Seulement 2% des entreprises africaines dirigées par des femmes sont financées

Seulement 2% des entreprises africaines dirigées par des femmes sont financées, a révélé lundi à Johannesburg, Mme Tokounboh Ishmael, directrice associée d’Alitheia IDF, un fonds de capital-investissement ciblant spécifiquement les entreprises dirigées par des femmes.Elle s’exprimait dans le premier panel de la deuxième édition du Forum Investir en Afrique ou African Investment Forum (AIF) en présence du président sud-africain Cyril Ramaphosa et de ses homologues rwandais  (Paul Kagamé) et ghanéen (Nana Akufo-Addo).

«En Afrique, 40% des entreprises sont dirigées par les femmes, mais c’est seulement 2% de ces entreprises qui sont financées », a déploré Tokounboh Ishmael, soulignant que « si tous les atouts des femmes sont utilisés en Afrique, cela fera augmenter le Produit intérieur brut (PIB) de 26% ».  

« Nous pouvons financer les femmes pour leur autonomie. Elles veulent un meilleur système de santé (…) », a ajouté la directrice associée de d’Alitheia IDF, relevant l’importance de cette édition de African Investment Forum consacrée notamment à l’autonomisation des femmes.

Alitheia investit dans des secteurs qui engagent un pourcentage important de femmes, qu’elles soient entrepreneures, productrices, distributrices ou consommatrices. Certains de ces secteurs comprennent l’agroalimentaire, les biens de consommation, la santé, l’éducation et les services financiers.

Avec des bureaux à Lagos et à Johannesburg, Alitheia investit dans six pays du continent que sont le Ghana, le Lesotho, le Nigeria, l’Afrique du Sud, la Zambie et le Zimbabwe.

Plus de 2000 délégués issus de 109 pays dont 49 pays africains prennent part à cette deuxième édition de African Investment Forum prévue les 11, 12 et 13 novembre 2019 et au cours de laquelle des projets d’un montant de près 67 milliards de dollars seront négociés.

Organisé par la Banque africaine de développement (BAD) et le gouvernement sud-africain,  African Investment Forum vise à mobiliser des capitaux pour le financement de projets en direction des pays africains.

Ce forum a notamment  pour partenaires la Société financière africaine, la Banque d’exportation et d’importation pour l’Afrique, Africa 50, la Banque de commerce et de développement (TDB), la Banque islamique de développement (BID), la Banque de développement de l’Afrique australe et la Banque européenne d’investissement (BEI).

Le Haut Commissariat pour les Droits de l’Homme salue la condamnation d’un auteur de viol en Mauritanie

Le Bureau du Haut-commissariat des Nations Unies pour les Droits de l’Homme (BHCDH) a qualifié la condamnation d’un auteur de viol en Mauritanie d’«encourageante » dans le contexte local, selon un communiqué distribué mercredi à Nouakchott.« Ce mardi, après que le procureur ait requis une peine de 10 ans, la Cour Criminelle de Kaédi a condamné à 5 ans de prison l’auteur du viol d’une jeune fille de 15 ans », s’est félicité le BHCDH.

C’est « un premier pas vers la fin de l’impunité pour violence sexuelle », a déclaré Laurent Meillan, représentant du Bureau en Mauritanie, cité par le communiqué.

Le texte a considéré qu’en l’absence d’un cadre juridique général de protection des femmes et des filles contre la violence en Mauritanie, beaucoup de viols restent impunis par la justice.

Il a tout de même reconnu que depuis 2016, la Mauritanie travaille sur l’élaboration d’une loi sur les violences basées sur le genre, déplorant le fait que l’Assemblée nationale ait rejeté la loi à deux reprises en 2017 et 2018 malgré le travail de plusieurs départements ministériels et des ONGs.

Pour le représentant Meillan, beaucoup d’efforts ont été faits par le Gouvernement et la société civile pour faire avancer ce texte de loi, mais « il appartient maintenant à l’Assemblée Nationale d’aider à la protection des femmes et des filles victimes de violences en adoptant une loi en conformité avec les obligations internationales de la Mauritanie ».

Le BHCDH a également souligné que les mécanismes des Nations Unies pour les Droits Humains ont, à plusieurs reprises, demandé à la Mauritanie de légiférer sur la violence contre les femmes et les filles.

Il a noté que plus récemment, en juillet 2019, le Comité des Nations Unies sur les Droits Civils et Politiques à encouragé le Gouvernement à « sensibiliser les membres du Parlement et le public afin que soit adopté le projet de loi-cadre relatif aux violences basées sur le genre, et accélérer l’adoption d’un nouveau plan d’action national sur ces violences ».

Les pouvoirs publics ivoiriens invités au respect du quota de 30% de femmes dans les administrations maritimes

Les pouvoirs publics ivoiriens ont été invités, mardi à Abidjan, à faire respecter le quota de 30% de représentativité des femmes aux postes de décisions dans les administrations maritimes et portuaires et dans les entreprises privées de la communauté maritime.Cette recommandation a été faite à l’issue des réflexions de 48 heures qui ont sanctionné la célébration en différé de l’édition 2019 de la Journée mondiale de la mer autour du thème, «autonomisation des femmes dans la communauté maritime», organisée par la Direction générale des affaires maritimes et portuaires.

Les participants ont recommandé à l’attention des pouvoirs publics de « faire respecter le quota de 30% de représentativité des femmes aux postes de décisions dans les administrations maritimes et portuaires et dans les entreprises privées de la communauté maritime».

Ils ont également proposé de « prévoir une réglementation en ce qui concerne la maternité des femmes marins (pour tenir compte de leur temps de maternité et de leur bien-être » et de « prendre en compte les activités des femmes du secteur de la pêche dans la définition de la politique d’autonomisation des femmes du secteur maritime et portuaire ».

Une enquête sur les conditions de travail des femmes du secteur maritime pour la mise en place d’une véritable politique d’autonomisation a été en outre proposée.  

A l’endroit des responsables des entreprises des secteurs maritimes et portuaires, les participants ont recommandé de « commanditer des audits de genre de sorte à impulser un changement de mentalité, de comportement et une prise en compte de l’égalité du genre, et « reconnaître la capacité et le mérite des femmes ».

La création du réseau national des femmes professionnelles maritimes et portuaires a été également proposée. Il devrait être vulgarisé et intégrer le réseau des femmes du secteur maritime de l’Afrique de l’Ouest et du  Centre.

Une étude révèle les facteurs bloquant l’accès des femmes sénégalaises au foncier

Une étude sur la promotion de la gouvernance foncière inclusive de l’Initiative prospective agricole et rurale (Ipar), présentée mardi à Dakar, et dont APA a reçu copie, explique les raisons qui rendent difficiles l’accès des femmes au foncier.Ces facteurs défavorables sont, entre autres selon l’étude, les pesanteurs socio-culturelles; la réticence de certains époux et des leaders coutumiers; les faibles compétences des femmes élues; le manque de moyens pour valoriser les terres; les difficultés d’accès à l’eau et le déficit de leadership féminin.

Intitulée « Promotion d’une gouvernance foncière inclusive par l’amélioration des droits fonciers des femmes au Sénégal », l’étude a été menée dans les communes de Toubacouta (Fatick, centre), Darou Khoudoss (Thiès, ouest) et Ross Béthio (Saint-Louis, nord).

Parmi les facteurs bloquants, il y a aussi les risques grandissants du phénomène de l’Accaparement des terres à grande échelle (ATGE) ; la corruption qui augmente considérablement les frais de sécurisation; la non-réhabilitation des terres déjà exploitées par les industries et le désintéressement grandissant des femmes de l’agriculture.

L’étude informe que le ménage est la principale source d’accès des femmes à la terre, d’où l’intérêt d’analyser le capital foncier, sa répartition et les rapports de pouvoir dans la gestion de cette ressource.

Selon le document, les femmes détentrices de terres dans ces communes sont aussi confrontées au problème de leur sécurisation car, elles peinent à disposer de papiers légaux. A Darou Khoudoss par exemple, sur 305 propriétaires terriens interrogés, aucune femme ne détient de papiers légaux.

Les trois communes sont tous confrontées au phénomène d’ATGE mais avec un niveau différent. Car si pour Darou Khoudoss et Ross Béthio ce phénomène est bien installé, pour Toubacouta, en revanche, il est naissant mais la pression s’accentue de plus en plus.

Ainsi, malgré les similitudes, chaque commune présente des spécificités concernant le niveau d’accès et de contrôle sur la terre par les femmes et leur participation à la gouvernance foncière.

Par ailleurs, les solutions testées ont eu des incidences différentes, certaines ayant eu plus d’impacts que d’autres, alors que d’autres encore ne sont plus des objectifs qu’une réalité sur le terrain.

A Toubacouta et à Ross Béthio, les initiatives ont permis une amélioration de l’accès et du contrôle des femmes sur le foncier, avec des disparités entre commune.

Pour favoriser l’accès des femmes à la terre, l’étude recommande par ailleurs de négocier avec les propriétaires coutumiers afin de procéder à une redistribution des terres ; de renforcer le leadership des femmes pour réclamer leurs droits.

Elle recommande également de former et sensibiliser davantage les élus, notamment les femmes, pour faire respecter la loi sur la parité, favoriser leur accès aux commissions domaniales et pour que leur participation soit transformative ; de sensibiliser davantage les populations sur les méfaits de la vente des terres, bien que certains producteurs considèrent que c’est le seul moyen pour acheter des intrants ou éviter d’être expropriés.

Entrepreneuriat: lancement en octobre d’un financement dédié aux TPE en Côte d’Ivoire

L’Institut ivoirien de l’entreprise (INIE) envisage de lancer, en octobre 2019, un programme visant à financer des projets de Très petites entreprises (TPE) jusqu’à 1,5 million Fcfa, a indiqué samedi son directeur en charge de la Coopération, Moussa Cissé.M. Cissé s’exprimait à l’occasion de la 2è édition de la Journée de l’entrepreneuriat féminin de l’Indenié Djuablin, tenue le 31 août 2019 à Abengougou, dans l’Est ivoirien, en présence de centaines de femmes, des autorités administratives, coutumières et politiques.

Cette journée a été organisée par le Cepici, le Guichet unique de l’investissement en Côte d’Ivoire, en collaboration avec la Fédération des associations féminines du département d’Abengourou (FAFDA), une faîtière regroupant au moins 65 organisations de femmes.  

Le directeur de la Coopération à l’Institut ivoirien de l’entreprise (INIE), structure sous tutelle du secrétariat d’Etat auprès du Premier ministre, en charge de la promotion de l’Investissement privé, a animé une conférence en plénière sur entrepreneuriat.  

Selon M. Cissé, ce projet qui rentre dans le cadre du Programme social du gouvernement ivoirien (PSGouv), devrait permettre de mettre sur pied le projet « Mousso Business, exclusivement pour les femmes de plus de 40 ans et le projet Soutra Business qui est pour les jeunes de 18 à 39 ans ». 

« Nos projets concernent de Très petites entreprises, (dont l’appui financier) va jusqu’à 1,5 million de Fcfa maximum », a-t-il précisé,  avant d’ajouter que « pour les projets Soutra c’est les jeunes hommes comme femmes de 18 à 39 ans et pour le projet Mousso Business, les femmes plus âgées ». 

Pour bénéficier de ce programme, dira-t-il, « il faut être déjà porteur d’une idée que nous allons structurer et tester les ratios économiques pour s’assurer que ces projets sont rentables et viables ». Après une sélection des projets à fort potentiel commercial, les acteurs seront « formés et installés ».

« Dès que les bénéficiaires sont installés, on passe au remboursement du prêt qui leur est consenti », lequel devrait être « remboursé sur une durée maximale de 24 mois », a fait savoir M. Cissé, soulignant que « le lancement officiel se fera en octobre 2019 ».  

Il s’agit « de Très petites entreprises qui partent de la vente d’Attieké (un mets très prisé fait à base de semoule de manioc), de jus…qu’on va promouvoir au départ », a-t-il insisté, tout en relevant que la première phase sera l’appel à projets et ensuite la rencontre des acteurs dans les  différentes régions.

Les points d’accueil des projets se feront dans les régions, notamment dans les communes. Selon le directeur de la coopération de l’INIE, « celles (les femmes) qui n’ont pas de projets dont les phases pilotes se font à Abidjan actuellement », il leur sera proposé des projets « déjà montés ».   

Les montants à demander, conseille-t-il, ne devraient pas être au-delà de ce qui est prévu par les enveloppes budgétaires. L’innovation majeure dans ce projet est le suivi des bénéficiaires, la formation, le renforcement des capacités et l’ajout d’un motivateur, une sorte de parrain qui est un garant moral. 

L’INIE prépare actuellement un partenariat avec l’Union des villes et communes de Côte d’Ivoire  (Uvicoci). A en croire M. Cissé «  il est prévu dans chaque commune 140 Très petites entreprises », ce qui devrait représenter à terme 28.140 micro-entreprises dans les 201 communes du pays.   

Ce projet devrait par ailleurs permettre de sortir plusieurs TPE de l’informel grâce à leur formalisation auprès du Cepici (Centre de promotion de l’investissement en Côte d’Ivoire). L’INIE qui travaille en amont, s’occupe d’abord des projets, de leur maturation et leur mise en œuvre. 

Adom Hervé Boa, représentant de Emmanuel Essis Esmel, le secrétaire d’Etat auprès du Premier ministre, en charge de la promotion de l’Investissement privé, s’est félicité de la mobilisation record des femmes, qui ont été instruites sur les fondements de l’entrepreneuriat.

Il a salué le Programme social du gouvernement (PSGouv) exprimé par le chef de l’Etat Alassane Ouattara visant à donner davantage une dimension sociale à « l’excellente politique économique mise en œuvre depuis 2011 ».

Le PSGouv adopté par le gouvernement comprend cinq axes stratégiques majeurs et 12 mesures phares. L’axe stratégique 4 est intitulé « Accroître l’accès des jeunes ainsi que des femmes, piliers des familles et des communautés, à des revenus et à un emploi décent et stable ».

Mathurin Ahui, chef de service en charge des investissements directs nationaux au Cepici, a exhorté les femmes à entreprendre, gage d’une autonomie financière. Il a fait remarquer qu’ «on prépare l’entrepreneuriat par l’épargne et l’investissement ».

Le Cepici, souligne-t-il, a mis en place un « dispositif d’accompagnement » qui part de la sélection des projets sur appels à projets, à la fourniture de services préférentiels (exonération, facilitation…), et mise en relation avec des réseaux d’Affaires. 

Ce projet se veut un pas qualitatif en vue d’accompagner la transformation du potentiel des jeunes et des femmes dans les 31 régions du pays en apportant de la valeur ajoutée à leurs idées. Le protocole d’accompagnement du Cepici va jusqu’à la certification de leurs entreprises. 

La journée était placée sous le patronage de M. Essis Esmel qui a dépêché des experts du Cepici et de l’INIE pour soutenir, dans leur élan, ces femmes qui ont eu droit à des partages d’expériences avec des femmes modèles, une séance de collecte de fiches de projets et des rencontres B to B.

Athlétisme: l’Ivoirienne Ta Lou remporte l’Or sur le 100 m dames des jeux africains 2019

La célèbre sprinteuse ivoirienne Marie-Josée Ta Lou a remporté mardi à Rabat au Maroc la médaille d’Or au terme de la finale du 100 m dames des jeux africains 2019.L’Ivoirienne qui conserve ainsi son titre,  a réalisé un chrono de 11″ 09 devançant  ses adversaires Gina Bass ( 2è, Gambie) et Basant Hemida (3è, Égypte). Son compatriote Arthur Gue Cissé en compétition pour la finale du 100 m hommes a obtenu la médaille d’argent en 09″ 97 derrière le nigérian Ekowo Raymond qui a réalisé un chrono de 09″ 96. 

gée de 30 ans, Marie-Josée Ta Lou,  la vice-championne du monde sur 100 m et 200 m à Londres en 2017,  est l’une des fiertés de la Côte d’Ivoire au plan sportif. La douzième édition des jeux africains se tient du 19 au 31 août 2019 à Rabat au Maroc. Plus de 6000 athlètes africains issus de 28 disciplines sportives différentes participent à ces jeux.

Plus de 148 milliards Fcfa du G7 en faveur de l’entrepreneuriat féminin en Afrique

Les chefs d’État du G7 ont approuvé dimanche à Barritz, en France, un soutien global de 251 millions de dollars (148,105 milliards Fcfa) sous forme de prêts à l’initiative AFAWA portée par la Banque africaine de développement (BAD) en faveur de l’entrepreneuriat féminin en Afrique.« Je suis particulièrement fier, en tant que président en exercice du G7, que la solution que nous portons aujourd’hui, l’initiative AFAWA, vienne d’une organisation africaine, la Banque africaine de développement », a dit le président français Emmanuel Macron, lors d’un point de presse.

La BAD travaille notamment avec un fonds de garantie africain et un réseau de banques africaines sur ce projet. Le président de l’institution financière, Akinwumi Adesina, conduisait une délégation au Sommet du G7 à Biarritz, station balnéaire située dans le Sud-Ouest de la France.  

L’Action positive pour le financement en faveur des femmes en Afrique (AFAWA), est un mécanisme de partage de risques, qui offre « une solution concrète aux engagements internationaux et une réponse directe à l’appel lancé par les femmes pour débloquer l’accès au financement ».

Ce mécanisme de financement pour l’autonomisation économique des femmes sur le continent, a été adopté lors du Sommet des chefs d’État de l’Union africaine (UA) en janvier 2015 et assigné à la Banque africaine de développement (BAD) pour sa mise en œuvre.

« C’est un grand jour pour les femmes en Afrique », a déclaré le président de la BAD pour qui « investir dans l’entrepreneuriat féminin en Afrique est un investissement fort de sens car les femmes ne sont pas seulement l’avenir de l’Afrique, elles sont le présent de l’Afrique. »  

M. Adesina a fait observer qu’ « aujourd’hui, les femmes détiennent plus de 30% des PME en Afrique, mais il existe un déficit de financement de 42 milliards de dollars (24 780 milliards Fcfa) entre les femmes et les hommes entrepreneurs. Et ce déficit doit être comblé, et vite ».

Le programme AFAWA devrait permettra de lever jusqu’à 5 milliards de dollars (2 950 milliards Fcfa) pour les entrepreneures africaines, selon  le président de la BAD dont l’institution financera un milliard de dollars, un « effort financier en faveur des femmes et le plus important de l’histoire du continent ».

Invitée au point de presse, en tant qu’ambassadeure du programme, l’artiste Béninoise Angélique Kidjo, a salué cette initiative  «déterminante » qui se veut un levier pour les femmes africaines qui sont « la colonne vertébrale du continent », tout en se disant « heureuse de porter leur voix ici au G7 ».

Reposant sur trois piliers, le programme AFAWA vise premièrement « à améliorer l’accès des femmes au financement, et deuxièmement  à favoriser la prestation de services de renforcement des capacités aux femmes entrepreneurs, y compris l’accès à des cours de mentorat. 

Regards des jeunes femmes africaines sur l’égalité de sexes depuis Abidjan

Réunis du 12 au 14 août 2019 à Abidjan, les jeunes femmes africaines et celles de la diaspora, ont évalué les progrès et les défis de la mise en œuvre du Programme d’action de Beijing (Chine) établis il y a 25 ans et visant notamment à défendre les droits féminins.« En Afrique, aucun pays n’a atteint l’égalité de sexes et dans certaines régions, l’écart entre les hommes et les femmes continuent de se creuser, les femmes jouissent de moins de droits et gagnent moins », notent les jeunes femmes africaines, à l’issue d’une consultation régionale à Abidjan. 

Au cours de ces trois jours de consultation régionale des jeunes femmes africaines sur Beijing +25, celles-ci ont également fait observer que les femmes sur le continent « ont moins de choix et subissent de multiples formes de discriminations et d’exclusions ».

Dans une conférence de presse à la clôture des travaux,  Sonia Mendes  (Cap-Vert),  Prince Adéléké Adeleye (Nigeria),  Bakashaba Nashim (Ouganda) et May Ochéido (Nigeria) ont tour à tour souligné que la rencontre a été une occasion pour les jeunes femmes qui n’étaient pas présentes à Beijing, il y a 25 ans, d’évoquer des problèmes de leurs époques, des enjeux qui nécessitent « une attention urgente ».  

Il s’agit entre autres de la scolarisation de la jeune fille, des mutilations génitales féminines, du mariage précoce de la jeune fille, de l’immigration clandestine, de l’entrepreneuriat féminin.

L’objectif de cette initiative,  promue par ONU Femmes, est d’engager la nouvelle génération de jeunes dirigeantes féminins et masculins de défenseurs des droits des femmes et des militants pour l’égalité des sexes, afin d’identifier les principales préoccupations.

Pour ONU Femmes, cela devrait permettre « un dialogue honnête » sur les problèmes dans 12 domaines critiques, à savoir trouver de multiples conversations y  compris les dialogues intergénérationnels entre les jeunes et leurs prédécesseurs à Beijing.  

Les assises d’Abidjan ont également fait des recommandations qui alimenteront les consultations et l’examen de la région Afrique +25 dirigées par la CEA sur Beijing +25 ainsi que la position de la jeunesse africaine lors de la CSW64 ( 64è session de la Commission de la condition de la femme des Nations-Unies) prévue en mars 2020 et du forum multipartite génération égalité d’ONU Femmes qui se réunit en mai et juillet 2020 au Mexique et en France.

Cette rencontre de la capitale économique ivoirienne a été organisée par ONU Femmes en collaboration avec la Commission économique des Nations-Unies pour l’Afrique (CEA) et Oxfam international.

Entreprenariat féminin: 447,5 millions FCFA pour 30 femmes en Côte d’Ivoire

Quelque trente nouvelles femmes ont bénéficié, lundi à Abidjan, d’un montant global de 447,5 millions de FCFA dans le cadre du Fonds pour la promotion des PME et de l’entreprenariat féminin, doté d’une enveloppe de 5 milliards de FCFA, mis à la disposition de l’Etat de Côte d’Ivoire par le Groupe Banque centrale populaire (BCP) du Maroc.Au cours d’une cérémonie, la Banque Atlantique, filiale de la BCP a remis des chèques à de nouvelles bénéficiaires de ce Fonds en présence du Secrétaire d’Etat auprès du ministre ivoirien du Commerce, de l’industrie et de la promotion des PME, chargé de la Promotion des PME,  Félix Miézan Anoblé et du Directeur général de la Banque Atlantique Côte d’Ivoire, Arsène Coulibaly.

« En accordant ces financements à des femmes entrepreneures, la Banque Atlantique entend ainsi affirmer sa volonté de respecter les engagements pris devant les plus hautes autorités ivoiriennes, traduisant ainsi la dynamique des relations de partenariat public-privé », a expliqué Arsène Coulibaly.

 Il a aussi réaffirmé la volonté manifeste de la Banque Atlantique de faire du financement des PME son cheval de bataille.

Depuis la mise en place du Fonds en août 2017, l’enveloppe de crédits accordés, par le ministère du Commerce, de l’industrie et de la promotion des PME et la Banque Atlantique, s’établit à 3,025 milliards F CFA, couvrant les besoins en financement de 210 entreprises dirigées par des femmes.

Les quatre premières initiatives consécutives au déploiement du projet, portent respectivement sur un montant de 254 millions FCFA accordés à 10 femmes, de 354 millions FCFA distribués à 25 femmes, de 703 millions FCFA alloués à 45 femmes, et de 1,267 milliard de FCFA au profit de 100 entrepreneures.

Lancé au mois d’août 2017, le Fonds pour la promotion des PME et de l’entrepreneuriat féminin a pour objectif de promouvoir l’entreprenariat féminin en facilitant aux femmes entrepreneures l’accès aux financements.

Côte d’Ivoire: Gouvernement et société civile invités à «redoubler d’efforts» contre la traite des humains

La ministre ivoirienne de la solidarité, de la cohésion sociale et de la lutte contre la pauvreté, Pr Mariatou Koné, a invité, dans une déclaration transmise lundi à APA, le gouvernement ivoirien, la société civile et les leaders communautaires et religieux du pays à « redoubler d’efforts» contre la traite des êtres humains en Côte d’Ivoire.Cette déclaration de la ministre intervient en prélude à la  célébration de la journée internationale de la lutte contre la traite des personnes prévue mardi sur le thème : «Traite des êtres humains: appelez votre gouvernement à agir».

« Nous devons œuvrer davantage à protéger la vie de nos concitoyens et de toutes les victimes de cet esclavage des temps modernes. Cela requiert une synergie d’actions, une mutualisation des efforts et une implication de tous : Gouvernement, autorités administratives et politiques, autorités traditionnelles, leaders communautaires, guides religieux, organisations de la société civile, sportifs…», a plaidé Mme Koné appelant l’ensemble des acteurs à «redoubler d’efforts ».

Auparavant, elle a souligné les « mesures vigoureuses» prises par le gouvernement ivoirien pour enrayer ce phénomène dans le pays. Au nombre de ces mesures, elle a énuméré entre autres, l’élaboration d’une stratégie nationale de lutte contre la traite des personnes assortie d’un plan d’actions quinquennal 2016-2020 et la prise du décret 2017-227 du 13 avril 2017 portant attributions, organisation et fonctionnement du Comité national de lutte contre la traite des personnes présidé par le premier ministre.

«Nos acquis sont certes importants. Mais, nécessitent un renforcement des capacités opérationnelles et techniques des agents de première ligne impliqués aussi bien dans la protection des victimes de la traite des personnes que dans la répression et les poursuites judiciaires des auteurs des faits criminels », a-t-elle estimé.

Depuis 2016, selon des données de l’Union Africaine, l’on estime à trois millions d’adultes et un demi-million d’enfants victimes du travail forcé, du trafic des personnes et de l’esclavage moderne. A en croire l’Office des Nations Unies contre la drogue et  le crime (ONUDC), tous les Etats sont affectés par la traite des êtres humains, soit en tant que pays d’origine, soit de transit ou soit de destination des victimes.

Selon cette organisation, les «trafiquants du monde entier » continuent de cibler les femmes et les filles. L’ONUDC indique, par ailleurs que la  grande majorité des victimes de la traite sont utilisées à des fins d’exploitation sexuelle et 35% des victimes de travail forcé sont des femmes.

Hydrocarbures sénégalais : plaidoyer pour un fonds dédié à la promotion féminine

Safiétou Diop, présidente du Réseau Siggil Jigeen, une ONG travaillant dans le domaine de la promotion et la protection des droits des femmes sénégalaises, a plaidé mardi à Dakar, pour une redistribution des bénéfices tirés du pétrole dans le financement des gaps sur l’éducation, la santé et le développement des énergies renouvelables et en faveur des femmes et des filles du Sénégal.« Il est injuste que les richesses de ce pays ne puissent pas être redistribuées de façon équitable et que les femmes et les filles puissent être servies sur les domaines qui les intéressent, particulièrement la santé et l’éducation. Nous avons des gaps de financement énormes de la santé des femmes et de l’éducation des jeunes et des filles. Nous voulons qu’il y ait une loi qui définit un pourcentage dédié à l’éducation et à la santé des femmes », a soutenu Safiétou Diop.

S’exprimant au cours d’une conférence de presse sur l’actualité de la campagne Deliver For Good-Sénégal, une initiative de plaidoyer pour susciter un changement durable pour et par les filles et les femmes afin de faire progresser la réalisation des Objectifs de développement durable (ODD) et du Plan Sénégal Emergent (PSE), la présidente du Réseau Siggil Jigeen a affirmé que pour tirer profit de l’exploitation de ces ressources pétrolières et gazières, il faut une bonne gestion.

«La loi fondamentale fait  des ressources pétrolières et gazières la propriété du peuple sénégalais. Il revient donc au peuple de décider de comment on les gère et de qui les gère », a poursuivi Safiétou Diop.

Revenant sur la campagne Deliver For Good-Sénégal lancée le 2 mai 2019 avec comme marraine Aminata Touré, présidente du Conseil économique, social et environnement (CESE), Mme Diop a souligné qu’elle est renforcée par le soutien de l’Etat du Sénégal.

« Conduite par le Réseau Siggil Jigeen et l’ONG Energy 4 Impact, la campagne compte aujourd’hui plus de 40 Organisations membres issues de la société civile, du gouvernement, du secteur privé et des PTF ; tous s’engageant dans trois priorités essentielles pour une action collective: l’Energie, l’Education et la Santé », a-t-elle indiqué.

Diamond League 2019: l’Ivoirienne Ta Lou remporte l’étape de Stanford

La sprinteuse ivoirienne Marie Josée Ta Lou a remporté, dimanche, le meeting de Stanford aux Etats-Unis, comptant pour la Diamond League 2019.Avec un chrono de 11s02, la double vice-championne du monde (100 m et 200 m), logée dans le couloir 4, a dominé la course du début à la fin pour remporter, ainsi, sa première épreuve de la saison.

Le 16 juin dernier, Ta Lou avait terminé au 2è rang derrière la Nigériane Blessing Okagbaré avec un temps 11s09 à l’étape de Rabat au Maroc de la compétition. Avec la victoire à Stanford, l’Ivoirienne confirme sa progression.

CAN: les équipes se battent pour le trophée…les couples luttent la télécommande

La 32è édition de la Coupe d’Afrique des Nations Africaines (CAN) de football bat son plein aux pieds des Pyramides, en Egypte où 24 nations vont se battre pour remporter le trophée quand dans les salons, la bataille pour le contrôle de la télécommande de la télévision fait rage dans les foyers.Entre le père mordu du football, les enfants férus  des dessins animés ou la femme scotchée aux séries brésiliennes ou africaines, la télécommande est au centre de petites « querelles » dans les couples.

C’est dans ce contexte que se déroule la fête du football africain en Egypte avec son lot de retransmissions en direct des matches et autres émissions dérivées de la compétition qu’aucun sportif n’imagine pas de rater.

« Moi, je viens devant l’écran de télévision pour suivre les informations en temps normal », affirme Yéo Mathias, infirmier de son état, « passionné » de football qui n’est pas « prêt à lâcher la télécommande aux heures de diffusion des matches » au profit de son épouse et des enfants.

« On a juste un mois pour le football. Or, leurs séries Novelas ou autres passent chaque jour avec même des rediffusions, alors j’ai dit à madame que ce mois, la télécommande est sous mes ordres », explique-t-il avec un sourire.

En temps de CAN, les télévisions nationales bouleversent leur grille des programmes avec la part belle au football. Avec deux ou trois matches par jour, la télécommande est « confisquée » par monsieur.

Pour éviter cette « guerre de télécommande»,  dans son foyer qu’elle parte avec son épouse et leur garçon de 10 ans, Lambert Loua, cadre commercial, a eu recours aux nouvelles techniques de l’information.

« Avec ma tablette connectée à l’internet, je suis les matches sur l’application  MyCanal ou streaming. Comme ça, je laisse la télécommande à mon épouse pour ses séries », soutient-il. Ce qui n’est pas le cas pour Amani N’dri Hubert, enseignant.

« Je suis le chef de la famille. Je ne sais pas pourquoi on doit me priver de ma passion qu’est le football. Au début de la CAN, j’ai dit à ma maisonnée que leurs films sont en veilleuse le temps de la compétition. Nous nous sommes accordés.», dit M. Amani.

Pour Liliane Gnahoré, la question ne se pose pas dans son foyer. « Aux heures des matches, je demande aux enfants d’aller regarder leurs films dans la chambre. Monsieur et moi étant tous deux des passionnés de football, ils nous laissent la télécommande pour suivre nos matches », souligne-t-elle.

Si le couple Gnahoré sait faire la part des choses, il n’en est pas de même chez les Doumbia Mamadou où selon l’épouse de cet opérateur économique  « la télévision a volé en éclats pendant que mes deux enfants luttaient la télécommande le jour du match Maroc-Namibie ».

« Le plus grand voulant regarder un documentaire, s’est heurté au refus du benjamin et a lancé la télécommande en direction de la télévision dont l’écran s’est brisé», raconte-t-elle.

Pour contenter ses progénitures, Doumbia père « a acheté deux télévisions le lendemain pour installer une dans leur chambre et l’autre au salon ».

Ils ne sont pas nombreux les couples à s’offrir un tel luxe pour départager les membres de la famille qui ne veulent pas voir les habitudes changées devant l’écran de télévision. Or, les habitudes devraient l’être en cette fête du football où bon gré mal gré, le chef de famille impose ses préférences.

Coupe du monde féminine de football: la Chine élimine l’Afrique du Sud (1-0)

L’Afrique du Sud a concédé, mercredi au stade du Parc des Princes à Paris, sa deuxième défaite en autant de matches dans le groupe B de la Coupe du monde féminine de football qui se déroule en France.Ce second revers, à une journée de la fin de la phase de groupes, condamne, quasiment, le représentant africain à plier bagages.

L’unique  but du match est l’oeuvre de la Chinoise Li Ying qui, à la réception  d’un centre de Zangh, a battu d’un tir du pied gauche la gardienne  sud-africaine Kaylin Swart (1-0; 40è).

Avec  cette victoire, la Chine rejoint l’Espagne à égalité (3pts) qui se  rencontreront, mercredi au Havre, pour la 2è place qualificative du  groupe dominé par l’Allemagne (6pts) qui affrontera, dans le même temps  l’Afrique du Sud.

Avec  0pt-3 et un dernier match du groupe face à l’orgue allemand, le 17  juin, les Banyana Banyana n’ont plus la tête aux huitièmes de finale.  Sauf un cataclysme se traduisant par une très large victoire face aux  Allemandes pourrait sauver les Africaines en espérant un faux pas de  l’une ou l’autre équipe de la rencontre Espagne-Chine. Difficile  équation.

CmF/ Football: le Nigéria bat la Corée du Sud (2-0) et se relance

Les Super Falcons du Nigéria se sont relancés dans la coupe du monde féminine de football, en dominant, cet après-midi, leurs homologues de la Corée du Sud (2-0) au stade des Alpes à Grenoble, en match comptant pour la 2è journée du groupe A.Après une première sortie  catastrophique face à la Novège (0-3), le Nigéria, champion d’Afrique, a  rebondi face à la Corée du Sud.

En  dépit d’une première période nettement maîtrisée par les Coréennes, ce  sont les Africaines qui ont ouvert la marque par  Kim Do-yeon  qui,  pressée par la capitaine nigériane, Désirée Oparanozie, marque contre son  camp (1-0; 28ê). C’est le score à la pause.

A  la reprise, Chiamaka Nnadozie la gardienne du Nigeria, impériale sur la  ligne de but, multiplie les arrêts pour faire échec aux nombreux  assauts coréens et maintenir son équipe en vie avant la délivrance. 

Sur  un contre éclair, Asisat Oshoala, l’attaquante du Barcelone FC, prend  de vitesse la défense de la Corée du Sud, évite la gardienne pour faire  le break (2-0; 74è) qui renvoie les Coréennes à  la maison à une journée  de la fin de la phase de groupe.

Avec  ce succès, le Nigéria se relance pour jouer  la France, pays  organisateur, samedi, pour la 3è et dernière journée de la phase de  groupe.

La police et des acteurs judiciaires échangent sur les violences basées sur le Genre

Des experts ont échangé, mardi à Abidjan, sur la coopération entre la police et les acteurs judiciaires dans le cadre de la lutte contre les violences sexuelles basées sur le genre (VSBG), a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.Selon la Chef de Cabinet du ministère de la Justice et des Droits de l’Homme, Elise Ouattara, «  la question de la prise en charge  des violences basées sur le genre a un long chemin qui a connu beaucoup de ralentissement ».

« Je pense que   nous sommes entrain de faire un bond qualitative et nous devrons nous en féliciter  », a-t-elle ajouté.

« Les acteurs judiciaires ne peuvent pas considérer cette question comme une question non essentielle parce que ça fait partie d’un de nos indicateurs de performances  dans toutes les actions d’évaluation du gouvernement », a insisté l’experte en Genre.

Mamadou Konaté, Coordinateur–projet du Programme d’appui au secteur  de la sécurité au Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), Représentant le représentant-Résident a précisé que son institution « depuis le début de l’année et l’ambassade des Etats Unis se sont engagées  pour faire  renforcer la réponse nationale  à la  problématique des violences sexuelles  basées sur le genre ».

Le projet d’appui au renforcement de la justice et des services de sécurité intérieure dans la réponse aux VSBG en Côte d’Ivoire (PARR/VSBG) se propose de renforcer « le professionnalisme des forces de sécurité intérieure dans la prise en charge des VSBG , l’efficacité de la justice en matière de prise en charge des cas de VSBG”.

Ce renforcement prendra également en compte  la confiance des populations dans les instruments légaux mis en place pour leur protection, les capacités nationales et celles des services de sécurité en matière de coordination et de collecte d’information sur les VSBG ».

Des agents des forces de sécurité et de défense du pays, des magistrats et plusieurs organisations internationales ont participé  à ces travaux.

Au terme de l’atelier qui réunit une trentaine de participants, un rapport final  sera remis au ministre de la justice pour la mise en œuvre d’une bonne prise en charge de ces violences.

Côte d’Ivoire: 150 femmes rurales sensibilisées sur leur autonomisation à Jacqueville

Environ cent-cinquante femmes des villages d’Andoumangan et de Djassé dans la localité de Jacqueville ( à une cinquantaine de kilomètres à l’ouest d’Abidjan) ont été sensibilisées sur leur autonomisation à « l’initiative de US Alumni Côte d’Ivoire », une association regroupant des bénéficiaires ivoiriens de programmes d’échanges des États-Unis, a-t-on appris sur place dans la capitale économique ivoirienne.Selon une note d’information transmise mardi à APA le projet  dénommé « Women Wake up ou en français  »Femmes, réveillez-vous», vise  l’autonomisation de la femme rurale à travers le partage d’expériences  avec des modèles de réussite. 

« Ce sont 150 femmes issues des deux  villages qui ont bénéficié de ces séances de sensibilisation. L’aspect  consacré à l’autonomisation a consisté à faire d’une part l’examen des  difficultés et des entraves à l’épanouissement socioéconomique de la  gent féminine de ces villages et d’autre part, à présenter des modèles  de réussite au féminin et les secrets de leur success story», explique  la note.

 Plusieurs femmes, considérées comme des modèles de réussite,  dont Mme Gladys Anoh, entrepreneure ivoiro-sud-africaine, fondatrice de  la marque de savon noir naturel OYEMI, ont partagé leurs expériences  avec les femmes. Pour sa part, Malika Kamara, la responsable du  projet «  Women Wake Up», a annoncé la mise sur pieds prochaine d’un programme de  mentorat au profit des femmes d’Andoumangan. 

« Il s’agira de créer un  lien concret entre celles-ci et des opératrices économiques ayant réussi  dans leurs domaines pour veiller à la bonne application des leçons  apprises au cours de ces ateliers afin de les booster dans leurs  initiatives», précise le texte.

Financé par l’ambassade des  États-Unis en Côte d’Ivoire, le projet « Women Wake Up» a pour objectif  de permettre aux bénéficiaires des bourses d’échanges de partager leurs  expériences américaines par le biais d’actions communautaires déployées  en zone rurale de préférence.

CdF/Football: le Cameroun s’incline devant le Canada (0-1)

Le Canada a battu, lundi en nocturne à Montpellier, le Cameroun sur le score d’un but à zéro en match comptant pour la première journée du groupe E de la coupe du monde féminine de football qui se joue en France.Après  les entrées en lice ratées du Nigéria battu, samedi par la Norvège  (0-3) dans le groupe A et de l’Afrique du Sud défaite par l’Espagne  (1-3), dimanche, dans le groupe B, le Cameroun, le 3è représentant  africain est tombé au stade de La Mosson à Montpellier. 

C’est sur  une tête rageuse de Kadeisha Buchanan qui a repris un corner pour  inscrire l’unique but du match en toute fin de la première mi-temps  (1-0; 45è) que le Nigeria est tombé.

CmF/Football: l’Afrique du Sud sombre en fin de partie face à l’Espagne (1-3)

L’Espagne a battu, samedi, l’Afrique (3-1) en match comptant pour la 1ère journée du groupe B de la Coupe du monde féminine de football qui se joue en France.Pourtant, les Sud-africaines ont créé la sensation en ouvrant le score sur leur deuxième offensive du match.

Au  terme d’une superbe une-deux entre Thembi Kgatlana et Linda Mothado, la  première citée trompe, d’une frappe enroulée Sandra Panos, la gardienne  espagnole  (1-0; 25è). Les représentantes africaines tiennent ce score  jusqu’à la 70è minute de jeu.

La capitaine de  l’Afrique du Sud, Janine van Wyk commet une faute dans sa surface  réparation. Le pénalty qui s’en suit est transformé par Jennifer Hermoso  qui prend à contre Andile Dlamine la gardienne sud-africaine pour  l’égalisation espagnole  (1-1; 70è).

Dès lors, le match change de physionomie. Les Espagnoles prennent le contrôle du jeu inscrire deux autres buts en cinq minutes.

Jennifer  Hermoso réussit le doublé en transformant un second pénalty pour son  équipe  (2-1; 83è) avant que Lucia Garcia ne plie le match par un  somptueux dernier but espagnol (3-1; 89è).

Le Nigéria, champion d’Afrique en titre, entre en lice dans le groupe A face à la Norvège, en début de soirée.

CmF/ Football: le Nigéria coule face à la Norvège (3-0)

Le Nigéria, champion d’Afrique de football féminin n’a pas fait le poids face à la Norvège qui l’a pulvérisé 3-0, samedi à Reims (France), en match comptant pour la première journée de la Coupe du monde féminine de football du groupe A.Les championnes du monde 1995 et médaillées d’or olympiques 2000 norvégiennes ont acquis leur éclatante victoire en première  période .

Après l’ouverture du score par Guro Reiten (18è), Lisa-Marie Utland double la mise (2-0; 34è) avant que la Nigériane  Osinachi Ohale ne marque contre son camp (37è) pour porter le score à 3-0 pour la Norvège à la pause.

Les Norvégiennes privées de leur pépite, Ada Hegerberg, la première Ballon d’or de l’histoire qui boude la sélection de son pays depuis l’Euro 2017, ont géré ce score jusqu’à la fin du match pour occuper la 2è place du groupe derrière la France, pays organisateur qui a dynamité la Corée du Sud (4-0), vendredi, en match d’ouverture de la compétition.

Un sommet sur les MGF et le mariage d’enfants à Dakar le 16 juin

Les Gouvernements sénégalais et gambien, en partenariat avec l’ONG Safe Hands For Girls, organisent du 16 au 18 juin 2019 à Dakar, le premier Sommet africain sur les mutilations génitales féminines (MGF) et le mariage d’enfants (ME), en présence de « personnalités de haut niveau » venues de 17 pays d’Afrique, rapporte un communiqué de Safe Hands For Girls reçu jeudi à APA.Cinq cents participant(e)s sont attendu(e)s à ce Sommet qui se tiendra à l’hôtel King Fahd Palace et dont le thème est : « Renforcer le pont entre l’Afrique et le reste du monde pour accélérer la tolérance zéro aux mutilations génitales féminines et au mariage d’enfants, un des axes majeurs des Objectifs de développement durable (ODD) ».

Parmi ces participants, précise le communiqué, il y aura entre autres des chefs d’Etats et de gouvernements, des représentants d’institutions continentales, des agences du système des Nations unies, des organisations de la société civile, des experts, ainsi que des survivantes, des jeunes, des leaders d’opinions et des chefs religieux et traditionnels.

Selon Jaha Dukureh, directrice de Safe Hands For Girls, l’objectif général de cette rencontre est de « traduire en actions l’engagement des Etats, des leaders religieux, des chefs traditionnels, des survivantes, des médias, des organisations de la société civile y compris des jeunes et des femmes qui s’activent en vue de mettre fin aux MGF et au ME en Afrique d’ici 2030».

Ainsi, « nous voulons que cette rencontre soit une occasion de partage et de capitalisation des expériences et des bonnes pratiques notées dans chaque pays, d’inciter les Etats à créer un cadre juridique légal favorable à l’élimination des MGF et du ME d’ici 2030, et aussi de développer des stratégies innovantes pour l’élimination de ces pratiques néfastes à travers un dispositif de coordination et de suivi-évaluation », a poursuivi Jaha Dukureh.

Par ailleurs, note pour sa part Ndèye Saly Diop Dieng, ministre sénégalais de la Femme, de la Famille, du Genre et de la Protection des Enfants, «ce Sommet représente pour le Sénégal, la Gambie et toute l’Afrique une occasion d’enclencher une dynamique continentale d’actions harmonisées et concrètes pour mettre fin aux Mutilations génitales féminines et au Mariage d’enfants».

Malgré d’importants progrès politiques accomplis au cours des dernières années dans la lutte contre ces fléaux, « l’élimination des mutilations génitales féminines et le mariage d’enfants nécessite un changement radical des normes sociales et des attitudes dans les communautés », a lancé Magatte Sy Gaye, présidente du Comité scientifique du Sommet, soulignant par ailleurs l’importance « de galvaniser l’action politique et davantage d’investissements pour venir à bout de ce problème ».

Le « Nouveau rapport statistique sur les mutilations génitales féminines » de l’Unicef, publié en 2016, souligne que plus de 200 millions de femmes et de filles continuent de subir les effets des MGF dans le monde et en Afrique. Selon les estimations actuelles, 50 millions de jeunes filles risquent d’en être victimes d’ici à 2030.

« Chaque année, souligne le communiqué, plus de 12 millions de filles sont mariées de force avant l’âge de 18 ans. Ces filles voient alors leur droit à l’enfance et à l’éducation volé, et leurs perspectives d’avenir et d’évolution limitées ».

Dans le rapport 2016 de Plan-international intitulé « Causes et conséquences du mariage précoce et forcé », il est indiqué que les mariages forcés et précoces maintiennent les jeunes filles dans des conditions « de pauvreté et d’impuissance, de génération en génération ».

De même, le rapport 2016 de l’Unicef sur «La situation des enfants dans le monde» indique qu’en Afrique, 39% des filles sont mariées avant leur 18e anniversaire et 13% avant leur 15ème anniversaire. « Les statistiques peuvent être alarmantes, mais certains pays au sud du Sahara parviennent à endiguer le phénomène, en milieu rural ou en milieu urbain, ou dans les deux à la fois. Au moins 12 pays ont réduit l’incidence du mariage d’enfants de 10 % ou plus », a noté l’ONG Safe Hands For Girls.

Les filets sociaux toucheront les populations du village Anonkoua-Kouté d’Abobo (Ministre)

Les populations du village Anonkoua-Kouté d’Abobo, dans le Nord d’Abidjan, la capitale économique ivoirienne seront touchées par les filets sociaux productifs, a annoncé, mercredi, la ministre de la Solidarité, de la cohésion sociale et de la lutte contre la pauvreté Pr Maritou Koné.« Anonkoua-Kouté qui a souffert de la crise postélectorale a su relever les défis (…) », a déclaré  la ministre Mariatou Koné qui s’exprimait au cours d’une cérémonie de don aux femmes de ce village dans la foulée de la célébration de la fête des mères.

«Vous devrez être des ambassadrices de la paix, de la cohésion sociale. Evitons de nous faire justice nous-mêmes par ces violences qui endeuillent les familles», a-t-elle lancé aux femmes rassemblées au foyer des jeunes du village, insistant que « nous devrons cultiver et entretenir la culture de la paix ».

Cette crise postélectorale de 2010-2011 a été marquée par des « pillages » d’Anonkoua-Kouté dont des habitants ont été parfois contraints à « l’exil ».  Selon la ministre Mariatou Koné, sept personnes de ce village ont trouvé la mort pendant ces événements malheureux.

Répondant aux doléances formulées par les populations, la ministre de la Solidarité, de la cohésion sociale et de la lutte contre la pauvreté a rassuré que le village Anonkoua-Kouté bénéficiera également des filets sociaux productifs mis en place par le gouvernement avec l’appui de la Banque mondiale.

Le projet filets sociaux vise à améliorer les revenus des populations vulnérables dans les régions rurales, sélectionnées parmi les plus pauvres du pays, et à créer une « résilience de long terme » basée sur les capacités des bénéficiaires à auto-générer les conditions de leur autonomisation sociale et économique.

Quelque 35 000 ménages ont bénéficié dans la phase pilote de cette aide directe à travers des transferts monétaires, financée à hauteur de 25 milliards FCFA par la Banque mondiale (BM) sur la période 2015-2020. La contribution de l’Etat ivoirien est de 10%, soit 2,5 milliards FCFA.

La Banque mondiale prévoit 100 millions de dollars US (56,48 milliards FCFA) supplémentaires. Et ce, en vue de permettre à un grand nombre de personnes vulnérables de sortir de la pauvreté à travers des activités génératrices de revenus.

Décoration à Abidjan de 27 femmes par la Grande chancellerie de l’ordre national

Quelque vingt-sept femmes issues de divers secteurs d’activités ont été décorées lundi à Abidjan par la Grande chancellerie de l’Ordre national de Côte d’Ivoire à la faveur de la traditionnelle célébration de la fête des mères de cette institution, a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.Sur les 27 récipiendaires, neuf ont été distinguées dans l’ordre national (dont 07 officiers et 02 chevaliers) et 18 dans l’ordre du mérite ivoirien.

« L’occasion qui nous réunit, c’est bien évidemment la fête des mères.  Pour la Grande chancellerie, c’est désormais une opportunité pour améliorer la proportion des femmes au tableau du mérite, tout en rappelant que des femmes de valeur, des femmes qui portent le développement et l’émancipation, il y en a dans notre pays», a estimé la Grande chancelière Henriette Dagri Diabaté dans un discours, saluant le couple présidentiel ivoirien pour son action en faveur de la promotion des femmes.

Réagissant dans la foulée aux tensions communautaires récurrentes dans le pays, Mme Diabaté a encouragé les femmes à être des artisans de paix.

 « Rappelons que l’avenir immédiat de la Côte d’Ivoire, c’est l’échéance de 2020, année électorale. Plusieurs fois déjà, on a noté des tensions communautaires comme si l’on s’apprêtait au pire. Le devoir de la femme ne saurait consister à suivre cette courbe et encore moins attiser le feu. Je vous invite donc à la tempérance, à la modération et au respect de nos différences en privilégiant la cohésion sociale», a-t-elle conseillé.

 « Fières, nous le sommes car la République reconnais aujourd’hui l’importance de la partition que nous avons joué dans la construction et l’émergence de notre cher pays. Émue, car aujourd’hui à travers nous, c’est le travail et l’engagement de toutes les femmes et de toutes  les mères qui sont reconnues et récompensées », a exprimé pour sa part, au nom des récipiendaires, la sénatrice Moussokoura Chantal Fanny.

 Poursuivant, elle a dit l’engagement des récipiendaires à demeurer des modèles, exprimant leur reconnaissance à la Grande chancelière et au chef de l’État ivoirien Alassane Ouattara.

« Nous sommes convaincues que l’attribution de ces décorations va toutes nous inciter à continuer à nous investir davantage dans toutes les batailles ô combien difficile et éprouvante», a conclu Mme Fanny.

Des témoignages de récipiendaires sur leur parcours professionnel et social ont clôturé cette rencontre. L’on dénombre de nombreuses cadres de l’administration ivoirienne retraitées ou en activité parmi les récipiendaires.

 On peut citer entre autres, Mme Soro Nougnon Ange Rosalie Yéo ( Magistrate, présidente de chambre à la cour d’appel), Mme Édouard née Élisabeth Kodro (Administrateur en chef des services financiers, Mme Adiko née Elloh Albertine ( Géomètre à la retraite), Madeleine Aya Kouadio dite Madéka ( Artiste musicienne)  et Rokiatou Hampaté-Bâ ( directrice de la fondation Amadou Hampaté-Bâ.

Fête des mères : la région des Grands Ponts célèbre, la Grande Chancelière Henriette Diabaté

Les populations de la région des Grands Ponts ont célébré et honoré, samedi à Jacqueville, la Grande Chancelière Henriette Diabaté, à la faveur de la fête des mères.A l’initiative des cadres et élus de la région qui regroupe les départements de Dabou (chef-lieu), Grand-Lahou et Jacqueville, Pr Henriette Dagri Diabaté (85 ans), fille de la région a été magnifiée en présence de présidents d’institution et de plusieurs membres du gouvernement.

Pour respecter la tradition d’honorer la mère, «celle qui depuis tous le temps des civilisations est la personne la plus importante de la famille car porteuse de vie», dira le Secrétaire d’État auprès du Premier ministre chargé de l’investissement privé, Emmanuel Essis Esmel, porte-parole des élus et cadres.

Rappelant l’origine de la fête des mères, M. Essis a souligné que «la réconciliation, la paix et la cohésion sociale passent par les femmes et donc célébrer cette fête, c’est  célébrer l’amour maternel, l’amour universel au service de la paix », s’est-il adressé aux «mamans et femmes des Grands Ponts » réunis  autour de Pr Henriette Diabaté qui donne «un bel exemple d’union et de cohésion ».

« Vous êtes pour nous en cette circonstance, le symbole de la mère. La générosité du cœur, de la cohésion sociale et du don de soi », a-t-il poursuivi en parlant de la Grande Chancelière.

Pour la ministre de l’Éducation nationale, de l’Enseignement technique et de la Formation professionnelle, Kandia Camara, marraine de la cérémonie,  « célébrer la mère (…) c’est faire droit à un ensemble d’obligations que nous imposent le devoir d’équité et de justice sociale ».

A l’endroit de Mme Diabaté, son mentor, la ministre Kandia Camara n’a pas tari d’éloges.

« Madame la Grande Chancelière est incontestablement, celle qui a guidé mes pas dans l’arène politique du Rassemblement des Républicains avant et après l’accession à la Magistrature suprême de notre leader, Alassane Ouattara », a rappelé, émue, Kandia Camara, désormais membre de la Génération Ko To Kro Kro dans le respect des lois, us et coutumes de la région avec pour nom de baptême Dohun.

Selon elle, « aucun observateur de notre vie nationale ne se lasse d’écouter, pour l’alimenter, la prose des éloges que vous méritez si bien. Aux yeux de l’Etat, de la République, de la Démocratie, de la Paix, idéaux qui fondent l’Houphouëtisme, vous êtes le modèle achevé de la combativité, de la loyauté et de la rigueur », a-t-elle apprécié pour conclure qu’Henriette Diabaté est « un pont vivant entre le passé, le présent et l’avenir ».

Avant elle, le maire de Jacqueville, Joachin Beugré, a mis l’accent sur la « cohésion » autour de « celle qui incarne les valeurs d’amour, d’humilité, de sagesse, la première des mamans des Grands Ponts, notre maman à tous, Mme Henriette Dagri Diabaté ».

Au nom du président de la cérémonie, le Premier ministre Amadou Gon Coulibaly, Albert Toikeusse Mabri, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, a salué « une femme de grande valeur, charmante malgré le poids des ans,  qui force l’admiration de tous ».

Profondément touchée par tant d’égards,  l’heureuse distinguée en compagnie de douze autres mamans de la région, a remercié les initiateurs.

«Bien que dans nos us et coutumes, dans nos sociétés ce n’est pas à une doyenne de prendre la parole devant une telle assistance, je le fais pour vous dire merci et pour marquer à quel point nous sommes touchées et fières », s’est réjouie Pr Henriette Dagri Diabaté.

La Grande Chancelière a profité de l’occasion pour exhorter les femmes des Grands Ponts au travail.

«Travaillez pour renforcer votre autonomisation, à la fois civile et économique (…) vous êtes des agents de stabilité pour notre société et des agents de développement pour notre pays », a-t-elle dit en les invitant à « porter une attention soutenue à l’éducation des enfants ».

 « En tant que femme, notre voix compte dans la recherche de la paix, de l’entente, de la solidarité pour que la cohésion sociale ne soit pas des mots sans consistance mais des mots remplis de substance, d’amour et de respect pour autrui » a recommandé Mme Diabaté qui a reçu des présents des populations de la région.

Pagne traditionnel ivoirien : l’industrie du textile est un levier pour l’autonomisation de la femme (Panélistes)

L’industrie du textile est un ‘’puissant levier » pour l’autonomisation de la femme, ont relevé les panélistes qui ont animé, jeudi au Musée des Civilisations d’Abidjan, à l’occasion des journées du pagne traditionnel ivoirien, le thème ‘’genre et production du textile : enjeux pour l’autonomisation de la femme dans la chaîne des valeurs ».Les panélistes que sont Mmes Ano épouse Touré (ONU Femmes), N’cho Saba (Ministère de la Femme, de la Famille et de l’Enfant) et Nina Bouabré, présidente du Réseau des femmes artisanes de Côte d’Ivoire (REFACI), ont unanimement reconnu « l’importance » de l’industrie du textile dans la quête de « l’autonomisation de la femme ».

 Cependant pour que la femme, très présente dans le secteur, tire des profits substantiels de son dur labeur, « des efforts doivent être faits pour améliorer la représentativité de la femme dans la chaîne des valeurs », a indiqué Mme N’cho.  

Pour y parvenir, Mme Touré a préconisé l’accès de la femme aux « ressources de financement, à la propriété foncière pour cultiver le coton qui est la matière première dans la production du pagne » en plus de la « diversification des circuits de distribution du pagne qu’elle tisse ». 

«  Quand une femme est autonome, la famille gagne, le pays gagne », a-t-elle indiqué.  C’est pourquoi Nina Bouabré a plaidé pour la « désacralisation du pagne dans certaines régions du pays et surtout de certains métiers liés à l’industrie du textile ».

Selon Mme Bouabré, il est infondé d’interdire par exemple le métier de tissage aux femmes dans des régions. 

« Si la femme ne peut pas tisser le pagne pourquoi la confine-t-on seulement à la teinture ou à la coloration ? Autant que ces métiers, le tissage est sources de revenus. L’interdire aux femmes c’est leur priver une partie de son autonomisation », a indiqué la présidente du REFACI. 

Pour l’Ambassadrice de la promotion du secteur de l’artisanat en Côte d’Ivoire, Diaby Ouattara Massiamy, une volonté politique, à l’instar du Burkina Faso, peut soulager les femmes du secteur. 

«  Au Burkina Faso, grâce à cette sollicitude, on compte 50 000 tisserands dont 40 000 femmes qui gagnent bien leur vie », a révélé Mme Diaby selon qui « le pagne traditionnel a sa place dans l’industrie textile et les femmes doivent dominer ce secteur ». 

Outre les panels et les rencontres B to B,  des expositions et ventes d’artisans venus du pays profond et en provenance du Burkina Faso et du Bénin meublent  la 2è édition des journées du pagne traditionnel ivoirien  qui prendront fin, samedi, au Musée des civilisations d’Abidjan-Plateau.

A l’initiative de la Fédération ivoirienne des textiles traditionnels (FITT), ces journées, selon Mme Chantal Guireaud, la présidente, « visent à valoriser les produits du textile traditionnel ivoirien en vue d’en faire un levier d’autonomisation » de la femme ivoirienne.

 

Mariatou Koné obtient la participation de Mahamadou Issouffou à la table ronde du Projet Swedd prévue en juillet

La ministre ivoirienne de la Solidarité, de la cohésion sociale et de la lutte contre la pureté, Mariatou Koné, a échangé lundi à Niamey avec le président nigérien Mahamadou Issoffou, qui a accepté de participer à la table ronde du Projet Swedd prévue en juillet dans son pays.Mme Mariatou Koné a été reçue par le chef de l’Etat du Niger en qualité de présidente du Comité régional de pilotage du Projet Swedd (Autonomisation des femmes et dividende démographique dans le Sahel).

Elle a « obtenu du président Nigérien, sa présence effective à la table ronde qui s’ouvre en juillet prochain à Niamey autour de la thématique de la Mobilisation des ressources dans la mise en œuvre du Projet Swedd », a-t-on appris auprès d’un membre de la mission. 

Le professeur Mariatou Koné était accompagnée des représentants de la Banque mondiale et du Fonds des Nations-Unies pour la population (UNFPA), ainsi que des partenaires financiers et techniques du projet et de la ministre nigérienne en charge de la Population. 

Le Sweed est un projet régional qui vise à accélérer la transition démographique en vue de réduire les inégalités de genre. Il met l’accent sur six pays, le Burkina Faso, le Mali, la Mauritanie, le Niger, le Tchad et la Côte d’Ivoire dont la forte migration et le Nord montre des similitudes aux contrées du Sahel.  

La Chair UNESCO Eau, femmes et pouvoir de décisions signe une convention avec un cabinet

La Chair UNESCO « Eau, femmes et pouvoir de décisions» (EFPOD) de Côte d’Ivoire a signé à Abidjan une convention avec le cabinet CI-Excelsior pour former, accompagner et coacher les jeunes filles dans les collèges, lycées et universités du pays, rapporte une note d’information transmise, lundi à APA.Cette convention a été paraphée, samedi, par la titulaire de la Chair UNESCO « Eau, femmes et pouvoir de décisions» (EFPOD), Euphrasie Kouassi Yao et la responsable du cabinet CI-Excelsior, Pascale Guéï-Ecaré, en marge de la deuxième édition de Excell, un panel bimensuel du cabinet destiné à la promotion de la jeune fille en valorisant ses compétences pour son autonomisation.La Chaire UNESCO « Eau, femmes et pouvoir de décisions » (EFPOD), est un programme qui œuvre à créer un environnement favorable à la promotion du Genre et à l’autonomisation des femmes dans une perspective de développement équitable, inclusif et durable.Justifiant cette signature, Mme Yao, également coordonnatrice du Compendium des compétences féminines de Côte d’Ivoire (COCOFCI) et Conseillère du Chef de l’Etat en matière de Genre, a noté que ce Compendium a fait « ses preuves avec les femmes cadres de haut niveau, les femmes rurales et les femmes de la diaspora ».C’est pourquoi, dans sa deuxième phase, ce programme a décidé d’aller vers « ces jeunes filles futures leaders qui sont dans les lycées, collèges et universités pour les former, les accompagner et les coacher ».Cette deuxième édition de Excell, qui a réuni au Lycée Sainte-Marie de Cocody (Est d’Abidjan) des personnalités de la vie économique, politique et sociale ivoirienne a été un moment de partage d’expériences au cours d’une conférence de motivation animée notamment par la parlementaire Véronique Aka, Euphrasie Kouassi Yao et la vice-présidente de l’Assemblée nationale, Jeanne Peuhmond.

UFOA B/Football-Dames : le Nigéria remporte la 2è édition en battant la Côte d’Ivoire (5-4, Tab, 0-0)

Les Super Falcons du Nigéria ont remporté la 2è édition du tournoi de l’Union des fédérations ouest-africaines (UFOA) zone B de football Dames, en battant en finale, samedi au stade Robert Champroux, les Eléphantes de Côte d’Ivoire (5-4) à l’issue de l’épreuve des tirs au but.Les Ivoiriennes dominées par les championnes d’Afrique nigérianes ont su puiser dans leurs ressources pour équilibrer les débats et ouvrir le score contre le cours du jeu en fin de première mi-temps.

 Sur une percée rageuse de Binta Diakité dans la défense nigériane, la Côte d’Ivoire obtient un coup-franc qu’exécute, imparablement, Ange Koko N’guessan (désignée meilleure joueuse du tournoi) qui, d’une frappe en feuille morte, nettoie la lucarne droite de Chiamak Nnadozie, la gardienne du Nigeria (1-0; 41è).

 C’est sur ce score en faveur des poulains de Touré Clémentine que les deux formations regagnent les vestiaires pour la période d’oxygénation.  

A la reprise, les Ivoiriennes mettent le pied sur le ballon pour promener les Nigérianes qui ne s’avoueront pas vaincues  pour revenir au score dans le temps additionnel. 

Muselée par la défense ivoirienne conduite par sa capitaine Fatou Coulibaly, Grâce Uchenna Kanu l’attaquante nigériane vedette profite d’une erreur de celle-ci pour devancer la gardienne Cynthia Djohoré et assurer l’égalisation nigériane (1-1 ; 90è+4), inscrivant son dixième but de la compétition. 

A 1-1 au temps règlementaire, l’arbitre internationale togolaise, Incendia Amédomé, renvoie les deux formations à la séance des tirs au but. A cet exercice, les Nigérianes plus adroites réussissent cinq tirs contre quatre pour la Côte d’Ivoire.

 Le Nigéria qui a survolé ce tournoi en inscrivant 21 buts contre deux encaissés, succède le Ghana au palmarès de la compétition. Comme l’année dernière, la Côte d’Ivoire échoue en finale.

 

UFOA-B/Football-Dames : la Côte d’Ivoire en finale après sa victoire 2-1 face au Mali

Les Eléphantes de Côte d’Ivoire se sont qualifiées pour la finale de la 2è édition du tournoi de l’Union des Fédérations ouest-africaines (UFOA) zone B de football dames en battant, jeudi après-midi au stade Robert Champroux, les Aigles du Mali sur le score de deux buts à un, en première demi-finale.Pourtant, les Maliennes bien organisées ont mené les débats en regagnant la pause avec un actif d’un but, œuvre de Bassira Touré.

A la reprise, les protégés de Clémentine Touré,  l’entraîneur des Ivoiriennes prennent le match à bras pour recoller au score par Ange Koko N’guessan pour l’égalisation (1-1) avant que Mariam Diakité n’offre la victoire aux Eléphantes (2-1).

Comme lors de la première édition, le Mali tombe devant la Côte d’Ivoire qui croisera en finale le vainqueur de la seconde demi-finale Nigeria-Ghana, en cours.

UFOA B/ Football-Dames : Côte d’Ivoire-Mali et Nigéria-Ghana, le plateau des 1/2 finales

La 2è édition du tournoi de l’Union des fédérations ouest-africaines (UFOA) zone B de football Dames a livré son verdict pour les 1/2 finales à l’issue du match Nigéria-Mali (2-0) comptant pour la 3è et dernière journée du groupe B joué mardi après-midi au stade Robert Champroux.Avec ce succès, le Nigéria (champion d’Afrique en titre) fait le carton plein et termine en tête du groupe B avec 9pts+21. Il rencontrera, en demi-finale, le Ghana, classé 2è du groupe A  (7pts+8) et vainqueur de l’édition 2018.

La seconde demi-finale opposera la Côte d’Ivoire, 1ère du groupe A  avec 7pts+9,  au Mali, 2è du groupe B avec 6pts+12. Les matches ont lieu, jeudi, au Parc des Sports de Treichville.

Huit pays, Côte d’Ivoire, Nigéria, Ghana, Mali, Niger, Sénégal, Burkina Faso et Togo prennent part à la compétition qui s’achèvera, samedi, par la grande finale.