Covid-19: la reprise dans les écoles au Sénégal (Tribune)

Un ancien Inspecteur général de l’éducation nationale partage une opinion éclairée sur le redémarrage imminent des enseignements qui fait couler beaucoup d’encre au Sénégal.Depuis près de deux mois, les établissements scolaires et universitaires sont fermés à cause de la pandémie du coronavirus. Leur réouverture prévue à partir du 2 juin prochain (re)met à pied d’œuvre les ministères de l’Éducation nationale, de l’Enseignement technique et de la formation professionnelle et celui de l’Enseignement supérieur. D’après le communiqué du Conseil des ministres du 6 mai courant, ils vont incessamment ouvrir des consultations avec les acteurs de leurs secteurs respectifs pour définir le protocole de la reprise dans les conditions qui respectent les consignes sanitaires imposées par la crise.

La question fait apparaître au sein de l’opinion un clivage entre les partisans de la réouverture d’une part et de l’autre les sceptiques. Car en réalité il n’existe pas d’esprits opposés à la décision gouvernementale dans la mesure où l’année académique a été interrompue juste après le premier semestre. Il en reste un autre qu’il faut bien remplir pour la validation du tout.

Les raisons et le schéma de la reprise

Quel que soit le retard accusé, un redémarrage vaut mieux qu’une année invalidée ou une année blanche. De tels accidents laissent sur la scolarité des élèves et des étudiants une empreinte indésirable comme une peine sur un casier judiciaire.

Le blocage du système éducatif présente l’inconvénient soit d’empêcher le recrutement de nouveaux élèves – qui se verraient ainsi privés d’un droit – et les transitions entre les cycles, soit de créer une surpopulation dans les établissements à la rentrée suivant l’année blanche ou invalidée. Dans un tel cas de figure, les élèves et surtout les étudiants devant se rendre à l’étranger pourraient repousser leur projet de mobilité d’un an.

Les incidences budgétaires et financières d’une annulation ne sont pas des moindres. Déjà un malaise se ressent dans l’enseignement privé où des retards de paiement de salaires et des manques à gagner par les établissements sont portés à l’attention de l’opinion. Les enseignants fonctionnaires qui y trouvaient un moyen d’améliorer leurs fins de mois assistent impuissants au gel de leurs vacations. Si la fermeture persistait plus longuement ne pourraient-ils pas eux également percevoir que les 70% de leurs rémunérations mensuelles du fait d’une éventuelle baisse dans les recettes de l’État consécutive à une prolongation de la crise ?

En raison du risque sanitaire, le déconfinement du système éducatif implique la prudence. Elle apparaît dans le scénario de la reprise qui doit être selon le gouvernement non immédiate et graduelle à l’échéance. Les classes d’examen démarreront le processus. Elles seront suivies des autres ; une autonomie étant reconnue aux universités pour convenir du remodelage de leur calendrier au titre du second semestre de l’année encore en cours.

Les craintes et les incertitudes

Si l’on compare le plan de retour dans les classes au Sénégal et dans d’autres pays francophones ayant été contraints par le Covid-19 de fermer leurs écoles en mars dernier, des points communs mais aussi des différences notables peuvent être repérés.

Partout on procède ou on envisage de le faire avec prudence d’autant que de la maladie et de son évolution on ne sait au fond que très peu de choses. Y compris le dessin des courbes d’évolution : un pic ou deux ? Aplatissement après le pic ou suite en dents de scie ? La seule certitude est l’incertitude des prévisions qui oblige les gouvernements à naviguer à vue.

Au Canada, la reprise est annoncée pour cette semaine. En France, elle aura lieu le 11 mai prochain. Dans les deux cas, la mesure touche en premier lieu les plus petits, à savoir les crèches et les écoles élémentaires. Il en a été ainsi convenu à partir du postulat selon lequel le coronavirus affecte de manière bénigne les enfants. Il n’en demeure pas moins que les jeunes sujets asymptomatiques sont des vecteurs potentiels de transmission. Et déjà à Montréal, dans certaines crèches, sont observés des cas inquiétants de contagion entre les enfants. D’où le choix laissé aux parents soit de retourner leurs enfants en classe soit de les retenir à la maison pour y poursuivre les apprentissages. Mais ils ne sont pas mis en vacances. Il faut attendre les retours d’expérience pour juger de la viabilité d’un tel palliatif.

De l’interprétation des décisions et déclarations rendues publiques au Sénégal, il ressort que la reprise a pour finalité d’empêcher l’invalidation de l’année académique entamée. C’est le sens de la priorité accordée aux classes d’examen (CM2, troisièmes, terminales). Par rapport à la pandémie, cette option est probablement sous-tendue par une hypothèse optimiste voulant que les catégories d’âge concernées soient aptes à se conformer aux gestes barrières et aux critères de distance que les enfants moins âgés. Quoiqu’il en soit, il sera indispensable de recomposer les effectifs des classes en petits groupes ; ce qui occasionnera au moins des dépassements de charges horaires pour les enseignants.

C’est à ce genre d’équation à plusieurs inconnues que les acteurs de l’enseignement supérieur vont se confronter. On sait que les résidences universitaires dépassent largement leurs capacités d’accueil autant du point de vue du logement que de la restauration. En outre, les niveaux de formation correspondant à la licence sont presque partout en situation de sureffectif. Les autorités et les personnels enseignants ne diront pas le contraire.

La gestion de cette situation exceptionnelle due aux incertitudes qui pèsent sur le court terme et obstruent l’horizon ne peut consister en la reprise à l’identique de recettes vues dans le passé. Il va falloir innover et l’aborder dans un esprit d’ouverture à la hauteur des défis à adresser par la Nation. Pour le moins, il faudra faire montre de patriotisme – si le mot n’est pas galvaudé – afin non seulement de trouver les consensus nécessaires, mais aussi d’accepter ex-ante que les plans élaborés de manière inclusive soient susceptibles de réajustements tout aussi indispensables. L’ennemi insaisissable auquel a été déclarée la guerre y contraint.

Lat Soucabé Mbow, Professeur des universités.

Bénin : reprise partielle des cours lundi prochain

Après plus d’un mois d’arrêt des cours au Bénin, le gouvernement a approuvé mercredi en Conseil des ministres les modalités de leur reprise à partir du lundi 11 mai, pour les étudiants et certains élèves.La date avait déjà été annoncée la semaine dernière par le ministre de l’Economie et des Finances. L’école et l’université sont à l’arrêt depuis le 30 mars, une mesure prise par les autorités du pays pour freiner la circulation du Covid-19.

Ainsi les élèves de CM2, les collégiens et les lycéens sont les principaux concernés par la reprise du 11 mai.

Les étudiants suivront, eux, les cours en ligne via une plateforme, parce que les amphithéâtres resteront fermés. Une plateforme dont l’accès est gratuit aux étudiants a été mise en place pour que les enseignants y publient leurs cours, précise le Conseil, cité par des sites locaux.

Pour les écoliers du CI au CM1, leur retour en classe est prévu du 10 août au 4 septembre et leurs évaluations se feront du 7 au 11 septembre. Les maternelles et garderies resteront, elles, fermées jusqu’à la rentrée du 28 septembre.

Par ailleurs, le port obligatoire de masque pour tous les usagers et le dépistage systématique et progressif des enseignants, du personnel administratif et de service, sont parmi les mesures à observer avant la reprise.

En outre, le Conseil a décidé de lever le cordon sanitaire qui isole certaines villes à risque pour empêcher la propagation du virus sur le territoire national. Ainsi à compter du 11 mai, tous les check-points autour des 16 villes isolées depuis le 30 mars vont sauter.

Les Béninois pourront dès lors aller partout sans avoir besoin de la dérogation des préfets, bien que les mesures barrières resteront en vigueur.

Le Bénin a déclaré jusque-là 96 cas positifs à la pandémie du Covid-19, dont 50 guéris et deux décès.

Covid-19: les cours reprennent au Burkina à partir du 11 mai

Les cours reprennent dans les écoles du Burkina Faso à partir du lundi 11 mai 2020, avec les classes d’examen, a appris APA mardi auprès du gouvernemental.Le texte signé par le ministre de la Communication, Porte-parole du gouvernement, renseigne que sur instruction du président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, la reprise des activités administratives et pédagogiques est arrêtée selon un calendrier.

Il précise que pour le ministère de l’Education nationale, de l’Alphabétisation et de la Promotion des langues nationales, la reprise administrative est fixée pour le lundi 4 mai 2020.

«Les activités pédagogiques pour les élèves en classe d’examen (CM2, Troisième, Dernière année CAP, dernière année BEP et terminale) reprendront progressivement le lundi 11 mai 2020 », note le communiqué.

Le même texte informe que les élèves des classes intermédiaires reprendront progressivement le lundi 25 mai 2020, tandis qu’au niveau du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation, la reprise progressive des activités pédagogiques dans les institutions d’enseignement supérieur est fixée au lundi 11 mai 2020.

Quant aux structures de formation professionnelle, «la reprise progressive des activités de formation professionnelle est fixée au lundi 11 mai 2020».

«Une circulaire administrative indiquera pour chacun des ordres d’enseignement et de formation, le chronogramme précis de reprise des cours», indique le communiqué.

Fermées depuis la mi-mars 2020 à cause la pandémie à coronavirus, les écoles burkinabè devraient rouvrir initialement à partir de ce mardi 28 avril.

Le Burkina Faso qui a enregistré ses deux premiers cas positifs de Covid-19 le 9 mars 2020, compte à la date du 26 avril 2020, 635 cas positifs, avec 469 guérisons, 124 cas actifs et 43 décès.

Coronavirus: 12 millions de masques pour les écoles burkinabé

Le gouvernement burkinabè compte mettre à la disposition de l’ensemble des élèves, des enseignants et du personnel éducatif, 12 millions de masques pour lutter contre la propagation du coronavirus (Covid-19), a appris APA samedi auprès du ministère de l’Education.Selon le ministre de l’Education nationale et de la Promotion des Langues locales, Stanislas Ouaro, le gouvernement  compte rouvrir les établissements pour sauvegarder l’année scolaire en cours. 

«Douze millions de masques sont en train d’être confectionnés. Chaque élève recevra deux masques lavables et utilisables de même que les enseignants», a déclaré le ministre Ouaro au cours d’un point de presse.

Il a expliqué que la réouverture des établissements dans les localités ayant connu des cas de coronavirus sera conditionnée par le nettoyage et la désinfection desdits établissements scolaires. 

A en croire Stanislas Ouaro, en plus des masques, l’ensemble des structures éducatives sera doté de savons pour assurer le lavage des mains.

Le gouvernement, lors du conseil des ministres du 9 avril 2020, a fixé la date de réouverture des établissements scolaires et universitaires au 28 avril.

Le Burkina Faso qui a enregistré ses deux premiers cas positifs de Covid-19 le 9 mars 2020, compte à la date du 24 avril 2020, 629 cas positifs, avec 425 guérisons, 163 patients sous traitement et 41 décès.

Coronavirus/Enseignement à distance: un média ivoirien apporte son expertise aux universités

Au regard des contraintes liées au Covid-19, empêchant pour l’heure les rassemblements de masse, l’agence de presse ivoirienne Alerte Info (privée), a décidé d’apporter son expertise aux universités et grandes écoles via une plateforme numérique d’enseignement à distance.Accessible via internet sur tous les supports (ordinateurs, tablettes, smartphones), cette interface a été conçue selon les standards internationaux, tout en étant adaptée aux réalités des pays africains comme la Côte d’Ivoire, indique l’agence dans un communiqué publié jeudi. 

Cette plate-forme dispose également d’un outil de messagerie pour des notifications individuelles ou groupées, diffusées par SMS, avec en expéditeur le nom de l’institut, notamment mis au point par un pool de développeurs de l’entreprise de presse qui offre des solutions numériques.  

« C’est une innovation qui répond parfaitement au besoin actuel des universités et grandes écoles, c’est-à-dire achever leurs programmes, faire les examens et proclamer les résultats ; en somme, sauver l’année académique en dépit de la pandémie du Covid-19 », explique le fondateur de l’agence de presse, Dr David Youant.

« En plus d’être intuitive – donc très facile à utiliser – aussi bien par les étudiants que les enseignants, cette application peut être installée aux normes et couleurs de n’importe quelle grande école ou université, puis déployée en moins d’une semaine », assure Dr Youant, un journaliste émérite. 

Les innovations dans les TIC, depuis 2006 (14 ans), ont valu à cette agence le Prix d’excellence 2019 pour le développement des médias. Le groupe a par ailleurs orienté ses activités dans le domaine du génie informatique, en créant en son sein un département qui y est entièrement dédié.

Dans ce contexte, l’entreprise a développé en 2019 un établissement d’enseignement supérieur virtuel doté de salles de classes, d’une comptabilité chargée de collecter les frais de scolarité par mobile money ou carte bancaire Visa, d’une administration, d’une bibliothèque, entre autres.

Outre ce logiciel de cours en ligne, le groupe a développé pour les mairies un site internet, en vue de dématérialiser les services de demandes de documents administratifs, en l’occurrence les extraits de naissance, certificats de mariage, déclarations de décès, autorisations parentales…

Hormis la demande, l’usager peut effectuer l’achat du timbre en toute sécurité par mobile money ou carte bancaire Visa, puis se faire livrer le document physique dans un délai de deux à trois jours, sur le territoire ivoirien, souligne le communiqué. 

Pour casser la chaîne de propagation du Covid-19, les autorités ivoiriennes encouragent le télétravail et l’enseignement à distance. Cette plate-forme d’enseignement à distance vise à éviter aux établissements une éventuelle année blanche à cause de la pandémie du coronavirus.

Fondée en octobre 2006 par Dr David Youant, l’agence de presse privée Alerte Info est la première en Côte d’Ivoire et en Afrique, spécialisée dans la production et la diffusion de l’actualité par SMS, sur le web et application mobile pour smartphones.

Le génie du groupe dans le numérique a enregistré une récompense en mars 2016 à Paris avec le 2è Prix OIF de l’Innovation dans les médias. Cette distinction a forgé l’agence dans le développement des solutions numériques.

Basée à Abidjan, l’agence a ouvert des succursales dans cinq autres pays d’Afrique: au Burkina Faso (2009), Cameroun (2010) et Mali (2014), après la suspension de ses activités au Sénégal fin 2018 et la fermeture de sa représentation du Bénin en 2011.

Journaliste depuis 20 ans, dont six à l’Agence France-Presse (AFP), Dr David Youant est enseignant-chercheur à l’école de journalisme de l’Institut des sciences et techniques de la communication (ISTC Polytechnique), à Abidjan.

Côte d’Ivoire/Covid-19: les activités du Projet C2D Education-Formation «ne sont pas à l’arrêt total» (coordonnateur)

En dépit de la crise sanitaire du Covid-19, les activités du Projet du Contrat de désendettement et de développement (Projet C2D) Éducation-Formation « ne sont pas à l’arrêt total », assure son coordonnateur Bacary Kamara, dans un entretien de presse.« Nous nous sommes réorganisés pour la continuité de nos activités dans le respect des mesures barrières », a déclaré M. Kamara Bacary, coordonnateur du Projet C2D Education-Formation, mis en place dans le cadre de la coopération entre la France et la Côte d’Ivoire. 

La pandémie à coronavirus a ralenti tous les secteurs d’activité en Côte d’Ivoire. Le secteur Education-Formation n’est pas en reste. Selon M. Kamara, « les activités ne sont pas à l’arrêt total » , car le Projet C2D en son volet Education-Formation se poursuit.   

Fin février 2020, le Premier ministre ivoirien et l’Ambassadeur de France en Côte d’Ivoire,  ont lancé les marchés de construction de 60 collèges de proximité dans le cadre de la phase 2 du C2D, qui devrait permettre de renforcer les établissements scolaires du pays. 

M. Kamara a fait savoir que « quatre marchés de construction des 60 premiers collèges de proximité du C2D 2 ont été effectivement signés avec trois entreprises », ajoutant que la prochaine phase après celle de la signature des marchés concernera l’exécution des travaux sur chaque site. 

De ce fait, dira-t-il, « une organisation est en cours de finalisation pour assurer le suivi et le contrôle des travaux avec le Bureau national d’études techniques et de développement (BNETD) comme maître d’œuvre principal appuyé par les ingénieurs et techniciens de l’unité de coordination du Projet C2D Education-Formation ».    

Concernant les activités pour l’Enseignement technique, la Formation professionnelle et l’Enseignement supérieur, il a relevé que la mise en œuvre de celles-ci se poursuit en dépit de la crise sanitaire. 

« Seules les activités nécessitant des déplacements sur le terrain sont quelque peu perturbées, surtout celles nécessitant l’intervention d’experts venant de l’étranger », a-t-il poursuivi. 

« Pour assurer la continuité de fonctionnement de l’UCP et en tant que premier responsable, j’ai réorganisé les différentes équipes en privilégiant le télétravail couplé avec une permanence assurée par une équipe très réduite », a-t-il souligné.  

Toutefois, une sensibilisation de tout le personnel a été faite sur le respect stricte des mesures barrières élémentaires indiquées par nos autorités, a fait observer M. Kamara Bacary, coordonnateur du Projet C2D Education-Formation. 

 

Côte d’Ivoire/Covid-19: les activités du Projet C2D Education-Formation «ne sont pas à l’arrêt total» (coordonnateur)

En dépit de la crise sanitaire du Covid-19, les activités du Projet du Contrat de désendettement et de développement (Projet C2D) Éducation-Formation « ne sont pas à l’arrêt total », assure son coordonnateur Bacary Kamara, dans un entretien de presse.« Nous nous sommes réorganisés pour la continuité de nos activités dans le respect des mesures barrières », a déclaré M. Kamara Bacary, coordonnateur du Projet C2D Education-Formation, mis en place dans le cadre de la coopération entre la France et la Côte d’Ivoire. 

La pandémie à coronavirus a ralenti tous les secteurs d’activité en Côte d’Ivoire. Le secteur Education-Formation n’est pas en reste. Selon M. Kamara, « les activités ne sont pas à l’arrêt total » , car le Projet C2D en son volet Education-Formation se poursuit.   

Fin février 2020, le Premier ministre ivoirien et l’Ambassadeur de France en Côte d’Ivoire,  ont lancé les marchés de construction de 60 collèges de proximité dans le cadre de la phase 2 du C2D, qui devrait permettre de renforcer les établissements scolaires du pays. 

M. Kamara a fait savoir que « quatre marchés de construction des 60 premiers collèges de proximité du C2D 2 ont été effectivement signés avec trois entreprises », ajoutant que la prochaine phase après celle de la signature des marchés concernera l’exécution des travaux sur chaque site. 

De ce fait, dira-t-il, « une organisation est en cours de finalisation pour assurer le suivi et le contrôle des travaux avec le Bureau national d’études techniques et de développement (BNETD) comme maître d’œuvre principal appuyé par les ingénieurs et techniciens de l’unité de coordination du Projet C2D Education-Formation ».    

Concernant les activités pour l’Enseignement technique, la Formation professionnelle et l’Enseignement supérieur, il a relevé que la mise en œuvre de celles-ci se poursuit en dépit de la crise sanitaire. 

« Seules les activités nécessitant des déplacements sur le terrain sont quelque peu perturbées, surtout celles nécessitant l’intervention d’experts venant de l’étranger », a-t-il poursuivi. 

« Pour assurer la continuité de fonctionnement de l’UCP et en tant que premier responsable, j’ai réorganisé les différentes équipes en privilégiant le télétravail couplé avec une permanence assurée par une équipe très réduite », a-t-il souligné.  

Toutefois, une sensibilisation de tout le personnel a été faite sur le respect stricte des mesures barrières élémentaires indiquées par nos autorités, a fait observer M. Kamara Bacary, coordonnateur du Projet C2D Education-Formation. 

 

Huawei Technologies offre du matériel informatique pour les cours à distance en Côte d’Ivoire

Le géant chinois des technologies Huawei Technologies a offert du matériel informatique au Centre de promotion des nouvelles technologies et de la communication (CPNTIC) pour booster la maintenance de la plateforme d’enseignement en ligne (cours à distance) du secrétariat d’État chargé de l’enseignement technique et de la formation professionnelle.Selon une note d’information transmise dimanche à APA, des produits hygiéniques composés de 2000 cache-nez pour lutter contre le Coronavirus ont  également été offerts par la société chinoise. Yvon Serge Kragbé, le directeur du CPNTIC qui a réceptionné ce don au nom de la ministre de l’Education nationale, de l’enseignement technique et de la formation professionnelle, Kandia Camara et du secrétaire d’État chargé de l’Enseignement technique et de la formation professionnelle, Dr Brice Kouassi, a dit sa gratitude au donateur estimant que cette démarche vient répondre à l’appel des autorités ivoiriennes qui est de renforcer les capacités des apprenants par l’intensification des formations en ligne.

Le directeur commercial de Huawei Technologies Côte d’Ivoire Armand Pierre Noudegbessi a pour sa part souligné que ce don a le double but de stopper la propagation du Covid-19 et booster la maintenance de la plateforme des cours à distance.

A l’instar du ministère de l’éducation nationale, le secrétariat d’Etat chargé de l’enseignement technique et de la formation professionnelle a lancé une plateforme d’enseignement en ligne (www.maformationenligne.cpntic.ci) destinée à assurer la continuité des cours des apprenants de cet ordre d’enseignement pendant cette période d’auto-confinement du fait de la maladie à Covid-19.

Afin de casser la chaîne de transmission du Covid-19 en Côte d’Ivoire, le gouvernement ivoirien a décidé depuis le 16 mars dernier et ce, jusqu’au 17 mai prochain, de la fermeture de tous les établissements préscolaires, primaires, secondaires et supérieures du pays.

Lancement à Abidjan de «Alerte Covid-19 » pour assurer la continuité pédagogique dans l’enseignement technique

Le secrétariat d’État ivoirien chargé de l’enseignement technique et de la formation professionnelle a lancé «Alerte Covid-19», une plateforme qui permettra aux acteurs de ce système éducatif de s’informer sur le Covid-19 et d’assurer la continuité pédagogique.« Le Plan dit Alerte Covid-19 a été lancé par le secrétaire d’État, Dr Brice Kouassi dans le but d’informer nos apprenants sur cette pandémie. Mais au-delà de cela, c’est de soutenir la formation par l’enseignement à distance puisque cela permet à nos enfants de rester à la maison et de continuer à apprendre», a expliqué Nangalourou Tuo, le directeur des apprentissages  et de l’insertion professionnelle.

M. Tuo s’exprimait, samedi, au cours d’un échange avec des journalistes ivoiriens regroupés dans un groupe whatsapp dénommé «Confrères Journalistes » de Côte d’Ivoire pour mieux appréhender le Programme d’éducation numérique et télévisuelle lancé en Côte d’Ivoire en vue d’assurer la continuité de l’école dans le pays où depuis le 16 mars 2020, les établissements scolaires ont été fermés dans le cadre de la  lutter contre la propagation de la maladie à Coronavirus (Covid-19).

Selon lui, il est  question à travers cette plateforme d’informer et de communiquer avec l’ensemble des acteurs sur des dispositions qui sont prises et en même temps assurer la continuité pédagogique. 

«L’ensemble des élèves peuvent se connecter sur la plateforme (www.maformationenligne.cpntic.ci)  qui permet aussi bien de se préserver contre le Covid-19 mais également continuer leurs apprentissages sur les ressources éducatives numériques qu’on met à leur disposition», a insisté M. Tuo. 

De son côté, Yvan Serge Kragbé, le directeur du Centre de promotion des nouvelles technologies de l’information et de la communication (CPNTIC) de ce Secrétariat d’Etat a insisté sur la nécessité de garder la formation en ligne comme une « option et une alternative » même après la pandémie du Covid-19, invitant les apprenants à se rendre sur les sites de cours en ligne pour continuer à s’instruire. 

Depuis le 16 mars dernier, les autorités ivoiriennes ont annoncé la fermeture des établissements d’enseignement préscolaires, primaires, secondaires et supérieures pour une période de 30 jours pour lutter contre la propagation de la maladie à Coronavirus dans le pays.  Le mercredi dernier,  cette décision de fermeture des écoles a été prorogée jusqu’au 17 mai prochain.

Pour maintenir le niveau scolaire des élèves avec cette mesure de fermeture des écoles, le ministère ivoirien de l’éducation nationale, de l’enseignement technique et de la formation professionnelle et le secrétariat d’État chargé de l’enseignement technique et de la formation professionnelle ont institué l’éducation à distance avec des cours diffusés sur les antennes de la télévision nationale, à la radio et en ligne.

Covid-19: l’horizon assombri des enseignants du privé au Togo

Dans ce petit pays du Golfe de Guinée, la suspension brutale des cours dans les écoles du fait du coronavirus a précipité les enseignants des établissements privés sur un chemin de croix. Reportage.Au Togo, contrairement à d’autres pays, l’école privée ne bénéficie pas de subventions de l’Etat. Les établissements ne vivent que des frais de scolarité. « C’est avec ça qu’on paye les enseignants. Mais depuis fin mars, nous sommes à la maison. Comment allons-nous survivre », se demande Vincent Dossou.

Le désarroi se lit sur le visage de cet instituteur à Aube-Lumière, une école privée de Lomé, la capitale. Son calvaire, c’est le nouveau coronavirus qui l’a charrié. « Acheter même à crédit, c’est un problème. Quelle garantie avons-nous ? C’est difficile de joindre les deux bouts actuellement », avoue cet enseignant qui tient le coup grâce à l’aide de quelques proches et amis.

Tous ses collègues ne sont pas logés à la même enseigne. Les plus chanceux, largement minoritaires, ont perçu leur salaire avant l’arrêt des cours. Pour les autres, c’est une lutte quotidienne pour remonter la pente.

« L’enseignant est un chef de famille qui doit assumer son rôle. En plus, certains ont un loyer à honorer », se lamente M. Dossou.

Dépassé par cette situation inédite, le corps enseignant tire la sonnette d’alarme. « Nous n’avons plus de nouvelles de nos employeurs. Les salaires de mars sont impayés. On n’a plus rien pour subvenir aux besoins de nos familles. L’heure est grave. On risque de mourir de faim et non pas du Covid-19 », avertit Stéphane De Souza, Coordonnateur général du bureau provisoire des enseignants du privé.

Tant bien que mal, des couples essaient de surmonter ces moments difficiles avec une bonne dose d’entraide. « Je remercie ma femme. Pendant tout ce temps, c’est elle qui supporte les charges de la maison », avoue Gilles Kossi Kanabo, professeur de français et d’histoire-géographie dans la capitale.

Ces enseignants comprennent que la fermeture des écoles concourt à un meilleur résultat dans le combat acharné contre l’épidémie. À ce jour, le Togo a déclaré 83 cas dont 5 mortels. « Les écoles sont des lieux de regroupement. Cette mesure est primordiale dans la prévention », admet M. Kanabo. Toutefois, l’enseignant déplore « la lenteur des autorités dans la mise en œuvre des mesures d’accompagnement ».

La patience se rétrécit dans les rangs des enseignants du privé qui dénoncent une « injustice » puisque que le gouvernement a élaboré un programme de soutien en faveur notamment des conducteurs de moto-taxis, des artisans et des marchands ambulants. « Nous ne gagnons pas grand-chose, tout comme nos frères qui conduisent des moto-taxis. Nous sommes délaissés et oubliés. Nous ne savons plus à quel saint nous vouer », fulmine Stéphane.

Une précarité mise à nu

Le coronavirus n’est pas à l’origine des maux des enseignants. Il n’a fait que les exacerber. Au fond, c’est la rémunération de ce métier au Togo qui laisse à désirer. « L’enseignant du privé ne peut pas vivre de son salaire. C’est un salaire de misère », peste Kanabo.

Leurs émoluments sont calculés sur la base du Salaire minimum interprofessionnel garanti (Smig) dans ce pays. Ainsi, les salaires sont compris entre 35.000 et 50.000 F CFA.

Directeur du complexe scolaire Georges-Mémorial, Komi Elikplim Tsomdjo indique qu’en temps normal, « les enseignants du privé sont souvent obligés de demander des avances sur salaire pour s’en sortir ».

De ce fait, la plupart des éducateurs sont contraints de dispenser des cours dans plusieurs établissements pour avoir des revenus mensuels acceptables. Il y a aussi les cours de soutien ou de répétition.

« Ils nous permettent de gagner de l’argent pour arrondir nos revenus. Les écoles étant fermées, il n’y a plus rien », se plaint Gilles Kossi. Pour leur part, les parents d’élèves sont de plus en plus effrayés par le spectre de l’année blanche : « Je suis très préoccupé par le sort de mes enfants », confie Sylvestre Akakpo, l’un d’entre eux.

Le ministre des Enseignements primaire et secondaire prévoit de rencontrer prochainement les patrons des écoles privées afin de soulager de toute une corporation.

Le retour à l’école envisagé pour le 1er juin au Cameroun

La reprise des cours, suspendus depuis le 17 mars dans tous les établissements scolaires, universitaires, les centres de formation professionnelle et les grandes écoles, est envisagée le 1er juin prochain au Cameroun en fonction de l’évolution de la pandémie du coronavirus, a annoncé jeudi soir le Premier ministre Joseph Dion Ngute.Répercutant les instructions du président Paul Biya, il a indiqué que cette mesure est susceptible de réajustement. Il a également fait état de la reconduction, pour 15 jours supplémentaires et pour la 2ème fois consécutive, des 13 mesures gouvernementales prises il y a un mois pour endiguer l’expansion du Covid-19, qui à jeudi comptait déjà 996 cas confirmés, 22 morts et 164 guéris dans le pays, selon les données officielles.

Le chef du gouvernement a aussi mentionné la finalisation, en urgence, d’une étude visant à évaluer l’impact du coronavirus sur l’économie nationale, assortie de mesures d’accompagnement à mettre en œuvre, en soutien aux secteurs d’activité en difficulté depuis l’avènement de la pandémie, ainsi que les ménages les plus fragiles.

Côte d’Ivoire: prorogation de la fermeture des écoles jusqu’au 17 mai prochain

Le gouvernement ivoirien a décidé de la propagation de la fermeture de tous les établissements scolaires et universitaires du pays pour une nouvelle période allant du 17 avril au 17 mai 2020 pour briser la chaîne de transmission de la maladie à Covid-19 en Côte d’Ivoire.L’information a été donnée mercredi par Sidi Tiémoko Touré, le porte-parole du gouvernement ivoirien au terme d’un Conseil des ministres présidé par le Chef de l’État Alassane Ouattara.

Le 16 mars dernier, les autorités ont annoncé la fermeture des établissements d’enseignement préscolaires, primaires, secondaires et supérieures pour une période de 30 jours pour lutter contre la propagation de la maladie à Coronavirus dans le pays.

Pour maintenir le niveau scolaire des élèves avec cette mesure de fermeture des écoles, le ministère ivoirien de l’éducation nationale, de l’enseignement technique et de la formation professionnelle a institué l’éducation à distance avec des cours diffusés sur les antennes de la télévision nationale, à la radio et en ligne.

A ce jour, la Côte d’Ivoire enregistre 638 cas confirmés de maladie à Covid-19 avec 114 guéris et six décès.

Covid-19: Save the Children s’inquiète de la fermeture des écoles en Afrique

L’ONG Save the Children s’inquiète du fait que presque tous les pays ouest et centre africains ont procédé à des fermetures d’écoles et d’universités à l’échelle nationale pour contenir le virus du Covid-19, soulignant que dans ces régions, plus de 120 millions d’enfants et d’étudiants ne sont plus scolarisés. »Bien que la réponse au COVID 19 soit principalement axée sur les systèmes de santé, la pandémie a déjà un impact dévastateur sur les enfants au-delà de l’aspect sanitaire. Pour tenter de contrôler la pandémie COVID 19, les gouvernements ferment des écoles dans le monde entier. Cette situation pourrait encore aggraver la vulnérabilité des enfants marginalisés en Afrique de l’Ouest et du Centre et surtout au Sahel », déplore l’ONG dans un communiqué reçu vendredi à APA.

Save the Children s’inquiète des mécanismes limités mis en place pour s’assurer que les enfants soient en mesure de poursuivre leur apprentissage depuis leur maison. « Leur éducation est interrompue, les enfants n’ont plus de lieu sûr comme une école. Ils deviennent donc plus exposés aux abus, à la négligence, à la violence ou encore à l’exploitation, et sont plus susceptibles, surtout les filles, d’abandonner complètement l’école », poursuit-elle.

Elle souligne que si certains pays sont mieux préparés à offrir un « apprentissage à distance » aux enfants pendant les fermetures d’écoles, les filles et les garçons les plus marginalisés vivant dans les zones rurales ou dans la banlieue des grandes villes auront du mal à accéder à l’enseignement à distance. Il s’agit notamment des enfants issus de ménages à faible revenu, des enfants handicapés et des enfants déjà touchés par des conflits et des crises humanitaires.

Les systèmes éducatifs nationaux de la RDC, du Burkina, du Mali, du Niger ou du nord du Nigeria, cité Save the Children, sont déjà confrontés à des défis considérables en raison du conflit et des déplacements en cours et d’un manque de financement critique. Le COVID-19 exacerbe d’avantage cette situation.

« L’éducation doit être intégrée dans la réponse actuelle à l’épidémie de COVID-19, car l’avenir de millions d’enfants est en jeu. La maladie peut disparaître avec le temps, mais les enfants continueront à en subir les conséquences pour le reste de leur vie », a déclaré Philippe Adapoe, Directeur Régional de Save the Children pour la région de l’Afrique de l’Ouest et du Centre.

« Gérer la crise sanitaire et contenir le virus doit bien sûr être une priorité, mais il faut aussi veiller à ce que les enfants puissent poursuivre leur éducation depuis chez eux. Jusqu’à présent, des mécanismes limités ont été mis en place pour assurer la continuité de l’éducation des enfants à la maison. C’est un défi que les gouvernements devront relever, avec l’aide de la communauté internationale. Si nous reléguons cette continuité de l’éducation au second plan, de nombreux enfants, en particulier les filles, risquent d’abandonner l’école. Ebola, même s’il s’agit d’une épidémie différente, devrait nous servir de leçon », conclut-il.

Save the Children appelle les gouvernements et la communauté internationale à mettre des mesures en place pour atténuer l’impact de la fermeture des écoles, à apporter des soins appropriés et un soutien spécifique pour les enfants, ainsi que l’enseignement à distance, car les fermetures d’écoles frapperont le plus durement les enfants les plus marginalisés, et à mettre en place des mesures nécessaires pour atténuer les risques pour les enfants, l’impact des fermetures d’écoles allant au-delà de la perturbation de l’éducation.

Covid-19 : institution en Côte d’Ivoire de l’école numérique et télévisuelle

Le ministère ivoirien de l’éducation nationale, de l’enseignement technique et de la formation professionnelle a annoncé, jeudi, l’institution d’une éducation numérique et télévisuelle en Côte d’Ivoire en vue d’assurer la continuité de l’école dans le pays où depuis le 16 mars dernier, les écoles sont fermées afin de lutter contre la propagation de la maladie à Coronavirus (Covid-19).« Pour assurer la continuité de l’école, le ministère de l’éducation nationale informe les parents d’élèves, la communauté éducative…qu’il organise des cours au bénéfice des élèves à partir du mardi 31 mars 2020. Ces cours sont accessibles gratuitement en ligne, à la télévision et à la radio. Ils concernent dans un premier temps les élèves des classes d’examen», indique un communiqué de ce département ministériel.

Ces cours, précise le communiqué, seront accessibles gratuitement en ligne, par SMS, à la télévision et à la radio nationale et sur les sites www.ecole-ci.online et www.ecoleweb.mysonec.com.

Afin d’éviter la propagation de la maladie à Coronavirus en Côte d’Ivoire, les autorités ivoiriennes ont fermé depuis le lundi 16 mars dernier à minuit pour un mois, les établissements d’enseignement préscolaire, scolaire, secondaire et supérieur. A ce jour officiellement, 190 cas de maladie à Coronavirus ont été confirmés en Côte d’Ivoire avec un  décès et neuf guéris.

Un syndicat d’enseignants ivoiriens du supérieur s’engage dans la lutte contre le Covid-19

La plate-forme des organisations et syndicats des enseignants-chercheurs et chercheurs de Côte d’Ivoire (POSEC-CI) annonce le retrait de son préavis de grève et une campagne de lutte contre le Covid-19, dans une déclaration lue mercredi par son président, Dr Oumar Kanabin Yéo.« Le Conseil d’administration de la POSEC-CI a acté le retrait de son préavis de grève, en adressant à cet effet un courrier au ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique », a-t-il indiqué dans une déclaration issue d’une réunion de la plate-forme syndicale tenue mardi.

Après analyse de la question, le Conseil d’administration de la POSEC-CI a conclu que pour l’heure, le seul combat qui vaille la peine d’être menée, est celui de la protection et de la défense de la nation contre le Covid-19, note la déclaration de la plate-forme syndicale.

En outre, la POSEC-CI prévoit-elle une campagne de solidarité dénommée « Grande contribution verte pour la lutte contre le Covid-19 », tout en appelant tous les enseignants et chercheurs des universités et grandes écoles publiques à participer massivement à cette campagne.

A travers ces actes, l’organisation syndicale veut soutenir les efforts du gouvernement dans la lutte contre le Covid-19. Elle invite de ce fait le gouvernement à utiliser les compétences et expertises issues du monde universitaire.

La faîtière syndicale appelle par ailleurs à une « trêve politique et sociale pour lutter contre le Covid-19 » vu l’extrême gravité de la situation et demande une prise de mesure pour le reversement rapide des salaires suspendus des enseignants du supérieur et du secondaire.

« Nous tenons à rassurer tous nos collègues, en ce qui concerne nos revendications que notre lutte syndicale reprendra au moment opportun, c’est-à-dire après la victoire contre le Covid-19, marquée par la reprise d’une vie normale en Côte d’Ivoire », a conclu Dr Oumar Kanabin Yéo.

A l’instar de plusieurs pays dans le monde, la Côte d’Ivoire fait face à la propagation du Covid-19 qui constitue un défi de santé publique. La pandémie touche aujourd’hui quelque 200 pays dans le monde avec plus de 700 000 cas confirmés. 

Avec 11 nouveaux cas confirmés au 31 mars 2020, la Côte d’Ivoire enregistre 179 personnes contaminées au Covid-19 dont sept guéris et un décès. Pour casser la chaîne de contamination, les autorités ont décidé de l’isolement du Grand Abidjan des villes de l’intérieur du pays. Un couvre-feu est également en vigueur de 21h00 à 05h00.

Conséquences du Covid-1: l’UNICEF intensifie son soutien aux pays

L’UNICEF a annoncé l’intensification de son soutien à 145 pays pour permettre aux enfants de continuer à apprendre, alors que le Covid-19 entraîne la fermeture de la majorité des établissements scolaires dans le monde.« Les établissements scolaires sont fermés dans la majorité des pays à travers le monde. C’est une situation sans précédent et si nous n’agissons pas maintenant pour protéger l’éducation des enfants, les sociétés et les économies continueront d’en pâtir bien longtemps après que nous aurons vaincu cette pandémie », a déclaré Robert Jenkins, Chef mondial, Éducation de l’UNICEF.

Selon lui, dans les communautés les plus vulnérables, les répercussions se feront sentir sur plusieurs générations.

De l’avis toujours de M. Jenkins, si l’on en croit les enseignements tirés de la fermeture des établissements dans le cadre de la riposte au virus Ebola, plus la déscolarisation des enfants dure, moins ils sont susceptibles de retourner à l’école. « Leur donner d’autres moyens d’apprendre et, ce faisant, les aider à se recréer une routine est un volet essentiel de notre action », a-t-il souligné.

Afin de limiter les perturbations et de permettre aux enfants de continuer à apprendre en toute sécurité, l’UNICEF a débloqué des fonds supplémentaires pour intensifier sa collaboration avec les États et ses partenaires dans 145 pays à revenu faible ou intermédiaire.

Cette dotation mondiale initiale de 13 millions de dollars É.-U (dont près de 9 millions proviennent d’une contribution du Partenariat mondial pour l’éducation) sera essentielle pour aider les gouvernements et un large éventail de partenaires éducatifs dans chaque pays à élaborer des plans visant à permettre une intervention rapide et systémique.

« Grâce à cette initiative, souligne-t-on au niveau de l’UNICEF, les différents pays pourront élaborer des programmes d’apprentissage de substitution en cas de fermeture de leurs établissements scolaires et aider les écoles à protéger les enfants et leur communauté en leur fournissant des informations vitales sur le lavage des mains et autres règles d’hygiène ».

Ces fonds appuieront également les efforts visant à protéger la santé mentale des enfants et à prévenir la stigmatisation et la discrimination en encourageant les élèves à éviter les stéréotypes lorsqu’ils parlent du virus.

Dans ces 145 pays, l’UNICEF avance qu’elle travaillera avec ses partenaires afin notamment d’apporter un soutien aux plans gouvernementaux de riposte face à la crise, notamment en matière d’assistance technique, d’analyse rapide des risques, de collecte de données et de planification en vue de la réouverture des établissements scolaires.

L’UNICEF entend aussi contribuer à la planification et la mise en œuvre d’un fonctionnement sûr des établissements scolaires et d’une communication sur les risques, y compris à travers la traduction, l’impression, la diffusion et la mise en œuvre des directives pour des établissements scolaires sûrs l’équipement des établissements en kits d’hygiène et la diffusion d’informations indispensables en matière de prévention des maladies.

La formation des enseignants et des personnes ayant la charge d’enfants aux services de santé mentale et au soutien psychosocial pour eux-mêmes et pour leurs élèves, n’est pas en reste.

L’UNICEF entend également travailler à assurer la continuité de l’apprentissage et l’accès à des programmes d’enseignement à distance, y compris à travers la conception et l’élaboration de ressources pédagogiques de substitution disponibles via Internet, la radio et la télévision.

Covid-19 : le Mozambique ferme des écoles et renforce les contrôles aux frontières

A l’instar de plusieurs africains, le Mozambique a annoncé des mesures de plus en plus restrictives pour enrayer la propagation de la pandémie de coronavirus en fermant les écoles et en renforçant les contrôles aux frontières.Dans une allocution télévisée vendredi, le président Filipe Nyusi a annoncé une série de mesures visant à protéger les Mozambicains contre la pandémie de coronavirus, qui s’étend rapidement et qui a déjà touché plus de 200 personnes en Afrique du Sud voisine.

 Ces mesures, qui entrent en vigueur le 23 mars, comprennent la suspension de la délivrance de visas aux étrangers et l’annulation de ceux déjà délivrés, ainsi que la fermeture d’écoles publiques et privées et la suspension des rassemblements publics de 50 personnes.

 Toujours dans le cadre des mesures visant à endiguer la pandémie, une commission technique présidée par le ministre de la Santé a été créée. Elle agira comme institution centrale chargée des questions liées à la pandémie de coronavirus.

 Nyusi qui a imposé une quarantaine obligatoire de 14 jours pour les Mozambicains arrivant d’autres pays, a révélé qu’aucun cas de coronavirus n’a été enregistré dans le pays jusqu’à présent.

 « Il y a déjà eu 35 cas suspects qui ont été testés et ils se sont révélés négatifs, tandis que 267 ressortissants nationaux et étrangers sont mis en quarantaine dans le pays », a déclaré M. Nyusi.

 Il a ajouté que le gouvernement renforçait le dépistage des personnes qui se rendent dans les établissements de santé présentant des symptômes de la maladie.

L’enseignement à distance, une chance pour les jeunes africains (expert)

L’enseignement à distance, encore appelé «e-learning», a démocratisé l’accès au savoir en faveur des Africains en général, et chez les jeunes en particulier, estime l’universitaire ougandais, Ziraba Abdallah.Interrogé par APA, il soutient que ce type d’enseignement a changé les paradigmes dans les systèmes éducatifs. «Aujourd’hui, nous n’avons plus besoin d’effectuer de longues distances, de dépenser des fortunes pour aller étudier en Occident, déclare le maître de conférences. Désormais à la portée du plus grand nombre, les technologies de l’information et de la communication (TIC) ont rapproché les distances et l’enseignement s’est démocratisé, les échanges se faisant de manière quasi-instantanée entre l’étudiant et l’enseignant se trouvant à des milliers de kilomètres l’un de l’autre.»

Il existe malheureusement, reconnaît-il, encore deux défis majeurs sur le continent en la matière : l’accès à l’énergie électrique et à la connexion internet. Mais, selon lui, des progrès s’enregistrent désormais tous les jours sur ces aspects, la connexion devenant par ailleurs moins cher qu’auparavant, quoi qu’encore instable dans certains pays.

Malgré ces difficultés infrastructurelles, le e-learning, soutient M. Abdallah, permet néanmoins aux apprenants connaissant ces difficultés de télécharger les cours, au besoin de les imprimer sur papier.

Au sujet de la vitesse et des innovations constatées dans le domaine des TIC, le spécialiste en la matière se veut tout aussi serein : «Sans vouloir se comparer aux pays développés, l’Afrique dispose tout de même de compétences capables d’effectuer des mises à jour, selon le cas.»

Ziraba Abdallah dit tenir ces certitudes à partir du campus de ICT University à Yaoundé, au Cameroun. Créée en 2000, cette institution basée aux États-Unis revendique à ce jour plus de 2000 diplômés et des dizaines d’enseignants disséminés à travers le monde.

Dispensant des enseignements ciblés sur l’Afrique, l’Amérique latine, les Caraïbes et l’Asie dans les domaines de la médecine, des techniques comptables, de la planification du développement régional, de la statistique appliquée et démographie, des TIC, des systèmes de communication ou encore de la santé publique, elle ambitionne de «former des universitaires de pays en développement économique qui deviendront des créateurs de connaissances, et pas seulement des consommateurs de connaissances».

Côte d’Ivoire: les élèves «confinés» après des mesures prises contre la propagation du coronavirus

Les établissements d’enseignement préscolaire, primaire, secondaire et supérieur ont effectivement fermé mardi à Abidjan confinant élèves et enseignants chez eux à la maison au lendemain d’une série de mesures des autorités ivoiriennes pour lutter contre la propagation de la maladie à coronavirus dans le pays qui enregistre officiellement six cas confirmés.A Abobo, une commune populaire au Nord d’Abidjan, l’une des plus peuplées de la capitale économique ivoirienne, la plupart des écoles préscolaires, primaires et secondaires sont restées fermées, a constaté APA sur place.

Au Groupe Scolaire Sainte-Jeanne, une école située au Plateau-Dokui  (Nord d’Abidjan) qui forme à la fois au préscolaire, au primaire et au secondaire,  l’établissement était désert et les salles de classe closes ce mardi matin avec la présence de quelques enseignants qui échangeaient sur cette mesure gouvernementale de fermeture des écoles.

Le même constat a été fait au Groupe scolaire Nanti et au Collège St Joseph, deux établissements secondaires de la commune d’Abobo. Les salles de classes étaient également fermées et les quelques élèves qui n’avaient pas l’information ou même doutaient de la décision gouvernementale de fermeture des écoles, ont été priés de regagner leurs domiciles respectifs.

« On savait que le gouvernement a décidé de fermer les écoles à cause de cette maladie. Mais nos parents nous ont demandé de venir voir tout de même à l’école. Nous sommes venus et les encadreurs qui étaient là nous ont demandé de rentrer  à la maison et qu’il n’y aura pas de cours pendant un mois», a dit à APA,  Jean, un élève du Groupe scolaire Nanti rencontré à la sortie de son établissement avec deux de ses condisciples.

Dans la partie Sud de la capitale économique ivoirienne, le constat reste le même.  Du Groupe scolaire Entente à l’Institut secondaire supérieur technique la Colombe (ISTCO) en passant par le Collège Voltaire (IVESTP) Marcory, c’est le silence. Une permanence est tout même assurée par l’administration.  

 Lundi soir à l’issue d’une réunion extraordinaire du Conseil national de sécurité  (CNS) présidée par le président ivoirien Alassane Ouattara sur la situation de la maladie à Coronavirus en Côte d’Ivoire, les autorités ivoiriennes ont pris 13 mesures complémentaires pour lutter contre la propagation de cette maladie.

Il s’agit entre autres de la fermeture de tous les établissements d’enseignement préscolaire, primaire, secondaire et supérieur pour une période de 30 jours, la suspension pour une période de 15 jours renouvelables, à compter du 16 mars 2020 à minuit de l’entrée en Côte d’Ivoire des voyageurs non ivoiriens en provenance des pays ayant plus de 100 cas confirmés de la maladie à Coronavirus et la fermeture des boîtes de nuit, des cinémas et des lieux de spectacle pour une période de 15 jours.

A ce jour en Côte d’Ivoire, 06 cas confirmés de maladie à Coronavirus ont été enregistrés dans le pays. Cette maladie de pneumonie causée par un nouveau coronavirus, a été détectée en décembre 2019 à Wuhan, en Chine. A ce jour, la maladie à Coronavirus a fait plus de 7000 morts dans le monde et plus de 175 000 cas d’infection.

Démarrage à grande échelle du projet de l’éducation numérique ivoirien

Le ministère ivoirien de l’Education nationale, de l’enseignement technique et de la formation professionnelle et ses partenaires dont le géant chinois des technologies «Huawei », ont annoncé lundi à Abidjan, le démarrage à grande échelle du projet «Education numérique», visant à rendre le système éducatif ivoirien numérique.« C’est un vaste projet de numérisation de notre système éducatif que nous avons entrepris avec la société Huawei. Nous avons bénéficié d’un financement chinois qui nous permet de réaliser ce projet. Concrètement, nous allons mettre en place un réseau dédié de transmission de données au sein du ministère de l’éducation nationale. Deuxièmement, mettre en place un centre de données qui va servir tout le ministère de l’Education nationale», a expliqué Aboubacar Coulibaly,  le directeur des technologies et des systèmes d’information du ministère de l’Education nationale au terme d’une rencontre dite de «Point d’étape» avec son partenaire chinois.

 Par ailleurs, il a ajouté que ce projet mettra en place une infrastructure de communication unifiée qui va permettre aux agents et à toutes les structures du ministère de l’Education nationale de communiquer gratuitement et de communiquer mieux.

 Le ministère de l’education nationale s’est donné comme défi d’être l’administration la plus numérique de Côte d’Ivoire,  a rappelé M. Coulibaly affirmant que « bientôt vous allez avoir une école qui est plus moderne et qui répond mieux aux attentes des apprenants».

De son côté Su Chang, la chef de ce projet à la société Huawei qui offre son expertise technique, a relevé les composantes de ce programme. Il s’agit notamment de la création d’un réseau d’interconnexion entre directions et établissements, la création d’une plateforme e-Learning, d’un data center, d’un office communication entre directions et établissements avec des salles d’ordinateurs. 

Selon Mme Su, ce projet vise entre autres, à améliorer le niveau d’infrastructures pédagogiques de l’école, résoudre le problème des ressources éducatives déséquilibrées, implémenter l’interconnexion entre les campus et les unités éducatives pour assurer la couverture du réseau et construire un centre de cloud éducatif et une gestion centralisée pour améliorer la stabilité de la plateforme de formation afin de réduire les coûts d’exploitation.

Côte d’Ivoire: innovations à l’épreuve d’EPS, aux examens du BEPC et du BAC

La Direction des examens et concours (DECO) annonce des innovations à l’épreuve d’Education physique et sportive (EPS), ainsi qu’aux examens du BEPC et du BAC pour la session 2020, impliquant le tirage en ligne des fiches d’examen.« La DECO vient de mettre en ligne, sur la plateforme AGCE, à l’attention des établissements scolaires et des directions régionales et départementales de l’éducation nationale, les fiches d’EPS que ces administrations doivent imprimer respectivement pour les candidats officiels et les candidats libres, dès lundi 16 mars 2020 », indique un communiqué. 

La numérisation des fiches d’ESP est une innovation dans le système éducatif ivoirien mise en œuvre en cette session. Selon la DECO, elle accompagne la réforme dont l’ESP fait l’objet au plan pédagogique. Jusque-là fondée sur la seule performance du candidat, l’EPS tient désormais compte de la maîtrise de la technique d’exécution.

« Cette révision introduit plus d’équilibre et d’équité dans l’évaluation », soutient la Direction des examens et concours, qui relève que « les candidats se voient proposer de nouveaux critères qui peuvent leur permettre d’améliorer leur note ». 

L’innovation dans l’organisation de l’ESP, se poursuit aussi avec l’exportation sur la plateforme AGCE des notes obtenues immédiatement après la composition, souligne le texte. Toute chose qui vise à renforcer la sécurité et la fiabilité des résultats qui ne sont plus stockés dans les secrétariats et les établissements de composition. 

« Le tirage en ligne, à partir de la plateforme AGCE des fichiers d’ESP au BEPC et prochainement au Baccalauréat qui constitue une des innovations majeures de la session 2020 renforce un peu plus la qualité et la crédibilité de nos examens », déclare le directeur de la DECO, Mme Mariam Nimaga Dosso. 

Les fiches de l’EPS aux examens du BEPC et du BAC 2020 sont disponibles en ligne sur la plateforme AGCE, accessible à partir du site web www.men-deco.org à compter du lundi 16 mars 2020, annonce par ailleurs la DECO dans une autre note. 

Les établissements scolaires publics et privés ainsi que les directions régionales et départementales de l’éducation nationale sont désormais invités d’imprimer respectivement les fiches d’EPS des candidats officiels et des candidats libres à l’effet de les transmettre aux différents centres de composition, accompagnés des bordereaux établis par genre et par ordre alphabétique. 

La clôture définitive des inscriptions au BEPC et au Baccalauréat 2020  a été fixée au 28 février dernier. Aujourd’hui, l’heure est à la préparation de la première phase des évaluations, à savoir les Epreuves physiques et sportives (EPS).

Le ministère de l’éducation nationale fait des recommandations aux élèves contre le Coronavirus

Le ministère ivoirien de l’Education, de l’enseignement technique et de la formation professionnelle, a fait des recommandations à l’endroit des acteurs du système éducatif dont les élèves afin de prévenir la maladie à Coronavirus.Dans une note circulaire parvenue vendredi à APA, ce département ministériel a fait une série de recommandations aux gestionnaires des structures scolaires, aux élèves et aux  personnels résidant continuellement sur le territoire national.

A l’endroit des élèves, le ministère leur a entre autres conseillé de se laver fréquemment les mains avec de l’eau et du savon ou utiliser un  gel hydro-alcoolique, se couvrir la bouche et le nez avec un mouchoir pour tousser ou éternuer et éviter tout contact étroit avec une personne souffrant de fièvre, rhume et toux.

« Ces mesures concernent les pratiques d’hygiène au niveau individuel et les occasions de regroupement des personnes », explique la note. Quant aux gestionnaires des structures scolaires, le ministère a entre autres, demandé de contribuer à une large diffusion des supports de communication relatifs au Coronavirus dans les structures du secteur éducation/formation, le renforcement des capacités des acteurs (enseignants, apprenants…) et l’acquisition d’un dispositif de lavage des mains dans les écoles.

Mercredi dernier, le ministère ivoirien de la santé et de l’hygiène publique a annoncé un cas confirmé de Coronavirus en Côte d’Ivoire. Ce dernier, un ivoirien de 45 ans qui a séjourné en Italie, est à ce jour, dans un état de santé qui ne suscite « aucune inquiétude».

Mieux, les 08 membres de sa famille qui avaient été isolés, ont été testés négatifs du Coronavirus après les différents examens. A ce jour en Côte d’Ivoire, assurent les autorités sanitaires, aucun décès n’a été enregistré en Côte d’Ivoire dû au Coronavirus et aucun nouveau cas n’a été confirmé.

Côte d’Ivoire: près de 120 000 enfants visés par une campagne de soins bucco-dentaires

Près de 120 000 enfants en Côte d’Ivoire sont visés par une campagne de soins bucco-dentaires, initiée par un groupe agro-alimentaire, à l’occasion de la Journée mondiale de la santé bucco-dentaire.Cette campagne, entamée en février devrait s’achever en avril 2020, dans l’élan de la Journée mondiale de la santé bucco-dentaire prévue tous les 20 mars, a indiqué mercredi le responsable marketing de dentifrice de Unilever, Stéphane Body, lors d’une conférence de presse.  

« Nous pensons toucher à peu près 120 000 enfants à travers 400 écoles primaires de la Côte d’Ivoire et nous avons mis en place ce programme en partenariat avec les dentistes qui passent donc dans les écoles primaires et les différentes communes d’Abidjan », a-t-il dit.

Au cours de cette Journée mondiale de la santé bucco-dentaire, sont prévues des actions éclatées de sensibilisation en vue d’attirer l’attention des populations sur les pathologies bucco-dentaires et les mesures préventives à prendre.

Depuis 30 ans, la firme agro-industrielle collabore avec l’Association des odonto-stomatologistes de Côte d’Ivoire (AOSCI) dans le but de sensibiliser les populations à adopter de bonnes pratiques d’hygiène dentaire. 

Selon le président de l’AOSCI, Marcel Anongba, le taux de prévalence de la carie dentaire en Côte d’Ivoire s’est établi à 62,4% en 2014. Il avoisine aujourd’hui un pourcentage d’environ 80%, ce qui montre que la population ivoirienne est concernée par les problèmes bucco-dentaires.

La carie dentaire est la première cause d’absentéisme des enfants à l’école. Sur dix enfants hospitalisés, six le sont pour des problèmes de caries dentaires. Les experts conseillent, pour ce faire, l’utilisation de dentifrices au fluor (avec 1 400 PPM en fluor) et de changer sa brosse tous les trois mois.

L’Association des odonto-stomatologistes de Côte d’Ivoire (AOSCI) mobilise chaque année des dizaines de dentistes pour cette opération. Pour l’édition 2020, le thème de la célébration est « Se brosser chaque soir avant d’aller au lit et rendre ce brossage plus amusant ».  

Dr Eugène Touré, représentant la direction du Programme national de la santé bucco-dentaire, a salué cette synergie d’actions pour lutter contre les pathologies bucco-dentaires, notamment le bénévolat de l’organisation.

Chaque année, Unilever engage «100 à 200 millions de Fcfa» pour des actions de terrain, la campagne de communication et l’affichage publicitaire pour accompagner le programme bucco-dentaire en Côte d’Ivoire. 

Côte d’Ivoire: ouverture des candidatures pour l’entrée à l’école supérieure du pétrole

Les candidatures d’entrée à l’Ecole supérieure du pétrole et de l’énergie (ESPE) de Yamoussoukro, une institution à vocation sous-régionale de formation des techniciens du secteur pétrolier, sont ouvertes jusqu’au 30 avril prochain, a appris APA mercredi sur place dans la capitale économique ivoirienne.Deux filières de master professionnel sont ainsi ouvertes au sein de cette école qui ouvrira ses portes en septembre prochain. Il s’agit de «l’économie et techniques de l’amont pétrolier » et « économie et techniques de l’aval pétrolier » dont la formation durera 14 mois.

La création de cette école, la première du genre en Côte d’Ivoire,  donnera la possibilité  à des jeunes (niveau ingénieur BAC+5 ou équivalent), notamment ceux qui n’ont pas les moyens d’étudier à l’étranger, d’avoir accès à une formation d’excellence et de haut niveau en Côte d’Ivoire.

C’est en novembre dernier que le gouvernement ivoirien a annoncé au terme d’un Conseil des ministres, la création de cette école  au sein de l’Institut national polytechnique Houphouët-Boigny ( INPHB) de Yamoussoukro en partenariat avec l’Institut français du pétrole. 

Selon le ministère ivoirien du pétrole, de l’énergie et des énergies renouvelables, la création de cette école s’inscrit dans la vision des autorités ivoiriennes de faire de la Côte d’Ivoire, le hub d’excellence de la sous-région en matière de formation dans le secteur des hydrocarbures.

Mali: affrontements entre enseignants et policiers à Bamako

Une marche d’enseignants maliens a dégénéré, mercredi à Bamako, entraînant des échauffourées entre manifestants et policiers.Démarrée sans incident entre la Bourse du Travail et le Monument de l’Indépendance, la marche a viré à l’affrontement entre enseignants et forces de l’ordre venues pour sa sécurisation.

Cette marche faisait suite à l’échec des négociations entre le gouvernement et le collectif des syndicats d’enseignants, ouvertes le 9 mars dernier. Les manifestants réclament l’application sans délai de l’Article 39 de la loi portant statut du personnel enseignant de l’enseignement secondaire, fondamental et de l’éducation préscolaire et spéciale.

Les manifestants scandaient des slogans hostiles au gouvernement et notamment au Premier ministre.

En cessation totale des cours depuis trois mois, les enseignants maliens étaient à leur troisième manifestation pour l’application stricte de cette loi portant statut du personnel enseignant, et cela fait plus de trois mois que les élèves sont à la maison.

Sénégal : l’éducation financière des étudiants pour booster l’entrepreneuriat

L’Observatoire de la Qualité des Services Financiers (OQSF) a enclenché une campagne de sensibilisation sur l’éducation financière dans les écoles de commerce du Sénégal afin de développer l’esprit entrepreneurial des jeunes.« Nous sommes dans un pays jeune où 50% de la population a moins de 35 ans. Nous voulons promouvoir l’auto-emploi. Il est donc nécessaire d’organiser des sessions de formation dans les écoles de commerce », a notamment souligné Habib Ndao, le Secrétaire exécutif de l’Observatoire de la Qualité des Services Financiers (OQSF).
Il s’exprimait, hier mardi à Dakar, à l’occasion de la session de sensibilisation des étudiants de l’Institut Supérieur de Commerce Sup de Co  sur l’éducation financière.  

Cette activité entre dans le cadre de la mise en œuvre des actions du ministère des Finances et du Budget pour la promotion de l’éducation financière.

Selon M. Ndao, ce concept permet de « gérer son argent, d’éviter le gaspillage, d’investir » et de « choisir des produits financiers en relation avec ses besoins ».
Poursuivant, il a fait savoir que « les commerçants sénégalais peuvent investir entre 100 et 200 millions F CFA dans une boutique sans avoir le réflexe » de souscrire à une assurance.

Ce spécialiste des questions financières a aussi renseigné qu’au Sénégal, « des milliards circulent en dehors du circuit financier sans qu’il n’y ait de sécurité ». De ce fait, ces sommes importantes ne contribuent pas à la croissance économique du pays.

C’est la raison pour laquelle, l’OQSF essaie de promouvoir l’inclusion financière pour que chaque citoyen dispose d’un compte bancaire, d’un compte microfinance ou d’un portefeuille électronique.

Les stratégies élaborées pour l’inclusion financière sont entre autres « le déroulement d’un programme d’éducation financière sur toute l’étendue du territoire en relation avec les chambres de commerce et l’utilisation des écoles de commerce comme des relais de dissémination ».

A en croire Habib Ndao, les jeunes seront poussés à « développer l’esprit entrepreneurial ». Pour ce faire, ils peuvent s’appuyer sur « des leviers mis en place par le gouvernement notamment la Délégation à l’entrepreneuriat rapide (Der) qui accorde des prêts à des taux bonifiés et le Fongip » (Fonds de garantie des investissements prioritaires).

En outre, précise le Secrétaire exécutif de l’OQSF, «  l’Etat du Sénégal est en train de mettre en œuvre une politique de disponibilité et d’accessibilité du crédit à un coût plus bas ».

Côte d’Ivoire: une société de cimenterie affirme son engagement pour le droit à l’éducation des femmes

Les femmes d’une société de cimenterie, ont affirmé vendredi leur engagement en faveur de la lutte pour le droit à l’éducation des femmes, aux côtés de l’Association internationale des femmes de Côte d’Ivoire (AIFCI), à travers des séances d’alphabétisation, à l’occasion de la Journée internationale des droits des femmes.Plus de 75 femmes de tous âges ont pu participer à des cours d’alphabétisation, grâce aux femmes de LafargeHolcim Côte d’Ivoire qui ont vécu une matinée animée en compagnie des apprenantes, une opportunité pour elles de contribuer activement à la lutte pour plus d’éducation pour le genre féminin.

Les activités se sont notamment déroulées autour du thème international communiqué par l’ONU pour l’édition 2020 de la Journée internationale des droits des femmes : « Je suis de la Génération Égalité : Levez-vous pour les droits des femmes ».

C’est dans cette optique que cette firme de cimenterie, productrice du « Ciment Bélier » a fait le choix de la lutte en faveur du droit à l’éducation des femmes. Et ce, aux fins d’avoir un instant instructif et de partages avec leurs « sœurs » autour d’un repas convivial qui a permis de nouer des liens.

L’événement a eu lieu à Anoumabo, un quartier dans le Sud d’Abidjan, où l’ensemble des femmes de l’entreprise s’est rendu pour assister les enseignants bénévoles de l’AIFCI dans l’animation du centre d’alphabétisation. 

 « Savoir lire et écrire est quelque chose de tellement naturel pour certains que nous ne nous rendons parfois pas compte de l’importance que cela peut avoir pour les autres », a dit Serge Gbotta, directeur général de la société.

La compagnie de cimenterie a par ailleurs procédé à une remise de matériels scolaires au Centre d’alphabétisation, dans le but de soutenir l’Association dans sa mission, une autre façon d’apporter un support durable à cette noble cause. 

La filiale ivoirienne du Groupe LafargeHolcim, leader mondial des matériaux de construction, est le producteur du Ciment Bélier. L’entreprise qui dispose plus de 200 points de vente, propose un service d’assistance client et de contrôle qualité grâce à son Laboratoire des Applications Ciment.

Côte d’Ivoire: campus mort à l’Université FHB d’Abidjan du 10 au 12 mars (syndicat)

La Coordination nationale des enseignants du supérieur et des chercheurs de Côte d’Ivoire (CNEC) annonce 72 heures de «campus mort» à l’Université Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan (publique) du 10 au 12 mars 2020 pour dénoncer des conditions de vie et de travail.« Ce vendredi 28 février, nous nous sommes réunis encore pour décider d’un préavis de grève, pour cette fois-ci 72 heures allant du 10 au 12 mars 2020 inclus, c’est-à-dire mardi, mercredi et jeudi prochains », a déclaré face à la presse Johnson Kouassi Zamina, le secrétaire général de la CNEC.  

« Nous pensons que les problèmes n’ont pas évolué et sont restés les mêmes, plus ou moins, parce que la première grève (campus mort) qu’on devait faire pour 48 heures avait pour objectif de résoudre les mauvaises orientations et mauvais traitements des réclamations des bacheliers 2019 », a dit M. Zamina.

En outre, soulignera-t-il, il y a un « refus arbitraire » du président de l’Université  Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan pour la signature des dossiers du CAMES 2020, le problème de rétablissement des salaires de 14 enseignants chercheurs dont les ponctions de salaires et primes de recherche.

La CNEC dénonce également « les sanctions arbitraires des 16 enseignants à l’Ecole normale supérieure, puis les violations des textes législatifs et réglementaires, des libertés syndicales dans les universités, centres de recherche, grandes écoles et instituts ».

Suite à une rencontre avec le ministre de tutelle, et « n’ayant pas de retour, le bureau s’est réuni et a décidé un arrêt de travail de trois jours et sera reconductible si le ministre et le gouvernement n’ont pas réagi», a fait savoir M. Zamina.  

Selon M. N’Guessan Kouamé, qui a animé la conférence avec M. Zamina, a indiqué que les points saillants mis au chapitre des débats sont la signature des dossiers pour le CAMES, les mauvaises orientations des bacheliers et les violations des libertés syndicales.

Le Bureau exécutif de la CNEC avait décrété début février deux jours de « campus mort avec arrêt de toutes les activités académiques et pédagogiques les mercredis 05 et jeudi 6 février 2020 pour protester des « violations de libertés syndicales ».

Côte d’Ivoire: signature des marchés de 60 collèges de proximité financés sur le C2D

Le gouvernement ivoirien a approuvé vendredi des marchés de construction de 60 collèges de proximité, financés par le Contrat de désendettement et de développement (C2D), lors d’une cérémonie de signature à la Primature, sous les auspices du Premier ministre Amadou Gon Coulibaly.Ces marchés ont été signés, pour le compte du gouvernement, par le ministre de l’Éducation nationale, de l’enseignement technique et de la formation professionnelle, Kandia Camara et le ministre auprès du Premier ministre chargé du Budget et du portefeuille de l’Etat, Moussa Sanogo.

La coordinatrice du Secrétariat technique du C2D, Mme Djatti Epse Diaté Léa, a indiqué qu’il s’agit de marchés visant la construction de 60 collèges de proximité dont les travaux devraient être lancés en mars 2020 pour un coût total de 20 milliards Fcfa.

Ces collèges, dira-t-elle, seront construits sur toute l’étendue du territoire ivoirien, entre autres à Gagnoa,  Sansandra, Divo, Issia, Soubré,  Duekoué, Man, Touba, dans l’Ouest du pays, à Boundiali, Korhogo (7) et 7 à Ferkessedougou, Séguéla,  Mankono, dans le Nord ivoirien. 

« Dans le cadre du premier C2D nous avons 15 366 élèves dont 7 557 filles et dans le cadre deuxième C2D, la cible est de 49 280 élèves qui vont bénéficier de ce projet », a relevé Mme Djatti, faisant remarquer que « ce n’est que 60 collèges sur les 123 en ce qui concerne le 2è C2D ».

Le Premier ministre ivoirien Amadou Gon Coulibaly, a laissé entendre que ce projet devrait s’achever en 2021, espérant les « inaugurer ». L’année 2020, une année électorale pour la Côte d’Ivoire, sera marquée par l’élection présidentielle d’octobre 2020.

L’ambassadeur de France en Côte d’Ivoire, Gilles Huberson, a souligné le « caractère unique et sans précèdent » de cette coopération en Afrique et dans le monde, qui prévoit la construction simultanée et l’équipement de plusieurs centaines de collèges de proximité dans le pays.

« Aucun programme d’une telle ampleur n’a jamais été déployée dans l’ensemble de la sous-région, ni même ailleurs sur le continent », a-t-il insisté, insinuant que cela est l’expression d’une volonté politique ambitieuse et structurante.

« Au-delà de 40 collèges de proximité dont la France a déjà appuyé la construction, 123 nouveaux collèges de proximité seront construits dans les différentes régions, permettant la scolarisation de près de 50 000 jeunes Ivoiriens en milieu rural », a dit l’ambassadeur Gilles Huberson.

La France entend faire de l’éducation une « priorité absolue » dans ses relations avec l’Afrique. En janvier, Paris a octroyé un prêt à l’Etat ivoirien de 131 millions d’euros soit 86 milliards Fcfa consacrés à la construction de 58 collèges de proximité supplémentaires en zone s périurbaines.

Mme Kandia Camara s’est félicitée de cette coopération avec la France qui permettra de réaliser le programme du chef de l’Etat Alassane Ouattara qui est de scolariser tous les enfants âgés de 6 à 16 ans, une obligation d’ailleurs imposée aux parents.

Il est prévu la construction de 200 collèges de proximité dans le cadre de la mise en œuvre du deuxième Contrat de désendettement et de développement (C2D) signée entre la France et la Côte d’Ivoire Le 03 décembre 2014, à Paris.

Le Contrat de désendettement et de développement (C2D) est un mécanisme de financement du développement qui consiste à la reconversion de la dette remboursée en subvention pour des projets, choisis d’un commun accord entre la Côte d’Ivoire et la France. 

Examens scolaires ivoiriens: clôture des inscriptions du BAC et du BEPC vendredi

La clôture des inscriptions aux examens scolaires du Baccalauréat, du Brevet d’études du premier cycle (BEPC) et au Test d’orientation en classe de seconde pour la session 2020 en Côte d’Ivoire est fixée au 28 février 2020, indique une note de la Direction des examens et concours.« La clôture définitive des inscriptions aux examens scolaires du Baccalauréat, du BEPC et au Test d’orientation en classe de seconde pour la session 2020 en Côte d’Ivoire est fixée au vendredi 28 février 2020, à minuit, délai de rigueur », mentionne la note.

Selon la note, les dates initiales d’ouverture et de fermeture des inscriptions à ces examens étaient respectivement le 14 octobre et le 13 décembre 2019. Mais, au terme de cette échéance, certains candidats préinscrits dans différentes Directions régionales ou départements n’avaient toujours pas achevé leur inscription.

De ce fait, la ministre de l’Éducation nationale, de l’enseignement technique et de la formation professionnelle, a instruit la Direction des examens et concours à l’effet de maintenir « ouverte la plate-forme AGCE dédiée à l’inscription à ces deux examens jusqu’à ce mardi, soit plus de deux mois supplémentaires ».

La consigne étant de permettre exceptionnellement à tous les retardataires, élèves en classe de troisième et terminale, parents d’élèves et administrations scolaires, d’achever la validation de toutes les préinscriptions déjà effectuées, ajoute le texte.

 « La stabilité observée au niveau des effectifs des DREN/DDEN ces dernières semaines indique (…) ont achevé la validation des candidatures d’élèves en situation de classe. Par conséquent, à la date du vendredi 28 février 2020, à minuit, la plate-forme AGCE sera définitivement fermée », poursuit la note.

Quant aux inscriptions à l’examen du Certificat d’études primaires élémentaires (CEPE), elles se poursuivent sur la plate-forme AGCEPE en vue de permettre la validation des élèves de CM2 dont l’immatriculation est en cours, mentionne la Direction des examens et concours.