Le RHDP avance «inéluctablement» vers sa «victoire en 2020 avec Ouattara», (Gon Coulibaly)

Le Premier ministre ivoirien, Amadou Gon Coulibaly, a affirmé dimanche à Korhogo dans l’extrême-nord du pays que la présidentielle ivoirienne de 2020 sera «inéluctablement» remportée par le Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP, coalition au pouvoir) avec le président Alassane Ouattara.M. Gon s’exprimait à la faveur du meeting de clôture du pré-congrès du RHDP dans la région du Poro ( extrême Nord) en prélude au congrès constitutif de ce groupement politique prévu le 26 janvier prochain à Abidjan.

« Nous sommes en train d’avancer inéluctablement vers cette victoire en 2020 avec le président Alassane Ouattara. Sachez que dans la longue marche que nous entamons maintenant jusqu’à notre victoire inéluctable en 2020, il y aura de la provocation, des mensonges, de la calomnie. Mais vous devez rester zen, n’ayez peur de rien», a conseillé M. Coulibaly aux militants du RHDP dont il est le président du directoire. 

De son avis, « il n’y a aucun événement nouveau qui peut surgir en Côte d’Ivoire et qui va empêcher la victoire du RHDP en 2020». Poursuivant le chef du gouvernement ivoirien porteur du message du Chef de l’Etat Alassane Ouattara à cette tribune, a dit sa foi en ce que le peuple ivoirien renouvellera  sa confiance au RHDP en 2020 eu égard aux succès enregistrés par le pays pendant la gouvernance de M. Ouattara.

 « Le bilan de 2015, c’est le bilan de 2020. Avec ces deux bilans additionnés, nous sommes assurés qu’autour du président Ouattara, nous allons aller en 2020 vers une victoire éclatante », s’est-il convaincu.

 « Lorsque vous allez sur les réseaux sociaux,  voyez tout ce qui peut être dit, mais n’ayez pas peurs. Soyez assurés que vous avez fait le bon choix. Dieu a toujours prôné le rassemblement et l’unité de de ses enfants. Dieu sera donc toujours derrière eux face à toutes les manœuvres, les intimidations, les calomnies auxquelles on pourra assister à partir de maintenant », a dit M. Coulibaly.

« Ça va à gauche, à droite, ça court dans tous les sens. Le président Ouattara est dans la vérité et il travaille tous les jours pour le bonheur du peuple ivoirien. 2020, c’est pour nous. Restez à l’écoute des mots d’ordre qui viendront », a conclu M. Coulibaly. 

Auparavant, après avoir harangué la foule rassemblée à la Place de l’indépendance de Korhogo, le Président du Comité d’organisation de ce congrès constitutif du RHDP, Adama Bictogo, a souligné que la « base du RHDP partira de Korhogo ». « Un jour nouveau se lève à Korhogo (…) La mobilisation de ce jour est l’expression du soutien d’une population à ses fils », a relevé M. Bictogo, par ailleurs chef de la délégation du RHDP, concluant que « la base du RHDP partira de Korhogo».

Le congrès constitutif du RHDP, la coalition au pouvoir présidée par le président ivoirien, Alassane Ouattara,  est prévu le 26 janvier prochain à Abidjan autour du thème, « Le RHDP, la force d’une Côte d’Ivoire rassemblée ».

Le climat politique est de plus en plus temps tendu dans le pays depuis plusieurs semaines entre le président ivoirien et ses ex-alliés, notamment le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI) qui s’est retiré du RHDP.

Le camp présidentiel ivoirien a maille à partir également avec les partisans du président du parlement ivoirien, Guillaume Kigbafori Soro à qui il est prêté à tort ou à raison l’intention de vouloir briguer la magistrature suprême du pays en 2020 sans attendre l’onction de M. Ouattara. D’un autre côté, le Front populaire ivoirien (FPI, opposition), le parti de Laurent Gbagbo s’organise lui-aussi en vue de cette élection présidentielle de 2020.

Législatives béninoises : lancement de l’obtention du quitus fiscal lancée

La Direction générale des impôts du Bénin a lancé l’obtention du quitus fiscal pour les candidats aux élections législatives du 28 avril 2019.Dans communiqué de presse dont APA a obtenu copie samedi, le directeur général des impôts invite tous les potentiels candidats aux élections qui ne disposent pas encore d’un Identifiant fiscal unique (IFU) à s’immatriculer directement en ligne à l’adresse ifu.impots.bj « pendant la période du 16 au 31 janvier 2019 ».

« Les pièces à annexer à la demande en ligne sont, entre autres, une copie de la carte d’identité nationale ou du passeport en cours de validité, une copie de l’acte de naissance, une attestation de résidence, une photo d’identité et un formulaire à remplir en ligne », précise le communiqué.

Le quitus fiscal est l’une des pièces exigées pour le dépôt de candidature à une élection en République du Bénin, selon le nouveau Code électoral adopté le 3 septembre 2018 en son article 249.

Sécurisation des élections de 2020: le DG de la police plaide pour un recrutement de 2249 policiers par an

Le Directeur général de police nationale Youssouf Kouyaté, a plaidé, jeudi à Abidjan, pour un renforcement de ses effectifs en prélude à la sécurisation des joutes électorales de 2020 avec un recrutement de 2249 policiers par an, conformément à la loi de programmation des forces de sécurité intérieur.Cette augmentation de l’effectif de la police fait partie des doléances du Directeur général de la police nationale, Youssouf Kouyaté,  face  aux « défis sécuritaires auxquels la police devrait faire face en 2020  et  à l’évolution des nouvelles formes de criminalités »

Ainsi, s’adressant au ministre de l’intérieur et de sécurité,  Youssouf Kouyaté a proposé « la réforme de la police nationale, le renforcement de la police nationale tel que prescrit par la loi de programmation des forces de sécurité intérieur 2019-2020, soit un recrutement de 2249 policiers par an, la poursuite des politiques de renforcement de capacité  des fonctionnaires et de la modernisation de l’administration   policière ».

« L’acquisition d’équipements de maintien de l’ordre  notamment les engins blindés et les moyens conventionnels de maintien de  l’ordre, la construction d’une école de police à Korhogo (nord ivoirien) sont également proposées par M. Kouyaté parmi ces défis.

Le Directeur général de la police s’est toutefois félicité des performances enregistrées par la police grâce au soutien de son ministre de tutelle, Sidiki Diakité.

 « La police nationale a conduit les multiples opérations dans le cadre de la lutte contre la criminalité transnationale organisée, les menaces terroristes, le phénomène des enfants en conflits avec la loi,  et les opérations Eperviers sur l’ensemble du territoire national », a présenté Youssouf Kouyaté qui a salué la promotion de 1250 policiers. 

La prochaine présidentielle prévue en 2020 suscite de nombreuses interrogations et cristallise une bonne partie de l’opinion nationale et internationale.

A ce propos, le chef de l’Etat ivoiriens Alassane Ouattara, s’est montré optimiste en déclarant lors d’une cérémonie de présentation de vœux   à l’occasion du nouvel an que ces « élections de 2020 se passeront bien », car, « il n’y aura rien ».

Bénin : le fichier électoral réceptionné avant les législatives

Le président du Conseil d’Orientation et de supervision de la liste électorale permanente informatisée (Cos-Lépi) a procédé, mercredi à Cotonou, à la remise officielle de la liste électorale qui va servir de fichier électoral pour les législatives du dimanche 20 avril 2019.Selon Janvier Yahouédéou, le président du Cos-Lépi, la remise du fichier électoral répond aux dispositions de la loi n°2013-06 du 25 novembre 2013 en son article 18.

« Ce nouveau fichier électoral est le produit des résultats de l’opération d’actualisation de la Liste électorale nationale permanente informatisée (Lépi). Au plan quantitatif, la Lépi extraite du fichier électoral national, nous amène à 5.037.785 électeurs contre 4.746.348 en 2016, un accroissement de 291.437 nouveaux électeurs », a-t-il précisé.

Emmanuel Tiando, président de la Commission électorale nationale autonome (Cena) s’est réjoui d’avoir réceptionné rapidement le fichier électoral, indispensable pour la bonne tenue des élections. Cette liste électorale peut permettre de dissiper les inquiétudes des citoyens quant à la bonne tenue et date des législatives de 2019.

Toutefois, « le Cos-Lépi sera saisi pour d’éventuelles insuffisances qui seraient notées dans le traitement du fichier » a-t-il rappelé avant d’inviter les acteurs politiques à s’engager résolument dans la préservation de la paix.

Sénégal: L’UE obtient une autorisation d’observation de la présidentielle

Sidiki Kaba, le ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur et Irène Mingasson, l’Ambassadeur, Chef de la délégation de l’Union européenne (UE) au Sénégal ont signé, lundi à Dakar, un arrangement administratif pour l’observation de l’élection présidentielle du 24 février 2019.« Nous attachons beaucoup d’importance à cette signature. Nous allons tout faire pour que la mission d’observation qui va se déployer pour la présidentielle du 24 février 2019 puisse travailler avec toutes les garanties de sécurité et de facilité administrative sur l’ensemble du territoire national », a déclaré Sidiki Kaba.

Le ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur a ajouté que le Sénégal a aussi « en vue d’organiser le déploiement d’une équipe d’observateurs du début à la fin du processus, y compris le traitement des plaintes et des recours électoraux et ce jusqu’à l’annonce des résultats officiels. C’est un gage de crédibilité et de transparence des élections parce qu’il doit en être ainsi dans notre pays ».

Pour sa part, Irène Mingasson, Ambassadeur, Chef de la délégation de l’Union européenne (UE) a informé que la structure « a décidé, sur demande du Sénégal, de mobiliser une fois encore une mission d’observation électorale dans ce pays », soulignant : « C’est un exercice que nous connaissons et qui vise à soutenir le dialogue et la coopération sur toutes les dimensions de ce processus si important pour la démocratie ».

La diplomate européenne a indiqué que cette « mission d’observation électorale sera dirigée par Elena Valenciano, une parlementaire européenne de nationalité espagnole. Sa première visite au Sénégal est prévue d’ici à la fin de ce mois ».

En outre, elle a souligné que « les missions d’observation électorale sont toujours composées d’un groupe d’experts (entre 8 et 10 membres). Ce sont des spécialistes des questions électorales. Les premiers d’entre eux vont arriver à Dakar demain après-midi (mardi) ».

Poursuivant, Irène Mingasson a renseigné qu’ « ils seront rejoints par des observateurs long et court termes qui, certes ont une expérience en la matière, mais seront plus appelés en qualité de témoins de ce scrutin ». Concluant son propos, elle a affirmé que « le Sénégal va permettre aux experts d’avoir un accès aussi complet que possible à tous les acteurs pertinents dans le processus électoral ».

Pour sa part, Sidiki Kaba, le ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur a promis que « les recommandations issues des observations de la mission de l’Union européenne seront examinées par le Sénégal ».

Lundi matin, le Conseil constitutionnel a rendue publique une liste provisoire de cinq candidats autorisés à participer à la présidentielle, recalant ainsi Karim Wade et Khalifa Sall.

Sénégal : le Conseil constitutionnel valide cinq candidatures à la présidentielle

Le Conseil constitutionnel a publié, lundi matin, la liste provisoire des candidats retenus pour la présidentielle du 24 février 2019.Il s’agit du président sortant, Macky Sall, du leader de Pastef, Ousmane Sonko, de Madické Niang, candidat de la coalition « Madické 2019 », d’Idrissa Seck, président de Rewmi et du professeur Issa Sall qui part sous la bannière du Parti du rassemblement et de l’unité (PUR). Les « Sept sages » ont  recalé Khalifa Sall et Karim Wade.

Au total, 27 candidats avaient déposé leurs dossiers de parrainage devant leur permettre de passer la première étape de la candidature à la présidentielle, mais le Conseil constitutionnel avait recalé les 20 pour manque de parrains.

Sept candidats affrontaient alors la deuxième étape de la candidature consistant à l’examen de leurs dossiers par le Conseil constitutionnel.

La loi sur le parrainage des candidats à la présidentielle votée en avril 2018 par l’Assemblée nationale du Sénégal dispose que pour qu’un candidat soit autorisé à briguer le suffrage des Sénégalais, il doit au préalable obtenir le parrainage d’au minimum 0,8% des électeurs (53.000 parrains), 1% au maximum (65.000 parrains) dans au moins sept régions (sur 14).

Élections en RDC : la Présidence à l’opposition, le Parlement à Kabila

Les résultats des élections présidentielle, législatives et provinciales du 23 décembre 2018 en République Démocratique du Congo (RDC) sont connus cette semaine, avec comme principale information : la présidentielle remportée par l’opposant Félix Tshisekedi et les législatives par le régime sortant du président Joseph Kabila.Le président de l’UDPS, Félix Tshisekedi, a été donné vainqueur de la présidentielle (38,57%) dans la nuit de mercredi à jeudi par la Commission électorale nationale indépendante (CENI), devant Martin Fayulu (34,7%), candidat de Lamuka (opposition commune) et Emmanuel Ramazani Shadary (23,8%), dauphin de Joseph Kabila, qui conduisait le Front commun pour le Congo (FCC).

Dès l’annonce des résultats, la victoire de Tshisekedi est remise en cause par Martin Fayulu et par la Commission épiscopale nationale du Congo (Cenco).

D’ailleurs, M. Fayulu a introduit samedi un recours devant la Cour constitutionnelle contre la victoire de Tshisekedi, ce dernier qui avait très vite rompu en novembre dernier avec la coalition née de l’accord dit de Genève (Suisse) qui instaurait un candidat commun de l’opposition.

Kabila garde le trône par le Parlement

La Chambre haute (Sénat) et la Chambre basse (Assemblée nationale) restent dans le giron du pouvoir sortant, selon les résultats rendus publics tard dans la nuit du 11 au 12 janvier par la CENI. Ces résultats donnent la majorité au Front commun pour le Congo (FCC), la coalition des partis proches à Joseph Kabila, avec près de 350 députés sur les 500 que compte l’Assemblée nationale congolaise.

En attendant, 15 autres députés seront élus en mars prochain à Beni, Butembo et Yumbi où ces élections ont été reportées pour cause de violences.

Crédité de 49 députés, le président provisoirement élu de la RDC, Felix Tshisekedi, aura donc du mal à mettre en œuvre son programme sans l’aval du FCC, car ce pays dispose d’un régime semi-présidentiel.

Du côté des 26  assemblées provinciales, le Front commun pour le Congo (FCC) a également raflé la mise, obtenant ainsi la possibilité d’élire des Gouverneurs de son choix.

S’agissant du Sénat, le FCC reste majoritaire car, ce sont les élus provinciaux qui vont élire les sénateurs qui, à leur tour, désigneront le président de la Chambre haute, la deuxième personnalité de l’Etat.

Des violences qui inquiètent

Dans ce contexte post-électoral, des violences ont éclaté à Kikwit, fief du candidat perdant à la présidentielle, Martin Fayulu. Le dernier bilan établi jeudi par la police nationale faisait état de huit morts dans des violences postélectorales, poussant le Gouvernement à décréter le couvre-feu à Kikwit.

RDC : les violences post-électorales font 4 morts

Deux policiers et deux civils ont été tués, jeudi à Kilwit, un fief de Martin Fayulu, lors d’une répression de la contestation des résultats donnant Félix Tshisekedi vainqueur de la présidentielle en République démocratique du Congo, a appris APA de source policière.La police locale de Kilwit, ville située dans l’ouest de la RDC, a confirmé l’information, affirmant que ces quatre victimes ont perdu la vie après une opération de sécurisation de l’ordre public.

Pour rappel, l’opposant Felix Tshisekedi a remporté l’élection présidentielle avec 38,57 des suffrages, devant Martin Fayulu (34,8%) et Emmanuel Ramazani Shadary (23,8%), selon la commission électorale nationale indépendante (Ceni). Les 18 autres candidats font des scores anecdotiques. Les résultats définitifs sont attendus au plus tard le 15 janvier 2019.

Ces résultats sont remis en cause par Martin Fayulu qui parle de « putsch électoral ». « Ces résultats n’ont rien à voir avec la vérité des urnes », a dit Fayulu,  demandant un nouveau décompte des voix province par province.

L’Eglise catholique de la République démocratique du Congo (RDC) conteste elle aussi les résultats publiés par le CENI. Elle avait déployé la plus grande mission d’observation électorale lors du scrutin du 30 décembre avec plus de 40.000 observateurs, alors que l’Eglise du Christ au Congo (ECC) revendique plus de 10.000 observateurs pendant la même période et pour la même opération électorale.

 

Sénégal : 5000 volontaires mobilisés pour le retrait des cartes d’électeurs

La société civile sénégalaise, en collaboration avec l’Ambassade des États-Unis a lancé, jeudi soir à Dakar, la campagne « Sama Baat » (ma voix, en langue wolof) dans le cadre du projet « Sunu Election » (notre élection, en langue wolof) avec comme objectif principal d’aider quelque 1,5 millions de citoyens à retirer leur carte d’électeur.Pour atteindre cet objectif, la Coalition des organisations de la société civile pour les élections (COSCE), en collaboration avec la Plateforme pour les élections, l’Union des magistrats et l’Ong 3D misent sur le déploiement de 5.000 relais sur l’ensemble du territoire national.

La mission de ces derniers consistera, d’après le directeur exécutif de l’Ong 3D, Moundiaye Cissé, « à faire le parrainage de l’électeur ». « Les relais ont la mission d’identifier chaque mois 150 électeurs et ont la charge de les accompagner à retirer leur carte », a indiqué M. Cissé.

Ainsi, chaque volontaire de la société civile, après avoir recueilli les informations fournies par le ministère de l’Intérieur sur l’état de retrait des cartes au niveau des commissions, se chargera dans son quartier, voire son village de sensibiliser ceux qui n’ont pas encore retiré leur carte à le faire « pour qu’au finish, on obtient une forte mobilisation le 24 février prochain », jour du premier tour de l’élection présidentielle 2019.

Saluant cette « formidable initiative qui est venue à son heure », le président de la Commission électorale nationale autonome (CENA), Doudou Ndir a invité les citoyens à aller s’inscrire sur les électorales pour pouvoir bénéficier de la carte d’électeur.

Il a, par ailleurs, annoncé la mise en place, à partir du 09 janvier 2019,  des commissions de distribution des cartes d’électeurs afin de résoudre les « problèmes de distribution » enregistrés dans certaines localités.

Le représentant du directeur général des élections, Mamadou Boacr Niang a, quant à lui, rassuré l’ambassadeur des Etats-Unis sur l’effectivité de la distribution des cartes d’électeurs, arguant qu’à ce jour « 97,2% des électeurs inscrits sur les listes électorales ont effectivement retiré leur carte d’électeur ».

RDC : les élections reportées au dimanche 30 décembre 2018

Les élections présidentielle et législatives nationales et provinciales initialement prévues en RD Congo pour le dimanche 23 décembre sont reportées une semaine plus tard et se dérouleront le dimanche 30 décembre 2018, a annoncé jeudi au cours d’une conférence de presse le président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI).Corneille Nangaa a justifié ce report par l’incendie à Kinshasa de l’un des principaux entrepôts de la centrale électorale au cours duquel la plupart des machines à voter devant servir dans la capitale ont été consumées. Il a indiqué que les machines à voter ramenées de l’intérieur du pays pour servir à Kinshasa n’étaient pas munies des bulletins de vote configurées par le fabricant de ces machines en Corée du Sud.

La commande de ces bulletins passée par la CENI ne pourra être honorée en totalité que le samedi 22 décembre dans la soirée, mettant ainsi la centrale électorale dans l’impossibilité de dispatcher tous ces bulletins avant le scrutin prévu le lendemain.

D’où la décision de décaler les élections d’une semaine car on ne peut les organiser en laissant de côté la ville de Kinshasa, a expliqué Corneille Nangaa qui a, par ailleurs, précisé que les autres dispositions du calendrier électoral sont maintenues notamment la fin de la campagne électorale prévue le vendredi 21 décembre 2018.

Législatives togolaises: début du dépouillement des bulletins de vote

Le dépouillement des bulletins de vote des législatives togolaises tenues, ce jeudi 20 décembre 2018, a déjà commencé dans plusieurs centres de vote de Lomé, a constaté APA.Plus de 3 millions d’électeurs étaient appelés au vote pour le compte des élections législatives pour élire, au total, 91 députés sur les 856 candidatures réceptionnées par la Commission électorale nationale indépendante (CENI).

Débuté dès 7h GMT, le scrutin a pris fin dans plusieurs centres visités par APA. À la mi-journée, le président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), Kodjona Kadanga, avait indiqué  que « tout se déroule normalement ».

« Les élections d’aujourd’hui constituent un coup pour rien. Les Togolais ont montré aujourd’hui qu’ils sont souverains », avait déclaré pour sa part la coordinatrice de l’opposition sur une radio locale, commentant la faible mobilisation des populations.

« Les Togolais ont préféré la guerre froide. Ils ont choisi de résister en restant chez eux. Le régime doit comprendre que le vote de ce jour est une erreur », avait-elle ajouté.

Selon la loi électorale, la CENI a six jours donner les résultats provisoires à valider par la Cour constitutionnelle dans huit jours au plus tard. 

 

Togo : la circulation interurbaine interdite le jour des législatives

Dans un communiqué publié mercredi, le ministre de la Sécurité et de la Protection civile, Yark Damehane a annoncé l’interdiction de la circulation interurbaine à tous les véhicules affectés au transport public et privé ce jeudi 20 décembre 2018, jour du vote pour les législatives.« La circulation interurbaine sera interdite pendant le scrutin à tous les véhicules affectés au transport public et privé », lit-on dans le communiqué dans lequel le ministre « compte sur la bonne compréhension et le civisme de tous pour l’application des présentes dispositions ».

Il exempte de ces dispositions « les véhicules utilitaires des services de santé et de secours d’urgence, de ceux des forces de défense et de sécurité, des véhicules des personnels diplomatiques et consulaires, des organisations internationales, des membres de la Commission électorale nationalité indépendante (CENI) et de ses démembrement ainsi que des observateurs et journalistes dument accrédités pour ces élections ».

Par ailleurs, indiquent la même source, « les débits de boisson, restaurants et autres lieux de jouissance seront fermées au public le jour du scrutin de 6h à 18h ».

Le corps électoral togolais est convoqué le jeudi 20 décembre 2018 pour les élections législatives. Boycottant ces joutes électorales, l’opposition radicale a appelé les populations à rester chez elles.

Bassam: recours du Pdci en vue de la reprise du scrutin pour 6 577 inscrits privés de vote

Les avocats du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci), ex-allié au pouvoir, ont saisi la Cour suprême en vue de la reprise du scrutin pour 6.577 inscrits privés de vote suite à des violences, dimanche, aux élections municipales partielles à Grand-Bassam, au Sud d’Abidjan, a dit mardi le secrétaire exécutif en chef du parti, Kakou Guikahué, face à la presse.Le Pdci a saisi la justice pour tous les impairs, a indiqué M.  Guikahué, affirmant qu’en proclamant les résultats, la CEI a exclu 6 577  inscrits des zones violentées. Et ce, en tenant compte de 35 474  inscrits des zones ayant eu accès au vote contre un collège électoral  initial de 42 051 personnes.   

Le candidat du  Pdci, Philippe Ezaley, le maire sortant, fait partie des 6 577 électeurs  inscrits qui n’ont pas été pris en compte dans les résultats définitifs  de la Commission électorale indépendante (CEI), institution en charge  de l’organisation des élections, a déploré M. Guikahué.

Le  secrétaire exécutif en chef du Pdci a fait observer que dans le centre  du Collège moderne où M. Ezaley a voté, les suffrages exprimés ont été  amputés après la destruction de bureaux de vote, soulignant que 15  bureaux de vote ont été émaillés d’incidents. 

«  Les résultats proclamés par la CEI sont partiels » étant entendu que  l’institution n’a pas considéré les bureaux de vote saccagés par les  loubards, notamment dans les fiefs de M. Ezaley, s’est insurgé M.  Guikahué, qui a laissé entendre que cela est «inacceptable ».

«  Je sais qu’on va recommencer les élections » dans les bureaux où les  urnes ont été cassées,  a-t-il dit, visiblement confiant, parce qu’ un  nombre aussi important de la commune de Grand-Bassam, première capitale  coloniale et patrimoine mondial de l’Unesco, ne peut être ignoré dans ce  scrutin. 

Les élections municipales partielles  ont été reprises dans six villes et dans deux régions, après une  invalidation des votes du 13 octobre 2018 par la Chambre administrative  de la Cour suprême. M. Guikahué a en outre déploré des violences à Divo  et Port-Bouet où le siège du Pdci a été attaqué.

Concernant  Divo (Sud-Ouest ivoirien) où le président de la jeunesse rurale du Pdci a  été agressé, le parti a porté plainte ainsi qu’ à Port-Bouet,  dans le  sud d’Abidjan, où le siège de l’ex-parti unique a été ciblé par des  loubards, a fait savoir M. Guikahué. 

Pour lui,  le scrutin à Grand-Bassam est entaché d’ « irrégularités » et ne  reflète pas la sincérité des votes.  « La logique veut qu’ on reprenne »  parce que sur 104 bureaux de vote, seulement 89 ont été pris en compte  portant vainqueur Jean-Louis Moulot, candidat du Rhdp (Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix), la coalition au  pouvoir. 

Elections locales partielles ivoiriennes: le RHDP rafle 50% des sièges

Le Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP), la coalition au pouvoir, a remporté les régionales et municipales partielles ivoiriennes de dimanche dernier dans trois communes sur six et une région sur deux où ces élections ont été reprises.Selon une note d’information de la Commission électorale indépendante (CEI, organe électoral en Côte d’Ivoire), transmise lundi soir à APA, le Parti démocratique de Côte d’Ivoire ( PDCI-RDA, ex-allié au pouvoir), lui a remporté  une commune sur les six où le scrutin a été repris et n’a gagné l’élection dans aucune des deux régions pour les régionales partielles.

Quant aux candidats indépendants, ils ont remporté deux communes  sur quatre pour les municipales et une région sur deux pour les régionales.

 Ainsi, ces résultats officiels de la CEI,  déclarent vainqueur le RHDP au terme du scrutin municipal partiel dans les communes de Rubino ( Kouassi Marie Virginie avec 53,27%), Booko ( Fofana Salif avec 49,27%) et Grand-Bassam ( Moulot Moïse Jean Louis Coffi avec 51,91%).

 Quant au PDCI, l’unique commune où il a été déclaré vainqueur est celui de Port-Bouët (Sud d’Abidjan) avec son candidat, Emmou Ackah Georges Sylvestre (62,55%).

Les candidats indépendants Doumbia Issouf et Samy Merhy ont respectivement été élus dans les communes Bingerville (Banlieue Est d’Abidjan) avec 53,53%  et Lakota (Sud-ouest) avec 55,37%.

S’agissant des régionales, le candidat indépendant Serey Doh Célestin a été élu à la tête de la région du Guémon avec 38,16% et le candidat RHDP, Zakpa Komenan Tchekoura Rolland a remporté l’élection dans la région du Lôh Djiboua avec 41,63%.

Les municipales et régionales couplées ivoiriennes du 13 octobre dernier avaient été invalidées dans six communes (Bingerville, Grand-Bassam, Port-Bouët, Rubino, Booko et Lakota) et deux régions (Lôh Djiboua et Guémon) du pays par la chambre administrative de la cour suprême à l’issue du contentieux électoral.

Au terme de ce scrutin du 13 octobre dernier, rappelle-t-on,  le RHDP avait obtenu 18 sièges, soit 60% des conseils régionaux tandis que le PDCI avait remporté 06 sièges, soit 20% des conseils régionaux.

 Les indépendants avaient remporté 03 sièges, soit 10%, le PDCI-RHDP avait récolté 02 sièges, soit 6,67% et le Front populaire ivoirien (FPI), avait gagné 01 siège, soit 3,33%.

 Pour les municipales, le RHDP avait remporté 92 communes, soit, 46% des conseillers municipaux, les indépendants avaient gagné 56 communes, soit 28% quand le PDCI avait remporté 50 communes, soit 25%. Le FPI gagnait pour sa part, 02 communes, soit 1%.

Bassam: Ezaley annonce un recours en vue de la reprise du vote dans 14 bureaux saccagés

Philippe Ezaley, maire sortant de Grand-Bassam, ville balnéaire au Sud-Est d’Abidjan, a annoncé lundi un recours en vue de la reprise du vote dans 14 bureaux saccagés et « amputés » au résultat de la Commission électorale indépendante (CEI) locale, à l’occasion des élections municipales partielles de dimanche.« En excluant donc le vote des urnes cassées ou saccagées », cela donne « une avance de près de 1 000 voix  (992 voix d’écart)» à son rival Jean-Louis Moulot, « ce qui fait de lui selon la CEI locale le vainqueur de ces élections », a dit M. Ezaley, lors d’une conférence de presse à Grand-Bassam.  

 Pour M. Ezaley, candidat du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci), ex-allié au pouvoir, la non-prise en compte des votants de ces 14 bureaux détruits et un autre marqué d’incidence, représentant 6 137 électeurs, « fausse les résultats » de la CEI locale donnant la victoire à M. Moulot.

« Je reconnais les résultats compilés qui étaient disponibles puisque c’est à partir de PV (procès-verbaux) sauf qu’il manque une partie de ces résultats dont les urnes ont été saccagées ou brûlées. Il manque les résultats des zones qui ont été exclues », a-t-il déclaré.

Il a fait savoir que ses avocats travaillent sur la question, indiquant s’être attaché les services d’un Cabinet d’avocats et d’huissiers qui a fait des constats. Et, sur la base de ces éléments, « les avocats introduiront nécessairement un recours » auprès de la Chambre administrative de la Cour suprême.

« Ceux dont les voix n’ont pas été comptabilisées, naturellement, il faut que ceux-ci puissent s’exprimer. C’est ça la démocratie, sinon on ne peut pas être maire d’une partie de la ville, parce que si on arrive à ce résultat, c’est-à-dire qu’on a exclu plus de 6.000 personnes inscrites dans ces zones », a-t-il estimé. 

Concernant la « partie a écartée, je constate que c’est près de 2 000 personnes qui ont voté (le 13 octobre) en ma faveur », a-t-il poursuivi.

Les bureaux de vote « ciblés » et « attaqués » par des loubards, dira-t-il, sont dans les centres où il a obtenu des scores confortables par rapport à son adversaire lors du scrutin du 13 octobre 2018, entre autre, au Collège moderne, où il a voté et son suffrage n’est pas pris en compte. 

M. Ezaley qui soutient avoir gagné l’élection du 13 octobre 2018 avec 915 voix d’avance au Collège moderne, 506 à Bassam 1 et 2, puis 187 voix d’écart au centre FDFP, assure remporter le scrutin,  si on prend aussi en compte l’un des bureaux du centre Petit Paris, entaché d’irrégularité. 

« Si on ne prend pas en compte Petit Paris, c’est 14 bureaux de vote qui ont été saccagés et qui représentent 6 137 inscrits. Au scrutin précédent, il y a 2 516 inscrits qui se sont exprimés et moi j’avais 1 608 d’avance », a -t-il précisé, ajoutant que « sur les 2 516 inscrits qui s’étaient exprimés j’ai eu 2 025 et 417 pour l’adversaire». 

Il a en outre dénoncé la « passivité » des forces de l’ordre présentes en grand nombre et qui n’ont pu empêcher le saccage dans 14 bureaux de vote. Plusieurs soldats avaient été déployés dimanche, jour du vote, dans la cité de Grand-Bassam, ville historique, déclarée patrimoine mondial de l’Unesco.

Le maire sortant a par ailleurs déploré l’agression de ses superviseurs, logés dans un hôtel, par des jeunes se réclamant du Rhdp (Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix), la coalition au pouvoir. Leurs véhicules ont été endommagés et leurs appareils confisqués avant d’être conduits à la police « pour motif qu’ils organisaient la fraude ».

Quelque 200 personnes ont manifesté lundi après-midi au quartier France, un fief de Ezaley, pour exiger la reprise des votes dans les bureaux où les urnes ont été cassées. Pendant ce temps, au centre-ville, les partisans de M. Moulot célébraient leur victoire.

La Chambre administrative de la Cour suprême a ordonné la reprise des élections du 13 octobre 2018 dans deux régions et six communes. A Grand-Bassam, la reprise est intervenue après un recours en annulation du maire sortant, Philippe Ezaley.

Scène de joie au QG de Moulot à l’issue des élections municipales partielles à Bassam

Des scènes de joie étaient observées dimanche nuit au quartier général de Jean-Louis Moulot, à Grand-Bassam, cité balnéaire située à 20 Km au Sud-Est d’Abidjan, à l’issue de l’élection municipale partielle.Par endroits de petits groupes s’exclamaient dès l’accueil de la nouvelle. Ezaley a été « plié », a déclaré un membre du staff de Jean-Louis Moulot, candidat du Rhdp (Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix), la coalition au pouvoir.

L’écart, dira-t-il, est important. Dans le camp de Philippe Ezaley, candidat du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci), un ex-allié au pouvoir, l’on dénonce des violences perpétrées par les membres de Jean-Louis Moulot.

M. Ezaley qui avait tenu un point de presse, peu après le scrutin, a dénoncé des destructions d’urnes, disant ne pas avoir tous les contours, mais ses avocats donneraient de plus amples informations sur cette question.

Durant la campagne pour la reprise du scrutin, M. Moulot, a assuré qu’il confirmera sa victoire lors du match retour. Confiant, en dépit de « quelques retards » observés à l’ouverture des bureaux de vote et des « tablettes défaillantes », il a renforcé l’appel aux Bassamois pour un vote massif. 

La Chambre administrative de la Cour suprême a ordonné la reprise des élections du 13 octobre 2018 dans deux régions et six communes. A Grand-Bassam, la reprise est intervenue après un recours en annulation du maire sortant, Philippe Ezaley.

Municipales partielles à Bassam: Ezaley, maire sortant, dénonce des destructions d’urnes

Philippe Ezaley, maire sortant de Grand-Bassam, cité balnéaire située à 20 Km au Sud-est d’Abidjan, a dénoncé dimanche des destructions d’urnes à l’occasion des élections municipales partielles, lors d’un point de presse à son domicile.Interrogé par la presse de savoir si des urnes ont été détruites, il a répondu « oui, puisqu’il y a des films, maintenant dans quelles condition ou dans quelles circonstances, je laisserai mes avocats faire le tour de cette question ». 

Il a toutefois assuré qu’ il reste toujours « confiant » car « on ne peut pas aller à une compétition tout en étant défaitiste ». M. Ezaley a par ailleurs dénoncé des violences exercées sur certains de ses superviseurs.

«  J’ai des superviseurs qui n’étaient pas à un site de vote, ils étaient en train de s’organiser pour voir comment ils pouvaient donc appuyer leurs amis dans les bureaux de vote et puis ils ont été pris à partie par des éléments se réclamant du camps adverse de manière violente », a-t-il rapporté.

Les véhicules de ses collaborateurs,  dira-t-il, « ont été endommagés », avant d’ajouter c’est «  un fait assez triste ».  Il a déploré que « ceux qui ont été attaqués se retrouvent aux mains de la police curieusement ».

« Quant à la population, je voudrais leur dire bravo,  félicitation pour l’acte civique, parce qu’on a senti une mobilisation importante ce jour, mais laissez-moi prendre le contour de cette affaire et vous revenir le moment venu, sur conseil des avocats », a-t-il poursuivi.   

M. Ezaley qui a avoué s’attendre à « la reprise des élections avec beaucoup d’espoirs que la démocratie se mette en place véritablement dans ces élections municipales à Grand-Bassam », a ostensiblement regretté cet épisode qui s’annonce. 

« Généralement je vote avant midi, mais pour cette fois-ci je me suis présenté un peu plus tard au bureau de vote (pour s’enquérir de la situation de l’électorat) parce qu’ il y a un certain nombre de choses qui a commencé à se passer », a-t-il poursuivi.  

Des urnes ont été cassées au Collège moderne de Bassam, un centre de 3.000 votants, où M. Ezaley a exercé son droit civique. Des urnes ont été aussi saccagées au centre du « FDFP » au quartier Mockey Ville , où des observateurs ont été molestés.      

Municipales partielles à Bassam: Ezaley dénonce quelques empêchements de vote

Philippe Ezaley, le maire sortant de Grand-Bassam, cité balnéaire située à 40 Km au Sud-est d’Abidjan, a dénoncé dimanche, après son vote, « beaucoup de problèmes » et des personnes « empêchées de voter » à l’occasion de l’élection municipale partielle.« Il y a beaucoup de problèmes par rapport aux électeurs, c’est des choses sur lesquels nous allons peut-être revenir. On nous a signalé quelques personnes qui sont empêchées de venir voter », a dit M. Ezaley, devant des journalistes.

Le maire sortant qui a accompli son droit de vote au Collège moderne de Bassam, aux environs de 12H40 GMT, s’est toutefois dit « confiant » pour le scrutin. Il a en outre dénoncé « un état de siège pratiquement de policiers et militaires dans certaines zones par rapport à d’autres ». 

Plusieurs patrouilles de forces de l’ordre étaient visibles dans la ville. Des blindés et des véhicules militaires ont été postés aux encablures des centres de vote pour prévenir tout trouble. Dans le centre où a voté M. Ezaley, des « loubards » ont été éjectés des lieux.

Des problèmes de fonctionnalité de tablettes ont été par ailleurs observés dans certains bureaux de vote. Ouverts à 8h, temps réglementaire, les bureaux de vote devraient fermer à 18h. Le calme le était observé.   

La Chambre administrative de la Cour suprême, chargée du contentieux électoral, a ordonné la reprise des élections du 13 octobre 2018 dans deux régions du pays et six communes dont Grand-Bassam. Et ce, suite à des soucis lors du vote.

Municipales à Bassam: Moulot relève des « retards » et des « tablettes défaillantes»

Jean-Louis Moulot, candidat du Rhdp (Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix), la coalition au pouvoir, a relevé dimanche « quelques retards » à l’ouverture des bureaux de vote et des « tablettes défaillantes » à l’occasion de l’élection municipale partielle.« Il y a simplement une satisfaction de voir ce scrutin se dérouler pour le moment dans le calme. On note cependant quelques retards à l’ouverture des bureaux de vote, et où j’ai exercé mon droit de vote par exemple a ouvert à 9h10 au lieu de 8h (GMT) », a dit M. Moulot après son vote. 

« On nous a rapporté également quelques lieux de vote où les tablettes sont défaillantes et nous avons saisi les autorités compétentes afin qu’il y soit remédié, sinon dans l’ensemble les choses se déroulent bien », a -t-il ajouté. 

En dépit de ces faits, il s’est dit « confiant » de ce que l’issue de ce vote consacrera la confirmation de sa « victoire » à l’instar du premier tour. Il a fait savoir que la Commission électorale indépendante (CEI) a rassuré avoir « mis à disposition un nombre suffisant de tablettes en réserve ».

« Nous insistons à chaque fois pour que les tablettes défaillantes soient remplacées pour limiter les risques de fraudes », a-t-il poursuivi, appelant les Bassamois à sortir pour exercer leur droit de vote afin de tourner définitivement la page d’une crise postélectorale qui leur a été a imposée. 

Assuré d’avoir « la majorité sur le terrain », M. Moulot veut simplement confirmer sa victoire à ce « match retour ». Proclamé vainqueur par la CEI après le vote du 13 octobre, la Chambre administrative de la Cour suprême a ordonné la reprise du scrutin après un recours du maire sortant, Philippe Ezaley. 

L’ouverture des bureaux de vote est prévue à 8h GMT selon le temps réglementaire. Le vote devrait s’achever à 18h. Pour les cas de retard la Commission électorale indépendante avise aux fins que les électeurs accomplissent leur droit de vote. 

 

Près de 8 500 soldats déployés pour la sécurisation des élections locales partielles ivoiriennes

Près de 8 500 éléments des forces de l’ordre ont été déployés pour la sécurisation des élections locales ivoiriennes, a indiqué dimanche à Grand-Bassam, ville située à 20 Km au Sud-Est d’Abidjan, le chef d’état-major des forces armées, le Général de corps d’armées Sékou Touré.Pour « l’ensemble des opérations » de sécurisation des élections régionales et municipales partielles « nous pouvons dire qu’au finish, nous sommes autour de 8 000 à 8 500 agents », a dit le Général de corps d’armée, Touré Sékou.

Il a souligné que 3 250 agents de la gendarmerie et 3 250 éléments de la police ont été mobilisés, avec un appui de « 600 à 700 » hommes pour les armées compte tenu de l’enjeu du scrutin, avant d’ajouter que l’effectif a été encore renforcé.  

Le dispositif est le même partout. Et ce, pour afficher une « présence  marquée » des forces de l’ordre, a dit le Chef d’Etat-major  des armées  Sékou Touré , après une visite de bureaux de vote à Port-Bouët, dans le  Sud d’Abidjan et à Grand-Bassam.

A Grand-Bassam, première capitale coloniale de la Côte d’Ivoire, Philippe Ezaley, le maire sortant, et Jean-Louis Moulot, candidat du Rhdp (Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix), s’affrontent pour les élections municipales partielles.

M. Ezaley a dénoncé « un état de siège pratiquement de policiers et militaires dans certaines zones par rapport à d’autres ». Plusieurs blindés et engins des forces de l’ordre sont perceptibles dans la ville dans le cadre de la sécurisation du vote.

 Quant à son rival, Jean-Louis Moulot, lui, affiche la sérénité. Il se dit « confiant » de « confirmer » sa victoire en dépit de « quelques retards » observés à l’ouverture des bureaux de vote et des « tablettes défaillantes ». Il est soutenu par Adjoumani Kouassi, porte-parole du Rhdp.  

Les élections locales partielles sont reprises dans deux régions du pays et six communes dont Grand-Bassam, patrimoine mondial de l’Unesco, et Port-Bouët, une cité balnéaire dans le Sud d’Abidjan.

RDC : 8000 machines à voter consumées dans l’incendie à la CENI

Huit mille des 10.368 machines à voter destinées à la ville de Kinshasa ont été consumées dans l’incendie survenu jeudi vers 2 heures du matin (3 heures TU) dans le principal entrepôt de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), selon le premier bilan livré par le président de cette institution, Corneille Nangaa.Outre ces machines à voter, des isoloirs, des kits de bureau, 800 motos, 15 véhicules et près de 9500 batteries externes sont également partis en fumée dans cet incendie qui prive 19 des 24 communes (arrondissements) de Kinshasa de leur matériel électoral, a-t-il précisé.

Sans minimiser la gravité de cette situation, le président de la CENI a indiqué que « des dispositions utiles sont prises (…) afin de garantir la poursuite sans faille du processus électoral » selon le calendrier initial.

Corneille Nangaa a expliqué que les matériels électoraux pour les 25 autres provinces sur les 26 que compte la RD Congo sont déjà déployés au niveau de différents territoires et villes à 97 %, les 3 % restants étant en voie de l’être.

Le vice-premier ministre en charge de l’Intérieur et de Sécurité, Henri Mova qui a effectué jeudi tôt le matin une visite sur le lieu du sinistre a estimé que cet incendie pourrait d’être d’origine criminelle étant donné que « feu a eu deux points de départ. Ce qui laisse à penser que la simultanéité a été voulue ».

Malgré cet incendie, il a confirmé, au nom du gouvernement congolais, la tenue des élections présidentielle et législatives nationales et provinciales le 23 décembre prochain.

Régionales dans le Guémon: le député Oula Privat annonce le retrait de sa candidature à l’élection du 16 décembre

Le député Oula Privat, Vice-président de l’Assemblée nationale, candidat à l’élection des conseillers régionaux du 16 décembre, a annoncé, jeudi, le retrait de sa candidature à ce scrutin dans la région du Guémon (Ouest ivoirien).«Aujourd’hui pour mettre un terme aux nombreuses dissensions qui  ont fait jour dès l’entame de la reprise du scrutin, dissensions  susceptibles de mettre à mal le climat social encore fragile comme le  démontrent les soubresauts qui y sont enregistrés encore, j’annonce le  retrait de ma candidature à l’élection régionale du 16 décembre 2018», a  déclaré à la presse, le député Oula Privat après quatre jours de  campagne.

Selon lui, cette «surprenante»  décision a été prise en toute «responsabilité» sans aucune pression ou  intervention « ni du Chef de l’État, ni du Premier ministre Amadou Gon  ni encore de la ministre Kandia Camara  comme tentent de le faire croire  maladroitement des personnes mal intentionnées. Ces personnalités sont  loin, très loin de cette histoire», a expliqué M.Oula.

«Ces  mêmes personnes ont des agendas autre que les intérêts des populations.  Ils ont passé un deal économique pour annexer les zones minières de la  région à leurs seuls profits (…)», a dénoncé le Vice-président de  l’Assemblée national qui n’envisage pas de « donner des consignes de  vote» à ses partisans auxquels il demande de « garder la foi».

Le poste de président du Conseil régional du Guémon est désormais  convoité par les candidats Doh Célestin dit Adjaro, Doh Simon et le  président sortant Méambly Évariste.

Municipales à Bingerville: le candidat Issouf Doumbia obtient des soutiens

Les responsables locaux de Bingerville du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI), du Front populaire ivoirien (FPI) et du Rassemblement des républicains (RDR) ont apporté, mercredi, leur soutien à Issouf Doumbia, candidat indépendant à l’élection municipale à reprendre le 16 décembre dans cette commune située à une quinzaine de km à l’Est d’Abidjan.Il s’agit de Djomo Hyacinthe, secrétaire de section du PDCI et membre du grand Conseil, Coulibaly Aramane, secrétaire départemental du RDR et de Nicaise Gballou, fédéral du parti de Laurent Gbagbo.  Avec eux, le candidat malheureux lors du scrutin du 13 octobre dernier, Akosso Benjamin ”roule” désormais pour le candidat indépendant Issouf Doumbia.

Tous ont exprimé leur soutien et celui des militants de leurs partis respectifs au candidat Doumbia « le meilleur cheval pour le développent de leur commune.

«Nous estimons que Issouf Doumbia a le meilleur profil. C’est pourquoi nous demandons à nos militants de lui accorder leurs suffrages le dimanche pour confirmer sa précédente victoire injustement annulée», a expliqué Hyacinthe Djomo lors d’une conférence de presse au quartier général du candidat en sa présence.

Ce qui a fait dire à son directeur de campagne, Germain Ayaké que « le candidat Issouf Doumbia va retrouver le siège municipal au soir du 16 décembre».

Par ailleurs, M. Ayaké a dénoncé « les dérives tribales de notre adversaire à court d’arguments pour mener sa campagne. Mais nous ne le suivrons dans la gadoue», a-t-il précisé démentant que « M. Doumbia a rallié au RHDP».

«Notre candidat est bel et bien indépendant. Rendre des visites de courtoisie aux autorités ne fait d’Issouf Doumbia un acheté. Et jusqu’à ce jour il est député indépendant à l’Assemblée nationale», a assené Germain Ayaké appelant « à faire le bon choix en votant la liste +Bingerville en Marche conduite par Issouf Doumbia pour confirmer sa victoire ».

RDC : 94 observateurs de la SADC pour les élections du 23 décembre

La Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) a lancé officiellement, lundi à Kinshasa, sa mission d’observation des élections du 23 décembre 2018 composée 94 membres en provenance de huit pays de cette organisation sous régionale, à savoir l’Afrique du Sud, l’Angola, le Botswana, le Mozambique, la Namibie, la Tanzanie, la Zambie et le Zimbabwe.Selon son chef, l’ancien juge zambien Ernest Linesi Sakala, la mission de la SADC arrivée à Kinshasa depuis le 4 décembre dernier, séjournera dans le pays jusqu’au 05 janvier 2019.

Pour sa part, la secrétaire exécutive de la SADC, Stergomena Lawrence Tax a indiqué qu’à la lumière de la mission de pré-évaluation de la SADC, « la RD Congo est prête pour les élections présidentielle et législatives nationales et provinciales prévues le 23 décembre 2018 ».

La mission d’observation de la SADC est la première à être déployée en RD Congo pour les scrutins du 23 décembre prochain.

On signale que le gouvernement congolais s’oppose, pour des raisons de souveraineté nationale, au déploiement pour ces élections d’observateurs européens ou américains, jugeant suffisants les 40.000 observateurs nationaux et ceux prévus par les organisations sous régionales, l’Union africaine et l’Organisation internationale de la Francophonie.

Le RHDP unifié est « un parti prématuré qui n’a pas d’avenir » (Jean-Louis Billon)

Le secrétaire exécutif, chargé de l’information, de la communication et de la propagande du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci, ex-allié au pouvoir), Jean-Louis Billon, a déclaré, dimanche soir, à Port-Bouët, cité balnéaire au Sud d’Abidjan, que le Rhdp unifié (Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix), la coalition au pouvoir, est « un parti prématuré qui n’a pas d’avenir ».M. Billon s’exprimait lors du lancement de la campagne du candidat du Pdci, Sylvestre Emmou, pour les municipales dans la commune de Port-Bouët, où la Chambre administrative de la Cour suprême a ordonné la reprise du scrutin. 

« Le RHDP reste un enfant prématuré, fragile. C’est un parti qui n’a pas d’avenir », a estimé l’ancien ministre ivoirien du Commerce dans un contexte marqué par l’annonce du Congrès constitutif de ce nouveau parti politique prévu le 26 janvier prochain, au stade Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan.  

Pour lui, cette coalition « s’effritera » avant l’échéance de 2020. Le secrétaire exécutif du PDCI-RDA en charge de l’information, de la communication et de la propagande, a réaffirmé le choix de son parti de présenter « un cadre compétent issu de ses rangs pour la prochaine présidentielle ».

« Le temps des sacrifices est terminé », a lancé M. Billon qui a appelé la population à confirmer le choix de Dr Sylvestre Emmou qui a été victime « d’un hold-up électoral ».

M. Emmou, candidat du Pdci, dont la formation s’est retirée du Rhdp, se présente comme « l’enfant de Port-Bouët ». Il a soutenu qu’il demeure le « bon choix » pour cette commune balnéaire qui abrite l’aéroport international Félix Houphouët-Boigny.

« Nous sommes suffisamment imprégnés des problèmes de la commune »,  a-t-il fait savoir, annonçant que  son « premier chantier à ouvrir, est celui de la cohésion sociale », devant des centaines de partisans et sympathisants, au terrain de Gonzague, un quartier populaire de la cité. 

La Commission Électorale Indépendante (CEI), dans l’impossibilité de compiler les résultats suite à des destructions de procès-verbaux par des vandales, avait  annulé l’élection des conseillers municipaux du 13 octobre 2018 dans la circonscription électorale de Port-Bouët.Dr Emmou Sylvestre fait face à plusieurs candidats dont celui du Rhdp, Siandou Fofana, ministre du Tourisme et des loisirs.

La campagne électorale pour la reprise des élections locales ivoiriennes, prévues le 16 décembre prochain, s’est ouverte samedi à 00 heure dans deux régions et six communes du pays où les dernières municipales et régionales couplées avaient été invalidées par la Chambre administrative de la Cour suprême.

Sont concernés par ces élections, les régions du Lôh-Djiboua (Divo, Centre-Ouest) et du Guémon (Duékoué, Ouest). Pour les municipales, il s’agit des communes de Grand-Bassam, Bingerville, Port-Bouët, Lakota, Rubino et Boko.

Mauritanie : l’opposition annonce un candidat unique à la présidentielle de 2019

Le président du Forum national pour la démocratie et l’unité (FNDU), Mohamed Ould Maouloud a déclaré que l’opposition mauritanienne présentera un candidat unique à l’élection présidentielle de 2019.Ould Maouloud a fait cette déclaration samedi à Nouakchott lors d’un colloque politique organisé par l’Organisation des jeunes de Tawassoul (islamistes) sous le thème : « perspectives du changement dans les échéances de 2019 ».

La présidentielle mauritanienne est prévue en juin prochain.

Le chef du FNDU, plus grand rassemblement d’opposants en Mauritanie, a indiqué que le peuple votera en faveur de l’opposition si le scrutin se déroule dans un processus démocratique, estimant que l’unité de l’opposition est l’une des auto-garanties de changement dans le pays.

Ould Maouloud a par ailleurs fait état de l’existence de plusieurs facteurs qui plaident en faveur de l,opposition. A ce propos, il a cité la hausse des prix des denrées alimentaires, la faillite des institutions nationales et le cumul des problèmes.

«Le régime actuel se fout totalement de la souffrance des citoyens. Il innove seulement dans le domaine de la création de problèmes qu’il est incapable de régler », a-t-il dit.

Reprise des municipales à Bassam: Ezaley assure « gagner » et rétablir sa victoire « volée »

Philippe Ezaley, le maire sortant de Grand-Bassam, cité balnéaire située à 25 Km au Sud-Est d’Abidjan, a assuré samedi « gagner » les élections municipales partielles du 16 décembre 2018 et rétablir sa victoire « volée », lors d’un meeting de lancement de sa campagne.« Nous avons gagné les élections du 13 octobre 2018  et nous avons été braqués dans nos résultats », a déclaré M. Ezaley,  ajoutant « on va gagner les élections du 16 décembre 2018 », devant des  centaines de personnes dont des chefs coutumiers, réunies au stade du  Petit marché de Grand-Bassam.

Ce meeting de  campagne a lieu parce que « vous avez voté ce samedi 13 octobre et puis  on a détourné vos voix », a-t-il lancé, expliquant que la clôture du  vote prévue à 18h (GMT) a été prolongée jusqu’à 20h, permettant le  bourrage d’urnes dans cinq lieux de vote au profit de son principal  rival, Jean-Louis Moulot. 

« A 20h, on arrête  et on fait le comptage, sur les 26 lieux de vote et 104 bureaux, jusqu’à  21h, 22h et 1h, on était à plus de 900 voix d’avance, on avait gagné  dans 20 lieux de vote », a-t-il relaté, se félicitant d’avoir gagné «  pour a première fois dans tous les villages Abouré et Nzima (ethnies  locales)». 

Le maire sortant qui revendique «  sur les 104 bureaux de vote 9.415 voix conte 8.234 voix » pour M.  Moulot, candidat du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (Rhdp, la coalition au pouvoir), a déploré s’être  retrouvé avec 8.000 voix et plus de 9.400 voix pour son adversaire,  dénonçant une « inversion des résultats ». 

Pour  lui, si la Chambre administrative de la Cour suprême, en charge des  élections a ordonné la reprise après son recours, alors son dossier est  fondé. « Si le juge qui a examiné les différents documents, a décidé qu’ on reprenne, c’est que j’ai raison (…) donc je n’avais pas de faux PV  (procès verbaux) », a-t-il poursuivi. 

Se  targuant d’avoir une liste « mieux structurée », Georges Philippe  Ezaley, candidat du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci, ex-allié  au pouvoir), a laissé entendre qu’ il n’y a pas de distinction au niveau  de son staff, car tous les partis et la société civile y sont  représentés. 

En réplique à Mamadou Touré,  porte-parole adjoint du Rhdp unifié, qui insinuait qu’il était  impossible du point de vue mathématique et statistique que le maire  sortant gagne ce scrutin, eu égard au soutien que lui a apporté la  coalition au pouvoir en 2013, M. Ezaley a répondu que cela « n’est pas  vrai ». 

M. Ezaley, qui de façon ironique,  a  d’ailleurs relaté avoir eu un parcours brillant en mathématiques,   depuis son BAC E, a soutenu qu’il est un cadre influent dans la  localité et a fait basculer des joutes électorales au profit de certains  candidats. Selon lui, « on lui a expliqué des choses qui ne tiennent  pas la route ».

En tête de peloton d’une  délégation du Pdci commise par Henri Konan Bédié, le président du parti,  Allah Kouadio Rémi, qui avait à ses côtés Ezan Akele, Jean-Paul Ametie,  nouveau maire élu de Bonoua (Sud-est), a apporté le soutien de la  famille politique et de son leader à M. Ezaley. 

«  Le président Bédié vous dit encore merci pour le combat que vous avez  mené.  Oui, le maire sortant du Pdci a eu suffisamment de voix et de  suffrages pour distancer ses adversaires  (…) c’est lui qui a eu le plus  de voix et les PV en sa possession le prouvent», a-t-il renchéri. 

Le  camp de M. Ezaley avait manifesté son mécontentement à la suite de la  proclamation des résultats donnant vainqueur Jean-Louis Moulot.  Interpellé, Adama Kamagaté, directeur de campagne de M. Ezaley a été  déféré à la Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan (MACA), où il  reste encore détenu en dépit d’une demande de liberté provisoire.

La  campagne pour les élections locales partielles a  débuté le samedi 8  décembre et devrait s’achever le 14 décembre 2018, avant le scrutin  prévu le 16 décembre. M. Ezaley, qui envisage de faire du porte-à-porte,  annonce son meeting de clôture le jeudi prochain.  La ville de Grand-Bassam a été déclarée patrimoine mondial de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et  la culture est une institution spécialisée de l’Organisation des Nations  unies (Unesco). 

Municipales à Bassam: Moulot appelle les électeurs à « confirmer » sa victoire au match retour

Jean-Louis Moulot, tête de liste du Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (Rhdp, coalition au pouvoir), pour l’élection des conseillers municipaux à Grand-Bassam (25 Km au Sud-Est d’Abidjan), a appelé samedi les électeurs à « confirmer » sa victoire, à l’occasion de la reprise du scrutin le 16 décembre prochain.M. Moulot qui s’exprimait lors d’un meeting de lancement de campagne, à Moossou, un quartier de la cité, à la faveur de la reprise des élections municipales à Brand-Bassam, a affiché sa détermination à conforter sa majorité électorale face au maire sortant, Philippe Ezaley, son principal rival.

« Il s’agit de confirmer la victoire que vous population de Grand-Bassam, vous nous avez déjà donnée. Cette élection est une élection pour la confirmation, pour dire que vous n’acceptez pas qu’on bafoue le choix que vous avez fait, qu’on dise que vous êtes des tricheurs ou des menteurs », a dit M. Moulot.

Devant des centaines de personnes, ce jeune cadre de Grand-Bassam, a reçu la bénédiction du roi de Moossou, Nanan Kanga Assoumou. Dans son projet de société, il prévoit apporter une transformation structurelle de cette cité historique, déclarée patrimoine mondial de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture est une institution spécialisée de l’Organisation des Nations unies (Unesco).

« Le match aller, on a gagné 1-0, mais comme les gens sont têtus, on va leur envoyer un message plus clair cette fois-ci. Ce match retour sera 3-0, sans débat, sans discussions (…) et sans ambages pour qu’il n’ait pas de doute », a-t-il lancé.

M. Moulot a ironisé qu’il s’agit, en outre, de montrer au travers des urnes que leur principal adversaire représente « qu’une poignée d’individus qui sont 20 ou 30 (personnes) qui font beaucoup de bruits pour faire croire à Abidjan qu’ ils ont la majorité ici à Bassam ».

« On a gagné le match aller et certains sont allés pleurer à Abidjan, on les a vu pleurnicher sur les réseaux sociaux pour refuser leur défaite. Ils ont tellement pleuré que les juges ont eu pitié et ont dit, on vous donne un match retour », a-t-il ajouté.

Il a assuré que ce match retour, son équipe « l’aborde avec sérénité » tout en comptant sur la population, rapportant avoir eu beaucoup d’appels de parents et d’amis après l’annulation du scrutin par la Chambre administrative de la Cour suprême, en charge du contentieux électoral. 

M. Moulot a promis par ailleurs une « victoire écrasante ». Selon lui, ce vote a permis de voir le visage des uns et des autres à Grand-Bassam. Il a appelé à ne pas voir une quelconque délégation au quartier France, un fief de M. Ezaley, « apporter quelque soutien à quelqu’un qui a perdu ».

« Cette élection n’est pas pour la politique, c’est une élection pour le développement », a soutenu Jean-Louis Moulot, rapportant avoir déjà initié par le biais du ministère de la Promotion de la jeunesse et de l’emploi, le financement de centaines de projets jeunes. Et ce, dans la discrétion. 

Le candidat du Rhdp avait à ses côtés quelques membres du gouvernement. Kobenan Adjoumani, porte-parole principal de la coalition au pouvoir, a pour sa part annoncé qu’il allait poser ses valises à Grand-Bassam aux fins de « sillonner les quartiers pour confirmer la victoire »  de M. Moulot.

Était également présents à ce meeting de lancement de la campagne pour les élections municipales partielles de Grand-Bassam, Mamadou Touré, porte-parole adjoint du Rhdp et M. Aka Aouélé, ministre de la Santé et de l’hygiène publique.

La Cour suprême a ordonné la reprise du scrutin à Grand-Bassam à la suite d’un recours de M. Ezaley, candidat du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci, ex-allié au pouvoir) qui dénonçait une fraude. La campagne entamée ce samedi s’achève le 14 décembre, avant le vote prévu le 16 décembre 2018.

Ouverture de la campagne électorale pour la reprise des élections dans 2 régions et 6 communes ivoiriennes

La campagne électorale pour la reprise des élections locales ivoiriennes, prévues le 16 décembre prochain, s’est ouverte samedi à 00 heure dans deux régions et six communes du pays où les dernières municipales et régionales couplées avaient été invalidées par la Chambre administrative de la Cour suprême.Le calendrier de ces élections a été fixé par le gouvernement ivoirien sur proposition de la Commission électorale indépendante (CEI).  Les deux régions concernées pour les régionales sont celles du Lôh-Djiboua (Divo, Centre-Ouest) et du Guémon (Duékoué, Ouest) et pour les municipales, il s’agit des communes de Grand-Bassam, Bingerville, Port-Bouët, Lakota, Rubino et Boko.

Cette campagne électorale pour ce scrutin couplé  devra s’achever le vendredi 14 décembre prochain à 24h. Le scrutin proprement dit, sera ouvert le 16 décembre prochain de  08h à 18h (heure locale et GMT).

Les municipales et régionales ivoiriennes se sont déroulées le 13 octobre dernier sur l’ensemble du territoire. A l’issue du contentieux électoral, la Chambre administrative de la Cour suprême qui statué sur une centaine de plaintes , a finalement invalidé ce scrutin couplé dans deux régions et six communes du pays.

Ouverture à Abidjan du 5è Forum des organes de gestion des élections en Afrique

Le 5è Forum annuel des organes de gestion des élections de l’Union africaine (UA), s’est ouvert vendredi à Abidjan, autour de l’intégrité des élections sur le continent, où devraient se tenir d’ici à fin 2019, plus d’une vingtaine joutes électorales.Les travaux des assises qui devront se dérouler sur deux jours, ont  été ouverts par le vice-président ivoirien, Daniel Kablan Duncan, en  présence de Minata Samaté, Commissaire aux affaires politiques de l’UA,  représentant le président de l’institution et des représentants  d’organes de gestion des élections.

Au cours de  cette rencontre d’Abidjan, les participants examineront la question du  déficit d’intégrité des élections et son impact sur la démocratisation  en Afrique. M. Duncan qui a apporté le soutient institutionnel de l’Etat  ivoirien, a salué ce cadre d’échanges entre les organismes de gestion  des élections. 

Selon lui, il est important  pour les pays africains de promouvoir la  bonne gestion des systèmes  électoraux au niveau de l’agenda des États.  Car, « sans stabilité  politique, sans élection apaisée et sans  sécurité, il n’y a pas de paix  possible » voire impossible d’envisager  les perspectives de  développement durable.

« Bien de crises dans  nos États tirent leur source ou leur prétexte, directement ou  indirectement des questions liées à la conduite des opérations  électorales », a fait observer M. Duncan, ajoutant « il est temps que  les élections en Afrique cessent de rimer avec tension, violences et  morts d’hommes ».  

Mme Samaté a appelé à la  gestion de processus électoraux « conformes  aux principes d’intégrité  électorale » afin de garantir la protection  des valeurs démocratiques  dans les différents pays. Et ce, à travers  des cadres juridiques qui  augurent une confiance au peuple dans les  institutions électorales. 

 «  L’intégrité est la clé de la crédibilité de tout processus électoral  et  de la légitimité des résultats de ces élections (…). Pour garantir   cette intégrité, les responsables électoraux doivent jouir d’une   indépendance reconnue par tous les acteurs », a-t-elle poursuivi.

 

 

En  2018, quelque 12 élections législatives et présidentielles ont été déjà  organisées. A cela devront s’ajouter durant le mois de décembre  trois  élections, notamment la présidentielle à Madagascar pour le deuxième tour  du scrutin le 19 décembre, les législatives au Togo le 20 décembre et le présidentielle en RDC le 23  décembre.

Pour l’année 2019, 21 élections sont  annoncées sur l’ensemble du contient africain, avec un premier trimestre  très chargé. Il est prévu notamment l’élection présidentielle dans la  République fédérale du Nigéria, au Sénégal puis les parlementaires au  Bénin et au Botswana.

Le mandat de l’UA exige  ente autres, selon Mme Samaté, que l’organisation continentale  accompagne ces processus électoraux. Toutefois, l’institution  s’emploiera à appuyer ceux qui font la demande grâce à une méthodologie  qui prend en compte le déploiement des missions d’évaluation  pré-électoral.

Ce dispositif vise à apprécier  le niveau de préparation des élections dans les différents pays. En  plus, l’UA favorise le déploiement de mission politique présidée par son  président en vue d’engager un dialogue permanent dans le cadre de la  diplomatie préventive pour s’assurer de processus électoraux pacifiques,  a-t-elle fait savoir. 

L’organisation prévoit  en outre des observateurs à court et long terme qui facilitent le suivi  et l’analyse des processus électoraux, a-t-elle poursuivi, indiquant que  l’UA implémente un système de suivi post-électoral pour garantir une  paix durable après les joutes électorales.