Mutilations génitales féminines: l’Imam Djiguiba Cissé vise la tolérance zéro d’ici 2030

L’Imam Djiguiba Cissé, Président du Conseil d’administration de la fondation Djigui, la Grande Espérance a plaidé, mercredi à Abidjan, pour le renforcement des «dispositifs internationaux et nationaux afin d’aboutir à la Tolérance zéro aux mutilations génitales féminines (MGF) d’ici à 2030.Ce guide religieux, engagé depuis des années dans la lutte contre ces mutilations a fait cette annonce à l’occasion de la Journée internationale dédiée à cette lutte.

 «Il est important de renforcer les dispositifs internationaux et nationaux afin d’aboutir à la tolérance zéro aux MGF d’ici  à 2030 », a fait savoir l’Imam Djiguiba Cissé qui officie à la Grande mosquée du Plateau, le quartier administratif et des affaires d’Abidjan.

Selon le guide religieux musulman  de « tous les types de violences basées sur le genre, les mutilations génitales et les mariages précoces demeurent,  celles qui ont les conséquences lourdes et irréversibles  sur la santé physique, mentale et reproductive des femmes  et des filles ».

 « Les mutilations  constituent  une violation  des droits des femmes, un problème de santé publique avec de conséquences gynécologiques, obstétricales  et de procréation chez certaines femmes »,  a indiqué l’Imam Cissé. Pour lui, la sensibilisation aux niveaux des exciseuses doit continuer et s’accentuer.

Retraçant les grands axes de sa Fondation dans ce domaine, il a noté entre autres « le symposium des leaders religieux africains des 29 pays membres à Abidjan en 2017, le renforcement des capacités des professionnels des médias en 2008, la mise en place de 63 comités locaux de protection dans nos sites d’intervention, la participation au plaidoyer international en vue de l’adoption de la résolution des Nation Unies ».

Selon l’Institut national de la statistique (INS), le taux national de femmes et de filles ayant subies une mutilation génitale est passé de 45% en 1998, à 38% en 2012, pour atteindre 36,7% en 2016 avec 10,9% ayant un âge compris entre 0 et 14 ans.

Les femmes du RHDP invitent le procureur à s’autosaisir devant les appels à la haine tribale

Les femmes du Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP, parti d’Alassane Ouattara), la coalition au pouvoir en Côte d’Ivoire, ont invité lundi à Abidjan, dans une déclaration, le procureur de la République à « s’autosaisir» devant les appels à la haine tribale et à la xénophobie de certains acteurs politiques dans le pays.« Soucieuses de préserver la paix et la cohésion sociale dans notre pays, nous femmes du RHDP, invitons activement le procureur de la République à s’autosaisir devant ces nombreux cas d’invitations à la haine tribale et à la xénophobie conformément à la loi N°2008-222 du 04 août 2008 modifiant et complétant les dispositions du code pénal relatives à la répression du racisme, de la xénophobie, du tribalisme et des discriminations raciales et religieuses», rapporte cette déclaration transmise à APA.

Selon Nassénéba Touré, la porte-parole des femmes du parti d’Alassane Ouattara, après le congrès ordinaire du RHDP organisé le 26 janvier dernier, « nous avons constaté une soudaine résurgence du discours tribaliste, haineux, ethniciste et xénophobe» dans le débat politique ivoirien.

 Face à ces dérives ethnicistes, tribalistes et xénophobes intolérables, qui compromettent dangereusement l’avenir de notre pays, poursuit-t-elle, «nous femmes du RHDP, interpellons les leaders politiques sur leur sens de la responsabilité dans leurs différents discours, appelons tous les ivoiriens à la retenue afin de ne plus compromettre la paix si chèrement reconquise par la Côte d’Ivoire ».

Le climat politique est tendu ces derniers temps en Côte d’Ivoire avec des violences verbales dans le débat politique entre le parti d’Alassane Ouattara et ses ex-alliés du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI).

Lundi dans la matinée, la police ivoirienne a empêché à Cocody, à l’Est d’Abidjan, un rassemblement des femmes du PDCI sur la voie publique. Celles-ci entendent saisir le procureur de la République contre Mariam Traoré, une parlementaire issue du parti présidentiel pour « injures publiques ».

Dans une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux, cette députée pro-Ouattara a tenu des propos injurieux à l’endroit de Sita Coulibaly, une responsable des femmes du PDCI soutenant que cette dernière avait agressé verbalement quelques jours auparavant, Kandia Camara, la secrétaire générale du parti présidentiel ivoirien.

La CEDEAO en croisade contre les mariages précoces

Les ministres chargés des questions du genre des États membres de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) ont adopté une position commune pour mettre un terme aux mariages des enfants dans la région, a-t-on appris dans un communiqué publié mercredi par le département de la communication de la Commission de l’institution sous-régionale.Les ministres ouest-africains ont également fait une déclaration politique lors de la réunion ministérielle qui s’est tenue pendant le week-end dans la capitale nigériane à propos de l’adoption de la politique de la CEDEAO sur les enfants et de son plan d’action stratégique 2019-2023.

Au cours de la réunion, ils ont pris l’engagement «de promouvoir le maintien de tous les enfants dans des systèmes éducatifs de qualité formels ou alternatifs jusqu’à l’âge de 18 ans, de manière obligatoire, avec une progression vers la gratuité».

Les ministres ont par ailleurs demandé la conception de « politiques et programmes éducatifs tenant compte de la problématique homme-femme » tout en appelant à lutter contre les stéréotypes sexistes, à la violence sexiste et au mariage d’enfants.

Afin de garantir la protection des droits des enfants, les ministres ont également souligné la nécessité d’une coopération globale au niveau régional et national, afin de mobiliser un soutien financier et technique pour la planification, la mise en œuvre des lois et des politiques, le suivi et l’évaluation des mesures prises pour mettre fin au mariage des enfants.

Siga Fatima Jagne, la Commissaire aux affaires sociales et au genre de la Commission de la CEDEAO, a réitéré au cours de la réunion son engagement à mobiliser et allouer les ressources nécessaires pour traiter les multiples problèmes qui touchent les enfants en Afrique de l’Ouest.

« Les données disponibles montrent que la prévalence du mariage précoce dans l’espace CEDEAO est d’environ 42% chez les filles et de 3% chez les garçons, » a-t-elle fait savoir.

Pour sa part, le représentant du Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF), Mohamed Fall, s’est félicité de l’adoption du cadre stratégique de la CEDEAO pour renforcer les systèmes de protection de l’enfance.

GBissau : la première dame plaide pour la paix et la stabilité politique

Maria Rosa Vaz Goudiaby, la première dame de la Guinée-Bissau a plaidé, mercredi à Bissau, pour l’instauration de la paix et de la stabilité politique, soulignant qu’elles ont longtemps fait défaut dans son pays.« Le monde moderne exige plus de responsabilité sociale, plus d’affection, plus d’opportunités d’emploi, plus d’émotion dans la vie politique, sociale, économique et culturelle », a notamment déclaré Rosa Vaz, à l’ouverture du 2ème Forum des femmes et des filles pour la paix axé sur le thème : « Femmes réunies dans la lutte pour la réconciliation, la paix et le développement de la Guinée-Bissau ».

Plus de 400 femmes venues des quatre coins de la Guinée-Bissau mais aussi de la sous-région participent à cette rencontre qui se déroule à Bissau pendant deux jours. Dans son intervention, la première dame de la Guinée-Bissau est revenue sur le rôle des femmes dans le progrès social en insistant sur leur capacité à « concilier les tâches domestiques et le travail ».

Toutefois, Maria Rosa Vaz Goudiaby a dénoncé le mauvais usage de gros mots comme « discrimination et infériorité» qui, selon « sépare l’homme de la femme, le père de sa fille, la mère de l’enfant et le frère de la sœur ».

De son côté, Francisca Vaz, la présidente du Conseil des femmes qui a organisé l’événement a affirmé que son «objectif est de trouver la paix et la stabilité politique en Guinée-Bissau et de convaincre les politiciens qu’il est temps de valoriser les femmes ».

Selon elles, les femmes ont «commencé le combat il y a un an et (ont) d’excellents résultats avec, entre autres, la participation à l’élaboration de la loi sur la parité, le Code de conduite électorale et le pacte de stabilité gouvernementale».

Les femmes Rhdp qualifient de « dérives langagiaires » les propos de Bédié à Daoukro

Les femmes du Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (Rhdp, pouvoir), ont qualifié lundi de « dérives langagiaires » les propos du leader du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci, ex-allié), Henri Konan Bédié à Daoukro (Est) dans une déclaration.Cette réaction des femmes Rhdp, lue par leur  présidente nationale Odette Ehui Agnero, au cours d’un rassemblement au  Palais de la culture de Treichville, au Sud d’Abidjan, intervient après  une rencontre du président du Pdci, avec sa jeunesse et des cadres de  son parti le 26 janvier 2019 à Daoukro.  

Au  cours de cette rencontre, M. Bédié, a, selon les femmes Rhdp, eu des «  dérives langagiaires » en qualifiant les membres du parti unifié Rhdp de  « détourneurs de deniers publics » et « de fils adultérins » de Félix  Houphouët-Boigny, le premier chef d’Etat ivoirien.

«  … Au moment où nos adversaires du Rhdp Unifié se réunissent avec de  l’huile, du riz, des chiffons et du pain sans lesquels ils ne peuvent  faire du nombre ! Ici, à Daoukro rien de tout ce folklore qui frise  l’assemblée des militants manipulés et enrôlés de force », avait dit M.  Bédié. 

Ces propos de M. Bédié sont « du mépris  pour ces vaillants militants, braves femmes et ces jeunes intrépides,  épris de paix », a affirmé Mme Ehui,  une ex-responsable des femmes du  Pdci, qui déplore des « affirmations gratuites ; des accusations graves  et des injures ». 

Avant 9h00 GMT (heure  locale), le stade Félix Houphouët-Boigny ayant accueilli le Congrès  constitutif du Parti unifié Rhdp, la coalition au pouvoir, était bondé  de monde, a fait savoir Kandia Camara, la ministre de l’Éducation  nationale. 

Que M. Bédié se consacre à « son  opposition (politique) dans la dignité des autres » car ces propos tenus  sont « trop graves », a martelé Kandia Camara, avant d’ajouter : « il  veut nous faire prendre un autre risque » en allusion à la crise  post-électorale de 2010-2011.  

Pour les femmes  du Rhdp, ce n’est pas  par la force que les 200.000 participants ont été  conduits au stade ». Par conséquent,  ce sont « des allégations  mensongères qui ne l’honorent pas » en tant qu’ ancien président de la  République.

« Le président du Pdci accuse de  détourneurs de deniers publics les responsables du Rhdp. Toute chose qui  mérite une action en justice », a déclaré Mme Ehui, pour qui sur le  chapitre de détournement, il a été découvert sous son régime un  détournement de 18 milliards Fcfa de l’Union uuropéenne par Maurice  Guikahué, le secrétaire exécutif en chef du Pdci. 

«  Nous tenons à dire que nous sommes tous des enfants légitimes  d’Houphouët-Boigny , parce que Houphouët-Boigny n’a pas commis  d’adultère. (En outre) un digne fils n’insulte jamais son père »,  at-elle poursuivi, insinuant « nous sommes toutes et tous les enfants  légitimes d’Houphouët ». 

Selon elle, «  aujourd’hui on connait ses ambitions : celles d’être candidat, de  reconquérir le pouvoir en 2020 pour se venger, d’où son retrait au Rhdp,  ayant réalisé qu’il ne pouvait pas être le meilleur candidat pour le  Rhdp ». 

« En conséquence de ces observations,  nous condamnons fermement les propos tenus par le président du Pdci de  Henri Konan Bedie. Nous le mettons en garde contre tout débordement,  toutes manifestations, tous troubles à l’ordre public », a-t-elle  conclu.

La ministre de la Solidarité, de la  cohésion sociale et de la lutte contre la pauvreté, Mariatou Koné, a  appelé les femmes à rester tolérantes en dépit de ces « injures », tout  en les invitant à cultiver le vivre ensemble.  

L’émancipation de la femme africaine passe par l’école (Chantal Fanny)

L’émancipation de la femme africaine passe par l’école, a estimé lundi à Abidjan la diplomate ivoirienne Chantal Moussokoura Fanny, relevant que le « leadership féminin en Afrique est un phénomène irréversible qui doit être reconnu et développé ».«Le leadership féminin est un phénomène qui est le résultat de l’émancipation des femmes africaines et qui touche tous les secteurs de l’activité humaine. Cette émancipation de la femme africaine passe par l’école. La jeune fille africaine n’a pas vocation à rester la +petite bonne+ de la maison qui n’a aucune autre ambition que de rester femme au foyer», a déclaré Mme Fanny qui s’exprimait à la tribune « Les rendez-vous de la maison de la presse d’Abidjan» sur le thème «Emergence et leadership féminin ».

Selon Mme Fanny qui est également sénatrice et maire de la commune de Kaniasso (extrême-nord-ouest ivoirien), le « leadership féminin en Afrique est un phénomène irréversible qui doit être reconnu et développé afin de permettre aux femmes d’accéder en plus grand nombre à des postes de responsabilité dans les partis politiques, les ministères, le parlement, le milieu judiciaire…».

Poursuivant, elle a soutenu que ce sont les femmes africaines qui travaillent le plus sur le continent.

« En Afrique, le genre est trop souvent un obstacle lors de l’octroi des crédits aux PME alors que le pourcentage des femmes à la tête des PME est très élevé, de l’ordre de 30% selon les pays. Comment peut-on imaginer le progrès de nos sociétés sans un rôle accru des femmes ? », s’est-elle interrogée.

 Dans la foulée, Mme Fanny a entre autres, proposé de poursuivre le travail de sensibilisation en faveur de l’égalité homme-femme pour développer le leadership féminin sur le continent.

« Je ne suis pas  une féministe. Mais, je veux œuvrer de sorte à ce qu’on arrête d’étouffer le leadership féminin », a-t-elle indiqué, appelant les femmes ivoiriennes à se « battre pour l’émergence que nous voulons tous pour notre pays ».

Yawa Tségan, première femme élue présidente du parlement togolais

Yawa Tségan a été élue, mercredi, présidente de l’Assemblée de nationale de la 6ème Législature du Togo, a constaté APA.La militante de l’Union pour la République (Unir, au pouvoir) succède ainsi à Dama Dramani, un ancien du Rassemblement du peuple togolais (RPT) à la tête du nouveau bureau. Elle devient ainsi la toute première femme à accéder à ce poste.

Mme Tségan faisait partie de la délégation qui avait représenté le parti présidentiel au dialogue l’année dernière sous la facilitation de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’ouest.

Ouagadougou abrite en mars un forum sur l’entreprenariat féminin

La première édition du Forum de l’emploi et de entreprenariat féminin (FEEF Ouaga) est prévue le 30 mars prochain dans la capitale burkinabè, a-t-on appris dimanche auprès des organisateurs de la manifestation.Selon le comité d’organisation qui animait une conférence de presse à Ouagadougou, le forum se tiendra dans la salle de conférences de Ouaga 2000 autour du thème général : «Leadership féminin et développement durable».

Au programme de l’évènement qui attend environ mille participantes, il est prévu des partages d’inspirations, de solutions et d’expériences de femmes.

 La Commissaire générale du FEEF Ouaga, Sandrine Roland a expliqué que  ce forum constitue «une plateforme gratuite et unique de réseautage, de renforcement de capacités, de transfert de connaissances, de réflexion et de sensibilisation autour des problématiques rencontrées par les femmes en terme d’emploi, d’entreprenariat, d’épanouissement et de lutte pour le bien-être social».

La rencontre, a fait remarquer Sandrine Roland, sera marquée par des témoignages, des reconnaissances et des hommages à l’endroit de plusieurs personnes influentes.

L’initiative est de Alpha Omega Services Africa (AOS Africa), un groupe de communication intégrée basé en Côte d’Ivoire, au Togo et au Burkina Faso et travaillant dans 14 pays.

Sandrine Roland est, par ailleurs, la Directrice Associée de ce groupe qui intervient dans les domaines de l’évènementiel, de l’activation, de la stratégie, de la publicité et du digital.

L’État se réapproprie le concept «Miss Cameroun» (officiel)

L’État a décidé de se réapproprier le concept «Miss Cameroun», et subséquemment le concours national de beauté y attaché, a-t-on appris au terme d’un communiqué rendu public jeudi soir par le ministre des Arts et de la Culture (Minac), Narcisse Mouelle Kombi.Cette option, indique le document, est consécutive aux incidents récurrents ayant impacté, négativement, cette compétition ces dernières années.

Pour le gouvernement, cette mesure vise essentiellement à préserver l’image de l’événement, placé sous le haut patronage de la première dame du pays et ayant bénéficié du soutien financier et matériel de l’État.

 Affirmant en avoir dûment informé la présidente du comité d’organisation du concours «Miss Cameroun» (Comica), le Minac précise que quand bien même la marque serait enregistrée auprès de l’Organisation africaine de la propriété intellectuelle (Oapi), le concept, sur lequel l’État a un droit de préemption, «ne saurait faire l’objet d’une appropriation privative».

Le Minac, dès lors, désavoue toute initiative relative à l’organisation, par une quelconque association privée, de l’élection «Miss Cameroun», «sous tel ou tel habillage dénominatif».

 Les nouvelles modalités dudit événement culturel par l’État du Cameroun, actuellement en étude, seront, indique Narcisse Mouelle Kombi, communiquées au public en temps opportun.

Mardi dernier pourtant, la présidente du Comica, Solange Ingrid Amougou, se voulait plus que rassurante quant à la tenue de la prochaine édition du concours, dont la finale est prévue entre juin et juillet 2019.

 Elle a ainsi annoncé «un ensemble de réformes, d’innovations et de redéploiement afin de conserver, au besoin de rehausser le caractère prestigieux de l’événement».

La décision de réapproprier du concept intervient après une série, d’année en année, de scandales de mœurs, mais aussi de dénonciations de favoritisme et de mauvais traitements, fusant de plusieurs lauréates ou non du concours «Miss Cameroun».

Maroc : vers le lancement d’un projet sur des arbres fruitiers pour autonomiser les femmes

L’association humanitaire française ‘’Sona » va lancer d’ici « quelques temps » au Maroc un projet de plantations d’arbres fruitiers destiné à des femmes, dans le but de les aider à être « plus indépendantes financièrement », a déclaré son président, le Sénégalais Youssouf Ba.« Dans quelques temps, je reviendrai au Maroc pour un projet au niveau de l’écologie. Ce que l’on compte faire, c’est planter des arbres fruitiers et de les confier à une coopérative de femmes pour qu’elles puissent les entretenir et obtenir des fruits, et d’être un peu plus indépendantes financièrement », a affirmé M. Ba à APA, interrogé en marge du forum sur l’intelligence artificielle (IA) en Afrique, tenu dans la ville marocaine de Marrakech du 12 au 13 décembre dernier.

Au cours de ce forum, Youssouf Ba, par ailleurs consultant en informatique, a particulièrement axé ses interventions sur le projet de « l’intelligence artificielle en offline dans les zones rurales ».

Ainsi, a-t-il précisé, son association s’active à travers le monde sur deux principaux thématiques, à savoir le développement durable, avec « pas mal de projets liés à l’écologie », et l’éducation.

Dans ce domaine notamment, Sona fait en sorte que « la construction d’écoles (soit) de façon traditionnelle avec de l’argile et de la terre cuite pour conserver le savoir (-faire) local », a indiqué Youssouf Ba.

« Une fois ces écoles construites », a-t-il poursuivi, l’association Sona « apporte la technologie ».

Toutefois, Sona n’a « pas pour ambition d’apporter complétement l’intelligence artificielle en offline dans cette zone, parce que celle-ci est très lourde en termes de puissance de calcul », a précisé M. Ba, rappelant par ailleurs que l’une de leurs missions dans ce domaine est de permettre aux populations qui  vivent dans les zones reculées « d’avoir accès non seulement à la technologie numérique et aux bénéfices de l’intelligence artificielle ».

En outre, Youssouf Ba a souligné que son « association a creusé un puits dans un village au Fouta », au nord du Sénégal.

« Pourquoi un puits ? On s’est rendu compte que si on construisait une école d’abord les gens auraient un problème plus important qui est celui de la sécurité alimentaire et de l’eau. On s’est dit si on apportait l’eau d’abord, les populations pourront se concentrer sur d’autres choses », a expliqué le président de Sona, également notant l’arrivée « d’autres projets (…) comme la construction d’une école au Cambodge ».

Condition de la femme : les bonnes pratiques ivoiriennes présentées en Ethiopie

Les bonnes pratiques dans le domaine de la protection de la femme ont été présentées en Ethiopie par la ministre de la Femme, de la Famille et de l’Enfant, Ly Ramata Bakayoko, rapporte une note d’information de son service communication, transmise, mardi, à APA.La ministre s’est exprimée, vendredi, à la tribune du 15ème anniversaire du Protocole de Maputo que « la Côte d’Ivoire a ratifié en octobre 2011 et déposé l’acte de ratification le 9 mars 2012 ».

Selon Ly Ramata, le pays « depuis son accession à l’indépendance, a toujours consacré le principe de l’égalité entre ses citoyens, notamment entre les femmes et les hommes à travers sa Constitution ».

« Ce principe a été réaffirmé dans la nouvelle Constitution datant du 8 novembre 2016 dans laquelle l’égalité entre la femme et l’homme est consacrée », a souligné la ministre.

 Par ailleurs, la ministre en charge de la femme, a relevé  « les nombreux efforts qui  ont été faits et les progrès sont évidents dans de nombreux domaines ».

« Concernant la protection des femmes et des filles contre les violences sexuelles y compris les mutilations génitales féminines par exemple, le gouvernement a adopté en 2014, une Stratégie nationale de lutte contre les violences basées sur le genre (SNLVBG), qui accorde une place de choix à l’élimination des pratiques traditionnelles néfastes telles que les mariages précoces et les mutilations génitales féminines », ajoute la note d’information  citant Mme Bakayoko..

« L’égalité de rémunération et la lutte contre la discrimination dans l’emploi », ont également été présentées par l’émissaire du gouvernement ivoirien.

Le Protocole à la Charte africaine des droits de l’Homme et des peuples relatif aux droits des femmes en Afrique, ou Protocole de Maputo, a été adopté le 11 juillet 2003 par la 2ème session ordinaire de la Conférence de l’Organisation de l’Unité Africaine à Maputo (Mozambique).

Il  vient compléter cette Charte, en affirmant spécifiquement les droits des femmes en Afrique. Il énonce un certain nombre de droits humains, comme l’alimentation, la santé, l’éducation, la dignité, la paix. 

Il s’attache également à certaines inégalités entre les hommes et les femmes, condamne la discrimination à l’encontre des femmes, et statue sur l’héritage, la succession et les droits des veuves. Enfin, le protocole de Maputo condamne les mutilations génitales féminines et énonce le « droit à la santé et au contrôle des fonctions de reproduction » dans son article 14.

Côte d’Ivoire: la 3è édition du Forum femme et développement prévue du 3 au 5 octobre 2019

La 3è édition du Forum femme et développement (FOFED) est prévue du 3 au 5 octobre 2019, a annoncé vendredi à Abidjan Mariam Fadiga, la présidente de la Fondation African Women Initiative (AWI), initiatrice de cette plateforme, lors d’une réunion-bilan des activités de l’année précédente.« Rendez-vous donc pour le FOFED 2019, les 3, 4 et 5 octobre », a  dit Mme Mariam Fadiga Fofana, présidente de la Fondation AWI, qui s’est  félicitée des expositions ventes à l’édition précédente, l’une des  grandes innovations, qui a permis aux femmes entrepreneurs d’écouler  leurs produits. 

Selon elle, « la vraie  problématique (pour les opératrices économiques) est l’accès au marché  », c’est pourquoi à la suite des formations, l’organisation va, pour  l’année 2019, accompagner les femmes entrepreneurs vers la quête de  marché,  un facteur déterminant pour le financement. 

Toutefois,  dira-t-elle, des formations en lien avec des thématiques relatifs à la  compétitivité et aux contingences du marché seront traitées par des  spécialistes « une fois chaque mois ». En outre, ces femmes  entrepreneurs seront mises en relation d’affaires avec des partenaires.      

 « Le marché vient avant le financement,  parce que si vous avez le marché, le financement va venir », a-t-elle  soutenu, avant d’ajouter cette année  « nous allons beaucoup travailler  sur l’accès au marché » en vue du financement des projets.  

La  Fondation envisage également de mettre l’accent sur les Awards aux fins  de distinguer les lauréats des différents prix qui pourront ainsi  bénéficier d’un accompagnement institutionnel. Et ce, dans l’optique de  créer des championnes nationales. 

Le FOFED se  veut un réseau d’opportunités pour les femmes d’Afrique. Mme Mariam  Fadiga, secrétaire exécutive du Comité secteur privé/secteur public, a  invité les artisans équipementiers à intégrer le programme du FOFED qui  favorisera davantage la transformation des produits agricoles. 

La  deuxième édition du FOFED, tenue en 2018, a eu lieu les 27, 28 et 29  septembre autour du thème « Agro-transformation, source d’autonomisation  de la femme : enjeux et perspectives ». Elle a été marquée des  rencontres BtoB, des partages d’expériences et des formations.  

Côte d’Ivoire: 1,3 milliard FCFA de la Banque Atlantique pour l’entreprenariat féminin

La Banque Atlantique annonce la remise de chèques d’un montant global d’environ 1, 300 milliard FCFA à 100 nouvelles bénéficiaires, dans le cadre du Fonds pour la promotion des Petites et moyennes entreprises (PME) et de l’entreprenariat féminin, doté d’une enveloppe globale de 5 milliards de FCFA, mis à la disposition de l’Etat de Côte d’Ivoire par le groupe Banque centrale populaire du Maroc.Selon une note d’information transmise à APA,  cette remise s’est déroulée  le jeudi 6 décembre dernier, en présence du Secrétaire d’Etat ivoirien auprès du Ministre du commerce, de l’industrie et de la promotion des PME, chargé de la Promotion des PME,  Félix Miézan Anoblé et du Directeur général adjoint de Banque Atlantique,  Abdelmoumen Najoua.

Cette banque poursuit ainsi, « son engagement consistant à œuvrer sans cesse pour la promotion de l’entreprenariat féminin, convaincue qu’il constitue un levier pour le développement, la croissance et l’innovation », explique le communiqué.

 « Nous sommes satisfaits de contribuer au développement de l’économie nationale, à travers ce dispositif d’accompagnement qui appuie de manière concrète et efficace, la croissance des entreprises issues de l’entreprenariat féminin (…) » a déclaré M. Najoué.

Selon lui, la nouvelle enveloppe de crédits de 1,267 milliard FCFA, confirme l’engagement de la banque dans la promotion accélérée de l’entreprenariat féminin, en tant que moteur de la croissance économique.

Depuis le lancement du Fonds pour la promotion des PME et de l’entreprenariat féminin en 2017, l’enveloppe de crédits accordés, par le ministère du Commerce, de l’industrie et de la promotion des PME et Banque Atlantique, s’établit à 2,578 milliards FCFA et couvre désormais les besoins en financement de 180 entreprises dirigées par des femmes.

Pour rappel, les 3 premières initiatives consécutives au déploiement du projet, portent respectivement sur un montant de 254 millions FCFA accordés à 10 femmes, de 354 millions F CFA distribués à 25 femmes, et de 703 millions F CFA alloués à 45 femmes.

Une ancienne lauréate du prix Nobel de la paix dénonce un «pouvoir sous-estimé» des femmes en Afrique

La co-lauréate du prix Nobel de la paix en 2011, la Libérienne Leymah Roberta Gbowee, a dénoncé mardi à Abidjan à la tribune des «Eminents conférenciers » de la Banque africaine de développement ( BAD), « un pouvoir sous-estimé» des femmes en Afrique.«  Les femmes ont un pouvoir sous-estimé en Afrique. Or elles ont beaucoup de pouvoirs au sein des communautés. L’Afrique actuellement regarde d’un seul œil qui représente les hommes et l’autre représentant les femmes est couvert. Il faudra pourtant regarder des deux yeux», a dénoncé Mme Leymah estimant que « le développement sera inutile s’il n’y a pas l’inclusion des femmes ».

 La tribune des  « éminents conférenciers », est une plateforme d’échanges instituée par la BAD où «d’éminents intellectuels », éclairent l’opinion sur certaines questions. Pour cette activiste qui dit revendiquer le féminisme comme identité politique, l’impact des femmes  est énorme au sein des communautés africaines.

Poursuivant, « l’éminente conférencière » de la BAD qui est par ailleurs, la présidente de la Fondation « Gbowee»,  a partagé avec l’auditoire son engagement  pendant la guerre civile dans son pays avec le « mouvement des femmes libériennes pour l’action des masses».

« Nous étions des femmes sans mandat, sous-estimées, mais qui avons fini par imposer la paix aux belligérants pendant la guerre au Libéria », s’est-elle félicitée. Dans la foulée, elle a invité les jeunes filles africaines « à ne pas croire à ce mythe qui dit que les africaines sont faibles ».

« Vous êtes l’avenir de notre continent. Prenez votre éducation au sérieux. Le sexe, ça peut attendre », a-t-elle conseillé aux jeunes  africaines. Dans le même élan, elle a plaidé auprès de la BAD pour qu’elle oeuvre à l’autonomisation des femmes africaines.

 « Si vous voulez autonomiser les femmes africaines, autonomisez-les dans ce qu’elles font déjà, c’est-à-dire l’agriculture », a suggéré Mme Leymah pour qui une femme africaine autonomisée, « c’est une femme qui sait ce qu’elle veut, où elle veut aller et comment y aller».

« Nous ( les femmes) avons Beaucoup de force sur notre continent. Je crois fermement que l’avenir est féminin », a conclu la conférencière qui s’exprimait sur le thème, « Militante de base: le pouvoir sous-estimé».

«  Dans notre effectif, nous avons 30% de femmes et notre objectif est d’accroître cela», a fait savoir auparavant, Adesina Akinwumi, le président de la BAD soulignant que « cette année, 56% de nos projets sont marqués par le genre ».

 Pour M. Adesina qui dit croire « fermement » au pouvoir des femmes, « l’Afrique volera plus haut quand elle pourra voler avec ses deux ailes, c’est-à-dire avec les hommes et les femmes» .

Travailleuse sociale, militante pour la paix en Afrique, Mme Leymah Roberta Gbowee a été co-lauréate du prix Nobel de la paix en 2011.

Elle a également été à l’origine de la création du mouvement pacifiste des femmes libériennes, une organisation qui a œuvré pour la paix dans ce pays pendant la guerre civile.

Lancement à Abidjan de la 3è édition du Salon international des secrétaires

La Ligue ivoirienne des secrétaires (LIS), la principale organisation des secrétaires de Côte d’Ivoire, a lancé officiellement jeudi à Abidjan, la troisième édition du Salon international « Innov’Assistante» (SIIA) prévue dans la capitale économique ivoirienne du 02 au 04 mai 2019, a constaté APA sur place.Près de 5000 participants sont attendus à ce salon qui se veut une plateforme de mise à niveau professionnel des secrétaires. Cette édition organisée autour du thème, « De l’assistanat collaboratif à l’assistanat managérial» coïncide avec le quarantième anniversaire de la LIS.

« Le salon international  Innov’Assistante  est une plateforme de promotion et de valorisation des métiers du secrétariat, de renforcement des compétences des acteurs de ladite corporation. C’est le creuset des échanges et des partages d’expériences entre des professionnels du métier», a expliqué Catherine Assalé, la présidente de la LIS, dans une allocution lors de cette cérémonie de lancement.

 Poursuivant, elle a indiqué que ce salon est un plateau de promotion pour les entreprises qui opèrent dans les secteurs d’activités liés directement ou indirectement au métier du secrétariat.

Expliquant le bien-fondé du SIIA, Mme Assalé a dit son ambition d’œuvrer pour un meilleur épanouissement de la secrétaire assistante et une meilleure adaptabilité de celle-ci aux mutations du monde professionnel.

 « Notre objectif est de trouver les moyens d’aider nos jeunes sur la question de l’employabilité et à participer davantage à leur épanouissement social, culturel et économique dans nos sociétés au moyen d’emplois sérieux ou de stages», a-t-elle fait savoir lançant un « appel solennel à nos patrons  pour qu’ils participent au salon en inscrivant massivement leurs secrétaires ».

Cette troisième édition du SIIA qui sera entre autres, meublée par des conférences-débats, des ateliers de formation et des expositions thématiques,  sera clôturée par un dîner-gala marquant les quarante ans de l’organisation. 

La Ligue ivoirienne des secrétaires ( LIS), créée en 1979,  est la principale organisation des secrétaires en Côte d’Ivoire. Elle revendique plus de 16.000 membres issus des entreprises privées et de l’administration publique et a pour principale mission, la professionnalisation  du métier de secrétaire.

Sénégal : Onu Femmes pour l’éradication des violences faites aux femmes

Onu Femmes, à travers Diana Ofwona sa directrice régionale, a dénoncé mercredi soir à Dakar, toutes les formes de violences faites aux femmes à l’occasion de la première édition du Gender Ataya.« Plus d’un tiers des femmes dans le monde ont été victimes de violence physique ou sexuelle à un moment ou à un autre de leur vie. En outre, les recherches indiquent que le coût de la violence à l’égard des femmes pourrait s’élever annuellement à environ 2 % du Produit intérieur brut (PIB) mondial, soit 1,5 milliard de dollars », a déclaré Diana Ofwona, la directrice régionale d’Onu Femmes.

Le Gender Ataya a offert  à une kyrielle de jeunes un cadre d’échanges autour de problématiques comme la violence domestique, la violence dans l’espace public et les violences basées sur le genre en milieu scolaire. 

Cette activité,  dont le thème est « briser la culture du silence autour des violences faites aux femmes et aux filles », s’inscrit dans le cadre de la campagne annuelle de 16 jours d’activisme visant à lutter contre la violence à l’égard des femmes et des filles.

Selon Diana Ofwona, « l’année écoulée a été extraordinaire en termes de prise de conscience de l’ampleur des différentes formes de violence infligées aux femmes et aux filles. La campagne MeToo (moi aussi en anglais), l’un des mouvements sociaux les plus virulents et les puissants de ces derniers temps, a mis cette question sous les projecteurs ». 

Poursuivant, elle a souligné que cette prise de conscience a été renforcée par « l’attribution du prix Nobel de la paix en 2018 à deux militants remarquables, Nadia Murad et Denis Mukwege, qui travaillent à mettre fin à la violence contre les femmes en situation de conflit ».

Dans le monde, de nombreux cas de violence à l’égard des femmes sont passés sous silence. Pour Onu Femmes, il temps que la parole se libère. « Les femmes font de plus en plus preuve de courage en s’ouvrant pour parler de leur expérience mais nous savons qu’entre les victimes d’agression sexuelle et l’agresseur, se trouve le témoin silencieux », a souligné Mme Ofwona. 

En outre, a-t-elle indiqué, « le silence agit comme un catalyseur. Le silence de la survivante n’existe pas parce qu’elle le souhaite. Il lui est imposé par la peur et la normalisation de telles situations. C’est bien ce silence qui doit absolument être brisé ».  

Le thème mondial du plaidoyer pour la campagne de cette année est « Ecoutez moi aussi, Orangez le monde ». Ainsi, Onu Femmes invite les personnes sensibles à cette cause à porter « la couleur orange, symbole d’un monde sans violence basée sur le genre ».

Burkina: l’autonomisation de femme au centre d’une conférence de l’OCI

La capitale burkinabè va abriter les 30 novembre et 1er décembre 2018 la 7e Conférence ministérielle de l’Organisation de la coopération islamique (OCI) dont le thème porte sur l’«autonomisation de la femme dans les Etats membres», a-t-on appris mercredi auprès du comité national d’organisation.Selon la ministre burkinabè en charge de la Femme, Marie Hélène Ilboudo/Marshall qui animait une conférence de presse à Ouagadougou, cette conférence internationale vise à identifier les principaux obstacles et défis auxquels sont confrontées les  femmes  dans  les  Etats membres de l’OCI, d’où le thème central : «Autonomisation de la femme dans les Etats membres de l’OCI: enjeux, défis et perspectives». 

Première du genre en Afrique noire, la rencontre ambitionne d’offrir aux Etats membres ainsi qu’aux institutions partenaires l’opportunité de discuter des avancées sur les questions de l’autonomisation de la femme, de la mise en œuvre du plan d’Action de l’OCI sur la promotion de la Femme (OPAAW) et des politiques du genre dans les Etats membres de l’OCI. 

Les participants à la 7e Conférence ministérielle de l’Oci sont les ministres en charge de la promotion de la femme et du genre et leurs experts, le secrétariat général et les institutions spécialisées et affiliées de l’OCI.

Cameroun : une convention patronat-UNICEF sur les droits de l’enfant et des femmes

Le Groupement interpatronal du Cameroun (GICAM) a annoncé la signature, jeudi prochain dans la métropole économique, Douala, d’une convention de partenariat avec le Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF) portant sur la promotion et la défense des droits de l’enfant et des femmes.Ledit protocole d’accord, selon le communiqué, vise à créer un partenariat conjoint permettant la réalisation d’activités communes de sensibilisation de la population aux enjeux liés au respect des droits des enfants, soutenir les activités de promotion de leurs droits, former le personnel des entreprises identifiées sur la responsabilité sociale des entreprises.

 S’agissant des activités, le GICAM prévoit la formation des entreprises du secteur privé partenaires sur les «Children business principles», l’organisation de visites de terrain des activités menées par l’UNICEF et ses partenaires, ainsi que des rencontres sectorielles avec le secteur privé.

Pour le patronat, cet accord s’inscrit notamment dans le cadre des missions de sa commission en charge du social, de l’emploi et de l’acquisition des compétences, et en sa qualité de membre du Comité national de lutte contre le travail des enfants mis sur pied en 2015.

Des diplômes décernés à des femmes entrepreneurs à Marcory, dans le Sud d’Abidjan

Des femmes entrepreneurs de Marcory, dans le Sud d’Abidjan, ont été distinguées, il y a quelques jours, dans le cadre d’ateliers de formation tenus à l’occasion de la 2è édition du Forum femme et développement (FOFED 2018), organisé par la Fondation African women initiative (AWI), selon une notre transmise jeudi à APA.« J’ai l’honneur d’adresser mes sincères félicitations aux récipiendaires qui ont participé à nos sessions de formation lors de la 2è édition du FOFED 2018 », a dit Adayé Yebouah, directeur exécutif de AWI, représentant la présidente de la Fondation, au cours de la cérémonie de remise de diplômes qui a eu lieu mardi.

Sous l’impulsion de la Fondation AWI, dirigée par Mme Mariam Fadiga Fofana, la présidente fondatrice, et chef du Secrétariat exécutif du Comité de concertation Etat-secteur privé  (SE-CCESP), plusieurs femmes bénéficiaires ont acquis des connaissances dans l’environnement des affaires.

Elles ont été formées notamment dans les domaines de la gestion de l’approvisionnement et des matières premières, la production et la qualité, le marketing et la communication, la distribution et la commercialisation des produits transformés, puis le financement.

Ces ateliers tenus de juin à août 2018 par un Comité scientifique, a mobilisé des volontaires issus d’entreprises publiques et privées de l’agro-transformation mais également des experts des ministères techniques en charge des questions industrielles.

Cette action de la Fondation AWI s’inscrit dans la dynamique d’autonomisation de la femme. Et ce, en vue d’accompagner les femmes entrepreneurs à renforcer leurs capacités, relever les défis de la compétitivité et de la transformation de leurs produits.

Selon un rapport de la Banque africaine de développement (BAD), publié en 2012 sur la parité entre les sexes, les femmes africaines sont très entreprenantes. Elles sont propriétaires du tiers de l’ensemble des entreprises du continent avec un « record de 61,9% en Côte d’Ivoire ».

Les femmes entrepreneurs dans la micro entreprise du secteur informel, opèrent cependant dans des secteurs à faibles valeurs ajoutées, mentionne le même rapport, qui évoque des rendements marginaux. 

« La Fondation AWI reste convaincu que pour se développer, les entrepreneurs ont besoin d’accéder à tout un éventail de services, notamment les services financiers et les services non financiers (renforcement de capacité, comptabilité simplifiée, gestion d’entreprise, contrôle et suivi…) », a dit M. Adayé Yebouah, qui assure accompagner les femmes entrepreneurs. 

Affaire une mineure enlevée à Abidjan: le Procureur militaire ordonne une «enquête rapide»

Le procureur militaire Ange Kessi Bernard a ordonné une «enquête rapide et complète» après l’enlèvement à Abidjan, d’une adolescente de 14 ans par des soldats ivoiriens dans un centre d’assistance des enfants vulnérables, a appris vendredi auprès du tribunal militaire d’Abidjan.« Le commissaire du gouvernement vient d’ordonner à la section recherches de la gendarmerie nationale de diligenter une enquête rapide et complète afin de retrouver les auteurs de ce fait criminel et les déférer devant son parquet », annonce une note d’information de cette institution judiciaire militaire.

Lundi dernier, le Réseau des acteurs des médias pour les droits des enfants en Côte d’Ivoire (RAMEDE-CI), une organisation de promotion des droits des enfants dans les médias invitait les autorités judiciaires ivoiriennes, notamment, le Procureur militaire à s’auto-saisir dans cette affaire afin que les soldats mis en cause répondent de leurs actes.

 « Le RAMEDE-CI engage le commandant supérieur de la gendarmerie, le commandant du Groupement des sapeurs-pompiers militaires (GSPM) et le commissaire du gouvernement à rechercher les auteurs de cet acte qui jette l’opprobre sur la Côte d’Ivoire dans le domaine du respect des droits de l’enfant, afin que ceux-ci puissent répondre de leurs actes », plaidait Mamadou Cissé, le vice-président de cette organisation dans une déclaration transmise à APA.

 « Le commissaire du gouvernement suit de très près ce dossier et est déterminé à punir sévèrement les auteurs de cet acte ignoble qui ne fait pas honneur à l’éthique et à la déontologie militaire », assure le tribunal militaire d’Abidjan.

A en croire le RAMEDE-CI, le 27 octobre dernier, une adolescente de 14 ans répondant aux initiales de N.A admise à l’ONG Cavoequiva, ( un centre d’assistance aux enfants vulnérables) où elle devait recevoir des « traitements médicaux et psychologiques » a été enlevée par plusieurs gendarmes de la brigade d’Adjamé ( Nord d’Abidjan) et deux éléments du GSPM armés de kalachnikov et d’armes blanches pour une destination inconnue.

M. Cissé fait savoir par ailleurs, que ces soldats (dont ils ne révèlent pas l’identité) avaient déjà tenté en vain d’enlever à plusieurs reprises l’adolescente, les 15, 24 et 26 octobre derniers. Cette dernière, ajoute-il, était auparavant servante dans la famille d’un officier du GSPM et a été victime de « viols à répétition ».

Une rencontre sur le dividende démographique à Dakar, lundi

Une rencontre de haut niveau sur le « Dividende Démographique et l’Autonomisation des femmes et des Filles » se tiendra du 12 au 13 novembre 2018 à Dakar, à l’initiative du gouvernement sénégalais et en partenariat avec l’UNFPA, a appris APA mercredi auprès des organisateurs.« L’objectif (de la rencontre) est de renforcer l’engagement des Gouvernements et l’ensemble des parties prenantes en vue de l’autonomisation des femmes et des filles pour la capture du dividende démographique », explique un communiqué de presse.

Le document souligne que près de 250 participants sont attendus à la conférence, dont des invités en provenance de 9 pays africains (Bénin, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Guinée, Mali, Mauritanie, Niger, du Sénégal et du Tchad).

La prise en charge du genre, une réalité à la fondation Mohammed VI

Longtemps confinées à la maison pour s’occuper des tâches ménagères, les femmes sont de plus en plus présentes au sein des instances de prise de décisions pour apporter leurs contributions à la bonne marche de la société et la Fondation Mohammed VI pour les Oulémas africains n’échappe à cette vague de changement car, comptant en son sein plusieurs Halimates venues d’un peu partout du continent.Parmi elles figure, Mme Mairama, épouse Doubla Avaly originaire du Cameroun. Vêtue d’un grand-boubou rouge assortie d’un foulard gris noué au coup. En cet après-midi de dimanche 04 novembre consacré à l’approbation des projets et activités pour l’année 2019 de la Fondation Mohammed VI pour les Oulémas africains, la cinquantenaire affiche bonne mine.

Lunettes bien ajustées, c’est toute souriante qu’elle a accepté de répondre à nos questions portant sur « La place de la femme au sein de la fondation Mohammed VI ». Et son constat est sans appel.

« C’est une aubaine pour nous les femmes d’être représentées au sein de cette fondation pour véritablement implémenter les activités qui concernent la femme. Et ce que je constate, c’est à chaque fois qu’il y a débat, la priorité est donnée aux femmes pour donner leurs points de vue et ils (les Oulémas) retiennent véritablement nos recommandations et suggestions », explique-t-elle.

Se disant « honorée » d’être membre de la fondation de sa Majesté, Mme Mairama, épouse Doubla Avaly, dit espérer voir le nombre de femmes augmenté dans les années à venir grâce notamment aux efforts entrepris par les hauts responsables de la fondation qui demandent aux sections locales de tous les pays d’intégrer davantage les femmes dans leur structure.

Pour Mme Owangal, épouse Lofohoro Laylat, membre de la section gabonaise de la fondation Mohammed VI, cette dernière « met en exergue la femme dans sa haute dimension comme l’a fait exactement l’Islam » parce que, d’après elle, la dernière religion monothéiste accorde une place de choix à la femme en veillant à sa protection et en la confiant le rôle d’éduquer les enfants.

Mme Awa Thiobiano venue du Burkina Faso trouve quant à elle que l’intégration des femmes au sein de la Fondation reste encore « insuffisante » car, informe-t-elle, il n’y a qu’une seule section parmi les trente-deux délégations présentes à Fez qui est dirigée par une femme.

Contrairement au constat qu’elle vient de dresser, la retraitée de l’administration burkinabé estime qu’il faut davantage intégrer les femmes surtout au niveau des sections locales de la fondation parce que, souligne-t-elle, « pour que ce genre de structure marche, il faut qu’on intègre les deux (hommes et femmes) et qu’on tienne compte du genre ».

Pas au bout de sa logique, elle ajoute, le visage serein, que les femmes, par leur capacité « de voir les choses en détail » apportent beaucoup de choses dans le fonctionnement des institutions.

Une présence appréciée par les Oulémas

Les dignitaires religieux que nous avons rencontrés au cours de notre balade ont un regard très positif sur l’approche genre adoptée par la fondation de sa Majesté, le roi Mohammed VI, estimant que « c’est une bonne chose » car les femmes ont, elles aussi, leur mot à dire sur les questions religieuses.

Selon le professeur Amadou Sanogo du Burkina Faso, les femmes constituent une force pour la fondation parce qu’il y a des questions spécifiques concernant les femmes, il faudrait qu’elles même se prononcent là-dessus car, signale-t-il, l’avis des hommes à ce niveau ne serait pas intéressant.

Et Ibrahim Boune du Gabon de renchérir que « c’est fondamental » pour la fondation Mohammed VI d’intégrer les femmes en son sein vu leur importance au sein des communautés, précisant que les Halimates apportent beaucoup d’initiatives qui contribuent au perfectionnement de cette jeune fondation.

Créée par un décret royal (dahir) le 25 juin 2015, la Fondation Mohammed VI des oulémas africains se démarque ainsi des autres associations islamiques « trop masculines » en mettant les femmes au centre de ses occupations. Elles ont été une centaine à effectuer le déplacement pour assister à la 2ème session ordinaire de l’Assemblée du Conseil Supérieur des Oulémas africains et ce nombre devrait grossir au fil du temps.

Francine Ntsama (handballeuse camerounaise) : « la Côte d’Ivoire m’a adoptée » (Portrait)

Ex-internationale camerounaise de handball, Francine Ntsama qui a fait les beaux jours des clubs ivoiriens de handball de l’Africa, de Rombo et de l’As Tanda affirme que la Côte d’Ivoire l’a « adoptée ».La Lionne n’a rien perdu de son légendaire sourire qui cache mal une légère « timidité ». Rencontrée au palais des Sports de Treichville, lors du championnat d’Afrique des clubs, Francine Ntsama (39 ans) toujours, disponible,  raconte un pan de sa vie sportive en Côte d’Ivoire où elle est arrivée en 2005.

« La Côte d’Ivoire ? Ce pays m’a adoptée », dit-elle, évacuant l’épisode avec l’Africa Sorts du temps du président de la section handball, Sébastien Zéhi. « C’est du passé ! Je me sens très bien dans ce pays », insiste l’ex-sociétaire de CNPS (Caisse nationale de prévoyance sociale) et du Tonnerre de Yaoundé.

Après un an et demi avec l’Africa Sports, Francine Ntsama qui joue latérale, est enrôlée en 2007 par le Rombo de Toumodi du président Dicko Souleymane. « Nous formions une bande joyeuse de copines et cela se ressentait sur le terrain », se rappelle-t-elle.  

Avec l’équipe du Rombo, Francine Ntsama remporte une médaille de bronze au championnat des clubs à Casablanca au Maroc, en 2009. Plusieurs fois championne de Côte d’Ivoire sous les couleurs du Rambo,  elle garde un souvenir intarissable de ce club.

« J’étais déjà internationale au Cameroun avant d’arriver ici. Mais au Rambo comme je l’ai dit, on formait une famille. Et sur le terrain, notre leitmotiv c’était la victoire. Notre solidarité constituait l’atout majeur du club », raconte Francine Ntsama qui a terminé sa carrière sportive à l’As Tanda, club avec lequel « j’ai remporté la coupe nationale de handball en 2015 ».

Depuis, la talentueuse et fougueuse handballeuse a raccroché les paires de tennis. « On vieillit là. Il faut laisser la place aux plus jeunes », admet-t-elle  souriante. « Je suis installée à Abidjan où je travaille dans une boite et je m’occupe parallèlement de mes affaires », dévoile Francine Ntsama soutenant que le handball lui a ouvert « des portes dans la vie active ». Cependant, elle n’a pas totalement rompu avec cette discipline.

« Non, si je ne joue plus au haut niveau, je mets mon expérience au service d’un club qui m’a fait appel pour faire partie de son encadrement technique », indique Francine comme on l’appelle dans le milieu.

Sur la compétition qui vient de fermer ses portes, Francine Ntasama fait observer que « le public n’a pas  vraiment répondu. En son temps, le Palais des Sports était rempli à craquer. Le public a boudé la compétition ».

« Au plan sportif, le niveau chez les filles a un peu baissé par rapport aux années antérieures. En dehors du Primero qui tient la route et à un degré le Petro qui est loin du Petro d’avant (c’est presque le jour et la nuit) mais au moins, il y a la relève en Angola par rapport à nous », soutient-elle.

Selon elle, il y a « beaucoup de travail à faire au niveau des équipes ivoiriennes  qui sont en baisse. Il faut que les gens s’attèlent à relever le niveau des joueuses ivoiriennes », conseille l’ex-internationale camerounaise qui relève « le manque de préparation des clubs ivoiriens pour ce tournoi  qui se voit sur le parquet pendant les matches» .

« Il y a également le facteur chance. Quand on voit une équipe de Bandama HBC perdre sur un point chaque fois, la chance a fui les Ivoiriennes aussi », ajoute Francine Ntasama selon qui « Primero d’Agosto et Zamalek, les vainqueurs de ce tournoi sont de grands et beaux champions ».

Des experts d’une trentaine lundi à Ouagadougou pour parler excision

Des experts d’une trentaine de pays vont prendre part, du 22 au 25 octobre 2018 à Ouagadougou, à la conférence internationale sur les Mutilations génitales féminines(MGF) en vue d’accélérer l’élimination de ce fléau, a annoncé vendredi le comité d’organisation.«Nous convoquons ces pays afin de définir  des  argumentaires religieux que les communautés utilisent toujours pour justifier la pratique de l’excision», a indiqué la coordonnatrice du programme conjoint du Fonds des Nations unies pour la population (Unfpa) et du Fond des nations Unies pour l’enfance (UNICEF)  pour l’élimination des MGF, Nafissatou Diop.

Elle s’exprimait vendredi à Ouagadougou au cours d’une conférence de presse, en prélude  cette conférence internationale.

Pour sa part, Ursule Viviane Taro,  représentant la  ministre burkinabè de la Femme, de la solidarité nationale et de la famille, a précisé que les participants vont échanger autour du thème :   «Galvaniser les actions politiques pour accélérer l’élimination des mutilations génitales féminines».

Mme Taro a souligné que cette conférence de haut niveau a pour but de concilier l’engagement politique mondial dans le renforcement de l’action nationale et  la planification des stratégies spécifiques pour  l’élimination des MGF.

A son avis, durant trois jours, les participants venus  d’Afrique, d’Europe, d’Amérique, de l’Indonésie et du Yémen vont  échanger sur les bonnes pratiques et redéfinir de nouvelles stratégies et perspectives pour l’atteinte des objectifs d’ici à 2030 .

Selon les statistiques, le taux de prévalence de l’excision au Burkina Faso pour la tranche d’âge de 0 à 14 ans est passé de 13,3% en 2010 à 11,3% en 2015, soit une baisse de 2 % en 5 ans.

En ce  qui concerne la tranche d’âge de 15 à 49 ans, la prévalence a baissé de 8%, passant de 75% à 67,6% ».

Au niveau mondial, l’on estime à 68 millions le nombre de filles qui pourraient être exposées à un risque de MGF avant 2030.

Le Nigéria participera à un forum sur les connaissances au Liberia

Le Nigeria participera à l’édition 2018 de l’International Sheroes Forum, un événement de partage des connaissances et de réseautage qui rassemble des leaders mondiaux de divers secteurs.Le vice-président du Nigeria, Yemi Osinbajo représentera son pays à cet événement ainsi qu’à l’inauguration de la Jewel Starfish Foundation, prévue à Monrovia, au Liberia, le 17 octobre.

L’International Sheroes Forum a pour but d’apporter de nouvelles perspectives aux problèmes clés auxquels sont confrontées les femmes à travers le monde et en particulier en Afrique.

M. Laolu Akande, Assistant spécial principal du président chargé des médias et de la publicité a déclaré qu’Osinbajo ferait part de ses réflexions sur diverses questions au forum.

Côte d’Ivoire : lancement d’une tribune d’échanges et de partage d’expériences des réussites féminines

Le Compendium des compétences féminines de Côte d’Ivoire ( COCOFCI), une organisation qui oeuvre pour la promotion du genre dans le pays, a lancé les activités d’une tribune d’échanges et de partage d’expériences entre ses membres dénommée « Dis-moi tout, je veux réussir ». Selon une note d’information transmise à APA mardi,  cette tribune du COCOFCI permettra à ses membres « de s’inspirer des expériences pertinentes et novatrices de réussites féminines pour construire leur carrière professionnelle, leur leadership et affiner leurs compétences».

Mercredi dernier, la tribune « Dis-moi tout, je veux réussir », a eu pour invitée spéciale la célèbre sprinteuse ivoirienne,  Murielle Ahouré qui a partagé avec les membres du compendium, les « secrets de sa réussite ».

« Dans une série d’échanges conviviaux et empreints de sincérité, la championne Murielle Ahouré a montré aux jeunes filles du compendium comment son amour pour son pays, sa foi en Dieu,  sa détermination, le soutien de sa famille ainsi que des conseils avisés des personnes engagées lui permettent chaque jour de dépasser ses limites», explique la note.

Au cours de cet échange, la coordonnatrice nationale du COCOFCI, Euphrasie Kouassi Yao, a, à son tour,  conseillé aux jeunes filles de son organisation de s’inspirer des valeurs incarnées par la sprinteuse.

 « C’est par amour qu’elle (Murielle Ahouré) donne tout pour porter haut les couleurs de son pays et de son continent à toutes les compétitions. C’est l’audace qui lui permet de rester déterminée en dépit des obstacles qu’elle rencontre sur son parcours», a dit Mme Yao aux jeunes filles avant de les encourager à être des « actrices de paix ».

Le Compendium des compétences féminines de Côte d’Ivoire est un programme qui a, entre autres, pour objectif, de renforcer la visibilité, la participation et le leadership des femmes dans la gestion des affaires publiques et privées, et identifier les secteurs où les femmes sont sous-représentées afin d’inciter à la prise des mesures correctives dans le sens de l’équité et de la justice sociale.

Journée internationale de la femme rurale: la Cedeao vante ses initiatives

Le Centre de la Cedeao pour le développement du genre (CCDG) a mis en exergue ses initiatives en faveur de l’épanouissement des femmes ouest africaines, à l’occasion de l’édition 2018 de la Journée internationale de la femme rurale, célébrée ce 15 octobre sous le signe de l’autonomisation.Dans un communiqué reçu lundi à APA, le CCDG dit offrir aux femmes du monde rural de meilleures conditions d’existence, en initiant depuis 2010, le programme d’appui technique et financier aux femmes intervenant dans la transformation des produits agricoles, halieutiques et artisanaux en Afrique de l’Ouest.

Ce programme a pour « objectif de promouvoir l’autonomisation économique et sociale des femmes transformatrices de l’espace Cedeao tout en leur facilitant l’accès aux opportunités économiques ». Il est composé d’un volet Formation et d’un autre volet Financement.

La formation vise à « développer les compétences et les capacités des femmes actives dans la transformation de produits alimentaires et dans l’artisanat pour améliorer la gestion de leurs affaires et la commercialisation de leurs produits ».

En outre, il y a « un accompagnement financier pour les femmes déjà formées ainsi que les membres de leurs organisations grâce à des subventions mises à leur disposition pour l’expansion de leurs entreprises ou affaires ».

Selon le communiqué du CCDG, au niveau mondial, les statistiques démontrent que malgré les progrès réalisés sur un certain nombre de fronts, les inégalités entre les sexes demeurent omniprésentes dans chaque aspect du développement durable. Les femmes rurales représentent plus du quart de la population mondiale et la majorité des 43 % des femmes constituant la main-d’œuvre agricole dans les pays en développement.

« Ce sont elles qui cultivent ce que nous mangeons, renforcent les économies et développent la résilience au changement climatique », renseigne le texte, soulignant que ces dernières sont affectées par la pauvreté, l’exclusion et les effets des changements environnementaux et climatiques.

Le thème retenu pour la célébration de la Journée internationale de la femme rurale de cette année est : « Infrastructures durables, accès aux services publics et protection sociale au service de l’égalité des sexes et de l’autonomisation des femmes et des filles des régions rurales ».

La Première Dame du Rwanda lauréate du prix africain de l’excellence

La Première Dame du Rwanda, Jeannette Kagamé a reçu le prix « African Women of Excellence Award (AWEA) » lors d’une cérémonie organisée en Afrique du Sud, en reconnaissance de ses efforts pour l’éducation des filles et l’autonomisation des femmes, a appris APA dans un communiqué publié lundi à Kigali.Ce prix est une initiative de la Commission de l’Union africaine (CUA) et du Forum africain de la diaspora.

Depuis 2015, l’AWEA a honoré les pionniers, les femmes de valeurs et les défenseuses des droits de l’homme.

« Je voudrais vous exprimer ma sincère gratitude pour vos messages de soutien. Recevoir ce prix est un honneur et est source d’encouragement non seulement pour moi-même, mais aussi pour toutes les femmes pour continuer à lutter pour ce en quoi elles croient, pour le bénéfice de nos peuples », a dit Mme Kagamé citée par le communiqué.

Depuis 2005, une initiative locale baptisée « Imbuto Foundation » (Seeds) sous la direction de la Première dame rwandaise récompense chaque année les filles les plus performantes à tous les niveaux de l’éducation au Rwanda.

Le Prix AMOYA attribué à l’homme d’affaires tunisien Badreddine Ouali

Le prix AMOYA (African Man Of The Year Award), créé par « Women In Africa » (WIA) Initiative, a été attribué à l’homme d’affaires tunisien Badreddine Ouali qui diffuse, relaye et sensibilise au genre et à la parité à travers d’actions de sensibilisation qu’il a initiées et soutenues.La remise de ce prix a eu lieu vendredi soir, à Marrakech, lors de la cérémonie de clôture de la 2ème édition de la WIA Initiative.

Par sa notoriété, cet homme d’affaires tunisien favorise l’accès des femmes aux groupes de réflexion et aux réseaux professionnels internes et externes, notamment à travers une stratégie d’influence et de lobbying engagée (médias, réseaux sociaux).

Créé l’an passé par WIA Initiative, le prix AMOYA est un prix annuel qui récompense l’engagement exceptionnel d’hommes Africains à promouvoir et encourager la femme dans les paysages socio-économiques du continent.

Lancée en 2016, Women In Africa (WIA) Initiative est la première plateforme digitale innovante de développement économique et d’accompagnement des femmes africaines leaders et à haut potentiel. Elle se compose du WIA Club qui organise différentes rencontres sur le continent, du WIA institut (data/étude) et de la Fondation WIA Philanthropy dont l’objectif est de soutenir les femmes entrepreneurs.

Lancement officiel de Women investment club Côte d’Ivoire

L’association Women investment club Côte d’Ivoire (Wic-CI) destinée à mobiliser l’épargne des femmes adhérentes et à l’investir de manière rentable et durable sur le marché financier a été officiellement lancée, jeudi à Abidjan, en présence des autorités ivoiriennes et des acteurs du marché financier de la sous-région, a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.Au cours de ce lancement dans les locaux de la Bourse régionale des valeurs mobilières (Brvm), la présidente de l’association, Nabou Fall a souligné que «la création du Women investment club Côte d’Ivoire répond à la volonté de ces femmes de contribuer à l’avancement et à l’autonomisation des femmes africaines» avec comme valeurs « la solidarité, la transparence, la confiance et la confidentialité ».

Women investment club Côte d’Ivoire vise également à soutenir en Afrique le développement de projets de femmes entrepreneures, en facilitant leur accès au financement, mais aussi à offrir à long terme une source alternative de financement pour des projets initiés par des femmes.

Enfin, cette association qui compte à ce jour une quinzaine de membres fondatrices, ambitionne  de développer et renforcer les capacités de ses membres et de toutes les femmes par l’éducation financière, dans les domaines des investissements sur les marchés des capitaux et des investissements privés.

Le Directeur général de la Brvm, Dr Edoh Kossi Amenounve et Bernard Akpess Yapo, Directeur de cabinet adjoint du ministre ivoirien de l’économie et des finances, Adama Koné ont tour à tour salué cette «heureuse initiative» de femmes désireuses de mettre en commun leurs ressources financières dans le but d’investir sur le marché de Brvm de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa) et répondre ainsi au manque de visibilité des femmes dans le secteur des marchés financiers.