Maroc : Série d’activités à l’occasion de la Journée mondiale de l’environnement

Le Maroc organise une série d’activités ce lundi à l’occasion de la Journée mondiale de l’environnement, célébrée cette année sous le thème « Combattre la pollution de l’air ».Ainsi, le Secrétariat d’Etat chargé du Développement durable prévoit l’organisation d’une visite au siège du Laboratoire national des études et de la surveillance de la pollution à Rabat, pour la présentation des unités mobiles de surveillance de la qualité de l’air et des véhicules électriques nouvellement achetés, dans le cadre de la mise en œuvre de l’exemplarité de l’Administration.

Au programme figure aussi la tenue d’une rencontre nationale présidée par la Secrétaire d’Etat, Mme Nezha El Ouafi, au cours de laquelle seront présentées les réalisations du Royaume en matière d’amélioration de la qualité de l’air.

Cette rencontre qui sera l’occasion de débattre des défis en relation avec cette problématique, sera marquée par la participation de hauts responsables ministériels, des représentants d’institutions gouvernementales, des collectivités territoriales, de la société civile, de la coopération internationale et des médias.

Le thème retenu pour la célébration de la journée mondiale de l’environnement cette année met l’accent sur l’importance de la qualité de l’air, dont sa dégradation a un coût sur la santé des populations en particulier, et sur l’environnement en général.

Selon une étude réalisée par le Secrétariat d’État chargé du développement durable en 2014, ce coût est estimé à 1 milliard de dollars (9,7 milliards de dirhams) en 2014, soit 1,05% du PIB, d’où la nécessité de prendre les mesures nécessaires et d’initier des programmes visant la lutte contre les différentes formes de pollution d’origine fixe et mobile.

C’est dans ce cadre que le Programme national de l’air a été lancé avec pour but de renforcer le réseau national de surveillance de la qualité de l’air, de consolider le cadre réglementaire, de réduire les rejets atmosphériques générés par les secteurs du transport et de l’industrie, et de renforcer la communication et la sensibilisation.

Le secteur privé ivoirien invité à « prendre toute sa part» dans la lutte contre l’érosion côtière

Le secteur privé ivoirien a été invité jeudi à Abidjan à « prendre toute sa part» dans la lutte contre l’érosion côtière et les effets pervers des changements climatiques sur le littoral ouest-africain, a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.Cet  appel a été lancé  au patronat ivoirien à l’occasion d’un atelier de  sensibilisation des acteurs du secteur privé sur le projet  d’investissement pour la résilience des zones côtières ouest africaines (  WACA) organisé autour du thème : « Comment impliquer davantage le  secteur privé ivoirien dans la mise en oeuvre d’actions pour renforcer  la résilience du littoral ouest africain face aux changements  climatiques ? ». 

Ce projet dénommé WACA, financé en Côte d’Ivoire à  hauteur de 15,8 milliards FCFA par la Banque mondiale de concert avec  les autorités ivoiriennes et des partenaires au développement à une  durée de cinq ans dans le pays. Il vise notamment à renforcer la  résilience du littoral dans la sous-région. 

« Ce atelier permet  d’appeler le secteur privé ivoirien à prendre toute sa part dans la  lutte contre l’érosion côtière et les effets pervers du changement  climatique», a dit Pr Ochou Delphin, le coordonnateur du projet WACA en  Côte d’Ivoire estimant que ce phénomène ( érosion côtière) menace les  entreprises « à court, moyen et long terme ». 

Auparavant, il a fait  remarquer que l’érosion côtière et le changement climatique menacent les  « infrastructures de premier plan» de la Côte d’Ivoire. « Un diagnostic  en Côte d’Ivoire a permis d’identifier cinq points chauds, entendez  points sensibles au phénomène de l’érosion côtière à savoir San-Pedro,  Grand-Lahou, Abidjan Port-Boüet, Grand-Bassam et Assinie», a rappelé Pr  Ochou soulignant  que le projet WACA vise à mettre en évidence des «  mesures multi-sectorielles»  qui peuvent apporter des «solutions  viables» aux  problématiques de gestion des sols et d’aménagement du  territoire. 

De son avis, le secteur privé ivoirien, très présent dans  les zones côtières du pays, est un « acteur clé »  dans la gestion  intégrée du littoral. C’est pourquoi, Pr Ochou a estimé que son  implication ( le secteur privé ivoirien) apparaît comme une « priorité »  pour le succès de la lutte contre l’érosion côtière.

 « La grande  majorité des entreprises de Côte d’Ivoire sont implantées sur le  littoral. Chaque jour, elles sont soumises aux effets de l’érosion  côtière. Il faut préserver les infrastructures côtières si nous voulons  pérenniser nos activités » a conseillé  pour sa part, M. Claude Koutouan  au nom de la Confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire (  CGECI, patronat ivoirien). 

Poursuivant, le représentant du patronat  ivoirien a réaffirmé l’intérêt que son institution apporte aux questions  environnementales espérant que cet atelier permette de rendre « nos  entreprises moins vulnérables ». De son côté, Mélissa Landesz, la cheffe  du projet WACA à la Banque mondiale a appelé à, son tour, le secteur  privé ivoirien à s’impliquer davantage pour la gestion intégrée du  littoral. « C’est en mutualisant nos efforts que nous arriverons à des  résultats concrets », a-t-elle estimé.

 Selon la Banque mondiale, un  tiers des habitants de l’Afrique de l’ouest vivent sur le littoral et  les zones côtières sont à l’origine de 56% du PIB de la région. Le  projet WACA, financé par la Banque mondiale et mis en oeuvre dans six  pays ( Côte d’Ivoire, Sénégal, Bénin, Togo, Mauritanie, Sao Tomé et  Principe) entend contribuer au développement durable du littoral ouest  africain en luttant contre l’érosion et les inondations côtières.

Lutte contre les inondations : la Banque Mondiale accorde 57 milliards F CFA au Bénin

La Banque Mondiale, par l’intermédiaire de l’Association internationale de développement, l’une de ses trois filiales, a octroyé au Bénin un financement de 100 millions de dollars, soit 57 milliards F CFA afin de lutter efficacement contre les inondations dans la capitale économique Cotonou, a appris APA ce jeudi.«Le Conseil des administrateurs de la Banque Mondiale a approuvé un crédit de l’Association internationale de développement (Ida) d’un montant de 100 millions de dollars afin de soutenir les efforts entrepris par le Bénin pour réduire les risques d’inondation dans un certain nombre de zones de la ville de Cotonou et renforcer la gestion et les capacités municipales en matière de résilience urbaine », informe un communiqué de la Banque Mondiale daté du 23 mai 2019.

Cet appui financier vise, selon l’institution financière, à accompagner le Projet de gestion des eaux pluviales et de résilience urbaine dont l’objectif principal est d’améliorer les conditions de vie des habitants de Cotonou en réduisant leur exposition et leur vulnérabilité aux risques d’inondation ainsi qu’à l’appauvrissement qui en découle.

Dans le cadre de ce projet, il est notamment prévu la construction de 28,07 km de collecteurs, de 7,27 km de matelas-gabions pour protéger les berges, ainsi que la remise en état de trois bassins de rétention d’un volume de stockage de 431.698 m3.

Le Bénin, avec la réalisation de ces infrastructures, espère épargner 168.000 personnes des conséquences des inondations périodiques et de la propagation des maladies à transmission vectorielle comme le paludisme.

De l’avis de Katrina Sharkey, la Représentante résidente de la Banque Mondiale au Bénin, « les inondations sont un fléau récurrent à Cotonou et causent des dommages importants à la population. Ce projet vient renforcer les actions déjà entreprises par la Banque Mondiale pour limiter les problèmes causés par les eaux pluviales dans cette ville».

Un ministre invite les Sénégalais à des moyens de transport non-polluants

Le ministre de l’Environnement et du Développement durable, Abdou Karim Sall a invité, dimanche à Dakar, ses compatriotes à emprunter des moyens de transport non-polluants pour lutter contre la pollution atmosphérique.« J’invite la population sénégalaise à favoriser les moyens de transport non-polluants pour contribuer à la lutte contre la pollution atmosphérique », a dit M. Sall, au terme d’une randonnée pédestre en prélude à la Journée mondiale de l’environnement qui sera célébrée mardi.

Habituellement commémorée chaque 5 juin, la journée est cette année célèbrée en décalage année sous le thème : « La pollution atmosphérique », avec comme slogan: « De nos choix de vie, dépend la qualité de l’air que nous respirons ». La ville de Guédiawaye (banlieue dakaroise) va abriter les manifestations.

Dénonçant le secteur des transports routiers comme la principale source de pollution de l’air, le ministre a souligné que «c’est fort de ce constat, que l’Etat du Sénégal s’est engagé dans la réduction des externalités négatives du transport à travers le développement de systèmes de transport de masse plus respectueux de l’environnement, à savoir le Train express régional (Ter) et le projet des Bus rapides de transit (BRT) ».

Selon un document de la Direction de l’environnement et des établissements classés (DEEC), l’un des impacts les plus significatifs du projet BRT sera de contribuer à l’amélioration de la qualité de l’air à Dakar. Sa mise en service, prévue en 2023, permettra d’économiser 446 480 tonnes de CO2 sur la période 2020-2035.

L’UE et le Congo pour la bonne exécution du processus APV-FLEGT

L’ambassadeur de l’Union européenne (UE) au Congo, Raul Mateus Paula et la ministre congolaise de l’Economie forestière, Rosalie Matondo se sont accordés, à travers la signature d’un document, sur la bonne marche du processus de l’accord (APV) sur l’application des réglementations forestières, la bonne gouvernance et les échanges commerciaux (FLEGT) entre le Congo et l’UE.Les deux parties ont émis cette appréciation à l’occasion de la session du 10eme Comité de cet accord, tenue du 5 au 6 juin 2019 à Brazzaville, pour faire le point de l’évolution du processus APV-FLEGT au Congo.

« Je me réjouis de cette rencontre qui nous permet de faire le bilan du processus APV-FLEGT. Nous avons constaté que beaucoup de choses ont été faites. Donc nous ne sommes pas loin du bout du tunnel d’un processus qui débuté en 2013 ici au Congo », a déclaré l’ambassadeur de l’U. E au Congo, Raul Mateus Paula.

Rappelant ainsi la nécessité « de poursuivre les efforts pour finaliser les outils de communication, de se concentrer sur la levée de tous les prérequis pour pouvoir aller vers le déploiement effectif, et ce dans les meilleurs délais »

Pour sa part la ministre de l’Economie forestière du Congo, Rosalie Matondo a magnifié l’accompagnement de l’Union européenne. « Vous avez accepté de nous accompagner depuis plusieurs années, nous nous engageons avec vous afin d’aller vers la documentation des informations de notre secteurs, pour la traçabilité, la légalité de la gestion de nos forêts grâce à vous », a-t-elle soutenu

Par ailleurs, Rosalie Matondo a émis le souhait de voir le « le bois congolais intégrer le marché européen ». Pour y arriver, l’autorité exhorte les experts à « redoubler d’efforts afin de réunir, d’ici à la prochaine session du Comité conjoint, les conditions permissives d’un déploiement effectif du SIVL (système informatique de la vérification de la légalité) »

Plus de 5000 entreprises polluent l’environnement au Cameroun

Plus de 5000 entreprises évoluant dans divers secteurs d’activité ont une responsabilité sur la destruction de la nature au Cameroun, a-t-on appris mercredi dans le cadre de la célébration de la Journée mondiale de l’environnement.D’après des données publiées par les services compétents du ministère de l’Environnement, de la Protection de la nature et du Développement durable, ces entreprises émettent des produits qui détruisent l’environnement.

Une pollution multiforme, aussi bien la pollution de l’air à travers des émissions à effet de serre, que la production des déchets, à l’instar des huiles, des comestibles, des appareils électroniques et électroménagers contenant des produits toxiques.

Par ailleurs, plus de 1300 tonnes de plastiques non-biodégradables ont été saisies ces dernières années dans les unités de fabrication installées dans le pays, sans compter des milliers d’autres saisies provenant de l’étranger.

En outre, plusieurs entreprises qui fabriquent des produits à partir des substances comme le mercure, le benzène, le calcium, PM10 et beaucoup d’autres recèlent d’éléments nocifs pour la santé et l’environnement.

Chasse à l’éléphant : 42 West rompt un accord avec le Botswana

La société américaine de relations publiques, 42 West a mis un terme à son contrat avec le Botswana portant sur le développement d’une stratégie de communication qui vise à lutter contre la publicité négative née de la décision de ce pays de l’Afrique australe de lever l’interdiction de la chasse à l’éléphant, a constaté ce lundi APA.Dans un communiqué, 42 West a affirmé que la nature de ses engagements vis-à-vis du Botswana avait été « grossièrement déformée », l’obligeant du coup à mettre fin à la collaboration.

Le gouvernement botswanais avait demandé au cabinet de relations publiques de lutter contre la mauvaise publicité consécutive à sa décision de lever l’interdiction de la chasse à l’éléphant.

42 West est une firme très connue pour son travail dans le secteur du divertissement et représente des célébrités comme Tom Cruise, Meryl Streep, Tom Hanks ou encore Hugh Grant. Cette société devait recevoir du Botswana la coquette somme de 125.000 dollars US (73,4 millions F CFA) pour un contrat de cinq mois.

42 West prévoyait d’élaborer des messages stratégiques pour une nouvelle politique gouvernementale sur la chasse à l’éléphant. Selon des médias américains, ce contrat a mis la firme américaine dans une délicate position puisque des stars d’Hollywood sont opposées à la chasse du pachyderme.

Lancement à Abidjan de la quinzaine nationale de l’environnement et du développement durable

La quinzaine nationale de l’environnement et du développement durable (QNEDD 2019) prévue du 05 au 17 juin prochain sur l’ensemble du territoire national a été officiellement lancée, vendredi à Abidjan, par le ministre ivoirien de l’environnement et du développement durable, Pr Joseph Séka Séka, autour du thème, « Ensemble préservons et restaurons notre environnement pour de meilleures conditions de vie ».Cette quinzaine qui vise à sensibiliser les gouvernants, les populations et toutes les parties prenantes sur les risques de catastrophe et à susciter des actions correctives en faveur de l’environnement et du bien-être des populations, verra la participation du secteur public et secteur privé, des organisations non gouvernementales, du système des Nations unies, de la Banque africaine de développement (BAD), des ambassades et de la société civile.  

La communauté internationale célèbre trois journées mondiales au cours de cette période de la quinzaine de l’environnement et développement durable.

 Il s’agit de la Journée mondiale de l’environnement (JME) le 05 juin avec pour thème « La pollution de l’air », la Journée mondiale des océans (JMO) le 08 juin autour du thème « Genre et Océans » et la Journée mondiale de la lutte contre la désertification et la sécheresse (JMLDS) le 17 juin 2019 avec comme thème «Cultivons l’avenir ».

«Toutes ces Journées mondiales sont adossées à la participation de la Côte d’Ivoire à la Conférence de Rio 92 sur l’environnement et le développement et à d’autres conventions », a rappelé le ministre Joseph Séka Séka, citant la Convention de Montego Bay sur le Droit de la mer, la Convention-cadre des Nations unies sur le changement climatique et la Convention sur la lutte contre la désertification et la sécheresse.

«Nous constatons que tous les secteurs de l’environnement sont menacés. L’air est pollué et l’état des lieux de la salubrité du cadre de vie est préoccupant. Les océans deviennent davantage des poubelles de plastiques. La dégradation des forêts s’est accélérée. La sécheresse avance à grand pas. Le climat est déréglé. En sommes, notre environnement et notre santé sont en péril », a-t-il dépeint.  

Pour parvenir de façon durable à corriger ce tableau de l’action humaine sur son environnement, le ministre de l’environnement et du développement durable propose une synergie d’action inclusive de toutes les parties prenantes.

 Selon lui, le thème central de cette édition s’inscrit dans le Programme social du gouvernement. « J’invite chacune et chacun à son  niveau et dans son domaine d’activité, à une relecture de son agir vis-à-vis des sources de pollution  de l’air. Il faut retenir que la pollution atmosphérique constitue le plus grand risque environnemental pour notre société », a conclu Pr Joseph Séka Séka.

L’objectif de la QNEDD est de marquer la célébration de ces trois journées mondiales  en vue d’une meilleure protection de l’environnement et contribuer à l’amélioration du cadre de vie des populations d’ici 2030.

Cette quinzaine est une occasion offerte à la communauté nationale de faire le bilan de ses actions en matière de préservation de l’environnement et de promotion du développement durable en vue de montrer les progrès réalisés, de tirer les leçons de l’année écoulée et proposer des solutions pour améliorer l’efficience de nos actions en vue de l’atteinte des objectifs visés.

Des  campagnes de sensibilisation du public dans les communes du district autonome d’Abidjan et les directions régionales du ministère de l’environnement et du développement durable, des conférences,  des panels et des projections de films sur la protection de l’environnement ainsi que des journées portes ouvertes meubleront cette quinzaine à Abidjan et à l’intérieur du pays notamment à Agboville, Grand-Bassam, Grand-Lahou, San Pedro et Toumodi.

ODD : le PNUD disposé à accompagner la Côte d’Ivoire pour relever de nouveaux défis

Mme Ahunna Eziakonwa, Directrice du Bureau Régional pour l’Afrique du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), a réaffirmé la disponibilité de son institution à accompagner le gouvernement ivoirien dans le relèvement des nouveaux défis en lien avec les Objectifs de développement durable (ODD), rapporte le communiqué qui a sanctionné sa visite du 22 au 28 mai à Abidjan.Au cours de ses différentes rencontres avec les ministres Nialé Kaba (Plan et Développement), Amon-Tanoh (Affaires Etrangères) et Alain Donwahi (Eaux et forêts), Mme Ahunna et les autorités ivoiriennes se sont mutuellement félicités de la qualité du partenariat entre la Côte d’Ivoire et le PNUD. 

« La Directrice a réaffirmé la disponibilité de son institution à accompagner le Gouvernement dans le relèvement des nouveaux défis en lien avec les ODD dont la mise en œuvre, selon elle, + oblige a changé de manière de travailler pour plus d’inclusivité et de durabilité+ », indique le communiqué. 

En compagnie du ministre Alain Richard Donwahi, la Directrice du Bureau régional  Afrique s’est rendu dans la Forêt classée de Besso, située dans le Département d’Akoupé (140 km à l’Est), couvrant une superficie de 21.565 ha en réaménagement dans le cadre d’un partenariat public-privé.

 Cette visite a conforté l’engagement du PNUD de renforcer son partenariat avec la Côte d’Ivoire en faveur du renforcement de la gouvernance forestière et développement de l’économie verte.  

A cet effet,  Ahunna Eziakonwa a déclaré que « l’établissement d’un Laboratoire d’accélérateurs pour adresser les défis du secteur serait une opportunité pour faire éclore des solutions innovantes et engager davantage les jeunes à s’y investir », renseigne le texte.   

Mme Ahunna s’est également entretenu avec la société civile sur le rôle des femmes et de jeunes dans le relèvement des défis politiques et socio-économique de la Côte d’Ivoire ainsi qu’avec la Confédération Générale des Entreprises de Côte d’Ivoire (CGECI) « compte tenu du rôle important que le secteur privé joue dans la réalisation des ODD ».

« Avant de conclure sa visite en Côte d’Ivoire, Mme Ahunna Eziakonwa a eu une séance de travail avec les Partenaires Techniques et financiers sur l’aide au développement et le rôle que le PNUD doit jouer dans le renforcement de son efficacité et du dialogue de haut niveau avec les autorités nationales », indique-t-on. 

Elle a profité de cette occasion pour rappeler « l’engagement et l’avantage comparatif du PNUD à soutenir la planification stratégique du développement pour la réalisation des ODD et explorer les moyens de promouvoir des financements innovants en faveur des ODD ». 

Le PNUD forge des partenariats à tous les niveaux de la société pour aider à construire des nations résilientes, afin de mener à bien une croissance qui améliore la qualité de vie de chacun.  

Présent dans environ 170 pays et territoires, le PNUD offre  une perspective mondiale et des connaissances locales au service des peuples et des nations. 

 

Le Cameroun vise pour 2030 une production de 25% d’énergies renouvelables

Le Cameroun dont la capacité en matière d’énergies renouvelables se situe à moins de 1 % entend la porter à 25% à l’horizon 2030, en vue d’apporter un équilibrage au mix énergétique national dominé par l’hydroélectricité à plus de 90%, renseigne une étude dont ministère de l’Eau et de l’Energie dont APA a obtenu copie ce jeudiSelon l’étude, plusieurs projets dans ce segment sont en phase de démarrage, conformément à l’engagement pris par le Cameroun lors du sommet sur le climat COP21 à Paris en France en 2015 d’investir davantage dans les énergies renouvelables.

Le Cameroun, soulignent des experts, constitue « un énorme scandale énergétique en termes d’énergies renouvelables », dont la sous-exploitation ou l’inexploitation maintient plus de 10 millions de personnes sans électricité.

Entre autres potentialités, il y a le projet d’électrification de 1000 localités rurales par système solaire photovoltaïque lancé en 2017 qui a déjà permis de couvrir 350 localités à travers le pays.

Il est également prévu le développement de 50 mini centrales solaires, avec l’implication de l’Agence d’électrification rurale (AER) sans oublier des projets bénéficiant de l’appui des bailleurs de fonds.

Par ailleurs, 148 sites représentant un potentiel de 5KW à 500KW et 17 sites représentant un potentiel de 10 MW ont été répertoriés, alors que la mise en place de 20 agropoles devrait permettre de produire 200 MW d’électricité et 120 m3 de biogaz.

Pour atteindre 25% d’énergies renouvelables au cours des dix prochaines années, les autorités camerounaises comptent sur cette répartition : 11% de la petite hydroélectricité, 7% pour la biomasse, 6% pour l’énergie solaire photovoltaïque et 1% de l’énergie éolienne.

Deux grosses pluies font de N’Djaména une mare

Deux grosses pluies, tombées sur N’Djaména, mercredi fin de journée et très tôt ce jeudi matin, ont certes rafraîchi la capitale tchadienne, en proie à une chaleur caniculaire, mais rendent difficile le déplacement des ses habitants, notamment dans les quartiers périphériques où les rues baignent dans les eaux.« N’Djaména biga bouta » (N’Djaména est devenue une mare), c’est le constat fait par plusieurs habitants de la cité capitale, obligés de patauger dans les eaux stagnantes pour pouvoir vaquer à leurs activités.

Pour certaines personnes, circuler à bord de leurs motocyclettes est pratiquement impossible. « Chez moi, dans mon quartier, c’est difficile de sortir avec la moto à cause de la boue », lance Oumar, qui après avoir retroussé son pantalon pour patauger dans l’eau, s’est décidé à aller prendre le bus.

« Je suis tellement en retard pour le boulot, faute de sortir avec ma moto », maugrée Nadji, tout en se rendant à son travail aussi rapidement que lui permettent les flaques d’eau.

En dehors de l’impraticabilité des routes, la première pluie accompagnée d’un vent a fait quelques dégâts dans certains quartiers.

Des sources proches de la voirie renseignent que plusieurs toits de maisons, des hangars et des murs en tôle ont été emportés, de même que des maisons construites en terre se sont effondrées.

« On se demande ce que font les dix communes d’arrondissement et la mairie centrale pour pallier à ce problème récurrent de l’impraticabilité des rues dans les quartiers », martèle, furieux, un groupe de jeunes gens.

L’un d’eux, voyant des agents d’une mairie d’arrondissement en train de curer les tuyaux de canalisation d’une route,  n’a pu se demander avec ironie s’ils ne feraient pas mieux de s’occuper de « l’intérieur des quartiers » où règnent en maître les eaux.

Trois personnes tuées dans un glissement de terrain après une forte pluie à Abidjan (Pompiers)

Un glissement de terrain survenu après la forte pluie qui s’est abattue lundi sur la capitale économique ivoirienne a emporté des habitations précaires à Yopougon dans l’Ouest d’Abidjan faisant trois morts dont un bébé de deux semaines, a appris APA mardi de source officielle. « Lundi 27 mai 2019 aux environs de 19h, le GSPM (Groupement des sapeurs-pompiers militaires) est alerté pour l’effondrement d’une baraque à Yopougon Micao. Le fourgon 41 de Yopougon engagé est face à un glissement de terrain ayant emporté une baraque et ses occupants. Le père de famille s’en ai sorti tandis que trois autres membres de la famille (l’épouse, la belle-mère et le nouveau-né de deux semaines) manquent à l’appel», rapportent les pompiers dans une note d’information.

«Après une fouille minutieuse des décombres, le corps de la belle-mère est découvert vers 21h. Les recherches ont été interrompues à 21h30. Elles reprendront à 06h30 ce matin et le corps de la mère de famille est découvert vers 09h suivi de celui du bébé vers 12h», précisent les soldats du feu.

 De son côté, le préfet d’Abidjan, Vincent Toh Bi Irié qui était sur le lieu du sinistre pour s’enquérir de la situation, a invité à son tour, dans une note d’information publiée sur sa page officielle facebook,  les populations d’Abidjan résidant dans les zones classées à risques de quitter ces lieux, estimant que la protection de la vie des populations est la «priorité» du gouvernement.

Dans la foulée, il a annoncé également la disparition d’une écolière de 10 ans dans les eaux de ruissellement et dont le corps est encore recherché.

 La Société d’exploitation et de développement aéroportuaire aéronautique et météorologique (SODEXAM) a annoncé des excédents pluviométriques cette année en Côte d’Ivoire par rapport à la saison des pluies de l’année dernière.

En 2018, rappelle-t-on, de fortes pluies survenues dans la nuit du 18 au 19 juin, ont fait 20 morts dans tout le pays dont 18 décès à Abidjan, la capitale économique ivoirienne, 1 mort à Tiassalé (Sud) et un autre à Guibéroua dans le centre-ouest ivoirien.

La Côte d’Ivoire annonce une Agence nationale sur les changements climatiques

Le directeur de Cabinet adjoint du ministère ivoirien de l’Environnement et du développement durable, Mme Kaba Nasseré, a annoncé lundi à Abidjan la création d’une Agence nationale sur les changements climatiques.Mme Kaba, s’exprimait à l’occasion des Journées sur le changement climatique et la croissance verte, organisées au siège de la Banque africaine de développement (BAD), à Abidjan. Elle représentait le ministre de l’Environnement et du développement durable, Pr Joseph Séka Séka,

« Des consultations sont en cours pour l’adoption d’une loi sur les changements climatiques, la création d’une Commission sur les changements climatiques et la création d’une agence nationale sur les changements climatiques (ainsi que) la mise en place d’un fonds national », a indiqué Mme Kaba.

Les changements climatiques sont une réalité en Côte d’Ivoire, où quasiment chaque année, des inondations et des glissements de terrains consécutifs  à de fortes pluies conduisent à d’importantes pertes en vies humaines et des dégâts matériels.

L’érosion côtière, de plus en plus prononcée sur le littoral, entraîne également des dégâts matériels de plus en plus importants. Déjà, en 1973, la ville côtière de Grand-Lahou (Sud) a dû être relocalisée à la suite de la montée du niveau de la mer.

En outre, le village de Lahou-Gbanda, proche de celui de Grand-Lahou, « est en train de disparaître », a fait savoir Mme Kaba, qui a relevé qu’ « à l’instar de Grand-Lahou, la ville historique de Grand-Bassam, classée patrimoine culturel de l’Unesco, est elle aussi menacée ».  

Selon un rapport de la Banque mondiale publié en juillet 2018, la Côte d’Ivoire pourrait connaître une hausse de température de 2 degrés Celsius en moyenne pour l’ensemble du pays avec un pique qui devrait dépasser 3,5 degrés Celsius, soutenu par des températures plus élevées au Nord.

En outre, le pays devrait faire face à une variation de la précipitation allant jusqu’à une baisse de 9 pour cent, toute chose qui devrait influer sur les saisons agricoles. Quant au niveau de la mer, les prévisions tablent à court terme sur une élévation de 30 cm le long des côtes ivoiriennes.

Les changements climatiques pourraient au regard de ces données prévisionnelles faire baisser le PIB de l’ensemble du continent de 2 à 4 pour cent à l’horizon 2040. Dans ce scénario, la Côte d’Ivoire pourrait enregistrer « des pertes entre 380 et 770 milliards Fcfa ».  

L’Afrique, bien qu’elle produit le moins de gaz à effet de serre, avec une contribution des émissions de gaz à effet de serre d’à peine 4 pour cent et une population estimée à 15 pour cent de la population mondiale, est le continent le plus exposé aux effets néfastes du changement climatique.

Et ce, du fait de sa vulnérabilité élevée, de ses faibles capacités d’adaptation et du manque de financement adéquat pour relever les défis. Dans ce contexte, les participants à ces journées ont appelé à la mise en place de structures en charge du climat aux fins d’informer les populations.

Ils ont souhaité qu’il y ait des mesures urgentes pour réduire le réchauffement climatique en dessous du seuil de 2 degré Celsius avec des efforts accrus pour parvenir au seuil de 1,5 degré Celsius, faute de quoi la planète court à la catastrophe et surtout l’Afrique. 

La Banque africaine de développement, initiatrice de ces journées, qui ont regroupé des acteurs de la société civile, l’Union européenne et des guichets de financement des changements climatiques tel l’Agence française de développement, s’est engagée à soutenir davantage les projets en matière de résilience sur les questions de changements climatiques.   

Maroc : 12 nouvelles zones humides sur la liste de la Convention de Ramsar

Douze nouvelles zones humides marocaines sur la liste d’importance internationale de la convention Ramsar, a annoncé le Haut-Commissariat aux Eaux et Forêts et à la Lutte contre la Désertification (HCEFLD).Cette annonce faite à l’occasion de la célébration de la journée internationale de la Biodiversité, concerne les Lacs d’Imouzzer du Kandar, la lagune et barrage de Smir, l’Oued Tizguite, le Littoral de Jbel Moussa, l’Oued Assaquia Al Hamra à La’youne, Assifs Ahançal-Mellou, Assifs Réghaya-Aït Mizane, Côte des Bokkoyas, Assif Mgoun, Côte Aftissate-Boujdou, Cap Ghir-Imsouane, Haut Oued Lakhdar, selon un communiqué du HCEFLD.

Ce classement est le fruit de la collaboration entre Le Haut-Commissariat aux Eaux et Forêts et à la lutte contre la Désertification, le WWF Afrique du Nord et les experts de l’Institut Scientifique de Rabat et de Grepom/Birdlife Maroc,précise la même source.

En février 2017, le HCEFLCD et le WWF Afrique du Nord ont signé un Mémorandum d’accord relatif à la désignation de 15 nouvelles zones humides sur la liste d’importance internationale de la convention Ramsar.

Côte d’Ivoire: 4,7 millions ha de terres affectées à la culture du café-cacao

Plus de 4,7 millions d’hectares (ha) de terres en Côte d’Ivoire sont affectées à la culture du café et du cacao, selon des données indiquées vendredi par le Bureau national d’études techniques et de développement (BNETD), dans le cadre d’un Projet de surveillance spatiale des terres (SST).Selon la répartition de l’occupation du sol et de l’utilisation des terres, il ressort une superficie de 4 797 006 ha, soit une couverture de 14,89% au plan national pour le binôme café et cacao, 613 278 ha pour la culture de l’hévéa (1,9%) et 1 390 322 ha concédés à l’anacarde (4,31%).  

Ces données ont été livrées par M. Fernand Balé, directeur du Centre d’information géographique et du numérique du BNEDT, lors d’une présentation du projet Surveillance spatiale des terres de Côte d’Ivoire, à l’auditorium de la Primature, à Abidjan-Plateau.

La Côte d’Ivoire dont le couvert forestier a été détruit à plus de 80%, dispose aujourd’hui de 3 427 963 ha de forêts, soit une couverture nationale de 10,64% au regard des résultats satellitaires, qui révèlent en outre une occupation de 440 152 ha pour le binôme palmeraie-cocoteraie (1,37%).

Quant aux habitats humains, 466 028 hectares de superficies de terres sont bâties dans tout le pays soit un taux de couverture de 1,45%. Ainsi, 53% des terres en Côte d’Ivoire sont affectées à usage agricole. La savane, elle, couvre la partie nord du pays soit 28% du territoire, tandis que la forêt dégradée représente 2,7 millions d’hectares.  

François Kouablan, directeur de Cabinet, représentant le ministre ivoirien de l’Environnement et du développement durable, Joseph Séka Séka, a salué la production de la carte d’occupation du sol par le BNEDT, ce qui permet au pays de disposer d’un géoportail de surveillance spatiale des terres.

Conformément aux exigences de la Convention cadre des Nations-Unies sur les changements climatiques, les pays engagés dans le processus REDD+ sont appelés à développer des systèmes de surveillance des forêts et des plateformes de partage pour permettre l’implication de tous les acteurs.

Le ministère ivoirien de l’Environnement et du développement durable, à travers le secrétariat exécutif permanent REDD+ (Réduction des émissions de gaz à effet de serre issus de la déforestation et de la dégradation des forêts), a bénéficié du projet Surveillance Spatiale des terres, financé par le premier Contrat de désendettement et de développement (C2D).

Ce résultat est l’aboutissement d’un processus qui se fonde sur des données de 2016 et qui permettent à la Côte d’Ivoire de disposer de données fiables actualisées pour améliorer périodiquement, au fil des années, l’occupation du sol et assurer la gestion rationnelle de ses ressources naturelles.

La Côte d’Ivoire n’a pu actualiser sa carte d’occupation du sol depuis 2004, une « insuffisance » qui vient d’être comblée par cette carte qui devrait être mise à la disposition des collectivités, des Conseils régionaux pour les accompagner dans l’élaboration de leurs schémas d’aménagement du territoire.

L’Agence française de développement  (AFD) a appuyé l’élaboration de cette carte d’occupation du sol en mettant à la disposition de la Côte d’Ivoire des images satellitaires de très hautes résolutions dans le cadre du Projet d’observation spatiale des forêts de l’Afrique centrale et de l’Ouest.

 Avec cette carte, la Côte d’Ivoire dispose aujourd’hui d’une carte de référence de l’occupation du sol et de l’utilisation des terres. Cette carte peut être utilisée dans divers autres secteurs, entre autres l’agriculture, la foresterie, le foncier et l’aménagement.

La Côte d’Ivoire est le premier producteur mondial de cacao avec près de 2 millions de tonnes.

Côte d’Ivoire: le gouvernement appelle à une action décisive pour préserver la biodiversité

Le ministre ivoirien de l’environnement et du développement durable, Pr Joseph Séka Séka a appelé, mardi à Abidjan, à une action « urgente et décisive » pour préserver la biodiversité.Le ministre a lancé cet appel dans un message du gouvernement en prélude à la Journée mondiale de la biodiversité célébrée, mercredi, autour du thème, «notre biodiversité, notre nourriture, notre santé».

Selon Pr Joseph Séka Séka, « il est de notre intérêt de protéger la biodiversité car les produits de la nature sont à la base d’activités aussi diverses que l’agriculture, les cosmétiques, la pharmacie, les pâtes et papiers, l’horticulture, le bâtiment et le traitement des ordures ».

«La réduction de la diversité biologique menace notre approvisionnement en nourriture, la possibilité de profiter de nos loisirs et de faire du tourisme, ainsi que nos ressources en bois, en médicaments et en énergie », a averti  le ministre, appelant à une « action urgente et décisive pour préserver et conserver  les gènes, les espèces et les écosystèmes ».

Le thème de cette édition de la Journée mondiale de la biodiversité met « l’accent sur la biodiversité en tant que fondement de notre alimentation et de notre santé», a-t-il expliqué, soulignant que «la biodiversité contribue de diverses manières, à la production  agricole et alimentaire».

A ce propos, le ministre de l’environnement et du développement durable a indiqué qu’il s’agit «de plantes cultivées, d’animaux sauvages ou domestiques mais aussi d’organismes génétiquement modifiés».

Le dernier rapport d’évaluation datant du 06 mai 2019  de la Plateforme intergouvernementale sur la biodiversité et les services écosystèmes (IPBES), tire la sonnette d’alarme sur la perte de « notre diversité biologique, a conclu Pr Joseph Séka Séka.

Le gouvernement guinéen veut mobiliser les populations pour le reboisement

Le ministre guinéen de l’Environnement et des Eaux et Forêts, Oyé Guilavogui a annoncé, lundi à Conakry, que son département envisage de réactualiser la loi « Fria » pour faire participer l’ensemble des Guinéens à des actions de reboisement.S’exprimant au cours d’une conférence de presse sur le bilan de son département, Oyé Guilavogui a indiqué que le déboisement se pratique à vive allure dans le pays, surtout en Haute Guinée à cause de l’exploitation de l’or.

 « Ce qui se passe en Haute-Guinée est très grave. Le déboisement qui a lieu là-bas n’est jamais arrivé dans une autre région », a-t-il déploré, ajoutant que les orpailleurs dégradent la nature et n’aident pas le gouvernement à restaurer l’environnement.

Pour pallier à ce phénomène, la réactualisation de la loi « Fria » est « nécessaire », a souligné le ministre. « Cette loi, a-t-il rappelé, disait que pour se marier, il faut planter un arbre, pour faire un baptême, il faut planter un arbre. Dans les quartiers, on sensibilisait les gens pour planter des arbres. Mais on ne se limitait qu’aux annonces, il n’y avait pas de suivi ».

La sécheresse ne protège pas contre le risque d’inondations (Chercheur)

La sécheresse ne protège pas les pays ouest africains contre le risque d’inondations lié en majeur partie à l’activité humaine, selon Luc Descroix, directeur de recherche en hydrologie à l’Institut de recherche pour le développement (IRD).« La sécheresse ne protège pas contre le risque d’inondations », explique Descroix, précisant que l’effet conjoint du changement climatique et des activités humaines est responsable d’un accroissement des coefficients d’écoulement des cours d’eau de l’Afrique de l’ouest sahélienne depuis les années 1970 en dépit du long déficit pluviométrique observé.

« Les coefficients d’écoulement ont augmenté dans tous les bassins où la pluviométrie est inférieure à 750 mm, et les plus fortes valeurs sont observées dans les bassins les plus peuplés, où l’occupation des sols est dominée par les cultures », explique Luc Descroix dans son ouvrage « Processus et enjeux d’eau en Afrique de l’Ouest soudano-sahélienne », présenté récemment à Dakar dans le cadre des animations scientifiques du think-tank Initiative prospective agricole et rurale (Ipar).

Selon M. Descroix, on observe clairement une augmentation de l’occurrence des inondations en Afrique de l’ouest ces dernières années, ainsi que des dégâts qu’elles provoquant. « Cela, note-il, rend urgent de tenter de répondre à certaines questions concernant les interactions entre cycle de l’eau et les impacts des activités socio-économiques en Afrique de l’ouest soudano-sahélienne. Il faut dire qu’il y a eu de nombreux évènements marquants, surtout à partir de la deuxième moitié de la décennie 2001-2010 ».

A son avis, ces inondations sont en grande partie liées aux changements d’occupation des sols, citant ainsi les inondations notées dans la ville de Saint Louis (Sénégal) qui relèvent plus de la gestion de bassin et de barrages et de la dynamique littorale.

Disparition de bois exotique : de hauts fonctionnaires gabonais suspendus

Plusieurs hauts responsables des Eaux et Forêts et des Douanes du Gabon ont été suspendus de leurs fonctions, suite à la disparition, depuis la semaine dernière au port d’Owendo, de 353 conteneurs de bois exotique, a annoncé la ministre de l’Enseignement professionnel.Selon Nanette Longa Makinda qui s’exprimait jeudi soir à la télévision nationale, son collègue de la Justice a sur instruction du Premier ministre, immédiatement ordonné au procureur de la République de diligenter une enquête policière afin de retrouver les conteneurs et d’établir les responsabilités sur cette affaire.

« Les investigations policières et judiciaires ont relevé à ce jour de graves et inadmissibles disfonctionnements ainsi que des complicités actives et passives intolérables tant dans les administrations des Eaux et Forêts et des Douanes qu’au niveau des Opérateurs Économiques de la filière bois », a déploré Nanette Longa Makinda, par ailleurs porte-parole du gouvernement.

En attendant les conclusions définitives de l’enquête, les agents des administrations de Douanes et des Eaux et Forêts dont la responsabilité semble avérée, sont suspendus à titre conservatoire de leurs fonctions et responsabilités.

Il s’agit de Lin-François Madjoupa, Directeur de cabinet du ministre des Forêts et de l’environnement chargé du plan climat, de Serge Rufin Okana, Secrétaire général du ministère des Forêts, de Lucrèce Badjina, Directeur général de la Forêt, de Ginette Ngombe Mikiela, Directeur général des Industries, du Commerce du bois et de la valorisation des produits forestiers, d’Eurol Luce Mapaha, Chef de brigade de contrôle d’Owendo, de Gislain Makita Indzando, agent à la brigade de contrôle d’Owendo et de Grass Carine Okani, agent à la brigade contrôle d’Owendo.

Certains agents des Douanes et du ministère de l’Economie sont également touchés par la mesure. C’est le cas du Directeur de cabinet du ministre de l’Economie, Pierre Claver Mfouba, du Secrétaire général du ministère de l’Economie, Jeannot Kalima, du Directeur général des Douanes, Dieudonné Lewamouho Obissa, du Directeur régional des Douanes de l’Estuaire, Jean Christian Ndong Bibang et du Directeur de services de surveillance des Douanes.

Sénégal : plaidoyer pour une synergie des interventions dans la préservation des forêts

Le président du Conseil national de concertation des ruraux, Nazirou Sall, a plaidé, mardi à Dakar, pour plus de synergie dans les interventions destinées la préservation des forêts en vue pour garantir une plus grande efficacité.« Des efforts importants ont été fait dans le passé pour la préservation des forêts à travers divers projets publics mais, les impacts restent encore faible pour inverser la tendance concernant la dégression et la dégradation des forêts, d’où l’importance de réfléchir sur les voies et moyens pour renforcer la synergie des interventions et la mutualisation des moyens en vue de garantir une plus grande efficacité », a notamment dit M. Sall. 

S’exprimant à l’occasion d’un atelier sur la gouvernance responsable des forêts à la lumière de la loi N° 2018-25 du 12 novembre 2018 portant code forestier, le président du CNCR a souligné la nécessité de capitaliser les initiatives développées par les organisations de la Société civile « qui travaillent en partenariat avec les collectivités locales et territoriales ». 

Présidant l’ouverture de cet atelier, le secrétaire d’Etat chargé des Droits humains et de la Bonne gouvernance, Mamadou Saliou Sow, a rappelé que le Sénégal, en modifiant son code forestier en 2018, a permis d’intégrer dans les dispositions nationales les engagements internationaux pris par le Sénégal relatifs à la lutte contre le trafic des espèces de flore et faune, à la désertification, aux changements climatiques et à l’opérationnalisation des directives volontaires relatives aux forêts et aux ODD. 

Des représentants de différents acteurs impliqués dans l’application des dispositions du code forestier ont participé à cette rencontre parmi lesquels, les élus locaux qui ont appelé à une décentralisation de ce genre de rencontre, cela en vue d’impliquer davantage les populations à la base « car étant les premiers concernés par ce combat ».

Le Congo dément les ONG fustigeant sa gouvernance forestière

Le gouvernement congolais, dans une déclaration rendue publique mercredi soir à Brazzaville, a rejeté en bloc les «attaques répétées de certaines ONG contre» sa «gouvernance forestière» , arguant que le but recherché par ces dernières est de «jeter le discrédit» sur le travail qu’il abat pour gérer les ressources du pays.Dans cette déclaration lue par le ministre de la communication et porte-parole du gouvernement congolais, Thierry Lézin Moungalla, l’Etat congolais s’en prend d’abord à l’ONG « Environnemental Ivestigation Agency » qui, dans un document publié sous le titre « Commerce toxique : la criminalité forestière au Gabon et en république du Congo » indique avoir mené, entre 2013 et 2016, une enquête qui met en cause l’exploitation forestière au Congo et au Gabon.

Le gouvernement congolais jette le doute sur la matérialité et le sérieux des accusations péremptoires de l’ONG EIA, en soutenant que celle-ci attribue au Congo et au Gabon une superficie de 60% de la superficie des forêts du Bassin du Congo alors que les deux pays n’en détiennent que 20%.

A l’endroit de cette ONG qui qualifie de « laxistes et de moralité douteuse » les administrations en charge de réguler l’exploitation forestière au Congo, le gouvernement précise que « l’exploitation des ressources forestières au Congo n’est autorisée qu’au terme d’une procédure d’appel d’offres conformément à la loi n°16-2000 du 20 novembre portant code forestier au Congo ».

« La législation congolaise (…) oblige les exploitants à transformer sur place 85% de la production, le reliquat de 15% étant voué à l’exportation », ajoute le document.

A l’ONG GREENPEACE Afrique qui exige du gouvernement congolais l’annulation de toutes les activités industrielles en cours et à venir affectant les tourbières de la Cuvette centrale, le gouvernement rétorque que « Le Bassin du Congo est le deuxième poumon écologique de la planète. Cette évidence oblige tout le monde, y compris ces ONG, à aborder ces questions avec responsabilité et sans démagogie ».

Le gouvernement rassure, par ailleurs, ses partenaires techniques et financiers que : « le Congo gère ses ressources naturelles de manière responsable (…), il a entrepris des efforts importants en matière d’aménagement forestier et de certification forestière. Il fait incontestablement partie des pionniers en matière de gestion durable des forêts ainsi que de la protection de la biodiversité ».

« Le gouvernement congolais, note le communiqué, n’a pas attendu les leçons que veut lui donner GREENPEACE Afrique pour mener (…) une politique volontariste combinant recherche de croissance économique et développement durable ».

Signature d’un protocole par l’ANDE et le CEPICI pour faciliter l’évaluation environnementale

L’Agence nationale de l’environnement (ANDE) et le Centre de promotion des investissements en Côte d’Ivoire (CEPICI) ont signé, lundi à Abidjan, un protocole d’accord de collaboration en vue de faciliter le traitement des dossiers dans le cadre des projets soumis à évaluation environnementale, a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.L’accord a été paraphé par le Secrétaire d’Etat auprès du Premier ministre, chargé de la promotion de l’investissement privé, Emmanuel Esmel Essis également Directeur général du CEPICI,  et la Directrice générale de l’ANDE, Madelaine Sopi Acko, sous le regard du ministre de l’environnement et du développement durable, Pr Jospeh Séka Séka.

Présentant  cet accord, le ministre Séka Séka a indiqué que « cette initiative vise à  simplifier les procédures et les délais de traitement de dossiers relatifs à l’évaluation environnementale et à contribuer ainsi aux réformes en cours pour l’amélioration du climat des affaires en Côte d’Ivoire ».

 « Ces deux institutions se sont rapprochées et ont convenu de s’accorder sur un mode opératoire de facilitation de traitement des dossiers  dans le cadre de l’octroi d’agrément à l’investissement des projets soumis à évaluation environnementale pour le bien-être des opérateurs et investisseurs  », a-t-il ajouté.

Pour le Directeur général du CEPICI, le guichet unique de l’investissement en Côte d’Ivoire, « cette collaboration vient renforcer les efforts du gouvernement dans sa politique de l’amélioration  du climat des affaires» dans le pays.

« Au regard (…) de la pertinence des évaluations environnementales sur l’efficacité économique et sociale des entreprises  et de leur compétitivité sur le long terme, il nous ait paru nécessaire de nous accorder sur un mode opératoire de facilitation de traitement des dossiers  », a souligné auparavant, la Directrice générale de l’ANDE, Madelaine Sopi Acko.

L’Evaluation environnementale stratégique (EES), l’Etude  d’impact environnemental et social (EIES), le Constat d’impact environnemental (CIES), l’Audit environnemental (AE), le Plan de gestion des pestes et pesticides (PGPP) sont quelques outils visés par ce protocole d’accord entre ces deux structures étatiques.

 L’ANDE, placée sous tutelle du ministère de l’environnement et du développement durable, met en œuvre et suit la politique du gouvernement en matière de protection de l’environnement et de promotion du développement durable.

Quant au CEPICI, sa principale mission est d’accompagner le secteur privé et de servir d’interface entre celui-ci et l’Etat afin accroître les investissements dans le pays.

Côte d’Ivoire: deux trafiquants de bois de vène condamnés à deux ans de prison ferme

Le Tribunal de Bondoukou, situé dans le Nord-Est ivoirien, a condamné jeudi deux trafiquants de bois de vène à deux ans de prison ferme et 5 millions de F CFA d’amende solidaire, selon une note du ministère ivoirien des Eaux et forêts transmise à APA.Deux délinquants impliqués dans un trafic de bois de vêne, ont été  condamnés par le tribunal de Bondoukou « ce jeudi 02 mai 2019, à deux  ans de prison ferme et 5 millions de F CFA d’amende solidaire », indique  la note.   

Cette sanction intervient après  une procédure judiciaire engagée par le ministère des Eaux et Forêts de  Côte d’Ivoire,  qui a renforcé sa surveillance aux fins de freiner les  actions visant à l’abattage abusif des arbres dans les aires protégées  du pays.  

Les bois de vène sont très prisés  par les exploitants forestiers. Début avril, deux containers de bois de  vêne représentant l’équivalent de 200 arbres ont été saisis à  Anougblé-Kouadiokro, à 45 Km de Didievi, dans le centre ivoirien.   

La Mauritanie reçoit des espèces animales sauvages de l’Afrique du Sud

La Mauritanie a reçu 14 espèces d’animaux sauvages offertes par l’Afrique du Sud et qui seront logées dans le Parc national d’Aouleygatt, au sud-est de Nouakchott, a-t-on appris vendredi à Nouakchott de source officielle.Ces espèces qui comportent des hyènes sont arrivées vendredi par avion à l’aéroport de Nouakchott d’où elles ont été acheminées vers leur nouvel habitat naturel.

Les animaux, au total de 188, font l’objet d’un accord signé en novembre 2018 entre le Parc national d’Aouleygatt et une société sud-africaine.

Cet accord a pour but de préserver le système environnemental et la diversité biologique de la Mauritanie, a souligné le ministre mauritanien l’Environnement et du Développement durable, Amédi Camara.

Il a rappelé, dans un mot lors de la réception des bêtes, que les changements climatiques, les sécheresses successives et l’exploitation abusive des ressources naturelles ont favorisés la disparition de certaines espèces d’animaux sauvages et continuent de constituer une menace pour le milieu naturel. Suffisant pour qu’il promette que des mesures nécessaires seront prises pour assurer la santé et la reproduction de ces animaux dans leur nouvel environnement.

D’une superficie de 1.600 ha, le parc d’Aouleygatt se propose de loger et de conserver les espèces d’animaux sauvages disparus ou en voie de

l’être, avec une superficie de 107 ha aménagée pour les hyènes et une autre de 17,6 ha pour les autres espèces.

Le parc compte également une ferme de 40 ha pour la culture de l’aliment de bétail ainsi que des sites touristiques.

Côte d’Ivoire: un ministre et ses agents financent le planting de 2.100 arbres dans un lycée

Le ministre ivoirien des Eaux et forêts, Alain Richard Donwahi, a lancé vendredi le planting de 2.100 arbres au Lycée Mamie Houphouët Fetai de Bingerville, à l’Est d’Abidjan, financé par lui et ses agents, devant couvrir 3,4 hectares (ha).« Quand le lycée Mamie Fetai de Bingerville nous a demandé de  l’appuyer pour cette opération, nous avons décidé nous-mêmes au niveau  des Eaux et forêts de financer cette opération, pas au niveau de  l’institution, mais chacun d’entre nous a cotisé à commencer par  moi-même », a dit M. Donwahi.

« Nous avons  décidé de financer cette opération pour donner l’exemple et pour montrer  que nous sommes nous-mêmes conscients de ce que nous devons être les  acteurs du reboisement et de la protection de nos forêts », a-t-il  ajouté,  dans un discours.   

Cette opération  de planting d’arbres s’inscrit d’ailleurs dans un projet dénommé « Une  école, 5 hectares d’arbres » qui devrait coûter à terme « un peu plus de  8 milliards Fcfa sur tout le territoire national », a-t-il poursuivi. 

Pour  réussir sa mission de reboisement et de protection de la forêt, le  ministère ivoirien des Eaux et forêts recherche les financements auprès  de ses partenaires. M. Donwahi a invité les entreprises et les Ivoiriens  à s’impliquer dans ce programme pour empêcher la destruction du couvert  forestier. 

Le projet « une école 5 ha » vise  notamment à « faire en sorte que les élèves et les Ivoiriens dès leur  jeune âge soient sensibilisés à la protection de la forêt et au respect  de l’environnement », a précisé M. Donwahi.

«  Il faut sensibiliser les enfants à la protection de l’environnement,  nous avons détruit 80% de nos forêts ici en Côte d’Ivoire,  je dois dire  que c’est non seulement alarmant, mais c’est effrayant » pour  l’écosystème et l’agriculture, a affirmé le ministre ivoirien des Eaux  et forêts, Alain Donwahi. 

Cette opération  devrait permettre de créer dans l’enceinte du lycée un arboretum qui  portera le nom de l’éminent botaniste ivoirien Aké Assi d’un demi  hectare comprenant 93 espèces d’arbres. Ensuite plusieurs essences  devraient être plantées pour abriter des points d’ombrage dans  l’établissement. 

Pour lutter contre  l’exploitation abusive des forêts, le ministère des Eaux et forêts a mis  en place une brigade de protection et de sécurisation de la forêt qui a  commencé ses activités en février. Ce qui a permis l’arrestation de  plusieurs trafiquants. 

Le tribunal de  Bondoukou (Est) a condamné jeudi deux trafiquants de bois de vène à deux  ans de prison ferme et 5 millions de F CFA d’amende solidaire. Début  avril, deux containers de bois de vêne représentant l’équivalent de 200  arbres avaient été saisis à Anougblé-Kouadiokro, à 45 Km de Didievi,  dans le Centre du pays.  

Du 23 au 28 avril  2019, sept containers de bois de vène ont été saisis, sept containers de  débités de bois frais, une remorque de bois de teck intercepté et trois  sites d’orpaillage clandestin démantelés, puis 4.571 madriers, 7.233  planches et 422 chevrons saisis, équivalant à 1.376 arbres abattus (325  ha).

Avec la mise en place de la briarde de  sécurité forestière, « la tendance du trafic illicite « est en train de  s’abaisser » sur l’ensemble du territoire ivoirien, s’est félicité le  ministre ivoirien des Eaux et forêts, Alain Richard Donwahi.

Plaidoyer pour la réforme de la coopération internationale sur le climat

Aïssatou Diouf, responsable des politiques internationales sur le climat et du plaidoyer climat-énergie de l’ONG Enda Energie a plaidé, mardi à Dakar, pour la réforme de la coopération internationale sur le climat, estimant que celle-ci doit prendre en compte la société civile, les collectivités territoriales et le secteur privé.« Aujourd’hui, la réalité a montré qu’il y a une nécessité de réformer la coopération internationale sur le climat en y intégrant la société civile, les collectivités territoriales et le secteur privé. Cela lui donnera plus d’équilibre et placera la question du climat au centre de tous les foras multilatéraux et internationaux », a indiqué Aïssatou Diouf.

Elle faisait le bilan de la Cop 24 tenue du 2 au 15 décembre 2018 en Pologne au cours d’une conférence-débat sur le climat axée sur le thème : « Il est temps d’agir ! ». Selon Enda Energie, quatre ans après la COP 21 et 3 ans après la ratification de l’accord de Paris, il urge de mobiliser tous les acteurs pour son opérationnalisation particulièrement dans les pays du Sud.

Toutes choses qui ont poussé Aïssatou Diouf à inviter les structures spécialisées à aider tous les pays à disposer de politiques climatiques et à rendre évident les liens entre climat, santé, justice et développement.

A propos de l’Afrique, elle a rappelé que c’est le continent qui a contribué le moins aux émissions de Gaz à effet de serre (Ges), mais qui est déjà le plus impacté par le changement climatique.

« Nous pouvons dire que les économies, les écosystèmes, les populations et plus particulièrement celles qui sont déjà fragilisées par la pauvreté et la dégradation de leur environnement seront davantage touchées par les conséquences du changement climatique qui démultiplie les inégalités, aggrave les fractures entre le Nord et le Sud. C’est pourquoi, nous devons aujourd’hui plus que jamais faire bouger les lignes, prendre des mesures ambitieuses sans tarder et impliquer tous les acteurs pour des solutions appropriées et durables », a dit Aïssatou Diouf.

RDC : ouverture d’un laboratoire de biologie du bois à Yangambi

Le premier laboratoire de biologie du bois en Afrique subsaharienne a été officiellement ouvert le 28 avril 2019 dans la réserve de biosphère de Yangambi située au cœur du bassin du Congo, dans la province de la Tshopo (nord-est du pays), a annoncé lundi le Musée Royal de l’Afrique centrale en Belgique (MRAC) dans un communiqué reçu à APA.Ce laboratoire  servira aux scientifiques congolais et internationaux pour y mener des actions de recherche de pointe sur l’anatomie du bois et la dendrochronologie (étude des cernes de croissance des arbres) afin de mieux comprendre le rôle des forêts dans l’adaptation et l’atténuation du changement climatique, indique le communiqué.

Il souligne que ce laboratoire dispose de microscopes et de tous les équipements les plus sophistiqués permettant d’étudier le fonctionnement des arbres sur place.

Le bassin du Congo est la deuxième forêt tropicale humide du monde en termes de superficie et son rôle est crucial dans le stockage du carbone et la régulation de la température, rappelle le communiqué qui explique que la compréhension des caractéristiques de croissance des arbres locaux, de l’historique de la végétation et des propriétés du bois permettra de protéger cet important écosystème.

Ce laboratoire de biologie du bois bénéficiera aux universités et instituts congolais comme l’Institut national pour l’étude et la recherche agronomiques (INERA) et l’Université de Kisangani. Il s’inscrit dans le cadre du projet Formation, recherche et environnement dans la Tshopo (FORETS) qui est financé par l’Union européenne et coordonné par le Centre de recherche forestière internationale.

Le communiqué signale que pour assurer la continuité de l’initiative, le MRAC forme des chercheurs congolais à la gestion du laboratoire qui sera autonome à la fin du projet FORETS en 2021.

La cité Yangambi est une localité du territoire d’Isangi dans la province de la Tshopo. Cette cité  d’une superficie de 69 km2 située sur la rive droite du fleuve Congo est notamment connue pour son Institut facultaire des sciences agronomiques de Yangambi (IFA-Yangambi).

Le Mozambique frappé par un nouveau cyclone

Le Mozambique est de nouveau frappé par un cyclone dénommé Kenneth qui a fait d’énormes dégâts dans certaines villes et communautés, selon les équipes de la Croix-Rouge dans le nord du pays.Cela fait tout juste un mois après que le cyclone Idai a détruit une grande partie du Mozambique et causé la mort d’un millier de personnes.

Kenneth a touché terre avec une vitesse de vent pouvant atteignant 231 km/heure, correspondant à un ouragan de catégorie 4.

La Croix-Rouge, citant des rapports de Quissanga, fait état d’importants dégâts dont des maisons détruites et des lignes de communication entre Macomia et Muidumbe en panne.

Antonio Carabante, secouriste à la Fédération internationale des sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (FICR) à Nampula a déclaré : « La situation est très préoccupante. On nous dit que le vent a causé beaucoup de dégâts. Nous sommes inquiets, en particulier pour les personnes vivant dans des communautés dont nous n’avons pas encore entendu parler. Nous travaillons à l’ouverture des lignes de communication. »

Selon Carabante, la situation pourrait s’aggraver dans les prochains jours en raison des fortes pluies annoncées par la météo.

Lancement à Abidjan des assises de la société civile sur les ODD

Les consultations nationales de la société civile ivoirienne sur les Objectifs de développement durable (ODD) pour préparer le rapport d’examen national volontaire (RNV) de la Côte d’Ivoire qui sera présenté en juillet prochain à New-York aux États-Unis, ont été officiellement lancées vendredi à Abidjan en présence de plusieurs organisations, a constaté APA sur place.Ces assises organisées par l’initiative de la société civile pour les ODD en Côte d’Ivoire ( ISC/ODD-CI)  visent ainsi à apporter la contribution de la société ivoirienne à l’élaboration de ce rapport de la Côte d’Ivoire sur les ODD qui sera présenté par le pays en juillet prochain à New-York aux États-Unis au forum politique de haut niveau pour le développement durable.

Les ODD adoptés par les Nations Unies en 2015 sont une initiative mondiale qui se fixe 17 objectifs majeurs à mettre en œuvre d’ici 2030 (agenda 2030) avec en ligne de mire, l’éradication de la pauvreté sur la planète.

« L’agenda 2030 a un caractère universel. Les objectifs de l’agenda 2030 sont en synergie avec les priorités  nationales traduites dans notre plan national de développement (PND) 2016-2020 et renforcé par le plan social du gouvernement », a affirmé Dr Nahoua Yéo, le directeur de cabinet de la ministre ivoirienne du plan et du développement qui a lancé ces assises au nom de celle-ci.

 Saluant cette initiative de la société civile ivoirienne, Dr Yéo a fait savoir que pour cette année, le rapport volontaire des pays mettra l’accent sur la mise en œuvre de 10 objectifs ciblés par ce forum politique de haut niveau pour le développement durable.

 Selon lui, le gouvernement ivoirien s’est engagé à conduire un processus « participatif et inclusif  avec pour leitmotiv de ne laisser personne de côté ».  Le représentant de la ministre Nialé Kaba a conclu son adresse en affirmant que ces consultations fourniront « à n’en point douter » des «contributions pertinentes » dans la préparation du rapport national volontaire de la Côte d’Ivoire.

 Auparavant, Rachel Gogoua, la présidente de l’ISC/ODD-CI a expliqué que cet atelier vise à préparer la contribution de la société civile au rapport d’examen national de la Côte d’Ivoire sur les ODD qui sera présenté en juillet prochain.

« L’action de la société civile, loin de se substituer à celle du gouvernement, lui est complémentaire. Travaillant à la base et à l’écoute des populations, la société civile est à même de mieux porter et faire entendre leur voix», a estimé Mme Gogoua, soulignant que « la synthèse de nos travaux permettra de dégager des messages clés à mettre à la disposition du gouvernement afin d’enrichir le rapport national.

 Pour sa part, la représentante du système des Nations Unies, Antonia Nbagala-Sodonon  a félicité le gouvernement ivoirien, rappelant cependant la nécessité de continuer à œuvrer pour l’égalité des chances dans le pays et l’augmentation des dépenses pro-pauvres.

Ces consultations nationales de la société civile ivoirienne sur les ODD dureront quarante-huit heures. En aout 2015, 193 pays  ont ratifé ces dix-sept objectifs de développement durable ( ODD).

Ces  17 objectifs sont,  entre autres,  L’éradication de la pauvreté, la lutte contre la faim, l’accès à la santé, l’accès à une éducation de qualité, l’égalité entre les sexes, l’accès à l’eau salubre et à l’assainissement, le recours aux énergies renouvelables, l’accès à des emplois décents, la promotion d’une industrialisation durable qui profite à tous et la réduction des inégalités.

Tenue à Bouznika du CA de l’Observatoire du Sahara et du Sahel

L’Observatoire du Sahara et du Sahel (OSS), a tenu jeudi la 24-ème session de son Conseil d’Administration à Bouznika (région de Rabat).Cette 24ème session se tient à un moment charnière marqué par l’initiation du processus d’évaluation de la stratégie 2020 de l’OSS et l’élaboration de celle de 2030. 

 Elle se penchera principalement sur l’examen du bilan des réalisations enregistrées en 2018, l’adoption du programme de travail et du budget pour 2019 et l’amendement des textes réglementaires régissant le Conseil d’Administration, l’Assemblée Générale et le Comité d’Orientation Stratégique, indique un communiqué de l’OSS, dont le Haut-Commissaire aux Eaux et Forêts et à la Lutte contre la Désertification du Maroc, Abdeladim Lhafi, occupe le poste du Président pour la période 2016-2020.

 La mobilisation de nouveaux partenaires de développement demeure une priorité pour le CA, qui est appelé à soutenir les acquis de l’OSS, à consolider son action en matière de coopération Nord-Sud-Sud, afin qu’il continue à apparaître et à agir dans la région comme un catalyseur des efforts visant la gestion durable des ressources naturelles. 

Cette 24ème session aura également pour objectif l’examen des modalités administratives et techniques en vue du recrutement, en 2020, d’un nouveau Secrétaire Exécutif de l’OSS.

Il est à rappeler que la Stratégie 2020 de l’OSS a été élaborée sur la base des acquis de l’organisation, des besoins exprimés par ses membres et du rôle qu’elle doit remplir dans un contexte régional et international en pleine mutation. 

Elle prend en compte les grands objectifs universels, notamment les Objectifs du Développement Durable à l’horizon 2030, l’Accord de Paris sur le Changement Climatique adopté en 2015 lors de la COP21 et les initiatives lancées lors de la COP22 tenue à Marrakech en 2016, en particulier la feuille de route du Sommet des Chefs d’Etats et des Gouvernement Africains et les initiatives retenues (Soutenabilité, Stabilité, et Sécurité (3S), l’Initiative Africaine pour l’Adaptation (AAI) ainsi que celles relatives à la Grande Muraille Verte et au Lac Tchad).

Depuis son élection en 2016, la présidence marocaine de l’OSS a soutenu considérablement la mise en œuvre des programmes pilotés par l’OSS et son rayonnement sur la scène internationale.

L’OSS a pour mission d’appuyer ses pays membres africains dans la gestion durable de leurs ressources naturelles dans un contexte de changement climatique particulièrement critique. Pour cela, il s’investit dans la mise en œuvre des Accords multilatéraux sur la désertification, la biodiversité et le changement climatique et la promotion des initiatives régionales et internationales liées aux défis environnementaux de l’Afrique.