Une Ivoirienne, développeur à Google, lance en juin 2019 à Abidjan un programme dédié aux startups

L’Ivoirienne Odomitchi Anikpo, développeur à Google, aux États-Unis, et présidente de ADEI Institute of technology, a annoncé samedi le lancement en juin 2019 à Abidjan d’un programme dédié aux startups, assorti d’un laboratoire d’innovation technologique.La jeune développeur, Odomitchi Anikpo, s’exprimait par visio-conférence à l’occasion d’une remise de certificats de formation à Abidjan à quatre startups et six développeurs. Et ce, après un mois d’intenses travaux pratiques dans le cadre de la phase pilote de ce programme.

En vue du lancement officiel en 2019, l’Institut a conduit cette phase pilote dénommée ADEI – Elevate, durant laquelle des startups et des développeurs ont été encadrés et formés à la maîtrise de leurs projets ainsi qu’à l’apprentissage à un niveau professionnel du « coding ».  

Selon Yaya Bamba, coordinateur des projets à ADEI Institute of technology, interrogé par APA, le programme commence en juin 2019 par une session pratique après cette phase pilote, aux fins de montrer l’intérêt du projet avant qu’il ne soit déployé.     

« On va sûrement commencer par les programmes de formation, ensuite les programmes d’encadrement avant d’arriver au laboratoire technique », qui devrait permettre de faire des prototypes de projets des startups sélectionnées, a-t-il indiqué. 

Ce programme vise à former des jeunes aux techniques nouvelles de développement et à permettre aux jeunes et aux entreprises détenant des projets à fort potentiel de développement de pouvoir avoir accès aux nouvelles technologies, a-t-il fait savoir.

Après le lancement de ce programme, dira-t-il, les jeunes startups pourront y participer. A travers ce laboratoire, l’organisation veut stimuler l’innovation, contribuer à développer des produits qui seront mis sur le marché, mais aussi amener les investisseurs à accompagner les startups. 

ADEI Institute of Technology ambitionne de stimuler le développement socio-économique à travers la technologie, en renforçant l’écosystème entrepreneurial, à partir d’un programme d’encadrement des entrepreneurs, un programme de formation des jeunes et un laboratoire d’innovation. 

L’écosystème entrepreneurial en Côte d’Ivoire connaît une croissance. Le pays qui compte « environ 500 startups numériques sur 20.000 PME (Petites et moyennes entreprises) », a mis sur pied une structure de coaching et d’accompagnement dénommée Agence Côte d’Ivoire PME. 

Le pays compte encore peu de startups à taille critique. Selon des études, les entrepreneurs axent notamment leurs projets sur le court terme, dans l’optique de générer assez de revenus pour leurs familles. En outre, ces entreprises naissantes font face à un problème de financement.

L’on dénombre sur le continent africain, pour l’année 2018, quelque 442 tech hubs. Les pays francophones comme la RDC, la Côte d’Ivoire et le Togo, enregistrent une forte croissance de tech hubs. Sur le continent, sont en pôle position, l’Afrique du Sud, le Maroc, le Kenya et le Nigeria.  

La présidente de ADEI Institute of technology, Odomitchi Anikpo, appartient à un groupe très restreint de grands développeurs aux États-Unis. A travers cet institut, cette jeune ivoirienne qui a fait ses classes en Côte d’Ivoire avant d’aller aux USA, veut redonner à son pays ce qu’elle a reçu. 

La BAD octroie un prêt de plus de 96 millions de dollars pour promouvoir l’emploi au Maroc

Le conseil d’administration du groupe la Banque africaine de développement a approuvé, mardi 13 décembre, un prêt de 96,6 millions de dollars américains pour la mise en œuvre du Programme axé sur les résultats pour l’amélioration de l’accès à l’emploi au Maroc (PARAAE), indique l’institution panafricaine, citée par les médias marocains.Le Maroc fait ainsi partie des premiers pays africains à utiliser cet instrument de financement qui conditionne le cycle des décaissements à l’obtention de résultats, tout en réduisant les coûts de transaction.

« Favoriser la création d’emplois par le soutien à l’entrepreneuriat et à la formation est, pour nous, une priorité majeure qui contribue à une croissance durable, plus forte et plus inclusive », a déclaré Mohamed El Azizi, Directeur général de la Banque africaine de développement pour la région Afrique du nord.

En plus de faciliter l’accès des jeunes et des femmes au marché du travail et d’améliorer la qualité de l’emploi dans les régions, cette opération contribuera à valoriser le capital humain en améliorant les compétences et l’employabilité de la main d’œuvre.

Pour la première fois au Maroc, un centre de formation des formateurs de la formation professionnelle qualifiante sera mis en place, et le Programme prévoit en outre la création d’un second établissement de formation dédié à la formation en entrepreneuriat.

En adéquation avec sa stratégie de l’emploi des jeunes en Afrique 2016-2025, ce programme s’inscrit dans trois des cinq grandes priorités de développement de la Banque entérinées dans ses High5 à savoir « Nourrir l’Afrique », « Industrialiser l’Afrique » et « Améliorer la qualité de vie des populations en Afrique ».

Le PARAAE vise également à accompagner le Maroc dans la déclinaison de ses stratégies en matière de promotion d’emploi et de formation professionnelle.

Ainsi, le programme devrait permettre, chaque année, à plus de 90.000 demandeurs d’emploi d’accéder au programme national de soutien à l’employabilité « Taehil », et à 180.000 demandeurs d’emploi de bénéficier de services d’accompagnement.

Dans cette même perspective, plus de 110.000 jeunes, dont 50% de femmes, pourront accéder à des formations qualifiantes.

« C’est un programme ambitieux, avec de nouvelles exigences en matière de résultats », a souligné pour sa part la responsable-pays de la banque pour le Maroc, Leila Farah Mokaddem. Avant de préciser: « A terme, ce sont notamment 2.000 personnes porteuses d’un projet d’activité qui pourront, chaque année, créer leur propre entreprise ».

Le partenariat entre le Maroc et le groupe de la Banque africaine de développement compte plus de 160 projets et programmes totalisant, pour la banque, un engagement financier de plus de 10 milliards de dollars.

Ces financements, dont plus de 80% sont dédiés aux infrastructures de base, couvrent différents secteurs, notamment l’énergie, l’eau, les transports, l’agriculture, ainsi que le développement social.

La santé sexuelle de la jeunesse au cœur d’une rencontre internationale à Abidjan

Une conférence internationale sur l’éducation complète à la sexualité et les services de santé sexuelle et reproductive s’est ouverte, mercredi à Abidjan, avec la participation de plusieurs délégués venant de 23 pays de l’Afrique de l’Ouest et du Centre, a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.« Investir dans la jeunesse n’est pas un simple slogan, cela doit se traduire par des engagements financiers  domestiques et extérieurs et par la mise en œuvre d’interventions prouvées efficaces développés avec les jeunes et répondant à leur besoins   spécifiques », a expliqué la  Représentante du Fonds des Nations Unies pour la Population (UNFPA) en Côte d’Ivoire, Argentina Matavel Piccin aux noms des initiateurs de cette rencontre.

Pour cette spécialiste, il est important  de redoubler les efforts surtout en Afrique sub-saharienne où le  tableau est  peu reluisant.

« Les jeunes filles sont les premières victimes impuissantes des mutilations génitales  et des mariages précoces .Alors que dans le monde en développement 1 fille sur 3 est mariée avant l’âge de 18, soit plus de 30% des filles en Afrique sub-saharienne,  plus de 40 % des filles sont mariées avant l’âge de 18 ans, soit plus de deux filles sur cinq», a dépeint la patronne de l’UNFPA à Abidjan.

Sur l’importante d’une telle réunion, Mme Argentina  a rappelé à ses pairs que « les droits et la santé reproductive ne sont pas une condition accessoire mais bien une condition essentielle pour que cette jeunesse soit éduquée en bonne santé autonome ».

Au nom de l’Etat ivoirien, hôte de  ces assises, Raphaël Thiémélé Ehui de  l’Observatoire national de l’équité et du genre (ONEG) rattaché à la primature, a souligné que la Côte d’Ivoire s’est engagée dans la mise en œuvre des programmes  dans lesquels plusieurs ministères interviennent. Pour lui, l’on doit aider les jeunes « à faire des choix responsables ».

Cette  rencontre de 72 heures contribuera à expliquer la feuille de route de l’Union africaine pour tirer pleinement du dividende démographique, la Stratégie continentale d’éducation en Afrique  et les objectifs de développement durable sur la santé, l’éduction et l’égalité de genre.

Ce sont plusieurs délégués venant de 23 pays de l’Afrique de l’ouest et du centre composés essentiellement de membres des bureaux régionaux de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO), de l’UNFPA et des organisations de la société civile qui prennent part à cette conférence.

Côte d’Ivoire : lancement de la première édition du Prix sport et études

La première édition du Prix sport et études, initiée par Lanfiara Management Sport (LMS), une organisation du secteur du football ivoirien, a été lancée samedi à l’Institut national de la jeunesse et des sports (INJS) d’Abidjan, à travers un mini tournoi de football.« Pour cette première édition, la récompense sera pour vingt  jeunes, nous avons fait un maillage entre les résultats scolaires et le  talent footballistique, raison pour laquelle nous faisons la compétition  (mini tournoi) pour déterminer les 20 lauréats », a dit à la presse   Abdoulaye Diabaté, fondateur de LMS.

Avec les  résultats scolaires de l’année académique dernière, déjà disponibles, «  nous allons essayer de peaufiner avec notre Comité scientifique » les  compétences footballistiques des jeunes dont l’âge se situe entre 12 ans  et 16 ans pour distinguer les meilleurs, a-t-il ajouté.   

Plus  de 2.000 jeunes ont été mobilisés pour cette compétition. LMS, à  travers son slogan « Football d’accord, l’école d’abord », veut amener  ces jeunes à ne pas abandonner l’école pour leur rêve, car « on peut  faire le football et aller à l’école ».

Depuis  plus de cinq ans, l’organisation est engagée dans cette vision aux fins  de changer le regard sur l’environnement du football, et surtout hisser  ces jeunes, dont la plupart sont exposés à beaucoup de fléaux, tels la  délinquance juvénile, l’immigration clandestine, à avoir une carrière  équilibrée.  

Certes, « le football est un  rêve, mais au-delà il y a la réalisation de sa personne en termes de  réussite sociale », a soutenu M. Diabaté,  faisant observer que  l’envers du décor n’est jamais présenté à ces jeunes qui sont parfois  tentés d’aller à l’aventure.   

Plusieurs  élèves issus des écoles de formation de football reçoivent en outre des  kits scolaires et d’équipements sportifs. Et ce, pour accompagner  pendant les différentes rentrées scolaires, ces adolescents qui  proviennent en général de quartiers défavorisés du District d’Abidjan.  

L’apothéose  de cet évènement est prévu le 9 novembre 2018, à travers un panel  organisé avec des acteurs du football mondial, dont Pape Diouf,  ex-président de l’Olympique de Marseille (France), pour débattre autour  du thème : « Binôme foot-école, solution contre l’immigration  clandestine ».    

Cette première édition est  parrainée par Traoré Salif dit A’Salfo, leader du groupe musical ivoirien Magic System,  qui était absent au lancement. Il « nous conseille beaucoup pour  l’amélioration de la qualité des services offerts à ces jeunes » pour   un encadrement social, éducatif et sportif réussi, a dit M. Diabaté.   

Côte d’Ivoire: 98 642 emplois d’un montant de 68, 6 milliards FCFA seront créés entre 2018 et 2020 (Ministre)

Quelque 98 642 emplois d’un coût de 68,6 milliards FCFA seront créés sur la période 2018-2020 en Côte d’Ivoire en faveur des jeunes par le ministère ivoirien de la promotion de la jeunesse et de l’emploi des jeunes, a annoncé jeudi à Abidjan, le chef de ce département ministériel, le ministre Mamadou Touré.Il s’exprimait au press-club de l’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire ( UNJCI), une tribune d’échanges offerte par cette faîtière des journalistes ivoiriens aux personnalités qui ont une charge publique afin d’échanger sur une question d’actualité.

« Nous prévoyons de créer au total pour les jeunes 98.642 emplois entre 2018 et 2020 pour un coût de 68,6 milliards FCFA au titre du seul ministère de la promotion de la jeunesse dont 39,9 milliards FCFA sur le budget de l’État et 28,7 milliards FCFA auprès des partenaires techniques et financiers», a dit M. Touré qui débattait avec les journalistes sur le thème « le défi de la promotion et de l’emploi des jeunes en Côte d’Ivoire».

 Expliquant la répartition de ces 98 642 emplois qui seront créés par son département  ministériel en faveur des jeunes, M. Touré qui est par ailleurs le porte-parole du parti au pouvoir et le porte-parole adjoint du gouvernement ivoirien,  a fait savoir notamment que,   « nous aurons le programme de mise en stage pour 17876 bénéficiaires d’un coût de 7,3 milliards FCFA, un programme de développement des compétences pour 16 500 bénéficiaires, soit 13,9 milliards FCFA».

Poursuivant, il a ajouté que les « travaux de haute intensité de main d’œuvre vont s’adresser à 8800 bénéficiaires pour 4,9 milliards FCFA et le programme entrepreneuriat des jeunes avec 55466 bénéficiaires pour 42,5 milliards FCFA dont 17,1 milliards FCFA au titre du programme +Agir pour les jeunes+ qui touchera environ 39.000 bénéficiaires ».

 Auparavant, M. Touré a dressé l’état des lieux de son département ministériel louant dans la foulée, les acquis réalisés par son prédécesseur, Sidi Tiémoko Touré. Ces actions, selon lui,  ont contribué à la création de milliers d’emplois.

Au nombre de ces acquis, il a entre autres, cité, la mise en place d’un guichet unique de l’emploi dénommé Agence emploi jeunes et l’adoption de la politique nationale de jeunesse 2016-2020.

« En dépit des résultats remarquables obtenus, des défis restent à relever», a-t-il cependant fait remarquer énumérant entre autres, au titre de ces challenges, l’octroi d’un statut au Conseil national des jeunes de Côte d’Ivoire et les difficultés d’accès au financement des projets soumis par les jeunes.

M. Touré qui a passé en revue toutes les questions en rapport avec la situation de l’emploi des jeunes en Côte d’Ivoire, a assuré de ce que le gouvernement  « a déjà créé 2 millions d’emplois en cinq ans» et mettra tout en œuvre pour que les jeunes aient des « emplois durables»  estimant que la question de la création d’emploi «doit aller au-delà des positions partisanes ».

Près de 700 emplois générés par la Maison des jeunes de Bouaké (Maire)

Inaugurée en juillet 2017, la Maison des jeunes de Bouaké a déjà « trouvé » près de 700 emplois pour les jeunes de cette deuxième ville du pays, a révélé, lundi, le maire Nicolas Youssouf Djibo.Le candidat à sa propre succession sous la bannière du Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP) aux municipales à Bouaké, s’exprimait à l’occasion d’une rencontre d’échanges avec les populations du quartier Peyton-Koko.

« Inscrivez-vous à la Maison des jeunes parce que nous avons mis en place cette structure il y a à peine un an et cette structure a pu déjà trouver 700 emplois au niveau de la ville de Bouaké », a affirmé le maire Djibo, en réponse aux préoccupations de la jeunesse de Peyton, un quartier de Bouaké, reconnu pour sa légendaire flamme militantisme aux premières heures de l’implantation de l’actuel parti au pouvoir.

Pour M. Djibo, « 700 emplois c’est beaucoup mais c’est peu compte tenu du problème de l’emploi de nos jeunes à Bouaké ». Le candidat du RHDP à Bouaké a ensuite rappelé le rôle de cette structure qui a été spécialement créée pour maintenir le lien entre les entreprises de Bouaké et les jeunes demandeurs d’emploi.

« J’ai crée cette structure pour qu’elle soit en relation avec toutes les entreprises qui sont déjà ou qui vont venir s’installer à Bouaké. Et elle a un rôle d’intermédiation entre la jeunesse et les entreprises », a souligné Nicolas Youssouf Djibo, dévoilant l’existence de « nombreux chantiers qui vont se mettre en œuvre à Bouaké au cours de l’année prochaine ». Toutes ces entreprises qui vont travailler sur ces chantiers doivent signer au préalable une convention avec la Maison des jeunes, dans laquelle elles s’engageront à donner la priorité des emplois aux jeunes de Bouaké, a-t-il par la suite notifié.

« L’horizon s’éclaircit donc un peu pour le problème des emplois des jeunes. Avec toutes ces opportunités c’est sûr qu’on va arriver à offrir plus de 1000 emplois aux jeunes de Bouaké », a conclu M. Djibo.

Offerte par la mairie de Bouaké, la Maison des jeunes de Bouaké est une sorte de Star-Up, muni d’un dispositif informatique « novateur », qui contribuera à la centralisation et la gestion des données relatives aux différentes catégories de jeunes, notamment, « les jeunes dotés de formation mais sans emploi, les jeunes sans formation ni emploi ainsi que pour ceux qui ont reçu une formation mais qui se retrouvent sans ressources adéquates pour se la lancer dans l’entreprenariat », avait fait observer le maire Djibo lors de l’inauguration de cette structure en juillet 2017.

La coopération sud-sud, est une des clés du développement accéléré en Afrique (DG INP-HB)

Le Directeur général de l’Institut national polytechnique Félix Houphouët-Boigny (INP-HB) de Yamoussoukro (Centre ivoirien) a soutenu lundi, à Abidjan que la coopération sud-sud est une des clés du développement accéléré en Afrique.M. N’Guessan s’exprimait dans les locaux de la Banque africaine de développement (BAD) qui a organisé, en collaboration avec l’ambassade d’Afrique du Sud en Côte-d’Ivoire, une conférence publique sur le thème  « l’Afrique que nous voulons : encourager la production de produits de savoirs africains, par les Africains et pour l’Afrique » dans le cadre de la  célébration du centenaire de l’ex-Président Sud-africain,  Nelson Mandela.

Le DG de l’INP-HB a encouragé les dirigeants africains à développer les pôles d’excellences spécialisées  et la coopération entre les pays pour la formation des cadres qui participeront au développement de leur continent. « La mobilité estudiantine est un signal d’une bonne gestion », a ajouté le formateur.

Pour lui, l’enseignement supérieur « est confronté à une gestion de son effectif, une  exigence de la qualité les disciplines porteurs de valeurs ajoutées ». Par ailleurs, il propose la grande utilisation des technologies de l’information au sein de l’enseignement supérieur.

« L’Afrique ne devra pas rater cette évolution. Grâce aux Tics (technologies de l’information et de la communication), l’enseignement supérieur pourrait se transformer rapidement », a-t-il fait remarquer.

A son tour,  Pali Jobo Lehohla, ancien directeur général de l’Office sud-africain de la statistique (2000-2017) a invité la jeunesse à continuer le combat pour la liberté de Nelson Mandela.

« Nous devons aller de l’avant   pour servir l’humanité. Madiba s’est battu », s’est adressé M. Pali face à de nombreux jeunes, préconisant également l’usage des Tics « pour libérer l’Afrique ».

Prix Nobel de la paix, militant anti-apartheid, politicien, philanthrope et président de l’Afrique du Sud de 1994 à 1999, Nelson Mandela né le 18 juillet 1918 aurait eu 100 ans cette année. Il est décédé le 5 décembre 2013.

Côte d’Ivoire: 200 millions FCFA pour financer les jeunes détenteurs de projets viables

Quelque 200 millions FCFA constituant l’enveloppe globale de la cinquième édition du « Prix Alassane Ouattara du jeune entrepreneur émergent», sont prévus pour le financement des jeunes porteurs de projets viables dans les 13 communes du district d’Abidjan, a appris APA vendredi auprès du district autonome d’Abidjan, l’organisateur de cette compétition. L’édition 2018 du « Prix Alassane Ouattara du jeune entrepreneur émergent» dont le dépôt des candidatures est prévu du 15 au 20 octobre prochain, est une compétition qui  permettra de financer les jeunes ivoiriens de moins de 40 ans des 13 communes du district autonome d’Abidjan porteurs de meilleurs projets. 

« Le district autonome d’Abidjan lance du 15 au 20 octobre 2018 la cinquième édition du Prix Alassane Ouattara du jeune entrepreneur émergent visant à financer les projets des jeunes », indique une note d’information de cette institution soulignant que cette compétition est dotée d’une enveloppe de 200 millions FCFA pour financer les projets des jeunes du district d’Abidjan. 

Pour concourir, il faut notamment être de nationalité ivoirienne, résider dans l’une des 13 Communes du district d’Abidjan et avoir moins de 40 ans», souligne la note précisant que cette opération d’inscription est « entièrement gratuite ».

 Initié en 2014 par le district autonome d’Abidjan,  le « Prix Alassane Ouattara du Jeune entrepreneur émergent », qui a déjà financé une centaine de jeunes porteurs de projets viables depuis sa mise en place,  vise notamment à promouvoir une culture entrepreneuriale au sein de la jeunesse ivoirienne. L’an dernier, à la quatrième édition de ce prix, ce sont 40 lauréats qui ont été récompensés.

L’UNESCO s’engage à l’insertion socioprofessionnelle de jeunes par le sport

L’Organisation des nations unies pour la science, l’éducation et la culture (UNESCO), a procédé, vendredi au Lycée technique de Yopougon (Ouest d’Abidjan) au lancement du projet «un jeune, un avenir », visant à insérer 150 jeunes dans le tissu socioprofessionnel à travers le sport. « A travers ce projet, l’UNESCO entend encadrer 150 jeunes de l’ONG Sports Sans Frontières .Nous soutenons ce projet qui épouse un projet de l’UNESCO, qui est le renforcement de la participation des jeunes à la consolidation de la paix dans le nord, le sud, le centre, le centre-ouest et l’ouest de la Côte d’Ivoire » , a expliqué, Yao Ido, le représentant pays du système des nations unies pour l’éducation.

Le projet, selon lui, vise à terme à œuvrer  à la cohésion sociale et au vivre ensemble entre les peuples ivoiriens.  Aux jeunes sportifs pris en compte par le projet  »un jeune un avenir », M. Yao a rappelé que  « le football peut mener loin pourvu que nous le pratiquions avec la rigueur et le sérieux».

Saluant l’initiative à sa juste valeur,  Arthur Dodo, le président de l’ONG a indiqué que son organisation   entend, via ce projet, développer l’éducation par le sport, car, a-t-il estimé,  « le sport éduque, canalise et oriente la jeunesse» .

 «Un grand footballeur sans éducation et sans morale, est sans valeur » a-t-il conseillé aux sportifs en herbe soulignant que  la volonté de son association est de  « lutter contre l’immigration clandestine à travers l’initiative ».

Maroc : Le Roi Mohammed VI annonce une batterie de mesures en faveur de l’emploi des jeunes

Le Roi Mohammed VI a appelé à l’élaboration d’une stratégie intégrée dédiée aux jeunes, qui permettrait de remédier au problème de l’inadéquation des offres de formation et d’emploi pour les jeunes et de définir les moyens de promouvoir efficacement leur condition.« En effet, un jeune ne peut être appelé à jouer son rôle et à remplir son devoir sans avoir préalablement bénéficié des opportunités et des qualifications nécessaires. A ce jeune, nous devons offrir du concret, particulièrement en termes d’enseignement, d’emploi, de santé et dans bien d’autres domaines. A ce jeune, nous devons donner espoir et confiance en son avenir », a souligné le Souverain dans son discours prononcé lundi soir à l’occasion du 65e anniversaire de la Révolution du Roi et du Peuple.

A cet égard, il a insisté sur la nécessité de prendre six mesures pour une refonte globale des mécanismes et des programmes d’appui public à l’emploi des jeunes, « pour les rendre plus efficaces et adaptés aux attentes des jeunes ».

Ainsi, Mohammed VI a appelé à l’organisation, avant la fin de l’année, d’une rencontre nationale sur l’emploi et la formation avec pour objectifs formuler des résolutions pratiques et des solutions nouvelles, à lancer des initiatives et à mettre au point une feuille de route rigoureusement définie pour la promotion de l’emploi.

Le Roi a également souligné la nécessité de donner la priorité aux spécialités « qui permettent de trouver un emploi et instaurer un système efficace d’orientation précoce au niveau de la deuxième ou de la troisième année précédant le baccalauréat ». Son rôle est d’aider les élèves, en fonction de leurs aptitudes et de leurs inclinations, à faire l’un ou l’autre des deux choix : s’engager dans une filière universitaire ou une formation professionnelle.

Dans ce sens, le gouvernement et le secteur privé sont appelés à intervenir « pour imprimer une impulsion vigoureuse à l’opération de requalification des étudiants qui quittent les études sans diplôme ».

Autre point soulevé, la révision des spécialités de la formation professionnelle « pour qu’elles répondent aux besoins des entreprises et du secteur public, et qu’elles soient en phase avec les transformations que connaissent les secteurs industriel et professionnel ».

Concrètement, de nouvelles générations de centres de formation et de qualification des jeunes seront mises en place. Ils pourront bénéficier de l’appui du Fonds Hassan II pour le Développement économique et social pour leur construction et leur équipement.

Le Roi a également appelé à instaurer de nouveaux mécanismes permettant d’intégrer une partie du secteur informel dans le secteur formel, en assurant au potentiel humain que recèle le premier une formation adaptée et incitative et une couverture sociale et en appuyant ses projets d’auto-emploi ou de création d’entreprise.

La stratégie préconisée par le Souverain souligne l’impératif de mettre en place, au niveau de chaque établissement, un programme obligatoire étalé sur une période de trois à six mois, visant la mise à niveau des étudiants et des stagiaires en langues étrangères; favoriser une intégration linguistique accrue à tous les niveaux d’études, plus particulièrement dans l’enseignement des matières scientifiques et techniques.

Côte d’Ivoire: lancement d’une application mobile pour améliorer l’accès aux soins des jeunes

L’ONG internationale « Action contre la faim » ( ACF), de concert avec le Programme national de santé scolaire et universitaire, Santé Adolescents et jeunes ( PNSSU- SAJ) du ministère ivoirien de la santé et de l’hygiène publique, a lancé mardi à Abidjan, une plateforme de communication internet et de téléphonie mobile dénommée « Innovation-e-Santé Jeunes».Ce programme a notamment, pour objectif de promouvoir la santé des adolescents et des jeunes à travers une plateforme virtuelle d’échanges d’informations, de sensibilisation en vue de répondre à leurs questions de santé et leur transmettre des messages de prévention.

 « Les jeunes ont besoin d’une écoute attentive, de confidentialité et de services spécifiques. Pourtant l’accès aux conseils, à l’information et les services de support psychosocial ne sont pas souvent disponibles dans les structures de santé classiques », a fait remarquer Rachel Alessandri, la directrice-pays de l’ONG ACF justifiant le bien-fondé de cette nouvelle application.

Selon elle, le projet « Innovation-e-Santé jeunes»  qui vise à améliorer l’accès aux soins des adolescents et des jeunes, se base sur trois stratégies complémentaires. Il s’agit entre autres,  de l’ouverture des espaces jeunes dans quatre quartiers d’Abidjan (Gesco, Adipodoumé, Cocody et Gonzague ville) pour le divertissement, mais aussi pour l’écoute et l’accompagnement des jeunes ainsi qu’une plateforme de téléphonie mobile et internet.

« Cette plateforme vous permettra d’avoir accès à des informations de santé, de trouver les réponses à vos questions mais également d’échanger avec des agents de santé via tchat comme sur  skype ou messenger. Vous pourrez librement de façon anonyme et confidentielle poser vos questions », a expliqué Mme Alessandri  aux jeunes leur assurant que « l’application mobile doit être capable de s’adapter en fonction des sujets qui vous préoccupent, d’évoluer si nécessaire ».

Pour sa part, la représentante du PNSSU-SAJ, Dr Aka Brou, a dit l’adhésion des autorités sanitaires ivoiriennes à ce projet  «innovant» en faveur des adolescents et des jeunes.

Entrepreneuriat: une fondation d’un groupe bancaire américain distingue sept jeunes Ivoiriens

La fondation Citigroup, un groupe bancaire américain, a distingué mardi à Abidjan sept jeunes entrepreneurs et demandeurs d’emplois Ivoiriens, à l’issue d’une formation et d’un coaching sur l’employabilité en vue d’une insertion professionnelle durable.Sur 1.878 inscrits (1.229 demandeurs d’emplois et 649 porteurs de projets), 85 jeunes en quête d’emplois et 134 entrepreneurs ont reçu une formation à la suite d’une sélection, soit 219 personnes dont 53% de femmes et 25,1% de jeunes de 18 à 25 ans.

Ces jeunes, formés à l’insertion professionnelle et à la mise en œuvre de leurs plans d’affaires, ont reçu à l’occasion d’une cérémonie à La Maison de l’entreprise, des attestations de participation. Au nombre de ces jeunes,  sept ont été primés pour avoir mis efficacement en exergue les acquis.  

Cet accompagnement intervient dans le cadre du Programme Global Pan African Youth Employment Development dénommé Citi Payed Côte d’Ivoire. Il est mis en œuvre par le Cabinet américain Technoserve sur financement de « Citigroup/Citi Foundation ».

Mme Edwige Folquet, représentant Khady Ndiaye Touré, directeur général de Citibank Côte d’Ivoire, a salué le courage des participants, en particulier des jeunes femmes dont trois ont reçu des prix de distinction pour leur mérite. 

La directrice générale régionale de Technoserve pour l’Afrique de l’Ouest, Katarina Kahlmann, a fait observer qu’ « il faut voir les PME comme une énorme opportunité ». En Côte d’Ivoire, celles-ci contribuent pour 20% au Produit intérieur brut (PIB), représentent 12% des investissements et 23% des emplois.

Le projet Citi Payed est mis en œuvre dans trois pays pilotes en Afrique : Côte d’Ivoire, Nigéria, Kenya. Il vise à accompagner les jeunes entrepreneurs, notamment les femmes sur le continent, où l’on enregistre « 60% de taux de chômage et 70% de jeunes africains qui vivent avec moins de 2 dollars (1.121 Fcfa) par jours ». 

Le programme est fondé sur trois approches, à savoir la promotion de l’entrepreneuriat, l’accès au financement et l’insertion socio-professionnelle. En outillant les jeunes, l’ONG Technoserve amène ces derniers à faire face à ces défis. Dans cette optique, ils ont reçu plusieurs mois de formation et de coaching.

Certains porteurs de projets ont été récompensés dans des compétitions, tandis que d’autres ont obtenu des emplois. Désirée Ky, ex-demandeur d’emploi, a quant à elle intégré une entreprise grâce à ce programme. Pour cette lauréate « l’excellence n’est pas un don, mais une culture ».

Deux prix de l’innovation ont été attribués, le premier décerné à M. Jean Boni Koffi pour son projet arrosage automatisé manipulable à distance par réseau mobile pour les terres cultivables et le second à Mme Djalia Ballo pour un projet d’entraide portant sur le financement participatif de microprojets.

Trois prix du mérite volet entrepreneuriat ont été décernés. Le Premier prix a été emporté par Nathanaël Yao Ngoran, vainqueur de l’édition du « Pitch days » Jokkolabs 2018, pour son projet Livraison de kits scolaires et encadrement à domicile sous forme d’assurance.

Le second a été arraché par Fabrice Serman Kra pour son projet culture hydroponique, alors que le troisième prix est revenu à Mme Madoué Diomandé pour son projet confection et vente de tenues traditionnelles et accessoires de mode.

Concernant les prix de mérite volet demandeurs d’emplois, la première palme a été attribuée à Désirée Claudette Ky, et le deuxième à Blanche Aurelie Tiagouri. 

La fondation de Citigroup « Citi foundation » a décidé à travers le programme Citi Payed de contribuer aux objectifs du développement durable (ODD) définis par les Nations unis en finançant sept des 17 axes de développement retenus. La formation devrait encore se poursuivre sur un mois en Côte d’Ivoire. 

Côte d’Ivoire: Fayda Voice accompagne l’insertion des jeunes chantres musulmans

Les promoteurs de «Fayda Voice», un festival culturel de chants islamiques, créé il y a trois ans, et leurs partenaires ont organisé dans la nuit de vendredi à samedi à Abidjan, un dîner-gala pour récolter des fonds en vue d’accompagner les jeunes chantres musulmans pour leur insertion dans la vie active.« Ce festival a été initié pour aider les jeunes à s’éloigner du radicalisme religieux et à s’occuper sainement lors des vacances scolaires. L’un des buts est aussi de les insérer dans le tissu social à travers les activités qu’ils apprécient notamment, l’art et la culture », a expliqué à APA, Adja Diaby Ramatoulaye Cheriffa, la directrice générale de ce festival, soulignant que « ce dîner gala est organisé tous les mois de Ramadan pour collecter des fonds et accompagner l’insertion de ces jeunes ».

Poursuivant, elle a justifié que « nous n’avons pas pu organiser ce dîner gala lors du Ramadan dernier parce que les parrains et marraines de notre festival avaient un calendrier chargé. C’est pourquoi nous le faisons maintenant ».

 Expliquant, à son tour, le choix, du thème de « l’entrepreneuriat des jeunes » à l’édition précédente du ce concours, l’initiateur de cette compétition religieuse, le guide spirituel, Cheick Chérif Oumar Abdelaziz, a soutenu que « c’est parce que l’être humain doit être de façon naturelle un entrepreneur ».

Selon lui, l’islam qui  met l’accent  sur le travail, « dit que le musulman doit produire (travailler) jusqu’à  la dernière seconde de sa vie ». Le guide religieux a soutenu également que « tout le monde ne peut pas être embauché par l’État. Donc si chacun entreprend un peu, cela va permettre d’atteindre un niveau de vie assez respectable ».

 « Il s’agit  ici d’organiser cette cérémonie pour dire que Fayda Voice est là et c’est aussi un moment pour nous de se rappeler des vainqueurs de la finale de cette compétition », a-t-il conclu. Ce dîner-gala a été marqué par une vente aux enchères (Coran, tableau d’art…), des prestations d’artiste ainsi qu’une communication de Salifou Traoré, expert en planification et en développement durable, autour de la thématique de l’entreprenariat.  

Initié par la section ivoirienne de Nasrul-ilm, Fayda Voice est un concours national  culturel de chants et de cantiques religieux inspirés des poèmes dédiés à la Gloire du Prophète de l’Islam.

Les Scouts musulman Nasr ilm avec un total de 1026 points avaient remporté la deuxième édition de ce concours en août 2017, avec à la clé un trophée et un chèque d’une valeur d’un million de FCFA.

Créée en 1988 au Sénégal par son éminence Cheick Hassan Cissé, héritier spirituel de Cheick Ibrahim Niass, Nasrul-ilm est une organisation à but non lucratif, à caractère religieux et social qui existe à travers le monde.

Technologies: 3 startups ivoiriennes sélectionnées pour une compétition régionale au Maroc

Trois startups ivoiriennes, sur une dizaine présélectionnées, ont été désignées samedi à Abidjan, lauréates de «Startup Pitch Compétition», une compétition de l’entreprise sociale « Adei institut de Technologie» qui promeut le développement de la technologie en Côte d’Ivoire où elle a pour Directeur des opérations, Yaya Bamba.Ces trois entreprises lauréates prendront part à l’édition 2018 du concours régional dénommé «Demo Africa» prévu au Maroc  les 18 et 19 octobre prochains. Il s’agit des startups « Pass Santé Mousso» de Corine Ouattara, « Wefly Agri» de Joseph-Olivier Biley et « Etudesk» de Lamine Barro classées respectivement premier, deuxième et troisième.

 «Demo Africa»  est une plateforme de lancement pour les technologies émergentes et les tendances. Ce concours fait découvrir chaque année, les plus belles innovations technologiques africaines à leur naissance.

«Il y a de très bons compétiteurs », a soutenu Dr  Christian Tidou, le président du jury de cette compétition estimant que « ça montre que la Côte d’Ivoire n’est pas en train de rater l’ère du numérique ».

 Parlant à son tour, des activités de « Wefly Agri» qui a remporté le deuxième prix, le patron de cette startup, Olivier Biley a indiqué que « c’est une révolution dans le secteur agricole que nous mettons à la disposition de la Côte d’Ivoire et au-delà de l’Afrique ».

 Poursuivant ses explications quant au bien-fondé de son entreprise, il a ajouté « qu’il fallait trouver un moyen pour optimiser la production et améliorer les rendements de nos plantations. Nous combattons le manque de visibilité en permettant aux propriétaires des plantations de gérer celles-ci à distance sans se déplacer ».

« Pass Santé Mousso» désignée premier, est une startup qui permet d’avoir partout sur soi,  la version numérique de son dossier médical. Quant à « Etudesk», classée troisième, c’est une entreprise spécialisée dans la conception de modules de formation et de recrutement avec pour slogan «l’université des entreprises ».

Projet C-Jeune : 36 jeunes gens formés à l’enrôlement des futurs pensionnaires

Quelque 36 jeunes qui mèneront l’opération d’enrôlement des clubs, des dirigeants ou encadreurs et des joueurs du Projet C-Jeune ont été formés à la maîtrise de ce processus, jeudi, au Centre National Technique de Football (CNTF) de Bingerville (Banlieue Est d’Abidjan), a appris APA, de sources officielles.Selon la note d’information transmise à APA, cette opération vise à donner une crédibilité au Projet C-Jeune dans l’optique de lui permettre de se développer et de s’autofinancer.  « 36 jeunes dont 12 filles et 24 garçons, tous issus des 13 communes d’Abidjan, étaient concernés par ce séminaire qui a duré toute la journée », précise la note.

Pour Jean-Marc Guillou, initiateur du projet qui  a pour objectif de donner au « football ivoirien un vivier sûr », l’enrôlement vise deux objectifs.

« Il s’agit, pour ces agents enrôleurs, de faire le moins d’erreurs possibles dans l’enregistrement des données. Puis, d’enrôler cette saison 800 à 1000 adhérents par commune. Soit 150 à 200 adhérents par jour », rapporte la note d’information.

M. Guillou a expliqué que l’enrôlement comprendra des étapes, notamment, la réception des personnes désireuses d’intégrer le Projet, la pesée des athlètes (moins de 34, 5 kg, les enfants dont l’âge est compris entre 10 et 12 ans), la prise des empreintes digitales…

A ce propos, Lambert Amuah, le collaborateur de Jean-Marc Guillou, a recommandé aux stagiaires le respect scrupuleux du poids prescrit. Faute de quoi, toute la base pourrait être faussée.Ce séminaire, très interactif, a donné lieu à de nombreux échanges entre les formateurs et les stagiaires.

Le Projet C-Jeune, créé à l’initiative et sous l’administration de Jean-Marc Guillou, est un département de la Fédération Ivoirienne de Football (FIF). Ce Projet consiste à organiser des compétitions avec des jeunes (filles et garçons) âgés au moins de 8 ans, regroupés par catégorie de poids.

La phase pilote débutera  fin juillet 2018 pour s’achever en février 2019 dans les 13 communes du District d’Abidjan. L’objectif à terme est de positionner la Côte d’Ivoire dans les quinze années à venir, dans la short-list des meilleurs pays de football. L’opération d’enrôlement sera menée au sein des différentes mairies du District d’Abidjan.

Côte d’Ivoire: le Centre des métiers de l’électricité, une «réussite exemplaire» (Secrétaire d’Etat Français)

Le Centre des métiers de l’électricité (CME) de Bingerville, en banlieue Est d’Abidjan constitue une «réussite exemplaire et un modèle qui pourrait être reproduit dans d’autres secteurs », a estimé, vendredi soir, la Secrétaire d’Etat auprès du ministre français de l’économie et des finances, Delphine Geny-Stephann.« Je voudrais féliciter Eranove et la CIE (Compagnie ivoirienne d’électricité) d’avoir entrepris ce beau projet de formation en Côte d’Ivoire » a déclaré Mme Geny-Stephann lors d’une visite dans ce Centre qui « n’a cessé de se développer et contribue aujourd’hui à l’effort national de formation professionnelle ».

«En formant plusieurs centaines d’étudiants, il bénéficie à la montée en gamme de l’ensemble du tissu industriel ivoirien », a-t-elle ajouté. 

Le CME propose des formations dans le secteur stratégique de l’électricité, y compris dans des domaines nouveaux comme l’efficacité énergétique et les énergies renouvelables.

Ce Centre qui a rejoint le Réseau africain des Centres d’excellence en électricité (RACEE), une initiative soutenue par la Banque africaine de développement (BAD),  a enregistré l’année dernière un taux de réussite de 95% à l’examen du Brevet de technicien supérieur (BTS).

Le 3 mai dernier, le CME a signé une convention avec le Conservatoire national des arts et métiers (CNAM) de la France. « Il s’agira de la première licence professionnelle française dispensée en Afrique de l’Ouest », a souligné Mme Geny-Stephann, relevant qu’elle « témoigne de la confiance qu’accordent les acteurs de l’enseignement supérieur français au système universitaire ivoirien, et plus spécifiquement à la qualité de la formation du CME ».

Auparavant, le Directeur général de la CIE, Domnique Kakou a rappelé que les principales réalisations du CME sont le fruit d’une démarche initiée en 2014 conjointement par le Groupe Eranove et sa filiale, la CIE à travers le projet campus-pôle d’excellence.

Au départ, a expliqué M. Kakou, « il s’agissait de faire du CME, un Centre de formation de pointe pour la CIE et ses partenaires sous-traitants afin que les collaborateurs puissent atteindre un niveau d’expertise conforme aux standards internationaux ».

Les responsables de ce Centre voulaient également offrir une alternative à la formation en Europe pour les sociétés africaines d’électricité de la sous-région. 

« Il convient aujourd’hui d’élargir le champ des compétences du Centre à tous les métiers clés de la croissance régionale : télécom, data, énergie, informatique, numérique… », a ajouté le patron de la CIE.

En quatre ans, le Groupe Eranove, à travers la CIE, a investi plus de 5 milliards de FCFA afin de doter le CME de plateaux et d’outils pédagogiques répondant aux standards internationaux. «Cet effort se poursuivra sur les prochaines années, afin de garantir une adaptation permanente des outils pédagogiques du CME aux réalités du monde industriel », a promis M. Kakou

« Si le secteur de l’électricité a été privilégié au départ, notre ambition est de développer les compétences que recherche aujourd’hui l’industrie moderne afin de faire du CME un pôle du savoir et des technologies », a-t-il conclu.

 Le Centre des métiers de l’électricité (CME) de Bingerville est un Centre appartenant à la CIE et dont la compétence et la grande réputation ont toujours prévalu depuis sa création en 1971 et inauguré par le Premier Président de la Côte d’Ivoire, Félix Houphouët-Boigny.

Côte d’Ivoire: 500 meilleurs profils sélectionnés pour le répertoire des compétences jeunes

Quelque 500 meilleurs profils ont été sélectionnés pour le répertoire des compétences jeunes dont l’édition 2018 a été lancée, mardi à Abidjan, par le ministre ivoirien de la Promotion de la jeunesse, de l’emploi des jeunes et du service civique, Sidi Tiémoko Touré.« La question de l’emploi des jeunes est au cœur des préoccupations du gouvernement. Plusieurs initiatives sont développées en vue de trouver des solutions durables à la crise de l’emploi des jeunes et à bâtir une économie compétitive plus inclusive reposant sur l’utilisation optimale et efficiente de ses ressources humaines, plus particulièrement la force de travail de la jeunesse», a expliqué le ministre Touré au cours de cette cérémonie.  

Selon lui, c’est pour apporter une réponse à la problématique de l’insertion des jeunes que le ministère de la jeunesse et de l’emploi des jeunes et du service civique, à travers l’Agence emploi des jeunes, initie une opération de mise en place d’une base de données permanentes sur les compétences des jeunes dénommée « Répertoire des compétences jeunes ».

Les 500 meilleurs profils sélectionnés à partir d’un effectif de 12 203 personnes inscrites sur la plateforme de l’Agence emploi des jeunes sont issus du territoire national et hors du pays dans 11 domaines de compétence dont administration, agronomie, banque et assurance, mine, technologies de l’information et de la communication, santé, communication et marketing, finance et comptabilité. Sur ces 500 meilleurs profils, figurent 183 filles.  

Auparavant, l’Administrateur de l’Agence emploi des jeunes,  Jean-Louis Kouadio Kouamé, a souligné que ce répertoire a pour vocation de devenir une base de données de référence régulièrement actualisée des grandes compétences techniques par les jeunes ivoiriens, âgés de 18 à 40 ans, sans distinction de qualifications, de métiers et de lieu de résidence, afin de répondre aux besoins de ressources humaines des entreprises publiques et privées en Côte d’Ivoire ainsi que dans les organisations régionales et internationales.