Economie, politique et culture au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce lundi consacrent de larges commentaires à la flexibilité du dirham, aux exigences européennes en matière de fiscalité, aux divergences au sein de l’alliance gouvernementale, à la coopération Maroc-France et à la 26-ème édition du Salon international de l’édition et du livre.Sous le titre « Double monnaie », +Aujourd’hui Le Maroc+ relève que les invitations adressées par le FMI à l’administration marocaine se font de plus en plus fréquentes et insistantes pour que soit enclenchée la deuxième phase de la flexibilité du dirham.

Les responsables marocains semblent déterminés à conduire cette réforme complexe selon leur rythme en dépit de l’impatience à peine voilée des experts du FMI, estime le journal qui se demande s’ils tiendront encore longtemps avant de céder à ces « injonctions ».

S’agissant de la politique fiscale, +L’Economiste+ écrit que la suppression des avantages fiscaux consentis aux investisseurs a été brutale dans le temps, au point qu’on a vu fleurir « des sociétés-coquilles » dans les 15 derniers jours de décembre.

Les exigences européennes vont bien plus loin, poursuit la publication, expliquant qu’il faudrait que le Maroc renie sa parole envers les entreprises qui travaillent déjà et leur applique la nouvelle fiscalité.

Sur un autre registre, +L’Opinion+, souligne « qu’on savait que le gouvernement manquait d’homogénéité, qu’une guerre intestine opposait certaines de ses composantes », notant toutefois que cette incohésion n’a jamais été à ce point assumée jusqu’à être officiellement proclamée par le porte-parole de l’Exécutif.

Le ministre de la Culture, de la jeunesse et des sports, porte-parole du gouvernement, a avoué aux journalistes que l’adoption du texte de loi portant réforme du Code pénal était reportée sine die, en raison de divergences entre les membres de la supposée alliance gouvernementale », note le quotidien, faisant remarquer que le ministre s’est ensuite aventuré dans une tentative de justification en arguant que cette divergence était le signe d’une ambiance de saine concurrence au sein des composantes de la majorité et qu’elle ne pouvait être que bénéfique pour le travail gouvernemental.

+L’Economiste+  écrit que le Maroc a développé en 20 ans une compétitivité internationale sur les activités offshoring et nearshoring. Le secteur brasse un chiffre d’affaires de 13 milliards de DH en 2019 (1 euro = 10,7 DH) et emploie plus de 100.000 salariés, essentiellement des jeunes (moyenne d’âge: 28-30 ans).

Un ascenseur social puisque 3.000 salariés formés intègrent chaque année le secteur tertiaire. Il y a encore d’importants gisements d’accélération et d’employabilité, mais à condition de monter en compétences et en valeur ajoutée, de développer des RH plus qualifiées et saisir une nouvelle génération d’opportunités à fort contenu technologique dans un contexte de concurrence de plus en plus redoutable des pays de l’Afrique de l’Ouest.

Au registre culturel +Libération+ fait savoir que la 26-ème édition du Salon international de l’édition et du livre (SIEL), organisée du 6 au 16 février, reflète une image lumineuse de la culture marocaine.

Selon le ministre de la Culture, de la jeunesse et des sports, porte-parole du gouvernement, El Hassan Abyaba, les données statistiques liées à cette édition témoignent de l’attractivité croissante de cet événement culturel et de la consolidation continue de sa position au niveau international.

Cette édition connaîtra, ainsi, la participation de 703 exposants, dont 267 directs et 436 indirects, venus du Maroc, d’Afrique, d’Europe, d’Asie et d’Amérique, qui présenteront un fond documentaire riche et varié, couvrant plusieurs champs de connaissance, avec plus de 100.000 ouvrages.

+Akhbar Al Yaoum+ rapporte que le Maroc et la France lanceront, dès les prochains mois, un nouveau partenariat dans plusieurs domaines: les techniques de l’information, la formation des cadres, le soutien des entreprises, la transition énergétique, les nouvelles technologies et la coopération en Afrique.

Dans ce sens, et lors de la récente visite du ministre français des Finances au Maroc, l’annonce a été faite sur ce partenariat, qui constituerait, selon le ministre de l’Economie et des Finances, Mohamed Benchaâboun, un nouveau cadre de partenariat économique entre les deux pays.

Brexit : quid des footballeurs africains ?

La sortie du Royaume-Uni de l’Union Européenne (UE) devra bouleverser le sort des sportifs et particulièrement des joueurs africains évoluant en Premier League, l’un des championnats de football les plus cotés au monde.Après un processus de plus de trois ans, Londres et Bruxelles ont officiellement signé, vendredi dernier, leur divorce. Avec le Brexit, le Royaume-Uni quitte, non sans fracas, l’espace Schengen où était garantie la libre circulation des personnes et des biens.

De ce fait, la Premier League, championnat d’élite de foot, serait impactée par cette décision politique aux conséquences également économiques et sociales. Et pour cause, les clubs anglais qui aimantent des talents du monde entier, devront se plier aux nouvelles règles d’immigration.

Avant le Brexit, les joueurs communautaires, c’est-à-dire ceux issus des pays membres de l’UE, ne faisaient face à aucun obstacle pour fouler les pelouses du Royaume de Sa Majesté.

Par contre, les étrangers notamment les Africains, devaient obligatoirement disposer d’un permis de travail et avoir une approbation du Conseil d’administration de la Fédération anglaise de football (FA).

En plus, leur éligibilité était soumise à une série de conditions dont le classement de l’équipe nationale au ranking de la Fédération internationale de football association (Fifa) et le nombre de sélections en équipe nationale.

Dès la fin de la période de transition du Brexit en février 2021, les joueurs des pays de l’UE auront désormais besoin de visas pour exercer leur métier en Angleterre. Des accords bilatéraux entre le Royaume-Uni et les autres nations du vieux continent seront donc nécessaires.

Pour leur part, les footballeurs africains pourraient subir les conséquences d’un éventuel durcissement des conditions d’accès à la Premier League.

Si l’arrêt Bosman a jusque-là permis le transfert illimité de sportifs entre pays membres de l’UE, le Brexit aura un impact sur le nombre d’Africains évoluant dans les compétitions professionnelles au Royaume-Uni.

En vertu de l’article 48 du traité de Rome sur la libre circulation des travailleurs entre les Etats membres de l’UE, cette décision de la Cour de justice des Communautés européennes (Cjce) rendue le 15 décembre 1995 deviendrait nulle quant aux restrictions des quotas de sportifs communautaires ou non-communautaires exerçant dans le Royaume-Uni. Autrement dit, la fin de l’arrêt Bosman pour la Premier League va sonner la fin des restrictions du nombre de sportifs des nationalités concernées dans une compétition professionnelle anglaise.

Par ailleurs, si le vœu de certains spécialistes britanniques est exaucé, le nombre d’étrangers, dans cette compétition hyper médiatisée, sera nettement revu à la baisse.

Pendant longtemps, les pourfendeurs de l’afflux d’étrangers en Premier League ont soutenu que cela est, en grande partie, la cause des mauvais résultats des Three Lions (surnom de l’équipe nationale d’Angleterre). Pour eux, cette ruée plombe l’envol des joueurs locaux, souvent dans l’ombre de stars du ballon rond venues d’horizons divers.

« Nous sommes à l’écoute des conséquences de cette décision qui, il est sûr, va impacter sur le marché international des transferts », a laconiquement affirmé Thierno Seydi, un agent de joueur cité par l’Agence de Presse Sénégalaise (service public).

Le pionnier des joueurs africains en Premier League est zimbabwéen. Il s’agit de l’attaquant Peter Ndlovu qui, sous la tunique de Coventry City (entre 1991 et 1997), a marqué 43 buts en 176 matchs.

Au début des années 2000, l’Ivoirien Didier Drogba, le Ghanéen Michael Essien ou encore le Togolais Emmanuel Adebayor ont fait se lever les foules. Aujourd’hui, le Sénégalais Sadio Mané, l’Egyptien Mohamed Salah et le Gabonais Pierre-Emerick Aubameyang portent haut les couleurs de l’Afrique dans ce championnat où l’argent coule à flots.

Les citoyens marocains rapatriés de Chine pris en charge dans les meilleures conditions (virologue)

Les citoyens marocains au nombre de 79 rapatriés de Chine ce dimanche et admis à l’hôpital militaire d’instruction Mohammed V de Rabat sont pris en charge dans les meilleures conditions du point de vue aussi bien médical que technique, a affirmé le responsable du laboratoire du Centre de virologie des maladies infectieuses et tropicales de l’hôpital, Idriss Lahlou Amine.« Rassurez-vous tous les moyens sont disponibles pour répondre efficacement à une éventuelle demande » en matière de réponse au coronavirus 2019, a-t-il déclaré à la presse, assurant que jusqu’à présent, aucun cas de maladie n’a été confirmé chez les citoyens marocains rapatriés de Wuhan.

Il a en outre souligné que la situation est totalement sous contrôle grâce à la haute performance des équipements et de l’infrastructure médicale de l’hôpital militaire.

La virologue marocain a cité à cet égard le centre de virologie qui dispose de deux services de confinement spécialisés dans les pathologies hautement contagieuses, une structure qui empêche tout risque de contamination par rapport à l’environnement. « Cela signifie qu’il n’y a absolument aucun risque de contamination de l’environnement et que tout reste confiné dans l’unité », a insisté le spécialiste.

Le Maroc, a-t-il rappelé, « s’est très rapidement doté de kits de diagnostic et maîtrise parfaitement le protocole de l’Organisation mondiale de la santé relatif au diagnostic de la maladie ».

A souligner qu’une équipe médicale, constituée de médecins et d’infirmiers civils et militaires a accompagné les ressortissants marocains depuis Wuhan jusqu’aux sites d’accueil à l’hôpital Sidi Saïd de Meknès et à l’hôpital militaire Mohammed V de Rabat, où ils seront mis en observation, sous surveillance médicale étroite durant 20 jours, sous la supervision d’équipes dédiées et formées à cette fin.

La CAF et la FIFA décident de poursuivre leur partenariat

La Confédération africaine de football (CAF) et l’instance internationale de football (FIFA) ont décidé, dimanche à salé, de poursuivre leur afin d’entamer les réformes nécessaires.Ainsi, le Comité exécutif de la Confédération africaine de football (CAF) a décidé, après avoir noté l’arrivée à terme de l’accord de partenariat CAF-FIFA et eu connaissance de tous les rapports, de poursuivre ce partenariat dans le cadre d’une phase d’implémentation et de mise en œuvre des réformes concernant l’arbitrage, l’infrastructure, les compétitions et la gouvernance, sur la base des documents élaborés par la Reform Task Force, indique dimanche un communiqué de la CAF parvenu à APA.

La CAF a également décidé de mettre en œuvre dans l’immédiat tous les aspects évidents relatifs à la gestion financière et administrative et d’assurer l’indépendance effective des organes juridictionnels tel qu’approuvée par le Comité exécutif et de poursuivre la réflexion et l’échange sur les aspects juridiques et statutaires, fait savoir la même source.

La Confédération africaine de football a également tenu à exprimer sa gratitude au Président de la FIFA, Gianni Infantino, et la Secrétaire générale, Fatma Samoura, pour leur engagement et leur implication dans le cadre de la coopération CAF-FIFA pour le développement du football africain.

La FIFA compte investir un milliard de dollars pour les infrastructures sportives en Afrique (Infantino)

L’instance internationale de football (FIFA) a annoncé qu’elle compte investir un milliard de dollars pour que chaque pays africain puisse se doter d’un stade de classe internationale, a indiqué, samedi à Salé (région de Rabat) le président de la FIFA, Gianni Infantino.« A quelques exceptions près, les pays du continent manquent encore d’infrastructures pour promouvoir le football et commercialiser le produit footballistique », a-t-il relevé à l’ouverture de la journée d’études sur le développement des compétitions et des infrastructures footballistiques en Afrique.

Par ailleurs, le président de la FIFA a insisté sur la nécessité de développer l’arbitrage en apportant davantage de professionnalisme, sans pour autant négliger que les problèmes d’arbitrage ne se limitent pas au continent africain.

A cet égard, il a appelé à proposer des solutions innovantes et créatives issues de la réalité africaine et conclure des contrats professionnels avec les arbitres dotés du statut FIFA.

S’exprimant sur le développement des compétitions, Infantino a appelé à investir dans la jeunesse, dans le football féminin, dans les sélections nationales et dans les clubs qui constituent la locomotive mondiale du football.

Selon le président de la FIFA, une super ligue de football africain comprenant entre 20 et 24 équipes doit être créée, une ligue qui pourrait générer des revenus de l’ordre de 200 millions de dollars par an.

Il a également émis une proposition sur la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) qui devrait, selon lui, être disputée une fois tous les quatre ans, dans le but de la rendre commercialement viable et attrayante à l’échelle mondiale, d’autant que la compétition génère actuellement des revenus 20 fois inférieurs à ceux de l’Euro.

« Dans un nouveau format, les revenus de la CAN pourraient être multipliés par cinq ou six, faisant de la compétition africaine une grand-messe du football mondial », a-t-il estimé.

Pour sa part, le président de la Confédération Africaine de Football (CAF), Ahmad Ahmad, a estimé que le développement des infrastructures n’est pas une fin en soi, mettant l’accent sur la gestion et l’entretien afin de générer des retours financiers importants et de permettre à ces investissements d’être une base économique génératrice de revenus et créatrice d’emplois.

Le patron de la CAF a exprimé sa satisfaction quant à la contribution de la FIFA dans le cadre d’un partenariat avec la CAF au développement des infrastructures et des compétitions africaines.

La CAF envisage d’introduire des réformes dans les compétitions, dans leur mode de gestion et des dates de leur tenue, a affirmé M. Ahmad.

La journée d’études vise à sensibiliser les marchés financiers au rôle social joué par le football, ainsi qu’à son énorme potentiel pour surpasser les défis dont souffre ce sport comme le racisme, le manque de sécurité dans les stades, l’exclusion des groupes vulnérables, la sécurité des compétitions, le manque de transparence, les transferts de joueurs et les problèmes de gouvernance liés à la gestion des fonds issus du football.

Les conclusions et recommandations émanant de cette journée d’études serviront de plate-forme pour préparer une nouvelle stratégie plus moderne qui reflète l’énorme potentiel du football africain.

Coronavirus : Le Maroc rapatrie ses ressortissants de la ville chinoise de Wuhan

Le Maroc a rapatrié ses ressortissants de la ville chinoise de Wuhan, épicentre de l’épidémie de la maladie due au nouveau coronavirus, indique samedi un communiqué du ministère de la santé, parvenu à APA.« Le ministère de la santé informe l’opinion publique que l’opération de rapatriement des ressortissants marocains de Wuhan en Chine, organisée sur hautes instructions du Roi Mohammed VI, est menée comme prévu et en parfaite coordination entre tous les Départements concernés, avec arrivée attendue sur le territoire national le dimanche 02 février 2020 », annonce le ministère.

Une équipe médicale, constituée de médecins et d’infirmiers civiles et militaires, accompagne les ressortissants depuis Wuhan jusqu’aux sites d’accueil à l’hôpital Sidi Saïd de Meknès et à l’hôpital militaire Mohammed V de Rabat, indique la même source.

Les ressortissants marocains seront mis en observation, sous surveillance médicale étroite durant 20 jours, sous la supervision d’équipes médicales dédiées et formées à cette fin.

En vue de préserver leur sécurité sanitaire et celle de leurs familles, tout en leur assurant le maximum de confort durant la période d’observation, ces sites ont été minutieusement aménagés et équipés par tous les dispositifs médicaux nécessaires, assure le ministère.

Tout en réaffirmant qu’aucun cas de maladie due au nouveau virus n’a été enregistré au Maroc à ce jour, le ministère de la santé rassure les citoyens qu’il continuera de les informer régulièrement, aussi bien sur le suivi médical des personnes rapatriées que sur le développement de la situation relative à cette alerte mondiale.

L’Afrique de l’Est maintient sa position de région du continent à la croissance la plus rapide en 2019

L’Afrique de l’Est a maintenu sa position de région du continent à la croissance la plus rapide avec une croissance moyenne estimée à 5,0 % en 2019, selon le rapport « Perspectives économique en Afrique 2020 » de la Banque Africaine de Développement (BAD).L’Afrique du Nord prend la seconde place avec 4,1 %. La croissance de l’Afrique de l’Ouest a atteint 3,7 % en 2019, contre 3,4 % l’année précédente, relève le rapport, lancé jeudi au siège de la BAD, estimant que l’Afrique centrale a connu une croissance de 3,2 % en 2019, contre 2,7 % l’année précédente.

Quant à la croissance de l’Afrique australe, elle a ralenti, passant de 1,2 % à 0,7 %, freinée par les ravages des cyclones Idai et Kenneth, note le rapport qui précise que la croissance est stable en Afrique et devrait s’accélérer. Elle est estimée à 3,4 % pour 2019, soit à peu près la même qu’en 2018, indique la BAD, estimant que la croissance devrait s’accélérer pour atteindre 3,9 % en 2020 et 4,1 % en 2021

Selon le rapport, le taux d’inflation moyen pour le continent a légèrement baissé de 2 points de pourcentage, passant de 11,2 % en 2018 à 9,2 % en 2019, avec des variations notables entre les pays et les économies. Les banques centrales ont réagi en ajustant les taux d’intérêt pour gérer la demande intérieure.

Dans les pays où les pressions inflationnistes sont à la baisse, les taux d’intérêt ont été réduits pour encourager l’investissement et stimuler la croissance. Les soldes budgétaires se sont améliorés au cours des deux dernières années, le ratio moyen pondéré du déficit par rapport au PIB en Afrique étant passé de 5,9 % en 2017 à 4,8 % en 2019. Cette situation résulte principalement d’une stabilisation des prix des produits de base et d’une augmentation des recettes fiscales et non fiscales pour les grands exportateurs de ressources naturelles.

De même, la hausse des emprunts intérieurs (atteignant plus de 35 % du PIB) reflète en partie l’augmentation des dépenses publiques et des investissements en capital pour combler le déficit d’infrastructure. Mais elle reflète aussi un ralentissement progressif de l’inflation, une plus grande crédibilité monétaire et une plus grande capacité à commercialiser la dette en monnaie nationale auprès des créanciers internationaux.

Les auteurs du rapport déduisent que si les tendances actuelles persistent, l’Afrique n’éliminera pas l’extrême pauvreté d’ici 2030 et le continent ne sera pas en mesure d’atteindre l’objectif d’éradiquer l’extrême pauvreté d’ici à 2030.

Le taux d’extrême pauvreté (pondéré selon la population) passera de 33,4 % en 2018 à seulement 24,7 % en 2030, ce qui est bien supérieur à l’objectif de 3 % des Objectifs de développement durable. Ainsi, le nombre de personnes extrêmement pauvres diminuera légèrement de près de 8 millions de personnes, passant de 429,1 millions en 2018 à 421,2 millions en 2030.

De fait, les taux de pauvreté dans toutes les régions, à l’exception de l’Afrique du Nord, devraient rester bien supérieurs à l’objectif de 3 % d’ici 2030. Cependant, l’amélioration de la quantité et de la qualité de la croissance pourrait accélérer le rythme. La consommation par habitant en Afrique devrait augmenter de 10,25 % par an pour atteindre l’objectif des ODD de 3 % d’ici 2030.

Cela suggère que si les tendances historiques persistent, un pays africain moyen devrait plus que doubler sa croissance annuelle moyenne de la consommation entre 2018 et 2030. Si des mesures politiques audacieuses ne sont pas mises en œuvre pour améliorer à la fois la qualité et la quantité de la croissance, l’Afrique n’atteindra cet objectif de 3 % qu’en 2045, fait observer le rapport de la BAD.

Le rapport formule de nombreuses recommandations politiques et économiques pour une économie performante des pays africains. Ainsi, il recommande notamment d’approfondir les réformes structurelles pour diversifier la base productive de l’Afrique et relancer la croissance. Bien que les prévisions indiquent une poursuite de la reprise en 2020 et 2021, le rythme de la croissance est plus faible que prévu et inférieur à sa tendance historique.

Il propose également d’améliorer la productivité en allégeant les contraintes qui pèsent sur l’environnement des affaires. La croissance dans la région a été principalement tirée par l’accumulation des facteurs, tandis que la contribution de la productivité totale des facteurs a été limitée et, dans certains cas, a diminué. Les écarts importants et persistants de la production par travailleur entre l’Afrique et les autres régions du monde peuvent s’expliquer par des inefficiences dans l’allocation des facteurs de production.

De même, il s’avère nécessaire de favoriser la transformation structurelle et la diversification économique pour accélérer la croissance. Dans de nombreux pays, la croissance est toujours tirée par les produits de base, ce qui la rend invariablement volatile et vulnérable aux fluctuations des prix des produits de base. Les décideurs devraient poursuivre leurs efforts pour diversifier leur base économique en s’éloignant des produits primaires et en élargissant leur base d’exportation.

Aussi, il faut améliorer la compétitivité en remédiant aux distorsions des taux de change. Les décideurs devraient aligner les politiques de change sur leur structure économique et soutenir l’effort de transformation structurelle. Maintenir la stabilité macroéconomique et améliorer la gestion des finances publiques.

Il est impératif également d’améliorer l’efficience des investissements publics en renforçant les capacités, en consolidant les cadres de gouvernance des dépenses et en assurant une planification et un suivi appropriés des projets d’investissement. L’efficience des investissements publics en Afrique est d’environ 65 %, ce qui signifie que 35 centimes sur chaque dollar investi sont perdus en raison de l’inefficience de la mise en œuvre d’un projet.

Les auteurs du rapport recommandent aussi de réformer la réglementation du travail et les politiques d’emploi pour garantir la libre circulation de la main-d’œuvre et d’accroître la transférabilité des compétences et des qualifications entre les secteurs ou l’acquisition d’ensembles de nouvelles compétences et qualifications pour répondre aux besoins des secteurs d’accueil.

Présenté en présence de l’ex-présidente du Liberia, Mme Ellen Johnson Sirleaf, et un parterre de personnalités appartenant au monde de la politique, de l’économie et des finances, des experts et des cadres de la BAD, le rapport annuel jette la lumière sur les perspectives et les projections économiques du continent dans son ensemble et pour chacun des 54 pays.

Il propose des prévisions à court et moyen termes relatives aux indicateurs économiques majeurs tels que la croissance, la pauvreté et l’emploi et examine également les défis et les progrès réalisés.

Le rapport, produit par les économistes de la Banque, est un outil qui permet aux décideurs, universitaires, investisseurs, experts de la finance et de l’industrie et médias d’étayer les décisions politiques et améliorer l’efficacité opérationnelle des institutions.

Economie, santé et sport au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus de vendredi se focalisent sur nombre de sujets notamment la suspension des vols de la RAM à Pékin, le soutien aux TPME et la problématique de la santé en milieu rural et la CAN-2020 de futsal à Lâayoune.+Le Matin+ rapporte que Royal Air Maroc (RAM) a décidé de suspendre temporairement ses vols aller-retour entre Casablanca et Pékin et ce, à compter du vendredi 31 janvier et jusqu’au 29 février 2020.

Cette suspension est due à « la forte baisse de la demande sur les vols Casablanca-Pékin-Casablanca », indique jeudi la compagnie nationale dans un communiqué, cité par le journal.

« Les clients programmés initialement sur cette ligne, au-delà du 31 janvier, seront informés personnellement, grâce aux coordonnées figurant dans leurs dossiers de réservation » (téléphone mobile et/ou adresse e-mail), ajoute la même source, précisant que de nouvelles dates de voyage leur seront proposées, sans frais additionnels.

+Aujourd’hui le Maroc+ relève que le nouveau dispositif d’encouragement de l’investissement des Très, Petites et Moyennes Entreprises (TPME) et les jeunes est fin prêt, ajoutant que les responsables ont mis les moyens nécessaires pour s’assurer de la réussite de ce dispositif.

Le système économique et financier avait besoin de ce coup de pouce important pour continuer à aller de l’avant, expliquant que l’enjeu est de taille puisqu’il est question de maintenir la dynamique de l’investissement des dernières années.

Tout en notant que les premiers dossiers vont tomber très rapidement pour que la machine démarre, la publication fait savoir que les responsables commencent déjà à voir très grand pour séduire un plus grand nombre de demandeurs.

Par ailleurs, +L’Opinion+ souligne qu’en ces temps où l’on parle beaucoup de soutien et d’appui à la TPME, il serait de bon aloi de ne pas oublier nos vieux « serpents de mer » que sont la faible scolarisation et le déficit en couverture médicale.

Sous le titre « Black Friday médical », le journal écrit que vendredi, c’est jour de soldes chez les toubibs… du moins chez certains médecins, citadins et bons samaritains qui ont choisi ce jour, saint, pour pratiquer des tarifs revus à la baisse.

Le clair de leurs patients en ces « Black Fridays » de la visite médicale est constitué de gens de la campagne, précise l’auteur de l’article, ajoutant qu’entre autres tracas et soucis de nos campagnards, le problème épineux de la faible couverture médicale et l’un de ses corollaires les plus tragiques.

Au registre sportif, +Al Massae+ croit savoir que la Confédération africaine de football (CAF) se prépare à prononcer de lourdes sanctions à l’encontre de la Fédération sud-africaine de football (SAFA) qui a annoncé le refus de son équipe de participer à la CAN Futsal 2020, qui se poursuit à Laâyoune jusqu’au 7 février.

Qualifiée après sa victoire sur l’Ile Maurice, l’Afrique du Sud a décidé de se retirer de la compétition en raison de sa tenue sur le territoire marocain. En conséquence, informe le quotidien, la CAF pourrait exclure ce pays de la participation aux deux prochaines éditions de la CAN Futsal, en plus du paiement d’une amende de 65.000 dollars.

Pourtant, un représentant de la SAFA était bel et bien présent lors du tirage au sort du groupe A de la compétition, groupe où se retrouvait l’Afrique du Sud avec le Maroc, la Libye et la Guinée équatoriale.

Même l’Ile Maurice, qui était présente à Laâyoune en remplacement de remplacé l’Afrique du Sud, avant que cette dernière ne lui ordonne de se retirer sous la menace de sanctions économiques, risque une plus grosse sanction, car elle s’est retirée en cours de compétition.

Le Roi Mohammed VI gracie 201 détenus africains

Le Roi Mohammed VI a accordé sa grâce exceptionnelle à 201 détenus africains étrangers, condamnés par les différents tribunaux du Royaume, indique mercredi un communiqué du ministère de la justice.Selon le communiqué, cette honorable grâce s’inscrit dans le cadre de l’approche humaine du Souverain et est aussi un encouragement pour ceux qui ont fait preuve d’une bonne conduite et d’un bon comportement durant la période de l’exécution de leur peine infligée, en respectant les lois et les normes mises en vigueur, et qui ont répondu favorablement aux programmes de réadaptation et de réinsertion.

De ce fait, toutes les mesures nécessaires ont été prises pour faciliter les opérations de leur retour à leurs pays.

La Côte d’Ivoire annonce la création d’un Consulat général à Laâyoune au Maroc

L’Etat de Côte d’Ivoire a décidé de créer un Consulat général à Laâyoune, dans le Sud du Maroc, afin de renforcer la protection consulaire des ressortissants ivoiriens, a annoncé mercredi le porte-parole du gouvernement ivoirien, Sidi Touré, à l’issue d’un Conseil des ministres.« Le Conseil a adopté un décret portant création d’un Consulat général de la République de Côte d’Ivoire à Laâyoune au Maroc », a indiqué M. Sidi Touré, lors d’un point de presse, à l’issue d’un Conseil des ministres à la présidence.    

Selon le porte-parole du gouvernement ivoirien, Sidi Touré, « cette mesure vise à rapprocher d’avantage l’administration consulaire des ressortissants Ivoiriens vivant dans les régions du Sud du Maroc et à renforcer leur protection consulaire ».  

Cette nouvelle administration consulaire ivoirienne au Maroc devrait permettre en outre de consolider les liens d’amitié et de coopération qui unissent l’Etat de Côte d’Ivoire et le Royaume chérifien, a-t-il fait observer.     

Laâyoune est la ville du Maroc et la plus importante du Sahara occidental. Elle est située au bord de l’Atlantique, à 500 Km au Sud d’Agadir et à 400 Km à l’Ouest de Tindouf, sur la route menant à Dakhla. Contrôlée et administrée par le Maroc depuis 1975, elle compte une population de 200.000 habitants.

Maroc/Entreprises: Les banques décident d’appliquer le taux d’intérêt le plus bas dans l’histoire du Royaume

Les banques marocaines ont décidé de plafonner à 2 % le taux d’intérêt qui sera appliqué aux bénéficiaires du Programme intégré d’appui et de financement des entreprises, présenté au Roi Mohammed VI, lundi à Rabat, ce qui représente le plus bas taux jamais appliqué au Maroc, indique mercredi un communiqué conjoint du ministère de l’économie, des finances, de la Banque centrale et du du Groupement professionnel des banques du Maroc (GPBM).La vocation de ce programme, sa large ambition et le fait qu’il cible essentiellement les petites et moyennes entreprises et les jeunes porteurs de projet requièrent de baisser ces taux de façon significative, ajoute le communiqué conjoint, précisant que la fixation du niveau de ces taux devant être de nature à contribuer à promouvoir l’entreprenariat, à créer de l’emploi et à marquer progressivement une rupture dans la perception et dans les mentalités en rapport avec le crédit bancaire.

Sachant que le secteur bancaire sera appuyé par plusieurs mesures et dispositions telles que la mise en place d’un mécanisme de refinancement illimité de la part de la Banque centrale, l’application par cette même institution d’un taux préférentiel dans le cadre de ce programme ou encore le relèvement du taux de garantie, poursuit la même source.

De plus, le Souverain a donné ses instructions pour que le Fonds Hassan II mette à la disposition du Fonds d’appui au financement de l’entreprenariat un montant de 2 milliards de DH (1 euro= 10,7 DH) sans intérêt, destiné au monde rural, soit le quart du montant global du fonds, en vue d’obtenir des taux encore plus préférentiels pour ce segment.

De ce fait et au cours de cette audience, le Roi a fortement émis le souhait que le taux d’intérêt bancaire ne dépasse pas 2%, afin que ce programme soit réaliste et qu’il impacte positivement les populations et catégories ciblées, indique le communiqué.

Répondant aux vœux du Souverain, le secteur bancaire a plafonné à 2 % le taux d’intérêt, ce qui représente le plus bas taux jamais appliqué au Maroc, fait savoir le texte.

Pour le monde rural le plafond sera de 1,75 % et ce malgré le « risque crédit » plus élevé du fait de l’étroitesse du marché, la sensibilité aux aléas climatiques et aux fortes variations des prix des produits agricoles ; mesure qui favorisera l’émergence plus rapide d’une classe moyenne rurale, conclut la même source.

A rappeler que lors de la présentation au Roi du Programme intégré d’appui et de financement des entreprises, le ministre de l’Economie et des finances, Mohamed Benchaaboun a fait savoir que ce programme s’articule autour de trois principaux axes, à savoir le financement de l’entreprenariat, la coordination des actions d’appui et d’accompagnement de l’entreprenariat au niveau des régions et l’inclusion financière des populations rurales.

Ce programme comporte plusieurs mesures destinées à contenir et à dépasser les difficultés qui entravent l’accès au financement des jeunes porteurs de projets et des très petites et petites entreprises, a-t-il soulignant, ajoutant avoir procédé, au titre de ce programme, à la création d’un compte d’affectation spéciale «Fonds d’appui au financement de l’entrepreneuriat» dans le cadre de la loi de Finances 2020.

Economie, diplomatie et sport au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce mercredi se focalisent sur nombre de sujets notamment la cyber-sécurité dans le domaine de l’aviation civile, la politique de l’eau, les visas délivrés par la France au Marocains et la première journée de la CAN-2020 de futsal à Lâayoune.+Al Bayane+ rapporte que l’innovation et la cyber-sécurité dans le domaine de l’aviation civile sont sous les feux des projecteurs à Marrakech, à l’occasion d’un séminaire interrégional, dont les travaux ont démarré dans la cité ocre.

Initié conjointement par la Conférence européenne de l’Aviation civile (ECAC), l’Organisation arabe de l’Aviation civile (ACAO) et la Commission de l’Aviation civile africaine (AFCAC), avec l’appui du ministère du Tourisme, du Transport Aérien, de l’Artisanat et de l’Economie sociale, ce Conclave est marqué par la présence de 30 experts internationaux qui vont animer et modérer les différentes sessions de cette rencontre, ainsi que de plus de 140 participants représentant une quarantaine de pays, sept organisations internationales et une quinzaine d’industriels, fait savoir le journal.

Ce séminaire s’assigne pour principaux objectifs de discuter et de débattre de l’impact de l’innovation sur la sûreté de l’aviation, d’examiner les récentes solutions innovantes inhérentes à la sûreté de l’aviation, ainsi que les risques existants et les mesures de mitigation.

+Bayane Al Yaoum+ se fait l’écho d’une déclaration du chef de gouvernement Saad Dine El Otmani qui a affirmé que le Maroc devient, d’année en année, moins dépendant de la pluviométrie.

En réponse à une question centrale sur « la politique de l’eau » lors de la séance mensuelle consacrée à la politique générale à la Chambre des représentants, El Otmani a souligné que le Royaume est devenu, en dépit de l’importance de la pluviométrie, moins dépendant des aléas du climat sur le plan économique ainsi qu’au niveau du Produit intérieur brut (PIB).

Relevant que les besoins du Maroc en eau devraient augmenter progressivement en raison de l’accroissement de la population, prévu pendant les trente prochaines années, parallèlement à la baisse continue des précipitations, le chef du gouvernement a indiqué que l’exécutif demeure engagé à mettre en service deux à trois barrages chaque année.

+Aujourd’hui le Maroc+ précise la France a délivré en 2019 3.534.996 visas contre 3.572.326 en 2018, soit une baisse de 1%. Le Maroc est le troisième pays à qui la France a délivré le plus de visas.

Les statistiques provisoires de la Direction générale des étrangers en France du ministère de l’intérieur font état de 346.032 visas délivrés en 2019 contre 334.019 en 2018, soit 12.013 visas de plus.

A noter que les données définitives seront diffusées le 12 juin 2020. La Chine reste le premier pays d’origine des titulaires de visas, avec 757.500 visas délivrés en 2019 contre 876.559 en 2018, croit savoir la publication.

Au volet sportif, +Le Matin+ indique que la Guinée équatoriale a battu l’Ile Maurice 4-2 (groupe A), en match d’ouverture de la 6e édition de la Coupe d’Afrique des Nations de Futsal Total 2020 disputé mardi à la Salle Hizam à Laâyoune.

Les buts de la sélection équato-guinéenne ont été inscrits par Roberto Tobi, Carlos Daniel, Junior Wheeler et Vicente Bualo, alors que ceux de l’Ile Maurice ont été l’oeuvre de Jean Jocelyn et Louis Pithia. Lors du deuxième match de ce groupe, le Maroc a battu la Libye sur le score de 3 à 0.

Le groupe B est composé de l’Égypte, de la Guinée, de l’Angola et de la Mozambique.

Menu diversifié à la Une des quotidiens marocains

L’organisation à Laâyoune de la CAN de futsal, les opérations de contrôle des produits alimentaires, le coronavirus et l’Affaire Bab Darna sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mardi.Sous le titre « La gifle », +l’Opinion+ commente les « gesticulations grotesques », de l’Algérie et de l’Afrique du Sud, accompagnant la tenue de la Coupe d’Afrique des Nations de futsal à Laâyoune.

Ainsi, la décision de la CAF de substituer le cinq mauricien au cinq sud-africain lors de cette compétition est une « gifle cinglante », estime la publication, évoquant une autre « plus retentissante, assénée cette fois-ci sur l’autre joue par la toute puissante FIFA ». En effet, sur son compte twitter, l’instance suprême gestionnaire du football international a tranché: « La Coupe d’Afrique des Nations de futsal sera bien abritée du 28 janvier au 7 février par la ville marocaine de Laâyoune ».

« Y a-t-il reconnaissance plus manifeste de la marocanité de cette ville, chef-lieu du Sahara marocain? Y a-t-il revers plus cinglant à l’encontre des velléités sécessionnistes qui n’ont eu de cesse, durant les dernières années, d’enregistrer désaveu sur désaveu? », se demande la publication.

Une troisième gifle s’impose, selon le quotidien. Elle doit être plus déterminante et plus douloureuse que les deux précédentes, et doit prendre la forme de sanctions sportives sévères, exemplaires et dissuasives à l’encontre de ces deux nations malintentionnées.

+Les Inspirations Eco+ 2019 a été une année chargée pour l’ONSSA. Le journal rapporte, en effet, que les résultats compilés à l’issue des opérations de contrôle de l’année dernière montrent l’ampleur des énormes efforts déployés sur le terrain par les agents de l’office.

Dans le détail, on apprend que les services de l’ONSSA ont mené 74.799 opérations de contrôle ayant abouti à un total de 17.641 tonnes de produits alimentaires détruites ou refoulées, sur un total de 13 millions de tonnes contrôlées.

Notons que les raisons de la destruction de ces produits sont notamment l’origine inconnue et le non-respect des conditions de conservation et de stockage. Soulignons aussi que 2.243 procès-verbaux d’infractions ont été dressés et transmis au Parquet.

Au sujet des contrôles des produits importés, on note que plus de 8,4 millions de tonnes de produits alimentaires ont été contrôlés, dont 11.388 tonnes de produits non conformes refoulées. Autre chiffre: 154 attestations pour le transport international et 10.911 certificats d’agrément sanitaire pour le transport national des produits périssables ont été délivrés.

Au volet sanitaire, +Al Ahdath Al Maghribia+ écrit que les projecteurs seront braqués, ce mardi 28 janvier à 20H00, sur l’aéroport international Mohammed V de Casablanca. L’événement n’est autre que l’atterrissage du premier avion de la RAM en provenance de la Chine, depuis l’apparition du virus mystérieux qui ne cesse d’interpeller les autorités sanitaires du monde et de faire des victimes dans le pays le plus peuplé du monde.

A ce propos, fait remarquer le quotidien, les mesures sanitaires déployées par les autorités compétentes marocaines pour contrôler les passagers et riposter au virus seront mises à rude épreuve.

« Un premier test sérieux pour le Maroc », écrit ainsi le quotidien. Ce vol de la RAM sera un véritable thermomètre qui révélera l’éventuelle contamination d’un passager. Jusqu’à présent, précise le journal en s’appuyant sur des sources à l’aéroport international Mohammed V, la situation demeure normale et aucun cas n’a été suspecté parmi les passagers qui arrivent au Maroc ou transitent par l’aéroport. Ce qui ne veut pas dire que le risque n’est pas présent, ajoutent les sources du quotidien. C’est pourquoi la vigilance doit être de mise et le contrôle rigoureux à l’entrée comme à la sortie, souligne le journal.

Revenant sur l’Affaire « Bab Darna », +Aujourd’hui le Maroc+ écrit que ce n’est pas l’existence d’un arsenal de textes sur la construction et l’acte de bâtir qui empêche des promoteurs et des entrepreneurs malintentionnés de tricher et de mettre en danger des vies humaines.

Une loi ne peut produire ses effets que si elle est rigoureusement appliquée, soutient le journal, estimant que prétendre assumer ses responsabilités simplement en légiférant est une fuite légale.

Entre-temps, les victimes devront « prendre leur mal en patience », fait-il remarquer, notant que quand bien même la faille juridique serait traitée, la loi à elle seule ne réglera pas le problème.

Coronavirus : Le Roi Mohammed VI ordonne le rapatriement des ressortissants marocains de Wuhan

Le Roi Mohammed VI a ordonné, lundi, le rapatriement des ressortissants marocains se trouvant dans la province chinoise de Wuhan, mise en quarantaine par les autorités chinoises à cause du coronavirus, indique un communiqué du Cabinet royal.

Lors d’une  séance de travail, consacrée à la situation des citoyens marocains se trouvant dans la province chinoise de Wuhan, le Souverain a « donné ses très hautes instructions pour le rapatriement de la centaine de ressortissants marocains, essentiellement des étudiants, se trouvant actuellement dans cette province », fait savoir la même source.

Il a également ordonné que les mesures nécessaires soient prises au niveau des moyens de transport aérien, des aéroports appropriés et des infrastructures sanitaires d’accueil spécifiques.

Le Roi a aussi ordonné au chef du gouvernement et aux différents responsables présents, chacun dans son domaine de compétence, d’assurer le suivi et la coordination adéquats, conclut le communiqué.

Pour rappel, le nombre de victimes de l’épidémie de pneumonie virale en Chine s’est élevé à 80 et 2.744 cas ont été confirmés dans le pays, selon les autorités locales. Vingt-quatre morts supplémentaires ont été enregistrés dans la province de Hubei, épicentre de la contagion, mais aucun nouveau décès n’a été confirmé en dehors de cette région, a annoncé lundi le gouvernement central.

La situation est « grave », a reconnu samedi soir le président Xi Jinping, avertissant que l’épidémie apparue en décembre à Wuhan dans le centre du pays « s’accélère ».

La période de congés à l’occasion du Nouvel An chinois, qui devait durer jusqu’au 30 janvier, a été prolongée – sans précision de date – afin de « limiter les mouvements de population », ont indiqué les médias d’Etat.

Le directeur de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), l’Ethiopien Tedros Adhanom Ghebreyesus a annoncé qu’il se rendait en Chine pour discuter avec les autorités des moyens de contenir l’épidémie.

Maroc: Coup d’envoi mardi de la 6ème édition de la CAN-2020 de Futsal à Laâyoune

Le coup d’envoi de la 6ème édition de la Coupe d’Afrique des Nations de Futsal Total 2020, aura lieu, mardi à la ville de Laâyoune, chef-lieu des provinces du sud du Royaume, avec la participation de huit équipes africaines réparties sur deux poules.Le groupe A comprend le Maroc, Guinée équatoriale, L’île Maurice, Libye, alors que le groupe B est composé de l’Égypte, Guinée, Angola, Mozambique.

Vainqueur de la CAN de Futsal 2016 en Afrique du Sud devant l’Egypte (3-2), la sélection marocaine de futsal, arrivée la première à Laâyoune, a effectué, sous la houlette de l’entraîneur Hicham Deguig, plusieurs séances d’entrainement.

Depuis son lancement en 1996, la Coupe d’Afrique des Nations de Futsal Total, qui s’appelait jusqu’en 2015 le Championnat d’Afrique de Futsal, a été dominée par l’équipe d’Égypte avec trois titres consécutifs, dont deux devant son public en 1996 et 2000, et deux médailles d’argent en 2008 et 2016.

Les Pharaons n’ont pas disputé la phase préliminaire de cette édition puisqu’ils étaient l’équipe africaine la mieux classée à la Coupe du Monde de Futsal de la FIFA 2016.

Le Mozambique, finaliste en 2004 et troisième en 2016, espère faire mieux que ses précédentes participations.

La Libye, sacrée en 2008, attend de pied ferme l’ouverture de cette 6ème édition pour rééditer ses prouesses du passé.

Cette compétition africaine quadriennale offre trois billets pour la Coupe du Monde de Futsal de la FIFA qui se tiendra du 12 septembre au 4 octobre 2020 en Lituanie.

Sept équipes avaient déjà représenté l’Afrique sur la scène mondiale : Égypte (6 fois), Maroc (2), Libye (2), Mozambique (1), Nigeria (1), Zimbabwe (1) et Algérie (1).

Lors de la dernière édition en 2016 en Colombie, l’Afrique était représentée par l’Égypte, le Maroc et le Mozambique.

Les équipes marocaine et mozambicaine n’avaient pas alors réussi à surmonter les matches en phase de groupes, contrairement aux Égyptiens qui ont terminé parmi les meilleurs troisièmes grâce à leur succès 7-1 contre Cuba, avant de battre l’Italie en huitième de finale (4-3 a.p.), et de chuter contre l’Argentine (0-5) en quart.

Cette édition de Laâyoune sera bien engagée vu la participation d’équipes de haut niveau telles que l’Égypte, la Libye, l’Angola et le Mozambique, selon le sélectionneur marocain.

Pour M. Deguig, le Maroc est aussi un candidat « sérieux » pour remporter le titre et assurer sa participation à la prochaine Coupe du Monde.

Selon lui, la sélection marocaine « fera tout » pour se qualifier pour les demi-finales de la CAN 2020 et obtenir l’un des trois billets pour la Coupe du Monde de Futsal de la FIFA, prévue cette année en Lituanie, « et pourquoi pas décrocher le titre ».

Pour rappel, le président de la Confédération africaine de football (CAF), Ahmad Ahmad est arrivé lundi soir à Laâyoune pour assister à la 6ème Coupe d’Afrique des nations de Futsal Total 2020.

Dans une déclaration à la presse à l’aéroport Hassan 1er de Laâyoune, le président de la CAF a remercié les autorités et les responsables marocains pour la mobilisation des moyens nécessaires en vue de l’accueil et de la réussite de cette grande compétition africaine et pour l’édification des infrastructures nécessaires à même de promouvoir le football et le sport en général.

Coronavirus : le Botswana inquiet pour ses étudiants en Chine

Le Botswana a exprimé, lundi, sa vive préoccupation du fait qu’il n’est pas en mesure de prendre contact avec certains de ses ressortissants envoyés en formation en Chine, un pays en proie à une épidémie de coronavirus.Dans un communiqué, le ministère des Affaires étrangères du Botswana a déclaré que sur 33 étudiants inscrits actuellement dans divers établissements universitaires de la ville de Wuhan, 21 ont été dénombrés. D’autres auraient quitté la zone touchée avant le verrouillage officiel.

« Au regard de ce qui précède, le ministère informe en outre que l’ambassade du Botswana en Chine est en contact permanent avec les étudiants de la ville de Wuhan via une plateforme dénommée WeChat et un numéro d’appel d’urgence », a écrit le ministère.

Il a ajouté que l’ambassade du Botswana en Chine travaille en étroite collaboration avec les autorités chinoises compétentes pour assurer la fourniture de nourriture, d’eau, de masques faciaux et d’autres fournitures essentielles aux étudiants concernés.

Il a précisé qu’aucun des Botswanais vivant en Chine n’a jusqu’à présent été infecté par le virus.

Les rapports indiquent que plus de 80 personnes ont été tuées par le coronavirus en Chine, avec environ 3.000 cas confirmés.

Le Tchad prend des dispositions préventives contre le coronavirus

Le ministre tchadien de la Santé publique, Mahamoud Youssouf Khayal a annoncé, lundi à N’Djaména, des mesures de prévention contre le coronavirus qui sévit depuis quelques semaines en Chine.Parmi les mesures préventives prises par le Tchad, le ministère de la Santé a fait état des contrôles réguliers et stricts au niveau de l’aéroport international Hassan Djamous de la capitale tchadienne, N’Djaména.

« Des mesures concrètes sont déjà mises en place à l’aéroport international Hassan Djamouss de N’Djaména, en collaboration avec l’Autorité de l’aviation civile (ADAC). Il s’agit, entre autres, du port de masques et de gants pour tout le personnel travaillant à l’aéroport, à l’arrivée d’un vol d’avion en provenance des pays affectés, la prise de température frontale systématique de tous les passagers », a expliqué le ministre Mahamoud Khayal.

Cette maladie, hautement contagieuse et dangereuse, a poursuivi le ministre, est à prendre au sérieux, insistant que « l’infection par ce virus provoque des maladies respiratoires graves. Certains patients sont décédés des suites de l’infection. Il s’agit d’une maladie hautement contagieuse et mortelle.»

Le ministre tchadien de la Santé a dit que ses services ont reçu des informations nécessaires sur les symptômes de la maladie, citant, entre autres, « des symptômes respiratoires et une fièvre brusque, une toux, un essoufflement et d’autres symptômes semblables au rhume. D’autres signes sont le mal de gorge, l’écoulement nasal, une fatigue, des maux de tête, une douleur musculaire ».

A toute fin utile, le ministère de la Santé publique a mis un numéro vert pour que les services de santé soient contactés.

Une épidémie de pneumonie causée par un nouveau coronavirus a été détectée à Wuhan, en Chine, en décembre dernier. Selon les premières informations, cette maladie se transmet par voie respiratoire et se manifeste par la fièvre, la toux et les difficultés respiratoires.

Culture, économie et sport au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce lundi s’intéressent au déplacement de la « Capitale africaine de la culture 2020 » à Rabat, à l’activité aérienne, à la saisissabilité des biens de l’Etat et à la Ligue des champions d’Afrique de football.Revenant sur l’annonce récente du changement de la ville qui abritera les festivités en tant que capitale africaine pour la culture, +Aujourd’hui le Maroc+ s’étonne de la polémique montée autour de cette annonce, considérant que c’est « désolant ».

Car, explique le quotidien, en toute logique, qu’elle se fasse à Marrakech, à Rabat, à Tanger, à Fès ou dans toute autre ville, l’essentiel est que l’image du Maroc en soit promue à travers sa culture, son patrimoine, ses arts, ses traditions.

Indépendamment du lieu, au final, l’effet d’une telle manifestation ne pourra qu’être le même en termes de rayonnement du Maroc sur la scène continentale et à l’international, poursuit-il, regrettant qu’une manifestation qui était censée contribuer à renforcer davantage l’image du Maroc soit transformée en « piètre spectacle » pour un simple changement de lieu.

La même publication rapporte que les différents aéroports du royaume ont accueilli, durant l’année, pas moins de 25,059 millions de passagers, enregistrant ainsi un record par rapport aux exercices précédents.

Le flux atteint durant 2019 s’inscrit en hausse de 11,18% par rapport à l’année précédente. S’agissant du trafic international, l’Office National des Aéroports (ONDA) recense 22 millions de passagers, un flux en hausse de 9,80% comparé à 2018. Le trafic aérien national s’est, pour sa part, nettement renforcé durant l’exercice 2019. L’Office fait ainsi ressortir une progression de 22,46%, soit plus de 3 millions de passagers locaux.

L’Europe continue de se positionner en tête des marchés émetteurs. Cette destination capte 79% du trafic aérien international. On relève, à ce propos, l’arrivée de 17,46 millions de passagers en provenance de l’Europe, en amélioration de 10,82%. La croissance du trafic aérien international concerne également les segments de l’Amérique du Nord, les pays du Maghreb, le Moyen et Extrême Orient et l’Afrique.

S’agissant de la dynamique observée au niveau de l’ensemble des infrastructures aéroportuaires du Royaume, l’aéroport Mohammed V rafle toujours d’importantes parts. Le principal aéroport international du Royaume accapare à lui seul plus de 41% du trafic aérien global, accueillant ainsi plus de 10,30 millions de passagers en 2019.

Sur un autre registre, +l’Opinion+ écrit que le étrès polémique et anticonstitutionnelé article 9, qui avait enflammé les passions pendant le douloureux travail d’enfantement de la loi des finances 2020, n’a pas résisté à l’épreuve des tribunaux.

En l’espace d’une semaine, deux juges, l’un à Marrakech et l’autre à Meknès, ont prononcé deux jugements rétablissant la « saisissabilité » des biens de l’Etat, fait savoir la publication, soulignant qu’en quelques lignes et autant d’attendus, nos magistrats ont réussi à réaliser ce que plusieurs semaines de mobilisation politique, syndicale et associative n’ont pu arracher. Pour le journal, ces magistrats satisfont en cela une revendication de leurs pairs et confrères du corps de la magistrature qui ont perçu l’article 9 comme une atteinte à ce qu’ils ont de plus cher: leur indépendance.

Au volet sportif, +Al Massae+ fait savoir que les deux clubs casablancais, le Wydad et le Raja, ont assuré leur présence en quarts de finale de la Champion’s League africaine. Le Wydad, contrairement au Raja, peut même prendre la tête de son groupe pour passer facilement en demi-finales.

Le Wydad s’envole cette semaine vers l’Afrique du Sud où il affronte le club de Mamelodi Sundowns pour le compte de la 6e journée de la phase de groupes de la Champion’s league africaine. Les rouges espèrent gagner à Pretoria afin de finir en tête de leur groupe, avant le tirage au sort prévu le dimanche 9 février.

Le Raja de Casablanca connaîtra lui aussi son prochain adversaire le même jour après avoir assuré sa qualification suite au nul obtenu à Rades face à l’Espérance de Tunis. Les coéquipiers de Badr Benoun finiront, cependant, à la deuxième place derrière les Tunisiens.

Le quotidien explique que même si le Raja gagne son match face à l’AS Vita Club le week-end prochain, et que l’Espérance perd son duel contre les Algériens de la JSK, les verts ne pourront pas accéder à la première place. Ce qui fait que les poulains de Jamal Sellami vont affronter au prochain tour l’un des premiers des autres groupes.

A l’issue de la 5e journée, seuls les Tunisiens de l’EST et le TP Mazembe du Congo sont assurés de finir leaders. Dans le reste des groupes, le suspense se prolonge encore pour une journée et on aura les résultats définitifs à la fin du week-end prochain. Pour rappel, les premiers des groupes affrontent les deuxièmes au prochain tour et auront l’avantage de jouer le match retour à domicile.

Coronavirus: Le Maroc instaure le contrôle sanitaire aux ports et aéroports internationaux

Le Maroc a instauré le contrôle sanitaire aux ports et aéroports internationaux, en vue de détecter précocement tout éventuel cas importé et d’enrayer la propagation du virus Corona, le cas échéant, a indiqué samedi un communiqué du ministère de la Santé parvenu à APA.« Compte tenu des derniers développements de la situation épidémiologique mondiale, marqués par la confirmation du nouveau virus dans d’autres pays, notamment en Europe, le Maroc a instauré le contrôle sanitaire aux ports et aéroports internationaux, en vue de détecter précocement tout éventuel cas importé et d’enrayer d’enrayer la propagation du virus, le cas échéant », souligne le département dans un communiqué.

Le ministère affirme qu’il continue de considérer que « le risque de propagation du virus sur le territoire national est faible et confirme, encore une fois, qu’aucun cas suspecté ni confirmé n’a été enregistré à ce jour ».

Il rassure l’opinion publique que le système national de veille et de surveillance épidémiologique a été renforcé et que le dispositif de diagnostic virologique et de prise en charge d’éventuels malades est opérationnel.

Politique, économie et social au menu des quotidiens et hebdomadaires marocains

La question du Sahara, les relations Maroc-Espagne, les potentialités économiques du Maroc et l’enquête du HCP sur la confiance des ménages sont les principaux sujets traités par les quotidiens et hebdomadaires marocains.+Rissalat Al Oumma+ se fait l’écho d’une déclaration du ministre canadien des Affaires étrangères, François-Philippe Champagne qui a affirmé que le Maroc a déployé des efforts sérieux et crédibles concernant la question du Sahara.

Le Canada rejoint le Conseil de sécurité de l’Organisation des Nations Unies dans son appui aux « efforts sérieux et crédibles qui ont été faits par le Maroc pour aller de l’avant dans ce qui a trait au Sahara », a indiqué Champagne lors d’un point de presse à l’issue de ses entretiens avec le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita.

+Le Matin+ rapporte que le Chef du gouvernement Saâd Dine El Otmani s’est entretenu avec la ministre espagnole des Affaires étrangères, de l’UE et de la coopération, Arancha González Laya, en visite de travail au Maroc, sa première hors de l’Europe depuis sa nomination mi-janvier à la tête de la diplomatie espagnole.

Lors de cette entrevue, les deux parties se sont félicitées de la qualité des liens d’amitié et de bon voisinage unissant les deux Royaumes, qui puisent leur force dans les relations privilégiées liant les deux familles royales, ainsi que de la dynamique que connait la coopération bilatérale dans divers domaines, indique un communiqué du département du Chef du gouvernement, cité par la publication.

Les deux responsables ont, à cette occasion, renouvelé leur détermination à poursuivre leur coordination à différents niveaux pour développer les relations bilatérales et faire face aux défis communs, selon la même source.

Sous le titre « Leadership marocaine », +Challenge+ écrit que le Maroc est bien champion du monde dans plusieurs domaines, précisant que le Royaume, avec une part de marché de 13% de la production mondiale des phosphates, est le premier exportateur mondial de phosphates, avec 11,3 millions de tonnes.

Le Maroc est aussi premier producteur et premier exportateur de sardine à l’échelle mondiale, poursuit la publication, ajoutant qu’il est également premier exportateur mondial de l’huile d’argan et s’affiche au premier plan dans bien d’autres secteurs.

Par ailleurs, +Telquel+ note que le Maroc est le pays d’Afrique du Nord où l’on passe le moins de temps à l’école, 4,4 ans en moyenne contre 6,3 ans pour les pays arabes et 7,7 ans dans les pays de l’OCDE.

Ce faible niveau d’instruction n’est pas de nature à former un citoyen maître de son destin, souligne la publication, indiquant que « côté santé, les chiffres ne sont guère meilleurs ».En dépit de quelques efforts, beaucoup de Marocains peinent encore à se soigner et 39% des 20% des citoyens les plus défavorisés s’adressent à la médecine privée, ajoute l’hebdomadaire, faisant savoir que les pouvoirs publics donnent l’impression d’être sensibles à ce funeste état de fait.

Dans la même lignée, la +Nouvelle Tribune+ souligne que « les Marocaines et les Marocains ont le moral à zéro », expliquant que ce constat n’est pas seulement celui de tout un chacun, mais du Haut Commissariat au Plan (HCP) à la faveur d’une enquête récemment menée auprès des ménages.

En effet, pour une grande partie de personnes interrogées, rien ne trouve grâce à leurs yeux, en termes de coût de la vie, revenus, capacités d’épargne, santé et éducation, mais, de surcroît, leur pessimisme devient encore plus profond lorsqu’ils appréhendent l’avenir, note la publication, indiquant que ce sont notamment le manque d’espoir, l’absence de perspectives claires et les conséquences de promesses non tenues qui engendrent toutes ces perceptions négatives, pessimistes et défaitistes.

Sur un autre registre, +La Vie Éco+ fait remarquer qu’au Maroc, où l’on parle d’un modèle de développement inclusif basé sur la généralisation des soins de santé, des services financiers, de l’éducation ou encore sur la diffusion à large échelle des technologies et de la connaissance pour construire une économie plus performante basée sur le savoir, la 5G sera inévitablement l’une des principales clés.

Mais encore faut-il que l’on s’y mette rapidement et sans trop attendre, prévient le journal, expliquant qu’aujourd’hui, et à en croire les premiers indices, la 5G ne sera pas disponible avant fin 2021.

+Al Massae+ fait savoir qu’un total de 17.641 tonnes de produits alimentaires impropres à la consommation ont été détruites ou refoulées par les services de l’Office national de sécurité sanitaire des produits alimentaires (ONSSA) au titre de l’année 2019, selon un communiqué de l’établissement.

Durant l’année écoulée, l’ONSSA a procédé à 74.799 opérations de contrôle qui ont concerné un total de plus de 13 millions tonnes de produits alimentaires, dont 17.641 tonnes ont été détruites ou refoulées, précise le communiqué, ajoutant que 2.243 procès-verbaux d’infractions ont été dressés et transmis au parquet.

Les motifs de destruction de ces produits impropres à la consommation sont dus à leur origine inconnue, le non-respect des conditions de conservation et de stockage, l’expiration de la péremption et le non-respect de l’étiquetage, explique l’Office, cité par le quotidien.

L’Afrique à la conquête de son patrimoine culturel

Avec la restitution de ses biens culturels donnés ou pillés pendant la colonisation, l’Afrique entre dans la conquête de son patrimoine culturel.Depuis la publication en 2018 du rapport sur la restitution du patrimoine culturel africain, rédigé par l’universitaire sénégalais Felwine Sarr et l’historienne française Bénédicte Savoy, un coin du voile est levé sur la richesse des œuvres d’art se trouvant encore dans des musées européens.

Selon le document de plus de 200 pages, commandité par le président français Emmanuel Macron, le patrimoine culturel africain représente quelque 90.000 œuvres originaires d’Afrique subsaharienne, dont 70.000 se trouvent au musée du Quai Branly à Paris et 20.000 autres dans des villes françaises.

Cet engagement du président français pris le 28 novembre 2017 lors d’une visite au Burkina Faso répond favorablement aux demandes de restitution du patrimoine culturel africain.

« Je veux que d’ici cinq ans, les conditions soient réunies pour des restitutions temporaires ou définitives du patrimoine africain à l’Afrique », disait alors Macron, en présence de son homologue burkinabé Roch Marc Christian Kaboré.

Selon le rapport, près de 400 mille œuvres d’art africain sont répartis dans des musées européens. Parmi ceux-ci, il y a le « British Museum (69 000), le Weltmuseum de Vienne (37 000), le musée Royal de l’Afrique centrale en Belgique (180 000), le futur Humboldt Forum de Berlin (75 000), les musées  du Vatican et du quai Branly (70 00).

Le Bénin en ligne de front

Des pays africains, l’Ethiopie et le Nigeria en tête, réclament depuis près d’un demi-siècle le retour d’objets disparus pendant la période coloniale. Cette requête a été ravivée par le Bénin qui est le premier africain à avoir officiellement demandé à la France une restitution de son patrimoine. Des milliers d’œuvres ont été spoliées, vendues ou volées du Royaume de Béhanzin à la fin du 19è siècle lors de la conquête de Dahomey (actuel Bénin). Des objets d’art symboliques que la France considérait comme « prises de guerre » du général Dodds dans le palais du roi Béhanzin.

« Le patrimoine culturel africain est un facteur de développement, un moyen de lutte contre la pauvreté. Ces œuvres ont une âme, ces œuvres n’attendent qu’à retourner dans leur milieu naturel en vue de leur renaissance », selon le président béninois, Patrice Talon.

Il ajoute : « Ces biens qui matérialisent les relations historiques entre les peuples du Dahomey, des royaumes du golfe de Guinée ».

Lors de la visite de Patrice Talon le 21 mars 2018 en France, Emmanuel Macron avait exprimé sa volonté de restituer « sans tarder 26 œuvres » réclamées par le Bénin. Une opération qui devrait se faire dans le cadre d’une coopération muséale entre Paris et Cotonou.

Le Sabre d’El Hadi Omar Tall, gage ou gageure ?

Le 17 novembre 2019 à Dakar, la France restituait officiellement au Sénégal le sabre du conquérant musulman sénégalais, El Hadj Omar Foutiyou Tall. Le président sénégalais Macky Sall avait reçu le sabre des mains du Premier ministre français Edouard Philippe, en présence des descendants de la Famille omarienne.

La convention de dépôt dudit sabre a été alors signée entre la ministre française des Armées, Florence Parly et le ministre sénégalais de la Culture et de la Communication, Abdoulaye Diop à la salle des banquets du Palais de la République.

« Il est heureux que le sabre d’El Hadj Omar Tall conservé au Musée de l’armée française sous le numéro d’inventaire 6995 balise de son éclat cette nouvelle séquence des relations franco-sénégalaises », se réjouissait le président Sall.

En attendant la suite de la restitution d’autres œuvres d’art au Sénégal, le sabre semble incarner le symbole d’un processus qui devra aboutir. Mais quand ?

Taxe culturelle africaine

Si restituer signifie « rendre quelque chose à son propriétaire légitime », la requête des pays africains ou l’initiative du président Macron renvoient à la culpabilité des « pilleurs ». Or, dans le cas de compensation pour ce « dommage » subi, l’option d’une taxe culturelle africaine semble pertinente. Cette taxe peut donc être considérée comme une injonction pécuniaire imposée aux musées occidentaux en faveur de la promotion et du développement du patrimoine africain. Ainsi, l’argent collecté des entrées dans les sites, réceptacles des objets d’art africain, serait adjoint à une « prime » sur toute œuvre vendue.

L’attention portée à ces masques et statues en Europe serait-elle la même dans des musées africains ? Le système de conservation pourrait faire défaut dans plusieurs cas. Les visites seraient moindres sur le continent. Les ventes auraient peu explosé les enchères.

Toutefois, le processus de restitution semble enclenché et les formalités d’usage devront suivre au fil des mois.

L’obstacle juridique de la France

En vertu de la Convention de l’Unesco en date du 17 novembre 1970 concernant les mesures à prendre pour interdire et empêcher l’importation, l’exportation et le transfert de propriétés illicites des biens culturels, la France reste limitée dans son champ de restitution des biens.

C’est ainsi que le président français avait annoncé un cadre juridique qui permettrait à la France particulièrement de restituer. Cette dynamique concerne également les autres pays européens qui devront, eux aussi, prendre les dispositions opérationnelles de restitution.

Mati Diop et Zozibini Tunzi dans les annales culturelles du monde

La cinéaste franco-sénégalaise Mati Diop, vainqueure du Grand Prix du dernier Festival de Cannes 2019 et la Sud-Africaine Zozibini Tunzi, élue Miss univers 2019 ont inscrit leur nom sur les annales culturelles du monde.Née d’une mère Franco-Sénégalaise et d’un père Sénégalais, Mati Diop est également la nièce du célèbre cinéaste, Djibril Diop Mambéty décédé en 1998.

Tourné en 2018, « Atlantique »,  son premier long métrage a été sélectionné en compétition officielle du Festival de Cannes 2019, où il a obtenu le Grand Prix. C’est l’acteur américain, Sylvester Stallone qui avait remis le Grand Prix à la réalisatrice sénégalaise lors de la soirée de clôture de la 72ème édition de l’illustre festival qui se tient dans le sud  de la France.

Réagissant à cette distinction, Mati Diop affirmait : « C’est un vrai pari, c’est mon premier long métrage, avec des acteurs qui n’avaient jamais joué, des producteurs inexpérimentés, mais on a gagné, alors que c’était notre première fois à tous. C’était un vrai challenge».

Mati Diop avait joué son premier rôle principal au cinéma dans le film de Claire Denis, 35 rhums en 2008. Cette même année, elle présentait 1000 soleils au Festival de Cannes, un projet de documentaire sur le film Touki Bouki réalisé par son oncle Djibril Diop Mambéty en 1973 et présenté à Cannes cette année-là. Il sort en 2013 sous le titre Mille soleils. Ses courts métrages ont été présentés lors de différents festivals internationaux, notamment « Atlantique » qui obtient le Tigre du meilleur court métrage en 2010 lors du festival international du film de Rotterdam.

Mati Diop qui a réalisé sept films au total dont des courts-métrages, des moyens raconte avec « Atlantique » une croisée entre l’histoire d’exil et de fantômes. L’ancienne étudiante en arts plastiques prolonge ainsi un court métrage déjà titré « Atlantique » et tourné à Dakar il y a dix ans. Ce film racontait la traversée en mer d’un jeune migrant depuis les côtes sénégalaises.

Pour son palmarès, Mati Diop s’est vue décerner trois distinctions, à savoir Tigre du meilleur court métrage au Festival de Rotterdam pour « Atlantique » en 2010, nomination au Prix Lumières du meilleur espoir féminin pour 35 rhums la même année, et Grand Prix au Festival de Cannes pour « Atlantique » en 2019.

La même année, la Sud-Africaine Zozibini Tunzi, 26 ans, s’est distinguée en étant élue Miss Univers, un concours international de beauté féminine réservé aux femmes âgées de 18 à 28 ans qui a été fondé en 1952 par la compagnie américaine de vêtement californien Pacific Mills, mais organisé par WME/IMG depuis 2015. Tunzi succède ainsi à la Philippine Catriona Gray, Miss Univers 2018 et devient la troisième Sud-Africaine de l’histoire à remporter ce titre. C’est deux ans seulement après la victoire de sa compatriote Demi-Leigh Nel-Peters en 2017 et 41 ans après celle d’une autre compatriote, Margaret Gardiner, en 1978.

Agée de 26 ans, la Sud-africaine est devenue la cinquième femme noire à remporter Miss Univers. Elle s’est surtout distinguée lors de cette compétition de beauté par la couleur de sa peau et ses cheveux crépus. Lors de son couronnement, elle prônait le leadership féminin et encourageait « les jeunes filles à avoir confiance en elles ».

Les sites africains classés patrimoine mondial de l’UNESCO

L’Afrique regorge de plusieurs sites culturels et naturels classés patrimoine mondial de l’UNESCO, dont certains sont répertoriés par APA.Algérie

La casbah d’Alger : Elle correspond à la vieille ville ou Médina d’Alger, capitale de l’Algérie, dont elle forme un quartier historique inscrit au patrimoine mondial de l’humanité de l’Unesco depuis 1992. Administrativement, elle est située dans la commune de Casbah, dans la wilaya d’Alger.

Afrique du Sud

-Robben Island, une ile à l’histoire tourmentée : Historiquement, Robben Island est l’île où furent emprisonnés des centaines de combattants, et plus particulièrement contre le régime de l’apartheid en Afrique du Sud, au siècle dernier. Ce site est classé patrimoine mondiale par l’UNESCO depuis sa fermeture en 1996.

-La zone humide d’iSimangaliso qui est inscrite au patrimoine mondial de l’Unesco grâce à son écosystème unique en Afrique du sud.

Capo-Verde

Cidade Velha (vieille ville  en portugais), ou tout simplement Sidadi en créole du Capo-Verde : Elle a été inscrite sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO en 2009.

Egypte

Pour sa part, l’Égypte a ratifié la Convention pour la protection du patrimoine mondial, culturel et naturel en  1974. Les premiers sites protégés sont inscrits en 1979. En 2013, l’Égypte comptait sept sites inscrits au patrimoine mondial, six culturels et un naturel. Le pays a également soumis trente-trois sites à la liste indicative, vingt-trois culturels, sept naturels et trois mixtes.

-Abou Mena ou Abu Mena : C’est une ancienne ville d’Égypte. Le monastère chrétien d’Abu Mena. Les ruines ont été inscrites sur la liste du patrimoine mondial par le comité du patrimoine mondial de l’UNESCO en 1979. Cependant, les travaux agricoles récents dans le secteur de ce site archéologique ont provoqué une élévation significative des niveaux des nappes phréatiques conduisant à la déstabilisation ou à l’effondrement d’un certain nombre de bâtiments. En 2001, le site a été ajouté à la liste du patrimoine mondial en péril.

-Le Caire historique : Dans l’agglomération moderne du Caire, se trouve l’une des plus anciennes villes islamiques du monde, avec ses prestigieuses mosquées, ses medersa, ses hammams et ses fontaines. Fondé au Xe siècle, Le Caire islamique est devenu le nouveau centre du monde islamique et il a atteint son âge d’or au XIVe siècle.

-Memphis et sa nécropole (les zones des pyramides de Guizeh à Dahchour) : Autour de la capitale de l’Ancien Empire égyptien, subsistent d’extraordinaires ensembles funéraires avec leurs tombes rupestres, leurs mastabas finement décorés, leurs temples et leurs pyramides. Le site était considéré dans l’Antiquité comme l’une des Sept Merveilles du monde.

-Monuments de Nubie d’Abou Simbel à Philae : Cette zone archéologique est jalonnée de monuments admirables, comme les temples de Ramsès II à Abou Simbel et le sanctuaire d’Isis à Philae qui ont été sauvés lors de la construction du haut barrage d’Assouan grâce à une campagne internationale lancée par l’UNESCO en 1960 et qui s’est poursuivie jusqu’en 1980.

-Thèbes antique et sa nécropole : Capitale de l’Égypte au Moyen et au Nouvel Empire, Thèbes était la ville du dieu Amon.

-Zone Sainte-Catherine : Le monastère, fondé au VIe siècle, est le plus ancien monastère chrétien ayant conservé sa fonction initiale.

-Wadi al-Hitan, la Vallée des baleines : Dans le désert occidental de l’Égypte, il y a des restes fossiles inestimables du plus ancien, et maintenant éteint, ordre des baleines  archaeoceti.

Ethiopie

Harar, parfois appelée Harar Jugol désignant les murailles, est une ville située à l’est de l’Éthiopie. Elle est parfois qualifiée de quatrième ville sainte de l’islam. Depuis 2006, elle est classée au patrimoine mondial de l’humanité par l’UNESCO.

Kenya

Lamu est le chef-lieu du comté de Lamu. Bâtie au XIIe siècle, cette ville dispose d’un centre culturel important dans la culture swahilie et qui constitue une lieu de pèlerinage pour beaucoup de musulmans de la côte est-africaine. Les 16 hectares de la vieille ville figurent, depuis 2001, au patrimoine mondial de l’UNESCO.

Libye

Ghadamès  est une ville et une oasis du désert en Libye.  L’ancienne ville est inscrite sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 1986. Elle est également connue sous le nom de « Perle du désert ».

Madagascar

La Réserve Naturelle Intégrale des Tsingy de Bemaraha, est un site naturel inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 1990.

Mali

Djenné est une ville et une commune du Mali, chef-lieu du cercle de Djenné. Son nom signifie « génie des eaux » en langue bozo.

Maroc

-Aït-ben-Haddou est un ksar (Ighrem, en berbère) du Maroc inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO. Situé dans la province de Ouarzazate, il fait partie de la commune d’Aït Zineb.

-Essaouira est une ville portuaire et une commune du Maroc, chef-lieu de la province d’Essaouira, dans la région de Marrakech-Safi. Sa Médina est inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 2001.

-Fès ou Fez est une ville du Maroc septentrional. Fès s’étend sur trois secteurs : la ville ancienne (Médina), classée au patrimoine mondial de l’UNESCO, l’enceinte royale et les quartiers nouveaux établis par les Français, et qui s’étendent de nos jours dans la plaine environnante.

-Marrakech, est une ville située dans le centre du Maroc, aux pieds des montagnes de l’Atlas. Marrakech est surnommée « la ville rouge » ou la « ville ocre » en référence à la couleur rouge d’une grande partie de ses immeubles et ses maisons.

-Meknès  est une ville du nord du Maroc fondée en 711 par la tribu amazighe des Meknassas qui lui a donné son nom. Elle fut la capitale du Maroc durant le règne d’Ismaïl ben Chérif (1672-1727). La ville historique de Meknès est placée sous la protection de l’UNESCO depuis 1996.

-Tétouan est une ville du Maroc, située dans le nord du pays, dans le Rif occidental, aussi appelée pays Jbala. Près de Tétouan, on trouve plusieurs villes côtières très touristiques comme M’diq et Martil, ainsi que des villages de vacances comme Marina Smir et Cabo Negro.

Mauritanie

Les anciens ksour de Ouadane, Chinguetti, Tichitt et Oualata en Mauritanie ont été inscrits sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO en 1996. Ces cités florissantes devinrent des foyers de la culture saharienne. Chinguetti est ainsi devenue la 7e ville sainte de l’islam sous le nom de « ville des bibliothèques ».

Namibie

Le site de Twyfelfontein inscrit au patrimoine de l’humanité de l’UNESCO depuis 2007 Twyfelfontein est un site majeur de la culture San. Il regroupe un peu plus de 2000 pétroglyphes. Les plus anciens ont 6500 ans. D’après les recherches, le site servait à des rites chamaniques.

Sénégal

-L’Île de Gorée est devenue le symbole de la traite négrière, un lieu de mémoire, inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO en 1978.

-Saint-Louis (Ndar en wolof), souvent appelée « Saint-Louis-du-Sénégal », est l’une des plus grandes villes du Sénégal et, historiquement, l’une des plus importantes, comme en témoigne son inscription sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO. C’était une des quatre communes (Quatre Vieilles) historiques du Sénégal à statut de département français pendant la colonisation.

Tanzanie

L’archipel Zanzibar est la ville de Tanzanie la plus importante. La vieille ville historique se nomme « Mji Mkongwe », plus connue sous son nom anglais Stone Town, la «ville de pierre », parce que ses maisons sont bâties en pierre de corail. Il est inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO.

Tunisie

-Kairouan est une ville du centre de la Tunisie. Elle est souvent désignée comme la quatrième ville sainte (ou sacrée) de l’islam et la première ville sainte du Maghreb. Kairouan est inscrite depuis 1988 sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO.

-Sousse est une ville portuaire de l’est de la Tunisie. Capitale du Sahel tunisien, elle est parfois surnommée la « perle du Sahel ». La Médina de Sousse est inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 1988.

-Tunis est la ville la plus peuplée et la capitale de la Tunisie. Son cœur historique est la Médina, inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO.

Zambie et Zimbabwe

Les chutes Victoria figurent sans aucun doute au palmarès des chutes les plus impressionnantes du monde. Elles sont à  cheval sur deux pays, la Zambie et le Zimbabwe.

Sahara : L’Espagne défend la centralité de l’ONU dans la recherche d’une solution à ce différend régional

La ministre espagnole des Affaires étrangères, de l’UE et de la coopération, Mme Arancha González Layas, actuellement en visite de travail dans le Royaume, a réitéré, vendredi à Rabat, la position claire, précise et ferme de son pays concernant la question du Sahara marocain.Madrid défend la centralité des Nations unies dans la recherche d’une solution à ce différend, a mis en avant la ministre lors d’une conférence de presse conjointe avec le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita.

Mme Arancha González Layas a, de même, affirmé que la position de l’Espagne sur la question du Sahara est « une position d’Etat qui n’est pas tributaire des changements de gouvernements ou de coalitions ».

La cheffe de la diplomatie espagnole a ajouté que son pays défend la centralité des Nations unies dans la recherche d’une solution à ce différend régional dans le cadre des résolutions pertinentes du Conseil de sécurité de l’ONU.

Elle a, d’autre part, exprimé le soutien de Madrid aux efforts du secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, afin de parvenir à une solution à ce conflit.

Le Maroc reconnait le gouvernement de la Bolivie

Le Maroc a exprimé, vendredi, sa reconnaissance du gouvernement de la Bolivie, et fait part de sa décision de s’associer aux efforts de la communauté internationale pour contribuer à la réalisation des objectifs fixés par la convocation d’élections générales dans le pays sud-américain.« Le Royaume du Maroc, qui suit avec intérêt la situation politique en Bolivie, reconnaît le gouvernement constitutionnel de la présidente de l’Etat plurinational de Bolivie, Mme. Jeanine Añez Chávez, et s’associe aux efforts de la communauté internationale pour contribuer à la réalisation des objectifs fixés par la convocation d’élections générales en Bolivie » , indique un communiqué du ministère marocain des Affaires étrangères.

Selon le communiqué, « ce processus offrira à la Bolivie la stabilité nécessaire ainsi que la prospérité pour le peuple bolivien et contribuera à son rayonnement régional et international ».

Le Royaume a, de même, fait état de sa « ferme volonté » de renforcer ses relations bilatérales avec la Bolivie « sur la base des principes du respect de la souveraineté nationale et de l’intégrité territoriale, ainsi que de la non-ingérence dans les affaires intérieures de chaque pays ».

Le Maroc a également tenu, souligne le texte, à remercier l’État plurinational de Bolivie pour « sa position sage sur le différend régional autour du Sahara marocain, affirmant ainsi son engagement d’aider les parties à parvenir à une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable dans le cadre des Nations unies ».

« Le Maroc convient avec l’État Plurinational de Bolivie de mettre en œuvre le mécanisme des consultations bilatérales instauré en décembre 1999, la Convention de coopération économique, scientifique et technique d’août 2000 et le Mémorandum d’entente sur la coopération bilatérale », rappelle le texte.

Tout en réaffirmant « sa volonté de mettre en place une Commission mixte Bolivie-Maroc, afin de jeter les bases d’une coopération bilatérale ambitieuse et multidimensionnelle », Rabat a « réitéré son ferme engagement à travailler avec la Bolivie pour construire un nouveau cadre bilatéral qui favorise une coopération active, solidaire et ambitieuse ».

Coronavirus : Les ressortissants marocains appelés à suivre toutes les mesures de prévention préconisées par les autorités chinoises

L’ambassade du Maroc à Pékin a appelé les membres de la communauté marocaine établis en Chine à faire preuve de vigilance et à suivre toutes les mesures de prévention préconisées par les autorités chinoises, indique vendredi un communiqué de la représentation diplomatique marocaine en Chine, parvenu à APA.L’ambassade marocaine annonce être en contact permanent avec les autorités chinoises et avec la communauté marocaine établie en Chine, pour suivre la situation après l’apparition du nouveau coronavirus dans la ville de Wuhan (dans la province Hubei) et dans d’autres villes chinoises, ajoute la même source.

En cas de besoin d’assistance consulaire ou d’informations supplémentaires, indique le communiqué de la représentation diplomatique du Royaume à Pékin, les Marocains résidents en Chine sont invités à contacter l’Ambassade.

Le dernier bilan de l’épidémie du nouveau coronavirus en Chine fait état de 25 morts et de 830 cas de contamination, selon la Commission nationale de la santé de Chine.

Pour rappel, l’Organisation mondiale de la Santé n’a pas encore qualifié la situation comme étant une « urgence sanitaire ».

Maroc : Le cumul pluviométrique accuse une baisse de 37,6% à fin 2019

Le cumul pluviométrique à fin 2019 a accusé une baisse de 37,6%, par rapport à la précédente campagne agricole et le taux de remplissage des barrages à usage agricole est de 47,6% contre 60,2% l’année écoulée, précise la Direction des études et des prévisions financières.Dans les détails, le cumul pluviométrique, au 31 décembre 2019, a atteint 124,5 mm, au lieu de 199,5 mm à la même date de l’année précédente, soit une baisse de 37,6% par rapport à la campagne précédente et de 13,6% par rapport à la moyenne des cinq dernières années, selon les données de la dernière note de conjoncture de ladite Direction.

Ce déficit pluviométrique au début de l’actuelle campagne a caractérisé la majorité des régions du Royaume, pour donner lieu à un taux de remplissage des barrages à usage agricole de 47,6% au lieu de 60,2% en 2018.

Dans ses dernières prévisions pour l’année 2020, le Haut commissariat au Plan (HCP) table sur une progression de 6,8% de la valeur ajoutée agricole, sous l’hypothèse du retour d’une pluviométrie favorablement répartie sur les régions agricoles, notamment au cours des mois de février et mars.

D’éventuelles précipitations dans les jours à venir devraient avoir un effet positif sur le déroulement de la saison agricole, notamment en ce qui concerne les cultures d’automne comme les céréales, les légumineuses et les plantes sucrières.

Politique, économie et diplomatie au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce vendredi se focalisent sur la délimitation des frontières maritimes du Royaume, la situation économique au Maroc et l’ouverture de consulats à Lâayoune.+Al Massae+ rapporte que la chambre des représentants a adopté à l’unanimité, mercredi dernier, les deux lois relatives à la délimitation des frontières maritimes du royaume. Bien que cette décision soit souveraine, le ministre des Affaires étrangères, Nacer Bourita, a tenu à souligner que le Maroc reste ouvert au dialogue.

En établissant la compétence juridique sur son domaine maritime, Rabat ne cherche pas à imposer le fait accompli, précise le ministre. D’autant que la délimitation des frontières demeure une question de portée internationale sujette à des négociations entre le royaume et d’autres pays limitrophes notamment l’Espagne. Un pays, souligne Bourita, qui est considéré comme un partenaire stratégique avec lequel le Royaume est lié par des relations politiques, économiques et historiques fortes et anciennes.

Selon la publication, la délimitation des espaces maritimes demeure une affaire intérieure et une décision souveraine conformément à la convention de l’ONU sur le droit de la mer.

Sur le même registre, +Al Ahdath Al Maghribia+ s’est focalisé sur la réaction de l’Espagne à l’adoption de ces lois par la chambre des représentants. Le ministère espagnol des affaires étrangères, précise le journal, a exprimé son opposition à cette décision. Le chef de la diplomatie, Arancha Gonzalez, a posté un tweet juste après l’adoption de ces lois dans lequel elle affirme que « lors de nos précédents contacts avec le Maroc, nous avons convenu ensemble de ne pas procéder à la délimitation des frontières maritimes d’une manière unilatérale ».

Le ton de la ministre est monté d’un cran quand elle a affirmé que cette décision reste suspendue puisqu’elle a été prise par une seule partie alors qu’elle devrait faire l’objet d’une concertation entre Rabat et Madrid conformément au droit international en vigueur.

Il faut préciser que dans le cadre de la convention onusienne sur le droit de la mer, plusieurs pays ont présenté des rapports aux Nations Unies pour délimiter leurs frontières. L’Espagne, le Portugal, la Mauritanie, le Sénégal et le Cap Vert ont même présenté des rapports conjoints. C’est dire qu’en délimitant ses espaces maritimes, le Maroc n’a fait qu’activer cette convention après son adoption par le conseil du gouvernement en 2017.

Au niveau diplomatique, +Rissalat Al Oumma+ souligne que dans le cadre de la dynamique que connaît la cause nationale, la République démocratique de Sao Tomé-et-Principe et la République centrafricaine (RCA) ont inauguré leurs consulats généraux respectifs à Laâyoune.

Les cérémonies d’ouverture de ces consulats ont été présidées par le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita, son homologue centrafricaine Sylvie Baïpo-Temon, ainsi que la ministre des affaires étrangères santoméenne Elsa Teixeira de Barros Pinto

Au registre économique, +L’Economiste+  constate que les prix alimentaires ont baissé de 0,5% en 2019, relevant que le baromètre qui reflète la tendance réelle des prix (inflation sous-jacente) a augmenté de 1%.

Il s’agit, comme le suggère le quotidien, d’une situation de quasi-stagnation des prix à la consommation qui « n’est pas toujours une bonne nouvelle pour l’économie ». Si la Banque centrale vise une inflation autour de 2% chaque année, elle n’a pas toujours réussi à atteindre sa cible étant donné que les prix à la consommation ont augmenté de 1,1% sur les dix dernières années avec un plus bas de 0,2% enregistré en 2019.

Idem pour l’inflation sous-jacente. En effet, pour le journal « la baisse des prix sur le pouvoir d’achat est vite balayée par la stagnation des salaires, les entreprises ajustant leur politique ». Pire, une inflation basse renvoie l’image d’une économie en manque de vigueur qui priverait les pouvoirs publics de marge de manœuvre pour stimuler l’activité et faire reculer le chômage.

Cela peut aller même plus loin, comme le fait savoir le journal car elle peut contrarier la politique budgétaire en raison des répercussions sur les recettes fiscales.

Divers sujets au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce jeudi se focalisent sur nombre de sujets notamment les deux projets de loi sur la délimitation des frontières maritimes du Maroc, le partenariat stratégique entre le Maroc et le Royaume Uni, la question du civisme et les éliminatoires de la Coupe du monde Qatar 2020.+Le Matin+ rapporte que la Chambre des représentants a adopté à l’unanimité deux projets de loi visant à établir la compétence juridique du Royaume sur l’ensemble de son domaine maritime. Il s’agit du projet de loi nfixant la limite des eaux territoriales, ainsi que du projet de loi instituant une zone économique exclusive de 200 miles marins au large des côtes marocaines.

Dans un exposé devant les députés, le ministre des Affaires étrangères, de la coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita, a souligné que les deux textes revêtent une importance capitale dans le contexte de l’actualisation de l’arsenal juridique national relatif aux espaces maritimes du Royaume, indique le quotidien.

+Al Bayane+ s’est fait l’écho d’une déclaration du ministre d’État du Royaume Uni chargé du Commerce International, Conor Burns qui a affirmé le Maroc et le Royaume Uni ambitionnent de construire un partenariat stratégique dans le domaine de l’investissement.

Dans une déclaration à la presse en marge du dialogue des affaires Maroc-Royaume Uni tenu dans la capitale britannique, au lendemain du Sommet afro-britannique sur l’investissement, Burns a souligné que le Royaume Uni espère que le continent africain le perçoit « comme un partenaire de choix aussi bien en termes d’investissements que du commerce », ajoutant que le Royaume Uni « veut établir une relation spéciale avec le Maroc en Afrique du Nord ».

Interrogé si l’on peut dire que les deux pays sont en train de construire un partenariat stratégique dans le domaine de l’investissement, le ministre a répondu « Oui, C’est bien cela notre ambition ».

+Aujourd’hui le Maroc+ fait remarquer que l’incivisme dans notre pays, à l’instar de tant bien d’autres, représente une véritable problématique, expliquant que cela nuit à l’image du pays d’une manière très forte.

Citant le cas de Casablanca où les responsables comptent agir en activant la loi sur la gestion des déchets, la publication explique que ce texte contient des sanctions très sévères vis-à-vis des personnes qui se hasardent à jeter leurs ordures n’importe comment et n’importe où.

Or, depuis l’adoption de la loi, les sanctions n’ont que peu été mises en œuvre, regrette-t-il, appelant à miser également sur l’éducation.

Selon lui, il faut prendre toutes les mesures nécessaires dans le cadre des programmes scolaires pour inculquer aux gens les bonnes manières dès leur jeune âge. Les familles ne sont pas en reste.

+Akhbar Al Yaoum+ indique que le Conseil économique sociale et environnemental (CESE) a dévoilé sa vision pour la réforme du secteur foncier et pour l’élaboration d’une stratégie nationale de la politique foncière.

La vision du CESE, qui a été présenté sous forme d’une étude élaborée par le Conseil suite à une saisine du chef du gouvernement, a été dévoilée lors d’une rencontre de communication tenue au sein de la Bibliothèque nationale du Royaume.

Dans ce sens, le CESE fait état notamment de logements inaccessibles en raison de leurs prix exorbitants, appelant à aménager des espaces urbains libres de toute contrainte au développement, mettre en œuvre une réforme progressive du statut des terres collectives qui garantit les droits individuels et collectifs et mettre en place une gouvernance foncière efficace et efficiente dotée d’un cadre de gestion et d’instruments adaptés aux évolutions de la demande.

Au registre sportif, +Assabah+ rapporte que les Lions de l’Atlas connaissent depuis ce 21 janvier leurs prochains adversaires pour la bataille qui mène à la prochaine Coupe du Monde 2022 qui sera organisée au Qatar. Les Marocains sont tombés dans le groupe 9 et vont affronter durant ce premier tour la Guinée, la Guinée-Bissau et le Soudan.

Pour Mustapha Hadji, l’entraîneur-adjoint des Lions de l’Atlas, le groupe est assez équilibré et il a même estimé que les Marocains ont toutes les chances de finir premiers et de se qualifier au tour suivant. L’ancien international explique que les joueurs de l’équipe nationale marocaine ont toutes les capacités pour pouvoir s’offrir la première place de ce groupe.

« Nous n’allons, cependant, pas prendre à la légère nos matchs. Nous avons du respect pour nos adversaires car le football ne répond à aucune logique », a poursuivi Mustapha Hadji.

La République centrafricaine ouvre un consulat général à Lâayoune

La République centrafricaine (RCA) a inauguré jeudi un consulat général à Laâyoune, à l’issue d’une cérémonie présidée par le ministre marocain des Affaires étrangères Nasser Bourita, et son homologue centrafricaine Sylvie Baïpo-Temon.Il s’agit de la cinquième représentation diplomatique inaugurée à Laâyoune, après le consulat honoraire de la Côte d’Ivoire, ouvert en juin dernier, le consulat général de l’Union des Comores, qui a commencé à offrir ses services en décembre, ainsi que le consulat général du Gabon, inauguré la semaine dernière.

Plutôt dans la matinée, M. Bourita avait présidé avec son homologue santoméenne la cérémonie d’ouverture du consulat général de Sao Tomé-et-Principe à Laâyoune.