Le Maroc accorde 70 bourses aux bacheliers tchadienS

Le Royaume du Maroc a octroyé 70 bourses dans les domaines de l’ingénierie et de la médecine à de nouveaux bacheliers tchadiens qui ont été remises, jeudi à N’Djaména, par l’Ambassadeur marocain, Abdellatif Erroja.Selon M. Erroja, « les bénéficiaires de ces bourses auront tout à leur disposition pour bien étudier».

Le ministre tchadien l’Enseignement Supérieur, David Houdeingar a reconnu que le Maroc a été toujours une terre d’accueil pour les étudiants tchadiens, avant de saluer le fait que ce pays ait toujours apporté son appui multiforme au Tchad, notamment dans le domaine de l’éducation.

Sénégal : les élèves retrouvent les classes le 4 octobre (ministère)

La rentrée des classes pour les élèves au Sénégal aura lieu « le jeudi 4 octobre à 8 heures », annonce le ministère de l’Education nationale, dans un communiqué dont APA a reçu copie jeudi.Le même communiqué souligne que les enseignants feront leur rentrée deux jours auparavant, soit  le 2 octobre.

MCC: «Près de la moitié» des investissements en Côte d’Ivoire «sera allouée au secteur de l’éducation» (Responsable)

La Vice-Présidente Adjointe du Millennium Challenge Corporation (MCC) en charge des opérations Compact à Washington DC, Lona Stoll, a annoncé mardi à Abidjan que «près de la moitié » des investissements pour la Côte d’Ivoire « sera allouée au secteur de l’éducation ».« Près de la moitié des investissements (dans le cadre du programme du MCC) sera allouée au secteur de l’éducation », a affirmé à APA Mme Lona Stoll, en marge du forum Les Héroïnes, une plateforme visant à promouvoir le leadership féminin.

Mme Stoll qui est intervenue dans le panel «La transformation digitale opportunité ou challenge du Forum les Héroïnes », a indiqué qu’elle était venue en Côte d’Ivoire afin de participer au forum et y présenter le projet Data Collaboratives for Local Impact (DCLI), un projet financé par le PEPFAR (Plan d’urgence du président américain pour la lutte contre le SIDA) et administré par le MCC pour la promotion de l’utilisation des données dans le processus de prises de décisions au niveau des projets de développement «notamment des données genre ».

Et ce, afin de « saisir le potentiel de la transition numérique » et voir comment améliorer l’intégration des données genre dans le secteur de l’éducation en Côte d’Ivoire.

En Côte d’Ivoire, « seulement une fille sur quatre » finit ses études secondaires. Pour Mme Lona Stoll, cela est «un réel problème » et le programme Compact du MCC vise à implanter des écoles à des endroits où il y aura « plus d’impacts sur le taux de scolarisation des enfants  et des jeunes filles. »

Outre, la construction de 84 collèges de proximité à travers le pays, le projet vise également le développement de la politique du genre, a ajouté  Mme Stoll, mentionnant que tous ces investissements sont en préparation et devraient être effectifs « avant l’entrée en vigueur du Compact prévu pour l’été prochain ».

Dans cette optique, l’équipe du MCC envisage de travailler avec l’École Nationale Supérieure de Statistiques et d’Economie Appliquée  (ENSEA) d’Abidjan en vue de l’utilisation des données pouvant aider à promouvoir la croissance économique, a rapporté Agnieszka Rawa, la Directrice Générale du projet DCLI au sein du MCC. 

Le démarrage effectif des projets du programme Compact MCC en Côte d’Ivoire est prévu à la « fin du premier trimestre 2019 », avait annoncé début juillet à Abidjan Jonathan Nash, le directeur opérationnel, après une séance de travail avec des membres du gouvernement.

Le programme Compact, d’un montant de 524,740 millions de dollars ( 295,47 milliards Fcfa) cible par ailleurs les projets de transport à Abidjan et ses banlieues et les projets de compétences pour l’employabilité et la productivité.

Ces projets devraient permettre la réhabilitation et l’aménagement des routes, aussi bien à l’intérieur qu’aux alentours de la zone portuaire, accroître l’accès à l’enseignement secondaire à travers la construction de 84 nouvelles écoles secondaires et deux campus de formation pour les enseignants.

Un milliard f cfa du Japon aux écoles congolaises

Le gouvernement du Japon, par le canal de son ambassadeur au Congo, Hiroshi Karubé, a fait un don d’un milliard f cfa au gouvernement congolais pour la sécurité alimentaire et la lutte contre la malnutrition en milieux scolaires, a annoncé mercredi la chancellerie nippone au Congo.« Ce don vise la prise en charge de près de cinquante-quatre mille (54.000) élèves répartis dans trois cent dix écoles de sept (7) départements du Congo, avec une attention particulière  sur soixante-cinq écoles ORA (Observer, réfléchir et Agir) qui visent à promouvoir l’éducation des enfants autochtones », explique le donateur dans un communiqué dont APA a obtenu copie.

L’agence de l’exécution de ce programme est le PAM (programme alimentaire mondial), dont le représentant au Congo, Jean Martin Bauer qui a salué le soutien du Japon aux cantines scolaires dans le pays, en soulignant que ce soutien du don s’inscrit dans une dynamique rassemblant d’autres partenaires au développement.

Le ministre congolais de l’Enseignement primaire, secondaire et de l’alphabétisation, Anatole Collinet Makosso qui a réceptionné mardi dernier ce don au nom du gouvernement, le geste du Japon contribuera  à l’amélioration de la qualité de l’éducation, à la formation d’une élite responsable et à la lutte contre la déperdition scolaire observée dans certaines localités du pays à cause du manque de soutien.

Tchad : les étudiants menacent de représailles les œuvres universitaires

Les étudiants tchadiens ont menacé, mercredi, d’entreprendre « de grandes actions » contre la décision du Centre national des œuvres universitaires (CNOU) de leur faire payer 50 FCFA pour leur transport.Les étudiants exhortent en outre le CNOU d’ouvrir les restaurants universitaires et les trajets des bus sur les trois sites universitaires d’Ardep-djoumal, de Toukra et de Farcha.

« Passé ce délai, nous allons entreprendre des grandes actions pour se faire entendre », martèlent les étudiants qui ne précisent, toutefois, la nature des actions qu’ils comptent mener.

40% des jeunes déscolarisés au Cameroun, selon l’UNICEF

Environ 40% des jeunes camerounais sont déscolarisés dès le cycle secondaire, informe le Fonds des Nations Unies pour l’Enfance (UNICEF) dans un rapport dont APA a obtenu copie mardi.Un abandon de l’école assez inquiétant d’autant que le taux de scolarisation dans l’enseignement primaire se situe autour de 80%, d’après des chiffres compilés du gouvernement camerounais et de l’Organisation des Nations Unies pour l’Education, la Science et la Culture (UNESCO).

Selon l’UNICEF, cette déscolarisation « inquiétante » est liée à plusieurs facteurs, dont la destruction des écoles lors de conflits, les attaques ciblées des établissements et l’occupation des structures scolaires par des forces militaires.

Le Cameroun est particulièrement touché par une situation d’urgence dans ses régions de l’est, de l’extrême-Nord, du nord-Ouest et du sud-ouest.

Ces deux dernières régions enregistrent une forte déperdition scolaire depuis 2016 à cause des violences sécessionnistes anglophones, où des miliciens exercent des violences physiques aux populations pour que les enfants ne puissent pas aller à l’école, tandis que la région de l’Extrême-nord, la communauté éducative continue de subir les affres des attaques de la secte terroriste Boko Haram.

A ces causes fondamentales, l’on peut ajouter l’insuffisance des financements pour assurer des études de qualités aux élèves.

Le Togo compte 2 442 788 élèves (ministre)

Les effectifs des élèves de l’enseignement général du Togo sont passés de 2 353 829 en 2016-2017 à 2 442 788 en 2017-2018, a annoncé, lundi, Komi Tchakpélé, ministre des Enseignements primaire, secondaire et de la Formation professionnelle.Dans un message à l’occasion de la rentrée scolaire, le ministre de Tchakpélé a expliqué que cet accroissement de 03,77% induit une augmentation des besoins et une plus grande mobilisation des ressources pour les couvrir. Ainsi, a-t-il indiqué, 1 606 835 manuels scolaires ont été distribués aux élèves de l’école primaire pour l’année scolaire 2017-2018.

« Malgré les efforts soutenus du gouvernement pour assurer le recrutement continu des enseignants et la construction des salles de classes, les besoins de notre secteur demeurent encore importants », a ajouté le ministre.

Il a rappelé les difficultés qu’a connues l’école durant l’année scolaire 2017-2018, avant de saluer « les efforts et les sacrifices » consentis par les syndicats d’enseignants « pour la consolidation et le rayonnement de notre système éducatif, et au plus grand bénéfice des enfants».

En rappel, les syndicats d’enseignants ont multiplié, depuis octobre 2017, les mouvements de grève en revendiquant des négociations sur la fixation des taux correspondant aux primes et indemnités et de sa date d’effet.

A cet effet, un décret a été pris en conseil des ministres le 28 août 2018, relatif au statut particulier du cadre des fonctionnaires de l’enseignement.

Tchad : 700 enseignants en procès contre l’IGE jeudi

Le procès en référé de plus de 700 enseignants contre l’Inspection générale d’Etat (IGE) s’ouvre jeudi à la chambre administrative du tribunal de N’Djaména, appris APA, lundi, de sources proches du syndicat des enseignants du Tchad (SET).Ces enseignants composés notamment de proviseurs, censeurs, directeurs d’écoles et des études, de surveillants, conseillers et inspecteurs pédagogiques ainsi que de fonctionnaires élèves, ont porté plainte pour non perception de leurs salaires du mois de juillet 2018. Par ailleurs, ils refusent de signer un engagement à rembourser des primes de craie et de documentation.

A l’issue d’un contrôle physique suivi du paiement des salaires du mois de juillet des agents du ministère de l’Education nationale, l’inspection générale d’Etat a refusé de payer les salaires à tous les enseignants qui sont responsabilisés au sein des écoles, lycées et collèges ainsi qu’à ceux qui sont en étude.

Pour l’IGE, seuls les enseignants chargés de cours doivent bénéficier des primes de craie et de documentation. Tous les autres doivent s’engager à rembourser ces primes à partir de la date à laquelle ils ont cessé d’enseigner.

Un membre du groupe des plaignants a confié à APANEWS que ces primes ont été accordées au syndicat des enseignants du Tchad suite à un accord en 2010. « Il ne revient pas à l’IGE de suspendre ces acquis », s’insurge-t-il.

Dans sa requête, l’avocat des enseignants, Me Allah-Ramadji Nabaye note que ces primes sont un acquis, avant d’ajouter que « si l’on est dans l’hypothèse d’une nouvelle loi, celle-ci ne doit pas affecter un droit déjà acquis ».

Une marche des parents d’élèves d’une école impactée par le 4è pont d’Abidjan étouffée par la police

Des parents d’élèves du groupe scolaire Sainte Adjoua Fadette de Yopougon impacté par les travaux du 4è pont d’Abidjan ont tenté, jeudi, une marche de protestation, rapidement, étouffée par la police après plusieurs heures de négociations, a constaté APA, sur place.Plusieurs centaines de parents d’élèves, en majorité , les femmes ont investi l’enceinte du groupe scolaire Sainte Adjoua Fadette sis à Yopougon Kouté Est, pour protester contre une prétendue décision de démolition de cet établissement général, technique et de formation professionnelle, impacté, dit-on par les travaux de construction du 4è pont d’Abidjan reliant les communes du Plateau, d’Attécoubé, d’Adjamé et de Yopougon.

En compagnie de leurs progénitures avec des pancartes aux messages évocateurs comme « Non à l’injustice, non à la démolition de la Fadette », ou « D’accord pour le 4è pont mais respectez le plan initial » ou encore « Souciez-vous des futurs cadres de ce pays », les parents sont venus comprendre ce qui arrive à l’école de leurs enfants.

« Depuis quelques jours, il nous revient de façon récurrente que cet établissement où nous avons inscrits nos enfants orientés par l’Etat ou pas, sera détruit pour cause de 4è pont. Et ce n’est que le 14 septembre dernier que la mairie qui nous a convoqués à une rencontre a donné l’information. Pourtant nos enfants sont déjà inscrits », fulmine Mme Marcelle Doumbia dont la fille est orientée en 6è.

Pour Emmanuel Kouassi, infirmier à la retraite dont trois enfants fréquentent l’établissement, « ce serait une injuste si cette décision est avérée, car au plan initial du 4è pont, ce groupe scolaire n’était pas concerné par le tracé ».

Ce qu’atteste Honoré Kouadio Konan, Sous-directeur des Etudes. «Nous ne sommes pas contre la réalisation de l’ouvrage. Mais qu’on nous dise clairement ce qui en est. Car un premier plan qui nous a été présenté en 2016 par l’Ageroute n’affectait pas notre établissement. Comment se fait-il que depuis deux semaines, des agents de l’Ageroute viennent distiller des informations selon lesquelles Fadette est impacté par le 4è pont ? », interroge-t-il.

Pour Roger Miessan, professeur de Lettres, c’est « un complot ourdi contre notre école qui, ces dernières années surclasse beaucoup d’établissements devanciers. Sinon comment comprendre que l’Etat, pour cette rentrée scolaire nous affecte plus de 500 élèves, déjà inscrits et on veut détruire l’école, non… », s’insurge-t-il.

Le Commissaire de Police, Olivier Dosso et ses éléments du 19è Arrondissement venus ont su persuader les manifestants dont ils comprennent le bien-fondé de leur action. Mais, le Commissaire Dosso leur a signifié l’illégalité de la marche qu’ils projettent d’organiser jusqu’à la mairie de Yopougon.

En l’absence   d’une preuve matérielle, l’officier de police, dans un langage « diplomatique » a apaisé les cœurs des nombreux parents d’élèves prêts à en découdre avec les autorités municipales. « Attendez qu’on notifie cela (la démolition) aux responsables de l’établissement avant d’agir, éventuellement, dans la légalité », a-t-il conseillé en substances.

Ces propos ont suffi pour voir les parents d’élèves repartir chez eux avec la conviction que leurs enfants reprendront le chemin, dès vendredi, le chemin du groupe Adjoua Fadette en toute quiétude, comme l’a signifié la Directrice générale, Aïcha Traoré épouse Doumbia.

« C’est une affaire qui dépasse l’entendement humain. Nous n’avons jamais été recensés comme potentielles victimes du 4è pont encore moins enregistrés par quelle que structure que ce soit pour que notre établissement soit démoli. Alors je demande aux parents de rentrer et de permettre à leurs enfants de venir demain matin. Il y aura cours », a rassuré Mme Doumbia, soulageant, également le personnel de l’établissement.

1250 milliards f cfa annoncés pour réformer le système éducatif gabonais

Le Gabon dégagera sur une période cinq ans, la bagatelle somme de 1250 milliards de FCFA pour réformer son système éducatif, actuellement décrié, indique un rapport de la « Task force » mise en place par le gouvernement il y a un mois et dont APA a reçu copie mercredi.Le plan quinquennal préconise également une sanctuarisation des financements et consacre 20% des dépenses publiques au budget de l’éducation nationale ; des partenariats intégrés impliquant l’Etat, les élèves et les parents, le corps professoral et le secteur privé et, enfin, une forte implication du secteur privé et des partenaires financiers et techniques.

D’autres mesures phares telles que la réforme du système d’attribution des bourses, avec notamment la réintroduction du principe d’une bourse universitaire octroyée selon des critères d’âge et de mérite et la mise en place d’une bourse professionnelle sont également proposées.

En ce qui concerne l’environnement pédagogique, il prévoit un lancement de nouvelles filières stratégiques, une amélioration des curricula et programmes, un renforcement des ressources humaines qualifiées et un recrutement des enseignants et des personnels administratifs.

Au niveau structurel, il sera question de : la mise en place d’un secrétariat scientifique d’orientation, la création d’un Conseil national de l’éducation, du regroupement des différents ministères en charge de l’éducation et de la formation au sein d’un seul et même ministère et une assurance qualité.

Toutes ces pistes devront être mises en place en trois mois, indique le rapport.

Niger : rentrée scolaire pour les lycées sous le signe de la stabilité

La rentrée scolaire 2018-2019 pour les lycées publics et privés du Niger s’est déroulée, ce 17 septembre, sous le signe de la stabilité, de l’accès et du maintien des filles à l’école, avec 101 177 élèves au total qui ont repris le chemin de l’école.C’est du moins ce qu’a indiqué Mohamed Sanoussi Elhadj Samro, ministre des Enseignements secondaires qui a notamment évoqué dans une allocution qu’il a prononcée pour l’occasion, la mise en œuvre effective du décret n°935 du 5 décembre 2017, portant soutien, accompagnement et protection de la jeune fille en cours de scolarité.

Ainsi, selon le ministre Samro, toutes les dispositions ont été prises pour assurer un bon déroulement de l’année. Pour ce faire, 1 874 milliard f cfa ont été injectés dans l’acquisition de fournitures scolaires.

Toujours dans l’optique d’assurer une bonne année scolaire, le ministre a tenu à rappeler l’ordonnance n°96-019 du 19 mai 1996, modifiant l’ordonnance 084-06 du 1er mars 1984 portant régime des associations.

En rappelant les dispositions de ces deux ordonnances, le ministre Samro met désormais en garde l’USN contre toute velléité de perturber les cours des élèves du secondaire du fait de ses multiples mouvements de grève qui ont fortement perturbé les cours ces dernières années.

La rentrée pour les élèves des collèges d’enseignement général est prévue pour le 1er octobre 2018, a également rappelé le ministre Mohamed Sanoussi Elhadj Samro.

Tchad : l’ENA de N’Djaména ouvre ses portes aux étrangers

Les étrangers pourront prendre désormais part au concours d’entrée à l’Ecole nationale d’administration (ENA) dont l’édition de cette année aura lieu le 29 octobre prochain, a annoncé le directeur de l’établissement, Senoussi Hassana Abdoulaye, lors d’un point de presse, samedi à N’Djaména.Lançant deux concours d’entrée à l’ENA pour le recrutement des candidats pour la 18ème promotion de l’ENA, M. Senoussi a précisé que les auditeurs étrangers pouvaient être admis sur sélection de dossier pour intégrer le second cycle où ils seront formés dans les mêmes conditions que les traducteurs et assistants bilingues.

Les deux concours s’adressent, en effet, aux traducteurs et assistants de direction bilingues. Les fonctionnaires tchadiens comme les bacheliers ayant obtenu leur parchemin il y a trois ans peuvent aussi faire acte de candidature.

Les résultats des concours seront connus début décembre.

Les frais annexes sont de l’ordre de la gestion des parents d’élèves (Gouvernement)

Le porte-parole du gouvernement ivoirien Sidi Tiémoko Touré, a souligné mercredi face à la grogne de mouvements estudiantin qui dénoncent les frais annexes qu’il s’agit d’une question qui relève des parents d’élèves.«Les éléments évoqués sont de l’ordre de la gestion des parents d’élèves  qui adressent des éléments de frais», a précisé au terme du Conseil des ministres le Porte-parole du gouvernement, Sidi Tiémoko Touré,  également ministre de la communication et des médias.

Pour lui, «il faut savoir raison garder, les différents mouvements ne relèvent pas de la responsabilité du gouvernement ». Comme solutions à ces mouvements qui troublent la période de la rentrée scolaire,  M. Touré estime qu’il faut un dialogue entre les syndicats d’élèves, notamment la Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire (FESCI)  et les parents d’élèves.

« Il est question de faire asseoir tous les différents acteurs pour  que la raison soit entendue dans ce dossier   pour que les débordements ne fassent pas jour. C’est un débat, une négociation qui doit avoir lieu entre les syndicats et les parents qui sont gestionnaires  des différents établissements scolaires concernés » , a insisté le porte-parole du gouvernement.

Toutefois, Sidi Tiémoko Touré a fait savoir que la FESCI ne doit pas agir dans l’espace  scolaire. « Le syndicat ne doit agir que dans la sphère de l’enseignement supérieur …C’est un problème en terme de son champ d’action », a-t-il conclu.

Une manifestation de la Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire (FESCI) contre les frais annexes à l’inscription physique des élèves dans les lycées et collèges publics a été dispersée, mardi , au lendemain de la rentrée scolaire 2018-2018 à Abidjan, par la police à coups de gaz lacrymogène.

A Bouaké (2ème ville du pays)  également , la rentrée a été perturbée par des mouvements  suite  à un mot d’ordre de boycott lancé par le Comité des élèves et étudiants de Côte d’Ivoire (CEECI, principal syndicat d’étudiants du Nord du pays), qui dénonce des frais annexes « injustifiés » liés à l’inscription physique dans le secondaire général public.

Sénégal : un institut veut combler le « besoin réel » en communication politique

Le Madiba Leadership Institute, entité du groupe d’enseignement supérieur sénégalais Institut supérieur de management (ISM), va lancer en octobre 2018 un master d’une année en communication politique et stratégie d’influence pour combler le « besoin réel » noté dans le champ politique en Afrique, a déclaré mardi son directeur, Samuel Faye.« Les formations proposées correspondent à des besoins identifiés au niveau du continent », a soutenu le directeur du Madiba Leadership Institute, expliquant que cette demande est visible à la fois dans les partis politiques que dans les rapports entre gouvernants et gouvernés.

« Le constat est qu’il y a un problème réel de compréhension » des politiques gouvernementales de la part d’une frange de la population, alors que « les gouvernants ont besoin d’établir une communication permanente », tente-t-il de convaincre son auditoire.

Il s’agira donc de doter les étudiants de « connaissances et compétences nécessaires à leurs actions futures » au service du continent et de ses problématiques spécifiques en termes de communication politique et de leadership, poursuit Samuel Faye.

Proposée dès octobre 2018, la formation permettra de comprendre les enjeux locaux, nationaux et internationaux liés à la vie politique au sens large et au développement des organisations. Elle favorisera également un « esprit d’analyse  et un sens de la créativité nécessaires » à l’exercice de la fonction de dirigeant, selon M. Faye.

Le groupe ISM, proposant une palette de formations (management, droit, …), est fondé en 1992 et se présente comme « pionnier et leader » en Afrique de l’ouest.

Rentrée scolaire: 15 000 kits scolaires distribués cette année par la Fondation Children of Africa

Quelque 15 000 kits scolaires seront distribués par la Fondation Children of Africa dans toutes les régions de la Côte d’Ivoire, a appris APA mardi sur place dans la capitale économique ivoirienne de source officielle.«Pour cette rentrée scolaire 2018-2019, la Fondation fera un don de 15 000 kits scolaires dans toutes les régions de la Côte d’Ivoire », a indiqué la Première dame ivoirienne, Dominique Ouattara, Présidente-fondatrice de  Children of Africa à l’occasion du lancement de cette opération couplée à l’inauguration d’un établissement qui porte son nom à Yopougon Micao, dans l’Ouest de la capitale économique ivoirienne.

D’un coût total de 108 millions de FCFA, les  kits sont composés «de cartables et de fournitures scolaires ainsi que de livres de soutien».

Depuis sa création Children of Africa a distribué dans le monde scolaire 100 000 kits scolaires, a souligné Mme Ouattara, réitérant  de poursuivre son «engagement à offrir un meilleur avenir aux enfants d’Afrique ».

A cette occasion, l’épouse du chef de l’Etat ivoirien a également encouragé les enseignants dans l’exercice de leur métier. « Il faut de la passion pour transmettre la connaissance et s’engager pour l’éducation des futures générations »,  a-t-elle insisté.

 L’établissement inauguré à Yopougon  (ouest d’Abidjan) est bâti sur 3000 m2 et compte sept salles de classes, une cantine, une salle multimédia et un terrain de sport. Construit et équipé par la Fondation volontaire Afrique en  collaboration avec Solektra International et Akon Lighting Africa, cet établissement a la particularité de fonctionner avec l’énergie solaire.

Dans le même élan, le  ministère de l’éducation, de l’enseignement technique et de la formation professionnelle va mettre à la disposition des élèves gratuitement 3 865 000 kits scolaires d’un montant d’environ 8 milliards FCFA.

L’année scolaire 2018-2019  a officiellement débuté, lundi,  avec  plus de 7 millions d’élèves qui sont concernés par cette vie scolaire pour cette année, selon le ministère de l’éducation nationale, de l’enseignement technique et de la formation professionnelle. Elle devrait s’achever le 31 juillet 2019 avec un quantum horaire de 1320 heures, soit 33 semaines de cours.

Lancement à Abidjan d’un programme pour prévenir la toxicomanie en milieu scolaire

L’Office des Nations-Unies contre la drogue et le crime (ONUDC), de concert avec le ministère ivoirien de l’éducation nationale, de l’enseignement technique et de la formation professionnelle a lancé, mardi à Abidjan, le programme «UNPLUGGED» qui se veut un outil de prévention de l’usage des drogues et des stupéfiants en milieu scolaire destiné aux jeunes de 12 à 14 ans et à leurs parents.Ce programme, implémenté pour la première fois en Afrique francophone, a été lancé au cours d’un atelier, qui réunira pendant trois jours (du 11 au 13 septembre 2018), des acteurs nationaux et internationaux de la lutte contre la toxicomanie en milieu scolaire.

 «Ce programme est composé de 12 leçons que nous allons donner aux enseignants. Ils pourront ainsi introduire un cours sur les addictions de manière générale et sur l’usage des drogues et de leurs conséquences », a expliqué  Babacar Jean-Pierre Diouf, chargé de programme à l’ONUDC ajoutant «qu’il y aura des jeux pour enfants » en rapport avec la prévention de la toxicomanie.

 « L’usage des drogues compromet toutes les performances scolaires et créé la violence », a déploré M. Diouf, justifiant que « c’est pourquoi, nous avons voulu proposer ce programme pour qu’on fasse la prévention de l’usage des drogues en milieu scolaire ».

 Saluant la coopération entre la Côte d’Ivoire et l’ONUDC dans la lutte contre la drogue, M. Diouf a regretté que l’Afrique de l’ouest, en plus d’être une zone de transit de la drogue, est devenue une zone de production et de consommation.

Poursuivant, il a indiqué que l’usage de la drogue créé trois principaux problèmes en milieu scolaire, notamment l’insécurité, les mauvaises performances scolaires et la détérioration de la santé. « Un prisonnier sur quatre en Afrique, est en prison du fait de la drogue», a-t-il souligné à propos de l’insécurité engendrée par ce fléau.

Dr  Traoré Mory Brahima, qui a présidé cette rencontre au nom de la ministre ivoirienne de l’éducation nationale, de l’enseignement technique et de la formation professionnelle, a, à son tour, rappelé les conséquences néfastes de l’usage des drogues en milieu scolaire.

 Au nombre de ces conséquences, il a entre autres,  relevé, l’absentéisme, la baisse des rendements scolaires, l’agressivité et l’abandon de l’école.

 « Cette situation exige l’adoption d’une approche concertée. Et ce programme vient renforcer l’offre de services dans la prévention de l’usage des drogues », a dit le représentant de la ministre Kandia Camara réaffirmant que la lutte contre la drogue en milieu scolaire reste « un grand défi» pour les autorités éducatives ivoiriennes.

Auparavant, M. Modi Diop, a réitéré l’engagement de l’Union européenne ( UE), le partenaire financier de ce projet, à accompagner la prévention et la lutte contre l’usage des drogues.

 Cet atelier de formation sur le programme « UNPLUGGED» est organisé dans le cadre du projet de soutien au plan d’action régional de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO) en matière de lutte contre le trafic illicite de stupéfiants.

En 2016, rappelle-t-on, une étude de l’ONUDC a établi que 12% de la population ivoirienne dont l’âge varie entre 15 et 64 ans consomment des drogues.

La police disperse une manifestation d’étudiants à Abidjan

Une manifestation de la Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire (FESCI) contre les frais annexes à l’inscription physique des élèves dans les lycées et collèges publics a été dispersée, mardi à Abidjan, par la police à coups de gaz lacrymogène, a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.Ces échauffourées entre étudiants  et policiers se sont déroulées en fin de matinée à quelques encablures de l’Université Félix Houphouët-Boigny de Cocody, dans l’Est d’Abidjan. L’accès à cette université  par le côté du Centre hospitalier et universitaire (CHU) était quasi-impossible, les forces de l’ordre y ayant pris position.

«Le motif de notre mécontentement est lié aux frais annexes. L’année dernière nous avons manifesté contre ces frais annexes et en début du mois de juillet (2018), nous avons même adressé des courriers à Mme la ministre de l’éducation nationale, au Premier ministre et au Président de la République pour les inviter à prendre des décisions allant dans le sens de mettre hors état de nuire le système éducatif certains chefs d’établissement qui s’adonnent à ce type de pratique», a expliqué à APA  le secrétaire général de la FESCI, Fulgence Assi, ajoutant qu’on « n’a pas reçu de réponde de la part de nos autorités ».  

« Depuis hier (ndlr, lundi jour de la rentrée scolaire), nous nous sommes mis sur le terrain pour observer de nous-mêmes ce qui était la réalité. Nous nous sommes laissés surprendre que dans tous les établissements publics, il y a des frais annexes qui varient de 10 000 à 30 000 ou à 40000 FCFA dans certains établissements publics », a-t-il poursuivi.

Dans le privé, a précisé le leader syndicaliste, « pour les affectés de l’Etat, on a des montant qui varient de 5 000 à 200 000 FCFA. On veut que l’Etat nous dise le vrai montant des frais d’inscription ».

Pour lui, « si l’Etat nous dit que les frais d’inscription sont à 50 000 FCFA, on ne va plus réagir. Nous voulons aider l’Etat à mettre hors état de nuire tous ces chefs d’établissement véreux qui veulent arnaquer les parents d’élèves ».

Mais, a regretté le secrétaire général de la FESCI, « on ne comprend pas pourquoi ce matin des forces de l’ordre nous empêchent à attirer l’attention des autorités sur ces chefs d’établissement qui s’adonnent à ces pratiques ».

Ce sont plus de 7 millions d’élèves qui sont concernés par cette année scolaire 2018-2019 qui a démarré lundi. Elle devrait s’achever le 31 juillet 2019 avec un quantum horaire de 1320 heures, soit 33 semaines de cours.

D’un coût de 95 milliards FCFA, l’université de San Pedro ouvrira en septembre 2020

L’université de San Pedro, deuxième ville portuaire située dans le sud-ouest ivoirien dont les travaux de construction coûteront 95 milliards FCFA, ouvrira ses portes en septembre 2020, a appris APA de source officielle sur place dans la capitale économique ivoirienne.Selon le ministre ivoirien de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Albert Toikeusse Mabri, l’ouverture pour la rentrée de septembre  2020 de cette université dont le projet a fait l’objet d’une signature de convention, lundi, entre le gouvernement ivoirien et le groupe panafricain Envol Immobilier permettra de «désengorger  les universités excitantes et d’améliorer le taux d’accès de formation en lien avec  les grandes activités économiques» de la région.

Ainsi, ce temple du savoir sera spécialisé, poursuit le ministre, dans les domaines de la «construction navale, du développement des ressources halieutiques, du génie civile et du tourisme ».

Le Président du Conseil d’administration de Envol Immobilier, l’économiste Madani Tall  s’est réjoui de la confiance des autorités ivoiriennes. « Ce projet est extrêmement important pour la Côte d’Ivoire. Nous  nous engageons à respecter les délais, à faire un projet dans lequel vous serez tous fier », a rassuré l’ex-directeur des Opérations de la Banque mondiale pour la Côte d’Ivoire.

Le premier ministre  ivoirien, Amadou Gon Coulibaly a pour sa part rassuré  que son gouvernement fera « tout pour que les diligences côtés Etat soient remplies à bonne date ».

Le lancement des travaux qui coûteront 95 milliards FCFA  est prévu pour en octobre prochain.

Rentrée scolaire: les autorités ivoiriennes saluent la trêve dans le milieu éducatif

Les autorités ivoiriennes ont salué, lundi, la trêve observée dans le milieu éducatif qui favorise une « école normale », a constaté APA sur place dans le pays où a débuté la rentrée des classes. Selon le Premier ministre ivoirien, Amadou Gon Coulibaly qui a visité le Lycée classique d’Abidjan, sis dans la commune résidentielle de Cocody, en fin de matinée, « la situation de l’école s’est normalisée, nous le devons  au dialogue que nous avons avec les syndicats ».

Le chef du gouvernement a invité l’ensemble des acteurs de l’école ivoirienne à poursuivre dans cet élan pour une école de qualité et aboutir à de meilleurs résultats.

« La rentrée est un grand moment pour la Nation, un moment important pour toutes les familles », a-t-il indiqué soulignant face aux acteurs du système éducatif que  « le gouvernement est déterminé à faire de l’éducation l’une des grandes priorités de l’Etat ».

Sur  le thème de cette rentrée 2018-2019,  «civisme et engagement de tous pour une école de qualité» , le Premier ministre a invité ses «concitoyens à plus de civisme et d’engagements pour l’intérêt général, pour la chose publique ».

Le  porte-parole de la Plateforme Nationale des organisations syndicales de la Fonction publique, Zadi Gnagna, en marge de cette visite, a salué l’ambiance dans laquelle s’ouvre l’école.

«Tout se passe bien comparativement aux années précédentes, cette année  avec la trêve », a-t-il reconnu.  Pour le syndicaliste,  il est important que les deux parties continuent les discussions.

 « Tant que les problèmes posés dans le cadre du Comité de suivi sont traités, il n’y a pas de raisons  qu’il ait la grève », a rassuré M. Gnagna.

A en croire, la ministre ivoirienne de l’Education nationale, de l’Enseignement technique et de la Formation professionnelle, Kandia Camara, ce sont plus de 7 millions d’élèves qui sont concernés par cette vie scolaire pour cette année.

 L’année scolaire 2018-2019, devrait s’achever le 31 juillet 2019 avec un quantum horaire de 1320 heures, soit 33 semaines de cours.

Perturbation de la rentrée scolaire à Bouaké pour des frais annexes «injustifiés»

La rentrée scolaire 2018-2019 qui a officiellement démarré, lundi, sur toute l’étendue du territoire ivoirien a été perturbée à Bouaké, dans la deuxième du pays, constaté APA sur place.Cette perturbation fait suite à un mot d’ordre de boycott lancé par le Comité des élèves et étudiants de Côte d’Ivoire (CEECI, principal syndicat d’étudiants du Nord du pays), qui dénonce des frais annexes « injustifiés » liés à l’inscription physique dans le secondaire général public.

Implacablement habillé dans son complet kaki flambant neuf, le petit Mohamed, 12 ans, nouvelle recrue de la classe de 6è rencontré aux abords du Lycée municipal Djibo Sounkalo, à l’ouest de Bouaké, semble visiblement déçu de n’avoir pas pu profiter de cette première journée de rentrée scolaire.

« Depuis 6h du matin j’étais déjà présent dans mon école parce que j’étais pressé de retrouver mes nouveaux amis mais des gens sont venus après et ils nous ont dit de rentrer à la maison », raconte perplexe, l’élève de la classe de 6è.

Même constat du côté du lollège moderne de Koko, toujours à l’ouest de la ville, au collège moderne Nimbo au Sud en passant par le lycée moderne et classique 1 au Centre et le lycée 2 au Nord où élèves et parents, venus valider les inscriptions physiques ont été priés de rentrer chez eux.

« Nous revendiquons ce mot d’ordre de boycott de la rentrée scolaire parce que nous décrions des frais annexes trop élevés pour les parents», a confirmé au téléphone, le secrétaire général national du CEECI, Karamoko Traoré, alias général TK.

« Aucune autorité éducative aussi bien au niveau local que national n’a daigné nous contacter après l’alerte que nous avons lancé à travers notre conférence de presse, lundi dernier, où on dénonçait des frais d’inscription physique exorbitant et anarchique ici à Bouaké », a assené M. Traoré, ajoutant qu’à l’heure « où je vous parle (10h10 Gmt et heure locale), la quasi totalité des écoles de Bouaké sont fermées ou entrain de l’être ».

Selon les dernières nouvelles, une réunion entre le CEECI et les autorités éducatives serait prévue cet après-midi pour discuter de cette question qui fait également grincer les dents de nombreux parents d’élèves.

Animant une conférence de presse, lundi dernier, le secrétaire général national du CEECI s’était dit « septique » quant à l’effectivité de la rentrée scolaire 2018-2019 à la date officielle de ce lundi, annonçant à cet effet des actions « de boycott en l’air » pour protester contre des mesures de frais annexes « non justifiés » exigés à l’inscription des élèves dans les établissements scolaires.

« On parle de la gratuité de l’école, on parle de l’émergence et chaque année on augmente les frais de scolarité comme si nous étions sur un marché de vivrier », avait fustigé M. Traoré devant les journalistes.  

« Cela fait déjà un bon temps que nous observons tant au niveau universitaire qu’au niveau scolaire des sommes exigées par nos différents ministères de tutelle sans justifications valables », avait-il souligné, égrenant à ce propos une longue liste de frais annexes dont « une somme de 10 000 FCFA ajoutée à l’inscription dans les grandes écoles pour une carte biométrique quasiment inexistante».

Le secrétaire général du CEECI s’était spécialement appesanti sur la situation des inscriptions physiques dans les lycées et collèges qui « regorgent trop » de poches de dépenses pour les parents.

Il s’agit selon lui de plusieurs achats « injustifiés » de table banc (2000 FCFA), enveloppes timbrées (1000 FCFA) alors « que les bulletins sont retirés manuellement », Vie scolaire (1300 FCFA dont 600F pour le DREN et 700F pour le proviseur) ainsi que 700 F CFA payés par les élèves pour une bibliothèque « fictive » et 3000 FCFA pour le tee-shirt de l’établissement « qui n’est pas obligatoire mais imposé par le DREN (Directeur régional de l’éducation nationale)».

 Pour TK, tous ces frais annexes ont donc pour conséquences la diminution du pouvoir d’achat des parents qui se trouvent ainsi obligés de payer uniquement que pour les inscriptions, une somme de 11 500 FCFA pour les classes intermédiaires, 13 500 FCFA pour les 3è et 16 500 FCFA pour les classes de terminales « sans la cotisation exceptionnelle du COGES (Comité de gestion des écoles ) qui est comprise entre 2000 et 3000 FCFA ».

Fermeture temporaire de l’UCAD : des étudiants refusent de quitter le campus

Officiellement, le campus de l’université Cheikh Anta Diop est fermé depuis le 31 août pour des travaux de réfection d’une durée d’un mois. Pour matérialiser cette mesure prise chaque année à pareil moment, les boutiques et restaurants du campus sont fermés et ordre est donné à tous les étudiants de quitter les lieux.Plus facile  dire qu’à faire… En effet, on trouve encore à l’UCAD des étudiants qui, certes sont d’accord sur la nécessité de faire des travaux de réfection, mais s’arc-boutent sur leur bien-fondé de rester, au motif qu’ils viennent des régions de l’intérieur du pays et ont des cours à suivre.  

« Si nous sommes restés jusqu’à présent dans le campus, c’est que nous n’avons pas où aller. Nous habitons à Kaolack (centre) et nous n’avons pas encore fini nos cours. En plus, nous devons rédiger nos mémoires », disent en chœur Mamadou Guèye et Issa Ndiaye, deux étudiants à la Faculté des sciences économiques et de gestion (FASEG), trouvés devant le pavillon R du campus social de l’Ucad.

Pas totalement contre la décision de fermeture temporaire de l’UCAD,  Mamadou Gueye, estime que « c’est le campus pédagogique qui doit revoir ses calendriers scolaires pour nous permettre de quitter le campus social à la date échue ».

Tout en acquiesçant,  son ami, Issa Ndiaye, rappelle que « chaque mois de septembre, le COUD (Centre des œuvres universitaires de Dakar) réfectionne certaines pavillons, les nettoie, les repeint ». Puis, apparemment embarrassé, il   lance : « nous sommes obligés de rester car on n’a pas où déposer nos baluchons ».

Ibrahima Dièye, un étudiant à la faculté des sciences juridiques et politiques qui se déplace sur un fauteuil roulant, qualifie de difficile la situation qu’il vit actuellement dans le campus où tous les commerces sont fermés et qu’il lui sortir pout trouver ce dont il a besoin.  « Vu ma mobilité réduite, je vis difficilement », souligne-t-il avant de s’en prendre à la longueur de l’année universitaire qui, pour une large partie, explique pourquoi des étudiants comme lui ne peuvent pas s’en aller du campus.  

A en croire Fatou Bâ Thiam, membre de l’amicale des étudiants de la faculté des sciences juridiques, les doyens de facultés interviennent souvent auprès du COUD pour que des pavillons soient réservés aux étudiants, obligés de rester car n’ayant pas fini leurs cours.  

N’empêche, relève l’étudiante, il est nécessaire pour le COUD de réfectionner les chambres, après une sur occupation de celles-ci pendant neuf mois. «Certaines chambres, indique-t-elle, ont parfois besoin qu’on les nettoie pour éviter les maladies et l’insalubrité car elles sont surchargées, surtout celles des filles ».

Congo : l’Université « Denis Sassou N’Guesso » non prête pour la rentrée 2018-2019

L’Université « Denis Sassou N’Guesso » n’ouvrira pas ses portes à la rentrée 2018-2019 parce que le gouvernement congolais n’a pas mobilisé l’enveloppe de 70 milliards de FCFA devant permettre de finaliser la construction de l’établissement, a annoncé Serge Periéra.Le directeur de la société en charge de la construction de l’université qui s’exprimait, jeudi, lors d’une visite du Premier ministre congolais sur ce chantier, a invité l’Etat à respecter ses engagements pour achever le chantier dont le niveau d’exécution est estimé à « 54%, dans la phase partielle du projet ».

Pour sa part, le Premier ministre congolais, Clément Mouamba, s’est engagé, au nom du gouvernement à œuvrer pour que « le travail se fasse au plus tard fin juin 2019 » afin que la rentrée ait lieu dans cette université pour l’année académique 2019-2020.

La deuxième université publique du Congo dont les travaux avaient été lancés en février 2016, ambitionne d’accueillir plus de 30.000 étudiants et près de 100 enseignants avec un campus pouvant héberger 50 mille personnes.

Côte d’Ivoire : 4% de cas de grossesses en milieu scolaire sont l’œuvre d’enseignants

« Seulement 4% » de cas de grossesses en milieu scolaire sont l’œuvre d’enseignants, a révélé, mercredi, à Bouaké (Centre-Nord), le secrétaire général, coordonnateur de la Direction régionale de l’éducation nationale (DREN) Bouaké 1, Diby Konan.M. Diby s’exprimait lors de la cérémonie d’ouverture de la campagne de sensibilisation initiée par le Réseau ivoirien pour la promotion de l’éduction pour tous (RIP-EPT) pour la scolarisation de la jeune fille et la lutte contre les grossesses en cours de scolarité, dans six villes de la Côte d’Ivoire que sont Bondoukou, Gagnoa, Bouaké, Daloa, San Pedro et Man.

 « Les cinq dernières années quand nous avons fait les statistiques nous nous sommes rendus compte qu’il n’y a que 4% de cas de grossesse en milieu scolaire qui sont l’œuvre d’enseignants » a fait remarquer Diby Konan, regrettant qu’on a pourtant « l’impression que les textes qui sont faits sont justement contre les enseignants ».

Pour l’autorité éducative qui dit militer pour l’option « zéro grossesse » à l’école, « nous sommes tous interpellés par ce phénomène ». De ce fait, le programme de sensibilisation du personnel éducatif est un élément de  « base » mais, « combien sont-ils les parents en Côte d’Ivoire qui se sont déjà exercés à discuter de sexualité avec leurs enfants ? », a-t-il questionné.

Pour le vice-président du RIP-EPT, Klauss Juvenal Kassi, cette campagne de sensibilisation, en prélude à la rentrée scolaire prévue lundi prochain, vient donc apporter des réponses sur la nécessité d’accompagnement de la scolarisation de la jeune fille et de l’appropriation des textes la protégeant contre toute forme de violences y compris les grossesses en cours de scolarité.

De façon spécifique, a-t-il indiqué, il s’agit à travers cette opération « d’inviter les responsables syndicaux , les encadreurs, les responsables des établissements scolaires, les communautés et les parents d’élèves à visualiser un film documentaire traitant de la question des grossesses en cours de scolarité, en vue d’entamer des débats sur les causes et les conséquences de ce phénomène aussi bien pour les filles que pour les auteurs ».

Sensibiliser les acteurs sur le contenu des textes juridiques protégeant la jeune fille, et ouvrir un débat avec les parents sur l’éducation de ces dernières sont entre quelques chapitres importants traités au cours de cette campagne, a ajouté M. Kassi.

« L’Etat a effectivement prévu des sanctions pénales pour les professionnels de l’éducation nationale qui se rendent coupables de comportements déviationnistes à l’égard des élèves qui se terminent souvent par des grossesses », a rappelé, pour sa part à la presse, le secrétaire général de la Ligue ivoirienne des droits de l’homme (LIDHO, Zoumana Soro, après avoir entretenu la cible de cette campagne (enseignants, personnel d’encadrement, associations et organisations de base, parents d’élèves…etc.) sur les textes législatifs qui protègent la jeune fille.

En outre, a-t-il complété « la loi est générale, impersonnelle et obligatoire et « cette loi dit que toute personne, élèves ou enseignants qui se rend coupable d’acte sexuel avec une mineure avec ou sans son consentement est poursuivi devant les tribunaux ivoiriens ».

Selon le juriste, la Constitution ivoirienne ainsi que plusieurs arrêtés et le code pénal relativement à la protection des mineurs, sont entre autres quelques textes législatifs qui punissent les auteurs des grossesses des jeunes filles en cours de scolarité.

Selon une étude publiée en mars 2018 par la Direction des stratégies, de la planification et des statistiques (DSPS) du ministère de l’éducation nationale, 4276 cas de grossesses en milieu scolaire ont été constatés en 2016-2017 en Côte d’Ivoire dont 4137 cas dans le secondaire général et 139 au primaire, avec pour pic enregistré dans les régions  du Gontougo (Bondoukou, Nord-est), Marahoué (Bouaflé, Centre-Ouest), Haut-Sassandra (Daloa, Centre-ouest), Gkêkê (Bouaké, Centre-Nord) et dans le district d’Abidjan au Sud du pays.

Toujours selon ce rapport de la DSPS, le taux d’achèvement des études au niveau des filles dans le second cycle du secondaire général est passé de 15,0% en 2013-2014 à 24,4% en 2017-2018, soit une augmentation de 9,4% en 5 ans.

Lancement officiel à Abidjan de la rentrée scolaire 2018-2019

La ministre ivoirienne de l’éducation nationale, de l’enseignement technique et de la formation professionnelle, Kandia Camara, a officiellement lancé jeudi à Abidjan, la rentrée scolaire 2018-2019 prévue lundi prochain lors d’une « grande réunion » en présence de huit autres membres du gouvernement ivoirien, a constaté APA sur place.L’année scolaire 2018-2019 qui débute lundi en Côte d’Ivoire pour s’achever le 31 juillet 2019, a pour thème « civisme et engagement de tous pour une école de qualité ».

Au cours de cette réunion solennelle de rentrée scolaire qui a été marquée par une présence massive de la communauté éducative ivoirienne, Mme Camara  a passé en revue le bilan de l’année scolaire écoulée qu’elle juge «satisfaisant ».

« Pendant l’année scolaire écoulée, nous avons constaté l’amélioration des résultats scolaires », s’est-elle félicitée, reconnaissant qu’en dépit de ces résultats en « nette progression, des difficultés subsistent encore ».

Poursuivant, elle a appelé avec insistance, la communauté éducative ivoirienne à cultiver le civisme. « Inculquer les valeurs civiques aux enfants permettra de changer les attitudes des adultes», a estimé Mme Camara avant de faire des recommandations à l’ensemble des acteurs de l’école ivoirienne.

« J’invite les parents d’élèves à suivre régulièrement le travail de leurs enfants. Quant aux enseignants, vous devez faire preuve de rigueur, de probité morale et de professionnalisme», a-t-elle exhorté indiquant aux élèves que « votre réussite dépend de vos efforts ».

Parlant des perspectives de son département ministériel, la ministre, a annoncé une série de réformes dont l’évaluation et le classement annuel des établissements scolaires, la poursuite de la réforme de l’enseignement professionnel et la formation initiale des instituteurs. « Je vous demande d’exercer votre fonction avec rigueur, amour et professionnalisme », a-t-elle dit à ses collaborateurs.

 Avant elle, la directrice des écoles, lycées et collèges, Beugré  Yao Gnamien,  a dévoilé les grandes articulations de la rentrée scolaire 2018-2019. Elle a indiqué que celle-ci se subdivise en trois trimestres pour l’enseignement général et en deux semestres pour l’enseignement technique et professionnel.

 Quant aux différents congés de cette année scolaire, Mme Beugré a fait notamment savoir que les congés de Toussaint sont prévus  du 26 octobre 2018 au 04 novembre 2018, les congés de Noël fixés du 21 décembre 2018 au 06 janvier 2019, les congés de février prévus du 15 au 24 février 2019 et les congés de Pâques, fixés du 12 au 23 avril 2019.

 « Les grandes vacances débutent le 31 juillet 2019 et la rentrée scolaire 2019-2020 est fixée au 09 septembre 2019», a-t-elle précisé. L’année scolaire 2018-2019,  débute lundi prochain en Côte d’Ivoire et devrait s’achever le 31 juillet 2019 avec un quantum horaire de 1320 heures, soit 33 semaines de cours.

Près de 4 millions de kits scolaires distribués gratuitement en Côte d’Ivoire

Quelque 3 865 000 kits scolaires d’un montant d’environ 8 milliards FCFA seront distribués gratuitement par le ministère ivoirien de l’éducation nationale, de l’enseignement technique et de la formation professionnelle dans les écoles primaires publiques ivoiriennes pour la rentrée scolaire 2018-2019 prévue lundi prochain.L’annonce a été faite jeudi  à Abidjan par  Bakari Ouattara, le sous-directeur des kits scolaires du ministère ivoirien de l’éducation nationale, de l’enseignement technique et de la formation professionnelle en marge de la cérémonie solennelle de lancement de la rentrée scolaire 2018-2019.

« En un mois, nous aurons bouclé la distribution des kits scolaires», a souligné M. Ouattara assurant que cette distribution se fera dans l’égalité.

Depuis plusieurs années,  le ministère ivoirien de l’éducation nationale, de l’enseignement technique et de la formation professionnelle, se veut solidaire des parents d’élèves à la rentrée des classes à travers la distribution gratuite de kits et manuels scolaires aux écoliers.

 L’an dernier, ce sont plus de 4 millions de kits scolaires d’un montant d’environ 10 milliards FCFA qui ont été distribués aux écoliers sur l’ensemble du territoire ivoirien par les autorités éducatives.

Sénégal : lancement d’une école privée polytechnique d’ingénieurs

L’Ecole centrale polytechnique d’ingénieurs (ECPI), une « toute nouvelle école d’excellence » sénégalaise, va démarrer ses activités en novembre prochain et se veut être une réponse au besoin de formation d’une « masse de compétences », a assuré mercredi à Dakar son président directeur général, Mouhamadou Sall.« Au Sénégal, il n’y a (pratiquement) pas de formation d’ingénieurs dont la compétence correspond aux besoins (du marché). L’ECPI est une réponse à ce besoin de formation de masses de compétences », a déclaré M. Sall, ouvrant la cérémonie de lancement du nouvel établissement qui offrira à ses futurs étudiants une palette d’avantages.

Ces « faveurs » se déclinent sur trois axes : l’intégration dans le cycle d’ingénieur d’une école partenaire en France (ESIEE Paris), l’échange ECPI-ESIEE et la collaboration en recherche et développement.

Aussi « les sortants de l’ECPI pourront se préparer aux concours en France », a poursuivi M. Sall, soulignant que l’établissement « est un message d’espoir pour la jeunesse ». L’ECPI se prépare « à accueillir (ses) premiers étudiants pour l’année académique 2018-2019 », a-t-il ajouté.

Pour l’administrateur de l’ECPI, Youssoupha Diop, ce nouvel établissement est « le résultat d’une synergie entre des visionnaires » qui ont accumulé « de longues expériences » dans le monde des entreprises et qui envisagent de « former des ressources humaines de qualité ».

Toutefois, celles-ci n’auront rien à voir avec ces diplômés venus garnir le taux de leur insertion au Sénégal « qui ne dépasse pas 30% », selon M. Diop. Ce « faible taux » est en effet causé par la délivrance de diplômes qui ne permettent pas à ces chômeurs de « répondre à leur besoin opérationnel immédiat », a-t-il expliqué.

« Nous saluons la pertinence du projet adapté au contexte d’émergence », a pour sa part indiqué le représentant du ministre de l’Education nationale, Macodou Dièye, soulignant que le Sénégal « a énormément besoin d’ingénieurs », notamment dans le domaine du numérique.

Enfin pour le représentant de l’ambassadeur de la France, Laurent Perez-Vidal, cette « initiative (ECPI) est l’illustration du dynamisme noté au Sénégal », avec l’exemple du nouveau lycée d’excellence de Diourbel (centre) qui a obtenu de brillants résultats lors du dernier Concours général.

Cameroun : sept élèves et trois enseignants enlevés par des séparatistes

Sept élèves et trois enseignants ont été enlevés lundi à Bamenda et Buéa dans les régions du Nord-ouest et du Sud-ouest par des milices séparatistes luttant pour la sécession du pays, a appris mardi APA de sources concordantes.Plus de cinq millions d’élèves avaient repris, lundi, le chemin de l’école pour la rentrée scolaire 2018/2019, une occasion mise à profit par des séparatistes pour sévir.

Parmi les enseignants enlevés, il y a le principal de la Presbyterian church and science school (PCSS) de Bafut dans le Nord-ouest.

D’après des sources policières, c’est sur le chemin de retour après ce premier jour de classes que les sept enfants et les trois enseignants ont été enlevés par des milices armées se réclamant de « l’Ambazonie », un « Etat » virtuel créé par des sécessionnistes.

« Nous condamnons fermement tous les actes de violence perpétrés sur les élèves et les enseignants. On ne peut pas priver les enfants de l’éducation qui est un droit humain fondamental », a vivement réagi un responsable local de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) exigeant « la libération sans condition des élèves et des enseignants enlevés».

Depuis deux ans, des séparatistes multiplient des actes de vandalisme contre des symboles de l’Etat, des enlèvements et des assassinats contre des forces de défense et de sécurité ainsi que des populations civiles soupçonnées de ne pas adhérer à leur cause.

Réagissant à ces kidnappings, la ministre des Enseignements secondaires (MINESEC), Nalova Lyonga, a déclaré que « l’éducation des enfants est non négociable », encourageant les parents à envoyer leurs enfants à l’école.

La BRVM est à la fois un «succès politique, institutionnel et financier» (DG)

La Bourse régionale des valeurs mobilières (BRVM) est à la fois un « succès politique, institutionnel et financier », s’est félicité, lundi à Abidjan, son Directeur général, Dr Kossi Edoh Amenounvé.Il s’exprimait lors d’une visite dans les locaux de la BRVM d’une délégation de 19 étudiants de la célèbre école de commerce française, Essec Business School de Rabat (Maroc) en voyage d’étude en Côte d’Ivoire.

«La BRVM est à la fois un succès politique, institutionnel et financer parce que c’est la seule bourse au monde qui appartient à plusieurs pays (huit pays de l’Union économique et monétaire ouest-africaine, UEMOA)» a-t-il expliqué, soulignant que «ce marché (commun) est viable que les marchés nationaux».

« On  peut ainsi donner raison à ceux qui ont eu l’idée d’aller vers un marché commun », a poursuivi le Directeur général de la BRVM, soulignant les performances de cette bourse ainsi que les défis qu’elle doit relever.

La Bourse régionale des valeurs mobilières (BRVM) basée à Abidjan en Côte d’Ivoire, créée en 1996 est une bourse commune aux huit pays de l’UEMOA.

Elle a notamment pour missions, l’organisation du marché boursier, la cotation et la négociation des valeurs mobilières, la diffusion des informations boursières et la promotion et le développement du marché. A fin janvier 2018, la BRVM comptait 45 sociétés cotées exerçant dans divers domaines d’activités.

« Ce sont en moyenne deux sociétés qui arrivent à la cote chaque année », précise Dr Kossi Edoh Amenounvé selon qui les défis à relever sont notamment la faible liquidité du marché, le faible nombre de société cotées, le difficile accès des Petites et moyennes entreprises (PME) au marché, le faible taux d’épargne et la diffusion de l’information financière.

« Aujourd’hui nous sommes en visite avec un groupe d’étudiants qui est parti avec un cursus de trois mois au sein de leur master en mangement sur le campus de Rabat où ils étudient les opportunités entrepreneuriales des enjeux économiques du continent africain », a expliqué de son côté le responsable pédagogique et entrepreneurial Essec Business School Rabat, Pierre Eloi Gay.

« Nous sommes ici en voyage d’étude avec ces 19 étudiants pour la plus part des Français », a-t-il poursuivi, soulignant que « la BRVM est une institution de premier plan en Afrique de l’Ouest qui est aussi au cœur de l’économie des grandes entreprises et du financement de l’économie par des investisseurs internationaux mais aussi locaux ».

« Je suis impressionné par le message très positif et pragmatique du directeur général de la BRVM qui a beaucoup parlé d’intégration économique », a conclu M. Gay.

Rentrée scolaire : le CEECI dénonce des frais d’inscription «exorbitants et anarchiques»

Le Comité des élèves et étudiants de Côte d’Ivoire (CEECI, syndicat estudiantin) a dénoncé, lundi, à Bouaké (379 km au Nord d’Abidjan) des frais d’inscription «exorbitants et anarchiques» pratiqués dans les établissements scolaires en Côte d’Ivoire à la veille de la rentrée des classes, prévue le 10 septembre prochain dans le pays.Animant une conférence de presse au campus 2 de l’Université Alassane Ouattara de Bouaké, le secrétaire général national du CEECI, Karamoko Traoré alias «Général TK » s’est dit « septique » quant à l’effectivité de la rentrée scolaire 2018-2019 à la date officielle prévue par les autorités, annonçant à cet effet des actions «de boycott en l’air» pour protester contre des mesures de frais annexes «non justifiés» exigés à l’inscription des élèves dans les établissements scolaires.

« On parle de la gratuité de l’école, on parle de l’émergence et chaque année on augmente les frais de scolarisation comme si nous étions sur un marché de vivrier », a fustigé d’entrée le premier responsable du CEECI devant les journalistes.  

« Cela fait déjà un bon temps que nous observons tant au niveau universitaire qu’au niveau scolaire des sommes exigées par nos différents ministères de tutelle sans justifications valables », a souligné ensuite M. Traoré, égrenant à ce propos une longue liste de frais annexes dont « une somme de 10 000 FCFA ajoutée à l’inscription dans les grandes écoles pour une carte biométrique quasiment inexistante».

Poursuivant, il s’est penché sur la situation des inscriptions physiques dans les lycées et collèges qui « regorgent trop » de poches de dépenses pour les parents.

Il s’agit selon lui de plusieurs achats « injustifiés » de table banc (2000 FCFA), enveloppes timbrées (1000 FCFA) alors « que les bulletins sont retirés manuellement », Vie scolaire (1300 FCFA dont 600F pour le DREN et 700F pour le proviseur) ainsi que 700 F CFA payés par les élèves pour une bibliothèque « fictive » et 3000 FCFA pour le tee-shirt de l’établissement « qui n’est pas obligatoire mais imposé par le DREN (Directeur régional de l’éducation nationale)».

Pour TK, tous ces frais annexes ont donc pour conséquences la diminution du pouvoir d’achat des parents qui se trouvent ainsi obligés de payer uniquement que pour les inscriptions, une somme de 11 500 FCFA pour les classes intermédiaires, 13 500 FCFA pour les 3è et 16 500 FCFA pour les classes de terminales « sans la cotisation exceptionnelle du COGES (Comité de gestion des écoles) qui est comprise entre 2000 et 3000 FCFA ».

 «Nous comptons mener avec certitude dans ces deux jours » des actions, a-t-il ajouté, estimant qu’il y a «clairement une menace sur la rentrée scolaire 2018-2019 (…) Il y a sans nul doute un message de boycott de la rentrée en l’air ».

« Ce sont les hommes qui ont fixé ces tarifs et il n’est pas trop tard pour l’autorité » de prendre ses responsabilités pour remédier à cette situation, a conclu le leader syndicaliste.

Sénégal : vers la réception du centre de formation professionnelle de Sokone

Le centre de formation professionnelle et technique (CFPT) de Sokone, une commune de la région de Fatick (centre), est prêt à accueillir les apprenants dès la rentrée des classes prochaine, annonce l’Office national de formation professionnelle (ONFP).L’infrastructure est « prête à accueillir les élèves dès la rentrée prochaine », a assuré le directeur général de l’ONFP, Sanoussi Diakité, cité par un communiqué reçu à APA.

D’un coût de construction de plus de deux cent millions (202.226.945) FCFA, ce centre a fini de sortir de terre, avec des locaux flambants neufs qui ont été construits pour abriter des filières comme les métiers du bâtiment, l’électricité (câblage domestique et industriel) et la transformation agro-alimentaire, pour répondre au besoin de formation des populations de la zone de Sokone et environs, explique le communiqué.

Disant toute sa « satisfaction » pour cette œuvre, M. Diakité a précisé que la construction du centre de Sokone, « érigé sur 4ha afin qu’il puisse accueillir des bâtiments d’autres filières », entre dans le cadre du programme de construction de centres départementaux de formation professionnelle et technique du ministère de la Formation professionnelle de l’Apprentissage et de l’Artisanat.

En effet, la construction de huit (8) centres ont été confiés à l’ONFP parmi lesquels celui de Sokone pour un budget de deux (2) milliards FCFA, a souligné le communiqué.

Ainsi, la réalisation d’une telle infrastructure dans une zone de production agro-alimentaire et transfrontalière sera « un outil au service du développement local » en phase avec la territorialisation des politiques publiques, a conclu M. Diakité.