Covid-19: la BAD prévoit un rebond de la croissance en Afrique de 3% en 2021

L’Afrique devrait connaître un rebond de sa croissance économique de 3% en 2021 contre -3,4% dans le pire des scénarios pour 2020 si la crise de la Covid-19 n’est pas jugulée, prévoit la Banque africaine de développement (BAD) dans le supplément d’un rapport sur les «Perspectives économiques en Afrique 2020 ».Dans une évaluation socio-économique complète de l’impact de la pandémie, la Banque africaine de développement relève que la croissance devrait rebondir à 3% en 2021, contre -3,4% dans le pire des scénarios pour 2020, mentionne une note dont APA a reçu copie.

Selon le supplément du rapport, près de 49 millions d’Africains pourraient être plongés dans l’extrême pauvreté à cause de la pandémie, en particulier en Afrique de l’Ouest et en Afrique centrale, où la pandémie continue de progresser.

Les prévisions du supplément aux Perspectives économiques en Afrique de la Banque, publié le 30 janvier, soulignent que la croissance de l’Afrique était, auparavant, prévue à 3,9 % en 2020 et à 4,1 % en 2021.

En outre, le supplément avertit que les perspectives de croissance pour 2021 et au-delà dépendraient largement de l’efficacité des gouvernements africains à aplatir la courbe de l’épidémie et des politiques de réouverture des économies.

Dans ce contexte, les gouvernements et les partenaires au développement doivent intervenir de manière mieux coordonnée, plus ciblée et plus rapide pour limiter efficacement les répercussions de la crise de la Covid-19, fait observer la BAD.

« Pour rouvrir les économies, les décideurs politiques devraient adopter une approche progressive et graduelle qui évalue soigneusement les compromis entre le redémarrage trop rapide de l’activité économique et la préservation de la santé des populations », a déclaré Charles Leyeka Lufumpa, économiste en chef par intérim et vice-président pour la Gouvernance économique et la gestion des connaissances à la Banque.  

Les activités économiques peuvent être relancées progressivement sur la base des risques de transmission des différents secteurs, indique le rapport qui relève que sur le plan clinique, seuls 21 des 54 pays d’Afrique ont les moyens de faire face aux épidémies.

Le supplément ressort que la courbe de la pandémie en Afrique est en train de s’aplatir progressivement. Cependant, compte tenu des insuffisances des systèmes de santé et de la protection sociale, le virus reste une menace pour les vies humaines.

Selon le rapport de la Banque, l’Afrique pourrait perdre entre 145,5 milliards et 189,7 milliards de dollars américains de croissance en 2020.

Hanan Morsy, la directrice du Département des politiques macroéconomiques, des prévisions et de la recherche à la Banque africaine de développement affirme que le supplément des Perspectives économiques en Afrique 2020 montre que pour la première fois depuis un demi-siècle, l’Afrique serait confrontée à une récession économique en raison des retombées de la pandémie de la Covid-19.

Cela affecterait les progrès réalisés en matière de réduction de la pauvreté car on estime que 49 millions d’Africains pourraient être poussés dans la pauvreté, avec environ 30 millions d’emplois sur le point de disparaître.

 L’institution suggère également de nouvelles politiques de régulation du marché du travail destinées à protéger les salariés et les emplois, ainsi que des politiques structurelles devant permettre aux économies africaines de se reconstruire et d’améliorer leur résilience face aux chocs futurs.

Le tourisme, les transports et les loisirs seront certainement les secteurs qui tarderont le plus à repartir. Entre 2017 et 2018, le secteur du tourisme et des voyages en Afrique avait progressé de 5,6 % (moyenne internationale de 3,9 %), poursuit la note.

Selon Morsy, le supplément prévoyait que dans le pire des cas, 49 millions d’Africains supplémentaires pourraient être poussés vers l’extrême pauvreté par les conséquences de la pandémie. Le nombre de personnes vivant dans l’extrême pauvreté en Afrique (en usant du seuil de pauvreté international de 1,90 $) pourrait atteindre 453,4 millions en 2020 en raison de la pandémie, contre 425,2 millions dans un scénario sans pandémie.

Selon les auteurs du supplément, les populations d’Afrique de l’Ouest et du centre courent un risque plus élevé de tomber dans l’extrême pauvreté en raison de la pandémie, mais le Covid-19 pourrait également aggraver la pauvreté en Afrique orientale et australe.

Les cas confirmés de Covid-19 dans 54 pays africains s’élevaient à 304 642 pour 8 087 décès signalés au 22 juin 2020. Mais selon le supplément, en réalité les chiffres rapportés étaient probablement plus élevés en raison des capacités de test limitées dans la plupart des pays, conclut la note.

Kenya: Suspension de l’enseignement primaire et secondaire jusqu’en 2021

Malgré la levée des restrictions de voyage à l’intérieur du pays, les autorités kenyanes ont décidé que les écoles resteraient fermées jusqu’en 2021, tandis que celles de l’enseignement supérieur pourraient reprendre en septembre, a appris APA mardi.Selon le ministère de l’Education, les cours ne reprendront dans les écoles primaires et secondaires que l’année prochaine, par mesure de précaution contre la propagation du coronavirus.

Le gouvernement kenyan, sur avis de son ministère de la Santé, a fermé toutes les écoles du pays en mars dernier, du fait de l’installation de la pandémie de coronavirus.

Pour la reprise des cours l’année prochaine, tous les étudiants devraient rester dans leur forme actuelle car, aucun examen national ou externe n’est prévu pour la présente année.

George Magoha, le ministre de l’Education du pays, a toutefois déclaré que les étudiants des collèges et universités reprendraient leurs cours en septembre. Ils seront soumis à des réglementations sanitaires strictes, a-t-il précisé.

Kenya Airways suspend ses opérations à la bourse de Nairobi

Kenya Airways a annoncé qu’elle suspendait ses activités à la Bourse de Nairobi pour une période de quatre-vingt-dix jours à compter du 3 juillet.La compagnie aérienne nationale en difficulté avait demandé une suspension de ses stocks à la NSE, une décision qui a été approuvée par la Capital Markets Authority.

« La restructuration opérationnelle et corporative de l’entreprise et le rachat par le gouvernement sont maintenant imminents après la publication du Projet de loi 2020 sur la gestion de l’aviation dans le pays (National Management Aviation Bill 2020) le mois dernier », a déclaré un communiqué de Nairobi Securities Exchange Plc.

La suspension des actions de Kenyan Airways à la NSE intervient alors que son avenir est en jeu, un an exactement après que le Parlement du pays a approuvé un projet de loi pour la nationalisation de la compagnie.

Cette solution a été envisagée comme un moyen pour Kenya Airways d’éviter ses dettes croissantes.

Le gouvernement kenyan détient une participation de 48,9% dans la société, KLM-France représentant 7,8%.

Les multiples plans de sauvetage pour sauver la compagnie de l’effondrement ont tous échoués, ce qui a poussé le National Aviation Management Bill, 2020 à élaborer un Conseil national de l’aviation civile.

Le Conseil sera chargé de créer un projet de Kenya Aviation Corporation (KAC), pour gérer la société.

La KAC sera également mandatée pour contrôler les actions appartenant à Kenya Airways, Kenya Airports Authority et Aviation Investment Corporation.

Covid-19: l’économie kenyane vit un « léger » ralentissement

L’Office kenyan des statistiques a révélé que la croissance économique du pays avait ralenti au cours des trois premiers mois de 2020, a rapporté APA mercredi.Au cours de la période considérée, l’économie kenyane s’est améliorée de 4,9%, ce qui représente un léger ralentissement par rapport à 5,5% enregistré au cours de la même période en 2019.

Les principaux statisticiens du pays ont observé que le secteur le plus durement touché était le tourisme qui a subi des pertes en raison de l’annulation des plans de voyage des touristes vers la nation d’Afrique de l’est, suite à l’épidémie du coronavirus.

Les autres secteurs affectés négativement sont le commerce de détail, l’agriculture et les transports.

L’autre activité qui n’a pas épargnée la Covid-19 est le secteur des services financiers.

Les revenus tirés des exportations du Kenya ont également été affectés par l’effet délétère de la pandémie sur les principales puissances économiques mondiales, tels que les Etats-Unis, la Chine et l’Union européenne, qui sont les principaux partenaires commerciaux des pays d’Afrique de l’est.

Covid-19: l’UA ouvre une pharmacie en ligne pour des fournitures médicales

L’Union africaine (UA) a mis en place une pharmacie en ligne pour permettre à ses Etats membres d’accéder à des fournitures médicales essentielles pour lutter contre la pandémie de coronavirus, a déclaré vendredi le président de l’Union, Cyril Ramaphosa.Le président sud-africain s’exprimait à l’occasion du lancement de la Plateforme africaine des fournitures médicales lors d’une conférence de presse virtuelle à Pretoria.

Cette pharmacie unique de l’UA est une initiative à but non lucratif conçue pour servir de réponse immédiate, intégrée et pratique à la pandémie de Covid-19, a déclaré Ramaphosa.

Il a ajouté que les Etats membres de l’UA pourraient s’approvisionner en fournitures médicales directement auprès des fabricants pour les quantités nécessaires et à des prix compétitifs.

« Une fois qu’un vaccin sera disponible, il sera également ajouté à ce portail conformément à notre engagement déclaré de garantir un accès équitable à toute forme de médicament salvateur », a-t-il déclaré.

Il a révélé que les ressources « seront garanties par les gouvernements sur la base d’un quota déterminé, entre autres, par le niveau de vulnérabilité. Les avantages d’une telle mise en commun des ressources sont innombrables. »

Ramaphosa a déclaré que les pays auraient facilement accès à un marché en ligne en un clic, par opposition au «processus onéreux et long de parcourir le monde pour se procurer ces fournitures médicales».

« Considérez-le comme l’Amazonie, l’Alibaba ou même l’eBay des ressources de coronavirus sur le continent africain – fabriquées en Afrique par des Africains – la différence fondamentale étant que sur cette plateforme, l’acheteur n’est pas un groupe d’individus mais des gouvernements », a-t-il ajouté.

La plateforme africaine des fournitures médicales a été développée en partenariat avec la Banque africaine d’import-export (Afreximbank), au nom des Centres africains de contrôle et de prévention des maladies, a poursuivi le président de l’UA.

Afreximbank facilitera les paiements, tandis que les partenaires logistiques, y compris les transporteurs nationaux africains et les transitaires mondiaux, vont accélérer la livraison, a-t-il conclu.

Kenya: trois morts dans une attaque d’insurgés somaliens

Au moins trois personnes ont été tuées dans une attaque menée par des insurgés supposés appartenir au mouvement somalien al-Shabaab, dans le comté kenyan de Madera, ont révélé lundi à Nairobi des responsables de la sécurité.Jeremiah Kosoim, membre des services de sécurité kenyans, a déclaré aux journalistes que parmi les personnes tuées, figurent un réserviste de la police et deux des assaillants qui tentaient de détruire un pylône de communication dans la zone.

Le personnel de sécurité non loin de la zone avait riposté et neutralisé deux des insurgés.

Le groupe de miliciens somaliens al-Shabaab cible des intérêts kenyans à l’intérieur et à l’extérieur du pays depuis que le gouvernement de Nairobi a envoyé des troupes en Somalie pour aider à vaincre les insurgés.

Les miliciens islamistes exigent du Kenya qu’il retire ses forces de la Somalie, un pays qui est tombé dans l’anarchie depuis le renversement de l’ancien dictateur Siad Barre au début des années 1990.

Les troupes kenyanes font partie d’une force de l’Union africaine (AMISOM) qui a réussi à chasser les combattants al-Shabaab de Mogadiscio, la capitale, et d’autres parties de la Somalie, bien qu’elles conservent de vastes étendues du pays et la possibilité de lancer des raids sporadiques sur la capitale et d’autres villes.

Covid-19: des parlementaires pour l’annulation de la dette des pays pauvres

Plus de 300 parlementaires d’une vingtaine de pays ont demandé mercredi au Fonds monétaire international (FMI) et à la Banque mondiale d’annuler la dette des pays pauvres face au contexte de la pandémie de Covid-19.L’annulation de la dette des pays pauvres est « la moindre des choses que la Banque mondiale, le FMI et d’autres institutions financières internationales devraient faire pour empêcher un accroissement inimaginable de la pauvreté, de la faim et des maladies qui menace des centaines de millions de personnes », selon le sénateur américain Bernie Sanders, cité par l’agence Reuters.

L’ancien candidat aux Primaires démocrates pour l’élection américaine de 2020 est à l’origine de cette initiative avec sa camarade Ilhan Omar, représentante démocrate de l’Etat de Minnesota au Congrès des États-Unis. Parmi les signataires, originaires de tous les continents, figurent aussi l’ancien leader travailliste, Jeremy Corbyn, ou encore l’ancien président de l’Argentine, Carlos Menem.

Ainsi pour Sanders, les pays pauvres doivent pouvoir mobiliser l’ensemble de leurs faibles ressources pour protéger leur population plutôt que de rembourser des « dettes insoutenables » dues aux grandes institutions financières internationales.

Les signataires jugent par ailleurs que le remboursement de la dette des pays les plus pauvres devrait être complètement annulé plutôt que simplement suspendu, comme l’a décidé le G20 en avril.

La Banque mondiale a déclaré qu’elle allait réfléchir aux moyens de renforcer son soutien aux pays les plus pauvres mais que l’annulation des dettes pourrait nuire à sa note de crédit et limiter sa capacité à fournir des financements à moindre coût à ses membres.

Au plan africain, plusieurs leaders d’opinion comme le président sénégalais Macky Sall ont plaidé pour l’annulation de la dette des pays du continent, qui sont parmi les plus pauvres du monde.

Il est soutenu dans cette initiative par son homologue français, Emmanuel Macron.

La Banque Mondiale a indiqué dans un rapport, en avril, que l’Afrique allait vivre cette année sa première récession depuis un quart de siècle, redoutant même une crise alimentaire dans certains pays.

Toutefois, la « coopération » entre les pays pourrait atténuer les « pertes » en bien-être social dues à la pandémie, a souligné Albert Zeufack, économiste en chef de la Banque Mondiale pour l’Afrique.

Sur plus de quatre millions de cas confirmés de Covid-19 dans le monde et près de 300.000 décès, selon un décompte fait mercredi après-midi depuis le début de la pandémie, le continent dénombre quelque 69.000 malades et plus de 2400 morts.

Covid-19 :Bolloré lance une solution multimodale rail-route internationale

Dans le cadre de la lutte contre la pandémie de Covid-19, Bolloré Transport & Logistics a lancé une solution de transport rail-route pour l’exportation de marchandises de Mombasa au Kenya vers l’Ouganda, via le port sec de Naivasha.Selon un communiqué transmis à APA, le premier train, chargé de 64 conteneurs équivalents vingt pieds (EVP) de marchandises en transit est arrivé au port sec de Naivasha. 

En utilisant le rail pour transporter des marchandises jusqu’à Naivasha, l’entreprise veille à la sécurité sanitaire des chauffeurs qui assurent le transport des marchandises. Elle apporte une solution supplémentaire de protection contre la pandémie à Covid-19, pour les habitants des nombreuses villes implantées le long de l’autoroute A104 reliant Mombasa à Naivasha. 

Une flotte de camions de Bolloré Transport & Logistics partie d’Ouganda pour le port sec de Navaisha, attendait le convoi pour transférer les conteneurs chargés en Ouganda, destinés à l’export, et recharger les conteneurs import vers Kampala. 

Lancée le 7 mai 2020 à Nairobi, cette solution de transfert rail-route, qui sera mise en œuvre tous les deux jours, permet d’optimiser les coûts et de développer le trafic régional. 

Le Président-directeur général de Bolloré Transport & Logistics en Afrique de l’Est, M. Jason Reynard a pris part à cette opération aux côtés de M. James Macharia, ministre kenyan des Transports, des Infrastructures, du Logement et du Développement urbain, M. Rashid Abdi Aman, Chef de cabinet du ministre de la Santé, M. Githii Mburu Commissaire général de l’Administration fiscale du Kenya, M. Rashid Salim, Directeur général de l’Autorité portuaire du Kenya et  M. Philip Mainga, Directeur général des Chemins de fer kenyans. 

« L’épidémie de Covid-19 soumet la chaîne logistique à une pression considérable. Les entreprises du secteur mettent tout en œuvre pour assurer la sécurité sanitaire des équipes sans interrompre la circulation des marchandises »,a précisé Jason Reynard, Président-directeur général de Bolloré Logistics en Afrique de l’Est.

Remerciant tous ceux qui les ont soutenus dans le lancement de ce nouveau service, M. Reynard souligne que son entreprise a choisi d’explorer la solution ferroviaire.

« Sans compromis sur les fondamentaux de sécurité, de solidarité et de continuité du service, Bolloré Transport & Logistics poursuit ses opérations avec la plus grande rigueur, et maintient le développement de solutions innovantes pour assurer la circulation des marchandises en toute sécurité et dans le respect des délais », a-t-il ajouté.

Covid-19: Kenyatta invite les pays africains à coopérer dans la lutte

Le président Uhuru Kenyatta a appelé mercredi les pays africains à renforcer leur collaboration dans la lutte contre la pandémie de coronavirus, prônant le partage d’informations et la mutualisation des moyens d’intervention.S’exprimant lors d’une réunion virtuelle du Bureau de l’Assemblée de l’Union africaine avec les présidents des communautés économiques régionales (CER), le chef d’Etat kenyan a d’abord exprimé son appréciation du soutien de la communauté internationale à l’Afrique, avant de souligner la nécessité pour le continent de se mobiliser contre cette maladie. Pour lui, l’unité garantira de meilleurs résultats.

« Je veux dire que nous devons être capables de travailler ensemble et de mettre en commun les faibles ressources dont nous disposons et de montrer que nous sommes également capables de nous unir pour vaincre ce virus », a déclaré le président kenyan, notant que le Covid-19 continue de frapper de plein fouet le monde et n’épargne pas les plus riches.

« Nous sommes confrontés à des contraintes financières, matérielles et structurelles. Cependant, nous devons également faire face à la réalité selon laquelle les ressources sont limitées partout et même les pays les plus riches luttent aujourd’hui à la suite de cette pandémie mondiale. Par conséquent, je suis très encouragé par ce que nous faisons pour nous-mêmes sur le continent », a dit Uhuru Kenyatta dans un communiqué publié jeudi à Nairobi. 

Les pays du continent, avec à leur tête l’Afrique du Sud et l’Egypte, ont promis 61 millions de dollars pour lutter contre le Covid-19. Mais Kenyatta a insisté sur la nécessité d’encourager les pays africains à sortir les moyens financiers pour intensifier la riposte continentale.

« Alors que nous menons la lutte contre cette pandémie qui continue de représenter une menace existentielle pour bon nombre de nos pays, je pense également qu’il y a des signes encourageants si nous continuons de maintenir le cap, de rester concentrés, vigilants et, plus important encore, disciplinés », a-t-il ajouté.

En outre, le dirigeant kenyan a dit sa préoccupation au sujet de l’augmentation des infections de manière quotidienne, notant que dix pays en Afrique comptent plus d’un millier de cas et trois ayant franchi la barre des 4000.

Il a ainsi exhorté les pays à intensifier les actions visant à contenir la propagation de cette maladie respiratoire en augmentant les tests et en renforçant les mesures de surveillance.

 

Kenya : le tourisme perd 47 millions de dollars à cause du Covid-19

L’Association kenyane des agences de voyage (KATA) a révélé mercredi que l’industrie touristique du pays a perdu 5,5 milliards de shillings de recettes, soit 47 millions de dollars et un taux de 42%, en raison de la pandémie.Selon Agnes Mucuha, directrice générale de KATA, cette situation met l’industrie de l’aviation et du voyage au Kenya dans un avenir sombre vu qu’aucun bénéfice n’est réalisé depuis que le Covid-19 s’est généralisé dans le monde.

 « Certaines compagnies aériennes comme South African Airways et Virgin Australia sont en situation d’insolvabilité. Si les compagnies aériennes ne reçoivent pas le soutien de leurs gouvernements nationaux, elles feront faillite », a-t-elle prévenu.

 Après la découverte du premier cas de coronavirus dans le pays d’Afrique orientale, le gouvernement a pris plusieurs mesures pour freiner la propagation de la maladie. Prolongées de 21 jours, elles vont de la restriction des déplacements entre les comtés au couvre-feu du crépuscule à l’aube, en passant par l’interdiction des vols à l’entrée et à la sortie du pays.

 Cependant, les entreprises dont certaines ont été amenées à réduire leur effectif ou mettre la clé sous la porte, continuent de cumuler les pertes depuis l’application de ces mesures.

 « Certaines entreprises ne survivront pas à la pandémie de coronavirus. Le gouvernement doit soutenir ces entreprises. Au lieu de fermer boutique, ces entreprises peuvent s’associer ou fusionner pour survivre et faire plus tard un retour après le Covid-19 », a préconisé Agnes Mucuha.

 Par ailleurs, la directrice générale de KATA a appelé le gouvernement et les entreprises à payer les factures qui sont dues à leurs structures pour leur permettre de respirer.

 La dette du gouvernement kenyan à l’industrie du voyage s’élève à un peu plus de 400 millions de shillings (3,7 millions de dollars), dont une partie est occupée par l’achat de billets d’avion au cours des deux dernières années fiscales.

Covid-19: l’Afrique invitée à protéger ses compagnies aériennes

L’Association du transport aérien international (IATA, sigle anglais) a réitéré son appel aux gouvernements africains à protéger les compagnies aériennes du continent contre les impacts du Covid-19.Selon l’IATA, les compagnies aériennes de la région pourraient perdre six milliards de dollars de revenus par rapport à 2019, ajoutant que les pertes d’emplois dans l’aviation et les industries connexes pourraient atteindre 3,1 millions.

Elle souligne que le trafic aérien pour l’année 2020 devrait chuter de 51% par rapport à 2019, tandis que le produit intérieur brut (PIB) soutenu par l’aviation dans la région pourrait chuter de 28 milliards de dollars, contre 56 milliards de dollars.

Ces estimations sont basées sur un scénario de restrictions sévères aux voyages d’une durée de trois mois, avec une levée progressive des restrictions sur les marchés intérieurs, suivies des restrictions régionales et intercontinentales.

« Pour minimiser l’impact sur les emplois et l’économie africaine en général, il est vital que les gouvernements intensifient leurs efforts pour aider l’industrie », a déclaré l’IATA dans un communiqué publié à Nairobi.

« Les compagnies aériennes en Afrique luttent pour leur survie. Air Mauritius est entrée dans l’administration volontaire, South African Airways et SA Express sont en sauvetage commercial, d’autres transporteurs en difficulté ont mis du personnel en congé sans solde ou ont signalé leur intention de supprimer des emplois », a déclaré Muhammad Al Bakri, vice-président régional de l’IATA pour l’Afrique et le Moyen-Orient.

Il a ajouté: « Plus de compagnies aériennes suivront, si aucun allégement financier urgent n’est accordé. Les dommages économiques d’une industrie paralysée s’étendent bien au-delà du secteur lui-même. L’aviation en Afrique soutient 6,2 millions d’emplois et 56 milliards de dollars de PIB. La défaillance du secteur n’est pas une option, plusieurs gouvernements doivent intensifier leurs efforts ».

L’IATA demande un mélange de soutien financier direct, de garanties de prêts et de soutien au marché des obligations d’entreprises ainsi que des allégements fiscaux. Elle a également lancé un appel aux banques de développement et à d’autres sources de financement pour soutenir les secteurs du transport aérien en Afrique qui sont au bord de l’effondrement.

Covid-19: La CAE au chevet des États partenaires

La Communauté de l’Afrique de l’Est, dans le cadre du projet de laboratoires mobiles, a déployé mercredi neuf laboratoires mobiles et des kits de test pour les coronavirus dans tous les États partenaires afin de détecter et de lutter contre les maladies hautement infectieuses telles que le Covid-19 et Ebola.S’adressant aux médias, Amb Liberat Mfumukeko a déclaré que chaque État partenaire recevrait un véhicule 4×4 équipé de matériel de laboratoire et de TIC, ainsi que tous les consommables nécessaires à un laboratoire pleinement fonctionnel capable de réaliser des tests pour le virus Ebola et le coronavirus en plus d’autres agents pathogènes.

 « Au total, 9 laboratoires mobiles sont déployés dans les États partenaires comme suit : République du Burundi -1, République du Rwanda -1, République du Soudan du Sud -1, République du Kenya – 2, République de l’Ouganda – 2 et République-Unie de Tanzanie – 2 », a déclaré le Secrétaire général.

 Le Secrétariat de la CAE a également fourni aux États partenaires des kits de test Covid-19, d’équipement de protection individuelle (EPI) comprenant des gants, une blouse, un masque, des lunettes de protection et des protège-chaussures, ainsi que d’autres consommables.

 M. Mfumukeko a révélé dans un communiqué que les laboratoires mobiles avaient été équipés d’un matériel moderne et pouvaient diagnostiquer la plupart des agents pathogènes en plus de fournir des résultats sûrs, précis et opportuns aux patients pour les tests Covid-19, Ebola et autres agents pathogènes…

 Il a ajouté que le secrétariat de la CAE a formé au total 18 experts de laboratoire des États partenaires, qui sont des formateurs qualifiés et des opérateurs/utilisateurs compétents et certifiés, au fonctionnement des laboratoires mobiles.

Report du sommet de la CAE sur la pandémie Covid-19

Le 18e sommet extraordinaire des chefs d’État de la Communauté de l’Afrique de l’Est (CAE), initialement prévu ce mercredi pour discuter de la pandémie actuelle du nouveau coronavirus (Covid-19), a été reporté à une date ultérieure, a appris APA.Ce sommet extraordinaire, qui devait se tenir par vidéoconférence, a été convoqué par le président rwandais et président du sommet, Paul Kagame, pour échanger sur la réponse régionale contre le Covid-19, y compris ses conséquences fiscales, économiques et sociales sur la région.

Selon le secrétaire général de la CAE, Liberat Mfumukeko, et le ministre rwandais des Affaires étrangères et de la coopération internationale, Vincent Biruta, le sommet a été reporté sur requête de la République du Soudan du Sud.

 M. Biruta, par ailleurs président du Conseil des ministres de la CAE, a déclaré dans un communiqué publié à Nairobi qu’une nouvelle date pour la tenue du sommet extraordinaire serait communiquée ultérieurement.

 A la date du 15 avril 2020, tous les États partenaires ont confirmé des cas de coronavirus. Le Kenya compte 216 cas et 9 décès, le Rwanda 134, l’Ouganda 55, la Tanzanie 53 avec 3 décès, le Burundi 5 et un décès et le Sud-Soudan 4 cas.

 Le Rwanda, le Soudan du Sud et l’Ouganda n’ont enregistré aucun décès à ce jour.

 Une réunion ministérielle de la CAE sur la préparation et la réponse à la pandémie de Covid-19 a notamment décidé de demander à tous les États partenaires de continuer à imposer 14 jours de quarantaine obligatoire à tout voyageur arrivant dans un des pays de la région, et d’éviter les cas importés en appliquant des procédures de dépistage strictes à tous les points de passage frontalier.

Les ministres ont en outre décidé de maintenir la suspension des réunions régionales en salle, recommandant plutôt les organes et institutions de la CAE à recourir au cas échéant aux technologies modernes telles que les vidéoconférences, les webinaires et les appels Skype jusqu’à ce que la situation soit maîtrisée.

 La CAE a demandé à tous les États partenaires de systématiser les contrôles de sortie et d’entrée en appliquant le mécanisme multicouche pour éviter certaines failles, comme les passagers en transit.

 Les ministres ont également décidé de réduire au minimum la circulation transfrontalière des personnes tout en facilitant la libre circulation des biens et des services dans la région de la CAE. Et ce, pour garantir une fluidité des transactions commerciales dans toute la région.

Le Covid-19, une crise sanitaire et économique sans précédent pour l’Afrique (FMI)

L’Afrique subsaharienne est confrontée à une crise sanitaire et économique sans précédent, a estimé le Fonds monétaire international (FMI) dans un rapport sur les perspectives économiques régionales pour le mois d’avril.La crise menace d’inverser les récents progrès en matière de développement dans la région et pourrait peser sur la croissance dans les années à venir.

« Le monde est confronté à un sérieux défi, et l’Afrique subsaharienne ne sera pas épargnée », a déclaré Abebe Aemro Selassie, directeur du département Afrique du FMI, dans un communiqué publié mercredi à Nairobi.

« La région est confrontée à une croissance mondiale en chute libre, à un resserrement des conditions financières, à une forte baisse des prix des principaux produits d’exportation et à de graves perturbations de l’activité économique dues aux mesures adoptées pour limiter la propagation de cette épidémie virale. En conséquence, nous prévoyons maintenant que l’économie régionale devrait se contracter de 1,6% cette année, le pire résultat jamais enregistré », a-t-il ajouté.

 Dans ce contexte, M. Selassie a appelé à des mesures décisives pour limiter les coûts humains et économiques de la crise.

 Le FMI exhorte maintenant les pays à adopter des politiques qui pourraient inclure des transferts en espèces ou un soutien en nature aux ménages vulnérables, notamment les travailleurs du secteur informel.

Pour les aider à mieux faire face aux chocs exogènes consécutifs à la pandémie, le FMI s’apprête à fournir quelque 11 milliards de dollars US à 32 pays subsahariens qui ont demandé une aide ces dernières semaines. Des versements ont déjà été effectués au Burkina Faso, au Tchad, au Gabon, au Ghana, à Madagascar, au Niger, au Rwanda, au Sénégal et au Togo.

L’Afrique de l’Est invitée à préparer son économie à l’après-coronavirus

Le Secrétariat de la Communauté de l’Afrique de l’est a appelé mardi les Etats membres à commencer à élaborer des plans nationaux de relance économique après la pandémie mondiale du Covid-19.Les entreprises de tous les secteurs de la région, notamment l’agro-industrie et en particulier le secteur informel, souffrent en raison de la pandémie en cours qui a causé des effets mondiaux dévastateurs.

Les chaînes de valeur ont été perturbées et le tourisme, principale source de revenus dans la région, est au point mort.

« Alors que de nombreuses personnes ont déjà perdu leur emploi et peinent à nourrir leur famille, il existe une fenêtre d’opportunités pour se préparer à l’après-Covid-19 et pour éviter une autre catastrophe », a déclaré Christophe Bazivamo, Secrétaire général adjoint de la CAE, en charge des secteurs productifs et sociaux.

Il a notamment exhorté les pays de la CAE à renforcer leurs systèmes de production alimentaire en permettant aux activités agricoles de se poursuivre, soulignant que les Etats partenaires devraient plus que jamais, promouvoir l’utilisation de technologies et de solutions numériques pour améliorer la production agricole et le commerce des produits agricoles.

Covid-19 : l’Afrique subsaharienne vers sa première récession

La croissance économique en Afrique subsaharienne est considérablement affectée par l’épidémie actuelle de coronavirus et devrait chuter brutalement de 2,4% en 2019 à -2,1 à -5,1% en 2020.Cette récession est la première dans la région depuis 25 ans, selon le dernier rapport Africa’s Pulse qui est la mise à jour économique semestrielle de la Banque mondiale pour la région publiée jeudi.

 Les auteurs du Pulse recommandent aux décideurs politiques africains de se concentrer sur le sauvetage des vies et la protection des moyens de subsistance en renforçant les systèmes de santé et en prenant des mesures rapides pour minimiser les perturbations dans les chaînes d’approvisionnement alimentaire.

Ils recommandent également de mettre en œuvre des programmes de protection sociale, notamment des transferts d’argent, la distribution de nourriture et des exemptions de taxes, pour soutenir les citoyens, en particulier ceux qui travaillent dans le secteur informel.

 « La pandémie du Covid-19 met à l’épreuve les limites des sociétés et des économies dans le monde entier, et les pays africains risquent d’être particulièrement touchés », a déclaré Hafez Ghanem, vice-président de la Banque mondiale pour l’Afrique.

L’mpact du Covid-19 dans la région permet d’estimer entre 37 et 79 milliards de dollars en pertes de production pour 2020 en raison d’une combinaison d’effets.

Parmi ceux-ci figure la perturbation des échanges commerciaux et de la chaîne de valeur, qui touche les exportateurs de produits de base et les pays ayant une forte participation à la chaîne de valeur.

 La crise devrait également réduire les flux de financement étrangers provenant des envois de fonds, du tourisme, des investissements directs étrangers, de l’aide étrangère, combinée à la fuite des capitaux ; et par le biais d’impacts directs sur les systèmes de santé, et de perturbations causées par les mesures d’endiguement et la réponse publique.

Si la plupart des pays de la région ont été touchés à des degrés divers par la pandémie, la croissance du produit intérieur brut réel devrait chuter fortement, en particulier dans les trois plus grandes économies de la région – le Nigeria, l’Angola et l’Afrique du Sud – en raison de la faiblesse persistante de la croissance et des investissements.

En général, les pays exportateurs de pétrole seront également durement touchés ; la croissance devrait également s’affaiblir considérablement dans les deux régions qui connaissent la croissance la plus rapide, à savoir l’Union économique et monétaire ouest-africaine et la Communauté d’Afrique de l’Est, en raison de la faiblesse de la demande extérieure, des perturbations des chaînes d’approvisionnement et de la production intérieure. Le secteur du tourisme de la région devrait se contracter fortement en raison de graves perturbations dans le domaine des voyages.

La crise du Covid-19, note le rapport, pourrait également déclencher une crise de la sécurité alimentaire en Afrique, la production agricole pouvant se contracter de 2,6% dans un scénario optimiste et jusqu’à 7 % en cas de blocages commerciaux.

Les importations alimentaires diminueraient considérablement (jusqu’à 25 % voire 13%) en raison de la combinaison de coûts de transaction plus élevés et d’une faible demande intérieure.

Les auteurs soulignent la nécessité d’une réponse politique adaptée pour refléter la structure des économies africaines (en particulier l’important secteur informel) et les contraintes particulières auxquelles les décideurs politiques sont actuellement confrontés, notamment la détérioration des positions budgétaires et la vulnérabilité accrue de la dette publique, ainsi que la faible capacité opérationnelle globale de réponse.

Kenya: l’argent récupéré de la corruption pour lutter contre le Covid-19

Le président Uhuru Kenyatta a ordonné, mardi, au Trésor national d’utiliser les 18 millions de dollars récupérés de la corruption pour intensifier les interventions contre la pandémie de coronavirus et pour soutenir les populations les plus vulnérables, notamment dans les zones urbaines.Kenyatta a déclaré que 10 milliards de shillings supplémentaires (93 millions de dollars) avaient été débloqués pour aider les personnes âgées, les orphelins et d’autres populations vulnérables par le biais de transferts de fonds effectués par le ministère du Travail et de la Protection sociale afin de les protéger des effets économiques négatifs de l’épidémie.

Il a appelé les Kenyans à se conformer strictement aux protocoles établis par le ministère de la Santé afin d’endiguer la propagation de cette maladie respiratoire dans le pays.

Le dirigeant kenyan a déclaré que les mesures prises jusqu’à présent par le gouvernement visent à garantir la protection des citoyens contre cette maladie infectieuse qui se propage rapidement.

Le président Kenyatta, qui a parlé d’un large éventail de mesures prises par son gouvernement pour s’assurer que les Kenyans vivent aussi normalement que possible, a déclaré qu’un confinement total du pays est la dernière option sur la table, notant que si le public suit les règlements mis en place jusqu’à présent, le Kenya n’aurait pas besoin de prendre cette mesure forte.

« Nous comprenons mieux notre peuple. Nous savons qu’une majorité de Kenyans dépendent des activités quotidiennes pour gagner leur vie, donc nous n’avons pas besoin de confiner le pays tant que nous pouvons respecter strictement les mesures déjà en place », a-t-il déclaré lors d’un entretien avec une station radio locale.

Concernant les mesures prises hier lundi par le gouvernement pour stopper les mouvements de personnes à l’intérieur et à l’extérieur de la zone métropolitaine de Nairobi, le président a déclaré qu’il était nécessaire de le faire pour éviter la propagation de la maladie dans le reste du pays. 

Il a déclaré que Nairobi, qui compte le plus grand nombre de cas de coronavirus dans le pays, était devenu l’épicentre de l’épidémie au Kenya. Hier lundi, 16 nouveaux cas de coronavirus ont été annoncés au Kenya, ce qui porte le total national à 158.

Covid-19: la BM débloque 50 millions USD pour le Kenya

La Banque mondiale a approuvé un financement immédiat de 50 millions de dollars américains pour soutenir la réponse du Kenya à la pandémie de coronavirus dans le cadre d’une opération appelée Projet de réponse d’urgence Covid-19 au Kenya.Le projet fournira un financement d’urgence pour les services de diagnostic médical, la surveillance et la réponse, le renforcement des capacités, la quarantaine, les centres d’isolement et de traitement, l’élimination des déchets médicaux, la communication des risques et l’engagement communautaire, ainsi que pour le renforcement de la capacité du pays à fournir des services de transfusion sanguine sûrs.
 
« Ce nouveau instrument d’exécution rapide aidera le Kenya dans ses efforts pour prévenir, détecter et répondre à la menace posée par Covid-19 et pour renforcer les systèmes nationaux de préparation à la santé publique », a déclaré vendredi le directeur de la Banque mondiale, Carlos Felipe Jaramillo, dans un communiqué.
 
Le projet sera mis en œuvre dans l’ensemble des 47 comtés du Kenya, les principaux bénéficiaires étant les personnes infectées, les populations à risque, le personnel médical et d’urgence, les installations médicales et de dépistage et les agences nationales de santé.
 
Ce financement est le premier d’une série de soutiens que la Banque mondiale doit apporter au Kenya en réponse au défi sans précédent de Covid-19.
 
En outre, 10 millions de dollars ont été débloqués dans le cadre du volet d’intervention d’urgence du projet de transformation des systèmes de santé pour les soins universels afin de financer le plan d’urgence national contre le Covid-19.
 
Le groupe de la Banque mondiale déploie un programme accéléré de 14 milliards de dollars pour renforcer la réponse au Covid-19 dans les pays en développement et raccourcir le temps de redressement.
 
La réponse immédiate comprend un financement, des conseils politiques et une assistance technique pour aider les pays à faire face aux conséquences sanitaires et économiques de la pandémie.
 
Le secrétaire du Cabinet pour la santé du Kenya, Mutahi Kagwe, a révélé hier jeudi que le nombre de cas de coronavirus dans le pays est passé à 110 après que 29 personnes supplémentaires ont testé positives.

Covid-19: Perte de 4mds $ pour les compagnies aériennes africaines – IATA

L’Association internationale du transport aérien (IATA) a appelé jeudi à une action urgente des gouvernements africains pour apporter une aide financière aux compagnies aériennes, à un moment où la plupart d’entre elles subissent d’énormes pertes en raison de la pandémie de coronavirus.Selon l’IATA, les compagnies aériennes du continent ont subi des pertes de l’ordre de quatre milliards de dollars en raison de la pandémie de Covid-19 en cours, et qui a interrompu le trafic aérien au cours des dernières semaines.

Par exemple, selon l’IATA, le Kenya a accueilli 2,5 millions de passagers de moins, ce qui a entraîné une perte de revenus de 540 millions de dollars, entraînant la perte de 137.965 emplois et une contribution de 1,1 milliard de dollars à l’économie du Kenya.

Les compagnies aériennes sud-africaines ont enregistré 10,7 millions de passagers en moins, ce qui a entraîné une perte de revenus de 2,29 milliards de dollars américains, tandis que la pandémie a entraîné 3,5 millions de passagers en moins pour les compagnies aériennes nigérianes, qui ont subi des pertes d’environ 760 millions de dollars américains, selon l’IATA.

Les compagnies aériennes éthiopiennes ont enregistré 1,6 million de passagers de moins en raison de la peur causée par le coronavirus, entraînant une perte de revenus de 300 millions de dollars US.

“Pour minimiser les énormes dégâts que ces pertes sont sensées avoir causé aux économies d’Afrique et du Moyen-Orient, il est vital que les gouvernements intensifient leurs efforts pour aider l’industrie”, a déclaré Muhammad Al Bakri, vice-président régional de l’IATA pour l’Afrique et le Moyen-Orient.

Il a noté que de nombreux gouvernements de la région dont il est responsable se sont engagés à atténuer les effets de Covid-19.

Un certain nombre de gouvernements africains ont commencé à accorder des allègements fiscaux, tels que le report des paiements de location d’avions par le gouvernement du Cap Vert et des allègements financiers des gouvernements du Rwanda et de l’Angola, a révélé al Bakri.

L’Association a également appelé les régulateurs africains du transport aérien à prendre des mesures pour assurer les opérations de fret aérien, y compris des procédures accélérées pour obtenir des permis de survol et d’atterrissage et pour exempter les membres d’équipage de la quarantaine de 14 jours.

Il a également appelé les gouvernements à accorder un allègement financier aux redevances et taxes d’aéroport et de contrôle du trafic aérien pour les compagnies.

La Somalie devient le 182ème membre de la MIGA

La Somalie est, après avoir régularisé ses relations financières avec la Banque mondiale, le 182ème pays à adhérer à l’Agence multilatérale de garantie des investissements (MIGA), une structure membre du groupe de la Banque mondiale.Dans le contexte de la pandémie de Covid-19, l’adhésion de la Somalie lui offre de nouvelles opportunités pour attirer des investissements étrangers directs (IDE) et stimuler la croissance économique dans les années à venir.

« Je salue le gouvernement fédéral de la Somalie pour avoir rempli avec succès ses conditions d’adhésion à la MIGA », a déclaré le vice-président exécutif de la MIGA, Hiroshi Matano.

« Face à l’épidémie de coronavirus et à l’incertitude quant à la capacité de réaction de l’Afrique subsaharienne, l’adhésion de la Somalie à la MIGA marque une étape importante vers la réalisation des objectifs à long terme du pays, en matière de croissance économique et de prospérité », a-t-il ajouté dans un communiqué publié mardi à Nairobi.

La MIGA a noté que la Somalie avait un secteur privé dynamique et résilient, avec un fort potentiel d’investissement et de croissance, cependant, elle a également noté que ses défis actuels tournaient autour de la nécessité d’améliorer la réglementation des affaires, d’améliorer la facilitation et la transparence du commerce et de gérer les risques de sécurité.

« Le secteur privé dynamique de la Somalie est essentiel à notre développement national, à notre prospérité économique et à notre progrès social. L’adhésion à la MIGA assurera un soutien à notre secteur privé ainsi qu’aux investisseurs étrangers pour qu’ils se développent, investissent et créent des opportunités pour permettre le développement durable, à un moment crucial pour l’économie mondiale », a déclaré Abdirahman Duale Beileh, le ministre somalien des Finances.

La MIGA a déjà entamé des discussions avec des fonds intéressés à investir en Somalie, notamment dans les secteurs de l’agro-industrie et du financement des petites et moyennes entreprises. A moyen terme, elle explore des opportunités dans les technologies de l’information et de la communication et de l’énergie. La MIGA examinera également les opportunités avec la diaspora somalienne pour identifier les opportunités d’investissements étrangers à fort impact qui devront stimuler le développement économique et la croissance en Somalie.

Covid19 au Kenya: Moody’s salue les baisses d’impôts

L’agence mondiale de notation Moody’s a salué mardi le train de mesures de politique monétaire et budgétaire prises par les autorités kenyanes pour atténuer l’impact de l’épidémie de coronavirus sur l’économie.L’agence de notation a déclaré qu’elle s’attend à ce que ces mesures atténuent l’impact négatif des perturbations économiques sur la qualité des actifs et la liquidité des banques.

« Des mesures monétaires telles que les réductions du taux de la banque centrale (CBR) et du ratio de réserve de trésorerie (CRR) permettront au crédit de continuer à affluer vers les entreprises et les ménages, et aideront le système bancaire à rester suffisamment liquide », a déclaré Christos Theofilou, analyste bancaire chez Moody’s.

Les mesures monétaires annoncées par la Banque centrale du Kenya la semaine dernière comprennent des réductions de 100 points de base du CBR à 7,25% et du CRR à 4,25%, ainsi qu’une extension de la durée des accords de rachat (repos) à 91 jours, contre 28 jours actuellement.

Les mesures visent à garantir que le crédit continue à circuler vers les entreprises et les ménages et que le système bancaire reste suffisamment liquide.

La réduction du CRR devrait libérer quelque 35,2 milliards de shillings (environ 332 millions de dollars) de liquidités, permettant aux banques d’étendre de nouveaux prêts ou de rééchelonner les facilités existantes aux emprunteurs concernés, condition pour que les banques accèdent à ces fonds.

Kenya : lancement d’un fonds d’intervention d’urgence contre le Covid-19

Le président Uhuru Kenyatta a ordonné lundi au Trésor national de mettre en place le Fonds d’intervention d’urgence Covid-19.L’objectif principal du Fonds est de mobiliser des ressources pour une réponse d’urgence visant à contenir la propagation, les effets et l’impact de la pandémie de Covid-19.

 Le capital de départ du Fonds sera prélevé sur le Trésor public, notamment les réductions de salaire volontaires effectuées par les hauts fonctionnaires des gouvernements exécutif, judiciaire, législatif et des comtés.

 Les contributions du Trésor sont complétées par des dons de personnes physiques et morales kenyanes, des subventions de nos partenaires de développement et d’institutions multinationales, et par tout autre don, souscription ou contribution que le Fonds peut recevoir de temps à autre.

 « Le gouvernement du Kenya appelle tous les Kenyans, les entreprises nationales et multinationales, ainsi que nos partenaires de développement internationaux à soutenir l’initiative nationale », a déclaré M. Kenyatta.

 « Ce faisant, le Kenya sera mieux à même de contenir avec succès la propagation, les effets et l’impact de la pandémie de Covid-19 sur nos citoyens, et en particulier sur les membres les plus vulnérables de la société », a-t-il ajouté.

 Le Kenya compte à ce jour 50 cas de Covid-19 alors que le ministère de la Santé  a annoncé huit autres cas ce lundi.

Covid-19: l’IGAD prépare une riposte contre la pandémie

Les états membres de l’Autorité intergouvernementale pour le développement (IGAD) ont convenu lundi d’établir une approche commune pour freiner la propagation du coronavirus dans la région.Les dirigeants du Kenya, de l’Ouganda, de l’Éthiopie, de Djibouti, du Soudan, de la Somalie et du Soudan du Sud ont tenu une téléconférence où ils ont discuté des défis auxquels la région est confrontée dans la gestion de cette pandémie.

 Les dirigeants ont chargé le secrétariat de l’IGAD de formuler d’urgence une réponse régionale au Covid-19 qui adopte une approche pangouvernementale.

 Ils ont également convenu d’intensifier le partage d’informations, notamment le suivi des personnes infectées.

 Les dirigeants régionaux ont en outre convenu de charger leurs organismes compétents de renforcer la coopération en matière de contrôle et de gestion des frontières, en vue d’assurer la sécurité le long des frontières communes et de garantir la circulation des marchandises.

 Ils ont lancé un appel à la communauté internationale pour qu’elle apporte son soutien aux groupes vulnérables, en particulier aux réfugiés dans les pays de l’IGAD, et pour qu’elle soutienne les efforts nationaux visant à garantir que les couloirs humanitaires restent ouverts.

 En outre, les dirigeants ont convenu de poursuivre la mobilisation conjointe des ressources financières des institutions et partenaires internationaux.

 La région a besoin de ressources pour aider à combattre le virus ainsi qu’à atténuer l’impact socio-économique de la maladie, soulignent les dirigeants de l’Autorité intergouvernementale qui ont exhorté le secteur privé à contribuer davantage à la lutte contre cette maladie infectieuse

 Pour atténuer l’impact économique de la pandémie, l’IGAD a chargé les ministres des finances de la région de procéder à une évaluation complète en vue de la création d’un fonds d’urgence.

 Ils ont chargé le secrétariat de l’IGAD de formuler des programmes d’intervention appropriés qui seront examinés par les dirigeants.

 L’évaluation constituera la base d’un engagement conjoint avec des partenaires internationaux tels que la Banque mondiale, le Fonds monétaire international, le Groupe de la Banque africaine de développement et le G20 pour des plans de relance économique.

 Tout en informant ses homologues des mesures prises par le Kenya pour freiner la propagation du virus, le président Uhuru Kenyatta a fait part de la volonté du pays à aider les nations de la région qui pourraient avoir besoin de son soutien, affirmant qu’il est impératif que les pays de l’IGAD forment un front commun contre cette pandémie.

Coronavirus : le Kenya enregistre son premier décès

Le Secrétaire à la Santé du gouvernement kenyan, Mutahi Kagwe, a confirmé jeudi soir le premier décès du au coronavirusLe patient était un citoyen kenyan de 66 ans qui souffrait de diabète et était arrivé dans le pays le 13 mars en provenance d’Afrique du Sud, via le Swaziland.

« L’homme qui souffrait de diabète était arrivé dans le pays le 13 mars 2020 en provenance d’Afrique du Sud via le Swaziland », a déclaré Kagwe dans un communiqué.

Le ministère de la Santé a annoncé jeudi trois autres cas de coronavirus, portant le nombre total à 31 personnes testées positives.

Le Secrétaire administratif du ministère de la Santé, le Dr Mercy Mwangangi, a déclaré que les comtés touchés sont Nairobi, Kwale, Mombasa, Kilifi et Kajiado.

Le président Uhuru Kenyatta a imposé mercredi un couvre-feu à l’échelle nationale à partir de vendredi dans le cadre de mesures visant à freiner la propagation de l’infection qui continue de causer des effets dévastateurs à travers le monde.

Covid-19: la croissance économique du Kenya va chuter à 3,4%

La croissance économique du Kenya devrait diminuer de manière significative en 2020, passant d’une estimation de base de 6,2% à 3,4%, en raison de la pandémie de coronavirus.Selon la Banque centrale du Kenya (CBK), la pandémie provoquera en grande partie le marasme économique, dû à la réduction de la demande des principaux partenaires commerciaux du pays, aux perturbations des chaînes d’approvisionnement et à la production nationale.

« Si l’ampleur des effets néfastes de la pandémie sur l’économie kenyane est encore inconnue, il est déjà évident que l’impact pourrait être sévère. Les préoccupations et les inquiétudes fondamentales portent sur l’impact sanitaire, les pertes d’emplois et la durée de la crise », a déclaré la CBK dans un communiqué.

L’inflation globale devrait rester dans la fourchette cible à court terme, reflétant la baisse des prix des denrées alimentaires avec des conditions météorologiques favorables, une baisse des prix internationaux du pétrole et des pressions de la demande atténuées, note le communiqué.

Le Kenya a confirmé hier lundi son 16e cas de coronavirus.

Covid-19: des laboratoires mobiles pour l’Afrique de l’est

Le Secrétariat de la Communauté de l’Afrique de l’Est (CAE) a annoncé le déploiement de laboratoires mobiles et des kits de test du coronavirus dans tous les États membres.Chaque pays recevra un véhicule équipé de matériels de laboratoire et de TIC, ainsi que tous les consommables nécessaires à un laboratoire pleinement fonctionnel capable d’effectuer des tests pour le virus Ebola et le coronavirus en plus d’autres agents pathogènes.

Le secrétariat de la CAE a également mis en place un comité de coordination régional (CCR) avec des sous-comités de communication des risques et d’engagement communautaire pour superviser la réponse régionale au Covid-19. 

Le CCR a déjà mis en place un certain nombre d’activités pour sécuriser les organes et institutions de la CAE et soutenir les États dans la lutte contre le virus, a révélé mardi le secrétariat de la CAE dans un communiqué publié à Nairobi. 

Par ailleurs, il convoquera une réunion extraordinaire du Conseil sectoriel des ministres de la santé par vidéoconférence mardi pour ddiscuter de la pandémie Covid-19 et renforcer les stratégies de confinement afin de prévenir et d’arrêter toute nouvelle propagation du virus dans la région. La réunion fait suite à la confirmation de cas coronavirus dans quatre des six États membres de la CAE. Il s’agit du Kenya avec 16 cas confirmés, du Rwanda 17 cas, de la Tanzanie 12 cas et de l’Ouganda 1 cas. 

Le Burundi et le Soudan du Sud n’ont pas encore signalé de cas. Deux pays voisins de la CAE, à savoir la République démocratique du Congo et la Somalie ont chacun confirmé un cas.

Le Kenya approuve Google Loon 4G pour favoriser le télétravail

Le président du Kenya, Uhuru Kenyatta, a annoncé lundi l’approbation de Google Loon Services au Kenya pour permettre une couverture de données 4G universelle dans le pays.Il a déclaré que l’approbation est conforme aux mesures prises par le gouvernement pour répondre aux perturbations causées par la pandémie mondiale du coronavirus qui a vu de nombreuses personnes travailler à domicile pour éviter de contracter la maladie respiratoire.

« A cet égard, et pour favoriser la communication et permettre aux Kenyans de conserver et d’améliorer l’accès à distance aux bureaux et aux entreprises, mon administration a accordé des approbations qui garantiront une couverture de données 4G universelle dans tout le Kenya », a déclaré le président lors d’une conférence de presse à Nairobi.

Il a annoncé que la Kenya Civil Aviation Authority (KCAA) a signé un accord avec Google Loon qui permet à Loon Balloons de survoler l’espace aérien kenyan.

« Ces ballons, qui planeront bien au-dessus de notre espace aérien commercial, transportent des stations de base 4G et ont la capacité de fournir une couverture de signal plus large », a-t-il déclaré.

Il a indiqué que ce nouveau développement permettra au Kenya de conserver ses avantages compétitifs dans les TIC et l’innovation au milieu de la crise actuelle ; tout en jetant les bases d’une plus grande expansion une fois le défi sanitaire actuel maîtrisé.

Kenyatta a déclaré que le troisième plus grand opérateur de réseau mobile du Kenya, Telkom Kenya et Google, ont testé le réseau de données 4G et devraient déploiyer le service commercial dès que les ballons seront disponibles dans l’espace aérien kenyan.

« Une fois inauguré, ce service étendra le réseau 4G de Telkom Kenya à des zones qui ne sont actuellement couvertes par aucun de nos fournisseurs de réseaux mobiles », a ajouté le chef de l’Etat.

Le service va également stimuler l’apprentissage en ligne car, il permettra aux enseignants et aux étudiants d’accéder à distance au matériel pédagogique.

Le Kenya a confirmé hier dimanche 15 cas de COVID-19 qui se sont révélés positifs.

Kenya: la Standard Chartered Bank fait un bénéfice de 11,4 millions USD

La Standard Chartered Bank-Kenya a annoncé, ce jeudi, un bénéfice avant impôts de 12,2 milliards de shillings (11,4 millions de dollars) pour l’exercice clos le 31 décembre 2019.Les produits d’intérêts nets sont restés globalement stables, tandis que les produits autres que les intérêts sont également stables, avec une contribution accrue des devises, cependant tempérée par un ralentissement du financement des entreprises, annonce la banque dans un communiqué de presse.

En attendant, les dépenses d’exploitation des banques ont augmenté de 8%, tirées par les investissements dans la technologie. En revanche, la dépréciation du crédit sur les prêts est passée de 1,4 milliard de shillings (9,5 millions de dollars) à 573 millions de shillings (5,4 millions de dollars) et est à son plus bas niveau depuis cinq ans.

«Nous avons franchi des étapes importantes sur nos priorités stratégiques en 2019. Notre investissement pour transformer la banque sur le plan  de son développement et la mise à l’échelle numérique de nouveaux modèles commerciaux et développer des compétences de valeur stratégique pour nos clients, continue de progresser», a déclaré Kariuki Ngari, son Directeur général.

«Les principales mesures d’adoption numérique des clients continuent de s’améliorer. Nous avons plus de 70 services et produits numériques sur notre application mobile, plus de 85% des transactions effectuées via des canaux non-succursales dans la banque de détail, et près de 90% de nos entreprises clientes utilisent notre Plateforme Straight2Bank », a-t-il précisé.

Covid-19 : le président Kenyatta met en garde contre une hausse des prix des produits de base

Le président Uhuru Kenyatta a mis en garde les commerçants kenyans contre une hausse des prix des produits de base en raison de la pandémie de Covid-19 dans le pays où sept cas ont été signalés.Le dirigeant kenyan a déclaré que les commerçants devraient mener leurs affaires correctement et a ajouté que les forces de l’ordre ont commencé à prendre des mesures punitives contre les entreprises fautives.

 « Personne dans ce pays n’a jamais eu de problème avec les gens qui font des profits, mais il est en effet très immoral de profiter de cette situation malheureuse pour faire des superprofits », a déclaré Kenyatta lors d’une adresse à la nation faite depuis la présidence à Nairobi.

 Le gouvernement est ouvert et continuera à dialoguer avec toutes les parties prenantes afin de relever les défis auxquels sont confrontés les citoyens alors que le pays lutte contre l’épidémie, a-t-il déclaré.

 « Ce virus est une crise sanitaire et, en tant que pays, nous nous efforçons de le traiter comme une crise sanitaire. Il s’agit d’une crise qui aura inévitablement des répercussions financières et économiques négatives.  Nous, Kenyans, devons nous unir pour voir comment nous allons surmonter cette crise », a déclaré le président.

 Le Kenya a confirmé mercredi son septième cas COVID19.

 Cette maladie respiratoire a tué plus de 7.000 personnes dans le monde depuis qu’elle a été constatée pour la première fois à Wuhan, en Chine, en décembre dernier.

Un premier cas de Covid-19 confirmé au Kenya

Le Kenya a confirmé vendredi son premier cas de Covid-19, annonce le ministère de la santé.Le patient, un ressortissant kényan de 27 ans, est rentré des États-Unis via Londres le 5 mars.

Lors d’une allocution devant la presse à Nairobi, le secrétaire de cabinet à la Santé, Mutahi Kagwe, a déclaré que l’état du patient qui a été isolé à l’hôpital national Kenyatta est actuellement stable.

Il a révélé que la température du malade a baissé et qu’il sera libéré dès que les tests seront négatifs.

« Le gouvernement a pris des mesures préventives et surveille le patient », a déclaré Kagwe.

Suite à ce cas, le gouvernement a interdit tous les rassemblements publics dans le pays, y compris toutes les croisades religieuses, les rassemblements, les réunions, les événements interscolaires et tous les événements à caractère public.

Les fournisseurs locaux de services de transport public ont été priés de fournir des désinfectants à tous leurs clients.