Guinée-Bissau : les autorités invitées à « œuvrer pour le bien » du pays

Chérif Mohamed Aidara, célèbre guide religieux en Guinée-Bissau, a appelé mardi à Bissau les autorités à oublier leurs problèmes personnels et à œuvrer pour le bien du pays, notant que la population bissau-guinéenne a besoin d’un climat de stabilité et de paix comme dans les autres pays du monde.S’exprimant à la fin de la réunion avec la direction supérieure du Parti de rénovation sociale (PRS), Chérif Mohamed Aidara a noté que dans tout conflit, il y a toujours un coupable mais qu’il n’est pas possible de tenir tout le monde pour responsable. Ainsi, a-t-il précisé, il est nécessaire de cultiver le dialogue comme arme permettant de surmonter les différences, de se pardonner et d’accepter le prochain avec tout son sens et sa différence.

« Laissez oublier vos problèmes personnels et pensez au peuple bissau-guinéen qui est déjà fatigué de voir l’avenir du pays reporté chaque jour avec des crises politiques et institutionnelles qui n’aident en rien », a-t-il lancé à l’endroit des partis politiques comme le PRS, le PAIGC ou le MADEM-15.

Par ailleurs, a considéré le guide religieux, c’est « une véritable honte » que la Guinée-Bissau se tourne souvent vers les délégations d’organisations sous-régionales pour l’aider à résoudre les problèmes que les enfants de la Guinée-Bissau pouvaient résoudre de façon interne.

« Nous ne devrions pas continuer à permettre cette situation dans le pays. Dans d’autres pays, lorsqu’il y a un malentendu, les anciens sont obligés d’intervenir pour conseiller et réconcilier les pièces cassées », a dit Chérif Mohamed Aidara.

« Nous avons décidé de notre propre initiative de quitter le Sénégal pour demander aux acteurs nationaux de se pardonner pour le bien de la nation guinéenne. Nous sommes les descendants du prophète, des Sherifs, et nous avons l’obligation de travailler pour le bien-être », a-t-il poursuivi.

Une crise parlementaire est notée en Guinée-Bissau, suite à une composition contestée du nouveau bureau de l’Assemblée nationale populaire.

Après le rejet de la candidature du Mouvement pour l’alternance démocratique (MADEM-G 15) au poste du deuxième vice-président du Parlement, un autre problème subsiste et est à l’octroi du poste de premier secrétaire du bureau. A propos de ce poste, les rénovateurs (PRS) prétendent qu’il leur revient de droit conformément aux règles de l’hémicycle.

Par ailleurs, Cherif Mohamed Aidara a souligné avoir reçu les assurances des responsables du PRS sur la manière dont ils prendraient en compte les conseils des anciens afin de travailler pour le bien de la nation bissau-guinéenne.

La police sénégalaise saisit 72 kg de cocaïne en provenance de la Guinée-Bissau

La police sénégalaise a saisi 72 kilogrammes de cocaïne dans une cargaison provenant de la Guinée-Bissau, annonce la Police judiciaire bissau-guinéenne dans un communiqué dont APA a reçu copie vendredi.Cette saisie, dont la valeur est estimée à 3,3 milliards F CFA, a eu lieu il y a deux jours. Elle a été rendue possible par l’étroite collaboration entre les polices bissau-guinéenne et sénégalaise. Ce sont les éléments du poste des Douanes de Guénoto, dans la région de Tambacounda (à 450 km de Dakar), qui ont procédé à la saisie de la drogue convoyée par un Malien.

Le 9 mars dernier, quatre personnes ont été arrêtées à Bissau avec 789 kg de cocaïne pure en leur possession. Mais selon la police judiciaire bissau-guinéenne, « la cocaïne saisie à Guénoto n’aurait rien à voir avec celle du 9 mars. Elle appartiendrait à un autre cartel ».

Pourtant, une source émanant de la police judiciaire bissau-guinéenne soutient qu’il s’agit de la même bande de dealers.

GBissau : trois mois sans salaire pour les travailleurs de l’Imprimerie nationale

Le syndicat des travailleurs de l’Imprimerie nationale de Guinée-Bissau (Inacep) a annoncé, mardi à Bissau, que les employés sont restés trois mois sans salaire, une situation démotivante qui s’est traduite, selon les syndicalistes, par « une baisse considérable de la production» de l’entreprise.D’après le porte-parole du Syndicat des travailleurs de l’Inacep, Iaia Djassi, qui s’exprimait au cours d’une conférence de presse, pareille situation a eu également pour conséquence l’expulsion de leurs enfants des écoles où ils sont inscrits et l’incapacité pour certains employés de payer leurs loyers.  

Tout en reconnaissant que les difficultés de l’Inacep sont étroitement liées à celles du pays, Iaia Djassi a déploré le manque de communication de la direction sur l’état de l’entreprise. Il a en outre interpellé les autorités pour qu’elles s’intéressent davantage à la marche de l’Imprimerie nationale.

« L’Inacep, a-t-il souligné, appartient au gouvernement, bien qu’étant une institution jouissant d’une autonomie administrative et financière (…) c’est l’exécutif qui nomme les directeurs généraux. Il doit donc superviser, contrôler et surveiller son fonctionnement ».

Convaincu que «de meilleurs jours arriveront» pour l’Inacep, Iaia Djassi a demandé à ses collègues travailleurs de tenir bon.

GBissau : désaccord sur la composition du bureau de l’Assemblée nationale

Cipriano Cassama, le président de l’Assemblée nationale de la Guinée-Bissau, s’est entretenu avec les chefs de partis politiques représentés au parlement sur la composition du bureau mais il n’y a pas eu de consensus.Au cours de cette rencontre qui s’est déroulée mardi soir à Bissau, une solution n’a pu être trouvée pour enfin former le bureau de l’Assemblée nationale dont le mandat porte sur quatre ans.

Le principal point d’achoppement est relatif aux postes de 2ème vice-président et de Premier secrétaire. En effet, Braima Camara, le leader du Mouvement de l’Alternance Démocratique (MADEM-G15), pressenti au poste de 2ème vice-président, ne fait pas l’unanimité autour de sa personne.

Lors d’une conférence de presse, Armando Mango du parti de l’Assemblée du peuple de Guinée-Bissau (APU/PDGB), a indiqué que les différentes parties continueraient néanmoins à dialoguer afin de trouver un consensus. « Les discussions ne sont pas terminées. Elles se poursuivront pour surmonter cette difficulté », a-t-il promis.

En tout cas, Braima Camara a réaffirmé la position de son parti qui, étant actuellement la deuxième force politique du pays, considère que le fauteuil du 2ème vice-président lui revient de droit.

De son côté, Domingos Simões Pereira, dirigeant du Parti africain de l’indépendance de la Guinée et du Cap-Vert (PAIGC), a déclaré que son parti est déterminé à respecter les règles du jeu.

Le PAIGC a remporté les récentes législatives avec 47 des 102 sièges du parlement. Ainsi, ce parti a demandé et obtenu des députés que Cipriano Cassama soit le président de l’Assemblée nationale et Nuno Nabian le 1ervice-président.  

G’Bissau : 36 tonnes de riz offert par la Chine saisies chez un ministre

La police judiciaire bissau-guinéenne a saisi au domicile de l’actuel ministre de l’Agriculture et du Développement rural, Nicolau dos Santos, 36 tonnes de riz offert par la République populaire de Chine à la population de la bissau-guinéenne, a informé mercredi, l’inspecteur de la police judiciaire.Selon ce responsable de la PJ, le riz était chargé dans deux camions : 389 sacs dans le premier et 336 sacs dans le second, soit 725 sacs au total.

L’inspecteur de police a, par ailleurs, révélé que du matériel agricole offert par des partenaires de la Guinée-Bissau avait aussi été retrouvé à Tchalana, village natal du ministre situé dans le nord du pays. Il a ensuite assuré que l’opération sera brièvement étendue au sud, plus précisément dans le secteur de Tite.

La police judiciaire avait déjà récupéré, le 03 avril dernier, 52 tonnes de riz à Bafatá dans un magasin de l’ancien ministre de l’Intérieur et conseiller du chef de l’état, José Mario Vaz.

La vente illégale de ce riz a conduit à l’arrestation du délégué du ministère de l’Agriculture et du Développement rural à Bafatá et de certains suspects liés à ce trafic.

Le Premier ministre Aristides Gomes a encouragé la PJ à poursuivre ses enquêtes afin que les personnes impliquées dans le détournement et la vente de ce riz soient appréhendées pour répondre aux besoins des plus nécessiteux.

La Guinée-Bissau 178ème au classement mondial de l’indice de développement

Al-hadje Tanzigora, le Coordinateur général de la Coalition des organisations de défense des droits de l’enfant en Guinée-Bissau (Codedic-GC) a informé, ce mercredi, que la Guinée-Bissau occupe la 178ème place du classement mondial de l’indice de développement.La Guinée-Bissau, avec 0,224 comme indice de développement, est 178ème sur un classement de 188 pays. A en croire Al-hadje Tanzigora, la pauvreté en Guinée-Bissau est « multidimensionnelle » avec notamment 58,4 % de la population qui vit dans une extrême pauvreté.

S’exprimant en conférence de presse, le Coordinateur général de la Coalition des organisations de défense des droits de l’enfant en Guinée-Bissau a indiqué que, malgré les efforts du pays pour le développement, « les données montrent qu’il est encore loin de relever les défis nationaux et internationaux ».

En outre, pour la mise en œuvre de la Charte africaine du droit et du bien-être des personnes et des enfants, Al-hadje Tanzigora a déclaré que le rapport alternatif en Guinée-Bissau montre la volonté de la société civile de surveiller l’Etat afin qu’il respecte ses engagements nationaux et internationaux.

GBissau : le gouvernement fixe le prix du kg de la noix de cajou à 500 F CFA

Alberto Mendes Pereira, l’Inspecteur en chef du ministère du Commerce a déclaré, mercredi à Bissau, que le gouvernement va peser de tout son poids pour que l’Association nationale des agriculteurs de Guinée-Bissau (Anag) achète le kilogramme de la noix de cajou à 500 F CFA.S’exprimant lors d’un point de presse, Alberto Mendes Pereira a fait savoir que le gouvernement ne ménagera aucun effort afin d’éviter que le prix d’achat de la noix de cajou ne soit inférieur à 500 F CFA. « Le gouvernement s’est engagé à organiser l’achat des noix de cajou par la coopérative Anag au prix de 500 F CFA le kilogramme », a-t-il déclaré.

En outre, l’Inspecteur en chef du ministère du Commerce, pour rassurer les producteurs de noix de cajou qui redoutent le bradage de leur récolte, a annoncé la distribution « de la copie de la décision du gouvernement  portant sur le prix du kilogramme de la noix de cajou dans tous les postes de police régionaux ».

 

Législatives en GBissau : trente observateurs américains attendus (ambassadeur)

Les Etats-Unis d’Amérique prévoient d’envoyer en Guinée-Bissau 30 observateurs pour la supervision des élections législatives du 10 mars prochain, a annoncé lundi à Bissau Tulinabo Mushingi.L’ambassadeur des États-Unis d’Amérique au Sénégal et en Guinée-Bissau qui donnait une conférence de presse a précisé, dans le détail, que « 10 observateurs vont rester dans la capitale et les 20 restants seront envoyés dans les différentes régions du pays ».

Les observateurs électoraux, dont la mission consistera à « certifier » le scrutin, arriveront en Guinée-Bissau « dans les prochains jours », a assuré M. Mushingi, soulignant avoir fait comprendre aux dirigeants bissau-guinéens qu’il a rencontrés jeudi dernier, que le résultat de ces élections doit être accepté par tous afin que la Guinée-Bissau tourne la page de l’instabilité vécue ces dernières années.

Tout en soulignant sa conviction que les Bissau-guinéens et leurs autorités « ont déjà appris des erreurs du passé », l’ambassadeur n’a pas manqué de réaffirmer la détermination des Etats-Unis à se tenir aux côtés du peuple bissau-guinéen.

Persuadé que la Guinée-Bissau est un « pays viable », Tulinabo Mushingi a souhaité que tout soit mis en œuvre pour que les élections législatives se déroulent sans heurts et qu’un gouvernement soit ensuite formé. De l’avis du diplomate, cela permettra à ce pays de l’Afrique de l’ouest d’« attirer les investissements étrangers ».

Au total, 21 partis politiques vont participer aux prochaines élections législatives prévues le 10 mars sur toute l’étendue du territoire bissau- guinéen.

G’Bissau : un syndicat du ministère de la Justice annonce une grève de 07 jours

Le syndicat de base du ministère de la Justice et des Droits de l’Homme a annoncé, lundi à Bissau, l’observation d’une grève de sept jours, à partir du 07 mars prochain, pour exiger, entre autres, la suspension du concours interne d’embauche et des stagiaires ainsi que l’embauche de travailleurs avec plus de 03 ans de service.Revenant sur les motifs de ce mouvement d’humeur, le porte-parole du mouvement syndicale, Nelson Tavares, a indiqué que « le ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, Yaya Djalo, n’était pas disposé à dialoguer avec le syndicat » d’où cette grève d’une semaine.  

« Nous demandons également le paiement de 24 mois d’arriérés de salaire aux employés embauchés, le paiement de 05 mois de participation pour augmenter le nombre d’employés affectés au centre de production Biométrique, la légalité et la transparence concernant les subventions versées à certains employés sur une base hebdomadaire, a-t-il ajouté.

Réitérant leur détermination à lutter pour atteindre leurs objectifs et « à mettre fin au manque de transparence, d’illégalité et de discrimination dans ce ministère », Nelson Tavares a exprimé sa « totale volonté » de négocier avec le gouvernement afin de trouver une solution aux problèmes qui minent ce ministère.

GBissau : fin de la grève dans les écoles publiques (syndicats)

Les trois syndicats du secteur de l’éducation en Guinée-Bissau ont décidé de lever leur mot d’ordre de grève de neuf jours dans les écoles publiques du pays et de reprendre le cours mercredi prochain, a annoncé Alfredo Biaguê.Selon le vice-président du comité de négociation de la grève qui s’adressait à la presse, samedi à Bissau, le gouvernement a  versé les arriérés de salaire dus aux enseignants de même qu’il a publié au Journal officiel le statut portant carrière de l’enseignant.

« Il n’y a aucune raison de poursuivre la grève, puisque l’épicentre de la grève qui est la carrière de l’enseignant est déjà publiée au Journal officiel », a justifié le syndicaliste, ajoutant qu’à cet effet les cours vont reprendre à partir de mercredi prochain, après la fête du carnaval.

Vendredi dernier, les trois syndicats d’enseignants (SINAPROF, SINDEPROF et SIESE) avaient menacé de paralyser à nouveau les écoles publiques en raison de l’absence de publication du statut portant la carrière de l’enseignant.

Réagissant à une telle annonce, le collectif des étudiants Carta 21 avait, dans un communiqué, affirmé qu’il allait reprendre ses manifestations visant à réclamer la fin de la grève dans les écoles publiques.

En décembre 2018, le chef d’État bissau-guinéen, José Mário Vaz, avait promulgué les modifications apportées au statut de la carrière d’enseignant.

En gros, les modifications  portent sur certaines dispositions de la loi en vue de corriger leurs « anomalies » et de lui permettre d’être « mieux perçue et de traiter de manière adéquate les problèmes du secteur » de l’éducation.

La loi sur le statut de la carrière de l’enseignant date du 29 mars 2011 et son application était l’une des revendications des syndicats d’enseignants du pays en grève depuis plus de trois mois.

Législatives en GBissau: l’Amérique avertit contre les «risques de violence»

Le département d’État, dans un communiqué publié ce vendredi sur son site Web, a demandé aux citoyens américains de reconsidérer leur décision de se rendre en Guinée-Bissau pendant la campagne électorale en cours, compte tenu des «risques de violence» qui planent sur le pays.« Le gouvernement de la Guinée-Bissau, sans le contrôle de la police et du personnel militaire, pourrait imposer des restrictions de déplacement à l’approche des élections, parfois sans prévenir, ce qui pourrait affecter les projets de voyage », informe le ministère des Affaires étrangères des États-Unis avant d’ajouter que la Guinée-Bissau est affectée par « un dysfonctionnement politique et institutionnel chronique depuis des décennies et il existe un potentiel de violence ».

Démarrée depuis le 16 février, la campagne électorale pour les législatives du 10 mars se déroulera jusqu’au 8 mars. Le scrutin met aux prises 21 partis politiques.

La morgue de l’hôpital national de Bissau cambriolée

Du matériel servant à la conservation des cadavres ainsi que des câbles électriques utilisés dans l’incinération des déchets hospitaliers ont été volés à la morgue du principal hôpital de la Guinée-Bissau, a annoncé Agostinho Semedo.Selon le directeur de l’hôpital national « Simão Mendes», les faits se sont déroulés jeudi matin malgré l’installation d’un poste de police à l’intérieur de l’infrastructure sanitaire. « Il me semble que la police ne fait pas son travail », a regretté M. Semedo qui faisait face à la presse jeudi.

Selon lui, « les câbles électriques fournissant de l’électricité à l’unité de combustion des ordures et des déchets hospitaliers ont été endommagés» durant le vol.

En outre, « les assaillants ont dérobé un compresseur dans la morgue », a ajouté le directeur de la structure hospitalière.

La morgue de l’hôpital national « Simão Mendes » dont l’équipement a été fourni par la Banque africaine de développement (Bad) a une capacité de stockage de quatre corps.

Pour éviter que l’hôpital ne soit plus la cible des voleurs, M. Semedo a sollicité l’aide des forces armées dans le cadre de leurs patrouilles dans la capitale, Bissau.

L’hôpital national Simão Mendes dispose d’une deuxième chambre de conservation de cadavres mais elle est moins équipée que celle qui a été cambriolée.

G’Bissau : la commercialisation du cajou risque de ne pas être rentable (officiel)

Le directeur des Etudes économiques prévisionnelles du ministère du Commerce de la Guinée Bissau, Óscar Cunha, a déclaré hier mercredi que la campagne de commercialisation de la noix de cajou de cette année risquait de ne pas générer un revenu supérieur à celui de 2018.Óscar Cunha a justifié cette affirmation par la chute de 25% du prix de ce produit sur le marché international.

« Cette année, le prix des noix de cajou a diminué davantage par rapport à celui de l’année dernière. C’est pourquoi il est nécessaire de prendre des précautions pour éviter le pire », a prévenu le directeur des Etudes économiques prévisionnelles.

Cette alerte survient en marge de la dissémination des données d’une enquête menée en 2018 sur la commercialisation des noix de cajou. Cette enquête avait souligné que la défaillance vérifiée en 2018 était liée au prix appliqué sur le marché international.

Par ailleurs, M. Cunha a souligné la nécessité d’aligner le prix national des noix de cajou au prix international afin d’obtenir un résultat équilibré. En Guinée-Bissau, la noix de cajou est commercialisée à 1000 FCFA le kilogramme.

« Normalement, lorsque la demande d’un produit diminue sur le marché, son acquisition est automatiquement réduite. Dans ces circonstances, il est nécessaire de toujours avoir une stratégie viable pour ne pas compliquer davantage la situation », a indiqué Óscar Cunha.

Bissau abrite la 2ème conférence sur l’activisme en Afrique, lundi

La Guinée-Bissau va accueillir du 25 au 27 février 2019 la deuxième Conférence internationale sur l’activisme en Afrique, a appris APA samedi auprès des organisateurs.Cette rencontre, explique un communiqué de presse, est parrainée par le Centre d’études sociales Amílcar Cabral (CESAC Guinée-Bissau), en partenariat avec le Centre d’études internationales de l’ISCTE-IUL (Portugal). Elle se déroulera dans le complexe scolaire du 14 novembre à Bissau.

Le programme comprend, en plus des exposés d’une trentaine d’experts composés de  chercheurs et d’activistes, trois conférences, quatre lancements de livres et trois ateliers dédiés aux mouvements citoyens.

« Les participants, poursuit le communiqué, vont également discuter des dynamiques de transformation sociale du continent africain et de ses perspectives ».

« Ces débats visent à créer des synergies entre activistes et universitaires, à travers des échanges de connaissances et une réflexion scientifique », note le texte.

Il poursuit que cette deuxième conférence sur l’activisme en Afrique abordera de manière critique l’espace public africain, considéré  comme « une arène pour l’action des mouvements citoyens et dans laquelle des tensions existent entre ses multiples acteurs, à savoir les mouvements d’activisme laïcs et religieux… ».

GBissau : les partis politiques satisfaits de l’audit de l’enregistrement des électeurs

Les partis politiques engagés dans les élections législatives prévues le 10 mars 2019 ont exprimé, jeudi à Bissau, leur satisfaction par rapport aux résultats de l’audit de l’enregistrement des électeurs.Les partis politiques en lice pour cette joute électorale ont apprécié les résultats de l’audit de l’enregistrement des électeurs présentés par des experts de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao).

« Pour une meilleure transparence de nos travaux, nous avons convoqué cette réunion avec le président de la République José Mário Vaz, des partis politiques et la société civile, afin de présenter les résultats de l’audit du processus électoral », a déclaré Francis Behanzin, le commissaire aux Affaires politiques de la Cedeao.

Braima Camará, le Coordinateur du Mouvement pour l’alternance démocratique (Madem-G15), a déclaré que son parti a approuvé les résultats de l’instance communautaire. Toutefois, cet opposant a lancé un appel à l’endroit du ministère de l’Intérieur pour que la sécurité soit assurée et la Commission nationale électorale (CNE) assure ses responsabilités pour disposer d’urnes suffisantes.

De son côté, Jorge Malú, le porte-parole du Parti pour la rénovation sociale (PRS) a reconnu le bon travail du Bureau technique pour le soutien du processus électoral (GETAPE), notant que le peu d’imperfections décelées ne peut pas saper la processus électoral.

Pour sa part, Fodé Caramba Sanhá, le président du Mouvement national de la société civile, a signalé que le nom de certains électeurs ne figure pas sur les listes électorales remises aujourd’hui à la CNE.

Pour éviter que des citoyens ne soient privés de leur droit civique, Carambá Sanhá recommande aux responsables de disposer, le jour de l’élection, de fiches contenant le nom de tous les inscrits afin qu’ils puissent voter. En tout cas, selon le Commissaire aux Affaires politiques de la Cedeao, Francis Behanzin, tout se sera bien passé.

Au total, 21 partis politiques vont se disputer les 102 sièges du parlement bissau-guinéen.

Edmundo Mendes nouveau ministre de l’Intérieur de la Guinée-Bissau

Edmundo Mendes, docteur en droit, a été nommé ministre de l’Intérieur de la Guinée-Bissau, un poste resté vacant pendant depuis novembre dernier.Nommé par un décret rendu public lundi soir, Edmundo Mendes remplace le brigadier général, Mutaro Djaló, qui a été limogé à la suite de violences policières dirigées contre des manifestants.

Professeur à la faculté de droit de l’université de Bissau, Mendes a déjà occupé les fonctions de directeur national adjoint de la police judiciaire et de procureur général.

Guinée Bissau : Le chef de la mission du conseil de sécurité de l’ONU dresse un bilan positif

Le chef de la mission du conseil de sécurité des Nations Unies a fait une évaluation « très positive » de sa visite de 48 heures en Guinée-Bissau pour examiner l’évolution de la situation en matière de paix et de sécurité. »Le bilan de cette visite est totalement positif. Nous avons reçu une bonne disponibilité de la part de toutes les autorités, de tous les acteurs politiques et de la société civile. Nous sommes rentrés avec un grand optimisme « , a déclaré ce dimanche lors d’un point de presse, Anatolian Ndong Mba, ambassadeur de Guinée équatoriale aux Nations Unies.

La Guinée équatoriale assume la présidence du Conseil de sécurité des Nations Unies depuis le mois de février.

« La fête de la démocratie, qui a démarré avec le début de la campagne électorale, devrait se conclure positivement avec la tenue d’élections le 10 mars,  a-t-il souligné.

La campagne électorale pour les élections législatives en Guinée-Bissau a commencé samedi et doit se terminer le 8 mars prochain.

Pour le diplomate de la Guinée équatoriale, ce qui manque, c’est le « soutien de la communauté internationale » qui, après les élections, « continuera à accompagner la Guinée-Bissau pour faire face aux différents défis ».

Interrogé sur le rapport du secrétaire général de l’ONU, António Guterres, qui reste préoccupé par la situation « fragile » de la Guinée-Bissau, y compris la méfiance et les manœuvres politiques visant à entraver le processus électoral, Anatolian Ndong Mba a déclaré que « la fragilité est une réalité » normale « à l’heure actuelle, compte tenue de la » faiblesse des institutions politiques « .

Sur la possibilité d’une fermeture de la Mission de paix intégrée des Nations Unies dans le pays en 2020, l’ambassadeur a déclaré que « la question est en cours d’évaluation et d’étude ». Anatolian Ndong Mba, qui est également président du comité des sanctions pour la Guinée-Bissau, a déclaré que les sanctions imposées à l’armée Bissau-guinéenne seraient analysées à New York.

À la suite d’un coup d’État de 2012, le Conseil de sécurité des Nations Unies a imposé des sanctions à onze responsables bissau-guinéens impliqués dans la modification de l’ordre constitutionnel.

Le Conseil de sécurité des Nations Unies se réunira pour discuter de la situation en Guinée Bissau à la fin du mois de février.

GBissau : Vaz appelle au respect du pacte de stabilité et du code de conduite électorale

Le président José Mário Vaz, a demandé, vendredi à Bissau, aux partis politiques de respecter le pacte de stabilité politique et sociale ainsi que le code de conduite électorale signés la veille par les différentes formations politiques de la Guinée-Bissau.Les deux documents visent à garantir l’organisation des élections dans un climat de paix, de tolérance politique et de respect de la légalité démocratique, y compris l’acceptation des résultats des élections.

Le pacte de stabilité politique et sociale a été signé par 25 partis politiques légalement constitués là où le code de conduite électorale a, lui, été signé, par 15 formations politiques reconnues par la Cour suprême de justice comme candidates aux élections législatives du 10 mars prochain.

Les partis politiques candidats aux élections et absents lors de la signature des deux documents ont promis, d’après leurs initiateurs, de le faire ultérieurement.

Le premier document a été remis au président de la Cour suprême de justice, Paulo Sanhá, en tant que dépositaire et le code de conduite électorale a été remis au président de la Commission électorale nationale, José Pedro Sambú, qui en est le dépositaire.

 «La Guinée-Bissau a été un exemple en ce qui concerne la tenue d’élections et je suis donc convaincu que toute personne engagée dans cette noble cause peut à nouveau s’attendre à des élections législatives équitables, libres et transparentes et au bien-être attendu que ce peuple mérite », a rassuré le chef de l’Etat.

Le pacte de stabilité et le code de conduite électorale ont été élaborés dans le cadre d’une action conjointe du mouvement national de la société civile, de la commission nationale pour le développement, en collaboration avec l’assemblée nationale populaire et la présidence de la République.

GBissau : les élèves manifestent pour la fin de la grève des enseignants

Les élèves des écoles publiques ont organisé, ce vendredi à Bissau, une deuxième journée consécutive de manifestations pour la reprise immédiate des cours à l’arrêt du fait de la grève des enseignants qui réclament le paiement de leurs arriérés de salaires.Les principales artères de la capitale ont été prises d’assaut par des collégiens et lycéens décidés à se faire entendre à tout prix pour qu’enfin les enseignements reprennent dans les écoles publiques bissau-guinéennes.

Francisco da Silva, un jeune élève du lycée Agostinho Neto, a confié à APA que ses camarades sont descendus dans la rue pour bloquer les routes de Bissau afin de faire part de leur mécontentement né des grèves successives des enseignants.

Un mégaphone à la main, le jeune homme dit être convaincu que c’est l’unique manière de décanter la situation. « Si on bloque nos cours, nous bloquerons également les activités des adultes », a-t-il averti. Au rond-point du marché de Bandim, à côté du parlement bissau-guinéen, les élèves ont étalé leur colère sous l’œil vigilant des éléments de la police nationale.

Ils se sont ensuite dirigés vers l’avenue de la Libération de la patrie reliant le palais du gouvernement du district de Brá au centre-ville. Pour faire passer leur message, les manifestants ont proféré ces cris : « nous voulons aller à l’école ! ».

Enfamara Cissé, un commerçant de Bandim, s’est dit solidaire à la revendication des élèves qui, a-t-il affirmé, « ont le droit d’aller à l’école ».

Le désaccord entre les syndicats d’enseignement et le gouvernement s’est approfondi, après que les premiers ont décrété, mercredi dernier, une nouvelle grève de 30 jours, à compter de lundi prochain. Exigeant du gouvernement le respect des accords signés au mois de décembre 2018, les enseignants du public réclament le paiement des arriérés de salaires et la réforme du statut de l’enseignant.

Les trois syndicats du secteur de l’éducation, à savoir le Syndicat national des professeurs (Sinaprof), le Syndicat démocratique des enseignants (Sindeprof) et le Syndicat de l’enseignement supérieur, n’excluent pas l’éventualité d’une année blanche si le gouvernement rejette leurs revendications.

L’UE plaide pour la diversification de l’économie bissau-guinéenne

La représentation de l’Union européenne (UE) en Guinée-Bissau a encouragé ce pays à mettre en œuvre une politique visant à diversifier son économie, à promouvoir l’esprit d’entreprise et à améliorer l’environnement des affaires, informe une déclaration de l’organisation communautaire reçue jeudi à APA.Dans sa déclaration, l’UE insiste sur le fait que la Guinée-Bissau doit diversifier son économie qui dépend essentiellement de la commercialisation de la noix de cajou.

D’ailleurs, le Produit intérieur brut (PIB) de la Guinée-Bissau a baissé ces dernières années en raison de la chute de la production et des prix de la noix de cajou, le principal produit d’exportation qui a longtemps soutenu la croissance du pays.

En outre, la représentation de l’UE souligne l’importance de tenir avec Bissau des réunions s’inscrivant dans le cadre de l’assistance technique pour la mise en œuvre de la diplomatie économique européenne en Guinée-Bissau.

La première réunion se déroule aujourd’hui à Gabu et deux autres sont prévues à Buba, le 14 février et à Canchungo, le 19 février. La coopération avec l’UE a pour but de « soutenir l’amélioration de l’environnement des entreprises et de créer des conditions favorables aux investissements nationaux et étrangers » dans le but de booster la croissance inclusive.

Les rencontres préconisées par l’UE sont organisées conjointement avec le secteur privé afin de renforcer le tissu commercial régional et de favoriser les partenariats d’investissement.

GBissau : la CNE demande la correction des omissions sur les listes électorales

La Commission nationale électorale (CNE), dans un communiqué reçu jeudi à APA, a exhorté le Bureau technique d’appui au processus électoral (GTAPE) à corriger les omissions sur les listes électorales dans un délai utile.«Préoccupé par certaines omissions constatées lors de l’affichage des listes électorales provisoires par le Secrétariat exécutif de la CNE, le Bureau technique d’appui au processus électoral (GTAPE) est invité à prendre toutes les mesures techniques nécessaires pour corriger ces omissions en temps voulu, en tenant compte de la période d’inaltérabilité des listes électorales », indique le communiqué de la CNE.

Le Bureau technique d’appui au processus électoral a commencé à afficher les listes électorales provisoires le 25 janvier dernier, après avoir traité les réclamations relatives aux données sur les cartes d’électeur et collecté les empreintes digitales manquantes dans le pays et dans la diaspora.

Pour plusieurs partis politiques, les omissions sont dues au fait que les listes électorales ne sont pas affichées dans toutes les régions du pays et dans la diaspora. Par conséquent, les citoyens concernés ne sont pas en mesure de faire des réclamations.

Ainsi, la CNE a appelé les électeurs potentiels à se rendre dans leurs lieux d’inscription afin « de confirmer leur nom sur le ficher ou les cahiers provisoires » en vue d’une réclamation.

Selon la loi électorale de la Guinée-Bissau, les réclamations relatives aux listes électorales provisoires se déroulent sur une période de 15 jours, c’est-à-dire jusqu’à jeudi prochain.

Les législatives sont prévues le 10 mars 2019 et la Cour suprême a déjà publié une liste provisoire de 24 partis politiques qui briguent le suffrage des Bissau-guinéens.

GBissau : vers une réduction de 50 % du prix de l’électricité (ministre)

Le coût de l’électricité sera réduit de 50 % en Guinée Bissau, a annoncé le ministre de l’Énergie et de l’Industrie, lors d’une conférence de presse tenue ce mercredi à Bissau.Selon António Serifo Embaló qui n’a pas donné de précision sur la date de l’entrée en vigueur de la mesure,  le pays a la capacité de supporter cette baisse considérable de l’électricité. Décidée par le Gouvernement, la mesure sera rendue possible grâce à « l’utilisation du fuel au lieu du gasoil acheté pour les groupes électrogènes de la centrale qui fournit de l’électricité à Bissau et aux régions environnantes», a-t-il expliqué.

A en croire M. Embaló, ce changement de combustible va permettre à l’État d’économiser « plus de 400 millions F CFA » sur les dépenses qui se chiffrent actuellement à 700 millions F CFA.

Un vent de changement souffle aussi à la Société d’électricité et d’eau de la Guinée-Bissau (EAGB) où la nouvelle direction expérimente l’alimentation électrique via un bateau mouillant à quelques mètres de la centrale électrique de Bissau.

Cette embarcation a une capacité de production de 36 MW et grâce à un contrat de cinq ans signé avec le gouvernement, il pourra fournir suffisamment  d’électricité aux villes de Bissau, Biombo et Prabis.

Toutefois, António Serifo Embaló a invité les consommateurs débiteurs à solder leurs factures impayées afin que l’EAGB puisse, dans de meilleures conditions, continuer ses activités et faire face à ses dépenses.

En Guinée Bissau, les clients dont la consommation est comprise entre 0 à 50 KW paient 81 F CFA le kilowatt, 161 F CFA pour ceux qui sont entre 50 à 200 KW et 322 F CFA pour ceux qui sont dans l’intervalle 200 KW à l’infini.

Banques et assurances: le Groupe BCP affiche son engagement social dans l’espace UEMOA

Le Groupe marocain Banque centrale populaire (BCP) affiche en Afrique Subsaharienne, notamment dans l’espace de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA), son engagement social à travers plusieurs projets et actions menés par ses filiales banques et assurances, selon une note transmise vendredi à APA.Que ce soit au Bénin, au Burkina Faso, en Guinée-Bissau, au Niger,  au Sénégal, au Togo ou en Côte d’Ivoire, le Groupe a multiplié en 2018,  des actions autour de ses axes d’intervention à l’endroit des  populations les plus démunies, singulièrement celles vivants en zone  rurale.

Le Groupe BCP réaffirme ainsi son «  implication et son rayonnement social » dans son engagement citoyen et «  solidaire » envers les communautés et les couches sociales les plus  vulnérables. Et ce, aux fins de leur apporter un appui dans la quête  d’une vie descente.         

Atlantique Assurances  non vie et vie, filiales du groupe, ont signé en Côte d’Ivoire une  convention avec l’orphelinat national des filles de Grand-Bassam, au  Sud-est d’Abidjan, en vue d’un soutien matériel et financier.  

Dans  le cadre d’un partenariat avec le ministère de la Solidarité, de la  Famille, de la Femme et de l’Enfant, l’orphelinat a bénéficié d’une  dotation en ordinateurs pour la salle informatique, du mobilier pour la  salle d’attente, un lot de livres pour la bibliothèque et d’un  financement pour la rénovation du château d’eau.   

La  Banque Atlantique a noué un partenariat avec la Ligue Sénégalaise  contre le Cancer (LISCA) afin d’accompagner le programme de dépistage du  cancer du col de l’Utérus. Par cet accord, elle s’est engagée à  soutenir la LISCA à travers un don de deux appareils de coloscopie.

La  filiale sénégalaise envisage également la mise en place d’actions  spécifiques notamment une campagne de sensibilisation et d’information  permettant la prise en charge des populations vulnérables et éloignées  du système de santé, souligne la note. 

Au  Bénin,  la filiale du groupe BCP est engagée dans diverses actions  sociales au profit des couches les plus sensibles de la population,  qu’il s’agisse d’inclusion bancaire ou de mécénat. Pour se faire, la  banque a décidé d’apporter une contribution significative pour la  construction de trois classes.  

L’établissement  devrait être entièrement équipé de tables, bancs et chaises. Le projet  consacre en outre un volet réhabilitation de l’ensemble des bâtiments  des autres modules de classes de l’école primaire publique Ahossougbéta  de Togba sise dans la Commune d’Abomey-Calavi (sud).

BIA  Niger, la filiale dans ce pays, a quant à elle, soutenu en 2018 les  actions de salubrité des collectivités locales de la ville de Niamey, la  capitale, en finançant l’acquisition de poubelles amovibles et de kits  de nettoyage au profit des communes.

La mise à  disposition des poubelles amovibles et des kits de nettoyage par  BIA-Niger coïncide avec la phase active de préparation du sommet de l’UA  2019 que la ville de Niamey abritera. Le groupe affiche ainsi son  engagement pour la lutte contre la pollution de l’environnement.  

La  banque en Guinée-Bissau  a fait le choix d’accompagner le système  éducatif à travers la construction de trois classes et d’une salle  d’enseignants entièrement équipées au profit de l’école Ghala-Abeni  implantée en zone rurale très enclavée. Ainsi, 230 enfants, orphelins,  handicapés ou issus de milieux très défavorisés bénéficieront dès le  premier trimestre 2019, d’un environnement d’apprentissage décent. 

Concernant  le Burkina Faso, la filiale a financé  l’année dernière, des  entreprises respectant les normes environnementales, et procédé à la  remise de dons aux orphelins des retraités de la Caisse Autonome de  Retraite des Fonctionnaires.

Elle a aussi signé  une convention de partenariat avec la mairie de Beguedo dans le cadre  de la donation de deux forages à ladite localité renforçant son   implication sociale et communautaire. Les forages offerts devraient  être mis en service le 9 février pour faciliter l’accès des populations à  l’eau potable. 

Depuis sept ans, GTA-VIE,  filiale du groupe BCP au Togo, investit dans la promotion de l’accès à  l’éducation pour tous. La compagnie a distribué les 9 et 13 novembre  2018 (année académique 2018-2019) des kits scolaires à des milliers  d’enfants des Ecoles Primaires Publiques des villes d’Afouin et Mango.  

Ce  sont au total 2.000 familles en situation de précarité qui ont pu  bénéficier de l’aide de GTA-VIE à travers l’octroi de fournitures et de  matériels didactiques permettant à leurs enfants d’avoir les mêmes  chances de réussite à l’école que les autres.  

L’engagement  social du groupe BCP en Afrique Subsaharienne s’illustre à travers  plusieurs projets de ses filiales banques et assurances installées dans  dix pays. Les plus emblématiques sont le financement de programmes en  faveur de l’entreprenariat des jeunes et des femmes, de l’éducation, le  développement durable, la fourniture et l’installation de système  photovoltaïque ainsi que la prise en charge de soins d’enfants malades.  

Présente  dans les huit pays de l’espace UEMOA (Union économique  ouest-africaine): Bénin ; Burkina Faso ; Côte d’Ivoire ; Guinée-Bissau ;  Mali ; Niger ; Sénégal ; Togo. Banque Atlantique est le 3ème plus grand  groupe bancaire de la zone UEMOA en termes de parts de marché. 

Le  Groupe BCP, l’une des premières institutions bancaires du Maroc, est  dans le Top 10 des banques africaines en termes de taille de bilan. Le  Groupe BCP est présent dans 12 pays africains et 13 autres pays dans le  reste du monde.  

Vers une visite du président cap-verdien en Guinée-Bissau

Le président du Cap-Vert, Jorge Carlos Fonseca, a fait part de sa volonté de se rendre prochainement en Guinée-Bissau pour soutenir ce pays dans son processus électoral, annonce un communiqué du ministère bissau-guinéen des Affaires étrangères dont APA a reçu copie jeudi.« Cette visite n’aura de sens que si elle aide tous les protagonistes politiques en Guinée-Bissau à se comprendre pour que les élections législatives puissent se dérouler dans les meilleures conditions », a notamment déclaré Jorge Carlos Fonseca qui, selon le communiqué, s’exprimait en marge de la Conférence internationale Cap-Vert et Atlantique tenue dans l’île de Santiago, au Cap-Vert.

C’est surtout en sa  qualité de président en exercice de la Communauté des pays de langue portugaise (CPLP) que le chef de l’Etat cap-verdien devrait se rendre à Bissau en compagnie du secrétaire exécutif de cette organisation,  Francisco Ribeiro Telles.

Toutefois, le chef de l’Etat cap-verdien qui souhaite à la Guinée-Bissau un processus électoral « juste et calme »  n’exclut pas la possibilité de reporter sa visite s’il pense qu’elle sera « insuffisante » pour aider au « bon déroulement du processus électoral », indique le communiqué.

Le président José Mario Vaz avait récemment annoncé la venue de son homologue cap-verdien dans la période du 12 au 14 février et, à ce sujet, la société civile bissau-guinéenne et plusieurs acteurs politiques ont donné leur accord pour cette visite.

Les élections législatives auront lieu en Guinée-Bissau le 10 mars prochain.

GBissau : la première dame plaide pour la paix et la stabilité politique

Maria Rosa Vaz Goudiaby, la première dame de la Guinée-Bissau a plaidé, mercredi à Bissau, pour l’instauration de la paix et de la stabilité politique, soulignant qu’elles ont longtemps fait défaut dans son pays.« Le monde moderne exige plus de responsabilité sociale, plus d’affection, plus d’opportunités d’emploi, plus d’émotion dans la vie politique, sociale, économique et culturelle », a notamment déclaré Rosa Vaz, à l’ouverture du 2ème Forum des femmes et des filles pour la paix axé sur le thème : « Femmes réunies dans la lutte pour la réconciliation, la paix et le développement de la Guinée-Bissau ».

Plus de 400 femmes venues des quatre coins de la Guinée-Bissau mais aussi de la sous-région participent à cette rencontre qui se déroule à Bissau pendant deux jours. Dans son intervention, la première dame de la Guinée-Bissau est revenue sur le rôle des femmes dans le progrès social en insistant sur leur capacité à « concilier les tâches domestiques et le travail ».

Toutefois, Maria Rosa Vaz Goudiaby a dénoncé le mauvais usage de gros mots comme « discrimination et infériorité» qui, selon « sépare l’homme de la femme, le père de sa fille, la mère de l’enfant et le frère de la sœur ».

De son côté, Francisca Vaz, la présidente du Conseil des femmes qui a organisé l’événement a affirmé que son «objectif est de trouver la paix et la stabilité politique en Guinée-Bissau et de convaincre les politiciens qu’il est temps de valoriser les femmes ».

Selon elles, les femmes ont «commencé le combat il y a un an et (ont) d’excellents résultats avec, entre autres, la participation à l’élaboration de la loi sur la parité, le Code de conduite électorale et le pacte de stabilité gouvernementale».

Vers une centrale électrique de 20 mégawatts à Bissau

La ville de Bissau va bénéficier prochainement d’une centrale de 20 mégawatts financée par la Banque ouest-africaine de développement (BOAD), a annoncé le chef de la mission de la Société africaine des hydrocarbures.Selon Adji Otech Aysson qui s’adressait à la presse au sortir d’une audience avec le président de la République, José Mário Vaz, samedi soir à Bissau, l’infrastructure approvisionnera en énergie électrique les quartiers à la périphérie de la capitale bissau-guinéenne.

« Nous avons sur papier un autre projet appelé +Microsol+, qui consiste en la construction d’une centrale solaire pour alimenter les villages ruraux en électricité pour la conservation des produits agricoles, les irrigations entre autres », a-t-il ajouté.

Otech Aysson a affirmé avoir également évoqué avec José Mário Vaz les actions déjà développées dans le pays et les projets ayant un portefeuille dans le domaine des énergies renouvelables et qui sont financés par l’Union monétaire ouest-africaine (Uemoa).

Guinée Bissau: La Cour Suprême veut une application efficace du droit de la parité

La Cour suprême de justice, de la Guinée Bissau qui a également les pouvoirs d’un tribunal électoral, « est sans compromis » vis-à-vis des partis qui ignorent l’obligation de présenter 36% de femmes sur leurs listes de candidates à la députation a informé ce samedi par un communique de presse cette institution judiciaire.D’après ce communique du STJ, certaines listes de partis, en concurrence a l’assemblée pour les législatives du 10 mars, « pourraient être rejetées pour ne pas avoir respecté le quota minimum de 36% de femmes », selon la loi parlementaire approuvée en août et promulguée par le président bissau-guinéen José Mário Vaz en décembre.

Selon la Cour suprême, les 24 partis en lice pour les élections législatives n’ont atteint le quota minimum de femmes sur leurs listes. Cees formations politiques ont été mises en demeure de se conformer à la loi au plus tard jeudi à 16h.

Certains partis ont fait une interprétation différente de cette directive, en soutenant la loi recommandait de doter 36% de femmes du nombre total de candidats à la députation. Mais l’instance judiciaire a affirmé que le dispositif était obligatoire pour chaque circonscription.

En effet, la Cour suprême demande que dans chaque circonscription, les partis sont tenus de proposer 36% de femmes parmi les candidats aux postes de députés effectifs et de députés adjoints.

Des organisations de femmes Bissau-guinéennes ont affirmé qu’aucun parti ne s’était conformé à la disposition légale sur les listes de candidats aux postes de député.

Une autre exigence de la cour concerne la présentation de documents qui prouve la démission des candidats qui ont quitté d’autres formations politiques.

Plusieurs candidats à la députation pour les prochaines élections ne se sont pas officiellement désengagés des autres partis, a indiqué le communiqué du STJ. « La loi est stricte sur cette question, personne ne peut appartenir formellement à deux parties », a informé dans son document la Cour Suprême.

Certains candidats devaient présenter des actes de naissance, une décharge d’impôt et même une démobilisation ou une réserve de passage dans les forces de défense et de sécurité.

Le même communiqué a reconnu un certain retard dans l’évaluation des dossiers de candidature des 24 partis, mais a souligné que les dossiers approuvés seraient publiés la semaine prochaine à la Cour suprême de Bissau pour consultation publique.

Les militaires soupçonnés de tentative d’assassinat de Biague Nam Tam demandent réparation

Les dix militaires Bissau-guinéens soupçonnés d’avoir tenté d’assassiner le chef d’état major général des forces armées, Biagué Na Ntan, demandent ce samedi une réparation à l’État bissau-guinéen en raison des dommages causés après que la Cour suprême de justice (STJ) ait ordonné la libération immédiate de suspects, a travers l’accord n ° 12/2018.Il s’agit de dix officiers militaires a savoir: Buota N’yéte, Maurício Félix, Aribi N’fodi, Joaquim Sia, Bifere Obna Mana, Albino Sanhá, Adulai Djarga Baldé, Madja Bodjam, Cufete Manga et Fugna Mbana, arrêtés pendant onze mois au moment où l’enquête se poursuivait par le tribunal militaire sur le plan d’assassinat présumé de Biagué Na Ntan.

Selon l’avocat des suspects, Ricardino Nancassa, l’enquête menée par le tribunal militaire n’a pas été en mesure de prouver ses accusations à l’encontre de ses clients, de sorte que le juge d’instruction a décidé de classer définitivement le dossier et que, par conséquent, la chambre criminelle de la Cour suprême a ordonné la libération de suspects en détention provisoire dans les cellules de la base aérienne de Bissau.

Ricardino Nancassa lors d’une conférence de presse, a dénoncé les mauvais traitements infligés à ses clients. Pour cette raison, il propose de porter plainte devant la Cour suprême contre l’État bissau-guinéen afin d’exiger réparation pour ses clients. « Nous envisageons de déposer une plainte pénale, chaque étape prend son temps, mais la loi dans ce cas, nous donne de nombreux outils pour faire valoir notre droit.

L’État major des armées a causé des dommages à ces soldats, durant les onze mois de prison! Leurs enfants, leurs femmes et amis ont souffert et ils ont souffert sur leur peau. Toutes les accusations portées par le bureau du procureur du tribunal militaire ont été annulées. Aujourd’hui, ces 10 soldats sont en liberté « , a déclaré Ricardino Nancassa.

GBissau : tout est réuni pour la tenue des législatives le 10 mars (CNE)

Les conditions sont réunies pour que les élections législatives se tiennent le 10 mars prochain en Guinée-Bissau, a annoncé le président de la Commission nationale des élections (CNE).Pédro Sambú qui faisait face à la presse après une rencontre avec le chef de l’Etat, José Mario Vaz, mercredi à Bissau, a informé, dans ce sens, que les listes électorales provisoires seraient publiées le 24 janvier et les listes définitives le 8 février.

La CNE attend désormais la liste définitive des partis politiques que doit établir la Cour suprême de justice pour procéder au tirage au sort de leur positionnement sur les bulletins de vote, a précisé Pedro Sambú.

Le 10 janvier dernier, l’ONU a remis aux autorités bissau-guinéennes chargées d’organiser le processus électoral du matériel de vote, composé d’urnes et d’isoloirs.

Seuls les documents électoraux sensibles, tels que les bulletins de vote, ne sont pas encore disponibles. Ils seront fournis par le Portugal après le tirage au sort portant positionnement des différents partis politiques.

GBissau : la Cedeao inflexible sur la poursuite du processus électoral

La mission de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) en Guinée Bissau a prôné, mardi dans un communiqué reçu à APA, des sanctions à l’encontre de tous les politiques et autres personnes qui tenteront d’interrompre le déroulement du processus électoral dans ce pays.La délégation de la Cedeao, conduite par Jean-Claude Kassi Brou, le président de la Commission, a rappelé l’importance de la tenue des élections législatives le 10 mars 2019, conformément à la décision du Sommet des chefs d’Etat et de gouvernement de l’organisation sous-régionale.

La mission de la Cedeao a salué les progrès accomplis non sans inviter les acteurs politiques et administratifs à se concentrer sur les préparatifs du processus électoral.

Enfin, la Cedeao a réaffirmé son engagement à accompagner la Guinée-Bissau en lui permettant de mettre définitivement un terme à l’instabilité pour que la paix soit de retour définitivement.