Mauritanie : le président Ghazouani lance l’année scolaire

Le président de la République Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, accompagné de son Premier ministre et de plusieurs autres membres du gouvernement, s’est rendu ce lundi dans une école de Nouakchott, afin de lancer officiellement la nouvelle année scolaire.Plus de 600.000 élèves ont repris le chemin de l’école à l’occasion de la rentrée scolaire. Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, dans son programme électoral pour la présidentielle de juin dernier, accorde une place prépondérante au système éducatif dans lequel il note d’énormes dysfonctionnements.

Partant de là, il a promis de bâtir « une école républicaine alliant les exigences de l’authenticité aux impératifs de la modernité » et « empreinte des valeurs de l’Islam et de la culture arabo-africaine ».

Ainsi, le nouveau chef de l’Etat compte d’ici 5 ans augmenter de 20 % le budget alloué au secteur de l’enseignement. Dans cette dynamique, le gouvernement annonce la construction de 3.500 salles de classe sur toute l’étendue du territoire et le recrutement de 6.000 enseignants.

Le président Ghazouani prévoit aussi « l’augmentation très significative » de la rémunération des enseignants et la création d’un nouveau statut pour récompenser les plus méritants d’entre eux.

Les enseignants tchadiens exigent le rétablissement de leurs avantages

Commémorant la journée mondiale des enseignants, le syndicat des enseignants du Tchad (SET), a exigé, samedi, le rétablissement de tous les avantages de ses membres coupés depuis 2016 par le gouvernement dans le cadre des mesures d’austérité.

 « Nous donnons un mois au gouvernement de restituer toutes les indemnités coupées des fonctionnaires en général et des enseignants en particulier », a, notamment, déclaré le secrétaire général du SET Ngartoidé Blaise. 

Par ailleurs, le syndicat des enseignants du Tchad, regrette que, sous prétexte d’absence des dossiers des agents dans les archives de la fonction publique, d’un contrôle physique et d’audit de diplômes, plus de trois mille enseignants ont vu leurs salaires suspendus. 

De ce fait, pour une reprise apaisée des activités scolaires il est urgent que le gouvernement rétablisse les salaires injustement suspendus pour éviter les mouvements d’humeur qui vont perturber inévitablement le bon fonctionnement du système éducatif tchadien. 

Les enseignants tchadiens conseillent au gouvernement d’accorder la priorité à l’élaboration de politiques visant les objectifs tels qu’offrir une formation de qualité aux enseignants ainsi que des opportunités de développement professionnel et des perspectives de carrières attrayantes, améliorer les salaires, les conditions de travail, garantir les libertés académiques, l’autonomie et la participation à la prise de décision. 

Le directeur général des enseignements et de la formation M. Mahamat Alboukhari Oumar, représentant le ministre de l’éducation nationale a rassuré les enseignants que le ministère de l’éducation reste disposer au dialogue, ajoutant que, les enseignants doivent penser à l’avenir des enfants, qui sont, dit-il, l’avenir du Tchad.

Création de 11 chaires dans l’enseignement coranique traditionnel en Mauritanie

Onze chaires vont être créées et activées dans toutes les disciplines enseignées par la Mahadra (école coranique traditionnelle) en Mauritanie, a annoncé jeudi le ministre des Affaires islamiques et de l’Enseignement originel.Cette mesure, la première du genre, s’inscrit dans le cadre de l’intérêt accordé par les nouvelles autorités du pays à la Mahadra, à ses sciences et à ses sortants, a souligné Dah Ould Sidi Ould Amar Taleb.

Le ministre a expliqué qu’une élite d’oulémas a été choisie pour superviser la création desdites chaires sur la base de critères de compétence scientifique exclusive.

Les ulémas de Mauritanie (jadis Bilad Chinguitt) ont joué, dans le passé, un rôle important dans la diffusion du Coran et des sciences islamiques en Afrique de l’Ouest.

Rentrée scolaire en Guinée : les élèves se font désirer à Conakry

L’année scolaire 2019-2020 a débuté ce 03 octobre sur toute l’étendue du territoire guinéen, mais la présence des élèves est restée morose dans des écoles de Conakry visitées par APA.Selon Mamadou Barry, Proviseur d’un lycée privé rencontré à Dar-Es-Salam, un quartier situé en banlieue de Conakry, cette morosité s’explique par la date de la rentrée. « C’est tombé sur un jeudi. Difficilement, les élèves acceptent de reprendre les cours en milieu de la semaine. Mais sûrement, lundi prochain, il y aura une affluence des élèves », a-t-il indiqué.

Cet argument semble partagé par l’élève Boubacar Touré. « Je ne reprends pas les cours un jeudi, après trois mois de vacances. Le gouvernement devait reporter la rentrée au 07 octobre. Sinon je suis prêt. Et souvent, le premier jour il n’y a presque rien dans les salles de classe », a confié Touré.

Contrairement à lui, Binta Barry qui doit affronter le Baccalauréat unique cette année, ne veut pas être prise de court. Au lycée Kipé où elle étudie, sur  67 élèves inscrits, seuls 13 sont présents. « J’étais pressée de reprendre les cours. Je suis venue pour être à jour. Cette année comme il n’y a pas de crise et que je dois préparer un examen, donc, je ne veux rater aucun cours », a-t-elle fait savoir.

Contrairement aux trois dernières années, la rentrée scolaire 2019-2020 n’a connu aucune perturbation par les syndicats d’enseignants. D’ailleurs, le Secrétaire général du Syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée (SLECG) a appelé ses collègues à la reprise des cours.

« J’invite tous les enseignants de Guinée à rejoindre les salles de classe et surtout de travailler efficacement et avec professionnalisme car, les enfants sont l’avenir de cette nation », a réagi Aboubacar Soumah.

Afrique de l’ouest et du centre : deux millions d’enfants privés de rentrée scolaire en 2019 (ONG)

En Afrique de l’ouest et du centre, plus de deux millions d’enfants sont privés de la rentrée scolaire 2019-2020 à cause de l’insécurité, indique un rapport de l’Ong Save the Children parvenu mercredi à APA.« Alors que de nombreux enfants s’apprêtent à reprendre le chemin de l’école en Afrique de l’Ouest et du Centre, plus de deux millions d’enfants ne feront pas de rentrée suite à la fermeture de 9.288 écoles dans la région en raison de la situation sécuritaire et 44.000 enseignants ne pourront pas rejoindre les salles de classes », indique le rapport.

« Conflits internes violents, insécurités, catastrophes naturelles, épidémies graves comme Ebola, sont des maux dont nous entendons régulièrement parler. Mais nous sommes nous souvent posez la question : Quelles sont les conséquences sur les enfants et jeunes des zones affectées par ces multiples crises ? », s’est interrogé Philippe Adapoe, Directeur régional de Save the Children pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre.

Au Burkina Faso par exemple, Save the Children note que « la rapide détérioration de la situation sécuritaire a entrainé la fermeture de plus de 2 024 écoles aujourd’hui contre 1284 en mars 2019. Le Cameroun, le Nigeria, la RCA, le Tchad, la RDC, le Niger et le Mali font face aux mêmes difficultés ».

« Dans toute la région, poursuit Save the Children, et particulièrement dans le centre du Sahel, l’éducation devient de plus en plus une cible : les écoles sont attaquées par des groupes armés, incendiées ou même occupées à des fins militaires ou par des personnes déplacées à l’intérieur. Des enfants et des enseignants sont attaqués sur le chemin de l’école et à l’école même ».

Dans un contexte caractérisé par une militarisation croissante de l’espace humanitaire, Save the Children estime que la centralité de la protection de l’enfant reste un défi majeur en raison de la multiplication des violations commises à l’encontre de civils.

Elle recommande, entre autres, aux gouvernements d’assurer la continuité de l’éducation à travers l’augmentation du budget alloué à l’éducation en situation d’urgence et son intégration dans les plans sectoriels ; sécuriser les écoles et tous les espaces d’enseignement à travers la mise en œuvre de la Déclaration sur la Sécurité dans les Ecoles ; veiller à la sécurité et à la protection des enseignants dans les zones rurales et difficiles d’accès.

Le gouvernement ivoirien annonce la réédition complète des manuels scolaires contenant des erreurs

Le gouvernement ivoirien a annoncé mercredi à Abidjan à l’issue d’un Conseil des ministres « la réédition complète » de certains manuels scolaires des classes de Cours préparatoire 1ère année ( CP1) et Cours préparatoire 2è année ( CP2) où il a été constaté des erreurs du fait de la société éditrice NEI-CEDA.«Le Conseil a été informé par le ministre en charge de l’Education nationale des erreurs observées dans la réédition de certains manuels scolaires du fait des éditions NEI-CEDA. Il a été instruit à la reprise complète à la charge de l’éditeur desdits manuels en remplacement de ceux qui sont déjà sur le marché», a indiqué à la presse Sidi Tiémoko Touré, le porte-parole du gouvernement ivoirien, par ailleurs ministre de la Communication et des médias.

 Lundi dernier,  dans une note d’information, le ministère ivoirien de l’Education nationale, de l’enseignement technique et de la formation professionnelle, a dit avoir constaté  la présence de quelques fautes dans les livrets d’exercices intitulés « Mon cahier quotidien, revu et corrigé » pour les classes des cours préparatoires 1ère et 2è années « version 2019 des Editions NEI-CEDA ».

Selon les autorités éducatives ivoiriennes, les coquilles se seraient glissées dans les livrets d’exercices incriminés au moment de leur réimpression par la maison d’édition.

« Le ministère a demandé aux Éditions NEI-CEDA de prendre toutes les dispositions nécessaires en vue de corriger ces manquements de l’édition 2019, conformément à leur cahier de charges de l’édition 2014, transmis à ses services et qui avait obtenu l’agrément », assurent les autorités éducatives.

Plus de 120 bourses d’une fondation à des écolières en Côte d’Ivoire, en RDC et au Bénin

La Fondation Projet social Soutrali, visant l’accompagnement des élèves démunis en Afrique, et regroupant des étudiants africains de la diaspora, a, pour l’année académique 2019, octroyé plus de 120 bourses sociales à des écolières en Côte d’Ivoire, en RDC et au Bénin.Le projet, cette année, dénommée « une écolière, une bourse », a visé 50 filles en Côte d’Ivoire et permis l’octroi de 36 bourses sociales au Bénin et 38 en République démocratique du Congo (RDC), soit 124 bourses, selon l’Ivoirien Lamoussa Diabaté, fondateur et promoteur principal de la fondation. 

Le critère fondamental pour bénéficier de ces bourses sociales offertes aux enfants Africains, a trait à « la situation financière des parents », précise dans un entretien à APA Dr Lamoussa Diabaté, le président de l’Association des étudiants de la diaspora ivoirienne et de la Fondation Projet social Soutrali.    

« On nous dit que l’école est gratuite, effectivement elle est gratuite, mais il y a des frais annexes qui sont par contre obligatoires comme la tenue d’école, le sac d’école et les frais Coges (Comité de gestion des établissements scolaires publics) et cela peut être compliqué pour des parents », fait-il observer.   

On essaie, dira-t-il, de prendre en charge ces frais annexes. Et dans ce contexte, cette année la fondation, dont les activités n’ont pas encore été officiellement lancées, a donné à la fois des livres, des sacs et bien d’autres kits à des élèves pour appuyer leurs parents.  

Plusieurs étudiants Africains sont associés à ce projet. En RDC, l’un des membres y a offert pour le compte de la Fondation Projet social Soutrali, des bourses sociales, a fait remarquer Dr Diabaté,  indiquant qu’au Bénin, ces bourses ont été décernées à un orphelinat à Cotonou. 

« En 2019, on a décidé de se focaliser principalement sur la jeune fille africaine parce qu’elle est celle qui est le plus privée d’éducation par rapport au jeune garçon », relève Dr Diabaté,  tout en soulignant qu’ « il s‘agit de susciter l’intérêt pour cette question ».  

A Abidjan, on a organisé le barbecue de la solidarité pour financer les différentes activités. Ce qui a amené l’organisation du 14 au 15 septembre 2019 à donner 25 bourses sociales à  Ouangolodougou et 25 autres à Ferkéssédougou, dans l’extrême Nord de la Côte d’Ivoire, a poursuivi M. Diabaté.  

« On a été dans une école primaire communautaire à 4 Km de Ferkéssédougou, notamment à Kapisorivogo où l’état de l’école nous a vraiment touché », rapporte Dr Diabaté qui s’est engagé avec son organisation à aider la communauté à construire l’établissement. 

« Notre futur objectif, c’est de construire cette école de Kapisorivogo à 4 Km de Ferké (diminutif Ferkéssédougou). C’est vraiment hallucinant, une localité où les élèves étudient dans des classes en bois », a-t-il annoncé. Dans cette localité, les classes se créent au fur et à mesure.   

L’organisation « va mettre en place un programme communautaire pour amener les villageois à construire eux-mêmes une école et on va appuyer par derrière à travers différentes activités, un travail qui sera fait de façon collégiale avec les villageois eux-mêmes », mentionne-t-il.         

Dans la localité de Ferké, où « un parent d’élève refusait d’envoyer son enfant à l’école, on a fait la sensibilisation en rencontrant ce parent d’élève, on l’a écouté et on suit ce dossier avec la directrice » de l’école d’accueil de cet élève, a-t-il relevé.    

Une Fondation vouée à l’éducation

La Fondation Projet social Soutrali, créée au Canada, milite pour l’éducation des enfants Africains en leur offrant des bourses. Les actions de l’Association des étudiants de la diaspora ivoirienne ont d’ailleurs motivé la création de cette fondation.    

En 2018, l’Association a soutenu le projet « un écolier, une lampe », initié par des étudiants Ivoiriens en Chine. Suite à cette expérience avec ce projet, l’association a offert 786 lampes solaires, ce qui a inspiré la mise en place du Projet social Soutrali avec « un objectif encore plus grand ». 

Pour financer ses activités, la Fondation Projet social Soutrali, collecte des fonds via des campagnes de socio-financement, organise des activités socio-culturelles. Dans cet élan, un dîner gala a été organisé à l’Université Laval où le bénéfice récolté avec les partenaires, a été injecté dans le projet.  

L’année dernière, l’association a également recueilli avec succès des fonds pour les lampes solaires et « cette année à Québec, on a eu plus de 123% d’objectif » de collecte pour permettre aux enfants d’aller à l’école sans aucune difficulté, a-t-il poursuivi.   

Dr Lamoussa Diabaté, médecin vétérinaire de formation, biostatisticien et doctorant chercheur sur le cancer de la prostate au CHU de Québec, au Canada, Université Laval, veut à travers la Fondation  projet social Soutrali (entraide) et l’Association, donner des chances de réussite à des enfants africains.

Parti d’Abidjan en 2008 pour des études en Algérie jusqu’en 2013 où il a obtenu le diplôme de docteur vétérinaire, Lamoussa Diabaté veut aussi partager son expérience, un parcours inspirant. De 2014 à 2016, il a décroché un Master 2 (maitrise) en biostatistique à Lyon, en France.   

Expliquant sa passion pour l’entraide, Lamoussa Diabaté, confie que « chacun de nous a quelque chose de particulier qui est parti le chercher ». Cet ancien du Lycée classique d’Abidjan, veut aussi donner la chance à des élèves sur le continent d’obtenir des bourses d’études.   

Et ce, pour « que la situation d’un parent ne soit pas un obstacle à l’éducation d’un enfant » car « on sait aussi que l’Afrique est la zone où le taux de non scolarisation est le plus élevé au monde avec un enfant sur cinq privé d’éducation, un taux encore plus grave chez les jeunes filles ». 

« Quelque 9 millions de filles n’iront jamais à l’école contre 6 millions de garçons », s’insurge-t-il, ajoutant que c’est fort de « ces constats qu’on a décidé de mettre ensemble ce projet dont l’objectif est d’organiser des activités socio-culturelles, récolter des fonds et donner des bourses aux enfants qui sont issus de familles pauvres, de sorte qu’un enfant qui est brillant, la situation financière de ses parents ne l’empêche de faire ses études ».     

                                                                                              

Perspectives

« Pour l’édition 2020, on prévoit faire beaucoup de choses. Déjà la première chose, c’est de mettre en place une bourse d’excellence avec deux critères, à savoir le critère social, qui est que l’enfant soit issu d’une famille qui n’est pas forcément aisée et en plus se faire démarquer par l’excellence de son dossier académique », signale Dr Lamoussa Diabaté.   

Ce projet, « pour le moment en réflexion », devrait permettre de « viser deux ou trois pays et récompenser les deux meilleurs et ça consistera à les prendre en charge totalement durant toute l’année. Ensuite, les meilleurs seront amenés dans la meilleure école de leur région par exemple et on prendra en charge tous les frais scolaires », a-t-il soutenu. 

Selon Dr Lamoussa Diabaté, en 2020, l’association et la fondation vont opérer séparément. Les deux entités enregistrées au Canada, ont été impulsées grâce à lui. Ce projet social, aujourd’hui, est « un projet de l’association ».    

 « On veut également mettre en place des aides sociales. Pour les filles, elles seront suivies chaque année, et auront les mêmes financements jusqu’au CM2 par exemple, on va peut-être prendre un ou deux enfants qui se démarquent qu’on va envoyer dans une meilleure école de sa région », renchérit-il.  

« On va mettre aussi en place des aides, ponctuelles, d’un montant maximum et si un parent a des difficultés il rentre en contact via notre site web www.soutrali.ca et on mettra en place un Comité qui va évaluer cette demande et on va aider la famille », note Dr Diabaté.  

Actuellement, le plus grand projet en vue est le programme communautaire qu’on veut mettre en place à Kapisorivogo, dans le nord de la Côte d’Ivoire, pour la reconstruction de leur école communautaire, rapporte-il, tout en déclarant que « ça sera un gros projet de la Fondation ».    

La Fondation compte environ 50 bénévoles appelés « les Soutrasseurs ». L’organisation prépare une « bourse d’excellence, on a pensé mais on n’a pas encore pu rentrer en contact avec (celui dont cela va porter le nom), car on a voulu l’appeler la Bourse d’excellence A’Salfo », lead vocal du mythique groupe Magic System.  

« On l’a pensé, mais on n’est pas encore rentré en contact avec lui parce que vu son parcours, il n’est pas forcément issu d’une famille aisée, mais aujourd’hui par son travail, A’Salfo a réussi à se hisser à un rang social élevé », a affirmé Dr Diabaté,  avouant « on souhaite le faire et on veut rentrer en contact avec lui ».  

Vers le recrutement de plus de 5.000 nouveaux enseignants en Mauritanie

Les autorités mauritaniennes ont annoncé le recrutement de plus de 5.000 nouveaux enseignants « dans le but de combler le déficit actuel » dans les écoles du pays.Ce recrutement portera sur 5.030 éléments, dont 3.000 pour le fondamental et 2.030 pour le secondaire, qui constitueront une réserve d’enseignants et de professeurs éligibles pour être éventuellement déployés par les départements demandeurs, selon un communiqué conjoint des ministères chargé de l’enseignement, de la formation et de l’emploi en Mauritanie.

Il se fera sur la base d’un « test national de sélection de prestataires individuels de services d’enseignement », a indiqué le communiqué rendu public samedi à Nouakchott.

Ce dernier a expliqué que le test est ouvert aux jeunes diplômés mauritaniens, y compris les anciens « contractuels ».

Le secteur de l’enseignement en Mauritanie est régulièrement critiqué pour la faiblesse des niveaux des élèves et le manque d’effectifs de personnels enseignants, aggravé par l’absentéisme.

De leur côté, les enseignants se plaignent souvent de la faiblesse de leur traitement et des mauvaises conditions de travail dans lesquelles ils sont mis, notamment dans les zones reculées du pays.

Les nouvelles recrues bénéficieront d’un encadrement de proximité et de formations ciblées avant de commencer l’exercice de leurs fonctions, a signalé le communiqué conjoint.

Elles seront déployées dans toutes les régions de Mauritanie à l’exception de la capitale Nouakchott.

Cameroun : le gouvernement salue la reprise progressive de l’école en zones anglophones

Le ministère de camerounais en charge de l’Éducation de base (Minedub) a affirmé que «la situation s’améliore au quotidien» dans les régions anglophones du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, en proie à des années blanches sur fond de revendications sécessionnistes depuis octobre 2016.Selon les services compétents dudit département, près de trois semaines après la rentrée scolaire, «le nombre d’élèves est passé de 2632 à 24.819 dans le Sud-Ouest, et de 1299 à 6118 dans le Nord-Ouest».

Le Minedub indique en outre que des dispositions particulières sont prises en faveur de la scolarisation de 18.019 élèves déplacés internes, recensés dans les différentes régions du pays, en même temps qu’il relève la nécessité de renforcer la sécurisation des établissements scolaires et de poursuivre la construction, ainsi que l’équipement, de salles de classes dans les établissements à effectifs pléthoriques.

S’agissant des institutions universitaires des mêmes régions, également confrontés à des défis sécuritaires, les pouvoirs publics indiquent avoir pris «des mesures spéciales» en vue de garantir le bon déroulement de l’année académique. Il est ainsi annoncé la mise en place de mécanismes d’alerte et d’information rapide des membres de la communauté universitaire, la généralisation de l’identification biométrique des étudiants et le renforcement des dispositifs formels et informels de sécurité préventive, dans les campus et les zones de résidence universitaire.

Rentrée scolaire au Congo : beaucoup de fournitures, peu d’acheteurs

À cinq jours de l’ouverture des classes au Congo, beaucoup de vendeurs de fournitures scolaires se plaignent de la rareté des clients, une situation qu’ils ont du mal à comprendre vu que les prix de leurs marchandises n’ont pas varié.Les marchés, les casinos et les grandes artères de Brazzaville sont inondés de cahiers, sacs, livres de lecture et tenues, mais côté acheteurs « rien ne bouge », ont Confié à APA plusieurs vendeurs.

Trouvé au grand marché de Bacongo dans l’arrondissement 2 à Brazzaville, Yvon Bendo reconnait que « quelques parents » viennent, certes, voir son étal. Mais, au final, ils n’achètent que  « deux à trois cahiers et quelques stylos à bille ».

« Pourtant nous n’avons pas augmenté les prix. Ce sont les mêmes prix depuis l’année passée. On fait même une promotion puisqu’on a réduit de 25% le prix de certains produits tels les gros cahiers de 200 pages », affirme M. Bendo.

A la décharge des parents d’élèves, beaucoup se disent sans le sou, à cause de la crise économique qui affecte le pays depuis plusieurs années.

Cette conjoncture difficile a également perturbé le calendrier de paiement des salaires des fonctionnaires et même des travailleurs du privé.

« On venait de nous verser le salaire du mois d’août le 12 septembre dernier, mais là je ne sais pas quand le prochain salaire, qui devait en principe (servir aux préparatifs) de la rentrée, va être versé », se lamente Grégoire Nzila, un parent d’élève qui vient d’acheter pourtant quelques cahiers.

« Je fais l’essentiel pour que mes quatre enfants aient chacun au moins deux cahiers pour débuter l’année scolaire. Il n’y a pas moyen de faire autrement », soutient-il, notant qu’ils vont toutefois « débuter l’année avec leurs vieux tenues scolaires et les sacs de l’année passée en attendant du mieux »

Pour M. Nzila en effet, « la situation financière du pays nous amène à la prudence, il faut jouer les équilibristes entre la sauvegarde du pain quotidien et les impératifs de la rentrée scolaire des enfants, surtout quand ils sont nombreux ».

Burkina: plus de 2 100 écoles affectées par le terrorisme (ministre)

Faisant l’état de la situation des établissements affectés par l’insécurité à l’orée de la rentrée scolaire 2019-2020 au Burkina Faso, le ministre de l’Education nationale, Pr Stanislas Ouaro a indiqué que 2 152 écoles ont été fermées du fait du terrorisme dans le pays.Selon le ministre, les chiffres datant du 21 juin 2019, montrent également que ces écoles fermées touchent 296 757 élèves répartis dans les régions de l’Est, du Centre-Est, du Centre-Nord, du Nord, de la Boucle du Mouhoun et du Sahel. 

Stanislas Ouaro regrette aussi que « 192 établissements post-primaires et secondaires accueillant 42 720 élèves soient également fermés », ajoutant que 879 enseignants du primaire sont touchés et devraient être redéployés dans d’autres zones du pays.

Néanmoins, Pr Ouaro assure que les préparatifs de la rentrée scolaire 2019-2020 se déroulent globalement dans de bonnes conditions, précisant que la rentrée administrative est effective depuis le 16 septembre dernier. 

«En attendant la rentrée pédagogique prévue le 1er octobre prochain, la plupart des enseignants du primaire ont commencé leur conférence pédagogique. Tout est mis en œuvre pour assurer la sécurité dans les zones d’insécurité», a-t-il fait remarquer.

Le Burkina Faso fait face, depuis plus de trois ans, à des attaques terroristes récurrentes, faisant des victimes aussi bien du côté des Forces de défense et de sécurité (FDS) que des civils.

L’une des attaques les plus sanglantes est celle du 19 août dernier à Koutougou (Sahel) où l’armée nationale a perdu 24 soldats, mais est parvenue à «neutraliser» 40 terroristes.

La Banque mondiale s’inquiète de la qualité de l’enseignement au Kenya

La Banque mondiale a dit, mercredi, son inquiétude du fait qu’un grand nombre d’enfants kényans terminent l’école primaire sans avoir les compétences de base acceptables en lecture, écriture et calcul.Le chef de la délégation de la Banque mondiale, Ezequiel Molina a averti que les élèves kényans risquent de ne pas atteindre leur plein potentiel humain.

Il s’exprimait à Nairobi après avoir visité les programmes de lecture et de mathématiques pour les premières années d’études que le Kenya a mis en œuvre dans les écoles au cours des cinq dernières années. La délégation est en visite d’apprentissage de sept jours.

« Si les enfants ne savent pas lire, ils ne sont pas capables de développer leur potentiel en tant qu’êtres humains », a-t-il dit.

Il a cependant salué le Programme d’alphabétisation des jeunes enfants, connu localement sous le nom de Tusome, pour avoir amélioré les compétences de base dont les enfants ont besoin pour apprendre et maîtriser les compétences du XXIe siècle.

Le programme est financé par l’USAID à hauteur de 53,8 millions de dollars, tandis que les mathématiques dans les premières années d’études primaires, communément appelées développement de l’enseignement primaire au Kenya (PRIEDE), sont financées par le Partenariat mondial pour l’éducation (GPE). Ils visent plus de 6 millions d’élèves dans les 23.000 écoles primaires publiques.

Présentation d’une nouvelle plateforme syndicale pour défendre les universitaires ivoiriens

La Plateforme des organisations et syndicats d’enseignants-chercheurs et chercheurs de Côte d’Ivoire (POSEC-CI), une nouvelle organisation regroupant des syndicats et associations émanant des universités, instituts, grandes écoles et centres de recherche publics de Côte d’Ivoire et dont le but est de défendre les intérêts des universitaires, a été présentée mardi à Abidjan.« Le but de la POSEC-CI est d’œuvrer pour le bien-être des enseignants-chercheurs et chercheurs et pour le bon fonctionnement des universités, grandes écoles, instituts et centre de recherche publics », a dit, dans un point-presse Roger Konan Langui au nom du Conseil d’administration de cette nouvelle organisation.

Selon lui, la POSEC-CI a entre autres pour objectifs de permettre aux enseignants du supérieur de Côte d’Ivoire de s’exprimer d’une seule et même voix lors des rencontres avec les pouvoirs publics et de défendre les intérêts des enseignants-chercheurs et chercheurs afin de redorer l’image de la corporation.

 « Nos principales revendications sont de trois ordres. Les premières sont relatives à la gouvernance et au cadre managérial des universités et grandes écoles, les secondes sont relatives aux libertés qu’il faille nécessairement reconquérir pour veiller au respect des franchises universitaires afin de garantir la libre expression de la pensée. Les troisièmes sont relatives aux mauvaises conditions de vie et de travail des enseignants-chercheurs et chercheurs », a énuméré au nom de ses pairs, M. Langui.

L’enseignement supérieur est en crise en Côte d’Ivoire depuis plusieurs années. Une crise marquée par des grèves à répétition d’enseignants ou d’étudiants.

En mai dernier, une grève d’enseignants a perturbé les cours pendant plusieurs semaines à l’Université Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan, la plus grande université publique du pays qui compte plus de 50 000 étudiants.

Les Etats-Unis mobilisent plus de 16 millions de dollars pour appuyer les secteurs de l’éducation et de l’agriculture en Egypte

Les États-Unis ont accordé dimanche deux subventions pour appuyer les secteurs de l’éducation de base et de l’agriculture en Egypte pour une valeur de 16,5 millions de dollars.Par Mohamed Fayed

Signé par la ministre égyptienne de l’Investissement et de la Coopération internationale, Mme Sahar Nasr et la directrice de l’USAID au Caire, Sherry Carlin, le premier accord de 13 millions dollars, qui porte sur la troisième phase de l’accord sur l’éducation de base, vise à soutenir la création d’une main-d’œuvre instruite qui réponde aux besoins du marché du travail, à améliorer les compétences de base des étudiants en éducation de base et à former de nouveaux enseignants et à renforcer les conseils d’administration.

L’accord couvre les secteurs les projets d’instituts des sciences, de technologies, des maths, de la formation des enseignants, de l’activité du village instruit, l’enseignement pré-scolaire et la lecture thérapeutique.

Le deuxième accord, d’une valeur de 3,5 millions de dollars, vise à accroître les revenus et les possibilités d’emploi dans les collectivités ciblées de la Haute-Égypte et du Delta en augmentant la productivité et en intégrant les agriculteurs aux marchés mondiaux de l’horticulture.

Selon la ministre égyptienne de l’Investissement et de la Coopération internationale, Mme Sahar Nasr, l’USAID est un partenaire économique du gouvernement égyptien depuis des décennies, rappelant que l’Agence a fourni à l’Égypte environ 30 milliards de dollars et le volume des investissements américains en Égypte est estimé à 22,2 milliards de dollars au premier trimestre de 2019.

Cinq étudiants ivoiriens diplômés en bachelor d’une université internationale primés à Abidjan

L’Université internationale « Avide Education», une institution internationale de l’enseignement supérieur, a primé samedi à Abidjan cinq de ses étudiants ivoiriens qui se sont brillamment illustrés pendant leur cursus scolaire en bachelor in business administration et en computing and information system.Selon une note d’information transmise dimanche à APA,  ces étudiants qui ont reçu leurs diplômes,  ont été célébrés lors d’une cérémonie festive présidée par Aimée Zebeyoux, la secrétaire d’État ivoirienne, chargée des droits de l’homme. 

« Je félicite  Avide Education pour son engagement à offrir aux jeunes ivoiriens et africains une éducation à moindre coût qui respecte les plus hauts standards internationaux en qualité. Ces étudiants sont les leaders de demain qui ont à leur disposition tous les outils pour affronter les écueils de la vie et les défis de développement », a estimé Mme Zebeyoux dans un discours.

« Pendant trois ans, ils étudient avec nous, mais toutes leurs copies sont corrigées par le NCC Éducation. C’est eux qui envoient les sujets et qui corrigent. Pendant leur dernière année, nos étudiants sont inscrits à l’Université de Worcester ou de Lancashire ( Angleterre). Ils reçoivent leurs devoirs ainsi que leurs cartes d’étudiant de là-bas », a expliqué pour sa part, Salimata Fall Epse Koné, la présidente de l’Université  Avide Education. 

Hanniel Ouattara, Salomon Dion, Roxanne Akossi, Keniley Kouadio et Axel Dapomon sont les cinq étudiants primés. Avide Education est une institution privée anglo-saxon d’enseignement supérieur accrédité par le gouvernement ivoirien et par le NCC Education créé en Angleterre. Le NCC Education est présent dans plus de 45 pays et permet aux étudiants d’interagir avec leurs pairs dans les quatre coins du monde.

Bénin : suspension de 87 directeurs de collège d’enseignement général

Au total, 87 directeurs de Collège d’enseignement général (Ceg) du Bénin sont relevés de leurs fonctions pour insuffisance de résultats aux examens du Brevet d’études du premier cycle (Bepc) et du Baccalauréat au titre de l’année scolaire 2018-2019.La décision a été prise par arrêté du ministre des Enseignements secondaire, technique et de la Formation professionnelle, Mahougnon Kakpo, portant décharge de responsables administratifs et pédagogiques des établissements d’enseignement secondaire général, technique et professionnel en date du 13 septembre 2019.

Les 87 directeurs suspendus ont été déchargés de leur poste et placés en position d’adjoint pendant deux années.  Déjà, un nouvel arrêté a été pris pour pouvoir à leur remplacement. Cette sanction intervient à la veille de la rentrée des classes prévue pour le 16 septembre 2019.

Sénégal : l’école Sainte Jeanne d’Arc réintègre ses élèves voilées

L’Institution Sainte Jeanne D’Arc (ISJA) qui avait renvoyé 22 de ses élèves pour port du voile, est revenue sur sa décision, suite à « un consensus » trouvé au terme d’une réunion, annonce le ministre de l’Éducation nationale dans un communiqué reçu jeudi à APA.« Les vingt-deux (22) élèves seront réintégrées dans l’établissement, pour l’année scolaire 2019/2020, à compter du 19 septembre 2019 », souligne le ministère de l’Education nationale, faisant état d’un « consensus » arraché lors d’une réunion, tenue « jusqu’à 1h du matin ce jeudi 12 septembre », dans le bureau du ministre.

Si « les filles voilées de Sainte Jeanne d’Arc reprendront le chemin des classes », cela est dû à certaines conditions posées par l’école et acceptées par le ministère de tutelle.

« Ces élèves porteront l’uniforme assorti d’un foulard, de dimensions convenables, fourni par l’établissement et qui n’obstrue pas la tenue » et « les familles seront reçues individuellement par la direction de l’établissement en présence de l’Inspecteur d’Académie qui veillera au respect, par les élèves, des conditions définies », précise le communiqué.

C’est au début de ce mois de septembre que l’ISJA, un établissement privé catholique,  avait mis en application certaines dispositions de son règlement intérieur, portant notamment sur l’interdiction du port du voile. Cette décision avait été communiquée aux parents d’élèves depuis mai dernier, soit peu avant la fin de l’année scolaire écoulée,

A l’époque, le ministère sénégalais de l’Education avait rappelé à l’ordre l’école qui se définit comme un établissement scolaire « biculturel français et sénégalais ».

Mais à la suite du renvoi de ces filles au début de cette année scolaire, une grosse polémique a surgi au sein de l’opinion publique qui a apprécié diversement la mesure.

Présente au Sénégal depuis les années coloniales, en 1939, l’ISJA qui dépend de la Congrégation Saint Joseph de Cluny a un programme d’études dont une partie est calquée sur celui de la France. Cette congrégation opère dans 57 pays dont le Sénégal, le Burkina Faso, le Niger et le Togo.

En dehors de l’ISJA, le lycée Jean Mermoz de Ouakam et les cours Sainte Marie de Hann font partie des établissements scolaires français présents au Sénégal.

Sénégal : une école catholique crée une polémique en interdisant le voile islamique

L’Institution Sainte Jeanne D’Arc (ISJA), un établissement de l’enseignement privé catholique basé à Dakar et dont le programme des études est calqué sur celui de la France, est au centre d’une vaste polémique au Sénégal, pour avoir maintenu sa décision d’interdire l’accès de ses locaux à toute élève portant le voileEn vérité cette décision du « règlement intérieur » de l’ISJA avait été communiquée aux parents d’élèves depuis mai dernier, soit peu avant la fin de l’année scolaire écoulée. Toutefois, le ministère sénégalais de l’Education avait réagi sous forme d’un rappel à l’ordre à ladite école qui se définit comme un établissement scolaire « bi-culturel français et sénégalais ».

Selon la tutelle, dans son communiqué, les établissements privés comme publics sont tenus de respecter la Constitution du Sénégal, qui est une république « laïque, démocratique et sociale » ; d’où toute discrimination d’ordre socioculturel est bannie.

Ce rappel semble n’avoir pas été entendu par l’ISJA qui, à l’ouverture de ses classes durant le mois courant, a maintenu son nouveau règlement intérieur, consistant notamment à renvoyer ses pensionnaires voilées.

Si le ministère de l’Education nationale sénégalais a tardé à se faire réentendre, il en est autrement  certains leaders d’opinion comme le khalife général des Tidianes, Serigne Mbaye Sy.

Dans une sortie faite hier, mardi, le guide religieux a demandé « la fermeture de l’école en cas de refus » de tout compromis, martelant que l’établissement « n’a ni respect ni considération pour le Sénégal ».

Moins radicales, d’autres personnes appellent à ne pas déplacer le débat dans le domaine religieux, histoire de couper l’herbe sous les pieds aux « forces étrangères » cherchant à saper la cohésion nationale du Sénégal, faite d’un vivre-ensemble parfait entre les 95% de musulmans et le reste de la population constitué surtout de chrétiens.

Pour ce faire, l’ancien député Moustapha Diakhaté propose de « placer l’école sous délégation spéciale ou retirer son agrément » si « la rencontre de la dernière chance » d’aujourd’hui, comme le souligne le journal L’AS, n’aboutit à rien.

Pour, l’Union nationale des parents d’élèves de l’enseignement catholique du Sénégal (Unapecs) soutient l’ISJA, en clamant que « l’inscription vaut l’adhésion au règlement intérieur ».

Présente au Sénégal depuis les années coloniales, en 1939,

L’ISJA qui dépend de la Congrégation Saint Joseph de Cluny, opérant dans 57 pays dont le Sénégal où elle est présente depuis 1939, le Burkina Faso, le Niger et le Togo.

Sur son site internet, elle souligne être sous la tutelle du ministère de l’Education nationale sénégalais et de l’Agence pour l’enseignement français à l’étranger.

En dehors de l’ISJA, le lycée Jean Mermoz de Ouakam et les cours Sainte Marie de Hann font partie des établissements scolaires français présents au Sénégal.

Cameroun : 3,157 milliards FCFA pour rebâtir l’école en régions anglophones (ministre)

L’État camerounais a décidé du déblocage d’une enveloppe spéciale de 3,157 milliards FCFA pour reconstruire les écoles dans les régions anglophones du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, dévastées depuis 3 ans par un conflit sécessionniste, a appris APA lundi auprès des services compétents du ministère de l’Éducation de base (Minedub).Ce fonds sera dédié à la reconstruction des infrastructures scolaires publiques et privées détruites par le conflit armé, avec un reliquat sous forme de subvention au fonctionnement desdits établissements, dont le nombre n’a toutefois pas été précisé.

Reste que cet investissement d’urgence apparaît insuffisant, si l’on s’en tient aux estimations du Fonds des Nations unies pour l’enfance (Unicef) qui évalue à «au moins» 11 milliards FCFA, pour l’année scolaire 2019-2020, la mise nécessaire à l’urgence scolaire dans les zones impactées.

Pendant les trois dernières années, l’organisme onusien précise que plus de 80% des écoles ont été fermées Nord-Ouest et du Sud-Ouest, mettant plus de 600.000 enfants hors du circuit éducatif.

Sur le terrain même, les échos recueillis via l’électronique par APA font état d’une reprise toujours timide des classes, à l’entame de la 2ème semaine des classes pour le compte de l’année scolaire 2019-2020. Ici et là en effet, les populations demeurent d’autant plus prudentes que les messages des milices séparatistes sur le sujet apparaissent contradictoires, entre ceux ayant décrété un «blocus» intermittent et les forces favorables à la fin des années blanches.

En face, les pouvoirs publics ont déployé une opération baptisée «#OpenShoolsNow», à laquelle sont associées diverses forces vives du pays et qui semble faire modérément recette.

Rentrée scolaire pour plus de 5 millions d’élèves en Côte d’Ivoire

Plus de cinq millions d’élèves ont officiellement repris, lundi, le chemin de l’école sur l’ensemble du territoire national pour l’année scolaire 2019-2020, a constaté APA sur place.Dans la capitale économique ivoirienne, cette rentrée a timidement débuté avec la plupart des salles de classe restées fermées dans plusieurs établissements d’Abidjan.

A Abobo, un quartier populaire au Nord d’Abidjan, plusieurs écoles préscolaire, primaire et secondaire sont restées désertes là où les cours devraient débuter à 07h30 (heure locale et GMT) selon le calendrier scolaire établit par les autorités éducatives ivoiriennes.

 Au collège Saint Joseph, un établissement de renommée d’Abobo, jusqu’à 08h (heure locale et GMT), les salles de classe étaient presque toutes fermées. Quelques élèves ou des parents d’élèves y étaient plutôt pour effectuer les inscriptions au titre de cette année académique.

« Je suis là pour l’inscription de mon fils. Je devais l’inscrire plus tôt. Mais comprenez que la rentrée des classes est toujours éprouvante pour nous les parents qui avons surtout plusieurs enfants», a justifié à APA M. Boka, un parent d’élève.

Selon Mademoiselle Ouattara, une élève de cet établissement en classe de seconde, la reprise des classes « n’a jamais été effective » le premier de la rentrée scolaire.

Au Groupe scolaire Sainte-Jeanne, un autre établissement scolaire situé au Plateau-Dokui dans le Nord d’Abidjan, c’est le même décor. La plupart des élèves ou parents d’élèves présents dans l’enceinte de l’établissement y sont pour les inscriptions.

 Ici,  les élèves du collège débuteront effectivement les cours le 16 septembre prochain et ceux de la maternelle le 23 septembre prochain, a dit à APA, un encadreur de cette école.

Comme ces deux établissements,  plusieurs écoles de la capitale économique ivoirienne n’ont véritablement pas débuté les cours en ce premier jour de la rentrée scolaire 2019-2020.

Par contre, à Koumassi dans le sud de la capitale économique ivoirienne, dans des établissements primaires publics comme l’EPP BAD et l’EPP Municipalité 2, élèves et enseignants ont effectivement repris le chemin de l’école et sont présents dans les salles de classe.

Selon la Direction des stratégies, de la planification et des statistiques du ministère ivoirien de l’éducation nationale, de l’enseignement technique et de la formation professionnelle, en 2018, la Côte d’Ivoire comptait 180 176 élèves au préscolaire, 3 900 222 élèves au primaire et 1 923 763 élèves au secondaire général.

Maroc : Une rentrée scolaire sous le signe « pour une école citoyenne »

Les élèves marocains ont repris ce jeudi 5 septembre le chemin de l’école dans les différents établissements scolaires, que ce soit publics ou privés, une rentrée scolaire qui s’est déroulée sous le signe « pour une école citoyenne ».La rentrée scolaire actuelle intervient à un moment où les familles font face à une succession d’événements budgétivores. Après Ramadan, vacances d’été et la fête du sacrifice (Aïd Al Adha), les ménages marocains doivent une nouvelle fois casser leurs tirelires pour se procurer les fournitures scolaires, sachant que plusieurs programmes, notamment ceux de l’étranger, connaissent une hausse dramatique des prix.

C’est ainsi que les parents d’élèves envahissent les librairies, pour se procurer les manuels et autres fournitures scolaires dont leurs enfants ont besoin, mais cet exercice, s’il est habituel, les met en permanence face au dilemme des dépenses exagérées et des listes de fournitures scolaires.

Certains livres scolaires ne seront pas disponibles à la rentrée. « Plusieurs manuels ont fait l’objet d’une refonte totale. Il s’agit des livres d’arabe, de français, des sciences naturelles et des mathématiques des 3e et 4e années de l’enseignement primaire. Les manuels des 1re et 2e années n’ont subi que des modifications partielles», explique Ahmed Filali Anssari, président de l’Association marocaine des éditeurs dans une déclaration au journal marocain +L’Economiste+.

Par conséquent, les livres ne seraient livrés aux librairies que vers la fin du mois de septembre. Un délai attribué au fait que ces livres seront imprimés à l’étranger en raison de la réactivité des imprimeurs européens. L’impression au Maroc de plusieurs centaines de milliers d’exemplaires aurait nécessité plusieurs mois et renverrait à des délais inconcevables.

Force est de constater que le problème de la disponibilité des livres scolaires est récurrent. Chaque rentrée est l’occasion de revoir les manuels mais pour les éditeurs, si les bons à tirer ne sont pas remis vers le mois de janvier, il est impossible d’imprimer les manuels dans les délais.

Le nombre d’ouvrages scolaires utilisés chaque année s’élève à une quinzaine de millions, dont  30% réédités chaque année sur un financement du budget général. Le montant s’élève à près de 350 millions de DH (1 euro = 10,7 DH) dédiés à l’opération 1 million de cartables, qui touche en réalité 4,36 millions d’élèves et qui est déployée par le ministère de l’Intérieur dans le cadre de l’Initiative Nationale pour le Développement Humain (INDH).

Les 70% restants sont financés par les ménages. Il s’agit des livres utilisés dans l’enseignement privé.

Une question  reste toujours sur les lèvres des parents d’élèves : Pourquoi à chaque année on a recours à de nouveaux manuels scolaires et à des programmes nouveaux ? Les anciens manuels sont-ils devenus caduques ou dépassés ?

Selon des responsables pédagogiques d’écoles privées, les fournitures demandées sont nécessaires au succès du processus éducatif, assurant que le choix des manuels et des fournitures « de qualité » malgré leur coût élevé revient à mettre en valeur les facultés des enfants.

Quoi qu’il en soit, chers ou pas chers, les manuels scolaires doivent apportés une formation scolaire de qualité à la hauteur des aspirations des élèves et de leurs tuteurs. Ces derniers ne lésinent pas sur les moyens pour l’éducation de leurs chers enfants, même si cela leur coûtent des dépenses supplémentaires.

La réintégration, une perche pour les étudiants non-inscrits à l’Université FHB d’Abidjan

La réintégration s’offre comme une perche pour les étudiants non-inscrits à l’Université Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan, la plus grande du pays, une approche réfutée par la plupart des étudiants qui craignent de perdre l’année académique 2017-2018.« Nous lançons un appel à tous les non-inscrits de suivre la voie de la réintégration pour reprendre les études là où ils les ont abandonnées », a déclaré mercredi le vice-président de l’Université Houphouët-Boigny, chargé des enseignements, la pédagogie et la vie universitaire, Affian Kouadio, face à la presse.

Peu avant la conférence de presse, tenue à la salle du Conseil de la présidence de l’Université Félix Houphouët-Boigny, plus d’une centaine d’étudiants non-inscrits, regroupés sur l’esplanade de la présidence, ont scandé « on veut s’inscrire ».   

Un Collectif des non-inscrits, dirigé par Martin Zéba, dénonce un « horizon obscurci » pour « plus de 5 000 étudiants qui n’ont pas pu s’inscrire dans le délai prescrit par la scolarité centrale au titre de l’année académique 2017-2018 ».

« Pour nous (cette année universitaire) n’existe même pas » et est « nulle et de nul effet », a dit M. Affian Kouadio, indiquant que la période de réintégration a été communiquée et pour les étudiants de médecine, «ca partait jusqu’au 21 juin 2019 ».

Concernant les autres facultés, ajoutera-t-il, « je pense qu’on va pouvoir le faire au nom de la paix parce que tout compte fait un pays ne vaut que par la valeur de ses ressources humaines, de sorte que tous ceux qui aspirent à se former, nous n’allons pas les rejeter ». 

« On a ouvert toujours, on peut encore leur donner un temps pour venir se déclarer pour pouvoir les prendre en charge au niveau où ils ont abandonné leurs études, parce que pour nous, ce qu’ils ont fait n’est pas reconnu », a-t-il poursuivi.

« La réintégration consiste à dire comme vous avez la volonté de faire des études, on ne veut pas vous jeter dans la rue, on va venir vous accepter dans notre base de données » en faisant des enseignements à hauteur de l’année où l’étudiant n’a pas pu s’inscrire » , a-t-il précisé. 

Martin Zéba, le porte-parole du Collectif des étudiants non-inscrits, a soutenu lundi dernier que plusieurs étudiants en sont victimes à cause de « la lourdeur administrative ». En outre, les différentes facultés ne finissent pas à la même période mais la scolarité centrale lance les inscriptions. 

Interrogé sur le campus, parmi les étudiants manifestants, Bohoussou Kouakou, de la faculté d’histoire, en Master 2 de recherche, avoue n’avoir pas pu payer 60 000 Fcfa d’inscription par ce qu’il n’a pas eu d’argent à temps.

Il déplore que plusieurs aient été confrontés par la « lourdeur administrative avec les procès-verbaux qui n’arrivent pas à temps », pendant que les inscriptions s’y déroulent, ce qui a fait que la majorité des étudiants n’a pas pu s’inscrire.

« La réintégration ne nous arrange pas, c’est annuler l’année pour les non-inscrits, parce que la réintégration stipule que l’étudiant a une fois arrêté les cours durant son cursus universitaire et qu’ il accepte de revenir, ce qui n’est pas le cas chez nous qui avons été toujours présents », a-t-il dit.

L‘Université Félix Houphouët-Boigny a ouvert, au titre de l’année 2017-2018, les inscriptions du 30 novembre 2017 au 02 mars 2018. Et, suite à « trois prorogations accordées, 51 588 étudiants se sont inscrits ». 

Alors que le Collectif des étudiants non-inscrits évoque « plus de 5 000 » personnes concernées par cette situation, l’administration de l’Université estime que le recensement de ses services « ne révèle que 800 cas ».

Université FHB d’Abidjan: «plus de 5 000 étudiants» non-inscrits menacés d’exclusion

Un Collectif d’étudiants non-inscrits se disant menacés d’exclusion à l’Université Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan, la plus grande du pays, craint l’expulsion de « plus de 5 000 étudiants » au titre de l’année académique 2017-2018.« Plus de 5 000 étudiants qui n’ont pas pu s’inscrire dans le délai prescrit par la scolarité centrale au titre de l’année académique 2017-2018 sont menacés d’exclusion par l’administration », a déclaré lundi Martin Zéba, le responsable du collectif, face à la presse à Adjamé, dans le Nord d’Abidjan.

Chaque jour, dit-il, « nous vivons dans la détresse totale » et « l’horizon s’obscurcit» vu la menace qui pèse sur leur cursus universitaire. C’est pourquoi le Collectif invite le chef de l’Etat ivoirien à leur accorder sa « clémence ». 

« Nous venons plaider auprès du président de la République afin qu’il se saisisse du dossier pour que des mesures soient prises en vue de la réouverture des inscriptions de l’année académique 2017-2018 pour soulager ces milliers d’étudiants en détresse », a lancé Martin Zéba.

M. Zéba qui est le porte-parole de ce Collectif des étudiants non-inscrits, estime que plusieurs étudiants en sont victimes à cause de « la lourdeur administrative ».

Bien que le secrétaire général de la Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire (Fesci) se soit engagé à négocier avec l’administration de l’Université, il n’y a pas eu de suite favorable, a fait savoir Martin Zéba, qui indique avoir saisi plusieurs institutions.

Citant l’un des vice-présidents de l’Université, Atta Koffi, le porte-parole du Collectif des non-inscrits, a indiqué que celui-ci « affirme que seuls 800 étudiants ne sont pas inscrits » à l’Université Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan.

« Les chiffres avancés ressemblent plus à des affirmations fantaisistes », a martelé Martin Zéba, évoquant le cas du Département de géographie où les procès-verbaux révèlent « 2 931 non-inscrits pour cette faculté ».

Selon lui, les données de l’administration « battent en brèches la légèreté déconcertante avec laquelle l’administration banalise ce problème délicat », même s’il y a eu « une négligence » de la part de certains étudiants.

Plusieurs étudiants, poursuivra-t-il, sont « victimes de la lourdeur administrative ». En outre, les différentes facultés ne finissent pas à la même période,  mais la scolarité centrale lance les inscriptions en même temps, sans tenir compte du décalage entre son calendrier et celui des facultés.

Par conséquent, certains procès-verbaux arrivent en retard à la scolarité, ce qui empêche  des étudiants de s’inscrire à temps, a déploré M. Zeba. Interrogé, Ouattara Navigué, qui a fait une équivalence, affirme avoir été « victime de la lourdeur administrative ».

« Vous pouvez faire le rang pendant trois jours » sans parvenir à vous faire inscrire, ensuite les procès-verbaux ne sortent pas à temps, a indiqué Ouattara Navigué.

Contactée pour intervenir sur cette question, l’administration de l’Université Félix Houphouët Boigny annonce une conférence de presse mercredi pour apporter des éclairages sur cette affaire.

Côte d’Ivoire : un taux d’admissibilité de 58,7% enregistré au BTS 2019

Quelque 32 535 candidats ont été déclarés admissibles à la session 2019 du Brevet de technicien supérieur ( BTS) en Côte d’Ivoire, soit un taux d’admissibilité de 58,7% contre 57% pour la session 2018, a appris APA vendredi de source officielle dans la capitale économique ivoirienne.« Sur 56 458 candidats inscrits, 55 437 étaient présents, soit un taux de présence de 98,2%. 32 535 candidats ont été déclarés admissibles, soit un taux d’admissibilité de 58,7% en 2019 contre 57% en 2018, soit une progression de 1,7% », a annoncé dans un point-presse, Ibrahim Lokpo, le directeur général de l’enseignement supérieur.

Poursuivant, il a précisé que 10 046 candidats ont été déclarés admissibles sur 16 549 présents, soit un taux de réussite de 60,7% pour les filières industriels et 22 489 admissibles sur 38 887 candidats présents, soit un taux de réussite de 57,8% pour les filières tertiaires.

Quant à la répartition des admis par genre, M. Lokpo a fait savoir que 59,6% sont des filles et 57,8% sont des garçons.

«Les étudiants pourront consulter dès aujourd’hui vendredi 30 août les résultats sur la plateforme www.examensbts.net. Les candidats disposent de trois jours à compter du lundi 02 septembre pour introduire leurs réclamations. Pour ce faire, ils devront éditer leur relevé de notes en ligne uniquement sur le site www.examensbts.net et déposer leur réclamation sur le même site», a souligné M. Lokpo.

Les épreuves écrites de la session 2019 du BTS se sont déroulées du  29 juillet au 03 août 2019 dans 115 centres répartis sur l’ensemble du territoire national.

Côte d’Ivoire : des enquêtes annoncées après plus de 6000 cas de fraude au BAC 2019

L’inspecteur-coordonnateur général du ministère ivoirien de l’éducation nationale, de l’enseignement technique et de la formation professionnelle, Ibrahima Kourouma a annoncé mercredi à Abidjan que des enquêtes seront menées dans le cadre la session 2019 du baccalauréat où 6250 cas de fraude ont été constatés en Côte d’Ivoire, a constaté APA sur place.« Il y aura des enquêtes et lorsqu’elles seront menées, nous allons déceler les choses. Ces enquêtes vont nous permettre  de savoir si des enseignants sont impliqués »  a dit M. Kourouma dans une conférence de presse.

«En 2017, il y avait 208 cas de fraude au BAC pour 242 208 candidats, 1516 cas de fraude en 2018 pour 256 452 candidats et 6250 cas de fraude en 2019 pour 273 342 candidats», a ajouté l’inspecteur-coordonnateur général, brandissant plusieurs éléments de preuves de ces cas de fraude.

Il a souligné que sur les 6250 cas de fraude présumés cette année au baccalauréat, 60% des présumés fraudeurs sont des candidats officiels et 40% des candidats libres. La majorité des cas a  été recensée dans la Direction régionale de l’éducation nationale (DREN) d’Abidjan.

« Le pourcentage de la fraude est passée de 0,1% en 2017 à 2,3% en 2019. Cette évolution est préoccupante», a indiqué M. Kourouma déplorant des « stratégies bien élaborées» par les fraudeurs.

Cette année,  la fraude a pris une « ampleur singulière aux examens à grand tirage dans le pays avec les smartphones et les groupes constitués sur les réseaux sociaux », a-t-il, par ailleurs, dénoncé.

Réaffirmant la détermination de son département ministériel,  l’inspecteur général a estimé que « la lutte contre la fraude doit être de salubrité publique ». La session 2019 du baccalauréat en Côte d’Ivoire a enregistré un taux national de réussite de 41,23% contre 46,09% en 2018, soit une baisse de 4,86 points.

La mention « Fraude » a été inscrite sur les relevés de notes de plusieurs candidats à cet examen sur lesquels pèsent des soupçons de fraude. Début août, la Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire ( FESCI, le plus grand syndicat d’élèves et d’étudiants du pays) et des parents d’élèves avaient  invité les autorités éducatives à donner les motifs de chaque cas des milliers de fraude au BAC 2019.

Côte d’Ivoire/Education: les inscriptions à la maternelle et au CP1 débutent lundi

Les inscriptions à la maternelle et au Cours préparatoire première année (CP1) pour l’année scolaire 2019-2020 se dérouleront du lundi 26 août au vendredi 06 septembre 2019 sur toute l’étendue du territoire ivoirien.L’annonce a été faite par  le ministère ivoirien de l’éducation nationale, de l’enseignement technique et de la formation professionnelle dans une note d’information parvenue samedi à APA. 

« Sont concernés par ces inscriptions, les enfants âgés de 3 à 5 ans pour la maternelle et ceux de 6 à 9 ans pour le cours préparatoire première année ( CP1) avec ou sans extrait de naissance ou jugement supplétif», précise la note soulignant que l’inscription est  « entièrement gratuite » dans les écoles primaires publiques. 

Selon une enquête de la Direction des stratégies, de la planification et des statistiques ( DSPS) du ministère ivoirien de l’éducation nationale, de l’enseignement technique et de la formation professionnelle, quelque, 25 142 enfants n’ont pu accéder au Cours préparatoire première année (CP1) de l’enseignement primaire ivoirien pendant l’année scolaire 2017-2018 principalement à cause de l’insuffisance des capacités d’accueil.

Congo : un taux de réussite de 53,25% au BEPC

Le taux de réussite au Brevet d’études du premier cycle (BEPC) organisé en juin 2019 en République du Congo est de 53,25% contre 59,74% l’année dernière, soit une régression de 6,49%, a annoncé ce jeudi à Brazzaville la Direction des examens et concours(DEC).Selon la DEC, sur les 97662 candidats ayant passé les épreuves du BEPC sur toute l’étendue du territoire national et au centre de Luanda en Angola, 52005 ont été déclarés admis.

D’après le jury de cet examen, « l’une des raisons de cette régression est l’usage cette année des caméras de surveillance dans les salles pour lutter contre la fraude scolaire ».

Le jury pour qui, ce taux de réussite est conforme au bon déroulement de cet examen, a précisé que le département de la cuvette –ouest, occupe la première place en réalisant près de 67,34 %, au Brevet d’études du premier cycle (BEPC), prenant ainsi le dessus sur les autres départements du pays dont Brazzaville et Pointe-Noire.

Le taux de réussite par département se présente comme suit :

1-Cuvette-ouest : 67, 34 % ; 2- Lékoumou : 66, 90 % ; 3- Pool : 66,18% ; 4- Plateaux : 62,96% ; 5- Kouilou : 60, 89% ; 6- Bouenza : 56,75 ; 7- Niari : 54,2 ; 8- Brazzaville 54,11% ; 9- Cuvette : 53,68% ; 10- Pointe-Noire 48% ; 11- Sangha : 47% et ; 12- Likouala : 46,90%

Côte d’Ivoire: 10 300 enseignants contractuels recrutés débutent leur stage lundi

Les stages d’accompagnement à la prise de fonction des enseignants contractuels admis au concours de recrutement organisés dans le cadre de la politique sociale du gouvernement (PS-Gouv) session 2019, se dérouleront à partir du 19 août 2019, annonce un communiqué du ministère ivoirien de l’éducation nationale, de l’enseignement technique et de la formation professionnelle transmis jeudi à APA.Pour les instituteurs adjoints contractuels, indique le communiqué signé par Assoumou Kabran, le directeur de cabinet de ce département ministériel, le stage se tiendra dans les seize Centres d’animation et de formation pédagogique (CAFOP) sur l’étendue du territoire national.

Quant aux enseignants contractuels de collège et de lycée, le stage se fera par discipline dans des établissements secondaires.

Ainsi, le lycée classique d’Abidjan recevra les enseignants stagiaires des disciplines de lettres modernes (Français), Histoire-Géographie et Education aux droits de l’homme et à la citoyenneté (EDHC), quand le lycée Mamie Fatai de Bingerville (Est d’Abidjan) accueillera les enseignants contractuels des disciplines de Physique Chimie, Sciences de la vie et de la terre (SVT) et Philosophie.

Le lycée Mamie Adjoua de Yamoussoukro (capitale politique et administrative) est retenu pour les disciplines d’Education physique et sportive (EPS), Anglais, Allemand et enfin le lycée moderne Jeunes Filles de Bouaké (Centre-Nord) recevra les stagiaires des  disciplines de Mathématiques, Technologies de l’information et de la communication pour l’éducation (TICE) et Espagnol.

 Environ 89 000 candidats  dont 73 000 en ce qui concerne le primaire pour 5300 postes et environ 16 000 candidats pour les 5000 postes du secondaire, avaient pris part aux épreuves écrites de ce concours de recrutement.

 Dans son message à la nation du 31 décembre 2018, le président ivoirien Alassane Ouattara a annoncé dans le cadre du programme social du gouvernement, d’engager à titre exceptionnel  10.300 enseignants contractuels pour le préscolaire, le primaire et le secondaire. Ces recrutements selon M. Ouattara, visent notamment à « combler le déficit en enseignants» en Côte d’Ivoire.

Cameroun : fermeture de 262 établissements scolaires clandestins

Deux cent soixante deux établissements scolaires clandestins ont été fermés au Cameroun au titre de l’année scolaire 2019/2020 dont le début des cours est prévu pour le lundi 2 septembre prochain, annonce un communiqué conjoint des ministères de l’Education de base et des Enseignements secondaires.Deux cents de ces établissements « clandestins » concernent l’enseignement maternel et primaire et 62 collèges l’enseignement secondaire, précise le communiqué dont APA a obtenu copie mercredi.

La mesure s’explique par des motifs tels que « le défaut d’extension des cycles non autorisés, le défaut de localisation des sites, mais aussi, les locaux dangereux ainsi que l’insalubrité ».

Les fermetures concernent les dix régions du pays, mais la région du Littoral est la plus touchée avec plus de 118 établissements fermés.

Les inscriptions pour la rentrée prochaine ont déjà débuté dans certains établissements qui sont tous obligés d’avoir  un acte de déclaration de création et d’ouverture pour pouvoir fonctionner.

A l’approche de chaque rentrée scolaire, les ministères de l’Education de base et des Enseignements secondaires publient la liste des établissements scolaires interdits de fonctionner. Bien qu’interdits, certains réussissent malgré tout à fonctionner, déplorent des ONG comme d’Afric Avenir. Elles y voient la corruption qui sévit dans le secteur éducatif.

Guinée : 24,38% de taux réussite au baccalauréat 2019

Le ministère guinéen de l’Education nationale Mort Sangaré a affirmé ce lundi que le taux de réussite du Bac 2019 était de 24,38%Le ministère guinéen de l’Education nationale  a rendu lundi soir les résultats du baccalauréat unique session 2019. Selon Mory Sangaré sur les 96 677 candidats qui ont été reçus, dont 35 895 filles, seuls 21 959 dont 6 849 filles, ont décroché leur examen cette année soit 24,38%.

Un taux de réussite un peu en deçà des résultats obtenus en 2018, où le taux de réussite au baccalauréat était de 26,04%.