Politique, fiscal et économie au menu des quotidiens marocains

Le rôle de la diplomatie parallèle dans la défense du Sahara marocain, les enjeux de la Taxe Intérieure de Consommation sur les équipements informatiques, et la dématérialisation des services sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce lundi.+Aujourd’hui Le Maroc+, qui aborde le rôle de la diplomatie parallèle dans la défense de la première cause nationale, à savoir le Sahara marocain, souligne que face aux « tentatives éparpillées çà et là » menées par les adversaires pour « récupérer des voix », la diplomatie parallèle est appelée à jouer son « rôle de relais » avec d’autres milieux que ceux politiques et diplomatiques.

Le journal appelle ainsi les parlementaires marocains, qui sont également chefs d’entreprises, professionnels, professeurs, universitaires ou encore avocats, à « corriger les incompréhensions » autour de notre première cause nationale, notamment des sénateurs américains, lesquels sont des patrons d’universités et des chercheurs, et entretiennent aussi des relations professionnelles avec certains de leurs homologues marocains.

Il estime que les canaux diplomatiques parallèles peuvent parfois contribuer « plus efficacement » à « inverser des tendances et des opinions ».

+L’Opinion+, qui revient sur les enjeux de l’instauration de la Taxe Intérieure de Consommation sur les équipements informatiques, prévue par le projet de loi de finances pour 2022, écrit que cette mesure, qui serait affectée au chantier de généralisation de la protection sociale, « s’impose », étant donné que le manque à gagner sur le plan fiscal est estimé à des milliards de dirhams et que le Royaume a besoin de sécuriser des fonds devant être dédiés au recyclage de ces équipements.

Cet impôt qui varie entre 50 et 200 dirhams selon la nature du matériel à acquérir (téléphone portable, tablette, ordinateur ou télévision) donnerait également un « coup de boost » au chantier titanesque de la couverture sanitaire universelle, dont le coût annuel frôle les 51 milliards de dirhams, note le quotidien.

Il est vrai qu’à première vue cette mesure paraît mal venue, cependant, elle est partie intégrante d’un projet de loi qui se veut “équilibriste” et qui fait de la préservation du pouvoir d’achat une priorité, constate-t-il.

+L’Economiste+, qui revient sur la dématérialisation des services, devenue le dada des pays développés, écrit que le nouveau gouvernement semble lui accorder de la primauté, d’où l’intitulé du ministère de la Transition numérique et de la Réforme de l’administration.

Pour la publication, la nouvelle stratégie doit se baser sur une démarche participative pour accompagner les administrations à prendre conscience de deux éléments essentiels: l’externalisation de la digitalisation à des sociétés, selon des normes standardisées, et l’impératif de sensibiliser l’administration à la nécessité de dématérialiser des prestations, qui auront un impact sur les citoyens, au lieu de se limiter à se servir pour les besoins en interne.

Maroc-Sahara: Retour sur la crise d’El Guerguerat

Au cœur de ce documentaire inédit, Perez Corrales Manuel, un conducteur espagnol qui assure le transport de marchandises entre l’Espagne et la Mauritanie, via le Maroc depuis 30 ans.«The ferryman (Al Abbar, en arabe) : La route d’El Guerguerat». Ce documentaire inédit, réalisé par Monafrique Prodcom et diffusé dernièrement sur la 2ème chaine de télévision marocaine, 2M, mêle habilement des mises en scènes avec des images réelles pour établir la vérité sur le blocage du passage frontalier au Sud du Maroc par les miliciens du Polisario en 2020.

Au cœur de l’histoire : Perez Corrales Manuel, un conducteur espagnol qui assure le transport de marchandises entre l’Espagne et la Mauritanie, via le Maroc depuis 30 ans.  Mais cette fois-ci, le voyage du chauffeur espagnol pour qui, le transport des marchandises n’est pas qu’un gagne-pain, mais aussi une fierté puisqu’il achemine des denrées de première nécessité aux pays de l’Afrique de l’Ouest, a vite tourné au cauchemar.

Arrivé au passage frontalier situé au sud du Sahara, Perez et d’autres chauffeurs se retrouvent bloqués par les miliciens du Polisario. Des dizaines de séparatistes armés à la solde du front du polisario empêchent la circulation et bloquent par des pierres et des pneus l’axe routier traversant la zone tampon d’El Guergarate  qui relie le Maroc et la Mauritanie.

Le documentaire, qui a nécessité plus de deux mois entre préparation et tournage, est ponctué d’images réelles, dont la plupart diffusées pour la première fois, et de témoignages d’experts marocains et étrangers.

Il décrit le rôle historique de la traversée d’El Guerguerat comme trait d’union entre le Maroc et le reste de l’Afrique. Les images et les données mises en avant montrent l’importance de ce tronçon qui s’avère une artère économique vitale pour les pays africains qui reçoivent une grande partie de leurs approvisionnements en marchandises via le Maroc. Le documentaire rapporte des chiffres de l’administration des douanes, montrant l’importance du trafic routier au niveau de ce tronçon et dont le volume a fortement augmenté pour atteindre 66.677 T en 2019 contre 20.803 T en 2018.

La sécurisation de ce passage par les Forces armées royales, le 13 novembre 2020, telle que relatée par le documentaire, a permis aux chauffeurs bloqués par les séparatistes du Polisario depuis plus de dix jours de poursuivre leur « aventure humanitaire ».  

Pour rappel, les forces armées royales étaient intervenues la journée du 13 novembre 2020 pour mettre fin au blocage causé par les milices du Polisario et de rétablir la circulation civile et commerciale au niveau de l’axe routier reliant le Maroc et la Mauritanie. Cette opération rapide et efficace avait permis de libérer le passage sans coup férir et de rétablir l’ordre, définitivement, au niveau de ce point stratégique.

Politique, économie au menu des quotidiens et hebdomadaires marocains

Le discours royal à l’occasion du 46ème anniversaire de la Marche verte, l’attachement des Marocains à l’histoire, la suppression progressive de l’IS, la conférence de Paris sur la Libye, la réforme de la législation sur les professions d’avocat et le commerce interafricain sont les principaux sujets traités par les quotidiens et hebdomadaires marocains parus ce samedi.Abordant le discours royal du 46ème anniversaire de la Marche Verte, +Finances News Hebdo+ écrit que les « mots transparents », « qui ne souffrent d’aucune ambiguïté », utilisés dans le discours de la Marche verte, confirment « l’intransigeance » du Royaume autour de la marocanité du Sahara, qui « ne peut faire ni l’objet de compromis ni être sujette à un quelconque marchandage ».

Ceux qui croyaient le contraire « se trompent lourdement » et « doivent convoquer leur bon sens » pour se résoudre définitivement à « faire leur cette vérité historique », afin de mettre fin à « cette farce trop longtemps entretenue » par les ennemis du Royaume, note-t-il.

Pour +La Nouvelle Tribune+, le discours royal a réitéré « avec force » les principaux axes qui constituent la clé de voûte de notre position nationale sur la marocanité du Sahara.

En cette occasion, le Souverain n’a pas manqué de rappeler les constantes de la position marocaine depuis 1975 sur cette question fondamentale pour tous les Marocains, relève l’hebdomadaire, soulignant que les constats « dénotent de la démarche pacifique et volontaire » du Maroc dans le règlement de ce conflit, artificiellement entretenu par les ennemis de la cause nationale.

De même, ce discours vient à point nommé rappeler à qui veut bien l’entendre, que les « velléités guerrières » et la « surenchère verbale » des ennemis de la cause nationale qu’est le Sahara marocain, seront « systématiquement » confrontés à une « démarche marocaine réfléchie, mature et pacifiste, mais sans concession », ajoute-t-il.

+Challenge+, qui revient sur l’attachement des Marocains à l’histoire, relève que cet attachement national n’est ni un « narcissisme historique », ni un « nationalisme exacerbé » comme certains veulent le qualifier, notant que les commémorations des événements historiques « peuvent être instrumentalisées, c’est un fait, mais elles rassurent sur le devenir commun ».

Néanmoins, cette solidarité de la marocanité et cet enracinement de l’attachement national ne sont pas une assurance tout risque, prévient le journal, soulignant l’impératif de perpétuer la fierté nationale en inculquant l’histoire aux élèves et réduisant les déficits sociaux, qui minent la cohésion sociale.

+La Vie Éco+ relève que le projet de loi de finances (PLF) pour 2022 ambitionne, par la mesure de suppression de la progressivité des taux du barème de l’impôt sur les sociétés, de mobiliser le plein potentiel fiscal. Cette mesure qui ne fait pas l’unanimité chez les professionnels et les experts du domaine devrait drainer davantage de recettes fiscales, lesquelles serviront pour atteindre les objectifs fixés par la loi cadre 69-19 portant réforme fiscale.

Il s’agit, entre autres, du financement des politiques publiques, du développement économique, de l’inclusion sociale, ainsi que de la distribution efficace et la réduction des inégalités. Pour ce faire, le PLF 2022 propose une alternative consistant à développer un mode de calcul selon des taux professionnels. L’objectif est clair: assurer la convergence progressive vers un taux professionnel unifié en matière d’IS.

+Le Matin+ rapporet que le ministre des Affaires étrangères, Nasser Bourita représente le Roi Mohammed VI aux travaux de la Conférence internationale sur la Libye tenue vendredi à Paris. L’objectif de cette Conférence sera d’apporter un soutien international à la poursuite de la transition politique engagée et à la tenue des élections selon le calendrier prévu, selon un communiqué de la présidence française.

La participation du Maroc à cette conférence internationale s’inscrit dans le prolongement de son soutien aux efforts visant à rapprocher les différents points de vue des parties libyennes en vue d’instaurer la paix, la concorde et la stabilité de ce pays maghrébin frère.

+Al Massae+ fait savoir que le ministère de la Justice va bientôt réformer la législation sur les professions d’avocat. Un vaste chantier législatif sera lancé pour revoir les lois réglementant l’exercice des professions d’avocat, de notaire, d’huissier de justice, d’expert judiciaire et de traducteur agréé près les juridictions, a annoncé le ministre de la Justice, Abdellatif Ouahbi.

Cette réforme concerne la modernisation des mécanismes de la justice pénale et le renforcement des moyens de lutte contre la criminalité, à travers les projets de révision du Code pénal et du Code de procédure pénale, la création de l’Agence nationale de gestion et de recouvrement des fonds et biens saisis et confisqués et le projet du code des droits de l’enfant, a souligné le ministre, cité par le quotidien.

+Assaharaa Al Maghribia+ indique que l’ambassadeur du Maroc au Kenya, Mokhtar Ghambou, a appelé, jeudi à Nairobi, à travailler de concert pour transformer les frontières entre les pays africains en des passerelles de solidarité et de coopération panafricaines.

Intervenant lors d’une Conférence internationale sur le commerce en Afrique (Africa Trade Conference 2021), le diplomate marocain a fait savoir que le Royaume, qui reste très attaché à la concrétisation de la zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF), a déjà commencé la mise en place d’outils et de structures nécessaires à sa réalisation.

« Le Maroc jouit d’une position géographique stratégique qui en fait un pays très attractif pour les puissances économiques. Il forme un pont entre le Moyen-Orient et l’Amérique et entre l’Afrique et l’Europe », a noté Ghambou qui prenait part à un panel sur « les opportunités des communautés économiques régionales africaines », rapporte le journal.

Maroc : Lancement de la campagne agricole

Le ministre marocain de l’Agriculture, de la Pêche maritime, du Développement rural et des Eaux et forêts, Mohamed Sadiki, a procédé ce vendredi au lancement d’un programme de semis direct des céréales de la campagne agricole 2021-2022, réparti sur les régions de Rabat-Salé-Kénitra, Casablanca-Settat, Fès-Meknès, Marrakech-Safi et Beni Mellal-Khénifra.Ce programme national de promotion du semis direct ambitionne, à l’horizon 2030, d’augmenter graduellement la superficie pour atteindre une superficie d’un million d’hectares de céréales en semis direct, partant d’une superficie de moins de 30.000 ha actuellement.

Le Maroc étant de plus en plus confronté au déficit hydrique causé par une sécheresse structurelle, l’adoption et le déploiement des approches d’adaptation combinant les techniques et pratiques culturales permettant de mieux valoriser la goutte d’eau, est une orientation essentielle de la stratégie Génération Verte.

Dans ce sens, le semis direct des céréales est l’un des packages technologiques qui a montré son efficacité dans les zones arides et semi-arides. En effet, le semis direct est un mode d’installation des céréales sans aucun travail de préparation de sol avant le semis. Pratiquée par des semoirs spécifiques, la technique assure le maintien de la fertilité et de l’humidité du sol. Elle suppose un raisonnement de rotation culturale.

La promotion de cette technologie est fondée sur les résultats probants des travaux de recherche réalisés. Elle permet l’amélioration de la fertilité du sol et du taux de la matière organique, l’amélioration du rendement des céréales de 30% en moyenne et leur stabilisation notamment en année sèche, la réduction des coûts d’installation des céréales de 60% et des doses de semis de 30% ainsi que la réduction de l’érosion du sol de plus de 50%. Elle vise à améliorer la résilience et l’adaptation de l’agriculture aux changements climatiques.

Pour le déroulement de la campagne agricole en cours, le ministère a pris une série de mesures et dispositions nécessaires permettant d’assurer la disponibilité des intrants agricoles (semences, engrais et produits de traitement) et l’accompagnement des agriculteurs.

Le programme prévisionnel des grandes cultures d’automne a été établi et sera mis en place en tenant compte des disponibilités hydriques dans les zones pluviales, sur une superficie de 5,5 millions ha dont 4,6 millions de céréales, près de 510.000 ha de cultures fourragères, près de 200.000 ha de légumineuses alimentaires.

Dans les périmètres irrigués, il sera procédé à la mise en place d’un programme d’assolement rigoureux d’établissement des cultures sur une superficie de 114.000 ha de maraîchage d’automne et plus de 47.000 ha de betterave à sucre. Ce programme est réparti dans les régions selon les réserves hydriques disponibles.

Élections en Libye : Le Maroc plaide pour un cadre législatif « consensuel » et « inclusif »

Le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita a présenté, vendredi à Paris, la vision royale pour parvenir à une solution à la crise libyenne, tout en appelant à un processus électoral « consensuel » et « inclusif ».Lors de la conférence internationale sur la Libye, qui se tient dans la capitale française, le ministre marocain a indiqué que cette approche royale, fondée sur le respect de la volonté libyenne et le bannissement de tout paternalisme, a permis des avancées majeures entamées par la conclusion en décembre 2015 de l’Accord politique de Skhirat (banlieue de Rabat).

Il a rappelé que les arrangements de Bouznika, du 6 octobre 2020 ont permis d’avancer vers la réunification des sept postes souverains, que le congrès parlementaire inter-libyen du 23 novembre 2020 a facilité la réunion, pour la première fois depuis 2011, de 123 parlementaires libyens de l’Est et de l’Ouest, et que plus récemment, l’engagement de Rabat de décembre 2020 a fait converger les opinions des Représentants de la Chambre des Représentants et le Haut Conseil d’Etat au sujet de la tenue des élections à la date prévue du 24 décembre 2021.

Par ailleurs, M. Bourita a appelé les participants à cette conférence à sortir avec des messages forts et clairs à l’adresse de la Libye et de la Communauté Internationale. Il a également appelé la Libye à s’engager vers un avenir meilleur pour préserver les avancées réalisées, soulignant que les élections peuvent transformer le cessez-le-feu en paix durable et régler définitivement la question de légitimité.

Le ministre n’a pas manqué de souligner, dans ce contexte, la nécessité de veiller à ce que le cadre législatif des élections en Libye soit « consensuel » et « inclusif », ajoutant que ces élections renforceront la souveraineté de la Libye et permettront à la communauté internationale d’avoir un seul interlocuteur libyen.

Et de conclure que le Maroc est prêt à soutenir tout accord entre Libyens, tout en réitérant le soutien de Rabat au gouvernement de Abdel Hamid Dbeibah.

Sénégal: vers la création d’un centre de maintenance aéronautique

La signature du contrat matérialisant la réalisation de ce projet a eu lieu ce vendredi dans la capitale économique du Maroc, Casablanca.Bonne nouvelle pour le secteur de l’aéronautique en Afrique de l’Ouest. Les travaux de construction du centre de maintenance aéronautique de l’Aéroport international Blaise Diagne de Dakar démarrent en usine en novembre 2021 et sur site en fin décembre 2021 pour une durée de 18 mois, annonce un communiqué parvenu vendredi à APA.

Lesdits travaux seront réalisés par l’entreprise marocaine spécialisée dans la construction métallique et expérimentée dans la conception et la réalisation de hangar centre de maintenance d’avions, Inter Tridim.

Premier du genre opérationnel en Afrique de l’Ouest, selon la note, ce centre de maintenance est un projet structurant dans la stratégie du hub aérien 2021-2025. Cette dernière a été approuvée en avril 2021 par le président Macky Sall qui veut faire de l’aéroport AIBD, le 1er hub aérien et logistique sous régional et de de la région de Thiès (Ouest) un pôle aéronautique de dimension internationale.

« Depuis quelques mois, nous avons entamé des recherches de partenariats, avons reçu plusieurs offres et avons visité plusieurs centres de maintenance aéronautique dans le monde et nous avons finalement fait le choix, pour le volet lié à la réalisation du hangar en structure métallique en acier, sur le leader marocain en construction métallique TCE qui connaît déjà le Sénégal pour y avoir déjà réalisé des travaux de passerelles métalliques et qui vient tout récemment de livrer un centre de maintenance aéronautique à Châteauroux en France », a déclaré le Directeur général de l’AIBD sa, Doudou Ka.

« La société InterTridim maîtrise toute la chaîne de valeur industrielle dans la réalisation de ce type de grand projet.  C’est un projet majeur pour le développement des transports aériens au Sénégal », a assuré Doudou Ka, soulignant que l’infrastructure va générer au moins 150 emplois directs.

Leader africain dans la construction métallique, InterTridim totalise 40 ans d’expérience dans son domaine de compétence en Afrique en particulier au Maroc, informe le communiqué.

Le hangar qui sera construit à l’AIBD « aura la capacité d’accueillir tout type d’avion dans toutes les normes de sécurité requises. Il aura une surface de 10 000 mètres carrés avec une hauteur de 33 mètres et une portée de 100 mètres », a fait savoir le Président, directeur général d’InterTridim, Mehdi Assad.

L’infrastructure comportera un hangar propre aux avions, une partie abritant les ateliers pour stocker les pièces et les éléments pour faire une révision générale, a expliqué l’architecte du projet, Anass Amazirh. Poursuivant, il a indiqué qu’un autre bâtiment abritera l’administration et les avionneurs et qu’il sera possible de procéder à l’extension du bâtiment sans arrêter les activités, selon l’architecte.

Rabat va abriter le siège l’Union panafricaine de la jeunesse

L’accord de siège de l’Union panafricaine de la jeunesse (UPJ) a été signé, ce jeudi à Rabat, par le ministre marocain de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication, Mohamed Mehdi Bensaïd, , et le président de l’UPJ, Aliou Oumarou, en présence de Souleymane Satigui Sidibé, secrétaire général de l’UPJ.Dans une déclaration à la presse à l’issue de la signature de cet accord, M. Oumarou a affirmé que “la jeunesse panafricaine est très honorée de l’engagement manifeste du Roi Mohammed VI qui a toujours soutenu la jeunesse africaine, qui se retrouvera avec une très grande fierté au sein de sa deuxième famille, ici au Maroc”.

De son côté, M. Bensaid a rappelé que la ville de Rabat sera l’année prochaine la capitale africaine de la culture et nous allons mettre en place des programmes au profit des jeunes et de la jeunesse africaine, ajoutant que l’installation du siège de l’UPJ à Rabat favorisera davantage “un échange d’expériences qui sera utile au développement de chaque pays et de la jeunesse africaine”.

Il a aussi souligné l’importance de la présentation aux jeunes panafricains les expériences du Maroc dans le domaine de la promotion des jeunes.

Dans un communiqué de presse, le ministère de la Jeunesse indique que “le Maroc se félicite de la décision du Conseil Exécutif de l’Union Panafricaine de la Jeunesse amendée le 10 novembre 2020, prévoyant le transfert de son siège central au Maroc”.

Et de souligner que l’UPJ a notamment pour missions de promouvoir ses valeurs et ses principes, notamment ceux liés à la paix, à la démocratie et au développement durable en vue de réaliser l’intégration africaine.

Maroc : Les recommandations du Conseil de la concurrence pour mieux réguler le marché de l’enseignement privé

Saisi par le président de la Chambre des représentants, le Conseil de la concurrence vient de livrer son diagnostic sur les règles de concurrence dans les établissements d’enseignement privé.Dans son avis, le conseil pointe l’existence de différences notables entre les opérateurs de l’enseignement scolaire privé, en termes de qualité de prestations offertes.

L’un des points de divergence, notamment entre les écoles et les parents d’élèves, concerne les prix pratiqués et les frais des services facturés. «Pour les représentants des parents d’élèves, la tarification des services éducatifs doit être conforme à des normes réglementées et à des mécanismes transparents, loin d’une optique de «marchandisation» des services aux fins de garantir aux investisseurs des marges commerciales confortables. Les propositions formulées dans ce cadre ont essentiellement porté sur l’adoption d’un barème de prix selon la classification des établissements à l’instar de la pratique constatée dans le secteur hôtelier», disent les responsables auditionnés par le Conseil.

Ainsi, le Conseil appelle l’État à mieux encadrer l’enseignement privé en termes de normes garantissant la qualité des services. Cela à travers notamment l’adoption d’un nouveau cadre contractuel définissant les objectifs et les responsabilités entre les établissements scolaires privés, l’État et ses organes; la révision du cadre juridique pour accompagner les changements que connait le marché de l’enseignement scolaire privé et répondre aux nouveaux défis auxquels est confronté le système éducatif national; ainsi que la mise en place des mécanismes à même de renforcer la dynamique concurrentielle entre les différents opérateurs sur le marché de l’enseignement scolaire privé.

Le conseil estime nécessaire de jeter les fondements d’un système intégré de contrôle et d’évaluation de la performance de ces établissements, d’établir un système d’autorisation transparent garantissant des conditions unifiées et non-discriminatoires dans le traitement des demandes d’autorisation, et de fixer des normes précises pour contrôler la qualité des services rendus.

D’où, a-t-il poursuivi, l’urgence de passer à un nouveau modèle de concurrence dans ledit marché, fondé sur une grande contractualisation entre l’État, le secteur privé et les régions en vue d’améliorer et de généraliser le service.

Ce modèle nécessite également l’adoption d’un cadre juridique et réglementaire pour suivre le rythme des changements que connaît le marché, et la mise en place d’une politique territoriale globale pour la gestion du secteur à lier à des modèles régionaux de développement, en vue de garantir une répartition juste et équitable, précise le conseil de la concurrence.

Maroc/Emploi : 250.000 bénéficiaires du nouveau programme « Awrach »

Près de 250.000 personnes devraient bénéficier, en 2022 et 2023, d’ « Awrach », un programme en cours de finalisation pour permettre aux jeunes de profiter d’emplois temporaires. C’est ce que le ministre de l’emploi, Younes Sekkouri, a indiqué, ce jeudi, lors du Conseil de gouvernement.Cité par le ministre délégué chargé des Relations avec le parlement, porte-parole du gouvernement, Mustapha Baitas, lors d’un point de presse tenu à l’issue du Conseil de gouvernement, Sekkouri a fait savoir que le gouvernement a alloué une enveloppe budgétaire de 2,25 milliards de dirhams à « Awrach » au titre de l’année 2022 et ce, dans le cadre de son action d’accompagnement des jeunes hors du marché de l’emploi et de facilitation de leur intégration économique.

Les 125.000 emplois créés en 2022 seront des emplois temporaires, en particulier pour procurer des revenus aux personnes fortement impactées par la pandémie. Il s’agit, comme il l’a précisé, d’un chiffre ambitieux. « Nous sommes dans une phase avancée en termes d’organisation opérationnelle et procédurale », mais le circuit complet n’a pas encore été verrouillé. Il le sera après les multiples réunions prévues avec les différents partenaires.

Selon le ministre, « ce programme s’adresse aux personnes diplômées et non diplômées, notamment celles qui ont été impactées par la crise du Covid. Toutes les catégories de personnes sont concernées, et aucune n’est à exclure », a-t-il ajouté.

Pour lui, il faut insister sur la nécessité « de prendre en considération le genre et d’inclure les femmes, tout en étudiant les activités auxquelles celles-ci pourront s’atteler ». Concernant les types d’emplois et les secteurs visés, il a souligné que « la création de ces emplois sera basée sur les besoins de chaque région. Il faut qu’il y ait des employeurs qui expriment des besoins dans des secteurs donnés.

Dans le cadre du programme « Forsa » pour le soutien des initiatives des jeunes, « 12.500 autoentrepreneurs bénéficieront de l’accompagnement du ministère pour la création de leurs entreprises », a indiqué le ministre, précisant que « le nombre de jeunes accompagnés jusqu’à présent, qui est de 3.000 annuellement, sera multiplié par quatre. « Cet accompagnement consiste en des formations et orientations pour structurer les projets et les développer, de la partie conception à la partie réalisation, grâce à « des prêts d’honneur plafonnés à 100.000 DH, remboursables sur 10 ans au maximum ». « L’accompagnement doit toutefois être de qualité », a-t-il ajouté, rappelant « l’échec de certaines expériences antérieures similaires suite à un problème d’autofinancement, à une mauvaise gestion ou autres. Les idées sont là mais parfois, elles ne marchent pas pour telle ou telle raison ».

Le Roi Mohammed VI reçoit le président gabonais

Le Roi Mohammed VI a reçu, jeudi à Bouznika (banlieue de Rabat), le Président gabonais Ali Bongo Ondimba, qui effectue une visite au Maroc.Cette rencontre traduit le caractère exemplaire du partenariat maroco-gabonais, ainsi que les relations d’amitié qu’entretiennent les peuples des deux pays.

Depuis de longue date, le Maroc et le Gabon entretiennent une excellente relation politique qui s’est reflétée sur le plan économique comme en témoignent la forte présence des entreprises marocaines en terre gabonaise avec des investissements couvrant les secteurs les plus stratégiques.

Aussi, le Royaume se positionne en tant qu’important pourvoyeur d’investissements directs étrangers (IDE) au Gabon. Plusieurs entreprises marocaines investissent dans de nombreux secteurs de l’économie gabonaise, notamment dans les banques, l’agriculture, les télécommunications, la microfinance, les infrastructures, le transport, et le BTP.

Afrique : les diabétiques, plus vulnérables à la Covid-19

La pandémie du coronavirus est plus mortelle chez les Africains atteints de diabète selon une récente analyse de l’Organisation mondiale de la santé (OMS).Le coronavirus a fait des ravages chez les personnes atteintes de maladies chroniques. En Afrique, les diabétiques sont ceux qui en ont le plus souffert selon l’OMS qui  a évalué les données issues de 13 pays et portant sur les affections sous-jacentes ou les comorbidités chez les Africains testés positifs à la Covid-19.

Selon l’organisme onusien, le taux de létalité de la pandémie est de 10,2% chez les patients diabétiques, contre 2,5% pour l’ensemble des patients atteints de Covid-19. Le taux de létalité chez les personnes atteintes de diabète était également deux fois plus élevé que chez les patients souffrant de n’importe quelle autre comorbidité. Les trois autres maladies sous-jacentes associées aux taux de létalité due à la Covid-19 les plus élevés incluent le VIH et l’hypertension.

« La Covid-19 envoie un message clair : la lutte contre l’épidémie de diabète en Afrique est à bien des égards tout aussi cruciale que la lutte contre la pandémie actuelle », a déclaré la Directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique la Dre Matshidiso Moeti, citée par le communiqué parvenu jeudi à APA.

« La pandémie de Covid-19 finira par s’estomper, mais l’on prévoit que l’Afrique enregistre dans les prochaines années la plus forte hausse de l’incidence du diabète dans le monde. Nous devons agir dès à présent pour prévenir de nouveaux cas, vacciner contre la Covid-19 les personnes souffrant de diabète et, chose non moins importante, recenser et soutenir les millions d’Africains qui ignorent qu’ils sont atteints par ce tueur silencieux », a-t-elle souligné.

Le diabète altère la capacité de l’organisme à produire ou à utiliser l’insuline, une substance essentielle pour empêcher une augmentation dangereuse du taux de sucre dans le sang. La maladie provoque une inflammation et une mauvaise circulation sanguine, qui accentuent toutes les deux le risque de complications liées à la Covid-19, dont le risque de décès.

Les pays ayant fourni des données pour cette analyse étaient le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, Eswatini, la Guinée, la Namibie, le Niger, l’Ouganda, la République démocratique du Congo, le Rwanda, le Sénégal, les Seychelles, Sao Tomé-et-Principe et le Tchad.

Environ 24 millions de personnes vivent avec le diabète en Afrique en 2021, selon la Fédération internationale du diabète, et le continent devrait connaître la plus forte augmentation du nombre de cas de diabète dans le monde. En effet, le nombre d’Africains souffrant de cette maladie devrait atteindre 55 millions d’ici à 2045, soit une augmentation de 134 % par rapport aux données disponibles en 2021.

L’Afrique est le continent comptant le plus grand nombre de personnes qui ne connaissent pas leur statut pour le diabète. On estime ainsi que 70 % des personnes diabétiques ne savent pas qu’elles sont touchées par cette maladie.

« Les responsables de la santé en Afrique devraient tirer parti de la disponibilité croissante de tests de diagnostic rapide à faible coût pour tester systématiquement les patients dans les centres de prise en charge du diabète afin de garantir une détection précoce de cette maladie et des soins appropriés», a suggéré le directeur du groupe organique Couverture sanitaire universelle/Maladies transmissibles et non transmissibles au Bureau régional de l’OMS pour l’Afrique, Dr Benido Impouma. « Ces centres peuvent également être des sites clés pour la vaccination », a-t-il ajouté.

Dès les premiers jours de la pandémie, les personnes atteintes de diabète ont été jugées prioritaires dans tous les pays du monde pour recevoir des doses de vaccin anti-Covid-19. L’Afrique a éprouvé des difficultés à appliquer cette stratégie, rapporte la note.

A en croire l’OMS, l’accès aux vaccins reste limité. Jusqu’à présent, affirme-t-elle, seulement 6,6 % de la population africaine est entièrement vaccinée contre la Covid-19, contre une moyenne mondiale de 40 % environ. Les données issues de 37 pays indiquent que, depuis mars 2021, plus de 6,5 millions de doses de vaccin anti-Covid-19 ont été administrées à des Africains présentant des comorbidités, soit 14 % de toutes les doses administrées jusqu’à présent.

Les efforts visant à donner la priorité aux personnes souffrant de comorbidités comme le diabète s’accélèrent, près de la moitié de ces 6,5 millions de doses ayant été administrées au cours des deux derniers mois. Cependant, beaucoup reste à faire pour que les personnes à haut risque reçoivent effectivement les vaccins dont elles ont besoin, souligne le document.

« Neuf mois après le début des campagnes de vaccination contre la Covid–19 en Afrique, nous sommes encore loin de l’objectif que nous nous sommes fixé concernant la protection de nos groupes les plus vulnérables », a déploré Dre Moeti. Elle ajoute qu’« il est urgent d’intensifier la vaccination et d’autres services essentiels destinés aux personnes à haut risque, y compris celles qui sont atteintes de diabète. »

Pour la responsable de l’OMS, tous les Africains exposés au diabète doivent avoir accès au dépistage. « Nous pouvons aussi empêcher le diabète de faire plus de victimes en faisant la promotion d’une alimentation saine et abordable et de la pratique régulière de l’exercice physique », a-t-elle dit.

Depuis le début de la pandémie de Covid-19, l’accès aux soins du diabète est sérieusement perturbé dans la Région africaine. Les confinements imposés pour limiter la propagation de la Covid-19, par exemple, ont entravé l’accès aux soins de santé et aux éléments de base d’une bonne prise en charge des patients diabétiques, tels que la surveillance systématique de la glycémie et une alimentation saine.

En vue d’améliorer l’accès équitable à des soins de qualité pour sujets diabétiques, l’OMS a lancé en avril 2021 le Pacte mondial contre le diabète. Cette initiative s’appuie sur les travaux entrepris ces dernières années pour déployer l’ensemble des interventions de l’OMS pour lutter contre les maladies non transmissibles (WHO PEN) dans le cadre des soins de santé primaires dans les milieux à faibles ressources.

À ce jour, 21 pays africains ont commencé à utiliser cet ensemble d’outils. Le Bénin, l’Érythrée, Eswatini, le Lesotho et le Togo ont réussi à transposer ces services à l’échelle nationale, assurant ainsi une couverture de l’ensemble des établissements de soins de santé primaires.

Maroc: une stratégie nationale de santé en milieu carcéral dans le pipeline

Le délégué général à l’Administration pénitentiaire et à la réinsertion, Mohamed Salah Tamek, a révélé, mercredi à Rabat, l’élaboration d’une stratégie nationale de santé en milieu carcéral pour la période 2022/2026, visant le renforcement de la protection sanitaire des détenus.Élaborée en collaboration avec le ministère de la Santé et de la protection sociale, avec le soutien du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme, cette stratégie vise à renforcer la protection sanitaire des détenus et à assurer leur accès aux services de soins, a expliqué Tamek lors de la présentation du projet de budget de la Délégation générale à l’administration pénitentiaire et à la réinsertion (DGAPR) au titre de l’année 2022, devant la Commission de la justice, de la législation et des droits de l’Homme de la Chambre des représentants.

Il a poursuivi que cette stratégie, qui vient consolider les acquis des stratégies antérieures, définit le cadre d’action commune de la Délégation et de l’ensemble des intervenants dans le domaine de la protection sanitaire des détenus (ministère de la Santé et de la protection sociale, ministère de la Justice, Conseil national des droits de l’Homme, ONGs et secteur privé), l’objectif étant de fournir une protection sanitaire appropriée aux détenus durant toute la période de leur incarcération et après leur libération, pour les détenus malades.

Tamek a indiqué que cette stratégie a été conçue conformément aux recommandations internationales relatives à la santé en milieu carcéral et aux stratégies de santé nationale, notamment le Plan santé 2025, en tenant compte des conventions internationales des droits de l’Homme et du concept de la santé publique.

Mohamed Aujjar reconduit à la tête de la mission d’établissement des faits sur la Libye

La Haute-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme, Michelle Bachelet a renouvelé, mercredi, la nomination du Marocain Mohamed Aujjar en tant que président de la mission indépendante d’établissement des faits sur la Libye.Cette décision intervient à la suite de l’adoption, en octobre dernier par le Conseil des droits de l’homme, de la résolution prorogeant de neuf mois le mandat de ladite mission sur la Libye afin de lui permettre de s’acquitter de son mandat.

Lors de la 48ème session du CDH, tenue le mois dernier, M. Aujjar avait présenté le premier rapport de la mission indépendante d’établissement des faits sur la Libye devant le Conseil des droits de l’homme dont les membres avaient unanimement apporté leur appui au travail accompli par cette mission.

Le Conseil a demandé dans ce sens à la mission d’enquête « de lui présenter à sa 49ème session (mars 2022) un rapport de suivi sur ses conclusions, avec la participation du Représentant spécial du Secrétaire général pour la Libye, et de lui soumettre à sa cinquantième session (juin 2022) un rapport complet sur la situation des droits de l’homme en Libye, notamment sur ce qui est fait pour prévenir les violations des droits de l’homme et les atteintes à ces droits et pour que les responsables répondent de leurs actes ».

Divers sujets au menu des quotidiens marocains

Le discours royal à l’occasion du 46ème anniversaire de la Marche Verte, la levée du couvre-feu nocturne le secteur de l’enseignement privé et les enjeux de la reconnaissance par la Grande-Bretagne du vaccin chinois et l’assurance maladie obligatoire, sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mercredi.+Rissalat Al Oumma+ écrit que le discours royal a souligné la nécessité de lever l’ambiguïté et la duplicité des discours politiques et a mis en exergue les défis du développement, de la sécurité et de la stabilité régionale et internationale.

Le journal précise que l’enjeu du Maroc est moral, incarné dans les valeurs de bon voisinage, la crédibilité et la pérennité des partenariats, le renforcement de la confiance, l’importance de privilégier la raison, la sagesse, la clairvoyance et la retenue dans la gestion des problèmes, tout en favorisant le dialogue et l’entente pour les résoudre.

Ces valeurs constituent le fondement sur lequel le Maroc se base pour gérer ses relations et partenariats, ce qui lui a valu l’estime des pays et leur appréciation de ses efforts pour garantir la stabilité et la protection des intérêts communs, affirme-t-il.

+Le Matin+ rapporte que le gouvernement a décidé, sur la base des recommandations de la Commission scientifique et technique, de prendre une série de mesures dont la levée, à partir du mercredi 10 novembre, de l’interdiction du déplacement nocturne sur l’ensemble du territoire national.

Cette décision intervient également suite aux résultats positifs réalisés dans le cadre de la campagne nationale de vaccination et de leurs retombées sur l’amélioration de la situation épidémiologique dans le Royaume.

L’Opinion, qui s’attarde sur le secteur de l’enseignement privé, dénonce une « anarchie » dans le domaine, créant non seulement des « différences notables » entre les opérateurs de l’enseignement scolaire privé en termes de qualité de prestations offertes et de prix, mais aussi des « pratiques malsaines », dévoilées au grand jour durant la pandémie.

Certes, le libre marché permet la prospérité économique, mais celle-ci ne devrait pas avoir lieu au détriment de l’accès « égal » et « équitable » à une éducation de qualité, qui est « un des droits les plus fondamentaux » consacrés par la Constitution, note le quotidien, plaidant pour l’intervention de l’État dans le secteur.

Mais au-delà du périmètre d’intervention de l’État, un nouveau cadre juridique s’impose afin d’accompagner les changements que connaît le marché de l’enseignement et assurer son développement de manière optimale et responsable, ajoute-t-il.

+Aujourd’hui le Maroc+, qui aborde les enjeux de la reconnaissance par la Grande-Bretagne du vaccin chinois, indique que l’annonce récente des autorités britanniques de la reconnaissance à ses frontières du vaccin chinois Sinopharm vient comme pour rappeler la « posture aberrante » de certains pays européens, qui continuent à ce jour de ne pas le reconnaître malgré l’homologation par l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

La publication, qui reproche à ces pays européens d’avancer à crédit l’inefficacité du vaccin chinois, se demande comment les responsables européens peuvent expliquer que dans des pays où la population a été vaccinée exclusivement avec les produits reconnus, comme Pfizer et AstraZeneca, la situation s’est dégradée de manière inquiétante alors que dans un pays comme le Maroc, où le vaccin chinois a été le plus utilisé, la situation s’est nettement améliorée et très probablement grâce à la vaccination.

+Al Alam+ fait savoir que près de 22 millions personnes supplémentaires vont bénéficier de l’assurance maladie obligatoire (AMO), et ce pour couvrir les frais de traitement, de médicaments et d’hospitalisation, dans le cadre de la généralisation de la protection obligatoire pour l’année 2022.

Selon le ministre de la Santé et de la Protection sociale, Khalid Ait Taleb, le gouvernement aspire à généraliser les allocations familiales en 2024 pour environ 7 millions d’enfants en âge de scolarité, notant que son département œuvrera à élargir l’assiette des adhérents aux régimes de retraite.

Par ailleurs, il indiqué que le budget alloué à la Santé au titre de l’exercice 2022 s’élèvent à plus de 23,55 milliards de dirhams (1 euro = 10,5 DH), en hausse de 19% par rapport à l’exercice 2021.

Maroc/Covid-19: Levée mercredi du couvre-feu nocturne (gouvernement)

Le gouvernement marocain a décidé, sur la base des recommandations de la Commission scientifique et technique, de prendre une série de mesures, dont la levée, à partir du mercredi 10 novembre, de l’interdiction de déplacement nocturne sur l’ensemble du territoire national, indique mardi un communiqué du gouvernement.Cette décision intervient suite aux résultats positifs de la campagne nationale de vaccination et de ses retombées sur l’amélioration de la situation épidémiologique, et conformément aux dispositions juridiques relatives à la gestion de l’état d’urgence sanitaire, indique ce mardi 9 novembre un communiqué du gouvernement.

D’autres mesures ont été également prises, dont le maintien de l’obligation de présenter le pass vaccinal ou l’attestation d’exemption de vaccination pour voyager à l’étranger et pour accéder à tous les espaces fermés (locaux de travail, établissements touristiques, commerces, cafés, restaurants, salles de sport, hammams ainsi que les autres services publics).

Il s’agit également de l’autorisation de déplacement entre les préfectures et les provinces sans la présentation d’aucun document, de l’organisation des funérailles, des cérémonies et des fêtes, dans le strict respect des mesures préventives en vigueur.

La fermeture des espaces abritant les grands rassemblements ou ceux enregistrant une affluence d’un grand nombre de citoyens est maintenue. Le gouvernement affirme qu’il veillera à procéder à une évaluation régulière sur le terrain, à assurer un suivi minutieux de tous les développements quotidiens aux niveaux régional et local, et à prendre les mesures de fermeture nécessaires pour préserver la santé des citoyennes et citoyens.

Il appelle aussi tout un chacun à continuer à respecter les mesures préventives et sanitaires en vigueur, et invite les non-vaccinés et les personnes concernées par la troisième dose à se rendre aux centres de santé mis à leur disposition pour se faire vacciner, afin de renforcer les efforts visant à accélérer le retour à la vie normale.

Royal Air Maroc lance une nouvelle route aérienne directe reliant Casablanca à Tel Aviv

La compagnie aérienne marocaine, Royal Air Maroc lancera, à compter du 12 décembre 2021, une nouvelle route aérienne directe reliant Casablanca à Tel Aviv. Trois fréquences seront opérées avec un vol d’une durée de moins de cinq heures et demie. Le nombre de fréquences passera en peu de temps à cinq vols par semaine.Les vols seront programmés au départ de Casablanca tous les mardis, jeudis et dimanches à 23h55 (heure du Maroc) avec une arrivée à Tel-Aviv à 06h15 (heure locale). Les vols au départ de Tel Aviv seront, quant à eux, programmés tous les lundis, mercredis et vendredis

avec un décollage à 07h15 (heure locale) et une arrivée à Casablanca à 12h10 (heure du Maroc), indique mardi un communiqué de la RAM parvenu à APA.

Les billets sont proposés à des prix de lancement à partir de 3400 dirhams TTC (1 euro = 10,5 DH) aller-retour en classe économique. Ils sont désormais disponibles à la vente sur le site Internet de la Compagnie Nationale et à travers ses centres d’appel et ses agences commerciales ainsi qu’à travers le réseau des agences de voyages.

Cette nouvelle liaison répond aux attentes de la communauté marocaine établie en Israël qui entretient des liens forts avec son pays d’origine. Elle vise aussi à permettre aux touristes, ainsi qu’aux femmes et hommes d’affaires, de se rendre au Maroc ou en Israël.

Economie, politique et santé au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce mardi traitent de nombre de sujets notamment les opérations de privatisation, le mariage des mineurs, le Programme de gestion intégrée des risques de catastrophes naturelles, le chantage gazier mené par l’Algérie contre l’Europe et la campagne de vaccination.+L’Economiste+ titre « Le « grand retour » des opérations de privatisation. Après une pause, le ministère des Finances veut relancer les opérations de transfert au privé. En effet, dans le Projet de loi de finances pour 2022, il a inscrit des recettes destinées au budget général de l’ordre de 8 milliards de DH (1 euro = 10,5 DH), fait savoir le journal.

Trois milliards de DH proviendraient des cessions d’actifs et 5 milliards de DH au titre de la privatisation. Ces 5 milliards de DH ne représentent que 50% du montant total des recettes de privatisation. Car, la moitié du produit de la vente ira dans les caisses du Fonds Hassan II pour le développement économique et social, conformément à la réglementation en vigueur.

+L’Opinion+ écrit que la très attendue réforme du Code pénal et du Code de la famille devrait faire partie des dossiers chauds de cette mandature. Durant la législature précédente, les divergences entre certains partis ont sabordé la mise en œuvre d’une réforme qui aurait pu répondre à plusieurs problématiques sociétales, notamment celle du mariage des mineurs.

Cet état de fait, qui perdure malgré les avancées historiques de la refonte de la Moudawana (Statut du personnel) en 2004, requiert une réponse définitive. C’est ce que prépare actuellement le ministre de la Justice Abdellatif Ouahbi qui a annoncé qu’un projet de modification du Code de la famille est en cours de préparation. La réforme devrait réexaminer le pouvoir d’appréciation des juges et la possibilité de relever l’âge légal du mariage à 18 ans, rapporte le quotidien.

+Assahraa Al Maghribia+ indique qu’un total de 226 projets ont été financés à hauteur de 400 millions de dollars depuis 2015 dans le cadre du Programme de gestion intégrée des risques de catastrophes naturelles et de résilience, a indiqué le ministre de l’Intérieur, Abdelouafi Laftit.

Dans une allocution lue en son nom par le wali, secrétaire général du ministère de l’Intérieur, Mohamed Faouzi, lors de la séance d’ouverture de la 5ème plateforme régionale arabe pour le programme de réduction des risques de catastrophes, le ministre a fait savoir qu’il a été procédé depuis 2015, à travers le Programme de gestion intégrée des risques de catastrophes naturelles et de résilience, au financement de 226 projets totalisant un coût global d’environ 400 millions de dollars et visant à prévenir les risques naturels qui ont un impact direct sur la vie des citoyens et la sécurité de leurs biens, tels les inondations, séismes, glissements de terrains, tsunamis, entre autres.

+Bayane Al Yaoum+ fait observer que le chantage gazier mené par l’Algérie contre l’Europe en fermant le gazoduc Maghreb-Europe qui alimente l’Espagne continue de susciter l’inquiétude de milieux politiques européens.

Dans une réaction de désapprobation de cet acte hostile, l’eurodéputé allemand Lars Patrick Berg a estimé « très préoccupant que l’Algérie ait ordonné la fermeture du gazoduc Maghreb-Europe vers l’Espagne, compte tenu de l’arrivée de l’hiver et des prix élevés de l’énergie ».

Il a qualifié de partenaire « peu fiable » l’Algérie qui mène ce chantage inacceptable. « Malheureusement, l’Algérie s’avère être un partenaire peu fiable ! », regrette-il dans un tweet. Pour sa part, le député serbe Dr Muamer Bačevac s’est dit « vivement préoccupé par la forte augmentation des prix de l’énergie », notant que « la fermeture malheureuse du gazoduc Maghreb Europe mettra en péril la sécurité et la régularité de l’approvisionnement en gaz de l’Europe ».

+Rissalat Al Oumma+ se fait l’écho d’une déclaration du chercheur en politiques et systèmes de santé, Dr Tayeb Himdi qui a estimé que la vaccination est l’un des actes d’intervention médicale non pharmacologique permettant un retour rapide et sécurisé à une vie normale.

« L’adhésion à la vaccination et l’implication des catégories prioritaires pour recevoir la troisième dose, assure la sécurité de ces personnes, de leur environnement et de la société, et contribue à la relance de l’économie et l’accélération du retour à la vie normale », a-t-il expliqué dans un article intitulé « Suggestions pour renforcer la dose qui consolide la solidarité et la confiance ».

Dans ce contexte, Himdi a souligné l’émergence de nombreux défis qui menacent la santé et la sécurité économique des citoyens, notamment la vague épidémique attendue, associée à la saison hivernale ainsi que les nouveaux variants et mutants du virus.

Maroc : Le Conseil de la concurrence autorise la création de la société de production du vaccin anti-covid made in Morocco

Le Conseil de la concurrence vient d’approuver la création de « Sensyo Pharmatech », la tant attendue société de production du vaccin marocain anti-Covid-19, selon un arrêté de l’instance publié récemment au Bulletin officiel.Il s’agit d’un projet de consortium porté par la Fondation Mohammed VI pour l’investissement, le suédois Récipharm ab, l’expert marocain Samir Machhour en plus de trois groupes bancaires.

La création de cette société fait suite à la décision royale de produire un vaccin anti-Covid purement marocain. La production de ce vaccin permettra au Maroc d’assurer sa souveraineté vaccinale, de développer ses capacités industrielles et biotechnologiques et de générer des postes d’emploi.  Mais en plus de garantir son autosuffisance, le Maroc entend aussi se positionner comme plateforme de biotechnologie de premier plan à l’échelle du continent africain dans le domaine de l’industrie du « fill& finish».

Pour rappel, ce projet est supervisé par le géant de sous-traitance suédois Recipharm, conformément à la convention signée, le 5 juillet dernier.

Le contrat prévoit la mise à la disposition de l’État marocain d’installations de remplissage aseptiques de la Société de thérapeutique marocaine (Sothema) pour la fabrication du vaccin anti-Covid-19, propriété de la société chinoise Sinopharm.

Maroc: La production du gaz naturel devrait atteindre 110 millions m3 en 2021

La production du gaz naturel au Maroc devrait passer de 98 millions de mètres cubes en 2020, à plus de 110 millions de mètres cubes en 2021, a fait savoir la ministre de la Transition énergétique et du développement durable, Mme Laila Benali. «C’est un niveau faible, en comparaison avec la consommation nationale annuelle qui dépasse aujourd’hui le milliard de mètres cubes», a-t-elle souligné dans son intervention au parlement.La ministre a dévoilé des données nouvelles concernant les activités d’exploration gazière et pétrolière au Maroc. La ministre a ainsi indiqué que les activités de recherche, menées par des compagnies internationales, en partenariat avec l’ONHYM (Office national des hydrocarbures et des mines), couvrent une superficie totale de 233.600 km2, reparties en 9 licences d’exploitation et 53 licences d’exploration, dont 26 licences offshore.

Elle a dans ce sens fait savoir, qu’entre 2005 et 2020, le montant d’investissement dans le secteur a atteint plus de 27 milliards de dirhams. Ces dernières années, plusieurs gisements gaziers ont été découverts, a-t-elle souligné, notamment dans le Gharb, «en quantité modérée», et au large de Larache, dans le Nord, où des forages offshore ont donné des résultats «encourageants».

 Par ailleurs, la production dans le gisement de Meskala, près d’Essaouira, qui alimente le complexe industriel de l’OCP, se poursuit. Et dans la zone de Tendrara, dans l’Est du Royaume, une licence d’exploitation a été délivrée en 2018.

Selon la ministre, «malgré les efforts consentis, les gisements d’hydrocarbures dans le Royaume demeurent insuffisamment explorés». Actuellement, a-t-elle indiqué, la densité des forages au Maroc est en moyenne de 4 puits par 10 km2, alors que la moyenne mondiale est de 1.000 puits par 10 km2.

La presse marocaine décrypte le discours royal à l’occasion de la Marche verte

Les quotidiens marocains parus ce lundi consacrent de larges commentaires au discours royal du 6 novembre à l’occasion de la Marche verte.+Al Akhbar+ écrit que la marocanité du Sahara est une vérité immuable et n’est pas négociable. Le Maroc n’engagera aucune démarche d’ordre économique ou commercial qui exclurait le Sahara marocain, poursuit le quotidien en citant des extraits du discours royal. Le message est clair et est surtout adressé à ceux qui affichent des positions floues ou ambivalentes au sujet de l’intégrité territoriale du Royaume.

En d’autres termes, explique le quotidien, la question du Sahara s’est désormais inscrite dans une dynamique positive imparable. Et le Maroc ne va plus entreprendre aucune initiative économique et commerciale avec ses partenaires sans que cette initiative intègre la totalité de son territoire.

Le Souverain, ajoute le quotidien, a souligné que la marocanité du Sahara est une vérité aussi pérenne qu’immuable et ne souffre, de ce fait, d’aucune contestation. « D’abord, parce que la légitimité de notre cause est validée par les annales de l’histoire, ensuite parce que tel est le vœu profond et le souhait ardent de la population sahraouie, enfin parce qu’une reconnaissance internationale d’envergure vient l’entériner ».

De son côté, +Assabah+ se focalise sur le fait que le Sahara ne saurait faire l’objet d’aucune négociation ou tractation de quelque nature que ce soit. Le quotidien relève que le Souverain a également réitéré l’engagement du Royaume en faveur de la recherche d’une solution pacifique pour le maintien du cessez-le-feu et la poursuite de la coordination et de la coopération avec la Minurso, dans la stricte limite des attributions qui lui sont assignées.

Toujours en faisant référence à ce discours prononcé à l’occasion du 46e anniversaire de la Marche Verte, le quotidien met en avant le soutien concret dont jouit la cause nationale. La décision souveraine des États-Unis d’Amérique de reconnaître la souveraineté pleine et entière du Maroc sur son Sahara constitue ainsi un sujet de fierté pour le Royaume.

Cette reconnaissance est le corollaire naturel de l’appui constant des administrations américaines antérieures et l’illustration de leur apport constructif au processus de règlement de la question du Sahara. Dans le même ordre d’idées, la décision de plus de 24 pays d’ouvrir des consulats à Laâyoune ou à Dakhla vient confirmer le large soutien dont bénéficie la position marocaine, surtout au sein de l’environnement arabo-africain du Royaume, souligne le quotidien.

+Al Massae+ indique que le discours royal comporte cinq axes principaux. Citant un analyste politique, le journal relève que l’ouverture de 24 consulats n’est pas chose à prendre à la légère. C’est un acte souverain des Etats souverains qui rentre dans le cadre de la Convention de Vienne de 1963. Le deuxième axe de ce discours étant le caractère immuable de la marocanité du Sahara qui « ne sera jamais à l’ordre du jour d’une quelconque tractation ».

Le troisième axe sur lequel s’est arrêté le quotidien est le rythme de développement que connaissent les provinces du Sud qui vivent un essor général, illustré par le développement des infrastructures et la réalisation de projets économiques et sociaux.

Le quatrième message à retenir de ce discours est celui adressé directement aux partenaires du Maroc qui adoptent des positions floues ou ambivalentes. A ces derniers, le Maroc affirme qu’il n’engagera avec eux aucune démarche d’ordre économique ou commercial qui exclurait le Sahara marocain. En dernier lieu, conclut le quotidien, le Souverain s’est adressé aux cinq peuples du Maghreb, auxquels il a exprimé ses vœux les plus sincères d’unité et de stabilité, de progrès et de prospérité.

Marche verte : Les cinq dimensions du discours royal

Propos recueillis par Hicham Alaoui — Le discours prononcé par le Roi Mohammed VI à l’occasion du 46ème anniversaire de la Marche verte reflète la force de l’engagement marocain et la profondeur des arguments et des réalisations tangibles qui consacrent la primauté de la question du Sahara comme priorité dans les politiques intérieure et étrangère du Royaume, a souligné Mohamed Bouden, politologue et président du Centre Atlas d’analyse des indicateurs politiques et institutionnels.Ce discours représente un message national qui consacre l’image que le Royaume mérite auprès de la communauté internationale et soutient ses aspirations internationales et régionales, a-t-il indiqué dans un entretien à APA.

Selon lui, le discours royal reflète de manière tangible que l’histoire moderne du Maroc est pleine de marches qui ont suivi la Marche verte aboutissant à des résultats fructueux et des bénéfices apparents.

Force est de constater que le discours royal comporte cinq dimensions, relève Mohamed Bouden. La première est liée au contexte riche en acquis et en défis. Concernant les acquis et le passage du Maroc d’une victoire à l’autre, il y a une dynamique qui résulte des acquis réalisés par le Maroc à travers l’intervention, le 13 novembre 2020, des Forces Armées Royales afin d’assurer la fluidité de la circulation des personnes et des marchandises au niveau du passage d’El Guerguerat, ainsi que l’impact de la reconnaissance des Etats Unis d’Amérique de la marocanité du Sahara sur la réalité stratégique dans la région et de la poursuite de la l’ouverture de consulats au Sahara, ce qui illustre le soutien international croissant à la marocanité du Sahara.

Il s’agit de décisions volontaires d’États souverains en harmonie avec le contenu de la Convention de Vienne sur les relations consulaires de 1963, a-t-il estimé.

Pour l’universitaire marocain, « c’est un élan qui ne peut être inversé dans le temps. Le Maroc affronte les défis avec clarté et sagesse, et consacre la marocanité du Sahara comme un fait qui représente sa propre norme avec la logique de l’histoire, de la réalité, de la reconnaissance internationale et de la volonté de la population du Sahara marocain.

La deuxième dimension renvoie au fait que le Roi Mohammed VI a affirmé dans les termes les plus clairs que le Sahara marocain « n’est pas à négocier et la marocanité du Sahara ne sera jamais à l’ordre du jour d’une quelconque tractation ». Aussi, le Souverain a exprimé son attachement à la légitimité internationale et aux références onusiennes depuis 2007, c’est-à-dire dans le cadre des 18 dernières résolutions du Conseil de sécurité, de la résolution 1754 à celle 2602.

La troisième dimension est liée au développement et au processus démocratique du Sahara marocain, qui ne dépend pas du cheminement international du dossier. Ainsi, le discours royal a mis en lumière le développement que connaît le Sahara marocain à différents niveaux, que ce soit à travers l’investissement national et la mise en œuvre du modèle de développement des provinces du sud ou au niveau des partenariats internationaux, ce qui se répercute sur les opportunités et l’environnement des affaires dans la région, a poursuivi M. Bouden.

Aujourd’hui, le Sahara marocain bénéficie d’éléments d’attractivité et de structures d’incubation de projets, et connaît un mouvement important et diversifié de citoyens et de capitaux, a-t-il noté.

Pour ce qui est de la quatrième dimension, elle est porteuse d’un message pour ceux qui ont des positions doubles et ambiguës concernant le Sahara marocain, dont le Maroc attend une autre logique qui traite de l’intégrité territoriale marocaine telle que les Marocains y croient pour atteindre des objectifs communs. Le Maroc veut travailler sur des bases claires et trouver des solutions aux crises.

Il est certain que le Maroc est attaché à des valeurs constantes envers ses partenaires traditionnels et nouveaux, mais il n’y a pas de place pour utiliser le dossier du Sahara marocain pour réaliser des gains géopolitiques avec duplicité ou ambiguïté des positions. Le Sahara marocain est la colonne vertébrale des partenariats internationaux avec le Maroc.

Pour la cinquième dimension, il est à signaler que le discours royal consolide les bases du destin commun entre les cinq peuples maghrébins, interagit avec le contexte sereinement et profondément et met certaines parties à l’heure de vérité. Par conséquent, le discours royal reflète la culture stratégique de l’Etat marocain qui relève les défis et défend avec une ferme conviction les efforts de prospérité, d’unité et de stabilité, soutient M. Bouden.

Maroc : Le dossier de l’entente sur les prix des hydrocarbures attend la réforme de loi relative au Conseil de la Concurrence

Au Conseil de la concurrence, le dossier de l’entente sur les prix des hydrocarbures est en stand-by, au moment où les tarifs à la pompe poursuivent leur hausse depuis deux semaines.Dans une déclaration au site électronique +Hespress+, le président du Conseil, Ahmed Rahhou a affirmé qu’aucune décision relative aux hydrocarbures n’est à l’ordre du jour de son instance.

Même le rapport d’instruction sur de supposés pratiques anticoncurrentielles, hérité de son prédécesseur Driss Guerraoui, a fini par être rangé dans les tiroirs. 

Selon Ahmed Rahhou, l’examen de ce dossier a été mis en suspens en attendant la réforme de loi relative au Conseil, tel qu’indiqué dans le communiqué du cabinet royal daté du 22 mars 2021.

Dans ce communiqué, le Roi Mohammed VI avait ordonné la transmission au chef du gouvernement des recommandations de la Commission ad-hoc qu’il avait institué pour enquêter sur les décisions discordantes du Conseil de la concurrence au sujet des soupçons d’ententes entre les leaders du marché des hydrocarbures.

Près de 7 mois plus tard, le nouveau président du Conseil dit attendre la réforme de la loi réglementant son instance avant de reprendre en main le dossier des hydrocarbures.

L’ancien chef du gouvernement, Saâd Eddine El Othmani avait indiqué, en avril dernier, avoir chargé le secrétaire général du gouvernement et le ministre de l’Economie de se pencher sur la refonte de la loi 104.12 relative à la liberté des prix et la concurrence ainsi que la loi 20.12 relative au Conseil de la concurrence.

L’ex-chef du gouvernement s’était aussi engagé à finaliser ce chantier dans les plus brefs délais pour conférer aux lois sur la liberté des prix et de la concurrence les dimensions voulues par le Souverain. Mais selon une source gouvernementale citée par Hespress, « le manque de temps et l’agenda électoral » ont freiné cette réforme.

Roi Mohammed VI : Le Maroc n’engagera aucune démarche d’ordre économique ou commercial qui exclurait le Sahara

Le Maroc n’engagera aucune démarche d’ordre économique ou commercial qui exclurait le Sahara marocain, a déclaré le Roi Mohammed VI à l’adresse de ceux qui affichent des positions floues ou ambivalentes sur le sujet de l’intégrité territoriale du Royaume. »A ceux qui affichent des positions floues ou ambivalentes, nous déclarons que le Maroc n’engagera avec eux aucune démarche d’ordre économique ou commercial qui exclurait le Sahara marocain », a dit le Souverain dans un discours prononcé samedi soir à l’occasion du 46ème anniversaire de la marche verte.

Il a exprimé, par ailleurs, sa considération aux pays et aux groupements qui sont liés au Maroc par des conventions et des partenariats et pour qui, les provinces du Sud constituent une partie intégrante du territoire national.

« (…) nous avons dans la région des partenaires internationaux de bonne foi qui, en toute clarté et en toute transparence, investissent aux côtés du secteur privé national et contribuent ainsi au bien-être de la population », a indiqué le Souverain.

Le Roi a également relevé que les développements positifs de l’affaire du Sahara confortent la dynamique de développement soutenue dans les provinces du Sud. Celles-ci, a-t-il poursuivi, connaissent un essor général, illustré par le développement des infrastructures et la réalisation de projets économiques et sociaux.

Grâce à ces projets, a affirmé le Souverain, les régions du Sahara sont devenues, désormais, un espace ouvert aux opportunités de développement et une plateforme propice à l’investissement national et étranger.

Par ailleurs, SM le Roi a souligné que les conseils élus démocratiquement, librement et de manière responsable dans les provinces et régions du Sahara sont les véritables représentants légitimes de la population locale.

« Notre souhait est que ces conseils soient une force motrice pour mettre en œuvre la régionalisation avancée, compte tenu de sa vocation à offrir de réelles perspectives de développement et à favoriser une véritable participation politique », a dit le Souverain.

Le Roi a saisi l’occasion de ce discours pour adresser aux cinq peuples du Maghreb, ses vœux les plus sincères d’unité et de stabilité, de progrès et de prospérité.

_le Roi Mohammed VI réitère l’attachement du Maroc au processus politique conduit par l’ONU

Le Roi Mohammed VI a réaffirmé, samedi, l’attachement du Maroc au processus politique conduit par l’ONU au sujet du différend régional autour du Sahara, dont la marocanité, aujourd’hui comme dans le passé, « ne sera jamais à l’ordre du jour d’une quelconque tractation ».Dans un discours à l’occasion du 46è anniversaire de la Marche verte, le Souverain marocain a réitéré également l’engagement du Royaume en faveur de la recherche d’une solution pacifique, pour le maintien du cessez-le-feu et de la poursuite de la coordination et de la coopération avec la Minurso, dans la stricte limite des attributions qui lui sont assignées.

Il a saisi l’occasion pour renouveler au Secrétaire général des Nations Unies, M. Antonio Guterres et à son envoyé personnel, le soutien total du Maroc pour les efforts qu’il déploie afin que soit relancé le processus politique dans les plus prompts délais.

Le Souverain a insisté dans ce cadre sur « la nécessité de se conformer aux paramètres définis par les résolutions successives du Conseil de sécurité depuis 2007 et qui ont été consacrés dans les rencontres tenues à Genève, sous l’égide des Nations Unies ».

Le Roi a précisé que si le Maroc engage des négociations, c’est essentiellement pour parvenir à un règlement pacifique de ce conflit régional artificiel, affirmant que pour le Maroc, son Sahara n’est pas à négocier.

Relevant que la cause nationale s’inscrit désormais dans une dynamique positive imparable, le Souverain a souligné que la Marocanité du Sahara est une vérité aussi pérenne qu’immuable, et ne souffre, de ce fait, aucune contestation.

« D’abord, parce que la légitimité de notre cause est validée par les annales de l’histoire, ensuite parce que tel est le vœu profond et le souhait ardent de la population sahraouie enfin parce qu’une reconnaissance internationale d’envergure vient l’entériner », a-t-il expliqué.

Le Souverain a souligné que le Maroc a progressé ces derniers mois, avec calme et sérénité, dans l’action engagée pour défendre son Sahara, saluant à ce propos les Forces Armées Royales qui, le 13 novembre 2020, ont restauré la libre circulation des personnes et des marchandises au point de passage Guerguerat, reliant les deux pays frères, le Maroc et la Mauritanie.

« Cette action pacifique ferme a mis un terme aux provocations et aux agressions dont le Maroc avait déjà signalé à la communauté internationale la gravité pour la sécurité et pour la stabilité de la région », a-t-il dit.

Se félicitant du soutien concret dont jouit la Cause nationale, le Souverain a affirmé que la décision souveraine des États-Unis d’Amérique de reconnaître la souveraineté pleine et entière du Maroc sur son Sahara constitue un sujet de fierté pour le Royaume.

Cette reconnaissance est le corollaire naturel de l’appui constant des administrations américaines antérieures et l’illustration de leur apport constructif au processus de règlement de la question du Sahara, a souligné le Souverain.

« Cette orientation affermit le caractère irréversible du processus politique en marche : il est voué à mettre en place une solution définitive fondée sur l’Initiative d’autonomie, sous souveraineté marocaine », a-t-il poursuivi.

Dans le même ordre d’idées, la décision de plus de 24 pays d’ouvrir des consulats à Laâyoune ou à Dakhla vient confirmer le large soutien dont bénéficie la position marocaine, surtout au sein de l’environnement arabo-africain du Royaume, a fait observer le Souverain.

C’est assurément la meilleure réponse juridique et diplomatique à ceux qui prétendent que la reconnaissance de la Marocanité du Sahara n’a pas de visibilité franche et concrète sur le terrain, a signalé le Roi Mohammed VI.

« Aujourd’hui, nous sommes tout à fait fondés à attendre de nos partenaires qu’ils formulent des positions autrement plus audacieuses et plus nettes au sujet de l’intégrité territoriale du Royaume », a soutenu le Souverain, avant de conclure que telles positions sont de nature à contribuer à renforcer le processus politique en cours et à appuyer les efforts déployés pour parvenir à une solution définitive réalisable.

Politique, santé et économie au menu des quotidiens et hebdomadaires marocains

La rupture par l’Algérie de ses relations avec le Maroc, le débat suscité par l’adoption du pass vaccinal, le trafic aérien et la facture énergétique sont les principaux sujets traités par les hebdomadaires et quotidiens marocains parus ce samedi.+Finances News hebdo+ écrit que pour rompre les relations avec le Royaume, le régime algérien s’est échiné pour enfin exciper d’un alibi fallacieux, tenant le Maroc responsable de tout ce qui se passe en Algérie.

« Une manière perverse de se dédouaner de ses responsabilités vis- à-vis du peuple algérien », estime la publication.

En déclarant au Maroc cette « guerre économique à peine voilée », Alger « se trompe de cible » et « fait un bien mauvais calcul », note-t-il, expliquant qu’en voisins, les deux pays ont certes des intérêts économiques croisés, mais le volume des échanges commerciaux reste faible, voire insignifiant.

C’est dire que le Royaume, qui s’est depuis longtemps inscrit sur la voie de la prospérité en modernisant son économie et en multipliant ses partenaires, « n’a rien à perdre », ajoute-t-il.

Pour +Challenge+, la stratégie des autorités algériennes « vise à créer une tension maximum dans la région », ajoutant que l’Algérie espère ainsi sortir de son « isolement international ».

Face à ces perfides menées, le Maroc « reste zen », étant donné que la stratégie adverse « est bien comprise » et que « la réponse c’est le calme absolu », préconise-t-il.

« Que l’Algérie s’agite, ne doit pas nous faire varier d’un Iota. Il nous faut garder cette ligne, tout en sachant que les provocations vont se multiplier. Nous n’avons aucune raison d’y répondre et d’offrir aux maîtres d’Alger une porte de sortie de leur isolement », ajoute-t-il.

+Rissalat Al Oumma+ cite une déclaration du porte-parole du gouvernement, Mustapha Baitas qui a affirmé que la fermeture du Gazoduc Maghreb-Europe n’a actuellement aucun impact sur la production de l’électricité au Maroc.

Le gazoduc Maghreb-Europe (GME) n’était pas destiné à l’usage des citoyens et sa fermeture n’a donc aucun impact actuellement sur la production de l’électricité dans le Royaume, a-t-il expliqué lors d’un point de presse à l’issue du Conseil de gouvernement, réuni en visioconférence, sous la présidence du Chef de gouvernement, Aziz Akhannouch.

« Le prix de l’électricité ne connaîtra aucune hausse de quelque nature que ce soit, du fait que l’impact de la fermeture du GME est insignifiant, voire inexistant », a souligné Baitas.

+Le Temps+, qui revient sur les remous provoqués par l’adoption du pass vaccinal obligatoire, écrit que l’écrasante majorité de Marocains « n’est pas contre le pass vaccinal », mais « contre la brutalité de sa mise en œuvre ».

Certes, le principe de démocratie veut que la majorité prime sur la minorité, cependant ce même principe veut aussi que la voix des minorités soit non pas seulement entendue, mais écoutée, soutient-il.

« Le pass vaccinal? Oui! Encore oui ! Dans la précipitation? Non ! Sans communication préalable? Non ! Sans débat public ? Non ! », affirme la publication, appelant le gouvernement à opter pour une stratégie de communication efficace et lancer un débat public pour apaiser les tensions.

+Le Reporter+ rapporte que les aéroports du Royaume devraient connaître, en 2022, un trafic aérien de 15 millions de passagers, soit 60% du niveau de l’année 2019, selon le rapport des établissements et entreprises publics (EEP) accompagnant le projet de loi de finances (PLF) au titre de l’exercice 2022.

« Pour les années 2022 à 2024, le trafic aérien devrait connaître une reprise progressive estimée en 2022 à 60% du niveau de l’année 2019 (15 millions de passagers), puis à 80% en 2023 (20 millions de passagers) avant de retrouver, en 2024, une activité normale proche de celle de l’année 2019 (25 millions de passagers) », estime ce rapport.

Le Maroc a connu une croissance soutenue du trafic aérien durant la période 2015-2019, fait savoir la même source, précisant qu’annuellement et en moyenne, le nombre de passagers a augmenté de 9%, le tonnage fret transporté de 11% et les mouvements de survol de 5%.

+Al Ittihad Al Ichtiraki+ relève que la facture énergétique du Maroc a augmenté d’environ 13,8 milliards DH (1 euro = 10,5 DH). A fin septembre dernier, elle a été estimée à plus de 51,5 milliards de dirhams, au lieu de 37,6 milliards DH à la même période en 2020.

Cette facture a ainsi enregistré une hausse de 36,8%, indique l’Office des changes dans son récent bulletin sur les indicateurs mensuels des échanges extérieurs, précisant que les approvisionnements en gas-oils et fuel-oils ont augmenté de 40,2%, passant de 17,4 milliards DH en septembre 2020 à 24,5 milliards DH en septembre 2021.

Les importations en gaz de pétrole et des autres hydrocarbures ont augmenté également de 39,3%, atteignant 12,3 milliards DH au lieu de 8,8 milliards DH en septembre 2020, précise le quotidien.

Social et économie au menu des quotidiens marocains

Les enjeux de la généralisation de la couverture sociale, le développement des provinces du sud et la hausse des prix du carburant sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce vendredi.+Aujourd’hui Le Maroc+, qui s’attarde sur les enjeux de généralisation de la couverture sociale, écrit que ce chantier « titanesque » va donner l’occasion à de nombreux ménages marocains d’accéder aux soins dans des conditions plus dignes et de booster par la même occasion leur niveau de vie.

Alors que les attentes sont énormes de la part des citoyens, l’Exécutif veut mettre toutes les chances de son côté pour répondre aux aspirations de la population cible, constate le journal.

Si le projet de la généralisation de la couverture sociale sera concrétisé progressivement, les dispositifs inhérents à son exécution devront être prêts au préalable, rapporte-t-il, soulignant qu' »un travail de fond » devra être mené par un ensemble d’acteurs, ce qui nécessitera une « très grande coordination » et une « bonne convergence ».

+L’Economiste+, qui évoque le développement des provinces du sud, relève que ces provinces « font aujourd’hui le pari d’un vrai miracle économique », soulignant que les opportunités d’investissement y sont “réelles” et que le nouveau positionnement territorial stratégique « rassure les nombreux investisseurs” qui s’y installent.

Les projets structurants et d’autres sont en train de “transformer” cette région, avec “des résultats déjà tangibles”: infrastructures, tourisme balnéaire et écologique, production et industrialisation des énergies renouvelables et zones d’activités économiques, entre autres, indique le quotidien.

La publication souligne la nécessité de « désenclaver davantage » pour donner une plus grande égalité des chances aux régions, dont la compétition est « décisive » et « fondamentale » pour le développement.

+Al Alam+ constate que les prix des carburants poursuivent leur hausse. Le prix des carburants à la pompe au Maroc continue leur trend haussier, le prix du diesel ayant dépassé 10 DH/l, tandis que l’essence a atteint 12 DH/l, dans un contexte marqué par une hausse importante des prix du pétrole sur les marchés mondiaux, qui ont atteint environ 85 dollars le baril.

Autant cette hausse a grevé les poches des citoyens ordinaires, de propriétaires d’usines, de professions, d’agriculteurs, et de divers secteurs qui dépendent principalement des hydrocarbures dans leurs activités, la Fédération Nationale des propriétaires, commerçants et Gérants des Stations de Services au Maroc a indiqué que cette situation s’est répercutée sur le chiffre d’affaires des stations, lequel a fortement diminué.

Pass vaccinal : le Maroc met en place l’attestation d’exemption pour raisons médicales

Les personnes ayant des contre-indications à la vaccination pourront bénéficier d’une attestation d’exemption, a annoncé ce jeudi le ministère de la Santé dans un communiqué.Pour être dispensé du vaccin anti-Covid, il faudra présenter un certificat médical ou un dossier médical précisant les contre-indications, en plus d’une copie de la carte d’identité nationale, précise la tutelle.

Les dossiers doivent être déposés auprès de la délégation provinciale de la santé du lieu de résidence, où ils seront examinés par une commission médicale. Après étude du dossier, les personnes dont les demandes ont été acceptées recevront un sms du numéro 1717, ajoute la même source.

Pour rappel, l’entrée en vigueur de l’obligation de présenter le pass vaccinal dans les lieux publics a suscité une vague de critiques. Des manifestations ont été organisées le week-end dernier dans différentes villes du pays pour dénoncer cette mesure entrée en vigueur le 21 octobre. 

Le Maroc respecte le principe de bon voisinage avec tous ses voisins (gouvernement)

Le porte-parole du gouvernement marocain, Mustapha Baitas, a souligné, jeudi, que son pays respecte le principe de bon voisinage avec tous ses voisins. »Pour les pays voisins, le Maroc s’en tient au strict respect des principes de bon voisinage avec tous », a-t-il déclaré Baitas lors d’une conférence de presse à l’issue du Conseil du du gouvernement.

Ces déclarations interviennent après l’accusation portée par l’Algérie en début de semaine concernant le meurtre de trois de ses ressortissants par le Maroc au Sahara.

Mercredi, la Présidence algérienne a accusé le Maroc d’avoir tué les trois ressortissants algériens dans la zone frontalière avec la Mauritanie. Leurs camions faisaient la liaison entre la wilaya d’Ouargla en Algérie et Nouakchott en Mauritanie.

Une source marocaine, citée par une agence internationale, a déclaré mercredi que le Maroc ne se laissera pas entraîner dans une guerre avec l’Algérie. « Si l’Algérie veut la guerre, le Maroc n’en veut pas. Le Maroc ne sera jamais entraîner dans une spirale de violence et de déstabilisation », a affirmé cette source.

Gazoduc Maghreb-Europe: la décision d’Alger sans aucun impact sur la production d’électricité au Maroc (gouvernement)

La fermeture par l’Algérie du Gazoduc Maghreb-Europe n’a actuellement aucun impact sur la production de l’électricité au Maroc, a affirmé, jeudi à Rabat, le ministre délégué chargé des Relations avec le parlement, porte-parole du gouvernement, Mustapha Baitas.Le gazoduc Maghreb-Europe (GME) n’était pas destiné à l’usage des citoyens et sa fermeture n’a donc aucun impact actuellement sur la production de l’électricité dans le Royaume, a-t-il expliqué Baitas lors d’un point de presse à l’issue du Conseil de gouvernement, réuni en visioconférence, sous la présidence du Chef de gouvernement, Aziz Akhannouch.

« Le prix de l’électricité ne connaîtra aucune hausse de quelque nature que ce soit, du fait que l’impact de la fermeture du GME est insignifiant, voire inexistant », a rassuré le porte-parole.

Dimanche dernier, l’Office National des Hydrocarbures et des Mines (ONHYM) et l’Office National de l’Électricité et de l’Eau Potable (ONEE) avaient indiqué dans un communiqué conjoint que la décision annoncée par les autorités algériennes de ne pas reconduire l’accord sur le GME n’aura dans l’immédiat qu’un « impact insignifiant » sur la performance du système électrique national.

Les deux Offices ont relevé que, eu égard à la nature du voisinage du Maroc et en prévision de cette décision, les dispositions nécessaires ont été prises pour assurer la continuité de l’alimentation du pays en électricité.

Economie, social et sécurité au menu des quotidiens marocains

Les enjeux de l’investissement privé, la problématique de l’emploi, la situation du secteur du tourisme et le bilan du ministère de l’Intérieur durant cette année, sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce jeudi.+Aujourd’hui Le Maroc+, qui aborde les enjeux de l’investissement privé, écrit que grâce aux choix irréversibles faits par le Maroc et des politiques publiques volontaristes qui s’ensuivent, les entreprises marocaines, en plus des acteurs étrangers, devraient conquérir des secteurs considérés comme l’avenir de l’économie mondiale, notamment les nouvelles techniques et technologies de gestion des ressources, les industries responsables, les filières de recyclage et la transition énergétique

Se référant aux analyses les plus récentes d’organisations spécialisées, la publication prévoit, dans les années à venir, une « abondance » de financements étrangers, institutionnels, publics et même privés, pour les projets tournés vers le développement durable et l’économie verte, soulignant la nécessité pour le Maroc, figurant parmi les pays en avance sur la question, du moins à l’échelle continentale, de tirer profit de cette manne.

+L’Opinion+, qui revient sur la problématique de l’emploi, constate que sous le triple coup de la sécheresse, du Covid et des politiques gouvernementales lacunaires mises en place depuis une décennie, le marché marocain du travail a connu un coup de massue, provoquant une « crise relativement insurmontable », du moins à court terme.

S’appuyant sur les données du HCP, qui montrent la fragilité du tissu économique, le quotidien note que les développements positifs de certains secteurs « ne sont pas suffisamment denses pour redresser la barre de la structure économique ».

Face à l’émergence de plus en plus d’opportunités pour les non diplômés, les jeunes diplômés du supérieur « restent, toujours et encore, les plus grandes victimes de la conjoncture », avec un taux de chômage en hausse tendancielle atteignant les 25,7%, déplore-t-il.

Mais quoique le nouveau gouvernement ait mis en place une feuille de route optimiste pour résorber le chômage, « ce n’est pas d’un coup de baguette magique que les défaillances d’une économie, qui a vu sa capacité à créer des richesses et des emplois s’essouffler progressivement depuis les années 2000, vont disparaître », relève-t-il.

+L’Economiste+, qui revient sur la situation du secteur du tourisme, souligne qu’ « alors que tout un écosystème est à l’agonie, que des milliers d’emplois sont en jeu, que l’une des principales mannes à devises est menacée de tarissement », l’industrie du tourisme peine à faire entendre sa voix, dénonçant un déficit de réactivité stratégique.

Le gouvernement sortant a « tergiversé », donnant l’impression d’être « déconnecté » de la gravité de la situation et considérant sans doute que le contexte sanitaire justifiait tous les sacrifices, estime le quotidien.

Il souligne la nécessité d’inscrire la mobilisation pour le secteur du tourisme ans le même état d’esprit et de cohérence ayant prévalu pour le plan de soutien à l’économie et d’aides aux entreprises fragilisées.

+Le Matin+ rapporte que le ministre de l’Intérieur, Abdelouafi Laftit, a passé en revue les réalisations des différentes entités relevant de sa tutelle au cours des 8 premiers mois de 2021.

Trois cellules terroristes ont été démantelées et 15 éléments liés à «Daech» ont été arrêtés, près de 385 tonnes de résine de cannabis et plus de 119 tonnes de kif saisies et pas moins de 931.481 crimes et infractions commis, dont la quasi-totalité a été résolue.

Les chiffres exposés en disent long sur les efforts déployés par les différents services du ministère de l’Intérieur, se félicite la publication.