Le Maroc appelle à la création d’un fonds pour soutenir les ODD en Afrique

Le chef du gouvernement marocain, Saâd Dine El Otmani, a appelé, mercredi à New York, à la création d’un fonds pour soutenir la mise en œuvre des objectifs de développement durable (ODD) en Afrique.Dans une allocution prononcée lors du Forum politique de haut niveau pour le développement durable, organisé dans le cadre de la 74ème session de l’Assemblée générale, il a insisté sur l’impératif d’accorder aux pays africains une attention particulière et un soutien approprié, soulignant l’engagement du Maroc à partager ses expériences et expertises dans ce domaine avec les pays du continent.

Il a estimé que la réalisation des ODD est tributaire de l’engagement de l’ensemble des acteurs, sur la base d’une solidarité étroite et agissante, en particulier envers l’Afrique, à même de susciter l’espoir des populations fragilisées en de nouvelles perspectives et d’assurer la sécurité de la planète pour les générations futures.

A cet égard, il a fait savoir que le Royaume est impliqué, depuis des années, dans la mise en oeuvre de ses engagements pour un développement durable et soutenu et a récemment mis en place un système de gouvernance par la création d’un comité national composé des différents intervenants et présidé par le chef du gouvernement, afin d’assurer un meilleur suivi et une coordination plus efficace.

Le Royaume, a-t-il ajouté, a réalisé des progrès notables dans les 17 objectifs, notamment en ce qui concerne la réduction du nombre de décès maternels, la lutte contre la pauvreté, la facilitation de l’accès aux services publics de base et l’amélioration des conditions de vie de la population, outre le développement des infrastructures et le renforcement des droits et libertés.

Décès de Chirac : Le Roi Mohammed VI salue la mémoire d’un grand homme d’État qui dédia sa vie à la politique avec détermination

Le Roi Mohammed VI a adressé un message de condoléances au président français, Emmanuel Macron, suite au décès de Jacques Chirac, dans lequel le souverain « salue la mémoire d’un grand homme d’État qui dédia sa vie à la politique avec détermination ».Le Souverain, qui a affirmé avoir appris la nouvelle du décès du président Chirac avec « une vive émotion », a souligné que la disparition du président Chirac ne touche pas seulement la France qu’il servit avec ferveur, mais aussi toute la communauté internationale qui reconnaissait en lui un homme de dialogue et de convictions, profondément attaché au respect du droit international et de la justice à l’échelle mondiale.

« Le Royaume du Maroc gardera précieusement le souvenir d’un grand ami qui a activement contribué à la consolidation des relations d’amitié entre nos deux pays en les érigeant en un partenariat d’exception. Ce partenariat, unique en son genre, constitue désormais la référence de notre coopération », écrit-il.

Dans ces douloureuses circonstances, Mohammed VI a présenté au président Macron et à l’ensemble du peuple français, en son nom personnel et en celui du peuple marocain, ses condoléances les plus attristées et l’expression de sa sincère compassion.

La Fédération égyptienne de l’Assurance et la FMSAR s’allient pour booster leur coopération

La Fédération égyptienne de l’Assurance (IFE) et la FMSAR ont signé, mardi à Marrakech, une convention de partenariat qui a pour ambition de renforcer leurs liens de coopération dans les domaines de l’assurance et de la réassurance.Signée en marge de la 26ème Conférence de la Fédération Afro-Asiatique d’Assurance et de Réassurance (FAIR-2019), tenue du 23 au 25 septembre 2019 à Marrakech, cette convention s’assigne pour objectif de renforcer les rapports qu’entretiennent les deux marchés en favorisant l’échange d’expériences et de bonnes pratiques notamment dans les domaines du développement durable, de la micro-assurance, des événements catastrophiques et de l’assurance agricole.

Cette convention permettra également aux deux marchés d’échanger sur leurs cadres réglementaires, de mettre en place des formations professionnelles et de partager les études et recherches réalisées pour le secteur.

Placée sous le thème « les nouvelles barrières économiques dans les marchés afro-asiatiques des assurances », la 26ème FAIR-2019 a accueilli le gotha du secteur de l’assurance avec plus de 900 participants représentants de compagnies d’assurances et de réassurances d’Asie, d’Afrique, du Moyen-Orient et d’Europe.

Au premier jour de cette conférence, organisée à l’initiative de la Société centrale de réassurances (SCR), le Maroc, en la personne de Youssef Fassi Fihri, a été élu pour un mandat de deux ans président de la Fédération Afro-asiatique d’assurance et de réassurance (FAIR).

Lors de ce conclave, les participants ont identifié les voies et les solutions idoines pour permettre au secteur de l’assurance et de la réassurance de jouer pleinement leur rôle et notamment la sécurisation des personnes et des biens et la mobilisation de l’épargne pour la région Afrique-Asie.

Organisée tous les deux ans alternativement en Afrique ou en Asie par la « Fédération Afro-Asiatique d’Assurance et de Réassurance», les conférences FAIR regroupent l’ensemble des professionnels des régions Asie, Afrique et Moyen-Orient et constituent des Etats-généraux de la profession au sein desdites régions.

Portant l’objectif du développement de l’industrie des assurances dans les pays afro-asiatiques et visant à promouvoir la coopération entre les sociétés d’assurance et de réassurance d’Afrique et d’Asie, par le biais d’un échange régulier d’informations, de compétences et du développement des relations commerciales, la « Fédération Afro-Asiatique d’Assurance et de Réassurance » (FAIR) a vu le jour en septembre 1964 et s’inscrit en suite de la Déclaration de Bandung dans son chapitre relatif à la coopération économique.

La FAIR est structurée en Pool (par branche) avec l’idée d’utiliser le système de pool de réassurance au profit des entreprises afro-asiatiques. La Société Centrale de Réassurance est ainsi chef de file du Pool FAIR Aviation depuis Novembre 1989.

FAIR comprend aujourd’hui 245 membres issus de 54 pays d’Afrique, d’Asie et du Moyen Orient.

Politique et économie au menu des quotidiens marocains

Le leadership africain du Maroc, l’accès à l’information et la croissance de l’économie nationale sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce jeudi.+Aujourd’hui Le Maroc+ revient sur le leadership du Maroc sur le plan africain, indiquant que le message du Souverain à la communauté internationale lors de la dernière AG de l’ONU « a démontré encore une fois la constance du Maroc dans ses causes en faveur des peuples d’Afrique ».

Sous le titre « Leadership naturel », le journal écrit que la finalité des initiatives concrètes du Maroc à travers et pour l’Afrique est de redonner au continent la place qui lui revient naturellement.

Ce qui manque à l’Afrique, c’est une stratégie basée sur une vision collective et un ou des portes voix légitimes et crédibles, résume-t-il, estimant que « le Maroc a largement démontré qu’il est à la hauteur de ce statut de leader ».

Pour sa part, +l’Économiste+ s’intéresse à la problématique de l’accès à l’information, faisant remarquer que les populations qui ont un accès égal à l’information sont celles qui réduisent le mieux les inégalités.

Il faut absolument que l’information circule. « C’est la première loi de développement en ce XXI siècle », estime la publication.

Au Maroc, cela ne se passe pas partout ainsi, regrette-il, indiquant que l’information est à ce point bloquée que l’on trouve des trous, y compris dans les séries statistiques fournies aux instances internationales.

Les mauvais élèves sont, selon lui, les départements de « la Santé publique, l’Éducation nationale, les censures +sélectives+ des finances et le Commerce-industrie ».

Nombre d’élus locaux sont encore sincèrement persuadés que les finances locales relèvent du secret-défense, déplore-t-il.

+Al Ahdath Al Maghribia+ relève que la croissance de l’économie nationale a régressé, s’établissant à 2,7% en 2019, tandis qu’elle devrait s’accélérer à 3,8 en 2020.

Selon le gouverneur de la banque centrale, Abdelatif Jouahri, cité par le quotidien, les comptes extérieurs du Maroc devraient continuer à afficher un déficit élevé : 5,1% du PIB en 2019 après 5,5% en 2018, alors qu’une amélioration est prévue en 2020 à 3,6%.

S’agissant des finances publiques, le déficit budgétaire hors privatisations s’est accentué sur les huit premiers mois de l’année de 5,8 milliards de dirhams à 34,9 milliards (1 euro = 10,7 DH).

Tourisme, gestion des catastrophes et sport au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce mercredi consacrent de larges commentaires à la situation du secteur touristique quite à la faillite du voyagiste britannique Thomas Cook, au projet de mise en place d’un système intégré d’aide à la gestion des risques d’inondations et à la création d’une chaine TV dédiée au sport.+Aujourd’hui le Maroc+ écrit que ce sont quelques milliers de clients que la faillite du voyagiste britannique risque de faire perdre au Maroc pour cette année 2019. Le voyagiste avait déjà réalisé 60% de ses objectifs en termes de clients et 90% des objectifs de sièges aériens.

Dans ce sens, l’Office national marocain du tourisme tient à apporter quelques éclaircissements sur la situation au Maroc et à rassurer sur la gestion qui est faite de la situation. « Partenaire historique de l’ONMT, Thomas Cook est présent au Maroc depuis plusieurs décennies. Cependant, tout comme d’autres opérateurs touristiques majeurs dits «classiques», Thomas Cook a vu ses parts de marché au Maroc se rétrécir année après année, au profit des nouveaux entrants, notamment les tour-opérateurs online, précise la publication.

Malgré cela, Thomas Cook figurait parmi les principaux acteurs du tourisme international au Maroc. Son objectif contractuel avec l’ONMT en 2019 était chiffré à 102.000 clients tous marchés confondus, avec la mise en place en propre de 50.000 sièges aériens charters dédiés exclusivement à sa clientèle britannique et belge», selon l’ONMT, cité par la publication.

Dans un communiqué, l’Office explique que «l’arrêt d’exploitation de Thomas Cook prenant effet ce 23 septembre met donc fin à ce contrat et ce sont quelques milliers de clients que cette situation risque de faire perdre au Maroc pour cette année 2019, puisqu’à date, le voyagiste avait déjà réalisé 60% de ses objectifs en termes de clients et 90% des objectifs de sièges aériens».

L’Office est également en train de prendre contact avec les hôteliers réceptifs de Thomas Cook pour étudier, ensemble, les plans d’actions qui s’imposent pour récupérer les parts de marché perdues, fait-il savoir.

+Le Matin+ indique qu’un projet pilote de mise en place d’un Système intégré d’aide à la gestion des risques d’inondations a été lancé, mardi à Rabat, lors d’une rencontre organisée par le ministère de l’Intérieur.

Il s’agit d’un projet pilote pour l’établissement d’un système de gestion intégrée et opérationnelle des risques d’inondations, à travers la mise en place d’un Centre opérationnel de veille, d’alerte et d’aide à la gestion des risques d’inondations au niveau du ministère de l’Intérieur, qui permettra au final d’alerter par anticipation les populations exposées aux risques d’inondations et de mettre en sécurité les personnes, les biens et les activités économiques, explique un communiqué du ministère de l’Intérieur.

Financé par le Fonds de lutte contre les effets des catastrophes naturelles, ce projet sera déployé dans un premier temps sur quatre zones représentatives des problématiques d’inondations : Mohammedia, la vallée de l’Ourika, la plaine de Gharb et la région de Guelmim. Ce projet sera par la suite déployé dans toutes les zones vulnérables prioritaires de l’ensemble du territoire national, indique le ministère.

+Assabah+ rapporte que les promoteurs de Radio Mars semblent plus proches que jamais de décrocher le précieux sésame. La Haute autorité de la communication et de l’audiovisuel (HACA) vient de donner son accord de principe à la création de la chaîne satellitaire Mars TV qui, comme sa grande sœur Radio Mars, sera spécialisée dans le sport et la musique.

Selon les sources du journal, les promoteurs de Radio Mars ont passé plus de deux mois à se réunir avec les représentants de la HACA dans le cadre de ce projet. Ces rencontres ont été consacrées à l’étude du dossier de la nouvelle chaîne de télévision, que ce soit dans ses volets réglementaires et éditoriaux, financiers et techniques.

Après une évaluation poussée du dossier, ajoute le journal, une audition a été accordée aux représentants de la nouvelle télévision auprès du Conseil supérieur de la communication audiovisuelle (CSCA) conformément aux dispositions réglementaires en vigueur. A la suite de celle-ci, les promoteurs de la chaîne ont reçu un accord de principe, ainsi que le détail du cahier des charges auquel ils doivent se soumettre pour l’étudier. La même source ajoute que d’autres réunions seront organisées avant l’octroi définitif de l’autorisation.

Casablanca : L’exploitation minière s’invite au salon international des mines et des carrières

La 6ème édition du salon international des mines et des carrières (SIMC-2019) s’est ouverte, mardi à Casablanca, avec pour sujet majeur l’exploration minière et le développement en Afrique.Initié par la revue énergies/mines et carrières avec le concours du Groupe OCP, cet événement met l’accent sur l’exploration minière et le développement en Afrique, deux défis majeurs que la gouvernance se doit relever en vue de faire améliorer le secteur des mines dans le continent qui se heurte continuellement aux difficultés de financement, de certification des études, d’opportunités, de débouchés et d’innovations.

Pour le directeur du salon, Mohamed Moudarir, cette manifestation, la seule au niveau nord-africain, offre toutes les nouveautés liées à ce secteur, rappelant que depuis la première édition plusieurs personnalités sont systématiquement conviées pour débattre des problématiques liées au secteur des mines et carrières.

Pour sa part, la représentante du ministère sénégalais des mines, Rokhaya Samba Diene, a indiqué que la coopération entre le Maroc et le Sénégal est encadrée par le protocole conclu en 2013, mettant l’accent sur les partenariats avec l’Office chérifien des phosphates dans le domaine agricole.

Le secteur des mines figure parmi les secteurs vitaux dans l’économie sénégalaise, a notamment fait savoir, indiquant que le pays tire profit de ses ressources pour créer des activités génératrices de revenu.

Le SIMC-2019 verra la participation de plusieurs personnalités de haut niveau dans le secteur des mines ainsi que nombre d’officiels, de délégations et d’experts venus d’Afrique outre une soixantaine d’exposants européens et asiatiques.

Au programme, un débat sur divers sujets se rapportant aux nouvelles stratégies de développement du secteur des mines en Afrique, à la modernisation de la réglementation pour accompagner les évolutions du marché, au développement économique et social des zones d’activités minières, au rôle et aux statuts des coopératives, au traitement et à l’exploitation et la réhabilitation des sites miniers.

Roi Mohammed VI : La lutte contre le changement climatique exige une solidarité internationale efficace

Le Roi Mohammed VI a insisté sur le fait que l’ambition de lutter contre le changement climatique « exige une solidarité internationale efficace, un financement durable et un transfert qualitatif de technologie et de savoir-faire », appelant la communauté internationale à unir ses efforts pour relever le défi de la dégradation de l’environnement.« La dégradation de notre environnement est maintenant une réalité tangible. C’est une menace à laquelle nous devons faire face ensemble », a souligné le Roi Mohammed VI dans un message adressé au Sommet d’action pour le climat, qui s’est ouvert lundi au siège des Nations Unies à New York.

Dans le message lu avant le sommet par la princesse Lalla Hasnaa, présidente de la Fondation Mohammed VI pour la protection de l’environnement, le Roi a mis l’accent sur les efforts déployés par le Maroc pour réduire les émissions de gaz à effet de serre, rappelant qu’un processus global et inclusif a également été lancé pour réduire les émissions au-delà de ce chiffre.

En novembre dernier, il a indiqué que le Maroc avait décidé de poursuivre l’accélération de sa transition énergétique en se fixant l’objectif ambitieux d’assurer 52 % de sa production d’électricité à partir de sources renouvelables d’ici 2030.

Dans son message, le Souverain a évoqué la situation climatique en Afrique, soulignant que « le continent, qui souffre de l’impact du changement climatique, doit être une priorité dans notre action collective ».

Il a rappelé à cet égard que le premier Sommet d’action pour l’Afrique, tenu à Marrakech, a déclenché une dynamique sans précédent, notamment par la mise en place opérationnelle de deux commissions climatiques africaines, pour le bassin du Congo et pour la région du Sahel. Le Maroc a également lancé, avec d’autres pays africains frères, l’Initiative pour l’adaptation de l’agriculture africaine.

L’initiative, lancée en marge de la COP22 tenue à Marrakech, vise à rétablir l’équilibre des écosystèmes africains et à permettre aux pays du continent d’avoir accès aux financements climatiques. Elle se concentre aussi sur le renforcement des capacités de financement des agriculteurs africains, via la généralisation du microcrédit aux petits agriculteurs, le développement du mésocrédit aux moyennes exploitations et le déploiement de solutions bancaires mobiles.

Le Maroc a également créé, conjointement avec l’Éthiopie, une « Coalition pour l’accès durable à l’énergie » au profit des pays les moins avancés, en particulier en Afrique, a-t-il rappelé.

Marrakech abrite La 3-ème conférence internationale des régulateurs sur la sécurité nucléaire

La 3-ème conférence internationale des régulateurs sur la sécurité nucléaire aura lieu du 1er au 04 octobre prochain à Marrakech, a annoncé lundi à Rabat l’Agence marocaine de sûreté et de sécurité nucléaires et radiologiques (AMSSNUR).S’exprimant lors d’une conférence de presse consacrée à la présentation de cet événement initié par l’AMSSNUR en collaboration avec l’Agence internationale de l’énergie atomique, le directeur général de l’agence marocaine Khammar Mrabit a indiqué que l’ambition est d’augmenter la visibilité du Maroc sur la scène internationale afin de le placer parmi les leaders mondiaux, de créer un forum d’échange entre les experts pour tirer profit de leur expertise, ainsi que d’élargir les réseaux de collaboration des experts marocains.

Cette conférence qui se déroule pour la première fois en Afrique et dans le monde arabe, permettra d’améliorer le niveau de sûreté et de sécurité nucléaire du Maroc afin de protéger l’homme, la société et l’environnement de tout acte malveillant mettant en œuvre des matières nucléaires ou autres matières radioactives, a-t-il souligné.

Il s’agit également de partager les expériences et les meilleures pratiques parmi les régulateurs, les organisations de support technique et les acteurs régionaux et interrégionaux pertinents pour renforcer les activités de sécurité nucléaire aux niveaux national, régional et international.

Lors de cette conférence, plusieurs thèmes seront traités notamment le cadre de sécurité rigoureux, pérenne et indépendant, la sécurité des sources radioactives, l’évaluation du risque, l’évaluation de l’efficacité de la sécurité, la sécurité de l’information et la sensibilisation du public et la communication.

Au menu de cette manifestation qui prévoit la participation de plus de 300 invités, figurent trois événements parallèles se rapportant à la promotion de la sécurité nucléaire à travers les réseaux de coopération, l’activité interactive de l’initiative globale de lutte contre le terrorisme nucléaire et l’expérience marocaine pour la réponse aux urgences radiologiques dans le cadre d’un événement de sécurité.

Maroc : Interpellation de 11 personnes présumées impliquées dans des affaires d’extorsion et d’agression sexuelle à Fès et Meknès

Les services sécuritaires de Fès et Meknès ont procédé à l’arrestation de 11 personnes, dont 8 femmes, pour leur implication présumée dans des affaires d’extorsion, d’agression sexuelle et de vol par violence, indique dimanche la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN).Certains suspects arrêtés faisaient l’objet de mandat de recherche national pour des affaires d’escroquerie, d’agression sexuelle, et de violence physique, précise un communiqué de la DGSN.

Les mis en cause séquestraient leurs victimes avant de les photographier dans des positions compromettantes et les dépouiller de leur argent, ajoute la même source.

Selon la DGSN, les perquisitions de la police judiciaire, effectuées dans le cadre de cette affaire, ont permis la saisie de plusieurs enregistrements de ces opérations criminelles tournées dans les villes de Fès, Meknès, mais aussi à Casablanca.

Les suspects ont été placés en garde à vue dans le cadre de l’enquête menée sous la supervision du parquet général compétent.

Le Roi Mohammed VI s’informe auprès du chef du gouvernement de la mise en œuvre des orientations du discours du trône

Le Roi Mohammed VI a reçu en audience samedi à Rabat, le Chef du gouvernement, Saâdeddine Othmani, indique un communiqué du Cabinet royal.Lors de cette audience, le Souverain s’est informé auprès du chef du gouvernement de l’état d’avancement dans la mise en oeuvre des Orientations Royales telles que contenues dans le Discours du Trône de 2019, ajoute le communiqué.

Ces instructions royales au chef du gouvernement portaient sur la soumission à au Roi de propositions de renouvellement et d’enrichissement des postes de responsabilité, tant au sein du gouvernement que de l’administration.

Le Maroc élu à la présidence du Forum des organismes de réglementation nucléaire en Afrique

Le Maroc a été élu, jeudi à Vienne, à la présidence du Forum des organismes de réglementation nucléaire en Afrique (FNRBA), en marge de la 63ème conférence générale de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA).Le Maroc, représenté par le directeur général de l’Agence marocaine de sûreté et de sécurité nucléaires et radiologiques (AMSSNuR), El Khammar Mrabit, a recueilli 16 des 17 voix des instances des Etats membres présentes lors du vote, sur un total de 35 organes de contrôle dans les domaines nucléaire et radiologique africains membres du Forum.

Selon le DG de la AMSSNuR, l’élection du Royaume à la présidence du FNRBA est une reconnaissance des étapes franchies au niveau de la réglementation et de la régulation et de son leadership continental dans les domaines nucléaire et radiologique.

Cette responsabilité, dit-il, offre l’occasion de promouvoir une coopération Sud-Sud effective et efficace dans le domaine de la réglementation et du contrôle des activités nucléaires et radiologiques dans le cadre d’une étroite coopération avec l’AIEA et les pays soutenant des projets régionaux dans ce domaine.

La directrice générale de l’Autorité de radioprotection, de sûreté et de sécurité nucléaires de Côte d’Ivoire, Mme Marie-Chantal Goffri Kouassi, a souligné que l’élection du Maroc à la présidence du Forum émane de « notre confiance en sa capacité à faire progresser ce chantier en Afrique et constitue une confirmation de son leadership au niveau de la régulation, de la formation et du développement des capacités ».

La directrice de l’Autorité de radioprotection et sûreté nucléaire du Sénégal, Mme Ndèye Arame Boye Faye, a affirmé, pour sa part, que le choix du Maroc à la majorité des voix pour assurer la présidence du FNRBA « vient confirmer notre volonté de bénéficier, dans le cadre d’une organisation étatique, de son expérience et de son expertise accumulées sur le terrain et afin de soutenir les efforts des pays africains pour développer leurs structures de régulation nationales dans les domaines nucléaire et radiologique ».

Outre le Maroc, le Nigeria a été élu vice-président du FNRBA, le Tchad en tant que secrétaire du Forum et le Ghana comme secrétaire adjoint, outre des coordonnateurs régionaux à savoir l’Egypte pour l’Afrique du Nord, le Sénégal pour l’Afrique de l’Ouest, le Kenya pour l’Afrique de l’Est, la République démocratique du Congo pour l’Afrique centrale et le Zimbabwe pour l’Afrique Australe.

Créé par l’AIEA en 2009, le FNRBA compte 35 membres et constitue une plate-forme régionale pour l’échange d’expériences et le partage des connaissances pour le développement des organismes de régulation africains conformément aux normes internationales.

Le Maroc participe à une opération antiterroriste d’Interpol aux frontières maritimes en Méditerranée

Le Maroc a participé à une opération d’Interpol qui a permis la détection d’une douzaine de combattants terroristes aux frontières maritimes en Méditerranée.Selon un communiqué de l’Interpol, l’opération Neptune II a été menée du 24 juillet au 8 septembre dans sept ports maritimes des six pays participants (Algérie, Espagne, France, Italie, Maroc et Tunisie).

Cette opération, ajoute la même source, a permis la détection de plus d’une douzaine de personnes soupçonnées d’être des combattants terroristes étrangers traversant la Méditerranée.

Neptune II visait « les menaces posées par ces individus soupçonnés d’utiliser les liaisons maritimes entre l’Afrique du nord et l’Europe du sud pendant la haute saison touristique », a précisé l’organisation de coopération policière.

Avec le soutien d’une équipe d’Interpol sur le terrain, l’opération s’est appuyée sur le renseignement criminel pour viser les réseaux criminels impliqués dans la traite des êtres humains, le trafic de migrants, d’armes à feu et les stupéfiants.

« Opérant depuis sept ports maritimes des six pays participants, les équipes ont effectué plus de 1,2 million de recherches sur les bases de données d’Interpol spécialisées dans les documents de voyage volés ou perdus, les données criminelles et les véhicules volés, par l’intermédiaire du réseau mondial de communication sécurisé d’Interpol », a ajouté la même source.

L’opération a permis également l’ouverture de 31 nouvelles enquêtes, dont plus de 12 liées à la circulation de personnes soupçonnées de terrorisme, a indiqué Interpol.

Les bases de données d’Interpol contiennent actuellement des renseignements détaillées sur plus de 50.000 combattants terroristes étrangers et environ 400.000 éléments d’informations relatives au terrorisme.

Le Roi Mohammed VI appelle à investir dans les aspects immatériels du développement humain

Le Roi Mohammed VI a souligné que l’investissement dans les aspects immatériels du développement humain constitue la condition nécessaire pour l’édification du Maroc de demain.« Vous n’ignorez pas qu’investir dans les aspects immatériels du développement humain, dont la petite enfance est un axe majeur, constitue la condition nécessaire pour l’édification du Maroc de demain », a affirmé jeudi le Souverain dans un message adressé aux participants à la première édition des Assises Nationales du Développement Humain.

Cette action représente, en outre, « un défi que nous entendons relever, car elle ouvre des perspectives prometteuses aux générations montantes, en leur offrant de nouvelles opportunités », a ajouté le Souverain dans ce message dont lecture a été donnée par le ministre de l’Intérieur, M. Abdelouafi Laftit.

Le Maroc a consenti des « efforts considérables pour la prise en charge de la petite enfance, en réduisant le taux de mortalité chez les femmes enceintes et les enfants, en résorbant le retard de croissance, en améliorant l’alimentation et l’accès à l’enseignement préscolaire et aux soins de santé », a affirmé le Souverain, notant que, néanmoins, les faits attestent d’ « un déficit significatif à ce niveau, en raison d’une faible coordination de l’élaboration des politiques publiques et de l’absence de convergence, de cohérence des interventions ».

Il a relevé, à cet égard, que cet état de fait est, par ailleurs, accentué par les « disparités spatiales et socio-économiques ». « Pour remédier à cette situation critique, l’Initiative nationale pour le Développement humain (INDH), constitue un modèle à suivre, par ses interventions transversales et son rôle de levier majeur du développement social », a indiqué le Souverain, assurant que l’INDH permet de « mutualiser les efforts, de renforcer les mécanismes de la dynamique participative au niveau territorial, de coordonner les politiques publiques dans le cadre d’une stratégie échelonnée selon un échéancier rigoureusement défini, déployée sur plusieurs fronts, cohérente dans ses dimensions économique, sociale, éducative et culturelle ».

« Une bonne mise en œuvre du programme dédié à la petite enfance, étape charnière dans la vie de chaque individu, permettra de remédier aux facteurs responsables des inégalités, par un ciblage rigoureux des catégories concernées, issues de milieux pauvres et démunis », a souligné le Roi, se disant convaincu de l’importance de la « vision nouvelle » qui sous-tend l’INDH.

Grâce à cette initiative, « l’investissement dans le capital humain immatériel se hisse au rang de priorité absolue et constitue ainsi le fondement de toute réforme, le pilier de la construction de l’avenir », a dit le Souverain, appelant à « rester constamment fidèle à cet esprit lors de l’élaboration et de la mise en œuvre des politiques publiques sociales ».

La première édition des Assises Nationales du Développement Humain s’est ouverte jeudi à Skhirate (région de Rabat) sous le thème «Développer la petite enfance, un engagement envers l’avenir ».

Maroc : Ifrane abrite la 1ère conférence régionale africaine « Global Hands-On Universe »

L’Université Al Akhawayn à Ifrane (UAI) abritera les 24 et 25 septembre la première conférence régionale africaine « Global Hands-On Universe » (GHOU), dédiée à la compréhension de l’univers par le biais de méthodes issues des sciences, des mathématiques et de la technologie.Initiée en marge de la huitième édition du festival d’Ifrane de l’astronomie (23-28 septembre), cette conférence bénéficiera aux enseignants qui transmettront à leur tour les connaissances acquises aux étudiants.

Cet évènement, qui se veut une plateforme de partage et de collaboration, mettra cette année l’accent sur les télescopes télécommandés.

En parallèle, l’UAI accueillera également le programme Galilée de formation des enseignants (GTTP). L’objectif de ce programme, qui forme les enseignants sur les pratiques pédagogiques en astronomie, est de créer un réseau mondial d’ambassadeurs et d’enseignants Galilée, capables d’utiliser et de transférer de manière efficace les outils et les ressources éducatives en la matière.

Événement national majeur, le Festival de l’Astronomie d’Ifrane, qu’organise le Club d’astronomie de l’UAI, ambitionne de vulgariser cette science auprès du grand public et des jeunes en particulier. Ce rendez-vous annuel rassemble des clubs et des associations d’astronomie venant du monde entier.

Le président de la Fondation pour l’égalité des chances en Afrique félicite le peuple tunisien pour avoir voté dans le « calme » et la « paix »

Le président de la Fondation pour l’égalité des chances en Afrique, Mohamed Bouamatou, a présenté ses félicitations à la Tunisie qui a montré au monde son grand attachement à la démocratie et au progressisme tant les élections semblent s’être déroulées dans d’excellentes conditions.Dans un message adressé au lendemain de la tenue de l’élection présidentielle en Tunisie, M. Bouamatou a tenu à féliciter particulièrement le peuple tunisien pour avoir voté dans le « calme » et dans la « paix ».

« Je félicite l’Etat tunisien et son administration pour avoir su organiser des élections libres et transparentes », se rejouit-il, saluant également l’ensemble des candidats pour « avoir su respecter les résultats et mené une campagne de haut niveau, respectueuse des uns et des autres, avec des débats pleins de sagesse et de patriotisme ».

Il a également félicité l’Instance Supérieure Indépendante pour les Élections dont « l’impartialité devrait inspirer bien d’autres commissions électorales ».

« Vous venez de donner une leçon de civisme, de démocratie et de modernité aux pays arabes et africains. Vous êtes véritablement notre fierté », écrit-il.

Pour lui, le peuple tunisien « s’est à nouveau démarqué par son courage, son ambition. Il a montré aux électeurs des autres pays de la région qu’il est temps de ne plus avoir peur de la dictature, qu’il est temps de ne plus courber l’échine face à des présidents qui se complaisent à compter leurs interminables années passées au pouvoir ».

L’ensemble de la société tunisienne a montré qu’elle était la plus avancée du monde arabe et de l’Afrique. La jeunesse tunisienne nous permet de renouer avec l’espoir de meilleurs lendemains pour notre région, poursuit-il.

M. Bouamatou a formé le vœu que son pays la Mauritanie prenne exemple de la Tunisie, qui a fait de grands pas vers la modernité démocratique, rappelant que la Tunisie était la première à soutenir la Mauritanie dans son indépendance et que le feu le président Bourguiba a beaucoup aidé et accompagné la Mauritanie lors de ses premières années d’Etat souverain.

Economie et politique au menu des quotidiens marocains

La valeur du temps en économie, l’élection présidentielle en Tunisie et la 63è Conférence générale de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains de ce mercredi.+Aujourd’hui le Maroc+ tente de montrer la valeur du temps en économie. Pour une entreprise les délais de production, de livraison, de paiement et de recouvrement « impactent directement la performance et la rentabilité », car les dérapages en termes de délais concernant les projets d’infrastructures « sont synonymes de dérapages de budgets et donc de dépenses supplémentaires imprévues », constate la publication.

De même quand une route, une autoroute, un port ou même une petite école de campagne n’est pas achevée et livrée à temps, cela veut dire que, quelque part, il y a un manque à gagner, au moins en termes de bénéfices pour la communauté, les usagers et les catégories de citoyens qui devaient en bénéficier.

On peut en dire de même pour une politique publique ou une réforme quel que soit son domaine. Si elle tarde à être mise en œuvre, elle perd totalement sa pertinence, voire son sens, souligne-t-il.

+L’Economiste+ revient sur l’élection présidentielle en Tunisie. Au grand enchantement des Européens, les Tunisiens se sont choisis deux options «antisystème» pour leur prochaine présidence: d’un côté, Kais Saïd, ultraconservateur, sans parti et sur-sollicité par les TV pour donner son avis et, de l’autre, Nabil Karoui, un bateleur dont la charité est louée par sa propre chaîne de TV, écrit le journal.

Les Tunisiens, et donc leur environnement avec eux, se préparent des lendemains difficiles, quel que soit le choix final. « Le premier aura- t-il la chance d’un Emmanuel Macron pour se fabriquer son parti plus tard? Ce parti tiendra-t-il lorsqu’il faudra voter des textes promis pour revenir sur l’égalité homme/femme, par exemple? Quant au célèbre Karoui, aujourd’hui en prison, sans parti politique lui aussi, comment tiendra-t-il ses promesses de dons et secours, sans avoir promu la production ad hoc? » se demande-t-il, formant l’espoir que « ces démagogies ne détruisent pas les efforts que les Tunisiens ont fait jusqu’ici, même s’il y a des faux-semblants ».

+Akhbar Al Yaoum+ rapporte que le Maroc a été élu, à Vienne, à la vice-présidence de la 63è Conférence générale de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), en tant que représentant du continent africain.

L’élection du Maroc à la vice-présidence de la 63è Conférence générale de l’AIEA constitue une reconnaissance de sa contribution riche, diversifiée et multiforme aux efforts internationaux visant à renforcer le régime international de la sécurité et de la sûreté nucléaire et radiologique.

La participation du Maroc à cette conférence, qui se poursuivra jusqu’au 20 septembre, vise notamment à mettre en avant son expérience dans le domaine de l’utilisation pacifique des technologies nucléaires et sa disposition à partager cette expérience avec les pays africains et les membres de l’AIEA dans le cadre d’une coopération sud-sud tripartite efficace et solidaire, indique le quotidien.

Le Sénégal réitère sa position constante de soutien à la question de l’intégrité territoriale du Maroc

Le ministre sénégalais des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur, Amadou Ba, qui effectue une visite d’amitié et de travail au Maroc, a réitéré la position constante de son pays en soutien à la question de l’intégrité territoriale du Royaume.Lors de son entretien, lundi à Rabat, avec le Chef de gouvernement marocain Saad Eddine Otmani, le chef de la diplomatie sénégalaise a mis l’accent sur la convergence des vues au sujet de plusieurs questions internationales comme la lutte contre le terrorisme et l’extrémisme, la lutte contre les effets des changements climatiques et le traitement du phénomène de l’immigration illégale, indiqué un communiqué du département du Chef du gouvernement

Cette entrevue a été l’occasion pour les deux parties de souligner le niveau distingué du partenariat maroco-sénégalais sur tous les plans, selon la même source, relevant que les deux pays sont liés par des relations de fraternité et de coopération ancrées dans l’histoire, lesquelles sont raffermies à la faveur des visites qu’effectuent les deux chefs d’Etat et les responsables respectifs.

Les deux responsables se sont également félicités du niveau de la coordination politique bilatérale et de l’importante évolution des relations de coopération bilatérale dans plusieurs secteurs, comme l’agriculture, la pêche maritime, les infrastructures, les services bancaires et financiers, outre l’éducation et la formation.

Dans ce sens, M. Amadou Ba a relevé que son pays salue l’engagement fort et continu du Maroc en vue de resserrer son partenariat avec la République du Sénégal, ainsi que ses efforts louables, notamment en ce qui concerne l’accueil et la formation des étudiants sénégalais et la facilitation de leur séjour dans le Royaume.

Les deux parties ont exprimé, lors de cette rencontre, la volonté commune de donner une nouvelle impulsion à la coopération bilatérale et à la promotion des initiatives de partenariat entre les opérateurs privés des deux pays.

Politique et économie au menu des quotidiens marocains

Le sommet de la CEDAO sur la lutte contre le terrorisme et les enjeux de l’université d’été de la CGEM sont les principaux sujets traités par les quotidiens parus ce lundi.+Al Ahdath Al Maghribia+ écrit que le Maroc est un partenaire incontournable dans la lutte contre le terrorisme, un combat que les pays membres de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) viennent de décider de mener désormais solidairement.

Le quotidien souligne que l’invitation adressée au roi Mohammed VI par le chef de l’Etat nigérien, Mohammadou Issoufou, président en exercice de la CEDEAO, en vue d’assister au sommet extraordinaire de Ouagadougou, en dit long sur la nécessité d’associer le royaume, vu sa grande expérience en matière sécuritaire, à ce défi auquel est confronté le continent africain.

En réponse à cette invitation, le Souverain marocain  a chargé une délégation de haut niveau de le représenter à ce sommet de la CEDEAO, une organisation qui prouve ainsi que le Maroc doit désormais être associé à tous ses travaux, en attendant qu’il en devienne membre à part entière.

Ainsi, dans ses nombreuses interventions lors, et en marge, de ce sommet, le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Nasser Bourita, est resté fidèle aux paradigmes qui guident la vision africaine du Maroc. A savoir que l’Afrique doit prendre elle-même en main son destin, et en particulier celui de la lutte contre le terrorisme, un fléau qui gangrène actuellement nombre de ses vastes espaces. Pour ce faire, les pays de la CEDEAO sont appelés à mettre de côté les intérêts égoïstes, les tiraillements et autres sensibilités idéologiques, et faire plutôt preuve de solidarité agissante pour mieux se concentrer sur la lutte contre le terrorisme, véritable frein au développement du continent.

Evoquant les enjeux de l’université d’été de la Confédration Générale des Entreprises du Maroc, +Aujourd’hui le Maroc+ écrit qu’il s’agit d’un « moment solennel » à travers lequel la communauté des affaires se donne le statut qui est le sien, qu’elle devait et aurait toujours dû avoir, à savoir une « force de proposition incontournable » et un « acteur majeur » de la réflexion pour améliorer les performances, pas seulement économiques mais à tous les plans, y compris celui des politiques publiques, estime le journal.

La CGEM « ne doit pas se confiner dans la posture désormais obsolète de syndicat» des patrons à travers seulement des mémorandums et autres cahiers de doléances adressés cycliquement au gouvernement et à l’État, estime-t-il.

Au même titre que leur rôle classique de générateurs de PIB et de créateurs d’emplois, à travers l’investissement, les entreprises du secteur privé sont de plus en plus « appelées à contribuer à la création de valeur et de richesses immatérielles pour la communauté, pour le pays », fait-il remarquer.

Dans le même sillage, +L’Economiste+ estime que la CGEM « peut fonder sa légitimité en retournant à son ADN, c’est-à-dire sa capacité à rendre service à ses membres, les entreprises, et son rôle de poil à gratter sur les questionnements urgents: pourquoi l’économie fait du surplace? Pourquoi la stratégie industrielle est un vœu pieux en dépit de coups d’éclat épisodiques? Pourquoi les réformes sont lentes? »

La Confédération ne manque pas d’atouts pour assurer ce cahier des charges. Dans l’histoire du patronat, le crû 2018 reste sans doute le plus ancré politiquement. Les points d’accès aux processus de décision et/ou d’influence existent aussi sur le plan législatif où la légitimité économique du groupe parlementaire de la CGEM peut compenser le déficit de légitimité démographique, souligne-t-il, appelant à « transformer ces acquis pour non seulement faire entendre ses voix, mais agir efficacement sur la qualité des politiques publiques ».

Marrakech accueille la 26ème conférence de la fédération Afro-Asiatique d’Assurance et de Réassurance

La 26ème Conférence de la Fédération Afro-Asiatique d’Assurance et de Réassurance (FAIR-2019) se tiendra à Marrakech du 23 au 25 septembre 2019, sous le thème cette année sous le thème « les nouvelles barrières économiques dans les marchés afro-asiatiques des assurances ».La Société Centrale de Réassurances (SCR), hôte organisateur de FAIR 2019 s’apprête ainsi à accueillir le Gotha du secteur dans le cadre de cette importante conférence qui réunira plus de 900 participants représentants de compagnies d’assurances et de réassurances d’Asie, d’Afrique, du Moyen-Orient et d’Europe.

Organisée tous les deux ans alternativement en Afrique ou en Asie par la « Fédération Afro-Asiatique d’Assurance et de Réassurance»,  les conférences FAIR regroupent l’ensemble des professionnels des régions Asie, Afrique et Moyen-Orient et constituent des Etats-généraux de la profession au sein desdites régions.

Selon les organisateurs, cette rencontre d’envergure mondiale, accueillera des experts et intervenants de très haut niveau avec l’objectif d’identifier les voies et les solutions idoines pour permettre au secteur de l’assurance et de la réassurance de jouer pleinement leur rôle et notamment la sécurisation des personnes et des biens et la mobilisation de l’épargne pour la région Afrique-Asie.

Portant l’objectif du développement de l’industrie des assurances dans les pays afro-asiatiques et visant à promouvoir la coopération entre les sociétés d’assurance et de réassurance d’Afrique et d’Asie, par le biais d’un échange régulier d’informations, de compétences et du développement des relations commerciales, la « Fédération Afro-Asiatique d’Assurance et de Réassurance » (FAIR) a vu le jour en septembre 1964 et s’inscrit en suite de la Déclaration de Bandung dans son chapitre relatif à la coopération économique.

La FAIR est structurée en Pool (par branche) avec l’idée d’utiliser le système de pool de réassurance au profit des entreprises afro-asiatiques. La Société Centrale de Réassurance est ainsi chef de file du Pool FAIR Aviation depuis Novembre 1989.

FAIR comprend aujourd’hui 245 membres issus de 54 pays d’Afrique, d’Asie et du Moyen Orient.

 

Jeux olympiques de la jeunesse : Convention entre la CGEM et le Conseil national du patronat du Sénégal

La Confédération Générale des Entreprises du Maroc (CGEM) et le Conseil national du patronat du Sénégal (CNP) ont signé, samedi à Casablanca, une convention portant sur l’organisation des jeux olympiques de la jeunesse.La signature de cette convention a eu lieu lors de la cérémonie de clôture de l’Université d’été de la CGEM qui a été marquée par la participation de plusieurs personnalités politiques et économiques nationales et internationales et de plus de 2000 entrepreneurs, universitaires et étudiants.

Le Sénégal sera l’hôte de la 7ème édition des Jeux olympiques de la jeunesse 2022, les premiers JO sur le sol africain. Ils auront lieu dans les villes de Dakar, Diamniado et Saly.

Une autre convention de collaboration a été également signée entre la CGEM et Afro Champions portant sur le renforcement de la coopération pour le développement de l’intégration africaine.

 

Politique, sécurité et agriculture au menu des quotidiens et hebdomadaires marocains

La participation du Maroc au Sommet extraordinaire de la CEDEAO, les enjeux du nouveau modèle du développement, le remaniement ministériel, la police marocaine et les conclusions du rapport de la Cour des comptes sur l’ONSSA sont les principaux sujets traités par les quotidiens et hebdomadaires marocains parus ce samedi.+Le Matin+ rapporte que le Maroc va participer aux travaux de la Session extraordinaire de la Conférence des Chefs d’État et de Gouvernement de la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) sur la lutte contre le terrorisme, prévue le 14 septembre courant à Ouagadougou.

Ce sommet extraordinaire sera l’occasion de se concerter sur l’état de la coopération anti-terroriste dans la région et les voies et moyens de la renforcer.

Outre les 15 pays membres de la CEDEAO, le Sommet connaitra la participation de plusieurs organisations et pays partenaires dans la lutte contre le terrorisme dans la région, conclut le communiqué.

Abordant les enjeux du nouveau modèle de développement, la +Vie Eco+ estime que des secteurs comme l’éducation, la santé ou encore les services publics «doivent être améliorés rapidement».

Idem pour l’emploi, notamment celui des jeunes. Le monde rural est également appelé à changer de façon à permettre aux couches moyennes d’y émerger, ajoute le journal, soulignant qu’une fois que ces indicateurs de développement humain se sont améliorés, «c’est tout le pays qui sera rapidement tiré vers le haut, loin de tout populisme ».

+Finances News hebdo+ écrit que le nouveau modèle de développement, qui sera mis en place, sera créateur de richesses et un facteur de progrès social, au bénéfice de tous les citoyens.

Aujourd’hui, si les acteurs publics ont désormais intégré le fait que l’action publique, dans sa globalité, doit s’inscrire dans la voie tracée par le Souverain, le privé, de son côté, n’est pas en reste, relève l’hebdomadaire.

L’émergence d’une économie marocaine forte, qui permettra de résorber considérablement, voire de dissoudre les fortes inégalités sociales et spatiales, à travers notamment une meilleure répartition des richesses, « n’est pas du ressort exclusif des pouvoirs publics », car dans le cadre du nouveau modèle de développement, le Maroc a besoin d’un secteur privé « beaucoup plus dynamique, plus impliqué et plus audacieux dans l’acte d’investir », souligne-t-il.

+Challenge+ revient sur le remaniement ministériel. Si, à ce jour, rien n’est encore décidé officiellement concernant la nouvelle mouture du gouvernement, les discussions s’orientent vers une réduction du nombre des ministres à travers la suppression des secrétaires d’État et la concentration des prérogatives des ministres, relève l’hebdomadaire.

Plus qu’un mois nous sépare de la rentrée politique qui coïncide traditionnellement avec l’ouverture de la session parlementaire de l’automne au deuxième vendredi du mois d’octobre, se dirige-t-on vers un nouveau blocage? se demande-t-il.

Abordant la police marocaine, le +Temps+ indique que Abdellatif Hammouchi, double patron du dispositif sécuritaire du pays (Direction Générale de la Sûreté Nationale et Direction Générale de la Surveillance du Territoire) «œuvre sans relâche à ce que le visage de la police renvoie une impression très humaine, inspire la confiance et non la méfiance, suscite la considération et force le respect ».

La Police marocaine a beaucoup changé. Elle est aujourd’hui mieux équipée, mieux instruite, plus attentionnée vis-à-vis du citoyen, plus vigilante sur sa sécurité et plus prompte à anticiper les périls, quels qu’ils soient et d’où qu’ils viennent, ajoute-t-il.

+Rissalat Al Oumma+ relève que la Cour des comptes a affirmé dans un rapport d’activité au titre de l’année 2018, que les analyses effectuées sur la menthe ont révélé l’utilisation du Lambda-Cyalothrine, Chlorpyriphos ethyl, Azoxystrobine et Spinosad qui sont des matières actives homologuées pour la menthe.

Toutefois, il a été constaté qu’aucune limite maximale de résidus concernant ces matières actives n’est reprise par l’arrêté conjoint du 17 janvier 2014 fixant les limites maximales autorisées de résidus des produits phytosanitaires dans les produits primaires et les produits alimentaires.

Cette situation, où la santé du consommateur se voit exposée à des dangers réels, s’explique par l’absence de contrôle de l’ONSSA sur l’utilisation des pesticides, et également par le non-respect des producteurs de l’obligation de tenir des registres de gestion des produits végétaux primaires, relève le rapport, cité par le quotidien.

Le Maroc élu vice-président de la Commission de l’Organisation mondiale du tourisme (OMT) pour l’Afrique

Le Maroc a été élu, jeudi à Saint-Pétersbourg, vice-président de la Commission de l’Organisation mondiale du tourisme (OMT) pour l’Afrique en marge de la 23e Assemblée générale de l’organisation.Le Royaume a été, également, élu membre des comités du programme, du budget et des statistiques de ladite Commission. L’élection du Maroc à ces postes pour un mandat de deux ans s’est faite par consensus des membres de la Commission pour l’Afrique de l’OMT qui a procédé au renouvellement d’une partie de ses instances en vertu des statuts de l’Organisation.

Le comité des statistiques a notamment pour missions de proposer des initiatives ayant trait à la conception et à l’application des recommandations en termes de statistiques du tourisme, de favoriser la comparabilité des statistiques du tourisme à l’échelle internationale, d’appuyer les efforts d’intégration des données dans le cadre d’un système national du tourisme et d’aider les pays membres de l’OMT dans leurs démarches visant à améliorer leurs systèmes nationaux de statistiques.

Le comité du budget de la Commission pour l’Afrique examine notamment l’exécution du budget et du programme de travail, évalue et vérifie systématiquement les produits et les prestations de la commission et traite à la demande du Conseil exécutif les recommandations formulées par le corps d’inspection et les commissaires aux comptes.

Créées en 1975 en tant qu’organes subsidiaires de l’Assemblée générale de l’OMT, les six commissions régionales, dont celle pour l’Afrique, se réunissent annuellement et permettent aux Etats membres de maintenir le contact entre eux et avec le secrétariat général de l’organisation entre les sessions de l’Assemblée générale, à laquelle les commissions régionales soumettent leurs propositions et expriment leurs préoccupations.

Le Maroc avait été élu, en septembre 2015 en Colombie, au Conseil exécutif de l’OMT pour un mandat de 4 ans lors de la 21e Assemblée générale de l’Organisation.

Tourisme : Marrakech va abriter l’AG de l’OMT

La ville de Marrakech a été élue, jeudi à Saint-Pétersbourg, pour abriter en 2021 la 24e assemblée générale de l’Organisation mondiale du tourisme (OMT), la plus importante manifestation touristique au monde.Le Maroc a été élu avec un total de 76 voix, soit à une écrasante majorité face à ses deux concurrents, le Kenya et les Philippines, qui ont obtenu 13 et 15 voix respectivement.

« La candidature marocaine a bénéficié d’un vaste appui des quatre continents, démontrant ainsi le rayonnement du Royaume sur l’échiquier touristique mondial, en particulier la ville de Marrakech », a indiqué un communiqué le ministère des Affaires étrangères et de la Coopération Internationale.

L’assemblée générale est l’organe suprême de l’OMT. Elle rassemble tous les deux ans près de 2.000 délégués de 156 Etats membres, y compris plus de 500 membres affiliés représentant le secteur privé, des établissements d’enseignement, des associations de tourisme et des autorités touristiques locales.

Politique, contrôle des comptes et aviation au menu des quotidiens marocains

Les enjeux du vote obligatoire, le rapport d’activités de la Cour des comptes au titre de l’année 2018 et le nouveau vol Casablanca-Pékin sont les principaux sujets traités par les quotidiens parus ce vendredi.+L’Opinion+ revient sur les enjeux du vote obligatoire lors des prochaines élections. Cette mesure, sans doute nécessaire, au vu des taux souvent vertigineux d’abstentionnisme enregistrés dans notre pays, appelle plusieurs lectures, estime la publication.

Tout d’abord, notons qu’une telle décision, au cas où elle serait réellement actée, ne déroge pas à l’air de son temps marqué par un interventionnisme étatique de plus en plus accru dans les affaires dites sociales et de citoyenneté. La relance réussie du service militaire obligatoire en est, entre autres exemples, l’une des plus récentes et des plus symptomatiques illustrations.

L’autre lecture est que pareille décision, une fois prise, sonnera définitivement le glas de toutes les tentatives avortées de réconciliation des Marocains, notamment les plus jeunes, avec la chose politique, explique-t-il.

Le benchmark régional et international de telles expériences nous apprend, en effet, que le Maroc n’est ni le premier, ni le dernier pays à adopter une telle démarche contraignante, puisque plus de 22 États répartis aux quatre coins du globe ont choisi ce mode obligatoire, relève-t-il.

+Aujourd’hui Le Maroc+ aborde le rapport annuel au titre de l’année 2018, publié par la Cour des comptes.

Le rapport annuel de la Cour des comptes devient au fil des années un rendez-vous pour débattre de la gouvernance dans le secteur public dans notre pays. Il est vrai que le Maroc a pu réaliser des progrès dans plusieurs domaines durant les vingt dernières années, mais plusieurs défis sont encore à relever, constate le quotidien.

Pour cette année, les magistrats des juridictions financières se sont attardés notamment sur le niveau de la dette. Leurs conclusions montrent que, malgré les mesures prises pour la maîtriser, la dette publique continue de croître, souligne-t-il, estimant que ce rapport permettra de concentrer les efforts encore davantage pour aller de l’avant dans le cadre de cet objectif.

+Akhbar Al Yaoum+ rapporte que la Royal Air Maroc (RAM) reliera, dès le 16 janvier prochain, l’aéroport Mohammed V de Casablanca à l’aéroport international de Pékin-Daxing, a annoncé la compagnie nationale.

Grâce à cette nouvelle route aérienne, la compagnie nationale reliera, pour la première fois, le Maroc à la Chine en moins de 13 heures par des vols directs opérés par des B787-9 Dreamliner d’une capacité de 302 sièges dont 26 en business, précise RAM dans un communiqué, cité par la publication.

Trois fréquences par semaine seront proposées, indique la compagnie, ajoutant que les vols au départ de Casablanca seront programmés tous les lundi, jeudi et samedi à 17H00 (heure locale) pour une arrivée à Pékin à 11H55 heure locale (j+1).

Maroc : Une tunisienne interpellée à Casablanca pour trafic de drogue

Une passagère de nationalité tunisienne a été interpellée à l’aéroport international de Mohammed V de Casablanca en possession d’une quantité de 857 grammes de résine de cannabis, a indiqué jeudi un communiqué de la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN).La mise en cause, âgée de 27 ans, a été arrêtée au moment où elle s’apprêtait à embarquer à bord d’un vol à destination de la capitale Tunis, indique la même source, précisant que l’opération de fouille préventive a permis de saisir 28 grammes de résine de cannabis sous forme de 4 capsules camouflées sous ses sous-vêtements. Elle était aussi suspectée de porter dans ses intestins d’autres capsules de cette même drogue.

La prévenue a ainsi a été placée sous contrôle médical au Centre hospitalier universitaire de Casablanca en vue d’extraire les capsules de ses intestins, selon la même source, précisant que la quantité totale de la drogue saisie s’est élevée à 857 grammes de chira, sous la forme de 151 capsules.

Elle a été placée en garde à vue à la disposition de l’enquête menée sous la supervision du parquet compétent, conclut le communiqué.

Maroc : Le gouvernement institue une taxe de solidarité contre les catastrophes

Le gouvernement marocain a institué une taxe parafiscale de solidarité contre les catastrophes pour indemniser les victimes non couverts par une assurance, a indiqué le porte-parole du gouvernement.Présenté par le ministre de l’Economie et des finances, ce texte vise à instaurer une taxe parafiscale de 1% sur le montant des primes et des cotisations des contrats d’assurance soumis à la taxe sur les contrats d’assurance, à l’exception des contrats d’assurance-vie, a-t-il précisé.

Ce projet prévoit également que cette taxe sera déduite selon les mêmes délais et conditions applicables à la perception de la taxe sur les contrats d’assurance prévus par le Code général des impôts, à l’exception des contrats d’assurance-vie, ainsi que sur le paiement des sommes extraites sur le compte bancaire dudit fonds.

L’adoption de ce texte intervient dans un contexte marqué par les récentes crues et inondations ayant frappé des régions montagneuses et causé la mort de dizaines de personnes.

Le Maroc un acteur incontournable dans la lutte contre le terrorisme

En cette journée du 11 septembre, le monde se souvient des attentats meurtriers ayant frappé en 2001 les États-Unis et coûté la vie à près de 3.000 personnes.Cette douloureuse date a poussé de nombreux pays à adopter des stratégies pour lutter contre le fléau du terrorisme qui ne connaît ni frontières, ni nationalités, ni religions. Aucun pays ni aucune région ne peut être considéré comme étant à l’abri du risque terroriste. Toutefois, chaque pays adopte des stratégies et mènent des actions pour combattre ce phénomène.

C’est dans cadre que le Maroc et au lendemain des attaques terroristes l’ayant ciblé de 2003, de 2007 et de 2011, a placé la lutte contre le terrorisme en tête de ses priorités, développant une stratégie multidimensionnelle en matière de lutte contre le terrorisme qui a porté ses fruits. Cette stratégie de lutte contre le terrorisme est basée sur un système à trois piliers : le renforcement de la sécurité intérieure, l’amélioration des conditions socio-économique de la population et la réforme du champ religieux.

Il a de même été procédé à la création du Bureau central d’investigation judiciaire (BCIJ), en 2015, en tant  qu’organisme chef de file de la lutte antiterroriste au Maroc. Depuis, plusieurs groupes affiliés aux réseaux internationaux tels que Al-Qaïda et Daech ont été interpellés.

Entre 2002 et 2019, plus de 188 cellules terroristes ont été démantelées et plus de 3.000 individus ont comparu devant la justice.

Sans oublier les efforts inlassables et des sacrifices considérables consentis par les membres de la Direction Générale de la Surveillance du Territoire national (DGST), pour garantir la paix et la sécurité des citoyens, protéger leurs biens et préserver la paix, la stabilité et l’ordre public, ainsi que pour l’esprit de mobilisation, de vigilance et de fermeté dont font preuve ses membres afin d’anticiper et mettre en échec toutes les tentatives terroristes.

Grâce à cette institution sécuritaire, le Royaume déploie non seulement des efforts colossaux pour garantir la sécurité nationale et régionale, mais il a par ailleurs une expérience reconnue dans la lutte antiterroriste à l’échelle internationale et, par conséquent, en faveur de la stabilité et la sécurité dans le monde.

Il va sans dire que le terrorisme trouve son origine dans plusieurs causes, entre autres l’instrumentalisation du religieux, du fait que les mouvements extrémistes ont pris la religion en otage à des fins politiques. Raison pour laquelle il avait fallu maîtriser le champ religieux. Cette action a été conduite sous l’autorité du Roi Mohammed VI, Commandeur des croyants, qui dispose de la légitimité religieuse nécessaire pour être le chef de file de la lutte contre l’extrémisme, en luttant contre le discours extrémiste et en promouvant les principes de l’Islam tolérant.

Depuis 2004, le Maroc a neutralisé les différentes formes de pensée extrémiste en perpétuant la tradition religieuse du Royaume, celle de l’islam du juste milieu, bâtie autour de la commanderie des croyants, du rite malékite et du  soufisme sunnite.

La stratégie prônée par le Maroc se veut multidimensionnelle et globale, incluant ainsi le fondement institutionnel, l’encadrement religieux en plus de l’éducation islamique, enseignée à l’école.

Cette dynamique de réformes érige le Maroc en modèle pour de nombreux pays africains et européens souhaitant investir ce même chantier. La création de la Fondation Mohammed VI des Oulémas africain affirme la position de leadership du Royaume en la matière et conforte les liens historiques et religieux unissant le Maroc à une importante communauté de confession musulmane s’étendant sur de nombreux pays. Ce type de coopération trouve tout son sens dans un continent comme l’Afrique, lourdement affecté par la propagation d’actes et d’organisations extrémistes.

Le Royaume a aussi connu d’autres faits marquants sur le plan de la gestion de la question religieuse. Sur le plan interne, de nombreux efforts ont été menés dans le sens de conduire une réforme profonde et multidimensionnelle.

Il s’agit de la création de plusieurs instances telle la Fondation Mohammed VI pour la promotion des œuvres sociales de préposés religieux, une autre du même nom pour la formation des imams morchidines et morchidates, la rénovation et la réorganisation de l’Université al Quaraouiyine. La promotion des tariqas soufies à travers de nombreuses conférences et l’institution d’un Conseil européen des oulémas marocains. Tout cela souligne la volonté de préserver l’identité culturelle religieuse des Marocains résidents de la diaspora.

Et pour promouvoir des nobles valeurs de l’Islam et la diffusion du savoir et de la culture en Afrique et ailleurs, le Maroc a crée la Fondation Mohammed VI des ouléma africains qui constitue une entité oeuvrant à unifier et coordonner les efforts des oulémas musulmans, au Maroc et dans les autres Etats africains, en vue de faire connaître les valeurs de l’islam tolérant, de les diffuser et de les consolider.

Elle s’assigne principalement pour objectifs de prendre toute initiative permettant d’intégrer les valeurs religieuses de tolérance dans toute réforme à laquelle est subordonnée toute action de développement en Afrique, que ce soit au niveau du continent qu’au niveau de chaque pays. L’animation de l’action intellectuelle, scientifique et culturelle en rapport avec la religion musulmane figure également parmi les objectifs de la fondation.

Aussi, le Maroc, qui a cumulé une expertise reconnue et une action efficace dans le domaine sécuritaire, est le seul qui oppose un discours construit et une stratégie d’envergure contre la radicalisation. Parallèlement, il associe son action, dans le champ religieux, à une dimension économique et sociale, à savoir que le Souverain a placé en tête de ses priorités les objectifs de développement économique et humain.

Cette approche consiste à mettre en œuvre des actions pour lutter contre l’exclusion, la précarité et la pauvreté. C’est l’objectif pour laquelle a été lancée en 2005 l’Initiative Nationale pour le Développement Humain (INDH).

En effet, le rôle du Maroc en matière de lutte contre le terrorisme et de maintien de la stabilité et la sécurité est apprécié par la communauté internationale en général et par plusieurs organisations africaines et internationales.

Certes, le Maroc est devenu un modèle et une référence internationale dans le domaine. Nombreux sont les Etats, en Europe ou en Afrique, qui sollicite l’expérience du Royaume pour prévenir des attentats qui auraient pu coûter la vie à plusieurs dizaines, voir centaines de citoyens, dans leurs territoires.

L’actualité économique au menu des quotidiens marocains

L’action de l’OCP et le marché indien sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mercredi.+L’Economiste+ revient sur l’action de l’OCP. Le groupe défend bien les couleurs marocaines sur le continent africain. Quitte à prendre le risque d’être soupçonné parfois de s’éloigner de ses missions originelles, mais toujours avec une volonté de comprendre son environnement et son monde comme pour sa dernière opération au forum africain de l’agriculture, souligne la publication.

En dépit de son statut de géant des phosphates, l’OCP ne semblait pas arriver d’emblée en terrain conquis, et c’est sans doute la densité du maillage relationnel de ses jeunes équipes qui a pu faire la différence. Avec à la clef des projets de partenariats d’envergure avec le pays hôte ainsi qu’avec de futures alliances, explique-t-il.

Ce jeu de négociations, que les acteurs étatiques à eux seuls ne peuvent plus contrôler, est encore insuffisamment étudié pour ne pas être signalé. Il vient pallier l’échec du multilatéralisme sous sa formule classique en permettant à des acteurs non étatiques de jouer un rôle plus important, mais à travers des délibérations de plus en plus informelles, autour des grands enjeux internationaux, relève-t-il.

+Aujourd’hui Le Maroc+ revient sur le marché indien. Bien qu’il soit le deuxième plus grand marché du monde, ceci n’empêche pas que le produit made in Morocco ait des positions à prendre sur ce marché connu plus pour être un marché « low cost », estime le journal.

L’Inde peut constituer également, pour les entreprises marocaines, une excellente plate-forme pour aller à la conquête des marchés de l’Asie du Sud-est, relève-t-il, faisant savoir que ce pays a développé au fil des décennies et dans de nombreux domaines une expertise locale efficace et à bas coût dont peut largement s’inspirer le Maroc, qui a pratiquement les mêmes contraintes et les mêmes défis, constate-t-il.

+Le Matin+ rapporte que la compagnie marocaine Royal Air Maroc (RAM) est désormais le transporteur officiel de la deuxième Coupe des nations de l’Union des fédérations ouest-africaines (UFOA) de football.

«Un accord a été signé à cette occasion, lundi à Dakar, entre RAM et ESPN Africa, un réseau de télévision thématique orienté sur le sport et partenaire de l’UFOA», indique un communiqué de la compagnie, cité le quotidien.

Selon l’accord, RAM offrira des billets d’avion pour assurer le transport des équipes participantes à cette édition qui se déroulera du 28 septembre au 13 octobre prochain à Thiès (70 km à l’est de Dakar), ainsi que des réductions tarifaires pour leurs accompagnateurs. Au total, 16 équipes, dont le Maroc, vont prendre part à cette compétition footballistique régionale.

Eliminatoires des Jeux Olympiques : Le Maroc éliminé par le Mali (0-1)

L’équipe de football du Mali U23 a battu son homologue marocaine (1-0), mardi à Bamako, pour le compte des qualifications pour les Jeux olympiques de Tokyo 2020.En ballottage défavorable après leur match nul à l’aller contre le Mali à Marrakech (1-1), les hommes de Patrice Beaumelle, l’ex-adjoint d’Hervé Renard, ont été éliminés lors du dernier tour des quantifications en s’inclinant 1-0 à Bamako face au Mali.

Sur penalty, Ally Malle a inscrit le seul but du match (57 ) pour permettre aux Aiglons de rejoindre la Zambie, le Nigeria, l’Afrique du Sud, la Côte d’Ivoire et l’hôte égyptien parmi les 8 qualifiés pour la phase finale, elle-même qualificative pour les Jeux Olympiques Tokyo 2020.

Après cette défaite, le football marocain rate pour la deuxième fois consécutive une occasion de participer aux Jeux Olympiques.

Le Comité technique spécialisé de l’UA tient sa première réunion à Rabat

Le Comité technique spécialisé (CTS) de l’Union africaine (UA) a ouvert mardi à Rabat les travaux de sa première réunion consacrée à « la fonction publique, les collectivités territoriales, le développement urbain et la décentralisation ».Les discussions du CTS seront axées sur le programme d’action 2019-2020 du comité et sur la mise en œuvre des décisions adoptées lors de sa 3ème session ordinaire tenue en décembre dernier à Addis Abeba.

Le ministre chargé de la Réforme de l’administration et de la fonction publique, Mohamed Benabdelkader, a souligné que cette réunion s’inscrit dans le processus d’action collective visant l’unification des visions des pays africains sur les questions en lien avec les projets de développement et le rayonnement de ces pays à l’échelle mondiale.

Le Maroc, a-t-il indiqué, a donné une nouvelle impulsion à la dynamique de décentralisation administrative et de régionalisation avancée en engageant une importante réforme territoriale, laquelle s’est traduite par une reconversion des stratégies de développement qui a érigé les collectivités en véritables opérateurs économiques et sociaux.

Selon le ministre, la réunion du CTS vise à informer les membres du bureau de l’état de la réalisation du plan de travail 2019-2020, échanger sur les questions en suspens et sur une éventuelle élaboration d’une feuille de route pour la mise en œuvre des activités à venir et du plan d’action pour l’année prochaine.

Pour sa part, la commissaire aux affaires politiques de l’UA, Minata Samate, s’est félicitée de la tenue de la réunion du comité dans le Royaume, soulignant que ses recommandations devront contribuer à impulser davantage le continent sur la voie du développement.

Prennent part à cette rencontre, qui a été précédée lundi d’une réunion préparatoire au niveau des experts, des représentants de la commission de l’UA pour les affaires politiques et des ministres de pays africains membres du comité.

Le Comité technique spécialisé a pour objectifs, entre autres, de définir et d’assurer le suivi de la mise en œuvre de la stratégique de l’UA en matière de fonction publique, de développement urbain et de la décentralisation.