanie a indiqué que les opérations en question « se sont manifestées à travers des actes de sabotage ayant visé 4 bateaux commerciaux de différentes nationalités près des eaux territoriales des Emirats ainsi que des drones ayant pris pour cible des installations de pompage du pétrole saoudien».

Il a « dénoncé avec force et condamné avec les plus dures expressions » ces opérations qui attentent à la sécurité et à la stabilité dans « la région entière, au mouvement de la navigation internationale dans cette région et à la régularité des approvisionnements en énergie dans le monde ».

La Mauritanie est un allié solide de l’Arabie saoudite et des EAU. Elle a rompu ses relations diplomatiques avec le Qatar.

Appui logistique espagnol à la surveillance territoriale en Mauritanie

La Mauritanie a reçu un appui logistique du gouvernement espagnol destiné à la surveillance territoriale et à la lutte contre l’immigration clandestine, a-t-on constaté mardi à Nouakchott.Cet appui est composé d’un lot de véhicules 4X4 et d’un appareil de détection des documents falsifiés.

Il a été remis par l’ambassadeur d’Espagne en Mauritanie, Jesus Ignacio Santos Aguado, au secrétaire général du ministère de l’Intérieur et de la Décentralisation mauritanien, Mohamed Ould Soueidatt.

« Le présent don s’inscrit dans le cadre du partenariat sécuritaire entre Nouakchott et Madrid et qui représente un modèle du genre dans la région du Sahel depuis plus d’une décennie », a déclaré Ould Soueidatt.

Il a ajouté que le matériel fourni par l’Espagne permettra de renforcer les capacités des services de sécurité compétents en Mauritanie face aux défis de l’heure.

Selon lui, l’accord de coopération sécuritaire signé entre les deux pays en mai 2015 à Madrid représente « une base solide de partenariat efficace dans ce domaine combien sensible ».

L’ONU salue les efforts du Kenya pour la paix dans les Grands Lacs

L’Envoyé spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour la région des Grands Lacs, Huang Xia a félicité mardi le Kenya pour son engagement et son soutien en faveur du maintien de la paix et de la sécurité dans cette région.M. Xia a affirmé que le geste posé par le Kenya en tant que promoteur de la cohésion et de la coexistence entre les États d’une région va de pair avec l’engagement du pays à participer à la Conférence internationale sur les Grands Lacs (CIRGL), une organisation intergouvernementale des pays africains dont l’objectif est de promouvoir une paix et un développement durables.

L’Envoyé spécial des Nations Unies a souligné les nombreuses possibilités qui s’offrent à l’Afrique et qui sont fondamentales pour la consolidation et l’amplification des atouts de la région.

« L’accent est mis sur la consolidation de la paix et de la sécurité pour un développement inclusif, tant sur le plan politique qu’économique, pour tous les pays », a-t-il déclaré.

« Dans le cadre de la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs, les États membres ont convenu de mettre de côté leurs divergences et de se concentrer sur l’essentiel pour surmonter ces défis pour le développement de l’ensemble de la région. C’est l’engagement de tous les Etats membres de la région des Grands Lacs », a fait remarquer l’envoyé spécial onusien.

Le Kenya accueille actuellement huit ministres de la Justice et des Procureurs généraux de la région des Grands Lacs pour une conférence régionale de haut niveau sur la justice et la bonne gouvernance.

Les États membres de la CIRGL sont l’Angola, le Burundi, la République centrafricaine, la République du Congo, la République démocratique du Congo, le Kenya, l’Ouganda, le Rwanda, le Soudan du Sud, le Soudan, la République centrafricaine, la Tanzanie et la Zambie.

« L’UE attachée au respect de l’intégrité territoriale du Cameroun » (Diplomate)

Le chef de Délégation de l’Union européenne (UE) au Cameroun, Hans Peter Schadek a réitéré la position de l’UE pour le respect de l’intégrité territoriale de ce pays, avant d’exprimer sa préoccupation par rapport à la situation humanitaire et le niveau de violence dans les régions anglophones du Nord-ouest et du Sud-ouest.« L’UE est fermement attachée au respect de l’intégrité territoriale du Cameroun, de même qu’elle est foncièrement attachée aux valeurs des Droits de l’Homme et des principes démocratiques », a-t-il indiqué le diplomate européen, cité par la presse locale de ce week-end.

Selon lui, « sur ces questions, nous sommes d’ailleurs engagés dans un dialogue régulier avec les autorités camerounaises et cela fait partie de notre partenariat. C’est un dialogue ouvert et confiant ».

Au regard de la situation désastreuse qui sévit sur le terrain avec à la clé 1850 morts selon les chiffres officiels, M. Schadek a indiqué qu’à travers ce dialogue, les deux parties donnent leurs points de vue respectifs et échangent sur les voies et moyens de sortir de la situation actuelle.

Pour trouver une solution efficace et pérenne à cette crise interne, Hans Peter Schadek a estimé qu’il revient aux Camerounais eux-mêmes d’en apporter une réponse appropriée.

« Nous n’avons pas, s’agissant d’un dialogue sur la situation dans le Nord-Ouest et Sud-Ouest, de solution toute faite, à importer de l’extérieur. C’est d’abord aux Camerounais de définir les contours d’un tel dialogue et de trouver une voie de sortie de la situation actuelle ».

« Nous restons évidemment attentifs aux questions humanitaires et de droits de l’Homme dans ce contexte, et nous nous tenons prêts à être utiles, comme d’autres acteurs, en cas de besoin d’autant que nous appuyons déjà la réponse humanitaire en cours », a conclu Le chef de Délégation de l’Union européenne (UE) au Cameroun, Hans Peter Schadek.

Ouverture à Bangui de la deuxième commission mixte RCA-Cameroun

La deuxième commission mixte RCA-Cameroun a démarré ses travaux, lundi à Bangui, en présence d’une forte délégation camerounaise conduite par le ministre de la Coopération, Lejeune Mbella Mbella.Ces travaux qui durent deux jours sont axés sur le commerce, le séjour de leurs ressortissants dans les pays respectifs et la mise en œuvre des règlementations communautaires sur les taxes et autres droits fiscaux et douaniers.

La ministre centrafricaine des Affaires Etrangères, Sylvie Baïpo Temon a indiqué que l’objectif de cette réunion qui regroupe les cadres de plusieurs départements administratifs du Cameroun et de la RCA est de régler le problème de l’insécurité à leur frontière commune qui empêche la libre circulation des biens et des personnes entre ces deux pays. A cela, il faut ajouter les problèmes des études des jeunes centrafricains dans les universités et autres établissements scolaires camerounais.

C’est au Cameroun que la RCA importe et exporte la majorité de ses biens. Or, ces derniers temps, le problème de l’insécurité à leur frontière commune a poussé le Cameroun a fermé unilatéralement sa frontière avec le RCA par le corridor Bangui-Douala au niveau de Beloko coté centrafricain et Garouaboulay coté camerounais. Cette situation a eu pour conséquence une hausse des prix de produits de première nécessité en Centrafrique et la rareté de certaines denrées alimentaires.

Cette commission mixte qui s’achève ce mardi pourra arrêter des mesures susceptibles de normaliser la coopération entre ces deux États de la Communauté Économique et Monétaire des États de l’Afrique Centrale(CEMAC).

L’ONU réitère son soutien à la paix et à l’unité du Cameroun (Haut-Commissaire)

Le Haut-Commissaire aux Droits de l’Homme de l’Organisation des Nation Unies (ONU), Michelle Bachelet a déclaré que l’ONU va continuer à soutenir le Cameroun afin qu’il surmonte les crises socio-politiques qu’il connaît dans certaines régions.Résumant ce week-end les conclusions de sa visite de trois jours dans le pays, l’ancienne présidente du Chili s’est voulue rassurant : « Nous sommes aux côtés du Cameroun. Bonne chance, on est ensemble ».

Pendant son séjour, la diplomate onusienne a eu des échanges avec les autorités camerounaises et des membres de la société civile pour évaluer la situation des droits de l’Homme dans le pays.

Sa visite intervient dans un contexte marqué par la crise sociopolitique dans les régions anglophones du Nord-ouest et du Sud-ouest, en proie à des violences sécessionnistes, et par la menace terroriste de Boko Haram dans la région de l’Extrême-Nord.

En outre, le climat sociopolitique est globalement tendu, notamment suite à l’incarcération des militants du Mouvement de renaissance du Cameroun (MRC) et de son président national Maurice Kamto, candidat malheureux à la présidentielle d’octobre 2108 crédité de 14% de suffrages.

Pendant que l’on projette les élections régionales en juin et les élections législatives et municipales en septembre prochain, l’opposition dénonce « l’arbitraire » des autorités qui « interdisent systématiquement leurs manifestations contrairement au Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC, au pouvoir)».

Dans ces multiples fronts, même si le gouvernement a toujours estimé que les Forces de défense et de sécurité (FDS) se sont toujours acquittées de leurs tâches avec professionnalisme, ces dernières ont été mises à l’index par plusieurs organisations pour des violations supposées des droits de l’Homme.

Dans une déclaration datée du 6 mars 2019, le Haut-Commissaire des droits de l’Homme de l’ONU avait dénoncé des abus après avoir « noté l’approche brutale des forces de sécurité face à la crise dans les régions du Nord-ouest et du Sud-ouest, notamment la destruction d’infrastructures médicales, d’écoles et de villages entiers ».

Michelle Bachelet avait préconisé que «des mesures soient prises dès maintenant pour désamorcer la crise croissante dans le pays et empêcher que de tels actes de violence ne se répètent pas».

Mahamadou Issoufou attendu samedi à Abidjan pour une visite d’amitié et de travail

Le président nigérien Mahamadou Issoufou est attendu samedi à Abidjan pour une visite d’amitié et de travail, a appris APA vendredi soir de source officielle dans la capitale économique ivoirienne.Selon l’agenda annoncé par la présidence ivoirienne, le Chef de l’Etat ivoirien, Alassane Ouattara, accueillera son homologue nigérien samedi à 11h (heure locale et GMT) à l’aéroport international Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan Port-Bouët.

Les deux hommes auront ensuite un entretien à 12h (heure locale et GMT) à la résidence du président ivoirien sise à la Riviera-Golf, un quartier huppé à dans l’Est d’Abidjan.

La Côte d’Ivoire et le Niger entretiennent de bons rapports de coopération dans de nombreux domaines depuis plusieurs décennies.

Taiwan supprime les visas pour les ressortissants d’eSwatini

Les ressortissants d’eSwatini n’auront plus besoin de visa pour se rendre à Taiwan à partir du 1er juin 2019, suite à une dérogation annoncée par le ministère des Affaires étrangères de ce pays asiatique ce week-end, a appris APA.Selon un avis du ministère taïwanais des Affaires étrangères, les ressortissants d’eSwatini seront autorisés à séjourner à Taiwan pour une durée maximale de 90 jours sans visa.

Tout ce qu’il faut pour un voyageur est un passeport valable au moins six mois, une preuve de réservation d’hôtel et de moyens financiers suffisants ainsi que les coordonnées d’une personne de contact à Taiwan.

Le ministère a déclaré que cette initiative vise à promouvoir le tourisme et le commerce entre eSwatini et Taiwan.

Le président Museveni en visite de travail au Zimbabwe

Le président ougandais, Yoweri Museveni a entamé, vendredi, une visite de travail de deux jours au Zimbabwe, où il rencontrera son homologue Emmerson Mnangagwa et inaugurera officiellement la première exposition commerciale du pays.Museveni devrait présider ce vendredi l’ouverture officielle de la 60e Foire commerciale internationale du Zimbabwe (ZITF) dans la deuxième plus grande ville du pays, Bulawayo.

La ZITF a démarré lundi et se déroule sous le thème : « Propager la croissance industrielle par le commerce et l’investissement ».

La Foire a attiré des participants de 16 pays notamment l’Afrique du Sud, l’Allemagne, le Belarus, le Botswana, l’Émirats arabes unis, l’Éthiopie, les États-Unis, le Japon, le Kenya, la Malaisie, le Malawi, l’île Maurice, le Mozambique, la Namibie, le Nigéria, la Zambie.

Alpha Condé souhaite « un jeu politique pacifié » en Côte d’Ivoire

Le chef de l’Etat guinéen, Alpha Condé en visite en Côte d’Ivoire a souhaité jeudi, « que le jeu politique soit pacifié » dans ce pays insistant sur le dialogue entre les acteurs politiques.Alpha Condé s’exprimait au terme d’un entretien avec le  président ivoirien, Alassane Ouattara, dans le cadre de sa visite de travail et d’amitié de  72 heures qu’il a entamée, jeudi soir à Abidjan.

« Je souhaite la paix et la concorde. Que le jeu politique soit pacifié que les Ivoiriens se donnent la main », a invité Pr Alpha Condé. L’hôte ivoirien a la ferme conviction qu’on « ne peut pas développer le pays si on consacre une partie du budget à acheter des armes ».

« J’espère qu’avec l’amnistie (en août dernier) que vous avez faite que la Côte d’Ivoire  retrouve le  dialogue, que les  différentes forces puissent se mettre autour de la table pour un dialogue franc », a insisté le Président Condé qui a salué les performances de la Côte d’Ivoire après la grande crise  qu’elle a connue.

« Cette guerre a été une très grande épreuve » , a  regretté Pr Alpha Condé. L’hôte ivoirien a par ailleurs insisté sur la collaboration entre les différents pays de l’Afrique de l’ouest pour faire face aux problèmes sécuritaires notamment le terrorisme.

Pour lui, « nous devons faire très attention au développement du terrorisme, le problème  de sécurité est extrêmement important ». Le chef de l’Etat ivoirien,  Alassane Ouattara pour sa part a souhaité une intensification des relations entre les deux pays frontaliers de la zone ouest-africaine.

A en croire, le chef de l’exécutif ivoirien les échanges actuels «  ne reflètent pas le potentiel de nos deux pays ». Les échanges commerciaux  sont caractérisés par la prédominance des exportations ivoiriennes en direction de la Guinée pour des importations pratiquement nulles oscillant entre 0 ,00 et 0,01%.

Les exportations ivoiriennes vers la Guinée ont connu une très forte hausse en 2017, passant de 30,042 milliards FCFA en 2016 à plus de 68, 291 milliards FCFA avant de chuter à nouveau pour se chiffrer à 31,798 milliards en 2018.

Dix millions de dollars du Koweït pour des projets de développement en Mauritanie

La Mauritanie a obtenu du Koweït un financement global de 10,5 millions de dollars US pour des projets de développement, rapporte jeudi l’Agence mauritanienne d’information (AMI, publique).Il s’agit d’abord d’une enveloppe de 3 millions de dinars koweitiens (9,8 millions de dollars US) destinée à un projet d’eau potable et de développement des oasis dans les zones rurales, a précisé l’AMI.

Ce financement permettra de renforcer les efforts déployés en matière de lutte contre la pauvreté et le chômage dans les zones ciblées, d’améliorer le revenu des agriculteurs et de fixer les populations dans leurs terroirs.

L’autre financement, d’un montant de 750.000 dollars US, sera utilisé pour les études préparatoires de projets hydrauliques, d’assainissement, de décentralisation et de développement dans des zones de l’est mauritanien.

Deux conventions relatives à ces financements ont été signées jeudi à Koweït-city par le ministre mauritanien de l’Economie et des Finances, Moctar Ould Diay, et le directeur général, président du conseil d’administration du Fonds arabe pour le développement économique et social (FADES), Abdellatif Youssef Al-Hamd.

La signature est intervenue en marge des assises annuelles des institutions financières arabes qui se tiennent au Koweït.

Arrivée à Abidjan du président guinéen Alpha Condé pour une visite de 72h

Le chef de l’Etat de la Guinée Conakry, Pr Alpha Condé est arrivé, jeudi après-midi à Abidjan, pour une visite de travail et d’amitié de 72 heures en Côte d’Ivoire, a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.C’est aux environs de 15h25 (heure locale et Gmt) que l’avion transportant Alpha Condé s’est posé à l’aéroport international Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan où le président guinéen a été accueilli par son homologue ivoirien, Alassane Ouattara qui avait à ses côtés plusieurs ministres.

L’exécution  des hymnes de la Guinée et de la Côte d’Ivoire et les honneurs militaires ont marqué l’accueil d’Alpha Condé dans la capitale économique ivoirienne. Plusieurs ressortissants de la Guinée  vivant en Côte d’Ivoire ont effectué le déplacement à l’aéroport pour accueillir leur président.

L’agenda de cette visite prévoit une déclaration conjointe des deux présidents  en début de soirée. Selon le ministère ivoirien des affaires étrangères,  les relations diplomatiques entre ces deux pays voisins de l’Afrique de l’Ouest datent du 21 mars 1961.

Plusieurs accords de coopération ont été par la suite signés. Ils sont relatifs entre autres à la matérialisation de la frontière, à la commission mixte, au Traité d’amitié et de coopération, au bon voisinage.

Les échanges commerciaux  sont caractérisés par la prédominance des exportations ivoiriennes en direction de la Guinée pour des importations pratiquement nulles oscillant entre 0 ,00 et 0,01%.

Les exportations ivoiriennes vers la Guinée ont connu une très forte hausse en 2017, passant de 30,042 milliards en 2016 à plus de 68, 291 milliards FCFA  avant de chuter à nouveau pour se chiffrer à 31,798 milliards en 2018.

Les principaux produits exportés par la Côte d’Ivoire sont les huiles essentielles, oléagineux, les produits pétroliers, les papiers et cartons, les ciments. Les poissons et produits d’origine animale sont les principaux produits importés par la Côte d’Ivoire.

Le Rwanda et le Qatar signent plusieurs accords bilatéraux

L’Emir du Qatar, Cheikh Tamim bin Hamad Al Thani, a conclu mardi une visite de trois jours au Rwanda.Au cours de la visite, le Rwanda et le Qatar ont signé quatre accords de coopération concernant quatre secteurs, à savoir la culture, le sport, le tourisme et les événements d’affaires, l’aviation et la logistique.

Cette visite fait suite à celle du président rwandais, Paul Kagamé au Qatar en novembre 2018, lors de laquelle les deux pays avaient signé une série d’accords sur l’accélération de la coopération économique.

En mars de cette 2019, le Vice-Premier ministre qatari, Cheikh Mohamed bin Abdulrahman Al Thani a rendu une visite de courtoisie à son homologue rwandais et leurs discussions ont porté sur la meilleure manière de renforcer la coopération bilatérale.

La chancelière allemande Angela Merkel attendue à Ouagadougou, le 1er mai

La Chancelière allemande, Angela Merkel va effectuer les 1er et 2 mai 2019 une visite d’amitié et de travail à Ouagadougou, a annoncé mardi, la présidence du Faso dans un communiqué de presse.Selon le communiqué de la Direction de la communication de la présidence du Faso, «au cours de ce séjour, elle (Angela Merkel) aura une rencontre bilatérale avec le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, avant de participer à un sommet extraordinaire du G5 Sahel».

Le texte rappelle qu’il s’agit de la toute première visite d’un chancelier allemand au Burkina Faso, précisant que le séjour d’Angela Merkel participe du renforcement de la coopération entre Ouagadougou et Berlin.

«Cette coopération date du début des indépendances (1961) et se concentre aujourd’hui sur l’agriculture et la gestion des ressources naturelles, l’hydraulique urbaine et rurale, la décentralisation et le développement local, et enfin le genre comme domaines d’interventions prioritaires», note le document.

Il ajoute qu’au cours du sommet extraordinaire du G5 Sahel, la chancelière allemande aura une séance de travail avec les cinq chefs d’Etat de l’organisation sur la question de la lutte contre le terrorisme, et l’opérationnalisation de la force conjointe.

«Les échanges vont également porter sur la problématique du développement dans les pays du G5, qui affichent l’ambition de faire du Sahel un espace intégré de développement et de sécurité», indique le communiqué de presse.

Le président Kaboré assure depuis le 5 février dernier la présidence du G5 Sahel. Il a été déjà reçu à Berlin deux reprises par la chancelière allemande, respectivement en mars 2017 et en février 2019.

Christophe Guilhou, nouvel ambassadeur de France au Cameroun

Christophe Guilhou, 56 ans, diplômé de sciences politiques et de l’Institut des langues et civilisations orientales, est le nouvel ambassadeur de France au Cameroun, a appris APA mardi de source diplomatique.En poste à Djibouti depuis 2016, il remplace Gilles Thibault, arrivé au terme de son mandat de trois ans à Yaoundé.

Avant Djibouti, M. Ghilhou a été, entre autres, numéro 2 de la représentation de son pays aux Émirats arabes unis et en Syrie, conseiller diplomatique du ministre de la Santé, fonctionnaire en charge des questions économiques aux Nations Unies, conseiller du ministre des Affaires étrangères, consul général à Boston (États-Unis), puis directeur de la paix, de la démocratie et des droits de l’homme à l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF).

Selon les dernières estimations de l’Institut national de la statistique (INS), la France, par ailleurs partenaire multisectoriel, était le 4ème client du Cameroun en 2018 avec 6,3% des exportations, derrière la Chine (23,9%), l’Italie (14,7%) et les Pays Bas (6,4%).

Dans l’autre sens, elle se classe au second rang des importations du Cameroun avec 8,3%, derrière la Chine (18,5%) mais devant le Nigeria (5,6%) et les Pays-Bas (4,8%).