Plus de 8 millions de dollars pour améliorer la pêche artisanale en Mauritanie

La Caisse de dépôt et de développement (CDD), un fonds de financement national mauritanien, a accordé une enveloppe de 250 millions d’ouguiya (6,8 millions de dollars US) à la Société nationale de commercialisation de poisson (CMCP) destinée à améliorer la situation des pêcheurs artisanaux dans le pays.Une convention portant sur ce financement a été signée mardi à Nouakchott par le directeur général de la CDD, Diagana Youssef, et le président de la CMCP, Ahmedou Ould Hademine Ould Jelvoune.

Cette convention prévoit aussi que la CMCP alloue, de son côté, un montant supplémentaire de 50 millions d’ouguiya (1,3 million de dollars US) pour le même objectif.

Ces deux financements seront utilisés pour soutenir les pêcheurs artisanaux et dynamiser leur contribution à l’économie nationale, a déclaré le ministre mauritanien des Pêches et de l’Economie maritime, Yahya Ould Aabdeddayem, présent à la cérémonie de signature.

Il s’agit de créer des projets de pêche susceptibles d’améliorer les conditions de vie des Mauritaniens de façon générale et des pêcheurs en particulier, a-t-il expliqué.

Ould Aabdeddayem a rappelé les nombreuses infrastructures créées récemment dans le but de développer le secteur des pêches et dont la plus récente est le Port de Tanit pour la pêche artisanale et côtière, situé au nord-ouest de Nouakchott et inauguré il y a une semaine par le président mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz.

Il a par ailleurs appelé les jeunes formés dans les centres de formation et l’Académie maritime à se diriger vers la pêche qui constitue un avenir prometteur pour la création d’emplois et le développement du pays de manière générale.

Réunion à Nouakchott sur la mise en oeuvre l’accord de pêche mauritano-sénégalais

Deux délégations mauritanienne et sénégalaise ont entamé, mardi à Nouakchott, des pourparlers visant à mettre en œuvre l’accord de pêche signé entre les deux pays en juillet 2018, a constaté APA.Les deux délégations sont conduites par les ministres de la Pêche mauritanien et sénégalais, Yahya Ould Abdedayem et Oumar Gueye.

Signé en marge du 31ème Sommet de l’Union Africaine tenu dans la capitale mauritanienne en juillet dernier, l’accord de pêche bilatéral attendait jusque là des mesures consensuelles de mise en œuvre pratique.

Outre la mise en œuvre du protocole d’accord de pêche, la rencontre permettra également de discuter des questions concernant la conclusion d’un accord type pour la location de bateaux de pêche artisanale, a déclaré le ministre sénégalais à l’ouverture des travaux.

Il a ajouté que les pourparlers porteront aussi sur la délivrance de licences de pêche aux bénéficiaires et le lancement des activités de pêche.

De son côté, son homologue mauritanien a souligné que cette rencontre a pour objectif de mettre en œuvre les directives des deux présidents, Mohamed Ould Abdel Aziz et Macky Sall pour renforcer la coopération bilatérale les deux pays dans tous les domaines, mais plus particulièrement dans celui de la pêche artisanale.

Il a précisé que l’accord liant les Dakar et Nouakchott autorise les bateaux de pêche sénégalais à pêcher dans les eaux mauritaniennes et permet aux opérateurs de pêche mauritaniens de louer des bateaux sénégalais avec leurs équipages.

Mauritanie : le taux d’inflation en hausse de 0,2% en novembre

Le taux d’inflation en Mauritanie a enregistré une hausse de 0,2% comparé à celui du mois précédent, rapporte l’Office nationale de la statistique (ONS) dans sa note mensuelle reçue mardi à APA..Cette hausse résulterait des variations constatées chez certaines fonctions entre octobre et novembre, explique la note, précisant que lesdites fonctions seraient, compte tenu de leurs poids respectifs, les produits alimentaires et boissons non alcoolisées, les transports et la communication.

S’agissant des produits alimentaires et boissons non alcoolisées, l’accroissement des prix est imputable à la hausse enregistrée au niveau des légumes, du sucre, de la confiture, du miel, du chocolat et confiserie, du pain et céréales, des huiles et graisses.

Toutefois, souligne l’ONS, des produits comme les poissons et fruits de mer, la viande, le lait, le fromage et les œufs ont connu des baisses de leurs prix pendant le mois de novembre.

Concernant les transports, la hausse a été constatée au niveau des transports routiers et aériens des passagers.

Quant à la communication, la hausse résulte du renchérissement des prix au niveau du téléphone, télécopie et connexion internet ainsi que du matériel de téléphonie et de télécopie.

La note a par ailleurs révélé que l’indice harmonisé des prix à la consommation de la capitale Nouakchott a connu une hausse de 0,5% en novembre par rapport au mois précédent.

Elle a souligné que cette progression tire ses origines essentiellement des fonctions transports, logement, eau, gaz, électricité et autres combustibles.

Tenue à Nouakchott du Forum économique Mauritanie-Maroc

Le Forum économique Mauritanie-Maroc s’est tenu lundi 17 décembre 2018 à Nouakchott en présence d’un important parterre de patrons Mauritaniens, de plusieurs membres du gouvernement et d’institutionnels ainsi qu’une délégation composée d’une centaine d’hommes d’affaires marocains.Lors de ce Forum, co-organisée par l’Union Nationale du Patronat Mauritanien (UNPM) et la Confédération  Générale des Entreprises du Maroc (CGEM), le Président de la CGEM, Salaheddine Mezouar a mis en avant la nécessité de renforcer les opérations de co-investissement entre les deux pays liés par une communauté de destins et offrant des synergies dans plusieurs domaines tels que l’agriculture, la pêche, les mines…

Il a ajouté que la tenue de ce Forum traduit la ferme volonté de Rabat et de Nouakchott d’aller de l’avant sur la voie de renforcement de leurs relations et leur partenariat économiques.

Dans le même ordre d’idées, il a insisté sur l’impératif de tirer profit des opportunités offertes pour traduire dans les faits cette volonté en projets et investissements communs.

M. Mezouar a relevé que les fortes relations historiques existant entre les deux pays impliquent l’adoption d’une action tous azimut permettant la consolidation des liens de coopération dans le domaine économique et la levée des obstacles entravant leur développement.

Pour le président de la CGEM, il est nécessaire d’œuvrer à réunir les conditions de relance de la coopération économique et commerciale entre ces deux pays maghrébins et de restructuration de leur action commune.

Dans ce sens, il a souligné l’impératif de faire de l’axe « Rabat-Nouakchott » une plate-forme économique forte en Afrique de l’ouest et un levier stratégique dans la dynamique de développement, à travers des investissements communs de nature à contribuer à la stabilité et à la sécurité de la région.

Pour sa part, le président de l’Union Nationale du Patronat Mauritanien (UNPM), Mohamed Zine Abidine Ould Cheikh Ahmed, a souligné l’importance de ce forum réunissant des opérateurs économiques et chefs d’entreprises, et qui aura un impact positif sur l’avenir de la coopération maroco-mauritanienne dans le domaine économique.

Il a ajouté que cette rencontre est l’occasion de promouvoir le niveau des échanges commerciaux entre les hommes d’affaires des deux pays, de développer les investissements et d’établir des partenariats économiques fructueux.

Pour sa part, la ministre mauritanienne du Commerce, de l’industrie et du tourisme, Khadija Mbareck Fall, s’est félicitée de l’excellence du niveau des relations fraternelles entre les deux pays.

Elle a ajouté que le Forum des hommes d’affaires mauritano-marocains reflète l’excellence de ces liens historiques et du niveau de coopération et d’intégration entre la République islamique de Mauritanie et le Royaume frère du Maroc.

La ministre a souligné que ces relations ont été renforcées grâce à des visites mutuelles, à des concertations continues entre les gouvernements des deux pays et à la régularité des réunions de la commission mixte de coopération mauritano-marocaine.

La Mauritanie tient à créer un environnement propice aux investissements, à promouvoir les échanges économiques et à faciliter la circulation des marchandises, notamment avec son environnement immédiat en Afrique et au Maghreb, vu le rôle des échanges économiques dans la promotion du développement, a-t-elle soutenu.

Dans ce contexte, elle a noté que la Mauritanie avait conclu plusieurs accords importants, tels que l’accord de partenariat avec la CEDEAO et un accord avec l’Union européenne, ainsi que l’accord sur la grande zone franche d’Afrique, qui permettront à la Mauritanie de jouer un rôle important dans le développement économique de cette région et d’élargir les échanges commerciaux.

Ce forum, qui comprend des rencontres B to B et la visite de la Zone franche de Nouadhibou, permettra d’explorer les opportunités d’affaires et d’investissements et de dynamiser les liens commerciaux entre les secteurs privés des deux pays dans divers secteurs notamment l’industrie, la pêche, le commerce et les services, l’énergie, les mines, l’agriculture, l’agroalimentaire, les BTP, l’immobilier, les banques et la finance, l’assurance, le textile, le tourisme et l’industrie pharmaceutique.

Les greffiers mauritaniens solidaires avec leurs homologues tunisiens

Le Syndicat national des greffiers mauritaniens a exprimé, dimanche, son entière solidarité avec son homologue tunisien en exigeant la libération et la réhabilitation d’une greffière tunisienne détenue.« Nous nous tenons aux côtés de l’Association d’amitié des greffiers tunisiens, de l’Amicale des agents de la justice et de toutes les structures syndicales », ont écrit les greffiers mauritaniens dans un communiqué.

Ils ont également appelé le ministre de la Justice tunisien à « accéder immédiatement à toutes les doléances légitimes des fonctionnaires des greffes », exprimant leur disponibilité à faire ce que leurs homologues tunisiens trouvent opportun, que ce soit des sit-in ou des manifestations.

Ils ont dit suivre avec un grand intérêt la situation actuelle dans les tribunaux tunisiens après la mise en détention d’une greffière de la circonscription judiciaire de Gafsa.

Le Syndicat national des greffiers mauritaniens a aussi dénoncé « toutes les formes de tracasseries contre le personnel de la justice et le manque de sérieux », réaffirmant être en contact permanent avec les dirigeants des institutions associatives et syndicales en Tunisie.

Mauritanie : l’IRA dénonce le renvoi de son président en Cour criminelle

L’Initiative pour la résurgence de l’abolitionnisme en Mauritanie (IRA, antiesclavagiste) a dénoncé, vendredi, le renvoi devant la cour criminelle du dossier de son président, Biram Dah Abeid, incarcéré à Nouakchott depuis le mois d’août dernier.Les peines minimales de la Cour criminelle sont 5 années de prison, a souligné IRA dans un communiqué, rappelant que le dossier de son chef avait été initialement soumis à la cour correctionnelle.

Le communiqué a aussi considéré qu’il s’agit là d’un « acharnement » alors qu’il n’est question que d’une « simple allégation d’un agent des renseignements généraux qui se plaint d’avoir été traité d’espion par Biram Dah Abeid ».

Ce dernier avait été arrêté quelques jours avant le déclenchement de la campagne électorale législative pour le scrutin de septembre dont il était candidat suite à une plainte déposée par un journaliste mauritanien qui l’accuse d’inciter à la haine contre lui dans les réseaux sociaux.

Pour IRA, cette arrestation est « arbitraire » et constitue une violation de la procédure judiciaire en vigueur.

L’organisation antiesclavagiste a exprimé son indignation qu’un « député, élu du peuple » fasse l’objet d’un tel traitement « en violation claire et nette de la loi sur l’immunité des parlementaires » après avoir été incarcéré et subi « toutes sortes de torture psychologique et physique dont l’enchaînement dans une ambulance et pendant l’examen médical ».

Biram Dah Abeid est lauréat du prix des Nations Unies des droits de l’Homme 2013 pour son « combat non violent contre l’esclavage en Mauritanie » et du Prix des héros contre l’esclavage et la traite des personnes décerné par le Congrès américain.

L’élevage contribue pour 24% au PIB mauritanien (officiel)

L’élevage contribue à hauteur de 24% au PIB en Mauritanie et y assure également 14,6% de l’offre d’emploi, a déclaré le ministre mauritanien de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et des Technologies de l’information et de la communication.Selon Sidi Ould Salem qui s’exprimait à l’ouverture, jeudi à Nouakchott, de la 47ème session du Conseil d’Administration de l’École inter-États des sciences et médecine vétérinaires de Dakar (EISMV),  son pays dispose d’importants cheptels évalués à 16 millions d’ovins et caprins, 1,6 million de bovins et 1,4 million de camelins.

Il a par ailleurs souligné que l’EISMV est aujourd’hui l’une des institutions universitaires sous-régionales qui forcent l’admiration et le respect en dépit de quelques difficultés rencontrées liées à l’environnement économique et financier de plus en plus contraignant.

C’est « un outil précieux pour nos Etats et nous devons ensemble œuvrer pour la rendre davantage visible et la faire mieux connaitre », a plaidé Ould Salem, ajoutant que le gouvernement mauritanien est bien conscient du rôle que peut jouer cette école.

C’est pourquoi, a-t-il dit, le département de l’enseignement, en coordination avec celui en charge de l’élevage, a commencé récemment à encourager les étudiants à la formation au sein de l’EISMV dans le but de combler, à court et à moyen termes, le déficit constaté en ressources humaines dans ce domaine.

Outre le Sénégal et la Mauritanie, l’EISMV, créée en 1968, regroupe le Bénin, le Burkina Faso, le Cameroun, la Côte d’Ivoire, la République du Congo, le Gabon, le Mali, le Niger, la République centrafricaine, le Rwanda, le Tchad et le Togo.

L’UE alloue plus de 500 mille euros au Conseil régional de Nouakchott

L’Union européenne (UE) a accordé 550.000 euros au Conseil régional de Nouakchott pour l’aider à améliorer les conditions de vie des habitants de la capitale mauritanienne, rapporte jeudi un communiqué dudit conseil.Cette subvention permettra notamment d’élaborer un plan de développement global de Nouakchott, de diagnostiquer les foyers de précarité au niveau des équipements collectifs et d’œuvrer à réhabiliter ceux-ci, a précisé le communiqué rendu public par Conseil régional de Nouakchott.

Une convention portant sur ce financement a été signée jeudi à Nouakchott par la présidente du Conseil régional, Fatimetou Mint Abdel Malek, et l’ambassadeur chef de Délégation de l’Union Européenne en Mauritanie, Jiakomo Dirazo.

L’UE a de son côté indiqué avoir attribué en 2018 trois subventions au profit d’Autorités Locales sur l’étendue du territoire de la Mauritanie pour un financement globale d’environ 1.500.000 euros.

Ces 3 actions concernent le renforcement des capacités des autorités locales, notamment dans la gestion des déchets et l’insertion des jeunes dans le monde du travail, et cela permettra aux communes de se renforcer et de devenir de véritables acteurs du développement local, a-t-elle ajouté dans un communiqué jeudi à Nouakchott.

Ce dernier a souligné que Bruxelles est fortement engagée à côté des Associations d’Autorités Locales et des organisations de la société civile en Mauritanie, ici comme ailleurs dans le monde.

Deux nouveaux contrats d’exploration-production signés entre la Mauritanie et Total

Le gouvernement mauritanien et le groupe français Total ont signé, mardi à Nouakchott, deux contrats d’exploration production dans deux nouveaux blocs en offshore, a constaté APA.Ces deux contrats, signés en marge de la conférence « Mauritanides » sur les mines ouverte le même jour à Nouakchott, portent désormais à cinq le nombre de blocs détenus par Total en Mauritanie.

Ils ont été signés par Mohamed Abdel Vetah, ministre du Pétrole, de l’Energie et des Mines de Mauritanie, et Guy Maurice, Directeur de Total pour l’Afrique.

Les deux responsables ont par ailleurs signé un mémorandum par lequel le groupe français crée un fonds doté de 5 millions de dollars US dédié à l’appui aux projets d’énergie en Mauritanie.

Dans un mot lors de la cérémonie de signatures, M. Maurice a loué le climat de sécurité régnant en Mauritanie et le code d’investissement incitatif et transparent en vigueur dans ce pays.

Il a ajouté que la signature des deux nouveaux contrats d’exploration production récompense deux années d’intenses efforts et échanges entre les deux parties.

Plus de 1.500 délégués de grandes sociétés minières, pétrolières, investisseurs et représentants d’opérateurs du secteur industriel et extractif prennent part à la présente édition de la conférence « Mauritanides », en plus de 100 exposants et 70 conférenciers venus d’une trentaine de pays.

Ouverture à Nouakchott d’une grande conférence minière

La 5éme édition du Salon international sur l’exploitation minière et pétrolière en Mauritanie, connu sous le nom de « Mauritanides», a été lancée mardi à Nouakchott, a-t-on constaté sur place.Ouvert par le premier ministre, M. Mohamed Salem Ould Bechir, l’évènement organisé tous les deux ans porte sur une exposition axée essentiellement sur les équipements et outils de travail miniers et industriels.

Plus de 1.500 délégués de grandes sociétés minières, pétrolières, investisseurs et représentants d’opérateurs du secteur industriel et extractif prennent part au forum, en plus de 100 exposants et 70 conférenciers venus d’une trentaine de pays, a déclaré le ministre mauritanien du Pétrole, de l’Energie et des Mines, Mohamed Abdel Vetah.

Cette conférence a pour but de présenter le potentiel gazier, pétrolier et minier de la Mauritanie, d’attirer de nouveaux investisseurs, de renforcer les liens de confiance avec les opérateurs miniers et pétroliers déjà présents et de confirmer davantage la position du pays en tant que destination privilégiée de l’investissement à moyen et au long terme, a-t-il expliqué dans un discours à l’ouverture des travaux.

Selon le ministre, la Mauritanie qui regorge de ressources naturelles présente des opportunités d’investissement prometteuses et bénéficie de la sécurité et de la stabilité, d’un climat d’affaires encourageant et d’un cadre d’investissement aussi bien attractif que compétitif.

De son côté, Hassene Ould Ely, administrateur directeur générale de la Société nationale industrielle et minière (Snim, exploitation du fer), a indiqué que celle-ci est un opérateur minier de classe mondiale qui contribue au développement économique et social du pays avec plus de 6.400 emplois directs et une contribution significative au PIB.

Outre les minerais de fer, la Mauritanie dispose de riches gisements d’or et de cuivre ainsi que de gigantesques réserves de gaz en offshore qu’elle partage avec le Sénégal et dont la production sera lancée en 2021.

Ces réserves sont estimées à 15 milliards pieds cubes, soit le double de la production de gaz de l’Afrique en 2017.

Inauguration d’un nouveau port de pêche artisanale en Mauritanie

Le président mauritanien, Mohamed Ould Abdel Aziz a inauguré, lundi, le nouveau port de pêche artisanale dans le pays.Ce port dénommé « Port de Tanit » se trouve à 60 kilomètres au nord-ouest de Nouakchott et permettra de délocaliser une partie de la pêche artisanale de la zone sud, concentrée essentiellement sur le littoral de Nouakchott.

Il dispose d’une capacité permettant l’accostage de 400 pirogues de petite et moyenne taille.

La nouvelle infrastructure a mobilisé un financement de 28 milliards d’Ouguiyas MRO (76,7 millions de dollars US) entièrement supporté par le budget de l’Etat mauritanien.

Ses installations comprennent des quais pour chargement et déchargement et des chambres de froid et de stockage, en plus d’un marché de poisson établi sur une superficie de 1740 m2.

Le Port de Tanit dispose aussi d’une citée pour l’hébergement des pêcheurs artisanaux, avec des réseaux d’eau et d’assainissement et une centrale de production d’électricité d’une capacité de 3.000 kilowatts.

Il est en outre doté d’une station pour le dessalement des eaux de mer d’une capacité de 1.000 m3.

La pêche artisanale en Mauritanie implique plus de 6.600 pirogues et offre environ 46.600 emplois directs représentant plus que 85% des effectifs du secteur de la pêche dans sa globalité.

Elle offre, en plus de cela, plus que 250.000 emplois indirects dans les métiers en amont et en aval de la filière du poisson et donne lieu à une production embarquée d’environ 300.000 tonnes par an, soit 37,5% de la production totale du pays en poissons.

Mauritanie : l’opposition annonce un candidat unique à la présidentielle de 2019

Le président du Forum national pour la démocratie et l’unité (FNDU), Mohamed Ould Maouloud a déclaré que l’opposition mauritanienne présentera un candidat unique à l’élection présidentielle de 2019.Ould Maouloud a fait cette déclaration samedi à Nouakchott lors d’un colloque politique organisé par l’Organisation des jeunes de Tawassoul (islamistes) sous le thème : « perspectives du changement dans les échéances de 2019 ».

La présidentielle mauritanienne est prévue en juin prochain.

Le chef du FNDU, plus grand rassemblement d’opposants en Mauritanie, a indiqué que le peuple votera en faveur de l’opposition si le scrutin se déroule dans un processus démocratique, estimant que l’unité de l’opposition est l’une des auto-garanties de changement dans le pays.

Ould Maouloud a par ailleurs fait état de l’existence de plusieurs facteurs qui plaident en faveur de l,opposition. A ce propos, il a cité la hausse des prix des denrées alimentaires, la faillite des institutions nationales et le cumul des problèmes.

«Le régime actuel se fout totalement de la souffrance des citoyens. Il innove seulement dans le domaine de la création de problèmes qu’il est incapable de régler », a-t-il dit.

Salon sur l’exploitation minière : plus de 1.500 participants attendus à Nouakchott

Plus de 1.500 participants sont attendus à la 5e édition du Salon international sur l’exploitation minière et pétrolière « Mauritanides 2018 » qui s’ouvre mardi à Nouakchott, a annoncé le ministère mauritanien du Pétrole, de l’Energie et des Mines dans un communiqué reçu vendredi à APA.Cent exposants et 70 conférenciers issus de plus de 30 pays prendront part, notamment, à ce forum qui durera trois jours, précise le communiqué.

Il ajoute que cet événement biannuel, consacré aux secteurs minier, pétrolier et gazier connaitra également la participation active de plusieurs grandes sociétés minières, pétrolières, investisseurs et représentants des opérateurs du secteur industriel et extractif.

L’objectif du Salon, souligne le communiqué,  est de présenter le potentiel gazier, pétrolier et minier de la Mauritanie, attirer de nouveaux investisseurs, renforcer les liens de confiance avec les opérateurs miniers et pétroliers déjà présents et confirmer davantage la position du pays en tant que destination privilégiée de l’investissement à moyen et au long terme.

Des entreprises minières de renom, des opérateurs gaziers et pétroliers et des fournisseurs et prestataires du secteur participeront aux différentes conférences, sessions et panels qui seront animés par des experts et CEOs durant les jours du forum.

La Mauritanie, indique le communiqué, regorge de ressources naturelles, présente des opportunités d’investissement prometteuses et bénéficie de la sécurité et de la stabilité, d’un climat d’affaires encourageant et d’un cadre d’investissement aussi bien attractif que compétitif.

Le Maroc apporte une contribution substantielle à la mise en œuvre du Programme d’Investissements Prioritaires du G5 Sahel

Le Maroc va apporter une contribution susbtantielle à la mise en œuvre de la 1ère phase 2019-2021 de l’ambitieux Programme d’Investissements Prioritaires G5 Sahel, un groupement qui comprend la Mauritanie, le Tchad, le Mali, le Burkina Faso et le Niger, et dont les grandes lignes ont été annoncées par le Chef de gouvernement marocain, Saad Eddine Othmani.Ces actions du Maroc portent sur la contribution à la réalisation des projets d’électrification des zones rurales frontalières prévus dans le cadre de la première phase 2019- 2021 du programme d’investissement prioritaire du G5 Sahel par l’Agence marocaine pour l’énergie durable (MASEN) avec un recours au photovoltaïque et un positionnement sur toute la Chaine de valeur de ces projets, a indiqué M. Othmani lors des travaux de la Conférence de coordination des partenaires et bailleurs de fonds du G5 Sahel, qui se tient à Nouakchott.

Selon lui, la contribution de MASEN s’ajoute à la réalisation du partenariat qu’elle a conclu avec la Banque Africaine de Développement dans le cadre du programme « Desert to power » dédié à la région du Sahel qui permettrait à l’agence d’accorder aux Pays du G5 Sahel frères un partage de son savoir-faire et l’assistance technique pour le déploiement de projets d’énergies renouvelables intégrées.

La contribution marocaine porte aussi sur la réalisation des études techniques des projets d’électrification rurale des zones frontalières et l’assistance aux opérateurs locaux à la mise en place des installations et du renforcement de leurs capacités par l’Agence Marocaine de l’efficacité énergétique (AMEE). De même, l’AMEE pourrait assurer un accompagnement des jeunes exploitants agricoles pour une agriculture climato intelligente à travers le renforcement des capacités des acteurs agricoles des pays du Sahel dans le cadre du pompage solaire, a-t-il poursuivi.

Elle consiste de même en le renforcement des capacités des Pays du G5 Sahel dans la réalisation des programmes dans le domaine des ressources en eau, notamment la planification, la mobilisation et la gestion intégrée des ressources en eau, la planification de la gestion des bassins versants, la protection des ressources en eau souterraine, la protection et préservation de la qualité des ressources en eau, la gestion des phénomènes extrêmes, l’atténuation de l’impact du changement climatique sur les ressources en eau, la conception et réalisation des ouvrages hydrauliques, notamment les barrages, la sécurité des ouvrages hydrauliques, la Recherche, le développement et la formation dans le domaine de l’eau, et le renforcement des capacités en matière de gestion intégrée des ressources en eau et la contribution dans le domaine de l’agriculture.

Ce développement passe par notamment l’assistance technique à l’amélioration de la santé animale et la gestion des risques sanitaires dans le domaine de la production animale, l’assistance technique à la mobilisation de l’eau et l’irrigation pour l’adaptation au changement climatique, la formation des jeunes dans les domaines de l’agriculture (Ingénieurs, Vétérinaires et Techniciens) ou en formation continue et l’assistance technique à l’amélioration du cadre des affaires pour aider les jeunes à démarrer des affaires dans le domaine de l’agriculture ou des services agricoles dans le but de créer l’emploi pour les jeunes et dynamiser les territoires.

Il a souligné que ces actions annoncées par le Royaume ne sont pas exhaustives et peuvent être étendues à d’autres actions en fonction des besoins et de l’expérience développée par le Maroc dans les domaines requis conformément aux projets programmés dans les programmes d’investissements prioritaires présentés par le G5 Sahel.

Le Maroc poursuivra sa coopération avec les pays du G5 Sahel dans les domaines de formation des cadres militaires dans les académies et écoles du Royaume ainsi que la coopération et le renforcement des capacités de ces pays dans le domaine du renseignement dans le cadre de la lutte contre le terrorisme, a-t-il insisté.

60 millions d’euros de l’UE et de la France à la Mauritanie

La France a accordé à la Mauritanie une subvention de 11.225.000 euros destinée à l’appui au développement local dans certaines régions du pays, a appris APA jeudi à Nouakchott.Cette subvention sera utilisée pour financer un programme consultatif pour l’appui du développement local et des initiatives communales dans trois régions de l’est et du sud de la Mauritanie.

Il s’agira notamment de renforcer les capacités des communes, d’améliorer la gouvernance locale, d’appuyer la planification des ressources naturelles et de renforcer les relations entre les communes et leurs partenaires.

La convention a été signée par le ministre de l’Economie et des Finances, Moctar Ould Diay et le ministre français de l’Europe et des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian.

De son côté, l’Union européenne (UE) a signé avec la Mauritanie trois conventions de coopération pour une valeur totale de 47,7 millions d’euros.

Ces conventions portent sur la promotion d’une croissance durable et inclusive, le renforcement de la gestion des finances publiques, l’amélioration de la gouvernance, la promotion du développement des filières agricoles et pastorales durables, la prévention des conflits et la promotion du dialogue interculturel.

Elles ont été signées par Ould Diay et le commissaire européen à la Coopération internationale et au Développement, Neven Mimica.

Le G5 Sahel est prêt à relever ses défis stratégiques (Issoufou)

Le G5 Sahel est plus que jamais déterminé à relever les défis stratégiques qui se dressent devant ses membres et sont relatifs notamment aux menaces terroristes provenant des organisations criminelles et au changement climatique, a déclaré, jeudi à Nouakchott, le président du Niger, Mahamadou Issoufou.Le défi démographique, le défi migratoire et celui de la lutte contre la pauvreté sont d’autres épreuves que compte affronter le G5 Sahel, a ajouté M. Issoufou qui s’exprimait à l’ouverture de la conférence de coordination des partenaires et bailleurs de fonds du G5 Sahel pour le financement du programme d’investissement prioritaire (PIP).

Il a ajouté que les développements récents de « notre action solidaire montrent que notre organisation sous régionale appréhende de plus en plus efficacement la situation complexe du Sahel et conçoit des stratégies décisives pour faire face aux défis multiformes que connait notre espace ».

Le chef de l’Etat nigérien, par ailleurs président en exercice du G5 Sahel, a aussi souligné que la particularité de celui-ci réside dans le fait qu’il est bâti autour du couple « Sécurité et Développement ».

Ces dernières, a-t-il souligné, sont, d’une part, deux priorités indissociables au cœur de « notre action et de notre stratégie » et, d’autre part, deux priorités décisives dont la réalisation peut avoir une incidence sur tous les autres défis.

Auparavant, le président mauritanien, Mohamed Ould Abdel Aziz avait indiqué que le G5 Sahel a réussi grâce au leadership de ses présidents à relever les défis lancé à l’espace régional. Il convient toutefois de poursuivre les efforts grâce à une mutualisation des moyens, sans oublier le soutien des partenaires technique et financiers.

Ce faisant, on devrait pérenniser les acquis en vue d’atteindre pleinement les objectifs et améliorer le niveau de mobilisation des financements, a estimé le chef de l’Etat mauritanien qui a aussi plaidé pour l’éradication de la pauvreté, du chômage, de l’analphabétisme, des sentiments d’injustice et du laxisme dans la lutte contre le trafic de drogue. Il a indexé au passage l’incapacité des Etats à assumer leurs responsabilités dans la lutte contre les méfaits des terroristes.

Pour lui, l’approche sécuritaire est insuffisante car, dans les meilleurs des cas, elle ne peut que réduire les capacités des groupes terroristes. Il faut plutôt mettre un terme au paiement de rançons pour assécher les sources de financement des terroristes, a dit Ould Abdel Aziz.

La réunion de Nouakchott qui dure un jour doit déboucher sur l’annonce des contributions des bailleurs de fonds au financement du PIP.  Il est composé de 40 projets de développement à réaliser essentiellement dans les zones frontalières entre les différents pays membres du G5-Sahal formé par la Mauritanie, le Mali, le Niger, le Burkina Faso et le Tchad. Le financement souhaité se chiffre à 2 milliards d’euros.

Les présidents mauritanien et nigérien avaient à leurs côtés leurs homologies tchadien, et burkinabé, Idriss Déby Itno et Roch Marc Christian Kaboré.

Le Premier ministre marocain Saâdeddine El Othmani, le ministre des Affaires étrangères français Jean-Yves Le Drian et plusieurs représentants de pays ou d’organismes partenaires et de bailleurs de fonds étaient également présents à l’ouverture des travaux.

G5-Sahel : les bailleurs s’engagent pour plus de 2 milliards d’euros

Les partenaires du G5 Sahel et ses bailleurs de fonds se sont engagés à hauteur de plus de deux milliards d’euros pour financer le Programme d’investissement prioritaire (PIP) au profit des pays membres de cet ensemble sous-régional, a annoncé jeudi à Nouakchott le président nigérien Mahamadou Issoufou.« C’est bien plus que ce que nous avons demandé », s’est félicité M. Issoufou lors d’une conférence de presse au terme d’un sommet du G5 Sahel ouvert plus tôt dans la matinée.

Les plus grandes contributions ont été annoncées par la France, la Banque africaine de développement (BAD), la Banque arabe de développement économique et agricole (BADEA), la Banque islamique de développement (BID) et l’Arabie saoudite.

Le PIP est composé de 40 projets de développement à réaliser essentiellement dans les zones frontalières entre les différents pays membres du G5 Sahel, à savoir la Mauritanie, le Mali, le Niger, le Burkina Faso et le Tchad.

Outre M. Issoufou, par ailleurs président en exercice du G5 Sahel, le sommet a vu la participation des chefs d’Etat burkinabé et tchadien, en plus du président hôte Mohamed Ould Abdel Aziz.

Le chef de l’Etat malien s’est fait représenter par son ministre de la Défense.

La rencontre a été également marquée par la présence du Premier ministre marocain Saâdeddine El Othmani, du ministre des Affaires étrangères français Jean-Yves Le Drian, et d’un grand nombre de représentants de pays ou d’organismes partenaires et de bailleurs de fonds.

Le Maroc disposé à coopérer avec le G5 Sahel dans le domaine sécuritaire

Le Maroc est disposé à coopérer avec le Groupe des cinq pays du Sahel (G5 Sahel) pour développer les zones côtières confrontées à de graves menaces sécuritaires, a affirmé le Chef du gouvernement marocain, Saad Eddine El Othmani, qui conduit une délégation marocaine à la Conférence de Coordination des partenaires et bailleurs de fonds du G5 Sahel, dont les travaux se sont ouverts ce jeudi à Nouakchott.« Nous sommes déterminés à coopérer pleinement avec nos frères dans les cinq pays du Sahel pour développer les zones côtières confrontées à de graves menaces sécuritaires ayant un impact sur la sécurité de toute la région, y compris celle du Maroc », a-t-il déclaré à la presse.

 Dans ce sens, il a fait savoir que le Maroc a élaboré un programme qui sera présenté à cette Conférence sur ses actions dans la région du Sahel.

La participation du Royaume à cette conférence émane de son « ancrage africain », de son attachement à promouvoir les relations inter-africaines, de son rôle dans la région et de son souci de développer le Sahel et de préserver sa stabilité et sa sécurité, a souligné M. El Otmani.

Il a ajouté que la conférence, à laquelle participent plusieurs chefs d’Etat et de gouvernement et des représentants des bailleurs de fonds, vise à mobiliser les fonds nécessaires pour le programme d’investissement prioritaire du G5 Sahel.

Il a par ailleurs relevé que sa visite à Nouakchott sera l’occasion pour discuter avec son homologue mauritanien des moyens de promouvoir davantage les relations maroco-mauritaniennes, exprimant le souhait de développer ces liens à des niveaux supérieurs.

Dans ce sens, il a indiqué qu’il existe de nombreuses initiatives aussi bien aux niveaux économique et social, qu’au politique pour développer davantage ces relations.

Crée en février 2014 lors du sommet de Nouakchott des dirigeants de la Mauritanie, du Tchad, du Mali, du Burkina Faso et du Niger, le G5 Sahel ambitionne a pour mission de coordonner et de suivre la coopération régionale, notamment dans le domaine de la lutte contre le terrorisme dans la région où s’activent des groupes armés liés à Al Qaïda.

Il a été décidé, dans ce cadre, d’élaborer un programme des priorités d’investissement et des projets structurels qui accorde la priorité à la sécurité et aux infrastructures de base (transport, énergie, communication et hydraulique), à la réactualisation démographique, à la sécurité alimentaire et à l’économie pastorale.

Le G5 Sahel compte sur la coordination entre leurs organismes pour faire face à ces défis sécuritaires et éviter les dangers qui menacent certains de ses pays.

Ryad octroie une aide de 100 millions d’euros au G5 Sahel

L’Arabie saoudite a annoncé jeudi sa décision d’octroyer une aide de 100 millions d’euros pour soutenir le Groupe des cinq pays du Sahel.Cette annonce a été faite par le ministre saoudien des Affaires africaines, Ahmed Al-Qattan, lors de Conférence de coordination des partenaires et bailleurs de fonds du G5 Sahel, qui se tient ce jeudi à Nouakchott.

Selon le ministre saoudien, cette aide sera consacrée au financement des investissements prioritaires du G5 Sahel. La Conférence de coordination des partenaires et bailleurs de fonds du G5 Sahel, à laquelle participent plusieurs chefs d’Etat et de gouvernement et des représentants des bailleurs de fonds, vise à mobiliser les fonds nécessaires pour le programme d’investissement prioritaire du G5 Sahel.

Des sources au sommet ont estimé que l’appui de l’Arabie Saoudite au programme d’investissements prioritaires du Groupe des Cinq pays du Sahel intervient en considération à la place de la Mauritanie et pour réussir le sommet de Nouakchott.

Il s’agit du deuxième soutien financier apporté par l’Arabie Saoudite au G5 Sahel. Ryad avait accordé le même montant pour soutenir la force conjointe du Groupe lors de la Conférence de Paris tenue en 2017. Cette force composée de 10.000 hommes est destinée à sécuriser les frontières et lutter contre le terrorisme, notamment entre le Mali, le Burkina Faso et le Niger.

Crée en février 2014,  le G5 Sahel ambitionne a pour mission de coordonner et de suivre la coopération régionale, notamment dans le domaine de la lutte contre le terrorisme dans la région.

Il a été décidé, dans ce cadre, d’élaborer un programme des priorités d’investissement et des projets structurels qui accorde la priorité à la sécurité et aux infrastructures de base (transport, énergie, communication et hydraulique), à la réactualisation démographique, à la sécurité alimentaire et à l’économie pastorale.

Le G5 Sahel compte sur la coordination entre leurs organismes pour faire face à ces défis sécuritaires et éviter les dangers qui menacent certains de ses pays.

Ouverture à Nouakchott de la conférence des bailleurs de fonds du G5 Sahel

La conférence de coordination des partenaires et bailleurs de fonds du G5 Sahel pour le financement du Programme d’investissement prioritaire (PIP) s’est ouverte jeudi à Nouakchott en présence de centaines de délégués.La conférence vise à résorber le gap financier pour la mise en œuvre de la première phase du PIP triennal (2019-2021) composé d’un portefeuille de 40 projets. Les pays du G5 Sahel se sont engagés à prendre en charge 13 pourcent du budget du PIP estimé à 1,9 milliard d’euros, le reste sera complété par les partenaires et bailleurs de fonds.

Le PIP entre dans le cadre de la stratégie pour le développement et la sécurité du G5 Sahel, adoptée en 2016 par les cinq chefs d’état des pays membres, en vue de mutualiser leurs moyens pour assurer la sécurité mais aussi le développement dans cet espace régional.

Cette stratégie repose sur ces axes principaux : défense et sécurité, gouvernance, infrastructures, résilience et développement humain.

Le G5 Sahel regroupe cinq pays : Burkina Faso, Mali, Mauritanie, Niger et Tchad.

La gestion de l’aéroport de Nouakchott confiée à une société étrangère

Le ministre de l’Economie et des Finances mauritanien, Moctar Ould Diay, a annoncé mardi soir que la gestion de l’aéroport international de Nouakchott a été cédée à une société étrangère dénommée AFROPORT.L’Etat mauritanien détient 5% de cette société, a précisé le ministre lors d’un point de presse, ajoutant que la convention conclue entre les deux parties accorde également à la Mauritanie la propriété de toutes les installations qui seront réalisées.

Ould Diay n’a pas révélé le volume de l’investissement mobilisé par AFROPORT qui bénéficiera d’un régime fiscal spécial sans toutefois être exempte de la taxe sur la valeur ajoutée.

Il a ajouté que le nouvel investisseur développera les prestations de l’aéroport et lancera, sous peu, la construction de deux hôtels haut standing et d’un complexe d’entretien et de réparation des avions.

L’aéroport de Nouakchott sera aussi doté de commerces internationaux et verra l’extension de ses salles VIP, a signalé le ministre mauritanien.

Selon lui, les investissements programmés par la nouvelle société auront un impact positif sur la vie économique dans le pays à travers notamment la création d’opportunités d’emplois, avec ce que cela implique en termes de revenus du trésor public et d’amélioration du pouvoir d’achat du citoyen.

Ould Diay a rappelé que la société nationale qui gérait l’aéroport avait accusé des déficits financiers croissants au cours des trois dernières années.

Mauritanie : les agences de transfert d’argent soumises à une autorisation

La Banque centrale de Mauritanie a rendu publique, mardi à Nouakchott, une décision dans laquelle elle interdit « catégoriquement » le transfert d’argent par des agences non autorisées.Une telle pratique est susceptible d’être considérée comme une forme de « blanchiment d’argent et de financement du terrorisme », a indiqué la BCM dans sa note. La BCM a mis en garde contre toute pratique de transfert d’argent non assortie d’un agrément préalable de la Banque centrale et en dehors du contrôle de cette dernière.

La BCM a expliqué que ce genre de pratiques pourrait être exploité à des fins illicites, allant même jusqu’à y voir « une menace à la sécurité publique ».

L’activité de transfert d’argent en Mauritanie échappe à tout contrôle puisqu’elle est pratiquée dans une anarchie totale par un très grand nombre de personnes n’ayant aucune qualité juridique ou financière.

Elle est parfois associée aux bureaux de change de devises et parfois même aux boutiques de vente des accessoires de télécommunications.

Depuis déjà plusieurs mois, la BCM avait annoncé sa décision de mettre un terme à ce désordre et appelé les transféreurs d’argent à se conformer aux dispositions juridiques en vigueur dans ce domaine sous peine de sanctions.

En août dernier, elle a accordé un nouveau délai aux prestataires de tels services pour se plier à ses exigences. Dans sa note, la BCM a publié les noms des seules 8 agences autorisées désormais à pratiquer l’activité de transfert d’argent sur tout le territoire national.

Les Saoudiens financent un hôpital de spécialités à Nouakchott

L’Arabie saoudite va financer un hôpital disposant de plusieurs spécialités médicales à Nouakchott et portant le nom de son prince héritier, Mohamed Ben Salmane, a annoncé le ministre saoudien de l’Information, Awad Al Awad.Cette annonce a été faite dimanche soir à Nouakchott dans le cadre de la visite qu’a effectuée Ben Selmane dans la capitale mauritanienne.

Pendant cette visite, les deux pays ont conclu une convention sur l’exonération de la double imposition sur le revenu et sur le capital et l’exemption fiscale.

Cette convention a été signée par le ministre de l’Economie et des Finances mauritanien, Moctar Ould Diay et le ministre saoudien du Commerce et de l’Investissement, Majed Abdallah Al Ghasbi.

Un protocole d’accord a été également paraphé par le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement mauritanien, Isselmou Ould Sid El Moktar Ould Lehbib, et M. Ghasbi au nom du ministère saoudien de l’Environnement, de l’Eau et de l’Agriculture.

Toujours dans le même cadre, le ministre mauritanien de l’Environnement et du Développement durable, Amédi Camara a paraphé un second protocole d’accord avec  M. Ghasbi au nom de l’Autorité saoudienne de la protection de la nature.

Le président mauritanien, Mohamed Ould Abdel Aziz a condamné les menaces dont l’Arabie saoudite fait l’objet et les attaques aux missiles balistiques qui visent son territoire de temps à autre, selon le communiqué final de la visite.

Le prince héritier saoudien entame une visite en Mauritanie

Le prince héritier d’Arabie saoudite, Mohamed Ben Salmane est arrivé, dimanche à Nouakchott, pour une visite de travail et d’amitié, a constaté APA.Il a été accueilli à l’aéroport de Nouakchott par le président mauritanien, Mohamed Ould Abdel Aziz, son premier ministre, Mohamed Salem Ould El Bechir et les hautes personnalités civiles et militaires du pays.

Cette visite, c’est la première d’un responsable saoudien de ce rang depuis plusieurs années. La visite du prince héritier a cependant été rejetée par le Forum national pour la démocratie et l’unité (FNDU), le plus grand regroupement des partis d’opposition en Mauritanie. Le FNDU a notamment critiqué le soutien apporté récemment par le responsable saoudien à Israël, entre autres raisons.

Il a toutefois exprimé son « attachement aux liens historiques de fraternité, d’entente et de respect » entre les deux pays. La Mauritanie entretient des relations solides avec l’Arabie saoudite qui lui fournit un appui financier conséquent.

Neuf morts dans le chavirement d’une pirogue en Mauritanie

Neuf pêcheurs mauritaniens ont trouvé la mort dans la nuit de jeudi à vendredi, après le renversement de leur pirogue de pêche artisanale dans les eaux de l’Océan atlantique, au large de Nouakchott, a appris APA de sources sécuritaire et hospitalière.La pirogue était vétuste et avait à son bord une quarantaine de pêcheurs, ce qui représente une surcharge considérable. Elle s’est renversée sous l’effet des vagues violentes au moment où son conducteur tentait de s’approcher de la rive pour accoster.

Les corps des victimes repêchés par des gardes-côtes mauritaniens ont été transportés à la morgue de l’hôpital de Nouakchott pour permettre leur reconnaissance par leurs parents.

Les accidents de pirogues de pêche artisanale sont fréquents en Mauritanie, mais ils sont le plus souvent dus à des collisions avec de navires volumineux.

A la mi-août 2018, neuf pêcheurs artisanaux avaient été tués dans un accident en pleine mer au large de Nouadhibou lorsqu’un gros navire de transport a percuté deux pirogues à bord desquelles se trouvaient une quinzaine de marins avec une quantité de poisson.

Des centaines de pêcheurs s’étaient alors rassemblés en sit-in devant le siège de la wilaya (gouvernorat) de Nouadhibou pour exiger des mesures de sécurité permettant de protéger les pêcheurs artisanaux des gros navires.

Nouakchott inaugure son premier vaste réseau d’assainissement

La capitale mauritanienne, Nouakchott dispose désormais de son premier vaste réseau d’assainissement inauguré vendredi par le président Mohamed Ould Abdel Aziz, a-t-on constaté.Ce réseau réalisé par la société chinoise CTE vise à aspirer les eaux de pluie dans une zone couvrant plus de la moitié de la ville. Il a coûté 280 millions de Yuan chinois (40,3 millions de dollars US) offerte par la République populaire de Chine.

Le projet comprend un réseau de collecte des eaux stagnantes dans les basses terres et les principaux axes couvrant une superficie de plus de 15 km², avec des canaux de béton armé d’une longueur de 31 km.

Il porte également sur un montage de quelque 11 km de tuyaux sous pression en fibre de verre et dont le diamètre est compris entre 1100 et 1500 mm la réalisation de 4 stations de pompage dans différents quartiers de Nouakchott.

Le réseau permettra le pompage de 225.000 m3 par jour, ce qui signifie l’absorption de précipitations pluviométriques de 50 mm en moins de 5 heures.

Dans un mot à la cérémonie d’inauguration, le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement mauritanien, Isselmou Ould Sidi El Moctar a rappelé « la situation catastrophique » que connaissait la ville de Nouakchott chaque fois qu’il y a de fortes pluies ou des inondations.

La seule solution qui était disponible consistait alors en des mesures urgentes prises pour permettre le remplissage des étangs et l’aspiration de l’eau par des citernes et des tuyaux, a-t-il ajouté.

50 millions de dollars pour un projet hydraulique dans l’est mauritanien

Le président mauritanien, Mohamed Ould Abdel Aziz a lancé, jeudi dans la ville de Timbedra (extrême est), un projet hydraulique destiné à couvrir les besoins en eau potable d’une vaste zone dans cette région reculée du pays.Ce projet a été rendu possible grâce à un financement de 50 millions de dollars US débloqués conjointement par l’Etat mauritanien et le Fonds Arabe pour le Développement Economique et Social (FADES).

Ses composantes comprennent les installations de transport de l’eau à l’aide de 250 km de tuyaux de fer entre 200 et 400 mm de diamètre et deux stations de pompage de 5000 m3/jour et 1000 m3/jour de capacité, en plus de châteaux d’eau pour la distribution et le stockage de l’eau.

Le projet comprend aussi des installations de distribution dont quelque 150 km de conduites allant de 63 à 400 mm de diamètre et la réalisation de 5.000 branchements domestiques.

Selon le ministre mauritanien de l’Hydraulique et de l’Assainissement, Isselmou Ould Sidi’El Moctar Ould Lehbib, la réalisation du projet s’étendra sur 30 mois et permettra de couvrir les besoins des populations ciblées jusqu’à l’horizon 2030.

Ould Abdel Aziz a inauguré et lancé d’autres projets dans des domaines différents mercredi et jeudi dans le cadre de la célébration du 58e anniversaire de l’indépendance mauritanienne qui coïncide avec le 28 novembre de chaque année.

Mauritanie : une charte antiesclavagiste dénonce l’exclusion des descendants d’esclaves

La Charte des droits politiques, sociaux et économiques des haratines (descendants d’anciens esclaves) en Mauritanie a dénoncé, mardi, l’exclusion de cette frange de la population, à la veille du 58e anniversaire de l’indépendance du pays.Elle a appelé, dans un communiqué de presse, les «forces nationales intègres et soucieuses de la sécurité et des intérêts de la Mauritanie de conjuguer leurs efforts afin d’exiger de mettre un terme à la situation tragique des haratines ».

Selon le texte, l’indépendance dont l’anniversaire sera célébré demain restera « inachevée et non réalisée tant que la direction politique en place depuis 58 ans consacre l’approche de l’exclusion, du pillage et de l’injustice ».

La Charte des droits politiques, sociaux et économiques des haratines est un mouvement pacifique créé il y a quelques années pour prôner l’émancipation des descendants d’anciens esclaves en adoptant principalement la voie de la sensibilisation populaire.

Elle a souligné dans son communiqué que la persistance de l’absence de « solutions durables de nature à garantir l’équité sociale et la distribution juste de la richesse » diminue la valeur de la célébration de la fête de l’indépendance.

Officiellement aboli en Mauritanie en 1980, l’esclavage a été incriminé et réprimé par la loi en 2007 puis classé « crime contre l’humanité » et qualifié « d’imprescriptible » par une nouvelle loi en 2015.

Nouakchott veut accueillir une réunion de l’Union du Maghreb Arabe

Le ministère des Affaires étrangères et de la Coopération mauritanien a exprimé, dimanche, son souhait d’accueillir une réunion urgente des chefs de la diplomatie de l’Union du Maghreb Arabe (UMA).Dans un communiqué de presse, le chef de la diplomatie mauritanienne a dit apporter son soutien à la convocation d’une session urgente des ministres des Affaires étrangères de l’UMA et souhaiter l’accueillir « dans le plus bref délai ».

Outre la Mauritanie, l’UMA regroupe le Maroc, l’Algérie, la Tunisie et la Libye. Créée en 1989, son action a été paralysée par la discorde entre Rabat et Alger sur la question du Sahara Occidental.

La convocation de la réunion urgente a été faite jeudi dernier par l’Algérie qui en a avisé le secrétariat général de l’UMA et les 4 autres pays membres.

Alger a justifié son initiative par sa « conviction intime de la nécessité de la relance de l’édification de l’ensemble maghrébin et de la réactivation de ses instances ».

Nouakchott a également « salué toutes les initiatives de nature à contribuer à la dynamisation des institutions du Maghreb Arabe dans le but de satisfaire les attentes de ses fils ».

Luanda s’engage à garantir la sécurité de la communauté mauritanienne

Les autorités angolaises se sont engagées à prendre toutes les mesures susceptibles de garantir la sécurité de la communauté mauritanienne dans leur pays, a déclaré le ministère mauritanien des Affaires étrangères et de la Coopération, dans un communiqué reçu samedi à APA.Cet engagement a été exprimé lors d’une conversation téléphonique, vendredi soir, entre le chef de la diplomatie mauritanienne, Ismail Ould Cheikh Ahmed, et son homologue angolais, Manuel Domingos Augusto, précise le communiqué.

L’Angola a récemment expulsé des centaines de milliers de ressortissants africains accusés de séjourner dans le pays de manière illégale.

Selon le communiqué, Ould Cheikh Ahmed a évoqué avec son interlocuteur « la situation des citoyens mauritaniens » en Angola « à la lumière des récents développements, en espérant que cette communauté retiendra l’attention des autorités angolaises, ce qui reflète les relations solides qui unissent les deux pays frères ».

Et d’ajouter que M. Augusto a répondu en louant « la pacifique communauté mauritanienne » qui, selon lui, « n’a jamais été la cible d’aucune des mesures requises pour lutter contre le crime organisé dans les zones d’exploration de diamants, qui ont touché des résidents illégaux ».

Le chef de la diplomatie angolaise a par ailleurs exprimé « l’estime et le respect du Président et du peuple angolais envers la communauté mauritanienne et a loué son rôle économique en Angola », souligne le communiqué.