Proclamation des lauréats du Prix Chinguitt en Mauritanie

Les noms des lauréats du Prix Chinguitt, le plus prestigieux du genre en Mauritanie, ont été proclamés dans les différentes disciplines concernées, lundi à Nouakchott.Ainsi, le prix des sciences et techniques a été attribué en partage aux chercheurs Mohamed Abdel Wedoud Ould M’hamed et Mohamed Vadel Deida, a indiqué le Conseil du prix Chinguitt dans un communiqué.

Ces derniers ont été primés respectivement pour un travail sur « la préparation et la caractérisation des nanoparticules et l’étude de leur pouvoir d’absorption et application à la production d’eau potable (dépollution, dessalement, etc.) » et un autre sur « la préparation et la caractérisation chimique et physico-chimique de la partie soluble de l’exsudat de commiphora Africana après purification poussée ».

Le communiqué a ajouté que le prix des études islamiques est revenu, en partage également, aux travaux sur « l’approche qui permet d’accéder aux étapes des fondamentaux » du Dr. Mohammed Yahya O. Med Abdallahi Ould Limam et sur « le rôle des Us et Mœurs dans les jugements définis dans le traité de Khalil » du Dr. Mohammed Lemine O Med Mahmoud.

Quant au prix de la littérature et des arts, il a été accordé à une recherche sur « la culture chinguitienne en Afrique de l’Ouest jusqu’au 20e siècle » du Dr Mariem Mint Abdella Bin Babadine.

Plus de 10.000 Mauritaniens participent à un concours de sélection d’enseignants

Quelque 10.072 Mauritaniens participent à un concours national de sélection de prestataires de services dans le domaine de l’enseignement qui a débuté dimanche à Nouakchott, a constaté APA dans la capitale mauritanienne.

Sur ce nombre destiné aux régions intérieures, 5.988 concourants postulent pour la catégorie des instituteurs alors que 4.084 sont candidats aux professeurs de l’enseignement secondaire.

Seuls 3.000 instituteurs et 2.030 professeurs seront choisis au terme de la correction, selon l’avis d’appel à candidature lancé il y a environ un mois.

Ce taux élevé de candidature dénote du grand intérêt que suscite le concours, a souligné le ministre mauritanien de l’Enseignement secondaire et de la Formation technique et professionnelle, Mohamed Melainine Ould Eyih.

Le but de l’opération est de combler le déficit existant au niveau des enseignants aussi bien du primaire que du secondaire et d’une manière transparente permettant au final de choisir le meilleur, a expliqué le ministre pendant une visite aux salles d’examens.

Ould Eyih a ajouté qu’il s’agit également de traiter avec les personnels contractants d’une manière différente qui accorde la priorité à l’amélioration de leurs conditions matérielles, à la formation et l’encadrement continus et de proximité.

Il a envisagé l’examen, en concertation avec les départements concernés, de la possibilité d’intégration des enseignants méritants à la fonction publique.

Le responsable mauritanien a par ailleurs indiqué que son département cherche à revaloriser les écoles de formation des enseignants afin de préparer un staff compétent porteur d’un projet ambitieux capable d’atteindre les objectifs de l’école républicaine.

Selon lui, le gouvernement se penche actuellement sur une étude globale du personnel de l’enseignement dans le but de diagnostiquer la situation de celui-ci et de réparer ses disfonctionnements.

La réforme de l’enseignement est un engagement clé du programme électoral du président mauritanien Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, en fonction depuis le 1er août dernier.

Pénurie de légumes à Nouakchott suite à une fermeture du passage terrestre avec le Maroc

Le principal marché de légumes et fruits à Nouakchott, connu sous le nom de « Marché du Maroc », souffre d’une pénurie aigüe imputable à la fermeture du passage terrestre avec le Maroc, a-t-on constaté dans la capitale mauritanienne.« Depuis quelques jours, nous ne trouvons que très peu de nos besoins en légumes dans ce marché qui y grouille généralement », a déploré une ménagère croisée par APA dimanche à l’entrée du marché.

« Et quand on en trouve, c’est de moindre qualité et avec deux ou trois fois le prix habituel », s’est-elle indignée, expliquant que la rupture de stock est due au retard observé dans l’arrivée des camions important ces produits du Maroc.

Par ailleurs, une source sécuritaire à Nouadhibou, située à quelque 55 kilomètres de la frontière terrestre avec le Maroc, a confirmé à APA l’existence d’un problème au niveau du point de passage entre les deux pays appelé communément Guergueratt.

Il semble que des transporteurs marocains ont fermé ce passage au cours des derniers jours pour protester contre une augmentation de tarifs douaniers nouvellement appliquée, a ajouté la même source.

Celle-ci a toutefois précisé qu’un début de dénouement a été constaté depuis samedi, même si d’énormes quantités des produits en attente sont déjà pourries.

Passage forcé des véhicules dans les deux sens, le point de Guergueratt échappe au contrôle aussi bien du Maroc que de la Mauritanie parce qu’il se trouve dans une zone tampon entre les deux pays.

Une grande partie des légumes et fruits consommés en Mauritanie est importée par voie terrestre du Maroc.

Un mouvement politique de soutien au président mauritanien Ghazouani lancé

L’Union des partisans du président Mohamed Ould Sheikh Ghazouani, un nouveau mouvement politique mauritanien, a été lancé le 22 octobre 2019, en soutien au programme présidentiel.Egalement nommé Taqqadum, ce mouvement politique envisage de promouvoir les actions du président mauritanien Mohamed Ghazouani et du gouvernement, dans l’optique de porter haut les efforts consentis en matière de stabilité et de développement du pays, rapporte une note d’information transmise à APA, dimanche.

Ce mouvement naît sur fond de spéculations des médias locaux, selon lesquelles des « divisions » au sein de l’Union pour la République (UPR), le parti présidentiel, se sont accentuées entre partisans du nouveau président et les alliés de son prédécesseur Mohamed Ould Abdel Aziz.    

M. Ghazouani a nommé le 8 août dernier quatre ministres de l’ancien président à des postes clés dans le gouvernement. Mohamed Ould Abdel Vetah, en charge du Pétrole, Ismail Ould Cheikh Ahmed des Affaires étrangères, Mohamed Lemine Ould Dhehbi des Finances et Habib Ould Ham de l’Economie.  

Un autre proche de l’ex-président Mohamed Ould Abdel Aziz s’est vu attribuer début septembre un poste important. L’ex-ministre de l’Economie et des finances, Moctar Ould Diay, a été nommé comme directeur général de la Société nationale industrielle et minière (SNIM).

La nomination de Moctar Ould Diay,intervenue un mois après la reconduction du Ministre Vetah au portefeuille minier et pétrolier, a soulevé la colère des partisans de Ghazouani, qui estiment que les alliés de l’ex-président contrôlent désormais les deux principales sources de revenus du pays.    

Plus de 170 millions de dollars du FADES pour financer des routes en Mauritanie

La Mauritanie a reçu du Fonds Arabe pour le Développement Économique et Social (FADES) un prêt d’un montant de 52 millions de dinars koweïtiens (170,8 millions de dollars US) pour le financement d’un certain nombre de routes a appris APA à Nouakchott.Il s’agit de 4 tronçons de routes d’une longueur totale de 368 kilomètres desservant des zones frontalières avec le Mali.

Ce projet a pour finalité d’améliorer les performances du système de transport à l’intérieur du pays et de renforcer la complémentarité dans ce domaine avec le voisin malien.

L’accord portant sur ce prêt a été paraphé vendredi à Nouakchott par le ministre mauritanien de l’Économie et de l’Industrie, Cheikh El Kebir Moulaye Taher, et le conseiller juridique du directeur général du FADES, Ahmed Abdel Havidh M’heid.

Selon M. Taher, la conclusion d’un tel accord vise à disponibiliser les ressources financières permettant d’étendre et de développer le réseau routier national afin, notamment, de fixer les populations installées dans les zones frontalières dans leurs terroirs et d’améliorer leurs conditions économiques.

C’est également un engagement électoral du président Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, a-t-il rappelé.

Dans le même sens, le responsable du FADES a souligné l’importance des retombées économiques et sociales attendues du projet sur les populations.

Mauritanie : un observatoire dénonce la répression policière des étudiants

L’Observatoire mauritanien des droits de l’Homme a dénoncé, vendredi, la répression des étudiants, avant de réclamer une enquête générale sur les « pratiques de tortures » à l’endroit de ces derniers qui manifestent depuis deux jours.« Il faut que les responsables de ces pratiques répondent de leurs actes », a écrit l’Observatoire dans un communiqué de presse.

Des centaines d’étudiants participent depuis mercredi dernier à des manifestations devant les locaux du ministère de l’Enseignement supérieur à Nouakchott pour protester contre une nouvelle décision gouvernementale limitant à 25 ans l’âge d’inscription aux établissements universitaires.

Les manifestants ont essuyé une violente intervention de la police qui a fait usage de grenades lacrymogènes et de matraques pour les disperser.

Plusieurs manifestants ont été blessés au cours de ces descentes policières particulièrement musclées.

L’Observatoire des droits de l’Homme a considéré que l’usage excessif de la force contre les étudiants peut être assimilé à des « crimes de tortures sanctionnés par la loi ».

Il a appelé à mettre un terme à toutes les formes de violation des droits des citoyens de manifester pacifiquement, soulignant que les dernières images de « répression violente » constituent un « grave recul » dans le domaine des libertés publiques et des droits de l’Homme en Mauritanie.

Le communiqué a en outre réclamé l’annulation de la décision de limitation de l’âge d’inscription dans les établissements d’enseignement supérieur qui, selon lui, est une décision qui ne se conforme pas à la Cconstitution.

La situation sécuritaire au Sahel se détériore de manière inquiétante (général mauritanien)

Le chef d’état-major général des armées mauritaniennes, le général de division Mohamed Cheikh Ould Mohamed Lemine Elemine a déclaré, mercredi à Nouakchott, que la situation sécuritaire au Sahel se « détériore de manière inquiétante ».« La zone des opérations terroristes s’élargit sans cesse et les procédés d’exécution des attaques se développent », a indiqué le général Elemine dans un mot à l’ouverture d’une réunion des commandants des armées du G5 Sahel (Mauritanie, Mali, Niger, Burkina Faso, Tchad).

Cette réunion a pour but de discuter de la recrudescence des opérations terroristes au Mali et au Burkina Faso, où les groupes extrémistes ont redoublé d’activités hostiles.

Le patron des armées mauritaniennes a insisté sur la nécessité de mettre en place un plan proactif pour prévenir les attaques terroristes avant qu’elles se produisent.

« Il faut sortir de la logique de la réaction à travers un ensemble de mesures sécuritaires et développementales au profit des populations locales », a-t-il préconisé.

Dans ce cadre, le général Elemine a appelé à l’accélération de la collecte des financements destinés au plan sécuritaire et développemental déjà annoncés, rappelant que chaque jour qui passe profite aux groupes terroristes.

Auparavant, le général Moise Minoungou, chef d’état-major général des armées du Burkina Faso a souligné que la situation qui règne actuellement au Sahel requiert la conjugaison des efforts de tous les pays membres du G5 Sahel et des partenaires.

Il a proposé la mise en place de réformes immédiates comprenant notamment la redynamisation de la force conjointe et la mise à sa disposition de tous les moyens lui permettant de nettoyer cette zone du spectre du terrorisme.

Mauritanie : les prisonniers salafistes se plaignent de leurs conditions de détention

Les prisonniers dits salafistes en Mauritanie, poursuivis dans des affaires de terrorisme, se sont plaints des conditions de leur détention dans un communiqué rendu public mercredi à Nouakchott et dont APA a reçu copie.Ces détenus accusés de terrorisme — entre 20 et 30– ont qualifié d’«injustice extrême» le fait que les autorités pénitentiaires refusent l’accès de la prison à leurs épouses, mères ou sœurs sous prétexte qu’elles portent le hijab, un vêtement musulman pour femmes couvrant tout le corps.

Cette mesure d’interdiction d’entrée de personnes portant le hijab avait été décidée en 2016 après l’évasion, quelques mois plus tôt, du prisonnier Cheikh Ould Saleck qui aurait utilisé les vêtements d’une femme voilée pour sortir de la prison sans éveiller les soupçons des gardes.

Condamné à mort en 2011, M. Saleck a été arrêté quelques semaines plus tard en Guinée avant d’être extradé à Nouakchott, la capitale mauritanienne.

Dans leur communiqué, ces prisonniers ont également dénoncé leur longue détention après l’expiration de leurs peines et le refus de leur accorder la liberté provisoire ou conditionnelle.

Toutefois, on compte parmi ces détenus des condamnés à mort, à perpétuité et à d’autres peines de prison pour leur rôle dans des opérations terroristes commises en territoire mauritanien.

Parmi leurs délits, figurent l’assassinat de quatre touristes français en décembre 2007 près d’Aleg (260 kilomètres au sud-est de Nouakchott) et le meurtre d’un humanitaire américain en juin 2009 à Nouakchott.

Par ailleurs, les plaintes de ces prisonniers portent aussi sur les retards et la complication des formalités des procès, ainsi que le manque criant des compétences médicales au sein de la prison.

Les détenus ont en outre signalé leur souffrance de la pollution découlant des fuites fréquentes des eaux usées dans la prison.

Ils ont appelé les autorités concernées, le Mécanisme national de prévention de la torture et toutes les organisations de droits de l’homme à intervenir pour les aider à retrouver leurs familles.

Nouakchott et Luanda signent un partenariat en matière de pêche

La Mauritanie et l’Angola ont lancé un nouveau processus de coopération et de partenariat avec la signature, dimanche soir à Nouakchott, d’un protocole d’accord de coopération dans le domaine de la pêche, a-t-on appris lundi de source officielle.Le protocole d’accord a été signé par le ministre mauritanien des Pêches et de l’Economie maritime, Nany Ould Chrougha, et son homologue angolaise Maria Antonieta Baptista, qui effectue une visite en Mauritanie pour s’informer de son expérience en matière de pêche.

La situation du secteur dans les deux pays est quasi similaire, a-t-elle dit, avant de faire part souhait de Luanda de tirer profit pleinement du savoir-faire de Nouakchott à ce sujet.

Par ailleurs, la ministre angolaise de la Pêche et de la Mer a déclaré avoir reçu des directives claires du président João Lourenço pour œuvrer activement au développement des relations avec la Mauritanie.

Dans le même sillage, son homologue mauritanien a affirmé que les instructions présidentielles signifiées à son gouvernement consistent à faciliter toutes les formalités pour faire avancer et élargir les domaines de la coopération avec l’Angola, dans le but surtout d’intensifier la coopération Sud-Sud.

L’Angola abrite une importante communauté mauritanienne travaillant essentiellement dans le domaine du commerce.

Le Maroc mettra à la disposition de la Mauritanie son expérience touristique

Le Maroc s’est engagé à mettre à la disposition de la Mauritanie son expérience et son expertise en matière de tourisme afin de contribuer au développement des importantes et prometteuses potentialités de ce secteur.Cet engagement a été exprimé par l’ambassadeur du Maroc en Mauritanie, Hamid Chbarou, lors du lancement de la saison touristique, samedi à Atar (440 kilomètres au nord de Nouakchott).

Cette saison qui dure 6 mois a été ouverte par l’arrivée, en provenance de Paris, d’un groupe de 85 touristes de différentes nationalités européennes.

L’ambassadeur de France à Nouakchott, Pierre Mollier, présent lui aussi à la cérémonie, a réitéré l’engagement de son pays à contribuer au développement du secteur touristique en Mauritanie, étant donné son importance économique.

M. Mollier a indiqué que les Français représentent la majorité des touristes choisissant la Mauritanie comme destination parce qu’ils aiment ce pays et raffolent de découvrir sa généreuse hospitalité et ses paysages pittoresques.

Il a affirmé que les conditions sont favorables pour la pratique de l’activité touristique dans les différentes régions de la Mauritanie.

La Mauritanie a souffert, pendant de longues années, d’une interdiction faite par Paris à ses ressortissants de visiter le nord du pays pour des raisons sécuritaires.

Vers l’application de la loi sur le financement du terrorisme en Mauritanie

La loi sanctionnant le financement du terrorisme et le blanchiment de capitaux, adoptée en février dernier, sera bientôt appliquée en Mauritanie, a annoncé le ministre de la Justice Haimoud Ramdan, selon qui un décret a été approuvé dans ce sens par le Conseil des ministres réuni jeudi à Nouakchott.Selon le Garde des Sceaux, son pays a ratifié un ensemble de conventions internationales dont certains portent sur la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme.

Concernant le nouveau décret adopté en conseil des ministres, il a souligné qu’il contient d’importantes nouveautés relatives surtout à la clarification des obligations des établissements financiers et des entreprises et professions non financières désignées dans la gestion des risques de transfert de fonds.

Haimoud Ramdan a aussi fait part de l’approbation par le gouvernement d’un autre décret portant sur le fonctionnement, la composition, l’organisation et le rôle des institutions chargées de l’application de ladite loi.

Ces institutions sont notamment le Comité national de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme et l’Unité des investigations financières.

L’Afrique représente moins de 11% des échanges commerciaux de la Mauritanie

Le continent africain n’a représenté que 10,8% du volume des importations mauritaniennes au cours du deuxième trimestre de 2019, selon un rapport trimestriel rendu public par l’Office national de la statistique (ONS) et dont APA a reçu copie jeudi.D’après ce document qui fait autorité en Mauritanie, l’Afrique n’a reçu aussi que 7,0% des exportations de la Mauritanie pendant cette même période.

Le gros de ces échanges s’est fait avec les pays européens qui demeurent les principaux fournisseurs et clients de la Mauritanie, avec 50,2% des importations et 54,2% des exportations au terme dudit trimestre.

Pendant cette même période, les échanges commerciaux du pays avec le monde extérieur sont évalués à 73 milliards d’ouguiyas MRU (1,9 milliard de dollars), enregistrant une hausse de plus de 50% par rapport au trimestre précédent et se situant à un niveau de 31,6% supérieur à leur valeur sur le même trimestre de 2018.

Le document signale également qu’au cours de la période en question, les exportations mauritaniennes globales évaluées à 31,420 milliards d’ouguiyas MRU (832 millions de dollars) étaient en progression de 46,2% par rapport au trimestre précédent et en hausse de plus de 80% comparativement à leur valeur il y a un an.

Les produits concernés par l’exportation dans ce pays sont essentiellement le poisson, le fer, l’or et le cuivre.

S’agissant des importations globales chiffrées à 41,883 milliards d’ouguiyas MRU (1,1 milliard de dollars) au cours du deuxième trimestre 2019, elles ont été en hausse de plus de 50% par rapport à celles enregistrées sur le premier trimestre de l’année.

Les principaux produits importés par la Mauritanie sont les hydrocarbures, les biens d’équipements, les produits alimentaires et les matériaux de construction.

Mauritanie: manifestation des musiciens contre un discours haineux à leur encontre

Des dizaines de musiciens mauritaniens ont organisé, mardi soir à Nouakchott, un sit-in devant la présidence de la République pour protester contre un discours haineux diffusé récemment par une personne anonyme à leur encontre.Les manifestants ont réclamé auprès des autorités officielles qu’elles mènent une enquête pour déterminer l’identité de l’auteur de ce discours diffusé à travers un enregistrement sonore sur les réseaux sociaux et « le faire châtier sévèrement ».

Ils ont également appelé les pouvoirs publics à veiller sur l’application des textes juridiques incriminant la discrimination.

Le discours incriminé qui accuse la secte des musiciens de ne pas respecter les préceptes de l’Islam a donné lieu à un vaste élan de solidarité avec cette-ci de la part d’internautes issus des différentes couches de la société mauritanienne.

Ces réactions diffusées notamment sur Facebook et WhatsApp ont rappelé le rôle historique et culturel important des musiciens dans la société

Mauritanie : les raisons d’un changement apaisé

Il y a environ deux mois, les Mauritaniens portaient au pouvoir, l’ancien général Mohamed Ould Cheikh Ghazouani à l’issue d’une élection présidentielle où l’opposition s’est beaucoup déployée face à un homme issu de l’institution militaire.
Contrairement à la tradition, mais aussi aux prévisions, la dernière élection présidentielle en Mauritanie n’a pas débouché sur l’habituelle confrontation qui a toujours caractérisé la vie politique du pays au cours des dernières décennies.Une confrontation qui a parfois été entachée de sang, connu des procès, des emprisonnements et même des tentatives de coup d’Etat.

On est en droit de s’interroger quant au secret de ce cas rare de climat calme et apaisé qui a marqué les premières semaines du nouveau président mauritanien qui a entamé ses premiers pas au pouvoir dans une ambiance épargnée par la tension.

Il faudrait d’abord souligner les conditions qui ont préparé le terrain à l’accession au pouvoir d’Ould Cheikh Ghazouani.

L’homme fait partie d’un groupe d’officiers que les études et la formation militaire ont réunis à l’académie militaire de Meknès, au Maroc, avant d’être propulsés au-devant de la scène en août 2005, lors du coup d’état contre l’ancien président Maouiya Ould Sid’Ahmed Taya alors au pouvoir depuis plus de vingt ans.

Il s’agit notamment de Mohamed Ould Abdel Aziz et Mohamed Ould Cheikh Ghazouani. Mais c’est leur aîné, le colonel Ely Ould Mohamed Vall, aujourd’hui disparu, qui fut alors porté au pouvoir. C’était l’un des officiers mauritaniens les plus en vue à l’époque, familier avec les dossiers politiques sensibles, grâce à sa longue expérience au poste de directeur général de la sûreté nationale durant plus de 20 ans.

Les deux cadets attendront trois ans plus tard avant de revenir au-devant de la scène après avoir fomenté un nouveau coup d’Etat contre le président civil élu à l’issu d’un processus électoral inédit dans l’histoire du pays, mais aussi dans le monde arabe : Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi, premier chef d’Etat d’un pays membre de la Ligue arabe à être élu de manière démocratique et transparente.

Cette fois-ci, c’est Mohamed Ould Abdel Aziz lui-même qui sera en première ligne, comme il l’avait lui-même répété plusieurs fois et dirigera le pays dix ans durant.

Une période majoritairement marquée par une confrontation ininterrompue avec ses adversaires. Une période considérée comme l’une des plus tendues dans l’histoire du pays.

Sans s’étaler sur les raisons qui ont amené Ould Abdel Aziz à quitter le pouvoir en juin dernier et à renoncer à modifier la constitution afin de briguer un troisième mandat malgré les multiples appels et initiatives de ses soutiens, les circonstances ont propulsé cette fois Mohamed Ould Cheikh Ghazouani au-devant de la scène. Non pas comme auteur ou complice d’un coup d’état, mais comme « sauveur », la classe politique, dont certains pans de l’opposition, ayant perçu en lui l’homme du consensus.

Pour Ould Abdel Aziz, qui venait de quitter le pouvoir, affecté qu’il était, il ne pouvait trouver mieux que son compagnon d’armes pour lui succéder et probablement éviter l’ouverture de dossiers politiques, économiques et d’exactions et violations présumées des droits de l’homme légués par son prédécesseur.

A l’exception du candidat Sidi Mohamed Ould Boubacar qui a pu réunir autour de lui différents segments de diverses sensibilités politiques, les autres candidats de l’opposition, dans leur majorité, ont surtout bénéficié du rejet du pouvoir par des franges de la société, ce qui a été de nature à morceler la classe politique, déjà fortement divisée.

Le climat calme qui a suivi cette présidentielle s’explique par le style policé, la maturité affichée et l’expérience professionnelle du nouvel homme fort mauritanien dont le parcours et la personnalité ont fortement été marqué par deux « héritages »: l’armée et la vie de l’armée.

Mohamed Ould Cheikh Ghazouani a occupé différents postes au sein de l’institution militaire dont certains complexes et très sensibles.

La plus marquante parmi ces responsabilités est certainement son passage durant de longues années à la tête l’Etat-Major général de l’armée dans une étape difficile au cours de laquelle la Mauritanie a été exposée aux dangers du terrorisme qui s’est propagé dans toute la région du Sahel.

Il s’est attelé à reconstituer l’armée mauritanienne par la mise en place d’une stratégie de modernisation en mettant l’accent sur les équipements et le renseignement.

Il a réussi à chasser les groupes armés loin des frontières du pays, une réussite saluée par toute la classe politique du pays, majorité et opposition, mais aussi par la communauté internationale.

L’autre facette de l’homme est imprimée par son éducation religieuse traditionnelle reçue au sein de sa famille, connue dans la région de Boumdeïd (Centre) pour avoir propagé, des siècles durant, les valeurs de la patience face à toutes les difficultés, le dédain du matérialisme, la modestie, l’amour du travail, le respect de l’autre, le sens de l’écoute et de la compréhension.

C’est probablement ce style que lui reconnaissent ses proches, qui lui a permis de communiquer avec l’ensemble de la classe politique, même les plus hostiles et les plus virulents quant aux résultats de la dernière élection présidentielle de fin juin dernier remettant même en cause son élection.

Tout au long des dernières semaines, le président Mohamed Ould Cheikh Ghazouani a rencontré l’ensemble des dirigeants de l’opposition, paraissant avoir reçu le feu vert pour un changement apaisé et la reconstruction du pays grandement entamé, selon l’opposition, par son compagnon d’armes.

On est en droit de se poser la question de savoir qu’est-ce que Ghazouani a-t-il déployé pour obtenir de telles concessions et amorcer un nouveau départ dans un pays qui compte, dit-on, plus d’un million de politiciens plutôt qu’un million de poètes comme on avait l’habitude de dire dans le monde arabe.

Le secret, comme le révèle ceux qui l’ont connu de près, est certainement sa méthode et sa célèbre phrase « le temps de la confrontation est terminé, place à la concertation avec tous à propos des questions qui intéressent le pays. »

Un style absolument opposé à la méthode de son compagnon qui a refusé d’associer qui que ce soit à la prise des décisions, choisissant la confrontation avec tous, y compris ses très proches, considérant que le pouvoir est une affaire personnelle.

Un comportement, dont il a payé le prix fort, en cultivant la division et la confrontation entre les différentes composantes de l’opposition.

D’aucuns diront que Ghazouani a bénéficié du climat d’espoir qu’il a donné mais qu’il trouvera en face de lui un ensemble de problèmes inquiétants.

Parmi ceux-ci la déchéance de l’administration, et l’accaparement par une poignée d’hommes d’affaires proches de son prédécesseur des vannes de l’économie.

Hausse de 0,4% des prix en Mauritanie

L’Indice national des prix à la consommation du mois de septembre en Mauritanie a enregistré une hausse de 0,4% par rapport au mois précédent, a annoncé, lundi, l’Office national de la statistique (ONS).Cette hausse résulterait essentiellement des variations enregistrées entre les deux mois par les produits alimentaires et boissons non alcoolisées, la communication et le tabac et stupéfiants, a expliqué l’ONS dans une notre mensuelle.

Il a précisé que l’accroissement des prix des produits alimentaires et boissons non alcoolisées découle surtout de la hausse enregistrée au niveau des fruits, des poissons et fruits de mer, de la viande, du lait, fromage et œufs ainsi que des huiles et graisses.

La note a cependant relevé une baisse des prix d’autres produits comme le sucre, la confiture, le miel, le chocolat et confiserie, le pain et céréales, les légumes, le café, thé et cacao.

Concernant la communication, la hausse tire ses origines particulièrement de l’augmentation des prix enregistrée au niveau du téléphone, télécopie et connexion internet.

L’ONS a par ailleurs indiqué que l’Indice harmonisé des prix à la consommation de la capitale Nouakchott a connu une hausse de 0,3% en septembre par rapport au mois d’août due principalement à l’augmentation des prix de la communication et du tabac et stupéfiants.

Il a expliqué qu’en glissement annuel, cet indice a enregistré une augmentation de 3,4% et une hausse de 1,3% au cours des trois derniers mois.

Mauritanie : 582 décès de mères et nouveaux-nés pour chaque 100.000 naissances vivantes

Quelque 582 cas de décès parmi les mères et nouveaux-nés sont enregistrés pour chaque 100.000 naissances vivantes en Mauritanie, a indiqué, lundi à Nouakchott, le ministre de la Santé, Mohamed Nedhirou Hamed.S’exprimant lors d’un atelier régional sur la vulgarisation clinique des sages-femmes organisé en partenariat avec le Fonds des Nations Unies pour la population (FNUAP) et avec la participation d’une vingtaine de pays d’Afrique de l’ouest et du centre, le ministre a dit que ce taux alarmant de mortalité néonatale exige la mise en place d’un cadre humain spécialisé, notamment en sages-femmes et accoucheuses.

Selon lui, la Mauritanie souffre d’un déficit aigu en sages-femmes dans les régions intérieures malgré l’existence de nombreuses écoles de santé. Il a ajouté que la Mauritanie vise un chiffre de 70 cas de décès parmi les mères et nouveaux-nés pour chaque 100.000 naissances vivantes à l’horizon 2030.

Il a également expliqué que l’approche de vulgarisation clinique des sages-femmes consiste à garantir une formation de ces dernières sur leurs lieux de travail par des sages-femmes formatrices dotées de la compétence et de l’expérience nécessaires. Pour lui, ladite approche vise essentiellement à améliorer la qualité des traitements dans le métier de sage-femme.

Quatre-cent-mille euros de Paris pour la recherche scientifique en Mauritanie

La Mauritanie a reçu de la France une subvention financière de 400.000 euros destinée à l’Université moderne de Nouakchott pour la recherche scientifique, a-ton constaté vendredi à Nouakchott.Cette subvention devra contribuer à accompagner la structure de recherche et financer la deuxième phase du Projet d’appui à l’enseignement supérieur en Mauritanie.

Une convention à ce sujet a été signée vendredi à Nouakchott, côté mauritanien, par le Pr Ahmedou Ould Haouba, recteur de l’Université moderne de Nouakchott, et, côté français, par l’ambassadeur en Mauritanie, Robert Moulié.

Le Projet d’appui à l’enseignement supérieur en Mauritanie comprend deux composantes dont la première porte sur un laboratoire de recherche sur l’environnement, la santé et la société.

Cette première composante vise à créer une coopération entre les chercheurs travaillant sur ces thèmes.

Quant à la seconde phase, elle concerne plusieurs programmes comprenant la sécurité alimentaire, la nutrition et la santé humaine, y compris l’étude des maladies les plus importantes en Mauritanie.

Elle est de nature à accompagner la structure de recherche au sein de l’Université moderne de Nouakchott sur la base des critères internationaux et à créer des données pour assister les jeunes chercheurs pendant leurs projets.

Le projet en question bénéficie à 13 modules de recherche et à plus de 100 enseignants et étudiants en phase de doctorat et de master à l’université.

Nouakchott exprime son appui inconditionnel à l’indépendance de la Syrie

La Mauritanie a exprimé, vendredi, son « appui inconditionnel à l’indépendance, à l’unité et à la souveraineté » de la Syrie sur son territoire, après l’intervention militaire turque.Dans un communiqué, le ministère mauritanien des Affaires étrangères et de la Coopération a fait savoir son attachement « au droit naturel des Syriens à vivre dans leur patrie en toute sécurité, stabilité et quiétude ».

L’armée turque a lancé mercredi des opérations militaires dans le nord-est de la Syrie contrôlé par des milices kurdes en disant vouloir instaurer une zone sécuritaire de 120 km de longueur et de 100 km de profondeur.

« Nous exprimons notre profonde inquiétude face aux conséquences des opérations militaires sur les vies des civils syriens innocents sans défense », peut-on lire dans le communiqué du ministère mauritanien des Affaires étrangères et de la Coopération.

Le communiqué a en outre appelé tous les acteurs dans la région à privilégier la raison et la sagesse pour parvenir à une solution pacifique de la crise, insistant sur le respect de la légalité et des principes du droit international et des arrangements obtenus par les différents protagonistes.

La Mauritanie vise un taux de croissance de 6,3% (officiel)

Le taux de croissance de l’économie mauritanienne au cours de l’année 2019 devrait atteindre un taux de 6,3%, pendant que le taux d’inflation sera maintenu en dessous de 3,5%, a annoncé le ministre mauritanien des Finances, Mohamed Lemine Ould DhéhbS’exprimant, jeudi à Nouakchott, lors d’un point de presse consécutif à l’approbation, en Conseil des ministres, du budget de l’Etat pour l’année 2020, le ministre a également fait état d’un niveau de réserves officielles en devises dans l’ordre de 5,7 mois d’importations.

Il a précisé que les importations du pays se chiffrent ce jour à 1,6 milliard de dollars, soit 60,33 milliards d’ouguiya MRU contre des dépenses de 1,4 milliard de dollars, soit 54 milliards d’ouguiya MRU. Ce faisant, il prévoit un excédent budgétaire de 1,1% du produit intérieur brut (hors secteur extractif).

Au cours du même point de presse, le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et des TICs, porte- parole du Gouvernement, Sidi Ould Salem, a annoncé que le budget en question prévoit une enveloppe de 8,4 millions de dollars (320 millions d’Ouguiyas MRU) pour financer un Fonds de la recherche scientifique.

Une Agence pour la recherche scientifique et l’innovation sera créée en vue d’assurer la gestion de ce fonds, a-t-il expliqué.

Mauritanie : le président Ghazouani lance l’année scolaire

Le président de la République Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, accompagné de son Premier ministre et de plusieurs autres membres du gouvernement, s’est rendu ce lundi dans une école de Nouakchott, afin de lancer officiellement la nouvelle année scolaire.Plus de 600.000 élèves ont repris le chemin de l’école à l’occasion de la rentrée scolaire. Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, dans son programme électoral pour la présidentielle de juin dernier, accorde une place prépondérante au système éducatif dans lequel il note d’énormes dysfonctionnements.

Partant de là, il a promis de bâtir « une école républicaine alliant les exigences de l’authenticité aux impératifs de la modernité » et « empreinte des valeurs de l’Islam et de la culture arabo-africaine ».

Ainsi, le nouveau chef de l’Etat compte d’ici 5 ans augmenter de 20 % le budget alloué au secteur de l’enseignement. Dans cette dynamique, le gouvernement annonce la construction de 3.500 salles de classe sur toute l’étendue du territoire et le recrutement de 6.000 enseignants.

Le président Ghazouani prévoit aussi « l’augmentation très significative » de la rémunération des enseignants et la création d’un nouveau statut pour récompenser les plus méritants d’entre eux.

Deux morts dans des orages en Mauritanie

Deux personnes ont trouvé la mort dans de violents orageuses qui se sont abattus durant le week-end à l’est de la Mauritanie, rapporte un communiqué du ministère de l’Intérieur reçu à APA.La première victime est un homme qui a été mortellement atteint par la foudre, dans la région d’Amourj, plus de 1.000 kilomètres à l’est de Nouakchott, renseigne le communiqué.

Concernant la seconde victime, une femme, elle est morte peu après avoir été blessée dans l’effondrement d’une maison, souligne le communiqué, ajoutant que ce drame qui a eu lieu dans la région d’Aioun (environ 800 kilomètres au sud-est de Nouakchott), a également fait six blessés.

D’autres orages ont provoqué l’écroulement de 25 hangars dans la même région et dans celle de Timbedra, située plus à l’est de Nouakchott.

Création de 11 chaires dans l’enseignement coranique traditionnel en Mauritanie

Onze chaires vont être créées et activées dans toutes les disciplines enseignées par la Mahadra (école coranique traditionnelle) en Mauritanie, a annoncé jeudi le ministre des Affaires islamiques et de l’Enseignement originel.Cette mesure, la première du genre, s’inscrit dans le cadre de l’intérêt accordé par les nouvelles autorités du pays à la Mahadra, à ses sciences et à ses sortants, a souligné Dah Ould Sidi Ould Amar Taleb.

Le ministre a expliqué qu’une élite d’oulémas a été choisie pour superviser la création desdites chaires sur la base de critères de compétence scientifique exclusive.

Les ulémas de Mauritanie (jadis Bilad Chinguitt) ont joué, dans le passé, un rôle important dans la diffusion du Coran et des sciences islamiques en Afrique de l’Ouest.

Vers une feuille de route pour renforcer la coopération entre Rabat et Nouakchott

Une commission mixte mauritano-marocaine a été désignée, jeudi à Nouakchott, avec pour mission de soumettre des propositions pour le renforcement de la coopération entre les deux pays, a-t-on constaté dans la capitale mauritanienne.La mise en place d’une telle commission a été décidée lors d’une réunion de travail entre la Chambre de commerce, d’industrie et d’agriculture de Mauritanie (CCIAM) et la Chambre de commerce, d’industrie et services de Rabat-Salé et Kenitra.

Ladite commission devra soumettre une feuille de route pour une action commune entre Nouakchott et Rabat dans les différents domaines de développement. Elle s’est vu accorder un délai de deux mois pour présenter ses propositions.

La réunion a été présidée conjointement par Ahmed Baba Ould Aleya, président de la CCIAM et Abdellah Abad, président de la Chambre de commerce, d’industrie et services de Rabat-Salé et Kenitra.

Elle a notamment permis d’explorer les possibilités de consolider la coopération économique entre les deux chambres et le développement du secteur privé dans les deux pays.

La Mauritanie tient sa première maison d’édition et de distribution

Une maison d’édition et de distribution, la première du genre dans le pays, vient de voir le jour en Mauritanie pour « d’épargner aux auteurs mauritaniens l’effort matériel et physique du déplacement à l’étranger pour éditer leur production littéraire et intellectuelle », a appris APA mercredi.Du nom de « Sommets pour l’édition et la distribution », cette maison se fixe comme objectifs de propager la culture et le savoir dans la société mauritanienne et de rétrécir le fossé existant entre les différentes ethnies du pays, souligne la note.

Il s’agit également, pour les promoteurs de cette maison d’édition, d’approvisionner les libraires en livres nouveaux et modernes et d’épargner aux auteurs mauritaniens l’effort matériel et physique du déplacement à l’étranger pour éditer leur production littéraire et intellectuelle.

« Sommets pour l’édition et la distribution » accordera, selon ses promoteurs, un certain nombre de facilités et de services aux auteurs pour qu’ils puissent éditer leurs travaux et les distribuer à travers les plus grandes librairies arabes et mondiales, en plus de la participation aux foires du livre dans le monde.

La maison d’édition offrira aussi des services gratuits pendant les trois derniers mois de l’année en cours pour la production de romans, de recueils de comptes, des livres d’enfants, le développement personnel et humain, les recherches et thèses de fin d’études, les biographies des personnalités nationales, l’histoire, le patrimoine…

La nouvelle maison d’édition a en outre promis d’organiser des concours annuels d’écriture et de prendre en charge gratuitement l’édition des livres primés.

Elle s’est engagée, dans le même contexte, à organiser des mini-foires de livres dans la perspective de parvenir au but ultime, à savoir la foire internationale du livre à Nouakchott.

La traduction du français vers l’arabe et vice-versa sera, elle aussi, au menu des services offerts par le nouvel établissement dans le but, dit-il, d’informer sur la culture de toutes les ethnies et de les unifier.

Vers le démarrage de la seconde phase de la lutte antiacridienne

La Force d’intervention contre le criquet pèlerin va prochainement lancer la seconde phase de prospection dans des localités de la Mauritanie propices à la reproduction et à la croissance de cet insecte ravageur.Cinq équipes, comprenant une dizaine d’explorateurs de tous les pays membres de la Force d’intervention contre le criquet pèlerin, seront envoyées sur le terrain, a expliqué le Secrétaire général du ministère du Développement rural, Ahmedou Ould Bouh, hier lundi à Nouakchott lors d’un atelier.

D’une durée de 21 jours, cette campagne conjointe a pour objectif de rehausser le niveau de complémentarité sur le terrain et de coordination commune. Outre la Mauritanie, l’Algérie, le Burkina Faso, le Maroc, le Sénégal, le Niger, la Libye, la Tunisie, le Tchad et le Mali sont membres de la Force d’intervention contre le criquet pèlerin.

Du fait de son climat, la Mauritanie est une zone géographique favorable à la reproduction des criquets. C’est pour cette raison que ce pays abrite le siège de la force conjointe créée en octobre 2016, en Algérie.

Mauritanie : une centaine de migrants clandestins arrêtés à Nouadhibou

Une centaine de migrants ont été arrêtés à Nouadhibou alors qu’ils tentaient de rejoindre l’Europe de manière illégale en traversant l’Océan atlantique vers les Îles Canaries espagnoles, a appris APA de source sécuritaire.Ces personnes comprennent des Mauritaniens et des ressortissants de pays d’Afrique subsaharienne, notamment du Sénégal et du Mali, a précisé la même source.

Elles ont été interceptées en plusieurs groupes sur les plages de Nouadhibou jeudi et vendredi par des patrouilles de la gendarmerie, de la police et des garde-côtes mauritaniens.

La procédure suivie généralement en Mauritanie envers les étrangers accusés de vouloir quitter le pays illégalement vers l’Espagne consiste à les expulser vers leurs pays d’origine, même s’ils disposent de titres de séjour régulier en Mauritanie.

Nouakchott et Madrid sont liés par des conventions prévoyant que la Mauritanie empêche toute tentative de départ illégale de son territoire vers l’Espagne.

Vers le recrutement de plus de 5.000 nouveaux enseignants en Mauritanie

Les autorités mauritaniennes ont annoncé le recrutement de plus de 5.000 nouveaux enseignants « dans le but de combler le déficit actuel » dans les écoles du pays.Ce recrutement portera sur 5.030 éléments, dont 3.000 pour le fondamental et 2.030 pour le secondaire, qui constitueront une réserve d’enseignants et de professeurs éligibles pour être éventuellement déployés par les départements demandeurs, selon un communiqué conjoint des ministères chargé de l’enseignement, de la formation et de l’emploi en Mauritanie.

Il se fera sur la base d’un « test national de sélection de prestataires individuels de services d’enseignement », a indiqué le communiqué rendu public samedi à Nouakchott.

Ce dernier a expliqué que le test est ouvert aux jeunes diplômés mauritaniens, y compris les anciens « contractuels ».

Le secteur de l’enseignement en Mauritanie est régulièrement critiqué pour la faiblesse des niveaux des élèves et le manque d’effectifs de personnels enseignants, aggravé par l’absentéisme.

De leur côté, les enseignants se plaignent souvent de la faiblesse de leur traitement et des mauvaises conditions de travail dans lesquelles ils sont mis, notamment dans les zones reculées du pays.

Les nouvelles recrues bénéficieront d’un encadrement de proximité et de formations ciblées avant de commencer l’exercice de leurs fonctions, a signalé le communiqué conjoint.

Elles seront déployées dans toutes les régions de Mauritanie à l’exception de la capitale Nouakchott.

L’interdiction par l’Islam de la vente des médicaments falsifiés au cœur des sermons du vendredi en Mauritanie

L’interdiction par l’Islam de la vente et de l’usage des médicaments falsifiés ou périmés a été le sujet unanime des khotba (sermon) de la prière du vendredi en Mauritanie, a-t-on constaté à Nouakchott.La vente et l’usage de produits nocifs comme les médicaments ou produits alimentaires falsifiés ou périmés sont strictement interdits par l’Islam, a déclaré Hademine Ould Saleck, imam de la mosquée Ibn Abbass, la plus ancienne de Nouakchott.

De tels produits peuvent causer des maladies mortelles et, par conséquent, leur vente constitue un danger certain pour l’individu et la société, a martelé l’imam.

Le ministère des Affaires islamiques mauritanien avait adressé une lettre circulaire à tous les imams de mosquées agréées par son département dans le pays pour leur demander de prendre ce thème comme sujet de leur khotba, a-t-on appris de sources concordantes au sein du ministère.

Cette instruction est motivée par une demande parvenue dans ce sens de la direction de la lutte contre la fraude au ministère du Commerce.

La capitale Nouakchott avait connu, il y a quelque temps, une série de manifestations protestant contre la vente de médicaments falsifiés dans le pays.

Chirac, une figure emblématique des relations franco-arabes (président mauritanien)

Le président mauritanien, Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani a qualifié l’ancien chef d’Etat français, Jacques Chirac de « figure emblématique des relations franco-africaines et franco-arabes ».« C’était un grand ami de la Mauritanie, épris de fraternité et de justice », a écrit M. Ghazouani dans un message rendu public vendredi à Nouakchott.

M. Chirac est décédé jeudi à Paris à l’âge de 86 ans.

Dans son message, le chef de l’Etat mauritanien a également décrit « un Homme d’Etat aux qualités humaines et professionnelles remarquables ».

M. Chirac a « marqué de son empreinte la vie politique française et internationale tout au long de ces dernières décennies », peut-on aussi lire dans le texte, qui souligne que la mémoire du défunt « restera à jamais gravée dans l’histoire ».

Le président mauritanien a exprimé dans le message adressé à Emanuel Macron une « profonde tristesse » après le décès de Chirac.

Décès de Sidaty Ould Abba, interprète du 1er hymne national mauritanien

Sidaty Ould Abba, interprète du premier hymne de la Mauritanie indépendante s’est éteint ce jeudi à l’aube à Nouakchott, a-t-on appris auprès de la familiale de ce griot de renommée internationale.Agé de plus de 90 ans, Ould Abba appartenait à l’une des plus grandes familles artistiques en Mauritanie, Ehel Abba, installée dans la région du Tagant, au centre du pays.

Sidaty, comme on l’appelait familièrement, est le père de la star, aussi célèbre que lui, Dimi Mint Abba, décédée en juin 2011 au Maroc.

Le défunt est également le père de la jeune diva Garmi Mint Abba, une des plus populaires chanteuses en Mauritanie.