La Mauritanie va réaliser 600 nouveaux km de pare-feux

Le gouvernement mauritanien a lancé la campagne annuelle de préservation des pâturages naturels contre les feux de brousse qui vise à réaliser 600 nouveaux km de pare – feux, a-t-on appris de source officielle à Nouakchott.Cette campagne a été lancée samedi par le ministre mauritanien de l’Environnement et du Développement durable, Amédi Camara dans la localité de Kendra, dans l’est du pays.

Elle vise également l’entretien de la plupart des anciens pare-feux qui totalisent une longueur de 10.290 kilomètres, avec une largeur de 6 mètres au minimum et 9 mètres dans certains axes.

Financée sur fonds propres de l’Etat pour un montant de 62, 81 millions d’ouguiyas MRU (1,7 million de dollars US), ladite campagne cherche aussi à renforcer les opérations d’extinction des feux de brousse et à diminuer leur nombre de l’ordre de 50%.

Selon M. Camara, la Mauritanie a connu cette année une très bonne pluviométrie avec une répartition spatio-temporelle des précipitations très satisfaisante dans la quasi-totalité des régions.

La biomasse produite cet hivernage 2018 sur la totalité des parcours naturels a été estimée à 3,2 millions de tonnes, soit une valeur économique estimée à 20,2 milliards d’Ouguiya (558 millions de dollars US) équivalent d’aliment bétail, a-t-il ajouté dans une allocution au lancement de la campagne.

Le ministre a précisé que les spécialistes estiment que cette biomasse peut couvrir, pendant la période sèche, le besoin d’environ 3,02 millions d’UBT (unité de bétail tropical), soit 75,5 % du besoin du cheptel national.

A en croire les statistiques officielles, la Mauritanie enregistre depuis 2007 en moyenne 166 feux de brousse par an qui ravagent environ 479.000 ha de pâturages, un manque à gagner économique d’environ 10 Milliards d’Ouguiya (276 millions de dollars US) en équivalent d’aliment bétail.

La Grande Bretagne veut des relations solides avec la Mauritanie (ministre)

Le ministre délégué auprès du ministre des Affaires étrangères chargé du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord de la Grande Bretagne, Alistair Burt a déclaré, vendredi à Nouakchott que son pays veut bâtir des relations solides avec la Mauritanie.« C’est pourquoi, nous avons décidé d’ouvrir une ambassade à Nouakchott », a indiqué M. Burt dans une déclaration à la presse à l’issue d’un entretien avec le président mauritanien, Mohamed Ould Abdel Aziz.

Le ministre britannique a également cité dans ce cadre la présence en Mauritanie des deux sociétés énergétiques Shell et BP pour nouer une nouvelle relation commerciale afin de créer des emplois et des opportunités pour les citoyens mauritaniens et contribuer au développement de l’économie nationale.

« Nous sommes certains que nos relations se développerons de manière excellente », a-t-il ajouté, louant la qualité de ses discussions avec les autorités de mauritaniennes.

M. Burt a également salué le rôle de la Mauritanie dans le G5 Sahel et dans la sécurité dans la sous-région « grâce à l’engament » du président Ould Abdel Aziz.

Il a promis un appui de son pays en la matière, en plus des domaines commercial et culturel, saluant au passage la compréhension profonde du président mauritanien et sa vision ambitieuse par rapport à l’établissement de relations fortes avec le Royaume Uni et la promotion de la langue anglaise et de son enseignement.

La venue du ministre britannique à Nouakchott a pour but aussi de superviser l’ouverture de la première ambassade de son pays à Nouakchott.

Trois millions de dollars pour réhabiliter 5.000 ha dans trois pays africains

Le ministre mauritanien de l’Environnement et du Développement durable, Amedi Camara, et le représentant résident du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), représentant par intérim de la FAO à Nouakchott, Mario Samaja, ont signé, jeudi à Nouakchott, une convention de 3 millions de dollars pour la réhabilitation de 5.000 ha en Mauritanie, au Soudan et en Erythrée, a constaté APA.Ce projet, financé par la Turquie et exécuté par l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) sur une durée de trois ans, devrait permettre de réhabiliter 2.000 ha en Mauritanie et au Soudan et 1.000 ha en Erythrée.

En Mauritanie, le financement turc sera utilisé, entre autres, pour la réalisation de pépinières pour la production d’arbustes à planter sur le parcours de l’Agence nationale de la muraille verte, en plus de la création d’activités génératrices de revenus au profit des communautés précaires vivant dans ces zones, a indiqué Amedi Camara.

Il a, par ailleurs, rappelé que son pays et la Turquie sont liés par un accord de coopération signé en avril 2016 à Nouakchott entre les deux ministères en charge de l’Environnement.

Cet accord, a précisé le ministre mauritanien, porte notamment sur la lutte contre la désertification et la surveillance des terres menacées de dégradation et d’érosion ainsi que le reboisement et la réhabilitation des systèmes environnementaux.

Un millier de bacheliers mauritaniens non orientés pour raisons d’âge

Plus de 1.000 détenteurs du baccalauréat en Mauritanie ont été privés cette année d’inscription dans les établissements d’enseignement supérieur du pays suite à une décision du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, déplore, dans un communiqué publié mercredi, une coalition de syndicats estudiantins mauritaniens.C’est une « décision arbitraire et dépourvue de toute justification légale », fustige la coalition avant de s’ériger contre la limitation à 25 ans de l’âge maximal pour s’inscrire à l’enseignement supérieur.

Ce grand nombre de bacheliers se trouve ainsi empêché de « poursuivre leurs études supérieures après des années de persévérance et de diligence », ont déploré les syndicats,  voyant à travers cette mesure « un crime contre l’avenir d’étudiants qui viennent de surmonter l’obstacle du baccalauréat ».

« Refuser aux étudiants de poursuivre leurs études supérieures par une décision vulgaire non pensée prise à la hâte par le ministre de l’Enseignement supérieure en un clin d’œil représente une défaillance sérieuse pour notre système éducatif », ont-ils considéré.

Pour eux, une telle décision « confirme » que le système éducatif national « vit toujours de sérieux problèmes et ne fait qu’accentuer ces problèmes ».

Partant de là, le communiqué exige l’annulation de la décision « dépourvue de tout élément logique et de planification stratégique solide et qui anéantit les rêves des d’étudiants mauritaniens ».

Les syndicats ont également appelé le ministère à négocier de nouveau les plaintes déposées par les étudiants non orientés dans la première phase afin de les diriger vers les institutions qu’ils ont demandées.

Ils ont aussi invité tous les étudiants à se préparer à s’engager fermement dans le processus de rétablissement de leurs droits.

Mauritanie : IRA dénonce une « violence aveugle » de la police contre ses militants

L’Initiative pour la résurgence de l’abolitionnisme (IRA), dirigée par le leader antiesclavagiste mauritanien Biram Ould Dah, a indiqué que ses militants ont fait l’objet d’une « violence aveugle » de la part de la police mauritanienne lors d’une manifestation lundi à Nouakchott.C’était une violence que « rien ne justifie », s’insurge IRA dans un communiqué rendu public mardi dans la capitale mauritanienne.

Nombre de manifestants de cette ONG s’étaient rassemblés lundi devant le siège de l’Assemblée nationale qui tenait sa première séance pour protester contre la poursuite de la détention de Ould Dah, élu député lors des élections du 1er septembre dernier pendant qu’il est en prison.

« Les unités de la police, armées jusqu’aux dents, venues à la rencontre des militants, n’y sont pas allées de main morte », dénonce IRA, déplorant plusieurs blessés dont l’épouse de son leader.

Inculpé d’incitation à la haine sur plainte d’un journaliste mauritanien, Ould Dah est emprisonné depuis le 7 août dernier à Nouakchott.

IRA réclame par ailleurs la libération de son président et l’ouverture d’une enquête indépendante sur les violences policières à l’encontre de ses militants.

Officiellement aboli en 1980, l’esclavage a été incriminé et réprimé par la loi en 2007 en Mauritanie avant d’être classé « crime contre l’humanité » et qualifié «d’imprescriptible » par une nouvelle loi en août 2015.

Mauritanie : les investisseurs dans l’alimentaire sommés de respecter les normes de qualité

Les opérateurs économiques agissant dans le domaine de l’alimentaire en Mauritanie, ont été sommés de respecter les normes de qualité de leurs produits sous peine de sanctions de différentes formes.Une campagne sera entreprise dans ce cadre sous le thème « assurez la qualité de vos produits pour protéger vos investissements », a prévenu le ministère mauritanien du Commerce, de l’Industrie et du Tourisme dans un communiqué publié mardi à Nouakchott.

Cette campagne a pour objectif de protéger la santé des citoyens et de les sécuriser, a expliqué le ministère en montrant du doigt les opérateurs économiques exerçant des activités commerciales de distribution de produits alimentaires sur le marché et les prestataires de services dans le domaine du tourisme.

Le communiqué a cité particulièrement les propriétaires ou gérants d’établissements hôteliers, d’hébergement et de restauration, de boulangeries et épiceries qu’il a exhortés au respect de la réglementation en matière de qualité, d’hygiène et de salubrité des produits alimentaires.

Il a menacé les contrevenants de se voir appliquer des sanctions de saisie ou de fermeture des locaux conformément aux dispositions des textes.

Le commerce des produits alimentaires en Mauritanie se caractérise par une grande anarchie matérialisée notamment par l’absence de contrôle de qualité et le non respect des dates d’expiration.

Election d’un nouveau président du parlement mauritanien

La nouvelle législature mauritanienne a élu, lundi à Nouakchott, son président en la personne du député Cheikh Ould Baya, candidat de l’Union pour la République (UPR, au pouvoir), a constaté APA.Député de Zouerate (nord), Ould Baya a été élu à une large majorité de 118 voix contre 27 pour son concurrent du parti Tawassoul (islamistes).

Le nombre de votants a été de 151, dont 4 qui se sont exprimés neutres et deux bulletins nuls.

L’Assemblée nationale est désormais l’unique chambre du parlement en Mauritanie depuis que le Sénat a été supprimé en vertu d’un amendement constitutionnel validé par référendum en août 2017.

Elle a été renouvelée lors des élections du 1er et 15 septembre 2018 qui ont été largement remportées par l’UPR, suivie de Tawassoul qui garde ainsi le leadership de l’opposition.

Le nouveau président du parlement est un officier de la marine en retraite et ex maire de Zouerate.

Vers la communication mobile 4G en Mauritanie

L’Autorité de régulation en Mauritanie (ARE) a lancé un avis d’appel d’offres pour l’attribution de licences en vue de l’établissement et l’exploitation de réseaux et services de communications électroniques de la 4e génération (4G) dans le pays.La Mauritanie dispose actuellement des deuxième et troisième générations (2G/3G) uniquement.

Selon l’avis diffusé sur son site électronique, l’ARE précise que les licences requises sont réparties en deux types.

Le premier type porte seulement sur la 4G et permettra d’utiliser les technologies 4G pour la fourniture de services de communications électroniques aux profits des opérateurs détenteurs de licences 2G/3G en Mauritanie.

Quant au second type, il concerne une licence dite 2G/3G/4G, destinée à un nouvel opérateur lui permettant d’utiliser les technologies 2G/3G/4G pour la fourniture de services de communications électroniques en Mauritanie.

L’Autorité de régulation précise que le nombre maximal de licences susceptibles d’être attribuées au terme de l’appel d’offres est de 4 au total : trois pour la 4G et une pour les 2G/3G/4G.

Les prestataires intéressés doivent soumettre leurs offres au plus tard le 5 décembre prochain, souligne-t-elle.

Reprise des municipales dans deux communes de Nouakchott (justice)

La Cour suprême de Mauritanie a ordonné la reprise des élections municipales dans deux communes symboliques de Nouakchott, a-t-on appris de source judiciaire vendredi dans la capitale mauritanienne.Les deux municipalités concernées sont Arafat, fief confirmé depuis plusieurs mandats du parti Tawassoul (islamistes), et El Mina, généralement acquise par l’Union pour la République (UPR, au pouvoir).

Selon les résultats annoncés par la Commission électorale nationale et indépendante (CENI), la première a été remportée par les islamistes par un écart de 131 voix alors que la seconde a été gagnée par l’UPR avec une différence de 19 voix.

Les deux camps perdants dans les deux communes ont dénoncé une fraude et déposé des recours auprès de la justice.

Tous les deux ont également critiqué la décision de celle-ci par des communiqués et postings sur les réseaux sociaux.

Il s’agit d’une « ingérence flagrante de la part du pouvoir exécutif mené par l’UPR dans le travail de la Cour suprême dans le but d’influencer ses décisions », a dénoncé Tawassoul dans un communiqué la nuit dernière à Nouakchott.

Selon le parti islamiste, les résultats de la reprise du dépouillement des votes du second tour, organisé le 15 septembre dernier, ont démontré sa victoire dans les deux communes.

De l’autre côté, le président du parti au pouvoir Sidi Mohamed Ould Maham a parlé, dans un tweet, d’une décision arbitraire de la part de la Cour suprême.
Tawassoul a obtenu le second meilleur score après l’UPR dans ces élections dont le premier tour avait eu lieu le 1er septembre dernier, conservant ainsi son leadership de l’opposition mauritanienne.

La Mauritanie félicitée par le FMI pour ses politiques économiques

Le Fonds monétaire international (FMI) a adressé ses félicitations au gouvernement mauritanien pour ses politiques économiques, selon un haut responsable de cette institution s’exprimant jeudi à Nouakchott.« C’est l’occasion de féliciter les autorités mauritaniennes pour les politiques économiques » touchant plusieurs domaines « malgré un environnement international défavorable », a déclaré Eric Mottu, chef de mission pour la Mauritanie au département Moyen-Orient et Asie centrale au FMI.

Il s’agit notamment des domaines du budget, des investissements publics, des politiques monétaires et du contrôle bancaire dans le respect des grands équilibres macroéconomiques, a précisé M. Mottu dans une déclaration au sortir d’une entrevue avec le Premier ministre mauritanien Yahya Ould Hademine.

Le responsable du FMI qui dirigeait une mission en Mauritanie a ajouté que les autorités de ce pays ont su introduire des réformes importantes des dépenses sur l’éducation, la santé et la protection sociale pour soutenir la croissance inclusive et l’emploi.

Selon lui, les discussions avec Ould Hademine ont aussi porté sur l’identification du délai de l’organisation de la deuxième revue de programme de coopération entre la Mauritanie et le FMI et qui aura lieu d’ici décembre prochain.

M. Mottu a parlé d’entretiens « très constructifs » avec le PM mauritanien.

La pauvreté touche 40% de la population des pays du G5 Sahel (ministre mauritanien)

La pauvreté touche 40% de la population des pays du G5 Sahel, a déclaré le ministre mauritanien et de l’Economie et des Finances, Moctar Ould Diay, lors d’une rencontre régionale mardi à Nouakchott.Le niveau de l’insécurité alimentaire se situe entre 10 et 15% dans ces pays au moment où la large propagation de l’analphabétisme les empêche de tirer profit du dividende démographique, a ajouté Ould Diay dans un discours à l’ouverture d’un atelier de restitution de l’étude diagnostique des potentialités des productions agricoles, animalières et halieutiques des Etats du G5-Sahel.

Ces derniers sont la Mauritanie, le Mali, le Niger, le Tchad et le Burkina Faso.

Selon le ministre mauritanien, le taux d’analphabétisme élevé occasionne un chômage chez plus de 60% des jeunes.

La réunion de Nouakchott a pour but de valider ladite étude afin d’ouvrir la voie à la préparation d’un projet de promotion des produits nationaux pour renforcer la sécurité alimentaire et l’intégration dans l’espace visé.

Le responsable mauritanien a aussi dit que l’environnement économique et social des Etats du G5-Sahel se distingue par deux importants phénomènes : une croissance démographique avec une moyenne annuelle de 3% dans un contexte économique précaire dû à l’instabilité des prix des matières premières et la pauvreté et l’absence de sécurité alimentaire qui constituent les principales préoccupations dans la région.

Il a expliqué que cette situation a poussé les dirigeants du G5-Sahel a élaborer une stratégie de développement et de sécurité comme cadre d’intervention susceptible d’appuyer et de renforcer les efforts des Etats membres dans la lutte contre la pauvreté et l’absence de la sécurité alimentaire dans toutes ses formes.

Le rôle principal d’une telle stratégie est de contribuer, à travers des activités régionales, à assurer la prospérité économique et sociale pour les populations de la région du Sahel par le biais d’un développement global et soutenu dans un environnement sécurisé, a-t-il estimé.

De son côté, Sidi Ould Tah, directeur général de la Banque arabe pour le développement économique en Afrique (BADEA), a indiqué que cette dernière a financé un grand nombre de projets de développement dans les pays du Sahel.
Il a souligné la nécessité de contribuer à l’immunisation des jeunes de cette région dont plus de 65% vivent en milieu rural.

Le groupe hôtelier Marriott International va se déployer en Mauritanie

La Mauritanie fait désormais partie des destinations d’investissement en Afrique de Marriott International, rapporte le groupe hôtelier américain dans un communiqué reçu mardi à APA.Ces nouvelles destinations sur le continent africain comprennent également le Sénégal, la Côte d’Ivoire, le Bénin et le Botswana, précise le communiqué.

Elles occasionneront un investissement de 250 millions de dollars, selon le géant hôtelier qui compte ainsi tirer profit notamment du cadre réglementaire incitatif mis en œuvre depuis 2017 par la Mauritanie dans le but de booster son secteur touristique.

Marriott International est considéré comme la première compagnie hôtelière au monde, avec plus de 6.700 hôtels dans 130 pays, et prévoit, d’ici 2023, de réaliser une hausse de 50%.

Spécialisé dans l’hôtellerie de luxe, le groupe basé aux Etats-Unis d’Amérique a été créé en 1993 à la suite de la division de Marriott Corporation en deux compagnies, l’autre entreprise s’appelait d’abord Host Marriott Corporation avant de devenir aujourd’hui Host Hotels & Resorts).

Mauritanie : lancement d’une force africaine contre le criquet pèlerin

Les activités de la force d’intervention contre le criquet pèlerin financée par la Commission de Lutte Contre le Criquet Pèlerin dans la Région Occidentale (CLCPRO) relevant de la FAO ont été lancées, lundi en Mauritanie, a constaté APA.Ce lancement a été marqué par le déploiement de cinq équipes terrestres communes composées chacune de 10 explorateurs de chacun des Etats membres de la CLCPRO pendant un mois dans les zones favorables à la reproduction et à la croissance du criquet pèlerin.

Outre la Mauritanie, ladite commission est composée du Niger, du Sénégal, du Tchad, de l’Algérie, du Maroc, du Burkina Faso, du Mali et de la Libye.

Cette période de fin de saison des pluies est la plus propice généralement à la reproduction des criquets dans la zone du Sahel, selon les experts.

La force en question avait été mise en place lors de la réunion des ministres chargés de l’Agriculture de la CLCPRO en octobre 2016 en Algérie, avec pour objectif de renforcer l’intégration sur le terrain et la coordination entre les États membres dans la lutte antiacridienne.

Elle est également chargée de mener des opérations d’exploration et de lutte anticipée conformément à la stratégie préventive de la Commission.

La force d’intervention est un outil efficace d’exploration et de lutte antiacridienne, notamment en termes d’échange d’expériences et de connaissances, a déclaré le secrétaire exécutif de la CLCPRO, Mohamed Lemine Ould Hamouny, lors de son lancement.

Mauritanie : le secteur de l’éducation a obtenu des « résultats de qualité » (ministre)

La politique sectorielle décennale 2011-2020, mise en œuvre en Mauritanie, a atteint des « résultats de qualité » qui ont permis d’augmenter les effectifs et d’améliorer les connaissances des élèves, a déclaré le ministre de l’Education nationale.Selon Isselmou Ould Sid’El Mokhtar Ould Lehbib, dans une adresse en prélude à l’ouverture des classes effective ce lundi,  les élèves mauritaniens sont mieux instruits pour faire face à l’ignorance, à la délinquance, aux idées nocives et aux comportements destructeurs.

Ould Lehbib a également fait état de la réception de 23 écoles primaires, 5 écoles secondaires et 78 salles de classe, en plus de la construction en cours de 41 écoles, 7 collèges, 4 lycées et 38 salles de classe.

Sur le plan des ressources humaines, il a précisé que les effectifs des enseignants ont été augmentés afin de répondre à la demande scolaire en inscrivant 406 instituteurs et 284 professeurs et en améliorant les conditions de rémunération avec une augmentation de 50% de la prime de craie.

Evoquant les manuels scolaires, le responsable mauritanien a souligné que le fonds d’aide à l’édition scolaire a permis de mettre en vente 368.100 livres scolaires à des prix symboliques et de distribuer gratuitement 243.000 manuels au profit des élèves issus des zones les moins favorisées.

Il a cité dans le même cadre la distribution d’environ 4.000 exemplaires-test des programmes de l’enseignement fondamental et secondaire.

120.000 manuels ont été imprimés dans les diverses disciplines et niveaux et plus de 48.000 exemplaires du manuel « Neviss » l’ont été aussi dans les matières scientifiques et les langues, a dit Ould Lehbib.

Ce chapitre a concerné, en plus de cela, l’édition de 400 exemplaires de petits manuels d’exercices corrigés pour les 4e et 7e années du secondaire et la création d’archives numériques pour tous les manuels après correction.

Une discrimination positive a été pratiquée en matière de genre, a indiqué le ministre, signalant l’allocation de bourses à 3.500 filles au niveau de 30 établissements secondaires et la réservation d’espaces sécurisés à environ 2.000 filles dans 30 collèges et lycées.

La sécurité alimentaire au menu d’une réunion du G5 Sahel à Nouakchott

Des experts du G5 Sahel ont entamé, dimanche à Nouakchott, une réunion portant sur la sécurité alimentaire dans les cinq pays membres, a constaté APA dans la capitale mauritanienne.Cette rencontre technique prépare une réunion ministérielle du groupe qui comprend la Mauritanie, le Mali, le Niger, le Tchad et le Burkina Faso, et des partenaires et qui prévue mardi à Nouakchott.

Elle a pour but de faire un diagnostic final d’une étude visant à permettre aux 5 pays de valoriser leurs ressources halieutiques, agricoles et animales afin d’assurer leur sécurité alimentaire et réaliser les aspirations légitimes à l’intégration contenues dans les recommandations de la réunion des chefs d’Etats du G5 Sahel tenue en février 2017 à Bamako.

Ladite étude a été réalisée avec le soutien de l’Organisation arabe pour le développement agricole (AOAD).

Selon le secrétaire permanent du G5-Sahel, Maman Sambo Sidicou, la réunion d’aujourd’hui est d’une importance capitale pour formuler des recommandations de nature à contribuer à la réalisation des aspirations des peuples à bénéficier pleinement de leurs ressources.

S’exprimant à l’ouverture de la rencontre, M. Sidicou a rappelé que la sécurité alimentaire, le développement économique et les opportunités d’emploi pour les jeunes sont parmi les priorités essentielles du groupe sous-régional.

Il a souligné que cette zone a beaucoup souffert de changements climatiques et qu’elle requiert d’importants investissements susceptibles de favoriser un développement économique salutaire.

La société danoise va construire des entrepôts de congélation à Nouadhibou

Le groupe danois Maersk, spécialisé dans le transport maritime et la logistique, va construire et équiper des entrepôts de congélation à grande échelle sur la plate-forme portuaire indépendante de Nouadhibou, a-t-on appris jeudi soir de source proche de l’autorité de la Zone franche de Nouadhibou.Un mémorandum sur ce projet été signé jeudi à Nouadhibou par le président de la zone franche de Nouadhibou, Mohamed Ould Daf, et le directeur du développement et des projets de Maersk Group, Mark Kebres.

Ce projet dont les études techniques devront être achevées d’ici à la fin de l’année 2018 coûtera plus de 30 millions de dollars américains.

Dès la fin des études, le géant danois procèdera à la suspension des couloirs d’amarrage et du canal maritime afin de permettre aux bateaux pratiquant la pêche pélagique de s’installer sur la plate-forme.

Les nouveaux entrepôts fourniront ainsi des services de stockage et de déchargement de grande capacité pour les poissons.

Mauritanie : lancement d’un appel à projets d’un programme territorial de l’UE

Le deuxième appel à projets du programme de coopération territorial de l’Union Européenne INTERREG MAC 2014-2020, doté d’un montant de 63 millions d’euros, a été lancé jeudi à Nouakchott, a-t-on constaté dans la capitale mauritanienne.Ce lancement a eu lieu lors d’une réunion organisée par le ministère mauritanien de l’Economie et des Finances.

L’appel a pour objectif principal d’approfondir les possibilités de coopération économique et culturelle à travers 5 grands domaines thématiques, a déclaré à l’ouverture de la réunion l’ambassadeur, chef de la Délégation européenne en Mauritanie, Giacomo Durazzo.

Ce dernier a précisé que les domaines en question sont la promotion de la recherche et de l’innovation, l’amélioration de la compétitivité des entreprises, la promotion de l’adaptation aux changements climatiques, la conservation et la protection de l’environnement et l’amélioration de la capacité institutionnelle et l’efficacité de l’administration publique.

De son côté, l’ambassadeur d’Espagne à Nouakchott, Jesus Santos Aguado a expliqué que ce programme représente un engagement avec la coopération transrégionale et transnationale comme élément de valeur intégrée.

Il a ajouté que ledit programme concerne non seulement des régions ultrapériphériques de Canaries, Açores, Madère, mais aussi des régions avec les pays tiers de son entourage géographique comme la Mauritanie, le Sénégal et le Cap-Vert.

Pour sa part, le secrétaire général du ministère mauritanien de l’Economie et des Finances, Mohamed Ould Ahmed Aïda a loué les résultats du premier appel à travers lequel son pays avait bénéficié de 18 projets couvrant plusieurs domaines de développement.

Il s’est agi notamment, a-t-il dit, de la promotion de la recherche scientifique, de l’amélioration de la compétitivité des entreprises, de la promotion de l’adaptation aux changements climatiques, de la gestion des risques, de la préservation de l’environnement et de la promotion de l’exploitation des ressources naturelles.

Ould Deddew critique la fermeture d’un centre d’enseignement religieux en Mauritanie

L’érudit mauritanien Mohamed El Hacen Ould Dedew a qualifié « d’injustifiée » la fermeture par les autorités du Centre de formation des ulémas qu’il dirige à Nouakchott.Ce centre est « une institution scientifique et de prêche qui œuvre à la propagation des sciences islamiques (…) et n’a rien à voir avec les différends politiques », a dit Ould Deddew dans une déclaration à la chaine de télévision satellitaire qatarie Al-Jazeera.

La police mauritanienne avait fermé lundi ledit centre créé en 2007 et bouclé toues les artères qui y mènent, ordonnant au personnel de quitter les lieux, sans plus de précisions.

Le président mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz avait déjà menacé, il y quelques jours, de prendre des mesures contre le parti Tawassoul (islamistes) dont Ould Deddew est l’une des hautes personnalités d’inspiration.

Auparavant, Ould Abdel Aziz avait accusé les islamistes mauritaniens d’extrémisme lors de la campagne électorale ayant précédé les élections des 1er et 15 septembre 2018.

Au terme de ces élections, Tawassoul a occupé la deuxième position après l’Union pour la République (UPR, au pouvoir), ce qui lui a permis de conserver la présidence de l’institution de l’opposition démocratique.

Dans un communiqué rendu public lundi à Nouakchott, la direction du Centre de formation des ulémas a nié que ce dernier soit « une menace à la sécurité publique ou un foyer d’anarchie », assurant plutôt qu’il « contribue à la paix locale, régionale et internationale ».

Il s’agit d’un établissement qui « adopte la méthode de la mahadra (école coranique) mauritanienne originelle en y ajoutant des dimensions modernes », a souligné le texte.

Les responsables du centre ont également réclamé le retrait des unités de police et de tout ce qui peut compromettre le lancement de la nouvelle année scolaire.

Mauritanie : Aziz accuse les islamistes de recevoir des fonds de l’étranger

Les islamistes du parti Tawassoul en Mauritanie reçoivent des fonds de l’étranger, a affirmé le président mauritanien, Mohamed Ould Abdel Aziz, au cours d’une rencontre avec la presse la nuit dernière à Nouakchott.Ce parti reçoit aussi de l’extérieur ses idées qui sont complètement étrangères à la société mauritanienne, a ajouté Ould Abdel Aziz, n’excluant pas que des « mesures » soient prises à son sujet « selon les circonstances ».

Tawassoul a obtenu 14 députés lors des élections législatives de septembre, ce qui fait de lui la seconde force politique dans le pays après le parti au pouvoir, l’Union pour la République (UPR).

Il a également conservé la présidence de l’institution de l’opposition démocratique, une instance constitutionnelle qui accorde le leadership de l’opposition au parti qui remporte le plus grand nombre de sièges à l’Assemblée nationale.

Le président mauritanien a souligné que la question de Tawassoul est « posée » et qu’elle « sera examinée », rejetant le monopole de l’Islam par une seule formation politique. « Ce ne sera pas toléré », a-t-il averti.

Lors de ses récentes tournées dans les grandes villes mauritaniennes pendant la campagne électorale, Ould Abdel Aziz s’en était violemment pris à ce parti en le qualifiant d’extrémiste qui « n’hésite pas à prendre les armes pour parvenir à ses objectifs s’il échoue à les atteindre par la politique ».

Le président mauritanien écarte toute idée d’un troisième mandat

Le président mauritanien Mouhamed Ould Abdel Aziz a rejeté toute idée de modifier la Constitution en vue de briguer un troisième mandat, même si, du point de vue purement juridique, rien ne s’oppose, selon lui, à la modification ou à la suppression de «n’importe quel article » de la charte fondamentale du pays.« Rien n’empêche, du point de vue purement juridique, que n’importe quel article de la Constitution soit modifié ou supprimé », a notamment dit le chef de l’Etat, lors d’une rencontre avec la presse, jeudi soir à Nouakchott.

 Toutefois son annonce de ne pas toucher à la constitution coupe court aux rumeurs lui prêtant l’intention de briguer un troisième mandat, après un deuxième magistère qui prend fin en avril prochain.    

La Constitution mauritanienne prévoit un mandat présidentiel d’une durée de 5 ans renouvelable une seule fois.

Le chef de l’Etat mauritanien a cependant martelé qu’il n’abandonnerait pas son pays et encore moins ne permettrait pas le retour aux commandes des prévaricateurs qui chercheront à stopper la marche des acquis réalisés ou en cours de réalisation.

L’armée mauritanienne arrête des trafiquants de drogue

L’armée mauritanienne a annoncé, jeudi, avoir arrêté cinq trafiquants de drogue dans l’est du pays, non loin de la frontière malienne.Les personnes arrêtées avaient échappé à la capture lors d’affrontements avec une unité de l’armée mauritanienne le 10 août dernier, a précisé l’armée dans un communiqué de presse.

Il s’agit d’une bande transfrontalière de trafiquants, a ajouté l’armée, assurant n’ayant subi aucune perte pendant l’opération d’arrestation.

Les militaires mauritaniens ont aussi saisi sur les trafiquants une quantité d’armes et d’équipements, dont particulièrement des mitrailleuses lourdes, un lance-roquettes, des armes individuelles, du carburant et des munitions.

Le butin comprend également des véhicules tout terrain et des téléphones Thurraya.

Les forces militaires mauritaniennes ont créé, depuis quelques années, une zone militaire fermée interdite à la circulation civile, sans autorisation expresse, dans le nord et l’est du pays.

Cette mesure a permis considérablement de limiter les activités des trafiquants de tout genre et des criminels dont beaucoup ont été tués ou arrêtés suite à des affrontements avec l’armée mauritanienne.

Six morts dans des pluies torrentielles en Mauritanie

Six personnes, dont deux femmes et 4 enfants ont trouvé la mort, mercredi, dans des pluies accompagnées de vents violents dans le nord mauritanien, a appris APA jeudi de sources officielles basées dans la région du Tiris Zemmour.Les personnes décédées sont tombées suite à l’effondrement de leur hangar, dans la localité de Twajil. Les pluies ont atteint 60 mm, ont précisé les mêmes sources.

En Mauritanie, cette quantité de pluies n’est pas généralement source d’inquiétude, mais dans la zone où le drame a eu lieu, les précipitations pluviométriques sont plutôt rares, ce qui fait que les constructions sont souvent précaires.

Beaucoup de logements en banco ont été détruits à Twajil et dans d’autres localités environnantes, donnant lieu à un certain nombre de sans abris.

Les autorités administratives sont aussitôt intervenues pour secourir les victimes avec l’aide des services de la Société nationale industrielle et minière (SNIM) qui exploite les minerais de fer de Zouerate.

Par ailleurs, les pluies ont provoqué l’endommagement des rails du train minéralier de la SNIM qui transporte les minerais de fer de Zouerate à Nouadhibou pour être exportés via le port minéralier de cette ville.

Mauritanie : l’UPR rafle les sièges parlementaires mis en compétition au 2nd tour

Le parti au pouvoir en Mauritanie, l’Union pour la République (UPR) a raflé tous les 22 sièges parlementaires qui étaient mis en compétition au second tour des élections législatives qui a eu lieu le 15 septembre 2018, selon les résultats officiels publiés lundi à Nouakchott.Ces 22 sièges s’ajoutent aux 67 déjà remportés par l’UPR au premier tour organisé le 1er septembre courant, en plus aussi des 4 membres représentant les Mauritaniens de l’étranger qui seront choisis par les parlementaires eux-mêmes après leur installation.

Composé de 157 membres, le parlement mauritanien consiste uniquement en une assemblée nationale après la suppression du Sénat au titre d’un amendement à la Constitution validé par référendum populaire en août
2017.

Concernant l’opposition, la première force est restée Tawassoul (islamiste) qui s’est contenté des 14 députés obtenus au premier tour.

S’agissant des élections régionales, les 13 conseils ont été remportés par l’UPR, en dépit d’une forte présence des islamistes, notamment à Nouakchott, Nouadhibou et Aioun (est).

Les municipales n’ont pas dérogé à la règle de cette suprématie du parti au pouvoir, surtout en dehors de Nouakchott et plus particulièrement dans les localités rurales.

Dans la capitale en revanche, le parti du président Mohamed Ould Abdel Aziz n’a pu remporter que 5 des 9 communes, les 4 autres ayant été remportées par les islamistes (3) et une autre par un parti d’opposition à dominante négro-mauritanienne.

Le taux de participation au second tour a atteint 56%, selon le président de la Commission électorale nationale et indépendante (CENI), Mohamed Vall Ould Bellal, qui a proclamé les résultats.

Début du vote pour le second tour des élections mauritaniennes

Les bureaux de vote ont ouvert ce samedi matin pour les élections municipales, régionales et législatives mauritaniennes dont le premier tour avait eu lieu le 1er septembre courant, a constaté APA sur place à Nouakchott.Les législatives portent sur 23 députés à l’Assemblée nationale, unique chambre du Parlement depuis la suppression du Sénat en vertu d’un amendement constitutionnel validé par référendum en août 2017.

131 parlementaires ont déjà été élus au premier tour alors que les 3 restants seront choisis par les députés eux-mêmes après leur installation.

Pour les conseils régionaux, 9 sont encore en jeu car les 4 autres ont été élus au premier round de ces scrutins auxquels participe l’ensemble du spectre politique, majorité et opposition comprises.

Enfin, concernant les conseillers municipaux enfin ce second tour porte sur 108 communes, les 111 autres étant déjà tranchées le 1er septembre.
Au total, 1.400.663 électeurs votent pour 502 listes aux couleurs de 98 partis politiques.

Elections en Mauritanie : le second tour se tient demain samedi

Les Mauritaniens retournent, samedi, aux urnes pour le second tour des élections municipales, régionales et législatives, dont le premier tour a eu lieu le 1er septembre 2018.S’agissant de la députation, l’unique chambre du Parlement depuis la suppression du Sénat en vertu d’un amendement constitutionnel validé par référendum en août 2017, quelque 23 députés sont en jeu.

Trois autres sièges représentant les Mauritaniens de l’étranger seront élus par les parlementaires eux-mêmes après leur installation.

A l’issue du premier tour, l’Union pour la République (UPR, au pouvoir) a remporté avec une large victoire avec 67 députés, suivie par Tawassoul (islamistes) avec 13 députés.

Les autres sièges se sont répartis sur une panoplie de formations politiques évoluant aussi bien dans la majorité que dans l’opposition.

Le parti au pouvoir et Tawassoul ont également occupé les première et seconde positions concernant les scrutins municipal et régional, avec une très grande longueur d’avance pour l’UPR.

Le taux de participation au premier tour a été de 73,44% . Au total, 1.400.663 électeur départageaient 502 listes aux couleurs de 98 partis représentant la totalité du spectre politique dans le pays (majorité et opposition).

Les opérations électorales ont été sévèrement critiquées par l’opposition qui a parlé de « bourrage des urnes » et d’usage de « l’autorité et des biens de ‘Etat » par le parti au pouvoir.

Des familles sans abris pour cause d’inondations dans l’est mauritanien

Des dizaines de familles se sont retrouvées sans abris suite aux inondations dans la ville de Basiknou, à l’extrême est de la Mauritanie, près de la frontière avec le Mali, a appris APA, mercredi, de sources concordantes.Ces inondations qui sont le fait de pluies ininterrompues depuis deux jours ont déjà détruit un certain nombre de maisons et submergé une grande aire à l’intérieur de la ville, ont précisé les mêmes sources.

Les opérations d’évacuation des personnes sont menées par des unités militaires relevant d’une base mauritanienne se trouvant dans cette zone.

Mais les autorités administratives qui doivent coordonner les secours ne sont pas, jusqu’ici, parvenues à arriver sur les lieux à cause des ruissellements.

En Mauritanie, les inondations sont un fait rare, ce qui fait que, généralement, les constructions d’habitations ne sont pas assez résistantes, notamment dans le monde rural.

Aucun décès n’a été signalé pour le moment du fait des inondations dans l’est.

L’année dernière a connu dans ce pays une sévère sécheresse qui a lourdement affecté le secteur agro-pastoral, plus grande source de vie en Mauritanie.

Pour la présente saison, les pluies ont tardé à tomber avant que d’importantes précipitations s’abattent depuis quelques jours sur l’ensemble du territoire.

Ould Daddah qualifie de « mascarade ridicule » les élections en Mauritanie

Le président du Rassemblement des forces démocratiques (RFD), Ahmed Ould Daddah, a qualifié de « mascarade ridicule » les élections législatives, municipales et régionales organisées le 1er septembre courant en Mauritanie.Ce sont les « pires élections » que la Mauritanie ait jamais connues dans son histoire, a-t-il estimé lors d’une conférence de presse organisée la nuit dernière à Nouakchott par la coalition de l’opposition.

Opposant historique jouissant d’une grande aura dans le pays comme à l’extérieur, Ould Daddah a dénoncé une fraude massive pratiquée au vu et au su de tout le monde et au « mépris des citoyens », parlant même de « bourrage des urnes ».

Sur le même ton, la coalition de l’opposition a rendu publique lundi à Nouakchott une déclaration dans laquelle elle a souligné que les irrégularités ont été observées aussi bien au niveau de la préparation et la campagne électorale qu’au niveau du scrutin et du dépouillement des votes.

Selon elle, la Commission électorale nationale indépendante (CENI) qui a supervisé le processus électoral était « dépourvue de légitimité » et ses membres « ont été désignés sur des bases éloignées des critères de l’indépendance, du professionnalisme et de l’expertise ».

Le président mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz « s’est lancé, de manière délibérée, dans des attaques contre des composantes respectables de l’opposition démocratique, tenant à leur sujet un discours plein de haine, de diffamation, d’invectives et d’accusations graves et sans fondement », peut on aussi lire dans la déclaration.

« Le pouvoir a jeté tout son poids dans la bataille au profit de son parti », souligne l’opposition, ajoutant que Ould Abdel Aziz a « assuré lui-même, sans vergogne, la direction de la campagne » de l’Union pour la République (UPR, au pouvoir) en « mobilisant l’Etat entier, ses ministres, son administration, ses moyens et son autorité ».

L’opposition mauritanienne a en outre affirmé que ses représentants ont été empêchés d’être présents dans les bureaux de vote » et que les chefs de bureaux ont refusé de leur « remettre les procès-verbaux de vote».

L’UPR qui a obtenu au premier tour 67 députés sur 131, est en ballotage pour 22 autres dans le second tour prévu samedi prochain.

La deuxième position est occupée par Tawassoul (islamistes) avec 13 députés à l’Assemblée nationale qui en compte au total 157.

Elections en Mauritanie : le pouvoir sort majoritaire des législatives

Le parti au pouvoir en Mauritanie, l’Union pour la République (UPR) a remporté une large majorité aux élections législatives (couplées aux régionales et municipales), dont le premier tour a été organisé le 1er Septembre 2018.Selon les résultats annoncés par le président de la Commission électorale nationale et indépendante (CENI), Mohamed Vall Ould Bellal, dans la nuit de samedi à dimanche à Nouakchott, l’UPR a raflé 67 députés à l’Assemblée nationale sur un total de 157 sièges. Mais il est en compétition pour 23 autres au second tour prévu le 15 septembre prochain.

 Quant à eux, les islamistes de Tawassoul ont obtenu 13 députés sur les 131 tranchés au premier tour, ce qui leur permet de garder leur position de chef de file de l’opposition.

Le Rassemblement des forces démocratiques (RFD) d’Ahmed Ould Daddah a obtenu 3 députés, alors qu’un siège à l’Assemblée nationale est revenu à Biram Ould Dah, leader antiesclavagiste incarcéré à Nouakchott sur plainte déposée par un journaliste.

L’Assemblée nationale est désormais l’unique chambre au parlement mauritanien depuis la suppression du Sénat au titre d’un amendement constitutionnel validé par référendum en août 2017.

S’agissant des élections municipales et régionales, le parti au pouvoir est sorti majoritaire, suivi par les islamistes.

Le taux de participation est de 73,44%, a précisé la CENI.

Les élections de 2018 ont connu, pour la première fois, la mise en œuvre d’une mesure convenue lors d’un dialogue entre la majorité et l’aile souple de l’opposition, à savoir l’interdiction des candidatures en dehors des partis politiques.

C’est pourquoi pas moins de 98 formations politiques y ont participé, faisant un total de 502 listes, toutes catégories confondues.

Selon la CENI, le fichier électoral s’est établi à 1.400.663 personnes, alors que le nombre de bureaux de vote sur l’ensemble du territoire est de 4.035, avec un maximum de 500 électeurs par bureau.

Elections en Mauritanie : les résultats proclamés vendredi ou samedi (CENI)

Les résultats des élections municipales, législatives et régionales organisées dimanche dernier en Mauritanie seront annoncés vendredi soir ou samedi matin, a annoncé, jeudi à Noukchott, le président de la Commission électorale nationale et indépendante (CENI).« Nous les annoncerons demain soir ou le lendemain matin », a notamment indiqué Mohamed Vall Ould Bellal, dans une déclaration à la presse.

Le retard dans l’annonce des résultats a suscité de vives protestations chez l’opposition dont des représentants ont organisé un sit-in mardi devant la CENI et rencontré son président pour lui exprimer leurs préoccupations.

Réagissant par un texte posté sur sa page Facebook, Ould Bellal a souligné que le retard accusé dans la proclamation des résultats globaux s’explique par la complexité de l’opération électorale et les conditions climatiques défavorables qui ont retardé le début du vote et le dépouillement dans nombre de bureaux à l’intérieur du pays.

Selon les résultats partiels déjà connus, l’Union pour la République (UPR, au pouvoir) et le parti Tawassoul d’obédience islamistes se trouvent en tête dans les législatives, notamment au niveau de la capitale Nouakchott et des listes nationales.

Un second tour est prévu le 15 septembre courant.

Elections en Mauritanie : pas « de violations » affectant les votes (observateurs africains)

La mission d’observation de l’Union africaine (UA) pour les élections organisées samedi en Mauritanie a affirmé ne pas avoir relevé de violations majeures pouvant entacher le déroulement des scrutins qui portaient sur les législatives, les municipales et les régionales.« Nous n’avons pas constaté de violations susceptibles d’affecter les opérations de vote », a indiqué la mission, lors d’une conférence de presse lundi soir à Nouakchott.

Les observateurs de l’UA ont précisé avoir visité 5% environ de l’ensemble des bureaux de vote, faisant état globalement de « bonnes conditions » et de « climat de sécurité » durant ces élections dont les résultats globaux n’ont pas encore été publiés portent sur le parlement et les conseils municipaux et régionaux.

Ils ont ajouté que la plupart des bureaux étaient bien équipés et ont ouvert à temps, en dépit de quelque légers retards.

Composée de 13 équipes de différentes nationalités, la mission a en outre relevé une activité de sensibilisation d’électeurs aux portes des bureaux de vote.

Les bureaux visités par les observateurs se trouvent aussi bien à Nouakchott et les autres grandes villes que dans les localités rurales.