EgyptAir reprend ses vols vers Kigali en octobre

La compagnie nationale égyptienne EgyptAir devrait effectuer son premier vol du Caire à Kigali le 8 octobre, a indiqué la compagnie aérienne dans un communiqué partagé lundi à Kigali avec l’APA.A partir de cette date, EgyptAir opérera deux vols aller-retour vers Kigali par semaine à partir du hub de la compagnie aérienne au Caire.

Les vols du Caire à Kigali auront lieu jeudi et samedi, tandis que les vols de Kigali au Caire auront lieu vendredi et dimanche, avec une escale à Entebbe en Ouganda.

La compagnie aérienne a annoncé qu’elle offrirait des tarifs promotionnels spéciaux à la nouvelle destination en plus des avantages pour leurs voyageurs fréquents à bord des nouveaux services.

Le premier vol d’EgyptAir, opéré par le Boeing 737-800 de la compagnie aérienne, avait atterri au Rwanda en avril et a été accueilli par un « salut d’eau » de l’Autorité de l’aviation civile du Rwanda, faisant de la compagnie nationale égyptienne la huitième compagnie aérienne à opérer des vols directs vers Kigali.

L’ambassadeur égyptien à Kigali, Ahmed El Ansary, a déclaré que la compagnie aérienne avait choisi le Rwanda parce qu’elle était l’une des économies en développement les plus rapides du continent.

Il a ajouté que le Rwanda souhaitait ouvrir son espace aérien à l’Egypte, afin de faciliter les relations commerciales et bilatérales entre les deux pays.

« Il va sans dire que le Rwanda est l’une des économies d’Afrique qui connaît la croissance la plus rapide. Nous y travaillons depuis six mois. Nous avons été vraiment reçus à bras ouverts. Nous parlons toujours des défis de la connectivité entre nos capitales africaines et je suppose qu’avec EgyptAir sur le terrain aujourd’hui à Kigali, c’est un pas dans la bonne direction », a-t-il déclaré.

Covid-19 : réouverture des écoles kenyanes dans un contexte de réglementation stricte

Les autorités sanitaires kenyanes ont promis que des règles de sécurité strictes seront mises en place avant la réouverture des écoles le mois prochain.Les écoles kenyanes devraient rouvrir par étapes entre le 5 et le 19 octobre, cinq mois après avoir été contraintes de fermer leurs portes en raison de la pandémie mondiale qui a durement frappé ce pays d’Afrique de l’est. 

 S’exprimant mercredi, le ministre de la Santé, Mutahi Kagwe a déclaré que des protocoles stricts seront respectés avant et après la réouverture des écoles.

 Il a ajouté que les élèves auront le temps de s’habituer aux règlements avant que les écoles ne recommencent à fonctionner normalement.

 Selon un ensemble de propositions du ministère de la Santé aux acteurs de l’éducation kenyans, les élèves seront gérés dans le cadre de la mise en œuvre des protocoles Covid-19.

 Le Kenya compte actuellement 38.348 cas de Covid-19.

Le déficit budgétaire plombe les activités du Parlement de l’Afrique de l’Est

Les membres de l’Assemblée législative d’Afrique de l’Est (EALA) ont suspendu tout débat sur le budget annuel 2020/21, exigeant le paiement de leurs indemnités en retard depuis mars 2020, selon une correspondance officielle dont APA a obtenu copie mercredi.L’Assemblée législative de l’Afrique de l’Est est un organe de la Communauté de l’Afrique de l’Est composée de législateurs du Burundi, du Kenya, du Rwanda, du Sud Soudan, de l’Ouganda et de la Tanzanie. 

Les rapports indiquent que les indemnités non payées se sont accumulées pour atteindre 2,5 millions de dollars, reflétant le manque de liquidités auquel est confronté le bloc régional. 

Dans une lettre datée du 14 septembre adressée au président de l’EALA, Martin Ngoga, le président de la commission des questions générales, Denis Namara, a publié un avis suspendant ses réunions jusqu’à ce que les questions soient traitées. 

« Lors de sa réunion du 14 septembre, la commission a décidé de suspendre l’examen des prévisions budgétaires jusqu’au paiement de tous les arriérés dus aux membres et au personnel pour les activités entreprises entre les mois de mars et juin 2020 », peut-on lire dans la lettre de M. Namara. 

Les députés de l’EALA souhaitent également être payés pour toutes les séances qu’ils ont entreprises après le mois de juin, qui ont marqué le début de l’exercice en cours. 

La plupart des organes de la Commission est-africaine sont paralysés, les employés ayant des millions de dollars d’arriérés de salaires, suite à un retard du budget annuel qui est censé avoir autorisé le retrait des fonds.

RwandAir suspend le processus d’acquisition de deux Boeing

La compagnie nationale rwandaise RwandAir a déclaré dans un communiqué publié jeudi de suspendre jusqu’à nouvel ordre l’acquisition des Boeing 737-MAX8 (B737-MAX8), avions les plus vendus au monde.Le tout nouvel avion d’Ethiopian Airlines, en provenance d’Addis-Abeba et à destination de Nairobi, s’est écrasé tuant les 157 personnes à bord. Indonesian Lion Air avait un avion similaire qui s’est également écrasé en octobre 2018, tuant 189 personnes.

 De nombreux pays à travers le monde, dont les États-Unis, le Royaume-Uni, la Chine, Singapour, l’Australie et l’Indonésie, ont cloué au sol tous leurs Boeing Max 8, et ceux qui devaient atterrir dans ces pays ont été refusés.

 En outre, plusieurs transporteurs internationaux qui possèdent ou avaient commandé des Max -8 ont immobilisé leur flotte au sol et envisagent d’annuler les commandes de Boeing.

 La nouvelle décision a été annoncée jeudi, alors que le pays avait mis en route la procédure d’acquisition depuis l’année dernière.

 Le Boeing 737 MAX -8 est une version redessinée du Boeing 737. Plus de 10.000 Boeing 737, selon les données de l’industrie.

 Le nouvel avion, le Boeing 737 MAX, est entré en service en 2017. Actuellement, 350 de ces avions sont en service, avec plus de 5 000 Boeing 737 MAX en commande.

 Selon certains syndicats de pilotes, le changement du système de commande de vol, qui peut annuler les mouvements manuels dans le modèle Max, n’a pas été expliqué aux pilotes.

 La flotte actuelle de RwandAir est composée de 12 avions.

Entrée de l’Ethiopie au Centre international des biosciences

L’Ethiopie est devenue le membre le plus récent du Centre international pour l’agriculture et les biosciences (CABI), a rapporté APA vendredi.Le CABI est une organisation intergouvernementale à but non lucratif dont le rôle est d’améliorer l’expertise scientifique en vue de relever les défis agricoles et environnementaux.

Accueillant la nation de la Corne de l’Afrique comme son 50ème pays membre, le PDG de CABI, le Dr Trevor Nicholls, a déclaré que le pays était sur le point d’intégrer la gamme des activités de l’organisme, en participant notamment à son programme de développement mondial.

Le Dr. Nicholls, a confirmé la signature du traité au niveau des Nations Unies sur le CABI par le gouvernement éthiopien.

La demande d’adhésion de l’Ethiopie au CABI a été soutenue par son ministère de l’Agriculture, avec lequel le CABI a entretenu une relation fructueuse.

M. Sani Redi Ahmed, le ministre de l’Agriculture, a déclaré qu’Addis-Abeba s’est engagée à maximiser son potentiel pour assurer une plus grande sécurité alimentaire à ses citoyens et à étendre ses capacités d’exportation de cultures commerciales clés, notamment le café.

« Nous sommes impatients de travailler plus avant avec le CABI en ce qui concerne le développement du commerce, des produits de base et de la chaîne de valeur, et l’accès au marché, tout en cherchant à construire de meilleurs systèmes sanitaires et phytosanitaires (SPS), l’analyse des risques phytosanitaires (ARP) et d’autres aspects de la quarantaine pour la gestion des espèces envahissantes », a-t-il déclaré.

Les autres avantages de l’adhésion comprennent le droit de vote aux conférences d’examen du CABI et aux réunions du Conseil exécutif, ainsi que l’accès à la large gamme de produits, services, programmes et projets du CABI et le renforcement de capacités.

Éthiopie : les résultats des tests Covid-19 envoyés par SMS

L’Institut éthiopien de santé publique a lancé jeudi un nouveau système de service SMS dans lequel les gens peuvent connaître les résultats de leur test Covid-19 via leur téléphone portable.Le directeur des urgences de santé publique de l’institut, Meseud Mohammed, a déclaré que le système aidera l’institut à fournir les résultats du test Covid-19 dans les trois heures suivant la livraison des échantillons de sang, a-t-il noté.

 Le directeur a déclaré que des projets sont également en cours pour lancer un système qui aidera les professionnels médicaux travaillant dans les centres de traitement de la Covid-19 à informer l’institut sur les patients présentant des symptômes du coronavirus.

 Mercredi, l’Ethiopie a enregistré 1105 nouveaux cas de Covid-19, portant le nombre total d’infections à 54.409.

 Les nouveaux cas ont été identifiés parmi les 21.360 tests de laboratoire effectués en 24 heures. 

 Le pays a également fait état de 18 décès dus au virus le même jour, ce qui porte le nombre de décès à 846.

 Quelque 416 patients se sont rétablis du virus, ce qui porte le nombre total de guérisons à 19 903.

 Le pays a jusqu’à présent effectué 949 813 tests de laboratoire.

Somalie: des pourparlers sur une approche commune des élections

Le président somalien Mohamed Abdullahi Farmaajo s’est entretenu jeudi avec les dirigeants des régions semi-autonomes de Jubaland et de Puntland sur une approche commune des prochaines élections dans le pays.Ahmed Mohamed Islam Madobe de Jubaland et Said Abdullahi Deni sont dans la capitale somalienne, Mogadiscio, depuis mercredi, en marge de ces discussions. 

 Nadobe et Deni ont tous deux exprimé leur opposition à l’accord conclu en août pour que les élections se déroulent dans le cadre des « caucus de circonscription », qui s’écarte d’un système électoral controversé dans lequel les chefs de clan votent pour déterminer le dirigeant du pays.

 Ils n’ont pas participé à une réunion des dirigeants régionaux somaliens dans la ville de Dusamareb où l’accord a été conclu.

 Les dirigeants de Galmudug, Hirshabelle, South West et Banadir ont participé à la réunion qui a abouti à une résolution en 17 points qui a notamment décidé que des élections auront lieu en Somalie tous les quatre ans en utilisant le caucus de la circonscription.

 La Commission électorale nationale indépendante de Somalie (NIEC) a été approuvée comme seul organisateur des futures élections dans les régions faisant partie de la fédération.

 Dans le cadre du nouveau système, le président fédéral sera élu par 275 députés après leur propre élection par 301 délégués.

 Le gouvernement fédéral de la Somalie est affaibli depuis le renversement, il y a près de trente ans, de l’ancien homme fort Siad Barrie.

Ethiopie: des inondations font plus de 70.000 déplacés

Les fortes pluies d’hier mercredi ont provoqué des inondations dans les Etats régionaux d’Oromia et d’Afar en Ethiopie et font déplacer plus de 70.000 personnes, a indiqué un officiel éthiopien.Le responsable de la Commission de gestion des risques et des catastrophes de la région Afar, Mahi Ali, a déclaré à la presse locale que quatorze districts de la région ont été touchés par les inondations, la rivière Awash ayant débordé à la suite de fortes pluies torrentielles.

Selon le bureau de développement du bassin d’Awash, les inondations se sont produites dans les zones sud-ouest, ouest et est de Shoa ainsi que dans le district de Fentale, Adama et la ville de Metehara de l’État régional d’Oromia, qui sont tous situés dans le bassin d’Awash.

De même, Amibara, Aysaita, Defti, Gelealu, Gewane et Afambo ont été parmi les districts touchés par les inondations.

Les villes de Metehara et Wonji dans la zone orientale de la région d’Oromia ont été les plus durement touchées.

Le responsable chef du bureau de développement du bassin d’Awash, Abeje Mengesha a déclaré mercredi que les personnes touchées par les inondations reçoivent l’aide nécessaire.

Selon le chef du bureau, les inondations ont touché au moins 120.000 personnes et causé plus de 70.000 déplacés internes.

Le responsable a toutefois affirmé que les inondations en cours n’ont pas causé de perte en vie humaine.

La rivière Awash est l’une des plus importantes d’Éthiopie et son cours est entièrement contenu dans les limites du pays.

La rivière est également très irriguée sur l’ensemble de ses berges le long de la partie sud-est de l’Ethiopie.

Près de 44.000 personnes portées disparues en Afrique

En Afrique, 44.000 personnes sont portées disparues, selon le Comité international de la Croix-Rouge (CICR).Les restrictions mises en place pour freiner la propagation de la Covid-19 créent de nouveaux défis dans la recherche des personnes disparues, a déclaré le CICR dans un rapport publié ce week-end à l’occasion de la Journée internationale des disparus célébrée le 30 août.

Il précise que 45% des cas sont des enfants au moment où ils ont disparu.

« Ce nombre de cas est une goutte d’eau dans l’océan à l’échelle réelle des personnes dont les membres de la famille sont sans nouvelle », a déclaré Sophie Marsac, conseillère régionale du CICR pour les personnes disparues et leurs familles en Afrique.

« Les conflits armés, la violence, les migrations et les chocs climatiques n’ont cessé de séparer les familles pendant cette pandémie, et notre travail de recherche des personnes disparues est devenu encore plus difficile », a-t-elle poursuivi.

Le Nigéria, l’Éthiopie, le Soudan du Sud, la Somalie, la Libye, la République démocratique du Congo et le Cameroun représentent 82% des cas de disparition traités par le CICR en Afrique.

Le Nigéria est le pays le plus touché, avec près de 23.000 personnes, et représente le plus grand nombre de personnes disparues sur le continent, presque entièrement à cause du conflit dans le nord-est du pays.

Les sept pays ont tous connu une augmentation du nombre de personnes disparues enregistrées auprès du CICR au cours du premier semestre 2020, indique le rapport.

Covid-19: Pékin appuie les enseignants rwandais

L’ambassade de Chine au Rwanda a fait don de denrées alimentaires à 300 enseignants les plus touchés par la pandémie de Covid-19 à Gasabo, l’un des principaux districts de Kigali.Il s’agit de 18 tonnes de nourriture comme du riz, de la farine de maïs, des haricots, de l’huile, du sel mais également du savon, des détergents et d’autres produits de base d’une valeur de 23 800 dollars. 

Selon Xing Yuchun, le conseiller politique et ambassadeur adjoint de Chine au Rwanda, cette aide d’urgence est destinée à aider les enseignants des écoles privées dont le travail a été interrompu par la pandémie. 

 « En Chine, les enseignants constituent l’une des communautés les plus importantes et je pense qu’il en est de même au Rwanda. Ce soutien est destiné à les aider à tenir le coup jusqu’à ce que leur vie normale soit rétablie », a déclaré le diplomate chinois. 

Depuis mars dernier, le gouvernement rwandais distribue d’abord des produits de première nécessité aux citoyens les plus vulnérables du pays.

Covid-19: l’Afrique pourrait avoir dépassé le pic épidémiologique (OMS)

La pandémie de coronavirus en Afrique pourrait avoir dépassé son pic épidémiologique, selon la Directrice régionale du Bureau régional de l’OMS pour l’Afrique.S’exprimant lors d’une téléconférence des ministres africains de la Santé, la Directrice régionale du Bureau régional de l’OMS pour l’Afrique, le Dr Matshidiso Rebecca Moeti, a averti que la complaisance est le plus grand ennemi de la lutte contre la pandémie. 

Le Dr Moeti a déclaré qu’une deuxième vague d’infections pourrait se produire si l’Afrique dort sur ses lauriers, car le nombre de cas de cette maladie respiratoire est en baisse. 

« Nous recevons quotidiennement des chiffres de l’ensemble de la région et ces chiffres sont en baisse », a-t-elle déclaré. 

Toutefois, si le nombre de cas quotidiens a pu baisser, quelques pays africains parmi lesquels la Namibie connaissent encore une augmentation des infections au jour le jour. 

L’Afrique compte actuellement quelque 1,2 million de cas dont 28.000 décès depuis le premier cas signalé dans le continent, en Egypte, le 14 février dernier. 

L’Afrique du Sud reste le pays africain le plus durement touché avec plus de 550.000 cas, ce qui en fait le cinquième pays le plus ravagé au monde.

Rwanda: des directeurs d’hôpitaux arrêtés pour dissimulation d’informations liées au génocide

Le tribunal intermédiaire de Muhanga, dans le centre du Rwanda, a refusé la libération sous caution de quatre cadres supérieurs d’un grand hôpital de Gitwe, dans le sud du pays, accusés de dissimulation d’informations liées au génocide.Les fonctionnaires ont été appréhendés et placés en détention préventive pendant 30 jours en juin après la découverte de corps enterrés dans une fosse commune sous l’hôpital de Gitwe, un village du district de Ruhango, dans le sud du Rwanda. 

Gerard Urayeneza, Directeur général de l’hôpital et représentant légal de l’université de Gitwe, et quatre autres de ses connaissances sont actuellement détenus à la prison centrale de Muhanga dans l’attente de leur procès. 

La fosse commune a été découverte sous une salle de classe du collège adventiste privé, selon l’adjoint au maire chargé des affaires économiques du district de Ruhango, Jean Marie Rusiribana. 

Pendant le génocide, des barrages routiers tenus par les milices du génocide ont été établis dans les districts proches des sites où les fosses communes ont été découvertes. 

De nombreux Rwandais sont choqués que les habitants de la communauté aient gardé le silence sur les tombes pendant si longtemps. 

Des maisons et des écoles y avaient été construites.

Covid-19: réouverture des écoles éthiopiennes

La prochaine année scolaire en Ethiopie débutera le 2 septembre 2020, selon une décision prise par le ministère de l’Education du pays, a appris APA mercredi.Les écoles de la Corne de l’Afrique ont été fermées en mars dernier en raison de l’aggravation de la pandémie de coronavirus.

L’Ethiopie a enregistré 43.688 cas de coronavirus depuis le début de la pandémie dans le pays dont 709 morts, et compte actuellement 27.181 cas actifs dont 290 cas graves, selon le ministère de la Santé.

Lors d’un point de presse hier mardi, le ministre de l’Education, Getahun Mekuria, a déclaré que les écoles privées et publiques reprendront les inscriptions à partir de ce mercredi et les cours à la mi-septembre en prenant toutes les précautions sanitaires nécessaires.

Il a ajouté que pendant le processus de reprise, les écoles seront équipées de masques faciaux, de gel hydro-alcooliques et d’autres matériels connexes pour aider à prévenir la propagation du virus.

Selon le ministre, les élèves devront porter des masques, garder leurs distances avec les autres et se laver les mains régulièrement.

La semaine dernière, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et le Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF) ont exhorté les gouvernements africains à accélérer la réouverture des écoles.

Les organisations ont averti que les jeunes du continent souffriront des fermetures prolongées dues à la pandémie.

Selon une enquête menée dans 39 pays du continent, seuls six pays africains ont entièrement ouvert des écoles.

Covid-19: l’hôpital principal du Rwanda suspend les visites

Alors que le nouveau coronavirus continue de se propager au Rwanda, l’hôpital King Faisal, l’un des plus grands hôpitaux publics du pays, a suspendu jusqu’à nouvel ordre les visites dans toutes ses installations de soins de santé, ont annoncé jeudi les autorités médicales.Tout visiteur autorisé dans des circonstances limitées sera soumis à un test de la Covid-19 avant d’être admis dans l’établissement, a indiqué un communiqué officiel. 

En outre, tout visiteur doit se laver les mains avec de l’eau et du savon ou utiliser un gel hydro alcoolique avant et après sa visite.

Selon le ministère de la Santé, à la date de jeudi, le Rwanda a enregistré 2.644 cas de Covid-19 et 1.698 guéris. 

En début de semaine, le Rwanda a annoncé la fermeture temporaire de deux grands marchés de la capitale Kigali, alors que les cas confirmés de ce nouveau coronavirus dans le pays ont atteint un nouveau sommet. 

Les autorités sanitaires rwandaises ont fustigé les vendeurs et les acheteurs des établissements fermés pour leur réticence à respecter les directives sanitaires de base, affirmant qu’une évaluation a montré que beaucoup d’entre eux étaient moins attentifs au port de masques, au respect des mesures de distanciation physique et au lavage régulier des mains. 

Le 1er août, le Rwanda a rouvert ses aéroports aux vols commerciaux, plus de quatre mois après leur fermeture en raison de la pandémie. 

Cependant, les écoles restent fermées, tout comme les frontières terrestres avec les pays d’Afrique centrale, sauf pour les camions de marchandises.

L’Ethiopie a planté cinq milliards d’arbres en deux mois

L’Éthiopie a planté cinq milliards de plants d’arbres au cours des deux derniers mois, dans le cadre de l’Initiative nationale pour un héritage vert, a révélé le Premier ministre, Abiy Ahmed.Ce faisant, il a indiqué que son pays a atteint avec succès son objectif de planter cinq milliards d’arbres avant la saison des pluies qui dure un mois.

Il a exprimé sa gratitude à tous les Ethiopiens qui ont répondu activement à l’appel à une campagne de reboisement, pour bien marquer de leur empreinte sur l’initiative de l’héritage vert du pays.

L’Ethiopie devrait planter six milliards d’arbres pendant la saison des pluies 2021.

Le Premier ministre a affirmé que l’Ethiopie mettrait un milliard d’arbres à la disposition des pays voisins, conformément à son aspiration à contribuer également au reboisement de la région.

A partir de la dernière saison des pluies, le chef du gouvernement a lancé la campagne Green Legacy (Héritage vert) visant à planter 20 milliards d’arbres en cinq ans.

Au cours de la première année de la campagne, le gouvernement et le grand public ont créé la sensation en battant le record mondial de plantation, avec 353 millions de plants d’arbres en une seule journée.

La campagne de cette année est intervenue quelques jours après que la nation de la Corne de l’Afrique ait célébré l’achèvement du remplissage initial du Grand barrage de la renaissance éthiopienne (GERD) sur le Nil.

Plusieurs manifestants tués dans le sud de l’Ethiopie

Des dizaines de manifestants ont été abattus par les forces de sécurité et des dizaines d’autres blessés dans la ville de Sodo, capitale de la zone de Walayita, dans le sud de l’Ethiopie, a appris APA mercredi.Les protestations ont été déclenchées par la détention de plusieurs hauts fonctionnaires de la zone qui cherchaient à déclarer unilatéralement la formation d’un nouvel État régional au sein de la fédération.

Les autorités ont toutefois accusé les responsables de la zone de conspirer avec les groupes d’opposition pour tenter de déstabiliser la zone.

La Commission éthiopienne des droits de l’homme (EHRC) a déclaré que les forces de sécurité de la zone de Walayita semblent avoir fait un usage excessif de la force pour affronter les manifestants, tuant au moins six personnes.

« Les forces de sécurité devraient faire preuve d’un maximum de retenue et ne pas recourir à la force meurtrière pour faire face à des manifestations pacifiques », a déclaré la commission.

Un total, de 178 personnes ont été arrêtées, lundi dernier, dont 28 sont des hauts fonctionnaires de l’administration de la zone. Elles sont toujours détenues dans les locaux du collège d’enseignement agricole, technique et professionnel de Wolaita Sodo.

Dans un communiqué publié, hier mardi, le Bureau de la paix et de la sécurité de la Région des nations, nationalités et peuples du Sud (SNNPR) a confirmé l’arrestation des fonctionnaires. 

Le bureau a également déclaré que les fonctionnaires avaient enfreint la règle de l’état d’urgence qui interdit de tenir les rassemblements à cause de la pandémie de coronavirus.

Les tensions ont commencé après que 38 membres du conseil de la zone de Walayita se soient retirés du conseil de la région pour protester contre le projet du gouvernement fédéral de réorganiser la région sud en quatre états régionaux distincts.

L’Ethiopie veut l’enregistrement des détenteurs d’armes à feu

L’Ethiopie va procéder prochainement à l’enregistrement des armes à feu privées, a appris APA mardi de source officielle.Au début de l’année, le parlement éthiopien avait approuvé une nouvelle loi sur l’administration et le contrôle des armes à feu visant à limiter la possession de telles armes après une montée des violences ethniques régionales, dues à la prolifération des armes légères entre des mains privées.

« Aucune partie ne peut posséder, acheter, vendre ou transférer des armes à feu à l’insu du bureau gouvernemental concerné », a déclaré la ministre de la Paix du pays, Muferiat Kamil, lors d’un point de presse.

« Bien que la vente et l’achat d’armes à feu en Ethiopie soient illégaux, la pratique de la possession d’armes dans le pays a augmenté, en particulier dans les régions où la détention d’armes est considérée comme un prestige », a-t-elle déclaré.

Selon la ministre, les institutions ou les individus qui ont des licences pour leurs armes légères ne peuvent plus les détenir à moins de les faire enregistrer à nouveau sur la base de la nouvelle législation.

La nouvelle loi sur l’administration et le contrôle des armes à feu vise à sensibiliser le public aux inconvénients du port d’armes à feu et à convaincre le public éthiopien que l’Etat est habilité à porter des armes à feu pour maintenir la paix et la sécurité des citoyens.

La nouvelle loi interdit également de porter ce que l’on appelle des armes silencieuses, notamment des poignards, des épées, des couteaux, une lance, une lame et une flèche.

La prolifération des armes légères a été en partie la cause des centaines de meurtres notés dans les conflits ethniques et religieux survenus au cours des deux dernières années en Ethiopie.

Pourparlers sur le barrage du Nil : l’Egypte et le Soudan menacent de se retirer

L’Egypte a annoncé qu’elle se retirait des discussions sur les modalités de remplissage du Grand barrage de la renaissance éthiopienne (GERD) en construction sur le Nil, a appris APA mercredi.Les pourparlers ont repris lundi ddernier mais semblent bloqués sur le calendrier de remplissage de ce qui devrait être le plus grand barrage hydroélectrique d’Afrique.

Le Soudan a également déclaré qu’il allait quitter la table de négociations puisque l’Ethiopie refuse de revenir sur sa proposition de redéfinir un accord sur le partage de l’eau du Nil bleu.

Selon le ministre soudanais de l’Eau et de l’Irrigation, Yasser Abbas, l’Ethiopie a envoyé une lettre insistant sur cette proposition que Khartoum ne peut accepter.

L’Egypte, le Soudan et l’Ethiopie mènent depuis 2011, des discussions sur l’avenir du Grand barrage de la Renaissance éthiopienne (GERD), mais aucun progrès notable n’a été réalisé pour parvenir à un accord global.

On craint en Egypte, et dans une moindre mesure au Soudan, que le grand barrage éthiopien ne compromette leur part de l’eau du Nil, qui est une bouée de sauvetage pour des millions de personnes dans les deux pays situés en aval.

Les pourparlers achoppent toujours sur le calendrier de remplissage du barrage.

L’Ethiopie a récemment célébré la première phase de remplissage du barrage, un geste qui a soulevé l’ire de Egyptiens.

Éthiopie: les exportations d’électricité vers le Soudan et Djibouti s’élèvent à 65 millions de dollars

L’Ethiopie a gagné 66,4 millions de dollars grâce aux exportations d’éélectricité vers les pays voisins, le Soudan et Djibouti, au cours de la dernière année fiscale éthiopienne qui s’est terminée le 7 juillet 2020.Le Compagnie d’électricité éthiopienne (EEP) a déclaré mardi dans un communiqué que les recettes représentent 116% de l’objectif de 57 millions de dollars. Sur le total des recettes, 29,3 millions de dollars ont été obtenus en vendant de l’énergie au Soudan, tandis que les 37,1 millions restants provenaient de Djibouti. 

Les recettes obtenues ont dépassé de 11,5 millions de dollars de l’année précédente, précise le communiqué. 

L’EEP a attribué cette meilleure performance à des précipitations et à une quantité d’eau suffisantes dans les réservoirs du pays, ainsi qu’à l’engagement du gouvernement à réaliser efficacement le plan. 

L’Éthiopie œuvre dans le but de créer une intégration par l’électricité avec d’autres pays africains, notamment la Tanzanie, le Soudan du Sud et la Somalie. 

La Compagnie a également révélé que la ligne de transmission qui relie le réseau électrique national au Kenya doit être achevée et sera bientôt opérationnelle.

Rwanda: la FAO met en garde contre une crise alimentaire majeure en Afrique de l’Est

La région de l’Afrique de l’Est est confrontée à une triple menace sans précédent pour la sécurité alimentaire, causée par les effets combinés des récentes graves inondations, de la pandémie de Covid-19 et de la recrudescence des criquets pèlerins, a mis en garde l’Organisation des Nations unies pour l’Alimentation et l’agriculture (FAO) dans un communiqué publié jeudi.Selon la FAO, même avant ces défis actuels, l’Afrique de l’Est était considérée comme l’une des régions du monde où l’insécurité alimentaire est la plus forte, avec près de 28 millions de personnes en crise d’insécurité alimentaire en 2019, soit 20% de la population mondiale souffrant d’une grave insécurité alimentaire. Elle a également souligné qu’environ 9 millions d’enfants de moins de cinq ans souffrent de malnutrition aiguë, dont 2 millions sont confrontés à une malnutrition aiguë sévère.

 La FAO, dans un communiqué conjoint avec l’Autorité intergouvernementale pour le développement (IGAD) et le Programme alimentaire mondial (PAM) mardi dernier, a souligné qu’« une action urgente est nécessaire pour prévenir une crise alimentaire majeure en Afrique de l’Est ».

 Il existe un risque accru de pluies inférieures à la moyenne au cours de la prochaine saison d’octobre à décembre, ce qui pourrait menacer davantage la sécurité alimentaire et les moyens de subsistance dans toute la région, ajoute l’organisation onusienne.

 La région de l’IGAD est également l’une des principales sources et hôtes de personnes déplacées internes, de réfugiés et de demandeurs d’asile qui, en raison de leurs moyens de subsistance limités et de la dégradation des mécanismes d’adaptation, sont particulièrement vulnérables à l’insécurité alimentaire et à la malnutrition, selon l’agence des Nations unies.

 Entre mars et mai 2020, de fortes précipitations dans toute la région ont entraîné des inondations et des glissements de terrain généralisés à Djibouti, en Éthiopie, au Kenya, en Ouganda et en Somalie. Selon l’IGAD, quelque 2,4 millions de personnes ont été touchées, dont 700.000 ont été déplacées et plus de 500 ont été tuées.

 Cela s’ajoute aux précédentes inondations entre octobre et décembre 2019, qui ont touché 3,4 millions de personnes dans la région, selon la FAO.

 Les prévisions de précipitations supérieures à la moyenne entre juin et septembre 2020, notamment dans l’ouest de l’Éthiopie, l’est du Soudan du Sud, du Soudan, l’ouest du Kenya, le nord et le centre de l’Ouganda, augmentent le risque d’inondations supplémentaires au cours des prochains mois.

 Des conditions météorologiques et de végétation favorables dans toute la région de l’Afrique de l’Est entre fin 2019 et mi-2020 ont contribué à la pire recrudescence acridienne dans le désert depuis plus de 25 ans, affectant tous les pays de l’IGAD avec des niveaux variables de destruction des cultures et des pâturages, explique la FAO.

Covid-19 : le Rwanda délivre des certificats de test aux voyageurs

Les autorités sanitaires rwandaises ont commencé mardi à délivrer des « certificats de test Covid-19 » aux personnes souhaitant voyager à l’étranger avant la reprise des vols internationaux le 1er août, dans le cadre d’un effort plus large pour redonner au pays une vie relativement normale et en sécurité.Lors du premier exercice de services de test volontaire pour la Covid-19 qui a eu lieu mardi matin, ce service payant a été offert aux personnes à haut risque de contracter ce virus, tels que les commerçants transfrontaliers et les camionneurs, et ceux qui prévoient de voyager à l’étranger avant la reprise des vols internationaux la semaine prochaine.

Selon le Directeur général du Rwanda Biomedical Center (RBC), ce service sera fourni au Laboratoire national de référence à Kigali, pour un coût d’environ 50.000 Rwf (environ 52 $) par test pour les Rwandais et 100 $ par test pour les étrangers.

Selon lui, des résultats authentiques sont obtenus après deux tests Covid-19, laissant un délai de sept jours entre les deux tests.

Les personnes qui quittent le pays devraient également subir ce test en fonction des directives sanitaires définies pour leur destination, a-t-il déclaré.

Ayant fermé ses frontières le 20 mars, le gouvernement rwandais prévoit de rouvrir les aéroports le 1er août au trafic commercial régulier. Les aéroports de ce pays d’Afrique de l’est ont été rouvert aux vols touristiques privés et charters le 17 juin.

Tous les passagers, notamment ceux en transit devront présenter une preuve du test Covid-19 PCR négatif d’un laboratoire certifié, pris dans les 72 heures suivant leur arrivée au Rwanda. « Pour les passagers entrant au Rwanda, un deuxième test PCR sera effectué à l’arrivée, avec des résultats livrés dans les 24 heures, période pendant laquelle ils resteront dans des hôtels désignés, à leurs propres frais », a déclaré le gouvernement.

Les mesures mises en place par les aéroports rwandais pour protéger les passagers et le personnel comprennent des désinfectants pour les mains, des marques de distanciation physique, la désinfection de l’aéroport et des équipements.

En outre, des lignes directrices détaillées pour garantir la sécurité des opérations ont été établies, les passagers devant également remplir un formulaire de localisation des passagers avant d’arriver au Rwanda.

Corruption : le président de la BAD «innocenté»

Une Commission d’enquête indépendante a, dans un rapport, complètement exonéré de toute faute éthique, le président de la Banque africaine de développement (BAD) Akinwumi Adesina, accusé de corruption, a confirmé mardi une source officielle.Des dénonciateurs anonymes avaient initialement accusé Adesina de détournement de fonds, de traitement préférentiel des Nigérians dans les nominations de haut niveau et de promotion de personnes accusées ou reconnues coupables de fraude et de corruption.

Le panel de trois membres éminents est composé de Mary Robinson, ancienne présidente de l’Irlande, ancienne Haut-Commissaire des Nations unies aux droits de l’homme, et présidente des Anciens, un organe mondial de sages soucieux du bien-être du monde.

 Le président de la Cour suprême de la Gambie, Hassan B. Jallow et M. Leonard F. McCarthy, ancien Procureur général et ancien directeur du Bureau des infractions économiques graves.

 En janvier 2020, seize allégations de faute éthique ont été portées contre Adesina par un groupe de dénonciateurs. 

 Les allégations, qui ont été examinées par le Comité d’éthique du Conseil d’administration de la Banque en mars, ont été décrites comme « frivoles et sans fondement ».

 Les conclusions et les décisions du Comité d’éthique ont ensuite été confirmées par le Bureau supérieur du Conseil des gouverneurs en mai, qui a blanchi Adesina de tout acte répréhensible.

 Le rapport du panel indique qu’il « est d’accord avec le Comité (d’éthique) dans ses conclusions concernant toutes les allégations contre Adesina et estime qu’elles ont été correctement examinées et rejetées par le Comité ».

 Le panel donne une nouvelle fois raison à Adesina, en déclarant avoir « examiné les observations du président à leur valeur nominale et les trouve cohérentes avec son innocence et convaincantes ». 

 Les conclusions de la Commission d’enquête indépendante sont décisives et ouvrent désormais la voie à la réélection d’Adesina pour un second mandat de cinq ans en tant que président lors des assemblées annuelles de la BAD prévues du 25 au 27 août.

 Adesina est un technocrate distingué et hautement décoré et un économiste du développement respectée dans le monde entier. 

 Il a reçu le prestigieux Prix mondial de l’alimentation en 2017 et le Prix Sunhak de la paix en 2019 pour son leadership mondial dans le domaine de l’agriculture et de la bonne gouvernance.

Depuis qu’il a pris les rênes de la BAD en 2015, il a introduit plusieurs réformes innovantes, notamment une stratégie de développement High5 ; une restructuration de la banque comprenant l’ouverture de bureaux dans plusieurs pays africains pour se rapprocher de ses clients ; un Forum d’investissement en Afrique qui a attiré 79 milliards de dollars d’intérêts d’investissement dans des projets en Afrique entre 2018 et 2019.

Adesina, ancien ministre de l’Agriculture au Nigeria, a mené avec succès depuis son arrivée à la BAD, une campagne historique d’augmentation générale du capital qui a abouti à la hausse du capital de la banque par ses actionnaires, qui est passé de 93 milliards de dollars à 208 milliards de dollars, en octobre 2019.

Barrage sur le Nil : un accord contraignant sur le remplissage et l’exploitation en gestation

La Commission de l’Union africaine, dans un communiqué parvenu ce lundi à APA, dit avoir exhorté les parties prenantes des négociations trilatérales sur le Grand barrage de la renaissance éthiopienne (Gerd), à travailler rapidement à la finalisation du texte d’un accord contraignant sur le remplissage et l’exploitation de la centrale hydroélectrique.La réunion du bureau de la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de l’UA, convoquée le 21 juillet dernier par le président de la République d’Afrique du Sud, Matamela Cyril Ramaphosa, en sa qualité de Président de l’Union africaine (UA), a longuement discuté de la question du premier remplissage et de l’exploitation annuelle du Gerd, et des projets de développement futurs sur le Nil Bleu en amont du Gerd, informe la note. 

En conséquence, ajoute cette dernière, la Réunion du Bureau a convenu du processus de finalisation des négociations sur le texte d’un accord contraignant sur le remplissage et l’exploitation du Gerd, qui devrait inclure un accord global sur les projets futurs sur le Nil Bleu.

Par ailleurs, poursuit le document, le Bureau a accueilli avec satisfaction le rapport des experts de l’organisation panafricaine sur la reprise des négociations trilatérales sur le Gerd, qui indique des progrès sensibles dans les négociations, et présente des options de règlement des questions juridiques et techniques en suspens.

Le Bureau de la Conférence des chefs d’État et de gouvernement de l’UA a, en outre, félicité les chefs d’État et de gouvernement de l’Égypte, de l’Éthiopie et du Soudan pour leur sens politique et pour leur engagement à trouver une solution durable par la voie de la diplomatie, de la négociation et du compromis.

L’instance décisionnelle de l’UA a ainsi convenu de maintenir des contacts réguliers et dynamiques avec toutes les parties à « cette étape critique » du processus de négociation. De même, elle a renouvelé son appel aux parties à s’abstenir de toute déclaration ou action susceptible de porter atteinte au processus conduit par l’UA.

La République d’Afrique du Sud, en sa qualité de Président de l’UA, prendra contact avec les parties en ce qui concerne la prochaine session de négociations trilatérales afin de trouver une solution aux questions juridiques et techniques en suspens concernant le Gerd, informe le communiqué.

Le Bureau de la Conférence des chefs d’État et de gouvernement de l’UA a également exprimé sa profonde gratitude aux Nations Unies, par l’intermédiaire du Secrétaire général de l’ONU, M. Antonio Guterres, pour le soutien qu’elles apportent au processus conduit par l’UA. 

Elle s’est enfin félicité de la disposition de la communauté internationale à mobiliser des ressources financières et techniques pour aider les Parties en ce qui concerne la gestion des eaux transfrontières et des questions connexes, dès la conclusion de l’Accord.

Soudan : découverte d’une « fosse commune des putschistes de 1990 »

Une fosse commune contenant les restes de 28 officiers de l’armée accusés d’avoir exécuté un coup d’Etat avorté contre l’ancien président Omar el-Béchir il y a trente ans a été découvert, ont indiqué les autorités soudanaises.Selon un communiqué du procureur général, le site a été sécurisé par les forces de l’ordre alors qu’une enquête est en cours pour découvrir les circonstances exactes qui ont mené à cette découverte macabre.

 L’ancien président Omar el-Béchir avait écrasé une révolte militaire qui s’était transformée en coup d’État avorté en 1990, et certains de ses architectes auraient été tués après avoir été arrêtés.

 Il était au pouvoir depuis un an après avoir réussi son propre coup d’État en 1989.

Agé de 76 ans, il a continué à diriger le Soudan jusqu’à ce que des officiers militaires le chasse à son tour l’année dernière. Il est accusé de trahison pour son coup d’État de 1989 et risque la peine de mort s’il est reconnu coupable.

 La Cour pénale internationale a inculpé M. el-Béchir en 2009 pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité dans la région du Darfour, au Soudan.

 Les nouvelles autorités soudanaises affirment qu’il est peu probable qu’il soit remis à la CPI étant donné la compétence de leurs tribunaux pour juger l’ancien chef militaire.

Décès de l’ancien président tanzanien, Benjamin Nkapa

La Tanzanie est en deuil après la décès, hier jeudi, de l’ancien président Benjamin Nkapa à l’âge de 81 ans, a appris APA vendredi.Nkapa, qui a dirigé la Tanzanie pendant dix ans après les premières élections multipartites du pays en 1995, est décédé dans un hôpital de Dar es-Salaam. Sa mort survient huit mois après la publication de son autobiographie « My Life, My Purpose ». 

Nkapa fut à l’origine de réformes qui ont finalement amené son pays au libéralisme économique après des décennies de politiques socialistes remontant à l’époque du leader de l’indépendance, Julius Nyerere. 

Troisième président de la Tanzanie de 1995 à 2005, il a succédé à Ali Hassan Mwinyi qui a poursuivi les doctrines du socialisme économique de Nyerere. 

Cet ancien diplomate a reçu les éloges de la Banque mondiale pour l’efficacité du régime de recouvrement des impôts de son gouvernement et pour les mesures d’austérité qui ont incité les bailleurs de fonds à annuler une grande partie de la dette extérieure du pays. 

Cependant, son gouvernement a été vivement critiqué pour son approche autoritaire, surtout après la mort par balles de manifestants sur l’île de Pemba en 2001. Il a admis dans son autobiographie que cet incident pourrait être la seule tache de son mandat présidentiel. 

Des accusations de corruption et de népotisme ont pesé sur sa vie de retraité en relation avec une mine de charbon dans les hautes terres du sud de la Tanzanie dont il se serait « indûment approprié », lui et son ministre des Finances de l’époque, Daniel Yona, sans les procédures adéquates.

Le Soudan va mener des réforme pour réajuster sa monnaie (Pm)

La série de réformes planifiées par le Soudan devra inclure des réajustements de la monnaie locale, a déclaré le Premier ministre Hamdook.S’exprimant lors d’un point de presse, hier mercredi, le Premier ministre a déclaré que la livre soudanaise serait introduite graduellement, afin d’augmenter sa valeur par rapport aux autres devises internationales.

Pour ce faire, Hamdok a indiqué que des ajustements devront être apportés au budget 2020, alors que le pays se remet lentement de l’impact de l’épidémie de coronavirus.

Le chef du gouvernement soudanais a déclaré que les subventions aux carburants devraient être supprimées mais que celles sur d’autres produits, tels que le pain, le gaz de cuisine et l’électricité ne seraient pas touchées.

L’économie soudanaise a été directement touchée par la pandémie de coronavirus, entraînant une perte de 40% des recettes publiques, selon le ministre des Finances par intérim, Hiba Mohamed Ali.

Le ministre a ajouté que le gouvernement affecterait 484,7 millions de dollars sur les 1,8 milliard de dollars promis par les bailleurs internationaux pour permettre de subventionner un programme en faveur des couches démunies au Soudan.Cependant, le F onds monétaire international (FMI)a averti que l’économie soudanaise é

tait en passe de reculer de 8% d’ici la fin de l’année, malgré une contraction de 25% notée en 2019.

Le mois dernier, les nouvelles autorités soudanaises et l’Institution de Bretton Woods (FMI) ont convenu d’une série de programmes de réformes pour renforcer les recettes publiques et supprimer les subventions énergétiques, dans le but de libérer des fonds pour les dépenses de santé et de protection sociale en général.

L’Ethiopie annonce la fin de la première étape de remplissage du GERD

Le Premier ministre Abiy Ahmad a annoncé mercredi que la première phase de remplissage du Grand barrage de la Renaissance éthiopienne (GERD) est terminée.L’annonce a été faite après la réunion extraordinaire de suivi du bureau de l’assemblée de l’Union africaine qui s’est tenue en visioconférence sur les négociations en cours entre l’Ethiopie, le Soudan et l’Egypte concernant le premier remplissage et l’exploitation annuelle du barrage.

 « La situation actuelle des précipitations et du ruissellement dans la région a rendu propice le remplissage du barrage », a déclaré le bureau dans un communiqué publié après la réunion convoquée par le président sud-africain et président de l’Union africaine, Cyril Ramaphosa.

 La réunion entreprise au niveau des chefs d’État et de gouvernement s’est conclue par un accord commun majeur entre toutes les parties qui ouvre la voie à un accord décisif, a indiqué le bureau.

 Les trois pays ont convenu de poursuivre les discussions techniques sur le remplissage afin de poursuivre le processus mené par l’Union africaine (UA) et de parvenir à un accord global.

 Lors de ces pourparlers, l’Éthiopie a réitéré son engagement en faveur d’une négociation équilibrée et gagnant-gagnant qui assure que la rivière Abay profitera aux trois pays. 

 Le Premier ministre Ahmed a envoyé des messages de félicitations au public éthiopien et a exprimé sa gratitude aux anciens premiers ministres, ingénieurs, ouvriers, experts en eau, négociateurs et autres qui ont joué un rôle dans ce succès.  

 Par conséquent, le barrage contient 4,9 milliards de mètres cubes d’eau et commencera à produire de l’électricité en septembre prochain en utilisant deux turbines. 

 Il a déclaré que le barrage sera entièrement achevé au cours des trois prochaines années si des efforts conjoints sont déployés et a appelé les Ethiopiens à réaliser le programme de plantation de cinq milliards d’arbres lancé par le gouvernement.

Un cargo d’Ethiopian Airlines s’embrase à l’aéroport de Shanghai

L’avion-cargo B777 d’Ethiopian Airlines immatriculé ET-ARH a pris feu mercredi lors du chargement de fret à l’aéroport de Pudong Shanghai, en Chine.Selon un communiqué de la compagnie aérienne, l’avion effectuait un service régulier de fret entre Shanghai et Sao Paulo-Santiago. 

Tout le personnel au sol et l’équipage de conduite sont en sécurité, alors qu’Ethiopian Airlines a travaillé avec les autorités chinoises concernées pour contenir l’incendie, ajoute le communiqué.

La cause de l’incident fait actuellement l’objet d’une enquête par les autorités compétentes, précise le document. 

Des images et vidéos circulant sur les réseaux sociaux chinois montrent une épaisse fumée s’échappant de l’avion, une grande partie de la partie supérieure du fuselage semble avoir été brûlée. 

Après l’incendie, les vols à destination de l’aéroport international de Shanghai Pudong ont été détournés vers l’aéroport international de Shanghai Hongqiao, a déclaré le fournisseur de données aéronautiques Variflight.

La justice éthiopienne contredit Amnesty International

Les plus hautes autorités judiciaires de l’Éthiopie ont formellement démenti Amnesty International sur de prétendus problèmes des droits de l’Homme dans le pays.Le procureur général fédéral de l’Éthiopie a qualifié, le dernier rapport d’Amnesty International publié en mai dernier, de « document fondamentalement fallacieux ».

À en croire le procureur général, cité par l’agence de presse éthiopienne, le document d’Amnesty, intitulé « Au-delà de l’application des lois : violations des droits humains par les forces de sécurité éthiopiennes à Amhara et Oromia », ne répond pas aux critères requis pour être considéré comme un rapport.

Ce dernier souligne que « ses conclusions manquent d’objectivité et de neutralité puisqu’elles sont basées sur quelques témoignages partiaux, alors qu’elles concernent des conflits très complexes et des problèmes de sécurité profonds ».

Avant de se prononcer sur ce sujet, le procureur général affirme avoir pris le soin de consulter un comité composé des bureaux des procureurs des régions d’Amhara et d’Oromia ainsi que de représentants de la police, d’universités et d’ONG.

Au terme de ces échanges, précise le procureur général, le manque de crédibilité des conclusions d’Amnesty a été démontré.

Enfin, l’autorité judiciaire éthiopienne déplore le fait que « les efforts déployés pour tenir des réunions avec les hauts responsables d’Amnesty International au sujet du rapport n’ont pas été couronnés de succès ».

Réouverture le 1er août de l’aéroport international de Kigali

Le Rwanda reprendra ses vols commerciaux à l’aéroport international de Kigali à partir du 1er août, a révélé dimanche un haut responsable de l’aviation.Le Directeur général de l’Autorité de l’aviation civile du Rwanda, Silas Udahemuka, a indiqué que les huit compagnies aériennes étrangères qui desservent Kigali ont demandé à reprendre leurs activités.

Il s’agit de Qatar Airways, Brussels Airlines, KLM, Kenya Airways, Ethiopian Airlines, Turkish Airways et la compagnie kenyane JamboJet, ainsi que le transporteur national RwandAir.

Le Rwanda a suspendu tous ses vols commerciaux en mars de cette année dans le cadre des efforts visant à freiner la rapide propagation du coronavirus.

Au Rwanda, les opérateurs aéroportuaires ont mis en place des systèmes d’auto-vérification dans des comptoirs d’enregistrement qui permettent aux passagers de s’enregistrer eux-mêmes sans avoir à rencontrer physiquement les agents de billetterie. Chaque comptoir est équipé d’un désinfectant afin d’éviter toute contamination lors de la manipulation des documents, et les comptoirs sont protégés par des visières. 

Les sièges de la zone d’attente seront marqués pour indiquer aux passagers de s’asseoir à un mètre de distance entre eux, ce qui leur permettra de respecter les gestes barrières. 

Les passagers à l’arrivée respecteront les mêmes mesures de sécurité sanitaire. 

Le processus d’embarquement sera mené dans le respect des mesures de sécurité contre la Covid-19, et il se déroulera en petits groupes, en commençant à l’arrière de l’avion vers l’avant.