Sénégal : démarrage de l’examen du CFEE avec près de 270.000 candidats

L’examen du Certificat de fin d’études élémentaires (CFEE) a démarré, mardi au Sénégal, avec 265.831 candidats qui concourent dans 1718 centres répartis sur le territoire national, selon la Direction des examens et concours.Le nombre total d’inscrits est de 265.831 candidats, dont 145.674 filles, soit 54,80%, a expliqué à la presse le directeur des examens et concours (DEXCO) au sein du ministère de l’Education nationale, Amadou Mactar Ndiaye.

Les épreuves du CFEE et de l’entrée en sixième seront administrées mardi 26 et mercredi 27 juin 2018 sur toute l’étendue du territoire national et en Gambie, a poursuivi M. Ndiaye.

A cet effet, il a estimé que toutes les dispositions ont été prises pour assurer un déroulement normal des opérations, tout en notant que 10.633 salles de classes vont être utilisées pour faire plancher les élèves.

1.718 chefs de centre, autant parmi leurs adjoints, 21.266 surveillants au moins et 8590 secrétaires à raison de 5 par centre seront également mobilisés pour cet examen.

« Quant à la sécurisation des épreuves, leur levée et leur acheminement vers le niveau déconcentré, un dispositif efficace est mis en place à la DEXCO pour faciliter l’ensemble des opérations y afférentes », a assuré Amadou Mactar Ndiaye.

Niger : 150 672 candidats à l’assaut du BEPC

150 672 candidats, répartis dans 499 centres d’examen à travers le Niger, ont entamé ce mardi les épreuves du Brevet d’étude du premier cycle (BEPC), session de juin 2018.Parmi ces candidats, on dénombre 66 419 filles contre 61 193 en 2017, année où il y avait au total 138 533 candidats.

Parmi les candidats de cette année, 48 264 proviennent des établissements privés (soit 32,03%) et 16 167 autres (soit 10,72%) sont des candidats libres.

Dans un message livré pour la circonstance, le ministre des Enseignements Secondaires, Mohamed Sanoussi Elhadj Samro, a réaffirmé, comme il l’avait fait le 30 avril dernier, lors du lancement du BEPC sportif, la volonté du gouvernement de bien organiser les examens de fin d’année, malgré les troubles qui ont émaillé l’année académique.

Il a assuré qu’après ces examens du BEPC, se tiendront ceux du Baccalauréat à partir du 11 juillet prochain avec la participation de 40 000 candidats.

À l’issue de son message, le ministre s’est réjoui de la tenue, dans de bonnes conditions de ces examens, tout en appelant les candidats à ne compter que sur eux-mêmes et à ne pas céder « à la tentation de la facilité que constitue la fraude ».

Sénégal : l’éducation est un rempart contre l’extrémisme violent (UNESCO)

L’éducation peut apporter des réponses durables en offrant aux jeunes des possibilités d’apprentissage pertinentes et opportunes afin de leur permettre d’acquérir les connaissances, les compétences et les attitudes aptes à renforcer leur résilience, a déclaré, lundi à Dakar, le directeur par intérim du bureau régional de l’UNESCO pour l’Afrique de l’Ouest (Sahel), Gwang-Chol Chang.S’exprimant à l’ouverture d’un atelier de renforcement des capacités pour la prévention de l’extrémisme violent par l’éducation (PEV-E) en Afrique de l’Ouest et dans le Sahel, M. Chang a indiqué que les enseignants et les éducateurs ont un rôle central à jouer dans cette lutte parce qu’ils sont en contact direct avec les jeunes.

« Ils peuvent constituer des modèles d’identification, des agents du changement et des médiateurs favorisant le dialogue et instaurant un respect mutuel. Ils peuvent également être les premiers à repérer des signes de radicalisation menant à la violence, et à y répondre », a-t-il affirmé.

Ce faisant, les enseignants, en particulier, peuvent servir de lien entre l’école, les familles et la communauté en général, pour que tous œuvrent à un objectif commun, à savoir venir en aide aux enfants et jeunes à risque.

Partant de là, il appelé à faire de l’environnement scolaire un lieu sans violence et propice à l’autonomisation, « afin que tous les apprenants, filles et garçons, fassent directement l’expérience et l’apprentissage du vivre ensemble en paix. »

Gwang-Chol Chang a en outre insisté sur la prise en charge de manière responsable des difficultés personnelles des apprenants aux prises avec des questions d’identité et de sens pour qu’ils puissent leur offrir des orientations appropriées pouvant contribuer à enrayer le processus de radicalisation.

M. Chang a appelé les participants à cet atelier à réfléchir et à discuter sur des actions concrètes qu’ils pourront mener à leur retour dans leurs pays respectifs.

Pour sa part, la représentante de l’OIF à cette cérémonie a informé que son institution compte mettre l’accent sur « la prévention multidimensionnelle » marquée par des initiatives en faveur du développement, de l’éducation et de la formation pour toutes et pour tous, de l’enracinement de la culture démocratique, de l’Etat de droit ainsi que la résolution des crises et conflits.

D’une durée de deux jours, l’atelier qui est organisé par l’UNESCO et l’OIF, à travers son Institut de la Francophonie pour l’éducation et la formation, regroupe sept pays de l’Afrique de l’Ouest.

German Academy ouvre deux établissements au Maroc

German Academy a décidé d’ouvrir deux établissements respectivement à Casablanca et Marrakech où elle dispensera une formation universitaire et professionnelle au double concept d’alternance Maroc-Allemagne et Université-Entreprise, calquée sur le modèle des universités et établissements de formation germaniques.L’établissement, qui cible les étudiants marocains et d’Afrique subsaharienne, propose des formations portant sur les filières innovantes tels que les énergies renouvelables, la médecine, le pharmaceutique, l’industrie de l’automobile, l’offshoring et la robotique.

Elles sont alternées (théorie à l’école et pratique en entreprises), avec un cursus de base à passer au Maroc, une spécialisation et des perspectives d’embauche en Allemagne et au-delà.

Il s’agit en fait de classes préparatoires qui permettent d’accéder aux grandes écoles et universités allemandes, de bénéficier de formations sanctionnées par des diplômes allemands reconnues à l’échelle internationale, et de pouvoir, si l’étudiant le désire, faire carrière en Allemagne ou ailleurs dans le monde.

Les conditions de sélection sont souples. L’étudiant n’est pas tenu de maîtriser l’allemand au début. Il peut embrasser le tronc commun «langue et pré-intégration» avec un programme de 28 heures par semaine pendant six mois.

Les formations sont assurées en allemand et par des enseignants venus d’Allemagne (natifs).

Puis arrive la spécialisation, toujours au Maroc, d’une durée de deux semestres, avant la finalisation en Allemagne.

Tchad : 79 700 candidats passent le Bac à partir du 16 juillet

Les épreuves écrites pour la première session du baccalauréat tchadien débutent le 16 juillet 2018, et verront la participation de 79 700 candidats toutes séries confondues, soit une hausse par rapport à l’année précédente où on avait enregistré 71 902 candidats.Malgré la grève dans le secteur de l’éducation, l’office national des examens et concours du supérieur (ONECS) a publié, dimanche, le chronogramme du déroulement du baccalauréat.

La première session des épreuves écrites se déroule du 16 au 21 juillet 2018. Les copies de la première session seront corrigées du 23 au 28 juillet pour que les résultats soient proclamés le 16 août.

Les candidats déclarés admissibles passeront la deuxième série des épreuves écrites en deux jours (21 au 22 août) et connaitront leurs résultats une semaine plus tard (29 août).

Les ministres de l’Education nationale et de l’Enseignement supérieur interrogés sur le déroulement des examens, vendredi dernier, lors d’une séance plénière par le président de l’Assemblée nationale, ont rassuré que le calendrier des examens est maintenu.

Sénégal : les écoles formation invitées à une pédagogie active

Les écoles de formation sénégalaises doivent adopter une pédagogie active pour permettre aux étudiants, notamment les nouveaux bacheliers de faire un meilleur choix des filières de formation, a invité Léon Coly, membre du directoire de l’Ecole supérieure des métiers du management et des langues (Estel).« La pédagogie active permet d’aider les nouveaux bacheliers à intégrer les universités et les grandes écoles de formation en faisant de bons choix de formation. C’est une pédagogie innovante », a expliqué Léon Coly, samedi à Dakar, en marge d’une conférence sur les nouveaux métiers du numérique, organisée par le groupe Estel.

Selon lui, l’enseignement supérieur sénégalais est confronté le plus souvent à des problématiques majeures. « La plus saillante et la plus reconnue, a-t-il souligné, c’est que les bacheliers qui arrivent des lycées et collèges ne connaissent pas le système avant d’y arriver. Donc, quand ils arrivent ils sont perdus à cause de mauvais choix ou de mauvais renseignements ».

Pour remédier cette situation, Estel a noué avec l’Inspection d’académie (IA) de Dakar un partenariat pour former les chefs d’établissements secondaires afin de promouvoir des stratégies pouvant permettre aux candidats au Baccalauréat de faire de bons choix dans les filières qu’ils comptent suivre.

Maroc : Plus de 187.130 candidats décrochent leur baccalauréat

Un total de 187.138 candidats scolarisés dans l’enseignement public et privé ont décroché leur baccalauréat, au titre de la session ordinaire de juin-2018, soit un taux de réussite de 57,36%, contre 50,28%, lors de la même session de l’année précédente, annonce le ministère de l’éducation nationale, de la formation professionnelle, de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique.Le nombre des filles scolarisées ayant décroché leur diplôme a atteint 103,567, précisant que les candidats ayant obtenu une mention s’élèvent à 92.771, soit 49,58% du total. Le nombre total d’élèves scolarisés ayant passé les examens de cette année est de 326.273 élèves.

La moyenne générale la plus élevée est de 19,44 sur 20, branche sciences physiques (option française), au niveau de l’académie régionale de l’éducation et de la formation de Marrakech-Safi.

Par ailleurs, quelque 134 candidats en situation de handicap sur un total de 172 ayant bénéficié des mesures d’adaptation pour passer l’examen national unifié du baccalauréat, ont réussi leurs examens, soit un taux de réussite de 77,91%. En outre, le ministère indique que 153.931 candidats seront autorisés à passer la session de rattrapage, prévue du 10 au 13 juillet prochain.

Nigéria: un programme de cantines scolaires touche 8,5 millions d’élèves

Le gouvernement nigérian a identifié pas moins de 8,7 millions d’écoliers dans le Programme national d’alimentation scolaire.Mme Zainab Ahmed, ministre d’Etat au budget et à la planification nationale a déclaré, jeudi à Abuja, que le programme de cantines scolaires était l’une des composantes du programme d’intervention sociale du gouvernement fédéral.

Elle a expliqué que le programme d’investissement social avait beaucoup de problèmes de démarrage lors de son lancement en 2016.

« Beaucoup de procédures sont entrés dans la mise en œuvre du programme. Quand nous avons commencé en 2016, il a été conçu pour toucher cinq millions d’écoliers.

« Nous avons atteint 8,7 millions d’enfants maintenant. Nous sommes allés au-delà de l’objectif que nous nous étions fixés, et le programme est exécuté dans de nombreux Etats », a-t-elle déclaré.

Le gouvernement fédéral a affecté 1,6 milliard de dollars au programme d’intervention sociale dans le Budget 2018.

Le programme est constitué d’une composante alimentation scolaire locale, l’autonomisation économique du gouvernement, la création d’emplois au Nigeria et les transferts conditionnels d’argent.

Les éducateurs préscolaires sénégalais demandent des matériels ludiques

Les éducateurs préscolaires du Sénégal ont exprimé, jeudi à Dakar, leur besoin en matériels ludiques afin de rehausser le niveau de l’encadrement des enfants.« Pour les écoles préscolaires du Sénégal, il faudrait renforcer la formation mais surtout l’accompagnement en matériels où il y a un déficit. Si nous recevons un appui, je pense que nous pouvons faire des merveilles », a déclaré Adolphe Natrang, éducateur préscolaire et directeur de l’école d’application préscolaire Ibra Seck de Rufisque.

Il s’exprimait lors d’un atelier de « renforcement de capacités des personnels du préscolaire », initié par la Direction de l’Education préscolaire avec l’appui de l’Agence japonaise de coopération internationale (JICA).

« Depuis quelques années, la JICA nous envoie des volontaires qui déroulent un certain nombre d’innovations pédagogiques concernant les activités ludiques. Ces expériences qui se tiennent au niveau des écoles portent sur la lecture, les mathématiques, la confection de matériels didactiques et la psychomotricité. Tout cela mérite d’être partagé d’où l’organisation de cet atelier », a informé Mame Aly Dièye, Chef de division Amélioration de la qualité des enseignement-apprentissages.

Le Japon, à l’avant-garde dans les innovations boostant l’éveil des enfants, a beaucoup à offrir au Sénégal. Adolphe Natrang, qui revient « d’un voyage d’étude au Japon ayant duré un mois », confirme cette réputation du pays du Soleil levant.

« Le Japon a investi dans le capital humain. C’est la raison pour laquelle les écoles de la petite enfance y sont très développées. L’approche éducative japonaise est axée sur l’enfant. De ce fait, tout est basé sur le jeu. On propose aux enfants des activités ludiques qui leur permettent d’apprendre énormément. Les éducateurs ont à leur disposition de nombreux matériels et les enfants ont l’embarras du choix. C’est ce qu’il faut au Sénégal », a estimé M. Natrang.

Pour résorber le gap, le Chef de division Amélioration de la qualité des enseignement-apprentissages propose de revoir à la hausse « le budget alloué à la petite enfance ». Il ajoute qu’il « urge d’investir davantage dans ce secteur car au plan international, les pays qui sont en avance dans l’éducation, ont beaucoup investi dans le préscolaire. »

Burkina: plus de 388.000 candidats à l’assaut du CEP

Ils sont au total 388.897 candidats qui prennent part à la session 2018 de l’examen du Certificat d’étude primaire (CEP), dont les épreuves ont débuté ce mardi, a annoncé le ministère de l’Education nationale et de l’Alphabétisation (MENA).Selon les statistiques dudit ministère, le nombre de candidats au CEP 2018 est en hausse comparativement à la session 2017 pour laquelle ils étaient 376 552 postulants.

 La seule région du centre d’où relève la capitale, Ouagadougou, enregistre pour la présente session du CEP, 61 937 candidats dont 33 524 filles.

Le ministre de l’Education nationale, le Pr Stanislas Ouaro, a rassuré que toutes les dispositions sont prises par les autorités compétentes et les organisateurs pour le bon déroulement de la session.

Le lancement de la composition du CEP intervient au lendemain de celui du Brevet d’étude du premier cycle (BEPC) qui enregistre au total 315.235 candidats.

RD Congo : plus de 600 mille candidats à l’examen d’Etat

Ils sont 672.209 candidats qui ont entamé, lundi, les épreuves de la 52ème session de l’examen d’Etat (équivalent du baccalauréat) en RD Congo, contre 632.710 candidats lors de la précédente session, soit une augmentation de 6,2 %.Ces candidats sont répartis dans 1.964 centres d’examen dont 1.954 à travers tout le pays et 7 en dehors des frontières nationales à savoir à Kigoma en Tanzanie, Kampala en Ouganda, Kigali au Rwanda, Bujumbura au Burundi, Luanda et Cabinda en Angola où le programme d’enseignement congolais est organisé en faveur d’enfants congolais habitant ces différents pays.

Alors que l’année passée l’examen d’Etat avait été organisé avec un certain décalage dans certaines contrées du Kasaï (centre du pays) suite aux violences liées à la milice Kamwina Nsapu, cet examen a lieu simultanément cette année à travers tout le pays.

Il a lieu même dans le territoire de Bikoro situé dans la Province de l’Equateur (nord-est) où a été déclarée début mai 2018 une épidémie de maladie à virus Ebola. L’inspecteur général de l’enseignement primaire et secondaire, Michel Djamba a expliqué qu’aucune instruction sur le plan sanitaire n’interdit d’organiser l’examen d’Etat dans cette contrée.

Les autorités provinciales du Nord-Kivu (Est de la RD Congo) ont cependant indiqué qu’un millier de candidats n’ont pas pu présenter lundi les épreuves de l’examen d’Etat suite à l’insécurité dans cette partie du pays.

Le gouverneur Julien Paluku du Nord-Kivu a expliqué que cette déperdition est due aux déplacements à répétition des populations qui craignent les exactions des groupes armés.

Samuel Eto’o annonce la construction d’une école primaire en Côte d’Ivoire

Le footballeur international camerounais, Samuel Eto’o Fils a annoncé lundi à Abidjan, qu’il a en projet de faire «beaucoup de choses » en Côte d’Ivoire, notamment la construction d’une école primaire.« Nous voulons faire beaucoup de choses en Côte d’Ivoire. Dans un avenir proche, je discuterai avec mon grand-frère (Guillaume Soro) pour voir dans quelle ville et comment nous pouvons construire une école primaire», a annoncé M. Eto’o estimant que « l’éducation est la base de tout».

 Il s’exprimait au palais de l’Assemblée nationale après une séance de travail avec le président du parlement ivoirien, Guillaume Kigbafori Soro et des députés. Énumérant ses projets en terre ivoirienne, il a également fait savoir qu’il entend organiser la deuxième édition du « Eto’o Charity match» en Côte d’Ivoire après la première édition qui aura lieu au  Cameroun avant la Coupe d’Afrique des nations (CAN 2019).

Le « Eto’o charity match», lancé en 2016 à Antalya en Turquie par Samuel Eto’o, est un gala  et un match de charité réunissant des grandes personnalités du monde du sport, de la musique, du cinéma dans le but de lever des fonds pour réaliser en Afrique les projets de la Fondation portant son nom.

Auparavant, M. Eto’o a expliqué aux parlementaires sa vision du continent africain égrenant les actions sociales menées par sa fondation (Fondation Samuel Eto’o) au Cameroun, son pays  dans les domaines de l’éducation, de la santé et du bien-être des jeunes.

Dans la foulée, il s’est félicité du dynamisme de l’économie ivoirienne sous le mandat du président ivoirien Alassane Ouattara, saluant « la grande résilience » du peuple ivoirien face aux conflits internes.

 « Malgré les efforts financiers déployés pour le renforcement du secteur éducatif, il ne représente que 15% des dépenses publiques de la région subsaharienne », a-t-il déploré estimant que « le système éducatif africain doit être révisé afin de concentrer plus de moyens dans les premières années de formation, d’inclure la scolarisation des plus pauvres et la formation des adultes ne possédant aucune compétence de base».

Selon lui, dans la région subsaharienne, 1 enfant sur 3 ne va pas au bout de ses études primaires, 50% ne finissent pas le secondaire et moins de 10% font des études supérieures.  « Je me souviens que mon parcours n’a toujours pas été un long fleuve tranquille », a rappelé M. Eto’o aux députés expliquant que « notre présence ici est le signe manifeste de l’intérêt que nous accordons aux préoccupations touchant l’avenir de la jeunesse de notre continent ».

 Poursuivant son plaidoyer pour l’épanouissement de la jeunesse africaine, M. Eto’o a soutenu que « les projets liés à l’amélioration des conditions d’accès aux études, à la formation, à l’entrepreneuriat, à la culture, au sport, sont autant de leviers à notre portée ».

Avant lui, le président de l’Assemblée nationale ivoirienne, Guillaume Soro a présenté son invité à ses pairs passant en revue sa riche carrière de footballeur international. « Grand africain, icône mondialement reconnue, M. Samuel Eto’o est l’un de ses grands africains, ambassadeur de tout un continent», a affirmé M. Soro soulignant que « Samuel Eto’o n’est pas seulement que footballeur, il a réalisé bien de choses pour son pays le Cameroun et pour l’Afrique sur le plan social et humanitaire».

Plus de 50.000 candidats passent le baccalauréat en Mauritanie

Quelque 50.045 candidats passent les épreuves du baccalauréat 2018 qui ont commencé lundi en Mauritanie, selon les chiffres du ministère de l’Education nationale.Près de la moitié des candidats (49%) sont des filles, précise le ministère, ajoutant que les examens se déroulent dans 132 centres dans tout le pays, avec 61 centres pour la seule ville de Nouakchott.

Les épreuves portent sur les mathématiques, les sciences naturelles, la filière technique et les disciplines littéraires modernes et originelles (sciences religieuses).

Le baccalauréat mauritanien jouit d’une « crédibilité nationale et internationale » résultant des mesures prises par l’Etat dans une atmosphère caractérisée par le professionnalisme, la justice et la transparence, a déclaré le ministre de l’Education nationale, Isselmou Ould Sid’El Moctar.

Ce diplôme occupe une place de choix dans le processus de promotion et de renforcement de « notre système d’enseignement en vue de rehausser son niveau et de le rendre en harmonie avec les exigences de l’heure et les impératifs de la mondialisation », a-t-il dit lors d’une visite d’information dans des centres d’examen.

Parmi les mesures prises pour contribuer à prévenir la tricherie, figure la coupure de l’internet sur l’ensemble des téléphones portables pendant les horaires des épreuves.

Plus de 315 000 candidats à l’assaut du BEPC au Burkina

Au total, 315.235 candidats ont débuté, lundi au Burkina Faso, la session 2018 du Brevet d’étude du premier cycle (BEPC).Selon les chiffres livrés par le ministère de l’Education nationale, cette présente session du BEPC enregistre 41.186 candidats en plus, comparativement à la session précédente (2017), soit un accroissement de 15, 03%.

Les candidats composent dans 1.375 centres (712 jurys, 663 centres secondaires) (…) et 13.908 correcteurs et 19.960 surveillants sont mobilisés.

Après le BEPC, le lancement du Certificat d’étude primaire (CEP) interviendra demain mardi et concerne 388.897 candidats.

Selon le ministre en charge de l’Education nationale, Stanislas Ouaro, l’innovation majeure de la session 2018 des examens est le «regroupement de certains centres de composition du BEPC compte tenu de la prolifération des centres à effectifs réduits engendrée par l’arrivée des candidats du continuum».

Centrafrique : 22.233 candidats à l’épreuve du baccalauréat

Les épreuves écrites du baccalauréat ont démarré ce lundi en Centrafrique où on a recensé 22.233 candidats répartis dans 30 centres d’examen.Les candidats aux différentes séries du bac ont commencé la première journée par les disciplines de philosophie et français. Les candidats au bac littéraire termineront jeudi leurs examens contre vendredi pour ceux de séries technique et scientifique.

Compte tenu de l’insécurité dans certaines régions du pays plus particulièrement du sud est et de centre est, ces épreuves écrites du baccalauréat seront organisées ultérieurement. Ce report concerne les villes d’Alindao, Mobaye, Kembé au sud est, Bria et Ippy au centre est.

Dans ces villes, les cours n’ont pas vite démarré et le volume horaire n’étant pas atteint pour prétendre à l’organisation du bac.

Le ministre de l’Education nationale, Moukadas Nour, a mis en garde des éventuels fraudeurs qui risquent la prison si leur culpabilité est prouvée.

L’année dernière, le taux de succès au bac était très faible et la baisse de niveau des élèves avait été pointée du doigt.