Abobo: «Ma candidature» est celle «de la révolte» (Tehfour Koné)

Le candidat indépendant aux élections municipales d’Abobo (Nord d’Abidjan), Tehfour Koné a soutenu, samedi soir, que sa candidature sonne comme celle de la révolte et de la rupture avec l’ancienne politique.Cet enseignant  de formation  qui met en avant sa proximité avec la population de cette commune indique dans un entretien à APA entre deux rencontres de campagne, que  sa candidature est  celle «de la  révolte, de la rupture avec la mise  en œuvre de l’ancienne  politique ».

 Tehfour Koné, proche du Président du parlement ivoirien Guillaume Soro estime que la politique doit se baser  sur quatre principes à savoir, la gouvernance avec la proximité, la  responsabilité,  la transparence, la participation citoyenne.

« Les populations d’Abobo attentent d’être considérées », lâche-t-il. De son constat,  « les hôpitaux communautaires existent, mais le plateau n’est pas à la hauteur  des populations. Abobo est une commune marginalisée, où la pauvreté va finir par transformer les enfants de la communauté en microbes (enfants délinquants) ».

 « C’est aberrant, pas  admissible d’attendre qu’il ait une élection pour s’intéresser aux populations qu’on appelle pauvres, qu’on disparaisse pour réapparaître  cinq ans après », fustige l’enfant d’Abobo qui défie plusieurs autres candidats parmi lesquels  le ministre ivoirien en charge de la défense Hamed Bakayoko.

La campagne électorale pour les élections municipales et régionales ivoiriennes du 13 octobre prochain a débuté vendredi à minuit et devrait s’achever le 11 octobre à minuit. Quelque 88 listes de candidatures sont en lice pour les régionales et 684 listes pour les municipales.

 Quelque 6.498.215 électeurs sont appelés aux urnes pour ces élections qui se dérouleront dans 10.464 lieux de vote, soit 20.219 bureaux de vote. Ces élections locales auront lieu dans 31 circonscriptions pour les régionales et dans 201 pour les municipales.

Le candidat du RHDP promet de donner à Abobo « sa part» de la croissance économique

Le candidat du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et pour la paix (RHDP, coalition au pouvoir) aux élections municipales du 13 octobre prochain à Abobo, Hamed Bakayoko, a promis samedi de donner aux populations de cette commune populaire au Nord d’Abidjan, leur « part» de la croissance économique ivoirienne.M. Bakayoko a fait cette promesse à Abobo lors d’un meeting de lancement de la campagne des candidats RHDP des communes d’Abobo, Anyama et Adjamé ( Nord et Centre d’Abidjan) présidé par le premier ministre ivoirien, Amadou Gon Coulibaly et en présence de  la grande chancelière, Henriette Diabaté et de plusieurs membres du gouvernement.

« Le président Alassane Ouattara m’a demandé de venir me mettre à votre disposition pour vous servir. C’est votre moment qui est arrivé. C’est le temps pour Abobo d’avoir sa part de la croissance économique », a promis le candidat Hamed Bakayoko dans un discours devant une foule de partisans  du camp présidentiel en liesse.

 La Côte d’Ivoire a enregistré un taux de croissance moyen annuel de 9% sur la période 2012-2016. La Banque africaine de développement ( BAD), annonce une croissance du Produit intérieur brut (PIB) réel de 8% en Côte d’Ivoire en 2018. « Je suis venu être avec vous pour vous aider, pour vous épauler, pour  vous écouter et pour me mettre à votre service », a ajouté M. Bakayoko soulignant qu’Abobo fait face à de nombreux défis.

 « On va se battre pour transformer Abobo. Je suis venu avec une feuille de route et ma première mission sera d’accélérer la mise en œuvre du plan d’urgence ADO (Alassane Dramane Ouattara) pour Abobo», a-t-il par ailleurs, fait savoir annonçant dans la foulée,  la construction de plusieurs infrastructures.

Au nombre de celles-ci, Hamed Bakayoko qui est également ministre d’État, ministre de la défense, a, entre autres, cité la construction à Abobo d’une grande académie de sport d’élite et la création d’un grand village des arts et de la culture.

M. Bakayoko qui dit « sentir le challenge de transformer Abobo », a  appelé avec insistance à la cohésion et au rassemblement pour booster le développement de cette commune modeste de près de deux millions d’habitants. « On ne veut plus de guerre en Côte d’Ivoire à cause des égoïstes », a-t-il conclu.

Après lui, le chef du gouvernement, Amadou Gon Coulibaly, émissaire du président Alassane Ouattara à cette rencontre, a déclaré que « Hamed Bakayoko est venu vous apporter le bonheur grâce au président Ouattara ».

 Poursuivant, il a expliqué que le choix de M. Bakayoko par le président ivoirien pour conduire aux destinées d’Abobo n’est pas fortuit. « C’est un enfant béni qu’il vous envoie. Attrapez-le comme un œuf », a-t-il conseillé, exhortant les Abobolais à participer massivement à ces élections en choisissant le candidat Bakayoko. 

La campagne électorale pour les élections municipales et régionales ivoiriennes du 13 octobre prochain a débuté vendredi à minuit et devrait s’achever le 11 octobre à minuit. 88 listes de candidatures sont en lice pour les régionales et 684 listes pour les municipales.

 Quelque 6.498.215 électeurs sont appelés aux urnes pour ces élections qui se dérouleront dans 10.464 lieux de vote, soit, 20.219 bureaux de vote. Ces élections locales auront lieu dans 31 circonscriptions pour les régionales et dans 201 pour les municipales.

Municipales 2018: « Kafana est en mission pour Alassane Ouattara à Yopougon » (Amadou Gon)

Le Premier ministre Amadou Gon Coulibaly a estimé, samedi, au lancement de la campagne municipale du maire sortant de Yopougon (Ouest d’Abidjan), Gilbert Koné Kafana, candidat de la mouvance présidentielle que celui est « en mission pour le chef de l’Etat Alassane Ouattara » dans cette commune. « Je vous demande de créer une union autour du maire Kafana dont  le bilan éloquent plaide largement en sa faveur (…). Il est en mission  à Yopougon pour le chef de l’Etat, Alassane Ouattara» a dit M.  Coulibaly aux nombreux militants du Rassemblement des houphouétistes  pour la démocratie et la paix (RHDP), mouvance présidentielle qui porte  la candidature de Gilbert Koné Kafana.

Pour le  Premier ministre Amadou Gon, les populations de Yopougon et le maire  Kafana doivent  « corps », car  « son ambition pour Yopougon est celle  du président de la République qui nourrit de grands projets de  développement pour votre cité », a-t-il expliqué.

 «  La victoire du RHDP à ces élections ramènera ceux qui sont partis de  cette grande famille des enfants du père fondateur, Félix  Houphouët-Boigny. Ils auront compris que la stabilité du pays est ici » a  souligné Amadou Gon Coulibaly. 

Outre la liste  RHDP conduite par Gilbert Koné Kafana, sept autres listes sont en  complétion dont celle du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI)  conduite Zoé Daouda Coulibaly. 

Côte d’Ivoire: ouverture de la campagne électorale pour les municipales et régionales

La campagne électorale pour les élections municipales et régionales ivoiriennes du 13 octobre prochain est officiellement ouverte depuis ce vendredi à minuit pour deux semaines sur l’ensemble du territoire national ivoirien afin de permettre aux candidats de convaincre les électeurs.A la faveur de cette ouverture de la campagne, le Président de la Commission électorale indépendante (Cei), Youssouf Bakayoko  a appelé les ivoiriens à unir leurs forces pour «  franchir sans heurts, dans la paix, la solidarité et l’esprit civique », ces prochaines élections locales.

« Nous avons, tous ensemble, l’impérieux devoir d’organiser des élections équitables, transparentes, fiables et crédibles,  dans un environnement apaisé », a exhorté le président de la Commission en charge de l’organisation des élections  ivoiriennes dans une déclaration transmise à APA.

Pour Youssouf Bakayoko, la tenue des élections couplées régionales et municipales, le 13 octobre prochain, constitue « un test  grandeur nature, pour confirmer cette assertion et démontrer à la face du monde que notre pays est définitivement et durablement engagé sur la voie de la normalité institutionnelle, de la cohésion sociale et de la paix ».

« Nous avons, tous ensemble, l’impérieux devoir d’organiser des élections équitables, transparentes, fiables et crédibles,  dans un environnement apaisé »,  a- t-il insisté, rappelant que les précédentes élections, en 2015 et en 2016 se sont  déroulées « sans incidents notables ».

Par ailleurs, le Président de la Cei a rassuré que son institution « continuera encore une fois à demeurer dans son rôle d’arbitre juste et impartial, et que les résultats qui seront proclamés à l’issue du scrutin du 13 octobre, seront à tous égards, conformes au verdict des urnes ».

Quelque 30.000 soldats (policiers, gendarmes et militaires) seront déployés sur l’ensemble du territoire national pour la sécurisation de ces élections locales qui auront lieu dans 31 circonscriptions pour les élections des conseillers régionaux et dans 201 circonscriptions pour celles des conseillers municipaux.

Ce sont 88 listes de candidatures qui sont en lice pour les régionales et 684 listes pour les municipales. Quelque 6.498.215 électeurs sont appelés aux urnes pour ces élections qui se dérouleront dans 10.464 lieux de vote, représentant 20.219 bureaux de vote.  La campagne électorale s’achèvera le 11 octobre prochain à minuit.

La justice ivoirienne « refuse de se prononcer sur l’usage » du logo du Pdci par le Rhdp (avocat)

La justice ivoirienne « refuse de se prononcer sur la demande du Pdci (Parti démocratique de Côte d’Ivoire) d’interdire l’usage de son logo par le Rhdp (Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix)», la coalition au pouvoir, dans le cadre des élections locales, a dit jeudi Me Émile Suy Bi, l’un des avocats du parti.« Aujourd’hui, nous dénonçons un déni de justice, c’est-à-dire que la justice ivoirienne refuse de se prononcer sur la demande du Pdci d’interdire l’usage de son logo par le Rhdp, et c’est le constat que nous faisons », a affirmé à APA Me Émile Suy Bi.

Le Conseil du Pdci a « d’abord écrit au président de la CEI (Commission électorale indépendante), qui n’a pas fait droit à notre demande qui était d’empêcher l’utilisation de notre logo par des candidats autres que ceux du Pdci », a fait savoir Me Émile Suy Bi.

A la suite de cette requête, le Pdci a « saisi la Chambre administrative de la Cour suprême qui est le juge des élections en matière d’élections municipales et régionales, pour lui dire que les dossiers de candidature du Rhdp étaient irrégulièrement constitués », mais la juridiction s’est dite « incompétente pour connaître la demande », a-t-il ajouté.

La Chambre administrative de la Cour suprême, s’étant déclarée incompétente, « nous nous sommes alors tournés vers le juge des référés qui est le juge des droits communs, qui en principe peut connaître de toutes les questions, malheureusement ce juge-là a rendu sa décision, hier (mercredi), et nous a ramené à la Chambre administrative de la Cour suprême disant que le juge des référés est incompétent, or cette Chambre s’est déjà déclarée incompétente », a-t-il poursuivi.

 « Nous sommes vraiment choqués parce que pour l’utilisation du logo du Pdci par le Rhdp » parce que « nous n’avons pas investi des candidats qui utilisent notre logo », a déclaré Me Emile Suy Bi. 

En dépit de « l’utilisation frauduleuse de son logo », le bureau politique du Pdci tenu lundi « a encouragé  néanmoins  la participation de ses cadres à ces  élections afin de mesurer l’importance de sa représentation  dans les outils de développement local », indique un communiqué.   

Le Pdci qui s’est retiré du Rhdp, affrontera ses ex-alliés à l’occasion des élections municipales et régionales couplées du 13 octobre 2018. Lundi, le chef de l’Etat ivoirien Alassane Ouattara, président du Parti-Unifié Rhdp, a investi les candidats du Rhdp lors d’une cérémonie.

La campagne pour ces élections municipales et régionales couplées, débute le 28 septembre à 00 heure pour s’achever le 11 octobre à minuit. Quelque 6.498.215 électeurs sont appelés aux urnes pour ces élections qui se dérouleront dans 10.464 lieux de vote, représentant 20.219 bureaux de vote. 

Elections locales ivoiriennes: une campagne de sensibilisation lancée dans les localités à risques

Le gouvernement ivoirien a décidé, mercredi, d’organiser une campagne de sensibilisation dans une vingtaine de localités à risques dans la cadre des élections régionales et municipales du 13 octobre prochain.Sur le sens de cette initiative, le porte-parole du gouvernement ivoirien, Sidi Touré, a indiqué à la presse à l’issue d’un Conseil de ministres qu’elle  « vise à prévenir  les violences pré et post-électorales au profit des localités qui ont été marquées,  ces derniers mois par des conflits  intercommunautaires et de celles qui ont enregistré un faible taux de participation  des populations aux dernières élections générales ». 

Ainsi sont concernées par cette sensibilisation qui sera pilotée par le ministère de la solidarité, cohésion sociale et de la lutte contre la pauvreté à travers le Programme national de cohésion sociale (Pncs) , les communes de « Daloa, Gagnoa, Yopougon, Abobo, Koumassi, Adjamé , Plateau, Anyama,  Yamoussoukro,  Azaguié , Agboville , Adzopé , Divo, Bouna,  Kouassi-Kouassikro, M’bahiakro, Daoukro, Toumodi, Oumé, Abengourou, Bondoukou, Bouaké, Katiola, Korhogo, Boundiali,  Ferkessédougou, Odienné et Man » .

La Commission électorale indépendante (Cei) a procédé, mercredi, à son  siège d’Abidjan-II Plateaux, à la remise à chacune des listes de  candidature aux élections municipales et régionales du 13 octobre 2018,  des affiches et des spécimens de bulletins de vote pour la campagne  électorale.

Quelque 30.000 soldats (policiers, gendarmes et militaires) seront déployés pour la sécurisation de ces élections locales à en croire Alain Dogou, le vice-président chargé de la logistique, de l’informatique et de la sécurité de la  Cei, organe chargé d’organiser les élections en Côte d’Ivoire.

Les municipales et régionales ivoiriennes prévues le 13 octobre prochain,  auront lieu dans 31 circonscriptions pour les élections des conseillers régionaux et dans 201 circonscriptions pour celles des conseillers municipaux.

Ce sont 88 listes de candidatures qui sont en lice pour les régionales et 684 listes pour les municipales. La campagne électorale de ces élections couplées,  s’ouvre ce vendredi 28 septembre à 00 heure pour s’achever le 11 octobre 2018 à minuit.

Elections locales: la CEI remet des affiches et spécimens de bulletins de vote aux candidats

La Commission Electorale Indépendante (CEI) a procédé, mercredi, à son siège d’Abidjan-II Plateaux, à la remise à chacune des listes de candidature aux élections municipales et régionales du 13 octobre 2018, des affiches et des spécimens de bulletins de vote pour la campagne électorale. « Afin de mener une bonne campagne électorale et apprendre à voter à vos électeurs, la CEI a prévu donner à chaque tête de liste de candidature, 300 affiches et 1000 spécimens de bulletins de vote », a expliqué Youssouf Bakayoko, lors de la remise symbolique de ces documents électoraux, rapporte une note d’information transmise à APA.

 M. Bakayoko a profité de  l’occasion pour rassurer, une fois de plus, tous les candidats de la détermination de la Commission électorale Indépendante à organiser ces élections selon les standards internationaux. 

 La CEI a mis en place, a-t-il indiqué,  « d’importants moyens logistiques pour organiser dans les meilleures conditions lesdites élections et proclamer les résultats dans des délais très courts. Comme elle l’a toujours fait, la CEI a arrêté d’importantes mesures pour organiser dans la transparence et l’équité, le vote, afin que les résultats proclamés par nos Commissions locales ainsi que la Commission Centrale soient conformes aux verdicts des urnes ».  

Selon le président de la CEI, eu égard à l’enjeu que représentent ces élections locales et des passions qu’elles suscitent, l’institution  a renforcé le système sécuritaire autour des présents scrutins. Il a, également, exhorté chacun des candidats «  à jouer dès à présent sa partition dans le maintien d’un climat électoral apaisé ».

RD Congo : le président Kabila confirme la tenue des élections le 23 décembre

Le président Joseph Kabila a confirmé, dans son intervention mardi à l’Assemblée générale de l’ONU, la tenue des élections présidentielle, législatives et provinciales prévues en RD Congo le 23 décembre 2018.Il a à cet effet indiqué que toutes les activités prévues dans le calendrier élaboré par la Commission électorale nationale indépendante (CENI) ont été respectées, affirmant que tout sera mis en œuvre pour des élections « crédibles et apaisées ».

Il a également réaffirmé la détermination de son gouvernement à financer seul l’ensemble du processus électoral, dénonçant au passage à ce sujet « l’ingérence caractérisée de certains gouvernements dans les affaires relevant sans aucun doute de la politique intérieure des Etats ».

Joseph Kabila a en outre réitéré l’exigence par son gouvernement du « départ effectif et substantiel » des forces onusiennes de la RD Congo en raison de leurs résultats largement mitigés au plan opérationnel », vingt ans après leur déploiement.

Il a aussi dénoncé le fait que la faune et la flore des pays détenteurs de grands massifs forestiers ne servent que d’ornements sous le prétexte de constituer le poumon de l’humanité, sinon de réparateurs des dégâts environnementaux causés par les industries du nord, alors qu’il n’apparait en même temps aucune volonté réelle d’allouer des contreparties conséquentes aux populations des pays concernés malgré les engagements maintes fois souscrits mais jamais tenus.

S’agissant des massacres du week-end dernier à Beni au Nord-Kinshasa (Est du pays), Joseph Kabila a indiqué que ces attaques terroristes ne sauraient annihiler la volonté du gouvernement congolais de tout mettre en œuvre pour ramener la paix et sécuriser le processus électoral.

Investiture Rhdp : Adjoumani appelle les candidats à « ramener la victoire » pour que Bédié suive

Le président exécutif du mouvement « Sur les traces de Félix Houphouët-Boigny », Adjoumani Kouassi, a appelé lundi les candidats du Rhdp (Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix) investis pour les élections locales à « ramener la victoire » pour que Henri Konan Bédié, leader du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci), suive à nouveau la coalition au pouvoir.Après cette investiture,  «  la prochaine étape, c’est d’aller sur le terrain, gagner et ramener la victoire au Rhdp et faire appel au président Bédié pour qu’il suive », a dit M. Adjoumani à la presse,  en marge de la cérémonie.

Deux cent quatre candidats du Rhdp dont 176 pour les municipales et 28 pour les régionales couplées du 13 octobre 2018, ont été investis en présence du chef de l’Etat ivoirien, Alassane Ouattara, président du Parti unifié Rhdp et président d’honneur du Rassemblement des républicains (Rdr, pouvoir).

M. Adjoumani, « exclu » du Pdci pour avoir pris part à la formation du Parti unifié Rhdp, regroupant les partis au pouvoir, a participé lundi matin à Daoukro, dans le Centre-Est ivoirien, au bureau politique du Pdci, parti dont il est issu.

« Au bureau politique de Daoukro, j’ai eu à intervenir à quatre reprises et chaque fois qu’on présentait une résolution. Je me suis opposé à toutes les décisions qui ont été prises par le Pdci à l’occasion de ce bureau politique » qui a entériné le retrait du Pdci du Rhdp, a-t-il indiqué.

« Dans mon entendement, alors qu’il reste deux semaines pour aller au (congrès du Pdci), demander qu’un bureau politique valide des décisions aussi importantes, ce que nous réclamons, c’est un congrès pour que la base se détermine et qu’elle décide », a-t-il lancé. 

Il a déclaré que si cela « n’est pas possible, avant les élections (ou) après les élections », il allait « exiger un congrès » du parti pour que l’ensemble des militants se « penchent sur les problèmes cruciaux de l’heure pour ramener les plus sceptiques à adhérer massivement au Rhdp ».

A l’occasion de cette investiture, plusieurs cadres du Pdci ont reçu le parrainage de la coalition pouvoir, entre autres, le ministre des Sports Paulin Danho, le maire sortant de Cocody, Mathias N’Goan, le ministre de la Ville François Amichia, Siandou Fofana, Félix Anoblé, Jean-Claude Kouassi, Patrick Achi et M. Adjoumani.

Elections locales: 204 listes de candidatures du RHDP investies en présence de Ouattara

Deux cent quatre listes de candidatures pour les élections locales ivoiriennes du 13 octobre 2018, parrainées par le Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP), la coalition au pouvoir, ont été investies lundi après-midi en présence du Président Alassane Ouattara.La cérémonie d’investiture des candidats du RHDP pour les futures élections municipales et régionales  s’est déroulée dans un réceptif hôtelier de référence, à Abidjan, devant le chef de l’Etat ivoirien et des militants et cadres du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI).

Cette investiture intervient dans un contexte marqué par un retrait « définitif » du PDCI, un grand allié au parti présidentiel, du groupement politique du Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP), la coalition présidentielle.

Sur les 204 dossiers de candidature du RHDP, l’on dénombre 176 listes pour les élections municipales et 28 pour celles des conseillers régionaux. Les candidats officiellement investis ont reçu une feuille de route en vue du positionnement du RHDP sur toute l’étendue du territoire.

Des cadres du PDCI, entre autres Kouassi Adjoumani, président  exécutif de « Sur les traces de Félix Houphouët-Boigny », Patrick Achi, Fofana Siandou, Félix Anoblé, ont été investis sous la bannière RHDP, la coalition présidentielle, au cours de la cérémonie.

Dans un discours, le deuxième vice-président du Parti unifié RHDP, Toikeusse Mabri, a assuré que le groupement politique confortera son leadership lors de ces élections locales qui s’affichent comme un facteur déterminant pour la présidentielle de 2020.

Six cent quatre-vingt et quatre (684) dossiers de candidatures ont été retenues dans le cadre des élections municipales dont 389 listes d’indépendants. Le PDCI,  lui, totalise 104 candidats pour les municipales contre 389 dossiers d’indépendants, selon les données de la Commission électorale indépendante (CEI).

Le Front populaire ivoirien (FPI,  opposition), le parti de Laurent Gbagbo,  enregistre pour ces régionales deux candidatures, les indépendants 41 dossiers, le PDCI 17 dossiers. Deux candidatures bénéficient de la bannière « PDCI-RHDP », tandis que le RHDP revendique 28 dossiers de candidatures. 

Côte d’Ivoire: 30.000 soldats seront déployés pour la sécurisation des élections locales

Quelque 30.000 soldats (policiers, gendarmes et militaires) seront déployés pour la sécurisation des élections municipales et régionales ivoiriennes prévues le 13 octobre prochain, appris APA jeudi de source officielle.L’annonce a été faite à Abidjan par Alain Dogou, le vice-président chargé de la logistique, de l’informatique et de la sécurité de la  Commission électorale indépendante (CEI), organe chargé d’organiser les élections en Côte d’Ivoire, qui s’exprimait lors d’une cérémonie de remise officielle de la liste électorale définitive aux groupements politiques et aux candidats des élections locales. 

« Nous avons dans le cadre du plan de sécurisation des élections municipales et régionales, un effectif de 30.000 gendarmes, policiers et militaires qui seront déployés par l’état-major des armées», a fait savoir M. Dogou soulignant cependant que  ces 30.000 forces «ne suffisent pas».

Relevant des menaces identifiées par la CEI en rapport avec ces élections, M. Dogou a indiqué (sans les nommer) que 40 communes, une région,  un département et une sous-préfecture présentent des « menaces particulières ».

 «Ces localités feront l’objet d’un traitement particulier. A partir du 08 octobre prochain, il y aura une présence des forces dans ces zones pour dissuader toutes les personnes qui auront des velléités d’entraves au processus », a-t-il assuré  énumérant au nombre desdites menaces, les intimidations et actes de violence sur la population, les entraves à l’accès aux lieux et aux bureaux de vote et les appels au boycott.

Poursuivant, il a fait remarquer que les soldats ont été instruits à l’effet d’anticiper toute menace tendant à arrêter ou empêcher les électeurs.

« Ils vont aussi sécuriser les activités politiques des candidats sur le terrain et les axes routiers entre les départements», a ajouté M. Dogou.

 Les municipales et régionales ivoiriennes prévues le 13 octobre prochain,  auront lieu dans 31 circonscriptions pour les élections des conseillers régionaux et dans 201 circonscriptions pour celles des conseillers municipaux.

Quelque 88 listes de candidatures sont en lice pour les régionales et 684 listes pour les municipales. La campagne électorale de ces élections couplées,  s’ouvre le 28 septembre à 00 heure pour s’achever le 11 octobre 2018 à minuit.

Électrons locales ivoiriennes : 6 595 790 électeurs inscrits

La Commission électorale indépendante (CEI), l’institution chargée d’organiser les élections en Côte d’Ivoire, a officiellement remis jeudi à Abidjan, aux groupements politiques et aux candidats des municipales et régionales couplées du 13 octobre prochain, une liste électorale définitive de 6 595 790 électeurs, a constaté APA sur place.Sur cet effectif global de 6 595 790 électeurs,  quelque 6 498 215 devraient effectivement prendre part à ces échéances électorales. « Nous avons une liste électorale définitive qui comprend 6 595 790 électeurs qui se décompose en 3 355 633 hommes soit 50,91% et 3 238 157 femmes, soit 49,09%», a expliqué le vice-président de la CEI, Gervais Coulibaly soulignant que sur cet effectif global,  seuls 6 498 215 électeurs prendront part effectivement à ces élections.

 M. Coulibaly s’exprimait lors d’une cérémonie de remise officielle de la liste électorale définitive aux groupements politiques et aux candidats des élections locales ivoiriennes prévues le 13 octobre prochain.

 Justifiant le gap entre le nombre d’électeurs qui figurent sur la liste électorale définitive ( 6 595 790), et ceux qui prendront part effectivement à ces échéances électorales ( 6 498 215), M. Coulibaly a fait savoir que certains électeurs au nombre de 97.578 personnes ne prendront part à ces élections parce qu’ils sont situés dans des localités qui se trouvent dans les deux districts autonomes ( Abidjan et Yamoussoukro) et  qui ne sont pas dans des «périmètres communaux».

 «Pour le district d’Abidjan, les populations concernées sont à Anyama, Bingerville, Songon et Brofodoumé. Et pour le district de Yamoussoukro, il s’agit des sous-préfectures de Kossou, Attiégouakro et Lolobo. Ils sont au total 48 086 personnes ajoutées à la diaspora qui fait 49 492, soit un total de 97 578 électeurs qui ne voteront pas», a-t-il précisé.

 Poursuivant ses explications relativement aux caractéristiques de cette liste électorale, le vice-président de la CEI, a fait également savoir que  sur les 6 498 215 électeurs qui prendront part à ces élections, 4 566 706 prendront part aux élections régionales et sont  répartis dans 15 524 bureaux de vote.

« Les électeurs qui voteront pour les élections municipales et régionales à la fois sont au nombre de 4 426 280 qui se répartissent dans 4007 lieux de vote, soit 11 885 bureaux de vote », a-t-il ajouté.

Avant lui,  le président de la CEI, Youssouf Bakayoko, qui a présidé cette rencontre, a assuré de la détermination de son institution à organiser des élections « fiables, transparentes et équitables ».

« Chacun devra faire sa campagne en respectant les règles qui président à ce genre d’événements», a-t-il encouragé, invitant également les candidats à « accepter les résultats qui vont sortir des urnes à la fin de l’opération».

Auparavant M. Bakayoko a rappelé que la campagne électorale de ces élections s’ouvrira le 28 septembre à 00 heure pour s’achever le 11 octobre 2018 à minuit, soit 14 jours. Il a, par ailleurs, annoncé qu’avant l’entame de la campagne électorale, il sera remis à chaque liste de candidatures,  trois cents affiches et mille spécimens de bulletins de vote. 

Une formation dispensée aux candidats et aux représentants des partis politiques sur les opérations électorales, a clôturé cette rencontre. Les élections locales ivoiriennes qui sont prévues le 13 octobre prochain, auront lieu dans 31 circonscriptions pour les régionales et dans 201 circonscriptions pour les municipales.

Mauritanie : l’UPR rafle les sièges parlementaires mis en compétition au 2nd tour

Le parti au pouvoir en Mauritanie, l’Union pour la République (UPR) a raflé tous les 22 sièges parlementaires qui étaient mis en compétition au second tour des élections législatives qui a eu lieu le 15 septembre 2018, selon les résultats officiels publiés lundi à Nouakchott.Ces 22 sièges s’ajoutent aux 67 déjà remportés par l’UPR au premier tour organisé le 1er septembre courant, en plus aussi des 4 membres représentant les Mauritaniens de l’étranger qui seront choisis par les parlementaires eux-mêmes après leur installation.

Composé de 157 membres, le parlement mauritanien consiste uniquement en une assemblée nationale après la suppression du Sénat au titre d’un amendement à la Constitution validé par référendum populaire en août
2017.

Concernant l’opposition, la première force est restée Tawassoul (islamiste) qui s’est contenté des 14 députés obtenus au premier tour.

S’agissant des élections régionales, les 13 conseils ont été remportés par l’UPR, en dépit d’une forte présence des islamistes, notamment à Nouakchott, Nouadhibou et Aioun (est).

Les municipales n’ont pas dérogé à la règle de cette suprématie du parti au pouvoir, surtout en dehors de Nouakchott et plus particulièrement dans les localités rurales.

Dans la capitale en revanche, le parti du président Mohamed Ould Abdel Aziz n’a pu remporter que 5 des 9 communes, les 4 autres ayant été remportées par les islamistes (3) et une autre par un parti d’opposition à dominante négro-mauritanienne.

Le taux de participation au second tour a atteint 56%, selon le président de la Commission électorale nationale et indépendante (CENI), Mohamed Vall Ould Bellal, qui a proclamé les résultats.

Arrivée à eSwatini des observateurs électoraux de la SADC

Une mission d’observation électorale de la Communauté de Développement de l’Afrique Australe (SADC), composée de 34 membres, est arrivée à eSwatini pour observer le second tour du scrutin législatif prévu vendredi prochain.La délégation de la SADC, qui est composée de 10 pays, est dirigée par le législateur zambien, Highvie Hamududu et est arrivée à Mbabane dimanche.

M. Hamududu a déclaré qu’il examinera la campagne électorale en cours et le scrutin prévu le 21 septembre 2018.

« Nous surveillerons également le processus de dépouillement, après quoi nous compilerons un rapport complet qui sera présenté le 23 septembre », a déclaré le chef de délégation.

Plus de 1.000 candidats se disputent 59 sièges à la Chambre d’assemblée et 59 postes de chefs de circonscription.

Municipales et régionales: la campagne électorale fixée du 28 septembre au 11 octobre

La campagne électorale pour les élections municipales et régionales couplées du 13 octobre prochain se déroulera du 28 septembre au 11 octobre prochain, a annoncé mercredi, le porte-parole du gouvernement ivoirien, Sidi Tiémoko Touré, à l’issue d’un Conseil de ministres présidé par le président Alassane Ouattara au palais présidentiel d’Abidjan Plateau.Quelque 6 498 215 électeurs ivoiriens sont concernés par ces échéances électorales qui se dérouleront dans 10 464 lieux de vote, soit 20 219 bureaux de vote, a précisé M. Touré qui est également le ministre de la communication et des médias.

Cette décision gouvernementale intervient au lendemain de la publication par la Commission électorale indépendante (CEI) de 684 dossiers de candidatures retenus dans le cadre des municipales ivoiriennes sur 699 dossiers reçus.

Sur cette liste retenue figurent 389 listes d’indépendants, 104 du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI) et 176 du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP). Pour les élections régionales, 88 dossiers de candidatures ont été retenus.

Le nombre de candidats retenus pour cette élection, précise l’organe électoral, est de 22.391 soit 18.226 candidats hommes et 4165 candidates femmes. La Côte d’Ivoire compte à ce jour, 201 communes et 31 régions.

Le FPI exige le report des élections locales et l’ouverture des discussions pour la réforme de la CEI

Le Front populaire ivoirien (FPI, tendance Sangaré) a exigé, mardi, le report des élections locales et l’ouverture sans délai des discussions inclusives pour la réforme de la Commission Electorale Indépendante (CEI).C’est le leader de cette tendance, Abou Drahamane Sangaré qui l’a annoncé, dans une conférence de presse à la résidence privée de l’ex-président ivoirien, Laurent Gbagbo.

 « Le FPI exige le report sans conditions des élections locales du 13 octobre 2018, et l’ouverture sans délai des discussions inclusives en vue de la réforme et de la mise en place d’une CEI consensuelle », a-t-il fait remarquer.

Selon Abou Drahamane Sangaré, son parti «rejette toute l’idée d’organisation d’élection en violation de la décision de la Cour africaine des Droits de l’Homme et des Peuples» et met  «en garde le régime Ouattara contre cette énième tentative de porter un coup d’arrêt brutal au légitime espoir des Ivoiriens de voir leur pays renouer enfin avec la normalité démocratique ».

Cette déclaration de M. Sangaré intervient alors que six cent quatre-vingt et quatre (684) dossiers de candidatures ont été retenus par la Commission électorale indépendante (CEI) dans le cadre des élections municipales ivoiriennes dont 389 listes d’indépendants, 104 du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci), 176 du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (Rhdp) et 12 pour le Front populaire ivoirien (FPI, opposition), le parti de l’ex-Président Laurent Gbagbo.

Pour l’élection des conseillers régionaux qui se tient le 13 octobre 2018, le même jour que les municipales, 88 dossiers de candidatures ont été retenus et un rejeté sur 89 dossiers au total.

En dépit de la publication des listes retenues ce jour et non le 07 septembre dernier comme initialement prévue, cette publication « n’a aucune incidence sur le calendrier électoral » et la date de la campagne qui sera fixée par décret, a fait savoir la porte-parole de la CEI, Me Victoire Alley. 

Deux candidats investis par le Pdci et le Rhdp pour les prochaines élections régionales

Deux candidats aux élections régionales ivoiriennes du 13 octobre 2018 bénéficient de deux investitures, notamment celle du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci) et du Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (Rhdp, coalition au pouvoir).Interrogée, la porte-parole de la Commission électorale indépendante (CEI), Victoire Alley, a soutenu qu’il est « possible » qu’un même  candidat bénéficie de l’investiture de plusieurs formations politiques, lors d’un point de presse, au siège de l’institution où ont été publiés mardi les dossiers de candidatures retenus. 

Le code électoral indique que « pour les différents scrutins il faut la lettre d’investiture du ou des partis qui parrainent la candidature. Donc, un candidat peut avoir plusieurs investitures, il produit ces candidatures en ce moment et nous l’enregistrons sous ces différentes investitures », a -t-elle souligné.

Pour la circonscription de la Nawa, dans l’Ouest ivoirien, le ministre des Eaux et forêts, Alain Richard Donwahi, se présente sous la bannière « Pdci-Rhdp ». Il sera face au candidat indépendant René Netro Tagro qui conduit la liste Unis pour la paix et le développement de la Nawa.

Le secrétaire général de la présidence ivoirienne, Patrick Achi, un cadre du Pdci, lui, également se présente sous les investitures du  Pdci et du Rhdp, dans la circonscription de la Mé, au Nord-Est d’Abidjan, où il affrontera deux candidats indépendants, MM. Camille Séka Atsé et Yapo Atsé.

Dans la Région de l’Indénie-Djuablin, le ministre de l’Emploi et de la protection sociale, Pascal Abinan, issu du Pdci, n’a pas eu l’onction de son parti. Il figure en tête de liste d’une candidature indépendante et sera opposé à Bernard Adou N’Gouan, parrainé par le Pdci.

Au niveau du Gbêkê, dans le centre ivoirien, plusieurs gros calibres s’affrontent. L’on a la liste Rhdp dirigée par Jean-Claude Kouassi de la coalition présidentielle, celle du Pdci conduite par Jacques Koffi Mangoua Saraka et un cadre de la région, Jean Abonouan Kouassi, candidat indépendant et président sortant du Conseil régional.

Le président exécutif du mouvement « Sur les traces de Félix Houphouët-Boigny », Adjoumani Kouassi Kobenan, issu du Pdci, se présente sous la bannière Rhdp. Il sera opposé au candidat du Pdci, Serge Yvon Vremen et au candidat indépendant Jean-François Sonan.

L’élection des conseillers régionaux,  couplée avec les municipales, se tiendra le 13 octobre 2018. La période de la campagne devra être fixée par décret afin que les 88 listes retenues pour les régionales s’engagent officiellement dans la course à ces postes électifs.

Côte d’Ivoire/Elections municipales: 684 listes dont 389 indépendants

Six cent quatre-vingt et quatre (684) dossiers de candidatures ont été retenus dans le cadre des élections municipales ivoiriennes dont 389 listes d’indépendants, 104 du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci) et 176 du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (Rhdp), a annoncé mardi la Commission électorale indépendante (CEI).Selon les statistiques des dossiers de candidatures retenus par parti et groupement politique, 684 listes ont été jugées recevables sur 699 dossiers reçus, indique la CEI qui précise que 15 listes ne remplissant pas les conditions ont été rejetées. 

Pour le Front populaire ivoirien (FPI, opposition), le parti de Laurent Gbagbo, 12 dossiers de candidatures ont été retenus, contre 389 dossiers d’indépendants, 104 pour le Pdci, 176 pour le Rhdp, la coalition au pouvoir.

Le parti « RPC » enregistre une candidature, tandis que l’ « UDR », une autre formation politique affiche deux listes agréées par la Commission électorale indépendante (CEI), l’institution en charge de l’organisation des élections en Côte d’Ivoire.

Le nombre total de candidats retenus est de 22.391, soit 18.226 candidats hommes (81,4%) et 4.165 candidates femmes (18,6%) pour cette élection municipale, rapportent les données statistiques dont APA a reçu copie. 

Me Victoire Alley, porte-parole de la CEI, a dans un point de presse, indiqué que pour l’élection des conseillers régionaux qui se tient le 13 octobre 2018, le même jour que les municipales, 88 dossiers de candidatures ont été retenus et un rejeté sur 89 dossiers au total.

Le FPI enregistre pour ces régionales deux candidatures, les indépendants 41 dossiers, le Pdci 17 dossiers, le « Pdci-Rhdp » deux candidatures bénéficiant de deux investitures et le Rhdp (la coalition présidentielle) 26 dossiers de candidatures. 

« Le contentieux s’ouvre dès aujourd’hui », a-t-elle dit, ajoutant que « la liste des candidats dont les dossiers ont été rejetés ont trois jours pour saisir la Chambre administrative de la Cour suprême à compter de la publication de la décision de rejet ».

En dépit de la publication des listes retenues ce jour et non le 07 septembre dernier comme initialement prévue,  cette publication « n’a aucune incidence sur le calendrier électoral » et la date de la campagne qui sera fixée par décret, a fait savoir Mme Victoire Alley.

Elections en Mauritanie : le pouvoir sort majoritaire des législatives

Le parti au pouvoir en Mauritanie, l’Union pour la République (UPR) a remporté une large majorité aux élections législatives (couplées aux régionales et municipales), dont le premier tour a été organisé le 1er Septembre 2018.Selon les résultats annoncés par le président de la Commission électorale nationale et indépendante (CENI), Mohamed Vall Ould Bellal, dans la nuit de samedi à dimanche à Nouakchott, l’UPR a raflé 67 députés à l’Assemblée nationale sur un total de 157 sièges. Mais il est en compétition pour 23 autres au second tour prévu le 15 septembre prochain.

 Quant à eux, les islamistes de Tawassoul ont obtenu 13 députés sur les 131 tranchés au premier tour, ce qui leur permet de garder leur position de chef de file de l’opposition.

Le Rassemblement des forces démocratiques (RFD) d’Ahmed Ould Daddah a obtenu 3 députés, alors qu’un siège à l’Assemblée nationale est revenu à Biram Ould Dah, leader antiesclavagiste incarcéré à Nouakchott sur plainte déposée par un journaliste.

L’Assemblée nationale est désormais l’unique chambre au parlement mauritanien depuis la suppression du Sénat au titre d’un amendement constitutionnel validé par référendum en août 2017.

S’agissant des élections municipales et régionales, le parti au pouvoir est sorti majoritaire, suivi par les islamistes.

Le taux de participation est de 73,44%, a précisé la CENI.

Les élections de 2018 ont connu, pour la première fois, la mise en œuvre d’une mesure convenue lors d’un dialogue entre la majorité et l’aile souple de l’opposition, à savoir l’interdiction des candidatures en dehors des partis politiques.

C’est pourquoi pas moins de 98 formations politiques y ont participé, faisant un total de 502 listes, toutes catégories confondues.

Selon la CENI, le fichier électoral s’est établi à 1.400.663 personnes, alors que le nombre de bureaux de vote sur l’ensemble du territoire est de 4.035, avec un maximum de 500 électeurs par bureau.

Elections locales: la société civile appellent les Ivoiriens à voter contre les candidats cumulards

Des organisations de la société civile ivoirienne ont appelé, vendredi à Abidjan, les électeurs ivoiriens à voter contre les candidats-cumulards lors des élections municipales et régionales couplées du 13 octobre prochain, a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.«Pour nous, il faut voter utile. Donc il ne faut pas voter un candidat cumulard car le cumul de mandat jette un discrédit sur l’action politique. Pour nous, le cumulard ne pourra pas développer notre localité quelque-soit sa qualité », a soutenu Dr Christophe Kouamé, le président de l’Association citoyens et participations (CIVIS-Côte d’Ivoire) estimant que « c’est aussi ça, le vote utile».

Dr Kouamé s’exprimait au nom d’un groupe d’organisations de la société civile ivoirienne dont le Mouvement ivoirien des droits humains (MIDH), le program for young  politicians in  Africaines (PYPA) et la coalition «Ça Suffit», lors d’une conférence-débat de lancement d’un projet d’éducation civique et électorale en Côte d’Ivoire.

Ce projet qui intervient en prélude aux municipales et régionales couplées du 13 octobre prochain, a pour objectif d’informer et de sensibiliser les électeurs et les populations sur les objectifs de la décentralisation et le sens de leur participation à ces échéances électorales.

Selon Dr  Kouamé, qui a prononcé une communication sur le concept de «vote utile », le cumul de mandat induit  «inévitablement» la confusion des rôles. «Pour certains champions du cumul, il sont souvent ministres, députés et demain, ils seront maires ou présidents du conseil régional », a-t-il déploré, ajoutant qu’en terme d’efficience et d’efficacité, « je doute fort que ces personnes (cumulards) puissent correctement faire leur travail ».

Poursuivant, le conférencier a exhorté les populations à participer massivement au vote estimant que «si nous sommes nombreux à voter, ceux qui font la mauvaise gouvernance seront en minorité».

Parlant des perspectives de cette coalition naissante des acteurs de la société civile, il a  annoncé plusieurs actions dont un monitoring du processus électoral ivoirien. Avant lui, Dr  Noël Tahet et  Benoît Comoé, respectivement directeur général adjoint de la direction générale de la décentralisation et du développement local  (DGDDL) et Coordonnateur à Amnesty International Côte d’Ivoire, ont successivement, instruit l’auditoire sur les objectifs et missions des régions et communes et les droits socioéconomiques et culturels des populations dans ces collectivités territoriales.

 «L’objectif visé par la décentralisation actuelle, c’est d’ancrer la démocratie, corriger les inégalités, promouvoir le développement local et la bonne gouvernance », a entre autres, indiqué Dr  Tahet.

« Il n’y a pas de développement local sans respect des droits humains », a pour sa part ajouté M. Comoé expliquant que conformément aux dispositions légales, les collectivités territoriales «sont obligées de promouvoir et réaliser les droits économiques, sociaux et culturels des populations ».

Plusieurs recommandations de ces organisations de la société civile ont sanctionné cette conférence-débat dont la condamnation du cumul de mandat, l’allègement du contrôle  des collectivités territoriales par la tutelle et la révision de leur mode de financement. Les municipales et régionales couplées sont prévues le 13 octobre prochain en Côte d’Ivoire où il y a, à ce jour, 201 communes et 31 régions.

Côte d’Ivoire : la réforme de la CEI concerne la présidentielle de 2020 (Ouattara)

La réforme de la Commission électorale indépendante (CEI) annoncée début août dernier « concerne l’élection présidentielle de 2020 », a précisé, mercredi à Abidjan, le Chef de l’Etat ivoirien Alassane Ouattara, ajoutant que par conséquent, « il n’y aura pas de report » des élections municipales et régionales du 13 octobre prochain.M. Ouattara a fait cette déclaration dans une adresse  à son retour à Abidjan  après un séjour en Chine où il a effectué une visite d’État et participé au sommet sino-africain.

La semaine dernière, le Parti démocratique de Côte d’Ivoire  (PDCI), un ex-allié du camp présidentiel ivoirien en froid avec la coalition au pouvoir, a demandé un  « réaménagement» de la date des élections municipales et régionales couplées du 13 octobre prochain.

Le parti d’Henri Konan Bédié a également plaidé lors de cette conférence de presse animée par son secrétaire exécutif en chef, Maurice Kakou Guikahué, une réforme de la CEI, et ce, « avant » les prochaines élections locales.

 « Le report de cette date n’est pas possible », a tranché M. Ouattara expliquant l’avoir lui-même  dit cela au président du PDCI, Henri Konan Bédié début août  à la suite d’un plaidoyer de celui-ci pour le report des élections locales.

 « Je lui ai répondu pour lui dire que je lui avait bien dit que la réforme de la composition de la CEI concernait l’élection présidentielle de 2020. Donc, évidemment, il a reconnu que c’était cela. Et par conséquent, il n’y aura pas de report des élections (municipales et régionales) prévues le 13 octobre», a poursuivi M. Ouattara. 

Il a en outre ajouté qu’ « en tout de cause, lui (Bédié) et moi, nous ne sommes pas candidats. Donc, il n’y a pas de problème ». C’est dans une adresse à la Nation le 06 août dernier, à la veille du 58è anniversaire de l’indépendance de la Côte d’Ivoire que le président ivoirien a annoncé avoir instruit le gouvernement à l’effet de réexaminer la composition de la CEI.

Côte d’Ivoire: des organisations de la société civile annoncent un projet d’éducation électorale

En prélude aux élections municipales et régionales couplées du 13 octobre prochain en Côte d’Ivoire, des organisations de la de la société civile ivoirienne, procèderont vendredi à Abidjan, au lancement d’un projet d’éducation civique et électorale en vue de sensibiliser les populations sur le sens de leur participation à ces échéances électorales. « L’association Citoyens et participation (CIVIS-Côte d’Ivoire), le Mouvement ivoirien des droits humains (MIDH), le Program for Young Politicians in Africa (PYPA), le Groupe de plaidoyer et d’actions pour une transparence électorale (GPATE), l’ONG autrichienne EWA et la coalition Ça Suffit, lancent ce projet d’éducation civique et électorale en vue d’informer et sensibiliser les électeurs et les populations sur les objectifs de la décentralisation et le sens de leur participation à ces échéances électorales », explique une note d’information transmise lundi à APA.

Ce lancement sera marqué vendredi à l’Institut français d’Abidjan par une conférence sur le thème, « les régionales et les municipales : l’enjeu du développement» .   Selon la note, ce projet ambitionne également d’expliquer aux populations, les missions des régions, du président du Conseil régional, des mairies et du concept « vote utile».

L’objectif général de ce projet d’éducation électorale, souligne dans la note,  Dr Christophe Kouamé, le président de CIVIS-Côte d’Ivoire, est de contribuer au développement local par la consolidation de la démocratie, la gouvernance locale pour la réduction de la pauvreté et la consolidation de la paix sociale. 

Justifiant le bien-fondé de cette éducation électorale, M. Kouamé fait remarquer notamment que le développement local est freiné par plusieurs facteurs dont la faible participation citoyenne.

Sont attendus entre autres, comme résultats au terme de cette opération, l’information des populations sur les concepts du « vote utile » et du  « je vote, je reste ».

Plusieurs communications seront prononcées lors de cette journée de sensibilisation qui aura pour thème « les régionales et les municipales : l’enjeu du développement local». Les municipales et régionales couplées ivoiriennes sont prévues le 13 octobre prochain.

Ouverte le 14 août dernier, la réception des candidatures à ces échéances électorales,  s’est achevée le 29 août dernier.

Législatives rwandaises : Le FPR en tête (Résultats provisoires)

Le Front patriotique rwandais (FPR, au pouvoir) est en tête des élections législatives, selon les résultats provisoires rendus publics, mardi, par la Commission électorale nationale (NEC).Les Rwandais se sont rendus aux urnes lundi dernier pour élire les membres de la chambre basse du parlement.

La NEC a déclaré que les résultats obtenus jusqu’à présent montrent que le FPR a remporté près de 70% des suffrages, dépassant de loin ses deux principaux rivaux, le Parti social-démocrate – PSD (9%) et le Parti libéral (8%).

Les candidats indépendants ont obtenu moins de 1% des voix.

La NEC déclare avoir reçu environ 70% des bulletins provenant des 3.051 bureaux de vote ouverts à travers le pays et dans la diaspora.

Chaque parti ou candidat indépendant doit obtenir au moins 5% du suffrage pour obtenir un siège au parlement.

Elections en Mauritanie : les islamistes revendiquent la victoire à Nouakchott

Le parti Tawassoul (islamistes) en Mauritanie a déclaré, lundi, que son candidat pour la présidence du Conseil régional à Nouakchott, Jemil Mansour occupe la première place, devant celui de l’Union pour la République (UPR, au pouvoir) dans les bulletins jusqu’ici dépouillés.Les résultats montrent que Ould Mansour, un ex président de Tawassoul, a déjà obtenu 5.786 voix, suivi du candidat de l’UPR avec 5.611, a précisé le parti dans une note rendue publique lundi à Nouakchott.

Des élections municipales, régionales et législatives ont été organisées le 1er septembre 2018 en Mauritanie avec la participation de plus de 500 listes aux couleurs de 98 partis politiques.

Leurs résultats globaux ne seront connus que mardi 04 septembre, selon les estimations de la Commission électorale nationale et indépendante (CENI).

Les islamistes mauritaniens s’efforcent de conserver leur position de première force de l’opposition au parlement composé désormais uniquement de l’Assemblée nationale après un amendement constitutionnel ayant supprimé le Sénat en août 2017.

Dans sa note à la presse, Tawassoul a ajouté que sa liste régionale des députés de Nouakchott devance, elle aussi, celle de l’UPR, avec respectivement 3.632 et 2.842 voix.

Il a par ailleurs indiqué que le nombre de bulletins nuls est extrêmement important puisqu’il a déjà atteint 5.404 sur un total de 26.769 bulletins dépouillés.

Les islamistes en Mauritanie ont fait l’objet d’une virulente attaque, pendant la campagne électorale, de la part du président Mohamed Ould Abdel Aziz qui les a qualifiés d’extrémistes et mis en garde contre leur élection.

Élections en Mauritanie: l’opposition décèle des irrégularités

Le président du Rassemblement des forces démocratiques (RFD, opposition), Ahmed Ould Daddah a fait état d’irrégularités dans les opérations de vote organisées samedi pour les élections législatives, municipale et régionales.« Des irrégularités ont été décelées dès les premières heures du vote », a indiqué Ould Daddah à la presse après avoir voté.

Il a accusé des personnes influentes d’être responsables de telles irrégularités, déplorant l’absence de l’opposition du processus de préparation des élections. Le chef du RFD a également accusé le président mauritanien, Mohamed Ould Abdel Aziz d’avoir utilisé l’argent public dans la campagne du parti de l’Union pour la République (UPR, au pouvoir).

« Le chef de l’Etat n’aurait pas dû prendre parti pour l’un des protagonistes au détriment des autres », a considéré Ould Daddah.

 De son côté, Mohamed Mahmoud Ould Sidi, président du parti Tawassoul (islamistes) a parlé de tentatives de falsification des élections, évoquant comme exemple le renvoi de représentants de partis politiques d’un bureau de vote et le vote d’électeurs sans pièces d’identité.

Il a exprimé la disponibilité de son parti à reconnaitre les résultats des élections en cas d’arrêt des tentatives de falsification.

Ould Sidi a imputé à la Commission électorale nationale indépendante (CENI) la responsabilité du zèle manifesté par les présidents de bureau qui vont jusqu’à renvoyer les représentants de partis.

Mauritanie : après avoir voté, le président Aziz appelle à l’apaisement

Le président mauritanien, Mohamed Ould Abdel Aziz a appelé à l’apaisement dans une déclaration après avoir voté, samedi à Nouakchott, pour les élections municipales, régionales et législatives.« Je félicite le peuple mauritanien pour le climat dans lequel s’est déroulée la campagne électorale préparatoire de ce scrutin législatif, régional et municipal », a-t-il dit après avoir accompli son devoir civique, invitant les Mauritaniens à l’apaisement.

« Cette campagne a été caractérisée par le calme et la discipline dans le cadre de la démocratie », a souligné Ould Abdel Aziz d’un ton conciliant qui tranche nettement avec ses sorties pendant la campagne électorale.

Lors d’une tournée dans toutes les grandes villes du pays, le président mauritanien avait plaidé en faveur du vote pour l’Union pour la République (UPR, au pouvoir) et critiqué vertement l’opposition, notamment les islamistes et le leader antiesclavagiste Biram Ould Dah, candidat à la députation.

« Ce sera le succès pour le peuple mauritanien », a-t-il prédit dans ses déclarations d’aujourd’hui.

Au total, 1.400.663 électeurs sont appelés aux urnes pour élire leurs représentants au Parlement composé de l’unique chambre de l’Assemblée nationale après la suppression du Sénat à la faveur d’un amendement constitutionnel validé par référendum il y a tout juste une année.

Ils éliront également les conseillers municipaux et les membres des conseils régionaux institués à la place du Sénat au niveau chaque wilaya (région administrative).

La concurrence s’annonce rude compte tenu du nombre inédit de participants, à savoir 502 listes aux couleurs de 98 partis politiques représentant la totalité du spectre politique dans le pays (majorité et opposition).

Elections en Mauritanie : le RFD appelle au vote contre le pouvoir

Un haut responsable du Rassemblement des forces démocratiques en Mauritanie (RFD) dirigé par l’opposant Ahmed Ould Daddah a appelé les Mauritaniens à voter contre le parti au pouvoir.« Tous les Mauritaniens doivent voter contre le parti de l’Union pour la République (UPR) au pouvoir », a dit Mohamed Mahmoud Ould Emmatt, vice-président du RFD, dans une déclaration à la presse à sa sortie du bureau de vote samedi à Nouakchott.

Selon lui, c’est aujourd’hui l’occasion pour les Mauritaniens de sanctionner ce « parti et de s’en débarrasser ».

« Tout le monde doit voter contre l’UPR quitte à ce que ce soit en faveur des autres partis de la majorité », a ajouté Mohamed Mahmoud Ould Emmatt, estimant que le parti au pouvoir a détruit le pays et qu’il faut le sanctionner en le rejetant.

Au total, 1.400.663 électeurs sont appelés aux urnes pour élire leurs représentants au Parlement composé de l’unique chambre de l’Assemblée nationale après la suppression du Sénat à la faveur d’un amendement constitutionnel validé par référendum il y a tout juste une année.

Ils éliront également les conseillers municipaux et les membres des conseils régionaux institués à la place du Sénat au niveau chaque wilaya (région administrative).

La concurrence s’annonce rude compte tenu du nombre inédit de participants, à savoir 502 listes aux couleurs de 98 partis politiques représentant la totalité du spectre politique dans le pays (majorité et opposition).

Elections en Mauritanie : Ouverture des bureaux de vote

Les bureaux de vote ont ouvert, samedi à 07 heures (heure locale et GMT) pour les élections municipales, régionales et législatives en Mauritanie, a constaté APA.Au total, 1.400.663 électeurs sont appelés aux urnes pour élire leurs représentants au Parlement composé de l’unique chambre de l’Assemblée nationale après la suppression du Sénat à la faveur d’un amendement constitutionnel validé par référendum il y a tout juste une année.

Ils éliront également les conseillers municipaux et les membres des conseils régionaux institués à la place du Sénat au niveau chaque wilaya (région administrative).

Dans la capitale Nouakchott, des files de votants, les hommes d’un côté, les femmes de l’autre, se sont constituées rapidement devant les bureaux de vote entourés par des dispositifs de sécurité imposants.

La concurrence s’annonce rude compte tenu du nombre inédit de participants, à savoir 502 listes aux couleurs de 98 partis politiques représentant la totalité du spectre politique dans le pays (majorité et opposition).

Le processus est supervisé par une Commission électorale nationale et indépendante (CENI) contestée par l’aile dure de l’opposition qui l’accuse de n’avoir pas été désignée de manière consensuelle.

La fermeture des bureaux est prévue théoriquement à 19 heures, mais elle pourrait tarder à cause de la grande affluence attendue des électeurs.

Quant aux résultats globaux, ils ne devront pas être connus rapidement à cause de la complexité du vote due à la multitude des instances à élire et du nombre exorbitant de candidatures.

De leur côté, les forces armées et de sécurité ont voté séparément vendredi dans le but, selon les autorités, de se consacrer samedi à la sécurisation des bureaux de vote.

Une mesure critiquée par l’opposition qui y voit un moyen de faire pression sur cette partie de l’électorat pour voter en faveur des listes du parti de l’Union pour la République (UPR, au pouvoir)

Elections en Mauritanie : fin de la campagne électorale, vote samedi

Plus de 1,4 million de Mauritaniens sont appelés aux urnes, samedi, pour le premier tour des élections législatives, municipales et régionales, dont la campagne électorale (16-30 août) s’est achevée jeudi à minuit.Ces élections sont les premières du genre depuis l’amendement de la constitution, opéré en août 2017 à travers un référendum.

Ce scrutin a validé, entre autres, une disposition consistant à supprimer le Sénat et à le remplacer par des conseils régionaux au niveau de chaque province.

Le scrutin de septembre 2018 est également marqué par la participation de tout le spectre politique dans le pays, y compris l’ensemble des partis d’opposition.

Une donne qui change l’enjeu de la consultation, même si l’Union pour la République (UPR, au pouvoir) reste assurée d’une majorité confortable au parlement avec l’aide de plusieurs autres partis de la majorité présidentielle.

Le processus électoral est confié à une Commission électorale nationale et indépendante (CENI) décriée par l’aile dure de l’opposition pour n’avoir pas été désignée de manière consensuelle.

Aussi, les présentes élections connaissent-elles, pour la première fois, la mise en œuvre d’une mesure convenue lors d’un dialogue entre la majorité et l’aile souple de l’opposition, à savoir l’interdiction des candidatures en dehors des partis politiques.

C’est pourquoi pas moins de 98 formations politiques participent à la course par un total de 502 listes, toutes catégories confondues.

Selon la CENI, le fichier électoral s’est établi à 1.400.663 personnes, alors que le nombre de bureaux de vote dans l’ensemble du territoire dépasse 4.035, avec un maximum de 500 électeurs par bureau.

Pendant la période de la campagne (du 16 au 30 août), les partis politiques et leurs candidats ont rivalisé d’activité de propagande, notamment dans la capitale et les grandes villes.

Ainsi, à Nouakchott, les sièges des partis et les directoires de campagne ont fait peau neuve avec des devantures totalement couvertes de photos de candidats et de slogans, avec de puissants dispositifs de sonorisation diffusant des chants écrits et composés spécifiquement pour la circonstance.

Mais, l’activité la plus dynamique se trouve au niveau des places publiques et grandes artères de la ville, complètement occupées par des tentes savamment meublées et ornées de drapeaux et de photos.

Ces tentes qui symbolisent, au demeurant, l’originalité de l’habitat traditionnel mauritanien, n’ont guère désempli tout au long des deux semaines de la campagne, surtout pendant le soir où des concerts politico-culturels et artistiques sont organisés jusqu’à des heures tardives de la nuit.

Elles sont prises d’assaut, dès le crépuscule, par les sympathisants des candidats mais aussi par de nombreux badauds friands de musique et de danse folklorique.

C’est dire combien ces nuits caniculaires de la campagne ont constitué une véritable aubaine pour une population ennuyée par la routine de la maison, sans grand égard aux appartenances politiques.

Le vendredi est une journée de silence qui précède la tempête du vote. Le second tour de ces élections est prévu le 15 septembre.

Municipales et régionales: «aucun cadre et élu du Pdci n’a été contraint à aller en Rhdp» (Adjoumani)

Le président exécutif du mouvement « Sur les traces d’Houphouët-Boigny », Adjoumani Kouassi, a dit mercredi à la presse qu’ « aucun cadre et élu du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci) n’a été contraint à aller en Rhdp (Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix, coalition présidentielle) » pour les prochaines élections municipales et régionales.«Aucun cadre et élu du Pdci n’a été contraint d’aller en Rhdp à ces élections », a déclaré M. Adjoumani en réponse au secrétaire exécutif du Pdci, estimant que « c’est faire preuve d’un total mépris, d’un manque de respect inqualifiable que de se présenter devant des journalistes sans la moindre preuve ».

Le secrétaire exécutif en chef du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci), Kakou Guikahué, a animé mercredi matin une conférence, dénonçant une « tentative de débauchage » des cadres du Pdci par la coalition présidentielle à travers « le chantage sur les postes occupés dans l’administration publique ».

Au cours de cette conférence, M. Guikahué a appelé à un « réaménagement de la date des élections municipales et régionales » ainsi que la réforme de la Commission électorales indépendante (CEI), institution en charge de l’organisation des élections. Et ce, « avant » les prochaines joutes locales.

Selon le président exécutif du mouvement Sur les traces d’Houphouët-Boigny, « M. Guikahué sollicite à présent le report du scrutin tant il peine à constituer ses listes, (car) c’est un homme qui a perdu sa sérénité, qui est hanté et bouleversé par son échec programmé ».

M. Guikahué avance selon lui des arguments pour sa « future débâcle électorale », mais « le mensonge et la manipulation sont des plantes qui ne peuvent pousser sur toutes les terres ou dans tous les champs ». Par conséquent, il devrait apprendre à assumer les conséquences de ses actes.

Pour M. Adjoumani, les propos de M. Guikahué sonnent comme si on voulait « infantiliser » les cadres et militants du Pdci, favorables au Parti unifié Rhdp, la coalition présidentielle, dont l’ex-parti unique (Pdci) s’est retiré.

« Aucune pression n’été exercée sur personne, sinon je vous apprends que le plus proche collaborateur de M. Guikahué,  l’actuel porte-parole du Pdci occupe de hautes fonctions dans une société d’Etat dont il est le PCA. L’a-t-on une fois interpellé en dépit de ses prises de positions radicales contre le Rhdp », a-t-il lancé.

M. Adjoumani qui dit demeurer membre du Bureau politique du Pdci, a insinué qu’il intervenait « en tant que militant du Pdci », car le Parti unifié Rhdp est « dans la phase transitoire » et « il n‘est pas encore créé définitivement » selon les textes statutaires qui prévoient un délai de 12 à 18 mois.    

«Quant aux listes Pdci, elles peuvent utiliser le logo originel du Pdci, il n’y a aucune confusion à ce niveau. En tout état de cause, les élections auront lieu le 13 octobre 2018 et nous militants Pdci favorables au Rhdp pro-Houphouët Boigny, nous demandons le maintien de cette date », a dit M. Adjoumani.

« Les hommes politiques ont déjà trop fait résonner le tambours, c’est l’heure d’aller devant les électeurs pour se peser afin de savoir qui pèse quoi dans ce pays. Moi Adjoumani, membre du bureau politique du Pdci, je suis candidat Pdci pro-Houphouët », a-t-il poursuivi. 

Les cadres et militants du Pdci, favorables au Parti unifié Rhdp, se réclament du « père » fondateur de l’ex-parti unique. M. Guikahué a prévenu que le Pdci  « va se donner les moyens pour que les gens n’utilisent pas le logo » du Pdci lors de ces prochaines élections locales parce le « Parti unifié existe ».