Vers la normalisation des relations en le Kenya et la Somalie

Le Kenya et la Somalie ont convenu jeudi de normaliser leurs relations bilatérales, en commençant par le rétablissement de la délivrance des visas d’entrée aux citoyens des deux nations.Le rétablissement du visa à l’arrivée vise à faciliter la libre circulation des personnes et le commerce entre le Kenya et la Somalie.

L’accord a été conclu au cours d’une réunion entre les présidents Uhuru Kenyatta et son homologue somalien, Mohamed Abdullahi Mohamed en marge de la Conférence internationale des Nations Unies sur la population et le développement (ICPD25) qui vient de prendre fin à Nairobi.

Au cours de la réunion, les deux dirigeants ont réaffirmé « les relations inestimables » qui existent entre le Kenya et la Somalie et ont convenu d’étudier les moyens de renforcer les liens bilatéraux et diplomatiques entre Nairobi et Mogadiscio dans l’intérêt des citoyens des deux pays.

Le président Mohamed a exprimé sa gratitude au président Kenyatta pour le rôle que le Kenya continue de jouer au sein de l’AMISOM et pour l’hospitalité que le pays continue d’accorder à la Somalie.

Les relations entre les deux pays se sont détériorées à la suite d’un différend frontalier maritime.

La Somalie a déposé le différend relatif à la délimitation de la frontière le 28 août 2014 devant la Cour internationale de Justice (CIJ), en revendiquant la propriété d’un triangle riche en pétrole d’une superficie estimée à 62.000 km2 dans l’Océan indien.

Avant cela, les négociations bilatérales avaient traîné pendant six ans sans grand succès.

La Somalie cherche à redessiner la frontière maritime de l’actuelle frontière terrestre au sud de Kiunga vers l’est, pour la faire passer en diagonale.

Si le tribunal se prononce en faveur de la Somalie, le Kenya pourrait perdre jusqu’à 100.000 km2 de mer qui contiendrait d’énormes quantités d’hydrocarbures.

Nairobi a également accusé la Somalie de continuer à vendre des actions pétrolières aux investisseurs même si la région est toujours contestée. Mogadiscio utiliserait des cartes illégales qui empiétaient sur le côté kenyan, mais elle nie avoir empiété sur le territoire kenyan.

Selon des connaisseurs, Nairobi estime que les compagnies pétrolières et gazières alimentent le conflit, certaines d’entre elles prenant déjà des positions stratégiques pour se joindre à la course à l’exploration peu de temps après que le tribunal se soit prononcé sur la question.

Au cours de la réunion avec Kenyatta, le dirigeant somalien s’est dit convaincu que le différend relatif à la frontière maritime entre son pays et le Kenya qui est actuellement devant la Cour internationale de Justice à La Haye sera réglé d’une manière mutuellement acceptable.

L’Ouganda interdit sept produits kenyans « cancérigènes »

Le Bureau national de normalisation de l’Ouganda (UNBS) a suspendu les importations, la vente et la distribution de sept produits à base de beurre de cacahuète fabriqués au Kenya « pour leurs composantes toxiques et cancérigènes ».L’interdiction fait suite à des tests de laboratoire effectués par le Bureau de normalisation du Kenya (KEBS), qui confirment la présence de niveaux élevés de contamination par l’aflatoxine dans les produits.

Les articles interdits sont les produits Nuteez, Nutty by Nature, True nuts, Supa Meal, Sue’s Naturals, Zesta et Fressy.

«Les importateurs, les distributeurs et les détaillants sont invités à cesser la vente et la distribution des produits susmentionnés et à s’assurer qu’ils ne sont pas autorisés dans les points de vente au détail, jusqu’à nouvel ordre », a souligné le Bureau ougandais dans un communiqué rendu public jeudi.

L’UNBS a également exhorté les consommateurs ougandais à éviter d’acheter les produits, à rester vigilants et à les signaler dès qu’ils les trouvent sur le marché.

L’autorité ougandaise de normalisation a également demandé à tous les inspecteurs des importations aux points frontaliers, de saisir tous les lots des produits en provenance du Kenya.

La population du Kenya atteint 47,6 millions d’habitants

La population du Kenya a augmenté de 9,9 millions d’habitants au cours des dix dernières années pour atteindre 47,6 millions cette année, selon les derniers chiffres publiés lundi.Selon les résultats du recensement de 2019 de la population et de l’habitat au Kenya présentés au président Uhuru Kenyatta lundi à Nairobi, la population totale trouvée lors du recensement effectué en août de cette année était de 47.564.296 personnes.

Les résultats indiquent que la population féminine, qui s’élève à 24.014.716, représente 50,5% de la population totale, tandis que la population masculine est de 23.548.056 âmes.

Le rapport du recensement de 2019, présenté à Kenyatta par le Directeur général du Bureau national des statistiques du Kenya (KNBS), Zachary Mwangi, indique que Nairobi est le comté le plus peuplé du pays avec une population de 4,4 millions d’habitants, suivi de Kiambu (2,4 millions), Nakuru (2.16 millions), Kakamega (1,87 million) et Bungoma (1,67 million).

Les comtés les moins peuplés sont Lamu (143.920), Isiolo (268.002), Samburu (310.327), Tana River (315.943) et Taita Taveta (340.671).

S’exprimant lors de la publication officielle du rapport de recensement, %. Kenyatta a déclaré que les résultats allaient guider la planification et la mise en œuvre réussies des initiatives de développement du gouvernement.

Il a demandé au Bureau national des statistiques du Kenya (KNBS) de publier les autres rapports de recensement comme prévu, et a demandé à tous les organes du gouvernement d’utiliser les résultats de leurs processus de planification.

«Ces résultats nous offrent maintenant une occasion unique de réorienter nos stratégies, nos politiques et nos programmes de développement », a-t-il conclu.

Validation des engagements de la Côte d’Ivoire pour l’achèvement des objectifs de la CIPD

Le projet d’engagements de la Côte d’Ivoire pour l’achèvement des objectifs de la Conférence internationale sur la population et le développement (CIPD) de 1994 a été validé, mercredi, au cours d’un atelier qui a rassemblé à Abidjan l’administration publique, les institutions nationales, la société civile et les partenaires techniques et financiers du pays en prélude au sommet qui se tiendra du 12 au 14 novembre 2019 à Nairobi au Kenya.Ce Sommet de haut niveau de Nairobi portera sur les « engagements » et les « actions » en réponse à la Déclaration politique adoptée lors de la 52ème session de la Commission de la population et du développement des Nations Unies, et qui appelle à « la mise en œuvre complète, efficace et accélérée du Programme d’action de la CIPD et de l’Agenda 2030 pour le développement durable ».

 Ces assises de la capitale kenyane se focaliseront sur un ensemble d’engagements globaux, conclus après un processus de consultations, au sein des différents pays, afin de faire progresser collectivement le programme de la CIPD et d’achever les «tâches inachevées ».

En 1994, il y a 25 ans, 179 pays ont adopté un Programme d’action historique lors de la Conférence internationale sur la population et le développement (CIPD), tenue au Caire en Egypte.

Ce programme d’actions a transformé la manière dont les liens entre population, réduction de la pauvreté et développement durable ont été abordés, plaçant les droits, les besoins et les aspirations des êtres humains au centre du développement durable.

Joseph N’grouma Tano, Directeur de cabinet adjoint de la ministre ivoirienne du Plan et du développement a noté avec « beaucoup d’intérêt l’implication des leaders religieux » dans l’élaboration de ce projet d’engagements validé et qui sera présenté à Nairobi par la ministre Nialé Kaba. « Nous allons tenir compte de l’ensemble des observations avant le voyage de Nairobi »  a promis M. Tano, ajoutant que la Côte d’Ivoire a pris douze engagements comme les autres pays.

Pour sa part, le Représentant-résident du  Fonds des Nations unies pour la population (FNUAP ou UNFPA en anglais), Casper Peek, a situé à l’entame des travaux, les enjeux de ce sommet de Nairobi qui  « vise à galvaniser les partenariats et les engagements ». «On va accompagner la Côte d’Ivoire et le gouvernement par des moyens techniques» a conclu le diplomate onusien.  

En 2015, la communauté internationale a réaffirmé cet engagement de placer « les personnes, la planète et la prospérité» au centre du développement durable et de ne laisser personne pour compte, en adoptant l’Agenda 2030 pour le développement durable et les Objectifs du développement durable (ODD).

« Dans ces différents points d’engagements, tous les aspects liés aux politiques publiques qui sont déjà mises en œuvre en Côte d’Ivoire ont été prises en compte. Elles passent par les questions liées à l’éducation, à la santé, à l’emploi des jeunes, à l’autonomisation de la femme et les questions de développement durable dans leur globalité » a renchéri Dr Moustapha Hinin, Directeur général de l’Office national de la population (ONP).  

L’examen en 2018 par la Côte d’Ivoire des 88 engagements adoptés par les ministres africains réunis à Addis-Abeba en octobre 2013, à l’occasion de la Conférence régionale sur la population et le développement présente un bilan positif dans les 6 piliers thématiques, a expliqué dans une présentation Guy Traoré de l’Office national de la population (ONP).

Il en ressort que les différents engagements peuvent êtes tenus d’ici 2030 dans les piliers suivants : Dignité et égalité, Santé, Lieu et mobilité, Gouvernance, Données et statistiques, Coopération internationale et partenariat.

En avril 2019, la Côte d’Ivoire et l’ensemble des Etats membres de l’ONU ont adopté à New-York, lors de la 52ème session de la Commission population et développement (CPD) des Nations Unies, une déclaration réaffirmant l’importance du Programme d’action de la CIPD.

Ces pays ont réaffirmé le rôle primordial de la CIPD pour orienter les politiques et programmes de population et de développement, dans le contexte de l’Agenda 2030 pour le développement durable, et se sont engagés à entreprendre de nouvelles actions pour assurer sa «mise en œuvre complète, efficace et accélérée ».

Dans ce projet validé, la Côte d’Ivoire s’engage à intensifier les efforts pour la mise en œuvre et le financement complets, efficaces et accélérés du Plan d’action de la CIPD et de l’Agenda 2030 pour le développement durable.

Il s’engage également à poursuivre l’objectif « zéro besoin non satisfait d’information et de services de planification familiale, et assurer la disponibilité universelle de contraceptifs modernes de qualité, abordables et sûrs» et l’objectif « zéro décès maternel évitable, et morbidités maternelles, telles que les fistules obstétricales, des mesures de prévention des avortements non sécurisés et des soins post-avortement ».

La Côte d’Ivoire s’engage en outre à réduire la mortalité maternelle de 614 décès pour 100 000 naissances vivantes en 2012 à 149 pour 100 000 naissances vivantes d’ici à 2030.

A cet effet, la « Gratuité ciblée» pour les soins de santé maternelle et infantile et la prise en charge gratuite des complications obstétricales en particulier la césarienne, la transfusion sanguine et les fistules ainsi que la distribution gratuite et la sensibilisation à l’utilisation effective des moustiquaires imprégnées d’insecticide à longue durée d’action sont des mesures à renforcer.

Ces mesures concernent  également « la finalisation, l’adoption et la mise en œuvre d’ici 2020 de la loi sur la santé de la reproduction en conformité avec le protocole de Maputo prenant en compte l’accès universel à la santé sexuelle et reproductive, y compris dans le contexte humanitaire» de même que  la « vulgarisation des dispositions légales garantissant l’accès à des services d’avortement sécurisés conformément au protocole de Maputo et la mise en œuvre de la Couverture maladie universelle (CMU) qui passera de 17% à 40% de la population d’ici 2025».

Par ailleurs, le pays s’engage à exploiter le dividende démographique en investissant dans l’éducation, les possibilités d’emploi et la santé des adolescents et des jeunes, y compris la planification familiale et les services et la santé sexuelle et reproductive.

Un Kenyan nommé meilleur Gouverneur de banque centrale africaine en 2019

Dr Patrick Njoroge, le Gouverneur de la Banque centrale du Kenya (CBK) a été nommé Gouverneur de banque centrale de l’année pour l’Afrique subsaharienne par le magazine Global Markets, une revue financière.Le Gouverneur Njoroge a reçu ce prix pour la deuxième fois en quatre ans, après l’avoir remporté pour la première fois en 2016, renforçant ainsi son grand succès parmi les gouverneurs des banques centrales d’Afrique et du monde, a déclaré la Banque centrale du Kenya (CBK) dans un communiqué reçu mardi à APA.

« M. Njoroge a présidé une période de consolidation du secteur bancaire kényan qui a contribué à assainir les banques du pays et à améliorer considérablement la surveillance de ce secteur. Les banques ont resserré leurs normes de prêt en réponse, grâce au contrôle exercé par la banque centrale », a écrit le Global Markets Journal dans sa citation du prix au Dr Njoroge.

La citation indique également que sous le mandat du gouverneur, les améliorations apportées au secteur bancaire « ont contribué à l’expansion des marchés des capitaux intérieurs du Kenya ».

En acceptant le prix, le gouverneur a salué le travail accompli par le personnel de la CBK et souligné les travaux en cours en faveur de l’innovation et de la finance verte. Dr. Njoroge a dédié son prix à la jeunesse africaine.

Israël soutient le Kenya pour un siège non permanent au Conseil de sécurité

Israël soutiendra la candidature du Kenya au siège non permanent du Conseil de sécurité des Nations Unies pour la période 2021-2022, a déclaré mercredi l’ambassadeur Joseph Oded.« Israël a officiellement pris position pour soutenir la candidature du Kenya au siège non permanent du Conseil de sécurité des Nations Unies pour 2021-2022. C’est parce que le Kenya a prouvé qu’il peut jouer un rôle important en matière de sécurité régionale », a déclaré M. Oded.

S’exprimant lors de sa rencontre avec le vice-président William Ruto à Nairobi, M. Oded a déclaré que son pays continuera à soutenir le Kenya dans la guerre contre le terrorisme, parmi d’autres activités criminelles dans la région.

Ruto avait demandé à Israël, par l’intermédiaire de son ambassadeur, d’appuyer la candidature du Kenya, qui s’appuie sur le rôle crucial que joue le Conseil de sécurité de l’ONU dans le maintien de la paix et sécurité internationales.

« En tant que pays, nous apprécions l’appui d’Israël en termes de coopération en matière de sécurité qui a été bénéfique dans la lutte contre les activités terroristes en Somalie et dans la Corne de l’Afrique. Il s’agit d’une menace mondiale et nous devons travailler ensemble pour l’éliminer », a déclaré M. Ruto.

Lundi dernier, l’Algérie a officiellement apporté son soutien au Kenya.

Le Kenya a gagné sa candidature dans la région de l’Afrique de l’Est après avoir obtenu 37 voix contre 13 pour Djibouti lors d’une élection organisée par le Comité des représentants permanents de l’Union africaine (COREP).

Les Bourses du Kenya et de la Chine signent un protocole d’entente

La Nairobi Securities Exchange (NSE) a officialisé, mardi à Nairobi, son partenariat avec la Bourse de Shenzhen (SZSE), en signant avec elle un protocole d’accord.La NSE s’est engagée dans des partenariats stratégiques comme étant un pilier essentiel du succès et de la croissance des marchés des capitaux au Kenya.

Les deux Bourses ont lancé pour la première fois un forum conjoint des investisseurs baptisé « Initiative de services sur le marché des capitaux entre la Chine et le Kenya » qui vise à relier le secteur des micro, petites et moyennes entreprises au Kenya à des investisseurs à Shenzhen, afin de permettre la formation d’une plateforme de capitaux à plus grande échelle.

La NSE et la SZSE s’accordent sur le fait que la Chine et le Kenya ont un grand potentiel de coopération économique qui connaît une croissance rapide dans les deux pays.

En outre, les deux bourses considèrent que les services du marché des capitaux devraient faciliter la formation de capital pour les entreprises à différents stades de développement.

S’exprimant à Nairobi, Geoffrey Odundo, le PDG de la NSE a déclaré que la collaboration avec la Bourse de Shenzhen était délibérée et stratégique.

« Elle vise à atteindre un certain nombre d’objectifs, notamment encourager un accès transfrontalier sans entrave entre nos marchés des capitaux afin de renforcer les marchés des capitaux, de créer des pools de liquidités plus importants et de renforcer la compétitivité de nos investisseurs, renforcer la capacité et promouvoir la diversité des produits d’investissement pour répondre aux besoins d’un large éventail d’investisseurs et de sociétés émettrices », a-t-il déclaré.

« Le potentiel de coopération future sera considérable. Ma visite au Kenya cette fois montre également notre aspiration à approfondir cette coopération », a affirmé Wenhai XIE, Directeur général adjoint du Comité de gestion de la technologie de la Bourse de Shenzhen.

Les deux Bourses ont également lancé Ibuka et V-Next Connect, une initiative conjointe visant à promouvoir la croissance transfrontalière des micro, petites et moyennes entreprises au Kenya et à Shenzhen.

Athlétisme : le Kenyan Kipchoge vise le record mondial du marathon

Le Kenyan Eliud Kipchoge (34 ans), spécialiste des courses de fond, va bientôt tenter d’établir un record mondial du marathon en bouclant les 9,9 kilomètres du parcours de l’« INEOS 1:59 Challenge » qui se tiendra à Vienne (Autriche) en moins de deux heures.« Je suis très heureux d’être à Vienne. J’ai vu le parcours pour la première fois. Il est superbe et j’ai hâte de l’emprunter », a déclaré le champion olympique du marathon aux Jeux de Rio 2016.

Eliud Kipchoge est arrivé mardi dernier dans la capitale autrichienne à bord d’un jet privé. Il a aussitôt affiché ses ambitions : « Je suis prêt pour ce challenge. Je me suis très bien entraîné et je suis impatient de relever le défi en montrant au monde que l’homme n’a aucune limite ».

Au total, 41 lièvres vont accompagner l’athlète dans cette course pour l’aider  à donner corps à son rêve. Pour l’heure, la course devrait avoir lieu le 12 octobre prochain. Mais une décision finale sur la date et l’heure sera prise aujourd’hui par les organisateurs en tenant compte des conditions météorologiques. 

« INEOS 1:59 Challenge » est une course sponsorisée par le milliardaire anglais Jim Ratcliffe, propriétaire du groupe chimique INEOS. Kipchoge est actuellement le détenteur du record mondial du marathon depuis Berlin 2018. A Vienne, le Kenyan espère être le premier homme à passer sous la barre des deux heures au marathon.

L’Afrique invitée à supprimer les barrières commerciales dans la chaîne de valeur alimentaire

Les gouvernements africains doivent travailler avec les parties prenantes tout au long de la chaîne de valeur de l’agriculture pour harmoniser les politiques commerciales intra-africaines en vue d’accroître les échanges transfrontaliers, a déclaré, jeudi à Nairobi, une organisation à but non lucratif.La Directrice exécutive du Réseau des femmes africaines dans l’agroalimentaire (AWAN-Afrika), Mme Béatrice Gakuba a déclaré que cela contribuerait à créer des opportunités pour les femmes commerçantes qui constituent l’essentiel des négociants en céréales en Afrique.

Mme Gakuba a ajouté que l’Afrique a une occasion unique de tirer profit de la zone de libre-échange continentale africaine (ZLECA) pour exploiter tout le potentiel des femmes africaines dans les domaines de l’agriculture et de l’agroalimentaire.

Les données de l’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO) indiquent que, même si les femmes représentent 40% de la main-d’œuvre agricole sur le continent et produisent au moins 70% des aliments consommés en Afrique, leur rôle dans le secteur agroalimentaire reste encore limité.

S’exprimant à la veille du Sommet de trois jours sur le commerce des céréales en Afrique (AGTS 2019) prévu à Mombasa, Mme Gakuba a déclaré qu’il est nécessaire de renforcer les capacités des femmes commerçantes pour qu’elles puissent accéder au plus grand marché créé avec la mise en œuvre de la ZLECA.

Neuf Kenyans parmi les jeunes Africains les plus influents

Neuf jeunes kenyans ont été nommés parmi les 100 jeunes Africains les plus influents en 2019 par les Africa Youth Awards.Cette liste, qui reconnaît chaque année les œuvres de jeunes africains qui ont eu un impact sur la vie des jeunes à travers le continent, met en vedette des jeunes de 32 pays africains, ont révélé les organisateurs dans un communiqué publié mercredi à Nairobi.

Parmi les Kenyans, figurent Peter Tabichi, lauréat du Global Teacher Prize 2019 d’un million de dollars, le gouverneur Stephen Sang, la personnalité médiatique Adelle Onyango, Elizabeth Ntonjira, directrice des communications de l’Association pour la médecine et la recherche en Afrique (AMREF), et l’athlète Beatrice Chepkoech.

Parmi les autres nommés, figurent Natalie Robi, fondatrice d’un organisme communautaire, la journaliste Natalie Robi, Larry Madowo et la fondatrice de l’initiative Green Generation, Elizabeth Wanjiru Wathuti.

Cette distinction, qui en est à sa quatrième édition, a déjà permis de célébrer et de mettre en lumière les réalisations et les contributions remarquables des jeunes au développement du continent africain et de motiver des millions de jeunes à travers le monde.

Partageant ses réflexions sur la publication, le Prince Akpah, président fondateur des Africa Youth Awards, a précisé que la liste de cette année comprend un nombre record de 52 femmes et 48 hommes de 32 pays et « est une attestation des travaux mis en avant par des jeunes passionnés par le changement du récit du continent africain ».

Parmi les lauréats de 2019, figurent notamment Burna Boy, Envoyé de l’Union africaine pour la jeunesse, Aya Chebbi, Première Dame de la Sierra Leone, Fatima Maada Bio, lauréate du Prix mondial des enseignants, Peter Tabichi, Davido, fondateur du Fonds africain de la mode, Roberta Annan, gouverneur du comté de Nandi au Kenya, Stephen Sang et Alaa Salah, activiste soudanaise.

Le Nigeria, l’Afrique du Sud, le Kenya et le Ghana arrivent en tête avec 15, 11, 9 et 8 récipiendaires respectivement.

Le président Kenyatta courtise les investisseurs américains

Le président du Kenya, Uhuru Kenyatta a demandé aux investisseurs américains de faire de son pays leur destination d’investissement de choix en Afrique.M. Kenyatta, qui se trouve actuellement aux États-Unis dans le cadre de l’Assemblée générale de l’ONU, a mis l’accent sur le secteur manufacturier qui, selon lui, offre des possibilités d’investissement illimitées aux entreprises américaines.

Ce pays d’Afrique de l’est prévoit de faire passer la contribution du secteur à l’économie de 8,4% du PIB actuel à 15% d’ici 2022.

« Le secteur présente d’importantes opportunités pour les investisseurs locaux et étrangers dans des domaines tels que l’agro-industrie grâce à la création de valeur ajoutée dans des chaînes de valeur clés telles que le textile et le cuir, le secteur maritime, la construction, le fer et l’acier, le pétrole et le gaz », a déclaré Kenyatta.

Le dirigeant kenyan, qui s’exprimait lors d’un forum du secteur privé organisé par la Chambre de commerce américaine et auquel ont participé des dizaines de cadres supérieurs de grandes multinationales américaines, a déclaré que le Kenya cherche à établir des partenariats commerciaux durables avec des entreprises américaines.

« Alors que les relations entre le Kenya et les États-Unis s’approfondissent, ce sont les partenariats avec des entreprises comme celles que vous représentez qui alimentent et soutiennent ces relations », a déclaré le président aux cardes dirigés par Scott Eisner, président d’US-Africa Business Center qui est également vice-président principal de la Chambre de commerce américaine.

Outre le secteur manufacturier, le président a déclaré que la sécurité alimentaire et nutritionnelle, le logement abordable et la couverture maladie universelle sont d’autres secteurs prioritaires offrant un énorme potentiel d’investissement.

M. Kenyatta a déclaré que l’objectif de son gouvernement de construire 500.000 logements abordables est sur la bonne voie et a incité les entreprises américaines à investir leurs ressources dans ce programme.

« Plus de la moitié du financement de ce programme (logement) proviendra du secteur privé. Nous chercherons également à investir dans des matériaux et des technologies de construction alternatifs », a-t-il ajouté.

Le Kenya déclaré pays africain le plus optimiste

De plus en plus des Kenyans se disent optimistes, comparés aux citoyens d’autres grandes économies africaines, selon une nouvelle étude mondiale sur l’optimisme, publiée mercredi.Le « Global Optimism Outlook Survey » (Etude sur les perspectives d’optimisme dans le monde) a révélé que 70% des Kenyans se considèrent comme des optimistes, un taux supérieur à la moyenne mondiale de 56% et à la moyenne continentale de 64%.

Sur le plan géographique, l’Amérique du Sud compte le plus grand nombre d’optimistes (74%).

Commandée par Expo 2020 Dubaï et menée par YouGov, l’enquête Global Optimism Outlook a porté sur les priorités des personnes pour l’avenir, notamment en matière de durabilité, de croissance économique, de technologie, de voyages, etc.

Plus de 20.000 personnes de 23 pays ont été interrogées par région géographique, sexe, emploi, état matrimonial et revenu.

Malgré l’ampleur de la diversité, il apparaît que la majorité à travers le monde est étroitement alignée sur les principaux problèmes de l’avenir de la planète.

L’optimisme des Kenyans quant à leur avenir est lié, entre autres facteurs, aux nouvelles opportunités créées par un paysage numérique florissant, un système de gouvernement décentralisé et une amélioration continue des conditions socio-économiques dans le pays.

Selon l’enquête, les Kenyans considèrent que la conservation des ressources naturelles, l’énergie alternative et la campagne zéro déchet sont les facteurs les plus importants pour créer un avenir meilleur. Ils estiment, cependant, moins importantes, les évolutions technologiques.

A l’instar d’autres économies africaines, 85% des Kenyans interrogés estiment que la collecte de connaissances, l’apprentissage et l’accès à l’éducation constituent le meilleur moyen de libérer des opportunités à l’horizon 2050.

Parmi les autres tactiques importantes identifiées, figurent l’accès aux ressources (82%) et la collaboration transfrontalière et culturelle (81%).

En outre, 97% pensent également que les progrès technologiques continueront de connecter les gens dans le monde, mais aussi que les individus et les communautés forgeront l’avenir grâce au partage des connaissances, a noté le rapport.

Selon l’enquête, les Kenyans croient que la conservation des ressources naturelles, l’énergie alternative et la campagne zéro déchet sont les éléments les plus importants pour créer un monde meilleur.

Au cours des trois prochaines décennies, les Kenyans aimeraient davantage faire l’expérience du libre-échange (82%), des transports autonomes et produisant de l’énergie (72%), des déplacements sans carbone (68%), du commerce électronique (66%) et le cloud computing, les données volumineuses et l’intelligence artificielle (66%).

Du point de vue de la durabilité, ils aimeraient surtout vivre dans des villes intelligentes (73%), l’architecture et les infrastructures durables (71%) et l’alimentation durable (70%), a conclu le l’étude.

Athlétisme : Nairobi nie les allégations de dopage avant les Mondiaux de Doha

La Fédération kenyane d’athlétisme (AK, sigle anglais) a démenti les propos de médias allemands selon lesquels deux athlètes kenyans auraient pris de l’érythropoïétine, connue sous le nom d’EPO, qui améliore les performances, avant les Championnats du monde prévus le 27 septembre à Doha (Qatar).Dans des images secrètes, la télévision allemande ZDF affirme avoir filmé un médecin administrant l’EPO à deux athlètes kenyans.

Le journaliste secret de la ZDF, Markus Harm a affirmé que des responsables peu scrupuleux d’AK collaboraient avec l’Agence antidopage du Kenya (ADAK) pour dissimuler les résultats des tests de dopage effectués sur les athlètes kenyans.

Le dopage sanguin, en utilisant de l’EPO, est une méthode illicite pour améliorer les performances sportives en augmentant artificiellement la capacité du sang à apporter plus d’oxygène aux muscles.

Cependant, AK a réfuté les accusations, affirmant que tous les athlètes sélectionnés pour les Championnats du monde remplissaient toutes les conditions et certifiaient tous les résultats transmis par l’ADAK, l’organe chargé de réaliser tous les tests.

« Athletics Kenya n’a connaissance d’aucun athlète à qui on aurait injecté de l’EPO ou toute autre substance. Nous demandons à M. Harm de nous fournir toutes les preuves de ses allégations, affirmant avoir été témoin du fait que le docteur administrait l’EPO, pour nous permettre de prendre des mesures », a déclaré AK dans un communiqué publié mardi à Nairobi.

« A notre connaissance, aucune preuve ni information de ce type n’a été fournie à l’unité d’intégrité du sport ou à toute autre autorité compétente. Nous sommes fermement convaincus que toute entreprise de presse ou personnalité responsable des médias disposant de telles informations a l’obligation de signaler de tels cas et de contribuer de toutes les manières possibles à la lutte contre le dopage », a ajouté AK.

AK a également démenti les informations selon lesquelles les médias couvriraient des tests de dopage positifs pour les athlètes et altéreraient les résultats des tests, les qualifiant de « ridicules pour le moins, et apparemment faites par quelqu’un qui, manifestement, ne comprend rien à la situation actuelle au Kenya ».

AK a souligné que tout athlète ayant participé au dopage serait banni à vie et ne représenterait plus le pays dans aucune compétition.

« Lors de la sélection de l’équipe pour le Championnat du monde à Doha, Athletics Kenya n’a sélectionné aucun athlète qui ne respecte pas les conditions de l’IAAF en matière de dopage », note le communiqué.

Les athlètes kenyans, et en particulier ceux originaires de la tribu des Kalenjin dans la vallée du Rift, dominent la course internationale de moyenne et longue distances depuis plus de 40 ans, suscitant un vif intérêt pour les facteurs qui ont contribué à leur succès.

Douze athlètes de l’élite kenyane ont été suspendus ou bannis cette année pour infraction aux règles en matière de dopage.

Une compagnie aérienne kenyane à bas prix autorisée à desservir le Rwanda

La compagnie aérienne régionale à bas coût du Kenya, Jambojet a annoncé jeudi avoir reçu l’autorisation de l’Office rwandais de l’aviation civile pour lancer des vols à destination de Kigali.Cette approbation signifie que la compagnie aérienne peut commencer ses dessertes dans le cadre de sa stratégie d’expansion régionale.

« Nous sommes ravis d’avoir reçu cette approbation. Kigali est l’une des voies que nous avons poursuivies dans notre plan d’expansion. Une fois que tout sera en place, nous commencerons nos opérations », a déclaré Vincent Rague, le président Jambojet.

En outre, la compagnie aérienne a fait l’acquisition d’un tout nouvel avion De Havilland Dash 8-Q400. Le nouvel avion porte à six le nombre total d’avions exploités par Jambojet. C’est également le premier des quatre avions attendus cette année pour renforcer la capacité des compagnies aériennes, qui devrait s’orienter vers plus de destinations africaines.

« Nous sommes enthousiasmés par nos perspectives de croissance dans la région. Nous avons un plan ambitieux pour desservir davantage de destinations africaines et c’est pourquoi nous renforçons notre flotte », a déclaré Allan Kilavuka, Directeur général de Jambojet.

« L’arrivée de cet avion dans notre flotte porte l’âge moyen à 3,7 ans, ce qui fait de nous la compagnie aérienne avec la flotte la plus jeune d’Afrique et peut-être du monde entier », a-t-il déclaré.

Actuellement, la compagnie aérienne dessert cinq destinations locales, à savoir Malindi, Ukunda, Mombasa, Kisumu, Eldoret et une destination régionale d’Entebbe (Ouganda) à partir de son hub de Nairobi.

Elle dessert également Bujumbura, au Burundi, pour le compte de la compagnie nationale Kenya Airways.

« Le secteur de l’aviation africaine a une opportunité de se développer. De plus en plus d’acteurs se joignent à nous, mais il y a de la place pour tout le monde et nous continuerons de tirer parti de notre modèle à faible coût et de nos normes de sécurité », a ajouté M. Rague.

Les données de l’Association du transport aérien international indiquent que les transporteurs à bas coûts représentent environ le quart des vols internationaux, mais moins de 10% en Afrique.

Jambojet a récemment obtenu la certification IATA (IATA), un système d’évaluation reconnu et accepté sur le plan international, conçu pour évaluer les systèmes de sécurité, de gestion opérationnelle et de contrôle d’une compagnie aérienne.

La compagnie aérienne a également été classée première compagnie aérienne en Afrique avec la flotte la plus récente, selon un rapport du fournisseur mondial de renseignements sur l’aviation, Ch-aviation.

La Banque mondiale s’inquiète de la qualité de l’enseignement au Kenya

La Banque mondiale a dit, mercredi, son inquiétude du fait qu’un grand nombre d’enfants kényans terminent l’école primaire sans avoir les compétences de base acceptables en lecture, écriture et calcul.Le chef de la délégation de la Banque mondiale, Ezequiel Molina a averti que les élèves kényans risquent de ne pas atteindre leur plein potentiel humain.

Il s’exprimait à Nairobi après avoir visité les programmes de lecture et de mathématiques pour les premières années d’études que le Kenya a mis en œuvre dans les écoles au cours des cinq dernières années. La délégation est en visite d’apprentissage de sept jours.

« Si les enfants ne savent pas lire, ils ne sont pas capables de développer leur potentiel en tant qu’êtres humains », a-t-il dit.

Il a cependant salué le Programme d’alphabétisation des jeunes enfants, connu localement sous le nom de Tusome, pour avoir amélioré les compétences de base dont les enfants ont besoin pour apprendre et maîtriser les compétences du XXIe siècle.

Le programme est financé par l’USAID à hauteur de 53,8 millions de dollars, tandis que les mathématiques dans les premières années d’études primaires, communément appelées développement de l’enseignement primaire au Kenya (PRIEDE), sont financées par le Partenariat mondial pour l’éducation (GPE). Ils visent plus de 6 millions d’élèves dans les 23.000 écoles primaires publiques.

Afrique : la consolidation des émissions de sukuks va développer la finance islamique (Moody’s)

Les banques islamiques africaines continueront de bien se comporter et les émissions de sukuks continueront de croître pour financer les institutions souveraines et les institutions financières, soutenues par la confiance croissante des investisseurs mondiaux dans les instruments islamiques, a déclaré Moody’s Investors Service dans un rapport publié mardi.En octobre et décembre derniers, les gouvernements marocain et nigérian ont émis respectivement 105 millions de dollars et 327 millions de dollars de sukuks.

Il s’agissait d’une émission inaugurale en provenance du Maroc et la transaction a été sursouscrite 3,6 fois, selon le rapport.

« Les performances des banques islamiques dans les grands systèmes bancaires africains, comme l’Afrique du Sud et le Nigeria devraient rester robustes au cours des 12 à 18 prochains mois », a déclaré Akin Majekodunmi, vice-président du crédit principal chez Moody’s, cité par le rapport.

Selon lui, la grande population musulmane d’Afrique, qui principalement n’est pas bancarisée ou sous-desservie, continuera à servir de base solide sur laquelle les actifs bancaires islamiques, et donc les revenus, pourront croître rapidement.

Selon l’agence de notation, les contraintes structurelles qui ont empêché les marchés de sukuks de se développer encore plus rapidement persistent.

Ces contraintes comprennent notamment la complexité législative et le temps associé à l’émission de sukuks, en particulier pour les nouveaux émetteurs, et la nécessité d’identifier des garanties matérielles à l’appui de la structure de sukuks, a noté Moody’s.

L’Egypte, l’Algérie et le Soudan ont récemment manifesté leurs intérêts pour l’émission de sukuks.

En avril dernier, l’Egypte a mis en place un comité de surveillance de la charia chargé de superviser l’émission de sukuks.

Le Kenya interdit les étrangers d’adopter des enfants

Le gouvernement du Kenya a annoncé, jeudi, l’interdiction immédiate de l’adoption d’enfants par des ressortissants étrangers.Une réunion spéciale tenue à Nairobi et présidée par le président Uhuru Kenyatta a également chargé le ministère du Travail et de la Protection sociale de formuler un nouveau document de politique visant à réglementer l’adoption d’enfants par des étrangers au Kenya.

Par ailleurs, la réunion a chargé le ministère du Travail et de la Protection sociale de rationaliser les activités de la Société de protection de l’enfance du Kenya et celles des foyers pour enfants à travers le pays.

Bien que le gouvernement n’ait pas expliqué la raison cette mesure d’interdiction, on s’inquiétait déjà de la multiplication des affaires de traite d’enfants résultant de l’abus des procédures d’adoption par les étrangers au Kenya.

Les lois kenyanes ne définissent pas la vente d’enfants, le proxénétisme et le commerce d’enfants dans le cadre du trafic d’enfants.

Des études antérieures ont montré que l’adoption entre pays était une activité lucrative au détriment des enfants.

Les adoptions à l’étranger rapportent jusqu’à 7.000 dollars par enfant au titre des honoraires d’avocat, en plus des frais payés par les demandeurs, conformément aux directives du Comité d’adoption.

Kenya : la plus grande station éolienne d’Afrique inaugurée

Le Kenya vient de mettre en service un parc éolien, composé de 365 éoliennes d’une capacité de 850 KWh chacune, la plus grande d’Afrique, installée sur la rive Est du lac Turkana, dans le Nord du pays, une ligne frontalière à l’Ethiopie.Cette station éolienne dénommée « Lake Turkana Wind Power » et d’un coût global de 680 millions de dollars (600 millions d’euros), est le plus important investissement de l’Etat kényan et ses partenaires dans le secteur.

Financé par la Banque africaine de développement (BAD), cet ouvrage inauguré le 19 juillet dernier, permet au pays de se positionner comme un leader en matière d’énergie renouvelable en Afrique.

Le président kényan, Uhuru Kenyatta, s’est félicité de ce que son pays ait « à nouveau haussé la barre pour le continent africain» avec l’installation de ce dispositif éolien qui devrait permettre d’accroître considérablement la fourniture d’électricité aux populations. 

 KenGen, l’entreprise publique d’électricité, produit aujourd’hui près de 80 % de l’électricité distribuée dans le pays dont 65% issue de l’hydroélectricité. Cette énergie est transportée par Kenya Power. En dépit de ces efforts, l’accès à l’électricité pour tous reste un défi.  

Nairobi 2ème ville africaine aux coûts de construction les plus chers (rapport)

Nairobi, la capitale du Kenya, est classée deuxième ville d’Afrique aux coûts de construction les plus chers, après Johannesburg (Afrique du Sud) et 86e au niveau mondial, selon un rapport publié mercredi.Selon le rapport publié par l’Association des architectes du Kenya (AAK), les coûts de construction de Nairobi ont dépassé ceux d’autres villes mondiales, notamment Pékin, Shangai, Kuala Lumpur et Mumbai.

Le rapport note en outre que le crédit a progressé dans le secteur de la construction au premier trimestre de 2019, a diminué de 1% reflétant un ralentissement général des activités de construction.

La consommation de ciment (qui est un indicateur des activités de construction) a diminué de 3,1% au premier trimestre de l’année, note le rapport.

Par ailleurs, la valeur des matériaux de construction importés est passée de 7,1 milliards de shillings (67 millions de dollars) au premier trimestre de 2018 à 12,4 milliards de shillings (115 millions de dollars) au premier trimestre de cette année.

Les entreprises, d’autre part, continuent de délocaliser leurs bureaux du Nairobi Central Business District vers de nouveaux nœuds commerciaux à la recherche d’emplacements plus exclusifs, d’espace, de tranquillité et de moins de congestion.

 

Kenya : vers une réduction de 30% du prix de l’électricité pour les industriels

Le président Uhuru Kenyatta promis, jeudi, aux fabricants que son gouvernement est en train d’élaborer un plan de réduction des coûts de l’électricité de 30%, qui sera mis en œuvre via un système de rabais.Kenyatta a en outre annoncé que des demandes spéciales visant à étendre les réductions supplémentaires aux sous-secteurs des industries du textile et de l’acier seraient examinées et appliquées d’ici la fin de l’année.

Il a évoqué les investissements du gouvernement dans la diversification du bouquet énergétique national et mis l’accent sur les énergies renouvelables, comme l’énergie éolienne et l’énergie géothermique, dont les tarifs de rachat sont inférieurs à ceux de l’énergie thermique.

« Cette année seulement, nous avons assisté à l’injection de plus de 310 mégawatts d’énergie renouvelable dans notre réseau », a-t-il déclaré.

Kenyatta s’exprimait lors de l’inauguration dans la banlieue de Nairobi d’un complexe ultramoderne développé par Bidco Africa, le plus grand fabricant de biens de consommation rapide (FMCG) d’Afrique de l’est.

Il a exhorté les dirigeants à défendre la paix, la stabilité et l’unité nationale qui pour lui constituent des ingrédients importants pour attirer les investissements.

Il a affirmé que son administration met l’accent sur la mise en œuvre de politiques plus favorables aux entreprises qui réduiraient les coûts de fabrication, renforçant ainsi la compétitivité du secteur.

Il a ajouté que les politiques étaient mises en œuvre avec le désir d’obtenir des résultats à un moment où le gouvernement s’emploie à accroître la contribution du secteur manufacturier PIB national, qui passe actuellement de 8,4% à 15%.

Le Président a déclaré que son administration a mis en place des incitations nécessaires pour que le secteur privé crée des zones économiques spéciales et des parcs industriels afin de renforcer les efforts du gouvernement visant à combler le déficit en infrastructures.

Les sorciers ont le vent en poupe au Kenya

Les résidents du comté de Murang’a (centre du Kenya) sont restés perplexes face à la floraison d’affiches publicitaires donnant les contacts des sorciers qui offrent des services de traitement curatifs à des tarifs concurrentiels.C’est dire le niveau de l’engouement suscité par les sorciers qui, dans leurs publicités, se vantent d’avoir des capacités leur permettant de résoudre tous les problèmes, du divorce à la rupture des relations et aux crises financières, en passant par l’alcoolisme et l’infertilité.

On ne peut que se demander combien de Kenyans crédules ont été roulés dans la farine par la fourberie de ces charlatans.

La sorcellerie est une pratique illégale au Kenya, mais l’industrie du « juju » a prospéré au fil des ans à travers le pays, où les croyances superstitieuses ont encore une certaine influence dans de nombreuses communautés.

Dans la ville de Murang’a, les numéros de téléphone des sorciers sont affichés à plusieurs endroits, invitant les clients curieux à se précipiter et à utiliser leurs services, à des prix concurrentiels.

Du haut des airs, la ville est belle et paisible, avec ses bâtiments attrayants, où l’animation quotidienne des résidents est palpitante.

L’agriculture est la principale activité économique du comté de Murang’a.

Mais en marchant dans les rues de cette ville, on aperçoit des affiches inconnues qui sont omniprésentes et en particulier sur des poteaux électriques, annonçant des services de médecin-sorcier, au grand dam des chrétiens qui se plaignent depuis quelque temps contre une telle pratique.

La plupart des personnes interrogées par l’Agence de presse africaine (APA) ont déclaré qu’en réalité, les affiches prolifèrent depuis le début de l’année.

Edwin Karanja qui exploite un magasin dans la ville depuis plus de dix ans, fait partie des résidents en colère, affirmant que la prolifération des affiches au cours des derniers mois a vu principalement des femmes se présenter en masse chez des sorciers pour faire appel à leurs services.

« C’est de la folie! Les femmes sont leurs principales clientes qui cherchent à protéger leurs hommes des relations hors mariage », a-t-il déclaré.

« Nos ancêtres n’ont jamais toléré la sorcellerie. Si vous étiez reconnus coupables de telles pratiques, vous étiez bannis de la communauté. Pourquoi la génération actuelle devrait-elle tolérer cela », s’est-il interrogé.

Cependant, Ann Njeri, une femme d’affaires de Murang’a, ne partage pas cet avis.

Les hommes souffrant de dysfonction érectile et/ou confrontés à des entreprises en faillite se précipitent pour faire appel aux services des sorciers.

Elle cite le nombre croissant d’hommes qui se suicident à Murang’a, en raison de la frustration à laquelle ils sont confrontés après l’échec des services qu’ils sollicitent auprès des guérisseurs.

Ann Njambi, une résidente de Murang’a a révélé qu’il y a deux ans, elle avait rendu visite à un sorcier après que son mari l’a quittée parce qu’elle ne pouvait avoir d’enfants.

Elle révèle que le sorcier dont elle avait sollicité les services était spécialisé dans les incantations, les lancements de sorts, la divination et l’exorcisme.

« Il était également capable de soigner les problèmes d’érection et la stérilité et d’obtenir un emploi ou une promotion », a-t-elle expliqué.

Pour confirmer de telles allégations, l’Agence de presse africaine a utilisé un subterfuge en prétendant avoir une entreprise de taxis en difficulté à Nairobi. Elle a donc un sorcier du nom de Mzee Banda.

Mzee Banda a demandé à ce correspondant de lui rendre visite avec 700 shillings (70 dollars) pour la consultation et a promis de changer le sort de son entreprise de taxis, jadis florissante.

Cependant, après son arrivée à l’endroit convenu en ville, le téléphone du sorcier était éteint.

L’église, en revanche, a décidé de retirer les affiches qui font de la publicité pour des services de sorcellerie.

Pour sa part, l’Apôtre Harrison Macharia, Pasteur des Ministères de l’Ambassade de l’Evangile à Murang’a, demande aux chrétiens d’éviter de recourir à la sorcellerie pour remédier à tout problème, et de se rendre plutôt dans les églises pour rechercher la délivrance.

Jeremiah Kamau Mwirigi, le gestionnaire de la municipalité de Murang’a sous le gouvernement du comté de Murang’a, souligne que les sorciers ne versent pas de taxes à la municipalité pour leur publicité.

Il indique que les affiches sont montées par des jeunes la nuit ou à l’aube, des moments où l’activité en ville est très réduite.

Les résidents qui se sont confiés à l’Agence de presse africaine exigent du gouvernement qu’il trouve les voies et moyens de mettre fin aux activités de sorcellerie à Murang’a.

Kenya: arrestation du directeur du Trésor pour corruption

Le directeur des poursuites judiciaires du Kenya, Noordin Haji a ordonné lundi l’arrestation du patron du Trésor public, Henry Rotich, à la suite d’un scandale concernant un barrage de plusieurs millions de dollars.Les autorités kenyanes enquêtent sur la perte possible de 17 milliards de shillings (164 millions de dollars) destinés à la construction des deux barrages polyvalents de la vallée de Kerio, notamment les barrages d’Armor et de Kimwarer

Le Secrétaire principal du Trésor, Kamau Thuge et Susan Jemtai Koech, Secrétaire principale du ministère de la Communauté de l’Afrique de l’est, ont également été arrêtés, entre autres hauts fonctionnaires du gouvernement.

Noordin Haji a déclaré que les enquêtes ont révélé que les représentants du gouvernement avaient violé toutes les règles en matière de passation de marchés et manqué leur serment professionnel afin de garantir la poursuite du programme.

Les deux barrages devaient coûter 46 milliards de shillings. Cependant, le Trésor public a emprunté 17 milliards de shillings supplémentaires, portant le coût total du projet à 63 milliards de shillings (609 millions de dollars), sans tenir compte des résultats travaux.

Le scandale est tel que cet argent a été versé au CMC de Ravenne, dont les responsables ne se sont jamais rendus sur le site, pour un projet qui n’a même pas été conçu.

Le Kenya invite l’Afrique à des stratégies fortes contre l’extrémisme violent

Le président Uhuru Kenyatta a déclaré, mercredi, les pays africains ont besoin de stratégies fortes pour faire face à l’extrémisme violent, mais doivent également prendre des mesures pour désengager, réhabiliter et réinsérer ceux qui rejettent les idéologies terroristes.Selon le président Kenyatta qui s’exprimait à Nairobi lors de la cérémonie d’ouverture de la Conférence régionale africaine de haut niveau sur la lutte contre le terrorisme et la prévention de l’extrémisme violent, le terrorisme est un défi panafricain et qu’à ce titre, l’Afrique doit trouver des réponses et des solutions communes.

« J’appelle l’Union africaine à dégager un puissant consensus politique pour combattre et vaincre le terrorisme et toutes les autres formes d’extrémisme violent propices au terrorisme », a déclaré le président kényan, affirmant que l’Afrique doit parler d’une seule voix et avec audace, « en déclarant aux ennemis de la liberté que nous ne céderons pas et que nous les vaincrons ».

Le Kenya lance un plan de sauvetage des antilopes de montagne

Le ministère du Tourisme et de la Faune du Kenya a lancé son plan national de redressement et d’action visant à sauver la population des antilopes de montagne dénommées Bongo, une espèce gravement menacée.Le plan lancé lundi vise à relever les nombreux défis auxquels est confronté le Bongo des montagnes et à inverser le déclin de cette population.

Il sera mis en œuvre par le Kenya Wildlife Service (KWS), en partenariat avec des sociétés de conservation et des fiducies privées et communautaires.

Avec moins de 100 espèces dans la nature, le Bongo des montagnes a été classé par l’Union internationale pour la conservation de la nature dans la catégorie des « espèces en danger critique d’extinction ».

En dépit de son statut menacé, la situation critique de cette magnifique antilope du Kenya n’est pas suffisamment prise au sérieux, comparée à d’autres espèces, tels que les rhinocéros, les éléphants ou les lions.

Le lancement du plan corrigera cette tendance en en insistant sur le statut précaire du Bongo de montagne.

Les principales interventions porteront sur la sécurité, les activités humaines, la prévention des maladies, l’interaction entre espèces, le renforcement des programmes de sélection et l’harmonisation des politiques.

Du point de vue de la sécurité, le KWS prendra des dispositions pour l’aménagement de zones de protection intensive dotées d’une force de sécurité permanente effectuant des patrouilles quotidiennes, des activités de lutte contre le braconnage et la chasse au piège.

Pour gérer les activités humaines autour des habitats des Bongo de montagne, le KWS et ses partenaires vont collaborer avec les associations de forestiers communautaires et les communautés hôtes pour lutter contre les activités illégales et améliorer les pratiques durables.

La stratégie s’appuiera sur les efforts locaux et internationaux en cours pour empêcher l’extinction de cette espèce emblématique.

En 2010, le KWS avait réuni tous les acteurs locaux et internationaux œuvrant dans le domaine de la conservation de l’espèce Bongo pour déterminer ce qui nuit à l’espèce et de tracer la voie à suivre pour le rétablissement de sa population.

L’initiative avait abouti à la formation du groupe de travail national sur le Bongo (NBTF) et à l’idée de d’élaborer un plan d’action et de relance du Bongo national est née.

Elle visait à assurer des efforts coordonnés comprenant la surveillance de la population sauvage, la protection de ses habitats, l’éducation à la conservation et des programmes de plaidoyer pour les communautés vivant autour du Bongo des chaînes de montagnes, ainsi que des programmes de reproduction en captivité.

Pour soutenir la survie du Bongo des montagnes, des efforts locaux et internationaux sont en cours pour déterminer l’emplacement et le nombre des populations sauvages et pour sécuriser et protéger leurs habitats, avec des programmes de reproduction en captivité et « in situ » pour accroître les populations sauvages.

Le programme de surveillance du Bongo (BSP) a joué un rôle central dans l’établissement des emplacements et du nombre actuels de populations sauvages.

« Notre travail, en collaboration avec les communautés et les partenaires de la conservation, permettra de faire en sorte que la population de Bongo des montagnes gravement menacée d’extinction commence à prospérer dans notre pays. Le Bongo fait partie de la culture, du patrimoine et de l’identité du Kenya: il est de notre responsabilité collective de le protéger », a déclaré Najib Balala, Secrétaire d’Etat chargé du Tourisme et de la Faune.

Uhuru Kenyatta invite le Soudan du Sud à consolider la paix

Le Président Uhuru Kenyatta a appelé les dirigeants du Soudan du Sud à consolider les dividendes de la paix afin d’accélérer la croissance économique et sociale du pays.Profitant de l’approche du huitième anniversaire de l’indépendance du Soudan du Sud qui se profile à l’horizon, le Président Kenyatta a déclaré que le moment est venu pour les hommes et les femmes patriotes du pays, le plus jeune d’Afrique, d’assurer leur place sur la scène nationale, régionale, continentale et mondiale.

« Les dirigeants du Soudan du Sud, dans tous les domaines, ont une occasion unique de forger une paix durable qui assure la stabilité interne et un environnement favorable au décollage de votre pays, tant sur le plan économique que sur le plan social », a déclaré le président Kenyatta, qui recevait son homologue Salva Kiir, en visite dans le pays depuis mardi.

Il a exhorté les dirigeants sud-soudanais à mettre au défi les opposants et les oiseaux de mauvaise augure de mettre de côté leurs divergences et en prônant l’unité, la paix et la sécurité pour leur pays.

« Le Soudan du Sud, en ce moment, peut cristalliser l’optimisme et l’espoir que tous les pays du monde avaient pour son objectif lorsque votre pays a accédé à l’indépendance, le 9 juillet 2011 », a déclaré le dirigeant kenyan.

Kenyatta a exprimé sa satisfaction de voir que le Soudan du Sud accorde la priorité à la recherche d’une solution politique durable aux conflits qui sévissent depuis longtemps dans le pays voisin du nord du Kenya.

Match Sénégal vs Algérie: Les lions «déçus» par leur défaite mais «confiants»

L’équipe du Sénégal a perdu (0-1) face à l’Algérie hier, 27 juin lors de la deuxième journée du Groupe C de la Coupe d’Afrique des Nations, au stade du 30 juin au Caire.

Sur le plan tactique, les Algériens ont été meilleurs pendant le match. L’équipe du Sénégal a été largement dominée sur le plan tactique et dans l’engagement par leur adversaire, hier 27 juin.

Maintenant pour les Sénégalais, il reste à aller jouer la qualification contre le Kenya. Et pour le capitaine des Lions Cheikhou Kouyaté, le plus important sera de tout faire pour ne pas perdre face aux Kényans.

«On est déçu par le résultat. On n’a pas été bien en place. On s’est fait avoir. Il faut maintenant bien se préparer parce que c’est la qualification qui est désormais plus importante. Il nous faut beaucoup plus de motivation et d’engagement pour le prochain. On savait que cette rencontre ne serait pas facile. Maintenant, il nous faut tout faire pour ne pas perdre le match face au Kenya», soutient le capitaine Cheikhou Kouyaté.

Le milieu de terrain sénégalais Krépin Diatta admet que le Sénégal n’a pas affiché son meilleur niveau, mais garde ses chances pour accéder au deuxième tour.

Le Sénégal va jouer son troisième match contre le Kenya, le 1er juillet prochain.

Pilotes et officiels du Rallye Safari du Kenya soumis au test de dopage

Pour la première fois dans l’histoire sportive du Kenya, le Comité d’organisation du Championnat du monde de Rallye Safari fera des contrôles de dopage aléatoires pour les officiels et les pilotes, conformément aux règles de dopage de la Fédération internationale Automobile (FIA).Pour les pilotes, les règles seront suivies à la lettre, a déclaré vendredi à Nairobi, George Mwangi, le Sous-commissaire de la course.

Les médecins s’attaqueront à des problèmes qui assoupissent les nerfs et le cerveau, comme le cannabis sativa et les boissons alcoolisées.

Mwangi a déclaré que ce sera une surveillance à tous les instants de la compétition.

« On choisira dans la foule quelqu’un qui sera conduit au centre de dopage où un médecin le testera et, si nécessaire, demandera plus d’échantillons aux officiels », a-t-il dit.

La FIA est membre de l’Agence mondiale antidopage (AMA) et ses concurrents ne font pas exception.

Le chaperon devra garder la personne sous surveillance en tout temps après la notification jusqu’à la fin de la session de prélèvement d’échantillon.

Selon les règles de la FIA en matière de lutte contre le dopage, un pilote pris la main dans le sac entrain de se doper perdra des points et des récompenses lors de la compétition au cours de laquelle il a obtenu un résultat positif.

En outre, le coupable se verra infliger une suspension de quatre ans, voire même toute la vie, des activités liées au sport automobile, notamment l’entraînement et une autre participation.

Le Kenya accueillera le Championnat du monde du rallye Safari, qui constitue également la 4ème manche du championnat d’Afrique des rallyes.

L’événement débutera au Stade Kasarani de Nairobi le vendredi 5 juillet et se terminera le dimanche 7 juillet à Naivasha, une localité située à 50 kilomètres de Nairobi.

Certains des meilleurs pilotes inscrits cette année sont Italiens, Belges, Britanniques, Zambiens, Ougandais, Tanzaniens et Kenyans.

Le Kenya expulse sept ressortissants chinois

Le gouvernement kenyan a expulsé sept ressortissants chinois qui travaillaient illégalement dans le pays.
Le Secrétaire du gouvernement pour les affaires internes, Fred Matiangi a déclaré que les sept personnes qui avaient enfreint les règles d’immigration étaient suspectées d’avoir illégalement engagé des activités commerciales au niveau du célèbre marché en plein air de Gikomba à Nairobi.

“Les responsables des services de l’immigration ont établi que trois d’entre eux n’avaient pas de permis de travail en cours de validité, tandis que les quatre autres exerçaient des activités génératrices de revenus non autorisées dans le cadre de leurs classes de permis de travail respectives”, a déclaré Matiangi dans un communiqué publié jeudi à Nairobi.

Les autorités kenyanes ont arrêté mercredi les commerçants chinois à la suite d’appels de petits commerçants qui vendaient principalement des biens de seconde main. Ces derniers accusent les Chinois de concurrence commerciale déloyale.

Kenya Airways lance des vols à destination de Rome et Genève

Kenya Airways a annoncé, jeudi à Nairobi, le lancement de vols à destination de Rome (Italie) et Genève (Suisse) qui vont porter à cinq les destinations européennes de la compagnie aérienne après Amsterdam (Pays-Bas), Londres (Angleterre) et Paris (France).« Ces nouvelles liaisons joueront un rôle important dans la multiplication des opportunités commerciales et touristiques et dans le renforcement de Nairobi en tant que principale plaque tournante des affaires. Avec cinq destinations européennes et 55 destinations mondiales à partir de Nairobi, Kenya Airways offre à l’Afrique la meilleure connectivité avec le reste du monde et vice-versa », a déclaré Sebastian Mikosz, le Directeur Général de la compagnie.

A en croire M. Mikosz, l’introduction de ces liaisons s’inscrit dans la stratégie d’expansion de la compagnie aérienne qui vise à accroître sa part de marché, ses revenus pour se redresser financièrement. Kenya Airways fera les nouvelles liaisons quatre fois par semaine avec son avion phare, le Boeing 787-8 Dreamliner.

L’Italie est l’une des principales destinations des Kenyans pour les voyages d’affaires. Du côté italien, 65.000 touristes ont visité en 2018 ce pays de l’Afrique de l’est. Dans le cadre de la stratégie visant à capturer ces voyageurs et à stimuler le tourisme, Kenya Airways a lancé, cette semaine, des vols directs entre Nairobi et Malindi, principale destination de la plupart des touristes italiens et abritant également une grande partie de la communauté italienne au Kenya.

Kenya Airways a également finalisé un accord de partage de code avec Alitalia, le partenaire italien de SkyTeam afin d’améliorer la connectivité sur cette liaison et d’offrir davantage d’options aux passagers en Italie et en Afrique.

Kenya Airways a été élue meilleure compagnie aérienne africaine en classe affaires pour la sixième fois de suite. Elle est actuellement, selon le classement des World Travel Awards de cette année, la première compagnie aérienne africaine en classe économique.

Le Kenya hôte du Sommet sur la vulgarisation des soins de santé en Afrique

La capitale Kenyane, Nairobi, va abriter les 26 et 27 juin prochain la deuxième édition du sommet de vulgarisation des soins de santé en Afrique consacrée aux tendances qui vont façonner et révolutionner le secteur des soins de santé en Afrique, a appris APA, mercredi, auprès des organisateurs.Cette rencontre qui réunira des officiels des ministères de la Santé du continent africain traitera entre autres du développement durable des hôpitaux, du cadre réglementaire, des partenariats, des cas d’études locaux et internationaux et du développement technologique.

La première édition du sommet qui s’est tenu l’année dernière à Nairobi a permis aux participants de se familiariser avec les idées et les meilleures pratiques permettant de soutenir l’élaboration de projets de modernisation, d’agrandissement et de construction d’hôpitaux sur tout le continent.

Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), les dépenses intérieures de santé des pays africains devraient passer de 65 à 115 milliards de dollars au cours des dix prochaines années.