Maroc/Grippe H1N1 : Le bilan passe à neuf décès

Le nombre de décès dus à la grippe H1N1 a atteint neuf, selon un nouveau bilan fourni samedi par le ministre de la santé, Anass Doukkali, assurant que la situation épidémiologique demeure normale par rapport aux années précédentes.Le ministre a appelé à la prévention notamment pour les personnes à risque, les personnes âgées, les femmes enceintes, les enfants de moins de 5 ans, et également pour les personnes ayant des maladies chroniques.

Ces personnes doivent avoir un comportement sain, se laver souvent les mains, ne pas approcher les personnes contaminées… Il faut surtout que les personnes sentant des problèmes de respiration, se dirigent vers les centres de soins ou les urgences.

Dans un communiqué publié vendredi, le ministère de la Santé fait état de 80 cas recensés dans le Royaume. Ceci constitue « la norme » et la « tendance » mondiales cette année, a affirmé le ministère, notant que « les années précédentes ont également enregistré ces taux élevés ».

Marrakech abrite la 10ème édition du Forum de sécurité en Afrique

Le Forum de sécurité, rendez-vous annuel incontournable des questions sécuritaires au continent africain, organise sa dixième édition les 8 et 9 février.Cet événement, qui se tient annuellement dans la ville ocre, est initié par le Centre marocain des études stratégiques et la Fédération africaine des études stratégiques en partenariat avec la Fédération africaines des études stratégiques.

Placé sous le thème « Construire pour l’Afrique sa sécurité du futur », cet événement, qui réunira plus de 300 participants de haut niveau, sera axé sur plusieurs thématiques, dont « la reconceptualisation de la sécurité à l’ère du numérique: changement de paradigmes et de concepts », « l’Afrique face aux vulnérabilités chroniques et aux menaces transnationales et asymétriques » et « l’arc de crises Afrique centrale et zone Sahélo-saharienne: entre conflits enlisés et menaces émergentes ».

Cet événement international, qui verra la participation de responsables civils et militaires, de dirigeants d’ONG, de sécuritaires et d’experts des quatre coins du monde, constituera l’occasion de débattre aussi de questions aussi diverses que « l’Union africaine face au défi de la réforme du conseil de paix et de sécurité », « nature et étendue des cyber menaces: acteurs malveillants, modes opératoires » et « le renseignement comme arme dans la lutte contre les menaces sécuritaires émergentes ».

D’autres thématiques sont à l’ordre du jour: « le cyber renseignement et risques numériques, « le cyber terrorisme et la radicalisation dans le cyber espace », « les organisations terroristes et criminelles hybrides, les menaces et guerres hybrides: la nécessaire transformation des services de sécurité et de défense » et « les perspectives pour le renseignement spatial et aérien ».

Parallèlement aux travaux de l’AfricaSec, le CMES- Global network against women radicalization, organise le 9 février un atelier sous le thème « les perspectives du genre dans la prévention de l’extrémisme violent » en partenariat avec ONU Femmes.

 

Politique et économie au menu des quotidiens et hebdomadaires marocains

La question du Sahara, les défis de l’économie nationale et les dysfonctionnements du secteur touristique sont les principaux sujets traités par les quotidiens et hebdomadaires marocains parus ce samedi.+Le Matin+ rapporte que le Conseil de Sécurité a adopté jeudi une déclaration exprimant son soutien à l’Envoyé Personnel du Secrétaire Général de l’ONU, Horst Kohler, dans l’accomplissement de son mandat de facilitation d’une solution politique au différend régional sur le Sahara marocain.

L’adoption de cette déclaration fait suite au briefing de Kohler au Conseil de Sécurité, le 29 janvier 2019, au sujet des derniers développements du processus politique mené sous les auspices exclusifs des Nations-Unies, notamment la tenue de la table ronde de Genève, les 5 et 6 décembre 2018, ajoute le quotidien.

+Finances News Hebdo+, qui se penche sur les défis que doit relever l’économie nationale, souligne que le pays a besoin de libérer tout son potentiel, compte tenu du fait que les réformes structurelles initiées jusqu’à présent n’ont pas véritablement réussi à impulser la dynamique attendue.

Pour rompre avec les « dogmes » établis et renier le sacro-saint principe de « préservation des équilibres macroéconomiques », cher aux différents gouvernements qui se sont succéder au Maroc, il faudrait beaucoup d’audace politique, soutient l’hebdomadaire.

Aujourd’hui, la question est de trouver le bon dosage, estime-t-il, ajoutant qu’il est question de bousculer l’ordre établi de manière intelligente, sans perturber la stabilité du cadre macroéconomique.

Dans la même veine, +L’Observateur du Maroc et d’Afrique+ souligne que le pays fait face à des défis énormes qui concernent notamment le « taux de chômage stable entre 9,5 et 10% », « la justice sociale et l’équité territoriale » ainsi que « l’école et la santé publique».

La réponse pragmatique serait un gouvernement de compétences avérées, qui mettrait en route un vrai programme de réformes, assumerait ses choix, les expliciterait à la population, explique la publication.

Il souligne, par ailleurs, que les partis auront deux ans pour préparer leurs programmes, leurs nouveaux discours et faire en sorte que les prochaines élections dégagent une majorité cohérente pré-annoncée.

+Al Massae+ se fait l’écho du point de presse tenu jeudi, à l’issue du conseil de gouvernement, dans lequel le porte-parole du gouvernement, Mustapha Khalfi a indiqué que deux importantes mesures ont été prises par l’Exécutif en faveur des catégories démunies et de la classe moyenne.

Il s’agit de l’augmentation du budget de la Caisse de compensation de 5 à 18 milliards de dirhams ainsi que la suspension du recouvrement de 30% des droits de douane sur l’importation du blé tendre entre les mois de janvier et avril. Une décision, ajoute Khalfi, qui a été prise pour que la hausse de ce produit vital ne se répercute pas sur le pouvoir d’achat des citoyens. Car, a-t-il expliqué: «Le gouvernement est conscient des défis qui affrontent le pouvoir d’achat des citoyens et qui nécessite un effort constant pour le soutenir».

Le quotidien rapporte que Khalfi estime que l’approbation de la loi relative au ciblage constitue un pas vers une réforme plus globale d’aide sociale. La création du registre national de la population ainsi que le registre social unifié (RSU), poursuit-il, donnera les résultats escomptés en permettant un ciblage précis des bénéficiaires. Ces mesures rentrent dans le cadre d’une réforme globale du système d’aide sociale pour le rendre plus efficace. D’ailleurs, ajoute le porte-parole du gouvernement, ce programme a bénéficié de l’unanimité de la classe politique.

Des sources autorisées indiquent que la levée de la subvention sur le gaz butane et les autres produits figurant dans la Caisse de compensation (sucre et farine) a été reportée à une date ultérieure. Une décision justifiée par le fait que le RSU sera lancé sur la base des programmes sociaux existants et à leur tête la couverture médicale Ramed, afin de déterminer les catégories méritant la subvention.

+La Vie Eco+ planche, quant à elle, sur les dysfonctionnements du secteur touristique. Il assure que l’un des facteurs d’insatisfaction souvent décrié par les visiteurs, touristes étrangers, MRE et les locaux compris, est le niveau de qualification et de professionnalisme des ressources humaines.

Il relève ainsi que du côté des professionnels du secteur, certains ressortissent le sempiternel argument de l’inadéquation entre l’offre et la demande pour justifier le niveau souvent déplorable des lauréats en tourisme et hôtellerie.

D’autres pointent du doigt l’exploitation dont font l’objet les stagiaires et les diplômes fraîchement sortis des écoles et instituts de formation, poursuit-il.

Quand le secteur touristique renvoie une image de « secteur qui patauge, cherche encore un cap, valorise mal son capital humain, il y a de grands risques qu’il ne capte pas toujours les meilleurs profils », estime-t-il.

Maroc : Vaste campagne de vaccination du cheptel contre la fièvre aphteuse

Les autorités vétérinaires marocains procèdent à une vaste opération de vaccination des bovins sur l’ensemble du territoire national, a indiqué, vendredi, l’Office national de sécurité sanitaire des produits alimentaires (ONSSA).La campagne nationale de vaccination de rappel des bovins contre la fièvre aphteuse, lancée comme prévue en janvier 2019, a permis de vacciner plus de 500.000 têtes de bovins, soit un taux de couverture de 17%, a relevé l’ONSSA dans un communiqué.

Les services vétérinaires relevant de l’Office interviennent immédiatement après la détection de chaque foyer, souligne l’ONSSA, ajoutant que jusqu’à présent les différents foyers détectés au niveau des provinces de Fquih Ben Saleh, Khouribga, Sidi Bennour, Tanger et Kalaat Sraghna ont été éliminés.

Parmi les mesures prises pour circonscrire et éliminer ces foyers et éviter la propagation de la maladie l’ONSSA s’attèle au nettoyage et à la désinfection des exploitations, au respect des mesures de la biosécurité des personnes entrant et sortant et à l’abattage et la destruction des bovins infectés, ainsi que les autres animaux sensibles à cette maladie dans l’exploitation concernée.

Dans ce sens, l’ONSSA procédera à l’indemnisation des éleveurs à partir du mois de février, conformément à la réglementation en vigueur, fait savoir le communiqué, notant que les montants de l’indemnisation varient selon le type, l’âge et la race de l’animal et tout en prenant en compte les prix du marché.

Par ailleurs, les analyses effectuées au niveau des laboratoires d’analyses nationaux et appuyées par des laboratoires internationaux ont confirmé que la souche du virus de la fièvre aphteuse ayant touché les bovins est une nouvelle souche et qui n’a jamais existé au Maroc avant 2019, indique la même source, ajoutant qu’il s’agit également d’une souche de virus présente dans d’autres pays africains.

De plus, les analyses faites sur des cas soupçonnés de fièvre aphteuse, réparties sur 10 foyers, ont infirmé la présence de la maladie, fait savoir l’ONSSA.

La fièvre aphteuse est une maladie animale virale non-transmissible à l’Homme, contagieuse pour les animaux, notamment les bovins, rappelle le communiqué, soulignant que la consommation des viandes et produits laitiers ne présente aucun danger pour le consommateur.

Maroc : psychose autour du virus H1N1

Le décès de cinq personnes au Maroc à cause de la grippe H1N1 a semé un véritable vent de panique dans les rangs de la population qui redoute une pandémie pouvant faire davantage de victimes.Le bilan des victimes décédées à cause de la grippe H1N1 s’élève aujourd’hui à cinq, un sixième aurait été signalé ce vendredi, selon les données du ministère de la santé, une situation alarmante pour les citoyens qui craignent une expansion du virus.

Dans une déclaration à la presse, le ministre de la Santé marocain Anas Doukkali a tenté de rassurer la population en évoquant une situation plus ou moins identique à celle de l’année passée et a invité certains sujets fragiles à plus de précautions plus particulièrement exposés les personnes âgées, les femmes enceintes, les enfants de 6 mois à 5 ans et les sujets présentant des maladies chroniques (diabète, hypertension, insuffisance rénale).

Le ministre a tenu à informer que la grippe H1N1 est le sous-type dominant cette année et a insisté sur le fait que le ministère de la Santé « continue d’assurer la veille épidémiologique ».

Pour éviter de contracter ce virus plusieurs solutions de prévention sont proposées notamment se laver constamment les mains au savon ou à l’anios, se faire vacciner, s’éloigner des personnes déjà atteintes.

Dans un communiqué publié ce vendredi, le ministère de la Santé fait état de 80 cas recensés dans le Royaume. Ceci constitue « la norme » et la « tendance » mondiales cette année, a affirmé le ministère, notant que « les années précédentes ont également enregistré ces taux élevés ».

 

Le Maroc et la CEA vont co-organiser une conférence sur les migrations à Marrakech

La Secrétaire exécutive de la Commission économique pour l’Afrique de l’ONU (CEA), Vera Songwe a signé un accord en vue de l’organisation de la 52e conférence des ministres africains des Finances, de la Planification et du Développement économique au Maroc, a appris APA vendredi d’un communiqué.La cérémonie de signature a été co-présidée par le ministre marocain de l’Economie et des Finances, Mohamed Benchaâboun, au terme d’une visite de deux jours au Maroc, au cours de laquelle Mme Songwe a rencontré plusieurs ministres marocains.

Elle s’est entretenue avec le chef du gouvernement marocain, Saad-Eddine El Otmani, le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Nasser Bourita, le ministre de l’Industrie, de l’Investissement, du Commerce et de l’Economie numérique, Moulay Hafid Elalamy ainsi que le Coordinateur résident du système des Nations-unies au Maroc Philippe Poinsot.

 La Secrétaire exécutive de la CEA a remercié le Maroc pour avoir accepté d’accueillir la Conférence intergouvernementale sur le Pacte mondial pour les migrations et a exhorté le pays à ratifier l’Accord sur la Zone de libre-échange continentale africaine  (ZLECAF).

 

Maroc : Destruction de plus de 5,4 tonnes de produits impropres à la consommation

Quelques 5.441 tonnes de produits alimentaires impropres à la consommation a été saisi et détruit au titre de l’année 2018 au niveau du marché local, selon l’Office national de sécurité sanitaire des produits alimentaires (ONSSA).Les contrôles des produits alimentaires effectués par les services de l’ONSSA ont concerné 11.463.318 de tonnes de divers produits, a indiqué l’Office dans un communiqué, notant qu’au niveau du marché local les inspecteurs de l’ONSSA ont réalisé 71.151 visites de contrôle sur le terrain, dont 22.528 en commissions provinciales et préfectorales.

Les investigations ont, également, abouti au contrôle de 1.390.539 tonnes de produits alimentaires et à la transmission au parquet de 2.037 dossiers pour jugement, a précisé la même source.

A l’importation, 7.100.000 de tonnes de produits alimentaires ont été contrôlées, a fait savoir la même source, ajoutant qu’à l’issue de cette opération, 37.623 certificats d’admission ont été délivrés et 5.760 tonnes de produits ont été refoulées pour non-conformité aux normes réglementaires en vigueur.

A l’exportation, 2.972.779 tonnes de produits alimentaires ont été contrôlées et ont abouti à la délivrance de 129.639 certificats sanitaires et phytosanitaires.

Par ailleurs, les services de l’ONSSA ont délivré au cours de cette année 1.036 agréments et autorisations sanitaires aux établissements et entreprises alimentaires, soit un total de 6.653 agréments et autorisations sanitaires délivrés, depuis le lancement de cette opération.

Grippe H1N1 : Maroc enregistre cinq décès

Le Maroc a enregistré cinq décès à cause de la grippe H1N1 en moins d’une semaine, selon le ministre de la santé, Anas Douakkali.Dans une déclaration accordée à un site électronique marocain, le ministre est revenu sur la situation de la propagation de la grippe A H1N1, rassurant que  « pour le moment, il ne faut pas paniquer car ce n’est pas une situation exceptionnelle».

Il a expliqué que « les infos ont fait remonter 5 décès, tous touchant des personnes vulnérables ayant subi des complications consécutives à une affection grippale par ce virus ».

Le ministre de la Santé a ajouté que «les cinq cas concernent tous des personnes vulnérables ayant contracté le virus avant de décéder des complications qui s’en sont suivies. Les personnes âgées, les femmes enceintes, les enfants en bas âge ainsi que les fumeurs, asthmatiques et personnes ayant une fragilité respiratoire sont considérées comme les plus vulnérables ».

Lors du conseil du gouvernement, tenu à Rabat ce jeudi, Anas Doukkali a présenté un exposé sur la situation épidémiologique au pays et les mesures prises par son département pour lutter contre la propagation de la grippe A H1N1.

Le ministre a informé le gouvernement que 8 centres de santé ont été dédiés au dépistage du virus sur l’ensemble du territoire national.

Diplomatie, Social, justice et cheptel au menu des quotidiens marocains

Les performances de la diplomatie marocaine, l’Indice de perception de la corruption 2018 de Transparency International, les plaintes intentées contre les magistrats et la propagation de la fièvre aphteuse constituent les sujets traités par les quotidiens marocains parus ce jeudi.+Rissalat Al Oumma+ qui s’intéresse à la diplomatie et la politique étrangère marocaine, affirme que cette dernière a réussi à s’investir activement, ce qui s’est traduit durant les dernières semaines par une série réalisations et de rencontres phares.

Il s’agit notamment de l’affirmation de l’Union européenne de son attachement au partenariat stratégique avec le Maroc, l’adoption par le Parlement européen de l’accord agricole, ainsi que l’organisation au Maroc de plusieurs manifestations dont celle qui a abouti à la création la Fondation pour l’adaptation de l’agriculture africaine aux changements climatiques, dite « Fondation Initiative AAA », précise la publication.

Un autre événement diplomatique qui mérite d’être mentionné consiste en la visite officielle au Maroc du ministre des Affaires étrangères de la Fédération de Russie, Serguei Lavrov, ajoute-t-il, notant que la diplomatie marocaine a pu ainsi gagner en efficacité en adoptant la politique d’ouverture positive, de diversification des partenaires et l’abandon de la politique de la chaise vide.

De son côté, +Aujourd’hui le Maroc+ s’arrête sur le rapport annuel de Transparency International sur l’IPC-2018. Le quotidien souligne que le classement de Transparency International met dans la course pratiquement tous les pays et présente donc une bonne occasion de se mesurer, de se comparer aux autres avec une visibilité mondiale.

Toutefois, relève-t-il, l’amélioration du classement veut seulement dire que les experts, les responsables et personnes interviewées « ont perçu une amélioration de la volonté du Maroc de lutter sérieusement contre la corruption ».

Pour mesurer le progrès dans cette lutte, ce n’est pas la perception de Transparency International qui le dira, mais tout simplement la réalité telle que vécue par le citoyen, le justiciable, l’usager de l’hôpital public, le contribuable, etc, estime le quotidien.

+Akhbar Al Yaoum+ rapporte que le président délégué du conseil du pouvoir judiciaire a révélé que 24 magistrats avaient été sanctionnés, durant l’année 2018, pour des dérapages professionnels nuisant à l’image de la magistrature.

Ces sanctions ont été stipulées dans la loi organique fixant le statut des magistrats. En parallèle, Mustapha Farès a tenu à féliciter les autres magistrats pour leur intégrité, leur droiture et leur dévouement professionnel, faisant savoir que le corps de la magistrature observe oeuvre aujourd’hui à l’application stricte du « code d’éthique de la magistrature » et à la mise en place d’une nouvelle loi régissant l’Inspection générale des affaires judiciaires. Cette dernière instance, a fait savoir Mustapha Farès, a réalisé, durant l’année 2018, 161 enquêtes déclenchées sur la base de 6.067 plaintes enregistrées contre des magistrats et transférées aux autorités compétentes, ajoute le quotidien.

+Assabah+ fait savoir que la découverte de la fièvre aphteuse, dans la région de Fkih Ben Salah, a mis en alerte l’Office national de sécurité sanitaire des produits alimentaires (ONSSA) dans l’Est du royaume.

Depuis, des fonctionnaires de l’ONSSA effectuent des visites de terrain, en coordination avec la gendarmerie royale et les autorités locales, pour s’assurer que l’épidémie ne se propage pas dans cette région. Une surveillance accrue a été observée dans les souks hebdomadaires pour examiner le cheptel et faire connaître cette maladie aux éleveurs et aux vendeurs de bétail.

De leur côté, les Forces armées royales ont renforcé les contrôles tout au long de la bande frontière avec l’Algérie (720 km), considérée comme le premier foyer épidémique de la fièvre aphteuse. Des sources avisées indiquent que les investigations actuelles n’ont détecté aucun cas de contamination, mais que le danger reste élevé au vu de la proximité de cette région avec l’Algérie.

Le quotidien rapporte, que des éléments de la gendarmerie royale participent à cette campagne de surveillance. Des patrouilles contrôlent les camions qui transportent du bétail et avisent les services sanitaires de leurs mouvements. Les cargaisons suspectes sont saisies et remises à l’Office national de sécurité sanitaire des produits alimentaires. Selon les sources du journal, les services de contrôle veillent à la confidentialité des investigations pour ne pas semer la panique et perturber le trafic commercial dans la région.

Corruption : Le Maroc 73è dans l’indice de perception

Le Maroc s’est classé 73e sur 180 pays dans l’indice de perception de la corruption (IPC), dans le rapport annuel de l’ONG de lutte contre la corruption Transparency International.Le Royaume a obtenu 43 points sur 100, devançant l’Algérie qui s’est classé 105e et qui n’a obtenu que 35 points. Le Maroc finit ex-aequo avec la Tunisie et l’Afrique du Sud. Transparency International a classé le Maroc l’année dernière au 81e rang.

Dans ce classement annuel, le Maroc devance des pays tels que le Mexique, la Bolivie, l’Ukraine, l’Ouzbékistan et l’Argentine. Le Danemark, la Nouvelle-Zélande et la Finlande occupent le podium des pays les moins corrompus. Ils obtenu respectivement 88, 87 et 85 points sur 100, selon le rapport. Rappelons que conformément aux normes de Transparency, plus un Etat est proche des 100 points, moins il est corrompu.

L’Afrique demeure le continent le plus corrompu. Les pays africains ont obtenu une moyenne de 32 point sur 100. La dernière place du classement est occupée par la Somalie tandis que le Soudan du Sud est classé 178e. Les Seychelles sont le premier pays africain du classement de Transparency en 2018 en finissant 28e pays le moins corrompu avec 66 points.

Maroc : Saisie de plus de 1,3 million de psychotropes en 2018

Les services sécuritaires marocains ont saisi 1.357.224 comprimés psychotropes en 2018, a fait savoir le ministre de l’Intérieur, Abdelouafi Laftit.Intervenant à la Chambre des conseillers, le ministre a affirmé que cette quantité comprend 1.760.383 comprimés d’ecstasy, contre 943.000 unités saisies en 2017, soit une hausse de 44%.

La lutte contre ce trafic est axée sur le renforcement du contrôle à la frontière orientale et aux passages frontaliers avec les enclaves de Sebta et Melilia, par les services de la sûreté et des douanes et sur la poursuite des principaux trafiquants de drogue, qu’ils soient marocains ou étrangers, a expliqué le ministre.

Il a noté que les différents services de la sûreté renforcent le contrôle dans les espaces publics fréquentés par les jeunes. « Une grande importance est accordée aux établissements scolaires », a-t-il affirmé.

En 2018, 3.400 affaires ont été engagées, en vertu desquelles 3.500 suspects ont été traduits en justice.

Politique et économie s’imposent au menu des quotidiens marocains

La question du Sahara, le débat autour de la mise en place du nouveau modèle de croissance est le sujet principal traité par les quotidiens marocains parus ce mercredi.+Al Massae+ fait savoir que le congrès américain vient d’inclure le Sahara marocain dans l’aide attribuée au Maroc, enterrant ainsi un projet de loi qui exclut les provinces du sud de l’assistance de l’USAID. Une décision qui désavoue l’Algérie et met fin au triomphalisme des médias à sa solde.

Les Démocrates ont joué un rôle prépondérant dans l’inclusion du Sahara dans le programme d’assistance au Maroc. Dans le détail, ce sont le département d’Etat et l’USAID qui sont chargés de superviser cette aide, trois mois après l’adoption de la loi budgétaire des Etats-Unis pour l’année 2019. Le département et l’Agence devront alors se concerter avec la commission des crédits sur les projets choisis pour être financés dans le Sahara marocain.

Le quotidien rapporte que la décision du Congrès américain constitue une victoire pour le Maroc. Une décision qui va dans la continuité de la position adoptée par la majorité démocrate dans le Congrès, en 2015, en incluant le Sahara marocain dans les aides attribuées au Maroc. Ce nouveau projet de loi favorable au Maroc désavoue l’Algérie et les médias à sa solde.

+L’Economiste+  relève que certains prennent le nouveau modèle de croissance par l’objectif : avoir un meilleur niveau de vie, plus égalitaire. D’autres pensent à l’économie : des usines, des administrations plus productives. Une majorité traite du capital immatériel : de meilleures résultats à l’école, faire que les gens soient plus productifs.

Si les débats ne sont pas assez ouverts, pas assez accessibles, pas assez publics, une frustration peut se développer. Ce qui serait le contraire du projet, estime le journal.

Il affirme à cet égard qu’il est important que le débat soit inclusif comme devra l’être le modèle.

Pour sa part, +Aujourd’hui le Maroc+ signale que s’il est évident que le Maroc a opté pour une économie extravertie, à travers l’export et les métiers mondiaux, il n’a, en revanche, pas été bon sur l’application.

Quand on scrute la balance commerciale, et particulièrement le déficit, il va sans dire que le Maroc n’en sort pas gagnant pour l’instant, déplore le quotidien.

Une économie extravertie suppose des entreprises conquérantes et agressives, fait-t-il remarquer, notant qu’une entreprise ne peut pas être compétitive en dehors de ses frontières si déjà elle ne l’est pas sur son propre marché domestique.

Le Maroc soutient les actions menées pour répondre aux aspirations légitimes du peuple du Venezuela (MAECI)

Le ministre marocain des Affaires étrangères et de la Coopération, Nasser Bourita a eu mardi un entretien téléphonique avec Juan Guaido, président de l’Assemblée Nationale du Venezuela et considéré par quelques pays comme le président par intérim, indique le ministère des Affaires étrangères et de la Coopération internationale (MAECI).Lors de cet entretien, le ministre marocain a fait part à son interlocuteur de toute l’attention avec laquelle le Royaume du Maroc suit les développements en cours au Venezuela, précise le MAECI dans un communiqué parvenu à APA.

Le ministre a, également, exprimé à M. Juan Guaido le soutien du Royaume à toutes les actions menées afin de répondre aux aspirations légitimes du peuple du Venezuela à la démocratie et au changement.

Durant cet entretien, M. Juan Guaido a exprimé sa volonté de relancer, sur des bases saines et sereines, les relations de coopération entre le Maroc et le Venezuela, et de lever les obstacles qui ont pu entacher leur évolution.

Le Venezuela a l’intention de « reconsidérer sa reconnaissance de la rasd sous le gouvernement du président par intérim Juan Guaido », a indiqué, mardi à Caracas, Manuel Avendano, conseiller en affaires étrangères de l’Assemblée nationale vénézuélienne (Parlement), unique organe contrôlé par l’opposition.

« Le Venezuela va reconsidérer sa reconnaissance de la république sahraouie sous le gouvernement de Guaido », a fait savoir M. Avendano, dans une déclaration à la MAP, en relevant que la reconnaissance de la « rasd » est plus liée aux idéologies de gauche, comme celles du régime de Nicolas Maduro.

« La reconnaissance de la rasd est plus liée à des causes idéologiques de gauche, plutôt qu’à une véritable quête d’une solution pacifique et politique au différend autour du Sahara », a-t-il fait savoir.

Le responsable vénézuélien a indiqué que le gouvernement Guaido a pour priorité de rétablir ses relations avec le Maroc, eu égard aux dénominateurs communs et à l’histoire partagée entre les deux pays.

Le Maroc a rompu ses relations avec le Venezuela en raison de la position hostile de ce pays à l’intégrité territoriale du Royaume.

Maroc : La britannique SDX Energy vise une production de 11 pieds cubes/jour de gaz naturel en 2019

La compagnie britannique d’exploration gazière SDX Energy a annoncé la planification d’une campagne de 12 puits au Maroc, pour un investissement global de 10 millions de dollars.Le début des forages est prévu pour la fin du 3e trimestre 2019 et sera achevé au premier semestre 2020, précise la compagnie.

Au cours de cette campagne, les puits LNB-1 et LMS-1 à Lalla Mimouna, forés en 2018, seront à nouveau testés.

La compagnie SDX vise une production brute de 9 à 11 millions de pieds cubes par jour de gaz naturel classique en 2019.

Diplomatie, finance et sport au menu des quotidiens marocains

Le renforcement diplomatique du Maroc en Afrique, l’amendement de la loi de finance, les dysfonctionnements de la formation professionnelle et les préparatifs pour les 12ème Jeux africains sont les principaux sujets abordés par les quotidiens marocains parus ce mardi.+Akhbar Al Yaoum + écrit que le Maroc poursuit sa politique africaine et consolide son positionnement dans le continent, en vue de mieux servir l’Afrique et les Africains. A ce propos, rapporte le quotidien, le Royaume ouvrira prochainement deux ambassades en Zambie et à Djibouti. Toutes les mesures nécessaires ont été prises et toutes les ressources humaines et matérielles seront mobilisées pour que les deux représentations diplomatiques du royaume accomplissent leur rôle dans les règles de l’art.

La publication rappelle que la décision d’ouvrir une ambassade en Zambie a été prise lors de la visite du Roi Mohammed VI dans ce pays du sud de l’Afrique, durant l’année 2017, alors que l’initiative de créer une représentation diplomatique dans la république de Djibouti a été concrétisée lors de la visite du ministre djiboutien des Affaires étrangères au Maroc, à la fin de la même année.

Ces deux initiatives, souligne le quotidien, s’inscrivent dans le cadre de l’ouverture du Maroc sur de nouvelles contrées africaines à l’est et au sud du continent. Il faut dire que, depuis le retour triomphal du Maroc à l’Union africaine (UA), au début de l’année 2017, le royaume s’investit dans le continent et investit dans l’Afrique.

+Aujourd’hui le Maroc+ commente le processus d’amendement de la loi de finance, soulignant que « même s’il s’agit d’une démarche rare, ne doit pas forcément être considéré comme étant un aveu d’échec et encore moins d’incompétence ».

En politique, comme dans d’autres domaines, reconnaitre l’erreur, pour tenter de la corriger, est une qualité que malheureusement beaucoup de nos concitoyens considèrent un signe de faiblesse, souligne le journal.

Mais quand un parti chef de file d’une majorité ne laisse aucune autre issue à ses « partenaires » que de demander l’amendement à travers le Parlement cela dénote une certaine « unilatéralité » dans la prise de décision, estime-t-il.

+L’Economiste+ qui aborde les dysfonctionnements du système de la formation professionnelle, soutient que pour ne prendre que l’OFPPT, « il y avait cette inflation de chiffres annuels sur les réalisations, mais qui s’est avérée en fin de comptes être surtout les bruits d’une surinformation redresseuse d’image ».

D’un côté, des entreprises et des particuliers, demandent mais ne trouvent pas de profils qualifiés, et de l’autre, des mécanismes institutionnels de formations qui reçoivent à la fois financement privé et public, mais échouent à résorber la courbe chômage et réduire les inégalités sociales, constate le journal.

Il relève, dans cette optique, que l’histoire ne dit pas encore si les ratés de la formation professionnelle, tant dans ses fonctions économiques que sociales, se sont joués dans le casting de ceux qui en ont eu la charge.

+Al Ahdath Al Maghribia+ écrit que le Maroc accueille pour la première fois de son histoire les Jeux africains, compétition sportive continentale qui a lieu tous les quatre ans.

Le ministre de la Jeunesse et des sports, Rachid Talbi Alami, s’est réuni lundi à Rabat avec des dizaines de présidents de fédérations sportives africaines pour évoquer les préparatifs mis en place par le Maroc dans l’optique de l’organisation de cet événement, rapporte le journal.

En marge de cette réunion, le siège du ministère de la Jeunesse et des sports a accueilli la signature du protocole d’organisation par le Maroc des Jeux africains 2019. Une cérémonie lors de laquelle Talbi Alami a assuré que son ministère s’engage à ce que ces Jeux se déroulent dans les meilleures conditions, promettant que cette douzième édition sera la meilleure jamais organisée. Une édition qui, selon lui, participera au rapprochement entre les nations africaines.

Une commission d’inspection s’est auparavant rendue au Maroc pour inspecter les installations sportives, les unités hôtelières, les centres d’hébergement des athlètes dans les cités universitaires, dans le centre de la Jeunesse et des sports de Bouznika ou encore à l’Institut Moulay Rachid de la Maamoura à Salé.

Le Raja de Casablanca se sépare de son coach

Le Raja de Casablanca s’est séparé ce lundi de son entraîneur espagnol Juan Carlos Garrido, qui sera provisoirement remplacé par son adjoint Youssef Safri.Le vainqueur de la dernière éditon de la Coupe de la Confédération africaine de football (CAF) pointe du doigt, dans un communiqué, « un nombre de dysfonctionnements techniques majeurs enregistrés ces derniers temps, qui ont impacté la cohésion et le rendement de l’équipe ».

La décision de séparation a été prise suite à une réunion, tenue dans la matinée, entre le président du club, accompagné de membres du bureau directeur, et le technicien espagnol pour faire le point de la situation.

Youssef Safri, ancien capitaine du Raja de Casablanca, sera épaulé dans sa nouvelle mission par un ancien coéquipier Bouchaib Lambarki, « dans l’attente de la désignation d’un nouvel entraîneur », précise la même source.

Le contrat de Juan Carlos Garrido, à la tête du Raja depuis plus de deux ans, arrivait à expiration en fin de l’actuelle saison, mais la dernière défaite (0-2) face aux Tunisiens de l’Etoile du Sahel en Ligue des Champions des clubs arabes (Coupe Cheikh Zayed) a précipité le départ de l’entraineur espagnol.

Agriculture: le SIAM-2019, un salon en phase avec les enjeux nationaux et les défis du nouveau modèle de développement

La 14ème édition du Salon International de l’Agriculture au Maroc (SIAM) se déroulera du 16 au 21 avril 2019 à Meknès, sous la thématique « l’agriculture, levier d’emploi et avenir du monde rural ».Organisée par l’Association du Salon International de l’Agriculture au Maroc, cette édition vient s’inscrire, comme à l’accoutumée, au cœur de l’actualité économique nationale. D’un côté, le développement du secteur agricole, de l’autre, la complexité de la croissance du secteur de l’emploi dans le monde rural, lit-on dans un communiqué de presse publié par les organisateurs.

 Encore plus ambitieux, le SIAM 2019 prévoit d’accueillir 1.500 exposants issus de 72 pays et table sur 1 million de visiteurs. Au cours des 6 jours d’exposition, le salon organisera 35 conférences et assurera plus de 300 mises en relation de haut niveau.

Déployé sur une superficie globale de 180 000 m² dont 100.000 m² couverts, le SIAM se décline autour de 10 pôles et compte 200 000 m² de superficie de Parking.

Le SIAM 2019 proposera un programme riche et passionnant en termes de divertissement et d’animation avec en vedettes des concours des différentes races au pôle Élevage, des animations Ring & Show équestre et des animations culturelles dans la ville.

Véritable accompagnateur du développement du secteur agricole, le SIAM signe ainsi son statut de référence. Il est désormais le plus grand Salon Agricole d’Afrique et assure un franc succès depuis 13 ans et porte l’importance stratégique grandissante que prend l’agriculture au niveau continental et mondial.

Ce succès témoigne du dynamisme de l’agriculture au Maroc  et de son importance aux yeux des opérateurs étrangers du secteur. Cette exceptionnelle attractivité est un atout unique pour une définition nouvelle du métier d’agriculteur.

En effet, le secteur agricole représente la colonne vertébrale de l’économie du Royaume. Il représente une conséquente occupation de foncier national, une réserve d’emploi de plus de 40% de la population active, une forte valeur ajoutée sur le PIB, avec une croissance de l’économie nationale de 4,1%, soutenue.

Ceci reflète particulièrement l’enjeu que représente l’activité agricole et l’importance de la sécurité alimentaire et souligne le succès du Plan Maroc Vert (PMV) reconnu en tant que véritable levier de développement de l’agriculture nationale par les institutions et les partenaires internationaux tels que le FMI, la FAO, la BAD ou encore l’UE entre autres.

A ce titre, et en seulement dix ans, le chiffre d’affaires de la production alimentaire marocaine est passé de 87,3 milliards de dirhams (plus de 7 millions d’euros) à 142,5 milliards DH (près de 13 millions d’euros), soit un bond de 63%.

Maroc-Argentine, en match amical le 26 mars prochain à Rabat

La sélection marocaine de football affrontera en match amical son homologue de l’Argentine le 26 mars 2019 à Rabat, a annoncé la Fédération Royale Marocaine de Football (FRMF) dans un communiqué.Cette rencontre, qui s’inscrit dans le cadre des préparatifs pour la CAN 2019, interviendrait trois jours après le déplacement de l’équipe nationale au Malawi comptant pour la dernière journée des éliminatoires de la CAN 2019, compétition pour laquelle les Lions de l’Atlas sont déjà qualifiés.

Pour rappel, le Maroc a joué à deux reprises contre l’Argentine, la première fois en 1994, lorsque le Maroc a perdu en Argentine par trois buts à un, puis une seconde fois en 2004 à Casablanca, avec une autre défaite des Lions de l’Atlas sur le score de 1-0.

Maroc : La situation épidémiologique de la grippe saisonnière ne suscite aucune inquiétude (officiel)

La situation épidémiologique de la grippe saisonnière est « normale » et « ne suscite aucune inquiétude », a assuré ce dimanche le ministère de la Santé en réaction à des informations relayées par certains médias sur des cas de grippe porcine H1N1.Dans un communiqué, le ministère précise que l’apparition de cas de virus de grippe saisonnière H1N1 dans le Royaume demeure « un fait normal » d’autant plus que le système national de veille et de surveillance épidémiologique enregistre annuellement, comme dans les autres pays, des cas de contamination par ce virus lors de la saison d’hiver.

Selon la même source, le département veille à renforcer la surveillance de la situation épidémiologique pendant la saison hivernale, tout en recommandant aux citoyens de se faire vacciner contre le virus, particulièrement les personnes atteintes de maladies chroniques, les femmes enceintes et les enfants âgés entre 6 mois et 5 ans ainsi que les personnes âgées de plus de 65 ans.

Le ministère de la Santé a également appelé les citoyens à adopter des comportements préventifs consistant à se laver les mains régulièrement, à réduire le contact avec les patients atteints de grippe, à se couvrir la bouche en cas de toux et d’éternuements à l’aide d’un mouchoir jetable et à aérer les chambres d’habitation.

Mutualité : MGPAP-Maroc réalise un excédent de plus de 9 millions d’euros

La Mutuelle Générale du Personnel des Administrations Publiques – Maroc – (MGPAP), le plus groupement de mutualiste en termes d’adhérents et de bénéficiaires, a réalisé un excédent dépassant 9 millions d’euros (100 millions DH) en 2017, sans compter les sommes dues à la MGPAP au compte de la Caisse Nationale des Organismes de Prévoyance Sociale (CNOPS) et qui dépassent les 100 millions DH (1 euro = 11 DH).Selon le Bureau du Conseil d’Administration de la MGPAP, réuni jeudi 24 janvier 2019, ces performances sont le résultat de la « bonne gouvernance, de la transparence et de l’optimisation des dépenses » qui règnent au sein de la Mutuelle Générale depuis 2009 où la situation budgétaire était catastrophique avec un déficit qui s’élève à 150 millions DH, des dossiers de maladie en instance de traitement au nombre de 550.000 et un montant 140 millions DH dus pour les allocations de retraite et de décès non déboursé outre des salaires non servis, des factures non payées et un déséquilibres financiers criard.

C’est ainsi que grâce à l’opération de redressement de la situation financière et d’optimisation des dépenses, la MGPAP a pu augmenter de 54 % le patrimoine de la Mutuelle Générale durant la période de 2008 à fin 2017 passant ainsi de 600 millions DH à 930 millions DH, tandis que les revenus de la MGPAP sont passés de 180 millions DH en 2008 à plus de 38 milliards à fin 2017, soit une hausse de 110% sur 9 années, lit-on dans un communiqué publié à l’issue de cette réunion.

En outre, la santé financière de la MGPAP a affiché une amélioration substantielle avec un ratio de liquidité passant de 1,1 en 2008 à 4 à fin 2017, alors que le ratio des capitaux propres de la Mutuelle générale a atteint 540 % à fin 2017.

Pour ce qui est des prévisions de la MGPAP au titre de l’année 2018, il prévu des revenus de plus de 330 millions DH provenant du Secteur mutualiste et des Oeuvres sociales et de plus de 70 millions DH découlant de la Caisse Complémentaire de Décès (CDD).

Quant à la pérennité financière, elle a été consolidée avec des ratios des charges de fonctionnement s’élevant à 20%. Presque 50 % des charges sont orientées foncièrement aux prestations servies aux adhérents, priorité des priorités de la Mutuelle Générale et de ses instances dirigeantes, alors que 28% sont destinées au capital humain et 20 % est acheminé à toutes autres charges confondues.

S’agissant des prestations offertes aux adhérents et à leurs ayant-droits, elles ont affiché un chiffre record en passant de 440 millions DH de remboursement des dossiers de maladie en 2008 à plus de 90 millions DH à fin 2017.

Pour la prévoyance sociale qui englobe les allocations de retraite et de décès, il est à préciser que la MGPAP a servi un montant de 400 millions DH à fin 2017 contre 160 millions DH en 2008 au titre des allocutions de retraite, soit une hausse de 250%. Cette augmentation a été nettement visible pour ce qui est des allocations de décès, passant de 180 millions DH en 2008 à 260 millions DH à fin 2017, soit un bond de 144 %.

De même, la Mutuelle Générale a vu son nombre de nouveaux adhérents fortement augmenter, passant de 6.000 par an en 2008 à plus de 11.000 en moyenne annuelle depuis 2009, et ce, malgré la baisse des taux de recrutement dans la fonction publique.

Les membres du Bureau se sont également arrêtés sur l’état d’opérationnalisation du nouveau bouquet de services complémentaires « Achamil » mis gratuitement à la disposition de ses 450.000 adhérents et de ses 1,5 million des bénéficiaires et ce dans le sillage des Hautes Orientations royales visant à accorder une attention particulière à la protection sociale, que la MGPAP inscrit dans le cadre de ses priorités.

A cet égard, les membres du Bureau ont exprimé leur satisfaction quant aux réalisations accomplies en matière de couverture médicale complémentaire et de protection sociale et à la contribution agissante de la Mutuelle Générale à la promotion de l’Economie Sociale et Solidaire, estimant que ces performances solides et prometteuses illustrent parfaitement que la MGPAP est sur les bons rails avec une gestion ficelée, des comptes tenus avec rigueur et régulièrement suivis par un Commissaire aux comptes et une structure gérée par des compétences propres de la Mutuelle Générale, chapeautée au quotidien par le Président du Conseil d’Administration et les membres du Bureau du Conseil.

Ils ont également noté positivement l’évolution substantielle affichée au niveau des prestations de la Mutuelle Générale durant 2018, une année qui a connu la liquidation de 6.788 dossiers de retraite pour un montant de 470 millions DH contre 160 millions DH en 2008, alors que les dossiers de décès traités sont au nombre de 2.225 pour une somme de 320 millions DH contre 1.066 dossiers traités en 2008 pour un montant de 180 millions DH.

Pour ce qui est des dossiers de maladies, il a été procédé au traitement et à la liquidation de 1.303.974 dossiers à la date du 31 décembre 2018 pour un montant de près de 900 millions DH, tandis que ce chiffre n’était que de 650.000 dossiers traités en 2008 pour un coût de 440 millions DH, soit une hausse de plus de 100%. De même, l’ensemble des réclamations parvenues à la MGPAP ont été satisfaites, soit un taux de 93%.

Ils ont aussi salué le rayonnement sans précédent de la MGPAP aux niveaux africain et international en remportant la présidence de l’Union Africaine de la Mutualité (UAM) pour la troisième fois consécutive en 2017 en la personne de son Président du Conseil d’Administration, Abdelmoula Abdelmoumni, et en étant élu vice-présidente en charge de l’Afrique et du Moyen-Orient au sein du comité technique de l’Association Internationale de la Sécurité Sociale (AISS) en 2017.

En plus d’être un membre fondateur de l’Union Mondiale de la Mutualité (UMM), la MGPAP a été élue vice-président de cette organisation internationale, ouverte non pas uniquement sur les organisations mutualistes opérant dans le domaine de la santé mais également celles oeuvrant dans les domaines sociaux, économiques et productifs.

Politique, Economie et sport au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce samedi se focalisent sur nombre de sujets dont la question du Sahara, l’officialisation de langue amazigh, la 19ème édition du Salon International de l’Agriculture et le championnat marocain de football.+L’Economiste+ rapporte que le chef de la diplomatie russe, Sergei Lavrov a indiqué, lors d’une conférence de presse avec son homologue marocain, que le conflit du Sahara appelle une « solution consensuelle » conformément aux résolutions du Conseil de sécurité et avec l’implication de toutes les parties concernées.

Pour lui, ce conflit a « trop duré », et exige une solution consensuelle rapide sur la base des « résolutions du Conseil de sécurité exclusivement ». « Nous partageons la même vision de nos amis marocains » à ce sujet, a-t-il précisé.

+Akhbar Al Yaoum+ croit savoir que la loi organique relative à l’officialisation de la langue amazighe verra le jour dans deux mois. L’annonce a été faite par le chef du gouvernement, Saâd-Eddine El Othmani.

Selon le quotidien, le chef du gouvernement a annoncé que cette loi verra le jour dans un délai de deux mois. S’exprimant lors d’un entretien accordé à la chaine de télévision amazighe, précise le quotidien, le chef du gouvernement a fait savoir que l’équipe gouvernementale appuie la langue amazighe et soutient ce projet.

Le chef du gouvernement a lié la validation de la loi sur l’officialisation de la langue amazighe et l’entrée en vigueur de la loi obligeant la rédaction de tous les documents administratifs avec les deux langues, arabe et amazighe. Ce qui laisse entendre que le consensus tant recherché et surtout les débats autour de la question seront clos pour se conformer aux lois en vigueur, en mettant au point le processus législatif relatif à la langue amazighe.

Dans ce sillage, le chef du gouvernement a évoqué ses liens émotionnels avec la langue amazighe, en faisant savoir que «sa mère lui assure une formation continue en la matière». Au niveau de l’enseignement de cette langue, le chef du gouvernement a révélé qu’il avait donné ses instructions aux autorités compétentes pour que «l’enseignant chargé d’inculquer aux élèves la langue amazighe ne dispense aucune autre matière».

+Libération+ s’intéresse à la 19ème édition du Salon International de l’Agriculture de Meknès (SIAM). Avec pour thème «L’agriculture, levier d’emploi et avenir du monde rural», le SIAM 2019 ambitionne de répondre à une impétueuse nécessité, à savoir «assurer au monde rural un développement équilibré, harmonieux et durable en intégrant une approche économique sociale et spatiale» a indiqué Jawad Chami, commissaire du Salon, cité par la publication.

Pour lui, ce choix fait écho « aux défis que doit relever le monde rural, en termes de performances économique, sociale et environnementale afin d’assurer l’émergence d’une classe moyenne agricole à même d’assurer un développement socioéconomique durable», a-t-il conclu.

La réalisation de cet ambitieux programme sera certainement facilitée par l’expertise quasi-unique en son genre des Suisses. Invité d’honneur et 7e investisseur étranger au Maroc, ce pays montagneux jouit d’un grand savoir-faire en agro-industrie.

Au registre sportif, +Al Akhbar+ écrit que c’est avec un retard d’un mois que la quinzième et dernière journée de la phase aller de la Botola aura finalement lieu. Ce sera à parti de ce week-end avec quelques choix à prévoir.

Mais le match qui attirera toutes les attentions est la rencontre qui opposera, dimanche à 15h, le Wydad de Casablanca au Kawkab de Marrakech. Un match au terme duquel les hommes de Faouzi Benzarti pourront glaner le titre honorifique de champion d’automne, rapporte le journal.

Une occasion en or pour les Wydadis qui espèrent finir la première partie de saison en beauté. Mais avant, la quinzième journée de la Botola, décalée à cause des matchs en retard à la pelle que la commission de la programmation a dû gérer dès le début de la saison, débutera avec la rencontre prévue samedi entre le Mouloudia club d’Oujda et l’Olympique club de Khouribga.

Un peu plus tard, à 17 heures, l’Olympique club de Safi reçoit le Club athlétic de Youssoufia de Berrechid. Quatre autres matchs auront lieu dimanche. Outre WAC-KACM, le Moghreb de Tétouan reçoit l’AS FAR, le Rapide Oued Zem reçoit la RS Berkane et le FUS de Rabat accueille l’Ittihad de Tanger. Lundi, le Chabab Rif Al Hoceima reçoit le Hassania d’Agadir. Mercredi, enfin, le Difaâ hassani d’El Jadida accueillera le Raja de Casablanca dans le dernier match de cette 15e journée.

Lavrov : Pas de comparaison entre la question palestinienne et le conflit du Sahara

Le ministre russe des Affaires étrangères, Serguei Lavrov a affirmé, vendredi à Rabat, qu’il n’existe point de similitude entre la question palestinienne et le conflit autour du Sahara.« Il n’y a pas de comparaison entre la question palestinienne et le conflit du Sahara », a déclaré le chef de la diplomatie russe, lors d’une conférence de presse conjointe avec son homologue marocain, Nasser Bourita, ajoutant que « le seul dénominateur commun entre les deux questions est qu’elles n’ont que trop duré pour être résolues.

Il a relevé que le règlement de la question palestinienne doit s’inspirer de l’initiative de paix arabe, en application aux résolutions du Conseil de sécurité et de l’Assemblée générale des Nations Unies, alors que la résolution de la question du Sahara est « principalement liée aux efforts du Conseil de sécurité pour parvenir à une solution à cette question avec l’implication de toutes les parties concernées ».

Le ministre russe des AE a déclaré que son pays est prêt à apporter « l’aide » et à assurer la « médiation » afin de parvenir à une solution au conflit du Sahara, soulignant que la Russie « ne soutient pas une partie sur une autre ».

« Les relations que nous entretenons avec les pays de la région, ne sont pas un soutien à une partie sur une autre. Nous cherchons l’intérêt de tous », a-t-il affirmé.

Par ailleurs, il a indiqué que l’audience qui lui a été accordée, ce vendredi, par le Roi Mohammed VI traduit la confiance et les fortes relations qui unissent les deux pays couvrant nombre de domaines de coopération. « Nous avons noté la volonté des deux pays de mettre en œuvre les accords signés et la stratégie adoptée lors de la visite royale à Moscou en 2016 », a-t-il dit.

Le Chef de la diplomatie russe s’est félicité des progrès enregistrés dans la coopération bilatérale notamment au niveau des relations commerciales entre les deux pays et les investissements, soulignant que Rabat et  Moscou ont convenu d’approfondir leur partenariat stratégique. « Nous voulons traduire dans les faits les accords signés entre les deux pays ».

De son côté, le ministre marocain des Affaires étrangères et de la Coopération Internationale, Nasser Bourita, a indiqué que les relations entre les deux pays ont connu un bond considérable, précisant que le Maroc est devenu le deuxième partenaire de la Russie dans le monde arabe et en Afrique. Ce partenariat comprend, selon lui, plusieurs secteurs, tels que l’agriculture, la pêche, l’énergie et le tourisme. Le Maroc est également l’un des premiers exportateurs d’agrumes sur le marché russe, sans parler du renforcement des liaisons aériennes entre les deux pays, ce qui a permis accroître les échanges commerciaux bilatéraux.

Le ministre marocain a révélé que sa rencontre avec Lavrov était une occasion pour discuter  des moyens de renforcer la coopération bilatérale pour que le Maroc serve de plate-forme pour la Russie vers l’Afrique, notamment les pays d’Afrique de l’Ouest, en plus de renforcer le corridor vert pour les produits agricoles et l’activité maritime et de promouvoir le l’activité touristique pour attirer davantage de touristes.

Et d’ajouter qu’il s’est mis d’accord avec son homologue russe pour intensifier le dialogue politique entre les deux pays tout en mettant en place des structures de dialogue plus adaptées et à même d’intégrer la nouvelle perspective stratégique du partenariat bilatéral aussi bien au niveau des concertations/consultations politiques que de la coopération économique et commerciale (Mécanismes de consultations politiques/ Groupe d’Impulsion Economique).

Il a aussi souligné que ces entretiens avec M. Lavrov ont permis de dresser le bilan de la coopération bilatérale à la lumière des ambitions tracées aux plus haut niveau des deux Etats à travers la tenue d’une réunion en format élargi qui puisse faire le point sur l’état d’avancement des engagements pris au titre du partenariat stratégique approfondi.

Rabat et Moscou satisfaites de la mise en œuvre de leur partenariat stratégique

Le Roi Mohammed VI a reçu, ce vendredi, le ministre russe des Affaires étrangères, Serguei Lavrov, qui effectue une visite officielle au Maroc, dans le cadre du renforcement des relations entre le Royaume et la Fédération de Russie.Selon un communiqué du cabinet royal, cette audience s’inscrit dans le cadre du partenariat stratégique « approfondi », scellé à l’occasion de la visite du Roi, à Moscou en mars 2016 et qui a ouvert des perspectives ambitieuses pour le rehaussement du dialogue politique et le renforcement de la coopération économique et sectorielle.

La satisfaction a été marquée quant à la mise en œuvre, au titre de ce Partenariat, des projets et actions d’envergure dans des domaines prioritaires comme l’Agriculture, la Pêche, l’Énergie, l’Industrie et le Tourisme, souligne la même source.

Les entretiens ont porté sur les différentes questions régionales et internationales d’intérêt commun, notamment au Moyen-Orient et en Afrique.

Lors de cette audience, le Souverain a réitéré l’invitation adressée au Président russe Vladimir Poutine, pour effectuer une visite officielle au Maroc.

Il est à souligner que cette visite fait suite à la visite officielle au Maroc du Premier Ministre russe en octobre 2017 et à la récente célébration du 60ème anniversaire de l’établissement de nos relations diplomatiques.

Elle intervient aussi à la suite à la tenue de la 7ème session de la Commission mixte en date du 4 octobre 2018.

Economie, politique et sport au menu des quotidiens marocains

Le plan Halieutis, le rôle des partis politiques dans la conception du nouveau modèle de développement et la Coupe de la CAF sont les principaux sujets traités par les quotidiens parus ce vendredi.Evoquant le plan Halieutis, qui vise à stimuler le secteur de la pêche au Maroc, +Al Bayane+ souligne que la pêche maritime constitue une source considérable de revenus pour l’Etat, mais également une réelle ressource de vie pour de nombreuses familles marocaines.

Halieutis est un projet national dont les fondements reposent sur la durabilité, la performance et la traçabilité des ressources halieutiques du Royaume, soutient le journal, ajoutant qu’il vise à moderniser le secteur, le qualifier, le préserver et le doter des moyens de compétitivité vis-à-vis des marchés extérieurs.

Cependant, au fil des années, on se rend compte qu’en dépit de ses aspects ambitieux, cette stratégie nationale ne parvient pas à impacter aussi bien au niveau de l’Etat que des populations, estime-t-il.

+Al Ittihad Al Ichtiraki+ s’attarde sur le nouveau modèle de développement du Maroc. La publication relève que les partis politiques sont supposés présenter leurs projets et leurs conceptions de ce chantier censé donner une forte impulsion au Maroc sur les niveaux économique, social, éducatif et culturel.

Il ne s’agit pas uniquement d’un plan de développement, mais d’un projet sociétal de grande envergure qui doit incarner une rupture avec les approches mises en place jusqu’à présent, constate le quotidien.

Il rappelle également que la constitution a établi de nouveaux fondements basés sur la transparence, l’intégrité, la bonne gouvernance, et la suprématie de l’intérêt général et du service public, déplorant que les lois, les mesures et le système de coutumes ancrés continuent à entraver l’application de ces principes.

La même publication rapporte que le président de la Chambre des représentants, Habib El Malki a représenté le Roi Mohammed VI à la cérémonie d’investiture du président de la République démocratique du Congo, Félix Tshisekedi.

Lors de cette cérémonie qui s’est déroulée en présence de plusieurs chefs d’Etat et de gouvernement africains, le président de la Chambre des représentants a transmis au président congolais les félicitations u Souverain et ses meilleurs vœux de plein succès dans ses hautes fonctions. En marge de cette cérémonie, Malki a eu des rencontres amicales avec le premier ministre gabonais, Julien Nkoghe Bekalé, la ministre sud-africaine de Développement des Petites et moyennes entreprises, Lindiwe Zulu, et le ministre angolais des relations extérieures, Manuel Augusto, fait savoir le journal.

Au registre sportif, +Al Akhbar+ écrit que le Raja, le Hassania d’Agadir et la Renaissance sportive de Berkane (RSB) figurent tous les trois dans le groupe B de la phase de poules de la Coupe de la CAF. Leur seul challenger sera le club congolais AS Otoho D’oyo.

À en croire le journal, ce tirage au sort présente plusieurs avantages aux clubs marocains. À commencer par le nombre de déplacements dans les contrées africaines qui se limite à un seul pour chaque club en RD Congo.

Ce tirage permet aussi au Maroc d’être sûr d’avoir au moins un club en quart de finale de la compétition, même si la qualité de jeu et l’expérience des clubs marocains laissent à penser que deux clubs ont toutes leurs chances de passer au tour suivant.

En revanche le club congolais AS Otoho D’oyo est dans une mauvaise posture, puisqu’il va devoir séjourner longtemps au Maroc pour pouvoir affronter nos trois clubs. Une situation qui risque de fragiliser psychologiquement les joueurs congolais et donner l’avantage aux clubs de la Botola.

Ce tirage enlève aussi une épine des pieds de la FRMF qui n’aura pas de mal à programmer les rencontres de la Botola, puisque les trois clubs engagés auront un seul déplacement à l’étranger et ne se déplaceront pas en même temps.

L’autre aspect bénéfique du déroulé de la compétition consiste à reposer les joueurs qui ont évité les milliers de kilomètres de déplacements dans les pays africains, avec toutes les difficultés logistiques et physiques que cela implique, explique la publication.

Le Chef de la diplomatie russe attendu ce vendredi au Maroc

Le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov se rendra ce vendredi au Maroc pour une visite de travail durant laquelle il aura des entretiens avec son homologue marocain, Nasser Bourita ainsi que d’autres responsables marocains, apprend-on auprès de source bien informée.Cette visite de travail sera l’occasion d’aborder les relations bilatérales ainsi que les questions liées à la situation régionale et internationale.

Une conférence de presse conjointe est prévue en fin d’après-midi, annonce-t-on.

Pour rappel, le Maroc et la Russie viennent de célébrer le 60e anniversaire de l’établissement de leurs relations bilatérales diplomatiques. A cette occasion, les deux pays se sont félicités du niveau de leur coopération dans tous les domaines le qualifiant d’exemplaire. C’est ce qu’avaient indiqué les communiqués des ministères des Affaires étrangères des deux pays.

Maroc: Eradication des 6 foyers de la fièvre aphteuse

Les services vétérinaires de l’Office marocain de sécurité sanitaire des produits alimentaires (ONSSA) ont réussi à éradiquer les six foyers de la fièvre aphteuse, qui ont été découverts depuis le 7 janvier.Ces cas de la fièvre aphteuse ont été découverts dans quatre exploitations dans les provinces de Fquih Ben Saleh et Khouribga (Centre), une exploitation à Sidi Bennour (Centre) ainsi qu’une exploitation isolée à Tanger (Nord), rappelle l’ONSSA dans un communiqué.

L’Office « veille de près au suivi de l’état sanitaire du cheptel national et met en œuvre toutes les mesures sanitaires préventives, en coordination avec les autorités locales ».

Ces mesures consistent notamment en l’abattage et la destruction de tous les bovins et ovins des exploitations infectés par l’épidémie par mesure de précaution, le nettoyage et la désinfection des exploitations et le respect des mesures de biosécurité par les personnes et le matériel entrant et sortant des exploitations.

Elles portent également sur le renforcement de la surveillance sanitaire dans les régions touchées et au niveau national et la vaccination de tous les bovins autour des foyers de l’épidémie.

Parallèlement, l’ONSSA a lancé, depuis le début de janvier 2019, une campagne de vaccination de rappel de l’ensemble du cheptel bovin national, dont la première phase a concerné les zones frontalières et les provinces touchés par l’épidémie, et actuellement généralisée pour vacciner l’ensemble du cheptel national de bovins.

Afin de protéger le cheptel national, l’Office réalise régulièrement depuis 2014 des campagnes annuelles de vaccination des bovins contre la fièvre aphteuse, ce qui confère au cheptel bovin national un matelas immunitaire satisfaisant, rappelle la même source.

Menu diversifié à la Une des quotidiens marocains

Les grands chantiers d’infrastructures nationales, l’accord de pêche Maroc-UE, les efforts déployés pour la protection de l’environnement et les questions sécuritaires constituent les principaux sujets abordés par les quotidiens marocains parus ce jeudi.+Le Matin+ rapporte que le Roi Mohammed VI a procédé, mercredi, au lancement de la mise en service de la deuxième ligne du tramway de Casablanca (T2), une nouvelle illustration de la volonté du Souverain de doter la Capitale économique du Royaume d’infrastructures modernes à la mesure des attentes de ses habitants.

Cette nouvelle ligne traverse, sur une longueur de 15 kms, l’axe Sidi Bernoussi, Ain Sbaâ, Hay Mohammadi, Derb Sultan, El Fida et Anoual, avant de joindre la branche de 8 km reliant Darb Ghellaf, Beauséjour, Casa Finance City, Hay Hassani et Ain Diab, et qui est entrée en service le 12 décembre 2012 à l’occasion du lancement de la première ligne du tramway (T1).

+Akhbar Al Yaoum+ fait savoir que, avec 17 voix pour, 7 contre et deux abstentions, l’accord de pêche entre le Maroc et l’Union européenne a réussi à dépasser un nouveau seuil, celui de la Commission de la pêche du Parlement européen (PE), qui a adopté à une large majorité avant l’adoption finale en session plénière qui devrait intervenir en février prochain.

Une source parlementaire européenne à Bruxelles, citée par la publication, a révélé que le vote sur ce texte avec 17 voix traduit la position de la majorité des formations politiques représentées au sein du PE et représente une continuité logique des derniers développements positifs que connait le partenariat stratégique entre le Maroc et l’UE.

+Aujourd’hui le Maroc+ souligne ainsi que si le nouveau Terminal 1 de l’aéroport Mohammed V de Casablanca a pu finalement voir le jour, c’est parce que la sérénité a été réinstaurée.

Ce chantier rappelle d’autres projets emblématiques et non moins colossaux qui ont défrayé la chronique comme, dans les années 90, la station Taghazout, avec son célèbre feuilleton juridique qui aura duré des années, constate le quotidien.

Il assure ainsi qu’à l’instar des grands projets de ce genre, les réformes importantes et structurantes, qu’elles soient d’ordre économique, social ou sociétal, ne peuvent aboutir que dans un climat de sérénité.
+Al Bayane+, qui s’intéresse aux efforts déployés en matière de protection de l’environnement, relève que la promulgation de la loi de la préservation de l’environnement est une illustration claire et forte de ce volontarisme affiché dans les sphères décisionnelles des institutions suprêmes de l’Etat.

Un autre projet de loi relatif à la protection de l’espèce séculaire mythique qu’est l’arganier, débattue sous la voûte de l’hémicycle, représente également une volonté avérée d’entourer ce chantier national de toutes les conditions de subsistance et de réintégration, estime le journal.

+Al Bayane+ rapporte que les éléments de la sûreté nationale à l’aéroport international Mohammed V de Casablanca ont arrêté, mardi, un ressortissant franco-algérien, objet d’un mandat d’arrêt international émis par les autorités judiciaires françaises pour financement du terrorisme, constitution d’une bande criminelle et apologie d’actes de terrorisme.

Le mis en cause, 36 ans, a été appréhendé à son arrivée à l’aéroport international Mohammed V de Casablanca en provenance de l’Algérie, indique un communiqué de la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN), cité par le quotidien, précisant que le prévenu a été soumis aux procédures d’arrestation après que l’opération de pointage ait révélé qu’il faisait l’objet d’un mandat d’arrêt international des autorités judiciaires françaises depuis le 22 avril 2016.

Rabat: un plan d’action pour protéger les enfants des rues

« Rabat: ville sans enfants en situation de rue » a été lancée, à Rabat, une initiative qui traduit une mobilisation et un engagement effectif et opérationnel de la capitale pour la mise en place d’un plan d’action et de mécanismes de protection de l’enfance.Les responsables de la capitale ont, à  et égard, élaboré un plan d’action triennal et une stratégie urbaine pour la protection et la promotion de l’enfance. Ce plan d’action opérationnel devra déterminer les actions et les activités quantifiées, la durée de leur réalisation, les acteurs principaux, les indicateurs de performance, le cadre de suivi et d’évaluation, les moyens de mise en œuvre et les mesures d’accompagnement en matière de communication, de formation et de fonds.

Ainsi, la phase d’opérationnalisation de l’initiative comprend la mise en place d’un guide et d’une boîte à outils, « ville protectrice de ses enfants », adaptable par les autres villes marocaines et africaines, ainsi que la réalisation d’un plan permettant de dresser un état des lieux en matière de protection de l’enfance, en particulier dans le cas des enfants en situation de rue.

Cette phase porte également sur le développement d’une stratégie combinant les dimensions préventive, corrective et prospective afin de définir les orientations et les axes d’intervention, en plus de l’élaboration du plan d’action triennal.

L’initiative s’inscrit dans la campagne panafricaine « Villes sasn enfants en situation de rue »  lancée à l’occasion du 8e sommet Africités. Elle met l’enfance au cœur de la politique urbaine du continent et s’inscrit dans l’agenda universel des ODD.

Tourisme, social et climat au menu des quotidiens marocains

La promotion du secteur touristique, le rôle de l’Agence de développement social (ADS) et l’impact du réchauffement climatique sur les oasis constituent les principaux sujets abordés par les quotidiens marocains parus ce mercredi.+Aujourd’hui le Maroc+ se penche ainsi sur les enjeux du secteur touristique, faisant observer que quand le touriste français, allemand ou anglais commence à planifier ses vacances de fin d’années ou d’été il ne se pose pas la question dans quel hôtel il a envie d’être mais plutôt quelle destination il a envie de visiter.

Le rôle de l’Office National Marocain du Tourisme (ONMT) est de faire en sorte que la destination Maroc soit dans le « top of mind » de la clientèle potentielle au moment de faire les choix, explique l’éditorialiste, précisant que pour cela il n’y a pas de secret : la marque Maroc doit avoir de la notoriété.

Pour ce faire, estime-t-il, il faut des « merchandisers » sur les lieux de ventre en plus de la communication « publicitaire », le Maroc doit s’investir massivement dans les réseaux de distribution et la filière du voyage en Europe même.

La même publication rapporte que le trafic aérien a affiché une année record en 2018, avec 22 millions de passagers qui ont transité par les différentes structures aéroportuaires du Maroc.

Ainis, les aéroports du Royaume ont accueilli précisément un total de 22.534.771 passagers, enregistrant une forte croissance de 10,43% par rapport à l’année 2017. Un nouveau record a également été enregistré au niveau du trafic international qui a franchi le cap de 20 millions de passagers et s’est établi à 20.081.890 passagers, en augmentation de +9,97%, alors que le trafic national a totalisé 2.452.881 passagers, en hausse de 14,33%.

+L’Economiste+, qui s’intéresse au rôle de l’Agence de développement social (ADS), souligne que cette agence devait être le modèle de gestion en rationalisant les interventions sociales publiques, dont les comptes devaient « être rendus publics ».

Il y avait derrière ce projet des fonds de la banque mondiale, « pour des actions sociales », ajoute le journal, rappelant que « nos fonctionnaires avaient réussi décrocher 10 millions de dollars (ce qui était beaucoup d’argent à l’époque) ».

Donc on promit tout. On ne fit pas grand-chose, déplore-t-il. Le journal constate ainsi que quand on aura dit que c’est « un problème de gouvernance », on n’aura évidemment rien dit.

 

+Librétation+ s’intéresse à l’impact du réchauffement climatique sur les oasis. Le quotidien écrit que comme tout sur notre chère planète Terre, les oasis sont elles aussi impactées par les changements climatiques qui marquent notre ère. A partir de ce constat, il n’était donc pas superflu de la part du Centre international des études et des recherches stratégiques sur la gouvernance territoriale et le développement durable dans les oasis et les zones montagneuses d’organiser, récemment, une conférence placée justement sous le thème « Les systèmes oasiens : les changements et les perspectives de développement ».

L’objectif, poursuit la publication, était de mettre en lumière et rappeler la nécessité d’intensifier les efforts scientifiques pour apporter des réponses aux interrogations suscitées par le phénomène des changements climatiques.

A l’origine de cette inquiétude, l’augmentation des températures d’ici 30 ans. Une prévision résultant de plusieurs réactions en chaîne, dont une modification des régimes des pluies. En conséquence, les zones oasiennes devraient être marquées par une nette diminution des disponibilités en eau et par la force des choses, une augmentation des besoins en eau agricole, sans oublier une perte de biodiversité.

Du coup, il ne faudrait pas trop s’étonner d’une baisse notable de productivité de tous les secteurs socio-économiques suite notamment à une pression croissante sur les ressources naturelles. Concrètement, il pourrait y avoir une baisse des rendements agricoles de l’ordre de 10 à 15% pour les provinces oasiennes, alerte le quotidien.

Maroc : Démantèlement d’une cellule terroriste

Les services sécuritaires marocains ont démantelé ce mercredi 23 janvier 2019 une cellule terroriste composée de 13 éléments, dont deux ex-détenus, actifs à Kelâa des Sraghna, Salé, Casablanca et Mohammedia, et ce dans le cadre de la lutte contre les menaces terroristes liées à l’organisation dite « Etat islamique ».Selon un communiqué du ministère de l’Intérieur, parvenu à APA, cette opération s’est soldée par la saisie d’appareils électroniques, d’armes blanches, de cagoules, de livres faisant l’apologie de l’idéologie extrémiste, d’un manuscrit d’allégeance au prétendu calife de « Daech » et d’une lettre manuscrite sous forme de testament incitant au meurtre.

Les premières investigations ont révélé que les éléments de cette cellule, affiliés à « Daech », ont adhéré à la propagande de cette organisation terroriste et de ses discours extrémistes, tout en envisageant l’exécution d’opérations terroristes portant atteinte à la sécurité des personnes et à l’ordre public, selon son agenda destructeur, a fait savoir la même source.

Les suspects ont été placés en garde à vue dans le cadre de l’enquête menée sous la supervision du parquet compétent, conclut le communiqué.