COVID-19 Maroc : Le taux de létalité se situe à 2,9%

Le taux de létalité du Covid-19 au Maroc accusé une baisse durant ces derniers jours pour se situer à 2,9%, soit 188 décès sur un total de 6418 cas de contamination, a indiqué mardi le ministère de la santé.

 Selon le ministère, ce taux de 2,9%, place le Maroc dans une moyenne mondiale relativement basse, sachant que le taux de létalité du virus au niveau mondial s’établit à 7%.

En deux jours, le Maroc n’a pas enregistré de décès, alors que le nombre de contamination ne cesse d’augmenter notamment lundi où 218 cas confirmés au coronavirus ont été signalés.

Pour ce qui est de l’âge moyen des personnes contaminées, il se situé autour de 34,5 ans, contre 54,8 ans au début de l’épidémie. Cela prouve, selon le ministère, que les personnes nouvellement contaminées sont plus jeunes, respectant faiblement les mesures du confinement et de précaution sanitaire.

Au 12 mai, le Maroc enregistre 6418 cas positifs, dont 188 décès et 2811 guérisons. Le Royaume est le troisième pays le plus touché d’Afrique après l’Afrique du Sud et l’Égypte.

Covid-19: Le Maroc se lance dans l’exportation des masques de protection

Le ministre du commerce et de l’industrie, Moulay Hafid Elalamy a annoncé que le Maroc a décidé d’ouvrir l’exportation des masques de protection sanitaires à l’étranger.Intervenant au parlement, le ministre a fait savoir que le Royaume pourrait arrêter l’exportation des masques de protection au cas où le pays aura besoin pressant de ce produit après la levée du confinement.

Il a indiqué que le marché connait une abondance de masques de protection, rappelant que son département a préparé un stock post-confinement composé de 50 millions de bavettes sanitaires.

Concernant les masques en tissu lavables et réutilisables, le ministre a informé que le Maroc produit 2 millions/par jour de ce type de masque, qui n’est pas destiné à l’export mais aux besoins internes.

Après avoir affiché un palier de 3 millions de masques par jour, puis 5 millions, le Maroc, qui produisait à peine 1 million de masques avant le 7 avril, est désormais à 6,8 millions d’unités par jour. L’objectif est de passer désormais à 8 millions de masques par jour.

Le port de masque dans l’espace public est rendu obligatoire au Maroc depuis le 7 avril dernier, tout contrevenant s’exposant à une amende entre 300 et 1.300 dirhams (1 euro = 10,7 DH).

Au 12 mai, le Royaume a réalisé 64.299 tests Covid-19 pour 6380 cas positifs, 188 décès et 2930 guérisons. Le taux de létalité du Covid-19 au Maroc, troisième pays le plus touché d’Afrique après l’Afrique du Sud et l’Égypte, se situe aujourd’hui à 3 %. Fin

Maroc/Covdi-19 : La banque centrale appelle les établissements de crédit à suspendre leurs dividendes

La banque centrale du Maroc a appelé les établissements de crédit à suspendre, jusqu’à nouvel ordre, toute distribution de dividendes au titre de l’exercice 2019, indique un communiqué de l’institution financière.

 Compte tenu du contexte de crise liée à la pandémie du Covid-19, les établissements de crédit sont invités à renforcer leur rôle dans le financement de l’économie, explique la banque.

« Il est important que les établissements de crédit conservent des fonds propres suffisants pour faire face aux effets de la crise et préserver ainsi leur capacité d’octroi de financement dans ces circonstances exceptionnelles », recommande la banque centrale.

Ils sont également appelés à renforcer leur rôle dans le financement de l’économie, poursuit le communiqué, rappelant mesures de politique monétaire et prudentielles adoptées visant à faciliter l’accès au crédit bancaire au profit à la fois des ménages et des entreprises.

Et d’assurer que la banque centrale continuera de « suivre de près les implications de la crise sanitaire sur l’économie nationale et le système financier et prendrait, le cas échéant, les mesures nécessaires pour y faire face ».

 

Les enjeux du déconfinement et la relance économique au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce mardi consacrent de larges commentaires aux enjeux du déconfinement et de la relance économique.+Aujourd’hui le Maroc+  écrit que dans les jours qui nous séparent du 20 mai, il y a une et une seule bataille sur laquelle tout doit être focalisé: le respect à la lettre des mesures sanitaires et du confinement.

La décision de la levée ou non de l’état d’urgence sanitaire et du confinement sera purement scientifique et en fonction des ratios et indicateurs chiffrés de la pandémie, souligne le journal, expliquant qu’en l’espace de 7 jours, l’évolution de la courbe peut facilement connaître une inflexion en mieux comme en pire.

En beaucoup moins qu’une semaine, on a vu comment des pays et non des moindres ont subitement basculé vers des situations dramatiques, des scénarios catastrophiques, prévient-il.

Dans le même sillage, +Assahra Al Maghribiya+, souligne que la seule issue à cette crise sanitaire est le confinement, évoquant les nombreux pays qui ont correctement appliqué cette mesure et obtenu de bons résultats leur permettant d’entamer une nouvelle phase.

Il ne faut pas trop se fier aux indices positifs, prévient la publication, expliquant que la situation demeure instable à cause des manquements par certains du confinement et des dispositions préventives.

Abordant le sujet de la relance économique, +l’Économiste+ relève qu’il faut être sur deux buts en même temps, le très court terme et le long terme.

Il s’agit là d’une relance adaptée au contexte, estime la publication, notant que des montants importants d’argent sont engagés dans des opérations entièrement nouvelles.

Il y a si longtemps qu’on parle de nouveau modèle, soutient-il, faisant remarquer, en revanche, que le fait « qu’on ne sache pas grand-chose de la masse comme du détail de ces dépenses est nettement plus embarrassant »

+Le Matin+ rapporte qu’une tentative de trafic de cocaïne à bord d’un camion de transport international en provenance d’un pays européen a été mise en échec, lundi, par la brigade de la police judiciaire du district de sûreté du port Tanger-Med.

Dans un communiqué, cité par le quotidien, la Direction générale de la sûreté nationale, indique que les opérations de fouille menées à bord du camion ont permis la saisie d’une quantité totale de 25,5 kilogrammes de cocaïne soigneusement dissimulée sous la cabine du conducteur. Et de préciser que le conducteur, un Marocain âgé de 42 ans, a été arrêté.

Le suspect a été placé en garde à vue sur fond de l’enquête judiciaire menée sous la supervision du parquet compétent en vue d’élucider les tenants et aboutissants de cette affaire, déterminer les ramifications et les liens de cette opération avec les réseaux internationaux de trafic de drogue, et identifier les complices éventuels impliqués dans cette affaire.

Maroc: Lancement bientôt d’une application de suivi des cas éventuels d’exposition au Covid-19

Une application de notification d’exposition au coronavirus sera bientôt lancé au Maroc pour permettre de diagnostiquer les contacts et de les prendre en charge plus rapidement.Ainsi, lors d’une conférence de presse conjointe à distance, lundi à Rabat, avec le ministère de l’Intérieur consacrée à la présentation de cette application, que cette solution informatique, qui portera le nom de « Wiqaytna » (notre prévention),  le directeur de l’épidémiologie et de la lutte contre les maladies au ministère de la Santé, Mohamed El Youbi, a affirmé que cette application permettra de diagnostiquer les contacts des personnes confirmées positives au Covid-19 et de les prendre en charge plus rapidement.

Le responsable sanitaire souligne que cette solution s’inscrit dans le cadre du renforcement du système de notification des contacts des cas confirmés positifs au Covid-19, puisqu’il permettra de prendre en charge les contacts avant l’apparition des symptômes, d’éviter les complications et les décès et de limiter la transmission du virus à d’autres personnes et sa propagation dans la société.

Cette application, a-t-il poursuivi, se basera sur l’échange de l’identité de l’utilisateur via Bluetooth entre deux smartphones, dont l’un appartient à une personne qui sera identifiée plus tard comme un cas confirmé d’infection au coronavirus, tandis que le deuxième téléphone appartient au contact qui recevra une notification comprenant un ensemble de recommandations en lien avec la prise en charge de son cas.

Il a en outre relevé que cette solution informatique permettra au système de santé national d’avoir un canal supplémentaire pour identifier et suivre les contacts, et aidera également le pays à ne pas passer à la troisième phase de l’épidémie, et à prendre les bonnes décisions et mesures pour contenir la propagation de cette pandémie et de la surmonter.

De son côté, le gouverneur-directeur des systèmes informatiques et de la communication au ministère de l’Intérieur, Abdelhak El Harrak, a expliqué que cette application, un pur produit marocain, a été développée par une équipe de 40 personnes de différents secteurs publics et privés, sur la base des principes d’intelligence collective, d’innovation et de flexibilité, notant que ce projet citoyen par excellence a connu une participation volontaire d’un groupe d’entreprises nationales émergentes.

Il a également souligné que le souci de protéger la vie personnelle et les données privées des citoyens a toujours été au cœur du projet, affirmant que cette application, qui sera téléchargée de façon volontaire par les citoyens, ne sera utilisée que pendant la période de la pandémie.

L’application sera disponible sur « Play Store », « iOS » et « Huawei », a-t-il indiqué, relevant que toutes les données qui seront stockées par l’application seront supprimées après la fin de la pandémie.

Le responsable a aussi révélé qu’un essai à grande échelle de l’application sera lancé, à partir de la semaine prochaine, dans certains centres du groupe Office chérifien des phosphates (OCP), en attendant le lancement de la première version de l’application plus tard.

Au 11 mai, le Maroc enregistre 6281 cas positifs, dont 188 décès et 2811 guérisons. Le taux de létalité du Covid-19 dans le Royaume, troisième pays le plus touché d’Afrique après l’Afrique du Sud et l’Égypte, se situe aujourd’hui à 3 %.

Maroc : projet ambitieux de régénération de 378 ha d’arganier

Le ministère de marocain l’agriculture se lance dans un projet ambitieux portant sur la régénération d’arganier sur une superficie de 378 hectares dans la région d’Agadir.L’opération, qui fait l’objet d’un appel d’offres, concernera 4 communes de la région : Amskroud (116 ha), Aziar (112ha), Tamri (100 ha) et Tikki (50 ha).

Pour rappel, le Royaume est sur un projet global de plantation de 10.000 ha d’arganier sur une période de 6 ans, pour un investissement de 49,2 millions de dollars, cofinancé par le Fonds vert pour le climat.    

Il à souligner que la réserve de biosphère de l’arganeraie au Maroc couvre une superficie d’environ 2,5 millions d’hectares (toutes essences forestières confondues) et l’arganier y occupe la part la plus importante avec une superficie de 830.000 hectares.

Cette réserve reconnue par l’UNESCO en 1998, se caractérise par sa multifonctionnalité socio-économique et son aspect écologique unique.

Maroc/.Covid-19 : Le sort de l’année scolaire discuté mardi au parlement

La chambre des représentants au Maroc tiendra demain mardi une réunion qui sera consacrée, entre autres, à la discussion du sort de l’année scolaire en cours, en ce temps de confinement.Ainsi, le ministre de l’éducation nationale, Said Amzazi, devra présenter le plan et l’agenda de son département concernant les examens de fin d’année scolaire à la lumière de l’état d’urgence sanitaire, décrété au Maroc depuis le 20 mars dernier et prorogé jusqu’au 20 mai courant.

D’autres questions seront également au menu de la réunion, notamment le bilan de l’enseignement et la formation à distance pendant le confinement et les mesures proactives et préventives prises pour prévenir la propagation de l’épidémie dans les établissements d’enseignement et universitaires.

Pour rappel, dans le cadre des mesures préventives contre la pandémie du Covdi-19, le ministère de l’éducation nationale avait lancé l’opération de l’enseignement à distance, via le portail électronique TelmidTice et sur les chaines de télévision nationales.

Le comportement des citoyens avec le confinement retient l’attention des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce lundi se focalisent sur nombre de sujets dont le relâchement, le non-respect des mesures de confinement, la distribution des masques de protection et la saisie d’une importante quantité de drogue à Casablanca.+Aujourd’hui le Maroc+ estime que les chiffres semblaient tendre à la baisse après quelques jours où les déclarations de nouveaux cas contaminés au Coronavirus avaient atteint des pics.

Seulement voilà, des foyers ont été découverts, depuis quelques jours, dans des familles ou des usines, signale le quotidien, notant que la situation n’est pas près d’être stabilisée. Ce n’est pas le cas de la majorité, certes, mais peut-on laisser une minorité d’inconscients et d’irresponsables mettre en péril la vie de tous les Marocains ?, s’interroge-t-il.

+Assahraa Al Maghribiya+ , redoute un relâchement dans le respect des mesures de confinement qui se fait de plus en plus ressentir ces derniers jours alors que le Maroc a déployé des efforts considérables pour éviter les retombées négatives du Coronavirus à court et moyen terme.

Le Maroc s’est démarqué, sans nul doute, par sa réactivité devant l’ampleur de la crise pandémique, poursuit-il, rappelant que « nous avons encore beaucoup de chemin devant nous pour gagner notre bataille contre le coronavirus ».

Pour +L’Economiste+, il n’est pas sûr que l’on arrive à sortir du confinement le 20 mai 2020, notant que le comportement social n’arrive pas à stopper le virus. La distribution pharmaceutique est sous-dimensionnée pour la masse et les volumes de livraisons de masques, prévient-il.

Plus de la moitié des personnes sondées par le journal, disent avoir des difficultés pour s’approvisionner en masques de protection, relève-t-il, faisant savoir que logiquement, une partie d’entre eux a sans doute fini par trouver, mais dans quelle quantité ?

+Le Matin+ rapporte que le service préfectoral de la police judiciaire de Casablanca a procédé, dimanche, à la saisie de 3,5 tonnes de chira à bord d’un camion de transport routier de marchandise et à l’interpellation de deux personnes, dont une femme, présumées impliquées dans cette affaire.

Le camion, qui provenait d’une des villes du nord du Royaume, a été intercepté au niveau de la gare de péage autoroutier « Tit Mellil » près de la ville de Casablanca, indique un communiqué de la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN), cité par le journal, notant que les opérations de fouilles ont permis la saisie de 106 colis de drogue, d’un poids total de 3,5 tonnes, soigneusement dissimulés dans une cargaison de produits fourragers.

L’opération a permis aussi l’arrestation du conducteur et d’une femme qui se trouvait également à bord du camion, tous les deux ayant des antécédents judiciaires pour trafic de drogue, précise la même source.

Maroc/Covid-19 : Le Raja de  Casablanca réduit de moitié les salaires de son staff technique

Le Raja de Casablanca, l’un des plus grands clubs de football au Maroc et en Afrique, a annoncé samedi avoir parvenu à un accord avec son staff technique pour réduire de moitié son salaire.« En application des recommandations de la FiFA et de la Fédération royale marocaine de football relatives aux impacts du coronavirus sur les engagements financiers des clubs, le Raja club sportif, est parvenu à un accord avec le staff technique de l’équipe première en vertu duquel il sera procédé à une réduction de moitié de son salaire », indique le club sur sa page facebook.

Cette décision intervient après que le président de la fédération marocaine de football, Fouzi Lekjaa ait proposé, jeudi, lors d’une réunion technique, de réduire les salaires de 20 à 50% de tous les entraîneurs qui ont approuvé cette décision.

Pour rappel, le Raja de Casablanca est engagé cette année sur les fronts africain et arabe. Il est qualifié aux demi-finales de la ligue des champions d’Afrique où il devra affrontera le club égyptien du Zamalek.

Au niveau arabe, il doit jouer la demi-finale retour à Casablanca contre un autre égyptien, celui d’Al Ismaili qui a remporté le match-aller sur le score étriqué d’un but à zéro (1-0).

Maroc : Les réserves internationales estimées à plus de 26 milliards d’euros

Les réserves internationales au Maroc se sont établies à 26,2 milliards d’euros (280,4 milliards de dirhams) au 30 avril dernier, soit une hausse de 0,1% d’une semaine à l’autre et de 20,7% en glissement annuel, a fait savoir la banque centrale marocaine dans son dernier bulletin des indicateurs hebdomadaires

 Dans son bulletin, la banque centrale a indique que le dirham (monnaie locale) s’est apprécié de 0,54% par rapport à l’euro et de 0,19% vis-à-vis du dollar, au cours de la période allant du 30 avril au 06 mai.

Le bulletin fait également ressortir un encours global des interventions de la banque centrale de 96,3 milliards DH (1 euro = 10,7 DH), dont 29,5 milliards DH sous forme d’avances à 7 jours sur appel d’offres, 49,9 milliards DH sous forme d’opérations de pension livrée, 14 milliards DH dans le cadre du programme de soutien au financement de la très petites et moyennes entreprises et 2,8 milliards DH au titre des opérations de swap de change.

Sur le marché boursier, le Masi (Moroccan All Shares Index), principal indice boursier de la Bourse de Casablanca, s’est apprécié de 3,4%, ramenant ainsi sa contre-performance depuis le début de l’année à 21%. Cette évolution hebdomadaire reflète une hausse quasi-généralisée de l’ensemble des indices sectoriels, avec notamment des taux de 6,9% pour celui des « bâtiments et matériaux de construction » et de 2,3% pour celui des « télécommunications ».

Pour ce qui est du volume global des échanges, il s’est établi à 712,7 millions DH contre 721,5 millions DH une semaine auparavant.

Lourdement impacté par le Covid-19,  le PIB du continent pourrait s’affaisser de 2,8% (BAD)

Les lourdes conséquences de la crise sanitaire que traverse l’Afrique à l’instar d’autres régions dans le monde, entraînerait une baisse de 2,8% en 2020, soit entre 22 et 88 milliards de dollars, selon les estimations de la Banque africaine de développement (BAD).Aussi, le choc du Covid-19 réduira davantage la marge de manœuvre budgétaire de l’Afrique, étant donné que les déficits budgétaires se creuseraient de 3,5 à 4,9 points de pourcentage, aggravant ainsi le déficit de financement de la région de 110 à 154 milliards de dollars supplémentaires en 2020.

« Les économies des pays en développement, malgré des années de grands progrès, restent extrêmement fragiles et mal préparées pour affronter cette pandémie. Elles risquent davantage de sombrer sous les lourdes pressions budgétaires qu’elles subissent aujourd’hui avec le coronavirus », explique Akinwumi Adesina, président de la Banque panafricaine, dans une tribune libre publiée par CNN.

Selon la BAD, la pandémie a déjà entraîné la baisse des recettes d’exportations des matières premières comme le pétrole et le gaz ainsi que la chute des activités des secteurs du tourisme et des transports aériens. «Le choc du Covid-19 réduira davantage la marge de manœuvre budgétaire du continent, étant donné que les déficits budgétaires devraient se creuser de 3,5 à 4,9 points de pourcentage et augmenter le déficit de financement de l’Afrique de 110 à 154 milliards de dollars supplémentaires en 2020», alerte le président de la BAD.

Afin d’éviter l’effondrement pur et simple des économies africaines, la Banque rappelle avoir engagé un train de mesures «audacieuses» incluant une facilité de réponse rapide au Covid-19 de 10 milliards de dollars ainsi qu’un emprunt social obligataire de 3 milliards de dollars dénommé «Combattre le Covid-19» levé sur les marchés financiers internationaux.

Dans la Facilité mise en place, 5,5 milliards de dollars seront consacrés aux opérations souveraines dans les pays membres de la Banque, 3,1 milliards de dollars pour les opérations souveraines et régionales via les pays du Fonds africain de développement et le guichet de prêt à taux concessionnels du groupe dédiés aux pays fragiles.

Par ailleurs, une enveloppe de 1,35 milliard de dollars sera affectée aux opérations du secteur privé. À ces mesures économiques, viennent s’ajoutent un appui «significatif» aux systèmes sanitaires africains à travers un don exceptionnel de 2 millions de dollars de la Banque au Bureau pour l’Afrique de l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

OSUI/Maroc-Covid-19 : Les parents d’élèves plaident ardemment pour une réduction de moitié des frais de scolarité

Par Hicham Alaoui – Les parents d’élèves inscrits à l’Office Scolaire et Universitaire International (OSUI), qui fait partie intégrante du réseau réseau de l’enseignement français au Maroc, ont appelé à une réduction de moitié (50%) des frais de scolarité au titre du 3ème trimestre 2020. Et pour cause, les difficultés rencontrées par les familles dont les sources de revenus ont été subitement pénalisées par la pandémie du Coronavirus.Dans un courrier adressé vendredi au Directeur général de l’OSUI,  Jean-Christophe Deberre, dont copie est parvenue à APA, les parents d’élèves scolarisés au sein des établissements de l’OSUI à Rabat, Casablanca, Tanger, Agadir, El Jadida, Marrakech, Dakhla, Laayoune et Essaouira, demandent également la suppression des augmentations des frais de scolarité pour les cinq prochaines années, du fait que, selon eux, « les parents et familles ne seront pas en mesure d’honorer des engagements supplémentaires, au vu de la crise économique annoncée ».

Côté pédagogique, ils appellent à l’acquisition d’une solution de travail collaboratif et d’un enseignement à distance en parfaite adéquation avec les attentes des parents et l’établissement d’un avenant au contrat initial qui cadre « l’enseignement à distance », précisant les engagements des établissements OSUI en termes de continuité pédagogique et de contrepartie financière.

« En attendant cet accord, nous nous trouvons dans l’obligation de surseoir provisoirement au paiement des frais du troisième trimestre de l’année scolaire 2019/2020 », mettent-ils en garde.

Pour eux, le maintien des conditions de frais de scolarité en l’état, en ces temps inédits, ne fera que « créer une fracture de la relation de confiance entre l’établissement et les parents d’élèves, alors même que ces derniers ont toujours fait preuve d’une grande solidarité envers l’établissement, en assumant ces dernières années de larges augmentations de frais de scolarité pour financer entre autres les investissements du réseau OSUI ».

Cette lettre fait suite à une correspondance du DG de l’OSUI dans laquelle il a annoncé trois leviers d’actions en guise de soutien aux parents d’élèves en cette crise sanitaire liée au Covid-19. Ces actions portent sur un différé de paiement pour ceux des parents qui le souhaitent et la perception des droits de scolarité jusqu’au 15 juin prochain.

Aussi, il a été décidé de geler à leur niveau actuel les droits de scolarité pour l’année 2020-2021 et enfin, un accompagnement, avec la meilleure attention, les cas les plus critiques, dans un esprit de compréhension et de justice qui évite une déscolarisation au motif de situations provisoirement inextricables.

Ces mesures avancées par la direction générale de l’OSUI ne semblent pas être du goût des parents d’élèves qui appellent à des mesures économiques courageuses, encore plus fortes, à la hauteur de la crise actuelle.

Le réseau des établissements français au Maroc est sans conteste le plus dense au monde. Il scolarise plus de 39.500 élèves, dont plus de 64 % sont marocains et 15% franco-marocains.

Crée en 1996 sous forme d’une association sans but lucratif par la Mission laïque française dont il est l’émanation directe, l’OSUI s’est donné pour objectif de répondre à la demande croissante adressée par les familles marocaines à l’enseignement français à l’étranger, demande que le réseau géré par l’Agence pour l’enseignement français à l’étranger (AEFE) ne pouvait plus satisfaire à lui seul.

L’OSUI possède un périmètre financier autonome, dans la mesure où ses seules sources de recettes sont les frais de scolarité payés par les parents d’élèves. Il ne bénéficie d’aucune subvention ni de l’Etat français ni de l’Etat marocain. Il agit dans le cadre des conventions culturelles liant la France et le Maroc.

Aujourd’hui, les dix établissements de l’OSUI scolarisent plus de 10.000 élèves dont 88% sont de nationalité marocaine. Ils sont homologués par le ministère français de l’Éducation nationale.

Maroc : Le secteur automobile durement pénalisés par l’épidémie du coronavirus

Les concessionnaires automobiles ont été durement pénalisés par l’épidémie du coronavirus. Durant le mois d’avril dernier, les ventes de véhicules se sont effondrées de -88,5% pour les voitures particulières, a souligné l’Association des Importateurs de Véhicules Automobiles Montés (AIVAM).En raison du «Covid-19» et de l’état d’urgence sanitaire, l’activité est presque complètement à l’arrêt avec seulement 1.238 voitures vendues

Depuis le début de l’année, le cumul des ventes affiche une baisse de -37,39% comparée à 2019 avec 29.788 voitures personnelles vendues contre 47.577 une année auparavant. En outre, les immatriculations ont chuté de 61,66%, à 6.305 en mars dernier.

Selon, le président de l’AIVAM, Adil Bennani « dès l’annonce de l’état d’urgence sanitaire et le confinement obligatoire, les gens n’étaient plus dans des dispositions qui leur permettent de penser aux véhicules. Une situation qui a fortement impacté la fin du mois ».

Deux à trois semaines après, le choc émotionnel du confinement absorbé, les clients ne pensaient plus à l’approvisionnement alimentaire d’urgence, mais plutôt à la manière de gérer leur quotidien vital, a-t-il ajouté.

Covid-19: Aide médicale du Maroc à la Guinée et au Burkina Faso

Le Maroc a envoyé des masques de protection  à la Guinée et au Burkina Faso  pour lutter contre la propagation de la pandémie de coronavirus, rapporte vendredi la presse marocaine Ainsi, la compagnie marocaine Royal Air Maroc a effectué des vols à Ouagadougou (Burkina Faso)  et à Conakry pour acheminer les masques de protection à ces deux pays de l’Afrique de l’Ouest, selon des médias électroniques marocains.

 Depuis le mois de mars, le Royaume s’est lancé dans la fabrication de masques grand public 100 % marocains. Sous l’impulsion du ministère de l’industrie et grâce aux subventions du fonds spécial d’urgence abondé par l’Etat et par des donations, dix-neuf usines de textile locales se sont reconverties pour produire des unités à partir de matériau non tissé.

Avec 7 millions de masques produits par jour, le Maroc est parvenu à satisfaire la demande locale, et aspire à exporter 50 % de sa production à l’international.

Maroc/Covid-19 : Lancement d’une plateforme de communication entre citoyens et forces de l’ordre

Une plateforme de communication entre citoyens et forces de l’ordre a été lancée pat la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) avec pour objectifs de signaler les comportements et faits qui transgressent les mesures de l’état d’urgence sanitaire, en vigueur au Maroc depuis le 20 mars dernier.Cette plateforme intervient dans le cadre des efforts de la DGSN dans la mise en place de mécanismes interactifs visant à instaurer une communication instantanée avec les citoyens et à faire participer les internautes dans l’effort national de lutte contre la propagation de la pandémie de nouveau coronavirus.

Conçue et programmée par des experts et ingénieurs relevant de la DGSN, cette plateforme repose sur la collecte automatisée de données fournies par les citoyens sur des cas de transgression et les transmet instantanément et 24h/24 aux salles de commandes et de coordination qui les exploitent à leur tour, pour orienter les patrouilles et unités chargées sur le terrain de veiller à l’application des mesures de confinement sanitaire.

A l’instar des critères de sécurité et de transparence utilisés pour surveiller les déplacements exceptionnels des citoyens, un intérêt particulier a été porté, au niveau de ce portail, à la protection et au respect des données personnelles des utilisateurs.

Le lancement de cette plateforme intervient après les résultats positifs réalisés suite à l’utilisation de l’application de surveillance des déplacements exceptionnels des citoyens, qui mise sur la collaboration sérieuse et positive des internautes avec les services de sûreté.

Marocains bloqués à l’étranger et scénarios de déconfinement en couverture des journaux marocains

Les quotidiens marocains parus ce vendredi se focalisent sur nombre de sujets notamment la question des Marocains toujours bloqués à l’étranger et les scénarios de déconfinement progressif.+L’Économiste+, qui revient sur la situation des Marocains toujours bloqués à l’étranger, fait observer que le sujet n’a pas enregistré de développement en dépit d’engagement de mobilisation pris par le gouvernement.

« Derrière la posture officielle, il y a sans doute des considérations exclusivement sanitaires par rapport à des décisions qui s’inscrivent en droite ligne de la fermeture du ciel. C’est-à-dire traquer le moindre risque d’amplification de la pandémie », explique le quotidien.

Pour lui, le Maroc, qui a été extrêmement réactif sur plusieurs cases de la gestion du Covid-19, n’a démissionné ni politiquement ni moralement. Mais cela ne suffit pas à rassurer les victimes et leurs familles.

+Aujourd’hui le Maroc+ prévient, pour sa part, que la bataille est loin d’être gagnée face à cette pandémie même si les chiffres ont tendance à se stabiliser concernant sa propagation au Maroc et dans le monde

La question du déconfinement commence à se poser au-delà du 20 mai prochain, écrit la publication, relevant que cette opération est une tâche bien moins facile que le confinement lui-même.

Il est difficile de savoir comment ce nouveau virus va se comporter dans le futur, souligne le journal, indiquant qu’il va falloir une stratégie en bonne et due forme, afin d’éviter tout scénario-catastrophe durant les semaines à venir.

« Pour sortir du confinement, il faut que nous soyons prêts et préparés à tous les niveaux », soutient +Assahra Al Maghribia+, qui appelle les citoyens à capitaliser sur les différentes expériences des autres pays.

« Ce virus a réussi à éduquer les gens diraient certains! » souligne-t-il, relevant que cette pandémie a changé beaucoup de choses dans nos modes de vie. Si nous vainquons le Coronavirus dans un round, il en reste deux autres, prévient-il, expliquant que le deuxième est synonyme de déconfinement progressif, tandis que le 3ème consiste en une reprise prudente de la cadence.

Sur le même sujet, +Al Ahdath Al Maghribia+ rapporte que le Comité de veille économique vient d’achever le plan de déconfinement qui sera présenté, le 18 mai, par le Chef du gouvernement aux Parlementaires, soit deux jours avant la levée de l’état d’urgence sanitaire. Ce plan comprend plusieurs points qui dépendent de l’évolution de la situation épidémiologique dans le Royaume.

En effet, le déconfinement se fera de façon progressive en fonction du recul de l’indice de contamination. La première phase de l’opération de déconfinement concernera, en premier lieu, des régions qui enregistrent un taux très faible de contamination.

Covid-19: l’Afrique du du Nord compte 60% des décès en Afrique

Environ 60% des décès dus au Covid-19 en Afrique ont été enregistrés dans le Nord, selon les chiffres compilés jeudi par Sanusi Research & Consulting.Au 7 mai, l’Afrique du Nord avait enregistré 19.093 cas au total, dont 1.175 décès et 6.546 guérisons de cette maladie qui se propage à travers le monde comme une traînée de poudre.

Des décès ont été enregistrés notamment en Algérie (476), en Egypte (469), en Libye (3), en Mauritanie (1), au Maroc (183) et en Tunisie (43).

La région nord de l’Afrique a également le pourcentage le plus élevé de cas totaux (37%) et de guérisons (37%) enregistrés sur le continent.

Sur l’ensemble du continent, l’Afrique de l’ouest arrive en deuxième position pour le taux le plus élevé du nombre total de cas (27%), le nombre total de décès (17%) et le total de guérisons (17%).

L’Afrique australe, orientale et centrale représente respectivement 16%, 12% et 8% du total des cas enregistrés sur le continent.

L’Afrique centrale, avec 7% du total des décès et 7% du total des guérisons, a le taux de mortalité le plus faible parmi les cinq blocs régionaux de l’Afrique.

L’Afrique australe et l’Afrique de l’est représentent respectivement 17% et 15% du total des guérisons, et ces deux régions représentent chacune 8% du total des décès.

L’Afrique a enregistré à ce jour, 51.572 cas, dont 1.950 décès et 17.458 qui sont guéris du virus.

Par ailleurs, le monde a enregistré 3.778.012 cas, sont 261.243 décès et 1.275.296 personnes guéries du Covid-19 depuis le début de la pandémie à la fin de l’année dernière.

Maroc/Covid-19 : Une heureuse fin couronne tout (médecin)

Propos recueillis par Hicham Alaoui – Il est certain que le coronavirus inonde le monde, l’étouffe et le frappe de plein fouet. Cet ennemi invisible continue ses ravages malgré les mesures de confinement d’une ampleur inimaginable prises par l’ensemble des pays du globe.Cette situation peu reluisante n’occulte en aucun cas les performances de certains pays et leurs capacités à juguler la propagation de ce virus et à faire face à ses répercussions économiques désastreuses. Certes, le Maroc est devenu un exemple, dont les mesures pertinentes prises par les autorités publiques pour gérer cette crise, lui ont valu respect et admiration de la communauté internationale.

De l’avis du Docteur Mustapha Souieh, spécialiste en chirurgie oncologique et reconstructrice, chirurgien émérite ayant exercé dans les trois secteurs du système de santé marocain (CHU/public, santé publique, CHU similaire et secteur libéral), le Maroc a su maîtriser la situation depuis l’apparition du premier cas le 2 mars dernier à Casablanca, rappelant que des mesures draconiennes ont été prises par les autorités publiques (santé, intérieur, sécurité…), sous la conduite clairvoyante de SM le Roi Mohammed VI.

Mesures d’hygiène, distanciation physique, confinement sanitaire, fermeture des frontières, annulation des rassemblements et des manifestations sportives, culturelles et artistiques, création à l’initiative royale d’un Fonds spécial pour la gestion de la pandémie du Covid-19, suspension des cours dans les écoles et les universités, fermeture provisoire des mosquées, suspension des audiences dans les différents tribunaux du Royaume, autant de mesures efficaces qui ont permis au Maroc de contrôler la crise sanitaire liée au coronavirus, a souligné Dr. Souieh dans un entretien à APA.

En matière de gestion de l’impact hospitalier et social de la pandémie, le Maroc a montré son côté humain et solidaire. Preuve en est, le financement du Fonds dédié à la gestion de la crise a été sans compromis.

Et ce n’est pas tout. Le corps médical et paramédical a déclenché l’alerte au Covid19 et médecins militaires et civiles se sont mis la main dans la main pour lutter contre cette pandémie et « faire éviter le pire à notre pays avec un seul objectif, s’en sortir avec les moindres dégâts humains surtout! », s’est vivement félicité Dr. Souieh, maitre-précurseur de la médecine régénératrice au Maroc et en Afrique.

En dépit des difficultés rencontrées pour la mise en application de ces mesures drastiques, les autorités publiques ont pu gagner le défi et amener les citoyens marocains à se conformer aux règles et mesures décidées afin de limiter la propagation du virus et atténuer ses effets sanitaires et sociaux, a-t-il soutenu.

Toutefois, on remarque des violations par-ci par-là du confinement, mais fort heureusement, ne concernent que certains quartiers populaires des grandes villes, un constat qui n’entame en rien la volonté des pouvoirs publics de faire respecter les mesures prises, a-t-il fait remarquer.

Côté sanitaire, Dr. Souieh a fait observer que certaines régions accusent une stabilisation voire même une forte baisse du taux de contamination jusqu’à même aucune détection de nouveaux cas du Covid-19 depuis plus de 15 jours.

« C’est un signe encourageant et mérite beaucoup d’attention puisqu’il doit servir d’exemple pour les autres régions et provinces qui se retrouvent encore en difficulté à tendre vers le Ro tant souhaité partout dans le monde », a souligné Dr. Souieh.

Ceci est visiblement constaté au niveau de la région de l’Oriental, notamment les provinces de Berkane et Jerada. A Berkane (nord-est du Maroc), aucun cas n’a été déclaré depuis 15 jours, un intervalle de temps très rassurant, a constaté Dr. Souieh.

Qu’en est-il du déconfinement ?

Pour ce qui est du déconfinement, étape cruciale dans ce combat contre la pandémie du coronavirus, Dr. Souieh recommande d’entamer le déconfinement par une levée des mesures sur les provinces n’ayant déclaré aucun cas positif depuis plus de 21 jours. Pour ce faire, la population des provinces mitoyennes ne doivent rentrer en contact avec celles déclarées indemnes que pour des raisons valables et autorisées par les responsables sécuritaires et ce après contrôle strict sanitaire (prise de température et tests de dépistage rapides sur place).

Dans le cadre de ce déconfinement, les populations peuvent sortir pour faire du sport individuel ou de groupe ne dépassant pas 10 personnes ou aller à la plage, tout en portant les masques de protection et en respectant la distanciation physique jusqu’à nouvel ordre.

Pour ce qui est de l’ouverture de certains lieux publics comme les cafés et les restaurants, il est conditionné par le respect strict de certaines mesures notamment le nombre réduit des clients tout en veillant à ce que les tables soient distantes d’au moins deux mètres, la mise à la disposition du personnel des cafés et des clients de solutions hydro-alcooliques et savon sans oublier la désinfection des locaux à la fermeture.

Autre chose, les visites de familles et les rassemblements doivent être toujours limités pour éviter le risque de contamination par des personnes qui ne présentent pas de symptômes.

Ce modèle proposé pour le déconfinement incitera la population des autres régions à respecter comme il se doit les mesures dictées par le gouvernement en matière de confinement.

Grâce à un déconfinement par région et par étape, le Maroc finira, certainement, cet épisode pandémique avec les « moindres dégâts », a tenu à assurer Dr. Souieh, ancien chef de service du Centre oncologique régional Hassan II d’Oujda, ex-chef de pôle de Chirurgie à l’hôpital Cheikh Khalifa Ibn Zayed à Casablanca et titulaire de certificats internationaux sur le traitement par les cellules souches.

Et de conclure qu’une fin heureuse implique impérativement le respect du triptyque : dépister, identifier les personnes pouvant avoir été en contact avec celles testées positif et isoler les personnes contaminées.

Economie, santé et médias au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce jeudi consacrent de larges commentaires à la problématique du chômage, aux foyers du Covid-19 et aux programmes de caméra cachés, diffusé par la 2ème chaine de télévision marocaine durant ce mois de Ramadan.Commentant les derniers chiffres du HCP sur le chômage, +Aujourd’hui le Maroc+ écrit que cela fait des années que le taux de chômage dans notre pays oscille entre les 9 ou 10%, sans que l’on soit capable de baisser ce taux d’une manière significative et surtout descendre sous la barre des 7%.

Des efforts sont consentis par les autorités du pays pour inverser la tendance, mais il reste encore plusieurs défis à relever, relève le journal, expliquant que des programmes comme celui des auto-entrepreneurs ont été conçus pour faire baisser le taux de chômage, mais il semble que du chemin reste encore à parcourir.

Actuellement, le pays est mobilisé pour minimiser l’impact de la pandémie du Covid-19 sur l’économie d’une manière générale mais il va falloir très vite se pencher sur la problématique de l’emploi pour résorber le taux de chômage actuel et permettre à tous les Marocains à la recherche d’un travail de trouver un emploi décent ou lancer leur propre projet, conclut-il.

+Al Ahdath Al Maghribia+ relève que le nombre de nouvelles contaminations au coronavirus ne cesse d’augmenter dans certaines régions du royaume, malgré l’enregistrement d’un nombre record de guérisons (35,2%).

La découverte de foyers de contamination, ici et là, risque d’aggraver la crise épidémiologique dans notre pays, à cause d’un relâchement dans le respect des mesures de confinement.

Le directeur de l’Epidémiologie, Mohamed El Youbi, a indiqué, mardi dernier, que la plupart des cas d’infection ont été enregistrés dans les régions de Rabat-Salé-Kénitra et Casablanca-Settat. Dans la métropole économique, les autorités déploient d’énormes efforts pour circonscrire un foyer de contamination détecté dans une usine, à Ain Sebaâ.

A Salé, les autorités locales, les services de sécurité et les sapeurs-pompiers ont investi plusieurs quartiers pour superviser le transport de personnes susceptibles d’avoir été contaminées. Ces mesures drastiques ont été prises pour juguler les éventuels foyers de contamination, les cas testés positifs ayant fortement augmenté dans la région de Rabat-Salé-Kénitra, indique la publication.

Sous le titre « Caméra gâchée et confinés fâchés », +l’Opinion+ s’attaque à ce concept qui, selon lui, est à la base conçu pour divertir les jeûneurs et les aider à bien digérer, les farces et attrapes à l’adresse des invités ou comédiens renommés.

Au lieu de cela, la « caméra cachée » durant ce mois sacré d’abstinence, se paie la fiole du commun des mortels, souligne le quotidien, évoquant un comédien qui avouait dernièrement que « les dés sont pipés pour la simple raison que l’invité du jour est mis à l’avance au parfum ».

Il ne faut jamais prendre les téléspectateurs pour des ignares car ils ne sont point dupes pour avaler ces couleuvres, prévient-il, se réjouissant que la télécommande soit « heureusement » là pour nous libérer et nous aider à zapper.

Maroc : Le taux de chômage franchit le cap de 10%

Le taux de chômage au Maroc s’est situé à 10,5% durant le premier trimestre 2020, contre contre 9,1% un an auparavant, selon les chiffres du Haut Commissariat au Plan (HCP).

 Il ressort des statistiques du HCP que 208.000 chômeurs de plus ont été recensés, soit 165.000 en milieu urbain et 43.000 en milieu rural. 

Ainsi, la population active au chômage est passée, entre le premier trimestre de l’année 2019 et celui de 2020, de 1.084.000 à 1.292.000 chômeurs, enregistrant une hausse du volume global du chômage au niveau national de 19,1%.

Le taux de chômage passe de 13,3% à 15,1% en milieu urbain et de 3,1% à 3,9% en milieu rural. Les catégories les plus touchées demeurent les jeunes âgés de 15 à 24 ans avec 26,8%, les femmes (14,3%) et les diplômés (17,8%), précise le HCP.

La moitié des chômeurs (50,7%) sont à la recherche de leur premier emploi (44,4% parmi les hommes et 63,0% parmi les femmes) et les deux tiers des chômeurs (66,1%) sont en situation de chômage depuis une année ou plus.

D’après les données du HCP, 30,4% des chômeurs se sont retrouvés dans cette situation suite au licenciement ou à l’arrêt de l’activité de l’établissement employeur.

 

L’OCP confirme sa position de premier exportateur d’engrais vers l’Afrique

Le groupe de l’Office Chérifien des Phosphates (OCP) confirme sa position de premier exportateur d’engrais vers l’Afrique avec près de 58% de part de marché à fin 2019 malgré une baisse des exportations vers l’Afrique, fait savoir l’OCP dans son rapport de gestion au titre de l’exercice 2019.Selon ce document, les exportations OCP d’engrais vers l’Afrique sub-saharienne sont passées de 1,9 millions de tonnes en 2018 à 1,8 millions de tonnes en 2019.

Durant les 9 premiers mois de 2019, les exportations du phosphate brut effectuées par l’OCP se sont chiffrées à 9,5 millions de tonnes contre 11 millions de tonnes en 2018, soit une baisse de 6%, précise-t-on de même source.

Malgré une part de marché en baisse, passant de 38% à 34% sur la période janvier-septembre 2019, le groupe OCP garde sa place de premier exportateur au monde des phosphates.

Dans ce contexte, l’OCP a vu ses exportations en Amérique du Nord baisser en raison des fermetures des capacités de Nutrien, ajoute le document.

Concernant l’acide, l’OCP demeure le leader mondial avec 49% de part de marché, en hausse de 2%, en glissement annuel, indique le rapport, notant que le groupe a pu accroître sa part de marché sur l’acide globalement et en Asie en particulier, ce qui a compensé la baisse constaté sur le marché européen.

Les exportations d’acide du groupe se sont établies à 1,5 million de tonnes P2O5 à la fin du troisième trimestre de 2019, contre 1,37 million de tonnes P2O5 en 2018.

Quant aux engrais, l’OCP a réussi à garder sa part de marché grâce à la flexibilité de son portefeuille produits et régions, dans un marché marqué par une suroffre et une demande en baisse en Asie. Grâce aux nouvelles capacités d’engrais et à sa flexibilité, OCP a réussi à développer ses exportations d’engrais, en réalisant un volume global de 9 millions de tonnes sur l’année 2019 contre 8,4 millions de tonnes en 2018.

L’OCP a pu profiter de la hausse de la demande en Amérique et en Europe pour placer plus de volumes et augmenter ainsi ses parts de marché sur la région de 32% et de 29% respectivement sur la période Janvier-Septembre 2018 à 35% et 33% sur la période allant de janvier à septembre 2019.

CF Casablanca et Rwanda FL s’allient pour promouvoir les opportunités d’investissement

Casablanca Finance City (CFC) et Rwanda Finance Limited (RFL) viennent de signer un protocole d’accord avec pour objectifs de renforcer la coopération à long terme entre les deux pays.Ce rapprochement fournira une plateforme pour la promotion des meilleures pratiques, à travers lesquelles CFC soutiendra le développement du Centre Financier International de Kigali (KIFC).

«Cet accord nous permet d’élargir notre réseau de partenariats et de partager notre expertise avec d’autres places financières africaines dans une logique de coopération sud-sud ». explique Saïd Ibrahimi, président-directeur général de Casablanca Finance City Authority.

Pour lui, ce partenariat vient s’ajouter à l’accord conclu avec le Rwanda Development Board (RDB) et qui vise à faciliter la conduite des affaires des entreprises CFC opérant au Rwanda.

De son côté le PDG de RFL, Nick Barigye, a souligné que cet accord met l’accent sur l’amélioration du secteur des services financiers. « Ceci est conforme à notre objectif de transformer le Rwanda en une économie axée sur les services », a-t-il dit.

Casablanca Finance City est un hub économique et financier africain situé à la croisée des continents. Reconnue comme la première place financière en Afrique et partenaire des plus grands centres financiers internationaux, CFC a réussi à constituer une forte communauté de membres composée d’entreprises financières, de sièges régionaux de multinationales, de prestataires de services et de holdings.

Il offre à ses membres une proposition de valeur attractive et un accompagnement « doing business » de qualité visant à favoriser le déploiement de leurs activités en Afrique.

La crise économique engendrée par le Covid-19 au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce mercredi s’intéressent à divers sujets notamment la crise des secteurs de tourisme et de l’immobilier, la confiance dont jouit le Maroc auprès des agences de notation et les réserves de change.+L’Opinion+ fait avoir que le tourisme et l’immobilier animaient des écosystèmes qui font vivre environ quatre millions de Marocains, entre emplois directs, indirects et induits, notant que leur réanimation est donc « une vraie question de vie ou de mort » pour l’ensemble du pays.

À court terme, ces deux secteurs ne peuvent être sauvés que par la demande intérieure, soutient le journal, indiquant que le « shutdown » total de ces deux secteurs permet d’interagir, aujourd’hui plus que jamais, sur leurs fondamentaux, notamment en matière de diversification de l’offre, d’amélioration de la qualité et d’adaptation des prix.

+Aujourd’hui le Maroc+, relève que depuis quelques jours, les agences de notation multiplient les warnings et les communications au sujet des notations des pays et des entreprises.

Le Maroc, pour l’instant, est arrivé globalement à maintenir son capital confiance auprès de la finance internationale, note le quotidien, expliquant ce maintien par des fondamentaux sains et solides qui ne sont que le résultat de la gestion méticuleuse et judicieuse de ces dernières années.

A cela les évaluateurs ajoutent le fait que le Maroc a pu faire face à la pandémie en toute autonomie et avec beaucoup d’efficacité, ajoute-t-il, rappelant que des mesures courageuses ont été prises et entièrement assumées, le tout, avec une vision claire et une démarche déterminée. « Tout cela est de nature à renforcer la confiance dans un Etat ».

Revenant sur le projet de loi 22.20 sur l’utilisation des réseaux sociaux, +l’Économiste+ note que globalement, la culture marocaine se méfie de la liberté. Seuls quelques-uns franchissent le tabou, soulignant, toutefois, que si l’on veut vraiment le développement d’un pays sans ressources naturelles, il faudra bien en passer par là.

En luttant contre la loi 22-20, dite des fake news, proposée par le ministre de la Justice, l’opinion publique a usé du concept « liberté », estime la publication, pour qui il n’est pas question d’évoquer le vide juridique, car les attaques, les dénonciations calomnieuses, la diffamation, les fraudes, le boycott… sont des délits largement couverts par les lois existantes et la police prend les plaintes des citoyens très au sérieux.

+Al Alam+ estime que, dans le sillage des répercussions de la pandémie de Covid-19 sur l’économie nationale, les économistes ne sont pas unanimes quant au sort des réserves de change.

Certains pensent que l’épidémie peut carrément plomber ces ressources, tandis que d’autres affirment que le Maroc dispose de réserves pouvant couvrir les 7 prochains mois. D’autres experts indiquent qu’il faut encore trouver 9 milliards DH supplémentaires pour venir en aide à l’économie nationale une fois le combat contre le Covid-19 terminé.

Cité par la publication, le journaliste économiste Samir Chaouki, a mis en garde contre l’épuisement des réserves de change dans 3 mois au plus tard, notant que pour remédier à cette situation, il faut déclencher une série de mesures dont l’augmentation du volume des exportations, tout en réduisant celui des importations.

Il a également préconisé de donner la priorité à la consommation des produits locaux, rationaliser la consommation des produits importés et l’encouragement de la diaspora à transférer plus de fonds vers le Maroc.

+Bayane Al Yaoum+ rapporte que le ministère de l’Agriculture, de la pêche maritime, du développement rural et des eaux et forêts a annoncé la mise en place d’un régime de commercialisation incitatif afin de favoriser la collecte de la production nationale à des prix rémunérateurs au profit des producteurs de blé tendre au titre de la campagne agricole 2019-2020.

Les mesures concernent en particulier un prix référentiel cible de 280 DH/quintal rendu moulin (1 euro = 10,7 DH), pour une qualité standard et une subvention forfaitaire de 5,00 DH/ql, pour les quantités de blé tendre de production nationale, acquises durant la période primable allant du 1er juin au 31 juillet 2020.

Covid-19 : L’interpol met en garde le Maroc contre de nouvelles menaces criminelles (média)

L’Organisation internationale de la police criminelle (Interpol) a mis en garde le Maroc contre de nouvelles menaces criminelles, en cette période de crise épidémiologique, rapporte mardi la presse marocaine.Dans son récent rapport, Interpol a exposé plusieurs méthodes novatrices pour l’utilisation de la technologie et de l’intelligence artificielle, afin de s’adapter aux défis des crimes liés au Covid-19.

Les enquêteurs ont attiré l’attention du Maroc sur les crimes les plus répandus dans le monde depuis la propagation de cette pandémie, à savoir le trafic de drogue via les réseaux sociaux, les menaces cybercriminelles, le commerce de matériel trafiqué destiné à la protection personnelle contre les virus, le ciblage des prestataires de services sanitaires, des points de vente des produits essentiels et des institutions de crédit.

Dans son rapport, Interpol révèle qu’il s’est produit de grands changements dans les formes de criminalité, ces derniers temps, à cause de la propagation du coronavirus et du confinement de la moitié de la population mondiale, ajoutant que le confinement des gens chez eux a fait baisser le nombre de cambriolages dans les maisons.

Toutefois, les malfrats ont entrepris de dévaliser les unités industrielles et autres lieux de travail désertés par les personnels au chômage technique. Le rapport d’Interpol souligne que d’autres formes de criminalité ont connu de grands changements, notamment le trafic de migrants, la traite des êtres humains et la fraude.

Maroc/Covid-19 : Mise garde contre l’utilisation non réglementaire des eaux usées

Le ministère marocain de l’intérieur a, dans une note adressée aux walis et gouverneurs des différentes régions du Royaume, met en garde contre l’utilisation non réglementaire des eaux usées et les risques de contamination qui en découlent.Dans le cadre du suivi de la pandémie du Covid-19, des études menées dans plusieurs pays ont démontré une possible présence de traces du génome de coronavirus dans les eaux usées issues des selles des personnes atteintes, lit-on dans cette note.

Ainsi, toute utilisation des eaux usées est fixée par les dispositions législatives et réglementaires en vigueur, notamment la loi sur l’eau, le décret relatif à l’utilisation des eaux usées et l’arrêté fixant les normes de qualité des eaux destinées à l’irrigation, souligne le ministère.

De ce fait, aucune eau usée ne peut être utilisée si elle n’a pas été préalablement reconnue épurée et conforme à la norme, insiste ladite note.

Pour éviter toute éventuelle propagation du coronavirus via ce canal, les gouverneurs sont invités à prendre les dispositions nécessaires pour interdire toute utilisation non réglementaire des eaux usées, conclut la note.

Maroc/Covid-19: Plus de 900.000 salariés en arrêt de travail en avril (ministre)

Plus de 900.000 salariés exerçant dans plus de 134.000 entreprises marocaines touchées par les répercussions du coronavirus (Covid-19) ont été déclarés en arrêt de travail temporaire au titre du mois d’avril, a indiqué, lundi à Rabat, le ministre du Travail et de l’insertion professionnelle, Mohamed Amekraz.« Cela donne une idée approximative sur l’ampleur des dommages subis par les entreprises nationales au même titre que les travailleurs eu égard aux conséquences de cette crise », a déclaré le ministre au parlement.

 Il a rappelé que pour le mois de mars, 131.955 entreprises sur un total de 216.000 entreprises affiliées à la caisse nationale de sécurité sociale, ont déclaré être impactées par les effets du Covid-19, soit environ 61% de l’ensemble des entreprises inscrites. Il s’agit de deux entreprises sur trois environ qui se sont déclarées affectées par les répercussions de la pandémie.

En parallèle, le nombre des employés déclarés en arrêt de travail a atteint 808.199, sur un total de 2,6 millions de salariés, soit un employé sur trois, a-t-il fait savoir.

Le ministère a entrepris une série de mesures pour faire face à la situation socio-économique des entreprises touchées par la crise et celles susceptibles d’être affectées, a-t-il rappelé, ajoutant que des campagnes de sensibilisation ont été organisées par les inspecteurs du travail afin de veiller sur le respect des mesures préventives.

Santé et sécurité s’imposent au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce mardi se focalisent sur nombre de sujets notamment les enfants touchés par le coronavirus, la distribution de masques FFP2 aux personnels de santé, les interventions des commissions de contrôle des prix et de la qualité des produits alimentaires et la mise en garde d’Interpol au Maroc contre de nouvelles menaces criminelles durant cette période de confinement.+Al Massae+ relève que le nouveau coronavirus, qui continue de se propager, a touché 391 enfants marocains entre le 2 mars et le 26 avril. Soit environ 9% de l’ensemble des cas enregistrés sur le sol marocain, à la date du 26 avril, selon des données rendues publiques par InfoVac Maroc, une plateforme d’information sur les vaccins et la vaccination dans le Royaume.

Cité par le quotidien, le Pr Mohamed Bouskraoui, président de la Somipev (Société marocaine d’infectiologie pédiatrique et de vaccinologie) et doyen de la faculté de médecine de Marrakech, précise que la tranche des 10-14 ans est la plus touchée avec 46,3% des cas, suivie de la tranche des 5-10 ans avec 28.9% des cas.

Par ailleurs, le Pr Mohamed Bouskraoui souligne que la région de Casablanca-Settat arrive en tête avec 24.8%, suivie de Draâ-Tafilalet (18.9%), Marrakech-Safi (15.3%), Fès-Meknès (13.8%) et Tanger-Tétouan-Al Hoceima (11.3%).

En ce qui concerne les symptômes du nouveau coronavirus, le Pr Bouskraoui révèle que 51.2% des enfants atteints présentaient de légers symptômes et que 42.2% étaient asymptomatiques, tandis que 1.3% d’entre eux étaient dans une situation critique.

+Le Matin+ fait savoir que la Fondation Al Mada a décidé d’offrir 1 million de masques FFP2 aux personnels de santé qui sont aux premières lignes dans la lutte contre le COVID-19.

D’une valeur de plusieurs dizaines de millions de dirhams, ces masques seront remis à partir du 5 mai au ministère de la Santé qui se chargera de les distribuer à une cinquantaine de centres hospitaliers COVID-19, selon les besoins spécifiques de chaque région, indique un communiqué de la Fondation, cité par la publication.

+Al Bayane+ informe que les interventions des commissions mixtes provinciales et locales de contrôle des prix et de la qualité des produits alimentaires durant les 9 premiers jours du Ramadan, ont conduit à la constatation de 201 infractions en matière de prix et de qualité des produits alimentaires.

Ces interventions ont concerné plus de 12.000 points de production, de stockage et de vente en gros et au détail, indique lundi le département des Affaires générales et de la gouvernance relevant du ministère de l’Économie, des finances dans un communiqué.

Au registre sécuritaire, +Al Ahdath Al Maghribia+ rapporte que l’Organisation internationale de la police criminelle (Interpol) a mis en garde le Maroc et l’ensemble de ses membres contre de nouvelles menaces criminelles, en cette période de crise épidémiologique.

Interpol a exposé plusieurs méthodes novatrices pour l’utilisation de la technologie et de l’intelligence artificielle, afin de s’adapter aux défis des crimes liés au Covid-19.

Les enquêteurs ont attiré l’attention du Maroc sur les crimes les plus répandus dans le monde depuis la propagation de cette pandémie, à savoir le trafic de drogue via les réseaux sociaux, les menaces cybercriminelles, le commerce de matériel trafiqué destiné à la protection personnelle contre les virus, le ciblage des prestataires de services sanitaires, des points de vente des produits essentiels et des institutions de crédit.

Dans un rapport publié, Interpol révèle qu’il s’est produit de grands changements dans les formes de criminalité, ces derniers temps, à cause de la propagation du coronavirus et du confinement de la moitié de la population mondiale.

Ce rapport, indique le quotidien, souligne que le confinement des gens chez eux a fait baisser le nombre de cambriolages dans les maisons. Mais les malfrats ont entrepris de dévaliser les unités industrielles et autres lieux de travail désertés par les personnels au chômage technique. Les enquêteurs d’Interpol ont par ailleurs constaté une augmentation sensible des violences conjugales et précisent que les femmes et les enfants sont les plus exposés à la maltraitance.

Maroc/Covid-19 : Réunion jeudi pour décider du sort du championnat de football

La Fédération marocaine de football (FRMF) a annoncé qu’elle tiendra jeudi prochain une réunion en visioconférence pour examiner la situation actuelle du football national suite à la propagation du Covid-19 et décider du sort des différentes compétitions, stoppées depuis mars dernier.« Programmée à partir de 14h00, cette réunion connaîtra la participation des représentants des instances médicales de la FRMF et de la ligue nationale du football professionnel (LNFP) », précise un communiqué de la fédération.

Selon les observateurs, la priorité reste d’achever les championnats, de première et deuxième divisions de football, dès la fin du confinement. Mais, ce ne sera pas simple quand on sait qu’il reste 9 journées à disputer et que la plupart des équipes comptent plusieurs matchs en retard.

A lui seul, le Raja de Casablanca a encore 15 matchs de championnat à disputer, l’équivalent d’une demi-saison, sans oublier que ce club est engagé dans la ligue des champions d’Afrique et la coupe arabe.

Il est à signaler que le Wydad de Casablanca occupe la tête du classement du championnat marocain de football avec 36 points, suivi du Fath de Rabat (35 points) et du Mouloudia d’Oujda (34 points).

Pour rappel, la Fédération marocaine de football a décidé, le 14 mars, la suspension de tous les matchs de football, toutes catégories confondues, jusqu’à nouvel ordre.

La technologue du digital, seul recours à même de maintenir un niveau minimal d’activités (experte marocaine)

Propos recueillis par Hicham Alaoui –
La digitalisation et l’usage des TIC se sont désormais imposés comme le seul recours à même de maintenir un niveau minimal d’activité tout en respectant les règles de distanciation dictées par cette crise sanitaire sans précédent liée au COVID-19, a soutenu l’experte marocaine, Aatimad Zahidi, ex-députée et ingénieure en Informatique.« La pandémie du Coronavirus a plongé le monde dans une crise sanitaire, économique et sociale sans précédent, menaçant de paralyser son système productif.  La digitalisation et l’usage des TIC se sont imposés comme le seul recours à même de maintenir un niveau minimal d’activité tout en respectant les règles de distanciation dictées par cette crise sanitaire », a estimé Mme Aatimad Zahidi dans une interview exclusive avec APA.

Le recours à cette technologie du digital s’est illustré par le développement du télétravail et les réunions via visio-conférence mais également dans le domaine moins connu du travail diplomatique que ce soit en Afrique ou ailleurs, a fait savoir cette Doctorante en Droit international public.

Pour ce qui est la diplomatie digitale en Afrique à l’aune de la pandémie, l’experte marocaine a rappelé que depuis l’avènement du règne du Roi Mohammed VI, la politique étrangère du Maroc a placé l’Afrique au cœur de ses préoccupations à travers une coopération Sud-Sud, mettant son expérience et son savoir-faire au service des pays africains.

Ainsi, plus de 1.000 accords dans différents domaines notamment celui de la digitalisation, a-t-elle relevé, notant que  le Maroc, avec son écosystème autour de la fabrication de la fibre optique et dédié aux nouvelles technologies, fait « figure de leader ».

Interrogée sur l’impact des visio-conférences sur le processus de la négociation, Mme Zahidi a fait observer que les rencontres « face to face »  et le « cercle diplomatique » sont en général le théâtre privilégié du processus de négociation.

Selon elle, cette pratique traditionnelle tant prisée par les diplomates a dû être mise en veille par les règles prudentielles de distanciation pour laisser la place aux rencontres visuelles permises par les nouvelles technologies.

Il va sans dire que l’urgence de la concertation internationale et des échanges quasi-quotidiens entre les Autorités gouvernementales a consacré la pratique de la visioonférence permettant une gestion de crise optimale, a-t-elle enchainé. 

Et d’étayer que le monde diplomatique comme le reste des acteurs économiques s’est adapté à cette nouvelle ère, chose pour laquelle ce monde est en passe d’instaurer ses nouveaux outils de négociation en les ajustant et en les règlementant.

« A terme, les rencontres en présentiel, plus prisées par tout diplomate car consacrant sur le terrain son métier, pourront être le théâtre final du long processus de négociation qui aura été réalisé à distance, permettant ainsi un gain de temps et de ressources inestimables », a commenté l’experte marocaine.

Certes, dans le domaine des affaires, la visioconférence a permis d’abolir les distances en vue d’améliorer la productivité et de réduire les coûts et, à ce titre, elle est devenue une pratique commune au sein des entreprises multinationales, a-t-elle souligné.

« Cette tendance est confirmée par des études et des rapports au niveau international. En effet, elle a réduit le temps et le coût du transport ainsi que les budgets dédiés aux prestataires de l’événementiel », a poursuivi Mme Zahidi.

Et comme toute technologie renferme des répercussions négatives sur des secteurs gravitant dans son écosystème, la visio-conférence a introduit de nouvelles contraintes dans le marché des entreprises de communication et d’évènementiels les obligeant à s’adapter à la nouvelle situation.

Incontestablement, l’impact n’est pas négligeable sur leurs carnets de commande, les obligeant par la même occasion à innover et à se renouveler, a-t-elle relevé.

« Aujourd’hui l’espace virtuel se présente comme le seul espoir pour les organisations humaines dans le monde post-Covid19. Il serait recommandé de saisir cette occasion, et d’adopter ces nouvelles techniques voire d’en faire un espace maîtrisé », a recommandé sans ambages l’experte marocaine.

Divers sujets au menu des quotidiens marocains

La journée mondiale de la liberté de la presse, le déconfinement, la situation pandémique au Maroc et le report de l’examen du projet de loi 22.20 sur l’utilisation des réseaux sociaux sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce lundi.Revenant sur la célébration, dimanche 3 mai, de la 27ème journée mondiale de la liberté de la presse, +l’Opinion+ écrit qu’au vu de la situation actuelle marquée par le confinement, célébrer est un bien grand verbe.

Sous le titre « Sale temps pour la presse », la publication souligne que dans un contexte difficile pour tout le monde et spécialement pour le secteur de la presse, la survie d’un grand nombre de publications est plus que jamais menacée, en raison du tarissement des ressources publicitaires et de l’effondrement des ventes de journaux.

Évoquant les fins de mois difficile et l’incapacité de s’acquitter des engagements familiaux, des frais de scolarité des enfants et des traites bancaires, le journal note que dans cette ambiance où tout un chacun pense avant tout à sa survie matérielle, le risque de pression, d’influence, de censure et donc de complaisance n’a jamais été aussi grand.

Abordant la possible opération de déconfinement, +Al Bayane+ souligne qu’il y a « du pain sur la planche pour le Maroc qui se devra fortement de s’attaquer aux retombées pandémiques, avec les mêmes charges d’entrain et d’engouement, imprégnées dans une solidarité et un dévouement hors pair ».

En attendant, le journal fait remarquer que le confinement semble être en passe de lasser et, à la longue, agacer les citoyens dans leurs domiciles, notant que les tentations de l’air extérieur sont, de plus en plus excitantes, après un mois et demie de privation. Dans notre pays, les gestes barrières sont sacrés pour préserver la vie des populations, avant toute autre considération, poursuit-il, ajoutant qu’on est durement frustré de se voir ôter les plaisirs des randonnées nocturnes, pendant ce mois sacré du Ramadan et des veillées entre amis, à siroter du café cassé.

+Al Ahdath Al Maghribia+ rapporte que le taux de rémission du Covid-19 a atteint 26.6% de l’ensemble des contaminations, tandis que le taux des décès reste stable à 3.7% contre un taux mondial de 7%.

Cité par le quotidie, le spécialiste des maladies infectieuses, Pr Abdelfattah Chakib, a indiqué que la situation pandémique au Maroc est sous contrôle malgré certains rebonds par moments.

Le degré de maîtrise de la situation est mesuré principalement par le nombre de lits de réanimation non occupés dans tous les hôpitaux du Royaume, a-t-il expliqué, précisant que seuls 3% des lits de réanimation sont utilisés pour le moment, ce qui représente un taux très faible vu le nombre de cas de contaminations.

Sur un autre +Le Matin+ indique que le ministre de la Justice, Mohamed Ben Abdelkader a affirmé avoir demandé le report de l’examen du projet de loi 22.20 sur l’utilisation des réseaux sociaux jusqu’à la fin de la période actuelle et la tenue de concertations avec les acteurs concernés.

« Au regard des circonstances particulières que traverse notre pays sur fond d’état d’urgence sanitaire, j’ai décidé de demander au Chef du gouvernement et aux membres de la commission ministérielle compétente de repousser les travaux sur le projet de loi 22.20 jusqu’à la fin de la période actuelle et la tenue des concertations nécessaires avec l’ensemble des acteurs concernés », a souligné le ministre.

Une telle démarche, a-t-il expliqué, « émane de notre souci de faire en sorte que la version définitive du projet soit en conformité avec les principes constitutionnels pertinents et qu’elle puisse consolider les acquis de notre pays en matière des droits de l’Homme ».