Corridor routier Abidjan-Lagos: la BAD accorde plus de 8 milliards Fcfa supplémentaires

Le Conseil d’administration de la Banque africaine de développement (BAD) a approuvé, le 17 avril 2020, un financement supplémentaire de 8,08 milliards Fcfa (12,33 millions d’euros) en faveur du corridor routier Abidjan-Lagos, selon une note publiée mercredi.Ce financement est en faveur de la Commission de la Communauté des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) pour couvrir une partie des frais liés à l’étude du projet de développement du corridor autoroutier Abidjan–Lagos.  

Ce corridor relie les capitales de la Côte d’Ivoire, du Ghana, du Togo, du Bénin et Nigeria et couvre 1.028 km et huit postes frontières. Le tracé actuel du corridor traverse les capitales de ces cinq États, à partir de Bingerville, dans la banlieue d’Abidjan, jusqu’à Mile 2 (Eric Moore) à Lagos.

Le projet Abidjan–Lagos, important corridor régional de commerce et de transport, assure la jonction entre des villes dynamiques sur le plan économique en Afrique, à savoir Abidjan, Accra, Cotonou, Lomé et Lagos. 

Il a pour vocation de renforcer les échanges et l’intégration en Afrique de l’Ouest en offrant un accès portuaire maritime aux pays enclavés.  Le secteur des transports de l’Afrique de l’Ouest joue un rôle essentiel dans le développement économique de la région et génère environ 5 à 8 % de son PIB.  

L’importance stratégique de ce projet tient au fait que l’axe Abidjan-Lagos pèse pour près de 75 % des activités commerciales sous-régionales. Cet axe routier rejoint d’autres corridors le long de l’axe Nord-Sud et relie des pays enclavés comme le Burkina Faso, le Mali, le Niger et le Tchad. 

Ce corridor routier régional relie non seulement les zones les plus densément peuplées et économiquement actives de la sous-région ouest africaine, mais il croise également un réseau ferroviaire et rejoint les principaux ports et aéroports.

Le corridor Abidjan–Lagos est un projet phare du Programme pour le développement des   infrastructures en Afrique (PIDA), initiative continentale dont la BAD est l’organe d’exécution. C’est une composante du vaste projet de corridor côtier Dakar–Lagos.

C’est lors du 44ème Sommet de la CEDEAO, tenu en mars 2014, qu’un traité sur la mise en place du corridor a été signé. La Commission de la CEDEAO, au nom des cinq pays membres concernés, avait sollicité, à cette occasion, le soutien de la BAD pour le financement.

La Banque africaine de développement est chargée des études préparatoires à la réalisation et à la gestion du projet du corridor autoroutier Abidjan–Lagos.  La contribution totale de la banque pour ce projet phare, s’élève à 22,4 millions d’euros (14,7 milliards Fcfa).

Traitement du Covid-19: le Ghana s’oriente vers les plantes médicinales

Le Centre de recherche sur les plantes médicinales (CRPM) du Ghana, en collaboration avec le ministère de la Santé est en train d’œuvrer à la découverte d’un remède contre le Covid-19.Le Directeur exécutif du CRPM, le Dr Kofi Bobi Barimah, qui a donné la nouvelle dans une interview, a déclaré que sa structure travaille actuellement sur certaines préparations à base de plantes qu’elle a reçues de l’association des praticiens de la médecine traditionnelle, dont certaines ont été approuvées par l’Autorité chargée de la nourriture et des médicaments.

Le Daily Graphic a indiqué mardi que le Dr Brimah a fait savoir que son centre va assurer la liaison avec le ministère pour les essais afin de sécuriser les consommateurs de produits.

« Si le traitement du Covid-19 avec un produit ghanéen à base de plantes s’avérait efficace et réussi, non seulement il apporterait le soulagement nécessaire à la lutte contre la pandémie, mais consacrerait également la reconnaissance internationale du pays, sans compter le fait qu’il pourrait éventuellement constituer une énorme source de devises », a-t-il conclu.

Le Ghana va construire 88 hôpitaux pour contenir le Covid-19

Le président Nana Akufo-Addo a annoncé, dimanche soir lors d’une allocution à la télévision nationale, que 88 hôpitaux et trois centres de maladies infectieuses seront construits dans le cadre des mesures visant à lutter contre le coronavirus (Covid-19).Il a déclaré que les hôpitaux seront construits dans des districts qui ne disposent pas d’hôpitaux publics pour aider à lutter contre la propagation du virus. D’autres hôpitaux régionaux qui sont dans un état de délabrement seront modernisés.

Le gouvernement, a souligné le président Nana Akufo-Addo, a adopté des mesures prudentes pour aider à freiner la maladie et exhorté les citoyens à respecter les mesures barrières.

Covid-19: Nana Akufo prône une « réponse africaine spécifique » à la pandémie

Le chef de l’Etat du Ghana, Nana Akufo Addo a appelle ses pairs à adopter des méthodes locales pour lutter contre le coronavirus, au lieu de copier aveuglément les méthodes utilisées dans d’autres parties du monde.«Je pense qu’il est très important que nous adaptions une réponse ghanéenne et africaine spécifique à la gestion de cette pandémie et ne copions pas nécessairement aveuglément les méthodes adoptées par les pays du nord et d’ailleurs», ont rapporté les médias locaux citant le président Ghanéen, qui s’exprimait jeudi, lors du Sommet extraordinaire des chefs d’Etat de l’Afrique de l’ouest sur la pandémie de coronavirus.

Les médias ont ajouté que le dirigeant Ghanéen avait félicité le président de la Cedeao, le président Mahamadou Issoufou du Niger pour avoir convoqué une réunion aussi cruciale afin de discuter de la lutte contre le Covid-19.

Expliquant les méthodes locales pour faire face à la pandémie, le président Nana Addo a déclaré que l’approche du Ghana était basée sur quelques principes qui impliquaient la mobilisation des forces sociales du pays, notamment les sociétés religieuse, scientifique, universitaire, politique et civile pour faire face à la menace posée par la pandémie.

Selon lui, la deuxième approche est que son administration est dirigée et informée par la science et d’autres données qui sont rassemblées. Elle apprend aussi de l’expérience du gouvernement des pays qui sont plus avancés dans la réponse au virus.

Le président Nana Addo a indiqué à ses collègues lors de la réunion virtuelle que son pays tirait parti de la pandémie en continuant de faire pression pour le programme Ghana Beyond Aid en disant que « nous essayons de limiter et d’arrêter l’importation du virus » depuis que son pays a découvert que «pratiquement tous les cas de coronavirus que nous avions au Ghana provenaient de voyageurs qui arrivaient au Ghana ».

Pour contenir le virus, le président Nana a noté qu’il y avait eu un processus agressif de dépistage et de test avec plus de 85.000 Ghanéens testés pour le virus.

Le Ghana compte 1.154 cas confirmés de Covid-19, avec 120 guérisons et neuf décès. Ce chiffre serait le plus élevés parmi les pays d’Afrique de l’ouest.

CEDEAO : Buhari désigné chef de file de la lutte contre le Covid-19

Le président nigérian Muhammadu Buhari a été désigné chef de file de la CEDEAO dans la lutte contre la pandémie du coronavirus par les chefs d’Etats et de gouvernements de l’organisation sous-regionale.La nomination du chef d’Etat nigérian est intervenue jeudi lors de la téléconférence extraordinaire du Sommet de la CEDEAO sur le Covid-19 sous la présidence de M. Mahamadou Issoufou, Président de la République du Niger.

 Lors de cette visioconférence, le président  nigérian a appelé ses homologues de la CEDEAO à regarder au-delà des défis posés par la pandémie de Covid-19 et à exploiter les diverses possibilités qu’elle offre pour l’amélioration des conditions de vie dans les États membres, indique un communiqué de l’assistant spécial du président Buhari, Femi Adesina.

 « Dans toute situation difficile comme celle que nous vivons actuellement, il y a aussi des opportunités. Notre région doit donc s’efforcer de tirer parti des possibilités offertes par cette sombre perspective mondiale en s’engageant dans la mise en œuvre de ces politiques essentielles, qui, jusqu’à présent, seront difficiles à accepter », a-t-il déclaré.

 Tout en appelant ses collègues à intensifier leur collaboration afin de sauver la région de « cette pandémie mortelle en partageant nos expériences et nos meilleures pratiques », le président Buhari a présenté certaines mesures prises par son gouvernement en réponse à la pandémie.

 Ces mesures comprennent la réduction des taux d’intérêt sur toutes les interventions de la Banque centrale du Nigeria (CBN) de 9 à 5% et l’introduction d’un moratoire d’un an sur les facilités d’intervention de la CBN.

 Il y a également la mise en place d’un groupe de travail présidentiel chargé de coordonner les efforts nationaux de lutte contre la propagation du virus et assurer l’efficacité et l’efficience conformément au plan d’action nigérian sur la sécurité sanitaire.

 D’autres mesures sont la fourniture de matériel de secours, notamment des fournitures médicales et alimentaires ainsi que des transferts d’argent liquide (sous conditions) de 20.000 nairas pour les ménages pauvres et vulnérables et la création de centres d’isolement et d’installations de test supplémentaires pour contenir la propagation du virus.

 Le dirigeant nigérian a également déclaré que les incertitudes économiques sans précédent, y compris les graves contraintes budgétaires et de change, dans un contexte de ralentissement de la croissance économique mondiale auquel la plupart des nations sont confrontées, ont rendu impératif que « notre sous-région se recentre sur l’accélération de la mise en œuvre de notre vision populaire de la « CEDEAO du peuple » en adoptant des politiques régionales dynamiques visant à apporter des secours à nos citoyens ».

 « Malgré la baisse des revenus, le gouvernement continue de dépenser massivement pour contenir le virus, soigner les personnes infectées et minimiser l’impact de la crise sur les populations pauvres et vulnérables. Cette situation exerce une forte pression sur nos finances en augmentant nos dépenses alors que nos recettes diminuent. Cela a invariablement conduit à une restructuration et à une réduction de notre budget », a-t-il ajouté.

 Le président Buhari a profité de l’occasion pour rallier d’autres dirigeants à l’agriculture, à la technologie et à l’innovation afin d’en sortir plus fort.

 « Il est impératif que tout en relevant les défis à court terme, nous explorions également les possibilités de promouvoir des politiques agricoles fortes et dynamiques qui garantiront la sécurité alimentaire de nos populations, en créant des emplois et en réduisant la pauvreté dans la région. Nous devons innover et utiliser la technologie pour dynamiser l’économie numérique et faire les choses différemment, mais mieux », a-t-il déclaré.

 Le président nigérian a affirmé la solidarité du Nigeria avec les autres États membres dans leur lutte contre le virus :

 « En cette période d’incertitude mondiale comme celle-ci, causée par l’impact dévastateur du Covid-19, permettez-moi de transmettre la solidarité du Nigeria avec tous les États membres alors que nous luttons collectivement pour vaincre la pandémie. Je suis très attristé par la perte de nombreuses vies et j’adresse mes sincères condoléances aux familles de ceux qui ont perdu des proches dans toute la région. Je souhaite également aux victimes infectées un rétablissement rapide et complet », a-t-il déclaré.

 Il a réitéré l’engagement du Nigeria en faveur du bien-être et de la sécurité des populations de la sous-région et a réaffirmé son soutien à toute initiative visant à freiner la propagation de la pandémie découlant du sommet.

Covid-19 : la CEDEAO appelle à l’annulation de la dette des pays africains

Les chefs d’Etat et de gouvernement de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), ont appelé jeudi à l’annulation de la dette des pays africains au regard de la menace du Covid-19 sur les économies du continent, à l’occasion d’un Sommet extraordinaire, auquel ils ont pris part par visioconférence, en raison de la pandémie.A l’issue de ce Sommet qui a permis de faire le point de l’évolution du Covid-19 ainsi que son impact économique, financier et social dans la sous-région, les dirigeants de la CEDEAO, ont recommandé une annulation de la dette des pays africains, rapporte une note de la présidence ivoirienne.

Ils ont en outre décidé de la création d’un Comité ministériel comprenant les ministres de la Santé et du Transport en vue de coordonner les efforts sous la supervision d’un chef d’Etat ainsi que la création d’un fonds de solidarité de la CEDEAO.

L’organisation a encouragé les Etats membres à accroître, de manière substantielle, les tests de dépistage. Et ce, afin de renforcer le dispositif de lutte contre le Covid-19 dans la sous-région, où l’on compte des milliers de cas confirmés.

Les dirigeants ouest-africains ont recommandé des actions fortes, notamment la nomination d’un chef d’Etat comme « champion » pour superviser la riposte et le processus d’éradication de cette pandémie  au sein de l’espace communautaire.

Ils ont passé en revue les mesures barrières prises par les Etats membres de la CEDEAO dans le cadre des plans nationaux de riposte, notamment la restriction de la circulation des personnes, la fermeture temporaire des écoles et universités, ainsi que des frontières aériennes et terrestres. 

Dans chacun des Etats membres, le confinement est partiel et renforcé par l’adoption de mesures de distanciation sociale. Les gouvernements ont accru les moyens opérationnels du secteur de la santé et augmenté l’achat d’équipements médicaux. 

Les chefs d’Etat se sont félicités des actions engagées, notamment à travers l’organisation d’une réunion des ministres de la santé de la CEDEAO, le 14 février 2020, à Bamako afin de convenir d’une stratégie régionale ainsi que la finalisation du plan de riposte au Covid-19 évalué à 51 millions de dollars US.

Au terme du sommet, les chefs d’Etat et de gouvernement de la CEDEAO ont lancé un  appel à la mutualisation des efforts pour venir à bout de cette pandémie. Concernant l’annulation de la dette évoquée, ils devront faire un lobbying auprès des bailleurs de fonds.

L’Afrique Subsaharienne devrait, face à l’impact économique du Covid-19, connaître un recul de la croissance dans « une fourchette entre -2 et -5% en 2020 » contre 2,4% en 2019, selon Albert Zeufack, économiste en chef de la Banque mondiale pour la Région Afrique.

La pandémie de Covid-19 qui plonge l’Afrique subsaharienne dans sa première récession depuis 25 ans, aura aussi un impact sur le bien-être social, a dit M. Zeufack, soulignant que le rapport de la banque montre que « le bien-être des individus en Afrique Subsaharienne pourra baisser de 7% ».

Covid-19: reprises des activités au Ghana après le déconfinement

Après la levée des restrictions imposées il y a trois semaines pour limiter la propagation du coronavirus, les activités commerciales ont repris à Kumasi, Accra, Tema et Kasoa a Les rues autrefois désertes, les centres commerciaux, les parcs à camions, les places de marché, les banques et autres ont repris vie alors que de nombreuses personnes, notamment des commerçants, des mécaniciens, des chauffeurs et des employés du secteur public, sont retournés à leurs activités.

 Le président Nana Addo Akufo a annoncé dimanche que la restriction serait levée lundi et que les agences de sécurité avaient été autorisées à quitter les rues pour permettre la libre circulation des biens et des services dans ces zones.

 Les embouteillages sont de retour à Accra. Et les grandes artères dés grandes villes sont prises d’assaut par les conducteurs.

Cependant, les médecins ont averti le public de maintenir les gestes barrière afin de contenir la propagation de la maladie.

Depuis le début de l’épidémie, le Ghana a enregistré 1042 cas confirmés de Covid-19 avec neuf décès.

Ghana: la méningite fait 40 morts

Quarante personnes sont décédées de la méningite cérébrale dans les cinq régions du Nord du Ghana, ont rapporté lundi les médias locaux.Le Directeur général du GHS, le Dr Patrick Kuma-Aboagye, a révélé que le taux de mortalité élevé était dû à la notification tardive des cas.

Selon le Ghana Health Service (GHS), 409 cas ont été enregistrés, dont 40 morts.

Il a indiqué qu’à l’heure actuelle, il n’y avait pas de vaccin contre la souche à l’origine de l’épidémie, mais qu’un traitement efficace était disponible.

L’opposition présente au Parlement, a accusé le gouvernement de concentrer ses forces sur la propagation du coronavirus aux dépens de ceux qui meurent de méningite.

Covid-19: deconfinement partiel au Ghana

Le président Nana Addo Dankwa Akufo Addo a levé le confinement partiel à Accra et dans d’autres ville.Cette décision fait suite aux pressions exercées par les personnes touchées par les restrictions prise il y a trois semaines et du fait de la mauvaise distribution de produits alimentaires,

Dans un discours télévisé à la nation dimanche, le président Nana Addo a déclaré que bien que le nombre de cas de Covid-19 se chiffrait à 1.042, le gouvernement a mis en place des mesures strictes pour contrôler la propagation de la maladie.

« La levée des restrictions ne signifie pas que nous baissons la garde », a-t-il déclaré, ajoutant que les services de sécurité et les agents de santé sont prêts à identifier, imposer le couvre-feu, tester et traiter les personnes concernées en cas d’explosion des cas, dans n’importe quelle communauté à travers le pays.

Selon le président Nana Addo, le gouvernement va assurer la surveillance des points chauds de la capitale et fermer ces zones en cas de soudaine explosion de la maladie dans ces communautés.

En outre, il a déclaré que le confinement de trois semaines avait donné au gouvernement la possibilité de contenir la propagation du virus, d’intensifier le traçage des personnes qui étaient entrées en contact avec des personnes infectées, de les tester et de mettre en quarantaine ceux qui étaient positifs.

Il a annoncé que le pays avait à ce jour testé 68.591 personnes dont 67.549 négatives, soit 98,5% de tests, ajoutant que 90 personnes s’étaient rétablies et libérées, tandis que 930 personnes, isolées, étaient toujours en traitement.

Cependant, le président Nana Addo a annoncé que l’interdiction des établissements d’enseignement, des églises, des rassemblements sociaux et des conférences publiques serait toujours en vigueur et a exhorté les agences de sécurité à rester vigilantes.

En attendant, certains experts de la santé ont exprimé la crainte que la levée du confinement partiel puisse conduire à une escalade de la propagation de la maladie et ont mis en garde le grand public contre tout relâchement, en maintenant notamment la distanciation sociale et les autres mesures restrictives.

Ghana : le FMI approuve un milliard de dollars pour lutter contre le Covid-19

Le Fonds monétaire international (FMI) a approuvé une facilité de prêt d’un milliard de dollars pour le Ghana afin d’aider à combattre l’impact négatif de la maladie du coronavirus (Covid-19) sur la vie des populations et l’économie.Selon le Daily Graphic mercredi, ce prêt est une facilité sans intérêt du FMI et il devrait arriver sur le compte de la Banque du Ghana vendredi au plus tard.

 Le journal, qui cite le représentant du FMI au Ghana, Albert Touna-Mama, indique que le FMI effectuerait un transfert unique des fonds sur le compte de la Banque du Ghana, ajoutant que « le décaissement sera unique et pas en tranches ».

 Le Dr Touna-Mama, ajoute le journal, a déclaré que le remboursement commencerait au bout de cinq ans et demi.

 Il a expliqué que le prêt répondrait aux besoins fiscaux et de balance des paiements auxquels le pays est confronté en raison de la pandémie de Covid-19.

 La facilité de prêt est considérée comme le plus gros prêt que le Ghana a reçu du FMI depuis 63 ans de partenariat avec l’institution Breton Wood.

Côte d’Ivoire/Fuite des produits agricoles: 110 tonnes d’anacarde saisies à la frontière avec le Ghana

La brigade de gendarmerie d’Agnibilekro, localité située dans l’Est ivoirien, annonce avoir saisi mardi 110 tonnes de noix de cajou transportées par trois camions remorques à Presso, à la frontière avec le Ghana, dans un rapport. « La cargaison d’un poids total de 110 tonnes a été saisie sur cette voie alors que les documents de transferts précisent Abidjan comme destination », indique dans un rapport la brigade de gendarmerie d’Agnibilekro.  

Cette action intervient dans le cadre de la lutte contre la fuite des produits agricoles vers les pays voisins. Assurant les contrôles de routine, des éléments de cette brigade de gendarmerie ont saisi mardi à 2 heures du matin, trois camions remorques chargés d’anacardes sur l’axe Presso- Ghana.

Outre les trois camions, deux véhicules personnels ont été saisis et 11 personnes interpellées, souligne le rapport qui relève que les contrevenants ont été mis à la disposition de la brigade de gendarmerie d’Agnibilékro.

La saisie de ce produit agricole a lieu dans un contexte d’isolement du Grand Abidjan. Pour éviter la propagation du Covid-19, les autorités ivoiriennes ont décidé d’isoler le Grand Abidjan, cependant les marchandises peuvent y entrer suite à une autorisation.

La Côte d’Ivoire, premier pays producteur mondial d’anacarde, projette une production d’environ 800 000 tonnes pour la campagne 2020 contre 761 000 tonnes pour la campagne précédente.

Covid-19: le Ghana prolonge d’une semaine le confinement

Le président ghanéen, Nana Addo Dankwa Akufo-Addo a prolongé, jeudi soir, d’une semaine le confinement partiel de certaines parties du pays pour éviter une nouvelle propagation du coronavirus dans le pays.Dans un discours retransmis à la télévision nationale, le président Nana Addo a indiqué que le confinement partiel initial de deux semaines dans certaines zones du Grand Accra, de Tema, Kasoa et du Grand Kumasi a été prolongé d’une semaine.

« La prolongation d’une semaine prend effet le lundi 13 avril 2020, et j’appelle tous à s’y conformer », a-t-il déclaré.

Le président Nana Akufo-Addo a ajouté que de nouveaux cas de Covid-19 avaient été détectés à la suite d’une opération de recherche et de test des contacts qui a été améliorée.

« Nous voyons maintenant que la décision de fermer nos frontières a été justifiée car, 105 des cas confirmés provenaient de ceux qui ont été obligatoirement mis en quarantaine et testés à leur arrivée dans le pays les 21 et 22 mars, et 192 de nos cas provenaient aussi de voyageurs, qui sont entrés dans le pays avant la fermeture et représentent 79% des 378 cas confirmés », a-t-il déclaré.

Il a également indiqué que quelque 10.000 résultats de tests sont attendus dans le courant de la semaine prochaine, ce qui permettra au gouvernement de décider de la voie à suivre.

Selon le président Nana Addo, le nombre actuel de cas de coronavirus au Ghana est de 378, dont 51 guérisons et six décès.

Ghana : Le Covid-19 ne perturbera pas le calendrier électoral (Opposition)

La pandémie de coronavirus n’affectera aucunement la tenue des élections générales prévues le 7 décembre 2020, a déclaré jeudi à Accra le Directeur des élections du Congrès national démocratique (NDC, opposition), Elvis Afriyie Ankrah.S’exprimant sur une radio locale à Accra, M. Ankrah a expliqué que, compte tenu des projections de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), il est probable que la maladie soit vaincue avant les élections générales.

« Il n’y a rien qui indique que les élections de 2020 seront affectées par le Covid-19 », affirme-t-il.

« Sur la base des projections de l’OMS et du nombre de cas de Covid-19 confirmés au Ghana, la courbe se serait aplatie au plus tard en mai ou juin. Nous serions alors revenus à la normale et cela n’affectera pas la tenue des élections », a déclaré cet ancien ministre des Sports. 

Il a déclaré que les Ghanéens devraient être rassurés, car rien ne peut empêcher la tenue des élections générales de 2020, rejetant de facto l’idée d’un nouveau registre électoral.

 La déclaration d’Ankrah fait suite à l’affirmation de M. Kofi Jumah, un cadre du Nouveau Parti Patriotique (NPP) au pouvoir, selon laquelle les élections du 7 décembre seraient reportées au cas où la pandémie de coronavirus persisterait. 

Le Ghana a déjà enregistré 313 cas, 49 guérisons et six décès. Certaines régions du pays comme Accra, Kumasi, Kasoa et Tema ont été mises en confinement partiel depuis le 30 mars 2020 pour contenir la propagation du virus.

La Cedeao commande du matériel pour lutter contre Covid-19

Le président de la Commission de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), Jean Claude Kassi Brou, a déclaré que le l’organisation régionale a passé commande de kits et autres équipements pour lutter contre le Covid-19.

Il a déclaré mardi à Abuja que les articles comprenaient 240.000 kits de diagnostic, 240.000 kits d’aspiration, 250.000 équipements de transport d’échantillons viraux, 285.100 équipements de protection individuelle (EPI) et 120 ventilateurs.

 La Commission, a-t-il indiqué, suit l’évolution de la pandémie de coronavirus en Afrique de l’Ouest.

 Il a révélé que les pays membres de la CEDEAO ont enregistré 1.739 cas confirmés, 55 décès et 328 personnes qui se sont complètement rétablies au dimanche 5 avril 2020.

 « Environ 95% des décès sont des patients qui souffraient de pathologies parallèles ».

 « La Commission a réaffirmé sa solidarité avec les États membres et se félicite de toutes les mesures déjà prises pour contenir la propagation de la pandémie et prendre soin des malades », a-t-il déclaré.

 L’Organisation ouest-africaine de la santé (OOAS), institution sanitaire spécialisée chargée de coordonner la réponse au niveau régional, a élaboré un plan stratégique régional avec tous les États membres.

 La Commission a souligné que l’OOAS avait déjà acheté et expédié aux 15 États membres 30.500 kits de tests de diagnostic, 10.000 équipements de protection individuelle (EPI) (combinaisons, tabliers, blouses, gants, lunettes, bottes) et 740.000 comprimés de prescription (chloroquine et azithromycine).

Ghana : le tourisme perd 170 millions de dollars à cause du Covid-19

Le secteur du tourisme au Ghana a été fortement touché par la pandémie du coronavirus (Covid-19) qui a causé la fermeture des frontières du pays ainsi que le confinement partiel d’Accra, Kumasi et Kasoa dans la région centrale.Selon les statistiques de l’Autorité ghanéenne du tourisme (GTA), le secteur connaîtra une réduction de ses effectifs au cours des cinq prochains mois, ce qui entraînerait une perte de revenus de l’ordre de 170 millions de dollars dans les secteurs formel et informel.

 La ministre du Tourisme, des Arts et de la Culture, Mme Barbara Oteng Gyasi, qui a fait cette révélation lors d’une réunion des parties prenantes à Accra, a déclaré que la pandémie aurait un impact négatif sérieux sur la génération de revenus pour l’industrie et le gouvernement en particulier.

 Le Ghana a jusqu’à présent enregistré 287 cas de Covid-19 à la date du lundi 7 avril 2020. Ce chiffre devrait augmenter car le gouvernement attend les résultats de plus de 15.000 tests effectués sur les personnes en contact avant la fin de cette semaine.

Ghana : le Covid-19 va entrainer des pertes de revenus pétroliers

Le ministre des Finances du Ghana, M. Ken Ofori-Atta, a averti que les revenus provenant du pétrole brut sont sur le point de subir un coup dur en raison de la pandémie mondiale actuelle de Covid-19 qui a tué plus de 50.000 personnes dans le monde.S’exprimant lors de la cérémonie de lancement d’une opération de nettoyage de trois jours à Accra et dans la deuxième ville, Kumasi, qui a commencé vendredi, M. Ofori Atta a déclaré : « il est clair que si nous considérons l’économie avec ce choc externe, nous allons perdre beaucoup de revenus pétroliers ».  

En conséquence, le gouvernement était en train d’accéder à une facilité de crédit d’un milliard de dollars pour amortir l’économie, a-t-il déclaré.

 « Le président a déclaré que nous devrions trouver cent millions de dollars. Pour cela, nous avions nos propres ressources en tant que gouvernement car nous avons réussi à lever trois milliards de dollars grâce un emprunt obligataire en euros » a-t-il assuré. 

 Selon lui, « en tant que ministre des finances, chaque fois qu’il y a une opportunité, vous devez trouver d’autres moyens de compléter cet argent ».

 Il a assuré aux Ghanéens que le pays était en sécurité financièrement pour faire face à la pandémie de coronavirus.

 « Nous avons également commencé à discuter avec le programme d’aide Covid-19 de la Banque mondiale et nous avons réussi à obtenir les 100 millions de dollars dont 65 millions sont arrivés lundi dernier. Le Parlement a adopté le projet de loi sur les 35 millions de dollars et cela viendra donc aussi. Nous sommes donc vraiment sûrs d’être prêts à faire face », a-t-il ajouté. 

 Le prix du pétrole a chuté à des niveaux jamais vus depuis 2002, la demande de brut s’étant effondrée en raison de la pandémie de coronavirus. 

 Les analystes du pétrole brut affirment que si la pandémie de Covid-19 persiste longtemps, le gouvernement ghanéen serait incapable de réunir les fonds nécessaires pour financer son programme phare de lycée gratuit. 

Actuellement, le Ghana a annoncé un confinement partiel dans certaines parties du pays comme dans la région du Grand Accra, la région d’Ashanti et de Kasoa dans la région centrale pour contrôler la propagation de la maladie. 

 Le Ghana a jusqu’à présent enregistré 204 cas confirmés de Covid-19 avec cinq décès et 49 guérisons.

Confinement: les résidents d’Accra font recours aux achats en ligne et aux services de messagerie

Les services de messagerie et de livraison sont en plein essor à Accra et dans d’autres villes ghanéennes sous confinement, dans le but de réduire la propagation du coronavirus.Les résidents, qui ont été invités à rester chez eux et les catégories de travailleurs exemptés, ont eu recours aux médias sociaux et aux plateformes en ligne pour acheter les articles dont ils ont besoin.

Les livreurs et les camionnettes appartenant aux opérateurs de ces services apportent divers articles comme la nourriture, les détergents, les médicaments et les désinfectants pour les mains sur les lieux de travail et au domicile des personnes qui les ont commandés.

Les services sont sollicités par les résidents des quartiers huppés, dont la zone résidentielle de l’aéroport, les districts de Cantonment, Labone et Dansoman, tous situés à Accra.

Fermeture de tribunaux ghanéens à cause du Covid-19

Les tribunaux des deux villes les plus peuplées du Ghana, Accra et Kumasi, sont fermés dans le cadre de mesures visant à contenir la propagation du coronavirus (Covid-19) dans le pays, a appris APA mercredi.Le juge en chef du Ghana, Anin Yeboah, a annoncé que toutes les affaires de ces tribunaux seront ajournées afin de restreindre les mouvements des employés des tribunaux et avocats.

Dans cette optique, les greffiers des tribunaux doivent donc les reprogrammer en mai et juin, mais certains des tribunaux ont été désignés pour traiter des cas critiques qui pourraient survenir, tels que la violation des ordres de restriction de mouvement pendant 14 jours décrétés par le président Nana Addo Dankwa Akufo Addo la semaine dernière.

À Cape Coast et dans d’autres villes non concernées par le confinement, il a été demandé aux employés des tribunaux qui ont des problèmes de santé de prendre leur congé annuel afin de ne pas les exposer au virus.

Ghana : La police et l’armée déployées pour faire respecter le confinement

Le gouvernement ghanéen a déployé plus de 37.000 policiers et soldats à travers le pays pour faire respecter le confinement partiel destiné à contenir la propagation du coronavirus.La Directrice des affaires publiques du Service de police du Ghana, Sheila Abayie Buckman, a déclaré mardi que quelque 35.000 policiers et 2.000 militaires avaient été déployés dans la région du Grand Accra, la région d’Ashanti et Kasoa dans le centre du pays.

Le président Nana Addo Dankwa Akufo Addo a annoncé un confinement partiel de deux semaines à compter du 30 mars pour lutter contre la pandémie de coronavirus à l’échelle nationale.

Entre autres mesures, le Président Akufo-Addo a imposé des restrictions à la circulation des personnes dans la zone métropolitaine peuplée du Grand Accra, la zone métropolitaine de Kumasi et Kasoa pendant 14 jours.

Cela signifie que toutes les personnes résidant dans ces zones doivent rester chez elles pendant deux semaines ou 14 jours, à l’exception des médias, des parlementaires, des compagnies d’électricité, entre autres parties prenantes.

Seuls les mouvements essentiels sont tolérés, tels que les sorties pour se procurer de la nourriture, de l’eau et de médicaments, les transactions bancaires ou les toilettes publiques. Mais, dans la mesure du possible, il est conseillé aux gens de rester à la maison.

Le Ghana prévoit 100 m $ pour lutter contre le Covid-19

Le ministre ghanéen des Finances, Ken Ofori Atta, a annoncé la mise en place d’un fonds national doté de 100 millions de dollars pour lutter contre le coronavirus dans le pays.S’exprimant lundi devant le Parlement à Accra, le ministre des Finances a déclaré aux législateurs que l’argent était prêt à être décaissé, conformément aux procédures et réglementations en vigueur pour la gestion des finances publiques du Ghana.

Ofori Atta a fait remarquer que contrairement aux sceptiques qui soutiennent que l’argent n’est pas disponible, « je tiens à vous assurer de la disponibilité du fonds et du décaissement imminent ».

Même si le gouvernement n’a pas communiqué sur l’origine du fonds,  le chef de la minorité, parlementaire, Haruna Iddrisu, semble s’opposer à l’exécutif qui a fait allusion à l’utilisation d’une partie du fonds du patrimoine pour lutter contre la maladie du Covid-19.

Le Fonds du patrimoine est un fonds spécial créé avec des revenus pétroliers épargnés pour les générations à venir et aucun gouvernement n’est autorisé à retirer une partie de cet argent.

Le ministre a expliqué que son département travaillait en collaboration avec tout son département pour fournir tout l’équipement nécessaire pour lutter contre la pandémie.

Grâce présidentielle pour 808 détenus au Ghana

Le président du Ghana, Nana Addo Dankwa Akufo-Addo, a gracié 808 prisonniers, a appris APA vendredi.Il s’agit de 783 délinquants primaires, qui ont purgé la moitié de leur peine, 11 prisonniers gravement malades et très âgés. Sept prisonniers qui ont été condamnés à mort, ont vu leur peine convertie en peine de prison à perpétuité.

La grâce a été accordée sur recommandation du Conseil des services pénitentiaires, en consultation avec le Conseil d’Etat, explique un communiqué du Directeur général des prisons, Patrick Darko Missah.

Il a ajouté que sept condamnés à mort ont vu leur peine commuée en réclusion à perpétuité, tandis que quatre détenus purgeant une peine d’emprisonnement à perpétuité ne devraient plus purger qu’une peine de 20 ans.

La Constitution du Ghana donne au président la possibilité d’accorder le pardon aux détenus qui présentent des signes de bonne conduite, sur avis du Conseil d’Etat et des Services pénitentiaires.

Covid-19: Le Ghana enregistre un troisième décès

Les services de santé du Ghana (GHS) ont annoncé mercredi un troisième décès lié à la pandémie de coronavirus qui sévit actuellement dans le pays.Le troisième décès a été enregistré à l’hôpital militaire 37 d’Accra, selon la radio locale Joy FM, qui précise que les GHS n’ont pas révélé l’identité donné du défunt patient. 

 La défunte serait l’épouse d’un général deux étoiles du pays, ajoute ce média.

 Son mari a également contracté le virus et se trouve dans un état critique, poursuit la même source.

 Officiellement, le Ghana a enregistré 68 cas de coronavirus après que 15 autres personnes, mises en quarantaine obligatoire par le gouvernement, ont été testées positives.

 « Dans l’ensemble, 30 des 68 cas ont été signalés dans la population générale, les 38 cas restants concernant des personnes actuellement en quarantaine obligatoire. Au 24 mars, un total de 1030 personnes sont sous quarantaine obligatoire ; des échantillons de 863 d’entre elles ont été testés et 38 ont été confirmés positifs ».

 « La grande majorité des cas confirmés sont des Ghanéens, qui sont rentrés depuis les pays touchés. Sept (7) d’entre eux sont d’autres nationalités, à savoir de la Norvège, du Liban, de la Chine et de la Grande Bretagne.

 « En ce qui concerne la recherche des contacts, un total de 826 contacts ont été recensés et sont en cours de suivi. Dix-neuf (19) personnes ont terminé les 14 jours de suivi obligatoire », indiquent les autorités sanitaires. 

 Tous les voyageurs entrant au Ghana doivent se soumettre à une quarantaine et des tests obligatoires, conformément aux instructions du président Nana Addo Dankwa Akufo Addo.

Ghana: une journée de jeûne contre le coronavirus

Les Ghanéens ont observé ce mercredi, une journée de jeûne pour demander l’intervention divine contre la pandémie du Covid-19 qui secoue le pays.La journée de jeûne, qui a été recommandée dimanche dernier par le président Nana Akufo-Addo, dans un discours à la nation, est mise à profit pour demander à Dieu d’intervenir dans la situation qui frappe le pays. Elle a été marquée par un arrêt temporaire de nombreuses activités sociales et économiques.

Le Ghana a enregistré hier mardi 53 cas de Covid-19 dont 50 importés.

L’Imam en chef, Sheik Osman Nuhu Shaributu a exhorté la communauté musulmane à jeûner mercredi et jeudi. Il a également exhorté les fidèles à se conformer à la directive présidentielle qui empêche les gens de se rassembler dans le cadre de la lutte contre cette maladie qui secoue le monde.

Le pasteur Emmanuel Asamoah, de l’Eglise «God is Light » d’Accra, a confié APA que « le temps est venu pour le Ghana de chercher le visage de Dieu pour lutter contre ce virus démoniaque, qui voudrait anéantir la race humaine ».

Le Ghana enregistre deux décès liés au coronavirus

La situation du Ghana en matière de coronavirus continue de se dégrader de jour en jour, le pays ayant enregistré deux décès sur 27 cas, a appris APA mardiLes services de santé ghanéens ont indiqué mardi qu’un total de 521 cas suspects ont été testés par l’Institut de recherche médicale Noguchi Memorial (NMIMR) et le Centre de recherche collaborative de Kumasi (KCCR).

 Vingt-sept cas, dont deux décès, ont été confirmés. Les 25 cas confirmés sont tous traités dans des centres d’isolement. Parmi les cas confirmés, 20 sont de nationalité ghanéenne, la majorité d’entre eux étant rentrés chez eux depuis les pays touchés. Sept sont des ressortissants de la Norvège, du Liban, de la Chine, de la France et de la Grande Bretagne.

 En ce qui concerne la recherche des contacts, un total de 598 contacts ont été identifiés et sont en cours de suivi. L’un des contacts a développé des symptômes et a été confirmé positif, tandis que 19 personnes ont terminé les 14 jours de suivi obligatoire.

Le président ghanéen nomme quatre juges à la Cour suprême

Le président Nana Akufo-Addo a présenté les noms de quatre éminents juges au Parlement pour approbation en tant que juges de la Cour suprême.Il s’agit du professeur Henrietta J.A.N. Mensa-Bonsu, professeur de droit à l’Université du Ghana, à Legon ; de M. Emmanuel Yonney Kulendi, juriste privé ; de M. le juge Clemence Honyenuga, juge à la Cour d’appel et de M. le juge Issifu Tanko, juge à la Cour d’appel.

 Ils ont été nommés en consultation avec le Conseil d’État, comme le stipule la Constitution du Ghana.

 Le Daily Graphic rapporte vendredi que le président de l’Assemblée nationale, le Professeur Aaron Mike Oquaye, l’a annoncé au Parlement par le biais d’une lettre écrite à la Chambre par le Président Akufo-Addo.

 La nomination du président a été faite pour combler les postes vacants à la Cour suprême du pays.

Covid-19: le Ghana enregistre son 16eme cas

Les Services de santé du Ghana (GHS) ont confirmé deux nouveaux cas de contamination au Covid-19, portant le total à 16, a appris APA vendredi.Les deux cas ont été enregistrés dans la région d’Ashanti, renseigne un communiqué des autorités sanitaires.

 Le premier cas est une Ghanéenne de 59 ans, résidant au Royaume-Uni, qui est récemment retournée au Ghana. Elle s’est présentée dans un hôpital privé avec des symptômes du coronavirus (fièvre, un malaise général, toux et un écoulement nasal).

 Le deuxième cas concerne un commerçant libanais de 61 ans, résidant à Kumasi. Il ne se sentait pas bien et s’est présenté dans un établissement de santé avec de la fièvre, une température élevée et une toux.

 Les deux patients répondent favorablement au traitement, explique le communiqué.

 Jusqu’à présent, les cas confirmés au Ghana proviennent de Turquie, de Norvège, d’Allemagne, de France, des États-Unis, de la Grande Bretagne et des Émirats arabes unis.

 En ce qui concerne la recherche des contacts, un total de 399 personnes ont été identifiées et sont suivies. Dix-neuf de ces contacts ont développé certaines formes de symptômes et des échantillons ont été prélevés pour des tests en laboratoire.

 « Nous avons reçu des résultats de laboratoire pour 15 d’entre eux qui sont tous négatifs et nous attendons les résultats pour les quatre autres. L’identification et le suivi des contacts des cas nouvellement confirmés viennent de commencer », soulignent les autorités sanitaires.

Trois Ghanéens meurent du Covid-19 en Europe

La ministre ghanéenne des affaires étrangères, Shirely Ayorkor Botchwey, a annoncé mercredi que trois ressortissants ghanéens sont morts du coronavirus en Europe.

Selon la ministre, deux d’entre eux sont morts en Italie, tandis que le troisième est décédé au Danemark.

 Le virus a un impact extrêmement négatif sur le monde, le nombre de personnes infectées dans le monde ayant doublé en moins de deux semaines pour atteindre 200.000.

 La Chine, l’Italie, l’Iran, l’Espagne et l’Allemagne sont les pays les plus touchés.

 Par ailleurs, le Ghana a récemment enregistré son septième cas de Covid-19. 

 Les services sanitaires du Ghana (GHS) ont également mis en garde contre des cas imminents si le grand public ne respectait pas les mesures de précaution diffusées sur les chaînes de télévision et les stations de radio.  

 Le Responsable de la santé publique des GHS, le Dr. Badu Sarkodie a déclaré à Accra : « donc, bien que la pandémie ne soit pas terminée et que notre système de santé ne soit généralement pas solide, il y a un risque potentiel que nous enregistrons plus de cas ».

Ghana: Deux cas de coronavirus confirmés

Le ministre de la Santé du Ghana, Kwaku Agyemang Manu, a annoncé jeudi que deux cas de coronavirus ont été confirmés dans le pays par l’Institut de recherche médicale Noguchi Memorial.Les deux patients de nationalités norvégienne et turque, qui sont dans un état stable, ont été placés en isolement alors que des procédures ont été engagées pour retracer les contacts qu’ils auraient pu avoir avec des personnes.

Des cas ont également été signalés au Togo, en Cote d’Ivoire et au Burkina Faso, pays voisins. Le gouvernement du Ghana a alloué 100 millions de dollars US pour combattre le virus, qui a été déclaré pandémique par l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

Depuis l’apparition du virus en Chine en janvier, le Ghana a testé 57 cas, qui se sont révélés négatifs jusqu’à la confirmation de ces deux cas.

L’Afrique enregistre son deuxième cas de Covid-19 en Algérie

Un ressortissant italien arrivé le 17 février en Algérie a été diagnostiqué positif du coronavirus, ont annoncé mardi soir les autorités de ce pays qui enregistre ainsi le deuxième cas du continent officiellement touché par l’épidémie après l’Egypte, deux semaines plus tôt.Le cas algérien a été suspecté en même temps que son compatriote, tous deux « de nationalité italienne » et « âgés de 55 ans et 61 ans », a précisé le ministre algérien de la Santé à la télévision d’Etat.

Au bout de huit jours de veille sur eux, un seul « cas a été confirmé positif au coronavirus », a-t-il assuré, avant de louer le dispositif de « surveillance et d’alerte mis en place au niveau national (qui) a permis de détecter deux cas ».

Selon la télévision d’Etat, reprise par plusieurs médias, la personne infectée a été placée en isolement à l’institut Pasteur d’Alger, la capitale, même si les circonstances de son infection ne sont pas établies.

Parti en décembre de Chine qui a déjà enregistré 2615 décès sur 78.064 cas, le Covid-19 se propage également dans plusieurs pays comme l’Italie où le bilan s’établit à 10 morts sur 322 personnes infectées.

Par ailleurs, les autorités algériennes assurent de la mise en place d’un « dispositif de surveillance et de veille au niveau de tous les points d’entrée » dans le pays.

Selon RFI, des épidémiologistes ont indiqué, dans un rapport publié dans la revue The Lancet, que l’Algérie, l’Égypte et l’Afrique du Sud constituaient les « trois portes d’entrée les plus importantes de l’épidémie sur le continent ». Quand on sait également que ces deux derniers faisaient partie avec le Kenya, le Maroc et l’Ile Maurice des destinations préférées des Chinois sur le continent. (https://apanews.net/pays/guinee-bissau/news/coronavirus-un-manque-a-gagner-pour-le-tourisme-africain)

Le système de santé africain en alerte ?

Il y a près de deux semaines déjà, le ministère égyptien de la Santé annonçait dans une déclaration conjointe avec l’Organisation mondiale de la santé (OMS) le premier cas de coronavirus en Afrique. Un étranger dont la nationalité n’a toutefois pas été précisée, encore moins son état de santé actuel.

En Afrique de l’ouest, les ministres de la Santé des pays membres de la Cedeao, réunis le 14 février à Bamako, au Mali, ont décidé de renforcer au niveau communautaire la coordination, la communication et la collaboration transfrontalière dans le cadre de la préparation à l’épidémie de Covid-19.

Les initiatives ne manquent pas aussi au niveau continental après que l’Union africaine (UA) a convoqué le 22 février à son siège, à Addis-Abeba, les ministres de la Santé pour partager les informations existantes et connaissances actuelles sur le Covid-19, les médicaments en cours de développement et essais cliniques.

Des réunions se tiennent régulièrement aussi à Dakar où l’Institut Pasteur, référence sur le continent, prépare des experts de pays africains face à la maladie.

Déjà hier mardi dans la capitale sénégalaise, il a ouvert un atelier régional de formation sur le diagnostic biologique du coronavirus à l’intention des 15 pays de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) et du Tchad.

Les recettes de Wathi pour améliorer les systèmes de santé ouest africains

Au moment où l’épidémie du coronavirus prend des proportions inquiétantes et menaçantes dans le monde, le Think tank Wathi pose le débat pour améliorer des systèmes de santé en Afrique de l’ouest.En  Afrique, particulièrement dans sa région occidentale, l’accès à des  services sociaux de base constitue encore un des défis majeurs à relever  pour certains pays.

En janvier 2019, Wathi a lancé un débat en  ligne sur « les systèmes de santé de la région et les conditions de son  amélioration au service des populations ».

En conclusion, le  rapport Mataki (« mesures » en langue houassa) a consisté à une  sélection des principaux constats et recommandations formulés dans le  cadre du débat, complétée par des pistes d’action élaborées par l’équipe  de Wathi sur la base de consultations supplémentaires avec des  professionnels et experts du secteur.

Même si des indications  sur la situation sanitaire dans les pays d’Afrique de l’ouest montrent  des « progrès incontestables », il reste évident que ces acquis sont  souvent tributaires à des chocs externes inopportuns.

Dans le  document publié ce mardi à Dakar par le directeur exécutif de Wathi,  Gilles Olakounlé Yabi, il est noté des progrès sur le plan sanitaire  souvent freinés par des « contextes de conflits armées, des crises  sanitaires exceptionnelles ».

La plus marquante et récente en  Afrique de l’Ouest, rappelle-t-il, est l’épidémie à virus Ebola qui a  lourdement affecté le Libéria, la Sierra Leone et la Guinée.

Selon  le rapport Makati, les indicateurs de l’état de santé se sont améliorés  en grande partie grâce à l’ampleur des contributions financières  internationales pour « combattre les grandes pandémies, le paludisme, la  tuberculose, et le VIH Sida.

Le Fonds mondial de lutte contre  le Sida, la tuberculose et le paludisme a joué « un rôle central dans  tous les pays de la région et permis d’alléger considérablement la  facture sanitaire des Etats et des populations », souligne M. Yabi.

Cependant,  les objectifs maintes fois visés « n’ont jamais était atteints, le plus  connu de ces objectifs étant l’engagement des Etats à consacrer 15% de  leur budget national au secteur de la santé », conformément à la  Déclaration d’Abuja de 2001.

Pour améliorer les systèmes de  santé en Afrique de l’ouest, Makati recommande dans un premier temps la  mise en place d’une politique préventive de lutte contre les maladies au  cœur du système de santé.

Comme préalable, il faut inclure la  prévention, les soins de santé primaire et les principes de base de la  santé mentale dans le parcours de formation de tous les professionnels  de santé.

Makati suggère aux autorités ouest-africaines  d’assurer la formation de ressources humaines suffisantes dans le  domaine sanitaire, y compris la santé mentale, leur déploiement  équitable sur les territoires nationaux et leur encadrement effectif.

Au-delà  du financement durable des systèmes de santé pour promouvoir  l’accessibilité aux soins et aux médicaments, il faudra également  améliorer le fonctionnement au quotidien de tous les établissements  délivrant des services de santé. Et enfin, le renforcement des systèmes  de santé nationaux par le développement de la recherche, la  mutualisation des ressources au niveau régional et  l’institutionnalisation d’un débat public sur les politiques nationales  de santé.

Okf /Dng/te/APA