Le CAMPC, basé à Abidjan, ouvre bientôt une représentation dans les pays membres

Le Centre africain de management et de perfectionnement des cadres (CAMPC), basé à Abidjan, envisage d’ouvrir à « l’horizon 2020 » une représentation de l’institution dans les pays membres, affirme son directeur général Joseph Kaudjhis dans un entretien à APA à Abidjan, au siège de l’organisation.« Il faut construire un nouveau campus pour augmenter les capacités d’accueil du centre soit à Abidjan où à l’intérieur du pays, mais également, on a besoin d’ouvrir de nouveaux campus dans les différents pays membres du CAMPC », indique le professeur Joseph Kaudjhis dans un entretien.  

L’appui des pays membres, dira-t-il, est attendu dans la réalisation de ces projets d’infrastructures dans les six pays membres, avant d’ajouter « à l’horizon 2020 on devrait pouvoir ouvrir les représentations dans les différents pays membres (Bénin, Burkina, Côte d’Ivoire, Togo, Niger, Gabon)».  

Ces représentations vont « faire dans les différents pays ce que nous faisons au niveau du centre et s’il y a des particularités au niveau de chaque pays, elles pourront le développer avec les représentants du directeur général du CAMPC et auront pour objectif de reproduire la politique du siège », relève-t-il.    

Le CAMPC a une convention siège avec l’Etat de Côte d’Ivoire. Pour l’implantation des représentations,  il devra signer également des conventions avec ces différents pays. Selon le professeur Joseph Kaudjhis « le personnel sera ensuite recruté au niveau national et des autres pays ».  

Dans les années à venir, le CAMPC ambitionne de renforcer davantage la qualité de la formation. L’institution veut que ses masters soient parmi les plus performants au monde, voire en première ligne. Toutes les formations du centre ont aujourd’hui basculé au système LMD (Micence, Master, Doctorat).

Selon une anecdote, poursuit-il, « un étudiant qui a présenté un diplôme du CAMPC dans une université au Canada n’a pas eu besoin de faire d’équivalence, (car son) diplôme a été reconnu d’office dans cette université, alors que pour d’autres une équivalence a été exigée ».       

L’organisation propose une palette de formations à la fois diplômantes, qualifiantes et certifiantes. Pour les formations diplômantes, elle a 11 filières dont trois licences professionnelles et huit Masters professionnels dont le master en diplomatie protocole et relations internationales lancé début mars 2019.

La formation qualifiante, elle, touche entre autre le management administratif, sanitaire, scolaire ou des organisations de manière générale. Les certificats ont, eux, une durée de trois à six mois dans des domaines assez spécifiques. Pour l’ensemble des filières, l’auditeur devrait être en situation d’emploi.     

Un plan stratégique 2018-2022 du centre a été élaboré autour de cinq grands axes: l’amélioration de la pédagogie, le renforcement de la recherche, le renforcement des activités d’assistance conseil et l’amélioration de la gouvernance du centre, puis le renforcement du rôle du CAMPC dans la société. 

L’institution a par ailleurs décidé de dégager certains financements pour apporter sa contribution à de grandes problématiques sociales, telle la lutte contre le changement climatique ou apporter des financements pour l’autonomisation des femmes, voire assister des enfants vulnérables.  

Les auditeurs ont la possibilité avec les nouvelles technologies de suivre les cours sur le continent ou dans le monde à travers la plate-forme e-learning du centre et le suivi des cours en temps réel. Depuis sa création, le centre a formé plus de 25.000 cadres africains.

Le CAMPC a été créé en 1975 à Kigali, au Rwanda, à l’initiative des chefs d’Etat et de gouvernement. Il a pour mission d’assurer le perfectionnement des cadres africains et d’accompagner les administrations africaines dans la quête de performance.

L’organisation compte aujourd’hui six pays, à savoir le Bénin, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, le Togo, le Niger et le Gabon. Mais, le centre reste toujours ouvert à l’ensemble des pays africains en ce qui concerne les formations.

Le veut réduire 50% de la main d’œuvre non permanente (ministre)

Le ministre gabonais de la Fonction publique, Madeleine Berre a annoncé, vendredi au conseil des ministres, que l’Etat compte se débarrasser de 50% des agents publics émargeant sur les subventions allouées aux administrations publiques, appelé localement la main d’œuvre non permanente (MONP).Cette décision, dont les contours de licenciement n’ont pas été énoncés, est une des recommandations du Plan de relance économique (PRE), mis en place en 2016 et de la Task force sur les finances publiques, visant à assainir la masse salariale de la Fonction publique.

En juin dernier, le gouvernement avait pris des mesures fortes pour assainir les finances publiques. Il s’était agi, entre autres, de la réduction des émoluments des agents publics percevant un salaire dépassant 650.000 FCFA par mois, la réduction du personnel à la présidence de la République et dans les cabinets ministériels.

Grève des agents des régies financières: une perte de 8 milliards f cfa pour l’Etat gabonais

La grève des agents des régies financières et du ministère du pétrole entamée, jeudi dernier, a occasionné une perte sèche de 8 milliards de FCFA à l’Etat gabonais, a affirmé lundi, le président du Syndicat Mega, Judicaël Mbadinga Bissagou, par ailleurs porte-parole du M 23 (coalition des syndicats des régies financières), au terme de la dernière journée de ce mouvement d’humeur.Depuis vendredi, les agents grévistes des régies financières ont organisé un blocus du port Owendo. Aucun conteneur ne pouvait entrer ni sortir du port.
 
Selon M. Mbadinga Bissagou, cette grève d’avertissement a été déclenchée suite à la non application par le ministre du Budget des résultats d’une précédente négociation. Les syndicats M 23 accusent le ministre du Budget de semer la discorde au sein des partenaires sociaux.
 
« Le ministre Fidèle Otandault au lieu simplement d’appliquer les résolutions issues des précédentes négociations portant sur des audits de personnels et des primes, a préféré nous demander d’affiner ces résultats pourtant validés. Nous lui avons opposé une fin de non-recevoir », a expliqué M. Mbadinga Bissagou, affirmant que deux leaders syndicaux de leur coalition se sont désolidarisés pour travailler avec le ministre du Budget.
 
Il a par ailleurs annoncé que les travaux menés par le ministère de tutelle et les deux dissidents ont été suspendus sur ordre du Premier ministre, Julien Nkoghé Bekalé qui a repris le dossier en main.
 
« Le Premier ministre ouvrira les négociations jeudi prochain avec l’ensemble des partenaires sociaux. Nous sommes disposés à prendre part à cette rencontre », a déclaré Mbadinga Bissagou.
 

Le Gabon déplore les ventes parallèles de cacao vers le Cameroun

La Caisse de stabilisation et de péréquation du Gabon (CAISTAB), chargée de l’achat et de la vente du cacao et café, a déploré jeudi, au terme de la grande campagne d’achat du cacao à Bitam, ville frontière du nord Gabon, les ventes parallèles de ce produit par des planteurs gabonais au Cameroun voisin.« On aurait pu faire mieux que les 20 tonnes si certains planteurs n’allaient pas brader leurs produits au Cameroun. C’est l’une des difficultés que nous rencontrons. Aujourd’hui, les planteurs ne comprennent pas que le cacao soit subventionné par l’Etat et que l’argent avec lequel nous les payons nous vient du Trésor », regrette Nadine Benga de la CAISTAB.

De l’avis de Mme Benga, ces ventes parallèles prospèrent à cause des retards de décaissement des subventions allouées pour l’achat du cacao. Devant cette situation, les planteurs de cacao de la province du Woleu-Ntem (nord), notamment ceux de Bitam et de Minvoul préfèrent vendre leurs récoltes au Cameroun qui débourse de l’argent frais, soutient-t-elle.

En dépit de la volonté du gouvernement de relancer la filière café et cacao, la présente campagne n’a produit que 20 tonnes de fèves de cacao.

La production du café et du cacao avait atteint son niveau record au Gabon en 1975 avec 17 000 tonnes. Depuis cette date, elle stagne à 300 tonnes par an, selon les statistiques de la direction générale de l’économie.

Série de limogeages lors du 1er conseil des ministres d’Ali Bongo depuis octobre

Le chef de l’Etat gabonais, Ali Bongo Ondimba a présidé, mardi à Libreville, un conseil des ministres, le premier depuis son Accident vasculaire cérébral (AVC) d’octobre dernier survenu en Arabie Saoudite.Rentré de Rabat  Maroc) dimanche, Ali Bongo a fait le ménage aussi bien à la présidence de la République que dans l’administration publique.

Son influent homme de main, le coréen Me Sang Chul Park a été débarqué. Maître de Taekwondo, Park est arrivé au Gabon alors qu’Ali Bongo Ondimba était âge de 16 ans et avait été affecté à sa sécurité par son prédécesseur de père, Omar Bongo Ondimba. Me Park était considéré comme un père pour chef de l’Etat.

Soleman Liban, coordonnateur du Plan stratégique Gabon émergent (PSGE) a été évincé pour le poste d’ambassadeur du Gabon en Arabie Saoudite. Lors du premier mandat d’Ali Bongo Ondimba (2009-2016), Soleman Liban, occupait le poste de chef de cabinet du président de la République où il était qualifié d’homme lige d’Ali Bongo Ondimba.

Sayid Obeloko, un autre proche du chef de l’Etat a été limogé du poste de directeur général de l’Office et rade du Gabon (OPRAG), la société chargée de la gestion des ports du pays.

Certaines sociétés publiques et agences ont été purement supprimées. Il s’agit notamment du Conseil gabonais des Chargeurs dont les attributions ont été affectées à l’OPRAG. La suppression de cette entreprise publique, vieille de plusieurs décennies fera probablement grincée des dents. Elle emploie plusieurs gabonais.

D’autres entités ont été aussi liquidés, notamment le Fonds national d’aide sociale (FNAS), le Comité de privatisation qui avait pour mission le suivi de privatisation des entreprises au Gabon.

Lundi dernier, le chef de l’Etat a effectué une balade abord de son véhicule dans certaines artères de Libreville où il a été salué par les populations.

Ali Bongo est en convalescence depuis décembre dernier au Maroc, après l’AVC dont il a été victime le 23 octobre 2018 à Riyad en Arabie Saoudite.

 

Relance de l’économie gabonaise : la Banque mondiale débloque 115,5 milliards FCFA

La Banque mondiale (BM) annonce avoir octroyé un prêt de 200 millions de dollars (115,5 milliards de FCFA) au Gabon afin de le soutenir dans ses efforts d’assainissement budgétaires et de diversification de l’économie.Ce prêt, souligne la BM, dans un communiqué reçu lundi à APA, est le second financement venant à l’appui des politiques de développement en matière de consolidation budgétaire et de croissance inclusive au bénéfice de la République gabonaise.

Cet appui budgétaire fait partie d’une réponse coordonnée du gouvernement, des pays membres de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique Centrale (CEMAC) et des différents partenaires techniques et financiers face à la récente crise économique. Les réformes soutenues dans le cadre de cet appui budgétaire sont également alignées sur le Plan stratégique Gabon émergent (PSGE) et le récent Plan de relance de l’économie (PRE) du Gabon.

L’opération s’articule autour de trois axes stratégiques dont le premier concerne le renforcement de la soutenabilité financière et de l’efficacité de la gestion des finances publiques.

Il s’agit plus particulièrement d’accroître l’efficacité et la transparence de la collecte de recettes, de contrôler l’évolution de la masse salariale, d’améliorer la performance des agents publics ; mais aussi l’efficience et la transparence des dépenses publiques.

Le second axe a pour objectif de renforcer la compétitivité du Gabon grâce à l’amélioration du climat des affaires et au renforcement des services des TIC.

Le troisième et dernier axe qui cible les Gabonais économiquement faibles, devrait permettre de jeter les bases pour améliorer l’efficacité de la prestation des soins de santé, notamment les soins de santé primaires mais aussi accroitre l’efficacité des filets sociaux.

Série d’audiences pour Ali Bongo, arrivé dimanche du Maroc

Le président gabonais a accordé une série d’audiences, lundi à Libreville, à des responsables d’institutions, notamment les présidents du Parlement (Assemblée nationale, Sénat), de la Cour constitutionnelle et au Premier ministre, accompagné de quelques membres de son Gouvernement.Arrivé dimanche dans la soirée de Rabat (Maroc), où il est en convalescence depuis début décembre 2018, Ali Bongo Ondimba a discuté avec ses différents interlocuteurs de sujets d’actualité dont la rentrée parlementaire qui s’est tenue le 21 février dernier. A ce sujet, le chef de l’Etat s’est félicité de la bonne tenue de cet évènement en présence de tous les anciens présidents de l’Assemblée nationale.

Le président Bongo s’est ensuite entretenu avec les ministres d’Etat en charge de la Santé, de l’Education nationale, de l’Enseignement supérieur et du Budget ainsi qu’avec les ministres de l’Economie, de l’Eau et de l’Energie, tous conduits par le Premier ministre, Julien Nkoghe Bekale.

Ali Bongo Ondimba a tenu à faire le point avec eux de ces différents départements ministériels prioritaires qui sont au cœur de sa politique de développement.

Ces audiences se sont tenues la veille de la Déclaration de politique générale du chef du gouvernement à l’Assemblée nationale prévue ce 26 février 2019 et du tout premier Conseil des ministres de la nouvelle équipe gouvernementale mise en place en janvier dernier.

Le nouveau Pm gabonais fait sa déclaration de politique générale, mardi

Nommé le 12 janvier dernier, le nouveau Premier ministre gabonais, Julien Nkoghe Bekale fera sa déclaration de politique générale devant les députés, le 26 février 2019, conformément aux dispositions constitutionnelles, a annoncé vendredi soir un communiqué de l’Assemblée nationale.La constitution prévoit que le Premier ministre dispose de quarante-cinq jours, après sa nomination et après délibération du conseil des ministres pour présenter devant les députés son programme de politique générale. Lequel programme doit donner lieu à un débat, suivi d’un vote de confiance qui est acquis à la majorité absolue des députés.

Selon les indiscrétions, la feuille de route du PM sera donc essentiellement constituée de plans d’actions retenus lors des travaux du récent séminaire gouvernemental tenu du 15 au 17 février dernier dans une banlieue de Libreville.

Le grand oral du Pm se déroulera pour une première fois en l’absence du chef de l’exécutif, le président de la République, Ali Bongo Ondimba toujours en convalescence au Maroc à la suite de l’AVC dont il a été victime en octobre dernier à Ryad (Arabie Saoudite).

 

Gabon : 391 millions de FCFA économisés grâce au pétrole lampant

L’Etat gabonais a réalisé une économie de l’ordre de 391 millions de FCFA en 2018 grâce à une péréquation et une stabilisation plus rigoureuse du prix du pétrole lampant à la pompe, rapporte un communiqué de la Caisse de stabilisation et de péréquation (CAISTAB) reçu lundi à APA.Selon le communiqué, cette performance est à l’actif de la mise en place par la CAISTAB d’un système de géolocalisation et de contrôle des stations-services. Le mécanisme a permis de booster les ventes du pétrole lampant à la pompe.

L’instauration de ce système a également permis d’épingler les gérants des stations-services véreux qui ont mis en place des circuits parallèles de vente du pétrole lampant.

La mise en place de ce système de contrôle a abouti d’identifier 20 cas de fraude et la fermeture de deux stations-services.

L’opération qui n’a concerné que Libreville, la capitale, s’étendra dans d’autres villes pays, notamment Port-Gentil, la capitale économique, assure la CAISTAB.

77 milliards f cfa de la BAD pour le réseau d’eau potable de Libreville

La Banque africaine de développement (BAD) a octroyé la somme de 77 milliards de FCFA au Gabon afin de réhabiliter 300 km de conduites du réseau d’eau potable de Libreville et sa périphérie, a annoncé, mardi, le représentant de la BAD au Gabon, Robert Masumbuko.L’accord de financement a été signé entre le représentant de la BAD et le ministre gabonais de l’Economie, Jean Marie Ogandaga.

« Si vous regardez, partout où les populations s’installent, il y a un besoin en eau potable ; c’est la raison pour laquelle le gouvernement a pris l’engagement ferme de réhabiliter 150 km de conduites en eau potable, et avec une construction de 150 nouvelles. C’est un chantier énorme dont le but final est de faire en sorte que le stress en eau que connaît la population gabonaise, ne soit qu’un lointain souvenir dans quelques mois », a déclaré M. Ogandaga.

Le projet permettra aussi au gouvernement et à ses partenaires de faire passer le taux d’accès à l’eau potable de 25 à 85% en zone rurale et de 45 à 95% en zone urbaine.

Quant au taux d’assainissement, il devrait passer de 10 à 80% en zone rurale et de 32 à 80% en milieu urbain.

« Ce protocole d’accord est relatif à la réhabilitation et l’extension, de l’entièreté du réseau d’eau du grand Libreville. C’est une étape importante. C’est la dernière avant de lancer très prochainement les travaux. En effet, l’accès à l’eau potable dans Libreville a été une problématique que le gouvernement gabonais et la BAD ont mis comme projet prioritaire, car touchant directement la vie et le bien-être des populations », a expliqué M. Masumbuko.

Confrontée à une forte expansion urbaine, Libreville peine à fournir de l’eau potable à sa population depuis plusieurs années déjà. En dépit des annonces du gouvernement pour résorber la situation, les populations peine à s’approvisionner en eau courante.

Gabon : la ministre de la Défense prête serment mardi devant Ali Bongo

Rose Francine Ossouka Raponda, nommée ministre de la Défense nationale et de la sécurité du territoire le 30 janvier dernier, prêtera serment ce mardi à l’ambassade du Gabon à Rabat (Maroc) devant le président gabonais, Ali Bongo Ondimba, selon un communiqué de la communication présidentielle publié lundi.Conformément à l’article 15 de la constitution, c’est en présence des membres de la Cour constitutionnelle que le nouveau ministre fera cette promesse solennelle : « Je jure de respecter la Constitution et l’État de droit, de remplir consciencieusement les devoirs de ma charge dans le strict respect de ses obligations de loyauté à l’égard du chef de l’État, de garder religieusement, même après la cessation de mes fonctions, la confidentialité des dossiers et des informations classés secret d’État et dont j’aurai eu connaissance dans l’exercice de celles-ci. Je le jure ».

Mme Rose Christiane Ossouka Raponda, précédemment maire de Libreville, a été nommée le 30 janvier dernier en remplacement de M. Etienne Massard Kabinda Makaga. Elle a été nommée avec d’autres ministres, notamment le ministre des Affaires étrangères, Abdul Razack Kabongo, précédemment ambassadeur du Gabon au Maroc.

L’artiste musicienne burkinabè Stelbee nominée au prix ‘’Lifetime Achievement Award »

L’artiste burkinabè Stella Aïcha Sagnon, alias Stelbee, est nominée au prix «Lifetime Achievement Award» 2019 de l’ONG Indienne Peaceful mind, a-t-on appris dimanche auprès de la musicienne.«L’année 2019 débute avec une nouvelle que j’aimerais partager avec vous », écrit la chanteuse sur sa page Facebook, visitée par APA, dimanche. 

Elle ajoute dans le même texte : «Nous avons été nominés pour recevoir le « Trophée rendant hommage aux œuvres réalisées tout au long de notre vie « , décerné pour la première fois à des Artistes par la Fondation Indienne Peaceful mind». 

Il en ressort également que le trophée sera remis à Lusaka (en Zambie), lors de la cérémonie du « Executive Leadership Summit, The heroes we deserve », en présence de ministres, Ambassadeurs, Leaders et autorités les plus influentes du continent.

Stella Aïcha Sagnon, allias Stelbee, dit merci à tous ses fans et tous ceux qui la suivent, avant de préciser : «Nous représentons les valeurs de notre Culture et de notre Continent !».

 Le prix «Lifetime Achievement Award» est un trophée qui rend hommage aux œuvres réalisées tout au long de la vie. C’est pour la première fois qu’il est décerné à des artistes par l’ONG Indienne Peaceful mind. 

Originaire du Burkina Faso, Stelbee, depuis le Maroc où elle réside actuellement, s’est imposée comme une artiste légendaire focalisée sur la promotion des valeurs culturelles et ancestrales du continent africain.

L’artiste musicienne a mis  sur le marché discographique, sa première œuvre musicale intitulée «Femme consciente», en 2013.

 

 

Gabon : 43 militants exclus du PDG pour «intelligence avec l’ennemi»

Le Parti démocratique gabonais (PDG, au pouvoir depuis 51 ans) annonce, dans un communiqué reçu vendredi à APA, avoir exclu de ses rangs quarante-trois militants, accusés, notamment, d’« indiscipline » et d’« intelligence avec l’ennemi ».Décidées au lendemain de l’élection des bureaux des conseils communaux et départementaux,  les sanctions frappent des caciques du parti tels que Marcel Mbelé Loussou (ancien député de la commune de Moanda) et Célestin Bayogha Nembé (ancien député de Bakoumba et plusieurs fois ministres sous Omar Bongo)

Ces deux personnalités sont toutes de la province du Haut-Ogooué (sud-est) d’où est originaire le chef de l’Etat Ali Bongo Ondimba, par ailleurs président du parti.

La province de l’Estuaire n’a été épargnée par ces sanctions car Joséphine Andeme Manfoumbi, membre du bureau politique du PDG et proche de l’ancien Premier ministre Paul Biyoghé MBa, a été également exclue du parti.

Outre  l’ « indisciplince » et « intelligence avec l’ennemi », il leur est également reproché des actes « défiance » et d’ « incitation à des candidatures dissidentes ».

D’autres cadres ont reçu des blâmes pour « connivence avec l’adversaire » et la « non observation des orientations du parti ». C’est le cas, notamment, de l’ancien ministre Pastor Ngoua N’neme et membre du bureau politique pour le compte du département du Ntem dans la province du Woleu-Ntem (nord).

C’est la première fois depuis la création du PDG en 1968 qu’on assiste à une telle purge dans ses rangs. Ces exclusions interviennent en l’absence de son président Ali Bongo Ondimba, en convalescence au Maroc.

Le Parti démocratique gabonais contrôle aussi bien les conseils locaux et l’Assemblée nationale, après sa victoire écrasante lors des élections couplées locales et législatives d’octobre dernier.

Les dépenses de l’Etat gabonais en hausse 15% en 2018

L’Etat gabonais a dépensé 1 119,4 milliards de FCFA en 2018 pour ses charges de fonctionnement contre 945,8 milliards FCFA en 2017, soit une hausse de 173 milliards en valeur absolue et 15% en valeur relative, selon un rapport d’exécution budgétaire du ministère de l’Economie dont APA a obtenu mercredi.La loi de finances 2018 en recettes et en dépense était établie à 2 700 milliards de FCFA et a subi une exécution de 57%. Ledit budget a fait la part belle aux dépenses de personnel (525,1 milliards de francs de FCFA), aux charges financières de la dette (154,6 milliards de FCFA).

Les dépenses de biens et services ont dépassé les 130 milliards de FCFA là où les dépenses d’investissements ont à peine franchi les 169 milliards.

La hausse de 173 milliards de FCFA pour les dépenses publiques prouve à suffisance que la réduction du train de vie de l’Etat — une injonction du FMI exprimée via le Plan de relance économique (PRE)– n’est pas encore effective.

Léandre Zué élu maire de Libreville

Léandre Zué, candidat du Parti démocratique gabonais (PDG, pouvoir) a été élu dimanche maire de Libreville, à l’issue d’un vote qui l’a opposé à Jean Boniface Asselé, leader du Cercle des libéraux réformateurs (CLR, majorité).Léandre Zué a obtenu 96 voix contre 47 pour Jean Boniface Assélé, par ailleurs oncle du chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba.

Jean Boniface Assélé, 80 ans, a brillé ces derniers temps par des invectives contre le PDG, accusant notamment ce parti, pourtant locomotive de la majorité présidentielle, de vouloir s’accaparer de tous les postes en violation de la charte signée par les partis soutenant le chef de l’Etat.

Le nouveau maire de la capitale gabonaise, Léandre Zué (62 ans) remplace Christiane Ossouka Raponda, nommé jeudi dernier ministre de la Défense nationale.

Remaniement au Gabon : trois proches d’Ali Bongo limogés

Le gouvernement du Gabon dirigé par le Premier ministre, Julien Nkoghe Bekale, a fait l’objet ce mercredi d’un réaménagement marqué par le départ de trois proches du chef de l’Etat, Ali Bongo, et l’arrivée dans l’équipe gouvernementale de la mairesse de Libreville, Rose Christiane Osssouka.Ainsi, cette dernière est nommée ministre d’Etat, ministre de la Défense nationale et de la Sécurité du territoire, en remplacement d’Etienne Massard Kabinda Makaga, considéré comme un fidèle du président de la République.

De même, Ali Akbar Onanga Y’Obegue, un autre proche du chef de l’Etat, cède son la place à Biendi Maganga Moussavou, un fils du vice-président de la République issu de l’opposition modérée.

Christian Magnagna, également proche du chef de l’Etat, quitte le ministère des Mines, un portefeuille ajouté à celui de l’Eau et de l’Energie, soit un super-ministère dirigé par le jeune Tony Ondo Mba.

L’italien Niccolo Banifazio remporte le 14ème tour Amissa Bongo

Le cycliste italien, Niccolo Bonifazio, de l’Ecurie Direct Energie a remporté sans surprise, dimanche, au terme de la 7ème étape, la 14ème édition du tour international cycliste gabonais « La Tropicale Amissa Bongo, courue dans Libreville et sa périphérie.Niccolo Bonifazio qui participait pour la première fois au tour du Gabon, a affiché son intention dès la première journée, en remportant la première étape l’étape et par la même occasion le maillot jaune. Un maillot jaune qu’il a conservé jusqu’à la victoire finale.

 « J’ai apprécié cette course qui me met en conditions pour commencer l’année », s’est-il réjoui au terme de la course, promettant de revenir l’année prochaine.

Niccolo Banifazio a gagné la 14ème édition de la petite reine avec 6 secondes d’avance sur son challenger Lorrenzo Manzin. Malgré sa victoire à la 7ème étape, le sprinteur français de l’écurie Vital Concept reste à la 2ème place. Pour une première participation, la moisson a été bonne pour le nouveau champion.

La course cycliste internationale Tropicale Amissa Bongo est la compétition qui ouvre le calendrier officiel de l’UCI. La saison du cyclisme est donc lancée pour d’autres tours à travers le monde.

 

Tropicale Amissa Bongo : l’Italien Niccolo Bonifazio remporte sa 3ème victoire

Niccolo Bonifazio de l’équipe de « Direct Energie » a remporté vendredi, sa troisième victoire d’étape en cinq jours de compétition à la Tropicale Amissa Bongo, en s’imposant au sprint final dans la ville de Mongomo devant l’allemand André Greipel et l’autre italien, Matteo Pelucchi.Avec cette victoire, Niccolo Bonifazio qui est leader de la course au classement général se dirige inexorablement vers la victoire de la 14ème édition de la compétition dont la 7ème et dernière étape est prévu dimanche à Libreville, la capitale gabonaise.

C’est la première fois que la Tropicale Amissa Bongo s’est rendue en Guinée Equatoriale depuis son lancement en 2006.

La 5ème étape s’est courue entre la ville de Bitam (Gabon) et Mongomo (Guinée Equatoriale) en passant la petite ville frontière camerounaise de Kye Ossi, soit une distance de 126 km.

Ce samedi la 6ème et avant dernière étape déroulera entre Bitam et Oyem toujours dans le nord du Gabon.

4e étape Amissa Bingo : l’Italien Niccolo Bonifazio conserve le maillot jaune

L’Italien Niccolo Bonifazio de l’équipe « Direct Energie » a conservé le maillot jaune de leader de tour cycliste international « La Tropicale Amissa Bongo », malgré la victoire du Français Lorrenzo Manzin de l’écurie « Vital concept » lors de la 4ème étape courue jeudi entre Mitzic-Oyem, soit une distance de 113 km.Lorrenzo Manzin a réalisé un temps de 2h 35′ et demeure deuxième au classement général derrière Niccolo Bonifazio.

Ce temps ne met toutefois pas le sprinteur italien à l’abri de tout danger. L’Allemand André Greipel, considéré comme l’un des favoris de la compétition, est resté très discret en se plaçant toujours entre la seconde et troisième position. Il est 4ème au classement général, juste derrière le combatif érythréen Tesfom.

En revanche, le meilleur sprinter gabonais, Geoffroy Ngandamba a grappillé deux places. Il est ainsi 54ème au classement général au terme de cette 4ème étape.

Ce vendredi, la caravane partira de la ville frontalière de Bitam pour Mongomo (Guinée Equatoriale) en passant par la ville camerounaise de Kyé-Osi, soit une distance de 126 km.

Tropicale Amissa Bongo : l’Erythréen Hailu Biniam vainqueur de la 3-ème étape

L’Erythréen, Hailu Biniam a remporté, mercredi, la 3ème étape du tour international cycliste « La Tropicale Amissa Bongo » parcourue entre Léconi et Franceville, soit une distance de 98 km.Hailu Biniam a réalisé un temps de 2h 36’9 » et une bonification de 10 points. Il est suivi de l’algérien, Youcef Reguigui, alors que le leader de la course depuis la première étape, Niccolo Bonifazio a terminé troisième lors de l’étape Leconi-Franceville.

Lors de cette étape, les cyclistes africains ont réalisé des bons scores au classement général de la course, à l’image de l’Erythréen Tesfom Sirak qui, pour la troisième fois consécutive, conserve le maillot du meilleur africain.

Pour sa part, le Camerounais, Clovis Kamezong Abessolo dont c’est la 9ème participation au tour du Gabon a mené la course jusqu’à 30 km de l’arrivée avant d’être rattrapé. Cette performance lui a valu d’arborer le maillot de la combativité.

Au classement général, les cyclistes professionnels demeurent en tête, mais l’on note la percée de l’Erytréen Tesfom Sirak qui occupe la seconde place.

Jeudi, la 4ème étape se déroulera entre Mitzic-Oyem dans la partie nord du Gabon où il est prévu également trois étapes avec une incursion en Guinée Equatoriale en passant par le Cameroun.

Bonifazio Niccolo remporte la 1ère étape du 14ème Tour Amissa Bongo

L’italien, Bonifazio Niccolo de l’écurie professionnelle Direct Energie a remporté, lundi, la première étape du tour international cycliste « La Tropicale Amissa Bongo » disputée entre les localités de Bongoville et Moanda (100 km), en parcourant la distance en 2h 43’23 », en arborant par la même occasion le maillot jaune de l’épreuve.Bonifazio Niccolo qui termine en tête avec une bonification de 10 » a devancé, l’allemand de Team Arkea Samsic, Manzin Lorrenzo.

Le leader de la première étape a également arraché le maillot rose de classement au point.

En revanche, l’Erythréen Tesfom Sirak a décroché le maillot de meilleur grimpeur et celui de meilleur africain.

La deuxième étape sera courue mardi entre Franceville et Okondja (169 km) dans la province du haut-Ogooué dans le sud-est du Gabon.

Onze équipes nationales africaines prennent part à la compétition. Il s’agit du Rwanda, de l’Erythrée, de l’Ethiopie, du Maroc, de l’Algérie, du Gabon (pays hôte), l’Île Maurice (1ère participation), de la Côte d’Ivoire, du Cameroun et du Burkina Faso.

Les coureurs professionnels sont constitués en cinq équipes. Il s’agit de Direct Energi, Team Arkea Samsic, Androni Guicattoli et Pro touch.

Le président Ali Bongo est retourné au Maroc

Le président gabonais, Ali Bongo Ondimba est reparti mardi soir à Rabat (Maroc), après avoir présidé la cérémonie de prestation du nouveau gouvernement, a appris APA mercredi de sources proches de la présidence gabonaise.Selon notre source, le président Ali Bongo Ondimba a repris son avion quelques heures après avoir présidé la cérémonie de la prestation du gouvernement conformément à la constitution.

Les images diffusées par Gabon 1ère (la chaine de télévision nationale) ont effectivement montré le chef de l’Etat gabonais recevant la prestation des 37 ministres et du Premier ministre.

Les photos du service communication de la présidence montrent également le président Ali Bongo assis sur une chaise roulante lors d’un entretien avec le vice-président de la République, le Premier ministre, la présidente du Sénat, le président de l’Assemblée nationale et la présidente de la Cour constitutionnelle.

Victime d’un AVC le 24 octobre 2018 à Riyad (Arabie Saoudite), Ali Bongo Ondimba a été transféré le 28 novembre dernier à Rabat pour y subir une rééducation et se reposer.

Son absence du pays est au centre de vives polémiques au sein de la classe politique. L’opposition estime que le chef de l’Etat est désormais dans l’incapacités d’assumer ses fonctions et demande que soit déclarée la vacance du pouvoir.

Les tenants du pouvoir eux, ne l’entendent pas de cette oreille et clament haut et fort que le chef de l’Etat jouit de toutes ses facultés intellectuelles pour continuer à diriger le pays.

Ali Bongo Ondimba préside ce mercredi le Conseil des ministres

Le chef de l’Etat gabonais, Ali Bongo va présider, mercredi, son premier Conseil des ministres après 80 jours d’absence du pays pour des ennuis de santé.Initialement prévue mardi après la cérémonie de prestation de serment du nouveau gouvernement, la réunion gouvernementale a été reportée de 24h.

Arrivé mardi à 1h du matin (00h 00 GMT) à Libreville, le président gabonais a présidé personnellement la cérémonie de prestation du gouvernement formé dimanche et qui compte 38 membres y compris le nouveau Premier ministre, Julien Nkoghe Bekale.

La presse privée n’a pas été autorisée à couvrir l’événement. Les images diffusées à la télévision nationale lors du journal de 20h mardi ont été filmés exclusivement par les services de la communication présidentielle.

En l’absence du chef de l’Etat, la Cour constitutionnelle avait dû prendre une décision autorisant le vice-président de la République, Pierre Claver Maganga Moussavou de présider le 14 novembre dernier un conseil des ministres.

Victime d’un AVC le 24 octobre dernier à Riyad t(Arabie Saoudite) où il avait été pris en charge médicalement à l’hôpital King Fayçal de la capitale saoudienne. Le 28 novembre dernier, Ali Bongo Ondimba a été transféré à Rabat, au Maroc, où il a poursuivi sa rééducation et sa convalescence.

Gabon : le nouveau gouvernement prête serment devant Ali Bongo

Les ministres du nouveau gouvernement gabonais ont prêté serment, mardi matin à Libreville, devant le président Omar Bongo, a appris APA de sources médiatiquesLa cérémonie de prestation de serment du nouveau gouvernement gabonais, qui s’est déroulée au palais présidentiel, a duré moins d’une heure. Au cours de celle-ci, Ali Bongo a effectué sa première sortie publique depuis son hospitalisation.

Victime à Riyad (Arabie Saoudite) d’un accident vasculaire cérébral, le chef de l’Etat est de retour au Gabon après deux mois et demi d’absence. Il était depuis plusieurs semaines à Rabat, au Maroc pour sa convalescence.

Ali Bongo attendu à la prestation de serment du nouveau gouvernement

Le nouveau gouvernement dirigé par Julien Nkoghe Bekale prête serment ce mardi matin devant le chef de l’Etat gabonais, Ali Bongo Ondimba, rentré du Maroc lundi soir, selon plusieurs sources concordantes à Libreville.Sans faire référence au retour du chef de l’Etat, le protocole d’Etat a bien annoncé que la cérémonie aura lieu au palais présidentiel.

Le retour d’Ali Bongo Ondimba intervient deux jours après la formation du gouvernement et 24h après la nomination d’un nouveau Premier ministre un jour avant.

Le chef de l’Etat gabonais était absent du pays depuis le 24 octobre dernier, suite à un accident vasculaire cérébral dont il a été victime à Riyad (Arabie Saoudite) alors qu’il assistait à un sommet sur le développement. Il est resté hospitalisé dans ce royaume avant d’être transféré à Rabat au Maroc pour une convalescence.

Le retour du président Ali Bongo Ondimba intervient surtout après la tentative de putsch orchestré le 7 janvier dernier par une poignée de jeunes militaires de la Garde républicaine (GR, une armée d’élite affectée à la sécurité du chef de l’Etat).

Le nouveau gouvernement gabonais composé de 37 membres

Le nouveau gouvernement du Premier ministre gabonais, Julien Nkoghe Bekale publié tard dans la nuit de samedi à dimanche est marqué le maintien de plus de la moitié des ministres de la précédente équipe dirigée par son prédécesseur, Emmanuel Issoze Ngondet.Voici la liste des membres du gouvernement

Ministres d’Etat :

1. Ministre d’Etat ministre de l’Habitat, de l’Urbanisme et du Logement : M. Régis IMMONGAULT TATANGANI (ancien)

2. Ministre d’Etat, ministre des Forêts et de l’Environnement chargé du Plan climat : M. Guy-Bertrand MAPANGOU (ancien)

3. Ministre d’Etat, ministre de la Santé, de la Protection sociale et de la Solidarité nationale : Mme Denise MEKAM’NE EDZIDZIE épouse TATY (ancien)

4. Ministre d’Etat, ministre des Sports, des Loisirs, de la Culture et de l’Artisanat : M. Alain-Claude BILIE-BY-NZE (ancien)

5. Ministre d’Etat, ministre de l’Éducation nationale chargé de la Formation civique : M. Michel MENGA M’ESSONE (ancien, opposant)

6. Ministre d’Etat, ministre des Relations avec les Institutions constitutionnelles et les Autorités administratives indépendantes : M.  Francis NKEA NZIGUE (ancien)

7. Ministre d’Etat, ministre de la Défense nationale et de la Sécurité du territoire : M. Etienne MASSARD KABINDA MAKAGA (ancien)

8. Ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur, de l’Administration du territoire, des Collectivités locales, de la Décentralisation chargé de la Citoyenneté et de l’Immigration : M. Lambert Noël MATHA (ancien)

9. Ministre d’Etat, ministre du Budget et des Comptes publics : M. Jean – Fidèle OTANDAULT (ancien)

10. Ministre d’Etat, ministre de la Justice et des Droits humains, Garde des Sceaux : M. Edgard Anicet MBOUMBOU MIYAKOU (ancien)

11. Ministre d’Etat, ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et du Transfert des technologies : M. Jean de Dieu MOUKAGNI IWANGOU (ancien, opposant)

Ministres :

12. Ministre de l’Économie, de la Prospective et de la Programmation du développement : M. Jean-Marie OGANDAGA (ancien)

13. Ministre de la Fonction publique, de l’Innovation, du Service public et du Travail : Mme Madeleine BERRE (ancien)

14. Ministre de l’Agriculture, de l’Élevage et de l’Alimentation chargé du programme GRAINE : M. Ali Akbar ONANGA Y’OBEGHE (ancien)

15. Ministre chargé du Suivi des réformes économiques et de la Planification du développement : M. Alexis BOUTAMBA MBINA (nouveau)

16. Ministre de l’Équipement, des Infrastructures et des Travaux publics : M. Arnauld Calixte ENGANDJI ALANDJI (ancien)

17. Ministre de la Valorisation et de l’Industrialisation des ressources minières : M. Christian MAGNAGNA (ancien)

18. Ministre du Pétrole, du Gaz et des Hydrocarbures : M. Pascal HOUAGNI AMBOUROUE (ancien)

19. Ministre des Affaires étrangères, de la Coopération internationale, de l’Intégration régionale, de la Francophonie, et des Gabonais de l’étranger : M. Abdu Razzaq Guy KAMBOGO (nouveau)

20. Ministre de l’Eau et de l’Énergie : M. Emmanuel Norbert Tony ONDO MBA (nouveau)

21. Ministre de l’Emploi, de la Jeunesse, de la Formation professionnelle, de l’Insertion et de la Réinsertion, porte-parole du gouvernement : Mme Nanette LONGA (nouveau)

22. Ministre des Transports et de la Logistique : M. Justin NDOUNDANGOYE (ancien)

23. Ministre de la Communication, de l’Économie numérique et de la Poste : M. Guy-Maixent MAMIAKA (ancien)

24. Ministre de la Famille, de la Décennie de la femme et de l’Egalite des chances : Mme Estelle ONDO (ancien)

25. Ministre du Commerce : M. David MBADINGA (ancien)

26. Ministre de la Promotion des investissements, des Partenariats publics- privés et des PME PMI : M. Biendi MAGANGA MOUSSAVOU (ancien, opposant)

27. Ministre de la Pêche et de la Mer : Mme Prisca KOHO épouse NLEND (nouveau)

28. Ministre du Tourisme : Mme Marie Rosine ITSANA (nouveau)

29. Ministre de l’Industrie et de l’Entreprenariat national : Mme Carmen NDAOT (ancien, opposant)

Ministres délégués :

30. Ministre délégué auprès du ministre d’Etat, ministre de la Santé, de la Protection sociale et de la Solidarité nationale, chargé de la Protection sociale et de la Solidarité nationale : M. Jonathan NDOUTOUME NGOME (ancien, opposant)

31. Ministre délégué auprès du ministre d’Etat, ministre de l’Éducation nationale chargé de la Formation civique : Mme Gisèle AKOGHET épouse NTOUTOUME (nouveau)

32. Ministre délégué auprès du Ministre d’Etat, ministre des Forêts et de l’Environnement chargé du Plan climat : M. Franck NGUEMA (nouveau, indépendant)

33. Ministre délégué auprès du Ministre d’Etat, ministre des Sports, des Loisirs, de la Culture et de l’Artisanat : M. Arsène Édouard NKOGHE (nouveau)

34. Ministre délégué auprès du Ministre d’Etat, ministre de l’Emploi, de la Jeunesse, de la Formation professionnelle, de l’Insertion et de la Réinsertion : Mme Olivia Hagar NGUEMA ONDO (nouveau)

35. Ministre délégué auprès du Ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur, de l’Administration du territoire, des Collectivités locales, de la Décentralisation chargé de la Citoyenneté et de l’Immigration : Mme

Patricia TAYE (ancien)

36. Ministre délégué auprès du Ministre d’Etat, ministre de l’Habitat, de l’Urbanisme et du Logement : M. Jean-Marie OBAME ONDO (nouveau)

37. Ministre délégué auprès du ministre de l’Économie, de la Prospective et de la Programmation du développement : M. Hilaire MACHIMA (ancien)

Brice Laccruche Alihanga confirmé directeur de cabinet d’Ali Bongo Ondimba

Brice Laccruche Alihanga a été confirmé au poste très convoité de directeur de cabinet du président de la République, aux termes d’un décret du chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba pris dans la nuit de samedi à dimanche, nommant les responsables de la présidence gabonaise.Selon le même décret, Jean-Yves Teale a été confirmé secrétaire général de la présidence de la République, Serge Ename Nsolet garde sa place de secrétaire général adjoint de la présidence de la République.

Roger Owono Mba garde sa fonction de directeur de cabinet adjoint du chef de l’Etat et Nina Patricia Tsounghat chef de cabinet.

Au titre de hauts représentants, chargés de missions, l’on note le maintien de Maixent Nkani Accrombessi (ancien directeur de cabinet du président de la République) et Pascaline Mferri Bongo Ondimba (sœur ainée du chef de l’Etat).

 Conseillers Politiques :

– M. Michel ESSONGHE, confirmé ;

– M. Antoine De Padou MBOUMBOU MIYAKOU, confirmé

– M. Simon Wilfrid NTOUTOUME EMANE, confirmé

– M. Marcel DOUPAMBY MATOKA (nouveau)

– M. André Dieudonné BERRE (nouveau)

– Mme Georgette KOKO (nouveau)

– M. Luc OYOUBI, en remplacement de M. Jean-Pierre OYIBA, (élu 5ème vice-président de l’Assemblée nationale).

 

Julien Nkoghe Bekale nommé Premier ministre du Gabon

Le président Ali Bongo a nommé Julien Nkoghe Bekale Premier ministre du Gabon, aux termes d’un décret rendu public tard dans la nuit de vendredi à samedi.L’annonce a été faite par le secrétaire général de la présidence gabonaise, Jean-Yves Teale qui a révélé : « Par décret du président de la République est nommé chef du gouvernement M. Julien Nkoghe Bekale ».

M. Bekale succède à Emmanuel Issoze-Ngondet, nommé « médiateur de la République ». Le nouveau Premier ministre a été plusieurs fois ministre sous la présidence d’Ali Bongo.

Peu avant sa nomination, l’assemblée nationale a élu Faustin Boukoubi comme son président. 

Lundi dernier, un groupe de militaires gabonais a échoué dans sa tentative de renverser le régime d’Ali Bongo en convalescence au Maroc.

Faustin Boukoubi, nouveau président de l’Assemblée nationale du Gabon

Faustin Boukoubi a été élu, vendredi, nouveau président de l’Assemblée nationale du Gabon avec 126 voix sur 135, soir 94% des suffrages.M. Boukoubi 64 ans, baron du Parti démocratique gabonais (PDG, au pouvoir) remplace à ce poste Richard Auguste Onouviet qui avait succédé à Guy Nzouba Ndama, démissionnaire.

Il va diriger la 13e législature, largement dominée par le PDG qui a remporté aux dernières législatives 90 députés sur les 143 sièges que compte l’Assemblée nationale

Né le 20 mars 1954 à Dolisie (République du Congo), Faustin, élu dans le département de la Lombo-Bouenguidi a été plusieurs ministre sous le défunt président Omar Bongo. Il a occupé le poste de secrétaire général du parti au pouvoir (2007-2017) avant de démissionner pour être un simple militant du parti.

Il est réélu dans son fief de Pana (département de la Lombo-Bouenguidi) lors des dernières élections législatives et locales d’octobre dernier.

 

Gabon : une centrale syndicale brandit une plainte contre le ministre de l’Intérieur

Le secrétaire général de la centrale syndicale Dynamique unitaire (DU), Louis Patrick Mombo a annoncé que son organisation va ester en justice, le ministre de l’Intérieur, Lambert Noël Matha pour violation au droit de manifester.L’ire de M. Mombo survient suite au déploiement d’un impressionnant dispositif des forces de police de mardi au rond-point de la Démocratie où devait partir une marche des travailleurs pour la Primature afin de dénoncer les mesures d’austérité et la modification de l’article 13 de la constitution concernant la vacance du pouvoir en cas d’empêchement du chef de l’Etat.

Pour Dynamique unitaire, le ministre de l’Intérieur aurait violé la loi relative aux réunions et manifestations en République gabonaise. Cette loi dispose que « si l’autorité qui a reçu la déclaration estime que la réunion projetée est de nature à troubler l’ordre public, elle l’interdit par une décision motivée qu’elle notifie immédiatement aux signataires de la déclaration. Cette notification doit intervenir au plus tard quarante-huit heures avant la date de la réunion ».

Dynamique unitaire avait régulièrement saisie le ministère de l’Intérieur par voie d’huissier le 6 décembre dernier mais le ministre n’a jamais répondu.

En revanche, le ministre a fait quadriller le rond-point de la démocratie d’où devait partir la marche par les forces de l’ordre empêchant les travailleurs d’y organiser le rassemblement avant le départ vers la Primature, point de chute de la manifestation.

« Une fois de plus, une fois de trop et ce, pour la troisième fois consécutive, M. Lambert Noël Matha, ministre de l’intérieur a empêché la marche des travailleurs visant à obtenir l’annulation des mesures d’austérité et le respect de l’article 13 de la constitution de République gabonaise modifiée illégalement par la cour constitutionnelle », a fulminé Louis Patrick Mombo.

La police a également empêché la marche des travailleurs à Oyem et à Tchibanga deux villes de l’intérieur du pays, selon M. Mombo.