RwandAir prépare son premier vol direct vers Londres

La compagnie nationale rwandaise doit inaugurer, le mois prochain, des vols directs entre Kigali et Londres.Au départ de Kigali, depuis mai 2017, il fallait faire une escale à Bruxelles (Belgique) avant de rallier Londres (Angleterre). À partir du 6 novembre prochain, une ligne directe va relier les capitales rwandaise et anglaise.

Dans un communiqué, publié ce mercredi, RwandAir annonce quatre vols par semaine (mardi, jeudi, samedi et dimanche) avec des appareils A330. À l’aller, les départs de Kigali sont prévus à 23h35 et les arrivées à Londres le lendemain à 06h20. Au retour,  le vol quittera la capitale britannique à 20h30 pour arriver le lendemain à Kigali à 07h00.

« Nous sommes ravis de lancer des vols directs vers Londres. Les billets sont en vente à partir de ce mercredi en raison de la popularité de nos services actuels », a déclaré la Directrice Générale de RwandAir, Yvonne Manzi Makolo.

Poursuivant, elle a affirmé que « le Royaume-Uni est un marché incroyablement important pour nous. Nous savons que nos clients apprécieront la réduction des temps de vol et l’augmentation des correspondances offertes par le nouveau service ».

En 2020, après trois années d’opérations réussies, RwandAir a transféré ses vols à Heathrow, l’aéroport le plus fréquenté du Royaume-Uni. Tout récemment, la compagnie rwandaise a reçu, pour la deuxième fois consécutive, le titre de « Meilleur personnel de compagnie aérienne en Afrique ». RwandAir dessert actuellement 28 destinations en Afrique orientale, centrale, occidentale et australe, au Moyen-Orient, en Europe et en Asie.

L’Ouganda et la Chine magnifient 60 ans de relations diplomatiques

Kampala et Pékin, entretenant une coopération depuis le début des années 1960, veulent la renforcer dans différents secteurs.L’Ouganda, peu après son indépendance en octobre 1962, a noué des relations diplomatiques avec la Chine, qui était une puissance économique émergente en Asie.

« La relation saine entre les deux pays a toujours été pleine de vitalité. L’Ouganda restera déterminé à promouvoir le développement des relations entre l’Ouganda et la Chine. Je crois que les relations d’amitié et de coopération entre les deux pays continueront à s’approfondir, apportant plus de bénéfices aux deux peuples et contribuant à la paix, la stabilité et la coopération dans le monde », a déclaré le président ougandais, Yoweri Museveni.

Pour le dirigeant chinois, son pays qui est la deuxième économie la plus puissante du monde, attache une grande importance au développement des relations avec l’Ouganda et est prêt à travailler avec le président Museveni pour profiter du 60e anniversaire des relations diplomatiques entre les deux pays pour approfondir la coopération dans divers domaines dans le cadre de la coopération de « la Ceinture et la Route » et du Forum sur la coopération sino-africaine.

Les dirigeants de l’Ouganda et de la Chine ont marqué le 60e anniversaire de l’établissement des relations diplomatiques entre leurs deux pays, rendant ainsi hommage à la volonté mutuelle de Kampala et de Pékin de renforcer leurs liens dans un monde de plus en plus interdépendant.

Pour marquer cette étape importante dans leur relation, le président ougandais Yoweri Museveni et son homologue chinois Xi Jinping ont échangé des messages de félicitations, soulignant que les liens entre leurs nations avaient résisté à l’épreuve du temps et s’étaient encore renforcés.

Ces dernières années, les deux pays ont établi un partenariat de coopération global, avec une confiance mutuelle de plus en plus consolidée et une coopération sans cesse approfondie dans divers domaines.

Les deux pays se sont soutenus mutuellement sur les questions touchant aux intérêts fondamentaux et aux préoccupations majeures, et ont maintenu une collaboration étroite dans les affaires internationales et régionales.

Face à la pandémie de Covid-19, les peuples ougandais et chinois se sont entraidés de manière solidaire, ajoutant un nouveau chapitre à l’amitié Chine-Ouganda.

M. Museveni a déclaré qu’au cours des 60 années écoulées depuis l’établissement des relations diplomatiques, l’Ouganda et la Chine ont maintenu une coordination et une collaboration étroites, et ont conjointement poussé à la mise en œuvre de nombreux projets de coopération majeurs.

Selon lui, cela serait bénéfique pour les deux pays et leurs peuples et permettrait de construire conjointement une communauté Chine-Afrique avec un avenir commun dans la nouvelle ère.

Déchets électroniques: pour un recyclage encadré en Afrique

Dans les années à venir, le continent noir devrait générer plus de déchets électroniques que l’Europe, en raison de sa consommation exponentielle d’ordinateurs et de téléphones portables selon l’Institut mondial pour la croissance verte (GGGI, sigle anglais).Depuis 1992, année d’entrée en vigueur de la convention de Bâle, l’exportation de déchets dangereux d’un pays vers un autre, sauf si ceux-ci peuvent être réutilisés ou réparés est interdite. Pourtant, nombre de pays occidentaux continuent d’exporter principalement vers l’Afrique. Pour contourner cette législation et éviter le coût de la dépollution, les pays exportateurs présentent une grande partie de leurs équipements défectueux comme des appareils d’occasion.

Rien qu’au Sénégal, les projections tablent sur une multiplication par 2,5 des tonnes de déchets d’équipements électriques et électroniques (DEEE). De 17.000 tonnes en 2019, ils devraient passer à 43.000 tonnes toutes catégories confondues à l’horizon 2030 selon la représentante Résidente du GGGI au Sénégal, Assana Magagi- Alio.

Face à l’ampleur du phénomène, elle a invité les Etats africains à « évoluer vers un recyclage plus encadré » afin d’en extraire notamment les métaux précieux.

S’exprimant vendredi à l’occasion de la célébration de la Journée mondiale des DEEE, Mme Assana a indiqué qu’au Sénégal, l’importation croissante d’équipements électriques et électroniques révèle la nécessité de répondre à des enjeux sanitaires, environnementaux et sociaux d’envergure.

En effet, a-t-elle signalé, les échanges internationaux et les importations croissantes (qui représentent la quasi-totalité du gisement), l’omniprésence du secteur informel sur tous les maillons de la filière, le cadre réglementaire et juridique national en mutation sont autant d’enjeux propres au secteur des DEEE au pays de la Teranga.

Pour faire face à ces challenges, son organisation contribue à travers la mise en place d’un éco-organisme et un cadre juridique. GGGI a également procédé à une analyse qualitative de la filière afin d’avoir une cartographie fine des acteurs caractérisant leur positionnement et leurs interactions sur les différents maillons de la filière, et ainsi d’en comprendre les modes de fonctionnement.

Elle a profité de l’occasion pour lancer un appel aux plus hautes autorités du pays pour la signature du projet de décret relatif la réforme juridique liée à la structuration de la filière.

De son côté, le Secrétaire général du ministère de l’Environnement, du Développement durable et de la Transition Écologique, Malick Sow, a noté que les TIC peuvent avoir un impact négatif aussi bien sur la santé des populations, sur l’environnement que sur la consommation énergétique.

« Il urge dès lors de s’atteler à la réglementation du secteur de manière durable », a-t-il déclaré. Il a ainsi rappelé « la nécessité de prendre en compte et d’assurer le traitement et le recyclage d’au moins 90% des déchets des équipements électriques et électroniques, d’ici à 2025 » comme le stipule le document stratégique SN2025. Ce dernier est le plan de développement numérique du Sénégal à l’horizon 2025.

Lutte contre Ebola : le Royaume-Uni à la rescousse de l’Ouganda

En soutien à ses efforts contre l’épidémie d’Ebola, Kampala bénéficiera d’une aide de 2,2 millions de livres sterling (1,6 milliard F CFA).Au moins 19 personnes sont mortes depuis que l’Ouganda a confirmé sa dernière épidémie d’Ebola en septembre dernier. Pour traiter les malades et briser la chaîne de contamination, le Royaume-Uni va financer l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (Unicef) et le Programme alimentaire mondial (Pam) pour qu’ils interviennent dans ce pays de l’Afrique de l’Est.

Selon une déclaration de l’Ambassade du Royaume-Uni à Kampala, faite ce vendredi, l’OMS recevra 400.000 livres sterling (302 millions F CFA) pour améliorer l’enquête sur les cas, la recherche des cas contacts, mais aussi pour soutenir le diagnostic en laboratoire et renforcer la coordination de la réponse.

En outre, 900.000 livres sterling (679,5 millions F CFA) seront remis à l’Unicef. Objectif : prévenir la transmission de la maladie grâce à un engagement renforcé auprès des communautés locales, à l’amélioration de l’assainissement et de l’hygiène dans les centres de santé communautaires et les écoles.

Le Pam recevra également 900.000 livres sterling (679,5 millions F CFA) pour soutenir le transport, la logistique et le stockage des équipements de la réponse des Nations Unies, la fourniture d’équipements pour la chaîne du froid et le soutien à la mise en place d’unités de traitement du virus Ebola.

À la demande du gouvernement ougandais, un expert a été envoyé à Kampala pour y soutenir l’OMS dans la gestion des cas d’Ebola. Sous peu, il sera rejoint par d’autres spécialistes.

Ouganda : le fils de Museveni s’excuse après une blague de mauvais goût

Le général Muhoozi Kainerugaba, dans un tweet posté début octobre, a indiqué que l’armée ougandaise pourrait envahir le Kenya et prendre sa capitale Nairobi en quelques semaines.Tourner sept fois sa langue dans sa bouche avant de parler, cette recommandation biblique, le général Muhoozi Kainerugaba l’a apprise à ses dépens.

Le fils du président Yoweri Museveni, général de l’armée ougandaise, a été rétrogradé par son père. Sa faute grossière était susceptible de refroidir les relations entre l’Ouganda et le Kenya.

Sur Twitter, le général Muhoozi Kainerugaba a osé dire que ses troupes pouvaient s’emparer du Kenya en quelques semaines seulement. Dans son pays, cette pensée a déclenché un torrent de critiques. Le chef de l’État Yoweri Museveni, dont on dit qu’il prépare son fils au pouvoir, s’est résigné à lui retirer le commandement des forces terrestres.

Le général Muhoozi Kainerugaba s’est excusé pour ses propos peu diplomatiques auprès du Kenya et de son président  William Ruto qu’il décrit comme son frère aîné. « Je lui demande d’accorder le pardon à son jeune frère », a-t-il souhaité. Yoweri Museveni lui-même a aussi présenté ses excuses au Kenya au nom de son fils de 48 ans.

Kenya : un enfant de 11 ans remercie le Roi du Maroc pour l’envoi de fertilisants dans son pays

L’information a été donnée par l’Ambassade du Maroc au Kenya où la jeune Jayden a déposé son message.Aux âmes bien nées, la valeur n’attend point le nombre d’années. Cette citation de Pierre Corneille collerait bien à la personnalité de Jayden Dixon Kaburu, une jeune fille kényane de 11 ans. Dans une lettre adressée à sa Majesté le Roi Mohammed VI, elle remercie ce dernier d’avoir envoyé près de 1,4 million de sacs d’engrais vers son pays à travers le Groupe OCP, premier fabricant mondial d’engrais phosphatés.

Dans sa lettre, la jeune fille a souligné l’impact significatif de l’envoi de ces engrais sur la vie quotidienne de sa communauté au moment où la guerre en Ukraine a privé plusieurs pays africains de ces intrants indispensables à la pratique de l’agriculture.

L’Ambassade du Royaume du Maroc au Kenya a salué le courage des parents de la jeune Jayden. « Leur persévérance, leur dévouement et leur sacrifice ont su insuffler à Jayden les nobles valeurs de reconnaissance, de partage et d’amour », note la représentation diplomatique marocaine.

Afrique : la recette de l’Onu pour endiguer les conflits

Les Nations unies proposent l’aide au développement durable pour s’attaquer aux causes profondes des conflits sur le continent africain.Le Secrétaire général de l’Onu, António Guterres, a décrit la collaboration entre l’organisation qu’il dirige et l’Union africaine (UA) comme une pierre angulaire du multilatéralisme, mais il s’est inquiété de la résurgence des conflits, des impacts du changement climatique et de la guerre en Ukraine sur ce continent pour lequel il a requis une aide au développement massive.

Lors d’une réunion du Conseil de sécurité, hier mardi, consacrée à la coopération entre les deux organisations, le chef de l’Onu a rappelé qu’en 2002 les dirigeants africains s’étaient engagés à œuvrer ensemble afin de prévenir les conflits et de promouvoir la paix, le développement, les droits humains et l’Etat de droit.

Soulignant qu’ils avaient souhaité permettre à l’Afrique de jouer le rôle qui lui revient sur la scène internationale, et aboutir à un système de gouvernance mondiale plus juste et plus efficace, le Secrétaire général a cité nombre d’exemples de la détermination de cette organisation régionale, tels l’Agenda 2063, l’accord de libre-échange continental et l’initiative « Faire taire les armes en Afrique », et plus récemment l’initiative des Centres de contrôle et de prévention des maladies de l’Afrique (CDC Afrique), un outil précieux pendant la pandémie.

António Guterres n’a pas manqué de louer « le partenariat unique qu’entretiennent l’Onu et l’UA, ancré dans les principes de complémentarité, de respect et de prise en charge africaine, et aujourd’hui considéré comme une pierre angulaire du multilatéralisme ».

Il a ainsi évoqué plusieurs réalisations récentes dans son rapport. D’abord dans le domaine de la sécurité et du règlement des conflits, le lancement conjoint, avec la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cédéao) et le G5 Sahel, de l’Évaluation indépendante afin d’améliorer l’action globale menée en matière de sécurité, de gouvernance et de développement à travers le Sahel, ainsi que des initiatives communes avec la même Cédéao pour un retour rapide à l’ordre constitutionnel au Burkina Faso, en Guinée et au Mali. Il a cité aussi un engagement soutenu en faveur d’un règlement négocié du conflit en Ethiopie, dans le cadre d’un processus avec l’Union Africaine, et des campagnes conjointes de collectes d’armes à Madagascar, au Niger et en Ouganda.

Bonne gouvernance

Cette collaboration œuvre aussi pour la bonne gouvernance et les transitions politiques dans les pays de la région. L’Onu et l’UA, en collaboration avec l’IGAD, l’Autorité intergouvernementale pour le développement des Etats d’Afrique de l’Est, ont travaillé à rétablir une gouvernance démocratique menée par des civils au Soudan, au processus de transition au Tchad et au bon déroulement du scrutin présidentiel en Somalie.

Malgré ces réalisations, le Secrétaire général a déploré la persistance de défis, le fait que le recours à la force soit trop souvent considéré comme « la seule méthode de résolution des différends », la multiplication des changements inconstitutionnels de gouvernements, la recrudescence des violences envers les femmes et notamment les défenseures des droits humains. Il a mis en garde contre les funestes attaques de Daech et Al-Qaïda au Sahel, comme la poursuite de conflits prolongés, source de situations humanitaires désastreuses dans la Corne de l’Afrique, en Ethiopie, dans l’est de la République démocratique du Congo, au Mali, au Soudan et en Libye.

António Guterres a aussi partagé son inquiétude face à l’augmentation de la désinformation et des discours de haine, promus en armes de guerre, et rappelé aux Etats la responsabilité internationale qui leur incombe de renforcer leurs capacités à détecter et éteindre les conflits des leurs premiers signes.

Pour sa part, Moussa Faki Mahamat, Président de la Commission de l’Union africaine a appelé l’Onu à prendre mieux en compte les transformations profondes survenues à l’échelle des évolutions africaines et à remettre en cause le dogme qui gouverne les institutions internationales depuis la fin de la Seconde guerre mondiale.

L’Afrique compte aujourd’hui 1,4 milliard d’habitants ; elle est le siège de 70% des missions de maintien de la paix et les sujets qui la concernent occupent la première place dans les débats onusiens.

Or, a regretté M. Mahamat, « elle est le seul vrai continent qui soit exclu de votre vénérable organe », le Conseil de sécurité.

« Comment cacher notre frustration de cette humiliante exclusion ? », a-t-il demandé, avant d’exhorter les membres du Conseil à lui apporter « plus que des déclarations incantatoires et de décider de la place de l’Afrique dans cette institution, et de lui offrir mieux que la portion congrue des financements et investissements dans le climat et de lui ouvrir l’univers illimité de la science et des nouvelles technologies ».

Djibouti : la Francophonie condamne l’attaque contre l’armée

Louise Mushikiwabo, la Secrétaire Générale de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF), déplore la mort de sept soldats djiboutiens dans la nuit du 6 au 7 octobre 2022 à Garabtisan, au Nord-Ouest de la capitale.Vendredi dernier, en pleine nuit, la branche armée du Front pour la restauration de l’unité et de la démocratie (Frud) a attaqué les troupes gouvernementales du régiment de Tadjourah basées à Garabtisan.

L’assaut a causé le décès de sept militaires, quatre blessures et la disparition de six soldats. Le Frud dit avoir agi en réponse à une attaque contre ses combattants par l’armée djiboutienne. Dans un communiqué, reçu mercredi à APA, Louise Mushikiwabo, la Secrétaire Générale l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF), a « fermement » condamné ce regain de violence.

L’ancienne ministre rwandaise des Affaires étrangères a également adressé « les plus sincères condoléances et les pensées solidaires de la Francophonie au gouvernement, au peuple djiboutien ainsi qu’aux familles et aux proches des soldats tués ».

Concluant son propos, le successeur de Michaëlle Jean a réaffirmé « son attachement à la paix » et renouvelé « son soutien indéfectible à la stabilité de Djibouti ». Le Front pour la restauration de l’unité et de la démocratie (Frud) a été fondé en août 1991 pour faire entendre la voix du peuple Afar qui se dit marginalisé. Une aile minoritaire du mouvement, malgré la signature d’un accord de paix avec le gouvernement en avril 2001, poursuit toujours la lutte armée.

Éthiopie : l’exportation de l’électricité rapporte gros

La vente du courant au Soudan et à Djibouti a généré, en deux mois seulement, 13 millions de dollars (6,9 milliards F CFA) pour l’Éthiopie.Avec le Nil, l’Éthiopie est une véritable puissance énergétique régionale. Elle peut même se permettre de fournir de l’électricité au Soudan et à Djibouti.

Selon un communiqué de la Société nationale d’électricité (EEP, sigle anglais), rendu public hier lundi, les recettes de ces ventes en deux mois s’élèvent à 13 millions de dollars.

Au total, plus de 232 millions de kilowattheures d’électricité ont été exportés vers les deux pays voisins de l’Éthiopie. Pour les deux ans en question, Addis-Abeba avait tablé sur 349 millions de kilowattheures exportés pour une valeur de 18,5 millions de dollars.

Dans le détail, le Soudan a acheté 112,36 millions de kilowattheures pour 5,61 millions de dollars tandis que Djibouti a reçu 120,39 millions de kilowattheures estimés à 7,42 millions de dollars.

Conflit au Tigré : report sine die des pourparlers de paix

Le gouvernement éthiopien et les rebelles du Front de libération du peuple du Tigré (TPLF) devaient se rencontrer dimanche 9 octobre à Pretoria, en Afrique du Sud, pour arrondir les angles.« En raison de conflits dans (son) emploi du temps », l’ancien président Uhuru Kenyatta, un des acteurs de la médiation entreprise par l’Union Africaine (UA), a annulé sa participation aux pourparlers de paix au pays de Nelson Mandela.

En outre, le Front de libération du peuple du Tigré (TPLF) a tardivement confirmé sa présence. Au préalable, il demande notamment des précisions sur la logistique du voyage pour ses représentants et la garantie de leur sécurité.

Toutes choses qui font que la rencontre de Pretoria (Afrique du Sud) a été reportée indéfiniment. C’est en début de semaine que le gouvernement éthiopien a accepté l’invitation de l’UA à prendre part aux discussions avec les rebelles du Tigré. Parallèlement, Addis Abeba poursuit son action militaire sur le théâtre des opérations.

Jeudi, l’organisation panafricaine avait pourtant félicité le gouvernement éthiopien et les forces rebelles du Tigré pour leur « engagement » en faveur de la paix.

Éthiopie : un projet d’eau potable pour 1,6 million de personnes

L’Éthiopie subit depuis des mois une sécheresse pouvant affecter près de huit millions de personnes qui risquent de subir une grave crise alimentaire et perdre leurs moyens de subsistance, selon les organisations humanitaires.Pour pallier le manque d’eau dans ce pays d’Afrique de l’Est, un projet d’accès à l’eau potable doté d’une enveloppe de 75,5 millions de dollars y a été lancé ce vendredi. World Vision Ethiopie, une organisation humanitaire, a initié  ce projet dénommé Water4Life+, en collaboration avec le gouvernement d’Addis-Abeba.

Dans un communiqué, l’ONG a déclaré que l’objectif visé est de fournir un accès à l’eau potable à 415 écoles, 281 établissements de santé et plus de 1,6 million de personnes dans huit États régionaux.

La Fondation du Fonds d’investissement pour l’enfance (CIFF, sigle anglais) a financé les infrastructures qui devront également améliorer l’hygiène des communautés ciblées.

World Vision Ethiopie indique qu’il sera mis en œuvre en deux phases dans les régions Oromia, Amhara, SNNP, Benishangul Gumuz, Afar, Tigray, Gambella et Somali de la nation d’Afrique de l’Est.

La première phase comprend cinq districts : Gimbichu et Jeldu-Chobi dans l’Oromia ; Shebel Beretta et Legambo dans l’Amhara ; et Sodo Guraghe dans la région SNNP. Quant à elle, la deuxième phase du projet, qui devrait débuter dans deux ans et demi, couvrira cinq autres districts.

Au cours de la période de mise en œuvre de cinq ans, le projet prévoit de forer 122 puits d’eau profonds et 274 puits peu profonds, et de développer 50 points d’eau. Il va également réhabiliter 48 systèmes d’approvisionnement en eau au niveau des communautés, des écoles et des établissements de santé.

Conflit au Tigré : Macky « salue » l’annonce d’un dialogue

Des pourparlers doivent débuter ce week-end en Afrique du Sud entre le gouvernement éthiopien et le Front de libération du peuple du Tigré (TPLF).Après près de deux ans d’une sanglante guerre entre le gouvernement éthiopien et le Front de libération du peuple du Tigré (TPLF), les deux belligérants vont entamer, ce week-end, des négociations dans la ville sud-africaine de Johannesburg. L’objectif est de trouver les voies et moyens de mettre fin à ce conflit qui a fait des milliers de morts et poussé des millions de personnes à prendre la route de l’exil.

Sur son compte Twitter, le chef de l’Etat sénégalais, Macky Sall, président en exercice de l’Union africaine s’est réjoui du choix fait par les adversaires de privilégier le dialogue à la place des armes.

« Je salue et soutiens l’engagement des parties au conflit en Ethiopie de renouer le dialogue pour la paix sous l’égide d’un Panel d’éminentes personnalités africaines. C’est une excellente nouvelle ! », a-t-il écrit.    

L’ancien président nigérian, Olusegun Obasanjo, dirigera les pourparlers de paix en tant qu’Envoyé spécial de l’Union africaine pour la Corne de l’Afrique. Il sera assisté de l’ancien président kényan, Uhuru Kenyatta, et de Phumzile Mlambo-Ngcuka, ancienne vice-présidente de l’Afrique du Sud.

La guerre du Tigré, du nom de cette région située dans le Nord de l’Ethiopie, a débuté en novembre 2020. A l’époque, le Premier ministre Abiy Ahmed y avait envoyé l’armée fédérale pour déloger les dirigeants du gouvernement régional, qui contestaient son autorité et qu’il accusait d’avoir attaqué des bases militaires sur place.

Une trêve avait été observée ces cinq derniers mois. Mais depuis le 24 août dernier, les affrontements ont repris. Ces négociations sont donc sensées mener à la cessation des hostilités pour envisager un retour définitif de la paix.

Ethiopie : les belligérants acceptent les bons offices de l’UA

Les parties belligérantes du conflit en Ethiopie ont annoncé qu’elles acceptaient l’initiative de paix menée par l’Union africaine.L’Union africaine a récemment invité les forces en conflit, à savoir le gouvernement éthiopien et le Front populaire de libération du Tigré (TPLF), aux pourparlers qui doivent débuter ce week-end en Afrique du Sud.

Le gouvernement éthiopien a déclaré jeudi que les échanges devaient être uniquement arbitrés par l’Union africaine sans aucune condition préalable.

A ce titre, l’Envoyé spécial de l’Union africaine pour la Corne de l’Afrique, l’ancien président nigérian Olusegun Obasanjo, dirigera les pourparlers de paix.

L’ancien président kényan Uhuru Kenyatta et Phumzile Mlambo-Ngcuka, ancienne vice-présidente de l’Afrique du Sud qui a également été fonctionnaire des Nations unies, participent aux discussions au nom de l’Union africaine.

Le service de communication du ministère éthiopien des Affaires étrangères a déclaré : « l’invitation officielle de l’Union africaine est conforme aux positions antérieures du gouvernement éthiopien. Il est connu que le gouvernement éthiopien a exprimé que les pourparlers ne devraient être médités que par l’Union africaine et devraient se tenir sans aucune condition préalable. »

Le Conseiller en sécurité du Premier ministre Abiy Ahmed, Redwan Hussien, a confirmé la participation du gouvernement éthiopien dans un tweet. « Le GoE a accepté cette invitation qui est conforme à notre position de principe concernant la résolution pacifique du conflit et la nécessité d’avoir des discussions sans conditions préalables ».

Le TPLF a annoncé jeudi qu’il avait accepté la proposition de paix. Dans une lettre adressée au président de l’Union africaine, Moussa Faki Mahamat, le chef du TPLF, Debretsion Gebremichael, a déclaré que « le gouvernement du Tigré » est prêt à participer aux pourparlers de paix proposés en Afrique du Sud.

Cependant, Gebremichael a indiqué que son organisation n’avait pas été consultée à ce sujet et a demandé des éclaircissements sur les parties qui seraient impliquées en tant que médiateurs, observateurs et garants. Il a également demandé quel serait le rôle de la « communauté internationale » dans les pourparlers de paix.

Érythrée : décès de l’indépendantiste Tekeste Baire

Le combattant de la liberté Tekeste Baire est décédé à l’âge de 69 ans des suites d’une maladie, a confirmé à APA ce jeudi le ministère érythréen de l’Information.Vétéran de la lutte pour la liberté qui a rejoint le Front populaire de libération de l’Erythrée (EPLF) en 1976, Tekeste Baire a servi son pays en occupant diverses fonctions au sein de l’Association des travailleurs érythréens en Europe et en tant que responsable de l’administration publique dans la région de l’Europe du Sud.

Selon le gouvernement, après l’indépendance, Baire a servi son pays et son peuple avec le plus grand dévouement depuis 1994 en tant que président de la Confédération nationale des travailleurs érythréens. Il laisse derrière lui une femme et ses trois enfants.

Exprimant sa profonde tristesse à l’annonce du décès de cet ancien combattant de la liberté, la Confédération nationale des travailleurs érythréens a dit être choquée par sa disparition et magnifié sa contribution à l’Érythrée moderne.

L’Éthiopie inaugure son Musée des sciences et des arts

Situé au cœur de la capitale Addis-Abeba, le Musée des sciences et des arts a été financé à hauteur de 60 millions de dollars par la Chine.Hier mardi, l’Éthiopie a procédé à l’inauguration du Musée des sciences et des arts. Présidant la cérémonie, le Premier ministre Abiy Ahmed a déclaré que l’infrastructure en forme de dôme est une étape importante vers la construction d’une économie numérique dans son pays.

« Le musée jette les bases pour les enfants et les jeunes d’une Éthiopie meilleure. Il va leur permettre de développer la pensée créative », a souligné le lauréat du Prix Nobel de la paix en 2019.

C’est la Chine qui a financé la construction du Musée des sciences et des arts. L’empire du Milieu a casqué 60 millions de dollars. « Sa forme circulaire symbolise le développement perpétuel et la sagesse humaine », a expliqué Abiy Ahmed.

Le Musée des sciences et des arts, surnommé « anneau de sagesse », dénote la capacité infinie de l’humanité et son aptitude à la créativité continue. D’après le bureau du Premier ministre, l’infrastructure « témoigne de l’attachement de l’Éthiopie à l’avenir de la technologie ». Le nouveau musée, autonome en électricité grâce à un système solaire, est bâti sur une superficie de 6,78 hectares. Il comprend des salles dédiées aux expositions scientifiques et artistiques. Celles-ci peuvent être  permanentes ou éphémères.

S’adressant aux chercheurs en intelligence artificielle, informaticiens, ingénieurs et entrepreneurs, le Premier ministre éthiopien a fait savoir que « cet espace est conçu pour libérer l’imagination ».

Somalie: Al-Shabaab revendique des attaques meurtrières

Au moins 20 personnes ont été tuées dans de multiples attaques revendiquées par Al-Shabaab.Les attaques de lundi impliquant trois voitures piégées ont eu lieu à Beletweyne, faisant plus de 30 blessés. 

La principale cible des attaques était la base militaire de Lama-Galaay qui est également le siège du gouvernement local et  qui abrite les bureaux du chef adjoint de l’État de Hirshabelle. Le gouverneur de la région de Hiran y est également basé. 

Les principales victimes des attaques sont le gouverneur adjoint de Hiran, Abukar Sheikh Madey, et Zakariye Mohamed Ahmed, le ministre de la Santé de la région. 

Les Nations unies ont condamné ces attaques, affirmant qu’elles ne pouvaient que renforcer la détermination de la communauté internationale à aider la Somalie à lutter contre une insurrection vieille de plusieurs décennies. 

Les attaques ont eu lieu quelques heures après que le co-fondateur d’Al-Shabaab, Abdullahi Nadir, a été tué par un drone lors d’une opération conjointe des forces de sécurité américaines et somaliennes le 1er octobre dernier. Nadir était une figure clé d’Al-Shabab qui dirigeait également le département de prédication dudit mouvement.

Zanzibar : vers la construction d’un gratte-ciel en bois

L’île de Zanzibar, dans l’océan Indien, prévoit de construire le plus haut bâtiment en bois du monde, une tour d’appartements de 28 étages conçue selon la technologie du bois hybride.Baptisée Burj Zanzibar – « burj » signifiant tour en arabe – cette tour spectaculaire devrait atteindre 96 mètres de haut.

Également baptisée « village vert vertical », elle sera un point de repère emblématique non seulement pour l’île, mais aussi pour toute l’Afrique, et un jalon environnemental mondial, puisqu’il s’agit de la première structure en bois de cette envergure dans le monde.

La conception de l’immeuble d’appartements et de commerces à usage mixte, dans un style ruche ludique offrant une vue à couper le souffle sur l’océan, a été dévoilée au public à Muscat, en Oman, le 1er octobre.

L’architecte d’origine néerlandaise Leander Moons, responsable du concept, a déclaré : « Burj Zanzibar n’est pas seulement un bâtiment exceptionnel mais un nouvel écosystème pour l’avenir de la vie ».

La tour résidentielle de 266 logements sera située à Fumba Town, une ville écologique pionnière d’Afrique de l’Est aménagée par la société d’ingénierie allemande CPS.

Classée comme un investissement stratégique et entièrement soutenu par le gouvernement de Zanzibar, cette ville en plein essor près de la capitale, où les étrangers sont autorisés à acheter des propriétés, s’étend le long d’un bord de mer de 1,5 kilomètre sur la côte sud-ouest.

« Burj Zanzibar sera le point culminant et la continuation naturelle de nos efforts pour fournir des logements durables en Afrique, favorisant ainsi l’emploi et les entreprises locales », a expliqué Sebastian Dietzold, PDG de CPS, à Muscat.

Avec des mers turquoise, des plages de sable blanc et une ville historique de Stone Town protégée par l’UNESCO, Zanzibar a enregistré une croissance annuelle de 15% du tourisme ces dernières années et une croissance économique de 6,8%.

Au début de l’année, l’archipel semi-autonome, situé à 35 kilomètres au large de la Tanzanie, a également déployé ses ailes dans une autre direction, en lançant une initiative visant à attirer des entreprises technologiques africaines d’une valeur totale de six milliards de dollars.

Les avantages du bois

Le bois est le plus ancien matériau de construction au monde. En tant que technologie du bois, il connaît actuellement une renaissance en raison de ses avantages environnementaux et de sa longévité.

Les nouveaux produits en bois tels que le bois lamellé-croisé (CLT) et le lamellé-collé sont considérés comme le matériau de construction de l’avenir.

Un mètre cube de bois absorbe une demi-tonne de dioxyde de carbone, alors que la construction conventionnelle en béton est responsable de 25% des émissions de CO2.

Une fois réalisé, Burj Zanzibar serait le plus haut bâtiment en bois du monde et le premier gratte-ciel africain utilisant cette technologie innovante.

Il y a quelques semaines, la tour Ascent Tower de 86,6 mètres situés à Milwaukee, aux Etats-Unis, a été certifiée comme étant le plus haut bâtiment hybride en bois du monde par le Council on Tall Buildings and Urban Habitat (CTBUH).

Le plus haut gratte-ciel conventionnel d’Afrique est une tour de bureaux de 385 mètres nommée « Iconic Tower » en Egypte, il est toujours en construction.

Le plus haut gratte-ciel de Tanzanie est le bâtiment de 157 mètres de la Ports Authority à Dar es Salaam. Le plus haut bâtiment conventionnel du monde est Burj Khalifa à Dubaï, avec 828 mètres.

Consortium de spécialistes de New York à la Suisse

La Burj Zanzibar est conçue comme une tour hybride en bois. Un noyau en béton armé est conçu pour répondre à toutes les normes de sécurité incendie et de sécurité des personnes.

Le projet sera réalisé par un consortium de spécialistes de premier plan originaires de Suisse, d’Autriche, d’Allemagne, d’Afrique du Sud, de Tanzanie et des Etats-Unis.

Des jardins verts sur le toit et des balcons plantés réduisent encore l’empreinte carbone du bâtiment.

« Burj Zanzibar sera un nouveau point de repère très visible pour Zanzibar et au-delà, non seulement en raison de son apparence mais aussi de sa méthode de construction », a déclaré l’architecte Leander Moons lors de la cérémonie de lancement.

Dans le but de promouvoir le bois disponible localement comme matériau de construction, la Tanzanie et ses vastes ressources foncières pour l’agroforesterie bénéficieraient également de cette ambitieuse méga tour verte.

Un grand développement forestier dans le centre de la Tanzanie, près d’Iringa, couvre déjà deux fois la taille de New York ; « une industrie forestière élargie pourrait créer des centaines de milliers d’emplois dans le pays d’Afrique de l’Est », a déclaré le directeur du CPS, M. Dietzold.

Un style ludique et élégant qui s’adapte à toutes les cultures

Le style architectural ludique – rappelant une ruche avec des alvéoles – combine les tendances urbaines modernes avec la culture locale.

« Des fenêtres panoramiques, des loggias vertes fermées et une disposition modulaire permettront de renforcer la nature verte de la tour et de faciliter l’élaboration de plans d’appartement flexibles, adaptés à toutes les préférences culturelles », explique l’architecte principal Moons. Les résidents pourront avoir leur jardin extérieur même au dernier étage.

Représentatif d’un style de vie jeune, dynamique et surtout durable, le bâtiment propose un mélange de studios, d’appartements d’une ou deux chambres et de penthouses (appartements en terrasse) de luxe.

L’élégante tour se dresse sur un podium en terrasse avec des jardins communs et privés, des boutiques et une piscine commune. Les tailles des unités vont des studios à partir de 79.900 dollars à un vaste penthouse avec piscine privée au 26ème étage à 950.880 dollars.

« Comme point culminant de l’architecture mondiale, le Burj Zanzibar va établir une nouvelle référence en matière de construction au 21ème siècle », a conclu Sebastian Dietzold, le directeur de CPS.

Afrique: la biotechnologie, clé de la sécurité alimentaire (experts)

L’Afrique a besoin d’un environnement politique approprié pour exploiter et optimiser les avantages découlant de la biotechnologie agricole, de l’innovation et des technologies émergentes pour la transformation économique rurale, ont déclaré vendredi des experts.Dans son allocution au 7e Forum du Calestous Juma Executive Dialogue (CJED) sur la nutrition et la sécurité alimentaire qui se tient à Nairobi, au Kenya, le Dr Kanangire, directeur exécutif de la Fondation africaine pour la technologie agricole (AATF), a déclaré que la biotechnologie agricole permet d’augmenter les rendements des cultures grâce au développement de cultures tolérantes à la sécheresse et résistantes aux parasites et aux maladies, qui sont plus performantes et plus productives.

« Les cultures biotechnologiques, a-t-il déclaré, ont le double avantage d’améliorer la sécurité alimentaire et d’atténuer les effets du changement climatique en Afrique ».

Il a toutefois soutenu que la biotechnologie ne constitue pas à elle seule une panacée pour relever les défis de la productivité agricole en Afrique.

« Les sécheresses fréquentes dues au changement climatique, l’émergence de nouveaux parasites et de nouvelles maladies comme la chenille légionnaire, l’utilisation de pesticides nocifs et la faible productivité due à la dégradation des nutriments du sol sont quelques-uns des défis persistants auxquels est confronté le secteur agricole en Afrique », a poursuivi Dr Kanangire.

Selon les experts qui participent à ce forum, les collaborations fructueuses avec les gouvernements et les institutions africaines au cours des dix dernières années ont permis d’obtenir des variétés de semences plus productives, résistantes aux parasites, aux maladies et à la sécheresse.

Reprenant la parole, le Dr Kanangire a souligné que la plupart des pays africains ont signé et ratifié le Protocole de Carthagène sur la biosécurité pour une manipulation et une utilisation appropriée des organismes génétiquement modifiés afin de réduire les risques pour les humains et l’environnement.

« L’investissement dans la recherche en biotechnologie produira une masse critique d’expertise qui permettra au continent d’exploiter les avantages de la technologie pour améliorer la productivité agricole des agriculteurs », a-t-il conclu.

Epidémie d’Ebola en Ouganda : le Rwanda mise sur la prévention

Le Rwanda a vacciné plus de 200.000 personnes contre Ebola.Pour empêcher la propagation du virus Ebola à partir de la frontière ougandaise, le gouvernement rwandais a annoncé mercredi des mesures d’urgence.

Cela fait suite à des informations rapportées par des médias locaux, en début de semaine, et qui font état de 23 décès dus à la fièvre hémorragique en Ouganda voisin, suscitant des craintes d’une épidémie d’Ebola en l’Afrique de l’Est.

Tous les voyageurs entrant au Rwanda en provenance de l’Ouganda sont désormais soumis à un contrôle à la suite de l’apparition de la maladie à virus Ebola dans le pays voisin.

Kigali a par ailleurs lancé des exercices médicaux pour le personnel médical, y compris les épidémiologistes, et a réactivé le centre de traitement de Nyamata, dans l’Est du pays, qui est équipé pour traiter tout cas suspect d’Ebola.

Le directeur général du Centre biomédical du Rwanda (RBC), Claude Mambo Muvunyi, a déclaré qu’aucun cas d’Ebola n’a été signalé dans le pays, à l’exception d’un suspect qui s’est révélé négatif après plusieurs tests.

« Plusieurs équipes médicales sont en train d’être mises en place à travers le pays dans le cadre de la préparation nationale », a indiqué Dr Muvunyi.

A ce jour, l’Ouganda a enregistré 36 cas d’Ebola, dont 23 décès. La souche d’Ebola signalée dans ce pays proviendrait du Soudan du Sud et ne serait pas liée à celle de la République démocratique du Congo.

La RDC déclare la fin de l’épidémie d’Ebola

L’épidémie d’Ebola en République démocratique du Congo (RCD) a été causée par l’Ebolavirus Zaïre, l’une des six espèces du virus à l’origine de cette maladie.La République démocratique du Congo a déclaré, mardi, la fin de l’épidémie d’Ebola signalé il y a six semaines dans la province du Nord-Kivu. Avec un seul cas confirmé, l’épidémie qui vient de prendre fin est l’une des moins catastrophiques que la RDC ait connu. La précédente épidémie, la 14e du pays, avec quatre cas confirmés et cinq décès, a été déclarée terminée le 4 juillet 2022.

Les épidémies d’Ebola dans ce pays d’Afrique centrale ont été causées par l’Ebolavirus Zaïre, l’une des six espèces du genre Ebola.

« La République démocratique du Congo a développé une extraordinaire expertise dans la maîtrise du virus et nous pouvons nous appuyer sur ces enseignements pour faire reculer l’épidémie d’Ebola en Ouganda », a déclaré la Dre Matshidiso Moeti, Directrice régionale de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) pour l’Afrique.

Selon la responsable onusienne, « même si aucun vaccin efficace n’est pour l’heure disponible pour l’Ebolavirus Soudan, il ne s’agit que d’un outil. Nous pouvons vaincre et nous avons déjà vaincu Ebola avec de solides mesures de suivi des contacts, de détection, d’isolement des cas et de bons soins de soutien ».

La fin de l’épidémie en RDC survient alors que l’Ouganda voisin s’est lancé dans une course pour endiguer une autre épidémie d’Ebola, non liée, apparue la semaine dernière. Kampala lutte contre une épidémie évoluant rapidement causée par l’Ebolavirus Soudan, avec 36 cas (18 confirmés et 18 probables) et 23 décès signalés à la date du 25 septembre.

En Ouganda, l’épidémie d’Ebolavirus Soudan affecte désormais trois districts : Mubende, Kyegegwa et Kassanda, étalés sur 120 kilomètres. À ce jour, 399 contacts ont été identifiés et sont suivis pendant que les recherches se poursuivent afin d’identifier d’autres personnes potentiellement à risque. L’Ouganda dispose de solides capacités de dépistage pour Ebola, avec 5000 tests disponibles.

Trente personnes bénéficient actuellement de soins, parmi lesquelles 13 ont été confirmées comme ayant Ebola et 17 qui sont suspectées d’avoir contracté la maladie. Il n’existe pas de traitement spécifique pour l’Ebolavirus Soudan, mais les personnes malades reçoivent des soins de soutien qui améliorent considérablement leur pronostic.

À travers son fonds de réserve pour les situations d’urgence (CFE), l’OMS alloue 500 000 dollars pour soutenir les efforts de contrôle d’Ebola de l’Ouganda, ainsi que 300 000 dollars provenant de son programme de préparation aux urgences sanitaires pour appuyer les activités de préparation dans les pays voisins.

Afrique: la COP 27 invitée à mettre l’accent sur l’agro-écologie

L’agro-écologie est une solution cruciale pour que les agriculteurs du continent s’adaptent aux changements climatiques et créent de la résilience, estime l’Alliance pour la souveraineté alimentaire en Afrique.L’Alliance pour la souveraineté alimentaire en Afrique (AFSA, sigle anglais) craint que le continent noir ne soit mis sur la touche par les gouvernements lors de la 27e Conférence des Parties (COP 27) qui se tiendra en Égypte en novembre prochain, et à ce que les petits agriculteurs africains soient privés de financement pour le climat.

Dans un communiqué parvenu vendredi soir à APA, cette coalition regroupant 36 réseaux membres à indiqué qu’ignorer la voix des petits producteurs ne fera que saper davantage la sécurité alimentaire en cette période de famine croissante.

Pour éviter un tel scénario, Dr Million Belay, coordonnateur général de l’AFSA, a invité les décideurs à mieux promouvoir l’agro-écologie. « Ignorer l’agro-écologie, c’est ignorer les agriculteurs africains et mettre de côté les populations les plus vulnérables de la planète, qui sont les premières et les plus touchées par la crise climatique. L’Afrique pourrait se nourrir elle-même plusieurs fois. Mais l’agro-écologie ne peut et ne doit pas être ignorée par les décideurs comme le moyen le plus efficace de renforcer la résilience et de permettre aux petits agriculteurs, aux éleveurs et aux pêcheurs de s’adapter au changement climatique », a-t-il déclaré. 

Bridget Mugambe, coordinatrice des programmes de l’AFSA et responsable du groupe de travail sur le climat et l’agro-écologie, a, de son côté, dénoncé l’insuffisance des moyens mis à la disposition du continent noir pour lutter contre les effets du changement climatique. 

« Pour maintenir nos moyens de subsistance et nourrir nos communautés, nous sommes contraints de nous adapter – pourtant, nous ne recevons que des fonds négligeables de la part de la communauté internationale. Nous appelons cette COP 27 à placer les systèmes alimentaires au centre des plans d’adaptation pour l’Afrique et à orienter le financement climatique vers l’agro-écologie. L’Afrique peut être nourrie par les Africains », a-t-elle soutenu.   

L’AFSA se présente comme la plus grande voix continentale pour la souveraineté alimentaire et l’agro-écologie en Afrique. Ses membres sont des agriculteurs, des communautés autochtones, des pasteurs, des chasseurs et des cueilleurs, des pêcheurs, des réseaux de consommateurs, des réseaux de femmes et de jeunes, des organisations confessionnelles et des organisations de la société civile. 

Ouganda: l’OMS renforce la riposte à l’épidémie d’Ebola

Quarante-trois contacts ont été identifiés et dix personnes suspectées d’avoir attrapé le virus reçoivent un traitement à l’hôpital régional de référence de Mubende (centre).Dans le cadre d’un effort accéléré pour intensifier la riposte à l’épidémie de maladie Ebola en Ouganda, l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) livre des fournitures médicales, assure la logistique et déploie du personnel pour aider les autorités nationales à enrayer la propagation du virus.

Jusqu’à présent, sept cas d’infection, dont un décès, par l’Ebolavirus Soudan – l’une des six espèces du genre Ebolavirus – ont été confirmés. En tout, 43 contacts ont été identifiés et 10 personnes suspectées d’avoir attrapé le virus reçoivent un traitement à l’hôpital régional de référence de Mubende, le district où la maladie a été confirmée cette semaine. C’est la première fois depuis 2012 que l’Ouganda détecte un cas d’Ebolavirus Soudan.

Mubende est situé dans la région centrale de l’Ouganda, à environ deux heures de route de la capitale Kampala, et se trouve le long d’une route très fréquentée menant à la République démocratique du Congo. Il y a des mines d’or dans la région, ce qui attire des personnes de différentes parties de l’Ouganda, ainsi que d’autres pays. La mobilité de la population de Mubende augmente le risque d’une éventuelle propagation du virus.

L’OMS a déployé une équipe technique dans le district de Mubende pour soutenir la surveillance, la prévention et la lutte contre l’infection et la gestion des cas. L’Organisation contribue également à l’activation des structures de surveillance dans les districts voisins et réaffecte son personnel basé dans le pays pour renforcer la riposte. En outre, cinq experts internationaux seront déployés, et d’autres les rejoindront ultérieurement si nécessaire.

« Nous agissons rapidement et de manière décisive pour mettre un terme à cette épidémie. Nos experts sont déjà sur le terrain et travaillent avec les équipes expérimentées de lutte contre Ebola en Ouganda pour renforcer la surveillance, le diagnostic, le traitement et les mesures préventives », a déclaré le Dr Abdou Salam Gueye, Directeur régional pour les urgences sanitaires au Bureau régional de l’OMS pour l’Afrique. 

S’exprimant au cours d’une conférence de presse en ligne, Dr Gueye a souligné qu’en Afrique, le renforcement de la préparation aux urgences sanitaires au niveau national s’avère de plus en plus indispensable pour faire face à des épidémies comme Ebola.

En raison des précédentes flambées épidémiques en Ouganda et de la menace d’importation de cas en provenance de la République démocratique du Congo voisine qui a lutté contre plusieurs épidémies, l’OMS et le ministère de la Santé ont collaboré pour de nombreuses activités de préparation. Le dernier exercice de ce type s’est tenu en août 2022, pendant lequel neuf cliniciens Ougandais ont été formés à la prise en charge des fièvres hémorragiques virales et travaillent désormais dans le cadre de la riposte.

L’OMS dispose déjà de six kits de lutte contre la fièvre hémorragique virale en Ouganda, et l’un d’entre eux a été livré à Mubende. Un kit contient suffisamment de médicaments essentiels pour maîtriser les symptômes tels que la fièvre et la déshydratation et permet de prodiguer des soins de soutien à 100 personnes. Bien qu’il n’existe aucun traitement spécifique contre l’espèce Soudan de l’Ebolavirus, l’identification des cas et le traitement précoces des symptômes augmentent considérablement les chances de survie.

Les données actuelles montrent que le vaccin ERVEBO, qui est très efficace contre l’Ebolavirus Zaïre, n’offre pas de protection croisée contre l’Ebolavirus Soudan. Mais il existe au moins six vaccins candidats contre l’Ebolavirus Soudan, qui sont à différents stades de développement. Trois d’entre eux disposent de données de phase 1 (données sur la sécurité et l’immunogénicité chez l’homme) et les autres sont en phase d’évaluation préclinique.

Ethiopie : entrée en service du parc éolien d’Aysha II

La nouvelle centrale éolienne éthiopienne connue sous le nom de parc éolien d’Aysha II a commencé à transférer de l’énergie au réseau national.Ce démarrage intervient après la mise en service de seize éoliennes qui ont commencé à produire de l’énergie, a déclaré l’Ethiopian Electric Power (EEP). Le parc éolien est maintenant connecté au réseau électrique national après un essai réussi, a déclaré Muluken Teasema, Directeur adjoint du projet, aux médias locaux mercredi lors d’un briefing.

Le parc éolien d’Aysha, situé près de la frontière Ethiopie-Djibouti, compte 48 éoliennes d’une capacité de production d’électricité combinée de 120 mégawatts.

Cela porte à plus de 360 mégawatts la quantité d’énergie électrique produite par les parcs éoliens en Ethiopie. Les autres parcs éoliens, Adama I et II, produisent actuellement 324 MW. Selon l’EEP, l’accent est désormais mis sur la réalisation de tests et de travaux connexes pour 16 autres turbines éoliennes.

Elles permettront de porter à 80 mégawatts la contribution du parc éolien d’Aisha au réseau électrique national, a ajouté Tesema. La vitesse du vent par seconde à Aysha est très élevée par rapport à d’autres projets similaires, en raison d’une révision de la conception du plan initial du projet.

Cette révision aurait permis de réduire le nombre d’éoliennes de 80 à 48, même si la capacité de production totale reste inchangée.

Soudan du Sud : un employé de l’OMS tué par balle

Daniel Deng Galuak, un agent de terrain de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) au Soudan du Sud, a trouvé la mort dans l’État d’Unity.Dans un communiqué, publié ce jeudi, l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) affirme que Daniel Deng Galuak a été abattu à bout portant par une personne non identifiée. La mise à mort a eu lieu le 19 septembre 2022 dans le Centre de santé du camp de déplacés de Bieh (Nord).

Les motivations du tueur sont encore inconnues. « Cette attaque a privé une famille d’un membre bien-aimé et (l’institution onusienne) d’un agent de santé engagé et de première ligne », a déclaré Dr Matshidiso Moeti, Directeur régional de l’OMS pour l’Afrique.

Profondément choquée par le meurtre de Daniel Deng Galuak, l’OMS se dit  « de tout cœur avec la famille (éplorée) en ces moments difficiles et douloureux ». La victime a travaillé pour l’OMS comme assistant de terrain de 2000 à 2015 et superviseur de terrain depuis 2016.

Au Soudan du Sud, Daniel Deng Galuak était notamment chargé d’assurer une surveillance efficace de la poliomyélite, de planifier et de réaliser la vaccination supplémentaire contre cette maladie, mais aussi de coordonner les activités de vaccination systématique.

Sécurité : le Mozambique et la Tanzanie signent un pacte

Les deux pays, partageant une frontière terrestre longue de 756 kilomètres, veulent lutter ensemble contre le terrorisme et la criminalité.Samia Hassan, la présidente de la Tanzanie, était hier mercredi au Mozambique pour y rencontrer son homologue Filipe Nyusi. Selon nos informations, les deux chefs d’État ont signé un accord sécuritaire dont les détails n’ont pas encore été rendus publics.

En principe, il s’agira de coordonner les actions de lutte contre le terrorisme et la criminalité le long de la frontière commune. Depuis 2017, le Mozambique est confronté à une insurrection jihadiste menée par les Shebab, un groupe local affilié à l’État Islamique (EI).

Les violences, principalement notées dans la province de Cabo Delgado (Nord), ont causé plus de 4000 morts et le déplacement d’environ 800.000 personnes, notamment vers la Tanzanie voisine.

La Communauté de développement de l’Afrique australe (Sadc, sigle anglais), à laquelle appartiennent les deux pays, a déployé une force régionale. Son objectif consiste à soutenir l’armée mozambicaine. Celle-ci bénéficie également du soutien des forces rwandaises.

Investissements: l’Ethiopie a reçu 3,31 milliards $ en 2022

L’Ethiopie a recueilli environ 3,31 milliards de dollars d’investissements directs étrangers (IDE) au cours de l’année fiscale éthiopienne 2021/2022 qui s’est terminée le 7 juillet.La Commission éthiopienne des investissements (EIC) a indiqué que 168 investisseurs ont obtenu des licences d’investissement au cours de l’exercice 2021/2022, dont 100 dans le secteur manufacturier, 62 dans le secteur des services et six dans le secteur agricole.

L’EIC a également informé que le pays d’Afrique de l’Est a obtenu 202,5 millions de dollars grâce aux exportations de produits des parcs industriels au cours de l’exercice 2021/2022. Les recettes d’exportation ont augmenté de 24,4 millions de dollars américains par rapport à l’exercice 2020/2021.

Ces dernières années, l’Ethiopie s’est lancée dans des activités de construction et de mise en service de parcs industriels, dans le cadre d’une vaste stratégie économique visant à faire du pays un centre de fabrication légère en Afrique d’ici à 2025.

Au Congo Bollore Transport & Logistics accompagne Les Artistes locaux pour recycler ses capsules de Café

Le 15 septembre 2022, Bolloré Transport & Logistics Congo a conclu un partenariat avec l’entreprise
artisanale « JULITA GORGEOUS » pour la mise à disposition des capsules de café usagées. Celles-ci
sont transformées localement en bijoux, objets de décoration et/ou art de la maison.Des bacs de collectes ont été posés sur chaque site et une campagne de sensibilisation a été menée auprès des employés. Les capsules usagées sont récupérées toutes les fins de semaine pour êtreé vidées avant remise à JULITA, artiste congolaise engagée dans le recyclage depuis plusieurs années(papier, bois, capsules diverses, etc). 

Ces capsules de café deviendront de magnifiques pièces finies vêtues d’une esthétique hors du commun.« Depuis plusieurs années, nous travaillons pour réduire notre empreinte carbone par la consommation responsable, le recyclage des déchets et la valorisation des produits artisanaux. 

Notre partenariat avec Julita Gorgeous pour le recyclage des capsules de cafés est un pas dans ce sens. Nous sommes prêts à nous associer à d’autres artisans pour recycler d’autres types de déchets » soutient Patricia EKEYMISSE, Responsable Régionale Communication et Développement Durable.

« Le partenariat avec Bolloré Transport & Logistics Congo me permet d’accroître les intrants pour produire régulièrement des bijoux et des objets de décoration respectueux de l’environnement et à la portée de toutes les bourses. C’est un bel exemple de promotion de l’artisanat. Je remercie vivement Bolloré Transport & Logistics Congo pour cet engagement » précise Jacqueline MOTE, Chef d’entreprise JULITA GORGEOUS.Le marc de café récupéré dans les capsules est remis aux pépinières pour servir d’engrais, de même que les sachets de thé. L’entreprise recycle également les papiers usagés qui sont broyés et destinés à l’emballage de colis lors des expéditions. Dans cette même démarche, Bolloré Transport & Logistics Congo a conclu des partenariats avec les entreprises locales pour la valorisation de ses huiles usagées.

À propos de Bolloré Transport & Logistics au CongoPrésent au Congo dans le transport et la logistique, Bolloré Transport & Logistics compte 1500collaborateurs congolais à travers ses agences et ses filiales portuaires et logistiques. Implanté à PointeNoire, Brazzaville et Dolisie, l’entreprise déploie des systèmes de management QHSE reposant sur des référentiels reconnus tels que l’ISO 4500. Bolloré Transport & Logistics s’investit dans l’amélioration des compétences de ses collaborateurs et participe activement au développement socio-économique du pays au moyen d’actions de responsabilité sociétale dans les secteurs de l’éducation, la réinsertion sociale, la préservation de l’environnement et l’accompagnement humanitaire.

Transports aériens: un partenariat entre l’Ethiopie et le Nigeria

Ethiopian Airlines a été choisie comme principal investisseur et partenaire de la nouvelle compagnie aérienne nationale du Nigeria.Nigeria Air est déjà en chantier depuis un certain temps et s’approche lentement d’un lancement complet, en attendant le soutien de partenaires.

Selon un document consulté par APA, le gouvernement fédéral du Nigeria a officiellement choisi Ethiopian Airlines comme partenaire de la compagnie aérienne tant attendue.

L’accord prévoit une participation de 49% pour la compagnie aérienne, à laquelle s’ajoute une participation de 5% du gouvernement, le projet devant être privé-public.

La compagnie aérienne éthiopienne s’en tient notamment à sa politique de ne pas investir de liquidités dans une nouvelle activité. En lieu et place, elle s’appuiera sur ses prouesses techniques, l’abondance d’avions et ses compétences en matière de gestion pour créer Nigeria Air dans les années à venir.

Entre-temps, Ethiopian Airlines a lancé le 18 septembre 2022 des vols directs vers la capitale jordanienne, Amman, à partir de son hub d’Addis Abeba.

La compagnie aérienne assurera des vols trois fois par semaine à destination d’Amman et ces vols seront assurés par des Boeing 737, a indiqué la compagnie dans un communiqué.

« L’inclusion d’Amman dans la carte des routes éthiopiennes portera à 13 le nombre de villes que nous desservons au Moyen-Orient », a déclaré Mesfin Tasew, Directeur général d’Ethiopian Airlines, lors de la cérémonie d’inauguration.

Leader de l’aviation continentale, Ethiopian Airlines se taille la part du lion dans le réseau panafricain de transport de passagers en exploitant la flotte la plus jeune et la plus moderne vers 130 destinations internationales sur les cinq continents.

Raila Odinga dément tout soutien au Polisario

Le chef de l’opposition kényane a mis fin aux rumeurs lui attribuant un soutien à la République arabe sahraouie (Rasd). »Les informations qui circulent selon lesquelles j’ai contesté la décision de M. Ruto (président nouvellement élu) de revoir la politique du Kenya à l’égard du Polisario sont erronées. Je n’ai jamais mentionné le Polisario et je suis conscient des relations importantes et bénéfiques entre le Kenya et le Maroc », a écrit Raila Odinga sur son compte Twitter.

Le candidat arrivé 2e à la dernière présidentielle kényane du 9 août 2022 d’ajouter: « J’ai remis en question la tendance à faire des déclarations à la sauvette sur des questions importantes ».

La Corne de l’Afrique au bord de la famine (Onu)

La guerre et la sécheresse sont sur le point d’exacerber le tsunami de la faim pour des millions de personnes dans la Corne de l’Afrique, dont de nombreux enfants, selon un responsable onusien.La situation humanitaire est devenue alarmante dans la Corne de l’Afrique. Ce qui a poussé le chef du Bureau des Nations unies pour la Coordination des affaires humanitaires (OCHA) dans la région, Martin Griffiths, à demander au Conseil de sécurité de s’attaquer à cette crise et travailler à l’établissement d’une paix durable dans les zones touchées.

Martin Griffiths s’est récemment rendu en Somalie, où plus de 200.000 personnes sont actuellement menacées de famine, un chiffre qui devrait atteindre 300.000 d’ici novembre 2022.

De récentes évaluations humanitaires ont identifié des centaines de milliers de personnes confrontées à des niveaux catastrophiques de faim ou phase 5 du système intégré de classification des phases (le stade ultime le plus dévastateur).

« Il n’y a pas pire que cela », a déclaré M. Griffiths, notant que la souffrance généralisée se résume à l’impact direct et indirect du conflit et « au comportement des parties combattantes ».

Selon lui, un schéma similaire se répète dans chaque contexte  et que les civils sont tués et blessés, les familles déplacées de force, l’accès aux marchés et au travail perturbé, les stocks de nourriture pillés, tandis que le déclin économique général rend la nourriture hors de portée des personnes vulnérables.

« Dans les cas les plus extrêmes, les parties combattantes ont délibérément coupé l’accès aux fournitures commerciales et aux services essentiels dont les civils dépendent pour survivre », a-t-il déclaré.

Alors que les humanitaires ont étendu les « lignes de vie de secours », les interférences, le harcèlement et les attaques entravent souvent l’accès aux personnes dans le besoin.

« Les humanitaires resteront et fourniront des secours, mais les conditions dans certains contextes sont inacceptables », a déclaré le patron d’OCHA.

Entre-temps, la sécheresse, la hausse des prix mondiaux des produits de base et les conséquences de Covid-19 et de la guerre en Ukraine aggravent également l’insécurité alimentaire et la misère.

Et les populations du Soudan du Sud, du Nigeria, de l’Ethiopie, du Yémen, de l’Afghanistan et de la Somalie sont « littéralement en première ligne du changement climatique », car elles sont confrontées à des sécheresses, des inondations, de la désertification et de la pénurie d’eau.