Mauritanie: Des prières collectives dans les mosquées pour un bon hivernage

Les mosquées mauritaniennes ont reçu l’ordre de faire des prières collectives pour un bon hivernage a appris APA de sources religieuses ce jeudi à Nouakchott.Cet ordre a été adressé à travers une note circulaire émanant du ministère mauritanien des Affaires islamiques et de l’Enseignement originel, ont précisé les mêmes sources.

La Mauritanie connait cette année un retard des pluies qui est d’autant plus inquiétant qu’il intervient suite à trois saisons pluviométriques fortement déficitaires.

Cette situation embarrasse les éleveurs et les agriculteurs qui représentent une bonne partie de la force économique active en Mauritanie.

Dans sa note circulaire, le ministère a ordonné que la prière collective de la pluie soit effectuée vendredi à 10H dans toutes les mosquées du pays.

Regards des jeunes femmes africaines sur l’égalité de sexes depuis Abidjan

Réunis du 12 au 14 août 2019 à Abidjan, les jeunes femmes africaines et celles de la diaspora, ont évalué les progrès et les défis de la mise en œuvre du Programme d’action de Beijing (Chine) établis il y a 25 ans et visant notamment à défendre les droits féminins.« En Afrique, aucun pays n’a atteint l’égalité de sexes et dans certaines régions, l’écart entre les hommes et les femmes continuent de se creuser, les femmes jouissent de moins de droits et gagnent moins », notent les jeunes femmes africaines, à l’issue d’une consultation régionale à Abidjan. 

Au cours de ces trois jours de consultation régionale des jeunes femmes africaines sur Beijing +25, celles-ci ont également fait observer que les femmes sur le continent « ont moins de choix et subissent de multiples formes de discriminations et d’exclusions ».

Dans une conférence de presse à la clôture des travaux,  Sonia Mendes  (Cap-Vert),  Prince Adéléké Adeleye (Nigeria),  Bakashaba Nashim (Ouganda) et May Ochéido (Nigeria) ont tour à tour souligné que la rencontre a été une occasion pour les jeunes femmes qui n’étaient pas présentes à Beijing, il y a 25 ans, d’évoquer des problèmes de leurs époques, des enjeux qui nécessitent « une attention urgente ».  

Il s’agit entre autres de la scolarisation de la jeune fille, des mutilations génitales féminines, du mariage précoce de la jeune fille, de l’immigration clandestine, de l’entrepreneuriat féminin.

L’objectif de cette initiative,  promue par ONU Femmes, est d’engager la nouvelle génération de jeunes dirigeantes féminins et masculins de défenseurs des droits des femmes et des militants pour l’égalité des sexes, afin d’identifier les principales préoccupations.

Pour ONU Femmes, cela devrait permettre « un dialogue honnête » sur les problèmes dans 12 domaines critiques, à savoir trouver de multiples conversations y  compris les dialogues intergénérationnels entre les jeunes et leurs prédécesseurs à Beijing.  

Les assises d’Abidjan ont également fait des recommandations qui alimenteront les consultations et l’examen de la région Afrique +25 dirigées par la CEA sur Beijing +25 ainsi que la position de la jeunesse africaine lors de la CSW64 ( 64è session de la Commission de la condition de la femme des Nations-Unies) prévue en mars 2020 et du forum multipartite génération égalité d’ONU Femmes qui se réunit en mai et juillet 2020 au Mexique et en France.

Cette rencontre de la capitale économique ivoirienne a été organisée par ONU Femmes en collaboration avec la Commission économique des Nations-Unies pour l’Afrique (CEA) et Oxfam international.

Mauritanie : l’inflation a progressé de 0,4% en juin dernier

Le taux d’inflation des prix des produits de consommation en Mauritanie a progressé de 0,4% pendant le mois de juin dernier par rapport au mois précédent, a indiqué l’Office national de la statistique en Mauritanie (ONS).Cette hausse résulterait des variations enregistrées par certaines fonctions entre les mois de mai et de juin 2019, a précisé l’ONS dans un rapport publié sur son site web visité par APA.

L’Office qui fait référence en la matière n’a pas encore livré le niveau d’inflation pour le mois de juillet.

Dans son plus récent rapport, il a expliqué que les fonctions ayant impacté l’Indice national des prix à la consommation sont principalement les produits alimentaires et boissons non alcoolisées, les transports et les communications, avec respectivement des taux de +0,2%, +0,4% et +2,6%.

Le document a ajouté que l’accroissement des prix du premier groupe serait dû à la hausse enregistrée au niveau des légumes, du pain, des céréales, de la viande, du lait, du fromage et des œufs.

Cependant souligne le rapport, d’autres sous-groupes ont connu des baisses qui ont contribué à ralentir la haussede cette fonction, à savoir essentiellement le poisson, les fruits demer, le sucre, la confiture, le miel, le chocolat, la confiserie, les huiles et les graisses.

Concernant le second groupe, la hausse tire ses origines particulièrement de l’augmentation des prix enregistrée au niveau des transports aérien et routier de passagers, a précisé l’ONS.

Ce dernier a ajouté que relativement aux communications, la hausse résulte de l’accroissement des prix affichés au niveau du téléphone, de la télécopie et de la connexion internet ainsi que du matériel de téléphonie et de télécopie.

 

Ethiopian Airlines annonce la desserte de Beira au Mozambique

La compagnie Ethiopian Airlines a annoncé le lancement de trois vols hebdomadaires sur la ville de Beira, dans le centre du Mozambique, via le Malawi, à compter du 3 septembre 2019.Beira est la quatrième ville la plus grande du Mozambique et l’une des principales villes commerçantes du Mozambique. Elle servira de passerelle vers la plupart des pays d’Afrique centrale, offrant des attractions touristiques potentielles, ont indiqué la compagnie lundi, dans un communiqué

M. Tewolde Gebremariam, le PDG du groupe éthiopien, a déclaré : “Couvrant le plus grand réseau d’Afrique et reliant les principales villes commerçantes du monde à travers notre réseau mondial, nous avons comblé le vide de connectivité sur le continent, non seulement avec les villes principales des pays, mais également avec les villes secondaires et tertiaires.

“Nos clients de ces petites villes auront l’opportunité spéciale de se connecter à notre réseau mondial de plus de 120 destinations internationales sur cinq continents, avec des vols directs et moins d’escales.

“En soutenant notre plaque tournante principale de Maputo, Beira servira de point focal dans le centre du Mozambique pour relier directement les passagers à notre plaque tournante mondiale à Addis-Abeba, pour des liaisons ultérieures vers diverses régions du monde.

Ethiopian Airlines Mozambique, dont le siège social est situé à Maputo, dessert 8 destinations nationales au Mozambique, notamment les villes de Maputo, Nampula, Tete, Pemba, Beira, Nacala, Quelimane, Vilankulos et Chimoio.

L’ouverture du vol international direct vers Beira et Addis-Abeba permettra aux passagers internationaux en provenance d’Europe, d’Amérique du Nord, du Moyen-Orient et d’Asie de bénéficier de connexions sans faille de/vers Pemba, Nampula, Nacala et Tete avec le service intérieur d’Ethiopian Airlines Mozambique, a ajouté la compagnie aérienne.

Sécheresse à la Corne de l’Afrique : l’UE mobilise 32 milliards FCFA

La Commission de l’UE a annoncé jeudi la mobilisation de la somme de 50 millions d’euros, soit plus de 32 milliards FCFA, représentant une aide humanitaire supplémentaire d’urgence destinée aux populations de la Corne de l’Afrique touchées par la sécheresse.Du fait que beaucoup de personnes dans la région dépendent de l’élevage du bétail et de l’agriculture de subsistance, la sécheresse prolongée a des conséquences dévastatrices sur la disponibilité de la nourriture et des moyens de subsistance.

Ce financement supplémentaire porte par ailleurs l’aide humanitaire totale des Européens à la région à 366,5 millions d’euros (+240 milliards FCFA) depuis 2018, a souligné la Commission dans un communiqué publié jeudi.

Le financement de ce programme d’aide va aider les communautés touchées par la sécheresse en Ethiopie à hauteur de 20 millions d’euros, en Somalie à 25 millions d’euros, au Kenya à 3 millions d’euros et en Ouganda à 2 millions d’euros, explique le communiqué.

« L’UE renforce son appui aux personnes touchées par une sécheresse prolongée dans la Corne de l’Afrique. Au cours de mes nombreuses visites dans des pays de la région, j’ai pu constater à quel point les conditions climatiques extrêmes affectent cette partie de l’Afrique », a ajouté le document.

Une période de sécheresse, consécutive à deux saisons de pluies médiocres, a mis près de 13 millions de personnes dans une précarité alimentaire très aiguë à travers la région.

On estime par ailleurs que plus de quatre millions d’enfants souffrent de malnutrition aiguë, en plus de quelque trois millions de femmes enceintes et allaitantes qui souffrent de malnutrition.

L’UA salue la signature de l’accord de transition au Soudan

Le président de la Commission de l’Union africaine, Moussa Faki Mahamat, s’est félicité de la signature du Document constitutionnel de la période transitoire par le Conseil militaire de transition et les Forces pour la liberté et le changement au Soudan.« Cette évolution jette les bases d’une transition démocratique avec un gouvernement dirigé par des civils et constitue une réalisation importante pour l’Afrique dans sa volonté de résoudre ses propres problèmes », a déclaré lundi le président de la Commission de l’Union Africaine dans un communiqué.

M. Mahamat a également saisi cette occasion pour féliciter les acteurs politiques, tant civils que militaires, qui ont surmonté leurs divergences en plaçant les intérêts du pays au-dessus de toute autre considération.

Il a en outre exhorté tous les partenaires bilatéraux et multilatéraux à redoubler d’efforts pour fournir au Soudan et à ses autorités de transition le soutien nécessaire au cours de cette phase clé de l’histoire du pays.

Le président de la Commission de l’UA a également réitéré l’engagement constant du bloc régional à soutenir le peuple et les autorités soudanaises dans leur quête de paix, de réconciliation et de prospérité.

De même, les États-Unis se sont félicités de la signature du Document constitutionnel de la période de transition.

L’adjoint au président pour les affaires de sécurité nationale (NSA), John Bolton, a qualifié l’accord d’excellent et a déclaré sur Twitter : « C’est formidable que les parties soudanaises aient fait des progrès significatifs vers une déclaration constitutionnelle ».

« Le peuple soudanais a lutté pour un gouvernement de transition dirigé par des civils et cet accord doit répondre aux exigences du peuple soudanais », a-t-il ajouté.

Kigali et ses environs touchés par un léger tremblement de terre

Un léger tremblement de terre qui a duré plusieurs minutes s’est produit lundi dans la capitale rwandaise Kigali et sa banlieue, mais aucun dommage n’a été signalé, renseigne le département de gestion des catastrophes.C’est le troisième tremblement de terre jamais ressenti au Rwanda en dix ans. En 2008, une série de tremblements de terre avait fait 37 morts et 646 blessées dans le sud-ouest du Rwanda. Des dégâts importants avaient été notés puisque 45 écoles et centres de santé étaient détruits durant ce séisme privant ainsi 27.000 enfants d’école.

Ces tremblements de terre touchant plusieurs pays de la région des Grands Lacs, ont eu une magnitude de 5,0 sur l’échelle de Richter.

Selon les experts, les tremblements de terre sont fréquents dans l’ouest de la vallée du Grand Rift en raison de la présence d’une ligne de faille sismique active qui chevauche l’ouest de l’Ouganda, l’est de la RD Congo, le Rwanda et la Tanzanie.

Kenya : la plus grande station éolienne d’Afrique inaugurée

Le Kenya vient de mettre en service un parc éolien, composé de 365 éoliennes d’une capacité de 850 KWh chacune, la plus grande d’Afrique, installée sur la rive Est du lac Turkana, dans le Nord du pays, une ligne frontalière à l’Ethiopie.Cette station éolienne dénommée « Lake Turkana Wind Power » et d’un coût global de 680 millions de dollars (600 millions d’euros), est le plus important investissement de l’Etat kényan et ses partenaires dans le secteur.

Financé par la Banque africaine de développement (BAD), cet ouvrage inauguré le 19 juillet dernier, permet au pays de se positionner comme un leader en matière d’énergie renouvelable en Afrique.

Le président kényan, Uhuru Kenyatta, s’est félicité de ce que son pays ait « à nouveau haussé la barre pour le continent africain» avec l’installation de ce dispositif éolien qui devrait permettre d’accroître considérablement la fourniture d’électricité aux populations. 

 KenGen, l’entreprise publique d’électricité, produit aujourd’hui près de 80 % de l’électricité distribuée dans le pays dont 65% issue de l’hydroélectricité. Cette énergie est transportée par Kenya Power. En dépit de ces efforts, l’accès à l’électricité pour tous reste un défi.  

Nairobi 2ème ville africaine aux coûts de construction les plus chers (rapport)

Nairobi, la capitale du Kenya, est classée deuxième ville d’Afrique aux coûts de construction les plus chers, après Johannesburg (Afrique du Sud) et 86e au niveau mondial, selon un rapport publié mercredi.Selon le rapport publié par l’Association des architectes du Kenya (AAK), les coûts de construction de Nairobi ont dépassé ceux d’autres villes mondiales, notamment Pékin, Shangai, Kuala Lumpur et Mumbai.

Le rapport note en outre que le crédit a progressé dans le secteur de la construction au premier trimestre de 2019, a diminué de 1% reflétant un ralentissement général des activités de construction.

La consommation de ciment (qui est un indicateur des activités de construction) a diminué de 3,1% au premier trimestre de l’année, note le rapport.

Par ailleurs, la valeur des matériaux de construction importés est passée de 7,1 milliards de shillings (67 millions de dollars) au premier trimestre de 2018 à 12,4 milliards de shillings (115 millions de dollars) au premier trimestre de cette année.

Les entreprises, d’autre part, continuent de délocaliser leurs bureaux du Nairobi Central Business District vers de nouveaux nœuds commerciaux à la recherche d’emplacements plus exclusifs, d’espace, de tranquillité et de moins de congestion.

 

Kenya : vers une réduction de 30% du prix de l’électricité pour les industriels

Le président Uhuru Kenyatta promis, jeudi, aux fabricants que son gouvernement est en train d’élaborer un plan de réduction des coûts de l’électricité de 30%, qui sera mis en œuvre via un système de rabais.Kenyatta a en outre annoncé que des demandes spéciales visant à étendre les réductions supplémentaires aux sous-secteurs des industries du textile et de l’acier seraient examinées et appliquées d’ici la fin de l’année.

Il a évoqué les investissements du gouvernement dans la diversification du bouquet énergétique national et mis l’accent sur les énergies renouvelables, comme l’énergie éolienne et l’énergie géothermique, dont les tarifs de rachat sont inférieurs à ceux de l’énergie thermique.

« Cette année seulement, nous avons assisté à l’injection de plus de 310 mégawatts d’énergie renouvelable dans notre réseau », a-t-il déclaré.

Kenyatta s’exprimait lors de l’inauguration dans la banlieue de Nairobi d’un complexe ultramoderne développé par Bidco Africa, le plus grand fabricant de biens de consommation rapide (FMCG) d’Afrique de l’est.

Il a exhorté les dirigeants à défendre la paix, la stabilité et l’unité nationale qui pour lui constituent des ingrédients importants pour attirer les investissements.

Il a affirmé que son administration met l’accent sur la mise en œuvre de politiques plus favorables aux entreprises qui réduiraient les coûts de fabrication, renforçant ainsi la compétitivité du secteur.

Il a ajouté que les politiques étaient mises en œuvre avec le désir d’obtenir des résultats à un moment où le gouvernement s’emploie à accroître la contribution du secteur manufacturier PIB national, qui passe actuellement de 8,4% à 15%.

Le Président a déclaré que son administration a mis en place des incitations nécessaires pour que le secteur privé crée des zones économiques spéciales et des parcs industriels afin de renforcer les efforts du gouvernement visant à combler le déficit en infrastructures.

Kigali, la capitale du Rwanda a soif

Pour les personnes vivant dans les zones urbaines de Kigali, la capitale rwandaise, l’eau est un produit de base qui fait peur parce que des résidents ne voient plus la moindre goutte depuis plusieurs jours.Ces pénuries ont tellement persisté au cours des derniers mois au point qu’elles sont devenues de plus en plus préoccupantes.

Bien que toutes les régions du pays ne soient pas touchées de la même manière, de nombreux habitants de Kigali estiment qu’ils ne disposent pas d’eau pendant une grande partie de la journée là où certaines zones sont plus affectées négativement.

Selon le dernier rapport sur la comptabilité du capital naturel (NCA), qui reflète un processus de calcul des stocks et des flux totaux de ressources naturelles et de services au Rwanda, seulement 37% des résidents locaux ont de l’eau dans leurs maisons à Kigali, alors que 36% des ménages utilisent les bornes fontaines publiques.

Avec une capacité disponible pour fournir seulement 53% de l’eau disponible dans le pays, les experts affirment que le Rwanda est confronté à un déficit annuel en eau de plusieurs milliards de mètres cubes, une situation sans précédent dans ce pays des Grands lacs.

Même si les statistiques officielles indiquent que l’accès à des sources d’eau potable améliorées est passé de 74% en 2010 à 85% en 2014, la Société publique des eaux et de l’assainissement (WASAC) affirme que les fuites d’eau actuellement stockées sous terre n’ont pas encore été extraites pour la consommation.

« Les ménages ont accès à une source d’eau potable améliorée plus rapidement qu’auparavant, mais cela reste un défi pour les zones urbaines, comme dans la ville de Kigali, où de nombreuses personnes dépendent encore des installations de traitement pour la consommation et d’autres activités d’assainissement », a déclaré le docteur Omar Munyaneza, chercheur du Collège de science et technologie (CST) de l’Université du Rwanda qui a mené l’étude.

Selon des informations publiées par la Société rwandaise des eaux et de l’assainissement (WASAC), les résidents de Kigali ont actuellement besoin de 143.668 mètres cubes d’eau par jour, alors que la capitale du pays ne disposait jusqu’à présent que de 95.000 mètres cubes.

Les sources protégées et les canalisations d’alimentation publiques constituent parfois des sources importantes d’approvisionnement en eau dans le pays, mais les chercheurs soutiennent que des innovations dans ce domaine sont essentielles, puisque l’eau devient de plus en plus rare, en particulier dans les zones urbaines comme Kigali.

Par ailleurs, le gouvernement rwandais et ses partenaires ont annoncé cette année la création d’un fonds de 300 millions de dollars destiné à remédier aux pénuries d’eau pour une période de trois ans.

En dépit de tous ces efforts notables, les trois stations de traitement d’eau ont une capacité limitée d’environ 120.000 mètres cubes par jour pour les habitants de Kigali, alors que la demande est actuellement de 130.000 mètres cubes par jour.

Selon Methode Rutagungira, un responsable de la WASAC, d’autres efforts sont également en cours pour la construction de nouvelles stations de traitement de l’eau, afin de remédier aux pénuries d’eau à long terme, en particulier dans la capitale.

« Nous sommes en train d’accélérer plusieurs projets communs avec nos partenaires et avec le secteur privé afin de réaliser cette mission », a confié Rutagungira à APA dans une interview exclusive.

Les résultats de la cinquième enquête intégrée sur les conditions de vie des ménages menée en 2014 notent que moins de 2% de la population rurale du Rwanda ont accès à l’eau à domicile.

Seuls 60,5% des ménages urbains ont accès à une source d’eau améliorée à moins de 200 mètres de distance, a-t-il ajouté.

« Avec l’exode rural actuel et la croissance rapide des zones urbaines, notamment à Kigali, la demande en eau augmente, tandis que l’offre en eau reste constante », ont conclu des experts.

Les sorciers ont le vent en poupe au Kenya

Les résidents du comté de Murang’a (centre du Kenya) sont restés perplexes face à la floraison d’affiches publicitaires donnant les contacts des sorciers qui offrent des services de traitement curatifs à des tarifs concurrentiels.C’est dire le niveau de l’engouement suscité par les sorciers qui, dans leurs publicités, se vantent d’avoir des capacités leur permettant de résoudre tous les problèmes, du divorce à la rupture des relations et aux crises financières, en passant par l’alcoolisme et l’infertilité.

On ne peut que se demander combien de Kenyans crédules ont été roulés dans la farine par la fourberie de ces charlatans.

La sorcellerie est une pratique illégale au Kenya, mais l’industrie du « juju » a prospéré au fil des ans à travers le pays, où les croyances superstitieuses ont encore une certaine influence dans de nombreuses communautés.

Dans la ville de Murang’a, les numéros de téléphone des sorciers sont affichés à plusieurs endroits, invitant les clients curieux à se précipiter et à utiliser leurs services, à des prix concurrentiels.

Du haut des airs, la ville est belle et paisible, avec ses bâtiments attrayants, où l’animation quotidienne des résidents est palpitante.

L’agriculture est la principale activité économique du comté de Murang’a.

Mais en marchant dans les rues de cette ville, on aperçoit des affiches inconnues qui sont omniprésentes et en particulier sur des poteaux électriques, annonçant des services de médecin-sorcier, au grand dam des chrétiens qui se plaignent depuis quelque temps contre une telle pratique.

La plupart des personnes interrogées par l’Agence de presse africaine (APA) ont déclaré qu’en réalité, les affiches prolifèrent depuis le début de l’année.

Edwin Karanja qui exploite un magasin dans la ville depuis plus de dix ans, fait partie des résidents en colère, affirmant que la prolifération des affiches au cours des derniers mois a vu principalement des femmes se présenter en masse chez des sorciers pour faire appel à leurs services.

« C’est de la folie! Les femmes sont leurs principales clientes qui cherchent à protéger leurs hommes des relations hors mariage », a-t-il déclaré.

« Nos ancêtres n’ont jamais toléré la sorcellerie. Si vous étiez reconnus coupables de telles pratiques, vous étiez bannis de la communauté. Pourquoi la génération actuelle devrait-elle tolérer cela », s’est-il interrogé.

Cependant, Ann Njeri, une femme d’affaires de Murang’a, ne partage pas cet avis.

Les hommes souffrant de dysfonction érectile et/ou confrontés à des entreprises en faillite se précipitent pour faire appel aux services des sorciers.

Elle cite le nombre croissant d’hommes qui se suicident à Murang’a, en raison de la frustration à laquelle ils sont confrontés après l’échec des services qu’ils sollicitent auprès des guérisseurs.

Ann Njambi, une résidente de Murang’a a révélé qu’il y a deux ans, elle avait rendu visite à un sorcier après que son mari l’a quittée parce qu’elle ne pouvait avoir d’enfants.

Elle révèle que le sorcier dont elle avait sollicité les services était spécialisé dans les incantations, les lancements de sorts, la divination et l’exorcisme.

« Il était également capable de soigner les problèmes d’érection et la stérilité et d’obtenir un emploi ou une promotion », a-t-elle expliqué.

Pour confirmer de telles allégations, l’Agence de presse africaine a utilisé un subterfuge en prétendant avoir une entreprise de taxis en difficulté à Nairobi. Elle a donc un sorcier du nom de Mzee Banda.

Mzee Banda a demandé à ce correspondant de lui rendre visite avec 700 shillings (70 dollars) pour la consultation et a promis de changer le sort de son entreprise de taxis, jadis florissante.

Cependant, après son arrivée à l’endroit convenu en ville, le téléphone du sorcier était éteint.

L’église, en revanche, a décidé de retirer les affiches qui font de la publicité pour des services de sorcellerie.

Pour sa part, l’Apôtre Harrison Macharia, Pasteur des Ministères de l’Ambassade de l’Evangile à Murang’a, demande aux chrétiens d’éviter de recourir à la sorcellerie pour remédier à tout problème, et de se rendre plutôt dans les églises pour rechercher la délivrance.

Jeremiah Kamau Mwirigi, le gestionnaire de la municipalité de Murang’a sous le gouvernement du comté de Murang’a, souligne que les sorciers ne versent pas de taxes à la municipalité pour leur publicité.

Il indique que les affiches sont montées par des jeunes la nuit ou à l’aube, des moments où l’activité en ville est très réduite.

Les résidents qui se sont confiés à l’Agence de presse africaine exigent du gouvernement qu’il trouve les voies et moyens de mettre fin aux activités de sorcellerie à Murang’a.

Kenya: arrestation du directeur du Trésor pour corruption

Le directeur des poursuites judiciaires du Kenya, Noordin Haji a ordonné lundi l’arrestation du patron du Trésor public, Henry Rotich, à la suite d’un scandale concernant un barrage de plusieurs millions de dollars.Les autorités kenyanes enquêtent sur la perte possible de 17 milliards de shillings (164 millions de dollars) destinés à la construction des deux barrages polyvalents de la vallée de Kerio, notamment les barrages d’Armor et de Kimwarer

Le Secrétaire principal du Trésor, Kamau Thuge et Susan Jemtai Koech, Secrétaire principale du ministère de la Communauté de l’Afrique de l’est, ont également été arrêtés, entre autres hauts fonctionnaires du gouvernement.

Noordin Haji a déclaré que les enquêtes ont révélé que les représentants du gouvernement avaient violé toutes les règles en matière de passation de marchés et manqué leur serment professionnel afin de garantir la poursuite du programme.

Les deux barrages devaient coûter 46 milliards de shillings. Cependant, le Trésor public a emprunté 17 milliards de shillings supplémentaires, portant le coût total du projet à 63 milliards de shillings (609 millions de dollars), sans tenir compte des résultats travaux.

Le scandale est tel que cet argent a été versé au CMC de Ravenne, dont les responsables ne se sont jamais rendus sur le site, pour un projet qui n’a même pas été conçu.

Ethiopie: vers un référendum sur l’indépendance de l’Etat de Sidama

Le Conseil électoral national éthiopien (NEBE) a annoncé, mercredi, qu’il prépare un référendum dans cinq mois sur la demande de la zone Sidama de devenir un Etat.L’annonce du conseil électoral a été faite un jour avant que les responsables du peuple Sidama, le groupe ethnique le plus important du sud de l’Ethiopie, ne menacent de déclarer unilatéralement la création d’un nouvel Etat régional au sein de la fédération éthiopienne le 18 juillet 2019, si le gouvernement n’annonce pas une date pour organiser un référendum sur cette question.

Dans un récent discours devant le parlement, le Premier ministre Abiy Ahmed a déclaré que le gouvernement fédéral utilisera la force pour réprimer les activités liées à la formation d’un nouvel État régional dans la région de Sidama au sud de l’Éthiopie.

Si le gouvernement fédéral accède aux exigences constitutionnelles du Sidama sans préparation adéquate, cela pourrait aggraver l’agitation meurtrière. Mais il est tout aussi périlleux de chercher à faire échouer ces revendications.

Dans un communiqué publié mercredi, le Conseil électoral a déclaré que le référendum se tiendra dans les délais prévus par l’article 47/3/b/ de la constitution du pays, qui prévoit un référendum dans un délai d’un an après réception d’une demande.

Le 20 novembre 2018, le Conseil électoral national éthiopien a reçu la demande du Conseil d’administration de la zone de Sidama par l’intermédiaire de la Région des nations, nationalités et peuples du sud (SNNP).

Le Bureau prépare actuellement un Code de conduite, recrute et forme des responsables électoraux indépendants, prend des dispositions en matière de sécurité, s’entretient avec les parties prenantes et rédige des documents, entre autres, pour mener à bien le référendum dans les cinq prochains mois, a indiqué le communiqué.

Une dizaine d’ethnies ont revendiqué le statut d’Etat après l’arrivée au pouvoir, le 2 avril 2018, de l’actuel Premier ministre Abiy Ahmed.

L’Ethiopie est une République fédérale démocratique composée de neuf Etats régionaux : Tigré, Afar, Amhara, Oromia, Somali, Benishangul-Gumuz, la Région des nations, nationalités et peuples du sud (SNNP), Gambella et Harari, et deux états administratifs (Addis Ababa City et Dire Dawa).

Le conseil électoral a également demandé aux intervenants de faire leurs propres préparatifs en vue du référendum.

100 millions de dollars des Émirats Arabes Unis pour l’Éthiopie

Les Emirats Arabes Unis (EAU) ont annoncé, lundi, une subvention de 100 millions de dollars à l’Ethiopie lors d’une cérémonie de signature à Addis Abeba.Le Premier ministre, Abiy Ahmed a présidé le protocole d’accord signé par le ministre d’État éthiopien des Finances, Admasu Nebebebe et Hussain J. Al Nowais, président du Conseil d’administration du Fonds Khalifa, représentant les EAU.

Les Émirats Arabes Unis avaient accepté de déposer 1 milliard de dollars auprès de la banque centrale éthiopienne pour remédier à une grave pénurie de devises étrangères dans ce pays de la corne de l’Afrique, après que le prince héritier d’Abou Dhabi, le cheikh Mohamed Bin Zayeda a rencontré le Premier ministre éthiopien Abiy Ahmed à Addis Abeba l’année dernière.

Le bureau du Premier ministre a déclaré sur son compte Twitter que « l’aide vise le développement du secteur des micro, petites et moyennes entreprises et la création d’emplois, en mettant particulièrement l’accent sur l’innovation et la technologie ».

Les relations entre l’Éthiopie et les Émirats Arabes Unis se sont améliorées au cours de l’année 2018.

C’est l’un des pays du Golfe où s’est rendu l’an dernier le Premier ministre Abiy Ahmed dans le cadre de la mise en commun de l’aide régionale, notamment pour les réformes économiques. Le Prince héritier s’était également rendu à Addis-Abeba la même année.

Médiation angolaise dans le différend frontalier Ouganda-Rwanda

Le président ougandais, Yoweri Museveni et son homologue rwandais, Paul Kagamé ont convenu de poursuivre le dialogue afin de trouver une solution durable aux éventuelles divergences entre leur pays.Selon une déclaration de la Présidence ougandaise, la rencontre entre les deux présidents s’est déroulée ce week-end à Luanda (Angola), en marge d’un sommet quadripartite, en présence du président hôte, Joao Manuel Lourenco, et du dirigeant de la RD Congo, Félix Tshisekedi.

Dans une brève allocution d’ouverture avant que les dirigeants n’entrent dans une séance à huis clos, le président Lourenco a déclaré que ce Sommet fait suite à celui qui s’est tenu le 31 mai 2019 à Kinshasa, entre la RD Congo, le Rwanda et l’Angola.

« Ce sommet portait sur les questions de sécurité, en particulier aux frontières des trois pays. Nous avons ensuite décidé de tenir une autre réunion à Luanda, en Angola, et nous avons également décidé d’inviter le président Museveni à participer au sommet », a déclaré le président Lourenco.

Il a ajouté que si l’ordre du jour initial était de discuter des questions de sécurité aux frontières des trois pays, il avait été élargi aux relations entre l’Ouganda et le Rwanda.

A la fin du Sommet, dans un communiqué lu par le ministre angolais des Affaires extérieures, Manuel Domingos, il est indiqué qu’ « en ce qui concerne les relations entre le Rwanda et l’Ouganda, le Sommet s’est félicité de la volonté des deux parties de poursuivre le dialogue en vue de trouver une solution au problème existant ».

Les chefs d’Etat ont également annoncé que l’Angola, avec le soutien de la RD Congo, a été chargé de faciliter ce processus.

Cette initiative intervient peu après la fermeture continue de la frontière entre l’Ouganda et le Rwanda.

Le poste frontalier de Gatuna entre l’Ouganda et le Rwanda, fermé depuis le 27 février 2019, a été temporairement ouvert du 10 au 22 juin pour permettre au Rwanda d’évaluer l’opérationnalisation des travaux en cours et des infrastructures mises en place du côté rwandais du poste frontalier à guichet unique (OSBP).

Au départ, le Rwanda a affirmé avoir fermé les frontières pour pouvoir travailler au poste frontière à guichet unique.

Pendant la même période, le Rwanda a déconseillé à ses citoyens de se rendre en Ouganda, affirmant que les autorités ougandaises étaient en train de kidnapper, d’arrêter arbitrairement, d’emprisonner, de torturer et d’expulser illégalement des Rwandais.

L’Ouganda a également été accusé d’accueillir, de parrainer et de faciliter les activités des groupes terroristes, en particulier le Congrès national rwandais et les Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR) qui ont déclaré la guerre au Rwanda.

Le poste frontière de Gatuna-Katuna a toujours été le principal point de passage pour les camions de fret et le commerce transfrontalier, formel et informel, en direction du Rwanda, du Burundi et de la République démocratique du Congo.

Le Kenya invite l’Afrique à des stratégies fortes contre l’extrémisme violent

Le président Uhuru Kenyatta a déclaré, mercredi, les pays africains ont besoin de stratégies fortes pour faire face à l’extrémisme violent, mais doivent également prendre des mesures pour désengager, réhabiliter et réinsérer ceux qui rejettent les idéologies terroristes.Selon le président Kenyatta qui s’exprimait à Nairobi lors de la cérémonie d’ouverture de la Conférence régionale africaine de haut niveau sur la lutte contre le terrorisme et la prévention de l’extrémisme violent, le terrorisme est un défi panafricain et qu’à ce titre, l’Afrique doit trouver des réponses et des solutions communes.

« J’appelle l’Union africaine à dégager un puissant consensus politique pour combattre et vaincre le terrorisme et toutes les autres formes d’extrémisme violent propices au terrorisme », a déclaré le président kényan, affirmant que l’Afrique doit parler d’une seule voix et avec audace, « en déclarant aux ennemis de la liberté que nous ne céderons pas et que nous les vaincrons ».

Le Kenya lance un plan de sauvetage des antilopes de montagne

Le ministère du Tourisme et de la Faune du Kenya a lancé son plan national de redressement et d’action visant à sauver la population des antilopes de montagne dénommées Bongo, une espèce gravement menacée.Le plan lancé lundi vise à relever les nombreux défis auxquels est confronté le Bongo des montagnes et à inverser le déclin de cette population.

Il sera mis en œuvre par le Kenya Wildlife Service (KWS), en partenariat avec des sociétés de conservation et des fiducies privées et communautaires.

Avec moins de 100 espèces dans la nature, le Bongo des montagnes a été classé par l’Union internationale pour la conservation de la nature dans la catégorie des « espèces en danger critique d’extinction ».

En dépit de son statut menacé, la situation critique de cette magnifique antilope du Kenya n’est pas suffisamment prise au sérieux, comparée à d’autres espèces, tels que les rhinocéros, les éléphants ou les lions.

Le lancement du plan corrigera cette tendance en en insistant sur le statut précaire du Bongo de montagne.

Les principales interventions porteront sur la sécurité, les activités humaines, la prévention des maladies, l’interaction entre espèces, le renforcement des programmes de sélection et l’harmonisation des politiques.

Du point de vue de la sécurité, le KWS prendra des dispositions pour l’aménagement de zones de protection intensive dotées d’une force de sécurité permanente effectuant des patrouilles quotidiennes, des activités de lutte contre le braconnage et la chasse au piège.

Pour gérer les activités humaines autour des habitats des Bongo de montagne, le KWS et ses partenaires vont collaborer avec les associations de forestiers communautaires et les communautés hôtes pour lutter contre les activités illégales et améliorer les pratiques durables.

La stratégie s’appuiera sur les efforts locaux et internationaux en cours pour empêcher l’extinction de cette espèce emblématique.

En 2010, le KWS avait réuni tous les acteurs locaux et internationaux œuvrant dans le domaine de la conservation de l’espèce Bongo pour déterminer ce qui nuit à l’espèce et de tracer la voie à suivre pour le rétablissement de sa population.

L’initiative avait abouti à la formation du groupe de travail national sur le Bongo (NBTF) et à l’idée de d’élaborer un plan d’action et de relance du Bongo national est née.

Elle visait à assurer des efforts coordonnés comprenant la surveillance de la population sauvage, la protection de ses habitats, l’éducation à la conservation et des programmes de plaidoyer pour les communautés vivant autour du Bongo des chaînes de montagnes, ainsi que des programmes de reproduction en captivité.

Pour soutenir la survie du Bongo des montagnes, des efforts locaux et internationaux sont en cours pour déterminer l’emplacement et le nombre des populations sauvages et pour sécuriser et protéger leurs habitats, avec des programmes de reproduction en captivité et « in situ » pour accroître les populations sauvages.

Le programme de surveillance du Bongo (BSP) a joué un rôle central dans l’établissement des emplacements et du nombre actuels de populations sauvages.

« Notre travail, en collaboration avec les communautés et les partenaires de la conservation, permettra de faire en sorte que la population de Bongo des montagnes gravement menacée d’extinction commence à prospérer dans notre pays. Le Bongo fait partie de la culture, du patrimoine et de l’identité du Kenya: il est de notre responsabilité collective de le protéger », a déclaré Najib Balala, Secrétaire d’Etat chargé du Tourisme et de la Faune.

Uhuru Kenyatta invite le Soudan du Sud à consolider la paix

Le Président Uhuru Kenyatta a appelé les dirigeants du Soudan du Sud à consolider les dividendes de la paix afin d’accélérer la croissance économique et sociale du pays.Profitant de l’approche du huitième anniversaire de l’indépendance du Soudan du Sud qui se profile à l’horizon, le Président Kenyatta a déclaré que le moment est venu pour les hommes et les femmes patriotes du pays, le plus jeune d’Afrique, d’assurer leur place sur la scène nationale, régionale, continentale et mondiale.

« Les dirigeants du Soudan du Sud, dans tous les domaines, ont une occasion unique de forger une paix durable qui assure la stabilité interne et un environnement favorable au décollage de votre pays, tant sur le plan économique que sur le plan social », a déclaré le président Kenyatta, qui recevait son homologue Salva Kiir, en visite dans le pays depuis mardi.

Il a exhorté les dirigeants sud-soudanais à mettre au défi les opposants et les oiseaux de mauvaise augure de mettre de côté leurs divergences et en prônant l’unité, la paix et la sécurité pour leur pays.

« Le Soudan du Sud, en ce moment, peut cristalliser l’optimisme et l’espoir que tous les pays du monde avaient pour son objectif lorsque votre pays a accédé à l’indépendance, le 9 juillet 2011 », a déclaré le dirigeant kenyan.

Kenyatta a exprimé sa satisfaction de voir que le Soudan du Sud accorde la priorité à la recherche d’une solution politique durable aux conflits qui sévissent depuis longtemps dans le pays voisin du nord du Kenya.

Le Pm éthiopien annonce une croissance de 9,2%

L’Ethiopie a une croissance économique de 9,2% au cours de l’exercice budgétaire qui expirera le 7 juillet 2019, a déclaré le Premier ministre, Abiy Ahmed.Abiy Ahmed s’exprimait lors de sa présentation du rapport annuel du pays à la Chambre des Représentants, devant laquelle il a évoqué les questions concernant le maintien de la paix et de la sécurité, la démocratie, le développement économique et la diplomatie.

Le Premier ministre a déclaré qu’avec le soutien apporté par les récentes politiques de réforme introduites par le gouvernement, la demande et l’offre intérieures ont été robustes.

Selon le Chef du gouvernement éthiopien, quelque 1,4 million de possibilités d’emploi a été créé au cours de l’exercice précédent.

Dans son rapport, le Premier ministre a indiqué que des efforts sont déployés pour élargir l’espace politique, réhabiliter les communautés déplacées à l’intérieur du pays et assurer la primauté du droit dans tout le pays.

Il a signalé qu’il y a 2,3 millions de déplacées internes dans le pays, dont environ 1,1 million déplacés pendant la période de réforme et 400.000 par les changements climatiques, mais depuis lors, plus de 2,1 millions de personnes ont été rapatriées et réhabilitées.

CAN 2019: la Côte d’Ivoire bat la Namibie (4-1) et se qualifie pour les 1/8 de finale

L’équipe nationale ivoirienne de football s’est qualifiée lundi soir pour les huitièmes de finale de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) 2019 en battant les Brave Warriors de la Namibie (4-1) dans un match comptant pour la troisième journée du groupe D de cette compétition au stade du 30 juin du Caire ( Égypte).C’est Max Alain Gradel qui ouvre le chemin des filets pour les ivoiriens à la 40è minute. Avant cette réalisation ivoirienne, ce sont les Namibiens qui dominaient tactiquement la rencontre avec une prestation décomplexée donnant parfois de grosses frayeurs à la défense des Eléphants.

C’est sur ce score de (1-0) à l’avantage des pachydermes  ivoiriens que les deux sélections ont regagné les vestiaires pour la récréation. De retour sur la pelouse, les poulains de Kamara Ibrahim multiplient les offensives dans le camp adverse et corsent l’addition à la 58è grâce à Serey Dié Geoffroy qui inscrit le deuxième but ivoirien.

Bien que dominés, les Brave Warriors ne cèdent pas au découragement. Sur une mauvaise relance de Sylvain Gbohouo, le portier ivoirien, Joslin Kamatuka réduit le score (2-1) inscrivant ainsi à la 71è  minute le premier et unique but namibien de la rencontre.

Dans un sursaut d’orgueil quasi-inédit, les Eléphants de Côte d’Ivoire acculent les Namibiens inscrivant un troisième, puis un quatrième but signés respectivement Wilfried Zaha (84è) et Maxwell Cornet ( 88è).

C’est sur ce score de ( 4-1) en faveur des ivoiriens que l’arbitre met fin à la rencontre. Les pachydermes ivoiriens obtiennent ainsi leur ticket pour les huitièmes de finale de cette CAN 2019 avec 6 points derrière le Maroc qui est le leader de la poule D avec  9 points.

Poule D

1er: Maroc ( 9 points)

2è- Côte d’Ivoire ( 6 points)

3è- Afrique du Sud  ( 3 points)

4è- Namibie ( 0 point)

Pilotes et officiels du Rallye Safari du Kenya soumis au test de dopage

Pour la première fois dans l’histoire sportive du Kenya, le Comité d’organisation du Championnat du monde de Rallye Safari fera des contrôles de dopage aléatoires pour les officiels et les pilotes, conformément aux règles de dopage de la Fédération internationale Automobile (FIA).Pour les pilotes, les règles seront suivies à la lettre, a déclaré vendredi à Nairobi, George Mwangi, le Sous-commissaire de la course.

Les médecins s’attaqueront à des problèmes qui assoupissent les nerfs et le cerveau, comme le cannabis sativa et les boissons alcoolisées.

Mwangi a déclaré que ce sera une surveillance à tous les instants de la compétition.

« On choisira dans la foule quelqu’un qui sera conduit au centre de dopage où un médecin le testera et, si nécessaire, demandera plus d’échantillons aux officiels », a-t-il dit.

La FIA est membre de l’Agence mondiale antidopage (AMA) et ses concurrents ne font pas exception.

Le chaperon devra garder la personne sous surveillance en tout temps après la notification jusqu’à la fin de la session de prélèvement d’échantillon.

Selon les règles de la FIA en matière de lutte contre le dopage, un pilote pris la main dans le sac entrain de se doper perdra des points et des récompenses lors de la compétition au cours de laquelle il a obtenu un résultat positif.

En outre, le coupable se verra infliger une suspension de quatre ans, voire même toute la vie, des activités liées au sport automobile, notamment l’entraînement et une autre participation.

Le Kenya accueillera le Championnat du monde du rallye Safari, qui constitue également la 4ème manche du championnat d’Afrique des rallyes.

L’événement débutera au Stade Kasarani de Nairobi le vendredi 5 juillet et se terminera le dimanche 7 juillet à Naivasha, une localité située à 50 kilomètres de Nairobi.

Certains des meilleurs pilotes inscrits cette année sont Italiens, Belges, Britanniques, Zambiens, Ougandais, Tanzaniens et Kenyans.

Hausse des recettes pétrolières du Tchad au 1er trimestre 2019

Les recettes pétrolières du Tchad s’élèvent au premier trimestre de cette année à 76,5 milliards de Fcfa contre 46,6 milliards Fcfa à la même période de 2018, soit une augmentation de 64,05 %, révèle la note sur le secteur pétrolier du ministère des Finances et du Budget dont APA a obtenu copie samedi.Cette amélioration des recettes pétrolières, lit-on dans la note, s’explique par l’augmentation en volume de la production du pétrole brut et la dépréciation du taux de change USD/FCFA.

« Au 1er trimestre 2019, le paiement dû à la SHT (société des hydrocarbures du Tchad) s’estime à 31,0 milliards de FCFA, dont 0,7 millions USD sont de retenus au titre de cash sweep (seuil de cours de baril à 56,0 USD). Les redevances en espèces versées au trésor public au titre de redevances dues sur des cargaisons de CNPC s’établissent à 54,0 millions USD, soit 31,0 milliards de FCFA », affirme le ministère des Finances dans son document.

En termes de consommation, les gaz et kérosène étaient en chute. En effet, relève-t-on dans la note, « la consommation du kérosène et du gaz de pétrole liquéfié (GPL) a diminué respectivement de 30,3 % et 25,8 % par rapport au 1er trimestre 2018 ».

Cette situation s’explique, à en croire les techniciens, par la faiblesse des stocks qui n’a pas pu couvrir la demande lors de la cessation des activités de production de la raffinerie de Djarmaya pour des raisons des travaux de maintenance.

En revanche, la consommation du gasoil et de l’essence a augmenté, respectivement de 16,3% et 1,8 % par rapport au 1er trimestre 2018.

Inauguration d’un nouveau champ pétrolier au sud du Tchad

Le ministre de l’Energie et du Pétrole, Mahamat Hamid Koua, représentant le chef de l’Etat, a présidé vendredi à Daniela, une localité située à 70 km de Bousso (sud), l’inauguration d’un champ pétrolier exploitée par la société pétrolière chinoise, China National Petroleum Company Internation Chad (CNPC).Le champ pétrolier de Daniela a une capacité de 15 000 barils/jour. Les techniciens de la CNPC soulignent que les trois vannes, Daniella, Rafia et Tani, tous dans le Chari Baguirmi, représentent 48% de la production de cette société chinoise.

Coupant le ruban de l’ouverture officielle, le ministre tchadien du Pétrole, Mahamat Hamid Koua a déclaré que le champ pétrolier de Daniela constitue une étape importante dans la découverte des réserves, estimant que « le pétrole reste un levier important du développement du Tchad ».

Le directeur de la CNPC, Zoung Youn, tout en rappelant que sa société est présente au Tchad depuis 2003, dès le début de l’exploitation du pétrole, a déclaré qu’elle a pleinement exploitée ses talents. « La production du pétrole, a-t-il dit, est passée de 60000 barils par jour en 2011 à 100.000 barils par jour actuellement ».

M. Zoung Youn a rassuré la partie tchadienne que la CNPC va assumer sa responsabilité sociale afin de servir les communautés et les habitants, avant d’ajouter la protection de l’environnement et le recyclage des sols contaminés seront garantis.

Le Kenya expulse sept ressortissants chinois

Le gouvernement kenyan a expulsé sept ressortissants chinois qui travaillaient illégalement dans le pays.
Le Secrétaire du gouvernement pour les affaires internes, Fred Matiangi a déclaré que les sept personnes qui avaient enfreint les règles d’immigration étaient suspectées d’avoir illégalement engagé des activités commerciales au niveau du célèbre marché en plein air de Gikomba à Nairobi.

“Les responsables des services de l’immigration ont établi que trois d’entre eux n’avaient pas de permis de travail en cours de validité, tandis que les quatre autres exerçaient des activités génératrices de revenus non autorisées dans le cadre de leurs classes de permis de travail respectives”, a déclaré Matiangi dans un communiqué publié jeudi à Nairobi.

Les autorités kenyanes ont arrêté mercredi les commerçants chinois à la suite d’appels de petits commerçants qui vendaient principalement des biens de seconde main. Ces derniers accusent les Chinois de concurrence commerciale déloyale.

Kenya Airways lance des vols à destination de Rome et Genève

Kenya Airways a annoncé, jeudi à Nairobi, le lancement de vols à destination de Rome (Italie) et Genève (Suisse) qui vont porter à cinq les destinations européennes de la compagnie aérienne après Amsterdam (Pays-Bas), Londres (Angleterre) et Paris (France).« Ces nouvelles liaisons joueront un rôle important dans la multiplication des opportunités commerciales et touristiques et dans le renforcement de Nairobi en tant que principale plaque tournante des affaires. Avec cinq destinations européennes et 55 destinations mondiales à partir de Nairobi, Kenya Airways offre à l’Afrique la meilleure connectivité avec le reste du monde et vice-versa », a déclaré Sebastian Mikosz, le Directeur Général de la compagnie.

A en croire M. Mikosz, l’introduction de ces liaisons s’inscrit dans la stratégie d’expansion de la compagnie aérienne qui vise à accroître sa part de marché, ses revenus pour se redresser financièrement. Kenya Airways fera les nouvelles liaisons quatre fois par semaine avec son avion phare, le Boeing 787-8 Dreamliner.

L’Italie est l’une des principales destinations des Kenyans pour les voyages d’affaires. Du côté italien, 65.000 touristes ont visité en 2018 ce pays de l’Afrique de l’est. Dans le cadre de la stratégie visant à capturer ces voyageurs et à stimuler le tourisme, Kenya Airways a lancé, cette semaine, des vols directs entre Nairobi et Malindi, principale destination de la plupart des touristes italiens et abritant également une grande partie de la communauté italienne au Kenya.

Kenya Airways a également finalisé un accord de partage de code avec Alitalia, le partenaire italien de SkyTeam afin d’améliorer la connectivité sur cette liaison et d’offrir davantage d’options aux passagers en Italie et en Afrique.

Kenya Airways a été élue meilleure compagnie aérienne africaine en classe affaires pour la sixième fois de suite. Elle est actuellement, selon le classement des World Travel Awards de cette année, la première compagnie aérienne africaine en classe économique.

Démarrage à Malabo des travaux de la 54è Assemblée annuelle de la BAD

Les travaux de la 54è Assemblée annuelle de la Banque africaine de développement (BAD) couplée à la 45è Assemblée annuelle du Conseil des gouverneurs du Fonds africain de développement (FAD) ont démarré, mardi au Centre de conférence Sipopo de Malabo, a constaté sur place l’envoyé spécial de APA.Au cours de ces assemblées, le Conseil des gouverneurs examinera les activités de la Banque et du Fonds au cours de l’exercice précédent et donnera des orientations pour le prochain exercice, a expliqué Vincent Nmehielle, Secrétaire général de la BAD.

“Des décisions et conclusions pertinentes sur les activités de la Banque seront prises. Le Conseil examinera également, de manière plus poussée, l’impact et la mise de l’intégration régionale par la Banque, en tant que catalyseur du développement socio-économique de l’Afrique”, a-t-il ajouté.

Selon le Secrétaire général de la BAD, les réunions son une excellente opportunité pour partager les produits de connaissances au cours de sessions phares et parallèles qui faciliteront des échanges entre participants, mais aussi les opportunités d’affaires.

Ces assemblées annuelles se tiennent sous le thème, “l’intégration régionale pour la prospérité économique de l’Afrique”. A propos de la pertinence de ce thème, M. Nmehielle a souligné que l’intégration est le chemin le plus rapide et le plus sûr pour transformer les économies africaines. “L’intégration régionale symbolise le destin commun de nos pays membres régionaux”, a-t-il poursuivi.

La journée de mardi est meublée par l’Assemblée annuelle du Conseil de gouvernance de la Facilité africaine de soutien juridique (ALSF), l’atelier des chefs des Institutions de financement et du développement (IFD) et la réunion du Comité exécutif de l’Association des institutions africaines de financement du développement (AIAFD).

Le programme du jour prévoit également, la réunion du Bureau des Conseil de gouverneurs, la réunion du Comité mixte des Conseils des gouverneurs, la 18è réunion du Comité consultative des gouverneurs et la distinction du meilleur banquier africain.

Ces travaux sectoriels feront place, mercredi, à la cérémonie d’ouverture officielle de ces assises en présence de plusieurs personnalités de haut rang dont le président de la République de Guinée Equatoriale, Teodoro Obiang Nguema Mbasogo.

Les années 2018-2019 ont été décisives en matière d’intégration avec la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLEC) lancée en mars 2018, puis ratifiée en avril 2019. Les ministres  africains du commerce se sont donnés rendez-vous le 7 juillet prochain pour travailler à sa mise en œuvre.

La zone de libre-échange continentale (ZLEC), est un projet de zone de libre-échange. Elle regroupera la zone tripartite de libre-échange, qui doit inclure le marché commun de l’Afrique orientale et australe (COMESA), la communauté d’Afrique de l’Est (CAE) et la communauté de développement d’Afrique australe (SADC), avec d’autre part la communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC), la communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), l’Union du Maghreb arabe et la communauté des États sahélo-sahariens.

 Le projet vise à regrouper au total 55 Etats dans une zone de libre-échange pour 1,3 milliard de consommateurs.

Soudan: L’UA se félicite de la visite du Premier ministre éthiopien

Le président de la Commission de l’Union africaine Moussa Faki Mahamat, s’est félicite de la visite vendredi matin du Premier ministre éthiopien Dr Abiy Ahmed au Soudan, après le regain de violences noté ces derniers jours qui aurait fait des dizaines de morts.Le Président de la Commission de l’UA exprime ainsi « sa profonde gratitude pour la collaboration étroite entre l’Autorité intergouvernementale pour le développement (IGAD), l’Envoyé spécial de l’UA, le Professeur Mohamed El Hacen Lebatt, et le Représentant spécial pour le Soudan, l’Ambassadeur Mohamed Belaiche, pour leurs efforts communs visant à amener les parties à reprendre les négociations de manière urgente » peut-on lire sur le site de l’Union Africaine.

À cet égard poursuit le communiqué, « le Président de l’UA note avec satisfaction que la coopération entre l’IGAD et la CUA est fermement conforme à la décision du Conseil de paix et de sécurité de l’UA du 6 juin 2019 et renforce encore le processus de facilitation dirigé par l’UA pour que l’Afrique continue à parler avec une seule voix dans ses efforts pour aider le peuple soudanais à résoudre la crise au Soudan ».

La Présidente encourage les parties à prendre toutes les mesures politiques et de sécurité nécessaires pour ouvrir la voie à une reprise rapide des négociations afin de parvenir à un accord consensuel sur la transition vers un régime dirigé par des civils.

Le Président souligne en outre qu’il est nécessaire que tous les acteurs étrangers s’abstiennent de toute ingérence et soutiennent les efforts de l’Union africaine visant à soutenir un processus dirigé par et soudanais qui respecte la volonté et les aspirations du peuple soudanais, de la région et du continent.

Dr Abiy Ahmed par ailleurs président en exercice de l’Autorité intergouvernementale pour le développement (IGAD) s’est entretenu en privé avec toutes parties prenantes à la crise au Soudan vendredi matin.

Au moins 100 personnes auraient été tuées dans la répression exercée au Soudan, sous contrôle militaire depuis le renversement du président Omar al-Bashir en avril.

Des unités lourdement armées des Forces de soutien rapide (FPR) ont continué de balayer mercredi Khartoum et la ville voisine d’Omdurman.

 

CAN 2019/ Football : le TAS rejette les appels des Comores et entérine la qualification du Cameroun

Le Tribunal arbitral du sport (TAS) a jugé « irrecevables » les appels formulés par la Fédération de football des Comores (FFC) contre la Confédération africaine de football (CAF) visant à disqualifier les Lions Indomptables du Cameroun pour la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) de football en Egypte, rapporte, mardi, un communiqué de l’instance en matière de litiges sportifs.Selon le TAS, les deux appels sont sans « intérêt » pour la Fédération de football des Comores.

 « D’après la réglementation de la Confédération africaine de football, le TAS considère que, même en cas de disqualification de l’équipe nationale du Cameroun, une telle disqualification n’aurait aucune incidence sur le classement des Comores dans leur groupe de qualification pour la CAN 2019 et qu’il leur était ainsi mathématiquement impossible de se qualifier pour cette compétition », explique le communiqué.

 Pour le Tribunal arbitral du sport, « la FFC ne dispose d’aucun intérêt légal suffisant à demander que la Fédération camerounaise de football (FECAFOOT) soit suspendue par la CAF », ajoute le texte.

 Adversaires dans le Groupe B des éliminatoires de la CAN 2019, les Comores avaient formulé deux requêtes visant à disqualifier le Cameroun qui devrait, initialement, organiser la compétition attribuée, in-extrémis à l’Egypte. La FFC demandait le retrait du Cameroun de la Coupe d’Afrique des nations 2019 et la suspension de la FECAFOOT.

 Mais la décision du TAS ouvre la voie aux Lions Indomptables pour défendre leur couronne aux pieds des Pyramides.

 La première CAN à 24 équipes se déroulera en Egypte du 21 juin au 19 juillet 2019 où 23 nations iront à l’assaut des Lions Indomptables, champions d’Afrique en titre.

 

Des scientifiques africains choisis pour un important programme de recherche

L’Initiative Recherche sur le climat pour le développement (CR4D) en Afrique, a annoncé la création d’un premier groupe de 21 jeunes scientifiques africains, qui vont recevoir jusqu’à 170.000 dollars chacun pour mener une recherche axée sur la demande dans les domaines de la science du climat, de son application et de son engagement en matière de politique, et de communautés de développement et de décision.Les boursiers du Bénin, du Cameroun, de la Côte d’Ivoire, de l’Ethiopie, du Ghana, de Madagascar, de la Namibie, de l’Ouganda, du Sénégal et du Zimbabwe ont été sélectionnés au terme d’un processus de mise en concurrence de la recherche extrêmement compétitive, a indiqué lundi la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA) dans un communiqué.

La CR4D est une initiative dirigée par l’Afrique, créée en partenariat avec le Centre de la politique sur le climat pour l’Afrique (ACPC) de la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA), la Conférence ministérielle africaine sur la météorologie (AMCOMET), l’Organisation météorologique mondiale (OMM), le Cadre mondial pour les services climatologiques (CMSC) et le Programme mondial de recherche sur le climat (PMRC).

Cette initiative est le résultat de la Conférence africaine sur le climat de 2013 (ACC-2013), qui s’est tenue à Arusha, en Tanzanie, et vise à renforcer les liens entre la recherche scientifique sur le climat et les besoins en information climatologique pour appuyer la planification du développement dans les secteurs clés du développement sur le continent.

Après la mise en place des organes directeurs de la CR4D, du Conseil de surveillance (OB), du Comité consultatif scientifique (SAC), de la plate-forme de collaboration institutionnelle (ICP) et du secrétariat hébergé par l’ACPC, la CEA s’est associée à l’Académie africaine des sciences (AAS) pour la mise en œuvre et la gestion des subventions de recherche de la CR4D.

Vera Songwe, la Secrétaire exécutive de la CEA, cité par la presse a déclaré que ce programme permettrait à l’Afrique de constituer un vaste bassin de jeunes scientifiques capables de mener des recherches susceptibles de fournir des données probantes à pour appuyer les politiques de développement.

Elle a déclaré que cela faciliterait également la planification d’une économie intelligente pour assurer un développement durable en Afrique.