Numérotation téléphonique : le Gabon passe à 9 chiffres le 13 juillet prochain

Le président de l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (Arcep), Lin Mombo a annoncé, lors d’une conférence de presse, que la numérotation téléphonique allait passer au Gabon de huit à neuf chiffres dès le 13 juillet prochain.«Cette décision de l’ARCEP prise en concertation avec les opérateurs du secteur, vise d’une part, à anticiper sur une nouvelle saturation du plan de numérotation national actuel et, d’autre part, à la mettre en conformité avec les règles internationales en la matière, qui préconisent la suppression du zéro après l’indicatif international du pays », a expliqué Lin Mombo qui rencontrait les journalistes, lundi soir.

 « Pour le Gabon c’est le +241 ou encore le 00 241 », a ajouté le président de l’Arcep, entouré à l’occasion des responsables de deux opérateurs de la téléphonie mobile, Gabon Télécom et Airtel Gabon.

Le plan de numérotation est un dispositif vivant en constante évolution qui doit s’adapter au fil des années au développement des technologies et au nombre d’usagers afin de garantir la continuité des évolutions et la réduction de la fracture numérique, a expliqué le régulateur.

Ainsi pour appeler un numéro fixe, en lieu et place du 01 actuel, il faudra composer 011, puis six autres chiffres. Pour la téléphonie mobile, il faut composer en préfixe 066, 062 et 065 pour l’opérateur Gabon Télécom de six autres chiffres.

En revanche pour l’opérateur Airtel Gabon, il faudra faire en préfixe 077 ou 074 et les chiffres suivants.

Pour ce qui est de l’international, les personnes appelant vers le Gabon devront composer l’indicatif du Gabon +241 ou 00241 en supprimant le 0 du préfixe et garder le reste des chiffres du numéro de téléphone du correspondant.

En 1990, le Gabon comptait à peine près de 30 000 abonnés au téléphone. En 2019, il a été recensé 2 960 554 abonnés au mobile et 1 945 827 d’internautes, selon l’Arcep.

La Secrétaire générale de l’OIF s’entretient avec Ali Bongo Ondimba

La secrétaire générale de l’Organisation internationale de la francophonie (OIF), Louise Mishikiwabo s’est entretenue, lundi à Libreville, avec le chef de l’Etat gabonais, Ali Bongo Ondimba.Ali Bongo Ondimba et son hôte ont fait un tour d’horizon des défis auxquels l’espace francophone fait face. Ils ont affiché leur volonté de hisser à un niveau plus élevé les relations qui existent entre le Gabon et cette organisation.
 
La secrétaire générale de la Francophonie a saisi l’occasion qui lui a été donnée pour présenter au président gabonais son programme ainsi que les actions menées, notamment celles en faveur de la jeunesse, de la femme en général, de l’égalité Homme-femme et de l’entreprenariat.
 
En fonction depuis janvier 2019, Mme Louise Mushikiwabo avait été nommée par consensus au poste de Secrétaire Général de cette organisation internationale en octobre dernier. Elle a été soutenue par l’ensemble des pays de l’Union africaine.

 

Nouvelle augmentation des prix des carburants au Gabon

Une nouvelle augmentation des prix des carburants à la pompe a été constatée dans les stations-services au Gabon où, depuis samedi et sans un avertissement des autorités, le litre d’essence est passé de 655 à 695 FCFA, soit une hausse de 40 FCFA, là où celui du gasoil a connu une augmentation de 45 FCFA, en passant de 625 à 670 FCFA.Le prix du litre du pétrole lampant a, quant à lui, enregistré une hausse vertigineuse pour s’établir à 425 FCFA. Auparavant, il coûtait 370 FCFA.

Depuis 2018, sous la pression du Fonds monétaire international (FMI), le gouvernement gabonais a cessé de subventionner les prix des carburants, laissant fluctuer les prix à la pompe.

Le coût de la subvention des produits pétrolier s’élevait à 200 milliards de FCFA par an..

8500 athlètes attendus à la 3ème édition des 10 km de Port-Gentil

Quelque 8500 athlètes, dont des célèbres marathoniens de l’Afrique de l’est prendront part à la 3ème édition des 10 km de Port-Gentil, la capitale économique du Gabon, prévue le 30 juin 2019, a appris APA mercredi auprès de son comité d’organisation.Chez les hommes, on retrouvera cette année le vainqueur en titre de l’épreuve l’Ougandais Kortek Maxwell qui s’est imposé l’an passé en 28’03. Il a par ailleurs remporté cette même année les  10 km de Santos (Brésil) en 27’22.

Le Kenyan Korio Alex, détenteur du record du 10km de Port-Gentil depuis la 1ère édition (en 27’48) et 3ème du podium de l’édition 2018 en 28’21, sera également présent.

Le Kenyan Kipkoech Vedic, l’homme à surveiller lors de cette 3ème édition, affiche des temps de référence de très haut-niveau : 3ème du 10km de Valencia (Espagne) en 27’25 ; 3ème du 10km de Laredo (USA) en 27’37.

Un autre Kenyan, Ngeno Benard, présente également un beau palmarès avec notamment des victoires sur le 10km de Mobile 2018 en 27’45, sur le Semi-Marathon de Zallaq (Brunei) 2019 en 59’47 et également sur le Semi- Marathon d’Istanbul (Turquie) 2019 en 59’56.

L’Ougandais Bushendich Mande, vainqueur du 10km de Brunssum (Hollande) 2019 en 27’56, sera présent avec l’ambition de faire mieux que l’an passé : il avait terminé au pied du podium du 10km de Port-Gentil 2018, à la 4ème place en 28’58.

Chez les femmes, on retrouvera un groupe avec des temps de références impressionnants, composé notamment de la titulaire du record de l’épreuve 31’36, la Kenyane Chepngetich Ruth qui avait remporté la 1ère édition du 10km de la capitale économique gabonaise. Elle a également terminé 3ème de l’épreuve l’an passé en 32’30. Elle a par ailleurs remporté le dernier Marathon de Dubaï (UAE) en 2h 17’08 ».

Face à elle, ses compatriotes Chirchir Evaline, 3ème au 10km de Valence (Espagne) 2019 en 30’43 ; Jepchirchir Peres championne du monde du Semi-Marathon en 2016 et Vainqueur du 10km de Prague (République Tchèque)) 2015 en 30’55 ; et Tuei Sandra 2ème au dernier 10km de Port-Gentil en 31’46 et vainqueur du 10km de Valence (Espagne) 2018 en 30’57.

Gabon : une confédération syndicale pose ses conditions pour participer au dialogue social

Dynamique unitaire (DU), une des puissantes confédérations syndicales au Gabon, conditionne sa participation dialogue social lancé par le Premier ministre à la satisfaction de certaines de ses revendications dont l’arrêté réhabilitant administrativement la Convention nationale des syndicats du secteur éducation (Conasysed), Jean-Remy Yama.Le président de DU qui donnait une conférence de presse, samedi à Libreville, a fait état d’autres revendications  comme celles liées à la régularisation des situations administratives des agents publics travaillant depuis plusieurs années sans salaires et au paiement de la Prime d’incitation à la performance (PIP) du deuxième trimestre 2015 aux administrations injustement discriminés.

En attendant la réponse du Gouvernement à ces exigences de DU, Jean-Remy Yama a accusé le pouvoir de corrompre certaines organisations syndicales en vue de légitimer son projet de dialogue social lancé le  23 avril dernier par le chef du gouvernement, Julien Nkoghe Bekale.  A travers cette opération, il vise un consensus avec les partenaires sociaux pour tenter de désamorcer le climat social très tendu suite à la crise économique secoue le pays depuis 2014.

« Le gouvernement de Julien Nkoghe Bekale procède activement à la corruption des organisations syndicales dite jaunes pour des opérations de propagande du pseudo dialogue social au sein des administrations afin d’amener les travailleurs à soutenir à leurs périls les réformes qu’il entend faire passer », a martelé M. Yama selon qui « ce complot du gouvernement contre les travailleurs serait un prétexte pour obtenir des bailleurs de fonds le financement de ce pseudo dialogue ».

Kinshasa, hôte de la 48ème réunion du Comité consultatif de l’Unsac

La 48ème réunion du Comité consultatif permanent des Nations Unies chargé des questions de sécurité en Afrique centrale (Unsac) se tiendra du 27 au 31 mai 2019 à Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo (RDC), annonce un communiqué du Bureau régional des nations unies pour l’Afrique centrale (Unoca) reçu vendredi à APA.Selon la note, les Etats membres évalueront la mise en œuvre des recommandations de la précédente session, tenue à Ndjamena (Tchad) en décembre 2018, et échangeront des informations et des analyses sur la situation géopolitique et sécuritaire de la sous-région.

Les discussions sur ce dernier point seront soutenues par un rapport ad hoc du secrétariat général de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC) sur les récents développements politiques et institutionnels en Afrique centrale ainsi que sur les enjeux liés à la gouvernance, aux processus électoraux, à la situation humanitaire, aux droits de l’homme et à la sécurité intérieure et transfrontalière.

Plusieurs autres questions importantes figurent également à l’ordre du jour de la réunion de Kinshasa. Il s’agit, entre autres, des activités des groupes terroristes dans la sous-région, y compris Boko Haram et l’Armée de résistance du Seigneur (LRA), le mercenariat et le crime transnational organisé, la piraterie maritime dans le golfe de Guinée, le trafic illicite des ressources naturelles, la libre circulation des personnes, la réforme du secteur de la sécurité et l’impact sécuritaire des conflits liés à la transhumance et au pastoralisme.

Ce dernier sujet sera au centre d’un atelier qui se tiendra en marge de la 48e réunion de l’Unsac, du 26 au 27 mai courant. Il sera suivi par une rencontre des points focaux de l’UNSAC puis celle des experts, du 28 au 30 mai prochain.

La session ministérielle du Comité, quant à elle, aura lieu le 31 mai. Celle-ci regroupe les ministres des Affaires étrangères et autres chefs de délégation comprenant généralement des représentants des ministères en charge de la Sécurité, de l’Intérieur, de l’Immigration ou de la Défense. Le Représentant spécial et chef de l’Unoca, François Louncény Fall, y prendra également part.

Plusieurs autres entités onusiennes et des représentants des organisations sous régionales, régionales et internationales, y compris celles ayant le statut d’observateur au Comité, présenteront des exposés rendant compte de leurs contributions aux efforts de paix et de sécurité en Afrique centrale.

La première partie des travaux du comité sera dirigée par le ministre tchadien des Affaires étrangères, président en exercice du comité depuis la 47e réunion tenue à Ndjamena du 3 au 7 décembre 2018. Il cèdera ensuite le fauteuil à son homologue de la RDC, qui assurera la présidence tournante de l’Unsac pendant les six prochains mois.

Mis en place en 1992 par une résolution de l’Assemblée générale de l’Onu, le comité comprend les onze pays membres de l’espace CEEAC : Angola, Burundi, Cameroun, République centrafricaine (RCA), Congo,  République démocratique du Congo (RDC), Gabon,  Guinée équatoriale, Rwanda, Sao Tomé et Principe et  Tchad. 

Son siège est à Libreville, la capitale gabonaise, et son Secrétariat est assuré par l’Unoca.

BGFIBank Gabon réalise un bénéfice net 87,5% en 2018

BGFIBank Gabon, la principale filiale du groupe BGFIBank, a enregistré un bénéfice en net de 87,5% en 2018, annonce l’institution bancaire dans un communiqué rendant compte de son conseil d’administration tenu le 17 mai dernier.Selon le communiqué, BGFIBank Gabon a poursuivi sa croissance en 2018 avec des performances qui lui ont permis de consolider sa solidité financière et son positionnement sur ses principaux marchés.

Il en résulte au terme de cette assemblée générale que BGFIBank Gabon a réalisé un total bilan 1 109 130 356 295 de FCFA, en augmentation de 2%, des crédits à la clientèle 719 123 379 631 de FCFA en augmentation de 7%, des dépôts de la clientèle 914 188 960 322 de FCFA en augmentation de 5,6%, des capitaux propres 100 023 121 399 de FCFA et un bénéfice net de l’exercice 15 233 980 690 de FCFA en augmentation de 87,5% par rapport à l’exercice 2017.

L’assemblée générale a décidé de la distribution d’un dividende brut par action 1 900 de FCFA, représentant un montant global 10 242 894 300 de FCFA.

Par ailleurs, l’assemblée générale a décidé de nommer Mme Ludwine Oyeni Amoni en qualité d’administrateur exécutif et M. Côme Tienta en qualité d’administrateur indépendant pour une durée de 6 ans.

Gabon : limogeage du vice-président et du ministre des Forêts

Le Vice-président de la République, Pierre Claver Maganga Moussavou et le ministre des Forêts et de l’Environnement, chargé du plan climat, Guy Bertrand Mapangou ont été limogés ce mardi en fin d’après-midi.Le décret de leur limogeage a été lu à la télévision Gabon 1ère par le Secrétaire général de la présidence de la République, Jean Yves Teale.

Ce double limogeage fait suite à la disparition de 353 conteneurs au port d’Owendo, contenant des bois exotique, plus connu sous l’appellation locale de Kevazingo.

Le portefeuille des Forêts et de l’environnement, chargé du plan climat a été rattaché à la Primature. En revanche, un autre vice-président n’a pas été nommé à la place de Pierre Claver Maganga Moussavou.

Le désormais ex ministre des Forêts, Guy Bertrand Mapangou s’était expliqué sur sa page Facebook dimanche dernier, rejetant son implication de près ou de loin dans ce vaste réseau de trafic de bois.

La semaine dernière, le gouvernement a suspendu 13 hauts fonctionnaires des ministères de l’Economie et des Forêts dans le cadre de l’enquête ouverte sur cette affaire.

A ce propos la ministre porte-parole du gouvernement, Nanette Longa Makinda avait demandé aux ministres dont les collaborateurs ont été suspendus de tirer toutes les conséquences.

Gabon : 1500 enfants bénéficient d’actes de naissance

Les autorités des communes de Libreville, Owendo et Akanda, sur demande du ministère de la Santé, de la protection sociale et de la solidarité nationale, ont établi 1500 actes de naissance pour des enfants ne possédant pas d’état-civil.La cérémonie de remise de ces actes de naissance a été présidée, vendredi dernier, par le ministre de la Santé, de la protection sociale et de la solidarité nationale, Jonathan Ntoutoume Ngome. C’était à l’occasion de la célébration de la journée nationale de la solidarité dont le thème était : « Redonnons la dignité à ceux qui l’ont perdue ».

Au Gabon, de nombreux enfants n’ont pas d’actes de naissance car leurs parents ne disposent pas de moyens financiers pour honorer les frais exigés par les hôpitaux lors de la déclaration de naissance.

Par ailleurs, Jonathan Ntoutoume Ngome a profité de la journée nationale de la solidarité pour distribuer des cartes d’assurance-maladie à des enfants.

Le Gabon, à travers la Caisse nationale assurance-maladie et de garantie sociale (CNAMGS), assure une couverture médicale à moindre coût à toute sa population.

En Afrique subsaharienne, ce pays est considéré comme un pionnier dans ce domaine.

Gabon : la Cour constitutionnelle invitée à prononcer la vacance du pouvoir

D’anciens dignitaires, notables et cadres regroupés au sein d’un collectif ont appelé, samedi lors d’une conférence de presse à Libreville, la Cour constitutionnelle à prononcer la vacance du pouvoir suite à l’absence temporaire trop prolongée du président Ali Bongo Ondimba dans l’exercice de ses fonctions pour, ont-ils dit, sauver le Gabon du « chaos ourdi par certaines personnes avides de pouvoir tapis dans l’ombre ». »Pour mieux rassurer les populations en manque d’informations crédibles, les tenants du pouvoir en place gagneraient à ne pas brouiller les pistes ni servir auxdites populations, à longueur de journée, ce qu’elles pensent être les opérations d’enfumage, des grossiers montages et autres fantasmagories, qui auraient pour objectif non avoué, de convaincre l’opinion nationale et internationale de ce que le chef de l’Etat jouit de l’ensemble  de ses facultés physiques, mentales, et intellectuelles, pour continuer à diriger le pays jusqu’à la fin de son mandat en octobre 2023″, a déploré Paul Malekou (81 ans), porte-parole du collectif et ancien ministre sous Léon Mba (Père de l’indépendance) et Omar Bongo Ondimba.

Pour ce collectif, le président Ali Bongo Ondimba, victime d’un AVC le 24 octobre 2018, n’est plus capable de diriger le pays. Ses activités menées au sein du palais présidentiel depuis son retour de Rabat (Maroc) le 23 mars dernier, après 6 mois de convalescence, constituent des simples montages.

Pour le porte-parole du collectif des anciens cadres, notables et dignitaires du Gabon, « l’heure est grave, le Gabon va mal ».

« A notre âge, nous voulons mourir la paix dans l’âme, en laissant à nos enfants et petits-enfants, un pays normal où il fait bon vivre, comme en rêve tout Gabonais de bonne volonté ; que Dieu protège notre pays des affres qui le guettent », a-t-il souhaité avec émotion, faisant coulé quelques larmes.

La déclaration aux allures d’un réquisitoire contre le pouvoir a été faite en présence des leaders de la société civile et de l’opposition, notamment Zacharie Myboto, président de l’Union nationale (UN), Richard Moulomba Mombo de l’Alliance pour la renaissance nationale (ARENA) et Alexandre Barro Chambrier du Rassemblement pour la patrie et la modernité (RPM).

 

Gabon : Patrice Neveu, nouvel entraineur des Panthères du Gabon

Le coach français, Patrice Neveu a été désigné ce samedi par la Fédération gabonaise de football (FEGAFOOT), nouvel entraineur des Panthères sur une liste de plus soixantaine de prétendants.Patrice Neveu succède au gabonais, Daniel Cousin évincé après l’élimination du Gabon à la phase finale de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) prévue pour démarrer le 21 juin en Egypte.

L’élimination des Panthères par les modestes Hirondelles du Burundi a amené les autorités du ministère des Sports de dissoudre l’équipe et limoger le staff dirigeant du onze national.

Le nouvel entraineur à la lourde mission de construire une nouvelle équipe et de se projeter sur les éliminatoires de la CAN 2021.

 Patrice Neveu est un baroudeur du continent. Il a dirigé plusieurs clubs, notamment le Horoya de Conakry. Le technicien français a aussi entraîné les Mourabitounes de la Mauritanie qu’il a qualifié pour la première en un phase finale de la CAN 2014.

 

 

Disparition de bois exotique : de hauts fonctionnaires gabonais suspendus

Plusieurs hauts responsables des Eaux et Forêts et des Douanes du Gabon ont été suspendus de leurs fonctions, suite à la disparition, depuis la semaine dernière au port d’Owendo, de 353 conteneurs de bois exotique, a annoncé la ministre de l’Enseignement professionnel.Selon Nanette Longa Makinda qui s’exprimait jeudi soir à la télévision nationale, son collègue de la Justice a sur instruction du Premier ministre, immédiatement ordonné au procureur de la République de diligenter une enquête policière afin de retrouver les conteneurs et d’établir les responsabilités sur cette affaire.

« Les investigations policières et judiciaires ont relevé à ce jour de graves et inadmissibles disfonctionnements ainsi que des complicités actives et passives intolérables tant dans les administrations des Eaux et Forêts et des Douanes qu’au niveau des Opérateurs Économiques de la filière bois », a déploré Nanette Longa Makinda, par ailleurs porte-parole du gouvernement.

En attendant les conclusions définitives de l’enquête, les agents des administrations de Douanes et des Eaux et Forêts dont la responsabilité semble avérée, sont suspendus à titre conservatoire de leurs fonctions et responsabilités.

Il s’agit de Lin-François Madjoupa, Directeur de cabinet du ministre des Forêts et de l’environnement chargé du plan climat, de Serge Rufin Okana, Secrétaire général du ministère des Forêts, de Lucrèce Badjina, Directeur général de la Forêt, de Ginette Ngombe Mikiela, Directeur général des Industries, du Commerce du bois et de la valorisation des produits forestiers, d’Eurol Luce Mapaha, Chef de brigade de contrôle d’Owendo, de Gislain Makita Indzando, agent à la brigade de contrôle d’Owendo et de Grass Carine Okani, agent à la brigade contrôle d’Owendo.

Certains agents des Douanes et du ministère de l’Economie sont également touchés par la mesure. C’est le cas du Directeur de cabinet du ministre de l’Economie, Pierre Claver Mfouba, du Secrétaire général du ministère de l’Economie, Jeannot Kalima, du Directeur général des Douanes, Dieudonné Lewamouho Obissa, du Directeur régional des Douanes de l’Estuaire, Jean Christian Ndong Bibang et du Directeur de services de surveillance des Douanes.

Alassane Ouattara ravi de trouver Ali Bongo Ondimba en pleine forme

Le président ivoirien, Alassane Dramane Ouattara en visite de travail et d’amitié de quelques heures, mercredi à Libreville, s’est dit ravi d’avoir vu son homologue gabonais en pleine forme et l’a invité à venir dès qu’il le voudra en Côte d’Ivoire.« J’ai invité mon frère le président Ali Bongo que j’ai vu en pleine forme à venir en Côte d’Ivoire dès qu’il le souhaite », a déclaré Alassane Dramane Ouattara au terme d’un entretien avec Ali Bongo Ondimba au palais présidentiel.
 
Les   deux chefs d’Etat ont échangé sur le renforcement de la coopération bilatérale et multisectorielle entre Libreville et Abidjan, mais également sur des sujets d’intérêt commun liés, entre autres, aux questions de paix, de sécurité et de développement des sous-régions Afrique centrale et Afrique de l’ouest.
 
Cette visite est la 2ème d’un chef d’Etat en l’espace d’une semaine après celle effectuée le 7 mai dernier par le président togolais, Faure Essozimna Gnassingbe.
 
Ces derniers jours, le président gabonais que l’on dit encore convalescent suite à son accident vasculaire cérébral (AVC) a intensifié son rythme de travail. Il a reçu en audience certains ambassadeurs accrédités à Libreville lundi dernier.
 

Alassane Ouattara au Gabon pour une visite d’amitié et de travail

Le président ivoirien, Alassane Ouattara a quitté Abidjan mercredi dans l’après-midi pour le Gabon où il effectuera une visite d’amitié et de travail, a appris APA de source officielle.« Le chef de l’État effectue ce jour une visite d’amitié et de travail au Gabon à l’effet de redémarrer les rapports de travail avec ce pays frère sur les différents dossiers en instance », a indiqué Sidi Tiémoko Touré, le porte-parole du gouvernement ivoirien au terme d’un Conseil des ministres présidé par le président Alassane Ouattara. 

« Au cours de cette visite, le chef de l’État aura un entretien avec son homologue gabonais, son excellence Monsieur Ali Bongo Ondimba sur le renforcement de la coopération bilatérale ainsi que sur les questions régionales, internationales et d’intérêt commun», rapporte un communiqué de la présidence ivoirienne précisant que M. Ouattara regagnera Abidjan en fin de journée.

Le port de Libreville inaugure son nouveau quai

Gabon spécial économique zone (GSEZ), l’entreprise en charge de la gestion du nouveau port de Libreville, a procédé, mercredi, à l’inauguration de son nouveau quai et de son terminal de pêche, a constaté APA.Cette extension de 300 mètres du quai devrait lui permettre d’accueillir des navires plus grands et de manière simultanée mais aussi d’optimiser la production de ce nouveau port mis en service en 2017 dans la zone d’Owendo au sud de Libreville.

L’extension du port a permis d’augmenter la profondeur du quai qui est désormais de 13 mètres, ce qui lui permet d’accueillir 3 navires de type PANAMAX avec une longueur totale de 720 mètres. Ainsi, le temps d’attente des navires entrants est considérablement réduit et cela renforce la compétitivité et les services du port.

Par ailleurs, les travaux d’extension ont permis de créer 150 emplois directs et 1200 emplois indirects, a affirmé le directeur général adjoint d’Olam Gabon, propriétaire de GSEZ, Théophile Ogandaga.

Selon ce dernier, ce projet d’extension procède de la volonté de GSEZ d’offrir les meilleurs infrastructures et services sur le marché national et international, à l’instar de son port minéralier et de sa zone économique spéciale située à 23 km au sud de la capitale gabonaise.

« L’extension du quai permettra le traitement de 5 millions de tonnes par an », a, en outre, affirmé M. Ogandaga.

L’inauguration du quai a été rehaussée par la présence du Premier ministre gabonais, Julien Nkoghe Bekale qui était accompagné de plusieurs membres de son gouvernement.

Le café gabonais commercialisé sur le marché international

La Caisse de stabilisation et de péréquation (Caistab) a procédé lundi, à Libreville, au lancement officiel de la commercialisation, sur le marché international, du café gabonais produit à Alanga, une bourgade située dans la région du Haut-Ogooué (sud-est), a constaté APA.Fruit de la réhabilitation du bloc agroindustriel d’Alanga, la marque qui porte également le nom du village a été inaugurée en 2018 par le chef de l’Etat gabonais, Ali Bongo Ondimba.

Après plusieurs années d’abandon, la Caistab a repris l’exploitation de ce patrimoine national sur une superficie de 40 hectares avec pour objectif de développer à terme 80 hectares de ladite plantation de café.

Médaillé d’or du 4e concours international des cafés torréfiés lors du salon international de l’alimentation organisé à Paris en octobre 2018 par l’Agence de valorisation des produits agricoles, le café d’Alanga est, selon la Caistab, très prisé dans nombre de pays d’Occident, d’Asie et d’Afrique.

Gabon : des retraités manifestent contre le paiement par trimestre de leurs pensions

Les retraités de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) ont dressé lundi, à Libreville, des barricades sur la voie publique pour s’opposer au paiement par trimestre de leurs pensions décidé par cette institution en charge de la gestion des allocations vieillesses des agents du secteur privé, a constaté APA.« En barricadant la principale route, nous voulons attirer l’attention de l’opinion nationale et internationale, pour leur expliquer comment les autorités gabonaises traitent les personnes âgées », a expliqué, tout excité, le représentant des grévistes, Philippe Ondo qui dénonce en même temps l’attitude des responsables de leur banque qui leur ont demandé « de se rendre au siège de la CNSS comme si nous étions encore des personnes valides ».

Plusieurs pensionnaires de la CNSS perçoivent leurs pensions dans les banques commerciales, mais avec beaucoup de retard ;  d’où la colère des retraités.

« On ne peut pas attendre trois mois. Nous sommes des vieux, il y a des malades parmi nous », a lancé un manifestant, très remonté. « Moi je souffre de la tension, du diabète. La maladie attend-elle trois mois ? », s’est interrogée une septuagénaire se tenant à peine debout avec une canne.

La CNSS connait actuellement des tensions de trésorerie suite à la crise économique qui a occasionné la fermeture des nombreuses entreprises, avait déclaré son directeur général Nicole Assélé dans une conférence de presse en avril dernier.

Selon elle, la fermeture des entreprises a entrainé la baisse drastique du nombre des cotisants, au rythme de 30 à 40 nouveaux travailleurs pour près de 400 nouveaux retraités à payer par mois.

Hormis cette situation conjoncturelle, L’Etat cumule une dette abyssale de l’ordre de 400 milliards de FCFA vis-à-vis de la CNSS.

Depuis 2014, la CNSS avait décidé de payer les pensions à leurs retraités mensuellement au lieu de tous les trois mois comme le prévoit l’article 100 du code de sécurité sociale, relatif au paiement des prestations des assurés CNSS.

Gabon : le ministre du Pétrole dément la liquidation de deux sociétés d’Etat

Le ministre gabonais du Pétrole et des Hydrocarbures, Pascal Houangi Ambouroue a formellement démenti l’information selon laquelle la Société gabonaise de raffinage (Sogara) et la Gabon Oil Company (GOC) sont en phase de liquidation.Cité par un communiqué dont APA a reçu copie jeudi soir, Pascal Houangi Ambouroue a martelé que  « les rumeurs de la supposée liquidation de la GOC et de la Sogara ne relèvent pas du cahier de charges du FMI. Autrement dit, ces allégations constituent tout simplement de l’intox relayée sur les réseaux sociaux ».

Véhiculées pas les réseaux sociaux et certains médias en ligne gabonais, les rumeurs sont parties d’un récent séjour dans le pays d’une mission effectuée du Fonds monétaire international (FMI) pour répandre l’information selon laquelle ordre aurait été donné au gouvernement de liquider  la Sogara et la GOC, deux entreprises d’Etat.

En réponse, M. Ambouroue a déclaré : « le FMI n’a pas vocation à se substituer à un Etat mais à l’accompagner pour le développement inclusif par des politiques porteuses de croissance ».

Le Gabon a produit de 5 millions de tonnes de manganèse en 2018

La production de manganèse a franchi la barre de 5,3 millions de tonnes en 2018 au Gabon, contre 4,2 millions de tonnes en 2017, soit une augmentation de 6,8%, indique un rapport trimestriel de la Direction générale de la comptabilité publique et du trésor dont APA obtenu copie.Cette hausse de la production est l’œuvre de la Nouvelle Gabon Mining dont les performances ont augmenté de 30% grâce à un regain de la demande internationale de manganèse vers l’Asie (Inde et Chine), ainsi qu’en Amérique du nord et en Europe.

Sur le marché international, le prix de ce minerai a  augmenté de 20% par rapport à l’exercice 2017 pour se situer à 7,161 2 dollars/dmtu. 

En dépit des difficultés de transport du fait de la survenance de sept déraillements, le secteur a consolidé son chiffre d’affaires à 789,2 milliards de FCFA contre 688,9 milliards de FCFA en 2017.

Les exportations ont connu une faible progression tandis que les ventes se sont améliorées de 5 % tout au long de l’exercice.

L’essentiel du manganèse exploité dans le sud-est du pays est transporté en train vers Libreville avant d’être exporté à l’étranger.

 

Plus de 11.000 séances de dialyse effectuées en 2018 au Gabon (ministre)

Au total, 11 265 séances de dialyse ont été effectuées sur 295 patients en 2018 au Gabon, a annoncé vendredi soir, la ministre de la Santé, Me Denise Mekam’ne à l’occasion du lancement de la journée de dépistage gratuit de la maladie rénale au Centre hospitalier universitaire de Libreville (CHUL).Cette journée rentre dans la cadre de la célébration en différé de la journée mondiale du rein axée sur le thème : « Des reins en bonne santé, pour tous et partout ».
 
Me Mekam’ne a affirmé qu’en 2108, le centre national d’hémodialyse a enregistré 918 consultations, avant de réaffirmer l’engagement du gouvernement à renforcer la lutte contre les maladies rénales prises en charge à 100 % par la Caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale (CNAMGS).
 
Cette campagne de dépistage gratuit de la maladie rénale vise à sensibiliser les populations sur l’importance de cet organe d’épuration de l’organisme humain qu’est le rein.
 
Les maladies rénales qui deviennent un problème de santé publique occupent le 8ème rang des causes de décès dans le monde. Les défis à relever sont la formation des néphrologues et la création de services de dialyse en provinces pour réduire les évacuations vers Libreville, la capitale.
 

Forte augmentation de la production d’huile de palme au Gabon

La production de l’huile de palme a atteint 37 117 tonnes en décembre 2018, soit une augmentation de 39,9% par rapport en 2017, indique le rapport du ministère gabonais de l’Economie dont APA a obtenu copie ce jeudi..Cette performance, souligne le rapport, est due à l’exploitation des plantations de Kango dans la région de Libreville et Mouila dans le sud du pays. Les plantations de ces deux localités ont permis de récolter 161 134 régimes de palme en 2018 contre 120 719 une année auparavant.

Par ailleurs, la production d’huile issue de la trituration des noix de palme passe de 1 718 tonnes en 2017 à 4 304 tonnes en 2018, soit un bond de 150,5 %.

Dans le même temps, les productions de l’huile raffinée (oléine), de savon et de la stéarine s’élèvent respectivement à 12 066 tonnes (+18 %), 5 697 tonnes (+29,9 %) et 5 653 tonnes (+13,8 %). Le renforcement de l’outil de production et l’approvisionnement régulier de l’usine en huile de palme brute sont à l’origine de ces performances.

Au plan commercial, les ventes locales se chiffrent à 25 926 tonnes et les exportations à 15 993 tonnes, générant ainsi un chiffre d’affaires, en très forte progression, de 21,7 milliards de FCFA.

L’école supérieure de BGFIbank dans le top 8 des grandes écoles commerciales en Afrique

BGFI business school (BBS), l’établissement supérieur de BGFIBank arrive en 6ème position sur huit écoles supérieures de commerce, selon un classement établi par l’hebdomadaire panafricain Jeune Afrique parcouru mercredi par APA.BBS a depuis sa création réussi à insérer 69,4% des étudiants dans la vie active. L’aventure avait débuté par un centre de formation qui s’est transformé en 2011 en une école de commerce.

BBS qui forme dans les métiers de la banque, de finance et assurance, bénéficie d’une forte qualité pédagogique. Elle compte près de 70 intervenants professionnels.

Selon ce classement, les établissements du Sénégal (BEM, IAM, ISM et Sup de co) arrivent en première position. Elles sont suivies de la Cote d’ivoire avec un seul établissement (HEC Abidjan), deux écoles camerounaise bouclent le classement. Il s’agit de Saint Jérôme Management Sciences and Business school et de l’Institut universitaire du golfe.

 

Gabon : ouverture du dialogue social gouvernement-syndicats

Le Premier ministre gabonais, Julien Nkoghe Bekale a ouvert, mardi à Libreville, le dialogue avec les partenaires sociaux en vue d’obtenir une trêve du front social en effervescence suite aux mesures d’austérité annoncées par le gouvernement depuis juin 2018.« A l’occasion de ma Déclaration de politique générale, le 26 février 2019 à l’Assemblée nationale, j’avais annoncé que l’action du gouvernement allait se déployer vers trois grands axes d’actions : la mise en œuvre d’un certain nombre de réformes, la réalisation des actions à fort impact social dans les secteurs prioritaires et l’instauration d’un dialogue multidimensionnel et permanent », a déclaré M. Nkoghe Bekale, ajoutant que « la rencontre de ce jour n’est nullement commandée par les impératifs de la conjoncture sociale.

Le chef du gouvernement a, en outre, indiqué que les partenaires sociaux ont été conviés non pas pour entamer une quelconque négociation, mais plutôt pour définir ensemble la nature et poser les bases du dialogue qu’il souhaite permanent, ininterrompu et profitable à l’ensemble des Gabonais.

Les syndicats ont affirmé pour leur part ne pas être opposés à un quelconque dialogue. Ils posent cependant des préalables pour la tenue de celui-ci. Il s’agit notamment de la suspension des mesures d’austérités, la réhabilitation de l’intersyndicale, la Convention nationale des syndicats du secteur éducation (CONASYSED) suspendue par le ministère de l’Intérieur et la présence à ce dialogue du chef de l’Etat Ali Bongo Ondimba.

Suite à la chute du prix du baril de pétrole en 2014, le Gabon connait d’énormes difficultés de trésorerie, d’où la décision du gouvernement de baisser le train de vie de l’Etat. Il avait annoncé une batterie de mesures draconiennes, notamment la réduction des salaires des agents publics percevant un salaire supérieur à 650.000 FCFA, le gel du recrutement dans la fonction publique et le licenciement de 50% de la main d’œuvre non permanente de l’Etat.

Ces mesures sont jugées inopportunes par les syndicats qui rendent les gouvernants responsables de crise actuelle.

45 milliards de FCFA de la BDEAC pour la construction de mille logements au Gabon

La Banque de développement des Etats de l’Afrique centrale (BDEAC) débloquera 45 milliards de FCFA destinés à la construction de mille logements dans la périphérie sud de Libreville, a annoncé lundi, la BDEAC dans un communiqué.Le communiqué indique que cette enveloppe est décaissée dans le cadre de huit projets de développement dans les six états de l’Espace de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC) estimés à 151 milliards de FCFA.

Cette dotation appuiera le Gabon qui fait face à une crise de logement. Le pays accuse un déficit de plus de 400. 000 logements, indique-t-on.

BGFIBank affiche un total bilan de 3 1137 milliards f cfa en 2018

Le groupe bancaire international gabonais BGFIBank affirme avoir affiché une croissance rentable avec un total bilan de 3 137 milliards de FCFA en 2018, soit une augmentation de 5%, informe un communiqué de l’institution bancaire reçu lundi à APA.Selon le communiqué qui rapporte la session du conseil d’administration tenu le 10 avril dernier, le Groupe BGFIBank a poursuivi ses efforts de renforcement des fonds propres avec une situation nette de 375 milliards FCFA en augmentation de 7% par rapport à l’année dernière.

L’activité du Groupe BGFIBank s’est caractérisée par une hausse des dépôts de la clientèle de 5% pour s’établir à 2 170 milliards FCFA, d’une part, et par un accroissement des crédits à la clientèle de 4% pour s’élever à 2 123 milliards de FCFA par rapport à l’exercice précédent, d’autre part.

Par ce niveau d’activités, le Groupe BGFIBank confirme son statut d’acteur majeur au service du financement des économies africaines, poursuit le communiqué.

En matière d’exploitation, le Groupe BGFIBank affiche un Produit net bancaire de 205 milliards de FCFA, stable par rapport à l’exercice 2017.

Grâce à sa bonne maîtrise des frais généraux ainsi que de son coût du risque, le Groupe BGFIBank a clôturé l’année 2018 avec un résultat net 30,5 milliards de FCFA en progression de 6% par rapport à l’exercice précédent.

Le Conseil d’Administration a décidé de proposer à la prochaine assemblée générale des actionnaires la distribution d’un dividende brut par action de 5 500 FCFA représentant un montant global 8, 654 milliards de FCFA.

La valeur mathématique de l’action continue de croître pour s’établir à 196 300 FCFA, après distribution, pour une valeur nominale par action de  90 000 de FCFA.

Le Conseil d’Administration a, par ailleurs, décidé de proposer à la prochaine assemblée générale des actionnaires la nomination de trois nouveaux administrateurs indépendants afin de renforcer la gouvernance de BGFI Holding Corporation, d’une part, et de se conformer aux exigences règlementaires de Bâle II et Bâle III, d’autre part. Ainsi le Conseil d’Administration sera composé de 10 administrateurs, dont 6 indépendants, 3 non exécutifs et 1 exécutif.

Tout ce qui précède confirme bien la solidité financière et la résilience du Groupe BGFIBank qui a su s’adapter aux contextes économiques contrastés et aux exigences des nouveaux paquets règlementaires, conclu le communiqué.

Gabon : 8.500 coureurs attendus au 10 km de Port-Gentil prévu en juin prochain

Quelque huit mille cinq cents athlètes prendront part à la 3ème édition du 10 km de Port-Gentil, la capitale économique du Gabon, annonce un communiqué du comité d’organisation.Selon le communiqué, cette course mettra en compétition les athlètes professionnels, amateurs et occasionnels, âgés de 16 ans et plus.

Dans la perspective de la compétition, les organisateurs ont ouvert samedi dernier, les inscriptions et des séances d’entrainements gratuits pour les éventuels participants.

Le 10 km de Port-Gentil est reconnu depuis 2017 par la Fédération internationale d’athlétisme (IAAF) sous le label Bronze.

Le meeting de Port-Gentil devient la deuxième compétition d’athlétisme au Gabon à être labélisé par l’IAAF après le marathon du Gabon qui se dispute en novembre de chaque année.

Gabon : les cours dans les lycées et collèges suspendus «jusqu’à nouvel ordre»

Les cours dans les lycées et collèges du Gabon ont été suspendus « jusqu’à nouvel ordre », rapporte un communiqué du ministère de l’Intérieur, réagissant ainsi aux manifestations de rue organisées par des élèves pour protester contre le durcissement des conditions d’obtention des bourses études.«Le gouvernement décide de la suspension des cours jusqu’à nouvel ordre sur l’ensemble du territoire national. La date effective de la reprise des cours vous sera communiquée ultérieurement, à cet effet, les parents sont invités à garder leurs enfants chez eux », souligne le communiqué lu mercredi soir à la télévision publique par le conseiller en communication et porte-parole du ministère de l’Intérieur, Jean Eric Nziengui Mangala.

Depuis lundi dernier, des élèves ont investi les rues de plusieurs localités du pays pour dénoncer la décision du gouvernement de n’octroyer la bourse qu’aux élèves ayant une moyenne de 12/20 au baccalauréat et qui sont âgés de 19 ans.

La France appuie la police gabonaise dans la lutte contre le terrorisme

Deux membres du RAID, principale unité d’intervention des forces de sécurité françaises ont entrainé du 25 mars au 5 avril dernier, les effectifs des unités d’intervention de la police gabonaise dans le but de leur faire acquérir les principaux réflexes pour faire face à un attentat terroriste de grande ampleur, indique un communiqué de l’ambassade de France au Gabon dont APA a obtenu copie samedi.La première semaine de la mission d’expertise a été consacrée à une formation dispensée à l’école de police d’Owendo dans la périphérie de Libreville, précise le communiqué.

 

La seconde semaine a été dévolue à la préparation d’un exercice attentat grandeur nature en fin de formation. Cet exercice s’est déroulé dans la matinée de vendredi à Libreville, en présence notamment de Lambert Noël Matha, ministre gabonais de l’Intérieur, des autorités de la police gabonaise et de Philippe Autié, ambassadeur Haut représentant de la République française.

 

Des diplômes ont enfin été remis aux policiers gabonais formés par le RAID français, conclut le communiqué.

 

Cette formation rentre dans le cadre de la coopération entre la France et des pays africains en matière de renforcement des capacités des forces de sécurité face à une menace terroriste.

 

L’Etat gabonais a cumulé 454 milliards f cfa d’arriérés de dette en 2018

Le gouvernement gabonais a publié son rapport trimestriel sur l’état de ses arriérés de dette qui s’élève à près de 454 milliards de FCFA au quatrième trimestre 2018.Ce rapport qui porte essentiellement sur les données des restes à payer de l’administration centrale, concerne les ordonnances émises au profit des entreprises ; les remboursements de crédits de TVA et les restes à payer au titre du service de la dette conventionnée.

A la fin du mois de décembre 2018, les restes à payer cumulés de l’Etat central se chiffrent à près de 88 746 198 991 FCFA, dont 69 579 245 858 FCFA au titre des arriérés et 19 166 953 133 FCFA au titre des instances accumulées.

Quant aux restes à payer au titre des remboursements TVA, ils se chiffrent à 293 059 153 542 FCFA et représentent 65% du montant global des arriérés de l’Etat central. Ces arriérés se chiffrent globalement à 282 708 173 987 FCFA, tandis que les Fonds en route représentent 10 350 979 555 FCFA.

S’agissant de la dette publique conventionnée, ses restes à payer se chiffrent globalement à 72 217 065 734 FCFA et représentent 16% des restes à payer de l’Etat.

La dette intérieure y représente 7 195 007 544 FCFA et la dette extérieure 65 022 058 190 FCFA.

Globalement, les restes à payer de la dette conventionnée se répartissent ainsi qu’il suit : le Fonds en route 30 652 357 378 FCFA et les arriérés 41 564 708 356 FCFA.

La BGFIBank Gabon dément la supposée « disparition mystérieuse » de 1,5 milliard de ses comptes

La BGFIBank a indiqué, lundi par voie de communiqué, que les opérations comptables de l’ensemble du Groupe et celles de sa filiale gabonaise sont conformes aux normes en la matière, rejetant ainsi en bloc, des informations sur la « disparition mystérieuse » de 1,5 milliard de FCFA.« Suite à la publication d’un article paru dans l’édition du 25 mars 2019 de l’hebdomadaire Jeune Afrique et relayé sur les réseaux sociaux, BGFIBank Gabon tient à rassurer sa clientèle, ainsi que l’opinion publique, de son respect scrupuleux des procédures comptables et des règles qui régissent la gestion des comptes de ses clients », précise le communiqué.

« Attaché au respect des principes de droit, BGFIBank Gabon réitère sa totale confiance en la Justice gabonaise (puisque) c’est en effet devant elle et non dans les médias que doivent être vidés les contentieux », dit la BGFIBank dans sa missive.

« Serein quant à l’issue de la procédure judiciaire en cours, BGFIBank Gabon se réserve le droit d’entreprendre toute action afin d’obtenir réparation suite aux propos diffamatoires tenus à son endroit », rapporte le communiqué.

Selon des sources proches du dossier, il faut remonter à octobre 2018, lorsque Alfred Bongo Ondimba, fils de l’ancien président de la République gabonaise Omar Bongo Ondimba a déposé une plainte contre BGFIBank après « la disparition » de 1,5 milliard de FCFA du compte de son étude notariale.