Fin de la grève dans les universités publiques du Niger

Les grèves perlées qu’observaient depuis quatre mois les professeurs des universités publiques du Niger ont pris fin aux termes d’un accord en cinq points signé entre le ministre de l’Enseignements supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, Yahouza Sadissou, et le Syndicat national des enseignants-chercheurs et chercheurs du Niger (Snecs).Selon l’accord signé jeudi soir à Niamey, le gouvernement accepte de restituer les retenues qu’il avait effectuées sur les salaires des grévistes du Snecs. En outre, le gouvernement s’est engagé à payer intégralement, et au plus tard à la fin du mois d’août, les arriérés des droits statutaires (congé maladie, notamment) en souffrance.

Pour leur part, les enseignants se sont engagés à faire des cours de rattrapage en vue de sauver l’année académique.

L’accord mentionne, en outre, que les deux parties signataires ont convenu de la création d’un cadre permanent de concertation pour la prévention et la gestion d’éventuelles crises universitaires.

La signature de ce protocole d’accord est intervenue 24h après que  le Snecs, assigné en justice par le gouvernement, a été contraint de suspendre sa dernière grève.

C’est suite à la décision du gouvernement de réformer le mode de gouvernance des universités publiques, notamment la désignation des recteurs et vice-recteurs des huit universités publique du pays que les enseignants avaient déclenché leurs grèves perlées.

La Confemen pour une synergie des actions en faveur de l’éducation en Afrique francophone

Le secrétaire général de la Conférence des ministres de l’Éducation des Etats et gouvernements de la Francophonie (Confemen), Abdel Rahamane Baba-Moussa, a plaidé, jeudi à Dakar, pour une synergie des actions en faveur de l’éducation, a constaté APA.« La capitale sénégalaise est le lieu de convergence de plusieurs institutions internationales chargées de la Francophonie et de l’Éducation (et) nous souhaitons travailler en synergie avec toutes ces institutions pour l’atteinte des objectifs fixés dans ce domaine », a notamment dit M. Baba-Moussa qui s’exprimait à l’occasion de la réunion du groupe de travail des correspondantes et correspondants nationaux de la Confimen.

Présidant l’ouverture de cette rencontre, le ministre de l’Éducation nationale du Sénégal, Mamadou Talla, a souligné que malgré les avancées notées dans la plupart des pays, des efforts restent encore à faire sur le plan de la gouvernance des systèmes éducatifs, notamment en ce qui concerne le pilotage axé sur les résultats.

Ce dernier suppose, en effet, une plus grande responsabilisation des acteurs de l’éducation et une culture de la reddition des comptes.

Le ministre de l’Éducation a, par ailleurs, rappelé que le Sénégal accorde une grande importance à cette question et cela se traduit dans le Programme d’Amélioration de la Qualité, de l’Équité et de la Transparence du secteur de l’Éducation et de la Formation (PAQUET) dont la gouvernance fait partie des grandes orientations à mettre en œuvre.

Réitérant sa « disponibilité et l’engagement du Sénégal », pays hôte de la Confemen, à poursuivre son soutien au bon fonctionnement de l’institution, Mamadou Talla a rappelé que l’amélioration de la qualité et de la gouvernance des systèmes éducatifs est une action permanente qui nécessite des efforts continus.

Prévue pour durer trois jours, la réunion des correspondants de la Confemen examinera les rapports technique et financier de 2018, l’état de mise en œuvre de l’évaluation PASEC2019, le bilan du plan de recouvrement des arriérés des contributions statuaires et la proposition d’un nouveau plan de recouvrement.

Paralysie à l’université: le gouvernement ivoirien appelle à privilégier le dialogue

Le gouvernement ivoirien a appelé, mercredi, les acteurs universitaires « à privilégier le dialogue et la négociation comme modes de prévention et de règlement des crises », en réponse à l’appel à une nouvelle grève lancée par la Coordination nationale des enseignants-chercheurs et chercheurs de Côte d’Ivoire (CNEC) au sein des universités publiques du pays.Selon le ministre de la communication et des médias,  Sidi Tiémoko Touré, Porte-parole du gouvernement, « au 21 mai 2019, le mot d’ordre de grève reste peu suivi même si des perturbations de cours sont à déplorer à l’Université Félix Houphouët-Boigny (UFHB) ainsi qu’à l’Université Jean Lorougnon Guédé de Daloa (Centre-ouest)».

La voie du dialogue est proposée à la suite des récurrentes grèves qui minent le secteur scolaire et universitaire par les autorités ivoiriennes.

« Face à cette situation, le Gouvernement invite les acteurs universitaires à privilégier le dialogue et la négociation comme modes de prévention et de règlement des crises afin de parvenir à des solutions favorables au déroulement normal des cours dans l’ensemble des universités publiques du pays », a-t-il insisté.

Au chapitre des revendications  de cette coordination figurent l’obtention de « des meilleures conditions de travail et une revalorisation des salaires, des primes de recherche, d’encadrement et de soutenance».

La  CNEC dénonce le mode de désignation des autorités universitaires, rejette les taux des heures complémentaires et déplore le refus de la présidence de l’Université Félix Houphouët-Boigny (UFHB) d’alléger les sanctions disciplinaires prises à l’encontre de certains de leurs militants.

Côte d’Ivoire/Education: la Cosefci suspend son mot d’ordre d’arrêt de travail

La Coalition des syndicats du secteur éducatif/formation de Côte d’Ivoire (COSEFCI) a décidé mercredi de suspendre son mot d’ordre d’arrêt de travail, mais de poursuivre la rétention des notes, à l’issue d’une Assemblée générale extraordinaire à Yopougon, dans l’Ouest d’Abidjan.« A partir d’aujourd’hui, la Cosefci suspend son mot d’ordre  d’arrêt de travail, elle ne lève pas le mot d’ordre, (car) à tout moment  elle peut le rétablir », a déclaré le porte-parole de la Cosefci Pacôme  Attaby après près de 4 heures de débats, devant les membres de la  faîtière. 

Les examens de fin d’année approchent et  l’organisation syndicale « appelle le gouvernement de Côte d’Ivoire,  s’il veut véritablement avoir des examens apaisés,  de commencer à  régler nos problèmes parce que c’est nous qui organisons ces examens là  », a-t-il ajouté.

« S’il compte sur une clique  de militants politiques pour nous contourner pour aller organiser ces  examens, il (le gouvernement) sera très déçu, il aura la surprise de sa  vie, il faut régler les problèmes des enseignants de Côte d’Ivoire »,  a-t-il dit, très amer. 

Comme stratégie pour  ramener le débat à la table des négociations avec notamment le Premier  ministre, les membres de la Cosefci ont convenu de retenir les notes et  partant les moyennes des apprenants, alors que l’année académique est  quasiment achevée.

« Camarades, nous retenons  les notes, que nul ne vous effraie. Si un proviseur, pour se tirer  d’affaire, il est capable d’incantations à l’effet de trouver des notes  pour son patron, c’est son affaire, que l’histoire le retienne ainsi, ne  rendez aucune note », a-t-il lancé.   

Depuis  décembre 2018, les cours sont perturbés dans le système éducatif  ivoirien, notamment dans le primaire et le secondaire avec à la clé près  de deux mois total de grève. Le second trimestre n’a pu ainsi se tenir  véritablement dans le secondaire.   

Pour ce  faire, le ministère ivoirien de l’Éducation nationale, de l’enseignement  technique et de la formation professionnelle a revu le calendrier  scolaire, fixant deux semestres au lieu de trois trimestres, tout en  prolongeant l’échéance des cours.  

Selon un  décompte de la rétention actuelle des notes, la Cosefci note un taux de  54,12% sur toute l’étendue du territoire. Dans l’élan de ses  revendications, le directoire de l’organisation syndicale a décidé de ne  pas faire, l’année prochaine, les cours de mercredi dont elle demande  la suppression. 

Au cours de cette Assemblée  générale extraordinaire, la Cosefci et la Coordination des enseignants  et chercheurs de Côte d’Ivoire (CNEC), avec à sa tête son secrétaire  général Johnson Zamina Kouassi, qui conduisait une délégation, ont  décidé de « s’unir pour devenir plus forts ».

La  CNEC observe depuis lundi une grève. Selon M. Kouassi, la plateforme qui  devrait être mise en place vise à rechercher ensemble des solutions  pour leurs revendications. Le secrétaire général de la CNEC a par  ailleurs demandé à M. Pacôme Attaby de présider cette plateforme.  

Une  Assemblée générale de la Cosefci avait décidé en mai de reprendre la  grève du 14 au 17 mai 2019, après un mois de suspension, pour  revendiquer des indemnités de logement, la rémunération de la  surveillance des examens et la suppression des emplois d’instituteurs  ordinaires et adjoints recrutés avec le BEPC.

Fin de la grève des enseignants burkinabé

La Coordination nationale des syndicats de l’éducation (CNSE) a, dans une lettre circulaire parvenue mercredi à APA, annoncé la levée de son mot d’ordre de boycott des activités pédagogiques.La correspondance datée du 22 mai et signée par le coordonnateur de la CNSE, Bonaventure Belem, précise que  la levée du mot d’ordre de boycott des activités pédagogiques et administratives prend effet à partir de ce jeudi 23 mai à 00h.

Elle rappelle  que la CNSE avait initié le 26 avril 2019 ces mouvements de boycott «en vue de contraindre le gouvernement à prendre des mesures pour une application effective et correcte du protocole d’accord de janvier 2018».

Selon notre source, ces actions de lutte ont permis la mise en place de commissions de correction des indemnités de logement et spécifiques avec des résultats appréciables pour la fin du mois de mai 2019.

L’autre avancée, souligne la CNSE, est l’opération de traitement, de constatation financière de la bonification d’échelon et partant, des avancements de 2017 ayant donné des niveaux de correction en nette évolution pour la fin de mai 2019.

«Après analyse des dispositions prises sur ces questions, la coordination a décidé de la levée du mot d’ordre dans tous ses aspects à compter du jeudi 23 mai 2019 à 00h», note la lettre circulaire.

Par conséquent, la CNSE appelle ses militants à «prendre des dispositions pour une reprise effective de l’ensemble des activités pédagogiques et administratives sur tout le territoire national».

A Ouagadougou, la structure compte tenir une Assemblée générale vendredi prochain dans l’après-midi, pour présenter le point des avancées. 

La Chair UNESCO Eau, femmes et pouvoir de décisions signe une convention avec un cabinet

La Chair UNESCO « Eau, femmes et pouvoir de décisions» (EFPOD) de Côte d’Ivoire a signé à Abidjan une convention avec le cabinet CI-Excelsior pour former, accompagner et coacher les jeunes filles dans les collèges, lycées et universités du pays, rapporte une note d’information transmise, lundi à APA.Cette convention a été paraphée, samedi, par la titulaire de la Chair UNESCO « Eau, femmes et pouvoir de décisions» (EFPOD), Euphrasie Kouassi Yao et la responsable du cabinet CI-Excelsior, Pascale Guéï-Ecaré, en marge de la deuxième édition de Excell, un panel bimensuel du cabinet destiné à la promotion de la jeune fille en valorisant ses compétences pour son autonomisation.La Chaire UNESCO « Eau, femmes et pouvoir de décisions » (EFPOD), est un programme qui œuvre à créer un environnement favorable à la promotion du Genre et à l’autonomisation des femmes dans une perspective de développement équitable, inclusif et durable.Justifiant cette signature, Mme Yao, également coordonnatrice du Compendium des compétences féminines de Côte d’Ivoire (COCOFCI) et Conseillère du Chef de l’Etat en matière de Genre, a noté que ce Compendium a fait « ses preuves avec les femmes cadres de haut niveau, les femmes rurales et les femmes de la diaspora ».C’est pourquoi, dans sa deuxième phase, ce programme a décidé d’aller vers « ces jeunes filles futures leaders qui sont dans les lycées, collèges et universités pour les former, les accompagner et les coacher ».Cette deuxième édition de Excell, qui a réuni au Lycée Sainte-Marie de Cocody (Est d’Abidjan) des personnalités de la vie économique, politique et sociale ivoirienne a été un moment de partage d’expériences au cours d’une conférence de motivation animée notamment par la parlementaire Véronique Aka, Euphrasie Kouassi Yao et la vice-présidente de l’Assemblée nationale, Jeanne Peuhmond.

Suspension de la grève des enseignants maliens

Les enseignants maliens ont décidé de suspendre leur mot d’ordre de grève qui dure depuis plusieurs mois, après la signature samedi d’un accord avec le Gouvernement.Les syndicalistes ont notamment obtenu une majoration de 20 000 f cfa sur leurs indemnités de résidence. « Cette augmentation sera effective de janvier 2020 à janvier 2021 », a indiqué Adama Fomba, un des responsables syndicaux.

Pour Amadou Coulibaly, un autre syndicaliste, les enseignants ont concédé le point concernant l’amélioration des primes liées aux examens « à cause de la situation économique du pays ».

L’école malienne est paralysée depuis plusieurs mois, faisant planer le spectre de l’année blanche. Depuis le 30 novembre 2018, il n’y a pas pratiquement pas eu cours dans le fondamental et le secondaire au Mali à cause de la grève des huit syndicats d’enseignants.

Le 11 mai dernier, le Gouvernement avait tenu une concertation nationale avec les acteurs du secteur de l’éducation, les chefs coutumiers et religieux et les partis politiques représentés à l’Assemblée nationale pour tenter de « sauver l’année scolaire ».

Tchad : 83 141 candidats attendus aux examens du baccalauréat

Les épreuves écrites du baccalauréat tchadien, prévues du 1er au 6 juillet prochain, concerneront cette année 83 141 candidats, soit 3490 candidats de plus par rapport à l’année dernière, a annoncé vendredi à N’Djaména le directeur général de l’Office national des examens et concours du Supérieur (Onecs).Selon  Mbailao Mbaiguinam, s’exprimant au cours d’un point de presse, l’enregistrement biométrique des candidats qui ont connu un taux d’augmentation de 4,2% s’est finalement bien passé, malgré quelques difficultés durant l’opération.

S’adressant aux candidats, il leur a conseillé de bien vérifier l’orthographe et l’ordre de leurs noms ainsi que leur date et lieu de naissance afin d’éviter tout désagrément le jour de la composition.

Il s’est enfin réjouit du bon déroulement des cours pendant cette année scolaire qui, a-t-il souligné, n’a pas connu de perturbations majeures.

Grève des enseignants : le mouvement peu observé dans plusieurs établissements à Abidjan

Le mouvement de grève lancé par la Coalition des syndicats du secteur éducatif/formation de Côte d’Ivoire (COSEF-CI) a été peu observé dans plusieurs établissements scolaires où des inspecteurs de l’enseignement sont passés pour constater l’effectivité des cours, a constaté, mardi, APA dans la capitale économique ivoirienne.Au groupe scolaire Bas-fond, regroupant trois écoles primaires publiques à Niangon Nord, sous quartier de la commune de Yopougon (ouest d’Abidjan), institutrices et instituteurs sont bel et bien à leur poste. « La menace de la ministre la veille a porté ses fruits », lâche Pierre Doua, parent d’élève, venu accompagner son môme de 6 ans.

Au Lycée moderne Pierre Gadié I et II, la majorité des professeurs présents dispense les cours au passage de l’équipe de APA en dehors de quelques-uns qui disent « observer le mouvement » dans l’enceinte de l’établissement. 

« Ils sont venus déposer leurs affaires en classe et sont sortis », déplorent les élèves Konan Kouassi Jean-Max et Abdoulaye Coulibaly en classe de 1ère D. 

Pour un éducateur qui a requis l’anonymat, « c’est de la ruse. Mais, nous ferons le point à la hiérarchie à l’issue de la journée », prévient-il. 

À Marcory EPP Biaka Boda, à 8h30, heure locale et Gmt, plusieurs élèves en grappe jouent dans la cour de l’école.

 Certains enseignants sont assis devant leur classe, tandis que d’autres s’affairent à donner cours. Interrogés, des institutrices rapportent qu’il y a cours. D’ailleurs les enseignants de l’établissement ne font pas partie de la Cosefci mais d’autres mouvements syndicaux. 

 Au Groupe scolaire EPP Pont Félix Houphouët-Boigny, les cours se déroulent normalement. Approchés,  des élèves de CP2 de l’EPP Pont, en salle de classe, sans enseignant ont confié que leur maître n’est pas là. 

Selon une directrice de l’établissement, tous les maîtres sont à leur poste sauf certains qui sont absents pour cause de « formation ».  Des inspecteurs de l’enseignement primaire dira-t-elle sont passés pour constater l’effectivité des cours. 

Selon des témoignages recueillis au téléphone, Nahi Félix, enseignant dans le privé à Abobo (Est d’Abidjan) assure que ses collègues du public ont « effectivement fait cours dans les EPP Abobo Plaque 3, 4 et 5 ». 

L’école ivoirienne a été, durant plusieurs semaines, perturbée par des grèves des enseignants .Les syndicats réclament entre autres des indemnités de logement, la suppression des emplois d’instituteurs adjoints recrutés avec le Brevet d’études de premier cycle (BEPC) et la rémunération de la surveillance des examens.

Pour Mme Kandia Camara, ministre de l’Education nationale, de l’Enseignement technique et de la Formation professionnelle, « cette grève est illégale et de trop » et promet de prendre des sanctions à l’encontre de tous ceux qui vont s’absenter de leur poste.

Réaménagement du calendrier scolaire en Côte d’Ivoire

L’année scolaire va connaître un réaménagement du fait des perturbations engendrées par les grèves provoquées, a annoncé, lundi, la ministre ivoirienne de l’Education nationale, de l’Enseignement technique et de la Formation professionnelle, Kandia Camara.Selon la ministre,  « les arrêts incessants des cours dans les établissements ont eu un impact négatif considérable non seulement sur le rythme des apprentissages, mais également sur le contrôle continu et les évaluations sommatives internes ».

D’où, la « nécessité  de prendre des mesures réglementaires et pédagogiques dans l’intérêt supérieur de l’élève et pour que le système éducatif ivoirien reste conforme aux standards et normes internationaux en matière de quantum horaire et de base curriculaire par discipline d’enseignement ».

« Dans l’enseignement général, l’année  scolaire va fonctionner en deux semestres au lieu de trois trimestres. Dans l’enseignement technique et la formation professionnelle, le mode de fonctionnement ne change pas (semestres) », a-t-elle annoncé.

 En ce qui concerne le calendrier des examens, celui du Certificat d’études primaires et élémentaires (CEPE) va se dérouler  « le lundi 1er juillet 2019 au lieu du 5 juin comme initialement annoncé ».

Par ailleurs la ministre a dénoncé la grève projetée par certains enseignants dont des membres de la Coalition  des Syndicats  du Secteur Education Formation de Côte d’Ivoire (COSEFCI).

Pour la tutelle, il s’agit « d’une grève illégale, une grève de trop ». « Que cherche ce syndicat en réalité ? Perturber les examens à grands tirages ? Pousser les enfants dans la rue ? Faire peur aux partenaires ? », s’interroge la ministre qui promet des sanctions à l’encontre de tous ceux qui vont s’absenter de leur poste.

 L’école ivoirienne a été, durant plusieurs semaines, perturbée par des grèves des enseignants .Les syndicats réclament entre autres des indemnités de logement, la suppression des emplois d’instituteurs adjoints recrutés avec le Brevet d’études de premier cycle (BEPC) et la rémunération de la surveillance des examens.

Côte d’Ivoire : les enseignants bivalents suspendent leur sit-in de protestation prévu jeudi

Réuni en Assemblée générale, samedi au siège de la centrale syndicale Humanisme, le Syndicat des enseignants bivalents de Côte d’Ivoire (SYPROB-CI) a décidé de la «suspension» de son sit-in, initialement, prévu pour jeudi, rapporte un communiqué de presse transmis, lundi, à APA.Cette décision fait suite à la rencontre entre les autorités du ministère de l’Education nationale, de l’enseignement technique et de la formation professionnelle (MENETFP) et le bureau exécutif du syndicat, explique le communiqué signé par le Secrétaire général, Adama Doumbia.

En outre, le syndicat appelle les enseignants bivalents « sur toute l’étendue du territoire ivoirien à continuer d’aller au cours jusqu’à la tenue de l’Assemblée générale  (le 24 mai) qui décidera de la rétention des notes du troisième trimestre ou non ».

Ce syndicat  entendait protester contre « les lourdeurs administratives » dans le traitement du dossier de normalisation à la Fonction publique, «après plus de 13 mois de prise de service» de près de 2000 enseignants et éducateurs de la promotion 2015-2017 de l’Ecole normale supérieure (ENS) d’Abidjan.

Côte d’Ivoire: tout enseignant en grève à partir de mardi «va assumer les conséquences» (Ministre)

Tout enseignant qui se mettra en grève en Côte d’Ivoire à partir de mardi (14 mai), va assumer les conséquences, a mis en garde Kandia Camara, la ministre ivoirienne de l’éducation nationale, de l’enseignement technique et de la formation professionnelle estimant que « trop, c’est trop, ça ne peut pas continuer».« Celui qui ne veut pas enseigner peut aller ailleurs. Et je le dis, je n’admettrai pas cette grève de mardi prochain. Je ne suis pas d’accord et je le dis haut et fort ici. Tout enseignant qui se mettra en grève à partir de mardi va assumer les conséquences», a averti Mme Camara.

 Selon une note d’information transmise lundi à APA, elle a fait cette déclaration dimanche à Ouragahio ( 20 km de Gagnoa) dans le Centre-ouest du pays en marge de l’inauguration du collège moderne de Brihi dans la sous-préfecture de Bayota.

Cette mise en garde de la ministre Kandia Camara intervient quelques jours après l’annonce de la reprise de la grève dans le secteur de l’éducation par la Coalition des syndicats du secteur éducation/formation de Côte d’Ivoire (COSEFCI, l’un des plus grands syndicats d’enseignants du pays).

 Mercredi dernier, au terme d’une Assemblée générale extraordinaire, la COSEF-CI a décidé de reprendre sa grève (suspendue depuis le 23 mars 2019 après deux mois de débrayage) du 14 au 17 mai 2019 estimant que les négociations avec le gouvernement « n’ont apporté aucune réponse ».

 « Trop c’est trop ça ne peut pas continuer. Je dis que la vie est un choix. Ou bien, ils ont choisi de venir à l’éducation par vocation parce qu’ils veulent servir le pays et aider les enfants ivoiriens à réussir ou alors, ils sont venus pour la politique ou alors, ils sont venus pour s’amuser. Je ne suis pas là pour m’amuser parce que l’école n’est pas un lieu d’amusement », a indiqué Mme Camara.

Poursuivant, elle a « interpellé Pacôme Attaby ( Porte-parole de la COSEF-CI) à revenir à la table de négociation si tant qu’ils veulent que l’école continue, si tant qu’ils veulent faire leur travail d’enseignants, si tel est le cas, nous allons continuer de discuter avec eux».

 Auparavant, la ministre a rappelé les engagements pris par le gouvernement et les grévistes en 2017 ayant abouti à la conclusion d’une trêve sociale de cinq ans.

« Il y a dix jours de cela, les syndicats sous notre tutelle et nous, sommes retrouvés à Bassam pendant 4 jours pour nous accorder sur les points de discussion. L’étape d’après, nous nous sommes retrouvés à Abidjan pour finaliser le rapport de Bassam et nous avons pris du retard parce que celui-là même qui vient de lancer le mot d’ordre de grève M. Attaby a attendu une semaine avant de signer le rapport», a-t-elle expliqué, annonçant une rencontre entre son ministère et les syndicats cette semaine.

« Nous sommes à un mois de la fin de l’année scolaire et à quelques semaines des examens à grand tirage. Je demande aux enseignants d’aujourd’hui de donner la même chance dont ils ont bénéficié pour devenir des enseignants, ensuite des syndicalistes. Qu’ils donnent cette même chance à nos enfants de réussir demain », a plaidé Mme Camara.

La COSEF-CI avait observé une grève de deux mois avant de suspendre son mouvement le 23 mars 2019. Cette organisation syndicale réclame entre autres, des indemnités de logement, la suppression des emplois d’instituteurs adjoints recrutés avec le Brevet d’études de premier cycle (BEPC) et la rémunération de la surveillance des examens.

L’Office du baccalauréat opte pour la numérisation des examens au Cameroun

L’Office du Baccalauréat du Cameroun (OBC) a opté pour la numérisation des sessions d’examens dés cette année, notamment le processus de délibération des examens organisés sous sa supervision, a-t-on appris samedi au terme d’un atelier sur la simulation et la concertation avec les maillons de la chaîne des examens.Cette initiative, a expliqué le directeur général de l’OBC, Etienne Roger Minkoulou, a pour but d’améliorer les sessions d’examens dont la phase décisive démarre dans les prochains jours.

« Il était question qu’on interroge la qualité des applications numériques mise à la disposition de l’implémentation des actions des examens lors de la session précédente. Ceci afin qu’on puisse les améliorer au cours de la session de 2019 », a-t-il indiqué.

Dans la pratique, il est question, a-t-il ajouté, que « nous ayons des applications adaptées aux résultats issus de cette concertation avec tous les maillons de la chaîne des délibérations avec entre autres recommandations en amont, de gérer les absences des candidats ou les démissions, de renforcer les capacités des teneurs de procès-verbaux numériques ».

A en croire les responsables de cette structure publique, l’intégration du numérique dans l’implémentation des actions liées aux examens de l’OBC n’est pas seulement une affaire de délibérations. Le processus commence à partir des inscriptions et sera poursuivi jusqu’à la proclamation des résultats.

Toutefois, a relevé le directeur général de l’OBC, « nous voulons apporter une nouveauté en ce qui concerne par exemple, les relevés de notes car nous n’aurons plus que des relevés de note des enseignants qui sont dans les salles de correction et aussi que ces relevés soient accompagnés des relevés de notes numériques pour que les délibérations ne soient plus qu’une histoire de vérification ».

La numérisation des examens estime-t-on devrait aider à résoudre le problème des erreurs sur les listes et celui des notes.

Avec ce système, « il sera désormais question de confrontation entre ce qui est écrit dans les relevés de notes, ce que nous allons mettre dans le procès-verbal et ce que nous avons déjà dans notre environnement numérique », a rassuré M. Minkoulou.

La PREPA-CAMPC, une opportunité pour les titulaires du Baccalauréat sur le continent

Le Centre Africain de Management et de Perfectionnement des Cadres (CAMPC) offre un programme général de formation destiné aux titulaires du Baccalauréat d’une durée de deux ans.Le programme dont les inscriptions se poursuivent, pour l’équivalent de la Licence 1 et 2, concerne tout ressortissant africain, sans activité ou en activité avec le baccalauréat et désireux de poursuivre ses études.

Après un peu plus de quatre décennies au service de la formation professionnelle en Afrique, le CAMPC, selon son Directeur général, Joseph  Assi Kaudjhis, « s’est engagé dans une série de réformes organisationnelles et structurelles afin d’offrir des programmes de formation toujours performants et innovants et mieux servir ainsi les auditeurs, les administrations et les organisations ».

C’est dans le cadre de ce renouveau que le CAMPC, fruit de la coopération régionale et facteur de rapprochement entre les Etats,  propose des activités de formation diplômantes ou qualifiantes qui couvrent des domaines assez variés du management, du leadership, de la diplomatie du protocole, de la gestion des projets, des ressources humaines…

Ainsi, la PREPA-CAMPC, la  formation générale et pluridisciplinaire de deux ans organisés en deux semestres chacun, soit un tronc commun de quatre semestres, prépare l’auditeur à intégrer une Licence Professionnelle (L3) en vue de sa spécialisation en Administration et Gestion des entreprises ainsi qu’en Gestion des ressources humaines.

Le Centre Africain de Management et de Perfectionnement des Cadres (CAMPC), est une Institution inter-États (Bénin, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Gabon, Niger et Togo) dotée d’une autonomie juridique. Il est implanté à Abidjan.

En 43 années d’activités, le CAMPC a formé plus de 27.000 Cadres africains en provenance d’une vingtaine de pays. L’Institution jouit d’une grande expérience justifiée par la confiance que lui ont dévolue plus de 1500 entreprises et organismes.

Côte d’Ivoire/Éducation: la COSEFCI décide de reprendre la grève du 14 au 17 mai 2019

La Coalition des syndicats du secteur éducatif/formation de Côte d’Ivoire (COSEFCI), a décidé mercredi de reprendre sa grève du 14 au 17 mai 2019, après un mois de suspension, pour exiger au gouvernement de meilleures conditions de vie et de travail.Cette décision, prise en Assemblée générale extraordinaire dans un établissement scolaire à Yopougon, dans l’Ouest d’Abidjan, est, selon le porte-parole de la COSEFCI, Pacôme Attaby, due au fait que « les négociations avec le gouvernement n’ont apporté aucune réponse ».  

« Vu que les enseignants n’ont trouvé aucune satisfaction à leurs revendications, (la faîtière) décide de reprendre la grève sur quatre jours reconductibles, et ce à partir de mardi prochain 14 mai jusqu’au 17 mai 2019 », a dit à APA Pacôme Attaby.

La COSEFCI dénonce le fait que « le processus de discussion engagé par le Premier ministre contient trop de compartiments » qui pour l’organisation syndicale sont « inutiles », a fait savoir M. Attaby,  avant d’ajouter  « on veut directement discuter avec le Premier ministre pour sortir de la crise ».  

Il a appelé le gouvernement à « mettre fin à tous ces détours ». Les syndicats regroupés au sein de la COSEFCI,  poursuivra-t-il, « veulent discuter à la table du Premier ministre afin que ce qu’il peut faire, il le fasse plutôt que de passer (…) par des détours ». 

Tout ce que les syndicats ont proposé, soulignera-t-il, devraient être transmis à la hiérarchie. Or pendant ce temps, le ministère de l’Éducation nationale, de l’enseignement technique et de la formation professionnelle, fixe l’arrêt des notes pour le 17 mai, soit dans une semaine. 

Pour la COSEFCI, l’arrêt des notes signifie la fermeture prochaine des classes après le calcul des moyennes. « C’est une manière de nous avoir à l’usure », a martelé M. Attaby, qui refuse que les négociations soient menées en 2020, une année électorale.   

La COSEFCI a observé une grève de deux mois, avant de suspendre son mouvement le 23 mars 2019, pour revendiquer entre autres des indemnités de logement, la rémunération de la surveillance des examens et la suppression des emplois d’instituteurs ordinaires et adjoints recrutés avec le BEPC.  

Mali : une concertation nationale samedi pour sauver l’année scolaire

Le gouvernement malien va tenir ce samedi 11 mai 2019 une rencontre avec les acteurs du secteur de l’éducation pour tenter de « sauver l’année scolaire », rapporte le communiqué du Conseil des ministres.« Le Conseil (des ministres) a décidé de faire tenir, le samedi 11 mai 2019 à partir de 10 heures au CICB une importante rencontre regroupant les syndicats d’enseignants, les parents d’élèves, l’AMSUNEN, l’AEEM, les chefs coutumiers et religieux et les partis politiques représentés à l’Assemblée nationale », précise le texte final de la réunion gouvernementale, soulignant que cette rencontre est placée sous l’égide du Médiateur de la République.

Ainsi, le Gouvernement « compte sur l’engagement, l’esprit patriotique et les propositions pertinentes de toutes les parties prenantes invitées afin de sauver l’année scolaire et l’école malienne ».

L’école internationale africaine de Diamniadio ouvrira ses portes en septembre (Directeur)

L’African International School (AIS, sigle anglais) va accueillir en septembre 2019 ses premiers élèves, selon son Directeur général, Laurent Bonardi, précisant que l’ouverture définitive est prévue en septembre 2020.« L’AIS de Diamniadio sera le 5ème campus du groupe la Cité scolaire internationale. L’ouverture des classes du préscolaire, du primaire se fera dès septembre 2019 et toutes les autres classes jusqu’en Terminale seront ouvertes en septembre 2020 avec également un internat de 500 places », a expliqué M. Bonardi dans son discours prononcé, mardi soir à Dakar, lors du lancement de l’AIS.

Dans son texte dont APA a obtenu copie, Laurent Bonardi a précisé que l’école est bâtie sur 5 hectares à Diamniadio et dispose de laboratoires ultramodernes, d’un auditorium et d’un centre culturel et artistique.

« C’est un établissement unique en Afrique de l’Ouest avec trois sections d’enseignement, sénégalaise, française et internationale. Il a une capacité d’accueil de 1900 élèves de la grande section à la terminale », a-t-il indiqué.

Le Groupe scolaire Nadiani Mory Fadiga décroche le Grand prix d’une émission de la RTI à Touba

Le Groupe scolaire Nadiani Mory Fadiga de Touba dans le Nord-ouest ivoirien, a remporté le premier prix de l’émission « petit-à-petit» de la Radiodiffusion télévision ivoirienne (RTI), un concours éducatif qui a été organisé dans cette localité grâce à la Fondation African Women Initiatives (AWI).Selon une note d’information transmise mardi à APA, au total, six établissements primaires de cette localité ont rivalisé d’ardeur au cours de la phase éliminatoire de cette compétition.

« Mariam Fadiga Fofana, la Présidente-fondatrice de AWI n’a pas lésiné sur les moyens. Toutes les écoles participantes ont emporté chacune, une centaine de tee-shirts, des cartables, des boîtes de craie et des dons en numéraire », souligne la note précisant que le trio de tête  de ce concours est également reparti avec trois ordinaires complets.

Drey Sérapai Lazare, secrétaire général 1 de la direction régionale de l’éducation nationale, de l’enseignement et de la formation professionnelle s’est dit très heureux car selon lui, au-delà du caractère ludique de l’émission, elle contribue à la formation des élèves et permet d’avoir une école de qualité prônée par l’État de Côte d’Ivoire.

Six établissements primaires de Touba ont participé aux  quatre manches éliminatoires de cette compétition. Quant à la grande finale, elle a opposé l’école primaire catholique Saint François d’Assise au Groupe scolaire El Hadj Nadiani Mory Fadiga 1 et 2.

Sénégal : polémique après l’interdiction du voile dans une école privée catholique

Une polémique a vu le jour dans le milieu scolaire dakarois, après que l’institution Sainte Jeanne d’Arc (ISJA), une école privée catholique de Dakar, a fait savoir aux parents d’élèves de l’établissement que le port du voile sera interdit à ses pensionnaires à partir de la rentrée scolaire 2019-2020.« La congrégation des Sœurs de Saint Joseph de Cluny, tutelle de l’Institution Sainte Jeanne d’Arc, dans le cadre actuel de la relecture générale de sa mission et du projet éducatif, a décidé de statuer sur la tenue autorisée pour les élèves de l’ISJA ; celle-ci se composera à partir de la rentrée de septembre 2019 de l’uniforme habituel, avec une tête découverte, aussi bien pour les filles que les garçons », tel est en substance le courriel envoyé aux parents d’élèves et partagé, dans un effet multiplicateur, dans les réseaux sociaux et la presse.    

Selon le quotidien national Le Soleil qui son édition de ce vendredi consacre à l’affaire un dossier intitulé « Le voile de la controverse », l’ISJA entend se conformer « à ce qui a toujours été observé dans l’ensemble des établissements de la Congrégation à travers le monde » (57 pays) et en particulier dans la province de l’Afrique de l’Ouest, composée du Sénégal, du Burkina Faso, du Niger et du Togo.

Pour sa l’abbé Pierre Ndiom, directeur de l’enseignement catholique, l’Institution Sainte Jeanne d’Arc n’interdit pas le voile, mais une façon de s’habiller qui serait de nature à saper la cohabitation entre les élèves de cet établissement.

« On dit que nous interdisons le voile. Ce n’est pas le voile que nous interdisons. Mais quand nous voyons certains ports vestimentaires, qui ne collent pas avec le règlement intérieur et qui impactent la cohabitation de l’élève avec ses camarades, la pratique de l’éducation physique et sportive et ses études, nous appliquons le règlement intérieur », a dit l’abbé Pierre Ndiom sur le site Seneweb, ajoutant qu’on « ne peut pas venir comme on veut dans une école ».

Se mêlant au débat, l’Inspection d’académie de Dakar insiste sur le caractère « laïc de l’éducation » au Sénégal là où l’ONG islamique Jamra préconise « une démarche fraternelle » à adopter.

Pays où la majorité de la population est musulmane (+ de 90%), le Sénégal se caractérise par la cohabitation harmonieuse entre ses différentes communautés.

Angela Merkel échange avec des étudiants burkinabè

Au drnier jour de sa visite de 48 heures au Burkina Faso, la Chancelière allemande, Angela Merkel a eu, jeudi, des échanges avec des étudiants de l’Université publique Joseph Ki-Zerbo à Ouagadougou.Pendant trois quarts d’heure, Angela Merkel a abordé avec les étudiants de la plus grande université du Burkina Faso, plusieurs questions liées à la coopération germano-burkinabè et celles liant l’Allemagne à l’Afrique.

La Chancelière allemande qui a dirigé elle-même les débats, a invité son assistance à poser toutes sortes de questions qu’elle souhaiterait.

Les préoccupations des étudiants burkinabè ont porté sur, entre autres, la lutte contre le terrorisme au Burkina Faso, la condition de la femme, les expériences de l’Allemagne face aux différentes crises qu’elle a connues, sa politique de développement.

«L’Allemagne assiste le Burkina Faso dans bien des domaines, dont celui de la sécurité», a indiqué Angela Merkel, revenant sur les efforts de son pays en matière de lutte contre le terrorisme dans l’espace sahélo-saharien, notamment par la présence de ses militaires au Mali.

Dans le cadre de cette lutte contre le terrorisme, la Chancelière a préconisé la nécessité de former les militaires, de fédérer  les actions entre les pays concernés, mais aussi de créer une cohésion interne.

En termes d’éducation et de formation, Angela Merkel a réaffirmé la volonté de son pays à soutenir le Burkina dans ce secteur également pour accompagner le processus de développement.

La rencontre avec les étudiants a constitué la dernière articulation de du séjour d’Angela Merkel dans la capitale burkinabè. Elle est arrivée à Ouagadougou dans l’après-midi de mercredi 1er mai 2019.

Elle a eu une audience avec le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, président en exercice du G5 Sahel, avant de prendre part au sommet extraordinaire de l’organisation.

La chancelière s’est envolée cet après-midi pour la suite de sa tournée dans des pays du G5 Sahel qui regroupe le Burkina Faso, le Mali, la Mauritanie, le Niger et le Tchad.

Vers le recrutement de 12 000 enseignants au Cameroun

Le ministère de l’Education de base a annoncé, ce mardi via un communiqué dont APA a reçu copie, que le Cameroun procédera au recrutement de 12 000 instituteurs durant les cinq prochaines années grâce à un concours financier de 75 milliards F CFA de la Banque mondiale (BM).« Après le Programme d’amélioration de l’équité et de la qualité de l’éducation (PAEQUE) qui a notamment permis le recrutement de 9000 enseignants, la Banque mondiale va poursuivre son accompagnement au système éducatif à travers le Programme d’appui à la réforme de l’éducation au Cameroun (PAREC) », indique le communiqué.

Le PAEQUE prend fin en juin prochain. Ce programme sera aussitôt remplacé par le PAREC qui va permettre le recrutement de 12 000 instituteurs de l’enseignement maternel et primaire. En effet, durant cinq ans, 3000 enseignants seront recrutés chaque année.

En outre, « ce programme vise la formation des enseignants à la maîtrise des nouveaux curricula, la distribution des manuels didactiques aux enfants, le développement du prêt scolaire communautaire en zone rurale mais aussi l’appui aux réfugies », souligne le document.

L’enveloppe de 75 milliards F CFA du PAREC est constituée de 60 milliards F CFA de prêt et de 15 milliards F CFA de dons.

Une crise postélectorale secoue la mutuelle des enseignants de Côte d’Ivoire

Une crise postélectorale secoue la Mutuelle du personnel de l’éducation nationale et de l’enseignement technique de Côte d’Ivoire (MUPENET-CI) avec deux camps qui se disputent la présidence du Conseil d’administration à l’issue de l’Assemblée générale élective de cette mutuelle, a constaté APA, lundi, dans la capitale économique ivoirienne où le siège de l’organisation a été placée sous surveillance policière au Plateau.Face à la presse, le Vice-président du Conseil d’administration,  Porte-parole du Conseil d’administration du bureau sortant,  Zadi Gnagna , par ailleurs Président du Comité d’organisation de la dernière Assemblée générale  les 15 et 16 avril à Yamoussoukro (capitale politique), « le président sortant Vacaba Cissé a été réélu à la tête du Conseil d’administration ».

De son explication, il ressort que l’unique  liste conduite par M. Cissé et sur laquelle figure Sylvestre Boko a été acclamée par l’Assemblée générale.  Cette liste réélue s’est retirée pour choisir en son sein le président du Conseil d’administration.  

Au cours de cette réunion conforme aux textes de la mutuelle,  Sylvestre Boko s’est porté candidat contre Vacaba Cissé pour être le président du Conseil d’administration. Au décompte, M. Boko a obtenu 9 voix contre 6 pour Vacaba Cissé.  Cette situation a été contestée par l’AG qui est un organe souverain,  rapporte Zadi Gnagna.

Le porte-parole de la branche Vacaba Cissé de la MUPEMENET-CI  accuse par ailleurs, le ministère de l’éducation nationale, de l’enseignement technique et la formation professionnelle de « vouloir contrôler» la mutuelle par le biais de son Chef de cabinet qui a participé aux  travaux.

«Il faut préserver l’image de la mutuelle. Le ministère a suscité la création de la mutuelle mais ne l’a pas accompagné. Elle a pour tutelle le ministère des affaires sociales », insiste-t-il.

 Retraçant les points forts des premières années de la mutuelle, M. Gnagna a affirmé que  «la mutuelle se porte bien. Nous sommes dans une progression d’environ 10 000 adhérents par an». Par ailleurs, il a annoncé l’ouverture prochaine de « la clinique des fonctionnaires à Yopougon qui est  un immeuble de 04 étages ».

 Pour sa part, Sylvestre Boko ,  joint par APA , indique que « les gens biaisent les textes.  L’Assemblée générale  prend fin quand elle élue la liste de membres du Conseil d’Administration  et le Comité de contrôle ».

« L’Assemblée générale n’a pas à remettre en cause l’élection du CA. Il ne peut jamais avoir 2 élections au cours d’une AG pour élire un PCA », rétorque Sylvestre Boko.

Avec  56 000 adhérents, cette mutuelle dispose d’un réseau de 420 cliniques et hôpitaux ainsi que 487 pharmacies conventionnées.

Concours d’entrée au CAFOP: quelque 58 637 candidats à l’assaut de 6000 places

Quelque 58 637 candidats ont entamé, samedi, la composition dans le cadre des épreuves écrites du concours direct d’accès au Centre d’animation et de formation pédagogique (CAFOP) , pour exercer le métier d’instituteur adjoint, a constaté APA sur place dans la économique ivoirienne où la ministre ivoirienne de l’Education nationale, de l’enseignement technique et de la formation professionnelle, Kandia Camara, a lancé les épreuves.C’est aux environs de 8 h30 min que les épreuves ont débuté au collège moderne du Plateau avec les mathématiques. Selon   la ministre, ce sont « 58 637 candidats qui composent dans 120 centres  de 10 directions régionales pour 6000 places à pourvoir ».

Le Français et la  culture générale sont les autres épreuves que subiront les candidats. Kandia Camara  a invité les candidats  et tout autre aspirant au métier d’enseignant, à la passion dans le travail.

« C’est  un métier qui est noble, il faut l’aimer, il faut avoir la passion », a  insisté la ministre, ajoutant, cependant que c’est un métier qui a des  contraintes .Il faut aller enseigner là où se trouvent des enfants  souvent dans des zones rurales, très reculées ».

Pour la ministre  en charge de l’éducation, il faut que  les «  candidats s’informent sur  la vie d’un enseignant, s’informe, se renseigne avant de s’engager »,  afin d’éviter les nombreuses grèves qui minent le secteur.

 Par  ailleurs, Kandia Camara a annoncé que le Premier ministre, Amadou Gon  Coulibaly, « va procéder au lancement de concours exceptionnel de  recrutement de 10300 enseignants à savoir 5300 instituteurs 2000  professeurs de lycée et  3000 professeurs de collèges dans le cadre du  Programme social du gouvernement ».

Cette politique sociale dans l’éducation  « va soulager les familles », à en croire Mme Camara. « Quand il y’a déficit d’enseignants ce sont les familles qui cotisent pour les bénévoles », a-t-elle conclu.

Côte d’Ivoire: les épreuves écrites du CAFOP et du recrutement exceptionnel d’enseignants démarrent samedi

La date pour les épreuves écrites pour le concours d’entrée dans les Centres d’animation et de formation pédagogique (CAFOP) de Côte d’Ivoire est prévue le samedi 27 avril 2019, tandis que celle du concours de recrutement exceptionnel des contractuels adjoints du préscolaire et du primaire est fixée au dimanche 28 avril 2019.L’information, émanant de la Direction des examens et concours de Côte d’Ivoire (DECO), relève que les compositions prévues dans « les mêmes disciplines » sont : mathématiques, français et culture générale.

Le concours du CAFOP se fait notamment en deux tours, une phase d’épreuve écrite et un test psychotechnique pour les admissibles. Quant au concours de recrutement exceptionnel d’enseignants contractuels adjoints du préscolaire et du primaire, il se fait en une seule phase.

Les admis au deuxième tour du concours de CAFOP, eux, devraient intégrer les écoles de formation pédagogique pour sortir « fonctionnaires instituteurs adjoints », précise la note de la Direction des examens et concours de Côte d’Ivoire.

Concernant le concours de recrutement exceptionnel des contractuels, les admis, après une formation de deux mois durant les vacances scolaires, signeront un contrat et seront affectés dès la rentrée 2019-2020 dans les postes vacants identifiés à l’intérieur du pays, souligne la DECO.

Ceux-ci auront qualité d’enseignants contractuels adjoints pour une période de deux ans avec une « possibilité d’intégration à la fin du contrat », poursuit la note de la Direction des examens et concours.

Ce recrutement vise à couvrir dans l’urgence les besoins identifiés dans les classes de 41 DREN/DDEN (Direction régionale de l’éducation nationale/Direction départementale de l’éducation nationale), et à  « soulager » les parents d’élèves qui étaient obligés d’assurer les charges d’enseignants volontaires.

Pour le concours de recrutement des contractuels adjoints, ce sont 5.300 placés qui sont prévues. Ce recrutement s’inscrit dans le cadre du Programme social du gouvernement qui devrait permettre par ailleurs de fournir aux établissements des tables bancs et de construire des toilettes.   Ce Programme social prévoit au total le recrutement cette année de 10 300 enseignants contractuels pour le préscolaire, le primaire et secondaire.

La Côte d’Ivoire enregistre 38% de femmes dans le secteur des TICs (DG ARTCI)

La journée internationale des jeunes filles dans les TICs (Technologies de l’information et de la communication) a été célébrée, jeudi, au Lycée des jeunes filles de Yopougon (à l’ouest d’Abidjan ) où le Directeur général de l’Autorité de régulation des télécommunication en Côte d’Ivoire (ARTCI), Gabriel Amon Bilé Diéméléou, a révélé que le pays « enregistre 38% de femmes dans le secteur des TIC dont 30% sont des cadres ».Cette journée, instituée en 2011 par l’Union internationale des télécommunications (UIT), vise, selon Bilé Diéméléou, à sensibiliser et à encourager les jeunes filles et les jeunes femmes à se familiariser aux TICs, soulignant que « depuis cette date, 177 000 filles ont participé sur le globe à plus de 5300 événements » organisés dans ce cadre.

« En qualité de régulateur, nous suivons avec intérêt les indicateurs liés au genre. Ainsi, nous enregistrons 38% de femmes dans le secteur dont 30% sont des cadres », a révélé M. Bilé citant en exemple son entreprise avec ses « 40% de femmes » au niveau de leur inclusion dans le secteur des TICs.

Se fondant sur une étude sur la Mesure de la Société de l’Information réalisée en 2017 auprès de plus 2000 ménages en Côte d’Ivoire, le Dg de l’ARTCI a indiqué que sur « un total de 6,67 millions de personnes utilisant l’ordinateur, environ 2,6 millions sont des femmes, soit une proportion de 39% ».

« Et sur 9 millions de personnes utilisant l’internet, environ 3, 39 millions sont des femmes soit 38%. Ce qui est à encourager. Toutefois, nous continuons de réfléchir aux axes de développement pouvant inciter au maximum la gente féminine à l’usage des TICs », a promis   Bilé Diéméléou.

C’est pourquoi, a expliqué pour sa part, Henri Djoman, Directeur de cabinet du ministre de la Poste et de l’Economie numérique que cette journée vise, également, à « permettre à davantage de femmes d’embrasser des carrières dans le secteur des TICs qui est une source de développement social et économique ».

« C’est en éduquant ses filles que la Côte d’Ivoire palliera au déficit de compétences sur des générations, car une fille éduquée deviendra une femme chargée d’éduquer les générations futures et donc de contribuer à l’amélioration de la vie de ces générations d’où le thème de cette année + Elargir les horizons, faire évoluer les comportements+ », a justifié M. Djoman.

Saluant l’initiative, Kabran Assoumou, Directeur de cabinet de la ministre de l’Education nationale, de l’enseignement technique et de la formation professionnelle, a fait remarquer que « les TICs constituent un catalyseur pour le développement socio-économique des jeunes filles » en les exhortant de se tenir « à l’écart des effets pervers des TICs car comme une médaille, les TICs ont des revers ».

Pour l’occasion, le Proviseur du Lycée des Jeunes filles de Yopougon, Mme Albertine Tiémoko, a réceptionné 5 ordinateurs bureautiques, 5 ordinateurs portables, 5 imprimantes lazer  blanc et noir et 4 imprimantes couleur à jet d’encre, « don » du ministère de la Poste et de l’Economie numérique.

Des exposés sur « la promotion des métiers et carrières TICs », « la sensibilisation des jeunes filles sur les dangers liés à l’usage de l’internet » et « club TICs et Education » marqueront cette célébration de la journée internationale des jeunes filles dans les TICs 2019.

L’école supérieure de BGFIbank dans le top 8 des grandes écoles commerciales en Afrique

BGFI business school (BBS), l’établissement supérieur de BGFIBank arrive en 6ème position sur huit écoles supérieures de commerce, selon un classement établi par l’hebdomadaire panafricain Jeune Afrique parcouru mercredi par APA.BBS a depuis sa création réussi à insérer 69,4% des étudiants dans la vie active. L’aventure avait débuté par un centre de formation qui s’est transformé en 2011 en une école de commerce.

BBS qui forme dans les métiers de la banque, de finance et assurance, bénéficie d’une forte qualité pédagogique. Elle compte près de 70 intervenants professionnels.

Selon ce classement, les établissements du Sénégal (BEM, IAM, ISM et Sup de co) arrivent en première position. Elles sont suivies de la Cote d’ivoire avec un seul établissement (HEC Abidjan), deux écoles camerounaise bouclent le classement. Il s’agit de Saint Jérôme Management Sciences and Business school et de l’Institut universitaire du golfe.

 

Sénégal : l’accès à une formation diplômante reste un défi pour certains jeunes (rapport)

Le rapport sur la Cartographie des principales initiatives et bonnes pratiques en faveur de la qualification des jeunes analphabètes, non scolarisés et déscolarisés du Sénégal, rendu public mercredi à Dakar, révèle que l’accès des jeunes, dans des conditions d’égalité, à un enseignement technique, professionnel ou tertiaire, y compris universitaire, de qualité et d’un coût abordable reste encore un défi à relever.Selon cette étude menée par la Coalition des organisations en synergie pour la défense de l’éducation publique (COSYDEP), avec un taux brut de scolarisation de 87,30% pour seulement 61,82% comme taux d’achèvement à l’élémentaire, le constat est évident qu’une frange importante de la jeunesse est laissée en rade. Cette situation, précise le rapport, est confirmée par le taux d’achèvement au moyen qui était de 34,85% en 2017.

« Quand on regarde le système formel, on se rend compte qu’il y a plus de population en dehors de ce système qu’il y en a à l’intérieur », analyse ainsi le coordonnateur du Pole Compétences pour la vie et l’emploi à l’UNICEF, Olivier Pieume.

Par ailleurs, note le rapport, 47% des enfants, soit un million cinq cent mille enfants et jeunes, sont hors école et 27% des scolarisés sont en situation de risque de décrochage. Cette catégorie de la population dépourvue de toute qualification professionnelle vient s’ajouter au nombre déjà élevé d’analphabètes, qui était estimé à 54,6% en 2013.

Le rapport sur la Cartographie des principales initiatives et bonnes pratiques en faveur de la qualification des jeunes analphabètes, non scolarisés et déscolarisés du Sénégal indique également que le taux de transition du cycle fondamental à la formation professionnelle et technique est faible avec seulement 7,9% en 2017, tout comme celui de l’accroissement des effectifs de l’Enseignement et de la Formation Professionnels et Techniques (EFPT) qui est 12,5%.

En outre, souligne le document, en dépit de l’ambition de voir les systèmes d’EFPT « reconnaitre et valoriser les compétences acquises de façon empirique ou dans des cadres non formels ou informels, notamment en milieu professionnel et en ligne », le nombre de nouveaux apprentis formés n’est que de 8425 enrôlés dont d’ailleurs seulement 26% ont été certifiés en 2017.

Face à ces multiples défis, la COSYDEP appelle à un changement de paradigme avec de nouvelles offres d’éducation et de formation qui mettent en avant la formation professionnelle « qui ne doit plus être perçue comme une école de seconde chance ».

Pour se faire, la COSYDEP invite les autorités à « combler les insuffisances dans la formation des formateurs, à former les promoteurs et maitres artisans, à mettre en place une plateforme de tous les intervenants de la société civile pour une meilleure harmonisation de la vision, de la mission, des stratégies, en évitant le cloisonnement en vue d’augmenter la pertinence, l’efficacité et l’efficience… ».

Burkina: une grève paralyse les écoles puliques

La grève de 24 heures lancée sur toute l’étendue du territoire burkinabè par la Coordination nationale des syndicats de l’éducation (CNSE) a paralysé les établissements publics, a constaté APA jeudi à Ouagadougou.Plusieurs écoles publiques de Ouagadougou ont fonctionné au ralenti, tout comme dans d’autres localités du Burkina Faso.

Dans la capitale burkinabè, la plupart des élèves et certains enseignants du public ont préféré rester à la maison, suite au mot d’ordre de grève lancé par la CNSE.

Des grévistes se sont retrouvés à la Bourse de travail de Ouagadougou où s’est tenu le piquet de grève.

Au cours d’une conférence de presse, animée le weekend dernier, les responsables syndicaux avaient indiqué que «d’autres actions seront entreprises, si à l’issue de la grève, il n’y a pas de réaction positive du gouvernement».

Le présent mouvement d’humeur intervient après deux mois de suspension du mot d’ordre de boycott de certaines activités académiques.

La Coordination dresse un bilan non satisfaisant de la mise en œuvre du protocole d’accord signé entre elle et le gouvernement. Elle estime que «le gouvernement demeure toujours dans une perspective de sabotage du système éducatif car, malgré les concessions faites, il ne souhaite pas une résolution du problème posé avec diligence».

La plateforme revendicative de la coordination comporte des points principaux, à savoir le statut valorisant, l’opérationnalisation des décrets relatifs à l’octroi d’une bonification (satisfaite à 12%) et à la correction des indemnités (satisfaite de près de 50%).

A ces points s’ajoutent «le dossier des personnels des ex-garderies populaires qui attend depuis quinze mois que le gouvernement tienne ses engagements et d’autres points qui restent entièrement non satisfaits, dont le trousseau pédagogique, la cantine scolaire, l’allocation aux établissements de moyens de fonctionnement, le respect des normes liées aux effectifs dans les classes, etc.».

La Coordination nationale des syndicats de l’éducation (CNSE) regroupe quinze centrales syndicales du ministère de l’Education.

Côte d’Ivoire: Inauguration d’un centre africain de formation sur le changement climatique et l’agriculture

La directrice générale du Groupe de la Banque mondiale, Kristalina Georgieva, a inauguré mercredi un Centre d’excellence africain dédié à la formation sur le changement climatique, la biodiversité et l’agriculture durable d’un coût de 37,73 milliards Fcfa, à Bingerville, à l’Est d’Abidjan.Elle avait à ses côtés le ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Toikeusse Mabri, qui a salué le groupe de la Banque mondiale pour la réalisation de ce centre d’excellence, le troisième, qui devrait permettre de soutenir la transformation et la conservation des produits agricoles. 

La Côte d’Ivoire, une puissance agricole régionale, veut anticiper sur les bouleversements climatiques. Le pays, premier producteur mondial de cacao et de noix de cajou, envisage d’optimiser la recherche  afin d’avoir un impact sur le rendement de ses productions agricoles.  

Mme Kristalina Georgieva, s’est dite « très impressionnée du dynamisme entrepreneurial des femmes ivoiriennes, lors d’une visite d’un stand présentant des produits innovants bruts ou transformés, ainsi que  l’énergie autour de l’autonomisation des femmes.

Elle est par ailleurs présente en Côte d’Ivoire dans le cadre du premier Sommet régional de l’Initiative de financement en faveur des femmes entrepreneurs (We-Fi) en Afrique de l’Ouest, qui a enregistré la participation de Ivanka Trump, la fille de Donald Trump.

La Banque mondiale, dira-t-elle, est prête à investir davantage pour appuyer le capital humain en Côte d’Ivoire notamment l’éducation, la santé et l’agriculture. Aujourd’hui, la banque a « un portefeuille de 2,2 milliards de dollars américains en Côte d’Ivoire».

Le Centre d’excellence africain sur les changements climatiques, la biodiversité et l’agriculture durable (CEA-CCBAD) a deux axes majeurs, notamment la biodiversité et les services écosystémiques puis l’agriculture durable. Il forme en Master et en PHD.

Il a été construit sur le site du Pôle scientifique et d’innovation de l’Université Félix Houphouët-Boigny de Bingerville. 

Guinée : les enseignants du supérieur en grève à partir de vendredi

Le Syndicat national autonome de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique (SENAESURS), à travers son secrétaire général, a annoncé ce mercredi le déclenchement d’une grève illimitée dans les institutions d’enseignement supérieur (IES) et centres de recherche (CRS) scientifique à partir du vendredi 19 avril 2019.Selon Baba Masaré qui a lu cette déclaration à l’Université Gamal Abdel Nasser, « le SENAESURS invite tous les travailleurs des IES et CRS à observer ce mot d’ordre de grève jusqu’à la satisfaction effective des différents points de revendications ».

Le SENASURS réclame principalement le recensement dans les IES et CRS avec des agents indépendants, mais aussi la publication immédiate de l’arrêt d’engagement des 451 homologues avec une prise en charge  à partir de Janvier 2019.