Enseignement au Sénégal : la Cosydep pour le respect des accords signés

La Coalition des organisations en synergie pour la défense de l’éducation publique (Cosydep) exprime sa profonde indignation à cause de la forte probabilité de nouvelles perturbations dans le système.Face au dialogue de sourds entre le gouvernement et les syndicats d’enseignants sur l’application de l’accord conclu en février et mars dernier, la Coalition des organisations en synergie pour la défense de l’éducation publique (Cosydep) en appelle à la raison et à la responsabilité.

Lors d’une conférence de presse, tenue jeudi dans ses locaux, l’ONG a invité le gouvernement à tenir les engagements pris lors des dernières négociations avec les syndicalistes.

« La Cosydep lance un appel pour le respect scrupuleux des accords au risque de perturber l’espace scolaire, d’entraver le déroulement normal des évaluations ou de mettre mal à l’aise les partenaires, facilitateurs et autres bonnes volontés », a déclaré son Directeur exécutif, Cheikh Mbow.

L’année scolaire tire à sa fin et les examens approchent. Dans ce contexte, la Cosydep estime que « les appréhensions sont justifiées ». Selon l’ONG, « il est à craindre un risque de conjonction entre les tensions politiques, la recrudescence des violences physiques et verbales, la déception exprimée par les syndicats dans la matérialisation de la première échéance des accords avec le gouvernement et les premières réactions des élèves qui annoncent des manifestations qui peuvent aller dans tous les sens ».

Le Cadre unitaire des enseignants du moyen secondaire (Cusems) et le Syndicat autonome des enseignants du secondaire (Saemss) accusent le gouvernement de « non-respect des engagements financiers signés le 3 mars et devant être matérialisés à partir de la fin du mois de mai 2022 ».

Sur Facebook, ces deux structures syndicales dénoncent « la mauvaise volonté du gouvernement » qui ne concourt pas à instaurer « un climat social apaisé dans le secteur de l’éducation et de la formation ».

Par conséquent, elles promettent de dérouler leur « 11e plan d’actions » avec notamment des débrayages et des grèves totales. Hier mercredi, le ministre des Finances et du Budget, Abdoulaye Daouda Diallo, a fait part de sa « surprise » et de son « regret » suite à « la rupture unilatérale de l’accord par les syndicats d’enseignants représentatifs ».

A l’en croire, tous les engagements financiers contenus dans l’accord du 26 février 2022, entre le gouvernement et les syndicats d’enseignants représentatifs, ont été respectés : « Jusqu’ici, aucun dysfonctionnement d’ordre financier d’un quelconque point de l’accord n’a été porté à l’attention des services du ministère des Finances et du Budget ».

Le Maroc et Israël signent un mémorandum d’entente dans le domaine de la recherche scientifique et technologique

Le Maroc et Israël ont signé jeudi 26 mai 2022 à Rabat, un mémorandum d’entente afin de renforcer la coopération bilatérale dans les domaines de l’innovation, de la recherche scientifique et des technologies.Ce mémorandum, signé lors  d’une cérémonie présidée par le ministre marocain de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation, Abdellatif Miraoui, et la ministre israélienne de l’Innovation, des Sciences et des Technologies, Orit Farkash-Hacohen, vise à renforcer les relations bilatérales et établir des liens de coopération entre les établissements universitaires marocains et leurs homologues israéliens dans les domaines scientifique et technologique, ainsi que de développer des programmes de recherche conjoints dans les secteurs prioritaires pour les deux pays, indique un communiqué du ministère marocain de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation.

Dans une allocution à cette occasion, Abdellatif Miraoui a mis en avant l’importance de ce mémorandum pour donner un nouvel élan aux relations de coopération bilatérale dans les domaines de la recherche scientifique et de l’innovation, à travers le rapprochement entre les établissements universitaires des deux pays, l’échange d’expertises et d’expériences et l’encouragement à la mobilité des étudiants et des chercheurs.

Cette initiative, a-t-il ajouté, est une opportunité pour développer des programmes de recherche scientifique dans des domaines d’intérêt commun, tels que l’énergie verte, l’agriculture durable, la santé et les industries modernes.

La ministre israélienne a, quant à elle, fait savoir que cet accord , qui s’inscrit dans le cadre de la «Déclaration conjointe» du 22 décembre 2020, ouvre des perspectives prometteuses de coopération bilatérale.

«Nous œuvrerons ensemble à relever les défis communs dans plusieurs domaines, à travers la consolidation de la coopération dans les secteurs des énergies renouvelables, des sciences et des technologies de l’eau, outre les questions liées à la santé et au changement climatique», a-t-elle assuré.

Elle a ajouté que la nouvelle ère de coopération qui s’annonce permettra aux deux pays de mutualiser leurs efforts pour relever les défis communs qui les interpellent dans les domaines soulevant des enjeux de durabilité et de compétitivité (eau, environnement, énergies renouvelables, mobilité, santé, nouvelles technologies…).

Concours en accréditation d’Afrique de l’Ouest : Mahamadi Sebogo primé

Le journaliste burkinabè, Mahamadi Sebogo a remporté vendredi à Abidjan la première édition du concours d’écriture pour la conformité en accréditation de l’Afrique de l’Ouest.Les résultats de ce concours ont été dévoilés au cours d’une cérémonie présidée par Jacques Esso, directeur de Cabinet du ministre du Commerce, de l’industrie et de la promotion des PME de Côte d’Ivoire en présence du Commissaire chargé du développement de l’entreprise, des mines, de l’énergie et de l’économie numérique de la commission de l’Uemoa, Paul Koffi Koffi, du président du Système ouest-africain d’accréditation (SOAC) Aboubacry Baro et du Représentant de l’ONUDI en Côte d’Ivoire et au Togo, Tidiane Boye.

Le jury présidé par Khady Evelyne Denise Ndiaye, et également directrice du secteur privé de la Commission de l’Uemoa a attribué dans la catégorie « journaliste », la première place à Mahamadi Sebogo spécialiste économie et finances du journal Sidwaya du Burkina Faso.

De son côté, Rosalie Dibor Diene de l’Ecole supérieure de journalisme, des métiers de l’internet et de la communication (EJICOM) du Sénégal a été primée dans la catégorie « étudiant ». Les lauréats ont reçu notamment des certificats, des ordinateurs, des abonnements à zoom d’une année et des bourses de formation en ligne.

Cette cérémonie a été en outre marquée par la présentation du certificat de reconnaissance mutuelle par la Coopération africaine d’accréditation (AFRAC). « Les accréditations que le SOAC vous attribue sont valables partout dans le monde (…) », s’est félicité le président du Conseil d’administration du SOAC, Aboubacry Baro.

« Le SOAC a été accrédité par les instances internationales », a renchéri à ce propos, le Commissaire de l’Uemoa, Paul Koffi Koffi.

La proclamation des résultats du concours a été précédée par la quatrième Assemblée générale qui a vu le renouvellement du mandat du bureau du SOAC de deux ans et l’adhésion de nouveaux membres. Un atelier sur le développement et le financement de l’accréditation en Afrique de l’Ouest a été également organisé dans la foulée.

Au cours de cet atelier, la Commission de l’Uemoa a présenté ses actions en matière de promotion de la qualité ainsi que les perspectives d’accompagnement du SOAC.

Le SOAC a été appuyé par la Commission de l’Uemoa à hauteur de 430 millions de FCFA sur trois ans à travers une Convention dont le renouvellement est en cours pour le même montant sur la période 2022-2024.

Congo : la direction technique de Bolloré accueille des étudiants

L’entreprise participe régulièrement aux ateliers d’orientation scolaire et soutient les initiatives de réinsertion sociale des jeunes en situation de rue.Bolloré Transport & Logistics Congo est engagé auprès de la jeunesse. Du 25 au 30 avril 2022, près de 40 étudiants en mécanique et soudure du Centre de formation professionnelle Don Bosco Pointe-Noire, ont visité la direction technique de Bolloré Transport & Logistics Congo en compagnie de leurs encadreurs.

A l’issue d’une induction HSE pour une visite des installations en trois vagues, les étudiants ont échangé avec le personnel des sections mécaniques, soudure et tôlerie. Ils ont également réalisé quelques travaux dirigés dans leur domaine, découvert certains outillages et leurs fonctionnements. Des moments bénéfiques pour parfaire leur savoir dans le métier.

« Cette expérience a été très importante et intéressante. Grace à elle, nos apprenants ont eu une vision réelle du métier qui est le leur. Ils ont pu renforcer leurs connaissances et en développer de nouvelles », a précisé Bertin Constant Louya, Responsable bureau orientation et emploi Don Bosco Pointe-Noire.

« Nous sommes engagés à accompagner l’autonomisation de la jeunesse par l’entreprenariat et la formation qualifiante. Ces visites montrent tout l’intérêt de notre engagement », a soutenu Christophe Pujalte, Directeur régional Bolloré Transport & Logistics Congo.

Conakry Terminal finance la construction d’un centre de formation professionnelle

L’infrastructure va coûter 1.900.000.000 francs guinéens, soit plus de 200.000 euros.Jeudi 05 mai 2022, Conakry Terminal, filiale de Bolloré Ports, et le ministère de l’Enseignement technique et de la Formation professionnelle (METFP), ont procédé à la signature d’un accord de financement relatif à la construction du Centre de Formation Professionnelle (CFP) Chemin de fer, situé dans la commune de Matoto à Conakry.

Le financement de Conakry Terminal porte sur un montant total de 1.900.000.000 de francs guinéens, soit plus de 200.000 euros, qui permettra la construction notamment de huit salles de cours, deux ateliers pratiques, cinq bureaux administratifs, une salle des professeurs, un magasin et une salle polyvalente.

« L’éducation est un des axes majeurs de la politique mécénat du Groupe Bolloré et c’est dans ce cadre que nous nous sommes engagés auprès du METFP à soutenir ce projet qui consiste à délocaliser et moderniser dans le même temps le Centre de Formation Professionnelle (CFP) Chemin de Fer. Nous sommes heureux de procéder ce jour à la signature de la convention de financement et dans les jours à venir à la pose de la première pierre de cette infrastructure qui va accueillir dans quelques mois plusieurs jeunes guinéens », a déclaré Emmanuel Masson, Directeur général de Conakry Terminal lors de la cérémonie de signature de la convention.

« Nous sommes heureux que le Groupe Bolloré en Guinée à travers sa filiale Conakry Terminal ait financé une partie de ce projet de délocalisation et de modernisation du Centre de formation professionnelle (CFP) Chemin de Fer. La construction de cette école permettra à la Guinée de bénéficier d’un centre de formation moderne, répondant aux standards internationaux. Au nom du Président de la transition, Colonel Mamadi Doumbouya et du Premier Ministre, Mohamed Beavogui, j’adresse mes sincères remerciements aux responsables du Groupe Bolloré en Guinée pour le respect de leur engagement vis-à-vis de l’État guinéen », a exprimé Alpha Bacar Barry, ministre de l’Enseignement technique et de la Formation professionnelle.

Conakry Terminal apporte son soutien à plusieurs projets d’éducation et de formation en Guinée, notamment à travers la construction du Centre de formation professionnelle des personnes à mobilité réduite (Centre Konkoure) à Mamou, l’octroi de bourses aux étudiantes de l’ENAM (École nationale des arts et métiers), la prise en charge des frais de scolarité des étudiants de la filière agroalimentaire de l’UCAO (Université Catholique de l’Afrique de l’Ouest) et la remise de matériels didactiques aux lauréats de plusieurs lycées de la Capitale.

MTN Côte d’Ivoire équipe des jeunes filles pour leur autonomisation

La Fondation MTN Côte d’Ivoire a procédé jeudi à la remise symbolique d’équipements à de jeunes pâtissières dans le cadre du projet « Yello Girlz » à SOS Village d’enfants d’Abobo, dans le Nord d’Abidjan.Cette cérémonie de remise symbolique d’équipements concerne les « Y’ello Girlz pâtissières », formées dans le cadre du projet « Tantie bagages », a précisé Mme Naminsita Bakayoko, secrétaire exécutive adjointe de la Fondation MTN Côte d’Ivoire, filiale du Groupe MTN.

Sur une soixantaine de jeunes filles ayant bénéficié de formation dans divers domaines, dix ont été formées au métier de la pâtisserie. Avec ces outils, ces dix jeunes filles peuvent opérer dans le secteur de la pâtisserie.

« Aujourd’hui, votre vie a changé et vous avez abandonné les marchés d’Abobo et de Yamoussoukro pour vous consacrer à un métier digne de votre nouveau statut de jeune femme entrepreneure », a dit Mme Naminsita Bakayoko.

Leur prodiguant des conseils, elle a déclaré « avec la formation professionnelle que vous avez reçue, vous êtes désormais prêtes à faire valoir vos compétences ». Les difficultés ont poussé ces filles à quitter les bancs de l’école et à travailler comme porteuses de bagages dans les marchés.

« Si vous mettez votre cœur dans la réalisation de vos projets, si la passion vous dévore et que rien ne vous arrête, succès il y aura », a-t-elle lancé, citant Mathieu Thomas. Et, de poursuivre « soyez courageuses et mettez en application tout de ce que vous avez appris pendant les formations et les portes s’ouvriront pour vous ».

« Chères filles et petites sœurs (…). N’abandonnez pas et gardez constamment en esprit cette pensée d’Albert Einstein : Au milieu de toute difficulté se trouve cachée une opportunité », a-t-elle insisté.

L’objectif de ce projet est de permettre aux jeunes filles de bénéficier de formations adéquates, de contribuer à apporter des réponses concrètes aux questions liées à l’insertion des jeunes, à leur épanouissement et leur bien-être.

Dans son désir d’œuvrer pour l’autonomisation de la jeune fille, la Fondation, à travers son projet Y’ello Girlz, forme et équipe des jeunes filles antérieurement portefaix dans les marchés d’Abobo et de Yamoussoukro afin de favoriser leur insertion socioprofessionnelle.

La plus-value de ce projet est qu’en plus de réaliser leur insertion dans les métiers de la couture, la coiffure et la pâtisserie, elles ont déjà bénéficié d’une formation à l’utilisation des TIC afin de leur permettre de pouvoir commercialiser leurs productions à travers le digital.

La Fondation MTN CI est accompagnée dans cette aventure par SOS Villages d’Enfants de Côte d’Ivoire, promoteur du projet et les IFEF, institutions spécialisées dans la formation de la gent féminine.

Ce projet Y’ello Girlz a coûté 10 millions de FCFA. Il s’est déroulé sur une période de 12 mois avec au total 60 jeunes filles sélectionnées, formées et installées.

En ce qui concerne les dix bénéficiaires formées en pâtisserie, elles ont reçu des équipements composés de 10 cuisinières, 10 batteuses, 10 grands bols, 10 moules silicones, 10 moules bases cake, 10 ensembles de douilles de décoration et 10 fouets métalliques.

A travers ces activités, la Fondation et ses partenaires comptent lutter activement contre la déscolarisation de la jeune fille et permettre son insertion socioprofessionnelle pour la mettre à l’abri de toute forme de métier d’exploitation et favoriser son épanouissement personnel.

Ce projet vise par ailleurs à « enrayer le fléau du travail des enfants » et est exécuté avec l’implication du ministère ivoirien de la Femme, de la Famille et de l’Enfant ainsi que d’autres partenaires.

Lancée en 2006, la Fondation MTN Côte d’Ivoire soutient les projets contribuant durablement à l’amélioration de la qualité de vie des populations de Côte d’Ivoire, principalement dans les domaines de l’éducation, la santé et de l’entreprenariat.

Côte d’Ivoire: MTN pousse les filles vers les TIC

MTN Côte d’Ivoire envisage d’investir un montant global de 15 000 000 de FCFA au titre de l’année 2022 pour son initiative STEM GIRLZ.L’opérateur de téléphonie, MTN Côte d’Ivoire, a lancé vendredi la 2e édition de son projet STEM GIRLZ, visant à motiver les jeunes filles à « embrasser » les TIC, un secteur en pleine croissance, où elles sont très souvent sous-représentées. 

Le projet STEM GIRLZ se veut un espace de sensibilisation avec pour objectif de susciter une nouvelle génération de jeunes filles motivées et déterminées à réussir, et à être des femmes leaders dans les sciences et technologies. 

Dans cet élan, l’entreprise de téléphonie a organisé un panel de développement personnel autour du thème « Les jeunes filles dans les TIC », à l’université Nangui Abrogoua (UNA, publique) en présence de 400 étudiantes issues des filières scientifiques.  

Le panel a réuni sur le même plateau trois ingénieurs Network de MTN, une consultante en digitalisation d’entreprise et une coach en leadership et développement personnel, qui ont échangé avec ces étudiantes afin de les inciter à s’intéresser aux TIC. 

Entreprise citoyenne, cette filiale du groupe MTN, a lancé depuis deux ans le projet STEM GIRLZ afin d’autonomiser les jeunes filles, via des modèles inspirant et des sensibilisations de sorte à les amener à s’engager dans les technologies de l’information et de la communication.  

A travers le projet STEM GIRLZ, l’opérateur de téléphonie, veut offrir l’opportunité aux filles et aux jeunes femmes d’acquérir les compétences et connaissances nécessaires pour développer du contenu dans le domaine de la science, de la technologie, de l’ingénierie et des mathématiques.

A la suite du panel, la deuxième édition du projet STEM GIRLZ va se dérouler avec plus de 1.000 élèves et étudiantes notamment au Lycée Moderne 1 & 2 de Grand Bassam, Lycée Moderne d’Anyama, Lycée Municipal 2 de Koumassi et l’Université Nangui Abrogoua. 

Le démarrage de la phase de sensibilisation des jeunes filles s’est tenue le mercredi 27 avril 2022 au Lycée moderne de Grand-Bassam, cité balnéaire située à 40 kilomètres au Sud-Est d’Abidjan.   

MTN Côte d’Ivoire envisage d’investir un montant global de 15 000 000 de FCFA au titre de l’année 2022 pour son initiative STEM GIRLZ. En 2021, ce sont 20 millions de Fcfa qui ont été engagés pour la sensibilisation et la formation de 800 jeunes filles.

Opérateur global, ce fournisseur de solution fixe, mobile, Internet à très haut débit et de paiement, la filiale, présente en Côte d’Ivoire depuis juillet 2005, compte plus de 11 millions d’abonnés. Elle emploie aujourd’hui plus de 750 personnes, dont plus de 30% sont des femmes.

Côte d’Ivoire : des heurts entre des étudiants et policiers à Bouaké

Le Comité des élèves et étudiants de Côte d’Ivoire (CEECI) est en grève pour dénoncer l’insuffisance d’infrastructures et d’enseignants dans la métropole du centre ivoirien.Alors que les étudiants, membres du CEECI, tentaient de déloger, aux environs de 8 heures heure locale, les élèves des autres lycées et collèges de la cité, des forces de l’ordre armés ont fait barrage pour tenter de les en empêcher.

Des scènes d’échauffourées éclatent devant plusieurs établissements à Bouaké. Les étudiants vont ainsi se rabattre sur le campus de l’Université Alassane Ouattara, où l’on observera de véritables affrontements.

Selon des témoins, le bilan des échauffourées, en début d’après-midi faisait état d’une « trentaine de motos saccagées, une dizaine de blessés côté étudiant, des vitres de bâtiments cassées et des étudiants battus en chambre ».

Pour disperser les étudiants manifestants, les forces de l’ordre ont dû faire usage de gaz lacrymogène. Sur le boulevard qui mène à cette université publique, l’on pouvait apercevoir des restes de gourdins, dont étaient munis des étudiants pour leur défense.

Ce théâtre a perturbé les cours au niveau de l’université Alassane Ouattara, où des dégâts matériels importants ont été enregistrés. Le calme est revenu en début de soirée dans la cité de Bouaké, la deuxième ville du pays.

Côte d’Ivoire : validation imminente des états généraux de l’éducation

La dernière étape du processus, entamé il y a dix mois, a été lancée ce lundi à Abidjan.Depuis le 19 juillet 2021, les états généraux de l’éducation nationale et de l’alphabétisation se tiennent en Côte d’Ivoire. À l’occasion du démarrage des travaux de validation, Patrick Achi, le Premier ministre, a déclaré que « l’objectif premier et primordial consiste à co-construire un pacte social durable en faveur d’une école ivoirienne centrée sur la réussite des élèves et l’appropriation des valeurs de la République ».

Dans son discours, le chef du gouvernement ivoirien n’a pas manqué de saluer le travail du ministre de l’Éducation nationale et de l’Alphabétisation, Professeure Mariatou Koné, pour « le pilotage attentif, constructif et inclusif de ce processus stratégique ».

Pour mener à bien cette mission, trois niveaux de réflexions ont marqué ces travaux. Il s’agit des concertations régionales dans les Districts avec l’implication des populations, des travaux des Commissions techniques qui ont mobilisé des experts autour de sept thématiques majeures et du réglage politique dans le cadre du Comité de pilotage.

Les partenaires techniques et financiers de l’école ivoirienne se sont impliqués dans les discussions dont la substance a été rassemblée dans un document qui intègre l’analyse causale de la situation ainsi que les propositions d’actions. Durant trois jours, cette synthèse des travaux sera étudiée avant la validation du document final destiné au président Alassane Ouattara.

Professeure Mariatou Koné a rappelé que le Comité de pilotage a d’abord effectué, du 30 août au 10 septembre 2021, des campagnes d’information et de sensibilisation sur l’ensemble du territoire national.

Il a ensuite, a-t-elle ajouté, organisé des concertations régionales du 27 octobre au 5 novembre 2021 pour recueillir les contributions des populations à la base, mais aussi des échanges dans les Districts du 29 novembre au 15 décembre 2021 aux fins de consolider les contributions recueillies dans les régions.

Enfin, a expliqué le ministre de l’Éducation nationale et de l’Alphabétisation, une plateforme digitale a vu le jour le 26 octobre 2021 pour permettre de recueillir des contributions. Les sept thématiques passées en revue par les acteurs de l’éducation sont : politique éducative ; inclusion, équité et genre ; qualité des enseignements et des apprentissages ; pertinence et efficacité interne et externe, gestion des flux et des classes passerelles, planification des situations d’urgence et des crises ; société apprenante ; gouvernance et gestion, dialogue social et mécanisme de financement, et digitalisation du système éducatif.

« Ces assises nationales sur l’école, dans leurs objectifs, épousent la vision du programme de société d’une Côte d’Ivoire solidaire centrée sur l’Homme, programme du président de la République », a déclaré Professeure Mariatou Koné.

Pour sa part, Anne Lemaistre, la représentante résidente de l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco) en Côte d’Ivoire, a indiqué que leurs attentes sont « les réformes sur la valorisation des filières scientifiques, l’enseignement professionnel, la formation technique, les filières écoles, la rétention des filles à l’école et la formation initiale et continue des enseignants ». Dans le passé, la Côte d’Ivoire a entrepris des concertations sur l’école en 1977, 1985, 1993 et 1994.

Côte d’Ivoire : vers la validation des états généraux de l’éducation

Ils constituent l’avant dernière étape du processus des concertationsUne validation nationale qui sera programmée dans les semaines à venir, par le ministère de l’Education nationale et de l’alphabétisation, mettra fin au processus des concertations dont les résultats seront officiellement remis au président de la République.

 A ce titre, un atelier de validation du rapport de synthèse des consultations des états généraux de l’éducation nationale et de l’alphabétisation (EGENA) s’est tenu le 5 avril dernier.

Cette assise fait suite à la validation de la synthèse des différentes contributions par le Comité scientifique. Les états généraux ont connu plusieurs étapes de dialogues, à la fois social, technique et même politique.

Dans son message d’ouverture des travaux et intervenant, en sa qualité de présidente du Comité de pilotage, le ministre de l’Education nationale et de l’alphabétisation, le professeur Mariatou Koné a déclaré que ces différents niveaux d’intervention visent à produire « un document de référence indispensable de notre système éducatif ».

Intervenant au nom des membres du Comité de pilotage, le ministre de l’Enseignement technique, de la formation professionnelle et de l’apprentissage, Dr N’Guessan Koffi a insisté sur la nécessité de redonner la force au système éducatif en mettant l’accent sur la nécessité de « créer des passerelles entre l’éducation nationale et la formation professionnelle ».

Le ministre des Sports, M. Claude Paulin Danho, a soutenu que tout doit-être mis en œuvre pour avoir un esprit saint dans un corps saint, le sport devant-être une corrélation forte avec le ministère de l’Education nationale.

Pour M. Paulin Danho, également président de l’Union des villes et communes de Côte d’Ivoire, cela devrait permettra de tracer « les sillons clairs de la formation de l’ivoirien nouveau, tel que voulu par le président de la République ».

Le présent atelier constitue l’avant dernière étape des États Généraux de l’Éducation Nationale et de l’Alphabétisation. La validation nationale mettra fin au processus des concertations dont les résultats seront officiellement remis au président de la République.

L’opérationnalisation des résultats de ces assises en laquelle tous les acteurs du système éducatif aspirent doit impérativement réconcilier l’école ivoirienne avec la culture de la qualité, a-t-il dit.

Côte d’Ivoire : Huawei équipe une école de Télécoms

Huawei Technologies Côte d’Ivoire, filiale du géant chinois des Télécoms, a offert un écran interactif à l’École supérieure africaine des Tic (Esatic) d’Abidjan.Lundi dernier, la semaine de l’innovation de cet établissement public a été close. Une occasion saisie par Huawei Technologies Côte d’Ivoire pour l’aider dans la transformation digitale.

Selon Arman Pierre Noudegbessi, Directeur Général adjoint de la filiale du groupe chinois, le nouveau coronavirus « impose une nouvelle norme de vie aux individus et aux organisations » puisque le monde est entré « de plain-pied (dans l’ère) de la dématérialisation accélérée ».

Dans ce contexte, Huawei Technologies Côte d’Ivoire, parallèlement aux solutions proposées au plus fort de la pandémie, à savoir les vidéoconférences, l’enseignement à distance…, a décidé de renforcer ses programmes de formation qui sont « une priorité pour le groupe ».

Ce jour-là, les résultats d’une compétition censée « valoriser les Tic en Côte d’Ivoire » ont été proclamés, a indiqué l’étudiant Régis N’Da, vice-président du Comité d’organisation. Il s’agit d’un hackathon auquel les étudiants de la Licence 1 au Master 2 ont participé. L’objectif est de proposer des solutions digitales et innovantes aux entreprises.

L’écran interactif, appelé Ideahub, est une belle acquisition pour l’École supérieure africaine des Tic (Esatic) d’Abidjan d’après son Directeur Général, Professeur Adama Konaté. C’est « un
écran, un tableau et un ordinateur », a-t-il ajouté, qui sera utilisé notamment dans les cours en ligne.

Au final, Huawei Technologies Côte d’Ivoire a été félicitée pour la mise en œuvre de ses différents projets de formation ciblant essentiellement les jeunes. En outre, « nous avons le programme Huawei ICT Academy pour la formation et le partage d’expériences en ligne et Graines de l’Avenir qui est une pépinière de talents », a souligné M. Noudegbessi.

Huawei initie des élèves d’Abidjan à l’informatique

Huawei initie 239 élèves à l’informatique dans des écoles secondaires à AbidjanDurant deux semaines, la filiale du géant chinois des Télécoms, Huawei Côte d’Ivoire a initié 113 filles des classes de la 6e à la 1ère de l’Ecole des familles Etimoé, sur l’outil informatique. Du lundi 28 mars au vendredi 1er avril 2022, 126 garçons de la 6e à la 2nde de l’Ecole des familles Makoré ont à leur tour bénéficié de cette formation. 

 L’École des familles Etimoé accueille uniquement des élèves filles, tandis que l’École des familles Makoré enregistre que des élèves garçons. M. Pacôme Diané, sous-directeur de la Formation humaine à l’École des familles Makoré s’est félicité de ce projet éducatif.

Il a indiqué que cette initiation des élèves de ces établissements s’inscrit dans le cadre de la politique RSE de Huawei qui se veut une entreprise citoyenne. Cela devrait permettre aux apprenants d’avoir « l’esprit d’entrepreneuriat » et une maîtrise de l’outil informatique.  

M. Niayé Koffi, sit ingenieur (ingénieur de site) à Huawei a indiqué que son intervention a été de présenter l’entreprise aux élèves. Il les a instruits sur les avantages de la 5 G, déjà utilisée dans certains pays, et qui va offrir demain un puissant flux de connectivité à l’humanité.

En Afrique, la 5 G reste encore un challenge pour les pays. M. Niayé a en outre montré, par exemple, que l’on peut faire la télé-médecine, et le patient, via des équipements interconnectés pourra être examiné à distance et en temps réel.

Surtout dira-t-il, avec la 5 G, l’image se rapproche de la réalité grâce à un flux de connectivité Internet smart, ce qui donnera aux utilisateurs de vivre une autre expérience digitale et de gagner du temps dans l’exécution des tâches sur les plateformes électroniques. 

Avec la 5 G, on peut aujourd’hui piloter des véhicules sans chauffeur, toute chose qui simplifiera les activités humaines. A l’endroit de ces élèves, l’entreprise, insinuera-t-il, veut semer en eux « la graine informatique » et cette envie de pouvoir innover pour leur nation.  

Congo : Bolloré offre des ordinateurs aux élèves

Le don a été remis le 23 mars dernier.Bolloré Transport & Logistics Congo a offert à Shakespeare Academy, une école primaire et maternelle située à Pointe-Noire, 24 ordinateurs recyclés et divers équipements informatiques incluant notamment 24 claviers, 24 souris et 4 serveurs.

Le matériel a été réceptionné par Christopher AYUCK, représentant le promoteur de la Shakespeare Academy, en présence de Pascal MAILLOT, Responsable informatique pays, Louis-Polin LIENOU, Directeur des Solutions Maritimes, représentant le Directeur Régional de Bolloré Transport & Logistics et de Patricia EKEY-MISSE, Responsable Communication.

Engagée dans la réduction de son empreinte environnementale, Bolloré Transport & Logistics Congo met en œuvre une politique interne pour recycler son parc informatique et en faire bénéficier les communautés locales que l’entreprise soutient à travers Earthtalent by Bolloré, le programme international de solidarité du Groupe Bolloré.

« Nous remercions Bolloré Transport & Logistics Congo pour ce don en matériel informatique qui va permettre aux enfants d’être mieux équipés pour faire face aux défis actuels. Aujourd’hui, la maîtrise de l’outil informatique est devenue indispensable dans de nombreux secteurs et nous sommes heureux de l’aide apportée pour accompagner la scolarité des enfants de notre école », a déclaré Christopher AYUCK, représentant le promoteur de l’école Shakespeare Academy cité dans un communiqué parvenu à APA.

« Permettre à la jeunesse de développer son autonomie est un des objectifs du programme Earthtalent by Bolloré. Nous sommes heureux de faire ce don qui va améliorer les conditions d’apprentissage des jeunes élèves et aussi stimuler l’intelligence collective », a souligné Louis-Polin LIENOU, Directeur des Solutions Maritimes de Bolloré Transport & Logistics Congo.

Côte d’Ivoire: des véhicules pour l’enseignement supérieur

Trente véhicules ont été remis, lundi, au ministère ivoirien de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique afin « d’améliorer sensiblement l’efficacité du système de l’enseignement supérieur et de recherche scientifique » du pays.Cette remise qui a fait l’objet d’une cérémonie à l’Université Félix Houphouët Boigny d’Abidjan Cocody a permis au ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Professeur Adama Diawara, de rappeler que ces véhicules constitués de trois cars, d’une ambulance et de 26 véhicules ordinaires de type 4×4 et berline s’inscrivent dans le cadre du Programme d’investissement 2017.

« Ces véhicules serviront à améliorer de façon sensible l’efficacité de l’administration centrale du ministère et également des structures sous tutelles, et partant, d’améliorer sensiblement l’efficacité de notre système de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique », a-t-il expliqué.

« Je compte sur vous pour faire en sorte que ces véhicules soient utilisés à bon escient », a lancé le ministre à l’endroit des bénéficiaires, saluant dans la foulée le président Alassane Ouattara, le Premier ministre d’alors Amadou Gon Coulibaly et l’actuel Premier ministre Patrick Achi, grâce à qui ce programme a été possible.

Auparavant, le porte-parole des bénéficiaires, le Professeur Tano Yao, également président de l’Université Nangui Abrogoua (Abobo-Adjamé), a souligné que « la mise à disposition de ces véhicules contribuera à l’atteinte des objectifs académiques ».

A l’en croire, un pas important vers une disponibilité suffisante de véhicules vient d’être franchi malgré la situation économique difficile du pays.

Saluant la « disponibilité » du ministre à améliorer les conditions de travail de ses collaborateurs, le professeur Tano Yao a          déclaré : « Nous prenons l’engagement de faire un bon usage de ces véhicules remis ce matin ».

Le Programme d’investissement 2017 consiste notamment pour le sous-secteur éducation à construire des amphithéâtres, des bâtiments de travaux dirigés (TD) et de travaux pratiques (TP), à acquérir des équipements, à achever la réhabilitation des cités universitaires et à construire de nouvelles cités.

Le Bénin s’imprègne du projet ivoirien d’éducation numérique

Une délégation ministérielle béninois a séjourné en Côte d’Ivoire.La ministre béninoise de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Eléonore Yayi Ladekan, s’est imprégnée, vendredi dernier, du projet d’éducation numérique de la Côte d’Ivoire, en visitant le dispositif du Lycée classique d’Abidjan.

« Je suis venue à Abidjan dans le cadre du partenariat qui nous lie avec Huawei avec qui nous sommes en pourparlers pour trouver des solutions aux problèmes auxquels nous sommes confrontés au niveau de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique », a dit professeur Eleonore Yayi Ladekan en marge de la visite.

Ce sont ces échanges qui ont conduit ce géant chinois des Télécoms à « nous demander de venir voir la solution implémentée ici à Abidjan et c’est la raison pour laquelle nous sommes venus dans ce lycée classique d’Abidjan », a-t-elle indiqué.

La délégation béninoise a visité deux salles numériques pour voir comment cette question d’échanges entre enseignants et apprenants est adressée en Côte d’Ivoire « dans ce contexte pandémique de la Covid-19, où il devient de plus en plus urgent d’améliorer notre façon de communiquer avec nos apprenants ».

« Nous avons été impressionnés par les matériels déployés qui donnent une qualité d’images et de sons, et les différents modules auxquels nous pouvons avoir accès à travers ces matériels, notamment la préparation des cours, les échanges enseignants-apprenants, à distance », a-t-elle ajouté.

A son avis, cette plateforme de communication est reliée à de nombreux sites. Elle est l’une des 149 directions, écoles et institutions administratives, connectée, « ce qui est une avancée pérenne de pouvoir en un temps record parler avec beaucoup de collègues et d’acteurs ».

La délégation béninoise a eu la possibilité de visualiser quelques enregistrements qui sont en train d’être mis en place. Ce faisant, Mme Ladekan a rappelé que le gouvernement de son pays, « sous le leadership du président Patrice Talon, est dans la même vision veut faire de sorte que les difficultés ressenties par les apprenants puissent être mieux adressées par l’outil informatique ».

Démarrée en avril 2020, la phase 1 du Projet éducation numérique a permis l’aménagement de salles multimédias dans 64 établissements secondaires et 10 CAFOP dans 10 villes (Abidjan, Bonoua, Grand-Bassam, Dabou, Yamoussoukro, Bouaké, Korhogo, Odienné, Daloa et San-Pedro).

La phase pilote du projet a été réceptionnée en juin 2021 au Lycée classique d’Abidjan. Actuellement, le taux d’achèvement du projet est de 70% contre 90% pour la zone d’Abidjan. Au niveau national, le taux d’exécution est de plus de 85%.

L’objectif du projet éducation numérique, adopté par le gouvernement ivoirien, est la formation d’un capital humain, capable de relever tous les défis de développement dans la quête d’une école de qualité.

Côte d’Ivoire : LafargeHolcim sensibilise des élèves sur le changement climatique

Les femmes de l’entreprise de la cimenterie LafargeHolcim Côte d’Ivoire ont, à l’occasion de la Journée internationale des droits de la femme, sensibilisé des élèves d’un collège d’Abidjan sur le changement climatique et la gestion des déchets.Cette activité éco-responsable s’est tenue, le 8 mars 2022, au Collège moderne de la Cité du Port de Treichville, une commune située dans le Sud d’Abidjan, en présence des responsables de l’établissement et une importante délégation de femmes de la filiale de cimenterie.

La sensibilisation visait notamment les jeunes filles élèves du Collège moderne de la Cité du Port de Treichville. À travers un panel de 60 élèves de cet établissement secondaire, elles ont été invitées à devenir de véritables ambassadrices de la salubrité au sein de leur collège.

Cette année, l’Organisation des Nations Unies a choisi pour thème : « L’égalité aujourd’hui pour un avenir durable ». La cible choisie corrobore la déclaration de l’institution en vue d’une « contribution des femmes et des filles du monde entier (…) en réponse aux changements climatiques et à leur atténuation, en faveur de la construction d’un avenir plus durable pour toutes les personnes ».

La session a débuté par un échange avec les élèves pour leur permettre de comprendre les implications du changement climatique sur la vie des femmes. Il s’en est suivi un atelier-débat pour identifier les actions pour améliorer la gestion des déchets au sein du collège.

Les discussions et propositions ont été riches en enseignements pour tous les participants, et notamment ces élèves, visiblement enthousiastes et engagés. Une des représentantes des élèves a lancé à l’endroit de l’auditoire : « Chères camarades, chers éducateurs et enseignants, nous sommes tous garants de notre environnement, de notre santé et de notre bien-être. Faisons-en notre affaire ».

Au terme de cette séance de sensibilisation, les femmes de l’entreprise ont fait don de matériels de nettoyage à l’établissement et ont aménagé un espace vert au sein de ce collège moderne avec le concours des élèves.

« Nous sommes très heureux et remercions LafargeHolcim Côte d’Ivoire pour avoir porté son choix sur notre établissement scolaire pour cette activité menée par des femmes dynamiques », a déclaré Mme Nioule Lydia Marie Dominique, principale de Collège moderne de la Cité du Port de Treichville.

« Soyez rassurés quant à notre engagement à maintenir notre établissement scolaire dans les standards de propreté indiqués », a rassuré la principale de Collège moderne de la Cité du Port de Treichville.

L’activité qui s’est déroulée dans la matinée s’est achevée par un moment de partage dans la bonne humeur, avec le plaisir pour les participants d’avoir pu s’enrichir de belles rencontres, et la promesse de continuer à œuvrer pour un monde plus vert.

LafargeHolcim Côte d’Ivoire est une filiale du groupe Holcim, leader mondial de solutions de construction innovantes et durables, permettant la création de villes plus vertes et l’amélioration du niveau de vie dans le monde entier, tout en plaçant son personnel et ses communautés au cœur de sa réussite.

Côte d’Ivoire : des audiences foraines pour des élèves sans actes de naissance

Le ministère ivoirien de l’Éducation nationale et de l’Alphabétisation entend permettre à 69.523 candidats du public de passer l’examen du Certificat d’études primaires élémentaires (Cepe).En Afrique, la déclaration des naissances n’est toujours pas systématique. La Côte d’Ivoire ne fait pas exception. Du 21 mars au 8 avril 2022, selon une note de la ministre de l’Éducation nationale et de l’Alphabétisation, Professeure Mariatou Koné, des audiences foraines se tiendront « à titre exceptionnel » pour établir des actes de naissance à 69.523 élèves du CM2.

La mesure cible seulement les établissements publics. À l’issue de cette opération, prévient la ministre de tutelle, aucun élève sans extrait de naissance ne sera autorisé à participer à la session 2022 de l’examen du Certificat d’études primaires élémentaires (Cepe).

Programme GPE-Abidjan: remise de diplômes à 42 auditeurs de la 21e promotion

Quarante-deux auditeurs de la 21e promotion du Programme de formation en Gestion de la politique économique (GPE) ont reçu le 24 février 2022 leurs diplômes, lors d’une cérémonie à l’Université Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan.Sur ces 42 auditeurs, qui ont reçu leurs parchemins,  au cours de cette cérémonie solennelle, l’on dénombre 34 Ivoiriens, deux Burkinabé, deux Togolais, deux Béninois, une Sénégalaise et un Nigérien.

Le ministre ivoirien de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Adama Diawara, s’est réjoui de ce « puissant instrument d’intégration sous-régionale ouest-africaine », qui forme des ressources humaines de qualité pour les secteurs privé et public.  

« On a une formation qui dénote de l’ouverture de l’Université vers le monde professionnel, ce qui doit être le cas pour toutes les universités, parce qu’il faut éviter que nos universités se referment sur elles-mêmes », a déclaré M. Adama Diawara à la presse.

Pour lui,  il faut que les universités soient « ouvertes sur le monde extérieur et professionnel ». Une étude de la direction du GPE-Abidjan montre d’ailleurs que « 84% des diplômes a un impact positif » sur le profil de carrière des auditeurs et leurs performances professionnelles.

L’année précédente, 44 auditeurs issus de la 20e promotion du Programme de formation en Gestion de la politique économique (GPE) avaient reçu leurs diplômes, à l’occasion d’une cérémonie à l’Université Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan.

Le Programme GPE-Abidjan, qui existe depuis 1998, vise notamment le renforcement des capacités des cadres des administrations publiques et privées de la sous-région ouest-africaine francophone en matière de management des politiques économiques.

L’alphabétisation au cœur des marchés d’Abidjan

Quelque 1500 femmes, opérant dans la capitale économique ivoirienne, ont été formées dans le cadre d’un programme mis en place par l’Unesco et Nestlé Côte d’Ivoire.Dans le cadre de la Journée internationale des droits des femmes, célébrée mardi dernier, Dr Yves Sagou, Coordonnateur des programmes d’alphabétisation au Bureau de l’Organisation des nations unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco, sigle en anglais) à Abidjan, a soutenu que « ce projet (est déroulé) pour permettre à toutes les femmes travaillant dans les marchés de bénéficier d’une alphabétisation fonctionnelle, en temps réel, mais surtout basée sur les Technologies de l’information et de la communication (Tic) ».

Il s’exprimait en marge d’un panel sur le thème « Briser les barrières pour l’autonomisation des femmes » tenu ce vendredi au sein de la fabrique de la filiale du groupe agroalimentaire de Yopougon Zone industrielle, dans l’Ouest d’Abidjan.

Dans son propos, M. Sagou a informé que « des téléphones portables qui ont une application dénommée Alphatic, permettant aux femmes d’apprendre même étant dans les marchés » sont distribués aux cibles. Celles-ci, a-t-il ajouté, sont aidées en cas de difficulté par des formateurs.

Les alphabétiseurs disposent de deux heures par semaine en présentiel pour rencontrer les femmes ayant besoin d’assistance. Regroupés en ONG (Gatic), ils ont reçu le prix international d’alphabétisation Conficius. C’est la plus grande distinction dans ce domaine à travers le monde.

Ce programme d’alphabétisation par les Tic, initié par l’Unesco et Nestlé depuis 2017, a permis de former 1500 femmes dans les marchés d’Abidjan. D’après Dr Yves Sagou, c’est « un très grand succès sur le plan international ».

Au terme des apprentissages, les évaluations effectuées par des experts externes ont montré que « les chiffres d’affaires des auditrices ont augmenté parce qu’elles savent maintenant lire et calculer », s’est réjoui le Coordonnateur des programmes d’alphabétisation au Bureau de l’Unesco à Abidjan.

Le partenariat avec l’organisme onusien, a déclaré Thomas Caso, le Directeur Général de Nestlé Côte d’Ivoire, vise à « autonomiser davantage » ces femmes. La société agroalimentaire travaille sur les marchés avec 20.000 femmes appelées les “ Mamies ”. Selon lui, 85% d’entre elles n’ont jamais eu la chance d’aller à l’école.

Nestlé Côte d’Ivoire est convaincue que cette formation booste les activités commerciales de ces dames. Au niveau mondial, le groupe agroalimentaire dit agir pour aider les femmes à briser le plafond de verre.

« Ce ne sont pas seulement les hommes qui ont du talent. Même chez nous, il faut s’assurer qu’on fasse le maximum pour faciliter l’accès des femmes au pouvoir », a expliqué M. Caso.

A la fabrique de Yapougon zone industrielle, Joëlle Abega est la directrice d’usine. Elle est la première femme à occuper ce poste en Afrique de l’Ouest et du Centre. Au sein de la filiale, des femmes gèrent également des portefeuilles importants.

Florence Tanoh, responsable des questions de genre au ministère ivoirien de la Femme, de la Famille et de l’Enfant, a au cours du panel indiqué qu’il existe encore dans son pays des obstacles à la promotion des femmes.

« Quand on interdit à une femme d’aller en mission, c’est une barrière », a-t-elle fait observer, non sans appeller les dirigeants d’entreprises à donner à cette frange de la population l’opportunité de se former et de performer.

La filiale du géant agroalimentaire suisse finance ce programme à travers sa marque Maggi. Le ministre de l’Éducation et l’Alphabétisation, Mariatou Koné, a lancé en septembre 2021 à Abidjan la phase 4 du projet d’alphabétisation fonctionnelle par les Tic visant 400 commerçantes.

Côte d’Ivoire : le Groupe scolaire Children of Africa d’Abobo mis en exergue

La Première dame de Côte d’Ivoire, Dominique Ouattara, a présenté ce vendredi cette école d’excellence construite par sa fondation à des célébrités et donateurs.La visite du Groupe scolaire Children of Africa d’Abobo s’est tenue en prélude au 8e gala de l’ONG éponyme organisé cette nuit. Dominique Ouattara, l’épouse du chef de l’État ivoirien, avait à ses côtés les chanteurs Singuila, Fally Ipupa, A’Salfo (Magic System), les acteurs américain Gary Dourdan de la série “ Les Experts ” et ivoirien Isaach de Bankolé, l’animateur Claudy Siar, la danseuse Dobet Gnahoré, et la princesse Ira de Fürstenberg, marraine de la Fondation Children of Africa.

L’établissement est sorti de terre grâce aux recettes générées par l’édition 2018 du gala. Le Groupe scolaire d’excellence Children of Africa d’Abobo, c’est 3600 m2 de surface bâtie sur deux niveaux sur un terrain de 15.000 m2. La scolarisation des enfants fait partie des principaux domaines d’intervention de la fondation de la Première dame. Depuis sa création en 1998, cette organisation distribue gratuitement des milliers de kits scolaires aux enfants défavorisés à chaque rentrée des classes.

« Nous avons construit un lycée dans la ville de Kong (dans le Nord de la Côte d’Ivoire) et équipé des écoles et des cantines scolaires à travers tout le pays afin de permettre à tous nos enfants d’avoir accès à l’éducation », s’est félicitée Dominique Ouattara.

Pour elle, « il est apparu essentiel en 2018
d’offrir à nos enfants d’Abobo, l’une des communes les plus peuplées du District d’Abidjan, une infrastructure scolaire dotée de tous les équipements et du confort propres aux écoles modernes d’excellence ».

Selon l’épouse d’Alassane Ouattara, tous les enfants de son pays, quelles que soient leurs conditions sociales, doivent pouvoir bénéficier du meilleur enseignement possible. Le Groupe scolaire d’excellence Children of Africa d’Abobo a une capacité d’accueil de 700 élèves : 100 à la maternelle et 600 au primaire.

La 8e édition du gala de la Fondation Children of Africa doit permettre de collecter des fonds pour la construction à Adiaké, dans le Sud-Est de la Côte d’Ivoire, d’un centre d’accueil et de prise en charge des femmes victimes de violences basées sur le genre.

Les dons sont également censés participer à l’élargissement de La case des enfants du Plateau construite par la Fondation Children of Africa et réservée aux enfants de la rue.

Côte d’Ivoire: vers la rénovation des textes de la profession d’expert-comptable

La Côte d’Ivoire envisage de rénover les textes réglementaires de la profession d’expert-comptable afin de répondre aux défis du métier et aux standards internationaux.« La rénovation des textes réglementaires de la profession d’expert-comptable » a été annoncée jeudi par le directeur de cabinet adjoint, M. Vassogbo Bamba, représentant le ministre de l’Économie et des finances, à la Première matinale 2022 de l’Ordre des experts-comptables de Côte d’Ivoire.

Il a assuré que l’Etat va accompagner l’Ordre dans la construction de son siège ainsi que l’organisation, l’année prochaine à Abidjan, de la 7ème édition du Congrès de la Fédération Panafricaine des Comptables, ACOA 2023.  

Cette réforme,  dit-il,  devrait permettre l’accompagnement des Petites et Moyennes Entreprises pour la production d’une information financière fiable et de qualité, ainsi que la transformation du secteur informel pour une plus grande contribution dans les recettes fiscales.

Dans cette perspective, le taux de croissance de 6,5% enregistré en 2021 devrait progresser à 7,1%, en lien notamment avec la bonne tenue des secteurs tertiaires et secondaires ainsi que des investissements privés et publics, a-t-il fait observer. 

Dans ce contexte, les orientations de la politique gouvernementale sont portées sur la consolidation des objectifs de réduction de la pauvreté, à travers l’amélioration de la politique de l’emploi et le doublement du PIB par habitant à l’horizon 2030, a-t-il poursuivi.

Pour lui, le rôle majeur des experts-comptables dans la mise en œuvre des actions de modernisation de l’économie et de vulgarisation d’une culture financière nationale, demeure essentiel sur la voie de la bonne gouvernance des entités publiques et privées.

Cette matinale, la première de l’année, s’est déroulée autour du thème « présentation de l’annexe à la loi des finances pour la gestion de l’Etat au titre de l’année 2022 ». Les membres ont été édifiés sur cette annexe fiscale, en vigueur depuis le 4 janvier 2022. 

Le président de l’Ordre des experts-comptables de Côte d’Ivoire, M. Drissa Koné, s’est rejoui de ce que « dans cette annexe fiscale, il y a eu beaucoup de progrès et il y a de plus en plus une place prépondérante qui est accordée à la profession d’expert-comptable ». 

L’Ordre des experts-comptables de Côte d’Ivoire compte aujourd’hui plus de 210 experts-comptables. À l’occasion de la première Matinale de l’année 2022, neuf nouveaux ont rejoint officiellement l’organisation. 

Côte d’Ivoire : un imam décroche son doctorat en finance islamique

L’imam ivoirien, Ousmane Diomandé, a obtenu jeudi son doctorat en économie sur la finance islamique avec la mention honorable à l’Université Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan.« Le jury a décidé de recevoir la thèse de M. Diomandé Ousmane (…) et vous accorde le grade de docteur en sciences économiques avec la mention honorable », a déclaré le président du jury, le professeur Aké N’Gbo.   

 Selon l’imam Ousmane Diomandé, la thèse qui porte sur la thématique de l’inclusion financière et du secteur informel, montre la difficulté du financement de ce secteur par les banques du fait du manque de confiance. 

 La finance islamique, dit-il, est « un modèle de financement alternatif » permettant de « partager les risques et d’établir une relation commerciale avec quelqu’un », chacune des parties ayant une part du profit préalablement définie.  

 Ainsi, l’appui se fait sous plusieurs formes avec même un soutien au niveau de la gouvernance de l’entreprise, toujours, au regard du principe de partage de risques, jusqu’à l’initialisation et la rentabilité du projet, a-t-il souligné.

 Des instruments financiers islamiques existent, permettant ainsi aux parties de contracter et de partager le risque. Dans l’esprit de la finance islamique, lorsque l’on fait un prêt, on ne doit s’attendre à percevoir aucun intérêt.  

 L’approche classique de paiement d’un intérêt opérée par les banques va jusqu’à l’hypothèque des biens et des propriétés de l’emprunteur, alors que la finance islamique, elle, accompagne le client jusqu’à réaliser de la plus-value. Ensuite, vient le partage des gains selon des taux définis d’avance. 

 La soutenance de thèse s’est déroulée, en présence de parents et amis de l’impétrant. Au sein du jury, il y avait également les Pr Séraphin Yao Prao et Léon N’Dri (rapporteurs), Salif Koné. Le directeur de la thèse, Nestor Tito Tiehi, y a pris part par visioconférence depuis le Burkina Faso.

Maroc: l’UE et la BEI contribuent à la construction de 150 écoles

La Banque européenne d’investissement (BEI), l’Union européenne et le ministère marocain de l’Economie et des Finances, ont procédé ce mardi 15 à la signature de deux conventions pour le financement d’un programme d’investissement portant sur la construction de 150 écoles communautaires principalement dans les zones rurales du Maroc, selon un communiqué du département de l’Education national.Le prêt de la BEI, d’un montant de 102,5 millions d’euros (plus d’un milliard de dirhams) est assorti d’une subvention de 23,30 millions d’euros (245 millions de dirhams) de l’Union européenne au titre de la plateforme d’investissement pour le voisinage, composée d’un don d’investissement de 14 millions d’euros et d’une assistance technique de 9,3 millions pour accompagner la mise en œuvre du projet. S’ajoute à cette enveloppe, une contribution du budget général de l’Etat d’un montant d’environ 100 millions d’euros pour compléter le plan de financement du programme.

L’objectif du programme est « d’augmenter les taux de scolarisation au Maroc, développer une éducation de qualité et accueillir les élèves dans des conditions adaptées », indique-t-on dans le communiqué. Le programme, qui repose sur le modèle innovant d’écoles communautaires mis en place par le Maroc, est destiné à mieux répondre aux attentes des populations rurales (élèves, enseignants et parents) en adéquation avec les besoins des territoires et les conditions socio-économiques locales. 

Côte d’Ivoire: la Fondation Ked distinguée pour ses actions en matière d’éducation

La Fondation Ked décroche le prix de la meilleure fondation en matière d’éducation, à l’occasion de la cérémonie des Awards de la Bonne gouvernance 2022, tenue vendredi à Abidjan.La cérémonie a été organisée par l’Observatoire africain pour la promotion de la bonne gouvernance, au cercle du rail au Plateau, le centre des affaires d’Abidjan.

Mme Edwige Diety, la présidente de la Fondation Ked a reçu le prix du leader de la meilleure fondation en matière d’éducation. Ce prix est décerné à cette organisation pour ses actions dans le social avec un accent particulier sur la construction et la réhabilitation d’infrastructures dans le secteur de l’éducation.

« Personnellement, je perçois ce prix, comme un encouragement à poursuivre l’immense chantier de développement entamé en Côte d’Ivoire et particulièrement dans la région du Tonkpi en permettant à nos enfants d’avoir accès à l’éducation », a-t-elle dit.

Elle a saisi l’occasion pour féliciter toute l’équipe de la fondation qui travaille avec abnégation en vue de contribuer à travers ses « modestes actions », au bien-être des populations dans la continuité de la politique de l’école obligatoire pour tous du président Alassane Ouattara.

« Cette distinction est une invitation à redoubler d’efforts et surtout être à l’écoute de nos parents et contribuer à leur offrir une condition de vie meilleure. Nous sommes plus que déterminés à poursuivre ce noble combat »; a- t- elle poursuivi.

La Fondation Ked a construit et mis à la disposition de l’État ivoirien plusieurs ouvrages socio- éducatifs entièrement équipés à Danané, dans l’Ouest du pays. Ce qui a permis à plus de 4000 écoliers d’avoir accès à l’éducation dans de meilleures conditions.

En plus des écoles déjà livrées, ce sont encore 15 écoles primaires publiques, trois cantines scolaires et deux logements pour le personnel enseignant qui sont en construction et qui devraient être livrés courant 2022.

Sénégal : pas encore de dénouement pour la crise scolaire

Le gouvernement et les syndicats d’enseignants ont convenu d’un délai maximum de quinze jours pour trouver une solution à la crise scolaire. Les acteurs de l’école publique sénégalaise ne sont pas encore sortis de l’auberge.

Après plusieurs semaines de grève des enseignants, le gouvernement et les syndicats d’enseignants se sont réunis, hier jeudi 3 février, pour apporter des réponses aux revendications des seconds portant principalement sur leur système de rémunération. Les deux parties sont tombées d’accord sur la mise en place d’une commission technique qui devra boucler ses travaux d’ici deux semaines.

Selon un communiqué du ministère de la Fonction publique, « les travaux de ladite commission devraient offrir aux deux parties, l’opportunité de confronter leurs propositions et contre-propositions pour parvenir à un consensus dynamique, qui sauverait notamment l’année scolaire en cours ».

Cette rencontre à huis clos a été tenue « conformément aux conclusions de la plénière du 7 janvier 2022, pour aborder la problématique du système de rémunération et celle du corps des administrateurs scolaires ». Elle a été organisée dans un contexte de perturbations dans le système éducatif, ayant notamment « accueilli des facilitateurs de la Société civile et du Haut conseil du dialogue social » comme recommandé par le président Macky Sall lors du dernier Conseil des ministres.

Depuis plusieurs semaines, les élèves de l’école publique sénégalaise ne font pas cours pratiquement. Certains enseignants observent un débrayage jusqu’à neuf heures avant de libérer les élèves. Ces derniers jours, ils étaient nombreux à descendre dans la rue pour réclamer la reprise des cours, la grève ayant trop duré à leur avis. Ils craignent une baisse de niveau en raison d’un quantum horaire insuffisant.

Une proposition « cosmétique »

Ce vendredi, plusieurs journaux ont titré sur la rencontre entre le gouvernement et les syndicats d’enseignants. Si le Témoin s’attend à « un dégel de la crise de l’école », Walf Quotidien note que l’Etat s’est présenté « sans armes » face aux enseignants, reprenant le responsable syndicaliste Saourou Sène.

Pour d’autres, interrogés par Le Quotidien, titrant sur un « premier examen raté », cette proposition est « juste cosmétique ». Selon le journal, des participants se sont étonnés que le gouvernement « soit venu sans rien de concret ». Pour eux, « le gouvernement de Macky Sall a montré que l’école n’est pas une priorité pour eux » parce qu’il « a laissé la situation pourrir pendant des semaines », soit après le septième plan d’actions.

Cependant, lors du Conseil des ministres du 2 février dernier, le chef de l’Etat dit avoir exhorté « le Gouvernement, les enseignants, les apprenants, les parents d’élèves et les autres composantes de la communauté éducative, à assurer, chacun en ce qui le concerne, leurs responsabilités spécifiques permettant, ensemble, de garantir la continuité des enseignements, le respect du quantum horaire, ainsi que les évaluations programmées, conformément au calendrier scolaire ».

Rappelant « toute l’importance qu’il accorde à la stabilité et à l’excellence du système éducatif national », Macky Sall a invité le gouvernement à communiquer au public, à travers un Mémorandum exhaustif, sur les acquis, réalisations et avancées sociales notables, accomplis ces dix dernières années en matière d’éducation et de formation, notamment en ce qui concerne la revalorisation de la fonction enseignante.

Le groupe Bolloré renforce son implication dans l’éducation

Depuis plusieurs décennies l’éducation est au cœur de l’engagement solidaire du groupe Bolloré.À travers son programme de solidarité « Earthtalent », Bolloré s’appuie sur son ancrage territorial pour soutenir des projets d’associations de proximité principalement dans les domaines de l’éducation, la formation professionnelle et l’entrepreneuriat.

Ainsi, en collaboration étroite avec ses équipes locales, le Groupe a ainsi apporté une aide financière à près de 70 projets éducatifs dans 18 pays.

Parmi ces pays, il y a l’Inde avec le projet Anandan qui permet chaque année à 500 enfants en situation de grande précarité de bénéficier d’un accès à un programme éducatif de qualité.

En Guinée Conakry, dix étudiants ont reçu une bourse académique leur permettant d’étudier à l’École Nationale des Arts et Métiers (ENAM).

S’agissant de la France, en partenariat avec la Cité Internationale Universitaire de Paris, plusieurs étudiants se sont vu attribuer une bourse et bénéficient également d’un accompagnement de la part des collaborateurs du Groupe Bolloré pour leur assurer un soutien moral, financier et professionnel.

« Earthtalent by Bolloré a été créé en 2010 avec l’objectif d’apporter une aide concrète aux populations locales dans divers domaines en particulier l’éducation, axe fort de notre programme. En coordonnant nos efforts avec les équipes locales, nous continuerons à remplir notre mission pour accompagner les jeunes dans la durée et leur donner les moyens de réussir par eux-mêmes », a déclaré Dorothée Van der Cruyssen, Directrice de l’Engagement Solidaire International et Mécénat du Groupe Bolloré citée par un communiqué de presse.

En 2021, la création du programme de bourses B’Excellence a permis de consolider les actions déjà initiées et de donner la possibilité aux étudiants ayant un parcours académique d’excellence de poursuivre leurs études.

Côte d’Ivoire: des étudiants instruits sur le rôle d’appui de la FAO à l’Etat

Le représentant de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) pour la Côte d’Ivoire, Samy Gaiji, a partagé mercredi dernier sa vision et le rôle d’appui de l’institution avec des étudiants, à Abidjan.

M. Samy Gaiji a échangé notamment avec les étudiants de l’Institut Universitaire d’Abidjan (IUA) sur le rôle d’appui de la FAO à la Côte d’Ivoire en réponse aux besoins prioritaires dans le domaine agricole. 

Quel est le mandat de la FAO ? Comment cette agence spécialisée des Nations Unies accompagne-t-elle le gouvernement ivoirien à résoudre les besoins prioritaires agricoles formulés dans le Cadre de programmation pays (CPP), telles étaient les questions abordées.   

En outre, le représentant de la FAO a indiqué comment l’organisation contribue-t-elle, à travers les projets qu’elle met en œuvre, à répondre aux défis auxquels fait face l’Etat sur la question de la souveraineté alimentaire et particulièrement sur les produits de grande consommation comme le riz et le tilapia.

Il avait à ses côtés une équipe d’experts de la représentation de la FAO en Côte d’Ivoire pour apporter les éléments de réponses à ces étudiants, inscrits en Master santé et Master étude de développement de l’Institut Universitaire d’Abidjan (IUA).

Cette séance d’échange sollicitée par les responsables de cette Université s’inscrit dans le cadre d’un séminaire portant sur la coordination des activités pour le développement et les organisations du Système des Nations Unies en Côte d’Ivoire. 

Elle a permis d’instruire les étudiants sur l’évolution de l’organisation des Nations Unies, le rôle et les missions des agences dont la FAO et leurs engagements en Côte d’Ivoire, dans le cadre de la récente réforme du Système des Nations Unies pour le Développement (SNUD).

Les représentants de l’institution ont présenté les domaines prioritaires du secteur agricole en Côte d’Ivoire formulés dans le Cadre de la programmation pays et pour lesquels la FAO apporte son appui.  

Le CPP se veut un document stratégique qui a pour but d’identifier les domaines de collaboration entre le gouvernement de Côte d’Ivoire et la FAO et qui définit la manière dont l’institution peut aider au mieux à réaliser les priorités nationales de développement agricole à moyen terme. 

Mme Anne Marie N’Da Kouassi, la chargée de programme, M. Pascal Cuny, chargé du projet Promire, et David Solano, chargé de la mobilisation des ressources et Dr Bonny Stéphane, responsable du volet nutrition ont partagé avec les étudiants, les différents projets mis en œuvre par la FAO en Côte d’Ivoire.

Dans une approche participative, plusieurs thématiques ont été développées avec un accent sur les projets mis en œuvre par la FAO. Ce sont, entre autres, la sécurité alimentaire, la nutrition, l’agroforesterie, le cacao durable et surtout la question de la souveraineté alimentaire. 

« La Côte d’Ivoire dépend fortement des importations de tilapia. Cette importation coûte à l’Etat environ 350 milliards de francs par an. Cette tendance est aussi observée au niveau du riz et d’autres filières », a fait savoir M. Samy Gaiji. 

Pourtant, fera-t-il observer, la Côte d’Ivoire bénéficie de nombreux atouts non négligeable qui devraient lui permettre d’être plutôt exportateur de ces produits. Pour la FAO, il s’agit d’apporter un appui technique et des conseils au gouvernement en vue d’inverser la tendance. 

« Nous pensons que cela est possible », a-t-il déclaré, rappelant qu’il y a quelques années, la Côte d’Ivoire importait du poulet, mais aujourd’hui, avec les efforts du gouvernement, la production nationale parvient à couvrir en majeur partie la demande intérieure. 

Selon lui, la transformation de l’économie agricole ivoirienne doit se faire sur le socle d’une production durable et répondant aux priorités nationales comme l’autosuffisance dans le secteur de l’aquaculture ou de la riziculture. 

« C’est un objectif atteignable et la Côte d’Ivoire dispose de nombreux atouts pour y parvenir », a insisté M. Samy Gaiji, le représentant de la FAO en Côte d’Ivoire.

Au terme de la rencontre, les étudiants de l’IUA ont été impressionnés par le travail remarquable de la FAO. Diane Carine Gnago, étudiante en Master 1 santé, a avoué ne pas savoir ce que la FAO mettait en œuvre comme projets en vue d’éradiquer la faim particulièrement dans son pays. 

« Cette conférence a été riche en enseignement pour moi et j’envisage plus tard faire carrière avec les Nations Unies », a ajouté Diane. 

Pour sa part, Yéo Kassoum, étudiant en Master 2 santé qui est par ailleurs membre d’une ONG exerçant dans le domaine agricole, ambitionne écrire des projets à soumettre à la FAO dans le cadre de l’autosuffisance de la Côte d’Ivoire en riz. 

« Notre pays a de nombreux atouts. Avec de la volonté, nous pourrons assurer notre indépendance alimentaire », a-t-il laissé entendre

Côte d’Ivoire: démarrage des ateliers thématiques des états généraux de l’éducation

Les commissions techniques des états généraux de l’éducation nationale et de l’alphabétisation, en Côte d’Ivoire, ont débuté mardi leurs travaux, dans des ateliers thématiques.

Ces ateliers thématiques interviennent à la suite des concertations citoyennes qui se sont déroulées dans les différentes régions et les Districts autonomes du pays avec l’ensemble des acteurs locaux du monde éducatif.

Les commissions thématiques sont installées par le ministère de l’Education nationale et de l’alphabétisation. Elles sont dirigées par des experts de divers domaines qui plancheront particulièrement sur sept thématiques.

Ces experts ont pour rôle de faire un toilettage conséquent de la politique éducative et du cadre légal, de l’inclusion, de la qualité des enseignements et des apprentissages, ainsi que la pertinence et l’efficacité interne et externe.

Ils réfléchiront également sur la société apprenante, la gouvernance et le dialogue social et feront des propositions sur la digitalisation du système éducatif, un vecteur fondamental pour former anticiper sur les défis de développement futurs.

Les travaux de cette première journée ont débuté avec la commission en charge de « la problématique de la digitalisation du système éducatif : enjeux et perspectives ».

Cette Commission est présidée par l’actuel directeur général de la Poste de Côte d’Ivoire, M. Isaac Gnangbo-Yao. Les participants ont examiné au cours de cette rencontre, les documents de référence qui devront servir de base de travail, de même que le mode opératoire et le canevas de rapportage.

Ils ont ensemble convenu de la nécessité de proposer des solutions qui permettront de faire évoluer les paradigmes et de dédramatiser l’utilisation du numérique, pour en faire une force au service du développement de la Côte d’Ivoire.

Les membres de la Commission ont insisté sur la nécessité de la consolidation et l’amélioration de l’existant en termes d’investissements dans le domaine du numérique, mais aussi de l’indispensable pertinence de la pérennisation et de la mise à échelle durable des bonnes pratiques.

Ces travaux devraient se dérouler sur un mois environ, afin de permettre aux commissions respectives de produire un travail potable qui sera reversé au Comité scientifique pour la consolidation finale, avant la remise officielle des résultats de ces états généraux au chef de l’Etat.

En attendant cette étape finale, le ministère offre toujours l’opportunité aux différentes corporations civiles de faire valoir leurs contributions à travers la production d’un livre blanc ou à tout citoyen, la possibilité de participer sur la plateforme digitale initiée à cet effet.

Les états généraux de l’éducation nationale et de l’alphabétisation se veulent inclusifs, afin de faire un large ratissage des préoccupations des populations et les adresser avec des solutions objectives et innovantes pour une offre éducative performante;

La Côte d’Ivoire veut porter la scolarité des filières techniques à plus de 15% d’ici 2025

Le gouvernement ivoirien envisage de porter la scolarité des filières d’enseignement technique et de formation professionnelle à plus de 15% d’ici 2025, face aux enjeux d’industrialisation de l’économie du pays. »Face aux enjeux d’industrialisation de notre économie, l’ambition du gouvernement, avec la création d’un ministère dédié, est de faire passer le taux de scolarité dans ce secteur à plus de 15% d’ici 2025″, a déclaré samedi le Premier ministre ivoirien, Patrick Achi qui s’exprimait, à l’occasion de l’inauguration du Centre de bureautique, de communication et de gestion (CBCG) de Bouaké, la métropole du centre ivoirien, devant des autorités administratives, politiques, coutumières et religieuses. 

Il a dit qu’après Bouaké, sont en cours d’achèvement ou d’équipement les collèges d’enseignement technique d’Issa, de Bouaflé et le Lycée professionnel hôtelier de Yamoussoukro, pour une valeur globale de près de 6 milliards FCFA, dont 80% sur financement du Fonds saoudien pour le développement. 

Les travaux au niveau du Lycée professionnel agroalimentaire et de maintenance industrielle de Yopougon, dans l’Ouest d’Abidjan, eux, sont financés par la France via le C2D, pour un investissement de plus de 11,5 milliards de F CFA.

A ce propos, le premier ministre a salué les enseignants et les élèves du Lycée Technique de Yopougon à travers le Huawei IdeaHub, une écran intelligente interactif « Smart Board » doté de plusieurs fonctionnalités de communication, surtout pour la formation à distance. 

Pour l’avenir, dira-t-il, « les travaux de construction de 19 établissements ont démarré dans l’ensemble du pays, pour un investissement de plus de 217 milliards FCFA ». La construction d’autres établissements est en négociation avec des partenaires techniques et financiers.

« Je salue particulièrement les responsables du Fond saoudien pour le développement, dont la contribution et l’engagement ont permis la bonne exécution du CBCG de Bouaké », a ajouté le chef du gouvernement ivoirien.  

Le géant chinois des technologies, Huawei a fait un don au CBCG de Bouaké d’un tableau numérique avec écran interactif de 65 Pouces et équipera une salle multimédia en matériels informatiques estimés à 17,5 millions FCFA ( 35 mille dollars).

« Notre politique ambitieuse permettra également, à travers des programmes spécifiques, de capter le stock des diplômés sans emplois, des déscolarisés ou non-scolarisés qui sont plein d’énergie, de volonté et de talents », a-t-il relevé.  

L’inauguration du CBCG de Bouaké « incarne parfaitement l’intérêt stratégique de l’éducation » du chef de l’Etat dont le projet de société « Côte d’Ivoire Solidaire » est fondé sur l’atteinte d’ici 2030 d’objectifs majeurs de progrès humains, a-t-il poursuivi.  

La vision de la Côte d’Ivoire est le renforcement du capital humain, des talents et la promotion de l’emploi, qui constitue un pilier majeur du progrès tout en assurant une éducation performante pour la jeunesse, lui permettant de maîtriser les savoirs fondamentaux tel le digital.

M. Achi a soutenu que l’enseignement technique, la formation professionnelle et l’apprentissage constituent un volet cardinal de cette stratégie; car ils correspondent à la stratégie de développement du pays, à la croissance de l’industrie et aux besoins en main d’œuvre des entreprises.

Etats généraux de l’éducation: lancement des travaux des commissions thématiques

Les travaux des commissions thématiques des états généraux de l’éducation et de l’alphabétisation en Côte d’Ivoire ont été lancés, vendredi à Abidjan, par le directeur de cabinet du ministère de l’Education nationale et de l’alphabétisation, Mamadou Binaté.

Cette étape des commissions thématiques a pour objectif d’analyser les cadres de référence du développement du secteur éducation/formation.

« Dès sa prise fonction à la tête du ministère de l’Education nationale et de l’alphabétisation, madame la ministre Mariatou Koné a voulu projeter l’école ivoirienne dans une nouvelle trajectoire adossée à la fois sur la consolidation des acquis et sur l’administration de remèdes nouveaux issus des consultations nationales », a rappelé le directeur de cabinet.

C’est dans ce cadre que le ministère de l’Education nationale et de l’alphabétisation a initié un dialogue ouvert sur l’école ivoirienne, dénommé les états généraux de l’éducation nationale et de l’alphabétisation (EGENA).  Il s’agit pour tous les acteurs et partenaires de s’accorder sur un diagnostic et de faire des recommandations en vue d’une école plus performante.

Les états généraux sont meublés de plusieurs étapes dont les commissions thématiques. Ces commissions prennent le relais après les concertations régionales et les concertations de districts qui ont été réalisées.

 « Nous sommes à l’étape des commissions thématiques dont l’objectif est d’analyser les cadres de référence du développement du secteur éducation/formation   à travers leurs différentes expressions (vision, dispositifs intentionnels, légaux et réglementaires, programmes et plans nationaux) » a expliqué M. Binaté.

Ces commissions thématiques devront également faire des recommandations au regard des évolutions du contexte national, des objectifs du Plan national de développement  (PND) et des engagements nationaux par rapport aux défis internationaux de l’éducation.

« Vous avez été choisis sur la base de vos expériences, expertises et maîtrises du système éducatif pour conduire les commissions thématiques », a souligné le directeur de cabinet en s’adressant aux présidents des sept commissions thématiques.

La séance de travail de ce jour après le lancement des travaux a eu pour objectif de présenter les termes de références des commissions thématiques et les modalités de l’organisation pratique des travaux.

Selon Biney John Francis, Commissaire général des états généraux de l’éducation nationale et de l’alphabétisation, chacune des sept commissions thématiques est constituée d’une trentaine de personnes. Les travaux en commission démarrent le lundi  17 janvier 2022.

La première commission planche sur la politique éducative et le cadre légal, tandis que la deuxième est consacrée à l’insertion, l’équité et à l’égalité dans la scolarisation.

La troisième commission réfléchit sur  la qualité des apprentissages et des enseignements. La thématique de la quatrième commission est relative à la société apprenante.

La cinquième commission travaille sur la gouvernance, la décentralisation et la déconcentration, quand la pertinence du système éducatif constitue la thématique de la sixième commission. Enfin, la septième commission est consacrée à la digitalisation du système éducatif.

Lancés le 19 juillet dernier par le Premier ministre Patrick Achi, les états généraux de l’éducation et de l’alphabétisation sont prévus pour durer six mois, à travers des consultations dans les 31 régions et 14 districts du pays.

Ils doivent contribuer à construire un pacte social durable en faveur d’une école ivoirienne centrée sur l’excellence, la réussite des élèves et l’appropriation des valeurs de la République. La Côte d’Ivoire est à son 5e « états généraux de l’éducation», après ceux de 1977, 1985, 1993 et 1994, rappelle-t-on.