Le Botswana, base logistique pour l’armée de la SADC

Le Botswana et la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) ont signé un accord pour un dépôt d’armements.Selon le document, Gaborone va accueillir un arsenal et un dépôt de logistique de maintien de la paix pour la Brigade d’intervention rapide de la SADC.

S’exprimant lors de la cérémonie de signature du protocole d’accord entre le gouvernement du Botswana et le Secrétariat de la SADC, jeudi à Gaborone, le ministre botswanais de la Défense, Thomas Mmusi, a déclaré que le dépôt « garantira une capacité de déploiement rapide de la force en attente de la SADC, ce qui permettra à cette dernière d’agir rapidement pour sauver des vies et empêcher l’escalade des crises ».

« Le récent déploiement des forces de la SADC au Mozambique a démontré que nous avons besoin que ce dépôt soit fonctionnel dès que possible », a déclaré Mmusi.

Il a noté que le déploiement de la force d’intervention de la SADC en juillet pour réprimer les troubles dans la région de Cabo Delgado au Mozambique « a mis en évidence certains problèmes de mobilisation qui peuvent être résolus au mieux par un dépôt logistique pleinement fonctionnel pour soutenir une réaction rapide ».

Le président du Botswana Mokgweetsi Masisi était un fervent défenseur de la solution militaire pour neutraliser les groupes jihadistes au Mozambique. D’ailleurs, il avait porté cette initiative les 28 et 29 avril à Maputo lors d’une réunion des pays de la SADC.

L’organisation régionale fondée en 1980, avait déployé en août 3.000 forces provenant de cinq États membres pour aider les forces gouvernementales mozambicaines à lutter contre les insurgés liés à l’Etat islamique contrôlent le nord du pays depuis 2017.

Pour le président botswanais, la signature de cet accord signifie l’engagement ferme de son gouvernement à faire en sorte que la SADC possède la capacité de maintenir la paix et la sécurité dans la région

Le dépôt logistique régional de la SADC serait utilisé pour stocker du matériel, de l’équipement et des stocks d’utilisateurs finaux qui seront utilisés dans le cadre des opérations de maintien de la paix et des efforts de secours humanitaire de la Force en attente de la SADC.

Foot/Elim. 3e journée, mondial 2022: les Éléphants étrillent le Malawi (3-0)

Les Éléphants de Côte d’Ivoire se sont imposés vendredi face au Malawi (3-0), à la 3e journée des éliminatoires de la Coupe du monde de football « Qatar 2022 », à Orlando stadium, à Johannesburg.

Pendant les deux premiers quarts d’heure, les Éléphants et les Flames du Malawi, se neutralisent, en dépit des offensives de part et d’autre. A la 36e minute, l’attaquant ivoirien Max-Alain Gradel, ouvre le score en lobant le portier de l’équipe adverse. 

Le Malawi, remonté, cherche à égaliser, mais en vain jusqu’à la fin de la première période. De retour des vestiaires, les pachydermes montent le mercure, passant à une autre vitesse, s’offrant une occasion, concrétisée par Ibrahim Sangaré qui marque le second but à la 85e minute. 

Dans les arrêts de jeu, les Éléphants de Côte d’Ivoire poursuivent toujours l’offensive. Recevant une passe dans l’axe central, l’attaquant ivoirien Jérémie Boga se joue de deux défenseurs des Flames du Malawi et alourdit le score (90+5′).

Les hommes de Patrice Beaumelle, le sélectionneur ivoirien, conservent la première place dans le Groupe D avec 7 points, devant le Cameroun, le Malawi et le Mozambique. Les stades en Côte d’Ivoire étant en réhabilitation, les pachydermes devraient jouer leur prochain match à Cotonou. 

Malawi : drame à l’Assemblée nationale

Clement Chiwaya, l’ancien vice-président du parlement malawite, s’est donné la mort dans l’hémicycle pour une histoire d’avantages liés à son véhicule de fonction.Au Malawi, l’Assemblée nationale a été, hier jeudi, le théâtre d’une terrible scène. Clement Chiwaya s’y était rendu pour une réunion avec la greffière, Fiona Kalembera. Les avantages de l’ex-vice-président du parlement a été au menu des échanges.

A l’évidence, la rencontre n’a pas répondu aux attentes de M. Chiwaya. Dans un accès de colère, il s’est tiré une balle dans la tête. Dans un communiqué laconique, l’Assemblée nationale a confirmé les faits qu’elle impute à une « frustration ».

Clement Chiwaya a quitté sa fonction de vice-président de l’Assemblée nationale en 2019. Avant d’abréger sa vie, il a laissé une note expliquant son passage à l’acte : « Je suis abattu. Mon mal-être n’est pas lié à la voiture de fonction mais aux épreuves que l’on me fait endurer pour récupérer ce qui m’appartient ».

En effet, il a affirmé avoir acheté le véhicule de fonction à la fin de son mandat de cinq ans, comme le prévoyait son contrat.

Afrique : «les variétés et les hybrides améliorées des cultures, pas une fin en soi» (expert)

Dr Ramadjita Tabo, directeur du programme de recherche pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre de l’Institut international de Recherche sur les cultures des zones tropicales semi-arides (ICRISAT), lauréat du Prix de l’Alimentation pour l’Afrique 2021, dans un entretien avec APA News, fournit un éventail de solutions à même de réduire la faim sur le continent noir.1. L’ICRISAT a reçu le Prix de l’Alimentation pour l’Afrique 2021. Que représente pour vous cette récompense ?

Ce prix signifie beaucoup pour nous car il atteste que l’Institut international de Recherche sur les cultures des zones tropicales semi-arides (ICRISAT ) s’acquitte de sa mission de réduction de la pauvreté, de la faim, de la malnutrition et de la dégradation de l’environnement dans les zones tropicales semi-arides en forgeant des partenariats solides avec les parties prenantes en Afrique subsaharienne.

Il représente l’excellence du travail scientifique de l’institution en Afrique depuis plusieurs décennies dans le domaine de la recherche agricole pour le développement. C’est surtout, le résultat d’un immense partenariat pour la dissémination des acquis de cette recherche, avec l’ensemble des partenaires des systèmes nationaux de recherches agronomiques, y compris les organisations paysannes, les ONGs et le secteur privé dont des compagnies semencières en Afrique.

C’est également une célébration de l’engagement des donateurs comme la Fondation Bill et Melinda Gates pour l’amélioration des conditions de vies de milliers de personnes sur le continent. Il s’agit d’une merveilleuse reconnaissance qui encourage à continuer d’accomplir notre mandat.

2. Concrètement, quelles sont les actions qui vous ont valu cette distinction ?

Tout au long des différentes phases du projet, nous avons adopté une approche stratégique et programmatique visant à aligner les objectifs du projet sur les plans stratégiques nationaux dans les pays de mise en œuvre.

Ces interventions spécifiques et stratégiques ont permis d’améliorer la productivité et la sécurité alimentaire, de réduire les écarts de productivité entre les genres en moyenne de 20 % parmi les petites exploitations et d’augmenter l’adoption et l’accès aux variétés améliorées d’au moins 18 %.

Entre 2007 et 2019, l’ICRISAT, en collaboration avec le Centre International d’Agriculture Tropicale (CIAT) et l’Institut International d’Agriculture Tropicale (IITA), a mis en œuvre ce projet qui a permis de développer 266 variétés améliorées de légumineuses et près d’un demi-million de tonnes de semences de légumineuses, notamment le niébé, le pois d’angole (Cajanus cajan), le pois chiche, le haricot ordinaire, l’arachide et le soja.

Ces nouvelles variétés ont aidé plus de 25 millions de petits exploitants agricoles à devenir plus résistants au changement climatique, ainsi qu’aux épidémies de parasites et de maladies. Des protocoles de recherches innovants ont été développés et transférés aux institutions nationales partenaires de pays concernés. En plus, le projet a formé de nombreux scientifiques qui vont poursuivre le travail au cours des prochaines générations dans les pays où le projet a été mis en œuvre.

3. Le projet primé a été déroulé dans 13 pays. Lesquels ? Quels sont les impacts pour les populations ?

Le projet a été mis en œuvre au Burkina, au Ghana, au Mali, au Niger, au Nigéria, au Sénégal, en Éthiopie, au Kenya, au Malawi, au Mozambique, en Tanzanie, en Ouganda et au Zimbabwe. Un volet important a consisté dans le développement de semences qui ont contribué à augmenter la productivité et les rendements. Le projet, en améliorant les gains génétiques grâce à des approches de sélection assistée par la génomique a contribué à créer un système de chaîne de valeur des légumineuses robuste mettant l’accent sur les cultures résilientes au climat et riches en nutriments qui répondent aux besoins des utilisateurs et notamment du marché.

Alors qu’il y avait initialement moins d’un million d’agriculteurs cultivant les légumineuses dans les pays cibles, à la fin du projet, ils étaient 25 fois plus nombreux. Cela a directement eu un impact sur la réduction de la malnutrition au sein de nombreuses communautés et l’amélioration des conditions de vies des communautés agricoles, y compris leurs revenus et pouvoir d’achat. Par exemple, les interventions sur la culture de l’arachide ont abouti à une augmentation de 32,35 % des revenus, avec notamment 6,72 % des ménages qui sont sortis de la pauvreté et 14 % de l’insécurité alimentaire.

4. Outre les légumineuses, avez-vous amélioré les variétés d’autres types de cultures à travers notamment l’amélioration des semences ?

L’ICRISAT œuvre depuis 1972 à l’amélioration variétale de céréales dont le mil et le sorgho. Nos recherches ont contribué par exemple à la sélection de nombreuses variétés à haut rendement et plus résilientes et très riches en micronutriments.  

En Afrique, où des millions de femmes et d’enfants, souffrent d’anémie, nous avons développé une nouvelle variété de mil dénommée « Chakti » qui est bio fortifiée en fer et en zinc – deux micronutriments essentiels dans les régimes alimentaires pour une bonne santé et une meilleure productivité.

De même, de nombreuses variétés améliorées et des hybrides de sorgho ont été développées et diffusées, contribuant ainsi à augmenter la productivité de cette culture. Nous sommes en train de mettre en lumière tous ces acquis dans le cadre de l’initiative Smart Food, qui vise à exploiter le plein potentiel des cultures climato-résilientes très nutritives telles que le mil et le sorgho. Nos actions en faveur de ces cultures traditionnelles nutritives et climato-résilientes seront davantage promues au cours de l’année internationale des Nations Unies sur les mils prévue en 2023.

5. En Afrique, de nombreux pays peinent à atteindre l’autosuffisance alimentaire. Quels sont les domaines où l’accent doit être mis pour inverser cette tendance ?

Les variétés et les hybrides améliorées des cultures ne sont pas une fin en soi. Elles doivent profiter aux agriculteurs et les autres acteurs de la chaîne de valeur pour avoir un impact qui est d’assurer l’autosuffisance alimentaire ou la sécurité alimentaire et nutritionnelle.

De ce fait, il convient d’insister sur la nécessité de continuer à améliorer l’efficacité des processus de développement et de dissémination des variétés des cultures qui répondent aux besoins des utilisateurs finaux, sensibiliser sur les variétés et ou hybrides améliorées disponibles ainsi que les pratiques de bonne gestion des cultures et, renforcer les systèmes semenciers pour un meilleur accès à des semences de qualité.

Il faut aussi améliorer l’accès aux intrants (y compris par les femmes et les jeunes) grâce à un réseau performant de centres de distribution d’intrants et de disponibilité du crédit d’intrants, développer les liens avec le marché pour inciter les agriculteurs à augmenter la production et à absorber des produits supplémentaires à valeur ajoutée (par exemple le sorgho pour l’élevage, le sorgho pour la brasserie et l’industrie de la farine de sorgho). Il s’agit également de faciliter un partenariat solide entre les parties prenantes, y compris les décideurs politiques.

A l’avenir, une plus grande utilisation des outils numériques et la modernisation de la sélection des cultures de façon générale contribuera à atteindre une échelle et une efficacité supérieures dans le développement de la chaîne de valeurs des légumineuses, chose essentielle au bien-être durable de millions de petits exploitants agricoles d’Afrique et d’ailleurs.

En outre, j’insiste sur l’importance d’une banque régionale de matériel génétique que l’ICRISAT a créée dans son centre de recherche de Sadoré, au Niger. C’est un patrimoine génétique de 48.614 accessions disponibles pour les banques de gènes nationales, les chercheurs et les paysans des pays d’Afrique.  

L’ICRISAT aura cinquante ans en 2022. Ce sont cinq décennies au cours desquelles nous avons amélioré les résultats globaux de la recherche agronomique en Afrique grâce au renforcement des capacités des partenaires que nous remercions vivement. Ce prix est décerné à l’ICRISAT et à chacun d’entre eux.  Il est un encouragement à continuer le combat de la recherche pour le développement et le bien-être de nos populations.

Démocratie: le Malawi distingué à l’ONU

Le président du Malawi, Lazarus Chakwera, recevra la semaine prochaine un prix de la démocratie en marge de la 76e Assemblée générale des Nations Unies à New York, a appris APA ce lundi.Le porte-parole de la présidence, Sean Kampondeni, a déclaré que l’Institut Afrique-Amérique décerne chaque année un prix prestigieux à un pays dont les habitants « ont apporté une contribution significative à la cause de la démocratie ».

« Cette année, le lauréat de l’Institut Afrique-Amérique est le peuple malawite et il a donc été demandé au président d’accepter ce prix », a dit M. Kampondeni aux journalistes lors du point de presse bimensuel du gouvernement.

Il a ajouté que le président assistera à cette cérémonie et prononcera un discours d’acceptation devant les délégués venus du monde entier afin de rendre cet honneur spécial au peuple malawite pour sa résilience au cours des deux dernières années.

Cette récompense intervient plus d’un an après que les Malawites ont protesté avec succès contre les resultats d’un scrutin présidentiel organisé en mai 2019 et remporté par l’ancien président Peter Mutharika.

Les protestations et la contestation judiciaire ont abouti à l’annulation des résultats de la présidentielle et entraîné de nouvelles élections, remportées par Chakwera en juin 2020.

Malawi : hausse des suicides au premier trimestre 2021

Le nombre de personnes se donnant la mort a augmenté de 72 % entre janvier et mars 2021 par rapport à la même période en 2020 selon Dennis Mwafulirwa, Directeur Général du Connect Plus Resource Institute (CPRI), une organisation malawite qui promeut la santé mentale et lutte contre les suicides.Au Malawi, la fréquence des cas de suicide nécessite « une action nationale urgente » pour identifier puis traiter les problèmes qui poussent les gens à mettre fin à leurs vies, a déclaré Dennis Mwafulirwa.

Dans ce pays de l’Afrique de l’Est, les spécialistes expliquent ces actes par les défis socio-économiques exacerbés par la Covid-19. La pandémie a causé des pertes d’emploi innombrables et provoqué  des tensions dans les couples surtout pendant les périodes de confinement.

Pour juguler le mal, le Connect Plus Resource Institute (CPRI) compte organiser du 5 au 11 septembre prochain une campagne de prévention. Ces activités vont  coïncider avec la Journée mondiale de prévention du suicide célébrée le 10 septembre de chaque année.

Vers une saison très pluvieuse en Afrique australe

La prévision est faite par la Forum régional d’Afrique australe sur les perspectives climatiques qui réunit les pays des experts météorologiques de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC).Selon eux, les précipitations de la saison des pluies qui démarre en octobre prochain devraient être supérieures à la normale.

Ils soulignent que l’exception est faite au Sud-Ouest de l’Angola, de l’Ouest de Madagascar, des zones côtières de la Namibie et des franges occidentales de l’Afrique du Sud, qui ont des chances accrues de recevoir des précipitations normales à inférieures à la normale pendant la même période.

Dans la seconde moitié de la saison des pluies, couvrant la période janvier-mars 2022, des précipitations supérieures à la normale sont attendues au Botswana, en République démocratique du Congo, en eSwatini, au Lesotho, au Malawi, en Zambie et au Zimbabwe, ainsi que dans la majeure partie de l’Angola, du Mozambique, de la Namibie, de l’Afrique du Sud et de la Tanzanie.

Les perspectives climatiques positives sont attribuées à un épisode La Nina attendu au cours de la prochaine saison. La Nina est déclenchée par le refroidissement de la température dans l’océan Pacifique et est généralement associée à de fortes pluies et à des inondations en Afrique australe.

Malawi : la banque centrale veut améliorer la disponibilité des devises étrangères

La Reserve Bank of Malawi (RBM) a réintroduit une mesure obligeant les entreprises à lui céder une partie de leurs recettes d’exportation.En 1994, la banque centrale malawite avait lancé un programme d’incitation à l’exportation. Objectif, permettre aux sociétés de conserver l’ensemble des recettes d’exportation dans leurs comptes libellés en devises étrangères (FCDA, sigle en anglais).

Cette politique a, par la suite, fait l’objet d’ajustements avant d’être supprimée en mars 2015. Toutefois, la Reserve Bank of Malawi (RBM) a récemment constaté, d’après son Gouverneur Wilson Banda, « un resserrement du marché des changes ». De ce fait, l’institution financière a décidé de restaurer la vente obligatoire des produits d’exportation.

Avec cette mesure « à effet immédiat », tous les exportateurs doivent désormais vendre « au minimum 30% de leurs recettes d’exportation » à l’entité offrant le meilleur taux de change, a précisé ce lundi M. Banda.

L’Afrique s’engage à éradiquer toutes les formes de polio

Près de 100 millions d’enfants africains ont été vaccinés contre la poliomyélite depuis juillet 2020.L’Afrique a été certifiée exempte de poliovirus sauvage il y a un an, après quatre années consécutives sans nouveau cas. Mais des flambées de poliovirus circulants dérivés d’une souche vaccinale (PVDVc) continuent de se propager, notamment au sein des communautés où peu d’enfants ont été vaccinés contre ce virus.

Le nombre de cas a augmenté l’année dernière, en partie à cause des perturbations des campagnes de vaccination contre la poliomyélite causée par la Covid-19. Depuis 2018, 23 pays africains ont été touchés par des flambées et plus de la moitié des 1071 cas de PVDVc dans le monde ont été enregistrés en Afrique.

C’est pourquoi, les gouvernements de la Région africaine de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) se sont engagés à éliminer toutes les formes de poliomyélite qui subsistent. Pour ce faire, ils ont présenté un tableau de bord conçu pour suivre les progrès accomplis en vue de l’éradication du virus. Ces engagements ont été pris lors d’une réunion consacrée à la lutte contre la poliomyélite organisée dans le cadre de la 71ème session du Comité régional de l’OMS pour l’Afrique tenue du 24 au 26 août en mode virtuel.

« En tant que Président de l’Union africaine, je suis résolu à travailler de concert avec les autres pays dans le but de préserver les acquis obtenus grâce à nos efforts multiples dans la lutte contre la poliomyélite et d’éradiquer toutes les autres formes de cette maladie en Afrique. Une fois cette ambition réalisée, nous serons en mesure de dire que nous avons tenu notre promesse », a déclaré Félix Tshisekedi, président de la République démocratique du Congo.

Lors du Comité régional, les pays ont discuté de la manière d’amorcer la mise en œuvre de la nouvelle Stratégie d’éradication de la poliomyélite 2022-2026 lancée en juin pour stopper de toute urgence la propagation des poliovirus circulants dérivés d’une souche vaccinale. La stratégie décrit divers outils et tactiques visant à endiguer les épidémies.

Ainsi, il a été décidé d’accélérer et d’améliorer la qualité de la riposte aux flambées épidémiques ; d’intégrer davantage les campagnes de lutte contre la poliomyélite à la prestation des services de santé essentiels et à la vaccination systématique ; et d’accélérer le déploiement du nouveau vaccin antipoliomyélitique oral de type 2 (nOPV2).

« La poliomyélite ignore et méprise les frontières. Sa présence dans n’importe quel coin ou recoin de notre région constitue une menace pour tous les pays. Le Togo s’engage à travailler avec nos partenaires régionaux et à agir de toute urgence pour mettre en œuvre des meilleures campagnes de lutte contre la polio et protéger les enfants dans toute l’Afrique. Avec une action collective, nous vaincrons toutes les formes de polio », a déclaré le professeur Moustafa Mijiyawa, ministre de la santé du Togo.

Le tableau de bord lancé par le Comité régional permettra de suivre les indicateurs de la mise en œuvre d’une riposte rapide et de qualité aux flambées de poliomyélite, de la préparation à l’introduction du nOPV2 lorsque le nouveau vaccin pourra être utilisé à plus grande échelle, du renforcement de la vaccination systématique pour combler les lacunes en matière de vaccination, et de la transition des actifs consacrés à la poliomyélite vers les systèmes de santé nationaux selon une approche stratégique et progressive.

Les ministres se sont engagés à examiner régulièrement les progrès réalisés sur chacun de ces indicateurs afin d’assurer une réussite collective dans la clôture en toute urgence du processus d’éradication de la poliomyélite et dans la garantie d’un avenir sans poliomyélite pour chaque enfant de la Région.

« Notre succès dans l’éradication du poliovirus sauvage dans la Région témoigne de ce que nous pouvons accomplir lorsque nous œuvrons de concert en ayant pleinement conscience de l’urgence. La Covid-19 a menacé cette victoire, dans la mesure où les gouvernements ont travaillé d’arrache-pied pour limiter la propagation de la pandémie en suspendant certaines campagnes de vaccination », a dit Dr Matshidiso Moeti, Directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique.

Elle a ajouté : « Néanmoins, nous ne pouvons pas hésiter, et grâce à une détermination renouvelée, nous pouvons surmonter les derniers obstacles qui compromettent nos chances de succès. Nous disposons du savoir-faire, mais il doit être adossé à des ressources humaines dévouées pour atteindre toutes les communautés sous-vaccinées et faire en sorte que tous les enfants s’épanouissent dans un monde exempt de poliomyélite. Ensemble, nous pouvons aider le monde à venir à bout de la poliomyélite ».

La SADC se dote d’un parlement régional

La Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) a approuvé la transformation de son Forum parlementaire en un Parlement régional.La décision prise, hier mardi au terme du 41e Sommet annuel de deux jours de la SADC au Malawi, met ainsi fin à des années de contestations car, certains pays considèrent cette initiative comme une menace pour leur souveraineté nationale.

La transformation du FP de la SADC en un Parlement régional était sur la table depuis 2004, toutes les tentatives précédentes ayant été rejetées par les dirigeants régionaux.

Le Forum parlementaire (FP) était une institution autonome de la SADC créée en 1997 en tant qu’organe interparlementaire régional composé de 14 parlements, représentant plus de 3.500 parlementaires en Afrique australe.

Les parlements membres sont l’Angola, le Botswana, la République démocratique du Congo, l’eSwatini, le Lesotho, le Malawi, Maurice, le Mozambique, la Namibie, les Seychelles, l’Afrique du Sud, la Tanzanie, la Zambie et le Zimbabwe.

Toutefois, le forum n’a pas été en mesure jusqu’à présent de contribuer pleinement à l’élaboration de politiques importantes pour l’intégration régionale.

Mais, le nouveau Parlement régional devrait faciliter la ratification et la domestication des protocoles et autres instruments juridiques de la SADC ainsi que des traités ou accords continentaux et internationaux auxquels la région a adhéré.

Une fois opérationnelle, l’institution rédigera et approuvera des lois types d’intérêt commun qui contribueront à améliorer la qualité de vie des citoyens de la région.

SADC : nouveau revers diplomatique pour Tshisekedi

Le botswanais Elias Mpedi Magosi, a été élu mercredi nouveau secrétaire exécutif de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC), devant le candidat de la République démocratique du Congo (RDC).L’élection du nouveau secrétaire exécutif a été actée lors du sommet des Chefs d’État et de Gouvernement de l’organisation ouvert à Lilongwe au Malawi, le mardi 17 août. Magosi succède à la tanzanienne Stergomena Lawrence Tax, première femme à occuper le poste, dont le mandat arrive à terme à la fin du mois d’août. 

Jusqu’à son élection à ce poste hautement stratégique, il occupait la fonction de secrétaire permanent à la présidence au Botswana. Ce diplomate chevronné, a précédemment occupé le poste de directeur des ressources humaines et de l’administration au secrétariat de la SADC entre mars 2017 et avril 2018. La nomination de ce proche du président botswanais Mokgweetsi Masisi pour un mandat de 4 ans, atteste des ambitions de Gaborone au sein de la SADC fondée en 1980.

Troisième revers diplomatique

En revanche, elle constitue un troisième revers diplomatique majeur pour Félix Tshisekedi, président de la République démocratique du Congo, lequel avait porté la candidature de son compatriote, l’économiste Faustin Luanga.

Après avoir perdu devant le Gabon le poste de membre non permanent du conseil de sécurité de l’Organisation des Nations unies (Onu), la RDC a été battue par l’Afrique du Sud au poste de secrétaire général de la Zone de libre-échange de l’Afrique (Zlecaf).

Ce troisième revers du pays le plus peuplé de l’Afrique francophone (105 millions d’habitants) et deuxième nation la plus vaste du continent (2.344.858 Km2) devant le Botswana (2,5 millions d’habitants), constitue un véritable camouflet pour le président congolais.

L’élection du secrétaire exécutif de la SADC qui compte 16 pays membres, constituait un enjeu géopolitique pour le successeur de Joseph Kabila, élu en janvier 2019, dont l’ambition est de repositionner son pays sur la scène africaine.

Malgré la bataille diplomatique et le poids de la RDC en sa qualité de Présidente en exercice de l’Union africaine (UA), Tshisekedi devra se contenter du poste de vice-président de la SADC derrière le Malawi qui assure la présidence.

Les chefs d’Etat et de gouvernements ont profité de cette session pour féliciter le secrétaire exécutif sortant de la SADC, le Dr Stergomena Lawrence Tax, pour avoir servi l’organisation de manière professionnelle, diligente et avec un haut niveau de compétence.

Can 2021 : les dés sont jetés

La Confédération africaine de football (Caf) a procédé, ce mardi 17 août au Palais des congrès de Yaoundé (Cameroun), au tirage au sort de la prochaine Coupe d’Afrique des nations.Le Cameroun a mis les petits plats dans les grands avec une cérémonie riche en sons et couleurs. Cinquante ans après la Can 1972 jouée sur ses terres, le pays de Roger Milla ou encore Samuel Eto’o accueille, du 9 janvier au 6 février 2022, la grand-messe du football continental.

Logés dans la poule A, les Lions indomptables, quintuples vainqueurs du tournoi, seront opposés au Burkina Faso lors du match d’ouverture. Six stades seront utilisés pour les 52 matchs de la compétition : Japoma (Douala), Ahmadou Ahidjo et Olembé (Yaoundé), Kouekong (Bafoussam), Roumdjié-Adja (Garoua) et Limbe Omnisport Stadium (Limbé-Buéa).

L’Algérie, championne en titre, figure dans le groupe E en compagnie de la Sierra Leone, de la Guinée équatoriale et de la Côte d’Ivoire. Tandis que le Sénégal, finaliste malheureux, hérite du Zimbabwe, de la Guinée et du Malawi.  

Composition des groupes :

Groupe A : Cameroun, Burkina Faso, Ethiopie et Cabo Verde.

Groupe B : Sénégal, Zimbabwe, Guinée et Malawi.

Groupe C : Maroc, Ghana, Comores et Gabon.

Groupe D : Nigeria, Egypte, Soudan et Guinée Bissau.

Groupe E : Algérie, Sierra Leone, Guinée équatoriale et Côte d’Ivoire.

Groupe F : Tunisie, Mali, Mauritanie et Gambie.

Lazarus McCarthy Chakwera, président en exercice de la Sadc

Le chef de l’Etat malawite a succédé ce mardi à Filipe Jacinto Nyusi, son homologue mozambicain, à la tête de la Communauté de développement de l’Afrique australe (Sadc).Le Malawi accueille le 41e sommet des chefs d’État et de gouvernement de la Sadc. Cette rencontre est placée sous le thème du « Renforcement des capacités de production face à la pandémie de Covid-19 en vue de mener des réformes économiques et industrielles à caractère inclusif et durable ».

Au cours de la cérémonie d’ouverture, le président du Malawi, Lazarus McCarthy Chakwera, a reçu du Mozambicain Philipe Nyusi « les symboles du pouvoir pour la présidence de cette organisation » sous-régionale.

Pour l’exercice 2021-2022, la République démocratique du Congo a accédé à la première vice-présidence. En outre, ce pays défend la candidature de son ambassadeur itinérant, Faustin Luanga, au poste de Secrétaire exécutif de la Sadc. Une fonction visée également par le Botswanais Elias Mpedi Magosi.

« Les travaux ministériels préparatoires n’ayant pas abouti à un consensus, il revient donc aux chefs d’État et de gouvernement de trancher cette question. Leur décision sera connue d’ici mercredi », informe sur Twitter la présidence de la RDC.

La Communauté de développement de l’Afrique australe (Sadc) regroupe 16 pays membres : Angola, Botswana, Comores, République démocratique du Congo, Eswatini, Lesotho, Madagascar, Malawi, Maurice, Mozambique, Namibie, Seychelles, Afrique du Sud, Tanzanie, Zambie et Zimbabwe.

Malawi : le Procureur général démis de ses fonctions

Le président malawite, Lazarus Chakwera, a licencié Chikosa Silungwe selon la presse locale.Le limogeage du Procureur général, survenu mercredi, a été confirmé, à en croire le quotidien The Nation, par des responsables du Bureau du Président et du Cabinet (OPC) et du ministère de la Justice et des Affaires constitutionnelles.

Pour l’heure, les autorités n’ont fourni aucune raison pour justifier cette décision. Mais, début 2021, l’OPC avait ouvert une enquête sur le bureau du Procureur général après une série de fuites de documents confidentiels. Ceux-ci portent notamment sur des conseils de Chikosa Silungwe au président Lazarus Chakwera.

Coupe Cosafa : le Sénégal file en demies

Les Lions ont arraché leur ticket pour le dernier carré de cette compétition de l’Afrique australe en battant, ce mercredi en Afrique du Sud, le Malawi sur le score de deux buts à un.Avec cette troisième victoire de suite, la sélection sénégalaise, entraînée par l’ancien international Joseph Koto, termine en tête du groupe B. Pour le compte de la dernière journée de la phase de poules, le Sénégal a vaincu le Malawi grâce à un doublé d’Abdou Diop (11′ et 92′).

C’est la seconde fois d’affilée que les Lions portent l’estocade en toute fin de partie. Face au Zimbabwe (2-1), Mohamed Ba a inscrit le but de la victoire à la 88e minute. Avant lui, Pape Oumar Ngalla Ndoye a planté une banderille (44′).

Dans ce tournoi où il est invité, le Sénégal a raté son entrée en lice face à la Namibie  (1-2) malgré une réalisation  d’Albert Lamane Diène (17′). Les Lions se sont repris contre le Mozambique (1-0). L’unique pion de Pape Djitté (63′) a relancé la machine.

La Namibie, en récoltant sept points, s’est adjugée la seconde place du groupe qualificative en demi-finales. La 20e édition de la Coupe Cosafa se déroule du 6 au 18 juillet 2021 en Afrique du Sud.

Dans l’équipe du Sénégal, les joueurs les plus connus sont le gardien Pape Seydou Ndiaye, le milieu El Hadj Madické Kane et l’attaquant Albert Lamane Diène. Si ces trois athlètes ont été libérés par le Jaraaf de Dakar, leur employeur, d’autres clubs de Ligue 1 concernés par la lutte pour le titre ou le maintien n’en ont pas fait de même.

Malawi : Washington soutient le PAM

Le gouvernement américain a fait don de 9,5 millions de dollars au Programme alimentaire mondial (PAM).L’enveloppe doit servir d’aide aux paysans et aux réfugiés en situation d’insécurité alimentaire au Malawi, a précisé ce jeudi le PAM.

Le don, qui a été fait par l’intermédiaire de l’Agence américaine pour le développement international (USAID), permettra à l’agence onusienne d’aider 382.000 Malawites souffrant d’insécurité alimentaire. Ces derniers pourront « acheter de la nourriture et subvenir à d’autres besoins de subsistance ».

« En outre, le PAM utilisera cette contribution pour fournir des transferts en espèces et/ou alimentaires à 42.000 réfugiés hébergés au camp de Dzaleka », a déclaré Benoit Thiry, Directeur national du PAM au Malawi.

Il a ajouté : « Enfin, le PAM utilisera cette contribution pour renforcer les capacités et transférer des compétences aux institutions nationales et locales impliquées dans la sécurité alimentaire, la nutrition, la gestion des risques de catastrophes et les interventions d’urgence ».

Les États-Unis sont l’un des principaux donateurs du PAM au Malawi, avec une contribution de 56,4 millions dollars américains depuis 2017 pour répondre aux urgences, soutenir les réfugiés et briser le cycle de la faim.

L’USAID soutient le PAM au Malawi depuis quatre ans, en aidant les petits exploitants agricoles en situation d’insécurité alimentaire à améliorer leur productivité, leur sécurité alimentaire et leur résilience aux chocs.

Une entreprise chinoise rachète une cimenterie en Zambie

La société chinoise Huaxin Cement a déclaré qu’elle va dépenser 160 millions de dollars américains pour acquérir des cimenteries en Zambie et au Malawi.Elle déboursera 150 millions de dollars pour l’acquisition de 75% du capital de Lafarge Cement Zambia, ainsi que 10 millions de dollars pour le rachat de Pan African Cement au Malawi.

Lafarge est l’un des plus grands producteurs de ciment en Zambie, où il exploite deux cimenteries intégrées, avec une capacité de production combinée de 1,5 million de tonnes par an.

Pan African Cement exploite une usine de broyage à Blantyre, la capitale commerciale du Malawi.

Si elles sont approuvées, ces transactions permettront à Huaxin d’accroître sa présence en Afrique, après la récente acquisition de Maweni Limestone Limited en Tanzanie.

Le Malawi signe un accord commercial avec le Soudan du Sud

L’accord, signé hier jeudi, vise à renforcer les échanges commerciaux entre les deux pays.Le ministre du Commerce du Malawi, Sosten Gwengwe, a déclaré que le Soudan du Sud « porte beaucoup de nos espoirs pour une croissance rapide des relations commerciales et d’investissement dans un large éventail de domaines ».

Il a révélé que le Malawi exporte au moins 1,2 million de tonnes de maïs au Soudan du Sud, tandis qu’il importe du pétrole de ce pays d’Afrique orientale.

« La réunion conjointe d’aujourd’hui est la première étape de la réalisation de notre vision commune visant à apporter la prospérité à nos peuples par le biais du commerce », a dit M. Gwengwe.

Il a ajouté que les deux pays n’importeraient ou n’exporteraient que ce que l’un ou l’autre ne produit pas.

La SADC convoque un sommet sur la crise au Mozambique

Les dirigeants de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) se réunissent jeudi à Maputo, la capitale du Mozambique, pour discuter d’une réponse régionale à la situation sécuritaire instable dans le nord du pays riche en minéraux.Le sommet extraordinaire de la double troïka de la SADC devrait discuter des attaques terroristes qui ont ravagé la province de Cabo Delgado au Mozambique, et de la possibilité de déployer une force régionale pour combattre les insurgés dans la région.

Les présidents du Malawi, du Mozambique et de la Tanzanie – qui forment la Troïka au sommet de la SADC – et du Botswana, de l’Afrique du Sud et du Zimbabwe, qui composent la Troïka de l’Organe de la SADC sur la politique, la défense et la sécurité participent au sommet.

La réunion a été reportée en avril dernier, en raison de l’indisponibilité du Président du Botswana Mokgweetsi Masisi et du Président sud-africain Cyril Ramaphosa. Masisi préside actuellement l’organe de la SADC sur la politique, la défense et la sécurité, tandis que Ramaphosa est son adjoint.

Les chefs d’Etat de la SADC avaient convenu, lors d’un précédent sommet extraordinaire en avril, de déployer des forces pour aider le Mozambique à repousser les attaques des insurgés affiliés à l’Etat islamique qui font des ravages à Cabo Delgado depuis octobre 2017.

La réunion précédente avait chargé les chefs de la défense et de la sécurité des 16 Etats membres de la SADC de travailler sur les modalités d’activation de la force d’intervention. Elle devrait donc débattre de la proposition des chefs de la défense et de la sécurité et tracer la voie à suivre.

La rencontre de Maputo fait suite à une récente vague d’attaques contre des civils et des installations gouvernementales, par des insurgés connus localement sous le nom d’Al-Shabab, bien qu’il n’y ait aucun lien avec la formation somalienne qui porte un nom similaire, mais qui est alignée sur Al-Qaïda.

Eliminatoires CM2022 : le Malawi va jouer à l’étranger

Les Flames du Malawi devront disputer leurs matchs à domicile des prochaines éliminatoires du mondial 2022 dans un terrain neutre.Cette décision fait suite à la non homologation de leur stade par la Confédération africaine de football (CAF).

Dans une lettre adressée à l’Association de football du Malawi (FAM), la CAF a déclaré que le stade Kamuzu de Blantyre n’était pas apte à accueillir des matchs internationaux comme les éliminatoires de la Coupe du monde de la FIFA prévus en juin, septembre et octobre 2021.

« Par conséquent, et compte tenu du fait qu’il n’y a pas d’autres stades approuvés par la CAF pour ce type de compétition dans votre pays, la décision a été prise de ne pas autoriser votre fédération nationale à jouer les prochains matches sur votre territoire ; votre fédération devra donc choisir des stades approuvés dans les pays d’autres associations membres de la CAF », indique la CAF.

Il a été conseillé à la FAM d’informer la CAF d’ici le 7 mai d’un lieu en dehors du pays où les Flames pourraient jouer leurs matches d’éliminatoire de Coupe du monde pendant que le stade Kamuzu est en cours de réhabilitation.

Le Malawi est dans le groupe D des éliminatoires de la Coupe du monde de la FIFA 2022. Il accueille le Mozambique en juin, suivi de deux autres matchs à domicile contre la Côte d’Ivoire en septembre et contre le Cameroun en octobre.

Malawi : la peine jugée « inconstitutionnelle »

La Cour suprême du Malawi a proscrit mercredi la peine de mort qu’elle juge « inconstitutionnelle ».La plus haute juridiction estime que les châtiments corporels constituent une violation des droits constitutionnels des contrevenants. Elle a ordonné dans la foulée de sa décision, le réexamen de la sentence de tous les condamnés susceptibles d’être exécutés.

Dans un arrêt pris suite à un appel d’un meurtrier condamné, le tribunal a déclaré que la peine de mort « est entachée d’inconstitutionnalité » et a ordonné que les condamnés à la peine capitale soient rejugés.

La décision peut permettre de commuer, c’est-à-dire changer à une peine moindre, les condamnations à mort existantes en emprisonnement à vie.

Le Malawi a maintenu la peine de mort pour les personnes reconnues coupables de meurtre ou de trahison, même s’il n’a procédé à aucune exécution depuis 1994.

Un certain nombre de personnes condamnées à mort ces dernières années ont été reconnues coupables de meurtres rituels de personnes atteintes d’albinisme, un des principaux défis auxquels le pays a été confronté au cours des dix dernières années.

Plus de 30 pays d’Afrique maintiennent encore la peine de mort dans leur législation, mais un peu moins de la moitié ont procédé à des exécutions ces dernières années.

Covid-19 : le Malawi va détruire un lot de vaccins « périmés »

Le Malawi a ordonné la destruction de 16.400 doses des vaccins AstraZeneca après qu’elles ont dépassé la date d’expiration, a déclaré un responsable jeudi.Les vaccins faisaient partie d’un lot de 102.000 doses offerts par l’Union africaine en mars.

Les vaccins en question n’ont pas été utilisés à temps et ont expiré mardi, selon le secrétaire permanent du ministère de la Santé, Charles Mwansambo. « Nous allons maintenant les détruire et les éliminer », a déclaré M. Mwansambo.

Le président Lazarus Chakwera a lancé la campagne de vaccination contre la Covid-19 en mars et prévoit de vacciner 60% de la population d’ici la fin de l’année afin d’atteindre une immunité collective.

Fmi -Dette : des mesures en faveur de 22 pays africains

En raison de son intérêt, nous reproduisons cet article de notre partenaire Financialafrik.com.(Financialafrik.com) Le Fonds monétaire international (FMI) a annoncé lundi 5 avril avoir approuvé le 1er avril, une troisième tranche de subventions pour l’allégement du service de la dette de 28 pays membres dits pauvres dans le cadre du Catastrophe Containment and Relief Trust (CCRT). Parmi eux, 22 sont africains.

Il s’agit du Bénin, du Burkina Faso, du Burundi, de la Centrafrique, des Comores, de la RD Congo, de Djibouti, de l’Éthiopie, de la Gambie, de la Guinée, de la Guinée-Bissau, de Haïti, du Libéria, de Madagascar, du Malawi, du Mozambique, du Népal, du Niger, du Rwanda, de Sao Tomé-et-Principe, de la Sierra Leone, de la Tanzanie, du Tchad et du Togo. A eux s’ajoutent l’Afghanistan, Haïti, le Népal, les Îles Salomon, le Tadjikistan et le Yémen.

Selon le FMI, cette nouvelle approbation fait suite à deux tranches antérieures approuvées respectivement le 13 avril 2020 et le 2 octobre 2020. Elle permet le décaissement de dons du CCRT pour le paiement de tous les services de la dette éligibles dus au Fonds par ses membres les plus pauvres et les plus vulnérables du 14 avril 2021 au 15 octobre 2021, estimés à 238 millions USD.

« Cette tranche de subventions pour l’allégement du service de la dette continuera à aider à libérer des ressources financières limitées pour un soutien sanitaire, social et économique d’urgence vital afin d’atténuer l’impact de la pandémie de Covid-19 », indique l’institution dans un communiqué. D’ailleurs, elle ajoute qu’un allégement du service de la dette pourrait être accordé pour la période restante allant du 16 octobre 2021 au 13 avril 2022.

Foot : la Can au Cameroun du 9 janvier au 6 février 2022

La Confédération africaine de football (Caf) vient de trancher. Dans un communiqué en date du 31 mars 2021 et publié ce jeudi, elle annonce la programmation de la prochaine Coupe d’Afrique des nations de football (Can 2021), prévue au Cameroun, du 9 janvier au 6 février 2022.La date du 15 janvier au 28 février 2022 avait été initialement retenue pour l’organisation de cette compétition phare de la Caf.

« Le Comité exécutif a unanimement approuvé les dates proposées pour l’organisation du tirage au sort (25 juin 2021) et du tournoi final de la CAN Total Cameroun 2021 (du 9 janvier au 6 février 2022) », souligne le document.

Par ailleurs, le tirage au sort pour déterminer la composition des six groupes se déroulera pour sa part le 25 juin prochain. Autre remarque, la Caf a décidé que la compétition continuera de s’appeler Can 2021, malgré son report à 2022, à cause de la pandémie de Covid-19.

Ainsi, les dernières journées des éliminatoires de la Can 2021 ont été disputées en fin mars 2021. A l’exception de Sierra-Léone – Bénin, reporté pour la prochaine trêve internationale de juin, tous les matchs des éliminatoires ont été livrés.

Ces deux équipes se disputeront le dernier ticket qualificatif à la Can 2021 après que la rencontre prévue mardi passé à Freetown n’a pu se tenir. Les autorités sierra-léonaises ont conclu que des joueurs cadres de l’effectif béninois ont contracté la Covid-19, ce que ces derniers ont réfuté. La Caf a promis d’ouvrir une enquête tout en reprogrammant ce rendez-vous.

Liste des 23 pays qualifiés : Mali, Guinée, Burkina Faso, Malawi, Ghana, Soudan, Gambie, Gabon, Maroc, Mauritanie, Cameroun, Cabo-Verde, Egypte, Comores, Algérie, Zimbabwe, Sénégal, Guinée Bissau, Tunisie, Guinée équatoriale, Côte d’Ivoire, Ethiopie, Nigeria, Sierra Leone ou Bénin.

Can 2021 : tableau quasi complet

Seize mois après le début des éliminatoires de la prochaine Coupe d’Afrique des nations, il ne reste plus qu’un seul ticket à décrocher.Un imbroglio lié au nouveau coronavirus a fait capoter la « finale » du groupe L entre la Sierra Léone et le Bénin prévue le mardi 30 mars.

En effet, peu avant le coup d’envoi de cette rencontre comptant pour la 6e journée des qualifications, six joueurs titulaires du Bénin (dont Steve Mounié ou Jodel Dossou) ont reçu des résultats positifs pour des tests Covid effectués à Freetown.

Les Écureuils crient alors au complot. Car, arguent-ils, l’ensemble de la délégation avait été testé négatif samedi soir à Cotonou. Après plusieurs heures d’incompréhension, le match décisif a été reporté. Il se jouera « en juin 2021
à la prochaine fenêtre internationale de la Fifa », a annoncé le Comité d’organisation de la Can 2021.

Excepté cet accroc, les éliminatoires ont livré leur verdict. Dans la poule A, la Guinée (2e, 11 points) a tué tout suspense en battant le Mali (1er, 13 points) lors de la 5e journée. Le revers du Syli national sans ses cadres en Namibie (2-1) n’a eu aucune incidence au classement.

Le Malawi (10 points) a créé l’exploit dans le groupe B en se classant deuxième au nez et à la barbe de l’Ouganda (3e, 8 points) pourtant séduisant durant la précédente phase finale de la Can. Alors qu’ils n’avaient besoin que d’un petit point pour participer à la grand-messe du football africain, les Cranes ont été défaits sur le score d’un but à zéro par les Flames.

Après 1984 et 2010, le Malawi refait surface sur la scène continentale. Avec douze points au compteur, le Burkina Faso a terminé à la première place de la poule. Les Etalons signent ainsi leur retour puisqu’ils n’étaient pas au rendez-vous égyptien en 2019.

Dans le groupe C, le Ghana (1er, 13 points) et le Soudan (2e, 12 points) sont qualifiés. Dans l’obligation de gagner, les Crocodiles du Nil ont sorti le grand jeu lors de l’ultime journée pour coiffer au poteau l’Afrique du Sud (2-0). Bourreaux de l’Egypte sur ses terres il y a deux ans, les Bafana Bafana retombent dans leurs travers.

La Gambie, logée dans la poule D, a fait sensation dans ces éliminatoires. Indépendante depuis 1965, elle était jusque-là l’unique pays de l’Afrique de l’Ouest à n’avoir jamais goûté à la Can. Avec trois victoires, un nul et deux défaites, les Scorpions ont plié l’affaire le 25 mars dernier à Banjul contre l’Angola (1-0). Le pion d’Assan Ceesay (62e mn) a transporté tout un peuple au septième ciel.  

L’autre place qualificative de ce groupe est occupée par le Gabon de Pierre-Emerick Aubameyang. Absents à la Can 2019, les Panthères ont surclassé les Léopards de la République démocratique du Congo (3-0) lors de l’avant-dernier acte pour composter leur ticket pour le Cameroun voisin.

Dans la poule E, le Maroc (1er, 14 points) a effectué un parcours sans faute ponctué par quatre succès et deux nuls. Les Lions de l’Atlas sont suivis des Mourabitounes ayant glané neuf points. Dans son duel à distance avec le Burundi, la Mauritanie a fait le job en allant s’imposer (0-1) en Centrafrique. C’est la deuxième qualification d’affilée de la sélection entraînée par le Français Corentin Martins.

Pays hôte du tournoi, le Cameroun est le leader du groupe F avec 11 points dans son escarcelle. Le quintuple champion d’Afrique devra néanmoins rehausser son niveau de jeu pour espérer reconquérir le titre. Victorieux en Mozambique (0-1) le 30 mars, le Cabo-Verde (2e, 10 points) a réduit à néant les espoirs de qualification du Rwanda (3e, 6 points). Les Requins bleus, qui en seront à leur troisième Can après 2013 et 2017, ont repris des couleurs suite aux échecs de 2017 et 2019.

Situés au Sud-Est de l’Afrique, les Comores (2e, 9 points) ont frappé fort dans le groupe G au détriment du Kenya (3e, 7 points) et du Togo (4e, 2 points). Le 25 mars, un match nul vierge lors de la réception des Eperviers a suffi au bonheur des Cœlacanthes. Cet archipel de l’océan Indien a obtenu sa toute première qualification à la Can après avoir loupé de justesse celle de 2019. De son côté, l’Egypte a tenu son rang en s’installant à la première place avec trois victoires et autant de nuls.

L’Algérie sur sa lancée

Les champions d’Afrique en titre ont fait un carton plein à domicile et arraché deux nuls et une victoire à l’extérieur dans la poule H. L’Algérie de Djamel Belmadi, invaincue depuis 24 matchs, a conclu sa campagne par un succès convaincant à Blida face au Botswana (5-0).

Battu 0-2 par la Zambie avant-hier, le Zimbabwe de l’attaquant lyonnais Tino Kadewere accompagne les Fennecs. Les Warriors ont assuré leur présence au Cameroun grâce à leur courte victoire au Botswana (0-1) pour le compte de la 5e journée.

Dans le groupe I, le Sénégal (1er, 14 points) s’est qualifié dès la 4e journée tandis que la Guinée Bissau (2e, 9 points) a dû batailler jusqu’au bout. L’équation était simple pour les Djurtus : battre à domicile le Congo (3e, 8 points). Au final, les protégés du sélectionneur Baciro Candé l’ont fait avec la manière. Score final : trois buts à zéro.

Parmi toutes les équipes engagées dans ces éliminatoires, celle de la Tunisie a enregistré le plus de points. Les Aigles de Carthage ont remporté cinq matchs et concédé un nul dans la poule J. Deuxième avec 9 points, la Guinée équatoriale a acquis sa première qualification sur le terrain. En 2012 (avec le Gabon) puis en 2015, le Nzalang nacional avait bénéficié de son statut de pays organisateur de la compétition.

La Côte d’Ivoire et l’Ethiopie ont fait la différence dans la poule K. Les Eléphants se sont qualifiés le 26 mars au Niger (0-3). La veille, à Addis-Abeba, les Walya n’ont pas eu froid aux yeux devant les Baréa  (4-0).  Même si une victoire contre le Mena (0-0) lui aurait permis de renverser la vapeur, Madagascar ne s’est jamais remis de cette lourde défaite.  La dernière participation de l’Ethiopie à la Can remonte à 2013.

Enfin dans le groupe L, le Nigeria a assuré sa première place à la faveur de ses triomphes face au Bénin (0-1) et au Lesotho (3-0). La Sierra Léone et le Bénin se disputent le second ticket.

Initialement prévu en 2021, le tournoi phare de foot du continent noir a été reporté en raison de la pandémie de Covid-19. Finalement, la Coupe d’Afrique des nations se tiendra du 15 janvier au 28 février 2022 au Cameroun.

Liste des 23 pays qualifiés : Mali, Guinée, Burkina Faso, Malawi, Ghana, Soudan, Gambie, Gabon, Maroc, Mauritanie, Cameroun, Cabo-Verde, Egypte, Comores, Algérie, Zimbabwe, Sénégal, Guinée Bissau, Tunisie, Guinée équatoriale, Côte d’Ivoire, Ethiopie et Nigeria.

Le Malawi soutient le candidat botswanais pour diriger la SADC

Le Malawi s’est engagé à soutenir la candidature d’Elias Magosi du Botswana au poste de chef du Secrétariat de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC).Cette annonce fait suite à la visite de travail d’une journée effectuée hier lundi au Malawi par le président du Botswana, Mokgweetsi Masisi, au cours de laquelle visite, il a sollicité le soutien de Lilongwe pour Magosi, qui est en lice pour le poste de Secrétaire exécutif de la SADC.

« Permettez-moi de demander officiellement au peuple du Malawi, par l’intermédiaire de Votre Excellence, de soutenir votre frère Elias Magosi, un jeune homme dévoué et bien qualifié, qui est maintenant en lice pour le poste de Secrétaire exécutif de la SADC », a déclaré Masisi à la fin de sa rencontre tenue dans la soirée avec le président du Malawi, Lazarus Chakwera à Lilongwe.

Le mandat de l’actuel Secrétaire exécutif de la SADC, Stergomena Lawrence Tax, doit prendre fin cette année, son successeur devant être nommé lors du sommet annuel de l’organe régional prévu au Malawi en août prochain.

Le dirigeant du Malawi s’est engagé à soutenir la candidature de Magosi et a annoncé que les deux dirigeants avaient également convenu de renforcer les liens économiques et politiques, notamment en créant des missions diplomatiques.

Chakwera succède en août au président du Mozambique Filipe Nyusi comme président de la SADC, qui compte 16 membres, pour un mandat d’un an.

Malawi : malgré des doutes, les vaccinations se poursuivent avec AstraZeneca

Le gouvernement du Malawi a décidé de poursuivre ses projets d’importation du vaccin Oxford-AstraZeneca, malgré les inquiétudes quant à son efficacité contre une variante plus puissante du corinavirus, a déclaré lundi soir le ministre de la Santé, Khumbize Chiponda.Selon Chiponda, le Malawi va poursuivre ses plans d’acquisition du vaccin, au lendemain de la décision de l’Afrique du Sud d’annoncer la suspension de son programme de vaccination, après que de nouvelles recherches ont montré que le vaccin AstraZeneca offrait une protection minimale contre la nouvelle souche de Covid-19, actuellement en circulation en Afrique australe. .

« Nous continuons comme prévu », a ajouté Chiponda. Le pays s’attend à recevoir son premier envoi de vaccin à la fin du mois de février, pour un déploiement en mars. Il comprend 1,5 million de doses.

Selon les dernières données, le vaccin Oxford-AstraZeneca a protégé trois personnes sur quatre contre les variantes de la première vague, alors qu’il protège une personne sur quatre du nouveau variant de la deuxième vague.

La nouvelle variante de Covid-19, scientifiquement connue sous le nom de SARS-CoV-2 501Y.V2, est très courante en Afrique du Sud et dans les pays voisins.

A ce jour, le Malawi a confirmé 27.422 cas de Covid-19, dont 874 décès.

Covid-19 : le Malawi va vacciner 20% de sa population

Le Malawi a acquis suffisamment de doses de vaccin contre la Covid-19 d’Oxford-AstraZeneca pour couvrir 20% de la population du pays, a déclaré le président Lazarus Chakwera.Dans une allocution télévisée, dimanche soir, le président Chakwera a dit que son gouvernement va recevoir les doses de vaccin d’ici fin février.

« Le premier lot de vaccins arrivera fin février en vue d’un déploiement en mars, en commençant par 20% de la population », a déclaré le dirigeant malawien.

Le programme de vaccination donnera la priorité aux personnels de santé, aux agents et aux personnes âgées et à celles souffrant de comorbidité.

« Les scientifiques locaux sont censés vérifier la sécurité du vaccin avant le programme de déploiement », a indiqué M. Chakwera.

Cette annonce intervient alors que le Malawi est confronté à une recrudescence des cas de Covid-19, avec 466 nouveaux cas et 15 décès enregistrés au cours des dernières 24 heures, ce qui porte le nombre cumulé de cas à 23.963 et 702 décès.

Malawi : 80 millions $ pour des aides alimentaires

Le gouvernement du Malawi et le Programme alimentaire mondial (Pam) ont lancé un programme de 80 millions de dollars US sous forme de paniers alimentaires et de bons d’achat pour aider plus de 2,6 millions de personnes confrontées à la faim.Dans le cadre du Programme national de réponse à l’insécurité alimentaire pour la saison 2020/21, géré conjointement par le Département des affaires de gestion des catastrophes (DoDMA) et le Pam, les ménages souffrant d’insécurité alimentaire au Malawi recevront chaque mois une combinaison de maïs grain et de bons d’achat en espèces.

Le gouvernement du Malawi a alloué au programme 30.000 tonnes de maïs provenant de la réserve stratégique de céréales, tandis que le Pam distribuera des espèces pour que les gens puissent acheter de la nourriture sur le marché local.

Le gouvernement, par le biais du Département des affaires de gestion des catastrophes (DoDMA), en collaboration avec ses partenaires humanitaires, a facilité le développement du Programme national de réponse à l’insécurité alimentaire pour la saison 2020/21 afin de répondre aux besoins des communautés touchées.

Les communautés cibles comprennent les ménages des zones rurales qui ont connu des niveaux localisés de faible production agricole pendant la saison agricole 2019/20 ainsi que les personnes des zones urbaines qui ont subi une perte de revenus en raison des effets économiques de la pandémie de Covid-19.

Le responsable du DoDMA, James Chiusiwa, a déclaré mercredi que la réponse est alignée sur le plan national de réponse à la Covid-19 et ancrée dans la stratégie nationale de résilience qui vise à s’attaquer aux causes profondes de l’insécurité alimentaire et nutritionnelle telles que la dépendance excessive à l’égard de l’agriculture pluviale et le manque de diversification des cultures.

« Le gouvernement s’est engagé à aider les ménages vulnérables à atténuer, gérer et se remettre des effets de ces chocs », a déclaré M. Chiusiwa.

Benoit Thiry, directeur du Pam au Malawi, a lancé un appel pour un soutien accru au programme, qui nécessite un total de 64,4 millions de dollars pour être pleinement mis en œuvre.

Un total de 50,2 millions de dollars US a été mis à disposition jusqu’à présent par les partenaires de financement, ce qui laisse un déficit de 14,2 millions de dollars.

« Le soutien que nous avons reçu aidera le gouvernement du Malawi à atteindre certaines des personnes les plus vulnérables du pays qui risquent de sombrer encore plus dans la faim », a déclaré M. Thiry.

Malawi: appel au volontariat contre le coronavirus

Les médecins du Malawi ont demandé, ce mardi, le recrutement de volontaires pour renforcer le personnel de santé pour contenir la flambée des cas de Covid-19.La « Society of Medical Doctors »s a déclaré que la pandémie a mis le système de santé du Malawi à rude épreuve et qu’il y a un besoin urgent de cliniciens, d’infirmières et de personnel de laboratoire.

« Ceux qui sont prêts à aider devraient se faire enregistrer auprès de leurs organismes de réglementation, ils devraient être sans association qui pourrait augmenter leur risque de développer un Covid-19 grave et, s’ils sont employés, ils devraient avoir une lettre d’autorisation écrite pour cette initiative de leurs employeurs », a déclaré le président de la SMD Victor Mithi dans le communiqué.

Il a expliqué que les volontaires devraient être disposés à travailler avec les centres Covid-19 dans les services d’isolement des hôpitaux centraux et dans les nouveaux hôpitaux de campagne mis en place par le gouvernement.

L’appel au volontariat intervient quelques jours après que le président Lazarus Chakwera a annoncé, dimanche dernier, que le gouvernement prévoit de porter à 1500 le nombre d’hôpitaux accueillant les patients des 400 centres de traitement.

Cela comprendrait la mise en place d’hôpitaux de campagne de 300 lits au Blantyre Youth Center et au stade national de Bingu, ainsi qu’une unité de traitement d’urgence de 200 lits à Mzuzu et un hôpital de campagne de 100 lits à Zomba State House.

Le Malawi a connu une flambée de nouvelles infections au cours des dernières semaines, avec 557 cas et sept décès signalés au cours des dernières 24 dernières, portant le nombre cumulé de cas depuis avril 2020 à 13.027, dont 321 décès.